Proust toujours, encore et encore !
S’il est vrai que, selon la définition d’Italo Calvino, « un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire », avec la Recherche du temps perdu, on est servis ! Cela fait un siècle que ce roman suscite un Himalaya de gloses et ce n’est pas terminé, on en annonce d’autres, de toutes sortes et de partout. Il est vrai qu’il parait inépuisable. Un véritable geyser de sens, de sensations, d’émotions. Tout lecteur qui le relit à quelques années d’écart est assuré de découvrir un nouveau livre dès lors qu’il aura pris connaissance des études, essais et interprétations publiés dans l’intervalle. Cette saison n’échappe aux nouveautés proustiennes.
Il faut tout d’abord saluer la parution des Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard). Un recueil fondamental même si le lecteur non averti risque de s’y ennuyer. Les autres, plus nombreux qu’on ne le croit, catégorie qui ne compte pas que des généticiens de la littérature et des fétichistes de la proustolâtrie, vont y découvrir enfin ce qu’il n’espérait plus connaitre de leur vivant : cette liasse de papiers inédits de la main du maitre, annoncés par Bernard de Fallois en 1954 lorsqu’il avait exhumé des malles de Suzy Mante-Proust Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve et qu’il évoquait ces fameux « soixante-quinze feuillets ». Or ceux-ci avaient disparu de la circulation pendant un demi-siècle, l’éditeur les ayant distraits du lot… Sa mort récente permet de les faire réapparaitre par un coup de baguette magique. Ce qui nous donne enfin accès au socle de la Recherche, sa matrice, conçue par l’auteur au cours la mystérieuse année où il s’est décidé à s’y mettre vraiment. Et c’est passionnant comme peut l’être non un brouillon mais un premier jet avec ses tâtonnements et ses fulgurances ; on y voit les caractères se former, les personnages se déprendre lentement de leurs modèles, les descriptions s’affiner déjà, les paysages se mettre en place, les intrigues s’échafauder, les dialogues s’esquisser et les hésitations se dissiper. On est avec lui à ses côtés et cela n’a pas de prix.
Mais qu’est-ce qui a fait qu’un jour de septembre 1909 la mayonnaise a pris ? La mort de la mère, bien sûr, sauf que c’était quatre ans avant. Alors quoi ? Roland Barthes, qui se fie à son intuition, a une réponse : la technique. Il y revient dans Marcel Proust (385 pages, 24 euros, Seuil). Elle conjugue plusieurs facteurs selon lui : le fait que Proust a trouvé le moyen de dire « je » tout en étant original car ce « je » recouvre à la fois le narrateur, l’auteur et le héros ; le surgissement d’une vérité poétique des noms propres collant parfaitement aux personnages ; un changement de proportions ; enfin une structure romanesque empruntée à la Comédie humaine avec le retour des figures d’un volume à l’autre. Alors ça a pris…
Le plus étrange, c’est que même Barthes se laisse emporter par l’irrépressible volonté d’explication de la création alors que tout créateur le sait bien, la chose est irréductible à une explication rationnelle et argumentée ; tout au plus peut-on se contenter de réunir des pièces à conviction à condition de n’en être pas dupe. On croyait pourtant l’affaire réglée depuis que Balzac avait décrété que le génie en toutes choses relève de l’intuition ; mais non, et en lisant Barthes, on se souvient de la naïveté de Clouzot s’acharnant à filmer le geste de peindre de Picasso sur une vitre à travers laquelle le cinéaste croyait capter quelque chose de son acte créateur.
Heureusement que c’est sous-titré « Mélanges », un pur artifice comme le reconnait Bernard Comment, l’éditeur du Proust de Barthes (et son ancien élève). Ce recueil a quelque chose de démodé, plus daté que Proust même, un comble. Cela nous renseigne bien sur Barthes et donne une aperçu du grand roman qu’il n’a pas écrit (à étudier en littérature comparée avec l’adaptation de la Recherche que Visconti n’a pas tournée). A force de considérer la Recherche comme un mythe, à l’égal des vieux mythes de l’antiquité gréco-romaine, il a même envisagé de réécrire la Recherche dans cet esprit. Un prétexte à procrastination. Etrangement, Barthes a très peu écrit sur Proust tout au long de sa vie. Une quarantaine de pages en tout. Pourtant il avait un vieux compte à régler avec lui mais il aura passé sa vie à le repousser.
L’ensemble est assez hétéroclite : un dossier d’enseignement pour une cours donné à Rabat en 1970, des pèlerinages pour France culture sur les lieux parisiens de Proust au risque de verser dans le marcellisme car la biographie de l’écrivain le passionne… C’est peu dire qu’il s’identifie à lui et se projette en romancier de la mémoire. Comme lui il a attendu le baiser vespéral de sa mère, comme il s’est effondré à la mort de celle-ci, mais contrairement à lui… Alors à défaut d’écrire lui aussi sa vie sans la raconter, de son propre aveu, conscient de son impuissance à édifier une monument avec de la dentelle de pierre, il fait comme si il devait l’écrire. Pour la petite histoire, mais y en a-t-il de petites dès lors qu’elles contribuent à la grande histoire littéraire, Barthes est mort renversé par une camionnette rue des Ecoles en sortant du Collège de France où il s’était rendu juste pour vérifier la qualité du projecteur prévu pour projeter des photos de Nadar sur le monde de Proust qu’il devait commenter…
Le Cahier de l’Herne Proust (302 pages, 33 euros) sous la direction de Jean-Yves Tadié était attendu depuis toujours. Il est même incroyable que la célèbre collection créée par Dominique de Roux dès 1960 puis poursuivie par Constantin Tacou et désormais par sa fille Laurence Tacou ne s’y soit pas mise avant. Ce qui fait le prix de ce Cahier qui est donc une grande première s’agissant de l’écrivain qui domine un peu, tout de même, la paysage littéraire en France depuis un siècle, c’est qu’il n’advienne qu’aujourd’hui. Comme le maitre d’oeuvre le dit d’emblée, il s’agit moins d’augmenter la somme déjà considérable de nos connaissances sur l’homme et l’œuvre que de la faire vivre, de la maintenir en vie « et de lui garantir la jeunesse et une forme d’immortalité ». Comment parler de Proust sans se répéter ni ressasser après tant d’autres ?
L’ensemble rend justice à un trait de caractère de Proust que tous les contributeurs évoquent : son intense et irrépressible curiosité. Amis, relations, rencontres de passage, peu importait, il bombardait les gens de questions, pour la satisfaction de son esprit, un certain goût pour l’indiscrétion, mais surtout pour documenter son livre au plus juste, au plus vrai, au plus proche de l’exactitude. La correspondance est à cet égard un gisement des plus précieux puisqu’on y entend la voix de l’écrivain « sans l’enveloppe de la littérature »
On s’en doute, de brillantes analyses sont réunies dans ces pages. On dira que ce sont les membres habituels de la patrouille ce qui n’empêche pas la nouveauté et l’originalité. Le cas de Laure Murat approfondissant la sexualité comparée de Proust et Gide, qui passent pour les grands homosexuels de la littérature de leur temps alors que le premier se disait inverti (une âme de femme dans un corps d’homme) et le second pédéraste (amour des garçons), l’un en tenant pour l’exhibition de son moi par le biais du « je », l’autre n’ayant de cesse de le camoufler.
La seule consultation du sommaire donne une idée de la richesse de ce Cahier de l’Herne tant attendu. Des révélations, il y en a tout le temps avec Proust car il y a toujours une lettre perdue prête à surgir d’un tiroir oublié par des descendants distraits. C’est celle de la présence onirique de ses parents dans chaque instant de sa vie quotidienne, c’est un article inconnu de Reynaldo Hahn lui si proche de Proust jusqu’à sa mort mais discret à son sujet dans ses évocations, ce sont les rapports de Proust aux œuvres de Michelet, Taine, Gobineau, Stendhal, Flaubert, Racine examinés à nouveaux frais, c’est…
Valentine Thomson, sa cousine, se souvient dix ans après sa mort d’un homme grand, mince et longiligne alors qu’il mesurait 1,68 m ! Il y aurait trouvé matière à digresser sur les pièges de la mémoire et les défauts de perspectives de la réminiscence. Harold Nicholson, traitant de ses rapports avec l’Angleterre, assure qu’il avait contracté le goût de la phrase interminable à force de lire la Bible d’Amiens et de Sésame et les lys de Ruskin ; ce serait à cette influence qu’il devrait cette accumulation d’adjectifs, images, de métaphores, détails, symbole répétés et récurrents, le tout décrit au ralenti, qui passe pour sa signature stylistique. Dans un autre témoignage tout aussi édifiant, Reynaldo Hahn assure que ses dons divinatoires, ses brusques illuminations, son contact naturel avec le surnaturel avaient permis à Proust de traduire des milliers de pages de Ruskin alors qu’il ne savait pas l’anglais, interprétation qui ne manque pas de sel lorsqu’on sait que Maman, plus compétente en la matière, puis Marie Nordlinger, avaient grandement contribué à cette transhumance de l’anglais au français. Les souvenirs sur la reine de Naples, les recherches d’Edouard Roditi sur les bordels de Jupien/ Le Cuziat, l’étrange absence de son frère Robert, de ses amis Reynaldo Hahn et Lucien Daudet de la Recherche…
Enfin, ultime curiosité proustienne et cera tout pour… cette saison, « Proust et les célibataires de l’art » sous la direction de Thomas Carrier-Lafleur, Guillaume Pinson et Mélodie Simard-Houde publié par la Revue d’études proustiennes, 2020-2, No 12 (275 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Quésako ? Le célibataire de l’art selon Proust, c’est avant tout l’amateur doué qui s’exprime du haut de son œuvre future. Artistiquement, il est stérile. Il a tout pour créer mais, paresse ou impuissance, il s’avère incapable de le faire. C’est un artiste dans l’âme, mais sans œuvre, d’où son amertume, son aigreur, son ressentiment. Le narrateur du Temps retrouvé qualifie ainsi de « célibataires de l’art » ces artistes sans vocation et ces écrivains sans œuvre (on les reconnait à ce qu’ils s’expriment du haut de leurs livres à venir) qui ne cessent de différer leur envol -le cas de Proust même jusqu’en 1909. Bloch, Saint-Loup et Charlus si dandies, Swann, personnages tragiques pour ne rien dire de Montesquiou qui est l’amateur absolu, sont des célibataires de l’art, incapables de cesser d’admirer pour enfin passer à l’acte et franchir le Rubicon tant ils redoutent cette heure de vérité. L’excès de leur enthousiasme est à la mesure de leur échec. Idolâtres de l’art mais créateurs ratés, ils n’ont d’autre choix que de faire œuvre de leur vie dans la mise en scène de soi.
Même si leur prisme parait un peu étroit, on ne peut en vouloir aux trois directeurs de ce numéro de considérer que la Recherche est « d’abord et avant tout » le grand roman des célibataires de l’art :
« Il n’y a pas de forêt derrière cet arbre ou de vérité derrière ce masque ».
On le sait, un grand mystère peut dissimuler aussi bien un splendide secret que le néant. Certains grands personnages de la Recherche n’y échappent pas. L’exercice est cruel, implacable même mais salutaire, comme dans la vie. Proust romancier, chroniqueur, critique d’art, pasticheur, épistolier n’a pas fini de nous parler fût-ce via des intermédiaires inspirés. Le dernier mot à Jean-Yves Tadié :
« Nous écrivons sur lui parce qu’il a écrit sur nous »
(Photos Jacques-Henri Lartigue ; manuscrit d’A l’ombre des jeunes filles en fleurs, photo D.R.)
1 697 Réponses pour Proust toujours, encore et encore !
JJJ, voilà une définition spontanée et complète m’en vais la refiler dans mes cours, si vous voulez bien, dites?
» S’indigéniser » un brin d’abord, puis se retirer progressivement dans son empyrée pour objectiver les données recueillies in situ… Déréaliser le monde prosaïque pour le rendre lisible aux commanditaires plus éloignés, en leur suggérant quelques propositions normatives dont ils sont en général friands, et c’est là où les choses deviennent toujours un peu compliquées, au CNRS. Etc, enfin bref… Bàv. »
Même le « enfin bref » me comble d’aise!
BàV et bonne soirée! (toujours ventée ici)
renato, mais d’où viennent les aubépines?
. Je m’en vais la ….
scusi
LE TEMPS?
RENATO/
je m’étais toujours efforcé, devant la mer, d’expulser du champ de ma vision, aussi bien que les baigneurs du premier plan, les yachts aux voiles trop blanches comme un costume de plage, tout ce qui m’empêchait de me persuader que je contemplais le flot immémorial qui déroulait déjà sa même vie mystérieuse avant l’apparition de l’espèce humaine, et jusqu’aux jours radieux qui me semblaient revêtir de l’aspect banal de l’universel été cette côte de brume et de tempêtes, y marquer un simple temps d’arrêt, l’équivalence de ce qu’on appelle en musique une mesure pour rien» –
Vive le lycée classique italien, Renato !
Le boursouflé duconnard prétend à un respect alors qu’il fait partie des derniers a pouvoir le revendiquer ici. Multi récidiviste du harcèlement, et de l’usage de multiples pseudos.
Bref un delinquant et marginal, de la fachosphere.
MC, je n’ai jamais pensé que Joinville ou Froissart étaient « illisibles » au sens que l’on donne communément à ce mot…Mais sont-ils accessibles au lecteur moyen, sans traduction, comme Dante l’est au lecteur italien même s’il n’est pas sorti du lycée classique dont parle Renato ? Je crains que non (vous me direz que je n’ai qu’à essayer, mais je n’ai pas de texte sous la main et mes vieux Lagarde et Michard ne sont pas ici…d’ailleurs donnaient-ils le texte original ou un peu ou beaucoup modernisé ?).
@ CB, je vous avais bien lu ce matin, croyez le bien, mais vous êtiez plutôt un trop gros saumon pour moi… Et du coup, suis resté coi avec votre projet de dessin d’une table, alors que je pensais qu’il ne s’agissait que d’un projet (dessein). Vous dessinez des tables et les construisez alors ? Mais c formidable !… Et puis, à la différence de Bloom, j’étais attristé de me dire que je ne pourrais jamais vous rejoindre pour trinquer un verre de caïpirinha en votre magnifique hacienda. Dieu sait pourtant que le fantasme de vous serrer la main fraternelle erdélienne est bien là, avec le projet d’entreprendre une dernière marche dans vos parages avec vous. Croyez bien que j’ai noté scrupuleusement votre autre référence du début du siècle… Je garde tout précieusement, et de vos précieuses considérations ethnologiques. Oui.
(Je dois vous avouer avoir mis les pieds seulement 5 jours au Brésil dans les années nonante de ma vie, car je n’ai jamais été un lointain et long voyageur… J’ai pourtant gardé de cette escapade un souvenir éblouissant, et notamment de la petite ville coloniale de Parati, sise entre Sao Paulo et Rio prohce du tropique du Capricorne où des urubus se sustentaient bon train dans une décharge à ciel ouvert… Parati ! sous un ciel d’orage qui s’y déversa à mon arrivée comme un torrent purificateur qui lava et illumina derechef ce paradis en un clin d’oeil étincelant d’éternité…
(Claudio Bahia dit: à « Je m’égare… Bref, je suis content de vous avoir orienté sur « Diadorim », je suis tout fier de moi, un simple lambda non littéraire ». -> -> Vous le pouvez, Claudio. Je suis fier de vous, d’avoir pressenti que ce romanfleuve inconnu allait pouvoir m’enchanter d’un long mirage mordoré…)
– A très bientôt dans mes filets. Montrez-nous nous votre plan de table en PJ annexe, je pense que tout le monde saura l’appréciera à la rdl, (sauf les con.nes habituel.les, est-il besoin de le préciser ?) – Merci d’avance. BJ à vous !
La formule de Barbey sur Doudan et le Prince de Broglie est à doubble tranchant quand on e souvirent de son opinion sur ledit Prince: « Il tourna toute sa vie le dos au talent ».
La formule de séducteur des doctrinaires est aussi d’une perfidie éprouvée, visant Guizot et son courant qui ne le valait pas.
Le recours à Madame de Villeparisis chez Proust va de soi puisque cette antiquité vénérable a connu la Restauration . (et possede le salon le plus ombé de Paris!)
MC
tombé!
c’est queje regarde entre deux éternuements un somptueux bouquet qu’on m’a fait livrer hier au soir,et dont au premier regard je n’ai pas reconnu les tulipes , mais bien vues ensuite en regardant la forme de la feuille; mais la fleur , blanche aux pointes rosacées,tendue audessus des freezias (des fleurs que je crois venues de perse, semble en porcelaine;c’est un rêve!
à Challans on mange du poulet.
—
Du canard, D. du canard, voyons!
Les bourinnes, le bocage, Notre-Dame-du-Mont, le Goi de Noirmoutiers…
Il faut redécouvrir son beau pays, D. celui qu’ils veulent saloper.
C’est plutôt Paraty, 3J…C’est vrai que c’est un enchantement.
Merci, Et Alii, pour ce poème et la nouvelle de cette partition : il »Louise Glück, «L’Aubépine» dans le recueil L’Iris sauvage, qui vient de paraître chez Gallimard, dans une traduction de Marie Olivier. »
Joyce était un snob qui détestait la Guinness et ne buvait que du vin blanc.
Les clichés sur les Micks, Biddies, Bogtrotters, & autres Paddies ont la vie dure….
Faiblissez de + en + dans vos qualificatifs en rodomontades et radiocinations, marie-coucouche-ma-soeur aux milliers d’hommes…
Décevante de plus en plus, vous êtes, pauvre gorette ! (nb – les vulgaires cagoles se traitent de ‘porcasses’ entre elles, parait-il – je n’en suis pas là, mais on dira quand même que vous ne leur arrivez pas à la baugeoire)… Bavez, et bàv !
oui Paraty, closer. Merci pour la rectif.
-nb – je voulais plutôt mettre un accent aigu sur le 2e i, me semble t il, mais n’ai pas trouvé la fonction…) – Bàv,
ah ! vous m’avez incité à aller la revoir… merci bien…
https://www.google.com/search?source=univ&tbm=isch&q=paraty&client=firefox-b-d&sa=X&ved=2ahUKEwjr9MSuiYPwAhXCAWMBHSS-AFYQjJkEegQICBAB&biw=1600&bih=758
« Il faut dire qu’en ce temps-là, la vie à Paris n’était pas chère.
—
Vrai.
Lire le « Paris » de Huysmans, chez Bartillat, avec la soupe au singe – un peu antérieur, mais pas tant. »
Et même un peu après Joyce. On le voit avec Hémingway dans « Paris est une fête » où, lui, était carrément fauché, Bloom !
Jibé,
dans « Proust et les signes » (puf), Gilles Deleuze écrit : « La vérité dépend d’une rencontre avec quelque chose qui nous force à penser, et à chercher le vrai. » Et il cite Proust dans « Le Temps retrouvé » : « Et je sentais que ce devait être la griffe de leur authenticité. Je n’avais pas été chercher les deux pavés de la cour où j’avais buté. » Et plus loin G.D finit de dérouler sa pensée : « Et le temps retrouvé, c’est d’abord un temps qu’on retrouve au sein du temps perdu, et qui nous donne une image de l’éternité ; mais c’est aussi un temps originel absolu (…). »
Voilà comment je traduis votre « porosité ».
« Joyce était un snob qui détestait la Guinness et ne buvait que du vin blanc. »
Décidément mon pauvre puck, il ne nous lâchera pas les mollets…On peut peut-être encore plaider que le snobisme de Joyce n’avait rien à voir avec celui de Proust ?
C’est mon premier, c mon dernier.
Je ne peux pas, je ne peux pas.
Elle m’a enfoncé un long tube dans la narine et elle a pénétré presque jusqu’à l’oreille.
Pas possible.
Pas possible une fois par semaine.
L’effort pour rendre l’autre fou. Searles
Ce que l’on subit pour persévérer dans la visite de nos parents en EHPAD.
J’attends à l’extérieur de la pharmacie le résultat. Elle a enfoncé mais pas jusqu’au bout.
Elle m’a dit je vais faire la seconde narine pour aller jusqu’au bout, j’ai dit non.
En mars 1922, Joyce et Djuna Barnes aux Deux Magots : veste de chasse, vin frais & cigare.
‘Vanity Fair’ dans tous les sens.
« (…) Confirmation that he was now considered something of a celebrity in America came when Joyce was interviewed for the magazine ‘Vanity Fair’ by the twenty-nine-year-old Djuna Barnes. They met at the Café les Deux Magots in the Place St-Germain-des-Prés, he in a blue overcoat and sporting his colourful hunting-waistcoat. […]. Immediately after the limp, ‘peculiarly pulpy’ handshake, he began talking. ‘The pity is, the public will demand and find a moral in my book – or worse, they may take it in some more serious way, and on the honour of a gentleman, there is not one single serious line in it.’ All great talkers, he told her, sipping chilled wine and puffing on a cigar (…) »
– Bowker, Gordon. James Joyce: A Biography
La meilleure bio de JJ, non encore traduite.
très cher closer, tout d’abord je n’entrerai pas dans votre petit jeu basé sur une rhétorique marxiste dont on connait ce qu’elle donnée dans l’histoire : votre lutte des classes elle s’est terminée dans la neige dans les goulags staliniens !
l’autre point c’est vos histoire de richesse et d’argent, la question n’est évidemment pas de savoir qui de Proust et de Joyce était le plus riche, mais de savoir la vie qu’ils menaient, leurs fréquentations etc…
je sais pas si vous avez lu la Recherche mais ça m’étonnerait que Joyce soit du genre à aller glander au Jockey Club ou chez les Guermantes !
Joyce a voyagé, il a travaillé chez Berlitz pour payer sa bouffe.
Même si Joyce était de famille riche il ne menait pas une vie de rentier oisif et oiseux !
Et à partir de là il ne faut surtout pas écouter ce que vous raconte Bloom ! c’est simple écoutez-moi et faites-moi confiance je suis le seul à ne pas raconter de connerie sur le blogapassou et ça vous devriez le savoir nom d’une pipe !!!
Closer le Froissart des Chateaux tel que publie jusqu’au dix-neuvième par Buchon par exemple ne présente pas grande difficulté hors les termes de guerre qui ont vieilli. La même chose peut être dite de la Chronique du Prince Noir, qui est surtout celle de Chandos, ou, un peu plus tardive, Commynes. Ne pas oublier que grâce à la dynastie des Godefroy, les gens de l’ époque de Louis XIV lisaient entre autres « notre vieux Commynes » comme le dit Madame de Sevigne à Bussy-Rabutin. Il y aurait à faire un relevé des auteurs du Moyen Âge présents dans les bibliothèques du seizième dix-septième siècle. Le Président Fauchet a œuvre pour les trouvères et la poésie de l’ Ancienne Langue, mais il ne fut pas seul. Madame des Houlieres joue à rimer avec Hamilton des Ballades qui sont les moyenageries de l’ époque, laquelle est encore enracinée dans ce passé la. Un Dupront a pu montrer que la pulsion de croisade ne mourait que sous Louis XIII. La mort du Duc de Beaufort à Candie , c’est la fin du rêve oriental, mais pas celui de la littérature du Moyen-Age. Pardonnez-moi, je dévie un peu. Bien à vous. MC
L’entrevue de Yasmina Reza à la Grande Librairie donnait quelques aperçus de ce qu’elle aurait pu être. Finalement, un échec. Dommage.
@Christane
Le pourquoi de mon pseudo je vous l’avais fait comprendre à l’occasion de notre lecture du livre de Brigitte Benkemoun » Albert le magnifique »
On y trouve non seulement mon nom actuel mais aussi, entre autres patronymes qui y figurent, celui que j’ai porté un temps
Demain, samedi, spécialement pour Puck : « Concordance des temps » : Jean-Noël Jeanneney
reçoit de 10h00 à 11h00 Michel Winock dans une émission consacrée à…
Flaubert !
Mais oui, DHH, c’est cela, absolument ! Mille mercis.
« Voilà comment je traduis votre « porosité »
vous me faites plaisir , Christiane, je vous remercie d’avoir retrouvé ces mots-là pour me les adresser!
Michel Winock, c’est souvent un bon moment…Flaubert vs puck, on ne peut pas dire… joli clin d’oeil, Christiane
Vous le reconnaissez sur la photo ?
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1e/Revolutionary_Joyce_Better_Contrast.jpg
Bloom, il était pas un peu homophobe, Joyce ?
Proust plagiaire, oui, mais avec intention, on peut dire, une inversion.
« Je reviens à Darwin. Vous disiez que vous aviez surpris Proust en flagrant délit de plagiat d’une page de Darwin. De quelle page s’agit-il ?
M.D. : Dans Les différentes formes des fleurs chez les plantes de la même espèce, en accès libre via ce lien :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6375329x/f7.image.texteImage
Je n’ai pas parlé de plagiat mais de « copié-collé » pour faire un raccourci. Cependant s’il est vrai que les passages sur les primevères et les salicaires sont tirés de ce texte de Darwin, je dois moduler mon propos et préciser, comme cela apparaît à la lecture des deux textes, que Proust a écrit un brillant résumé très argumenté des explications techniques et pleines de jargon de la version originale.
Pour la primevère, première page du premier chapitre :
« Les botanistes savent depuis longtemps que le Pain de coucou (Primula veris, var. officinalis) existe sous deux formes, à peu près égales en nombre, qui diffèrent l’une de l’autre par la longueur de leurs pistils et de leurs étamines. Cette différence a été jusqu’à moi considérée comme un cas de simple variation, mais cette manière d’apprécier, comme nous allons le voir, est loin d’être exacte. Les horticulteurs anglais qui cultivent le Polyanthus et l’Auricula avaient depuis longtemps observé les deux espèces de fleurs et avaient donné aux plants qui étalent leur stigmate globulaire à l’ouverture de la corolle, le nom de « en tête d’épingle » ou « à l” œil en épingle », et à ceux qui montrent les anthères celui de « œil en fils » ; je veux parler des deux formes à long et à court style ». »
https://proustonomics.com/proust-botanique-entretien-avec-michel-damblant/
Proust plagiaire, oui, mais avec intention, on peut dire, une inversion.
Par M. Damblant, botaniste ( et lecteur de Darwin)
« Je reviens à Darwin. Vous disiez que vous aviez surpris Proust en flagrant délit de plagiat d’une page de Darwin. De quelle page s’agit-il ?
M.D. : Dans Les différentes formes des fleurs chez les plantes de la même espèce, en accès libre via ce lien( gallica)
Je n’ai pas parlé de plagiat mais de « copié-collé » pour faire un raccourci. Cependant s’il est vrai que les passages sur les primevères et les salicaires sont tirés de ce texte de Darwin, je dois moduler mon propos et préciser, comme cela apparaît à la lecture des deux textes, que Proust a écrit un brillant résumé très argumenté des explications techniques et pleines de jargon de la version originale.
Pour la primevère, première page du premier chapitre :
« Les botanistes savent depuis longtemps que le Pain de coucou (Primula veris, var. officinalis) existe sous deux formes, à peu près égales en nombre, qui diffèrent l’une de l’autre par la longueur de leurs pistils et de leurs étamines. Cette différence a été jusqu’à moi considérée comme un cas de simple variation, mais cette manière d’apprécier, comme nous allons le voir, est loin d’être exacte. Les horticulteurs anglais qui cultivent le Polyanthus et l’Auricula avaient depuis longtemps observé les deux espèces de fleurs et avaient donné aux plants qui étalent leur stigmate globulaire à l’ouverture de la corolle, le nom de « en tête d’épingle » ou « à l” œil en épingle », et à ceux qui montrent les anthères celui de « œil en fils » ; je veux parler des deux formes à long et à court style ». »
Vour: proustonomics.com/proust-botanique
Pour vous, Vedo :
Et la fin justifie les moyens, s’agissant de Proust, on a compris où il veut en venir.. au cul les vieux.
« Dans un autre passage de Sodome, il précise bien sa pensée par la voix du Narrateur :
« Comme tant de créatures du règne animal et du règne végétal, comme la plante qui produirait la vanille, mais qui, parce que, chez elle, l’organe mâle est séparé par une cloison de l’organe femelle, demeure stérile si les oiseaux-mouches ou certaines petites abeilles ne transportent le pollen des unes aux autres ou si l’homme ne les féconde artificiellement, M. de Charlus, et ici le mot fécondation doit être pris au sens moral, puisqu’au sens physique l’union du mâle avec le mâle est stérile, mais il n’est pas indifférent qu’un individu puisse rencontrer le seul plaisir qu’il est susceptible de goûter, et « qu’ici-bas tout être » puisse donner à quelqu’un « sa musique, sa flamme ou son parfum » ( Les citations sont tirées du poème « Puisqu’ici-bas toute âme » de Victor Hugo, mis en musique par Gabriel Fauré).
On en revient à la formule de Tadié, pas de morale dans la Recherche, toute forme de sexualité se justifie. »
Toujours par M. Damblant.
« Le jardinier Michel Damblant, dont l’extraordinaire jardin Éden du voyageur se visite à Belle-Île en mer, publie Voyage botanique & sentimental du côté de chez Proust (Georama, 2019) »
LA MARQUE MACRON . DESILLUSIONS DU NEUTRE
Petit livre de Raphaël LLORCA , éd. de l’Aube, 2021 , 174p. , 17 euros
Ce n’est pas un texte militant. Ce n’est pas un éloge, une satire, une diatribe, mais une analyse originale du macronisme conquérant, puis du macronisme au pouvoir. Le jeune auteur est communicant, doctorant en philosophie du langage. Livre lumineux, clair et brillant.
Rose, faites des pcr, c’est plus sûr et si vous êtes dans le coin j’ai de l’entraînement, 60 par semaine depuis 4 ou 5 semaines .
Même si Joyce était de famille riche il ne menait pas une vie de rentier oisif et oiseux !
Ici, par exemple, compte tenu de certains intervenants assidus, possible de les supposer oisifs s’ils ne sont pas oiseux et ils n’écrivent pas d’oeuvre, ne nous servent que du hors d’oeuvre. Je ne vise personne en particulier, la consistance se fait désirer.
Patrice Charoulet dit: à
LA MARQUE MACRON . DESILLUSIONS DU NEUTRE
Une synthèse de votre part pour révéler les traits critiques ?
C’est l’heure des mêmes et mêmes! 😉 😉 🙂
Ici, par exemple, compte tenu de certains intervenants assidus, possible de les supposer oisifs s’ils ne sont pas oiseux et ils n’écrivent pas d’œuvre, ne nous servent que du hors d’œuvre. Je ne vise personne en particulier, la consistance se fait désirer.B.
Ils sont à la manne œuvre, B!
Regardées il y a deux jours les photos offertes dans le lien JHL, certaines sont d’une étonnante modernité avec des couleurs vives qu’on attend pas, l’ensemble artistique. En dehors d’une technique maîtrisée il se contentait de la définition suivante, un photographe est présent, quelque chose du genre. Élégance et délicatesse de la scène au restaurant, un pastel.
@closer
votre post sur froissard montre que vous ne savez pas à quel point la langue ,pas même du 14 eme siècle ,mais même la langue des clasiques est inintelligible au gens d’aujourd’hui;:peu de gens comprennent immediatement’brûlé de plus de feux que je n’en allumai »ou « le simple appareil d’une beauté qu’on arrache au sommeil »
et pour le 16 eme j’ai vu de gens qui me sont proches vouloir lire Montaigne en traduction , se trouvant incapables de le lcomprendre dans le texte
Cette traduction existe ,elle est de Lanly cet universitaire dont il a eté déja question ici
@Renato
les italiens ont bien de la chance d’avoir encore un lycée classique;
je m’etais deja fait cette réflexion à la lecture de la Saga d’Elsa ferrante où la reussite intellectuelle et sociale de l’heroîne est un produit de cet enseignement exigeant nourri de langues anciennes
Le domaine Catleya, situé à Corcova en Roumanie, est riche de son passé.
C’est Bibesco, prince roumain francophile aux multiples talents, qui décida d’agrandir son vignoble sur les plus beaux terroirs de Corcova. Aidé de l’agronome français Sauget, ils donnèrent à ces vins leurs qualités et leur renommée.
Proust, admirateur et grand ami de Bibesco, souhaitait venir rejoindre ce dernier à Corcova, mais sa maladie l’empêcha d’entreprendre ce voyage.
bonsoir
il était pas un peu homophobe, Joyce ?
—
Il y a 30 ans, il avait beaucoup d’hostilité envers les gays en Irlande; ça cadrait pas trop avec le côté ‘race martiale de bagarreurs invétérés’, que Joyce détestait.
Cela dit, depuis des générations, les gays devenaient curés pour se taper des gamins…les vocations étaient nombreuses…
Leo Varadkar, l’ex-futur premier ministre est gay et à moitié indien, et les curés se tiennent à carreau. On se marie gayment depuis quelques années.
Joyce s’en foutait royalement. Not an issue.
Priapique patenté il était comblé par une épouse talentueuse. Profondément imprégné de sacré (voir le Portait), il détestait les curés pour ce qu’ils incarnaient – un dogme écrasant et fallacieux qui avait causé la chute du grand leader nationaliste Parnell, ‘The Uncrowned King of Ireland’ & compromis l’indépendance de l’île. Des collabos, quoi.
Joyce abhorrait les identités meurtrières & l’identitarisme. Trop universel pour ces mesquineries. C’est pourquoi on est potes.
@ compte tenu de certains intervenants assidus, possible de les supposer oisifs s’ils ne sont pas oiseux et ils n’écrivent pas d’œuvre, ne nous servent que du hors d’œuvre. Je ne vise personne en particulier, la consistance se fait désirer.
Je me sens pourtant interpelé, B, surtout parce que, comme puck, je suis tout à fait d’accord avec nos hors d’oeuvre… Le plus souvent, j’inconsiste, mais si vous saviez comme ça me fait du bien !…, après 40 ans d’avoir consisté. – Vous attendez trop de la rdl et de votre désir, je trouve,de passer aux choses sérieuses, les préliminaires, à nos âges, anéfé… D’où vous vient ce manque, un brin problématique, sur un plan génitalo-philosophique… Voilà ce qu’il faudrait nous élucider, non ? Moi perso, je me contente. Tchin. !.. Au fait, quel est votre apéro ?… Bàv.
(@et pour le 16 eme j’ai vu de gens qui me sont proches vouloir lire Montaigne en traduction , se trouvant incapables de le lcomprendre dans le texte
l’affaire des têtes bien pleines et des têtes bien faites ne laisse pourtant subsister aucun doute : la dimension dionysiaque de l’humain est trop négligée par nos unités d’enseignement ; quand le sujet n’est pas exprimé, il ne peut pas s’agir d’un impératif. Point. ce message est capital)
Oui le canard de Challans, celui servi à Paris à la Tour d’Argent, coffre passé à la presse à vis. Mais aussi le poulet noir de Challans, pas franchement Thaï dans l’esprit.
Cattleya
http://orchfuture.free.fr/orchimg/img/Cattleya%2002.jpg
Ce qui diffère de faire catleya.
(@une tête de noeud du vingtième que j’aime bien
https://www.youtube.com/watch?v=PvI-WNAXRc4 )
non Bloom : désolé de te l’annoncer, mais Joyce ne sera jamais ton pote pour des raisons aussi basses qui visent qu’à te grandir aux yeux des autres !
je le sais parce qu’on est potes.
moi, ce que je me souviens de Sodome et Gomorrhe c’est le télescopage des classes sociales.
c’est le seul moment où Proust fait vraiment preuve d’une réelle conscience politique en montrant cette lutte des classes entre l’aristocratie et la haute bourgeoisie.
à chaque page on se demande : mais qui va gagner ce match de titans !
ça c’est de la vraie lutte des classes !
D., à propos de Pinterest, une ébauche d’explication :
https://www.zonart.ca/pinterest-cest-ca-sert-comment-ca-marche/
Vous pouvez aussi ouvrir le lien donné au premier paragraphe.
par contre les autres, les gueux, les gens de peu, ceux qu’on nomme « les garçons » du genre « c’est un gentil garçon » ou « je ne comprends pourquoi ce garçon reste aussi discret avec autant de talent » etc…
tous ces garçons appelés « garçon » avec de façon daidaigneuses, comme Proust traite de « poules » les filles que croise Rachel à la gare, hé ben ces « garçons » à tous les coups ils sont utilisés dans des trucs sexuels plus ou moins ragoutants.
un peu comme quand Mitterrand ou d’autres vont dans nos anciennes colonies pour se farcir de jeunes garçons à peine pubères.
sérieux Proust n’a jamais élevé à un niveau aussi haut le mépris pour ces « gens de peu ». Dans les bouquins il n’y a que Mein Kampfs où l’on trouve pire que ça.
voilà ce dont je me souviens dans S&G.
« Le bon peuple » de Sodome et Gomorrhe? En dehors de ce que cette expression a de bizarre, et vu l’ esprit « manege et labyrinthe » du Narrateur, peut-il seulement l’ aimer? Proust , ce n’est pas Nina Companez.
Laissez Mitterand tranquille. On peut lui reprocher bien des choses, mais pas ça. C’´est n’importe quoi.
d’ailleurs c’est marrant de voir qu’aujourd’hui où tout le monde s’élève contre les abus de pouvoir utilisés à des fins d’abus sexuels là, avec Prosut tout le monde se fout que tout ce personnel de service serviable et corvéable à merci (garçons d’étage, d’ascenseur, serveurs, portiers, chauffeurs etc…) soient abusés sexuellement.
« sérieux Proust n’a jamais élevé à un niveau aussi haut le mépris pour ces « gens de peu ». »
De même que la Paris de Proust ne passe par par le quartier du Marais, puck.
Et alors, que faut-il en conclure ?
« Le quartier du Marais abrite une communauté juive dès le XIIIe siècle. Celle-ci s’y maintient jusqu’à l’expulsion des juifs de France au siècle suivant. Après l’Émancipation en 1791, une communauté se reconstitue avec l’arrivée des juifs d’Alsace dès le début du XIXe siècle puis, à partir des années 1880, des juifs d’Europe de l’Est fuyant la misère et les persécutions.
Par vagues successives, ils sont des milliers à s’établir dans le Marais jusque dans les années 1930. Autour de la rue des Rosiers et de la place Saint-Paul, dénommée Pletzl (« petite place » en yiddish), les nouveaux venus bâtissent des synagogues et ouvrent des commerces, transportant dans les étroites rues du quartier l’atmosphère du Yiddishland. »
« Laissez Mitterand tranquille. »
le neveu ? Frédéric ? c’est lui-même qui le raconte, il aurait fallu lui demander de se laisser tranquille.
n’importe quoi.
« Comme tant de créatures du règne animal et du règne végétal, comme la plante qui produirait la vanille, mais qui, parce que, chez elle, l’organe mâle est séparé par une cloison de l’organe femelle, demeure stérile si les oiseaux-mouches ou certaines petites abeilles ne transportent le pollen des unes aux autres ou si l’homme ne les féconde artificiellement, M. de Charlus, et ici le mot fécondation doit être pris au sens moral, puisqu’au sens physique l’union du mâle avec le mâle est stérile, mais il n’est pas indifférent qu’un individu puisse rencontrer le seul plaisir qu’il est susceptible de goûter, et « qu’ici-bas tout être » puisse donner à quelqu’un « sa musique, sa flamme ou son parfum » »
charabia
MC, puck parle de Frédéric pas de François.
« garçons d’étage, d’ascenseur, serveurs, portiers, chauffeurs etc… soient abusés sexuellement »
Majeurs et consentants, puck.
Et parfois très satisfaits d’enculer des aristos et des bourgeois…
La critique littéraire a bien changé en un siècle…
Titre: Marcel Proust
Auteur: Souday, Paul (1869-1929)
Date de la première publication: 1927
Édition utilisée comme modèle pour ce livre électronique: Paris: Simon Kra, 1927 (cinquième édition)
Date de la première publication sur Project Gutenberg Canada: 27 juin 2009
Date de la dernière mise à jour: 27 juin 2009
Livre électronique de Project Gutenberg Canada no 339
http://gutenberg.ca/ebooks/souday-proust/souday-proust-00-h-dir/souday-proust-00-h.html
« De même que la Paris de Proust ne passe par par le quartier du Marais, puck. »
qu’en conclure ? rien !
un type qui te pond un récit biographique de plus de 2000 pages où à aucun moment il a le courage de dire que sa mère et sa grand-mère sont juives ? ma foi qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
à ce niveau ce n’est même plus de la lâcheté, je sais même pas le nom que ça porte.
sûr que quand c’est toi qui tient la plume c’est facile d’épingler les autres comme il épinglait les mouches, c’est au lecteur de rétablir les choses !
J3, le désir embrasse ou pas toutes choses et sujets. N’y voyez rien de génital et même con-génital. Pour l’apéritif, s’il m’arrive d’en prendre, c’est souvent Martine blanc, glace, citron.
« Majeurs et consentants, puck. »
de qui tu parles ? de ceux de Mitterrand ou ceux de Proust ?
guère plus consentants que les victimes de Weinstein.
les temps changent, c’est tout.
Jazzi si Proust pond le même bouquin aujourd’hui on le considèrerait comme Matzneff ou à New York il serait embarqué à la sortie de son hôtel les menottes aux poignets !
quand tu abuses de types qui sont à ton service et qui n’ont pas le pouvoir de refuser sinon ils perdent leur boulot ça porte un nom.
relis Sodome !
en fait vous parlez tous de la Recherche, mais je suis sûr qu’aucun de vous ne la lu !
charabia, c’est du proust dans le texte.
Il faut dire que la longueur des phrases proustiennes dissuade plus d’un intelligent -rebuté par la forme, et sans doute parti se coucher de bonne heure, plutôt que de s’endormir debout-, de vraiment aller au fond.
Louons ceux qui ont démasquer ce charabia de » l’inconscient » .
Par ailleurs le critique contemporain de Proust a relevé de ses fautes de grammaire qui ne sont pas piquées des hannetons.
Joyce a épousé une femme de chambre, Nora. Pas de quoi en faire toute une histoire, puck. Le ménage fut très uni et heureux, demande à Bloom.
ou alors les lecteurs sont hypnotisés par la longueur des phrases et la beauté du style ?
comme pour Flaubert ? il faut arrêter d’être hypnotiser par le style il faut ce qui est écrit !
hypnotisé.
Puck, dans la mauvaise vie, FM raconte aussi rapidement qu’il a été abusé, enfant, par un domestique, le cusinier,( Si mon souvenir est exact.)
@MC
ce Mitterand ,ce n’était pas le président mais son neveu ,ce ministre de la culture qui a raconté ses esacapades de touriste sexuel prétendument non pedophile en pays miserable dans une œuvre destinée au grand public
Jazzi, Joyce c’est différent : c’est le pote à Bloom on n’y touche pas stp !
même qu’ils partagent les mêmes valeurs humanistes et universalistes, alors pouet pouet !
pan!, pan!
ceux qui ont démasqué.
C’est à dire que, contrairement à toi, on l’a lu avec l’empathie nécéssaire en se remémorant le contexte de l’époque, puck.
« Puck, dans la mauvaise vie, FM raconte aussi rapidement qu’il a été abusé, enfant, par un domestique, le cusinier,( Si mon souvenir est exact.) »
et alors ? c’est une excuse ? comme l’autre avec son asthme ?
Merci, Christiane. A ce propos, l’entrevue avec Bilger m’a laissé un meilleur souvenir. Et, important, elle avait eu lieu, exceptionnellement, sans voir son visage (très agréable par ailleurs, surtout son sourire qui la rajeunit de 30 ans). Seulement mots et intonations.
B. cela dit il faut bien se trouver des excuses, et cela dit c’est vrai que la plupart des abuseurs d’enfants ont été abusés enfants, en principe, aux yeux de la loi cette excuse n’est pas prise en compte, en principe.
« et alors ? c’est une excuse ? »
Non, juste la découverte du plaisir saturnien, puck.
Tu connais pas ?
Puck, non, bien sûr . Cela dit simplement que les abuseurs appartiennent à toutes les couches sociales. Une espèce de transversale mal-agissante.
Nin, cette durectrice d’Ehoad n’est pas une héroïne et non les aides soignqnges ne sont pas des anges gardiens.
C la pire méthode qui existe de transformer son Ehpad en bunker.
Au secours à l’aide.
Jazzi dit: C’est à dire que, contrairement à toi, on l’a lu avec l’empathie nécéssaire en se remémorant le contexte de l’époque, puck.
»
tu veux dire comme les chrétiens avec les juifs et le Christ ?
l’empathie c’est pas un truc qu’on sort du chapeau quand ça nous arrange Jazzi.
Dslée, plusieurs erreurs je ne corrige pas.
Test négatif ; je refuse de refaire ce test chaque semaine avant d’aller visiter ma mère.
Et rien sur Gide, Puck? Vous l’encaissez lui? qui en fit ses nourritures.
Jazzi, désolé, j’ai peut-être mal compris : tu parlais d’empathie pour qui exactement ?
parce que j’ai juste l’impression que notre empathie ne vise pas les mêmes personnes ?
B. c’est juste que j’ai un peu de mal avec les excès de vénération.
mais comme disait je sais pas qui, c’est peut-être des questions d’époque, si ça se trouve dans cent ans les choses seront différentes.
DHH dit: à
@MC
ce Mitterand ,ce n’était pas le président mais son neveu ,ce ministre de la culture qui a raconté ses esacapades de touriste sexuel prétendument […]
DHH
Horrible.
Me souviens des garages -sordides- avec miroirs au plafond et d’hommes jeunes chargés de famille ailleurs qui venait satisfaire le plaisir d’occidentaux dégénérés.
Je crois qu’il a été ministre de la cuture après et fier de l’être.
Aimer les grenouilles et en avoir gobé autant. 🥵
munstre de la culture
Je vais y arriver
Ministre de la culture
c’est même pas moi qui ai parlé de Sodome et Gomorrhe, c’est kiki en a parlé ici ?
Vedo, encore un beau papier de Pascal Robert Diard :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2008/07/21/les-bilger-fils-d-une-ambition_1075541_3224.html
Pascale
3J, et tu l’aimes mon vélo, dis, tu l’aimes ?(pub)
https://www.lesnumeriques.com/velo-electrique/angell-p54861/test.html
C’est kiki…
Pas moi, j’ai pas lu jusqu’à là.
C’est la faute à Verlaine et ses poèmes saturniens, puck
MARCO
Quand Marco passait, tous les jeunes hommes
Se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes
Où les feux d’Amour brûlaient sans pitié
Ta pauvre cahute, ô froide Amitié ;
Tout autour dansaient des parfums mystiques
Où l’âme, en pleurant, s’anéantissait.
Sur ses cheveux roux un charme glissait ;
Sa robe rendait d’étranges musiques
Quand Marco passait.
Christiane
Ce qui est super génial, dans ce papier de Pascale Robert-Diard, c’est la place de Mafie-Christind, la fille.
Quel beau choix a’t’elle fait !
Marie-Christine
Grosse journée
HOMBRES
MILLE ET TRE
Mes amants n’appartiennent pas aux classes riches :
Ce sont des ouvriers faubouriens ou ruraux,
Leurs quinze et leurs vingt ans sans apprêts sont mal chiches
De force assez brutale et de procédés gros.
Je les goûte en habits de travail, cotte et veste ;
Ils ne sentent pas l’ambre et fleurent de santé
Pure et simple ; leur marche un peu lourde, va preste
Pourtant, car jeune, et grave en l’élasticité ;
Leurs yeux francs et matois crépitent de malice
Cordiale et des mots naïvement rusés
Partent non sans un gai juron qui les épice
De leur bouche bien fraîche aux solides baisers ;
Leur pine vigoureuse et leurs fesses joyeuses
Réjouissent la nuit et ma queue et mon cu ;
Sous la lampe et le petit jour, leurs chairs joyeuses
Ressuscitent mon désir las, jamais vaincu.
Cuisses, âmes, mains, tout mon être pêle-mêle,
Mémoire, pieds, cœur, dos et l’oreille et le nez
Et la fressure, tout gueule une ritournelle,
Et trépigne un chahut dans leurs bras forcenés.
Un chahut, une ritournelle fol et folle
Et plutôt divins qu’infernals, plus infernals
Que divins, à m’y perdre, et j’y nage et j’y vole,
Dans leur sueur et leur haleine, dans ces bals.
Mes deux Charles l’un jeune tigre aux yeux de chattes
Sorte d’enfant de chœur grandissant en soudard,
L’autre, fier gaillard, bel effronté que n’épate
Que ma pente vertigineuse vers son dard.
Odilon, un gamin, mais monté comme un homme
Ses pieds aiment les miens épris de ses orteils
Mieux encore mais pas plus que de son reste en somme
Adorable drûment, mais ses pieds sans pareils !
Caresseurs, satin frais, délicates phalanges
Sous les plantes, autour des chevilles, et sur
La cambrure veineuse et ces baisers étranges
Si doux, de quatre pieds, ayant une âme, sûr !
Antoine, encor, proverbial quant à la queue,
Lui, mon roi triomphal et mon suprême Dieu,
Taraudant tout mon cœur de sa prunelle bleue
Et tout mon cul de son épouvantable épieu.
Paul, un athlète blond aux pectoraux superbes
Poitrine blanche, aux durs boutons sucés ainsi
Que le bon bout ; François, souple comme des gerbes
Ses jambes de danseur, et beau, son chibre aussi !
Auguste qui se fait de jour en jour plus mâle
(Il était bien joli quand ça nous arriva)
Jules, un peu putain avec sa beauté pâle.
Henri, me va en leurs conscrits qui, las ! s’en va ;
Et vous tous ! à la file ou confondus en bande
Ou seuls, vision si nette des jours passés,
Passions du présent, futur qui croît et bande
Chéris sans nombre qui n’êtes jamais assez !
1891.
B dit: à
Rose, faites des pcr, c’est plus sûr et si vous êtes dans le coin j’ai de l’entraînement, 60 par semaine depuis 4 ou 5 semaines.
Trop tard à 17h30.
Antigénique.
Plus jamais ça.
Christiane,
A propos des frères Bilger, je connaissais cet article. Il avait attiré mon attention parce que j’avais connu de manière directe ou très indirecte, deux des frères. J’avais aussi connu, enfant, une famille d’Alsaciens qui « s’étaient perdus » dans les courants de l’histoire, et sans commettre d’atrocité, comme le père des trois frères. Quand on voit cela dans la proximité de la vie privée, avec tout l’héritage culturel, ce n’est que tragédie.
« d’une scène épique, un voyage familial à Auschwitz, qui encre le roman dans une dimension beaucoup plus vaste que la famille nucléaire etc. »
« d’une scène épique, un voyage familial à Auschwitz, qui encre ancrele roman dans une dimension beaucoup plus vaste que la famille nucléaire etc. »
Pourquoi faites-vous semblant de me contredire Puck, alors que vous dites en gros la même chose que moi ?
Je ne pensais plus à Frédéric, ce Gide au rabais. Je siignale qu’à l’époque Marco, prénom de courtisane, peut être un prénom feminin. Sur l’ envers du décor des poèmes verlainiens, consulter les Mémoires des grands préfets dont ceux de Canler. Ce n’ est pas brillant. DHH je crois que le théâtre classique passe beaucoup mieux joué que lu pour le reste, je ne me décourage pas devant la montée de l’inculture. Bien à vous. MC
Qui accepterait cela pour ses anciens ?
Personne.
Et que ceux qui sont pour soient les premiers à y vivre, comme ledit son papa à Elie Semoun : « ben,vas-y toi, si ça te plaît. Moi, non. »
Mort aux Ehpad.
pardon d’insister : y a-t-il un graphologue dans la salle ?
https://larepubliquedeslivres.com/wp-content/uploads/2021/04/proust-a-lombre-des-jeunes-filles-en-fleurs-1024×883.jpg
… ils sont lourdingues, ces poèmes de Verlaine enseignés dans tous les programmes scolaires, Jzmn. Et pourquoi pas les 11000 vierges (sic) d’Apollinaire, pendant qu’on y est, qui faisaient quand même l’éloge de la pédophilia…? Vous les aimez moins ? Franchement, vous n’en êtes plus là, depuis le come-back de Gilles et Gilles, si ?… Au fait, qu’en pense le bon François Sureau de cet Apollinaire érotique-là, jzmn… ou plutôt SMS ?…
Il ne faisait que contredire ce avec quoi il était en parfait accord, il ne faut pas être grans closer pour le comprendre.
Juste pour son équilibre mental… Nous le savons tous et indulgeassons avec les dérangé.es passagers voire pérennes, car ils ne méritent pas l’ehpad, d’ailleurs personne ne le mérite, vraiment… Voilà ce que je pense deux brins.
B., vous êtes déjà allée à la Tour d’Argent ?
Je suis sûr que non. Eh bien moi oui.
Alors permettez-moi de vous mépriser.
Ta meilleure amie te demande où est ton homme.
Je réponds dans la lune.
22 avril.
Haschtag Thomas Pesquet.
Six mois.
Bob Dylan and The Plugz
https://www.youtube.com/watch?v=nP85Uc6H79U&ucbcb=1
D, je suis certaine que c’est faux. C’est comment ce resto? L’ambiance, la fréquentation?
Jean, son écriture montre un certain équilibre entre idéalisme et matérialité. Écriture stylisée, un peu deliée attestant de la culture de l’individu. Vit assez au présent avec peut être une vague appréhension du futur.
D, mon anniversaire est en septembre, plutôt que vous ruiner en frais de bouche je suggère que vous m’offriez ce merveilleux velo électrique de conception française. Cet achat soulagerait votre po patriotisme qui ne ne sait à quoi oeuvrer.
Par gratitude, Je vous promets de vous inviter, je cuisine plutôt bien quand je m’y mets. C’est une question de recettes, il les faut bonnes.
Ah oui pourquoi pas. Faites venir Langoncet aussi s’il vous plaît. Je le trouve intéressant.
Qu’avez vous goûté
du Café Anglais, cela va de soi
Et au grand hôtel de Cabourg êtes vous allé, D?
« … ils sont lourdingues, ces poèmes de Verlaine enseignés dans tous les programmes scolaires »
Apparement, ils dérangent encore les petits bourgeois, JJJ !
Chez les homos, les problèmes de lutte des classes se règlent sur l’oreiller.
Mais où est donc passé puck ?
Sting
Vous avez également travaillé dans «la chambre de Marcel Proust» au Grand Hôtel de Cabourg…
J’ai composé deux chansons dans cette chambre: All This Time et When The Angel Falls.
Jazzi, et il y aurait inversion des rapports de domination? Un qui perd gagne. De l’argent avec prostitution? C’est encore être utilisé même si rémunéré et qui plus est dans une nécessité.
la grand large en mode reflux
https://www.youtube.com/watch?v=SN1ACh8lzHg
dans les grandes longueurs si vous préférez
(la grande large ne visait aucunes d’entre-vous ; étriquées)
Jean, je ne comprends pas vos derniers posts.
J’ai passé des nuits dans une suite du Ritz, Bérénice. Eh oui ma grande.
Il m’étonnerait fort qu’il en soit de même pour vous.
Je peux vous dire qu’il y a de bonnes savonnettes agréablement parfumées qui sont changées tous les jours.
@Jean, je ne comprends pas vos derniers posts.
si cela peut vous contenter, moi non plus
(extrait de la cave des communards du café anglais https://www.youtube.com/watch?v=WmuPiNsqcaM )
bien décomposer le mouvement ; prendre le temps de la réflexion. les gestes barrière sauvent des vies. des vieilles vies et des jeunes vies aussi. qui a besoin de sauveurs ?
https://www.youtube.com/watch?v=kCm_wNawTjU
Libérez Alexeï Navalny
La répression contre les partisans d’Alexeï Navalny s’accroît encore en Russie
Lioubov Sobol, la plus en vue des lieutenants de l’opposant russe, a été rendue inéligible par la justice. En province, les responsables des QG de M. Navalny subissent un harcèlement judiciaire.
In le Monde. fr.
Où est puck ?
Il dort. Se reconstruit, tel notre Dame.
Silence, on dort.
« […] de naïveté autour de la maladie, y compris parmi les médecins réanimateurs. Depuis, quand Julien Le Marec ou ses confrères intubent un patient, « on sait comment ça peut se finir », dit-il. Certes, les pratiques ont évolué. »
Je refuse d’être intubée.
Vais faire un papier que je vais porter sur moi.
Non à l’intubation.
(Suite)
L’effet boomerang. Lorsque Marguerite Duras écrivait dans une revue féministe comme « Sorcières » (dirigée par Xavière Gauthier), c’était pour y donner la recette de la soupe aux poireaux pommes de terre. « On croit savoir la faire, elle paraît si simple, et trop souvent on la néglige. Il faut qu’elle cuise entre quinze et vingt minutes et non pas deux heures — toutes les femmes françaises font trop cuire les légumes et les soupes. Et puis il vaut mieux mettre les poireaux lorsque les pommes de terre bouillent : la soupe restera verte et beaucoup plus parfumée. Et puis aussi il faut bien doser les poireaux : deux poireaux moyens suffisent pour un kilo de pommes de terre. Dans les restaurants cette soupe n’est jamais bonne : elle est toujours trop cuite (recuite), trop « longue », elle est triste, morne, et elle rejoint le fonds commun des « soupes de légumes » — il en faut — des restaurants provinciaux français. Non, on doit vouloir la faire et la faire avec soin, éviter de l’« oublier sur le feu » et qu’elle perde son identité. On la sert soit sans rien, soit avec du beurre frais ou de la crème fraîche. On peut aussi y ajouter des croûtons au moment de servir : on l’appellera alors d’un autre nom, on inventera lequel : de cette façon les enfants la mangeront plus volontiers que si on lui affuble le nom de soupe aux poireaux pommes de terre. Il faut du temps, des années, pour retrouver la saveur de cette soupe, imposée aux enfants sous divers prétextes (la soupe fait grandir, rend gentil, etc.). Rien, dans la cuisine française, ne rejoint la simplicité, la nécessité de la soupe aux poireaux. Elle a dû être inventée dans une contrée occidentale un soir d’hiver, par une femme encore jeune de la bourgeoisie locale qui, ce soir-là, tenait les sauces grasses en horreur — et plus encore sans doute — mais le savait-elle ? Le corps avale cette soupe avec bonheur. Aucune ambiguïté : ce n’est pas la garbure au lard, la soupe pour nourrir ou réchauffer, non, c’est la soupe maigre pour rafraîchir, le corps l’avale à grandes lampées, s’en nettoie, s’en dépure, verdure première, les muscles s’en abreuvent. Dans les maisons son odeur se répand très vite, très fort, vulgaire comme le manger pauvre, le travail des femmes, le coucher des bêtes, le vomi des nouveaux-nés. On peut ne vouloir rien faire et puis, faire ça, oui, cette soupe-là : entre ces deux vouloirs, une marge très étroite, toujours la même : suicide. »
Ce n’est pas un texte d’écrivaine, cela : c’est un texte de grand écrivain
Marguerite Duras, Jacques Drillon ❤❤
J’ai commencé à réduire mon temps de cuisson des soupes. Sérieusement.
Qu’au moins, je sache faire la soupe.
Je ne lui aurais pas patlé, do je l’avais rencontrée, jamais osé.
Ce n’est pas un texte d’écrivaine, cela : c’est un texte de grand écrivain.
Je ne lui aurais pas parlé, si.⁴
Pas parlé, si.
Paul Edel et jazzi si.
Si on ne m’avait pas intubée à 16 ans pour me faire un lavage d’estoc
, je serais morte et enterrée.
Mon père s’est fait intuber le canal cholédoque, on a vu le résultat.
Laissez les gens mourir tranquilles, chez eux.
Un lavage d’estoc, mac.
Je serais pas là avec mon chat qui me ronronne dans les oneilles, à rigoler comme une imbécile.
« Nouveau rebondissement dans l’affaire du Parquet national financier (PNF) : le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a refusé, vendredi 16 avril, de satisfaire la requête du premier ministre, Jean Castex, qui le pressait d’enquêter sur d’éventuels manquements déontologiques du vice-procureur du PNF. »
In le Monde.fr
Ce n’est pas de l’entresoi.
C nous sommes Intouchables.
Nuance d’importance : la Justice en France.
Un copain à moi ❤ abominable Milexus.
Un casé, Marcel : Pistonix.
Les célébrités.
rose, simple idiote,
rose, si vous refusez l’acharnement thérapeutique, vous devriez écrire vos « Directives anticipées ».
Ici l’info :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32010.
Il m’étonnerait fort qu’il en soit de même pour vous.
Vous connaissez ma condition. Le personnel soignant ne fait pas oeuvre d’art, d’autre part nous ne sommes pas exactement payés comme des ministres enfin nombre d’entre nous sont d’honnêtes gens et nous avons oublié d’escroquer notre ami. Pour terminer en vendant notre force de travail nous ne vendons pas notre corps ni ne corrompons nos âmes .
Rose, l’intonation concerne le trachée. Pour le reste on introduit des sondes. Le prélèvement nasal est effectué au moyen d’un tourbillon très fin, ce qui rend le prélèvement désagréable est dû à la partie anatomique concernée. Vous pourrez avoir accès sur internet au protocole de po prélèvement. Test authentique et CPR recourent à la même technique de prélèvement, le labo ne recherche pas la même preuve de présence du virus, selon.
L’intubation. Correcteur.
Et m.rde au correcteur, écouvillon et non tourbillon.
Rose, de JD
Les bientôt obsolètes: le paiement en espèces, chèque ou carte de crédit, remplacé par le « paiement par reconnaissance faciale ». Simple, discret, de bon goût. Prochaine étape: le troc. Un lapin contre une massue.
Jazzi, je complète ce qui vous etait hier soir adressé, il est aussi courant pour certains ou certaines de s’y adonner en dehors de la nécessité. Qui pour parfaire la déco dans sa villa de la vallée de Chevreuse, qui pour s’offrir ou entretenir un véhicule de luxe ou choses du même registre. L’époque ouvre à toutes sortes de libertés. Nombre de femmes diplômées, éduquées, et jolies ( conditions subsidiaires) y recourent dans ces buts. J’imagine que pour les hommes qu’ils soient homo ou hétéro c’est pareil.
All this time.
Sting, (un blond qui ne laisse pas indifférent .)
« At evening, something behind me.
I start for a second, I blench,
or staggeringly halt and burn.
I do not know my age.
In the morning it is different.
An open book confronts me,
too close to read in comfort.
Tell me how old I am. »
cumpleaños feliz, Passou.
B
Il m’a été dit que seul le PCR est fiable.
Est-ce vrai ?
B
Je n’ai pas commenté – ne me suis pas risquée- lapin contre massue, puisque je n’ai pas compris l’ intention.
Merci renato.
Vais remplir.
B
La personne de la pharmacie qui m’a fait le prélèvement n’est en rien en cause.
****
Cela vient de moi. Vieilles lunes.
Bon anniversaire Passou
Par vagues successives, ils sont des milliers à s’établir dans le Marais jusque dans les années 1930.
—
Yep, Baroz, le /plètz/ pronounciation yiddish.
Pour être un peu plus complet, il faut mentionner la barbarie évoquée par la plaque commémorative sur la façade de l’école de la rue des Hospitalières-Saint-Gervais, :
« 165 enfants juifs de cette école déportés en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale furent exterminés dans les camps nazis. N’oubliez pas! »
Parler aussi de l’attentat terroriste chez Jo Goldenberg, où un copain à moi, encadreur rue des Blancs manteaux, a écopé d’une balle dans la main lors de la tuerie.
Et enfin de l’insulte majeure à la mémoire et l’histoire de la génération de mes parents et grands-parents, juifs diasporiques et fiers de l’être , le fait que l’on y trouve que fringues hors de prix et bouffe israélienne abominable (un pléonasme),le quartier étant devenu un truc à touristes, un lieu de rapport où des juifs séfarades entreprenants ont acquis des apparts pour les rénover et les louer très très cher à de riches juifs américains en mal d’authenticité européenne (sic).
Il ne reste que mon amie, Hana L. qui y habite, pour relever le tableau et illuminer de sa grande beauté ce canyon de la trivialité parisienne.
C’est un lieu qui en 30 ans a perdu tout intérêt pour un être sensuel moyen. Mais c’est le cas de Paris en son entier, donc rien d’exceptionnel.
Perso, j’aurais préféré que ça devienne un Mea Shearim français bruissant de Haredim plutôt qu’une vulgaire artère de Rishon LeZion.
ANECDOTE JUDICIARE
Une commentatrice du blog de Philippe Bilger écrit ceci :
Un jour ,j’ai assisté en correctionnelle à une comparution immédiate au TGI de Paris.
La juge demande au prévenu ce qu’il a à dire pour sa défense. Le Maghrébin, sans se lever, dit à la juge: « Mon honneur je ne recommencerai plus, j’te jure. »
La juge: « Pour commencer, veuillez vous lever ,Monsieur et vous dites « Madame la Présidente », vous n’êtes pas ici dans une série TV américaine ». Et « Il m’est difficile de vous croire vu que c’est la neuvième fois que vous apparaissez ici en quatre ans avec des mises à l’épreuve que vous n’avez jamais respectées, on dirait que vous avez pris un abonnement ».
Verdict : 6 mois de prison ferme.
« Mon honneur » s’est vite transformé en l’insulte « Bouffon va ! ». Le type a eu droit à un mois de prison en plus des 6 mois , pour outrage à magistrat. C’était en 2004.
« C’est un lieu qui en 30 ans a perdu tout intérêt pour un être sensuel moyen. Mais c’est le cas de Paris en son entier, donc rien d’exceptionnel. »
Pas faux, Bloom.
Mais quelle est ta définition de l’être sensuel moyen ?
Les anecdotes de deuxième main n’ont pas leur place ici, Patrice Charoulet.
On veut du témoignage direct et certifié.
On a déjà et alii pour le cousin de la copine du voisin de la nièce du fils de la belle mère, merci bien !
ta définition de l’être sensuel moyen ?
—
Un minimum d’éducation & de culture, une sensibilité aux êtres & aux choses,une capacité à contextualiser, à aimer le beau et apprécier le laid…?
Et pour la bagatelle, Bloom ?
Pierre, je vous souhaite à nouveau un bel anniversaire. Vous avez de la chance : 68 est la meilleure année de notre Histoire commune. Longue vie à la RDL !
(17.4.2021_9.13)
Oui, bon anniversaire Passou !
Que peux t-on vous souhaiter ?
peut-on…
D’abord la santé !
A propos des Rosiers, du temps ou il y avait deux bonnes librairies, on est un peu surpris de voir les éditions Pardes, qui eurent Sholem à leur catalogue, publier une nouvelle de Drieu La Rochelle…Est-ce de l’humour?
…samedi 17 avril 2021 à 9 h 22 min.
…
…trop c’est trop, et l’évidence c’est que tout est mensonges, et pour le cas échéent, tout ou parties sont remis en causes, pour l’intérêt – public, entre autres,!…
…
…affabulations et histoires pour spolier les gens, masquer les vérités pour escroquer le monde entier depuis la plus haute antiquité,…
…finalités ; les crimes organisés, pouvoirs et secrets de polichinelles et marionnettes à survivre avec des bouts de ficelles,…
…
…survivre tous » chinois « ,!…de Hong-Kong,!…après Dieu,…la Lune et Mars, et fours crématoires, vive la vie, dans l’exploitation des capitalismes de foutaises.
…
…héritiers de merdes,!…chacun son tour,!…garder ses inventions,et ses découvertes,!…avec ses A.D.N.,…
…etc,!…
Il est étonnant que Clopine ne soit pas présente sous un billet consacré à Proust…
Tu as des nouvelles JzzB ?
@ les problèmes de lutte des classes se règlent sur l’oreiller (jzmn)
Encore un poncif éculé… Selon qu’on encule ou qu’on est enculé, il n’indiffère jamais de savoir où ça se passe. Jamais sur un oreiller, c’est bien évident, mais ou bien dans le salon, ou bien dans le cuisine… La lutte des classes continue sur un plan domestique, y compris chez les petits-bourgeois, aucune raison qu’il en aille autrement. Bien au contraire, le conformisme du genre, de la classe et de la race est sans doute la norme la plus intransigeante en la matière, comme l’avait bien montré je ne sais plus trop quel cinéaste allemand sulfureux.
Sans remonter aux classiques DHH, quel bachelier d’aujourd’hui aura la patience de lire plus de deux pages de Proust ? Quel pourcentage comprendra même ce qu’il lit ?
Nota: oui 3J j’ai lu La Recherche et même en grande partie plus d’une fois…
Il est vrai que la friperie a tout envahi dans Paris.
Voir le bel établissement de bains hammam de la rue des Rosiers.
On le constate d’autant plus en ces temps de covid avec la fermeture des commerces dits non essentiels : l’autre jour, en redescendant la rue de Rennes ou en remontant l’avenue de l’Opéra, j’avais l’impression de traverser une ville morte !
Ici, JJJ, pour la lutte des classes chez les pédés !
https://www.bing.com/videos/search?q=le+droit+du+plus+fort+film+youtube&docid=608043674137274731&mid=1619C5D94BF612E2CD091619C5D94BF612E2CD09&view=detail&FORM=VIRE
parce que si l’on veutsavoir ce que m’a dit P.Legendre à la leçon où il a dit, » personne n’a dit que… »et où il m’a échappé, « si,Proust »;ce n’est pas aux erdéliens « certifiés » qu’il faut le demander et je ne vous le dirai pas » trouvez maintenant!
Clopine a laissé un commentaire sur ce billet, où elle évoquait le centenaire de la mort de Proust, l’année prochaine, closer.
Si elle se fait rare, c’est probablement parce qu’elle n’est pas en état de supporter les insultes qui s’abattent sur elle chaque fois qu’elle vient commenter ici.
« parce que si l’on veut savoir ce que m’a dit P.Legendre »
On s’en fout royalement, et alii !
Patrice Charoulet votre anecdote sur ce jeune homme major e l’Ena me rappelle celle-ci, venant de milieux très musicaux
Que dit-on du Chef d’Orchestre en France?
-C’est un médiocre!
Et en Allemagne?
-C’est le Chef!
Bonne journée.
MC
On s’en fout royalement
on apprend plus en une répartie d’un homme qui a de l’esprit ET de l’expérience des rencontres inédites que d’un erdélien qui cherche des bons coups
Je vous remercie, renato.
Éventuellement Pinterest sert de tremplin à qui veut mettre en évidence sur le net ses images classées dans des centres d’intérêt.
En tout cas il n’y a rien de plus énervant que de recevoir des résultats Pinterest en faisant une recherche Google, résultats inexploitables en l’état. Au point que je vais voir comment formuler mes requêtes de recherche en excluant les résultats Pinterest.
Et qu’apprend t-on d’une qui ne sait dire que : « je ne vous le dirai pas », et alii ?
« L’actrice et essayiste (Rachel Khan), qui refuse le discours victimaire, vient d’être comparée à l’affiche «Banania» par la militante associative Rokhaya Diallo. »
Bel article de Rachel Khan ci-dessous. Rappelons que Rokhaya Diallo est sur LCI presque tous les jours alors que Finkie s’en est fait virer en 24 heures. Je soupçonne que ce que les racialistes supportent le moins chez Rachel Khan est qu’elle soit noire ET juive.
Noire, juive et femme. Manquerait plus qu’elle soit lesbienne !
Allez !… Au boulot, les p’tits étudiants de la RDL…, un peu de sociologie contre intuitive, ce matin, pour nous rafraichir les neurones ou nous laver des miasmes habituels de l’agressivité idéologique sur cette chaine. Je vous propose de nous appesantir sur le 10e chapitre du dernier bouquin de Bernard Lahire, sa grande enquête intitulée : La part rêvée, L’interprétation sociologique des rêves, vol. 2, Paris, La découverte, 2021, aux pp. 1055-1148). Gérard, un homme hétérosexuel né en 1954, a retranscrit depuis les années soixante, 1027 de ses rêves. Il les a confiés au sociologue, susceptible d’être intéressé de faire quelque chose de ce corpus inexploité, après la sortie du premier tome de son enquête en 2018. Ce collègue du CNRS a su faire bon usage de ce matériau providentiel. Il a exploité et analysé à fond 226 d’entre ces rêves peu interprétés par le sujet, -des rêves souvent très crus et jamais censurés-, et les a décortiqués à l’occasion de 12 entretiens avec lui. Gérard fut régulièrement violé par son grand père maternel durant son enfance à la campagne, un paysan taiseux. Gérard avait réussi à percevoir la réalité de ce traumatisme occulté, au terme d’une psychanalyse entreprise à la cinquantaine. Mais cette analyse ne l’avait pas libéré pour autant. Avec B. Lahire, il semble être allé beaucoup plus loin. Aidés par l’élucidation du contexte et des variations de ses rêves traumatiques récurrents, nous assistons dans cette enquête magnifique magnifique, au processus progressif de réconciliation de Gérard avec lui-même, à partir d’une biographie serrée de sa trajectoire de vie (où le terme de « résilience » n’est jamais prononcé). On y comprend fort bien le mécanisme de la fuite à l’étranger pour échapper à la famille étouffante, et les « échecs » partiels de sa vie amoureuse hétérosexuelle ; la persistance des rêves malheureux lors de son retour au pays ; sa prise de conscience progressive de l’existence d’autres victimes du grand-père dans l’entourage familial, notamment de la mère, elle-même très certainement abusée par son père ; les innombrables variations autour de la saleté et du besoin permanent de se laver du sperme et de la merde ; du rapport complexe à une homosexualité incestueuse forcée ; de la figure onirique du double et de la féminité endossée par Gérard ; sans compter une certaine identification amour/haine au grand père agresseur, etc.
Eh bien ? me direz-vous…, les étudiants jzmn, SMS, Puck, et J J-J de la rdl, que nous apprend de plus de la grille freudienne habituelle, cette sociologie compréhensive sans prétention clinique ? – Ceci, qui exige de savoir rester modestes face à un nouveau pan de savoir indispensable, sur la part +ou consciente du social nichée en chacun de nous autres. Citons l’auteur au sujet de Gérard : « Tout se passe donc comme si le rêve avait constitué l’espace d’expression de ses difficultés personnelles et de soupape de sécurité lui ayant permis de vivre une vie qu’il estime heureuse. Il m’écrivait le 23 décembre 2019 (…) : Ma vie onirique nocturne, oppressante, étouffante, m’a certainement permis d’avoir en parallèle une vie diurne dont je suis assez heureux » (p. 1147).
Nous sommes tous tenus à une auto-réflexivité de notre condition, sans nécessairement recourir à la vulgate freudienne, mais en ne la condamnant pas pour autant définitivement, comme nous y avait invité notre Michel Onfray.
Bonne journée à Gérard et Bernard, allez en paix maintenant avec ce brin de sociologie matinale !… de même, à tous les erdélien.nes, apprentis sociologues en herbages ! Bàv.
Je veux bien me mettre au boulot, JJJ, mais il me faudrait au moins connaître l’un de ces rêves récurrents.
@ SMS etalihihi… Sans harcèlement aucun, voici un lien susceptible de vous édifier l’IA (si pas intéressées, le mettre en pourriel sans l’ouvrir, nulle n’étant forcée à rien, icite, et surtout pas à insulter les gens):
https://theconversation.com/les-robots-feminins-sont-les-plus-humains-pourquoi-159004?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2016%20avril%202021%20-%201919818774&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2016%20avril%202021%20-%201919818774+CID_069c82bc641725e6f0422b10b7be8ffe&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Les%20robots%20fminins%20sont%20les%20plus%20humains%20Pourquoi
Bàv,
A puck, qui demandait un nouveau jeu, je propose le « je ne vous dirais pas ».
Ils sont répertoriés dans ledit bouquin…, du lourd… c’était juste pour vous prévenir d’un ajout nécessaire à l’occasion de la réactualisation de votre opus sur le goût des rêves… préliminaire indispensable hélas pas cité dans l’immense biblio de Lahire. Faut dire qu’il ne cite que les réf. de première main, comme tout scientifique digne de ce nom…
Bonne promenade parisienne ce jour, jzmn !…
Marie Sasseur dit: à
charabia, c’est du Proust dans le texte.
Tout à fait. Je suis assez souvent télégraphique, je m’en excuse.
Cela me rappelle les premières critiques des ouvrages de Flaubert. Si certains de ces commentateurs tapaient à coté de la plaque, quoique ici les remarques sur la concordance des temps ne manquent pas de piquant, ils disséquaient véritablement les textes.
Avec le recul, le début du XXie siècle apparait comme l’époque des grandes réflexions sur le Temps (Bergson, Proust, Einstein …)
Pourriez-vous nous en retranscrire un, particulièrement représentatif et sur lequel revient probablement souvent Bernard Lahire ? Etant entendu que chacun d’entre eux est une énième variation parmi ces 1027 rêves.
L’emploi correct du subjonctif c’est l’ultime noblesse française.
On veut du témoignage direct et certifié.
On a déjà et alii pour la cousine du copain de la voisine du neveu de la fille du beau père, merci bien !
Aujourd’hui ce sont les obsèques du prince consort Philip duc d’Édimburg.
Les rêves sont des matériaux de base indispensables, JJJ.
Ce qu’en font les psy et les sociologues, sous couvert de science, c’est une chose. Pour ma part, je préfère ce qu’en font les poètes et les romanciers !
JJJ
…mais non, Lahire c’est pas du lourd!
Vous avez essayé de le servir sans précaution à des étudiants? Un vrai problème depuis que bon nombre ne passent plus le plafond d verre de la langue française, et je le déplore tout autant que je le combats
LE GOÛT DU RÊVE
Textes choisis et présentés
Par Jacques Barozzi
SOMMAIRE
RÊVES EN SOMMEIL
Sigmund Freud : La mécanique des rêves
Henri Michaux : D’autres façons d’interprétation
Marcel Proust : Le rêve du Narrateur
La Genèse : Révélation divine
André Breton : Le château des merveilles
Paul Eluard : Poèmes en forme de rêves
Sarane Alexandrian : Le poète et le psychanalyste
Georges Bataille : Rêve de guerre
Georges Perec : Autobiographie posthume du rêveur
RÊVES DE JOUR
Henri Michaux : L’art de refaire le monde
Jean-Jacques Rousseau : Entretiens avec moi-même
Donatien-Alphonse-François de Sade : Les fantasmes du désir
Alphonse de Lamartine : Le poète est un rêveur pensant
Gérard de Nerval : La divine tragédie
Lautréamont : serial cauchemarderies
Antonin Artaud : Rêverie extrême !
Fernando Pessoa : méthodologie du rêve
Michel Leiris : Féerie fantasmagorique
RÊVES EN STOCK
Marguerite Yourcenar : Tous contes faits
Louis Aragon : Le retour des rêveurs
Jean Racine : Songe de tragédie
Honoré de Balzac : Le banquet des illusions
Gustave Flaubert : Rêveuse Normandie
André Breton : Le Rêve fou
Julien Gracq : Un simple rêve érotique ?
Thomas Mann : Le Songeur de songes
Miguel de Cervantès : Chimères d’éternité
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-du-reve
Quel beau témoignage et quel gros boulot Janssen J-J
« Bonne journée à Gérard et Bernard, allez en paix maintenant avec ce brin de sociologie matinale !… de même, à tous les erdélien.nes, apprentis sociologues en herbages ! Bàv. »
Belle anthologie, Jazzi! De belles découvertes en perspectives, je suis loin de tout connaître de ce qui est promis, et « rêves en stock » propose un parti-pris qui me plaît bien!
Rêves de nuit, vol de nuit
rêves de jour, belles de jour
rêves en stock, coke en stock
Je songe au songe d’une nuit d’été de W Shakespeare -tant il est vrai qu’une anthologie est un choix, et que j’en aurais proposé d’autres, forcément
« Ma vie onirique nocturne, oppressante, étouffante, m’a certainement permis d’avoir en parallèle une vie diurne dont je suis assez heureux » (p. 1147). »
Bon, si sa vie diurne est assez réussie, c’est pas la peine d’en faire une histoire…Déjà les obsédés sont à l’affut et demandent un échantillon de rêve!
en perspective, sans S, scusi
Soleil vert dit: à
L’emploi correct du subjonctif c’est l’ultime noblesse française
joli!
Un mécanisme woke, Rachel Khan,
In le Monde.fr
« Woke » est un terme qui veut dire « éveillé » et fait allusion à l’idée qu’il faut débusquer en permanence des injustices sociales et qu’il faudrait en permanence assurer une veille sociale pour trouver ces injustices là où elles se trouvent.
Le but de cette enquête était de faire le point d’une idéologie. C’est un phénomène qui a débordé des campus américains et s’est introduit au sein de la société mais aussi de l’autre côté de l’Atlantique. Nous voulions décrire mais aussi alerter sur les dérives de cette idéologie qui nous paraissait extrêmement dangereuse.
Nous voulions montrer aussi qu’il existe un certains nombre de libéraux qui se situent à gauche de l’échiquier politique et qui se rebellent aujourd’hui. Nous voulions montrer comment ils s’opposent, et leur donner la parole pour qu’ils décrivent comment ils voyaient les tenants et aboutissants ainsi que les dangers de cette dérive idéologique.
Pour aller plus loin :
«Cancel culture», «woke»: quand la gauche américaine devient folle, Le Figaro
Genre, identités, cancel culture… Le fantasme du péril américain, Le Monde
Les mots de la “cancel culture”, Courrier International
à Monsieur Janssen
J’ai proposé , assez à l’étourdie, à qui voudrait me dire son adresse mail de lui envoyer 23p écrites par un avocat relatant les circonstances de l’assassinat de Sarah Halimi. J’ai eu une seule réponse et un seul mail, le vôtre. Dans l’intervalle, j’ai demandé à cet avocat s’il m’autorisait à diffuser son écrit. Sa réponse a été négative. Je ne propose donc plus rien à personne ni ici ni ailleurs.
Je voulais, par politesse, vous expliquer cela dans un émile. La machine me dit que votre émile est introuvable. Je vous ai donc répondu ici.
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