de Pierre Assouline

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Prix littéraires, foire aux vanités, course à l’échalote

Prix littéraires, foire aux vanités, course à l’échalote

« Et vous, que faites-vous dans la vie ? – Ecrivain.-  Comme je vous envie mais à part ça, quel est votre métier ? ». Le fait est que « ça » n’en est pas un, pas plus qu’une profession puisque, à quelques exceptions près, on n’en vit pas. Quoi alors ? Un état d’âme, une vue de l’esprit, une sensation du monde, la liste n’est pas exhaustive. En pleine saison des prix littéraires, il n’est pas inepte de se pencher sur l’occupation qui leur permet en principe de ne pas avoir de problème de fin de mois en début de mois. Si vous en trouvez un parmi eux qui exerce la charge, certes noble mais en péril, de kiosquier, gardez-vous de toute condescendance amusée et un rien dédaigneuse : c’est peut-être le prochain lauréat du Goncourt. Il en est au moins un à qui cela a réussi.

Il s’appelle Jean Rouaud et nous le raconte ces jours-ci par le menu dans Comédie d’automne (288 pages, 20,90 euros, Grasset). Quel beau titre à la Bergman ! Tout y est dit de l’esprit des prix. Du théâtre dans le meilleur des cas, avec son lot de vaudeville, de drame, de passions, d’intrigues, de manoeuvres et de tragédie. Dans le pire des cas, du grand guignol. C’était en 1990.

Rouaud avait écrit un roman intitulé Les Champs d’honneur, trois destins au sein d’une famille sur fond de première guerre mondiale, et l’avait adressé à l’austère Jérôme Lindon, patron des tout aussi austères éditions de Minuit. Etre de son catalogue donne au primoromancier l’illusion d’être adoubé par Samuel Beckett en personne. De son épopée éditoriale, timide incursion d’un pierrot lunaire originaire de Campbon (Loire-inférieure) dans le lac aux requins germanopratin (Paris VIème), il a tiré un récit malicieux, plein d’humour et d’autodérision, qui serait plus savoureux encore s’il n’était teinté de désenchantement.

Tout est parti d’une grande enquête d’un journaliste (votre serviteur, si vous m’y autorisez…) sur les métiers des écrivains. Celui-ci déjeunant comme à son habitude avec des éditeurs, il glana de la bouche de Jérôme Lindon que l’un de ses auteurs de la rentrée était, aussi incroyable que cela puisse paraitre, marchand de journaux. Aussitôt l’article paru, la rumeur se répandit dans le milieu littéraire que le grand roman de la rentrée avait pour auteur un simple kiosquier établi au 101 rue de Flandre (Paris XIXème) ; les médias firent le siège du lieu avant, pendant et après l’évènement, à la grande joie des habitants du quartier Stalingrad ravis qu’il fut évoqué autrement que pour des histoires de seringues et de dealers. Dès lors, ce sparadrap ne se détachera pas de lui avant longtemps. Pour le meilleur et pour le pire. Car plus on parlait de lui moins on parlait de son livre. De quoi installer « un malentendu, une confusion, un déplacement d’intérêt ».

Soucieux de ne pas trahir le monde des humbles dont il était issu sans jamais avoir eu l’idée saugrenue de le raciser, il tint son rôle. Celui de kiosquier le plus couru de Paris. Avec François-René, vicomte de Chateaubriand pour figure tutélaire ce qui ne pousse pas à la modestie mais maintient dans l’humilité. Ce kiosque qui fit sa gloire, au fond, il y aura passé sept années avant de construire une oeuvre. Quant aux Champs d’honneur, ils rencontrèrent un immense succès tant public que critique. Plus de trente ans après, on le lit, l’étudie et on en parle encore comme s’il venait de paraitre, ce qui témoigne d’une puissante inscription dans la mémoire des lecteurs.

L’élégance et l’acuité avec laquelle Jean Rouaud rapporte son séjour au front, l’attachée de presse qui le traite de « flaque » après une émission de télévision, Pierre Michon qui lui assure mériter le Goncourt pour ses Vies minuscules davantage que lui pour ses Champs d’honneur non sans s’en excuser peu après en couvrant d’éloges son roman, Bernard Rapp assurant sa gloire cathodique, « le Favori » édité par Gallimard à qui l’Académie Goncourt avait promis la récompense persuadé d’être victime d’un complot des académiciens soucieux de brouiller les pistes en l’instrumentalisant, ladite conjuration s’avérant après coup parfaitement exacte et le traquenard avéré, tout cela est raconté avec la légèreté qui sied à la vie de la société littéraire (à feuilleter ici). Rouaud n’a pas son pareil pour s’y livrer avec le détachement d’un spectateur de sa propre existence. Toute quête d’un grand prix littéraire ne tient-elle pas d’une foire aux vanités qui se dégrade en course à l’échalote ?

Pour en savoir davantage, j’ai eu le réflexe bien naturel d’aller voir du côté d’un nouveau livre consacré au plus ancien, plus influent et plus illustre des prix : 120 ans de prix Goncourt (575 pages, 27 euros, Omnibus/Perrin) de Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti. Jean Rouaud y a droit à ses quatre pages comme les autres, de John-Antoine Nau (1903) à Brigitte Giraud (2022). Rédigées dans le plus pur style Wikipédia avec le neutralité pour bannière, elle raconte les circonstances de l’attribution avec pour source unique les articles de la presse de l’époque. Ce qui a au moins le mérite de réunir nombre d’informations dispersées. Mais les auteurs ne sont pas allés chercher dans les livres déjà consacrés à l’histoire du et des prix, ni même dans les souvenirs et les biographies des jurés de l’époque ou des auteurs concernés ; ils n’ont pas été voir les archives de l’Académie Goncourt consultables sur dérogation aux Archives municipales de Nancy; ils n’ont évidemment pas cherché à interroger les anciens lauréats. Que des articles écrits à chaud et nécessairement fautifs ! De fait, cette brique pourtant concoctée par deux historiens ne contient ni bibliographie, ni sources, ni index des noms cités, ni appareil critique et la préface en est indigente. Ca laisse pantois…

(« Jean Rouaud chez Drouant le jour de la proclamation du prix Goncourt » photo D.R.)

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675 Réponses pour Prix littéraires, foire aux vanités, course à l’échalote

D. dit: à

Depuis plus d’une trentaine d’années, la tendance à la décoration et à l’ameublement « jetable » s’est installée et est montée en flèche tant chez les particuliers que dans les établissements de toute sorte recevant du public, qu’il s’agisse de commerces, de restaurants, d’hôtels, ou d’administrations.
Un décor ne dure que de 5 à 10 ans et dans bon nombre de commerces, bien moins.
Chez les particuliers, notamment dans les grandes villes, les ventes impliquent la plupart du temps une rénovation totale et non pas un simple rafraîchissement des surfaces. Certains arguent l’isolation mais en réalité très peu d’appartements rénovés sont isolés par l’intérieur à cette occasion, cela concerne surtout les maisons individuelles.
Cette folie décorative est très préjudiciable à l’environnement. Il y a un peu d’économie circulaire associée, mais qui concerne surtout les grosses réhabilitations d’immeubles et pas du tout les petites structures. Beaucoup de déchets non recyclés, non recyclables, beaucoup de bois coupé et perdu, beaucoup d’énergie consommée en production et transport. S’ajoute l’économie souvent obscure d’une nébuleuse de micro-entreprises et d’auto-entrepreneurs sans savoir faire et sans déontologie aucune, qui se font et défont à toute vitesse, ne respectent rien de la réglementation commerciale, ni de celle du travail, ni deet celle fiscale, et participent activement à la maltraitance des immigrés, dont des sans-papiers.
Il faudrait impérativement établir un livre blanc et prendre des mesures sévères pour que cela cesse.
Il existe par ailleurs une responsabilité de chacun vis-à-vis de cette mode de la rénovation systématique. Par exemple, pourquoi dans un appartement créér des coffrages, qu’ils soient horizontaux ou verticaux ? Ils consomment beaucoup de matériaux, diminuent le volume disponible créent des ombres, augmentent le métré des surfaces à enduire et peindre. Certains rétorqueront : pour y intégrer des spots d’éclairage… Or ces éclairages encastrées sont généralement plus consommateur d’énergie que ceux traditionnels et obligent à casser le coffrage en cas de dysfonctionnement d’une connexion…
On voit aussi fréquemment des étagères totalement intégrée. Outre leur aspect souvent froid, elles empêchent toute modification. Aucune autre solution que de casser et recommencer. De nos jours ce n’est pas acceptable et pas responsable.
Les cloisons devraient être conçues pour être durables et facilement réutilisables refraichissables. Tout équipement technique pouvoir être atteint facilement par des trappes d’accès de bonne largeur (problème de la plomberie encastré, u e totale hérésie). Une douche italienne devrait tout simplement être interdite, parce que le moindre défaut étanchéité implique la démolition totale de son sol.
Il va falloir légiférer mais aussi que chacun se responsabilise.

renato dit: à

Incidemment, il ne faut pas oublier que Dürer a créé Le chevalier et la mort, Saint Jérôme et Melancholia I entre 1507 et 1514, alors qu’il avait déjà eu l’occasion de séjourner à Venise, de se familiariser avec les peintures de Gentile et de Giovanni Bellini et Mantegna, et d’apprendre les fondements de la philosophie humaniste et les théories de Marsilio Ficino.

D. dit: à

D’accord renato. J’avais des scrupules.

renato dit: à

Incidemment II, les chiffres de chacune des lignes du carré et de chaque colonne, additionnés, donnent 34. En outre, dans deux carrés du bas apparaît 1514, qui est la date d’exécution de l’œuvre, et aussi l’année de la mort de la mère de Dürer.

JC..... dit: à

« De toute manière, quoi de plus horrible que de traiter un être humain d’animal ? » (rose)

Chère amie, l’homme est un animal depuis toujours ! Pourquoi nier l’évidence ? Le nier ? c’est cela qui est le plus horrible …

Samuel dit: à

Pourquoi l’homme est certainement un animal alors que l’animal est tout sauf un homme ?

Bloom dit: à

La mélancolie ou ‘bile noire’ est issue des theories des humeurs et tempéraments de l’Antiquité , elle même dérivée des correspondances établies entre les 4 éléments qui composent le cosmos ( l’air, l’eau, le feu et la terre, dont le juste équilibre préserve le monde du chaos – on trouve la même formule ds la médecine chinoise) et les 4 humeurs dans l’homme ( le sang, la lymphe, la bile jaune et la bile noire- mélancolie) dont l’équilibre est la mesure de la santé. 
En Angleterre le dramaturge des humeurs est par excellence Ben Jonson, rival et contemporain de Shakespeare . Chez ce dernier il me semble que seuls 2 personnages incarnent cette théorie; et de façon peu appuyée: Hamlet, grand mélancolique et Othello,  le Maure de Venise, dont la nature lascive telle qu’elle est construite par le traître Iago nous renvoie aux poncifs concernant les Orientaux (dont Flaubert fait amplement fonds ds sa  correspondance).
Je relis Othello pour la première fois depuis la khâgne …au millénaire dernier…Malgré la puissance maléfique hors norme du personnage de Iago, propre dehors et dégueu dedans (et qui m’évoque une personne rencontrée ds la vie professionnelle), je n’y trouve ni la même richesse poétique ni la même intensité dramatique que dans les 3 autres grandes tragédies:
Hamlet
Macbeth
King Lear
par ordre de mes préférences.
Reste que lire une pièce de Shaespeare, c’est à chaque fois s’embarquer pour un long, difficile mais passionnant  voyage dans l’être, le temps et l’espace.  Un privilège à la portée de tous…
Sein, Zeit, Raum…..

MC dit: à

« Moi dit le Père, je regarderai l’ Ocean. Moi dit le fils, je traduirai Shakespeare… il est des hommes-océans ».

renato dit: à

Marc Court, nouvelle édition italienne chez Adelphi de Mythes, emblèmes, traces, la minière ouverte-découverte par Carlo Ginzburg, avec une nouvelle section inédite.

MC dit: à

Merci Renato . J’en prends note. MC

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Cette attaque de Hamas me fait penser au 11-Septembre: la réponse pourrait être terrible pour les assaillants. Je doute fort qu’Israël ait tout manigancé pour mettre la main sur Gaza, mais sait-on jamais. Drôle de guerre, où les drones et les missiles semblent vouloir remplacer les fantassins. La haine que se vouent Juifs et Musulmans n’est pas près de s’éteindre.

D. dit: à

Je doute fort qu’Israël ait tout manigancé pour mettre la main sur Gaza, mais sait-on jamais

Beaucoup d’informations me sont parvenues depuis que j’ai émis cette hypothèse qui apparaît de moins en moins probable.

D. dit: à

Par ailleurs il est impossible de mettre la main sur Gaza. Israël va se venger au maximum mais sait bien que Gaza c’est cuit à jamais. Dans l’état actuel global, ça restera l’énorme furoncle à supporter en grinçant des dents.
Tout simplement parce que côté Hamas il y a le nombre, le sens du martyre (vain car celui-là conduit directement en Enfer), et une furie véritable, une furie de barbare. On ne peut pas lutter contre ça même avec toute la technologie moderne. Impossible.
Donc Israël va se venger, mettre Gaza à feu et à sang, l’affamer, l’affaiblir, mais ne pourra pas le changer.
Par contre la technologie moderne peut être deployée sur l’Iran, par des opérations type Osirak. Mais ça c’est une autre histoire.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

à D.

Cette hypothèse relève de la science fiction.

Cela dit, j’apprécie et appuie votre billet attaquant la décoration jetable.

D. dit: à

…on verra…

Bloom dit: à

Au shaheed est promis le paradis et 21 houris. D’où l’harnachement autour des parties de tous candidat au martyre musulman.

et alii dit: à

La philosophe et rabbin Delphine Horvilleur est abasourdie après l’attaque du Hamas sur Israël. Elle appelle les « ennemis du terrorisme » à participer à une marche à Paris lundi soir.
« Depuis que je me suis réveillée, j’ai une peur panique de me dire que je vais aller à cette manifestation et qu’il n’y aura que des juifs », déclare la rabbin Delphine Horvilleur, lundi sur France Inter, à quelques heures de la « marche de solidarité avec Israël et les Israéliens », après l’offensive surprise du Hamas depuis Gaza contre Israël. À l’appel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), elle partira à 18h30 de la place Victor Hugo, à Paris, pour rejoindre la place du Trocadéro. « La cause palestinienne mérite bien mieux que d’être représentée par ces assassins », poursuit la philisophe.

William Boquet dit: à

Nous voilà bien : « La toute première étude ADN pratiquée sur des échantillons prélevés sur un ancien site philistin nous offre un aperçu génétique unique sur les origines des fauteurs de troubles les plus notoires de l’Ancien Testament.

Les auteurs de la Bible hébraïque ont précisé que les Philistins ne leur ressemblaient pas : ce groupe d’« incirconcis » est décrit dans plusieurs passages comme venus du « pays de Caphtor » (Crète moderne) avant de prendre le contrôle de la région côtière de ce qui est maintenant le sud d’Israël et la bande de Gaza. Ils ont fait la guerre à leurs voisins israélites, s’emparant même de l’arche de l’alliance pendant un certain temps. Leurs représentants dans la Bible comprennent le géant Goliath, qui a été abattu par le futur roi David, et Dalila, qui a coupé les cheveux de l’israélite Samson, le privant ainsi de sa force exceptionnelle.

Les archéologues modernes s’accordent à dire que les Philistins étaient différents de leurs voisins : leur arrivée sur les rives orientales de la Méditerranée au début du 12e siècle av. J.-C. est relatée par des poteries faisant de nombreux parallèles avec le monde grec antique, l’utilisation de hiéroglyphes crétois et la consommation de porc. (…) »

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2019/07/une-nouvelle-analyse-adn-revele-lorigine-des-philistins

closer dit: à

Belle intervention de Charles Enderlin, qui ne m’a pas paru spécialement anti israélien!
Eric Zemmour très brillant sur CNews vers 19h35/40. Il est à son affaire. Il a évidemment raison sur le fait qu’il s’agit d’une guerre de civilisation.

D. dit: à

La rave-techno party de centaines de jeunes plus où moins dénudés à 5 km de la bande de Gaza, ce n’est pas très malin non plus. Je ne donne aucune circonstance atténuante aux terroristes, évidemment. Mais ce n’est pas très malin.

Marie Sasseur dit: à

En outre, rions un peu ?

« Mieux, acharné à la poursuite des sens dans des correspondances imaginaires, le dénombreur devenu numérologue – ou plutôt numéragogue – se mit à inventer une lecture du monde en termes de nombres. Les harmonies internes qui s’étaient révélées dans les nombres aux yeux éblouis des dénombreurs, voilà qu’on en trouvait la correspondance en découvrant des harmonies entre les choses et les êtres. Comme les nombres s’arrangeaient entre eux, les choses devaient s’arranger de même. On appliquait, ici, la règle universelle, jamais démontrée mais toujours imaginée, des correspondances entre tout et n’importe quoi. La règle qui veut – pourquoi grands dieux ! – que le monde ait partout, en lui-même, du sens, et que ce sens doive se lire dans un système universel d’harmonie de tout avec tout et réciproquement. »

https://www.afis.org/Rions-un-peu-sur-la-numerologie

Marie Sasseur dit: à

« Je ne donne aucune circonstance atténuante aux terroristes, évidemment. Mais ce n’est pas très malin. »

Bel exemple de preterition.
Le Bataclan ne doit pas trop te sembler « malin » non plus.

Charles Enderlin est réserviste de l’armée israélienne.
Et comme lui avant, beaucoup de jeunes français sont partis aujourd’hui, pour répondre à cet engagement.

Patrice Charoulet dit: à

Mea culpa (j’avais raté la première minute).
C’est, sur décision du CSA, Sibyle Veil qui dirige Radio France depuis 2018. Elle avait signé alors le « Manifeste contre le nouvel antisémitisme». Je m’en réjouis.
Sibyle Veil a choisi en 2023 Emelie De Jong pour diriger France Culture.
Sur France Culture, chaque dimanche de 11h à midi est diffusée l’émission « L’esprit public » depuis 1998. L’émission fut d’abord animée par Philippe Meyer (de 1998 à 2017), par Emilie Aubry (de 2017 à 2021), par Patrick Cohen (de 2021 à septembre 2021), puis par Hervé Gardette (de septembre 2023 à ce jour).
Je n’ai jamais raté une seule émission depuis 1998. Je l’apprécie et je la vante autour de moi. Pendant une heure, deux thèmes sont en général choisis dans l’actualité nationale ou internationale.
Les intervenants me semblent toujours de très haut niveau et fort bien choisis. Comme il s’agit d’un débat, les intervenants peuvent souvent avoir des opinions différentes.
Or, le dimanche 8 octobre 2023, l’émission « L’Esprit public », si prestigieuse depuis tant d’années, a basculé. Nous avons eu droit à soixante minutes de propagande anti-juive et anti-israélienne. L’animateur remplaçant, Emmanuel Laurentin, a choisi cinq sympathisants palestiniens et/ou du Hamas. J’ai patienté une heure, n’en croyant pas mes oreilles et me pinçant, en vain : pas un mot en faveur d’Israël, qui a reçu des milliers de roquettes et qui a été envahi par des commandos armés du Hamas*. Le bouquet, à 11 h30, fut l’arrivée du cinquième invité : le tristement célèbre Charles Enderlin, adversaire constant et hargneux d’Israël, depuis des lustres.
Je ne sais si je dois m’adresser à Emelie De Jong ou à Sibyle Veil. En tout cas je réclame le licenciement de cet animateur . Transformer une émission de débat du meilleur aloi en émission de propagande est une faute professionnelle lourde, qui disqualifie son animateur.
*acclamés par le Parlement iranien, réclamant, une nouvelle fois, « la mort d’Israël ».

William Boquet dit: à

@« La cause palestinienne mérite bien mieux que d’être représentée par ces assassins », poursuit la philisophe

Et elle l’est, à l’ONU notamment ; les interlocuteurs existent

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Depuis peu j’écoute Géraldine Mosna-Savoye sur France Culture à 12h50. Bafouillage, cafouillage, elle pérore à toute allure, vous l’aurez deviné, sur la «philosophie». Curieux de lui voir la tronche, je l’ai vue* et ma foi tout se tient.

Je comprend sa souffrance. Et j’espère sincèrement que son analyse ne mènera pas la personne qui l’écoute au suicide, ou au meurtre.

*https://www.youtube.com/watch?v=PXZbGa-XG_s

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Mais où aller ?

D. dit: à

Le bataclan ce n’était pas aux portes de Gaza. C’était en plein Paris.

vadeboncoeur dit: à

« La philosophe et rabbin » bizarre d’accoler ces deux substantifs.
Ne serait-on pas étonné de lire par exemple : la philosophe et bonne sœur?
Un travail ou une recherche philosophique sont-ils confortés grâce une conviction religieuse?
Une foi religieuse avec ce que cela comporte d’ apologétique est-ce un véritable soutient à la recherche philosophique du vrai?
On peut se poser la question, non?
Merci de m’ éclairer de vos avis.

William Boquet dit: à

@Le bataclan ce n’était pas aux portes de Gaza. C’était en plein Paris.

De l’ampleur des choses. On apprend plein de trucs ici. Demain, nous aurons peut-être la confirmation par le même olibrius ou un autre que les twin towers se trouvaient bien à New York le 11 septembre 2001, à proximité du siège de l’ONU

William Boquet dit: à

(il est temps de songer à trouver d’autres alliés ; question de survie … Vlad, Xi, Kim … c’est l’embarras du choix)

et alii dit: à

* Géraldine Mosna-Savoye, Carnet de philo : Pour triompher du quotidien, Michel Lafon / France Culture, 240 p., 18,95 €

D. dit: à

Écoutez, Lanboquet, il n’est pas difficile de comprendre que Tel-Aviv convient beaucoup mieux pour une rave peu habillée que les abords de Gaza avec ses barbelés à l’horizon. Je maintiens et vous n’avez pas raison ni Sasseur. Point barre.

Clopine dit: à

Eh bien, si à la place du Hamas de la bande de Gaza, ramassis de daechistes, c’était le Fatah de Cisjordanie, façon Arafat « centre-gauche » qui gouvernait les palestiniens, d’une part, et si d
e l’autre, la Knesset n’était pas un repaire d’ultra-religieux fanatiques campés sur leur conviction qu’Israël ne peut se maintenir qu’en étant un état colonisateur, impérialiste et capitaliste par essence suprême, si ces deux conditions étaient réunies, peut-être aurions-nous un peu moins de sang, et de larmes ? Je veux dire, « nous » : les occidentaux, les maîtres d’un monde qui en vrai nous échappe ? Mais avec des « si », je me rends bien compte que la souffrance des uns, et des autres, hein, aurait depuis longtemps été abolie.

Que maudite soit la guerre.

Clopine dit: à

A part ça, je me suis rendue compte d’un truc. C’est que, depuis que mes parents ont acheté une télévision, j’avais six ans, j’en ai soixante-huit, il ne s’est pas passé une année sans que je n’ai été abreuvée, de journaux télé en journaux télé, du conflit entre Israël et la Palestine. J’ai mangé, grandi, réfléchi (autant que faire ce peut) devant des images toujours catastrophiques, toujours récurrentes, toujours atroces. Quand je pense que j’ai mis plein de temps, au catéchisme, à comprendre où se situait vraiment Jérusalem ! (quand j’étais petite, je la situais du côté de Perpignan, enfin bref, je n’avais pas compris que Jésus n’était pas français, ahaha) Quand je pense que c’est, année après année, toujours aussi lamentable, que tout le monde semble mesurer le désastre, sans que personne ne semble pouvoir y faire quoi que ce soit… Et tout ça pour des pays-confettis (à l’échelle du monde), en plus des tas de cailloux arides tenus à bout de bras par les vraies puissances… Ben merde. De quoi ne pas avoir le moral, tiens. Mais le sang, lui, coule, coule, à se dire que le rouge est la couleur cachée du Jourdain.

Clopine dit: à

athée, ô grâce à dieu !!!

Patrice Charoulet dit: à

à Madame Alexia Neuhoff

Madame,

Je vous prie d’accepter mes excuses. J’avais raté la première minute de l’émission « L’esprit public » que j’écoute chaque dimanche depuis 1998. Comment pouvais-je imaginer que le nouvel animateur, Hervé Gardette, présent depuis septembre serait remplacé, exceptionnellement et pour une seule fois, par un autre ?
Par voie de conséquence, j’ai changé mon texte partout où je l’avais publié.
Je maintiens mes dires touchant le déroulement
scandaleux et révoltant de ce qui aurait dû être un débat. Et je demande le licenciement du remplaçant nommé Emmanuel Laurentin.

Bloom dit: à

Le Fouquier-Tinville de la tribune erronée n’en est pas à une pantalonnade près.
Je vais transmettre à l’intéresse qui m’avait interviewé lors du centenaire de la Grande guerre. Un pro, pas un amateur.

MC dit: à

On peut rire de l’harmonie des nombres, on ne peut empêcher qu’il y ait des pensées la prenant en compte, dont celle, par exemple , de Pythagore ou de Ficin. MC

Mimi Pinson dit: à

Paul Klee – Villen (Versinkende) Und Bracken (Aufsteigende) (Villas (Sinking) and Shacks (Sinkende)), 1923. Huile, aquarelle et encre sur carton posée sur masonite, 49,4 x 56,4 cm. Propriété d’une collection privée suisse distinguée

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closer dit: à

« Des journalistes de France Télé ont boycotté la cérémonie de la « Maison Jean-Pierre Elkabbach »

 » Delphine Ernotte la directrice générale de France Télévisions, a décidé de rebaptiser siège de France Télévisions pour rendre hommage à Jean-Pierre Elkabbach…
…Selon l’association de journalistes, l’ancien patron d’Europe 1 « ne peut être choisi comme symbole de l’information de service public » au vu de ses rapports avec l’homme d’affaires Vincent Bolloré, dont il avait été nommé conseiller en 2017. »
Huffington Post

Et il a travaillé pour CNews !
Et il était très ami avec Pascal Praud qui lui consacre une page de vibrant hommage dans le dernier JDD !

Qu’attend Monsieur Charoulet pour exiger le renvoi de Delphine Ernotte, qui a pris cette décision scandaleuse ?

JC..... dit: à

MARDI 10 OCTOBRE 2023, 9h59

DISTINCTION

« Propriété d’une collection privée suisse distinguée » (Mimi)

Très chère Mimi, tout d’abord merci pour ce déballage régulier de Klee que j’adore autant que Duchamp, et son urinoir new-yorkais, ce qui me rassure dans mes goûts et dégouts personnels !

Ensuite une question, si vous le permettez. Qu’est ce qui « distingue » une collection privée suisse, d’une autre ?

Bien à Vous !

Jazzi dit: à

Vu hier soir à la télé

« Cannes Police Criminelle » série télévisée internationale créée par Patrick Nebout et Chris Murray, avec Lucie Lucas, Tamara Marthe, Jamie Bamber et Jean-Hugues Anglade, diffusée sur TF1.

Cette version de deux flickettes à Cannes ne vaut pas « Miami vice », hélas !
Pour les séries américaines, rien de mieux que les Américains.
Ici, on est dans la plus vulgaire contrefaçon, avec un décor réduit à un faux luxe de pacotille et des personnages archétipaux sans profondeur : les belles nanas et le beau gosse de service, le promoteur véreux, l’ancien flic ripou, le pêcheur et les loufiats locaux…
Par dessus tout ça, des scénarios indigents, centrés autour de crimes indignes du Cluedo junior et dont le motif principal est l’argent.
Pauvre Cannes, qui méritait mieux que ça !

Marie Sasseur dit: à

Laissons rire les imbéciles.

Marie Sasseur dit: à

La formule magique de Pythagore, c’est 3, 4,5.
Les arpenteurs la connaissent.
Les neopythagoriciens, eux, font dans  » l’harmonie  » obscure, lol.

Mimi Pinson dit: à

« distinguée »
Une personnalité connue autant par sa collection d’art de très haute qualité que par son rôle économico-social mais qui veut rester dans la discrétion.
Bonne journée, M. JC.!

pourmapar dit: à

@Mimi,
peut-on dire de la collection Depardieu mise à l’ encan tout récemment, qu’il s’agisse d’ une collection distingué?

Je dis oui.

Jazzi dit: à

Une Clopine ludique nous propose ce matin de jouer à « l’Histoire avec des si ».

Si le nez de Cléopâtre…
Si Hitler avait été prosémite, il aurait été le maître du monde !

Marie Sasseur dit: à

Vous avez tort Et Al, de participer à une propagande obscène.
La barbarie de l’attaque du hamas n’est elle pas à ce point objective pour en rajouter dans l’abjection avec un Georges- Bensoussan-de-source-sure.

Vale.

« une information permet tout de même d’établir que cette vidéo n’a pas été tournée à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre : comme a pu le confirmer le média de vérification israélien »

https://www.liberation.fr/checknews/cette-video-montre-t-elle-des-enfants-israeliens-pris-en-otage-par-le-hamas-dans-des-cages-a-animaux-20231009_UMNK6BPV5JA77NV6K644ZY6XJQ/

Damien dit: à

Les temps sont durs. J’ai passé du temps à lire la presse sur l’opération terroriste du Hamas envers Israël. Qu’est-ce que le Hamas pouvait tirer de ce pogrom à grande échelle ? Rien du tout, sinon une proscription encore plus forte. Le terrorisme ne donne rien. Du coup, Tsahal est en train de vitrifier soigneusement Gaza, chassant les Palestiniens comme des rats. Gaza va devenir encore plus mort qu’il n’était. J’essaie de trouver dans « Le prince » un passage qui m’expliquerait ce qui se passe. Le chapitre V peut-être ? Cela donne :

« Et, au fait, quiconque, ayant conquis un État accoutumé à vivre libre, ne le détruit point, doit s’attendre à en être détruit. Dans un tel État, la rébellion est sans cesse excitée par le nom de la liberté et par le souvenir des anciennes institutions, que ne peuvent jamais effacer de sa mémoire ni la longueur du temps ni les bienfaits d’un nouveau maître. Quelque précaution que l’on prenne, quelque chose que l’on fasse, si l’on ne dissout point l’État, si l’on n’en disperse les habitants, on les verra, à la première occasion, rappeler, invoquer leur liberté, leurs institutions perdues, et s’efforcer de les ressaisir. C’est ainsi qu’après plus de cent années d’esclavage Pise brisa le joug des Florentins. »

Les politiciens israéliens ont manqué de vigilance. Il eût fallu relire Machiavel. Et prendre la mesure de la situation explosive, qui a fini par exploser, comme beaucoup d’indices le confirmaient en amont. Je crois que Natanyahou ne s’en remettra pas, quoi qu’il fasse aujourd’hui, après coup. Voilà l’union désormais en Israël. J’ai regardé sur YouTube aussi. cela fourmille de bonnes analyses, notamment celle de Pascal Boniface. Je conseille l’édition Nathan du « Prince » de Machiavel. Je l’ai depuis des années, elle ne quitte pas mon bureau. En « Poche », il y avait la préface de Raymond Aron — soporifique. Qui pour parler de cette littérature aujourd’hui ? Pas vous, peut-être moi… Bonne journée !

renato dit: à

Évidemment, Marc Court, Pythagore a compris que la hauteur d’une note est inversement proportionnelle à la longueur de la corde qui la produit et que les intervalles entre les fréquences sonores sont de simples rapports numériques.

Cela dit, j’ai évoqué Ficino à propos du séjour vénitien de Dürer. Il m’est paru inutile d’aller plus loin en évoquant que Ficin rappelle que Platon appelait furor* l’amour céleste, le désir inexplicable qui pousse à reconnaître la beauté divine. Doctrine selon laquelle la vue d’un beau corps suscite le désir ardent de la splendeur céleste, conduisant l’homme inspiré à un état de folie.

Il est vrai que je me suis plutôt ennuyé en lisant le texte mis en ligne par rose avec son déluge de carrés, mais je n’ai vraiment pas ri ; par ailleurs, il n’y avait pas de quoi rire !

* État de grande excitation et de perturbation, causé par une passion violente.

Marie Sasseur dit: à

Il y a de quoi rire pour ceux qui ont au moins fait un peu de math, dans leur vie , niveau de base.
Et de franchement rigoler pour ceux qui ont lu les confessions de Saint Augustin, le love doctor.

Bloom dit: à

Que ceux qui militent ici pour une extrême droite au pouvoir meditent ce qui se passe en Israël . L’extrême droite, religieuse ou pas, shassienne ou bengvirienne ou zemourienne c’est la guerre à plus ou moins long terme.
La notion de guerre de civilisation n’a aucun sens. Les Allemands étaient aussi européens que les Anglais et pourtant ce son eux qui ont exterminé les juifs europeens qu’ils considéraient comme des orientaux allogenes.
L’extrême droite c’est la guerre.
Le polémiste au coup de poulet goebbelsien est un dangereux malade. 

Bloom dit: à

ce sonT

Phil dit: à

Le prestigieux blog à passou sombre dans la bande à gaza, sur les ruines fumeuses, M Charoulet et son étendard troué de la tribune juive.

closer dit: à

ça commence…

Sous prétexte qu’il sort des fake videos et des fake news sur les réseaux sociaux, ce qui est évidemment inévitable aujourd’hui, certains essayent de minimiser les crimes du Hamas et de déconsidérer la parole de Georges Bensoussan qui dit des choses dérangeantes et vraies depuis 20 ou 30 ans.

Marie Sasseur dit: à

Heureusement que le valet obsequieux vient frotter les ânes.

Sinon on aurait oublié de signaler que « les champs d’honneur » a été réédité dans le collection « le meilleur du prix Goncourt « , la crème de la crème.
Il y a le prestige du prix et puis le prix du prestige : 12 euros 90 dans toutes les bonnes librairies.

Marie Sasseur dit: à

Water closet est toujours détendu du
string, quand il s’agit de défendre les incitations à la haine raciale.

Jazzi dit: à

« L’extrême droite, c’est la guerre à plus ou moins long terme. »

C’est sûr, Boom.
Mais la gauche molle n’est-elle pas propice à l’envahissement ?

closer dit: à

Son (GB) entretien avec Sonia Mabrouk mis en ligne par et alii (merci) est un grand moment.

Jazzi dit: à

Boom, Bloom, Blum, boum !

Phil dit: à

Depuis 1932, tous les goncourt ne se valent pas. Une sélection sur papier recyclé peut encore éclairer les esprits faibles sans donner le goût du petit lait.

Bloom dit: à

Un peu de tenue.
Les images que m’envoie un proche de Sderot ne prêtent pas ricaner connement.
Un peu de dignité et de gravitas.
Combien d’adultes ici?

et alii dit: à

HIER soir,une amie psychologue dont la plupart des ami-e-s médecins étaient partis s’installer en ISRAEL
PLEURAIT en tendant son portable où on lui avait envoyé les videos des amis partant « au front »avec une petite collation d’adieu,pleurait en déplorant son obligation de rester en France pour sa fille;
pensez vous qu’il y aura une nouvelle vague d’aliya?

vadeboncoeur dit: à

Entre le ricanement et les pleurs, vous avez raison Bloom, il faut raison garder.
Sinon, on est ici pour parler littérature, philosophie, histoire de l’art, peinture, etc. aussi…
Les télés,les radios, tournent en boucle avec des spécialistes en tous genres à propos de ces évènement.
Paix dans les brisements! ( Henri Michaux).

vadeboncoeur dit: à

évènements

Samuel dit: à

Pourquoi le conflit israélo-palestinien devient de plus en plus absurde et donc de plus en plus tragicomique ?

D. dit: à

Il n’y a rien de comique dans ce conflit.

Alexia Neuhoff dit: à

Chers Israëliens juifs et arabes, croyants ou athées, chers Palestiniens musulmans et chrétiens, croyants ou non, frères et sœurs Israëlien.ne.s et Palestinien.ne.s qui brandissez courageusement le drapeau blanc et écartez vos émotions et vos instincts de haine pour faire place à vos intelligences, vos espoirs de dialogue et de voisinage apaisé, pour aussi peu nombreux.ses que vous soyez, mes affectueuses pensées.

Jazzi dit: à

« vous avez raison Bloom, il faut raison garder. »

Oui, il faudrait mieux faire silence devant la catastrophe qui s’annonce…

JC..... dit: à

HISTORIQUE, TA MERE !

« À L’ATTENTION DU PEUPLE PALESTINIEN

L’Amérique demande que vous prêtiez immédiatement attention à ce que vous allez lire.

Nous sommes en possession de l’explosif le plus destructeur jamais conçu par l’homme. Une seule de nos bombes atomiques, que nous avons récemment développées, est équivalente à la puissance explosive que 2000 B-29 peuvent transporter lors d’une seule mission. Cette affreuse affirmation doit vous faire réfléchir et nous pouvons vous assurer solennellement qu’elle est terriblement exacte.

Nous venons juste de commencer à utiliser cette arme contre votre patrie. Si vous avez un quelconque doute, faites une enquête et demandez ce qu’il s’est passé à GAZA quand une seule de nos bombes est tombée sur la ville.

Avant d’utiliser cette bombe pour détruire toutes les ressources militaires qui permettent de continuer cette guerre inutile, nous vous demandons d’adresser à votre empereur une pétition pour mettre fin au conflit. Notre président a exposé les treize conditions d’une capitulation honorable. Nous vous pressons d’accepter ces conditions et de commencer le processus de construction d’un nouveau Moyen orient, meilleur et en paix.

Vous devriez prendre maintenant des décisions pour arrêter la résistance militaire. Nous devrons autrement nous résoudre à utiliser cette bombe et toutes nos autres armes supérieures pour cesser rapidement et avec force cette guerre. »

Bises à tous et à toutes !

JC..... dit: à

La haute culture des adeptes littéraires de ce blog prestigieux leur aura permis de déceler quelques erreurs de clavier, par-ci par-là.

FL dit: à

Plaisir d’offrir. Plaisir de recevoir.

« Mais le texte de ces volumes avait été révisé, soit par Genet, soit avec son assentiment, de manière à atténuer certains éléments sexuels et politiques. La présente édition revient systématiquement au texte des premières publications clandestines. »

Dans son jus. Si j’ose dire. La philologie est un sport de combat.

https://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/Romans-et-poemes

FL dit: à

On peut d’ailleurs lire l’édition édulcorée en plus pour bien se pénétrer des stratégies d’édulcoration.

D. dit: à

Il s’agit bien d’un conflit de civilisation et non d’abord territorial ou d’accès aux ressources.
Et les civilisations sont fondées sur les religions ou les philosophies.
Il s’agit bien de l’islam contre le judéo-christianisme et le judéo-christianisme contre l’islam. Ne cherchons pas midi à quatorze heure.

renato dit: à

L’usage de l’adjectif tragicomique dans le conteste de la crise actuelle est macabre-obscène.

Patrice Charoulet dit: à

à Monsieur Bloom

Monsieur,

Après la rectification que j’ai dû faire, à la lumière d’informations qui me manquaient, vous me parlez en me dénigrant et vous vantez Emmanuel Laurentin, qui serait , je vous cite, « un pro , et
pas un amateur ».
Le CV de ce journaliste est fort beau et je vous accorde que je suis un amateur et pas du tout un professionnel.
Reste que l’émission qu’il a animée, en remplaçant
Gardette, a été scandaleusement unilatérale. Pas un seul soutien d’Israël sur cinq participants! Et il les a invités pour ça. J’en suis indigné. Pas vous ? Qu’il soit un professionnel n’est pas niable, mais, que dans ces circonstances tragiques, il ait fait ce qu’il a fait est impardonnable.

et alii dit: à

EXCUSES SI JE SUIS INDISCRETE
Mr Charoulet, avez vous été tenté par la manif pour israel hier?

Samuel dit: à

Pourquoi Maurice Genevoix, Ernst Jünger, Henri Barbusse, L. F. Céline, Erich Maria Remarque, Roger Vercel, Pierre Mac Orlan, entre autres, qui ont tous participé à la Première Guerre mondiale comme soldats, ont mis l’accent dans leurs oeuvres sur l’aspect TRAGICOMIQUE de la guerre que les autres ne peuvent même pas soupçonner ?

Clopine dit: à

Un des trucs que je ne supporte pas dans la Bible, outre que c’est à cause d’elle que tout le monde s’entretue (Prévert nous dit que d’autres s’entrevivent, mais bon, c’est Prévert, pas vrai ?), c’est le coup du péché originel. Supporté par Eve, ben tiens.

Faudrait que les femmes arrivent à être suffisamment puissantes pour dire stop à la guerre. Stop, les mecs. Ca va, on a compris. Arrêtez de tuer tout le monde.

Bloom dit: à

Vous avez confondu H Gardette avec E Laurentin, monsieur Charoulet, ce qui est fort dommageable pour le premier.
C’est à la direction de Radio France et à l’Arcom de décider de sanctionner ou non les journalistes qui ont failli à leurs obligations, et non à un auditeur (peu attentif au demeurant) de désigner à la vindicte publique la tête d’un animateur/ producteur de radio.
Le gouvernement des 11 n’est plus d’époque, ne vous en déplaise.
Emmanuel Laurentin est un piler de la Maison ronde depuis qu’il a fait ses classes chez Jean Lebrun avec Jean Louis Ezine, avant de créer cette merveilleuse émission que fut la Fabrique de l’histoire que nous sommes nombreux à regretter.

D. dit: à

Ce soir je mange du lieu.

Clopine dit: à

j’ai tort de mettre une majuscule à la bible. Elle ne mérite qu’une toute petite minuscule, pour devenir un bibelot. Comme le coran, la torah, toutes ces foutaises.

renato dit: à

Parce qu’eux ont participé à la guerre et leur peau était en jeu, tandis que vous êtes ici dans une confortable sécurité. Je peux comprendre que un qui pose de questions futiles ne comprenne pas la différence entre eux et lui,

et alii dit: à

Louis Panier, professeur de théologie dogmatique à la faculté théologique de Lyon, a publié en 1996 Le Péché originel. Naissance de l’homme sauvé aux éditions du Cerf (célèbre maison d’édition de livres religieux, fondée en 1929 ; elle a publié notamment La Sainte Bible, dite « de Jérusalem »).

Panier a voulu revisiter le péché originel à la lumière de l’enseignement de Lacan sans modifier le dogme. Il écrit : « Interpréter le péché originel aujourd’hui, ce n’est pas adapter la doctrine (ou ce que nous en avons compris) aux critères actuels, pour trouver de cette notion un équivalent plausible (acceptable) d’allure psychologique ou socio-économique […]. Interpréter cette tradition, c’est plutôt forger les hypothèses à la fois théologiques et anthropologiques qui soutiennent notre capacité à lire aujourd’hui ces textes comme des textes nous concernant, parlant de nous très précisément comme de sujets humains atteints par l’altérité de Dieu, par la surabondance de la grâce » (p. 135).

L’importance du dogme du péché originel
mediapart

Clopine dit: à

Tu parles, Charles. Bref. Je voudrais redire à propos d’Et alii ce que j’ai déjà dit ici. A savoir qu’elle n’a su comprendre (s’il y avait déjà quelque chose d’important à comprendre, ce qui n’est pas prouvé) Lacan que comme un boule de flipper. Elle entrechoque les mots en croyant leur donner une signification. Alors qu’elle n’a même pas compris comment ça fonctionnait, un flipper. Et Alii et Lacan, c’est Flipper la dauphine.

D. dit: à

Il faut être capable de lire la Bible à la lumière de l’Esprit Saint, comme moi.
C’est tout. Il n’y a rien d’autre à dire.
Donc il faut invoquer l’esprit Saint.

D. dit: à

Dieu est infiniment bon et infiniment juste. Il n’aime pas que l’on préjuge de Sa Parole. Mais il donne son Esprit à qui le demande humblement et sincèrement.

Clopine dit: à

Et quant à ma sécurité, Renato (si vous parlez de ma condition d’occidentale, vous la partagez, je crois ?), que savez-vous d’elle exactement ? Si vous ajoutez tous les paramètres, les 30° celsius un dix octobre, le monde en feu, les yeux doux de la Le Pen envers Israël (état d’extrême-droite, faut-il le rappeler ?), le sang qui coule à flots et ma pauvre petite personne juste bafouée et en train de se demander comment elle pourrait bien continuer à vivre en diminuant sa souffrance, vous pensez réellement que je me sens en « sécurité » ? Honnêtement ? (mais par contre, je ne vous ferai pas l’injure de croire que vous n’êtes pas touché, vous aussi… Par ce qui se passe sous nos yeux « en sécurité », eux… Ce n’est pas parce qu’ils sont « en sécurité » qu’on devrait leur interdire de voir la réalité, comment dire ? Ahahah ?

D. dit: à

Viens, Esprit Créateur,
visite l’âme de tes fidèles,
emplis de la grâce d’En-Haut
les cœurs que tu as créés.

Toi qu’on nomme le Conseiller,
don du Dieu très-Haut,
source vive, feu, charité,
invisible consécration.

Tu es l’Esprit aux sept dons,
le doigt de la main du Père,
L’Esprit de vérité promis par le Père,
c’est toi qui inspires nos paroles.

Allume en nous ta lumière,
emplis d’amour nos cœurs,
affermis toujours de ta force
la faiblesse de notre corps.

Repousse l’ennemi loin de nous,
donne-nous ta paix sans retard,
pour que,sous ta conduite et ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.

Fais-nous connaître le Père,
révèle-nous le Fils,
et toi, leur commun Esprit,
fais-nous toujours croire en toi.

Gloire soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
à l’Esprit Saint Consolateur,
maintenant et dans tous les siècles

Amen.

D. dit: à

Écoutez, Clopine, vos lamentations ne sont-elles pas un tantinet déplacées devant la souffrance de milliers voire de dizaines de milliers de gens gravement éprouvées par la disparition brutale de leurs proches, froidement exécutés, parfois juste à côté d’eux, avec à jamais dans leur têtes les cris de leur supplication, les centaines d’otages retenus qui vont assez probablement mourir, ceux qui ont été torturés…
Ça ne vous fait pas réfléchir un tout petit peu autrement ?

renato dit: à

« Et quant à ma sécurité… »
Dois-je comprendre que Samuel et Clopine ne font qu’un ?

Cela bien à part, Clopine, vous avez eu affaire avec un mari indélicat. Eux ils ont eu affaire avec des criminels assassins et violeurs et de l’autre côté avec la réponse qui va avec. Acceptez donc vos 27° et n’emmerdez pas le peuple (moi) avec vos jérémiades.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Je m’exprime rarement sur le conflit palestinien tant il me parait insoluble.

Je remarque cependant que presque tous les Juifs du Maghreb l’ont quitté quand les colonisateurs européens sont partis. Pourtant, ces Juifs étaient-là bien avant que l’Islam n’envahisse. Les Palestiniens ont refusé de les imiter. Ce ne sont pas les Juifs qui oppriment les Chrétiens du Proche-Orient. Si le pétrole n’était pas arabo-musulman, m’est avis que la situation ne serait pas la même. J’écris «situation», mais je vous laisse le soin d’employer tout autre mot.

D. dit: à

Achetez-vous un camping-car, Clopine, et sillonnez la France de mars à novembre. Le changement climatique le permet. Vous verrez plein de choses, ferez plein de rencontres.

renato dit: à

Réfléchissez plutôt, Clopine, au fait qu’il y ait dans le monde de la racaille de cet acabit :

https://x.com/emilyshar1/status/1711506495592886679?s=20

Après plaignez-vous, ou plus banalement, trouvez-vous un compagnon ou une compagne, vous avez toujours la possibilité de l’autoérotisme, mais vous en conviendrez, après l’adolescence n’est pas une vraie solution.

et alii dit: à

bon, Clopine verse en plus dans l’ultracrépidarianisme à cause de son âne, et n’a plus de pomme à tendre à ses ADAM qui jazzent en woke son désespoir;
bonsoir

JC..... dit: à

Clopine, mon bébé, réveille toi : la vie est belle !

D. dit: à

L’autoérotisme ? C’est à dire ?

une main dit: à

« vous avez toujours la possibilité de l’autoérotisme, mais vous en conviendrez, après l’adolescence n’est pas une vraie solution. »

Qu’est-ce que cela veut dire?
Que la plaisir solitaire est interdit au-delà de soixante ans?
Quel âge va-t-il nous prescrire pour la pratique du sexe, le gendarme avec son bâton blanc?
L’adjudant de la paluche!

Pablo75 dit: à

Un des trucs que je ne supporte pas dans la Bible […] c’est le coup du péché originel. Supporté par Eve, ben tiens.
Clopine dit

C’est comme si un gosse de 5 ou 6 ans disait: « Un des trucs que je ne supporte pas dans Le Petit Chaperon rouge c’est le coup de l’animal qui mange la grand-mère. Supporté par le loup, ben tiens. »

Comment peut-on être si naïve après tant d’années d’expériences, de lectures, de culture, de dialogues, etc, etc.

L’incapacité d’évoluer spirituellement de tant de personnes, malgré le fait d’être dans un monde « idéal » pour ce faire, est l’un des plus grands mystères de cette vie, pour moi.

Tout ce qui arrive dans le monde (de bien ou de mal) et tout ce qui nous arrive à nous dans notre vie (de bien ou de mal), est fait pour nous faire évoluer spirituellement. Et la plupart de gens restent immobiles, avec les mêmes idées et les mêmes sentiments qu’à leur adolescence, pendant toute leur vie, sans bouger d’un iota. Les mêmes idées et sentiments ou pires…

Des vies spirituellement totalement inutiles.

Clopine est l’exemple parfait de cela. (Il va falloir qu’elle revienne dans la Matière quelques milliers de fois encore, jusqu’à qu’elle comprenne. Et ce n’est pas le suicide qui va arranger les choses, bien au contraire…).

Bolibongo dit: à

Réagissez Clopine!

Bolibongo dit: à

Pablo Paris est un sage, Clopine.
Ecoutez-le.
Vous vous « paluchez » ( pour reprendre le terme de la main) trop l’ esprit et donc plus rien ne compte à côté. C’est de là que vient votre désespoir.
Il vous faut goûter aux choses de l’ esprit qui vont transcender votre moi égotique.
Et comme vous le savez, les choses de l’ esprit, ce n’est pas, mais pas du tout, les religions.

Bolibongo dit: à

ce ne sont…

B dit: à

Les mêmes idées et sentiments ou pires…

Clopine est dans une approche féministe du mythe d’Adam et Eve. C’est par la femme tentatrice qu’advient le péché, l’islam a poussé un peu plus loin le curseur en dressant à son encontre une liste d’interdits touchant à sa vie sociale. Paradoxalement la femme en culture d’islam n’aura plus de corps social, elle n’aura plus qu’un corps sexuel qu’il lui faudra cacher en le dérobant en regard des hommes ou comme en Afghanistan en ne disposant plus d’aucun droit. Ceci dit, Clopine a choisi de quitter le domicile conjugal en vertu de ses convictions féministes qui lui font comme une seconde peau et la rende inapte à vivre autre chose qu’un couple évoluant dans une monogamie fidèle. Reste à savoir quelle part d’orgueil, d’amour propre, de jalousie entre en jeu aussi dans ce choix qui des années après sa décision n’en finit pas de la faire souffrir.

Jazzi dit: à

« Clopine verse en plus dans l’ultracrépidarianisme à cause de son âne, et n’a plus de pomme à tendre à ses ADAM qui jazzent en woke son désespoir »

Que c’est joliment tourné, et alii !
Mais ça dit quoi, exactement ?

B dit: à

L’ultracrépidarianisme, c’est le fait de s’exprimer en dehors de son domaine de compétences, en donnant son avis sur un sujet pour lequel on n’a pas ou trop peu de compétences légitimes ou avérées. Peu utilisé dans le langage courant, l’ultracrépidarianisme est cependant très souvent pratiqué.

Si Clopine avait eu elle aussi des aventures ou une liaison les choses auraient peut-être été différentes, la situation aurait été moins dramatique, moins anxiogène, moins humiliante, moins douloureuse, moins blessante. Une monnaie d’échange adaptée permet de converser sur un plan d’égalité.

MC dit: à

Clopine voudrait que la Bible soit l’ Assemblée des Femmes. C’est une version aristophanesque de la Genèse.Pourquoi non?
MC

closer dit: à

Le péché originel est la trouvaille géniale des auteurs de la Bible pour expliquer l’existence du mal dans les sociétés humaines.
Quant au rôle d’Eve, il n’est pas spécialement souligné. On parle traditionnellement du « péché d’Adam », parfois « d’Adam et Eve ».

D. dit: à

Elle a qu’à s’acheter un camping car et se palucher dedans. C’est pas plus compliqué que ça.

Marie Sasseur dit: à

A mesure que l’ampleur du massacre perpétré par le hamas dans des kibboutz, est porté à la connaissance du monde entier, on comprend que l’horreur absolue a été atteinte, en Israël.

Marie Sasseur dit: à

Pourquoi non demande le délinquant, qui ne connaît les femmes que « bibliquement ».

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Pablo75: puisque les premiers humains devaient apprendre le bien et le mal, il fallait bien blâmer l’un d’eux. Ce devait être la femme, car Moïse, étant un homme, ne pouvait prétendre autrement.

J’ai toujours été fasciné par l’évolution dans le récit biblique de la Création, prouvée par Darwin.
L’humain aurait été le plus élevé des primates, comme eux peu capable de discerner le bien du mal, si il n’avait pas goûté à la connaissance du bien et du mal. Le fruit défendu.

Il fallait bien expliquer les malheurs du Monde. Tout se tient.

Marie Sasseur dit: à

@J’ai toujours été fasciné par l’évolution dans le récit biblique de la Création, prouvée par Darwin.

BdeB, vous avez décidé de faire de Darwin un creationniste ?

Marie Sasseur dit: à

BdeB, il est peut-être utile de faire un petit rappel

Le procès dit du singe.

« Le jugement a vu la condamnation de John Thomas Scopes, professeur de l’école publique de Dayton soutenu par l’Union américaine pour les libertés civiles, au versement d’une amende de cent dollars pour avoir enseigné la théorie de l’évolution à ses élèves en dépit d’une loi de l’État du Tennessee, le Butler Act, interdisant aux enseignants de nier « l’histoire de la création divine de l’homme, telle qu’elle est enseignée dans la Bible ».

« Le Butler Act restera quant à lui en vigueur jusqu’en 1967. »

Il semblerait que sur ce blog, par l’entremise de la curaille de civitas, ou affidés, il soit toujours en vigueur.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Marie Sasseur dit: J’ai toujours été fasciné par l’évolution dans le récit biblique de la Création, prouvée par Darwin. BdeB, vous avez décidé de faire de Darwin un creationniste ?

MS: je parlais bien sûr de l’évolution. Tout n’a pas été créé en même temps.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

MS: je ne vous reproche pas votre manque de subtilité, et même de discernement. Après tout, vous êtes une des personnes qui fréquentent le plus la clinique du bon docteur Passou. Allez, lâchez prise, libérez-vous !

Marie Sasseur dit: à

Et moi BdeB, je vous soupçonne de ne pas avoir lu un traître mot de travaux de Darwin.
Votre prostate, ça va mieux ?
C’était bien le motif invoqué pour justifier de votre résurrection ici, si je ne m’abuse.

B dit: à

Votre prostate, ça va mieux ?

Une preuve de votre proximité, de votre intimité? On ne fait pas plus public, en est il rendu à l’impuissance, l’érection incertaine, le pipi nocturne?

B dit: à

Elle a qu’à s’acheter un camping car

est-ce que vous savez combien ça coute?!

MC dit: à

Civitas et la Curaille… Marietta a toujours eu beaucoup d’imagination.,..et quelques vieux démons, hélas toujours les mêmes. On s’y fait. MC

Marie Sasseur dit: à

BdeB est revenu sur ce en exposant un souci de santé, il s’agissait de bien s’assurer qu’il ne s’était pas trompé d’hosto.
Qu’il soit remercié de m’avoir fait rouvrir par curiosité  » l’origine des espèces « , ce dont j’aurais été ravie de m’entretenir avec lui, si je n’avais pas la certitude qu’il ne l’a pas lu.

Marie Sasseur dit: à

revenu sur ce blog, enfin avec ce pseudo.

JC..... dit: à

MERCREDI 11 OCTOBRE 2023, 6h58

Les adeptes des religions adorent faire des efforts pour infliger leur « propre » croyance aux autres crédules et incrédules du monde entier. Par la force, par la séduction, par tous les moyens …

Quelques peuplades rationalistes ne croient pas aux balivernes des Livres, et se contentent de vivre en consommant le temps qui passe. Paix des braves.

Conséquence ? Les Guerres de Religions ne sont pas prêtes de cesser ! Faudra s’y faire !

Bonne journée, amis mécréans !

renato dit: à

On voit que la Marietta, en bonne instruite-inculte, vit en pompant à droite et à gauche, et elle ne peut concevoir d’autres manières de comprendre le monde que la sienne. Si au moins elle pouvait compter sur une bonne éducation ! mais que non. C’est vrai que cette « dame » n’étant qu’une nullité qui voudrait la jouer « scientifique », l’on peut se foutre amplement de ses opinions.

Cela bien à part, la datation étant un moment important dans nos relations avec les œuvres d’art, voyons plutôt : en 1514 AD a créé Melancholia I ; c’est de la même année le portrait au fusain de sa mère âgée, qui mourra deux mois après ce portrait :
https://www.meisterdrucke.it/kunstwerke/500px/Albrecht_Duerer_-_Barbara_Duerer_1514_1943_-_(MeisterDrucke-746115).jpg

Personne ne peut nier que deux carrés centraux (14 et 15) de la dernière rangée du carré contiennent les chiffres 15 et 14, ce qui visuellement donne 1514. Est-ce un choix ou « hasard heureux » ? Peu importe.

Merdre ! déjà 8 heurs et me voilà perdre mon temps avec une nullité.
Bonne journée.

Marie Sasseur dit: à

Nihil n’entre ici s’il n’est géomètre.

Et bossez un peu, paresseux.

renato dit: à

Uffa, che barba!

Marie Sasseur dit: à

Le milaniais, une (nouvelle)fois pris la la dans le sac à conneries, n’a d’autre recours que l’insulte.
Ces méthodes de fasciste hélas trop prévisibles, à une époque où l’ignorance crasse est  » artistiquement  » mise en valeur.

Marie Sasseur dit: à

pris la main dans le sac .

renato dit: à

Ici les seules méthodes fascistes ce sont les vôtre Marietta, et l’insulte part toujours de l’un de vos post.

Marie Sasseur dit: à

Le milaniais et ses diatribes niveau maternelle qui cachent mal le fond de son commerce.

Pour le reste, la dernière fois que j’ai lu « sur » Dürer, c’était dans ce roman épistolaire formidable de L. Binet,  » Perspective(s) ».

On voit bien finalement à quelle idéologie a mené Dürer, et ses adeptes.

renato dit: à

Have a good trip.

Marie Sasseur dit: à

Si je veux René, si je veux.
Mon prochain trip ce sera peut-être la Corse, en speed, semaine prochaine. J’attends confirmation.

MC dit: à

Durer par Laurent Binet! Ça ne s’invente pas! On imagine le duel des geants! MC

Rosanette dit: à

@marie sasseur
je pense que je ne sais pas comprendre tout ce qu’il y a dans les livres que je lis
j’ai lu sans déplaisir ce canular historique bien tourné et habile qu’est perspectives
j’y ai reperé Pontormo , Vasari, Michel ange, Uccello , mais pas de Dürer
Indigence de mon background culturel sans doute, qui m’a empêchée de comprendre le poids de Dûrer dans l’esprit de certains protagonistes, ce qui peut être donne au roman un éclairage qui m’a échappé
merci de m’expliquer.

Marie Sasseur dit: à

Non,pas « Dürer par L. Binet », mais un petit roman épistolaire formidable sur quelques peintres à une époque  » révolutionnaire ».

Le harcèlement débile du délinquant aura une fin, croyez moi.

_____

Pour ceux qui ont compris à quoi mène une déficience de connaissance, « quel était l’âge de la mère de Dürer », en regardant son tableau, voilà de la lecture.
Désolée, ce n’est pas pour tout le monde.

La géométrie d’Albrecht Dürer et ses lecteurs – Publimath https://publimath.univ-irem.fr/numerisation/AAA/AAA02054/AAA02054.pdf

Marie Sasseur dit: à

Deachach, relisez bien…

Marie Sasseur dit: à

Sur ce, le reste sera payant car my time is money.

Bonne lecture !

Bloom dit: à

Zeruya Shalev, à lire dans Le Monde.

MC dit: à

C’est pourtant ce que vous aviez dit, mais , une nouvelle fois, il fallait comprendre autre chose, Marietta?! Bref que vous aviez croisé Durer dans une correspondance apocryphe? Évidemment , comme document, ça ne fait pas serieux. C’est dire « La dernière fois que j’ai vu Durer, c’était chez Binet, qui d’ailleurs faisait parler Pontormo. « . Comme rectitude , il y a mieux. Mais peut-être celle-ci vous est-elle étrangère ?! On comprendrait mieux votre cas, alors!

MC

Marie Sasseur dit: à

Pour le reste, la dernière fois que j’ai lu « sur » Dürer, c’était dans ce roman épistolaire formidable de L. Binet, » Perspective(s) ».

On voit bien finalement à quelle idéologie a mené Dürer, et ses adeptes.

Chantal dit: à

Il y a eu une exposition je crois à la biénnale de Venise en 2022 d’une évocation du polyèdre à 8 faces et de l’échelle orchestrée par Jean Boghossian : https://www.google.com/search?q=albert+durer+melancholia&client=safari&sca_esv=572463874&channel=mac_bm&sxsrf=AM9HkKm5wcGz6R4Sd-i7-_xncJwbEK3yTg%3A1697013683806&source=hp&ei=s18mZYjDLrm8i-gPgpWD8A4&iflsig=AO6bgOgAAAAAZSZtwwjnWobH9u-VcOzG0XOXwFdR5WYR&oq=Albert+D%C3%BBrer&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6Ig1BbGJlcnQgRMO7cmVyKgIIATIGEAAYFhgeMgYQABgWGB4yBhAAGBYYHjIGEAAYFhgeMgYQABgWGB4yBhAAGBYYHjIGEAAYFhgeMggQABgWGB4YCjIIEAAYFhgeGAoyCBAAGBYYHhgKSLxQUABYwS9wAXgAkAEAmAFwoAGdCaoBAzkuNLgBAcgBAPgBAcICBxAjGIoFGCfCAgQQIxgnwgIHEAAYigUYQ8ICBxAuGIoFGEPCAhMQLhiDARjHARixAxjRAxiKBRhDwgINEAAYigUYsQMYgwEYQ8ICDRAuGIoFGMcBGNEDGEPCAhYQLhiABBgUGIcCGLEDGIMBGMcBGNEDwgILEC4YigUYsQMYgwHCAgoQLhiABBgUGIcCwgIHEC4YigUYJ8ICChAAGIoFGLEDGEPCAgoQLhixAxiKBRhDwgILEC4YgAQYsQMYgwHCAgoQLhiKBRixAxhDwgINEC4YFBiHAhixAxiABMICBRAuGIAEwgILEC4YgAQYxwEYrwHCAggQLhiABBixA8ICDRAuGIAEGBQYhwIYsQPCAgUQABiABMICAhAmwgIHEC4YDRiABMICBxAAGA0YgATCAggQABgeGA0YCg&sclient=gws-wiz#fpstate=ive&vld=cid:ce01e060,vid:_B2-9ftELdA,st:0

Marie Sasseur dit: à

On n’a pas suffisamment rappelé que l’obscurantisme a cru en proportion lors de périodes d’avancées majeures des connaissances scientifiques et techniques.
Dürer et ses adeptes, un soubresaut parmi d’autres.

et alii dit: à

A PROPOS DE LA FOURRURE
elle évoque l’animal, et dans tous les cas un être vivant de ce monde

et alii dit: à

SASSEUR EST IMPATIENTE DE NOUS CONTER MATZNEFF.
THAT’S WHY
obs:
Dans « le Consentement » de Vanessa Filho, adapté du récit de Vanessa Springora, l’acteur interprète un Gabriel Matzneff glaçant. Rencontre.

Marie Sasseur dit: à

Et Al, inutile de hurler.
Vous leur ferez un cr du film.

Sinon, ça vous branche pas le fait que Dürer ait un peu œuvré à deconsiderer la science de son temps, semblant renvoyer le savoir, qu’il ne maîtrisait pas, à une sorte de vanité, la réduisant à du bricolage avec quelques formules  » magiques » ?

Marie Sasseur dit: à

A propos de ce film qui vous tente Et Al, Springora en fait la promotion.
J’ai entendu, à cette occasion, que Mitterrand, qui a élevé la duplicité au rang du grand art, avait servi un passe-droit, une sorte de lettre de cachet, à matzneff, qui d’en vantait,
et que dans le même temps, il avait téléphoné à D. Bombardier, au lendemain de la soirée télé où elle avait été publiquement et honteusement, mise à mal par quelques insupportables mandarins. Il l’avait félicitée de son courage et il était d’accord avec elle.
C’était gentil, nan ?

JC..... dit: à

Chère Marie, c’était un plaisir de voir nager ce maquereau Mitterrand dans le baquet d’eau sale qu’il adorait depuis toujours, finesse amorale en érection.

Quelle époque, riche de sens !

renato dit: à

Faire parler le Pontormo ? et sur quelle base ? son journal ? soyons sérieux !
Sciascia, par exemple :
« J’ai lu un jour le journal d’un peintre florentin du XVIe siècle : une chose plutôt sombre, un document de névrose. […] Le peintre entendait ses amis frapper et l’appeler et faisait semblant de ne pas être chez lui ; il écrivait alors ‘untel a frappé, je ne sais pas ce qu’il voulait’, et y pensait pendant quelques jours… ».
– Le Pontormo
– Oui, le Pontormo
– Pontormo ressort du journal comme un hypocondriaque. Qu’en pensez-vous ?
– Je dirais oui ».

Manganelli parle de misère résignée, et Cecchi « il est difficile d’imaginer un document plus sombre ». Selon un lecteur dont le nom me fuit, le journal de Pontormo [est] un instrument conçu par l’artiste dans les difficultés de sa vie quotidienne. Selon un autre (Tabucchi il me semble) « Pontormo mangeait une pomme et deux noix par jour et, quand il était plus en forme, deux noix. Jamais un mot sur l’art, non : des pommes et des noix ». Dans mon modeste souvenir de lecture : « petits étrons non liquides ».
Dans un livre que j’ai lu des années de là, l’auteur dit sans se gêner que Pontormo est une invention littéraire de Bronzino, et qu’à ce mythe, les Vies de Vasari ajoutent ensuite celui d’une intimité avec le deuil et d’une peur obsessionnelle de la mort. Et la littérature sur Pontormo est parallèle à celle sur Michel-Ange qui, pour éviter la « dispersion » et le « désespoir », se concentre sur la mort.
Un historie s’étonne de l’absence de déclarations poétiques ou de réflexions sur la vie intérieure. Pontormo n’était pas tant intéressé par la discussion ou la narration que par la documentation de la vie extérieure : « les pommes et les noix, les maux d’estomac, les factures d’épicerie, la vie quotidienne la plus banale », petits étrons non liquides, qoui.
Enfin, Manganelli : « Comment qualifier autrement de sordides ces notes sur la nourriture, les intempéries, les fatigues physiques du travail, les maux du vieux peintre, les désordres intestinaux ? Je ne puis nier qu’il y ait du sordide là-dedans ; mais de quel sordide s’agit-il ? On ne peut manquer de remarquer que Pontormo parle de lui-même comme d’un personnage : et donc la misère qui s’exhale de ces rides peut être, peut-être obscurément, la misère du personnage, et non la misère du Libro mio*.
Alors là, faire parler Pontormo !

* Le Journal du peintre.

renato dit: à

Oublié ce moment magnifique :  » Dimanche matin, j’ai dîné avec Bronzino et j’ai eu l’impression d’être très rassasié, si bien que le soir, je n’ai pas dîné. « 

Marie Sasseur dit: à

@Alors là, faire parler Pontormo !

Surtout que ce n’est pas le cas dans le roman de Binet. Puisqu’il a été assassiné,
lol.
Mais la hargne imbécile du dément est sans borne.

JC..... dit: à

Compte tenu que la France est, depuis Vercingétorix, sœur ainée de l’Eglise, je ne comprend pas que notre guide élyséen ne revête pas dans les derniers mois de son règne admirable une soutane noire, taillée à sa mesure càd étroite, du meilleur couturier !

renato dit: à

une historie une HISTORIENNE

renato dit: à

la Marietta revient avec ses insultes, amusant cette bas-bleu.

Incidemment, une preuve de l’assassinat du Pontormo ? Non, parce que le roman c’est bie

renato dit: à

Non, parce que le roman c’est bieN, mais qu’est-ce que c’est que réellement c’est advenu ?

Marie Sasseur dit: à

Incidemment le roman de L. Binet a reçu le prix littéraire du roman historique 2023, et consacré aux rencontres de Blois.

Je vous quitte avec ce sommet d’intelligence, qui fera rire longtemps encore, hélas :

« Incidemment II, les chiffres de chacune des lignes du carré et de chaque colonne, additionnés, donnent 34. En outre, dans deux carrés du bas apparaît 1514, qui est la date d’exécution de l’œuvre, et aussi l’année de la mort de la mère de Dürer. »

renato dit: à

Et la « hargne imbécile » dit par une pauvre femme qui passe son temps à insulter tout le monde c’est fort de café.

Marie Sasseur dit: à

Pas tout le monde non, stop à la démagogie.

renato dit: à

Stop à la démagogie ? commencez par arrêter vous-même avec ce vice. Et éventuellement allez voir la signification et la structuration du carré dans la gravure dont il est question, plutôt que de parler à vide comme d’habitude.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Si la grande question, la seule question, est celle qui concerne le salut de l’âme, elle en amène une autre: ce salut sera t-il individuel ou sera t-il collectif ? Autrement dit, l’Autre y jouera t-il un rôle quelconque, et le cas échéant, quel devrait-être ce rôle ?

À l’heure où le monde retient son souffle, attendant l’attaque massive qu’Israël doit nécessairement réserver au Hamas, et par voie de terrible conséquence à Gaza tout entier, je songe au déjeuner que mon petit Ahmed me prépare: porc mariné sur son lit de pommes de terre façon madame Nathalie George. Il n’en mangera pas, prétextant quelque allergie que je veux bien lui reconnaitre car ce charmant garçon ne va quand même pas jusqu’à refuser de parler à l’Infidèle que je suis selon les prescriptions de la religion dans laquelle il a grandi. Il évite le porc, point à la ligne. Il a pour le whisky une prédilection qui le rend très tendre. Peut-être devrais-je l’initier à la fine à l’eau chère au général de Gaulle. Mais alors il faudrait que je m’y mette moi-même, ce qui serait patriotique puisque le manoir ancestral est presque situé dans le pays du le cognac.

Tiens, le déjeuner est servi !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

oups, du cognac. Les parfums qui montent de la cuisine m’ont fait me relire fort mal !

FL dit: à

Le nom de l’avocat c’est « Pierrat » pas « Piérat ».

FL dit: à

« Pontormo mangeait une pomme et deux noix par jour »

Avec un régime pareil t’es vite mort. Il y a une notion qui s’appelle « la ration calorique journalière ».

D. dit: à

Cette nuit j’ai fait un songe.
Une femme brune d’une quarantaine d’années me regardait, souriante. Je ne la voyait qu’en buste. Elle était couverte d’emeraudes : boucles d’oreilles, collier, rivière, diadème. Tout en superbes émeraude qui semblaient comme faire partie d’elle-même.
Qu’en pensez-vous et alii ?

D. dit: à

que l’obscurantisme a cru

… a crû, non ?

Jazzi dit: à

Fallait-il créer un musée Serge Gainsbourg ? Quoiqu’il en soit, le léZard, qui s’y est faufiler hier après-midi, vous invite à le visiter sur ses pas…

D. dit: à

J’en suis encore tout émerveillé de ce songe. Si l’une d’entre vous se reconnais, qu’elle n’hésite pas à se signaler.

rose dit: à

Cépamoi.
Mon dernier songe, magnifique, je me glissais, filiforme telle que je l’étais, sous une charette de foin, pleine de foin.
Je saisis l’enfant de dix ans qui était réfugié au fond, terrorisé et le ramenait à l’air libre.

rose dit: à

une charrette de foin

D. dit: à

Non mais j’me doutais bien qu’c’était pas vous, Rose. Y’a pas de diadèmes d’emeraudes dans les grangeons, y’a que du foin et des charrettes. Mais je ne critique pas. N’allez pas croire. C’est bien aussi.

D. dit: à

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

oups, du cognac. Les parfums qui montent de la cuisine m’ont fait me relire fort mal !

… Oui, les parfums. Et les vapeurs ?

lmd dit: à

A propos du journal de Pontormo (et j’en ai déjà parlé ici) je pense que ce qu’il faut surtout noter c’est qu’il s’en tient strictement, quotidiennement, à deux séries : ce qu’il mange (avec qui, ce que ça lui a couté,) de façon très factuelle, et ce qu’il a fait ce jour là sur les fresques de San Lorenzo , «j’ai travaillé à cette épaule (et il précise par un petit croquis très succinct). Rien de cela n’est sordide, c’est extrêmement synthétique et parfaitement maniériste en ce sens qu’il n’y a pas d’errements, Pontormo sait ce qu’il veut atteindre, il mange, digère et produit.
Je ne sais pas si L.Binet voit bien cela ? mais qu’a Binet ?
https://www.meisterdrucke.fr/fine-art-prints/Jacopo-Pontormo/311759/Étude-pour-un-groupe-de-nus.html

D. dit: à

Bon on peut pas mettre autre chose que Rouaud comme photo ?

Rosanette dit: à

une des causes -certes pas la seule- de la catastrophe qu connaît Israel est le poids croissant dont a pesé la religion dans la vie politique
Cet Etat n’aurait il pas tout à gagner d’une loi de séparation comme celle de 1905 qui dans un pays pourtant quadrillé par le catholicisme a pu mettre fin au regime concordataire ?

Jazzi dit: à

faufilé, shame on me !

Jazzi dit: à

Femme, femme, femme

Cette semaine, les femmes sont en vedette des deux côtés de la caméra !
Faites votre choix :

1 – « Le Consentement » de Vanessa Filho, avec Jean-Paul Rouve, Kim Higelin et Laetitia Casta.

2 – « La Fiancée du poète de Yolande Moreau, avec Yolande Moreau, Sergi López et Grégory Gadebois.

3 – « Le Ravissement » d’ Iris Kaltenbäck, avec Hafsia Herzi, Alexis Manenti et Nina Meurisse.

Le léZard ne manquera pas de vous tenir au courant…

Marie Sasseur dit: à

Rhôô, Binet, lmd

L’ami Caouette
Me fait la tête
Qu’a Caouette?
Mam’zelle Gibi
M’traite d’abruti
Qu’a Gibi?
L’ami Outchou
Me jette des cailloux
Qu’a Outchou?
Mam’zelle Binet
S’est débinée
Qu’a Binet?
Le p’tit Member
Me jette des pierres
Qu’a Member?
Mam’zelle Lamar
De moi en a marre
Qu’a Lamar?

C’est presque bien trouvé pour Pontormo , direct au cas Binet.
Et il ne faisait pas de note de frais, pour frauder le fisc ?

Dans le roman de Binet, c’est plutôt au pied de son Déluge qu’on a retrouvé Pontormo, dans la chapelle San Lorenzo;fresques par ailleurs disparues.

Clopine dit: à

Alors, si moi Clopine je suis comme une sorte de feuilleton erdélien, je m’en vais donner un indice (au moins, pour ceux qui suivent, ahahah !) : Diego, c’est moi.

Et si je m’appelais Gustave, tiens ?

Damien dit: à

Je vais aller voir le film sur Matzneff, malgré une critique catastrophique. Une de ces critiques. Une critique de merde. Quelque chose de gratiné. le film mérite-t-il tant de déshonneur ? J’y pense. Matzneff était pro-palestinien. Cf. « Le carnet arabe ». On ne saura pas ce qu’il pense de l’opération terroriste du week-end dernier. Au fond, Matzneff, anti-américain, devait être anti-israélien, par affection pour cause palestinienne. Pourquoi pas ? Comme Jean Genet. Je vois très bien le grand Genet dire : « Le Hamas est glorieux, son action est magnifiquement révolutionnaire, je la loue… » Quelle emphase ce serait ! Bref, je crois que c’est passé de mode. Il n’y a plus que cette gauche française lamentable pour s’y essayer encore. L’ordre du jour désormais c’est : vitrifions Gaza ! Vitrifions Jean Genet et Gabriel Matzneff. Qui d’autre défendait les Palestiniens ? Les communistes, bien sûr. Il n’y en a plus. Bref, c’est l’angoisse après l’extase matérialiste. Ah si ! L’extase matérielle… J’ai nommé : Le Clézio ! Bonne journée !

renato dit: à

Pontormo est mort le 31 décembre 1556. Il avait commencé son Journal en 1554 en relatant sa chute de l’échafaudage de San Lorenzo. Pontormo raconte qu’il s’est démis l’épaule, cassé le bras et qu’à cause de ça, il a trouvé refuge chez Bronzino pendant six jours. « Je suis ensuite rentré chez moi et j’ai été malade jusqu’à Carnaval, le sixième jour de février 1554 ».

Du journal émerge une personnalité hypocondriaque, bizarre et lunatique qui vivait dans une sorte de masure rendue inaccessible aux étrangers par un petit pont-levis. En lisant ses écrits, on comprend une volonté obstinée de rapporter avec une précision méticuleuse son régime alimentaire quotidien, sa misère, ses troubles gastro-intestinaux, sans parler des vertiges et des purges, des diarrhées, de la bile et de la chose collée au niveau de la gorge.

Vasari ne se prive pas de critiquer le cycle figuratif que Pontormo mentionne dans son journal, à savoir les fresques perdues de l’église San Lorenzo de Florence. La commande lui avait été confiée par Cosimo I vers 1546, mais à la mort du peintre, la fresque resta inachevée et fut complétée par Bronzino. Malheureusement, l’ensemble de la composition n’a pas eu une longue vie puisqu’elle a été détruite lors de travaux de rénovation du chœur. Selon Vasari, cette œuvre « ne respecte ni l’ordre de l’histoire, ni celui de la mesure, ni celui du temps… ni celui de la perspective, mais elle est pleine de tout ce qui est nu ».
Soulignant sa recherche de la perfection et son insatisfaction permanente, Vasari écrit : « Il se creusait la tête jusqu’à la compassion, gâchant et refaisant aujourd’hui ce qu’il avait fait hier ». On comprend que l’artiste était à la recherche de son propre style, mais peut-être aussi de sa propre poétique artistique. En effet, on pense que l’influence sur sa peinture de deux artistes célèbres tels que Dürer et Michel-Ange l’a particulièrement influencé dans sa tentative de développer une peinture personnelle à la hauteur de ces grands maîtres.

lmd dit: à

Marie Sasseur,
ça fait beaucoup,
Caillebote, c’est une croute,
Bacon, c’est de la merde,
Pontormo, au cabinet .
Mais où on va !

renato dit: à

lmd, bien que Pontormo ait eu d’importants protecteurs, il n’a pas été apprécié au fil du temps comme l’ont été ses contemporains. Après les notes de Vasari, qui n’a pas apprécié ses œuvres de la maturité, les mentions de Pontormo ont été rares et inintéressantes pendant plusieurs siècles, signe du désintérêt qui a caractérisé ce peintre et ses œuvres jusqu’au début du XXe siècle.
Vers le début du XXe siècle, en effet, quelques essais importants témoignent d’un renversement de cette tendance (par exemple, le court essai de l’historien de l’art Frederik Clapp qui a suscité un nouvel intérêt pour Pontormo).
Ce n’est en effet qu’à cette époque, après l’éclosion de l’impressionnisme et des avant-gardes qui ont suivi, que les anticipations du langage pictural moderne, libéré de l’obligation de reproduire fidèlement la réalité, ont commencé à être réévaluées. Ainsi, dès la maturité de Pontormo, on apprécie les perspectives audacieuses et irréelles, les gestes stylisés et peu naturels, les vêtements aux drapés artificiels, les expressions effrayées ou pensives de ses portraits, caractéristiques considérées à l’époque comme tout à fait négatives.

Marie Sasseur dit: à

lmd, vous en faites trop.
Et ne lisez pas ce que j’ai écrit.
La note était trop salée, peut-être…

Marie Sasseur dit: à

C’est bien un hommage au Pontormo que L. Binet rend dans ce formidable roman.
Et on a tout compris de ce qui le differenciait de ses contemporains: le sujet qui donne son titre au roman.
C’est très fin, très spirituel

Loin de la grande bouffe, et direct aux chiottes, de lmd, c’est clair

J’ai déjà eu l’occasion de commenter ce roman, sur ce blog peu après sa sortie

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