de Pierre Assouline

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La République des livres
Proust toujours, encore et encore !

Proust toujours, encore et encore !

S’il est vrai que, selon la définition d’Italo Calvino, « un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire », avec la Recherche du temps perdu, on est servis ! Cela fait un siècle que ce roman suscite un Himalaya de gloses et ce n’est pas terminé, on en annonce d’autres, de toutes sortes et de partout. Il est vrai qu’il parait inépuisable. Un véritable geyser de sens, de sensations, d’émotions. Tout lecteur qui le relit à quelques années d’écart est assuré de découvrir un nouveau livre dès lors qu’il aura pris connaissance des études, essais et interprétations publiés dans l’intervalle. Cette saison n’échappe aux nouveautés proustiennes.

Il faut tout d’abord saluer la parution des Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard). Un recueil fondamental même si le lecteur non averti risque de s’y ennuyer. Les autres, plus nombreux qu’on ne le croit, catégorie qui ne compte pas que des généticiens de la littérature et des fétichistes de la proustolâtrie, vont y découvrir enfin ce qu’il n’espérait plus connaitre de leur vivant : cette liasse de papiers inédits de la main du maitre, annoncés par Bernard de Fallois en 1954 lorsqu’il avait exhumé des malles de Suzy Mante-Proust Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve et qu’il évoquait ces fameux « soixante-quinze feuillets ». Or ceux-ci avaient disparu de la circulation pendant un demi-siècle, l’éditeur les ayant distraits du lot… Sa mort récente permet de les faire réapparaitre par un coup de baguette magique. Ce qui nous donne enfin accès au socle de la Recherche, sa matrice, conçue par l’auteur au cours la mystérieuse année où il s’est décidé à s’y mettre vraiment. Et c’est passionnant comme peut l’être non un brouillon mais un premier jet avec ses tâtonnements et ses fulgurances ; on y voit les caractères se former, les personnages se déprendre lentement de leurs modèles, les descriptions s’affiner déjà, les paysages se mettre en place, les intrigues s’échafauder, les dialogues s’esquisser et les hésitations se dissiper. On est avec lui à ses côtés et cela n’a pas de prix.

Mais qu’est-ce qui a fait qu’un jour de septembre 1909 la mayonnaise a pris ? La mort de la mère, bien sûr, sauf que c’était quatre ans avant. Alors quoi ? Roland Barthes, qui se fie à son intuition, a une réponse : la technique. Il y revient dans Marcel Proust (385 pages, 24 euros, Seuil). Elle conjugue plusieurs facteurs selon lui : le fait que Proust a trouvé le moyen de dire « je » tout en étant original car ce « je » recouvre à la fois le narrateur, l’auteur et le héros ; le surgissement d’une vérité poétique des noms propres collant parfaitement aux personnages ; un changement de proportions ; enfin une structure romanesque empruntée à la Comédie humaine avec le retour des figures d’un volume à l’autre. Alors ça a pris…

Le plus étrange, c’est que même Barthes se laisse emporter par l’irrépressible volonté d’explication de la création alors que tout créateur le sait bien, la chose est irréductible à une explication rationnelle et argumentée ; tout au plus peut-on se contenter de réunir des pièces à conviction à condition de n’en être pas dupe. On croyait pourtant l’affaire réglée depuis que Balzac avait décrété que le génie en toutes choses relève de l’intuition ; mais non, et en lisant Barthes, on se souvient de la naïveté de Clouzot s’acharnant à filmer le geste de peindre de Picasso sur une vitre à travers laquelle le cinéaste croyait capter quelque chose de son acte créateur.

Heureusement que c’est sous-titré « Mélanges », un pur artifice comme le reconnait Bernard Comment, l’éditeur du Proust de Barthes (et son ancien élève). Ce recueil a quelque chose de démodé, plus daté que Proust même, un comble. Cela nous renseigne bien sur Barthes et donne une aperçu du grand roman qu’il n’a pas écrit (à étudier en littérature comparée avec l’adaptation de la Recherche que Visconti n’a pas tournée). A force de considérer la Recherche comme un mythe, à l’égal des vieux mythes de l’antiquité gréco-romaine, il a même envisagé de réécrire la Recherche dans cet esprit. Un prétexte à procrastination. Etrangement, Barthes a très peu écrit sur Proust tout au long de sa vie. Une quarantaine de pages en tout. Pourtant il avait un vieux compte à régler avec lui mais il aura passé sa vie à le repousser.

L’ensemble est assez hétéroclite : un dossier d’enseignement pour une cours donné à Rabat en 1970, des pèlerinages pour France culture sur les lieux parisiens de Proust au risque de verser dans le marcellisme car la biographie de l’écrivain le passionne… C’est peu dire qu’il s’identifie à lui et se projette en romancier de la mémoire. Comme lui il a attendu le baiser vespéral de sa mère, comme il s’est effondré à la mort de celle-ci, mais contrairement à lui… Alors à défaut d’écrire lui aussi sa vie sans la raconter, de son propre aveu, conscient de son impuissance à édifier une monument avec de la dentelle de pierre, il fait comme si il devait l’écrire. Pour la petite histoire, mais y en a-t-il de petites dès lors qu’elles contribuent à la grande histoire littéraire, Barthes est mort renversé par une camionnette rue des Ecoles en sortant du Collège de France où il s’était rendu juste pour vérifier la qualité du projecteur prévu pour projeter des photos de Nadar sur le monde de Proust qu’il devait commenter…

Le Cahier de l’Herne Proust (302 pages, 33 euros) sous la direction de Jean-Yves Tadié était attendu depuis toujours. Il est même incroyable que la célèbre collection créée par Dominique de Roux dès 1960 puis poursuivie par Constantin Tacou et désormais par sa fille Laurence Tacou ne s’y soit pas mise avant. Ce qui fait le prix de ce Cahier qui est donc une grande première s’agissant de l’écrivain qui domine un peu, tout de même, la paysage littéraire en France depuis un siècle, c’est qu’il n’advienne qu’aujourd’hui. Comme le maitre d’oeuvre le dit d’emblée, il s’agit moins d’augmenter la somme déjà considérable de nos connaissances sur l’homme et l’œuvre que de la faire vivre, de la maintenir en vie « et de lui garantir la jeunesse et une forme d’immortalité ». Comment parler de Proust sans se répéter ni ressasser après tant d’autres ?

L’ensemble rend justice à un trait de caractère de Proust que tous les contributeurs évoquent : son intense et irrépressible curiosité. Amis, relations, rencontres de passage, peu importait, il bombardait les gens de questions, pour la satisfaction de son esprit, un certain goût pour l’indiscrétion, mais surtout pour documenter son livre au plus juste, au plus vrai, au plus proche de l’exactitude. La correspondance est à cet égard un gisement des plus précieux puisqu’on y entend la voix de l’écrivain « sans l’enveloppe de la littérature »

On s’en doute, de brillantes analyses sont réunies dans ces pages. On dira que ce sont les membres habituels de la patrouille ce qui n’empêche pas la nouveauté et l’originalité. Le cas de Laure Murat approfondissant la sexualité comparée de Proust et Gide, qui passent pour les grands homosexuels de la littérature de leur temps alors que le premier se disait inverti (une âme de femme dans un corps d’homme) et le second pédéraste (amour des garçons), l’un en tenant pour l’exhibition de son moi par le biais du « je », l’autre n’ayant de cesse de le camoufler.

La seule consultation du sommaire donne une idée de la richesse de ce Cahier de l’Herne tant attendu. Des révélations, il y en a tout le temps avec Proust car il y a toujours une lettre perdue prête à surgir d’un tiroir oublié par des descendants distraits. C’est celle de la présence onirique de ses parents dans chaque instant de sa vie quotidienne, c’est un article inconnu de Reynaldo Hahn lui si proche de Proust jusqu’à sa mort mais discret à son sujet dans ses évocations, ce sont les rapports de Proust aux œuvres de Michelet, Taine, Gobineau, Stendhal, Flaubert, Racine examinés à nouveaux frais, c’est…

Valentine Thomson, sa cousine, se souvient dix ans après sa mort d’un homme grand, mince et longiligne alors qu’il mesurait 1,68 m ! Il y aurait trouvé matière à digresser sur les pièges de la mémoire et les défauts de perspectives de la réminiscence. Harold Nicholson, traitant de ses rapports avec l’Angleterre, assure qu’il avait contracté le goût de la phrase interminable à force de lire la Bible d’Amiens et de Sésame et les lys de Ruskin ; ce serait à cette influence qu’il devrait cette accumulation d’adjectifs, images, de métaphores, détails, symbole répétés et récurrents, le tout décrit au ralenti, qui passe pour sa signature stylistique. Dans un autre témoignage tout aussi édifiant, Reynaldo Hahn assure que ses dons divinatoires, ses brusques illuminations, son contact naturel avec le surnaturel avaient permis à Proust de traduire des milliers de pages de Ruskin alors qu’il ne savait pas l’anglais, interprétation qui ne manque pas de sel lorsqu’on sait que Maman, plus compétente en la matière, puis Marie Nordlinger, avaient grandement contribué à cette transhumance de l’anglais au français. Les souvenirs sur la reine de Naples, les recherches d’Edouard Roditi sur les bordels de Jupien/ Le Cuziat, l’étrange absence de son frère Robert, de ses amis Reynaldo Hahn et Lucien Daudet de la Recherche

 

Enfin, ultime curiosité proustienne et cera tout pour… cette saison, « Proust et les célibataires de l’art » sous la direction de Thomas Carrier-Lafleur, Guillaume Pinson et Mélodie Simard-Houde publié par la Revue d’études proustiennes, 2020-2, No 12 (275 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Quésako ? Le célibataire de l’art selon Proust, c’est avant tout l’amateur doué qui s’exprime du haut de son œuvre future. Artistiquement, il est stérile. Il a tout pour créer mais, paresse ou impuissance, il s’avère incapable de le faire. C’est un artiste dans l’âme, mais sans œuvre, d’où son amertume, son aigreur, son ressentiment. Le narrateur du Temps retrouvé qualifie ainsi de « célibataires de l’art » ces artistes sans vocation et ces écrivains sans œuvre (on les reconnait à ce qu’ils s’expriment du haut de leurs livres à venir) qui ne cessent de différer leur envol -le cas de Proust même jusqu’en 1909. Bloch, Saint-Loup et Charlus si dandies, Swann, personnages tragiques pour ne rien dire de Montesquiou qui est l’amateur absolu, sont des célibataires de l’art, incapables de cesser d’admirer pour enfin passer à l’acte et franchir le Rubicon tant ils redoutent cette heure de vérité. L’excès de leur enthousiasme est à la mesure de leur échec. Idolâtres de l’art mais créateurs ratés, ils n’ont d’autre choix que de faire œuvre de leur vie dans la mise en scène de soi.

Même si leur prisme parait un peu étroit, on ne peut en vouloir aux trois directeurs de ce numéro de considérer que la Recherche est « d’abord et avant tout » le grand roman des célibataires de l’art :

« Il n’y a pas de forêt derrière cet arbre ou de vérité derrière ce masque ».

On le sait, un grand mystère peut dissimuler aussi bien un splendide secret que le néant. Certains grands personnages de la Recherche n’y échappent pas. L’exercice est cruel, implacable même mais salutaire, comme dans la vie. Proust romancier, chroniqueur, critique d’art, pasticheur, épistolier n’a pas fini de nous parler fût-ce via des intermédiaires inspirés. Le dernier mot à Jean-Yves Tadié :

« Nous écrivons sur lui parce qu’il a écrit sur nous »

(Photos Jacques-Henri Lartigue ; manuscrit d’A l’ombre des jeunes filles en fleurs, photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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1 697 Réponses pour Proust toujours, encore et encore !

christiane dit: à

Jibé,
Gilles Deleuze, dans cet essai, « Proust et les signes », se demande quel était le dessein de Proust lorsqu’il écrivit « La Recherche de Temps perdu » ? Cherchait-il par la voix du narrateur à redescendre du présent au passé ? Pouvait-il recomposer le passé avec « des » présents ou se place-t-il d’emblée dans le passé lui-même ? Le passé, alors, n’était plus « ce qui a été » mais « simplement quelque chose qui est, et qui coexiste avec soi comme présent ».
« La Mémoire involontaire apportera la réponse à Proust constituant la trame de la « Recherche ». Il écrit : « Elle semble reposer sur la ressemblance entre deux sensations, entre deux moments, une qualité commune aux deux sensations mais elle implique un rapport avec quelque chose de différent« .
Mais, aussi, l’œuvre de Proust n’est pas seulement fondée sur l’exposition de la mémoire involontaire, « sa pensée est soumise à la rencontre, par effraction, d’un signe qui la force à inventer et à créer ».

Tout ce chapitre V est passionnant (« Rôle secondaire de la mémoire »).

Si je veux lire non la « Recherche » mais SUR la « Recherche » c’est vers ce livre que je me dirige car G.Deleuze y donne accès à la personnalité profonde de Proust, à son travail de création en analysant cette œuvre subtilement.

Janssen J-J dit: à

@ Oui jibé, et ce n’est pas facile de enseigner, je le reconnais… Le « lourd », c’était à entendre au sens propre, le bouquin pèse plus de deux kg (1212 p., 28 €). Sûr qu’avec lui, on risque de s’alourdir un brin et de pas pouvoir facilement désinguer le plafond de verre.

@ Non, jzmn, je vous ai assez mâché le boulot, ce matin. Vous charriez, là ! Il n’y a que des fragments illustratifs chz Gérard, à la différence des 8 autres chapitres, où tous les rêves racontés à l’auteur sont intégralement répertoriés… Allez ! je vous en donne un, qui va pas vous plaire, mais tant pis… Vous l’aurez voulu, et parce que je vous aime bien, parfois. Envoyez moi en retour un exemplaire gratoss de Jeanne d’Arc. Merci.

« (rêve de Gérard du 7.1.2019 – Je fais ne courses à pieds avec Jaco dans un tunnel, une arène souterraine. On tourne en rond. Jaco s’arrête et moi, j’ai très envie d’aller chier. Il y a des WC/douches cabines, il y en a deux et l’une d’elles est occupée par Macron, je rentre dans l’autre et je chie car ce sont des chiottes à la turque. Les chiottes sont bouchées et lorsque je chie j’en mets partout sur les murs, ma merde est jaune. Au moment de me torcher, il n’y a plus de papier, j’utilise un vieux Kleenex, un sac plastique. Pendant ce temps, Macron a fini de prendre sa douche. Il sort, se rhabille, il sifflote. Je le vois en transparence car la porte de la cabine est transparente. Macron se peigne et il pousse la porte de ma douche, il me voit et il s’excuse, il pensait qu’il n’y avait personne, il voit cette merde, il me donne du papier pour me torcher. Je sors de la douche et Macron va tirer la chasse, mais comme c’est bouché, ça déborde encore plus… »

(commentaire de Lahire… même page, 1128 : Dans les notes accompagnant le rêve, il indique : « La merde jaune, le sac plastique sont une allusion aux Gilets jaunes. Macron veut évacuer cette merde ». On pourrait dire que le président de la République traite les Gilets jaunes « comme de la merde ». On notera que Gérard a l’impression de « tourner en rond » dans ses rêves avec le retour récurrent de ses problèmes. Le 22 janvier 2019, il continue à rêver d’excréments en rapport avec son grand père », etc, etc…

Voili, voilà… Bon maintenant basta, je dois y aller aussi. Aplusse.

et alii dit: à

rose, on dit « nous voulons »
je reverais bien encore, encore, encore

DHH dit: à

@Bloom
je partage votre amertume sur ce que sont deveniues la rue des Rosiers et les rues adjacentes, avec leur âme polluée par les fringues,par le Falafel ,le pire des fast food ,et où ce qui reste encore d’authentique est menacé par la speculation immobilière et comme la chèvre de M Seguin finira par être mangé
Triste responsabilité, que vous relevez , de quelques affairistes séfarades dans ce viol de civilisation ,capable de transformer un Mikve en « fringuodrome »
je crois avoir déjà ici dit mon sentiment sur cette triste mutation

et alii dit: à

Encore
Séminaire Livre XX (1972-1973)
Jacques Lacan
Auteur du Texte : Jacques-Alain Miller
Jacques Lacan

D. dit: à

Je rigolais, Jazzi. Tu n’es pas infiniment inférieur à Villiers. Vous êtes à égalité chacun avec vos différences.

Janssen J-J dit: à

@ Patrice Chaorulet,
« La machine me dit que votre émile est introuvable »

Cher monsieur Charoulet… Votre machine est bien sympathique, elle ne pratique pas le franglais, je la comprends fort bien. Merci pour cette mise au point, je m’aperçois maintenant vous avoir transmis un émile erroné, donc la machine n’est point fautive. Finalement, tout va bien, et je comprends votre avocat. Bien à vous. J’espère qu’il fait beau à Dieppe, le printemps arrive partout, et la pandémie va être bientôt enrayée, la joie va renaître, terrassant les incubes de la nuit…

et alii dit: à

n jeu : ce qu’on accepte de risquer. On peut perdre ou gagner.

2Risquons un petit exercice : qu’avons-nous pu retirer du séminaire Encore ? À quoi ça sert ? Peut-être qu’il ne sert à rien du tout. Nous avons déjà notre pratique du signifiant. Est-ce que j’accepte de la perdre pour une pratique bien plus risquée, une pratique du Réel et de la jouissance ? Petit exercice que chacun peut faire : est-il prêt à risquer ses repères symboliques qui rendent déjà les plus grands services ? Pour quoi ? En vue de quoi ? Je laisse chacun à ses inspirations.
https://www.cairn.info/revue-la-revue-lacanienne-2012-2-page-83.htm

Bloom dit: à

Et pour la bagatelle, Bloom ?

Privé. Donc inestimable.

renato dit: à

J’aime assez le côté comique de Lacan, il incarne bien la caricature de l’intellectuel.

Passou dit: à

Merci à mes souhaiteuses et mes souhaiteurs !

Bloom dit: à

Triste responsabilité, que vous relevez , de quelques affairistes séfarades

Au nombre desquels mes amis d’enfance, DHH, fils de mon institutrice de CE2, dont l’un est un merveilleux pianiste.
Vey iz mir…
Il faudrait élever une protestation solennelle contre ce saccage historique et mémoriel.

renato dit: à

Privé ? intime, je dirais donc indicible sauf si exhibitionniste.

Bloom dit: à

Bientôt l’âge de raison, Passou.
Faites gaffe, certains y perdent leur espièglerie!

Bloom dit: à

Privé ? intime, je dirais

Effectivement, renato. En tous cas, ça ne regarde personne d’autre que moi et l’Autre.

Janssen J-J dit: à

… et parfois, moi et moi seul… !

Janssen J-J dit: à

Je me demande souvent s’il vaut mieux être obsédée du cul ou obsédée par Lacan.

B dit: à

Du cul, 3J, c’est plus jouissif.

rose dit: à

Virée de l’Ehpad 13h08 par une gendarme quasiment manu militari.

rose dit: à

On m’a empêché de parler avec une dame et on m’a foutue dehors.
La pause des employés dst de 13 à 14h.
J’avance dans mon enquête.

Clopine dit: à

Merci Jazzi, mais les insultes ne m’atteignent plus comme avant : peut-être ai-je renforcé mon blindage, sans m’en apercevoir, juste pour arriver à voler encore un peu sans craindre de trop fortes turbulences ?

Sauf quand je lis Monsieur Drillon et ses attaques contre le féminisme, bien sûr. La livraison d’hier n’a pas échappé à la règle : il oppose les « féministes » coupables de toutes les forfaitures et les « femmes » qui les détesteraient. Bien entendu, on ne sait pas d’où il tient ses informations, de quel institut de sondage. Bien entendu aussi, il ignore superbement les hommes féministes. Enfin, il caricature à outrance en se basant sur les extrémismes les plus tendancieux pour fustiger tout un courant de pensée, (et d’action !), le féminisme, infiniment plus nuancé et intelligent que ce que Monsieur Drillon avance. A voir l’acharnement avec lequel il défend le pré carré des mâles alpha, on se demande bien ce qu’il a à défendre réellement, pour avoir ainsi le besoin de repousser le plus loin possible de lui une des rares théories sociales à prôner le progrès dans le changement. Ca se trouve, je vais encore me faire censurer, tiens. Pourtant, je ne suis pas violente, simplement désabusée et critique, et encore, dans un simple commentaire… Soupir !

rose dit: à

Obsédée du cul, comme Lacan qui allait voir une pute avant de visiter aa fille, Janssen J-J.

rose dit: à

Et Proust, Clopine ?

rose dit: à

renato dit: à
Privé ? intime, je dirais donc indicible sauf si exhibitionniste.

Privé.
Hum.
Me souviens d’une séance d’épilation du maillot ds la salle de bains, publique.
Conquis j’t’adore.
Faire la fine bouche, après.

Janssen J-J dit: à

« Lacan qui allait voir une pute avant de visiter sa fille »… Comment ça ? « voir » ? « visiter » ?
Txfl, la spécialiste, vous confirmez ? (source ?)…

Jazzi dit: à

Je ne te demandais pas de nous parler de tes bagatelles, Bloom, mais de celle de ce que tu appelles un « être sensuel moyen ».
Vu la définition que tu en donnes, il me semble que tu devrais plutôt parler d’un « être sensitif moyen ».

Jazzi dit: à

Où passe la frontière entre l’intime et l’exhibitionnisme, la connaissance et l’obscurité, l’obscénité et l’art ?

rose dit: à

visiter.
C ds le bref opus écrit par sa fille, avec toute la souffrance liée à ce passage précis.

Le reste n’est pas mieux.

Clopine dit: à

Proust, Rose ? Je ne saurai rien rajouter à ce que dit notre hôte des gloses diverses que la lecture de son oeuvre suscite. Et je comprends parfaitement la phrase de Tadié : chaque lecteur de Proust ressent ce besoin de témoigner d’une lecture qui demande tant d’efforts, chacun débusque dans l’oeuvre un pan qui appartient à son univers, chacun y puise des vérités qui lui correspondent. En ce sens, Proust parle de chacun de nous, d’où la multiplicité infinie des ouvrages qui lui sont consacrés. Et d’où la multiplicité des points de vue, aussi bigarrés qu’un paysage vue d’avion et qui révèle à la fois un bocage, une plage, un pays montagneux, toute une diversité, mosaïque de toutes ces lectures accumulées. « Nous parlons de Proust parce que Proust parle de nous » est donc la formule parfaitement adéquate. Elle n’est pas transposable, malgré les apparences (on pourrait imaginer un « Nous parlons de dieu parce que dieu parle de nous », mais ce serait une vanité, c’est tout, on pourrait avoir envie de l’appliquer à toute la littérature, mais ce serait un leurre), et reste intimement attachée à Proust et son oeuvre. J’ajoute toujours « et son oeuvre » car l’homme Proust me paraît, d’après Painter et les autres, assez déplaisant en fait !

christiane dit: à

Merci, Soleil vert.

Jacques Darriulat est vraiment intéressant et les lectures par André Dussolier formidables.
Quand on lit l’essai de Deleuze on est happé par la structure du livre. Il construit sa démonstration sans oublier aucune situation vécue par le narrateur qu’elle soit mondaine, amoureuse, esthétique ou attachée à l’enfance. C’est plus facile à suivre. Ici on est emporté par les voix et l’écoute empêche un peu de s’arrêter pour réfléchir. Mais un grand merci à vous.

Alexia Neuhoff dit: à

Bonjour, Clopine. Pour revenir au cas Jacques Drillon, je ne manque pas de lire ses brèves à la recherche du coup de griffe hebdomadaire contre les « féministes » et je ne suis jamais déçue. Cela participe désormais d’un rituel qui pourrait m’agacer mais qui, finalement, m’amuse voire m’apitoie. Rien ne nous dit que ce vieil enfant monté en graine, malgré ses 66 ans, n’ait eu maille à partir avec une mère, une marâtre, Folcoche ou la Thénardier, une petite amie, une fiancée, une épouse, une DRH, la directrice de France musique, une rédac-chef, la doyenne d’une université, etc. ou bien –je n’ose le concevoir- toutes celles-là réunies et liguées pour son malheur. Je vous propose, conformément au rôle que notre sexe nous assigne, de nous relayer -nous ne serons pas trop de deux- auprès de lui pour le soigner, le consoler, le bercer, le caresser, le choyer, le cajoler… En attendant, take care !

rose dit: à

Un père, puzzle, 1998, Sibylle Lacan.
S’est donné la mort en 2013, née en 1940.

« Quatrième de couverture
Un père. L’article indéterminé du titre pourra paraître paradoxal quand on sait que l’auteur est la fille du psychanalyste Jacques Lacan.Précisément, Sibylle Lacan expose dans ce titre le parti pris qui fut le sien : « parler du père que Jacques Lacan fut pour moi, non de l’homme en général, et encore moins du psychanalyste. »La relation de n’importe quelle fille à son père porte toujours en elle un petit coin d’enfer. Mais ce qui atteste de cette détresse quand le temps passe, c’est l’amour blessé au lieu même de notre langage.C’est pourquoi ce livre ne peut être défini comme un roman ou une autobiographie mais comme la volonté forcenée d’expression et d’authenticité par laquelle une femme conquiert sa propre langue. »
Grande neutralité d’écriture, pas de jugement, constats d’une froideur clinique.
En tant que psychanalyste, je ne sais pas, mais en tant que père, valait mieux pas.

rose dit: à

« J’ajoute toujours « et son oeuvre » car l’homme Proust me paraît, d’après Painter et les autres, assez déplaisant en fait ! »

C’est tout nouveau ce que vous nous dites là, Clopine ?

rose dit: à

DHH

Y avait un mikvé rue des Rosiers qui a été transformé en fringuodrome ?

puck dit: à

Christiane !!!!!!! je voulais vous remercier pour l’émission sur Flaubert, je l’ai écoutée. Comme émission c’était bien (j’aime bien parler comme Rachel poule). j’ai compris pas mal de choses, en fait j’ai compris même beaucoup de choses, diverses et avariées. par exemple j’ai compris pourquoi notre temps était si « flaubertien » et pourquoi les gens l’aiment tant, et par là-même j’ai compris pourquoi ces gens m’insupportent autant que leur époque. Je pense qu’on pourrait même faire de Flaubert l’emblème absolu de notre temps, avec Proust, à tel point que je demande même si nous ne devrions pas virer notre Marianne pour la remplacer par un double portrait de Proust et Flaubert, comme les deux incarnations vivantes de notre temps présent placé sous l’égide de notre Normandie, qu’on fasse même de la Normandie la capitale de notre pays, que dis-je la capitale européenne, voire mondiale, dans un processus qui aboutirait à une espèce de normandisation du monde.

puck dit: à

j’ai oublié Onfray, en fait faudrait un triptyque : Proust – Flaubert – Onfray pour mettre à l’entrée de tous nos édifices publics et administratifs.

Janssen J-J dit: à

Merci rôz pour la réf. de sa fille sur Lacan…
En allant naviguer, je tombe là dessus…
http://www.journaldumauss.net/A-propos-d-Un-pere-puzzle-de
Décidément je resterai à jamais totalement hermétique à ce genre de littérature, d’univers et de mileiu… Mais si vous avez lu le puzzle, je crois à ce que vous dites. Apparemment, c’est pas reluisant, donc c’est freudo-lacanien,… CQFD, tous + ou – tarés, ces théoriciens de la psy… On n’en sortira jamais… Pas vrai, txfl ?

puck dit: à

MC dit: « Je ne pensais plus à Frédéric, ce Gide au rabais (…) je ne me décourage pas devant la montée de l’inculture. Bien à vous. MC
 »

cher MC, c’est pas grave, faut pas dramatiser comme ça, c’est pas parce que vous avez oublié un truc que vous sombrez dans l’inculture, sérieux vous me rendez malheureux.

cela dit il est vrai que la culture se compose de 2 trucs : d’une part la mémoire, et la quantité de données mémorisées, et de l’autre le logiciel qui permet de faire tourner et mettre en ordre ces données.

il faut prendre cet oubli comme un simple accident, sûr que si ça devait empirer et que vous perdiez une grande partie des données mémorisées dans votre disque dur là faudrait commencer à s’inquiéter et parler d’inculture, mais rassurez-vous vous n’en n’êtes pas encore là ! même si ce jour viendra (la nature est ainsi faite hélas) vous avez du temps devant ous !

puck dit: à

y’a une belle phrase dans « les androïdes rêvent-ils de moutons électriques », à un moment le flic dit : « je sais faire la différence ce qui est réel et ce qui ne l’est pas », pour dire qu’il arrive encore à différencier les humains et les androïdes, la phrase est belle parce qu’il le dit alors qu’il n’est bien sûr que c’est bien vrai.

puck dit: à

rose dit: à

« J’ajoute toujours « et son oeuvre » car l’homme Proust me paraît, d’après Painter et les autres, assez déplaisant en fait ! »

C’est tout nouveau ce que vous nous dites là, Clopine ?
 »

rose, vous savez il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, il est normal que les aléas de nos existences nous amènent à modifier certains points de vue.

sans oublier, bien sûr mon influence personnelle qui est bien sûr personnelle puisque c’est la mienne et inversement, pour les élections américaines et les crèmes hydratantes on appelle ça des leaders d’opinion.

puck dit: à

et puis passer d’un avis où l’on trouve Proust sympa à un autre où on le trouve antipathique c’est ce qu’on appelle « faire un progrès » ou « atteindre une maturité » ou bien encore « se montrer perspicace » ou bien aussi « faire preuve d’intelligence ».

D. dit: à

Très touché par le décès du Prince Philip, j’assiste bien évidemment à ses obsèques.
Honte à Harry, qui heureusement n’a pas eu le droit de marcher à côté de son frère William, futur Roi d’Angleterre. mais doit se tenir loin derrière. Quelle déchéance.

rose dit: à

Janssen J-J
Passionnants les écrits de la psychanalyste de Buenos Aires.
Je l’ai lu debout dans une librairie il y a longtemps de cela.
Cette scène m’avait asséchée, telle une grenouille au soleil sur l’autoroute de Pasaneda, qui n’arrive pas à traverser les quadruples voies.
Ai appris ce jour qu’elle a renoncé à vivre. Donc le « on guérit »est une utopie. On se trimballe lardée de blessures.

B dit: à

Clopine, JD ne pense pas, je le lis ainsi, à toutes les féministes mais seulement à celles qui au nom du féminisme étiquettent tout et n’importe quoi. Il faut appeler un chat un chat qu’on soit homme ou femme relié à une cause ou une autre. Il y a bien sur celles et ceux qui manqueront toujours d’objectivité ou encore sont trop timorés pour exprimer une opinion et quoi que l’opinion ne puisse être que subjective. Cependant si 8 personnes sur 10 n’ayant subi aucune influence et sans s’être concertées déposent dans le même sens il sera possible de suspecter une part de réalité dans leur affirmation, cette personne est elle vraiment noc? il sera nécessaire d’ aller vérifier ou pas selon qu’on soit courageux ou téméraire ou qu’on ne répugne pas à ressentir un désagrément lié à la qualité incriminée.

rose dit: à

Puck

Justement, c parce que cela m’intéresse bcp que Clopine change d’avis que j’aimerai bien qu’elle le nous développe.

DHH dit: à

@Rose
qlequel des deux mots est mysterieux pour vous
Fringodrome?
un neologisme j’ai tenté et qui tout compte fait bn’est pas tres intelligible ;je voulais dire un immense espace ,où on ne vend que des frigues espace
le Mikve ?c
‘est un edifice central dans la vie des communautés juives ,un etablissement dedié au bain rituel et fréquenté régulièrement par les femmes pratiquantes ,pour une purification pescrite par la religion

D dit: à

Sa Majestée la Reine Elisabeth II d’Angleterre vient d’arriver, toute vêtue de noir.

D. dit: à

Les canons tonnent.

DHH dit: à

@Rose
pardon pour les multiples coquilles mais vous avez je pense compris ce que je voulais dire

B dit: à

Clopine, je suppose que vous n’oubliez pas que sous le pseudo AN se cache une internaute qui à de nombreuses reprises vous a quasiment insultée et à abondamment utilisé vos problèmes pour se moquer méchamment de vous et vous déprécier. Ceci dit je ne voudrais pas déclencher une guerre nucléaire d’ailleurs je sors mon parapluie.

D. dit: à

God save the queen !

D. dit: à

Merci de faire un peu de silence.
Les circonstances l’imposent, me semble-t-il.

MC dit: à

Bien vu , B, il vise surtout les Belises du Nouvel Obs et autres gazettes, quand ce ne sont pas celles de certaines chaires facqueuses. Il arrive en effet souvent , côté féministe, que la chaire soit faible…Mais la bonne petite soldate garde rouge de la Cause ne distingue pas les nuances, et tire à vue….

D. dit: à

Chut, Monsieur Court.
Vous reprendrez à 18h.

rose dit: à

D’arriver en limousine.
Au mariage, l’épousée entre la dernière, à l’enterrement, la première.
Et Harry marche au même rang que son frère William.
J’me la boucle.
D.nous fait le live.

rose dit: à

DHH
Je connais le mikvé et ai compris fringuodrome.
Je me demandais si réellement il y avait eu un mikvé anciennement rue des Rosiers ?

et alii dit: à

rose, dans le lien que j’ai envoyé, le musicien raconte comment Proust était venu la nuit sonner chez son père en calèche et qu’ils étaient allés chercher les autres membres du quatuor que PROUST VOULAIT ENTENDRE TOUT DE SUITE ; c’est Céleste qui remarqua qu’il s’était endormi pendant l’exécution qui fut donc suspendue;
j’aime cette anecdote

rose dit: à

Pfffff et alii.
Mais c d’un capricieux votre anecdote, isn’it ?

DHH dit: à

@Rose
Eh oui
c’est aujourd’hui une immense boutique de fringues.
elle ne doit pas très bien marcher, car elle a changé plusieurs fois d’enseigne depuis sa réaffectation

Alexia Neuhoff dit: à

B dit: à

« Clopine, je suppose que vous n’oubliez pas que sous le pseudo AN se cache une internaute qui à de nombreuses reprises vous a quasiment insultée et à abondamment utilisé vos problèmes pour se moquer méchamment de vous et vous déprécier. »

JAMAIS ! Pure malveillance. Apportez la preuve de cette calomnie. Vous délirez ?

rose dit: à

DHH
Je ne le savais pas.
Je connaissais le magnifique de Besalú à hauteur de Figueras Espagne.
Lieu inspirant et magnifique.

rose dit: à

Harry marche entre William et Kate.
À hauteur.

Janssen J-J dit: à

Je me souviens d’un film de Stefan Frears où on voyait deux garçons allégrement s’envoyer en l’air devant la télé allumée sur la cérémonie de mariage de la reine d’Angleterre… Cette image m’a durablement marquée comme étant d’un respectable irrespect absolu de ce cinéaste envers sa Royauté. Et maintenant, j’y repense devant le caractère solennel des commentaires de D. (Berne). Je me demande ce que D. peut bien astiquer devant sa télévision, comme ces milliers de britanniques covidés, relégués devant elle… J’ai comme des doutes les plus effroyables, sur leur macabre voyeurisme s’agissant.
Vous souvenez-vous de ce film, jzmn ?… Merci de me dire quand cette ridicule comédie de téléréalité sera terminée. Bàv,

Janssen J-J dit: à

Je suis également étonné, surpris voire indigné par cette mise en cause d’Alexia par B., au sujet de CT… C’est inqualifiable, B., de l’avoir ainsi confondue avec SMS et d’attenter ainsi à l’honneur de sa juste solidarité anti-Drillon. J’aurais juste aimé qu’Alexia m’inclue (?) dans l’affaire, mais enfin, je ne suis qu’un homme féministe, donc suspect, peut-être de machisme dissimulé, qui sait ?!

et alii dit: à

rose, c’était Proust!

D. dit: à

Non Rose, il marchait 2 mètres derrière.
J’en suis certain. Vous avez mal vu ou bien vous avez été abusée par l’écrasement de la profondeur de champ dûe aux téléobjectifs. Un phénomène optique bien connu des photographes.

Janssen J-J dit: à

En attendant…, je lis du Clarice Lispector, pour l’instant, c pas foufoune génial, génial… Mais bon, j’en suis qu’au début, hein !

B dit: à

Du tout, AN, vous le savez bien. Chacun a son idée er je fais part de la mienne qui a été corroborée par un, absent depuis un moment, présent rarement sous un autre pseudo. Je suis attentive .

MC dit: à

Si non disponible cf Brassens Les Funérailles d’Antan.

B dit: à

Cela dit, AN, l’usage des pseudo ouvre à toutes sortes de supputations voire de troubles paranoïdes, si la position est juste vous ne seriez pas à un déni près. Je suis nâvrée de vous offusquer et de vous obliger à mentir de nouveau si tel est le cas. Si je me trompais, voudriez vous enregistrer ma confusion la plus sincère.

D. dit: à

Il s’agit d’une illusion car nous ne regardons pas l’image restituée à la distance orthoscopique, Rose.

rose dit: à

Et alii
rose, on dit nous voulons nous voulons.
J’en suis à nous voudrions.
Le chemin est épineux et ardu.

D. dit: à

Le phénomène est particulièrement facile à vérifier avec une paire de jumelles : deux arbres situés à 10 mètres l’un de l’autre à peu près dans l’axe de vision sembleront l’un à côté de l’autre.

rose dit: à

Non.
Il y avait William, le cousin, Harry, sur la même ligne.
Derrière le corbillard Charles et Anne.
Derrière les deux autres enfants Andrew et .
Ensuite, les petits enfants.

Enfin, lui aussi a tenu aux honneurs militaires.

D.

Depuis ce matin, je collectionne les c. alors pitié, un intelligent dans la journée serait bienvenu.

B dit: à

Ça pourrait à la limite être du Bloom. Bloom, c’est de vous ce qui précède ce -take care- décontracté ou faut il lire l’influence du maitre sur l’élève?

Bloom dit: à

Très touché par le décès du Prince Philip,

Moi pas du tout, D.
Je suis bien plus ému par la disparition de Hubert Faure, avant-dernier survivant du commando Kieffer.
Dette éternelle à ce monsieur, héros de la Résistance à la Barbarie, un de ceux qui sont l’honneur de ce pays, quand tant d’autres se vautraient dans l’ignoble fritzcotage.

A chacun ses modèles.

https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/04/17/hubert-faure-l-avant-dernier-survivant-du-commando-kieffer-est-mort_6077144_3382.html

Bloom dit: à

Stefan Frears

C’est STEPHEN Frears, 3J (prononcer Steven), et le film est « Prick Up your Ears », jeu de mots qui signifie & « Tends l’oreille » et « (ma) Bite entre tes oreilles ». La geste de ce génie de Joe Orton ,enfant terrible des lettres anglaises, dramaturge de très grand talent, pédé comme un fuck, qui hantait les chiottes publiques pour y satisfaire sa libido himalayenne…Ce qui déplut à son compagnon, Kenneth Halliwell, qui lui défonça la caboche à coups de marteau.
Tout cela se passait à Islington, dans le nord de Londres (dont Tony Blair n’était pas encore le Député), où la bibliothèque locale a conservé certains des bouquins annotés par Joe Orton, les autres étant à la National Library.

Frears, que j’admire, a accompagné mes 20 ans, le produite d’une Angleterre thatchérienne qui savait produire son contre-venin. Pas de feelogood movies comme sous Blair, mais des uppercuts et toute une marginalité londonienne, entre autre, que j’ai côtoyé grace à mon pote SEan C., qui ditigeait la maison des jeunes de Swiss Cottage & habitait au-dessus d’une boutique de mode grecque, à Tottenham, Seven Sisters, broda’!
Dan Day Lewis, qui coules des jours heureux dans le Wicklow, doit à Frears & à son immense talent d’acteur d’avoir crevé l’écran dans My Beautiful Launderette…Giboyeuse période.

Lire Orton, voir Frears, excellent remède contre la connerie ambiante.

puck dit: à

« Le phénomène est particulièrement facile à vérifier avec une paire de jumelles »

exact ! mais à condition que ce soit de vraies jumelles monozygotes !

D le problème avec toi c’est que dans tes commentaires scientifiques tu donnes que la moitié des informations ! comment veux-tu que des « littéraires » ici présents comme MC ou christiane puissent comprendre ?

Bloom dit: à

Frears, que j’admire, a accompagné mes 20 ans, ET EST le produit d’une Angleterre thatchérienne….

Bloom dit: à

God SHAVE the Queen
Long to RAIN over us….

A bit o’ fun, hey?

Bloom dit: à

Helen McCrory, la Polly Gray des « Peaky Blinders » & la Cherie Blair de  »The Queen », vient de mourir d’un cancer à 52 ans.

Déclaration de Cillian* Murphy, alias Thomas Shelby:
« I am broken-hearted to lose such a dear friend. Helen was a beautiful, caring, funny, compassionate human being. She was also a gifted actor — fearless and magnificent. She elevated and made humane every scene, every character she played. It was a privilege to have worked with this brilliant woman, to have shared so many laughs over the years. I will dearly miss my pal. My love and thoughts are with Damian and her family, »

Soirée Peaky Blinders, en compagnie de Jameson & Bushmills.

*(Prononcer comme pour MBappé)

Janssen J-J dit: à

OK, pour Stephen Frears… Oui c’est bien cà, bloom, merci, vous avez devancé jzmn. J’ai toujours apprécié ce cinéaste, y compris dans son portrait de la queen ou il avait réussi à trouver une actrice incroyablement ressemblante. Avait-il voulu se faire pardonner de ses frasques antérieures ? Bàv, on est souvent sur la même longueur apparemment, quoique ma culture anglo… soit bin pauvre à côté de la vôtre, gigantomatique, ; d’où, s’ensuivent parfois des obscurités sous votre plume à mes yeux, qui me restent totaly imputables. Bàv,

et alii dit: à

ma question pour Bloom, à partie de l’article en lien
dont le titre était:
avez-vous obsevé cette question de langlais dans des milieux juifs français où j’ai connu une « Balfourtine » et un « william » qui ne voulaient, eux rien savoir de l’anglais mais dont la famille achetait les cadeaux de mariage par exemple chez
Mappin & Webb

et alii dit: à

Aujourd’hui, Mappin & Webb détient des warrants à la foisLa reine Elizabeth II et le prince de Galles . [1] Le maître artisan de Mappin & Webb, Martin Swift, a été nommé en 2012 au poste de bijoutier de la Couronne ,
wiki

et alii dit: à

excuses:titre de l’article:
Proust ethnographe et policier symbolique
Diffusion de l’anglais et maintien des écarts linguistiques
Marie-Pierre Pouly

Janssen J-J dit: à

Incroyable, vous m’annoncez le décès de cette actrice incarnant Cherry Blair avec ses courbettes maladroites devant la Queen, pendant que je postais sur cet autre film de SF, en toute candeur…!
Sur ce channel RDL, il se passe de plus en plus de mystérieux et sinistres phénomènes de télépathie internautiques, qui commencent à sérieusement m’effrayer… Je vous assure, Bl, hein !…

et alii dit: à

excuses à partir
observé

Claudio Bahia dit: à

anssen J-J dit: à
En attendant…, je lis du Clarice Lispector, pour l’instant, c pas foufoune génial, génial… Mais bon, j’en suis qu’au début, hein !

je me souviens que je vous avais suggéré son dernier roman, plutôt une courte nouvelle, « l’Heure de l’étoile ».
Personnellement, je n’ai jamais partagé l’engouement quasi international pour Clarice. D’où cela vient-il? peut-être de ses relations avec des « famosos », de son parcours personnel initié dans les profondeurs de sa lointaine Ukraine encore un peu imprégnée de culture polonaise, de son proto-féminisme et de sa bisexualité, deux aspects qui devaient fasciner dans ce monde machiste, (ou le crime d’honneur (crime de honra) viens juste d’être déclaré non valide, le mois passé, par la cour suprème du brésil pour justifier le féminicide).
Enfin, je vous souhaite bonne lecture…

Janssen J-J dit: à

oui c’est la nouvelle ^de CL que je me suis procurée et entamée sur vos conseils, Claudio… Je vous dirai, in fine… A bientôt… Bàv

D. dit: à

J’ai compris quelle image vous avez vue, Rose. En effet à la fin ils arrivent en ligne devant la chapelle St George. Un cousin les sépare alors. Je vous assure qu’en quittant la cour du palais ils étaient l’un derrière l’autre.

MC dit: à

Protofeminisme fait délicieusement Âge des Cavernes et Famille Pierrafeu.. Délicieusement dinosaurien…A propos de terrorisme féministe il semble que la statue de Napoleon doive être remplacée par une Gisèle Halimi à Rouen. Le ridicule ne tue plus,

B dit: à

MC, il faut up dater les événements et personnages qui nous touchent. Elle sera plus utile à chacun que votre cher Napoléon Bonaparte compte tenu de l’arriérisme des mentalités aussi bien féminines que masculines. Napoléon, Trafalgar, le retraite de Russie pour illustrer quoi qui nous concerne encore et nous fasse avancer?

B dit: à

Mais peut-être préféré à vous les nus et la statuaire traditionnelle néo classique faite de venus et Aphrodite?

B dit: à

Préfèrez vous. Mes excuses.

puck dit: à

Monsieur Bahia !!!!!!!!, pardonnez-mi de vous interpeler ainsi mon cher Claudio, mais il me semble avoir entendu dire que vous viviez au Brésil, et même que vous étiez vous-même brésilien, aussi si vous me le permettez j’aimerais, sans pour autant vous déranger vous poser une petite question.

Voyez-vous jusqu’il y a quelques jours, j’avias sur le blogapassou, un ami cher avec lequel nous parlions musique, une oreille, une sensibilité, il aimait la voix de Philippe Jaourssky et aussi la Messe en Si mineur dirigée par Karajan c’est dire le niveau de son expertise sur les questions musicales.

Et maintenant, depuis qu’il est parti me voici orphelin, aussi je m’adresse à vous en tout humilité.

Figurez-vous que ce matin j’ai croisé deux jeunes musiciens, dont un était nominé aux dernières victoires de la musique et l’autre ne l’étais pas, mais elle était portugais, une petite ville tout près de Porto, charmante, une excellente musicienne.

Désolé, cela vous paraitre d’une banalité, voire d’une trivialité, même d’une vulgarité, un peu comme parler de la tour Eiffel avec un parisien, mais là nous avons abordé la question de ce que l’on nomme le « saudade » et plus précisément son expression musicale, alors je sais ce sujet a été mille fois battu et rebattu, mais qu’y puis-je ?

Vraiment ce n’est pas de ma faute, mais cela a commencé par cette musicienne à qui un grand compositeur serbe dont je tairai le nom vient de dédier une pièce et la lui a donnée (la pièce) en lui disant « vous les portugais, j’aime votre façon de faire de la musique parce que vous avez en vous le « saudade ».

Et là nous nous sommes interrogé sur ce que pouvait être ce « saudade musical » ?

Bien sûr ce sont les mots mélancolie et nostalgie qui reviennent le premiers, mais là elle a dit non c’est peut-être faire de la musique comme on essaie de remplir un vide intérieur qui n’a pas de fonds, un vide inépuisable.

Comment alors traduire musicalement ce vide de l’âme inremplissable (mon dictionnaire ne connait pas ce mot) ?

La réponse est simple : c’est faire en sorte que chaque phrasé ne trouve pas sa résolution là où on l’attend, que la note finale de ce phrasé tombe à côté, si ce phrasé se termine par exemple sur un mi mineur alors il faut que cette dernière note soit un la (+4), ou à la limite un fa dièse (9), et si on fait les deux ensemble on obitent quoi un mi mimeur 4/9 et ensuite on peut décliner à l’infini les accords de transition pour que cette attente nous semble encore plus longue.

vous vous y connaissez en musique ? faut me le dire parce que sinon ce que je vous dis ça sert à rien ! Dieu que mon pedro me manque..

qu’importe !

vous connaissez Luiza de T Jobim, c’est un truc très simple, presque une petite chansonnette, une romance diraient les américains, mais elle a l’avantage d’en faire la démonstration, vous la connaissez ?

ça dérange pas de parler dans le vide, si vous saviez mon cher Mr Bahia combien j’en ai l’habitude

https://www.youtube.com/watch?v=q3GLyxCv6oc

puck dit: à

oupss désolé j’avais pas vu que c’était si long 🙂

puck dit: à

oh p’tain c’est même très très long, je ais encore me faire remonter les bretelles par mon ami renato, qu’est-ce que j’y peux ?

Jibé dit: à

Merci Christiane pour ces éclaircissements, j’ai beaucoup lu Deleuze mais pas cet essai et je vais me me procurer…

…d’autant que j’ai profité du lien que donne Soleil Vert, entretien passionnant -Soleil Vert que je remercie bien sûr d’avoir « rebondi » sur votre post.

Je pense que lire SUR la Recherche est moins indispensable que lire la Recherche, mais que c’est un autre plaisir: comprendre Proust n’est pas le « ressentir » mais on ne se lasse pas de saisir l’ampleur d’une oeuvre pareille, incroyablement riche; cette idée, par ex, que le passé coexiste avec le présent, que par effraction il se révèle, qu’il fait signe en réponse à une émotion, c’est une exploration de l’inconscient-conscient qui me passionne et où ds laquelle je ne doute pas que Deleuze excelle (d’autant que j’apprécie sa façon d’écrire, profonde mais pas absconse)
Merci encore, vraiment

Jibé dit: à

Bloom,
« Pas de feelogood movies comme sous Blair, mais des uppercuts et toute une marginalité londonienne, entre autre, que j’ai côtoyé grace à mon pote SEan C., qui ditigeait la maison des jeunes de Swiss Cottage & habitait au-dessus d’une boutique de mode grecque, à Tottenham, Seven Sisters, broda’ »

pleinement d’accord sur Frears! Et, en plus, j’ai habité Londres pour mes études au YMCA de Tottenham Court Road, certes 10 ans après le moment Thatcher, mais nettement avant Blair et je garde la même sensation que vous, Bloom: des uppercuts et de l’énergie à revendre -mais qui ne se vendait pas!

B dit: à

MC, je repense à la statue. Il serait possible de conserver ce monument et de concevoir un projet visant à continuer l’oeuvre libératrice de Me Halimi, lui donner vie et une pérennité en un lieu d’accueil, d’éducation, d’information, témoignage, de débats, de réflexion sur la condition des femmes au XXIeme siècle en Europe en tenant compte les différentes cultures présentes ainsi que des milieux socio culturels s’ils sont d’une influence quelconque. Les bronzes bien que symboliques sont trop muets et figés.

B dit: à

J’avais vu en 87 à sa sortie Sammy and Rosy get laid. En fait je n’ai vu que quelques uns des films de ce cinéaste que j’aime aussi dont La reine.

et alii dit: à

thèse récente:
Genet lecteur de Proust : l’influence de « A la recherche du temps perdu » de Marcel Proust sur les récits de Jean Genet
par Myriam Bendhif-Syllas sous la direction de Luc Fraisse – Université Marc Bloch (Strasbourg)
https://www.theses.fr/029209803

B dit: à

Myriam a du travailler à aidée d’un microscope mais l’idée est novatrice, audacieuse. Cela dit on ne trouve qu’en cherchant.

puck dit: à

pas d’accord avec vous ! le féminisme et l’égalité homme femme passent par des petits combats de tous les jours.

par exemple le foot féminin : les stades se remplissent de plus en plus, le féminisme passe par ce genre en exigeant le même salaire les mecs !

la seule petite différence c’est juste de prévoir les matchs plus tôt pour que les joueuses aient le temps de rentrer chez elles pour coucher les enfants, faire la bouffe, la vaisselle et le repassage.

sinon elles démontrent que sur un terrain elles sont aussi sympa à voir que les hommes ! par ce genre de détail que passera demain le vrai féminisme !

B dit: à

S’il faut se mettre au foot, je remballe les gaules.

D. dit: à

Myriam qui, Bérénice ?

x dit: à

« Lire Orton, voir Frears, excellent remède contre la connerie ambiante. » (Bloom)
Je me permettrai d’ajouter : lire aussi la remarquable London Review of Books (bi-hebdomadaire), fondée par Mary-Kay Wilmers, ex-femme de Frears.

D. dit: à

Je vous aie pourtant trouvé ici sans vous avoir chercher, Bérénice.

B dit: à

Bendhif-Syllas. Le lien renvoie à plusieurs thèses, le site est-il ouvert à tout public ou seulement aux universitaires?

rose dit: à

sinon elles démontrent que sur un terrain elles sont aussi sympa à voir que les hommes ! par ce genre de détail que passera demain le vrai féminisme !

puck

Elles sont surtout super sexy ; et au rugby c’est pire, elle sont bandantes. Pas sûre que cela passe par le foot.

rose dit: à

ça dérange pas de parler dans le vide, si vous saviez mon cher Mr Bahia combien j’en ai l’habitude

https://www.youtube.com/watch?v=q3GLyxCv6oc

magnifique ; comme si l »harmonie existait.

je peux vous dire que moi, je ne m’habitue pas.

rose dit: à

D. dit: à
J’ai compris quelle image vous avez vue, Rose. En effet à la fin ils arrivent en ligne devant la chapelle St George. oui 🙂
Un cousin les sépare alors. Je vous assure qu’en quittant la cour du palais ils étaient l’un derrière l’autre.

christiane dit: à

Oui, Jibé, mais c’est lire et découvrir Deleuze et ça vaut le détour.
J’ai été étonnée et émue par les chants et musiques qui accompagnaient le prince Philip dans cet a-dieu. Je n’avais jamais vu un cercueil disparaître dans une trappe pour attendre celui de la bien-aimée. Ce rite anglican est majestueux et simple. La cornemuse déchirante et les tambours implacables. Et ce silence, ce silence. C’était bon de les savoir juste une famille, un moment pour oublier la charge démente de ces vies à part que je n’envie pas.
Vous avez encore raison pour Frears. Bloom est formidable quand il vibre, qu’il se lâche.
Je n’ai jamais lu Alexia haineuse envers Clopine. B. confond.

christiane dit: à

Une merveille, Renato.

MC dit: à

B je mets un point d’honneur à ne pas parler franglais. Par ailleurs Il me semble que les commandes faites poar l’Empire aux Manufactures de Rouen , qui ont grandement contribué à la prospérité de léa région ,légitimaient cette statue, et qu’en face de Napoléon, Madame Halimi est tout de meme tres peu de chose. Le Maire de Rouen aussi, d’ailleurs,qui s’en prend aux statues, eussent-elles belle allure, et c’est le cas de celle-ci. Il aura beau dire,beau faire, et certains ici reprendre la propagande anglaise, Napoléon fera plus rever que le physique ingrat et reveche de Gisèle Halimi. D’autant qu’on est pas pret de trouver un Canova pour l’embellir!
MC

rose dit: à

Je l’aime bien Jacques Drillon.
Il n’est jamais que comme nous.
Il a aimé, il a souffert. Il est en colère.

rose dit: à

Eh, Jacques Drillon, la vie continue.

rose dit: à

Le cercueil de Philip.
En chêne anglais, qui serait du chêne allemand (ne cherchez pas, c compliqué) doublé à l’intérieur de plomb, pour conserver le corps.
Qud on sait combien c mauvais le plomb pour le corps humain, mais là l’est mort, on ne comprend pas tout.
Bref, c’était lourd.
Huit hommes fringuants, pas la famille, pas les copains.
99 ans, c bien. Bravo Philip.

rose dit: à

Moi, je finis les papillottes de Noël, m’en restent trois, après on attaquera la friture de Pâques, et les bocaux après.

rose dit: à

Ah.
Hé hé.
Pour D.
Un peu de jalousie éveille un amour heureux qui s’endort.
Mme Deshoulières

rose dit: à

Praliné
Éclats de coco grillée
Chocolat blanc

Pauvre Coco. Si jeune et déjà grillée.

rose dit: à

J’ai aussi, sur le même, Coco grillée, un proberbe chinois

t faire
eur des autres
fait le sien.

Manque le début de chaque ver chinois.
Tant pis.

rose dit: à

Ma mère et son déni.
Hier, ah, on ne l’a pas volée, je les ai donnés (ses bijoux de la Castafiore).
Et ensuite, elle m’a dit « ah tu t’en fous, mais ça ne passe pas ».
Elle comprend tout.

À midi et qq.
Elle part faire pipi.
Quand elle revient, elle va dans la salle à sa place habituelle.
Si cela continue, l’attente mortelle, jamais plus elle ne pourra retourner vivre chez elle.
Elle avait oublié que j’étais venue manger avec elle.
J’étais à une table petite, derrière, je l’attendais.
Lui ai emmené une boîte en bois de crayons de couleur évolution avec nuances. Dont un marron clair pour les taches de la girafe, et un beige clair pour le fond sous les tâches Staedler.
L’était trop contente.
Ai attendu trois heures gare saint charles mon bus.

rose dit: à

on ne m’a pas volée. Moi.
Elle.

rose dit: à

Éclats.de.coco grillée.
Cherchez pas.
C abominable.
Pluriel. Singulier. Féminin : l’accord parfait. Le ut bémol.

rose dit: à

Coco grillée.
C une petite fille qui tète le sein rond de sa mère dans une position verticale.

Moi je, un des plus beaux souvenirs que j’ai, c’est ma fille aînée qui tétait allongée et qui un jour a croisé ses deux mains en prière.
Pas de photo. Juste dans la tête.

MC dit: à

Oui, qu’on la mette ailleurs, mais pas là! La pLace du Marché est déjà prise par une vraie gloire historique . St Ouen est hanté du meme souvenir, la Gare ou les environs d’une mosquée iraient très bien…

MC dit: à

Tout de meme réécoutant Die Schopfung dans la version de 1969, Karajan s’entire très bien cher Puck.

B dit: à

MC, je ne soutiens pas votre point de vue. Nous avons du grand homme un code qui continue de régir nos vies, pour cela il est encore présent et influent. Pour le reste, son parcours guerrier, n’ étant pas tout renseignée je n’ai rien à dire, de plus je défends aucune opinion sur le déboulonage de certaines statues, il faudrait recontextualiser parait il afin que l’oeuvre des figures historiques et patrimoniales soient comprises. Pour les femmes et bien que je ne fasse partie des acharnées, il semble que beaucoup trop de choses n’aient pas changé et même régressent. Le nombre de viols,d’agression, de meurtres mériteraient un monument de la honte mais il serait plus utile de donner le nom des femmes qui ont tenté de faire avancer la cause des femmes à des lieux ouvert à tous et qui reprendraient le relai pour les femmes afin que jeunes ou moins jeunes elles decouvrent solutions et soutiens quand elles sont encore malmenées, maltraitées, asservie, exploitées par des hommes ou enfermées par une pensée issue du cerveau des hommes qui restent encore de nos jours majoritaires pour nombre de décisions concernant la société dans son ensemble et tous les niveaux. Ceci dit il est des femmes qui vis à vis des femmes sont pires que les hommes quand ils sont défaillants vis à vis de leurs égales.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Code_civil_(France)

Jibé dit: à

Christiane,
« Oui, Jibé, mais c’est lire et découvrir Deleuze et ça vaut le détour » Ah oui alors! Je me réjouis à l’idée de cette lecture.

« J’ai été étonnée et émue par les chants et musiques qui accompagnaient le prince Philip dans cet a-dieu ». Le choix des chants était magnifique, les voix aussi, je regardais tout ça un peu de loin sur la BBC et je me suis fait rattraper, si j’ose dire; la force de ces quatre voix.

(le rite anglican, c’est du rite catholique en plus simple, un peu protestant (quand même, ne veulent pas du pape et ont un souverain comme tête), une « via media » dit-on en langage théologique anglican, entre catholicisme et protestantisme,… et ça rendait fort bien)

Jibé dit: à

Locus iste, merci renato

Jibé dit: à

JJJ
les Britanniques covidés regardant les funérailles, ça se comprend encore mieux que le Français lambda, moi par exemple, en train de le faire! Mais vraiment, je me suis laissé capté par la beauté des chants. C’était fait pour.
Autour, une mise en scène militaire d’abord, que j’ai aperçue (je plantais des salades et je voyais de loin par la fenêtre, la BBC où nul commentateur n’intervenait, ouf), et une famille en deuil, voilà. Quand je suis venu écouter, j’ai été content d’entendre de l’anglais, l’archbishop et le dean, très sobres, tels que convenu.

Bloom dit: à

chapelle St George.

Dotée d’uerveilleuse voûte en éventail (fan vaulting), courante dans les édifices de type ‘gothique perpendiculaire’, équivalent de notre ‘flamboyant’, et qui en vint à être considéré officiellement comme ‘style national britannique’ dans la première moitié du 19e siècle, lorsqu’il s’est agi de reconstruire le Parlement de Westminster, après sa destruction par le feu en 1834, immortalisé par Turner par deux fois.

C’est un architecte d’origine française, Augustus Welby Pugin, qui remporta le concours et dessina le Parlement que l’on connait aujourd’hui, flanqué du Grand Ben.
Comme tous les architectes anglais, Pugin produisit des textes passionnants, notamment un pamphlet illustré intitulé « Contrasts », qui mettait en regard la beauté et la ‘vérite’ de l’architecture et de la vie médévales, et l’horreur de la vie industrielle. Bref, comme pour le PR et Notre Dame, tout choix architectural est d’essence idéologique (EM est au mieux passéiste, au pire réac).

Les rondeurs du style palladien, venu de la belle Italie (St Paul’s Cathedral, de Sir Christopher Wren, par exemple), très en vogue au 18e, ne parviendront pas à s’imposer comme style national face aux verticales & horizontales du ‘perpendiculaire’ (voir King’s College ,Cambridge, joyau du genre).

Merveilles de l’argotique, aurait dit San A.

Bloom dit: à

Dotée d’une merveilleuse

Bloom dit: à

lire aussi la remarquable London Review of Books (bi-hebdomadaire), fondée par Mary-Kay Wilmers, ex-femme de Frears.

Oeuf corse, x, mis vous avouerez qu’on n’y sent pas passer le vent du boulet de l’insoumission à l’establishment…!

Marie Sasseur dit: à

Passou, a propos de la baleine de Melville , pour des illustrer des considérations étrangères,- queer-, qui sont à ce roman de Melville ce que la botanique est a Proust,
vous avez écrit :
 » Imagine-t-on le désarroi (…) d’un proustien compulsif à l’instant de découvrir qu’Albertine disparue n’était autre qu’Albert ( Alfred, correction d’un autre, reprise par moi), le chauffeur de l’écrivain ?  »

On se souviendra qu’Alfred Agostinelli, est reparti à Monaco, avec sa jeune épouse, à peine un an après avoir sollicité un emploi, auprès de Proust, lequel en avait alors fait son secretaire ( très particulier).
A noter que les débuts de l’aviation auront passionné plus d’un ecrivain de l’époque et autrement que Proust, qui n’aura jamais rien compris aux évolutions techniques de son temps, et dont il a donné une vision impressionniste à défaut de pouvoir faire plus.

Le goût du chauffeur particulier. Vaste sujet..
Une idée en passant, cette histoire romancée, de Donad W Shirley et son chauffeur Tony Vallelonga.

https://youtu.be/QkZxoko_HC0

rose dit: à

Anton BRUCKNER(1824-1896)Locus iste

Locus iste a Deo factus est,
Inaestimabile sacramentum;
irreprehensibilis est.

Ce lieu a été créé par Dieu,
Un mystère inestimable;
Au-delà de tout reproche

Surprenants les vitraux de l’entrée hors rosace.

Bloom dit: à

des uppercuts et de l’énergie à revendre -mais qui ne se vendait pas!

Et tous ces jeunes talentueux qui préfèrent se barrer plutôt que de vivre sous Thatcher-The- Milk-Snatcher, pas mal d’entre eux des homos, d’ailleurs, et qui firent le bonheur des anciennes colonies (je pense à Terence M., qui dirigea la Art Gallery of New South Wales de Sydney).
Heureux de savoir que vous avez vécu Londres de l’intérieur. Ce fut un grand bonheur, cette ville, où je n’ai jamais vécu plus de 2 ou 3 mois d’affilée mais que j’ai sillonné pendant des années dans tous les sens avec l’ami Sean, mes cousins, & mon ex-famille irlandaise. Grande partialité pour le nord, & ses lieux pour moi mythiques: le Hampstead Heath de Keats & des révolutionnaires du 17e avec son étang à baignade, le Muswell Hill des Kinks, Highgate Karl Marx…
Et ces pubs & leur musique incroyable…sans parler des clubs afro-caribéens.
C’était avant ‘la guerre des civilisations’ et les affirmations identitaire lourdingues…
Blesséd times, those.

Cheers, mate!

rose dit: à

La force de ces quatre voix.

Dans une acoustique propice à.

Rien entendu.
Salle d’attente Saint Charles.
Vu les images.

rose dit: à

Une jeune épousr
Monaco
Une Bentley.Et vous voudtiez que nous nous posâmes des questions ?

🤓

Janssen J-J dit: à

et voilà, Jibe, j’ai apparemment encore raté une grand moment historique télévisuel. Cette mienne incapacité à vibrer avec les internautes du monde entier… Décidément… Vous êtes bien drôle, la Reine aurait été so shocking de vous savoir en train de planter vos salades, pendant ce temps !…
Bàv,
(moi, j’en ai toujours pincé pour ça… Mais l’ont-ils joué, au moinss ?)
https://www.youtube.com/watch?v=o1OD-DU_9b4

christiane dit: à

Merci, Bloom, pour « la chapelle St George et sa merveilleuse voûte en éventail (fan vaulting), de type ‘gothique perpendiculaire’ (…) »
Sa beauté sombre accentuée par le vide autour de cette famille. La reine isolée dans son chagrin, ses pensées, le merveilleux et simple bouquet de fleurs blanches, l’épée… Les dalles de pierre… Les chants… Tout cela pesait la vie d’un homme entré dans le mystère de la mort.
Merci, Jibé, pour ces éclaircissements sur l’église anglicane venue pour lui après l’orthodoxie. Et dans les îles de Nouvelle Zélande autres croyances encore.
Les échelles pour aller du connu vers l’inconnu sont nombreuses et ces rites donnent sens et beauté à la vie. Néanmoins, la première lecture, après les animaux de la création lassait place à un Dieu puissant maître des destinées.
Il y a peu avec ces fêtes de Pâques nous évoquions un Dieu fait homme mourant sur la Croix et Job dans sa terrible solitude.
Nous passons à travers leur vie, nous voyons à travers leurs yeux et entendons aussi ce qu’ils entendent de ce moment en train d’avoir lieu. Mais où est la clé ?
Ce matin je relis dans « Gens de Dublin » de James Joyce, la dernière nouvelle « Les morts ».
Cette neige évanescente qui tombait sur les collines sans arbres, sur les marais d’Allen, sur les croix et les pierres tombales tout de travers du cimetière où Michael Furey était enterré, sur tous les vivants et les morts…

Jazzi dit: à

« je plantais des salades »

Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à retourner (dans tous les sens du terme) aux champs : rose, JJJ, Jibé… !
Et à se pâmer devant le moindre spectacle royal.
Une régression nostalgique vers le monde agraire et féodal ?
Clopine, contrainte et forcée, et moi serions-nous les derniers urbains erdéliens ?
Délicieuse longue promenade hier, avec Hector, dans un Paris débarrassé de l’habituel shopping du samedi.
Nous avons traversé les jardins calmes de l’asile Sainte-Anne, où aucun cri de folie ne se faisait entendre derrière les hauts murs. Un lieu de charme plein de fantômes et riche d’une statuaire étrange.
De là, nous avons regagné l’avenue René Coty et avons grimpé les escaliers conduisant aux rues villageoises du quartier en surplomb, situées du côté de chez Christiane. Nous avons pu admirer quelques belles maisons aux couleurs vives dont une toute bleue avec des oiseaux et des feuilles géantes de cannabis dorées de la rue des Artistes, sous la plaque de laquelle quelqu’un à rajouté à la peinture noire le mot : « subventionnés ».
Nous nous sommes étonnés de la propreté de ce secteur, qui contraste sensiblement avec la saleté habituelle des rues de la capitale.
Puis nous avons retrouvé avec plaisir notre ancien quartier Alesia-Montparnasse, où nous avons longtemps voisiné tout deux, non sans admirer les troncs antiques des glycines de la rue des Thermopyles et égrainé au passage le flot de nos souvenirs respectifs…

christiane dit: à

Les îles des Nouvelles-Hébrides (et non Nouvelle Zélande !)

B dit: à

A propos du parlement britannique, les architectes avaient pensé tout un stratagème pour remédier aux affreuses odeurs errant sur la Tamise et qui empêchait toute idée de séjour serein et encore moins de débats apaisés.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Grande_Puanteur

D. dit: à

Excousez-moi, Bérenice, mais l’humour anglais ce n’est pas du tout cela.

B dit: à

D, c’est une interprétation personnelle. Le monde s’enfonce visiblement et les anglais sont préoccupés par la pénurie de nains de jardin. Ce genre de choses fait sourire. Pensez-vous qu’ils le fassent exprès?

christiane dit: à

Hello, Jazzi, nous aurions pu nous rencontrer ! Je n’étais pas très loin, craputant dans les petites rues pavées de la Villa Seurat ou celle de Georges Braque. Petites rues et impasses donnant presque toutes sur la rue Nansouty qui monte du parc vers la Cité Universitaire. Elles sont si vertes et fleuries. Des artistes y ont habité et crée. Des architectes ont laissé leur trace.
On y entend les oiseaux et parfois, on bute sur un pavé…

christiane dit: à

Oui, JJJ, ils l’ont joué ! Elle baissait la tête comme sur la photo offerte par Marie Sasseur. Peut-être pensait-elle à son prince qui lui disait à voix basse – Tiens, voilà ta chanson… Ou à sa solitude…

Jazzi dit: à

Nous sommes arrivés en pleine messe, distanciée, et j’ai invoquée Jeanne d’Arc…

rose dit: à

Jazzi

Des partis, Paul Edel, Lavande et B.
Bibi il y a 33 ans fin août, agraire mais rien de féodal. Encore moins de nostalgie.
Des urbains Passou Christiane vous, puck, Drillon, DHH, D.et Marie Sasseur, ce qui a imprimé son caractère.

christiane dit: à

Jazzi dit: à
Connaissez-vous la rue des Thermopyles (14e arr.) et ses glycines ?

Eh non !

Christiane, nous nous sommes allé revoir l’atelier de Giacometti, rue Hippolyte-Maindron. Pas très loin de l’atelier de Tai-chi.

Oui, ça serre le cœur.
Après, il faut le revoir, reconstitué à la Fondation Giacometti, pas très loin (5 rue Victor Schoelcher).
https://www.fondation-giacometti.fr/
(Attention, il faut réserver par internet ou paiement sur place par carte bleue uniquement).

christiane dit: à

Jazzi dit: à
Un aperçu de la singulière statuaire de l’asile Sainte-Anne.

Merci Jazzi.

Et le nom des allées, Jazzi ? portant celui des écrivains, artistes qui y ont séjourné ou qui ont eu un rapport avec l’hospitalisation psychiatrique (Artaud – Van Gogh – Althusser – C.Claudel – P.Celan…)
Et le « plancher de Jeannot ? exposé sous vitre 7 rue Cabanis face à l’hôpital. Une amie a écrit son histoire (Le Plancher de Jeannot – Ingrid Thobois – Buchet/Chastel).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Plancher_de_Jeannot

J’aime bien tes balades dans Paris.

Jazzi dit: à

« Artaud – Van Gogh – Althusser – C.Claudel – P.Celan… »

Camille Claudel, Kafka aussi !

et alii dit: à

maison bleue, ce sont des feuilles ; ah les nains de jardin!

et alii dit: à

il fautpasser cité des fusains:
Les Fusains, ou la Cité des Fusains, est une cité d’artistes située au 22, rue Tourlaque dans le 18e arrondissement de Paris (France). Comme le Bateau-Lavoir, elle est connue pour avoir été un lieu de résidence, de travail et de réunion de nombreux artistes peintres et sculpteurs célèbres.
wiki

et alii dit: à

avec des photos :

lundi 19 mai 2014
Derain et la Cité des Fusains

Curieusement, sur le site de la Cité des Fusains, entre l’ancien passage Tourlaque (aujourd’hui rue Steinlein) et la rue Tourlaque, se trouvaient auparavant des baraques en bois qui servaient à faire sécher le linge d’un… lavoir ! Rien à voir pourtant avec le fameux Bateau-Lavoir, autre cité d’artiste dont je parlerais plus tard, (et qui n’avait de lavoir que le surnom). Sur cet emplacement, certains affirment que Renoir et Lautrec ont travaillé.

À l’instar de la plupart des cités d’artistes à Paris (La Ruche, la Cité Falguière ou le phalanstère du 9 rue Campagne-Première, par exemple), celle des Fusains a été construite avec des matériaux d’une Exposition Universelle, en l’occurrence celle de 1889. Les travaux, sous la direction de l’architecte Robert Bourdeau, commencent dix ans plus tard et une première partie est terminée l’année suivante. À l’époque, on entrait non du côté passage (rue Steinlein), dont l’entrée est aujourd’hui plus discrète.
http://flaneurdesdeuxmonts.blogspot.com/2014/05/derain-et-la-cite-des-fusains.html

et alii dit: à

même lien:
« on retrouve PICASSO/
Si j’en crois mes sources, l’atelier d’André Derain se trouvait en entrant à droite. Il s’y installe à l’automne 1906, en pleine période fauve, après un séjour à Londres. Il a déjà rencontré Braque, Picasso et André Salmon. Sa présence sur la Butte lui permet de fréquenter plus facilement ses nouveaux amis du Bateau-Lavoir. Son travail impressionne et, s’il a déjà l’admiration de Matisse et de son ami Vlaminck, il compte maintenant aussi celle d’Apollinaire et des peintres du Bateau-Lavoir. Pierre Cabanne pense, et il a sans doute raison, que l’on a sous-estimé l’importance, qu’a pu avoir Derain pour Picasso. Voire même l’influence. Picasso se nourrissait de tout, savait tout saisir et tout transformer. Une amitié naît entre les deux hommes et, si l’on voit parfois le petit Picasso entouré des colosses que sont Braque, Vlaminck et Derain (inspirant à Gertrude Stein l’image de Napoléon entouré de grenadiers), les deux derniers ne feront pas pour autant partie intégrante de « la bande à Picasso ».
http://flaneurdesdeuxmonts.blogspot.com/2014/05/derain-et-la-cite-des-fusains.html

MC dit: à

Aprés la destruction de l’Eglise de la Rue de La Roquette, remplacée par ce qu’on sait, qui n’est pas déshonorant, loin s’enfaut mais qui ne dégage pas du tout la meme atmosphère que l’eglise abolie, celle de Plaisance risque d’etre sur Paris le seul témoignage architectural d’une paroisse naguère ouvrière…
MC

et alii dit: à

LE FLANEUR DES DEUX MONTS EST UN LIBRAIRE ET AUTEUR
lien donné

Soleil vert dit: à

Et le nom des allées, Jazzi ? portant celui des écrivains, artistes qui y ont séjourné ou qui ont eu un rapport avec l’hospitalisation psychiatrique (Artaud – Van Gogh – Althusser – C.Claudel – P.Celan…)

oui … les poètes au jardin des Serres d’Auteuil aussi

Soleil vert dit: à

Cette sonnerie aux morts écossaise interprétée à la cornemuse lors des obsèques du Prince Philip c’était quoi
Scotland the Brave ?

Zitrone t’aurait expliqué ça en long et en large

puck dit: à

Christiane, j’ai écouté l’émission sur Flaubert, merci du conseil ! j’ai passé un bon moment, il y a des passages très amusants.

Par exemple à un moment ils parlent de l’éducation sentimentale, citent un échange de lettres entre Flaubert et Sand : lui écrit des trucs du genre « dans ce bouquin je vais encore en mettre plein la tronche aux bourgeois etc… » (en fait il a vraiment les bourgeois dans le nez) et Sand de répondre « woui, mais ne pensez-vous qu’il faudrait aussi parler de ces prolos qui se sont fait tirer dessus pendant la Commune » et Flaubert de répondre « oui pourquoi pas ? » du genre c’est une idée qu’elle est pas mauvaise…

En fait son truc c’était vraiment « l’art pour l’art » quitte à y mettre n’importe quoi pourvu que ça emmerde le bourgeois, ça m’a fait penser à ces petits personnages en pâte à modeler.

puck dit: à

en fait le fond du problème chez Flaubert et tous les autres c’est vraiment ce complexe d’infériorité vis à vis des aristocrates.

Proust le montre bien.

du coup les bourgeois qui veulent sortir du lot comme Flaubert ils prennent l’art, la beauté de l’art, c’est juste un truc pour montrer qu’on se place au dessus des autres bourgeois qui eux sont des imbéciles.

je pense que le romantisme lui-même est un bidule « électif » pour montrer que parmi les bourgeois on en trouve qui peuvent s’élever vers les cimes avec l’art, un peu comme pedro avec le Vrai et le Beau.

du genre  » comme je consacre ma vie à la grandeur de l’art, de la littérature » avec en plus cette « sensibilité » de l’âme qui permet de comprendre ce qu’est l’art, tout ça pour montrer : je suis forcément moins con que les autres bourgeois.

et Nietzsche est arrivé comme une cerise sur le gâteau pour enfoncer le clou de cette élection quasi divine.

au final si on voulait résumer ces histoires en deux mots on pourrait dire que tout ça c’est vraiment une histoire à la con, une sorte de gros malentendu s’appuyant sur l’être et le paraitre.

Jazzi dit: à

Le square des poètes est indépendant du jardin des serres d’Auteuil, Soleil vert. Il le précède à la porte d’Auteuil et a été aménagé plus tard.
_______________

SQUARE DES POETES 1954
16° arr., avenue du Général-Sarrail, M° Porte-d’Auteuil

Créé en 1954 à la porte d’Auteuil sur un terrain détaché du jardin des Serres d’Auteuil, ses pelouses et ses allées sont jalonnées de sculptures et de pierres gravées de vers consacrés à la nature signés à l’origine des plus grands poètes français, auxquels se sont ajoutés quelques poètes étrangers. En tout, une centaine de stèles forme cette anthologie de la poésie et aux vers répondent les décorations florales des massifs qui leur servent de cadre. Un buste en bronze de Victor Hugo par Auguste Rodin (placé en 1957), un buste en pierre de Théophile Gautier par Louis Dejean (1933), un buste en bronze de Jean Moréas par Georges Maltero, une Nymphe allongée en pierre par Auguste Guénot (1928) en hommage à Joachim Gasquet, une statue en pierre de Frédéric Mistral par Marius Rémondot et un buste de Pouchkine, offert en 1999 par la Ville de Moscou à la Ville de Paris, participent à cet hommage. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Square_des_Poètes%2C_Paris_16e_3.jpg

et alii dit: à

à propos de « maitre d’hôtel », il y a un maître d’hôtel qui a servi bien des gens connus:le maître d’hôtel de l’hôtel du roy rené à AIX.
in jour que j’y avais rendez-vous pour retrouver des « visiteurs de passage » qui étaient descendus là, MADAME DE ROMILLY Y dînait avec Maître POLLACK
WIKI/Émile Pollak, né le 21 avril 1914 à Marseille et mort dans la même ville le 6 janvier 1978, est un avocat qui fut l’une des grandes figures du barreau français du xxe siècle entre les années 1940 et la fin des années 1970.
Émile Pollak, La parole est à la défense, Robert Laffont, Paris, 1974.

Jazzi dit: à

JARDIN DES SERRES D’AUTEUIL 1898
16° arr., avenue de la Porte-d’Auteuil, avenue Gordon- Benett, M° Porte-d’Auteuil, Entrée payante

En 1854, la Ville de Paris décide de se doter d’un véritable établissement horticole afin de mener à bien la politique de promenades publiques engagée par Haussmann et menée par l’ingénieur Jean-Charles Adolphe Alphand. Jusqu’à cette époque, en effet, elle ne disposait que de pépinières et de terrains dispersés pour assurer la production des fleurs, plantes et arbustes nécessaires à la décoration des jardins. Un premier jardin Fleuriste municipal est aménagé en 1855 près de la Muette, au lieu-dit le clos Georges, par Alphand et l’horticulteur Barillet-Deschamps, mais il se révèle vite insuffisant face aux besoins croissants du Service des promenades et plantations. Les terrains sont alors vendus pour être lotis et la Ville décide en 1883 d’installer le nouveau Fleuriste municipal au lieu-dit le “Fonds des Princes”, situé à l’extérieur des fortifications et à l’orée du bois de Boulogne, un site prédestiné puisqu’il avait accueilli en 1761 un jardin botanique aménagé par Louis XV.
Jean-Camille Formigé, architecte en chef du Service des promenades et plantations, est chargé de la création de ce nouvel établissement horticole dont les travaux sont menés de 1895 à 1898. Conçu sur plus de 9 hectares, le jardin a été amputé de 3 hectares dans les années 1967-1968 pour la construction du boulevard périphérique et du nœud autoroutier d’Auteuil. La Ville acquit alors 35 hectares à Rungis pour y créer un nouveau centre de production horticole dévolu aux plantes d’extérieur, le jardin d’Auteuil se consacrant à la culture des plantes d’intérieur et de collection.
Les serres d’Auteuil, qui ont donné au jardin sa nouvelle appellation, sont les dernières grandes serres à avoir été construites en France au XIX° siècle. La grande serre dessinée par Formigé se développe sur une longueur de 100 mètres ; elle abrite sous son dôme central, qui culmine à 15,75 mètres, un Palmarium, restauré en 1998-1999 ; l’aile droite forme une serre équatoriale tandis que l’aile gauche est utilisée en orangerie l’hiver et en salle d’exposition temporaire l’été. Devant la grande serre, de chaque côté d’un parterre régulier à la française, deux serres abritent les collections d’azalées et deux groupes de six serres chacun les plantes de collection et les grandes plantes. En tout, 90 serres forment ce jardin qui présente à l’extérieur, outre quelques beaux arbres remarquables, une sorte de condensé de l’art des jardins : jardin classique au centre, jardin anglais, jardin japonais et jardin méditerranéen. Les murs de soutènement en hémicycle qui entourent la terrasse du grand escalier sont ornés de mascarons provenant de l’atelier du sculpteur Auguste Rodin. Devant le Palmarium, à l’extrémité de la grande pelouse, la fontaine de Jules Dalou figure le Triomphe de Bacchus (1891).
Dans les premières années du XXIe siècle, le Jardin des Serres d’Auteuil a fait l’objet d’une polémique opposant diverses associations à la Mairie de Paris à propos du projet d’extension du site voisin de Roland Garros (court de tennis semi-enterré, entouré de nouvelles serres ultra-modernes). Le 2 février 2017 le tribunal administratif de Paris a rejeté les recours des associations, validant ainsi le permis de construire.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/90/Serres_d%27Auteuil_Palmarium_and_french_garden_in_autumn_2015.jpg/1200px-Serres_d%27Auteuil_Palmarium_and_french_garden_in_autumn_2015.jpg

Marie Sasseur dit: à

J’ai bien connu un Pollak, il a disparu sans laisser d’adresse, daverro.

Il faut que je pense à acheter des nougats, chez la Roy René, Lea, car ceux que je régale commencent à être gavés des calissons…

Il ne fait pas très chaud, et la perspective de l’enfermement a 19h, dissuade un peu de partir à l’avventura, fût-elle mistralienne.

J’aimerais bien partager cette expérience de n’avoir commencé à connaître, vraiment, une région, qu’au temps du confinement, Léa. Cela oblige.

rose dit: à

Et de André Du Bouchet, rien. Nos yeux pour pleurer.

Jazzi dit: à

Le palmier des serres d’Auteuil avait été planté en 1953.

Pour la naissance de Passou, sans doute !

Marie Sasseur dit: à

Reste les biscottes Roger, Lea.
Autre bonne idée.

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