de Pierre Assouline

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La République des livres
Proust toujours, encore et encore !

Proust toujours, encore et encore !

S’il est vrai que, selon la définition d’Italo Calvino, « un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire », avec la Recherche du temps perdu, on est servis ! Cela fait un siècle que ce roman suscite un Himalaya de gloses et ce n’est pas terminé, on en annonce d’autres, de toutes sortes et de partout. Il est vrai qu’il parait inépuisable. Un véritable geyser de sens, de sensations, d’émotions. Tout lecteur qui le relit à quelques années d’écart est assuré de découvrir un nouveau livre dès lors qu’il aura pris connaissance des études, essais et interprétations publiés dans l’intervalle. Cette saison n’échappe aux nouveautés proustiennes.

Il faut tout d’abord saluer la parution des Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard). Un recueil fondamental même si le lecteur non averti risque de s’y ennuyer. Les autres, plus nombreux qu’on ne le croit, catégorie qui ne compte pas que des généticiens de la littérature et des fétichistes de la proustolâtrie, vont y découvrir enfin ce qu’il n’espérait plus connaitre de leur vivant : cette liasse de papiers inédits de la main du maitre, annoncés par Bernard de Fallois en 1954 lorsqu’il avait exhumé des malles de Suzy Mante-Proust Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve et qu’il évoquait ces fameux « soixante-quinze feuillets ». Or ceux-ci avaient disparu de la circulation pendant un demi-siècle, l’éditeur les ayant distraits du lot… Sa mort récente permet de les faire réapparaitre par un coup de baguette magique. Ce qui nous donne enfin accès au socle de la Recherche, sa matrice, conçue par l’auteur au cours la mystérieuse année où il s’est décidé à s’y mettre vraiment. Et c’est passionnant comme peut l’être non un brouillon mais un premier jet avec ses tâtonnements et ses fulgurances ; on y voit les caractères se former, les personnages se déprendre lentement de leurs modèles, les descriptions s’affiner déjà, les paysages se mettre en place, les intrigues s’échafauder, les dialogues s’esquisser et les hésitations se dissiper. On est avec lui à ses côtés et cela n’a pas de prix.

Mais qu’est-ce qui a fait qu’un jour de septembre 1909 la mayonnaise a pris ? La mort de la mère, bien sûr, sauf que c’était quatre ans avant. Alors quoi ? Roland Barthes, qui se fie à son intuition, a une réponse : la technique. Il y revient dans Marcel Proust (385 pages, 24 euros, Seuil). Elle conjugue plusieurs facteurs selon lui : le fait que Proust a trouvé le moyen de dire « je » tout en étant original car ce « je » recouvre à la fois le narrateur, l’auteur et le héros ; le surgissement d’une vérité poétique des noms propres collant parfaitement aux personnages ; un changement de proportions ; enfin une structure romanesque empruntée à la Comédie humaine avec le retour des figures d’un volume à l’autre. Alors ça a pris…

Le plus étrange, c’est que même Barthes se laisse emporter par l’irrépressible volonté d’explication de la création alors que tout créateur le sait bien, la chose est irréductible à une explication rationnelle et argumentée ; tout au plus peut-on se contenter de réunir des pièces à conviction à condition de n’en être pas dupe. On croyait pourtant l’affaire réglée depuis que Balzac avait décrété que le génie en toutes choses relève de l’intuition ; mais non, et en lisant Barthes, on se souvient de la naïveté de Clouzot s’acharnant à filmer le geste de peindre de Picasso sur une vitre à travers laquelle le cinéaste croyait capter quelque chose de son acte créateur.

Heureusement que c’est sous-titré « Mélanges », un pur artifice comme le reconnait Bernard Comment, l’éditeur du Proust de Barthes (et son ancien élève). Ce recueil a quelque chose de démodé, plus daté que Proust même, un comble. Cela nous renseigne bien sur Barthes et donne une aperçu du grand roman qu’il n’a pas écrit (à étudier en littérature comparée avec l’adaptation de la Recherche que Visconti n’a pas tournée). A force de considérer la Recherche comme un mythe, à l’égal des vieux mythes de l’antiquité gréco-romaine, il a même envisagé de réécrire la Recherche dans cet esprit. Un prétexte à procrastination. Etrangement, Barthes a très peu écrit sur Proust tout au long de sa vie. Une quarantaine de pages en tout. Pourtant il avait un vieux compte à régler avec lui mais il aura passé sa vie à le repousser.

L’ensemble est assez hétéroclite : un dossier d’enseignement pour une cours donné à Rabat en 1970, des pèlerinages pour France culture sur les lieux parisiens de Proust au risque de verser dans le marcellisme car la biographie de l’écrivain le passionne… C’est peu dire qu’il s’identifie à lui et se projette en romancier de la mémoire. Comme lui il a attendu le baiser vespéral de sa mère, comme il s’est effondré à la mort de celle-ci, mais contrairement à lui… Alors à défaut d’écrire lui aussi sa vie sans la raconter, de son propre aveu, conscient de son impuissance à édifier une monument avec de la dentelle de pierre, il fait comme si il devait l’écrire. Pour la petite histoire, mais y en a-t-il de petites dès lors qu’elles contribuent à la grande histoire littéraire, Barthes est mort renversé par une camionnette rue des Ecoles en sortant du Collège de France où il s’était rendu juste pour vérifier la qualité du projecteur prévu pour projeter des photos de Nadar sur le monde de Proust qu’il devait commenter…

Le Cahier de l’Herne Proust (302 pages, 33 euros) sous la direction de Jean-Yves Tadié était attendu depuis toujours. Il est même incroyable que la célèbre collection créée par Dominique de Roux dès 1960 puis poursuivie par Constantin Tacou et désormais par sa fille Laurence Tacou ne s’y soit pas mise avant. Ce qui fait le prix de ce Cahier qui est donc une grande première s’agissant de l’écrivain qui domine un peu, tout de même, la paysage littéraire en France depuis un siècle, c’est qu’il n’advienne qu’aujourd’hui. Comme le maitre d’oeuvre le dit d’emblée, il s’agit moins d’augmenter la somme déjà considérable de nos connaissances sur l’homme et l’œuvre que de la faire vivre, de la maintenir en vie « et de lui garantir la jeunesse et une forme d’immortalité ». Comment parler de Proust sans se répéter ni ressasser après tant d’autres ?

L’ensemble rend justice à un trait de caractère de Proust que tous les contributeurs évoquent : son intense et irrépressible curiosité. Amis, relations, rencontres de passage, peu importait, il bombardait les gens de questions, pour la satisfaction de son esprit, un certain goût pour l’indiscrétion, mais surtout pour documenter son livre au plus juste, au plus vrai, au plus proche de l’exactitude. La correspondance est à cet égard un gisement des plus précieux puisqu’on y entend la voix de l’écrivain « sans l’enveloppe de la littérature »

On s’en doute, de brillantes analyses sont réunies dans ces pages. On dira que ce sont les membres habituels de la patrouille ce qui n’empêche pas la nouveauté et l’originalité. Le cas de Laure Murat approfondissant la sexualité comparée de Proust et Gide, qui passent pour les grands homosexuels de la littérature de leur temps alors que le premier se disait inverti (une âme de femme dans un corps d’homme) et le second pédéraste (amour des garçons), l’un en tenant pour l’exhibition de son moi par le biais du « je », l’autre n’ayant de cesse de le camoufler.

La seule consultation du sommaire donne une idée de la richesse de ce Cahier de l’Herne tant attendu. Des révélations, il y en a tout le temps avec Proust car il y a toujours une lettre perdue prête à surgir d’un tiroir oublié par des descendants distraits. C’est celle de la présence onirique de ses parents dans chaque instant de sa vie quotidienne, c’est un article inconnu de Reynaldo Hahn lui si proche de Proust jusqu’à sa mort mais discret à son sujet dans ses évocations, ce sont les rapports de Proust aux œuvres de Michelet, Taine, Gobineau, Stendhal, Flaubert, Racine examinés à nouveaux frais, c’est…

Valentine Thomson, sa cousine, se souvient dix ans après sa mort d’un homme grand, mince et longiligne alors qu’il mesurait 1,68 m ! Il y aurait trouvé matière à digresser sur les pièges de la mémoire et les défauts de perspectives de la réminiscence. Harold Nicholson, traitant de ses rapports avec l’Angleterre, assure qu’il avait contracté le goût de la phrase interminable à force de lire la Bible d’Amiens et de Sésame et les lys de Ruskin ; ce serait à cette influence qu’il devrait cette accumulation d’adjectifs, images, de métaphores, détails, symbole répétés et récurrents, le tout décrit au ralenti, qui passe pour sa signature stylistique. Dans un autre témoignage tout aussi édifiant, Reynaldo Hahn assure que ses dons divinatoires, ses brusques illuminations, son contact naturel avec le surnaturel avaient permis à Proust de traduire des milliers de pages de Ruskin alors qu’il ne savait pas l’anglais, interprétation qui ne manque pas de sel lorsqu’on sait que Maman, plus compétente en la matière, puis Marie Nordlinger, avaient grandement contribué à cette transhumance de l’anglais au français. Les souvenirs sur la reine de Naples, les recherches d’Edouard Roditi sur les bordels de Jupien/ Le Cuziat, l’étrange absence de son frère Robert, de ses amis Reynaldo Hahn et Lucien Daudet de la Recherche

 

Enfin, ultime curiosité proustienne et cera tout pour… cette saison, « Proust et les célibataires de l’art » sous la direction de Thomas Carrier-Lafleur, Guillaume Pinson et Mélodie Simard-Houde publié par la Revue d’études proustiennes, 2020-2, No 12 (275 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Quésako ? Le célibataire de l’art selon Proust, c’est avant tout l’amateur doué qui s’exprime du haut de son œuvre future. Artistiquement, il est stérile. Il a tout pour créer mais, paresse ou impuissance, il s’avère incapable de le faire. C’est un artiste dans l’âme, mais sans œuvre, d’où son amertume, son aigreur, son ressentiment. Le narrateur du Temps retrouvé qualifie ainsi de « célibataires de l’art » ces artistes sans vocation et ces écrivains sans œuvre (on les reconnait à ce qu’ils s’expriment du haut de leurs livres à venir) qui ne cessent de différer leur envol -le cas de Proust même jusqu’en 1909. Bloch, Saint-Loup et Charlus si dandies, Swann, personnages tragiques pour ne rien dire de Montesquiou qui est l’amateur absolu, sont des célibataires de l’art, incapables de cesser d’admirer pour enfin passer à l’acte et franchir le Rubicon tant ils redoutent cette heure de vérité. L’excès de leur enthousiasme est à la mesure de leur échec. Idolâtres de l’art mais créateurs ratés, ils n’ont d’autre choix que de faire œuvre de leur vie dans la mise en scène de soi.

Même si leur prisme parait un peu étroit, on ne peut en vouloir aux trois directeurs de ce numéro de considérer que la Recherche est « d’abord et avant tout » le grand roman des célibataires de l’art :

« Il n’y a pas de forêt derrière cet arbre ou de vérité derrière ce masque ».

On le sait, un grand mystère peut dissimuler aussi bien un splendide secret que le néant. Certains grands personnages de la Recherche n’y échappent pas. L’exercice est cruel, implacable même mais salutaire, comme dans la vie. Proust romancier, chroniqueur, critique d’art, pasticheur, épistolier n’a pas fini de nous parler fût-ce via des intermédiaires inspirés. Le dernier mot à Jean-Yves Tadié :

« Nous écrivons sur lui parce qu’il a écrit sur nous »

(Photos Jacques-Henri Lartigue ; manuscrit d’A l’ombre des jeunes filles en fleurs, photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 697 Réponses pour Proust toujours, encore et encore !

D. dit: à

Tu veux parler de notre virginité, Jazzi ?
Ça t’épate. Et pourtant.

Janssen J-J dit: à

donc… après Marc Court, c’est Jean Langoncet qui s’y colle, à la Bécasse ? Elle en aura épuisé plus d’un… chasseur, faut pas croire, hein, surtout qu’elle est pas encore ménopausée, hein.
Jzmn (?) – > https://www.youtube.com/watch?v=4scIq7JZIJQ

B dit: à

Soleil vert, vous pourrez rajouter bientôt une touche indienne.

Janssen J-J dit: à

@ D, je suis surpris que vous n’ayez pas encore commenté la mort d’Idriss Deby liée à la situation sanitaire au Tchad. Bàv,

B dit: à

3J, il existe une sexualité après la ménopause comme il existe une vie après la mort. J’en suis une preuve.

B dit: à

3J, on est mal, partout.

D. dit: à

On dit que les plantes donnent accès à des états de conscience modifiés par un processus neurochimique.

C’est totalement faux.

Les plantes donnent accès à des domaines du monde astral ouverts par les entités qui habitent spécifiquement telle ou telle plante. Je vous ai déjà ici parlé de ces entités qui parfois sortent des plantes pour boire la rosée du matin dans les jardins et les près, très tôt lorsque le monde animal est encore engourdi. Je les ai observés au microscope, certaines ressemblent à de minuscules femmes nues.

Janssen J-J dit: à

Bonsoir B., Ai-je prétendu le contraire ? la vie après la mort, la sexualité après la ménop. – Moi, j’ai tendance à croire à vos croyances, car je sais bien que vous n’êtes pas une troll de dame.
Oui, épi on est mal, animale… partout, pourtant !…
https://www.youtube.com/watch?v=Xrexn9CZW5M

Jean Langoncet dit: à

@Langoncet, faire les trois singes, c’est un truc qui dépanne. Pas longtemps.

« mise en scène nerveuse » … c’est comme les terminaisons, on en a jamais fini des grammairiens

rose dit: à

mettrait

Bloom dit: à

3XJ, les paramilitaires protestants/loyalistes (UVF/UDA) sont devenus des gangs mafieux trafiquant surtout de la drogue. La police nord-irlandaise a eu le bonheur de démanteler leurs réseaux. Ergo, ces bandits prennent prétexte du protocole nord-irlandais prévu dans le dernier accord du Brexit (contrôles douaniers entre la GB et l’Ulster) pour se venger et surtout torpiller l’accord du Vendredi Saint qui a crée cette police qu’ils jugent pro-catho/nationaliste & qui surtout implique une unification de l’ile à plus ou moins long terme. Pour ce faire, ils envoient les gamins de la classe ouvrière désœuvrés bicoz Covid déclencher des émeutes & balancer des cocktails molotov.
S’ajoute un événement qui va selon eux dans le sens de leur analyse: l’absence de sanction policière pour non respect des règles anti-Covid par la direction du Sinn Fein lors des funérailles d’une figure historique du mouvement républicain l’été dernier. Accusation de favoritisme.
Les protestants d’Irlande du Nord se sont toujours sentis trahis, lâchés.
C’est encore le cas aujourd’hui, plus plus plus.
Le pire, c’est que Johnson s’en fout complètement, et son gouvernement itou, y compris le ministre délégué à l’Irlande du Nord.
Jusqu’à ce qu’il y ait une bonne vieille bombe qui tuent des civils, ils ne bougeront pas.
Tout ce que Blair avait réussi à faire a été défait.
Personne n’en sort gagnant. Image désastreuse d’adultes manipulant des ados endoctrinés…
Ne pas se tromper. Derrière, il y a des hommes ultra violents, ultra armés et ultra motivés.
Ce n’est pas l’État islamique, mais la bonne vieille Europe chrétienne…
Cela ne surprendra pas ceux qui suivent la question irlandaise et raisonnent sur le long terme.
Le 5 mai, c’est le 40e anniversaire de la mort de Bobby Sands, premier de 10 grévistes à aller jusqu’au bout de leur action.
Ça promet, croyez-moi.
Car les fondus de l’autre côté (New IRA, etc.) sont encore bien présents (meurtre d’une journaliste à Derry il y a 2 ans) et attendent la première occasion pour en découdre…A suivre…

Bloom dit: à

qui tue…

Dernière chose, le parti majoritaire protestant, le DUP ,qui a joué la carte du Brexit pour montrer sa fidélité à Londres s’est fait niquer par BJ, et n’impose plus aucun respect. Les paramilitaires se présentent comme le seul recours pour préserver l’identité britannique de la Province d’Ulster. On en revient à une militarisation du conflit, plus de 20 ans après…Piteux.

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est que ce langage, Bloom ?!
Contrôlez-vous un minimum s’il vous plaît.

rose dit: à

De se faire tout le temps avoir, cela déclenche la rage. Et ado. on est hyper sensible à toute injustice.

rose dit: à

L’Irlande du nord, c comme le réveil de blessures anciennes ayant fait semblant d’être cicatrisées.

Ai tout lu sur le palliatif, le cannabis, les bouffées délirantes.
Et me souviens que la tête de l’infirmière était posée sur la télé, à l’hôpital psychiatrique où s’était déroulé le drame.

Ai lu ce qui était écrit sur l’irresponsabilité pénale.
Comment « être à soi » lorsque […]
Ne trouve pas mes mots. Reviendrai.

Marie Sasseur dit: à

@Cela ne surprendra pas ceux qui suivent la question irlandaise et raisonnent sur le long terme.

Non, pas du tout surprise par la conclusion de  » géopolitique » de bloom .

L’art. wiki sur les émeutes 2021 en Irlande est moins extrémiste va-t-en-guerre de religion.

Dolores, merci.

https://youtu.be/BxrLVldZtmg

rose dit: à

« Uccidi o muori » Tue ou meurs

Suivi de
[…]que sa grand-mère avait bien raison de lui dire, en piémontais, chaque fois qu’elle apprenait encore quelque chose dans ses vieux jours :

« Mai ura d’meuire ! »

Il n’est jamais l’heure, en effet, de mourir.

JEAN-PIERRE PISETTA

Emprunté dans son billet de blog.

C’est le paradoxe.

rose dit: à

« When the violence cause silence ».

No need to argue.
Cranberries❤

rose dit: à

Ce qui est drôle dans la jeunesse, c’est sa possibilité de franchir les haies en pratiquant le saut d’obstacles.
Plus tard, lorsque le genou a de l’arthrose, cela devient problématique.
Un exemple au hasard : tu t’achètes une moto jaune. La couleur est merveilleuse, lumineuse, quasiment orangée comme le jaune de l’oeuf d’oie qui donne une couleur incomparable aux gâteaux.
Tu mets un pull jaune, pile poil la même couleur, et des chaussettes jaunes, à rayures noires.
C comme une déclaration d’amour à ton père, qui durant toute sa vie de couple n’a cessé de cocufier ta mère, qui n’a eu d’autre désir que se défenestrer, et cela a cessé lorsqu’il l’a quittée.

Et cela me pose à moi problème : pourquoi aimer ton père puisque tu sais que c’est un sacré connard ?
Je n’avance guère.

Vais faire un velouté de poireaux recette envoyée par DHH. Vous en dirai des nouvelles.

Bloom dit: à

Les Windsor sont des monstres et le gouvernement de Boris Johnson un « cloaque », dixit le ministre des anciens combattants qui vient de démissionner.
Le Royaume Uni est un beau pays où vous devriez songer à émigrer D. Vous n’y serez pas forcément bien reçu, mais vous pourrez vivre vos fantasmes en direct.

https://www.theguardian.com/politics/2021/apr/21/ex-minister-johnny-mercer-says-almost-nobody-tells-truth-in-johnsons-government

« The former veterans’ minister Johnny Mercer has launched an extraordinary attack on Boris Johnson’s government, describing it as a “cesspit” and “the most distrustful, awful environment I’ve ever worked in”.

A day after his resignation, the MP also accused ministers of being “cowards” for not implementing a controversial pledge to end “vexatious historical investigations” of veterans who served in Northern Ireland.

During an interview on Times Radio, the former minister said he had quit on Tuesday evening because he had been unable to deliver on the promise, originally made by Boris Johnson during his leadership campaign in the summer of 2019.

A clearly angry Mercer, a former army captain, said his resignation was an act of personal accountability – and sought to contrast his conduct with colleagues who remained in government. (…)

Jazzi dit: à

« Aujourd’hui anniversaire de Rome, 2774 ans »

Rome est née le 22 avril 753 av. JC, renato ?

Jazzi dit: à

Il faudra essayer la soupe au pistou de ma mère, rose !

RECETTE DE LA SOUPE AU PISTOU

De toutes les soupes de mon enfance, la plus fameuse et la plus mémorable est, sans conteste, la soupe au pistou. Une soupe d’été, sublime résultat du syncrétisme culinaire entre le comté de Nice et l’Italie. Recette pour six personnes. Dans une grosse cocotte, faites fondre à feu doux dans de l’huile d’olive deux poireaux et un oignon coupés en rouelles, ainsi qu’une gousse d’ail, écrasée vigoureusement d’un bon coup de poing. Ajoutez six gros cubes de petit salé (environ 200 grammes), préalablement ébouillantés durant cinq minutes. Lorsque les poireaux et l’oignon deviennent transparents, c’est le moment de rajouter les autres légumes que l’on avait préparés et coupés en petits cubes : deux carottes, deux pommes de terre, un navet, le tout pelés ; trois petites courgettes de Nice, mais, elles, avec leur peau ; deux tomates ébouillantées, pelées et coupées en gros morceaux et un demi chou vert débité en lamelles. Laissez cuire encore cinq minutes, toujours à feu doux, puis versez alors deux litres d’eau salée et l’équivalent de 100 grammes de cocos frais, écossés. Portez à ébullition, en jetant, un quart d’heure avant la fin de la cuisson, 50 grammes de macaroni. Pendant que la soupe cuit (comptez en tout une heure), on préparera le pistou (de pista, mélangé, malaxé) qui donne toute sa saveur à la recette. Dans un mortier, pilez trois gousses d’ail, puis ajoutez vingt belles feuilles de basilic. Continuez à malaxer l’ail et le basilic, versez ensuite de l’huile d’olive et 100 grammes de parmesan en poudre. Mélangez jusqu’à obtention d’une sorte de pommade verte. C’est le fameux pistou, que l’on versera dans la soupe, hors du feu, juste avant la dégustation !

Jibé dit: à

« DHH dit: à
@Puck
qui est la copine? »

Je me posais la même question, mais au vu des dernières obsessions de puck, je crois savoir.
Il est marrant, puck, agaçant et marrant quand il tourneboule sur ce blog en quête de quelque chose à dire.

Jibé dit: à

rose dit
« Tu mets un pull jaune, pile poil la même couleur, et des chaussettes jaunes, à rayures noires. »

…et on t’appelle maya l’abeille

Alexia Neuhoff dit: à

Monique Canto-Sperber hier soir dans la grande librairie. Vêtue d’un fort joli ensemble dans le style western, ample jupe et boléro gansé de fourrure, m’a-t-il semblé. Je ne lui ai pas vu de pistolets à la ceinture. Elle a cependant flingué tout ce qui fait obstacle à la liberté d’expression, cancel culture et autres formes de censure notamment au niveau universitaire où le débat doit prévaloir. A juste titre. Personne ne lui a rappelé qu’en 2011, à la tête de l’ENS, elle avait refusé que s’y tienne un débat concernant la campagne internationale BDS sur l’État israélien, notamment animé par Stéphane Hessel.

Jibé dit: à

Bloom dit
« Pour ce faire, ils envoient les gamins de la classe ouvrière désœuvrés bicoz Covid déclencher des émeutes & balancer des cocktails molotov. »

Si on ne lit ni ne regarde les nouvelles de la presse britannique, on ne peut en avoir aucun écho. L’Europe entière se fiche de l’Irlande et de ses conflits. Ils ne sont pas sans rappeler, ces gamins, ceux des banlieues de métropoles françaises (à Lyon, des voitures flambent le soir, souvent, depuis trois mois) dont on parle assez peu. Le nez dans le guidon covid-vaccin-confinement, les médias français occultent tout ce qui n’est pas du grand spectacle (les obsèques du consort, la mort lente de Navalny, les belles images de Mars ou du so-called sommet de la terre…)
Alors l’Irlande, ses catho, ses protestants, ses mafias et ses enfants soldats (issus de quartiers d’une pauvreté ravageante) …les médias s’en foutent.
Car ce conflit révèle bien ce que nous sommes? Crise éco-sociale-sanitaire, hiatus riches-pauvres, radicalités identitaires, médiocrité des politiques, trahison des zélites, exploitation de ce micmac par des ultras.

D. dit: à

De toutes façons l’Irlande reste un petit pays sans grand intérêt. On en parle beaucoup trop par rapport à ce qu’il représente. Des collines vertes et des moutons, principalement.

D. dit: à

Il y a tant de choses à voir en ce monde, l’Irlande est certainement dans le bout de la file me concernant. Vous auriez parlé de l’Écosse, à la limite…

D. dit: à

Cela n’a pas toujours été comme cela sur l’actuelle Irlande. Il y a près de quinze mille ans toute cette région était un vaste centre spirituel d’importance mondiale. Les gens y soulevaient et taillaient(à plusieurs)des pierres par la science de la pensée. Tout cela est perdu et les habitants actuels n’ont plus rien à voir avec ce peuple.

John B dit: à

Rome est née le 22 avril 753 av. JC, renato ?

Laissez-le tartiner sa biscotte du matin, Jazzi, on est au théâtre!
( Même pas l’occasion de nous dérider les fesses! 😉 )

et alii dit: à

bizarre:je n’ai pas compris à première lecture du tweet Roth que le « comportement inapproprié « était celui du prof biographe; ce n’est que lorsque j’ai lu l’article du journal que j’ai compris

D. dit: à

C’était durant l’ère du Lion. C’est au début de cette ère que les grandes pyramides et le sphinx ont été construits, alignées sur la projection du baudrier d’Orion, ces 3 pyramides de nombreuses fois réutilisées par la suite, la dernière réutilisation connue remontant aux trois générations : KF, son fils KFR, puis MKWR, les travaux ayant constitué en de « simples » parements et retailles superficielles qui durèrent néanmoins plusieurs décennies à chaque fois.

et alii dit: à

l’article :
WW Norton suspendra l’envoi de la biographie autorisée de Blake Bailey alors que les femmes affirment que Bailey les a préparées en tant que professeur de lycée
trad ordi
Son comportement était en quelque sorte un secret de polichinelle, et il suivait absolument un modèle et était un toilettage manuel, mais personne n’a jamais rien dit… Pour être honnête, il n’a jamais rien fait à ce moment-là, pas en huitième. Mais il a jeté les bases. Avec des blagues sales, des commentaires sournois, des câlins qui ont duré un peu trop longtemps, nous encourageant à partager nos vies personnelles une fois que nous sommes passés au lycée («Écrivez-moi à propos de votre dernière tape-à-l’œil»).

closer dit: à

Les marchés en plein air sont autorisée, les librairies sont autorisées à vendre des livres en milieu fermé, mais il est interdit de vendre des livres sur un marché en plein air !

Insondable connerie…

« Le Marché du livre ancien et d’occasion de Georges Brassens à Paris est fermé depuis le 2 avril en raison de la pandémie de Covid-19. L’interdiction est due à l’article 38 du décret de la Préfecture de Paris. Dans cet article, il est notamment stipulé que « seuls les commerces alimentaires ou proposant la vente de plantes, fleurs, graines, engrais, semences et plants d’espèces fruitières ou légumières sont autorisés dans les marchés ouverts ou couverts ». Une décision qui laisse dans l’incompréhension les exposants.

« Comment comprendre que le commerce de détail de livres soit interdit en plein air sur un marché spécialisé, alors qu’un magasin proposant ces mêmes produits culturels à la vente est autorisé à ouvrir pendant ce confinement ? », s’interrogent les organisateurs dans une pétition qui regroupe près de 600 signataires. Ainsi, la responsable du marché, Delphine Shrotter réclame une dérogation de la part du préfet de police de Paris rapporte Le Parisien. Une exception appliquée dans d’autres régions où plusieurs marchés à ciel ouvert sont autorisés. »

closer dit: à

autorisés, pardon…

et alii dit: à

à propos du foot:
Le jeu de balle est un sport rituel qui fut pratiqué par les peuples précolombiens pendant plus de trois millénaires. Il est également connu sous le nom de jeu de pelote ou d’Umala. Il est appelé pits en Maya classique et pok’ol pok en Maya Yucatèque. Les « arènes » dans lesquelles se déroulaient cette pratique baptisée du même nom (Umala) sont visibles dans toutes les villes vestiges des peuples mayas dans le sud du Mexique, notamment dans la péninsule du Yucatan, dans le Quintana Roo et dans l’état de Veracruz. Le jeu de balle de Chichen Itza est le plus grand jeu jamais découvert de l’époque maya.

D. dit: à

Closer, il y a une particularité dans ce genre de marchés, c’est que beaucoup de vendeurs exposants se connaissent et se rassemblent pour manger, boire, discuter. Avec le risque que le masque et les distances tombent rapidement.

D. dit: à

Je leur souhaite néanmoins une ouverture prochaine.

et alii dit: à

pour qui les recherches sont bénéfiques :
exemple dans slate:
L’identification d’une prédisposition génétique est bénéfique tout d’abord pour le patient traité et, dans un second temps, pour sa famille.

et alii dit: à

. L’évocation d’une cause génétique apporte un début d’explication et une déculpabilisation par rapport à une responsabilité personnelle dans la survenue de la maladie. Une prédisposition génétique, quand elle est identifiée, permet d’agir puisqu’il est alors possible de mieux traiter le patient et de protéger ses proches.

D. dit: à

Qui vous a parlé de culpabilité, et aliii ?

D. dit: à

Et pourquoi, par la même occasion, une phrase devrait-elle commencer par un point suivi d’un espace ?

et alii dit: à

cannabis sur slate:
En 2018, le Canada devenait le second pays au monde après l’Uruguay à autoriser officiellement la vente et la consommation récréative de marijuana à l’échelle nationale. Le secteur privé avait accueilli cette réforme très chaleureusement.
Mais un concurrent sérieux se profile. Le Mexique se prépare à libéraliser à son tour le cannabis récréatif. Grâce à une main-d’œuvre moins coûteuse et un climat plus chaud, il y a fort à parier que la production mexicaine rivalisera avantageusement avec celle du Canada. D’autant que les deux pays font partie de l’Aceum, l’accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique.

renato dit: à

Non, Jacques, c’est le 21 avril 753. Je l’ai écrit hier soir et oublié de l’envoyer, ce matin j’ai touché « entrée » par mégarde et il est parti avec son erreur.

et alii dit: à

D,c’est l’article qui « résume » les entretiens avec les personnes concernées-remarque personnelle:les thérapeutes sont très forts pour injecter de la culpabilité!et j’en connais beaucoup des thérapeutes professionnels;ce matin encore une « jumelle » -dont le frère est mort, fille de profs-m’a raconté son histoire de thyroïde –

et alii dit: à

et il faudrait ajouter une troisième profession (pour les imitateurs) tous les gens s’imaginent thérapeutes

et alii dit: à

excuse:le frère jumeau est mort!
elle est elle-même paramédicale, mariée à un médecin et sait à qui s’adresser pour avoir un traitement approprié ou recommander un spécialiste

et alii dit: à

Les dauphins ne sont pas assez protégés des captures accidentelles sur slate:
Ad usum Delphini!!

et alii dit: à

ad usum delphini:
Cette formule était estampillée sur la couverture des textes classiques qui avaient été épurés de leurs passages trop scabreux ou inappropriés pour le jeune âge du Dauphin. Les textes ainsi expurgés furent ensuite réimprimés et utilisés dans les écoles2.

La collection comprend 64 volumes parus de 1670 à 1698. Les auteurs censurés s’appellent par exemple Homère, Aristophane, Plaute, Térence, Ovide, Juvénal, Martial ou Racine. L’Ancien Testament eut droit à ce genre de mutilation.

Comparer l’original du texte d’Esther de Racine :

« Lorsque le roi, contre elle enflammé de dépit,
La chassa de son trône ainsi que de son lit »
avec la version ad usum Delphini :

« Lorsque le roi contre elle irrité sans retour,
La chassa de son trône ainsi que de sa cour. »
Aujourd’hui, cette expression est employée de façon ironique pour désigner un ouvrage expurgé afin de pouvoir être mis entre toutes les mains.
(indiqué par wiki)

et alii dit: à

et Claude DAUPHIN /
Avant guerre, il joue dans les classiques Faisons un rêve de Sacha Guitry et Entrée des artistes de Marc Allégret.

En 1940, il est mobilisé et sert comme aspirant dans un régiment de chars, équipé de S 35 Somua, qui participe à quelques contacts avec l’ennemi. En 1942, à la fin du tournage du film La Belle Aventure, il quitte la zone occupée et rejoint Cannes, en zone libre. Il monte une compagnie de théâtre, où se côtoient notamment Danièle Delorme, Gérard Philippe, Marguerite Moreno et Madeline Robinson. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, sous le nom de Capitaine Legrand, et membre du réseau « Carte » d’André Girard, il rejoint Londres, à l’automne 1942, à bord d’un sous-marin britannique. Il rejoint les Forces françaises combattantes et est nommé officier de liaison entre les généraux Philippe Leclerc de Hauteclocque et George Patton. Il fait partie des premiers soldats à entrer dans Paris libéré avec les chars de la 2e DB.

Après guerre, étant bilingue, il mène une double carrière en France et aux États-Unis. Il va ainsi tourner pour Joseph L. Mankiewicz, Peter Ustinov, John Frankenheimer, Otto Preminger, Roman Polanski ou Stanley Donen.

Un de ses rôles les plus célèbres est le maquereau de Casque d’or de Jacques Becker aux côtés Simone Signoret. Il joue également la même année dans le classique Le Plaisir de Max Ophuls.

Jazzi dit: à

Gérard Philipe, avec un seul « p ».

et alii dit: à

UN PEU DE GRAMMAIRE?
Alexandre Vialatte avouait avoir péché par orgueil et par « ignorance péremptoire » : il était convaincu qu’il fallait dire « vous contredites ». Un beau jour, en proie au doute, il consulte un dictionnaire, se frotte les yeux et bat sa coulpe : il faut dire « vous contredisez »

et alii dit: à

O.K.!
La Bonne Soupe est un film français de production franco-italienne de Robert Thomas, adapté de la pièce du même nom de Félicien Marceau et sorti en 1964.
Claude Dauphin : M. Oscar

Jazzi dit: à

Ce n’est pas la date qui m’interrogeait renato, mais la véracité des faits. C’est une date légendaire…

et alii dit: à

Le goût de la soupe aux choux s’est perdu chez les intellectuels et chez les écrivains. Trop peuple, grossier jusque dans la sonorité de son appellation qui est à mille lieues de la sophistication des dénominations gastronomiques, réputé lourd et radicalement copieux, renvoyant au foyer mais guère au restaurant, peu taille fine[2], connotant désormais le passé, le trivial, la familialité et la familiarité, si mal léché qu’un plumitif rive gauche le tiendrait pour ringard consommé au moment que son clone rive droite le dénoncerait pour écologisme vulgaire, ce plat jupitérien[3] n’a plus de place dans les palais des gens de lettres et de culture. Pour le dire en termes moins vagues : la soupe aux choux ne fait plus partie de l’habitus cultivé. Pourtant, il n’y a pas bien longtemps, un romancier, René Fallet, lui consacrait un roman qui allait devenir un film à succès[4], et un poète, Paul Vincensini, lui donnait un poème
https://www.erudit.org/fr/revues/etudfr/2005-v41-n3-etudfr1019/012054ar/

et alii dit: à

Ce n’est pas un hasard si Victor Hugo montre Jean Valjean plongé dans une soupe aux choux dans le passage des Misérables où il résume sa vie avant le bagne :

Le soir, il rentrait fatigué et mangeait sa soupe, sans dire un mot. Sa soeur, mère Jeanne, pendant qu’il mangeait, lui prenait souvent dans son écuelle le meilleur de son repas, le morceau de viande, la tranche de lard, le coeur de chou, pour le donner à quelqu’un de ses enfants ; lui, mangeant toujours, penché sur la table, presque la tête dans sa soupe, ses longs cheveux tombant autour de son écuelle et cachant ses yeux, avait l’air de ne rien voir et laissait faire[14].

DHH dit: à

@alexia
Bien vu: Monique cCanto-Sperber en Calamity Jane
mais vous avez aussi ssi remarqué j’imagine son lifting raté qui a escamoté tout le bas de son visage

et alii dit: à

même lien
il vient à penser que la soupe poireaux pommes de terre est une métaphore de l’écriture même de la romancière et la transposition alimentaire de sa plateforme idéologique coutumière.

N’en déplaise à Barthes et Duras, la soupe aux choux peut elle aussi prétendre à la consécration nationale. Simone de Beauvoir elle-même ne s’y était pas trompée dans l’un de ses romans portant sur les années de guerre. Quand le héros Jean Blomart, jeune bourgeois en rupture de classe devenu leader d’un petit groupe de résistants, rejoint ses compagnons qui attendent ses ordres, lesquels sont de conséquence puisqu’il s’agit de décider s’il est légitime ou non de verser Le sang des autres, la cohésion, l’identité et l’interdépendance relationnelle des combattants de l’ombre sont indiquées par cette seule phrase : « La pièce sentait la lessive et la soupe aux choux[35]. »

Il a été montré que ce lien à l’identité nationale, la soupe aux choux l’avait acquis par le biais d’un héritage historique qui l’avait lestée d’une nébuleuse sémantique la présentant comme un plat français, traditionnel, simple (facile à faire), bon marché, familial (ou convivial) et populaire.

renato dit: à

Jacques, la « Nativité de Rome » est évidemment mythique. La date fut fixée par Varron, sur la base des calculs de l’astrologue Lucius Tarutius qui était amis de Varron et de Cicéron.
Tarutius sur demande de Varron avait étudié l’horoscope de Romulus, ce qui était considéré comme comique et extravagant par Cicéron et Plutarque.

renato dit: à

amis > ami

MC dit: à

Pour Brassens c’est d’autant plus bete, Closer. que les bouquinistes avaient pris là chose tres au sérieux multipliant les bouteilles de nettoyant , créant deux itinéraires obligatoires, et encaissant une perte de la moitié de leur clientèle au bas mot. Vu ce qu’ est Brassens aujourd’hui , ouî , c’est de l’acharnement de la part de la Prefecture, acharnement double de betise.

racontpatavi dit: à

Oh merci « jumelle » -dont le frère est mort, fille de profs!

vanina dit: à

@ renato

Il vaut mieux produire ses endorphines, si possible,les produits chimiques ont tous des défauts, et des méfaits.
En lisant par exemple Gli anni dell’amicizia, Renzo Zorzi, Neri Pozza Editore, Vicenza 1991. Immagini e figure del secondo Novecento.
Un hommage plein d’équilibre, et de flair critique, à tout ce que l’Italie a produit dans le domaine littéraire et artistique.Ou presque.

A déguster avec Dans un état critique, Angelo Rinaldi
et La cause des livres, Mona Ozouf, Folio essais.

Petite anecdote personnelle, une histoire avec un champion d’hockey .La jeunesse, la force et la tendresse. Le sport était brutal, lui tout sauf que.

Jazzi dit: à

« son lifting raté qui a escamoté tout le bas de son visage »

La vache, DHH ! De quoi écorner votre réputation…

Fêter une date mythique, c’est une blague, renato !

On peut avoir la photo du champion de hockey, vanina ?

et alii dit: à

cloaque?
VOYEZ CLOACA DE WIM DELVOY /
CA CEST DE LA MACHINE§
La première version de Cloaca — il en existe dix — est une machine de 12 mètres de long, 2,8 mètres de large et 2 mètres de haut. Elle est composée de six cloches en verre, contenant différents sucs pancréatiques, bactéries et enzymes, acides, etc., le tout dans un milieu très humide. Les cloches sont reliées entre elles par une série de tubes, tuyaux et pompes. Contrôlée par ordinateurs, l’installation est maintenue à la température du corps humain (37,2 °C) et fait circuler les aliments, ingérés 2 fois par jour, pendant 27 heures, pour y produire finalement des excréments.

Son coût de construction est d’environ 200 000 dollars.

La quatrième version (Cloaca Turbo) met en œuvre trois machines à laver industrielles montées en série et un tunnel de séchage pour produire le même « résultat ». En 2007, il existait huit machines, dont la Turbo (digestion rapide) ou la Mini (un appétit de chat) ou encore Personal Cloaca qui est végétarienne. Wim Delvoye a également créé un Wim Shop où il propose des « produits dérivés » : papier toilette imprimé du logo Cloaca, T-Shirt, livres et même une poupée à son image.
https://www.youtube.com/watch?v=e5VDTu7U8Co

et alii dit: à

DELVOYE

renato dit: à

Pourquoi ; au juste, Jacques ? les Romains ont choisi 753 avant JC., car cette date était liée à la naissance de la démocratie athénienne, qui a eu lieu précisément avec le début de la nomination des archontes à Athènes.
Les Romains avaient élaboré un récit mythologique sur les origines de la ville et de l’État. à l’époque d’Auguste les légendes, tirées de textes anciens, furent retravaillées et fusionnées en une seule histoire qui donnait du passé une interprétation en fonction du présent.

Les Français font encore ça avec le « roman national ».

et alii dit: à

ET ALORS AUC, c’est pour les collectionneurs?

Jazzi dit: à

A ma connaissance, aucune date pour la naissance de Paris, renato !

closer dit: à

Bien d’accord MC. La réponse de D ne tient pas la route. Déjeuner en plein air à 2 ou 3 est moins contaminant qu’à l’intérieur…

closer dit: à

DHH a raison JzzB. Le lifting de M C-S est tellement excessif que je la croyais septuagénaire ! Elle n’a en réalité que 66 ans. Alors pourquoi cette chirurgie absurde qui la vieillit au lieu de la rajeunir ?

renato dit: à

« roman national » n’était pas relatif à une improbable date de naissance de Paris, Jacques !

lmd dit: à

Ovide évoque de façon détaillée la fête des Parilia ; fête pastorale mais aussi anniversaire de la fondation de Rome.
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/FASTAM/F4-721-862.html
La question à laquelle je ne sais pas répondre est celle de la concordance du calendrier des Romains et de celui l’administration des Postes?

renato dit: à

Le Paul Edel nouveau est arrivé.

closer dit: à

Oui Renato, quel talent ce Popaul, pour évoquer le passé, faire remonter les souvenirs ! Barozzi et Clopine réunis ne lui arrivent pas à la cheville !

Raoul dit: à

Pierre Assouline,
Au risque de paraître déplacé, il est très intéressant cet article…^^

christiane dit: à

C’est : « Le mari de la reine – L’inconnu de Buckingham » réalisé par Anaïs Feuillette et FX Goby. (En Replay sur la 5)
Film permettant de voir d’où il vient, qu’elle enfance perturbée il a eu, comment il a été manipulé et qui éclaire sur son caractère, sa façon d’être.

Bloom dit: à

son lifting raté qui a escamoté tout le bas de son visage

En revanche, botoxage plus que réussi chez Rachida Dati, dont les lippes turgescentes rappellent les caricatures des bimbos américaines de la grande époque de ‘Mad’.
Le sourire béant.

lmd dit: à

Bingo Mimi Pinson !

Mimi Pinson dit: à

😉 lmd

Patrice Charoulet dit: à

« Princière »

Me promenant dans un coin inconnu de ma ville natale, au bout d’une petite route, je vois un portail, une grille avec des fleurs de lys, et derrière une fort belle demeure. Je me dis : « Qui habite cette belle maison ? » Je cherche un nom et je ne trouve qu’un écusson avec ces mots « Jurade princière de Chimay ». Je m’interroge. De retour au logis j’entreprends des recherches, étant d’un naturel curieux.
Je me demande si je ne suis pas tombé sur une association aristocratique plus ou moins secrète.
Google étant mon ami, je découvre qu’il s’agit d’une confrérie …………………………………….
dont les membres ont le même culte pour une certaine bière et certains fromages.
Le charme est rompu.

Marie Sasseur dit: à

@incidemment, Affaire Halimi : ce n’est pas le cannabis qui est en cause mais l’abolition totale du discernement (arrêt en lecture en bas de l’article)

« Oh merci » ( de remettre ce lien )

christiane dit: à

Que c’est triste et doux à la fois ce passé fracassé dans le si beau texte de Paul Edel. Oui, la pluie l’aime pour cacher le chagrin.
Nous avons ainsi dans nos vies des rendez-vous que l’on croit heureux et arrivés c’est le désert..
Alors, il reste les souvenirs…

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