Pour saluer Daniel Cordier
Cet homme-là, j’ai vis-à-vis de lui une dette inestimable et je ne cesserais de l’honorer, elle donc lui. Un jour, il m’a offert une phrase. Ca n’a l’air de rien et pourtant, cela peut suffire à engager une vie. Surtout si cette phrase en contient beaucoup d’autres lesquelles, reliées entre elles, constituent une vision du monde. De ce cadeau une amitié est née. Elle a duré une quinzaine d’années et s’est achevée à la suite d’un malentendu mais qu’importe.
En 1989, Daniel Cordier, qui vient de s’éteindre à l’âge de 100 ans, était inconnu du public. Seuls le connaissaient une poignée d’historiens de la Résistance et des survivants des réseaux et des mouvements qui s’en souvenaient à peine (Cordier relevait de « l’intendance » diront certains non sans mépris, autant dire le petit personnel qui ne saurait avoir voix au chapitre), et quelques experts en art contemporain. Les deux mondes qui avaient été successivement les siens pendant et après la guerre : après être entré dans la clandestinité comme secrétaire de Jean Moulin, il avait promu nombre d’artistes alors méconnus (Dewasne, Dubuffet, Matta, Gabritschevsky, Tinguely, Titus-Carmel, Dado, Réquichot, Bellmer …) dans la galerie qui portait son nom et qu’il avait ouverte dans ce but, tenue à bout de bras pendant huit ans (la donation d’une grande partie de sa collection au Centre Pompidou en est le reflet). Après quoi il se retira et profita de la vie sans jamais renoncer à l’intérêt pour la peinture de son temps, en parfait amateur et connoisseur dans l’acception la plus noble des termes.
Il avait si bien mis ses jeunes années à distance (seule exception : sa déposition au procès de René Hardy en 1947 lui reprochant sa responsabilité dans l’arrestation de Moulin à Caluire) que l’Histoire l’avait oublié en retour. Les chercheurs ne sollicitaient pas sa mémoire et lui ne s’en plaignait pas car il avait tourné la page, ne se sentant vraiment pas une âme d’ancien combattant pour avoir trop souffert dans sa jeunesse de la mémoire pesante de « ceux de 14 ». Jusqu’à ce que la guerre le rattrape dans les années 70. Participant à un débat des « Dossiers de l’écran », une émission-phare de la télévision de l’époque, il fut stupéfait par les accusations proférées en direct par Henri Frenay, co-fondateur du mouvement de résistance Combat, contre « Jean Moulin l’agent crypto-communiste » allant jusqu’à insinuer qu’il avait été un espion soviétique, qui seront suivies par des insinuations sur sa prétendue homosexualité en un temps où cela pouvait encore discréditer une personnalité publique (« Mais enfin, souriait Cordier en me racontant l’épisode, c’était un homme à femmes et moi, quand j’avais 22 ans, je couchais avec des garçons de mon âge, pas avec un vieux de 43 ans ! »). Il quitta l’émission assommé et s’en voulut de n’avoir pas su ni pu réagir comme il convenait pour défendre son patron contre la calomnie. Le scandale éclata mais, à titre personnel, le choc fut tel qu’il le décida à consacrer sa vie à réparer l’outrage.
Il s’immergea dans les considérables archives qu’il avait conservées, ce qu’il s’était bien gardé de faire jusqu’alors, et écrivit des milliers de pages sur « le patron ». De cette entreprise rare et remarquable (Jean-Louis Crémieux-Brilhac est l’autre exception qui confirme la règle) où un acteur de l’histoire immédiate s’en fait l’historien sans que cela tourne à des Mémoires, sortit Jean Moulin. L’inconnu du Panthéon, trois volumes que les éditions Lattès publièrent de 1989 à 1993. Un monument et pas seulement par la taille. Un chef d’œuvre dans l’ordre de la biographie historique. A la parution du premier volume, ayant pu le lire sur épreuves des semaines avant, je fus sidéré par la richesse, l’originalité, la densité, la nouveauté de son travail. Et pour cause : il se basait tant sur sa mémoire d’hypermnésique obsédé par le détail et sa vérification, hanté par le spectre de l’anachronisme, perfectionniste jusqu’à remettre bien plus que cent fois sur le métier, que sur des archives sur lesquelles nul n’avait travaillé comme il l’avait fait (lui seul était en mesure de décrypter quantité de messages qu’il avait lui-même cryptés sous l’Occupation).
Tous les journaux postulèrent pour obtenir l’exclusivité de sa première grande interview et s’il me l’accorda pour le magazine Lire, c’était parce qu’il avait lu la biographie que j’avais consacré à Daniel-Henri Kahnweiler, le marchand des cubistes… « Comme ça, on parlera aussi de ce grand bonhomme ! ». Il m’invita à le retrouver à Biarritz où il résidait alors. Notre entretien commença vers 10h pour s’achever vers 17.00. Et pendant toutes ces heures, il ne cessa de parler, de raconter, de se remémorer, d’analyser, sans précipitation mais avec une précision qui me laissa pantois car son propos était toujours d’une grande densité. Bien qu’il fut plus âgé que moi d’une trentaine d’années, il en ressortit en pleine forme, prêt à poursuivre si nécessaire, notamment sur l’histoire de l’art et sur sa passion de la littérature, et moi, exténué.
L’homme, dandy d’un raffinement vestimentaire très anglais dans le contraste des couleurs, reflet d’un tempérament provocateur, se révéla certes prolixe, bavard, intarissable, digressif, sans en faire des tonnes sur le romantisme de la clandestinité ni chercher à se mettre en avant, démystifiant tout ce que cette activité avait pu avoir d’héroïque en montrant bien qui étaient les soutiers de la Résistance, mais passionnant, d’une intelligence aiguë et d’une mémoire phénoménale. Et tellement attachant car si libre. Nous nous sommes revu, écrit, téléphoné par la suite. J’ai naturellement lu tous les livres qu’il a écrits par la suite notamment ses remarquables mémoires de guerre Alias Caracalla (Gallimard, 2009) et Les Feux de Saint-Elme (Gallimard, 2014), ses souvenirs d’adolescent gidien découvrant sa sexualité et son irrésistible attirance pour les garçons dans le pensionnat catholique où il était élève. Mais j’en suis resté à « la » phrase qu’il avait prononcé lors de notre toute première conversation car elle était de nature à gouverner, engager, dominer une vie : la sienne, la mienne et celle de tant d’autres. Elle n’a l’air de rien, cette phrase. On la dirait banale. Et pourtant, elle me poursuit depuis des années.
C’était à l’été 1942. Daniel Cordier, 22 ans, engagé dans la France libre dès juin 1940, tout à sa haine du maréchal Pétain à qui il ne pardonnera jamais de s’être couché en signant l’armistice au lieu de continuer le combat, venait de passer plusieurs mois à être formé aux techniques du Renseignement par le BCRA en Angleterre. Après y avoir suivi une spécialisation en transmissions radio (codage, décodage etc), il fut parachuté en France, en zone libre près de Montluçon, pour servir de radio à Georges Bidault, alors l’un des chefs du mouvement Combat. Sauf qu’à l’arrivée, le jeune homme vit son affectation modifiée et il retrouva secrétaire d’un autre dirigeant de la Résistance dont « Rex » était le pseudonyme (et dont il apprendra bien plus tard qu’il s’appelait Jean Moulin). Le soir où il lui fut présenté, le « patron » l’emmena dîner dans un restaurant de la place Bellecour et lui demanda de raconter sa vie.
Alors deux heures durant , Cordier lui raconta son jeune passé d’activiste : antisémite, antiparlementaire, anticommuniste, antidémocrate, antirépublicain, antimaçon… Nationaliste au point de promettre le poteau d’exécution à Léon Blum dès la fin de la guerre mais guère plus tendre vis-à-vis du « traitre Pétain » coupable d’avoir baissé les armes. Issu d’une famille de la grande bourgeoisie négociante bordelaise, animateur d’un Cercle Charles Maurras et responsable des Camelots du roi, peu avant de trouver un bateau pour l’Angleterre à défaut de l’Afrique du nord, il en était encore à briser les vitres des magasins juifs de sa ville à la tête de son petit groupe de nervis. Durant tout le récit, Rex/Jean Moulin ne dit mot. Puis il lui confia :
« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ».
Et en faisant quelques pas dans la rue, cet homme qui allait devenir le plus recherché de France à la fois par la police de Vichy et par la Gestapo, celui à qui l’on doit d’avoir unifié les mouvements de résistance derrière le général De Gaulle, ce haut-fonctionnaire radical-socialiste, préfet d’Eure-et-Loir révoqué et mis en disponibilité par Vichy, l’engagea comme son secrétaire particulier (secrétaire : homme du secret) ; il lui témoigna une absolue confiance dans la clandestinité en lui confiant la tache de le remplacer en son absence auprès des mouvements pour leur distribuer l’argent de Londres et les consignes du chef de la France libre. Est-il besoin de préciser que tout alors les opposait, qu’ils étaient aux antipodes l’un de l’autre par leur éducation, leurs convictions, leurs valeurs ?
Me croira-t-on si j’avoue que, plus encore que la fameuse formule sur la république des lettres, « la » phrase de Jean Moulin, ligne de vie qui contient tellement de choses, évoque, raconte, cristallise bien plus que ce qu’elle énonce, a inspiré il y a quinze ans le nom de baptême de ce blog ?
(« Daniel Cordier » et « Jean Moulin sur une façade à Chartres » photos D.R.)
1 187 Réponses pour Pour saluer Daniel Cordier
So what ?…
Ce qui m’a le plus frappé dans Alias Caracalla, ce sont les luttes intestines entre les diverses composantes de la Résistance, affaiblissant son action et permettant des retournements assassins.
La lettre que Jean Moulin transmets à de Gaulle en juin 43 après l’arrestation du commandant de l’AS,le général Delestraint est à la fois une condamnation de l’action délétère de Charvet/Fresnay et une mise en cause de la passivité du chef de la France libre qui n’avait pas fourni les trois officiers instamment réclamés par Rex et qui auraient renforcé son état-major. A ce propos, Jean Moulin laisse éclater « [sa] mauvaise humeur »(p.1087-88). On sait ce qui arrivera…
Le Guardian présente ce témoignage capital comme un « roman ». Libre à chacun d’interpréter cette énorme erreur…
https://www.theguardian.com/world/2020/nov/20/daniel-cordier-one-of-last-heroes-of-french-resistance-dies-aged-100
« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine »
Magnifique.
Merci Passou de nous confier ce qui a présidé au titre de votre blog La République des Livres.
Nota : me souviens parfaitement bien de ce temps où l’on a tenté de salir la mémoire de Jean Moulin.
Avant cela, ô fortuna, mon père nous avait emmenés bambins sur son mémorial. Je dois vérifier vers Salon de Provence. Le doute ne m’a pas atteint sur l’inanité de ces propos orduriers.
Comme quoi, Jacques Drillon, les malentendus ne sont pas l’apanage du couple homme/femme.
Petite précision :
Pendant l’Occupation, les membres et anciens proches de l’Action française se divisèrent en trois groupes opposés : celui des maurrassiens orthodoxes, anti-allemands mais soutenant le régime de Vichy conduit par le maréchal Pétain, celui des collaborationnistes et ouvertement pro-nazis, tels Robert Brasillach, Charles Lesca, Louis Darquier de Pellepoix ou Joseph Darnand, et celui des résistants contre les occupants allemands, tels Honoré d’Estienne d’Orves, Michel de Camaret, Henri d’Astier de La Vigerie, Gilbert Renault, Pierre de Bénouville, Daniel Cordier ou Jacques Renouvin.
« Ce qui m’a le plus frappé dans Alias Caracalla, ce sont les luttes intestines entre les diverses composantes de la Résistance, affaiblissant son action et permettant des retournements assassins »
C’est dire, comment dire… en peu de mots.
Jean Moulin a été dénoncé.
Très bel hommage. Mme Sasseur ne va-t-elle pas blémir en apprenant que le nom de guerre de Jean Moulin était… « Rex » ? Blague à part, le parcours de Cordier est intéressant : comment un militant d’Action Française (et antisémite) peut, comme d’autres nationalistes, basculer dans la Résistance.
Cela illustre le fait que ceux qui étaient partisans de l’AF n’étaient pas tous favorables à Vichy.
D’un enfant de la République :
Ce témoignage me touche au plus profond, moi dont la mère était analphabète et le père autodidacte, et qui dois tant à un instituteur – Monsieur Rat – à l’école Daguerre, d’Alger, puis à tant de maîtres métropolitains, souvent de jeunes normaliens, qui ont dessillé mes yeux et greffé dans ma tête l’esprit critique, que l’on appellera, après avoir lu cet article « l’esprit républicain ». Alors, plus que jamais, vive la République des Livres!
@ »Blague à part »
Je ne sais pas pourquoi, je n’aime pas les blagues belges de M. Laudelout. Surtout quand on a grandi en République française. La Veme, je précise.
Try again: Les blagues belges rexistes.
Certes, Marc Laudelout.Le Colonel Rémy n’était pas spécialement à gauche.
Bloom, Malraux parle très bien dans l’Oraison de Moulin de cette difficulté à unir des composantes des plus hétérogènes, Cagoule, PC, Gauche, etc. Mais ce n’est pas le passage qu’on retient le plus. Peut-être parce qu’il touche de très pres une vérité historique.
MC
En complément de cet hommage témoignage de Passou, bien émouvant, l’éclairage apporté par F. G. Lorrain dans sa nécro du Point m’a été très utile, pour comprendre sur quels docs avait travaillé D. Cordier. Plus incompréhensible, pour moi, pourquoi il a été le seul ? a ce jour, a les faire parler.
En vous écoutant, Pierre, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance scolaire républicaine. Et par conséquent, de devoir supporter le naufrage progressif du commentarium de votre blog, d’y participer sans espoir de pouvoir en redresser la barre. Comme l’a fait récemment remarquer ailleurs un amical internaute de la RDL : « Par ailleurs, je vois avec une consternation grandissante que deux ou trois cracheurs d’imprécations, inusables et obsessionnels, profs de mépris jubilant dans l’insulte, dans la mauvaise foi glorieuse, dans l’aigreur suffisent à perturber et asphyxier le blog d’Assouline. Immense tristesse car les sujets proposés sont toujours divers et surprenants ».
Eh oui, nous sommes bien d’accord, hélas.
Nous sommes tous un peu les enfants, en deuil, de Passou et de Daniel Cordier, alors !
Il s’était retiré à Cannes, où il a désiré être enterré…
Qui dit républicain dit laïc, JJJ. C’est-à-dire qui permet à toutes les opinions de cohabiter et de s’exprimer. Héritage que Passou a toujours respecté à la lettre et en esprit.
Ceux qui déplorent le déclin du commentarium sont ceux-là même qui le souhaitent ou n’y ont toujours rien compris…
Qui dit républicain dit parlementaire.
Chers ami(e)s erdélien(ne)s,
La nuit ayant été bénéfique, j’ai décidé de me retirer pour un temps indéterminé du commentarium.
Pour convenance personnelle et en vue de me consacrer à un nouveau projet d’écriture.
Mes meilleurs voeux à tous pour la suite
avec toute mon amitié
« J’aime les nuits blanches où tu dors à mes côtés/et que mon coeur bien délassé s’étire près de ton beau sourire »
Jacques
N’oubliez pas de nous informer pour Jeanne.
Belle embellie à vous, à bientôt j’espère !
L’ecole républicaine ?
« Une enquête administrative a été ouverte par le ministère après des révélations de Mediapart faisant état de subventions accordées à Avenir lycéen. Selon le site d’information, cette structure créée en 2017, qui défend des positions pro-gouvernementales, aurait dépensé une bonne partie des 65.000 euros de subventions reçues en 2019 en frais de bouche, déplacements et autres dépenses dans des bars et hôtels de luxe. Interrogé le 12 novembre par l’AFP, le ministère avait indiqué «vérifier ce qu’il s’est passé», avec un «contrôle sur pièces». »
C’est bien cela.
https://images.app.goo.gl/WEV3u1EhhDc65CqV6
Dans la Promesse de l’aube, Gary raconte avoir fait son instruction de pilote à Salon de Provence. À vérifier.
Je te comprends, Jazzi.
A bientôt,
À vérifier.
C’est tout vu.
Romain Gary a vecu à Nice.
« Colette Pons-Dreyfus était l’une des dernières à pouvoir apporter un témoignage direct sur la vie de Jean Moulin dans les mois qui précédèrent son arrestation, en juin 1943. Mme Pons-Dreyfus, qui vient de mourir à l’âge de 92 ans, s’était occupée de la galerie d’art qui, à Nice, servait de couverture au délégué du général de Gaulle auprès de la Résistance intérieure.
C’est à Megève, en janvier 1942, que cette ancienne élève de la maison de la Légion d’honneur d’Ecouen, fille d’un médecin militaire, fait la connaissance de Jean Moulin. Elle a 27 ans, est ravissante et vient de divorcer. Il en a quinze de plus, tombe sous le charme et comprend qu’il peut lui faire confiance. De retour de Londres, l’ancien préfet révoqué par Vichy cherche une activité qui lui permette de voyager sans éveiller de soupçons. Passionné de peinture, collectionneur lui-même, il décide de se faire marchand d’art. Une carte de visite crédible, pense-t-il, en cas de contrôle policier.
De ce dispositif, Colette Pons sera la cheville ouvrière. C’est elle qui supervise l’aménagement de la galerie qu’il loue au 22 rue de France, à deux pas de la promenade des Anglais. Inaugurée le 9 février 1943 en présence du Tout-Nice, la galerie Romanin – pseudonyme sous lequel Moulin publiait ses dessins dans la presse avant la guerre – devient bientôt un haut lieu du commerce de l’art sur la Côte d’Azur. On y achète des Matisse, des Dufy, des Utrillo, des Renoir ou des Marie Laurencin… »
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2007/07/06/colette-pons-dreyfus_932449_3382.html
« …que deux ou trois cracheurs d’imprécations, inusables et obsessionnels, profs de mépris jubilant dans l’insulte, dans la mauvaise foi glorieuse, dans l’aigreur suffisent à perturber et asphyxier le blog d’Assouline.
Immense tristesse car les sujets proposés sont toujours divers et surprenants » (La Gigi, visqueuse de mère en fille)
C’est toi, pauvre connard qui détonne alors que les imprécateurs furent toujours en avance sur l’évènement théologique, politique, économique, ou intellectuel !
Va coucher, sale clebs ….!
pour réveiller J.Drillon :Requichot:
PUZZLE SURRÉALISME CROSSWORD!
https://332556935455024197.weebly.com/activity.html
Bonne retraite studieuse et vive la liberté !
Connard est encore un mot trop doux, je trouve.
Vive la liberté.
En l’occurence, elle ne se caractérise ici que comme une désintoxication. Une evasion, plutôt qu’un réel goût de la liberté. Bien fait pour eux. Ils n’ont eu que ce qu’ils méritent, les » amis » erdeliens.
Mes meilleurs voeux à tous pour la suite
avec toute mon amitié
d’espérience baroz:le jeux est bénéfique à la conservation de la force de travail..mais..bon vent
Ceux qui déplorent le déclin du commentarium sont ceux-là même qui le souhaitent
c’est auto..machinchose..comme mon suv de 3 tonnes baroz
Et T’asseoir
Je trouvais ensuite, mais aujourd’hui le passage précis.
En attendant :
« L’existence devient heureuse. Toutefois, Romain est gagné par l’angoisse de ne pas réussir à temps à offrir sa victoire à sa mère, quand celle-ci se révèle diabétique, ce qu’elle lui cachait depuis deux ans. Malade, vieillie, elle continue à lutter avec force et à transmettre à son fils sa certitude d’un avenir radieux pour lui. Il part à Aix, puis à Paris faire une licence de droit, et, en 1938, devient élève-officier à l’école de l’air de Salon-de-Provence. Mais sa promotion est refusée car il est naturalisé de trop fraîche date, et il doit alors inventer un mensonge pour éviter à sa mère une trop douloureuse déception. Lorsque la guerre éclate, il part comme simple caporal. Il la revoit en 1940, lors d’une permission, et la laisse très souffrante. »
Et toc.
Et Tasseur.
Un correcteur qui se mêle de ce qui ne le regarde pas.
Et l’autre maboul et ses tocs..
comment un militant d’Action Française (et antisémite) peut, comme d’autres nationalistes, basculer dans la Résistance
travailleuse/travailleur :le gout du pouvoir n’a ni classe ni patrie..mais des hormones
les membres et anciens proches de l’Action française se divisèrent en trois groupes opposés
havec une bonne dose de pervitine tout ça fraternise..même havec le coco
Le Guardian présente ce témoignage capital comme un « roman ». Libre à chacun d’interpréter cette énorme erreur…
le guardian kabloom..hallons..un si grand et formidabe journal..le meilleur du monde etc.
bouguereau dit: à
d’espérience baroz:le jeux est bénéfique à la conservation de la force de travail..
bouguereau le blaireau veut dire : toutes les baffes qu’il prend…
A besoin d’être baffé…
Toujours exaucé!
Hurkhurkhurk!
bouguereau dit: à
le guardian kabloom..hallons
l’espert parmi les esperts…
Hurkhurhurk!
(« Mais enfin, souriait Cordier en me racontant l’épisode, c’était un homme à femmes et moi, quand j’avais 22 ans, je couchais avec des garçons de mon âge, pas avec un vieux de 43 ans ! »).
Passou, je trouve dommage, vraiment, de mettre cette phrase entre parenthèse. Elle est fondatrice, je dirais même plus. Elle engage !
Quelques extraits de Alias Caracalla:
A méditer dans le contexte actuel…?:
« [A Lyon]Le patron nous fait entrer dans une arrière-salle où nous sommes seuls. Décidément, les restaurateurs sont le socle de la Résistance.’ p. 451
Eclats de portraits saisissants :
– celui de de Gaulle, pas franchement flatteur:
[Londres, Olympia Hall, juillet 1940] « Sous ses ‘leggings’, ses jambes trop longues semblent bien fragiles pour supporter un corps aussi massif : il me fait penser à un héron. » p. 127 (on songe au cruel bon mot de Churchill, «Il ressemble à un lama femelle que l’on vient de surprendre dans son bain / He looks like a female llama who has just been surprised in her bath).
« Désormais, mon chef est cet homme froid, distant, impénétrable, plutôt antipathique. » p.129
– celui de Raymon Aron, admiratif:
[Delville Camp, juillet 1940] « Il expose l’incapacité des militaires à préparer la guerre de mouvement faute d’imagination dans le choix des armes et des stratégies, la démission des milieux politiques, qui ne représentaient plus rien au moment où il fallut décider de la survie de la nation. Enfin, on ne devrait pas négliger le défaitisme des milieux bourgeois et capitalistes, qui craignaient par-dessus tout le danger communiste […] Sa simplicité et son style oral maitrisé transforment les ténèbres en lumières […] [il] formule le pronostic que nous attendons tous : « Si Hitler ne débarque pas ici et n’est pas vainqueur cet été, il perdra la guerre. Mais la victoire n’est pas pour demain. En attendant, il n’est pas d’autre voie que de préparer la bataille, ni d’autre issue que la victoire. »
Tandis que d’autres se couchaient, avant que de se vautrer et de lécher goulûment la botte allemande …
@ »A méditer dans le contexte actuel…? »
Pourquoi? De quel quel anachronisme s’agit- il ?
Quand on veut démontrer, on apporte la force de la preuve.
Pour le reste, être républicain, c’est aussi entendre que De Gaulle n’était pas le chef incontesté de la bataille pour la liberté de la France, et que Jean Moulin n’a pas été le chef incontesté de la Resistance.
Même si ca crève le coeur . Surtout, vu d’une petite sous-préfecture…
Cher jzmn, bon vent et meilleurs vœux pour vos futurs écrits.
Voilà ce que votre dernière réflexion, qui aura toujours confondu « libre opinion » avec « injure », aura au moins provoqué dans la foulée de votre départ dans les rebonds du commentarium : « pauvre connard qui détonne (…) – sale clebs ….! » / « Connard est encore un mot trop doux, je trouve », etc.
Déduisons de ces « libres opinions » une vigoureuse défense démocratique de l’imprécation… vue comme « désintoxication », ou « évasion » plutôt qu’une liberté… Ils ont gagné… Quant aux « pas d’accord », que crèvent les perdants, » c bien fait pour eux ». Hein !
Bonne chance pour vos futures nuits blanches. Je vous regretterions un brin. Bàv,
Jean-Jacques J.
oui, P.Assouline, facile de concevoir que vous avez été impressionné par la précision et la densité de la mémoire de Cordier et son désir de vous en faire le dépositaire ; merci !
confondu « libre opinion » avec « injure »
C’est l’éternel problème de la « libre opinion » de la plus basse connerie, que Gigi la visqueuse représente si avantageusement.
Il serait trop injuste que seuls ceux qui ont un cerveau en état de fonctionner reçoivent des pierres!
Hurkhurkhurk!
on considère l’hypermnésie comme un « symptôme », une « pathologie » qui serait une « conséquence » ! mais les éminents thérapeutes de la RDL n’en semblent pas atteints! tant mieux -ou tant pis? -pour eux et pour nous;
@Déduisons de ces « libres opinions
Que ce connard est un qualificatif qui t’était adressé. Et que pour cet hiver, il te tiendra assez chaud.
« facile de concevoir que vous avez été impressionné par la précision et la densité »
Trouve tout fastoche, le dr Lecter.
l’hypermnésie, ça frappe!:
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/tag/hypermnesie/
une impressionnante bibliographie professionnelle dans l’article sur l’hypermnésie
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/tag/hypermnesie/
Un cas d’hyperthymésie: repenser le rôle de l’amygdale dans la mémoire autobiographique
« Une grande controverse s’est concentrée sur la mesure dans laquelle l’amygdale appartient au réseau central de mémoire autobiographique. Les premières preuves suggéraient que l’amygdale jouait un rôle vital dans le traitement émotionnel, aidant probablement à encoder des stimuli chargés émotionnellement. Cependant, des travaux récents ont mis en évidence le rôle de l’amygdale dans le traitement social et autoréférentiel, conduisant à la spéculation selon laquelle l’amygdale prend probablement en charge l’encodage et la récupération de la mémoire autobiographique. Ici, des données d’imagerie par résonance magnétique cognitive ainsi que structurelle et fonctionnelle ont été recueillies auprès d’un individu extrêmement rare avec une mémoire autobiographique presque parfaite, ou hyperthymie. Une hypertrophie de l’amygdale droite (environ 20%) et une connectivité amygdale-hippocampique améliorée (> 10 écarts-types) ont été
Cordier n’était pas hypermnesique. C’est quoi ce délire.
Stimulante émission de Finkielkraut avec la petite-fille de Fabre-Luce venue brillamment confirmer ce qui fut inaudible ici. suivie par Thibaudet en majesté littéraire bourguignonne, royale matinée. Triste fin d’un blog républicain, un tenancier de bonne volonté réduit à servir une e-conne qui mit en fuite l’élégante clientèle. A défaut de littérature, sasseur..d’os.
Bon vent à Baroz, résistant dans les thermes de Caracalla.
« L’écriture d’Alias Caracalla a correspondu à l’automne de ma vie. La chance a permis que je publie ces Mémoires de mon vivant. Raconter son existence, c’est la juger. Du point de vue des hommes, il est bien des manières de réussir ou de rater sa vie. Du point de vue de Dieu, comment le savoir avant la fin?
Je demeure persuadé d’une chose : mon engagement dans la France Libre et, quarante ans plus tard, les trente années que j’ai consacrées à l’écriture de cette histoire sont les deux périodes de mon passé que je recommencerais à l’identique si j’en avais la possibilité.
Entre ces deux périodes, j’ai dédié l’essentiel de mon temps à la passion de l’art contemporain. Aujourd’hui, je crois qu’en dehors des joies qu’il procure l’art n’est pas autre chose qu’un plaisir égoïste, incapable de répondre aux cris de millions d’esclaves et des peuples opprimés.
Une vie n’est que ce qu’elle fut. Lorsqu’on découvre la vérité, il est trop tard pour recommencer.»
Daniel Cordier.
(Paix à son âme.)
L’infect est content il a pu écouter morand sur radio paris, qu’il n’a cesse de conchier, a la moindre occasion. Mais depuis que finkie tresse des couettes a la walkirie de la tribu de montretout, il lui devient frequentable.
La littérature ?
La dernière fois qu’il a lu un livre, c’était à l’école primaire. Et encore, que pour les scènes cochonnes.
J’aime beaucoup ce texte, passou, beaucoup.
J’aime beaucoup Daniel Cordier, il va manquer, je l’écrivais hier,
à personne et à tout le monde il va manquer,
comme provocateur, comme dandy, comme amateur d’art, comme capable de changer d’avis mais pas de conviction, je veux dire changer d’opinion au nom d’une conviction plus haute que l’opinion précédente aurait trahie
comme les stal. ont su changer
comme les maurassiens ont pu changer
parce que leur modèle s’avérait défaillant
il a su
et il faut du courage pour ça, la belle gueule de Jean Moulin, un vioc en plus, n’expliquant rien, puisque la décision était déjà prise
Ah oui, respect.
« la belle gueule de Jean Moulin, un vioc en plus, n’expliquant rien, puisque la décision était déjà prise »
Manque un bout :
de son engagement dans la Resistance, mais d’abord contre les boches.
Chacun sa motiv’.
Il n’y a aucune raison que D. Cordier manque, sauf à ceux qui l’ont connu.
Il pourra manquer à quelques historiens, pour finir un travail, si les archives n’ont pas été sauvegardées.
ce qu’écrit P. Assouline :
« Et pour cause : il se basait tant sur sa mémoire d’hypermnésique obsédé par le détail et sa vérification, hanté par le spectre de l’anachronisme, perfectionniste jusqu’à remettre bien plus que cent fois sur le métier, que sur des archives sur lesquelles nul n’avait travaillé comme il l’avait fait (lui seul était en mesure de décrypter quantité de messages qu’il avait lui-même cryptés sous l’Occupation). »
« la » phrase de Jean Moulin…a inspiré le nom de baptême de ce blog »
Passou
—
Il est ironique qu’il se mue périodiquement en une « république des salauds » où coassent les crapauds de Bénito, is it not?
j’ai dédié l’essentiel de mon temps à la passion de l’art contemporain. Aujourd’hui, je crois qu’en dehors des joies qu’il procure l’art n’est pas autre chose qu’un plaisir égoïste, incapable de répondre aux cris de millions d’esclaves et des peuples opprimés
hum..la république des livres ça vaut pas hun caramel..baroz prends sa bite son couteau..le maquis
Et Al. D. Cordier a tenu son journal de guerre, en prenant parfois de grands risques. Une hypermnesie externe alors.
Le problème des docs, comme je l’ai indiqué, il m’a paru flagrant, en lisant la nécro de F.G. Lorrain dans le Point.
Il s’agit de docs de la BCRA.
Ca ressemble à ça :
https://francearchives.fr/findingaid/c30763051369d8692f960db2029f814faa8b9ce1
« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ».
lors que dirfilou qui a reçut une éducation maxissléniniss regrette de pas éte né hohenzolèrne d’havoir eu 15 domestiques et une femme de chambe à tiraniser comme cette pov térezoune..haa heureusement que ce monde est bien fait au finiche
Il est ironique qu’il se mue périodiquement en une « république des salauds » où coassent les crapauds de Bénito, is it not?
bel effort kabloom..c’est pas facile de reveiller ton copin pédreau..
comment un militant d’Action Française (et antisémite) peut, comme d’autres nationalistes, basculer dans la Résistance
–
…c’est pourtant parfaitement logique.
L’exclusivité.
Ce qui n’est pas tellement souligné, c’est que sans Jean Moulin, D. Cordier n’aurait pas eu la même carrière d’amateur d’art. Il le dit lui-même, avant 1942, il n’avait aucune culture de l’art contemporain.
bouguereau dit: à
j’ai dédié l’essentiel de mon temps à la passion de l’art contemporain. Aujourd’hui, je crois qu’en dehors des joies qu’il procure l’art n’est pas autre chose qu’un plaisir égoïste, incapable de répondre aux cris de millions d’esclaves et des peuples opprimés
hum..la république des livres ça vaut pas hun caramel.(…)
Mou, je suppose;)
sans Jean Moulin, D. Cordier n’aurait pas eu la même carrière d’amateur d’art.
Peut-être mais c’est surtout Jean Dubuffet qui le cornaqua avec son « réseau », bien différent de celui de la résistance et un art droitier anarchiste n’était pas pour lui déplaire.
n’était pasfait pour lui déplaire.
Voilà un peintre anarchisant désormais la coqueluche de la haute nouvelle bourgeoisie d’affaires.
Voilà un peintre anarchisant désormais la coqueluche de la haute nouvelle bourgeoisie d’affaires.
Je parle de Gaston Chaissac, cela va de soi…
Merci Pierre Assouline pour ce texte. Votre vrai don c’est dans l’enthousiasme et la générosité. Cette phrase m’avait frappé quand je l’avais lue, il y a un certain temps. Mais ce qui m’avait frappé encore plus que les mots, c’était l’action de Jean Moulin qui après ce récit de Daniel Cordier, l’avait pris comme secrétaire.
ordier ne fut pas simplement un » amateur d’art « .
« A l’origine de l’amour de Daniel Cordier pour la peinture, il y a un artiste nommé Romanin. C’était le pseudonyme choisi par Jean Moulin quand il dessinait – surtout des caricatures – dans les années 1930, repris durant la guerre pour se cacher de l’occupant, alors qu’il prétendait exercer l’activité de marchand de tableaux. Il initia son jeune assistant (entre juillet 1942 et juin 1943) aux choses de l’art et, écrit Cordier dans le catalogue que le Centre Pompidou consacra à ses collections en 1989, lui « en communiqua le goût et la curiosité ».
Il lui avait aussi promis qu’une fois la France libérée, il l’emmènerait dans ce qu’il tenait pour l’un des plus beaux musées du monde, le Prado. Sa fin tragique, à la suite de son arrestation par les Allemands, ne le permit pas et c’est seul que Cordier vit les Goya de Madrid, qui le bouleversèrent.
Rompant à la Libération avec son passé de soldat et de résistant, il se plonge dans ce nouveau monde. En 1944, à 24 ans, il achète un petit tableau peint à la manière de Brueghel, puis une aquarelle d’un artiste dont il ignore tout et que le marchand lui dit se nommer Henri Michaux. Suit un tableau abstrait de Jean Dewasne. En 1946, il s’inscrit à l’Académie de la Grande Chaumière, à Paris, où il suit les cours d’Yves Brayer, qui dispense un enseignement traditionnel. Le sont beaucoup moins les conférences que donne au même endroit le sus-dit Jean Dewasne, à propos de l’art abstrait.
Après une dizaine d’années d’apprentissage, Daniel Bouyjou-Cordier fait sa première exposition, dans la galerie de la légendaire (elle était l’héritière d’une remarquable collection de primitifs flamands qu’elle vendait pour soutenir les jeunes artistes) Suzanne de Coninck. »
( Sources Le Monde.)
« En vous écoutant, je me rends compte de la chance que j’ai eue d’avoir une enfance républicaine ».
Moi qui n’ai eu qu’une enfance merveilleuse, comme tant d’autres, je souffre, je souffre, de lire aujourd’hui de telles conneries sans intérêt venues de temps pompeux, par bonheur totalement oubliés !
Oui, oubliés !
@ »Peut-être mais c’est surtout Jean Dubuffet qui le cornaqua avec son « réseau », bien différent de celui de la résistance »
?
Jean Moulin a eu une vie avant de la perdre, pour la France
Cordier ne fut pas simplement un » amateur d’art « .
Peintre et galeriste.
Il est vrai Que le catalogue de la Donation Daniel Cordier porte en sous-titre de couverture : « Le regard d’un amateur ». Et l’illustration de la jaquette de couverture du dit catalogue est ornée d’un désormais aquarelle emblématique de Henri Michaux, Le .Prince de la nuit de 1937.
https://terresdefemmes.blogs.com/.a/6a00d8345167db69e201a73dae0f1d970d-250wi
» A l’origine de l’amour de Daniel Cordier pour la peinture, il y a un artiste nommé Romanin. C’était le pseudonyme choisi par Jean Moulin quand il dessinait – surtout des caricatures – dans les années 1930″
Oui oui, on a déjà montré tout cela sur la rdl.
continuez de chercher, vous trouverez bien quelque chose de plus approchant concernant Jean Moulin !
Passou n’a pas attendu que D. Cordier soit décédé pour lui rendre hommage sur la rdl.
Va papate.
Le seul regard utile est celui qui tente de voir au delà du passé, car le passé humain est forcément merdique.
Vous voulez marcher sur la Lune et ailleurs ?
Engagez vous, épanouissez vous, dans les équipes spécialisées de la Nasa et du SpaceX d’Elon Musk. Laissez tomber les poètes, Cyrano de Bergerac, et les rêveurs de tous poils, c’est du temps perdu.
continuez de chercher,
Je ne rentrerais pas dans vos éternelles polémiques habituelles et systématiques sur ce blog.
Je n’ai pas attendu vos remarques acides pour voir l’ exposition « Donation Daniel Cordier » en 1989 à Pompidou et de relire avec plaisir en ce moment le magnifique catalogue.
*** / ***
Je conseille aux curieuses et curieux le dernier chapitre de ce catalogue intitulé » Annexes » et notamment le passage » Histoire de la Galerie « . ( pages 491 à524 de Vivianne Tarenne)
@Bonne retraite studieuse et vive la liberté !
D’un billet l’autre, je propose un interlude reliable
https://www.youtube.com/watch?v=4130jlQZRbc
relire avec plaisir en ce moment le magnifique catalogue.
La grande majorité des peintres exposés par D. Cordier m’ ont toujours grandement intéressé pour ne pas dire plus. Nostalgie des rencontres avec certains d’ entre eux.
Eh bien papate, ça nous fait une belle jambe, de vous savoir à l’expo Pompidou.
Mais que vous reniiez la vérité, à propos de celui qui a été déterminant pour la carrière de D. Cordier, comme marchand d’art, non.
Mais je renie rien ( et je passe à autre chose pour ne pas perdre trop de temps à répondre à vos bullshit )j’ai parlé de Jean Moulin dans mon post ( relisez-le.)
Là, il s’agit de la période du galeriste, après guerre, voyons! Si vous connaissiez un tant soit peu l’histoire des galeries d’après guerre en France – et surtout à Paris – vous sauriez que Dubuffet y fit une exposition et que celui-ci était ami avec Louise Nevelson qui exposa au même endroit ( ..et avec d’autres peintres aussi.
Lisez les annexes du catalogue vintage que j’ai cité plus haut.
JJJ
Ce n’était que JC à son plus bas niveau. Le casz psychiatrique qui a suivi ne compte pas.
Je rapellerais bien que Cyrano a pensé le voyage dans la Lune avec les moyens de son temps et pas sans ironie, mais ce serait du temps perdu.
Bien à vous.
MC
@Si vous connaissiez un tant soit peu l’histoire des galeries d’après guerre en France
Mon pauvre patate, c’était bien le sujet. Les marchands d’art.
Mais je connais un peu l’ histoire de Jean Moulin avant guerre.
Au fait, le livre de Passou, sur Kahnweiler ,se trouve dans les boutiques des musées parisiens. Y compris expos temporaires. Je vous le conseille.
Au fait, le livre de Passou, sur Kahnweiler ,se trouve dans les boutiques des musées parisiens. Y compris expos temporaires. Je vous le conseille.
Mais quel rapport?
( Vous êtes l’attachée de presse de Passou avec le rouleau à pâtisserie à la main?)
Je l’ai vu en solde…
Non je ne suis pas attachée de presse.
Mais avec vos tubes de gouache , vous tendez à vous faire passer pour un peintre, peut-être.
Je redis simplement que sans Jean Moulin, D. Cordier n’aurait pas eu accès à l’art contemporain.
Nothing more, mais rien de moins, non plus.
Très bon Mr PatV. Sasseur est détachée de presse, Question roulures, Cordier a dû en rencontrer de moins tartignoles pour virer pédé.
Manquait l’infect.
Je n’ai pourtant pas fait appeler mon valet.
L’infect s’est fait moucher par Passou. De quoi lui fouetter les sangs, à ce valet.
moucher, moucher..
prenez-en plutôt de la graine, cocotte
Le valet, avec son cap de chaudronnerie, ferait mieux d’en rester avec des interlocuteurs à son niveau. Les bas de plafond.
excellente sasseur, vous laisse soliloquer; un exemplaire d’Europe Galante vous est réservé, tête de cuvée. Everybody has left, cheers
cette fois -ci, c’est l’overdose; j’ai vraiment envie d’autres gens,(eux aussi!) d’autres choses;
bonne nuit et portez vous au mieux pour ces temps sans pitié ni merci
C’est cela, s’il n’y a plus que le vieux valet infect pour commenter sur la rdl, autant que Passou refasse le decor en salon beige, caca d’oie.
On sera très attentif à la suite.
…samedi 21 novembre 2020 à 19 h 42 min.
…
…bon,!…avec tout ces textes que je lis,!…des résistants du pognon,!…
…
…j’ai l’impression, que pendant cette guerre 40-45,!…il y avait beaucoup à cacher, chacun , de soi aux autres,!…
…
…français,!…Oui,!…des circonstances, à se préparer les » futurs « ,…après-guerres,…
…
…tous résistants!,…pourquoi faire, en réalité des goûts,…se positionner, pour un prestige rentable, » collaborationniste « , et puis après,!…
…
…des résistants » morts « , pour faits divers de contre-espionnages, avant la lettre,!…
…des James Bonds, prévisibles,…
…briller, avec les commerces, du tout à tout,…pour survivre,!…avec des patates, la culture d’y celles, appropriée.
…
…j’ai même, une revue, de l’époque, qui mettait en doute, l’officiel Charles de Gaulle,!…
…du genre Charlie-Hebdo,!…
…
…des salades et des salades, pour donner à brouter ses moutons, du tout à gober,!…
…etc,!…faire son beurre,!…avec,!…
…
La radio, le cinéma, la télévision et l’internet sont les quatre cavaliers de l’Apocalypse selon Jean, mon bouquiniste favori. Anarchiste dans l’âme mais pieux comme homme.
Je n’ai pourtant pas fait appeler mon valet.
Le manque, caisse?
Lara,C’est une progression vers l’instrument du diable mais enfin si radio et tv peuvent servir une propagande ainsi qu’accessoirement le cinéma uniformise les imaginaires, injecte des fantasmes, suggère des schémas comportementaux, favorise l’appropriation par le public d’un récit de qualité variable, internet est de loin le plus dangereux. Les dictatures ne s’y trompent pas en censurant restreignant l’usage et l’étendue des territoires qu’il propose. Sans internet pas de mondialisation de l’économie. Nous aurions conservé les folklores et traditions culturelles ailleurs qu’au musée.
Gary juif lituanien ???
« »Nous étions alors installés provisoirement à Wilno, en Pologne, « de passage », ainsi que ma mère aimait à le souligner, en attendant d’aller nous fixer en France, où je devais « grandir, étudier, devenir quelqu’un » ».
[…] « Tu seras ambassadeur de France ; j’avais huit ans ».
B.,
Tout se mondialise, du virus du Covid aux virus de la Bêtise. Pour le plus grand malheur de l’humanité.
Je ne sais strictement rien de Jean Moulin et de Daniel Cordier. Grosse lacuneu. Et pourtant ici naquit. Bref, mon épave coule à pic.
« Je suis un bâtard »
Romain Gary
j’ai été « choquée » que l’on prétende sur ce blog justifier qu’une femme humaine ait une portée de petits comme » les animaux »
et ce d’autant plus que sur ce blog où est réclamée de « l’éthique » tandis qu’on prétend interdire des lectures et évocations de philosophes -et tout particulièrement du philosophe Derrida qui consacra une partie de l’un de ses séminaires au mot « portée » justement-ce qui se retrouve sur internet, il m’est apparu que cette pseudo contest-ation obstétricienne ressortait de la mauvaise foi
envieuse;je ne sortirai donc pas les liens sur « portée » chez Derrida, ce que chacun-e peut faire et en justifierai à mon tour mon total retrait des discussions de ce blog
La Promesse de l’aube
« Ma mère avait fait cinq heures de taxi pour venir me dire adieu à la mobilisation, à Salon-de-Provence, où j’étais alors sergent instructeur à l’École de l’Air.
Le taxi était une vieille Renault délabrée : nous avions détenu, pendant quelque temps, une participation de cinquante, puis de vingt-cinq pour cent, dans l’exploitation commerciale du véhicule. II y avait des années, maintenant, que le taxi était devenu propriété exclusive de son ex-associé, le chauffeur Rinaldi : ma mère, cependant, avait tendance à croire qu’elle possédait toujours quelque droit moral sur le véhicule, et comme Rinaldi était un être doux, timide et impressionnable, elle abusait un peu de sa bonne volonté. C’est ainsi qu’elle s’était fait conduire par lui de Nice à Salon-de-Provence — trois cents kilomètres — sans payer, bien entendu, et, longtemps après la guerre, le cher Rinaldi, grattant sa tête devenue toute grise, se rappelait encore avec une sorte de rancune admirative comment ma mère l’avait « mobilisé ».
« Elle est montée dans le taxi et puis elle m’a dit, tout simplement: « A Salon-de-Provence, on va dire adieu à mon fils. » J’ai essayé de me défendre: ça faisait une course de dix heures, aller retour. Elle m’a immédiatement traité de mauvais Français, et elle a menacé d’appeler la police et de me faire arrêter, parce qu’il y avait la mobilisation et que j’essayais de me dérober. Elle était installée dans mon taxi, avec tous ses paquets pour vous — des saucissons, des jambons, des pots de confiture — et elle me répétait que son fils était un héros, qu’elle voulait l’embrasser encore une fois et que je n’avais pas à discuter. Puis elle a pleuré un peu. Votre vieille dame, elle a toujours pleuré comme un enfant, et quand je l’ai vue là, dans mon taxi, après tant d’années qu’on se connaissait, pleurant silencieusement, avec son air de chien battu — je vous demande pardon, Monsieur Romain, mais vous savez bien comment elle était — j’ai pas pu dire non. J’avais pas d’enfants, tout foutait le camp de toute façon, on n’en était plus à une course de taxi près, même une de cinq cents kilomètres. J’ai dit: « Bon, on y va, mais vous allez rembourser l’essence », pour le principe. Elle a toujours considéré qu’elle avait conservé un droit sur le taxi, juste parce qu’on a été associés, sept ans plus tôt. Ça fait rien, vous pouvez dire qu’elle vous aimait, elle aurait fait n’importe quoi pour vous… »
Je l’ai vue descendre du taxi, devant la cantine, la canne à la main, une gauloise aux lèvres et, sous le regard goguenard des troufions, elle m’ouvrit ses bras d’un geste théâtral, attendant que son fils s’y jetât, selon la meilleure tradition.
J’allai vers elle avec désinvolture, roulant un peu les épaules, la casquette sur l’œil, les mains dans les poches de cette veste de cuir qui avait tant fait pour le recrutement de jeunes gens dans l’aviation, irrité et embarrassé par cette irruption inadmissible d’une mère dans l’univers viril où je jouissais d’une réputation péniblement acquise de « dur », de « vrai » et de « tatoué ».
Je l’embrassai avec toute la froideur amusée dont j’étais capable et tentai en vain de la manœuvrer habilement derrière le taxi, afin de la dérober aux regards, mais elle fit simplement un pas en arrière, pour mieux m’admirer et, le visage radieux, les yeux émerveillés, une main sur le cœur, aspirant bruyamment l’air par le nez, ce qui était toujours, chez elle, un signe d’intense satisfaction, elle s’exclama, d’une voix que tout le monde entendit, et avec un fort accent russe :
— Guynemer! Tu seras un second Guynemer! Tu verras, ta mère a toujours raison! »
J’arrête là puisqu’autrement je vais vous recopier tout le bouquin.
Romain Gary aurait pu dire aussi : »Je suis un tatar » vu qu’il avait des lointaines origines asiatiques. il en parle d’ailleurs dans son livre « La promesse de l’aube ». Enfin, je pense…
Et alii, nous,sommes des mammifères, le terme n’est il pas réservé aux mammifères uniquement? Il y a aussi la portée musicale.
Rose, j’ai bien aimé aussi l’Éducation Européenne.
Portée, voir aussi : architecture et ingénierie.
bien sur renato:merci!
je me tiens à ma décision de me retirer de cet espace pour rejouer une partie « déjà vue; »débattue » entre personnes instruites et de bonne foi
Lara
C’est Buzzati, las, de son désert.
j’ai vraiment envie d’autres gens,(eux aussi!)
Toto en pull Tatave qu’y dirait le Bouguereau!
Ch,
Jazzi,
Et alii,
Au suivant!
En réponse à ce que dit Daniel Cordier sur l’art dans un des derniers entretiens accordés :
» Une oeuvre d’art est bonne si elle est née d’une nécessité. Et voilà pourquoi, cher Monsieur, je ne saurai trop vous donner d’autre conseil que celui-ci : descendez en vous, scrutée les profondeurs d’où jaillit votre vie. À sa source même, vous trouverez réponse à cette question : dois-je vraiment créer ? »
Rainer Maria Rilke
in « Lettres à un jeune poète »
scrutez les profondeurs
Scusi
Rose,
Les Tatars de Crimée.
Lisez Tolstoï.
« Tartares » : Déformation moyenâgeuse de Tatars.
Chez Buzzati, les Tartares symbolisent les Enfers chers à Hadès, leur dieu grec.
B
Pas lu je crois bien Éducation européenne.
Aujourd’hui on ressort son regard sur le racisme nord américain avec Chien Blanc. Je ne savais pas l’histoire du chien adopté avec Jean.
Comme Camus il revient tt le temps.
Comme la bande à Kessel.
La modernité de ces gens-là.
Jean-Marie Drot avait consacré l’une de ses Heures chaudes de Montparnasse à Kahnweiler.
Personnage passionant à la voix très étrange.
Lara
Le désert aussi de l’attente de qq.chose qui ne vient pas. C’était un petit jeu car Romain est sur la plage, lui à Big Sur et se penche sur son histoire.
Le désert des Tatars.
Les marchands d’art.
Jazzi pourra nous faire un goût de, lors de son retour.
Souvenir que me veux-tu ? Un documentaire en 1960 et un autre réactualisé 25 ans plus tard en 85.
Et à lui, nous sommes des animaux, supérieurs si l’on veut. Nous faisons partie d’un tout et chaque être possède sa sensibilité et intzlligence selon l’espece. Vous ne sauvera pas le regne sans concession de l’homme avec un mot qui différencie sa progéniture une fois sortie de la matrice.
Et alii, sauverez. Excusez.
merci, chers contributeurs de vos cours ,conseils, leçons :vous vous donnez trop de peine dont je ne suis pas le vrai destinataire;j’espère que celui ci s’y retrouvera;
maintenant, j’ai décidé de sortir du paysage du commentaire , pour des raisons « d’hygiène mentale » des uns et des autres; cela me semble le plus simple et assez urgent : donc bonne suite, bonnes traductions, beaux projets
Bonne santé et à lui, rejoignez le troupeau des gens qui possèdent une instruction digne de vous.
Donc et alii était jazzi et vice-versa.
Incroyable.
La situation actuelle à la Maison Blanche rapelle une histoire écrite par Calvino en 1982 qui l’a ensuite adaptée en livret d’opéra — mise en musique par Luciano Berio.
Un roi, pour régner sans crainte d’être destitué, reste jour et nuit sur son trône, sans jamais le quitter. Il passe des heures à écouter les sons autour de lui… Bon, inutile de résumer une histoire, on la trouve dans Sous le soleil jaguar, chapitre dédié à l’écoute.
Qu’est-ce qui se passe donc à la Maison blanche, renato ?
La radio, le cinéma, la télévision et l’internet sont les quatre cavaliers de l’Apocalypse selon Jean, mon bouquiniste favori.
Lara dit:
Et pourtant on n’a jamais autant écrit et publié de livres qu’aujourd’hui.
Tout se mondialise, du virus du Covid aux virus de la Bêtise.
Lara dit:
Et pourtant, autant les épidémies que la connerie humaine (1) ont toujours été universelles.
(1) « Bêtise humaine. « Humaine » est de trop : il n’y a que les hommes qui soient bêtes. » (Jules Renard)
@(1) « Bêtise humaine. « Humaine » est de trop : il n’y a que les hommes qui soient bêtes. » (Jules Renard)
La bêtise peut être singulière ; ça ne réconforte pas pour autant.
Working Man’s Dead
https://www.youtube.com/watch?v=l1-ieYykDzY
@brain of a D…
https://www.youtube.com/watch?v=IN8LVe8y-2I
au regret, P.ASSOULINE de ne plus supporter du tout les commentateurs, ni leur ton , ni leurs propos ,pour la plupart;cela ne « m’amuse »pas;
Christian Badzura : « 847 »
Mari Samuelsen & Konzerthausorchester Berlin & Jonathan Stockhammer
https://www.youtube.com/watch?v=lZxEUWBgWXM&list=OLAK5uy_kOJNJG0N10-fwkFPxaTZAs1s2qRGZbkXE&index=10
Année LvB, Òp. 133 #2 — Quatuor Artemis :
22.11 — 5.47
je me tiens à ma décision de me retirer de cet espace pour rejouer une partie « déjà vue; »débattue » entre personnes instruites et de bonne foi
Bien que tout ce qui précède ne soit que très poli et énoncé sans insultes, constater le mépris sinuant de ces propos n’est pas moins amusant et alii. Il n’y a que les 3eme cycle selon vous qui soient capables de développer un avis quant aux conditions animales. Et dans cette logique à même de comprendre et rejoindre la pensée du maître. Pas question de défendre un avis autre ou d’ébaucher une position différente. Pas lu cette théorie avec ses -animots-, et alii, et qui devrait rester selon vous un sanctuaire figé où tous devrions nous prosterner. A plus forte raison si nous n’avons pas atteint le niveau de réflexion et la capacité d’infection d’un universitaire.
Dimanche 22 novembre 2020, 5h41, 10°
Si tous les gens sérieux quittent ce blog d’antique prestige, il ne restera que les fous pour rire ensemble des farces que nous offre la vie…
Tout roi est son propre bouffon, joyau de sa cour minuscule.
D’ingestion. Correcteur.
Tout roi est son propre bouffon.
Ah les hommes ❤️
« A peine vingt-quatre heures après la confession de Tom MacMaster, le scandale est éclipsé par un nouveau coup de théâtre. Les journalistes et blogueurs enquêtant sur les liens entre Paula Brooks et Amina Abdallah Arraf en arrivent à se demander s’il ne s’agit pas d’une seule et même personne. Sollicitée par le Washington Post, Paula Brooks explique qu’elle ne peut pas donner d’interview par téléphone car elle est sourde, mais que son père s’exprimera à sa place. Après deux entretiens, le « père » avoue soudain : « Je suis Paula Brooks. » Amina Abdallah Arraf et Paula Brooks, les deux lesbiennes les plus célèbres de la blogosphère anglophone, étaient des hommes, chacun croyant duper l’autre.
Selon le site du Washington Post, Paula Brooks s’appelle en réalité Bill Graber. Il a 58 ans, il vit dans l’Ohio, il est marié et père de famille. Ce serait un ancien pilote de l’US Air Force devenu ouvrier de chantier. Paula Brooks serait le nom de sa femme.
Une seule chose semble sûre : les lesbiennes américaines et les rebelles syriens, un temps réunis, vont continuer leurs combats respectifs séparément. »
Toute reine est sa propre garce, perle de ses servantes
(…Vive le féminisme critique …)
Théo Jansen, sculpteur du vent
https://m.facebook.com/francetvarts/videos/787507468686213/
Bo’dimanche
Bo et bon dimanche à tous
22/11/2020, 7h30, -1°C
Un café-crème a Montparnasse.
Compte tenu de l’ensemble des faits, 25 ans pour un uxoricide ce n’est pas cher payé — normalment dans les législations d’Europe occidentale, l’uxoricide est une circonstance aggravante du meurtre.
Si on ne peut plus tuer son épouse tranquillement, c’est un pas de plus vers la destruction de notre brillante civilisation pandémique, faite d’amour sourd, de tolérance rance, et de paix quenots.
Dans le cas qui préoccupait les media et occupait la magistrature et ses subordonnés inutiles, la Loi du Talion s’imposait tout naturellement ! Strangulation lente supérieure à 4 minutes, entrecoupée de crémation locale purificatrice.
Pourquoi faire compliqué alors qu’il y a des solutions simples et peu coûteuses ? …uhuhu !
Un café-crème a Montparnasse.
Magnifique portrait de femmes, muses plutôt que garces ; du café crème et du veau d’or qui a éliminé le tout.
Tremblons. Le jour où Renato sera juré d’assises.
Pour assouvir une passion de justice que demande le peuple en gilet jaune, il faudra de nouvelles Lois, de nouveaux jurés -tirés au sort parmi les détenteurs d’un Permis de Juger valide- qui auront le redoutable honneur d’exécuter eux-mêmes, de leurs propres mains de jurés, les assassins les plus vils qu’on leur présentera en une journée d’assises se terminant par un banquet attrayant…
Le travail d’un chercheur.
Exceptionnel.
On y trouve des précisions intéressantes sur les archives du BCRA, et comment D. Cordier s’est finalement retrouvé seul à y travailler.
« Les archives du BCRA et l’écriture de l’histoire de la Résistance »
Sébastien Albertelli
Tour des livres, Bebelplatz, Berlin :
https://pbs.twimg.com/media/EnMHRrIXEAIG0Zz?format=jpg&name=900×900
Un témoignage assez récent de Daniel Cordier ( 97 ans )à Pau.
Plusieurs ayant opiné sur les forces de l’ordre. Je la ramène.
N’ayant jamais fait grève, n’ayant jamais participé à une manifestation, n’ayant jamais lancé une pierre à un policier, n’en ayant insulté aucun, ayant désapprouvé les gilets jaunes du premier jour au dernier, je n’ai strictement rien à reprocher aux forces de l’ordre françaises.
Dans le débat en cours sur le floutage, j’ai cru comprendre que de mauvais citoyens photographient des policiers, les mettent sur les réseaux sociaux, les traquent jusqu’à leur domicile. C’est fâcheux. Tout ce qui sera fait pour protéger les fonctionnaires de police et leur permettre d’assurer l’ordre dans les rues me semble bon.
Quant aux « libertés fondamentales », pour raison de floutage, je n’ai pas d’inquiétude dans un pays comme le mien. Nous ne sommes ni en Corée du Nord, ni en Chine, ni en Russie, que je sache.
J’ai , quand même un petit regret. Une des raisons pour lesquelles, je désapprouvais les gilets jaunes était qu’ils entravaient ce qui me semble être LA liberté fondamentale : celle d’aller et de venir. Et les gouverneurs de ronds-points me sortaient par les yeux. Or, la liberté d’aller et de venir me semble assez mise mal dans l’Absurdistan macronisto-véranesque (autorisations de sortir de chez soi, motif précis, durée, longueur de la promenade…). Et je plains les fonctionnaires de police qu’on les prie parfois de verbaliser des promeneurs, et au lieu d’arrêter les malfrats ou les voyous.
Je ne suis pas sur que la référence à l’ Europe Galante soit comprise par l’intéressée, Phil!
Bien à vous.
MC
Un colloque à la Sorbonne avec le témoignage de Daniel Cordier à 95 ans.Le résistant, le galeriste et l’ historien.
Le gilet jaune JiCé….. demande la loi du talion ou le droit de tuer sa compagne ? Faudrait un brin de precision ; naturellement, s’il s’agit d’une sitiation sycologique « délicate », je peux comprendre l’effet balançoire.
@Je ne suis pas sur que la référence à l’ Europe Galante soit comprise par l’intéressée.
Mais Courtaud trouvera bien une ou deux prostituées que ça intéresse.
Bizarre, ce que Cordier, homme de l’ombre, n’intéresse personne sur ce blog.
Un diplomate , un autre.
Après transmission hier d’un message (non crypté), le Guardian a fait amende honorable et corrigé son erreur.
« (..)He also wrote a bestselling and award-winning memoir, Alias Caracalla, based on his wartime experiences with Moulin…. »
Mention rectificative « en bas de page »:
« This article was amended on 22 November 2020 because an earlier version mistakenly referred to Daniel Cordier’s memoir Alias Caracalla as a novel. »
Dont acte.
Sasseur bizarre oui, un type bizarre dans un monde bizarre, creepy comme ils disent les anglishes.
tout comme bizarre l’emploi de ce mot « République », la « République en marche » comme il dit l’autre navet.
les adultes restent des gamins, ils aiment se raconter des histoires, des romans, des contes, ce mot « République » en fait partie, des types se sont sacrifiés pour la défendre, des gamins, ils ont donné leu vie, et quoi ?
à chaque fois la même mascarade, les mêmes jeux de dupes, les mêmes mensonges.
à chaque époque ses mensonges, la première République de la Terreur ? la 2ème République avec sa Grande Guerre ? la 3ème République pétainiste ? la 4ème République qui envoient des gamins se faire massacrer pour défendre nos belles colonies ?
et aujourd’hui ? la 5ème République des gros investisseurs qui se font du fric sur les dos des miséreux ?
de quoi on parle ? c’est quoi ces conneries Sasseur ? nous sommes obligés de nous raconter ces conneries juste pour nous interdire de voir le monde en face tel qu’il est ? nous somes obligés d’inventer tous ces mensonges, ces contes de fée à deux balles ? c’est quoi toutes ces conneries de gamins ?
des mots ! comme si ces types qui ont donné leur vie pour la France seraient fiers de voir ce qu’elle est devenue aujourd’hui ! qui peut prétendre être fier ! la seule chose qu’on devrait s’autoriser c’est juste la mettre en veilleuse et les oublier !
Théo Jansen, sculpteur du vent
rose dit:
Très drôle l’ami Théo, que je ne connaissais pas et que j’ajoute à ma longue liste des escrocs de l’art contemporain, où d’ailleurs, Dubuffet, l’ami de Cordier, a une belle place (je me rappelle, il y a longtemps, d’une exposition à Beaubourg de ses « dessins », du niveau mental d’un gosse de 5 ans (au moins 3 ans de plus, d’ailleurs, que le niveau mental de ceux qui les admiraient).
À propos de Théo Jansen, un « artiste » qui « exalte la nature et la beauté » il paraît, on peut lire sur la Wikipédia: « La particularité de son travail est de s’inspirer de la théorie de l’évolution génétique (sélection + reproduction (avec variantes aléatoires) du plus performant) pour guider l’évolution du design de ses sculptures mobiles quasi-autonomes (qu’il nomme « créatures »). »
Hilarant…
sûr que les historiens sont fortiches pour les inventer tous ces contes de fées et balancer ce genre de mots vides de sens comme « République ».
Michelet était déjà fortiche de son temps, les temps changent, mais les historiens restent toujours les mêmes : des conteurs de belles histoires pour endormir les consciences et faire rêver les gens.
« on peut lire sur la Wikipédia »
Saint Wiki, à force ça va finir par vous niquer vos trois neurones.
mon Dieu comme cet orgueil, toute cette prétention est vaine, futile, morbide. Nietzsche avait raison, tout ça, ça ressemble à la vie, mais c’est pas la vie, c’est juste des mensonges pour nourrir notre orgueil, la volonté d’échapper aux règles du jeu, se placer en donneur de leçon toujours du bon côté du manche.
voilà comment commencent tous les contes de fée : il était une fois…
bonne journée et CIAO
Wikipédio, tu as besoin de combien de pseudos pour cacher ta connerie entière?
le truc c’est de se demander à qui raconter ces contes, on va servir cette soupe avec la République à la place des patates ?
à cette mère qui vit avec ses 4 enfants et ses 800 euros par mois ? les types qui vivent des ces banlieues sordides, ces campagnes abandonnées ?
c’est qui vont écouter ces contes sur ces histoires anciennes ? bien sûr que non ! ils en ont rien à taper de ces romans à deux balles ! leur soucis c’est de survivre, la République et ses lois ils s’ens battent l’oeil parce que pour eux ces lois ne sont là que pour défendre les plus riches et pas eux !
pour qui alors ? jsute pour ceux qui vivent dans leurs beaux appartes avec le cul bien au chaud, eux ils peuvent en bouffer toute la journée de la Sainte République ! ça les maintient en vie, ça les fait exister, se sentir heureux.
tous ces contes de fées sont des contes pour les riches blancs qui vivent des intérêts de leurs invetissement immobiliers et artistiques !
les autres ils s’en battent l’oeil!
ça c’est la vérité ! ça c’est la réalité ! et cette réalité on a beua se la taire, se la masquer en se mentant avec ces belles histoires il arrive toujorus un moment où elle vous revient dans la tronche !
ça aussi c’est une vraie vérité historique !
Il y a quelque chose de plus drôle que le Pétomane donnant des leçons d’Éthique, de Politique, d’Histoire et même de Morale chrétienne, quand on connaît son lourd passé politique et l’usine à conneries qu’il a sous son crâne?
oups me suis trompé de pseudos, pedro tu peux corriger et mettre hamlet à la place de puck !
bonne journée et CIAO
et alii dit:
Mais elle va mettre combien de jours à dégager, celle-là?
Ou c’était trop beau pour être vrai?
« quand on connaît son lourd passé politique »
déjà dit : mauvais argument pedro pour tenter d’intimider et faire taire.
très mauvais argument : faut essayer d’en trouver d’autres !
Pablo75 dit: Mais elle va mettre combien de jours à dégager, celle-là?
Ou c’était trop beau pour être vrai?
»
toujours ces mêmes envies de faire dégager, d’éradiquer, de faire disparaitre…
et après ça traite les autres de stalinien, j’y crois pas !
Ludwig van Beethoven en 3D, la nouvelle réalisation du plasticien Hadi Karimi
ça c’est mieux : se contenter de papoter musique et traduction des poèmes de Baudelaire, c’est votre truc ! là vous excellez pedro ! faut juste essayer de rester focus sur ces sujets et éviter de déborder sur le reste !
pour le dire autrement votre esprit est plus fait pour youtube que pour wikipédia !
« quand on connaît son lourd passé politique »
déjà dit : mauvais argument
hamlet dit:
Je n’argumente pas, je ne discute pas avec toi. Je pose une question. Parce que plus tu parles sérieusement, plus je te trouve drôle. C’est tout.
Pétomane, quel rapport entre le stalinisme à goulags que tu as tant aimé dans ta vie et le fait de se débarrasser d’une folle qui encombre cet endroit avec ses délires?
Pablo75 dit: à
« quand on connaît son lourd passé politique »
déjà dit : mauvais argument
hamlet dit:
Je n’argumente pas, je ne discute pas avec toi. Je pose une question.
»
sauf que vous ne posez pas les bonnes questions !
je parle de l’usage de ce mot « République » et vous posez une question sur ma vie !
qu’est-ce que vous en avez à taper de ma vie ?
vous voulez m’épouser que vous vous intéressez à ma vie ?
ou est-ce vos prédispositions de milicien franquiste à toujours aller fouiller dans la vie des gens ?
ça c’est une question ! répondez-y phalangiste de mes deux !
« se débarrasser d’une folle qui encombre cet endroit avec ses délires? »
pour qui vous prenez-vous pour savoir qui encombre et qui n’encombre pas ?
pour savoir qui est fou et qui ne l’est pas ?
ça c’est du stalinisme !!! parce que vous êtes juste un putain de stalinien !
« pour savoir qui est fou et qui ne l’est pas ? »
non, pas pour savoir, mais pour décider qui est fou et que ne l’est pas !
pour décider ! vous vous pensez apte à décider du sort des autre ! parce que vos astre vous aident à prendre ces décisions ? vous êtes un type dangereux ! c’est vous le fou pedro !
je parle de l’usage de ce mot « République » et vous posez une question sur ma vie !
qu’est-ce que vous en avez à taper de ma vie ?
hamlet dit:
Comment un Gros Connard qui a été stalinien pendant des décennies peut avoir le culot de venir ici parler du mot « République »?
Si tu avais un peu de décence et un peu de dignité, tu ne parlerais plus ni de politique, ni de morale, ni d’histoire. Quand on a montré une telle connerie ou un tel cynisme (au choix) politico-morale, on la ferme définitivement sur ces thèmes.
Ami Dexter,
Qu’est ce qui empêche les pauvres d’être riches ?
Qu’est ce qui les empêche de vivre à Saint Tropez plutôt qu’à Conflans Sainte Bécassine ?
Qu’est ce qui empêche les pondeuses de faire moins de 4 éternels fœtus ?
Qu’est ce qui empêche les gamins d’étudier ?
Bien à toi
Amitiés à Josip Dougatchvili !
de milicien franquiste
phalangiste de mes deux !
putain de stalinien
hamlet dit:
Il faudrait que les parties nazi et stalinienne de ton esprit se mettent d’accord sur ces qualifications contradictoires.
(J’adore voir les ordures morales nazi-staliniennes comme toi aboyer hystériquement. Quelle jouissance intellectuelle de rendre dingue une telle saloperie politico-morale au cynisme infini !!!).
Tout à fait honnêtement, Cordier mort ou vivant, je m’en secoue la tige de jade. Cette célébration, démesurée en 2020, n’est qu’un des aspect de la fourberie de ce monde !
Chaloux, Christiane, Janssen J-J, Jibé, Jazzi, mais où êtes-vous donc passés ?
Revenez, s’il vous plaît, ne désertez surtout pas ce blog.
Sans votre présence, la Rdl est devenue une véritable foire avec ces deux clowns de Hamlet et et alii.
Comment un Gros Connard qui a été stalinien pendant des décennies peut avoir le culot de venir ici parler du mot « République »?
voilà la rhétorique de la Terreur, de l’Inquisition, du stalinisme etc…..
pedro le Grand Inquisiteur.
en premier il faut trouver un chef d’accusation : ce type est un stalinien ! en a-t-il des preuves ? non, inutile ! il l’a décidé !
l’objectif : délitigimer, réduire au silence !
ce chef d’accusation qu’il s’est inventé dans sa tête va lui servir à amener le coupable sur le bûcher de la Sainte Inquisition.
messieurs les jurés : voilà ce type est un STALINIEN ! donc un HERETIQUE ! un TRAITRE !
et donc il faut le prendre !
putain de rhétorique de milicien franquiste !
qui aurait imaginé qu’on la lirait un jour sur ce blog ?
« qui aurait imaginé qu’on la lirait un jour sur ce blog ? » (hamlet)
Quelqu’un de réaliste ?….
Le JiCé qui transmet ses amitiés à J.V.Dougatchvilli !!!
On aura tout vu, tout lu sur ce blog.
Mais notre JiCé national a toujours raison, même contre la Raison, il a raison… Comme Staline !
« la Rdl est devenue une véritable foire avec ces deux clowns de Hamlet et et alii. »
tranquillisez-vous, comme et alii je pars ! je quitte ce blog et je vous laisse pénard avec vos potes Pablo, Jazzi et 3J !
qui aurait imaginé qu’on la lirait un jour sur ce blog ?
hamlet dit:
Qui aurait pu imaginer un pur léniniste, courant stalinien, branche nazi, section goebbelesiènne, essayant de s’ériger en Professeur de Morale d’un blog?
comme et alii je pars ! je quitte ce blog
hamlet dit:
No caería esa breva…
Lara, mon petit chou, tu veux vivre mieux ?
Remets la raison à sa place, et l’irraison à la sienne, là où tu ne l’imaginais pas admise : à coeur !
JiCé, Hamlet,
Ça va les deux vieux Muppet show, vous allez nous faire marrer longtemps comme ça avec vos numéros foireux de saltimbanques ratés à la mords-moi-le-noeud.
Non mais quel duo de blaireaux !
J.L. Beaufils dit: à
Un colloque à la Sorbonne avec le témoignage de Daniel Cordier à 95 ans.Le résistant, le galeriste et l’ historien.
https://www.youtube.com/watch?v=J08T1BqTz40
Très intéressant en ce qui me concerne à partir de 1 heure et 10 minutes sur sa période de galeriste.
JiCé,
Comment osez-vous me tutoyer ?!!!
Tutoyer une belle et grande dame comme moi !!!
N’avez-vous donc pas honte ?
Ah le sacripant !
Vous voulez la guerre ? Vous l’aurez.
Gare à toi, malfrat !
Moi, j’ai décroché de la vidéo, lorsque D. Cordier évoque sa » conversion », concernant son antisémitisme, et les premiers résistants où des noirs furent embauchés, selon ses termes…
De l’inconvénient d’interviewer des nonagénaires, il y a toute l’enfance qui ressort…
raconteur hors pair..
On note dans la vidéo que le journaliste, friand d’anecdotes, comme Pivot savait cuisiner pour faire le buzz, est excedé car D. Cordier ne cause pas dans le micro.
Merci Beaufils.
Tres instructif.
À tous ceux et à toutes celles qui sont malades ou souffrants(tes), je souhaite un prompt rétablissement.
Parfois, il ne nous reste que la prière pour soutenir moralement nos proches et nos amis(ies).
Prions pour eux, pour elles et pour nous-mêmes.
Juste pour dire, j’ai lu le livre de Hessel.
Et aucun de D. Cordier.
@À tous ceux et à toutes celles qui sont malades ou souffrants(tes), je souhaite un prompt rétablissement.
Je te remercie. J’ai eu ce matin, la peur de ma vie. Et ça va bien, maintenant
J’ai eu ce matin, la peur de ma vie.
Pas pour moi, cela va mieux en le disant.
» Déjà, lors de sa première exposition personnelle à la galerie René Drouin, du 20 octobre au 18 novembre 1944, Dubuffet avait frappé les esprits : « La première exposition marquante dans Paris libéré est celle d’un artiste inconnu, Dubuffet, dont la maladresse délibérée provoque un scandale tel qu’on n’en avait pas vu depuis longtemps. La galerie reçoit des lettres anonymes, le livre d’or est couvert d’insultes. ».
Il est vrai que les œuvres exposées sont chamarrées, d’allure « barbare » et délirante. Certains amateurs s’en entichent, tandis que la majorité du public crie à la provocation et à l’imposture. Les expositions suivantes : « Mirobolus, Macadam & Cie, Hautes Pâtes » et « Portraits », reçoivent le même accueil controversé. Dubuffet répond aux détracteurs : « Il est vrai que la manière du dessin est, dans ces peintures exposées, tout à fait exempte d’aucun savoir-faire convenu comme on est habitué à le trouver aux tableaux faits par des peintres professionnels, et telle qu’il n’est nullement besoin d’aucunes études spéciales, ni d’aucuns dons congénitaux pour en exécuter de semblables […]. Il est vrai que les tracés n’ont pas été exécutés avec soin et minutie mais donnent au contraire l’impression d’une négligence […]. Enfin il est vrai que beaucoup de personnes éprouveront d’abord, au vu de ces tableaux, un sentiment d’effroi et d’aversion. »
En réalité, l’artiste campe sur sa volonté anti-culturelle. Il présente dans ces expositions des œuvres qui jouent exprès avec la gaucherie, le gribouillage, la matière brute, là où il est persuadé que se trouve l’origine de l’art. De toute façon Dubuffet ne cherche pas à plaire. Il ne cherche même pas à vendre puisqu’il est dégagé de tout besoin matériel par la fortune familiale. Il est en quête d’une voie plastique nouvelle que quelques rares initiés apprécient fortement. Francis Ponge, Paulhan, Limbour, et bientôt d’autres, comme André Breton, soutiendront sa démarche. »
Affiche de J. Dubuffet pour son exposition chez Daniel Cordier en 1960.
Autre affiche en couleur d’ une autre exposition chez Daniel Cordier :
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