Quel chrononyme pour notre début de siècle ?
Demandez dans le feu d’une conversation amicale quand commence et quand s’achève la guerre d’Algérie. Polémique assurée ! Il en va de même d’autres moments de notre histoire. L’Histoire ne se laisse pas facilement découper en tranches, même si l’on sait que la vocation d’un historien est d’étudier des problèmes plutôt que des périodes, quand il ne s’agit pas de problématiser les périodes. Il était temps qu’une étude, qui ne pouvait être qu’une œuvre collective rassemblant les contributions de différents spécialistes (tous les noms ici), éclaire la question à nouveaux frais. Dominique Kalifa (Paris I) s’en est fait le maitre d’œuvre avec Les noms d’époque (348 pages, 23 euros, Gallimard), passionnant recueil de contributions de la « Restauration » aux « Trente glorieuses ». Cet historien tient que notre rapport à l’histoire est fait d’un « palimpseste de temporalités ». Mais encore ?
Il fallait d’abord conceptualiser la chose. Les linguistes s’y sont attelés avant les historiens classifiant la pratique en quatre types : toponymes événementiels (Tchernobyl…), héméronymes (Saint-Barthélémy…), praxonymes (Grande guerre…), chrononymes (Sixties…). Le besoin que la société a de nommer des actes pour leur donner une cohérence a assuré la domination du chromonyme sur les autres.
Il y a des mots qui travaillent, comme un ébéniste le dirait du bois d’un meuble. Ainsi de « restauration » pour désigner la période qui suit l’effondrement de l’empire napoléonien. Le mot s’est d’abord échauffé en « réaction » ou « contre-révolution » afin de se loger sous un vocable plus consensuel. On le retrouve dès 1814 pour désigner le nouveau cours des choses, dans le Journal des débats naturellement mais aussi sous la plume de Chateaubriand, d’abord timidement dans son pamphlet De Buonaparte et des Bourbons et quelques mois plus tard plus directement dans ses Réflexions. Dans tous les cas, il s’agit bien de la restauration de la maison de Bourbon et d’un retour à une monarchie fut-elle limitée.
Il y a des mots qui s’imposent aussitôt comme étant l’indispensable clé de lecture d’un roman national. Ainsi de « risorgimento » en Italie pour désigner la résurrection ou la renaissance du pays à l’aube de son unité. Son implantation dans les consciences fut rapide, puissante, durable – et son rôle non négligeable dans le récit mélodramatique de l’histoire nationale en jouant sur les émotions, le spectaculaire, les sentiments. Mais c’est seulement dans les années 1880 qu’il se stabilisera dans l’esprit des historiens. Aujourd’hui, ceux-ci n’hésitent pas à critiquer et déconstruire le concept devenu mythe alors que le discours public a conservé la même rhétorique et le même lyrisme pour l’évoquer (on l’a vu en 2011 lors du cent cinquantenaire de « l’unification nationale » observe Carlota Sorba dans sa contribution).
Une expression a beau s’imposer dans la durée, elle n’en demeure pas moins problématique. Ainsi de « l’ère victorienne » (Victorian Age) pour désigner en Angleterre l’interminable règne de la reine Victoria de 1837 à 1901 – si long qu’il fut découpé en trois morceaux : premiers temps, milieu, derniers temps. L’expression fut inventée non comme d’autres après la période mais de son temps. On la trouve sous différentes plumes dès 1887 à l’occasion de son jubilé d’or. Elle a tellement marqué les esprits que les edwardians qui lui succédèrent furent souvent qualifiés de postvictoriens ! Mais qu’est-ce qui est victorien et qu’est-ce qui ne l’est pas au juste ? Qu’il s’agisse de politique, d’art, de mœurs, rien de moins subjectif et arbitraire tant le notion est floue, approximative et englobante, prise en sandwich entre romantisme et modernité.
Autre cas d’école : un chrononyme récurrent dans l’histoire d’un même pays. Le Gilded Age (époque en plaqué or ou ère du toc typique d’une époque de l’argent-roi où triomphe la vulgarité des « boucaniers-capitalistes » et la cupidité des « barons-voleurs » des chemins de fer), forgé en 1873 par des romanciers, notamment Mark Twain, pour désigner une période corrompue marquée par de forte inégalités de revenus; elle est récemment revenue dans l’esprit public américain à l’occasion de la crise économique de 2008. Pour autant, on ne tombera pas dans le lieu commun revenant à constater que l’Histoire se répète, ni même qu’elle bégaie, mais plutôt qu’elle « rime » (c’est du Twain). La notion n’en demeure pas moins strictement américaine comme en témoigne l’usage qu’en faisait récemment encore l’économiste Thomas Piketty dans son best-seller international Le Capital au XXIème siècle.
Au rang des chrononymes paradoxaux, « Fin de siècle » figure en bonne place, même s’il n’est pas le seul, il s’en faut, à présenter le défaut de « penser selon la fin ». Comme disait Cioran, il est impossible de lire une ligne de Kleist sans penser qu’il s’est suicidé, comme si son suicide avait précédé son œuvre (De l’inconvénient d’être né). Dès la fin du XIXème siècle, l’expression est devenue cliché et tarte-à-la-crème grâce aux gazettes, le plus souvent associée à « décadence » et plus généralement déclin, décomposition, dégénérescence notamment dans le domaine artistique. On retrouvera ce même esprit de la chute bien plus tard dans les magnifiques nouvelles que Paul Morand réunit sous le titre Fin de siècle (1957) et dans un ouvrage pionnier de l’historien Carl Schorske qui fit date Vienne fin de siècle Politique et culture (1980). Depuis, on s’emploie à désenténébrer la notion, l’une des plus polysémiques qui soit, en en révélant ce qu’elle avait de moins sombre et de moins morbide : exubérance créatrice, vitalité de la langue et sur le plan politique extension des libertés républicaines…. Et le rôle de la collection « Fins de siècle » lancée par Hubert Juin chez 10/18 grâce à l’éditeur Christian Bourgois dans les années 1970/80 est à souligner dans l’évolution du regard porté sur la période- et dans ce qui en elle faisait déjà transition avec « Belle époque ».
Autre cas : deux expressions pour désigner une même période (1975-1982) mais en y ajoutant de la nuance, comme en Espagne après la mort du général Franco. Transicion/transition et movida. La premier se traduit, pas le second. L’un désigne une période de modernité et de réforme démocratique, l’autre un temps de libération des mœurs (dont les films de Pedro Almodovar sont le fruit le plus connu sur le plan international). Toutes choses qui ont longtemps permis de ne pas trop chercher à savoir si la réussite de ce moment-là, marqué par l’illusoire réconciliation des deux Espagne, était dû au sens des responsabilités des dirigeants politiques, à l’absorption des anciens franquistes par l’appareil du Parti populaire (PP, droite), au pardon accordé aux crimes du franquisme, à l’amnésie provoquée par le pacte de l’oubli… Non seulement « transition » l’emportera rapidement sur « réforme » mais un courant est né sous le vocable de « transitologie » pour désigner le modèle pacifique du passage de la dictature à la démocratie. Avec le recul, il faut bien constater qu’elle n’a pas tout soldé, et pour cause : rattrapée par les fantômes de son passé et un archaïsme atavique et tenace, elle n’a en rien maté les conflits séculaires entre Espagnols.
Au moins, tant la transicion que la movida sont-elles immédiatement associées à un seul pays. Ce qui n’est pas le cas des « années de plomb » dès lors qu’on ne les prononce pas Anni di piombo. Car avant de désigner les années 1968-1982 au cours desquelles l’Italie fut meurtrie par les terrorismes néo-fasciste ou d’extrême-gauche, ce chrononyme était ouest-allemand et voyagea dans nombre de pays (du Japon au Maroc) en proie à un semblable phénomène de violence politique et de lutte armée. Le cinéma s’en empara d’abord (Die bleierne Zeit, autrement dit le temps plombé, de Margarethe von Trotta en 1981), puis les médias enfin les universitaires non sans réticence. Ce qui complique tout, c’est que le film, s’il faisait clairement référence à la bande Baader-Meinhof et à la Fraction Armée Rouge, tirait son titre d’un poème de Hölderlin et, selon la réalisatrice, ne faisait pas allusion au plomb des balles mais à la chape de plomb comme synonyme d’oppression ! A la Mostra de Venise où il remporta le Lion d’or, il fut traduit alternativement par Tempi du piombo (Temps de plomb) et par Gli anni plumbei (Les années plombées), traductions considérées comme une trahison.
Quand l’Université consentit à s’en emparer enfin, elle l’encadra entre deux événements bien datés : l’attentat de la Piazza Fontana à Milan (1969) et le second démantèlement des Brigades Rouges (vers 1982) encore que certains historiens privilégient d’autres assassinats ou kidnappings pour périodiser ce moment sanglant de l’Italie. Où l’on voit qu’il est difficile pour des enjeux historiographiques de ne pas devenir immédiatement des enjeux politiques. En conclusion de son étude sur le sujet, Isabelle Sommier dresse l’inventaire des répressions contre le double terrorisme recouvert par le chromonyme « années de plomb ». Il apparaît clairement que celles-ci furent bien plus efficace contre les terroristes d’extrême-gauche (jugés « plus bavards ») que contre ceux d’extrême-droite (soixante-dix d’entre eux sont toujours en fuite). Selon cette sociologue et politiste, le chromonyme « a fait peser sur plus de dix ans d’histoire une véritable chape de plomb ».
Autre chrononyme jugé paradoxal et dont les Français font une large consommation : « l’entre-deux-guerres ». Il n’existe qu’écrasé entre deux moments autrement plus décisifs. Lorsque l’expression apparaît pour la première fois, elle désigne d’abord le moment qui sépare la guerre de 1870 de la première guerre mondiale. C’est bien ainsi que l’entendait Léon Daudet en couverture de ses souvenirs Fantômes et vivants (1915). Ca change avec Jacques Doriot, alors leader des jeunesses communistes, auteur de la brochure Entre-deux-guerres en 1923. Au lendemain de la défaite de 1940, la cause est entendue et indiscutée : il ne peut s’agir que de la période qui court de 1919 à 1939, vingt ans tout rond et l’évidence d’une route qui mène de la paix à la guerre. Et pourtant, dans l’inconscient collectif, « entre-deux-guerres » renvoie le plus souvent aux années 30, le temps heureux du « plus jamais ça » et de la littérature du renoncement désormais chargés de toutes les responsabilités et de toutes les culpabilités pour n’avoir pas vu voir venir la barbarie à l’œuvre (à l’exception de quelques Cassandre inspirés, indépendant des partis et comités mais hélas trop marginaux pour être écoutés tels André Suarès). Dans sa contribution, Dominique Kalifa invite à relire à nouveaux frais le classique de Marc Bloch L’Etrange défaite (écrit en 1940 et publié en 1947 à titre posthume), non en raison de son usage du chromonyme (il ne l’emploie pas, lui préférant « l’intervalle des deux guerres ») mais parce qu’il montrait bien comment les horloges étaient restées « comme figées en 1918 ».
En fait, à la lecture de ce passionnant et édifiant recueil, on comprend bien que toute connaissance historique ne peut faire l’économie d’une réflexion sur les noms du temps sans jamais oublier qu’ils ne se décrètent pas. Le zeitgeist les transporte et ils s’installent sans que l’on s’en rende compte avec la force et le naturel de l’évidence. Après coup seulement, les historiens interviennent, récupèrent, rangent, classifient, conceptualisent. Seul un coup de force pourrait les déloger de l’inconscient des peuples. Ainsi de « années noires », image de la nuit pour dire « Occupation ». La métaphore nocturne s’est naturellement imposée tant elle convenait à la clandestinité. Le grand livre de Jean Guéhenno (Journal des années noires) n’y est pas étranger. Mais il n’est pas encore né celui qui parviendra à mettre une fois pour toutes dans les têtes des lecteurs, y compris dans celle des historiens (un comble !) que « vichyssois » devrait désigner exclusivement un habitant de Vichy et que seul « vichyste » concerne les partisans de la Révolution nationale.
Quant à baptiser les vingt premières années du XXIème siècle, il faudrait être téméraire pour s’y résoudre sans rien savoir de la suite…
(« Manifestante con pistola puntata nella manifestazione del 1977 a Milano ; les années noires de l’Occupation » ; la movida selon Almodovar dans « Femmes au bord de la crise de nerfs » ; le risorgimento dans Le Guépard de Visconti. Photos D.R. ; « Le reine Victoria », 1887, photo d’Alexander Bassano)
1 087 Réponses pour Quel chrononyme pour notre début de siècle ?
Barbaresco ? Voici un nom qui préfigure la chute de l’empire romain… Et que je ne connais pas… Renato ?
Le portrait de Justin Crétin en reine Victoria est très réussi si si si
le portrait de ce Justin Crétin en reine Victoria ets tr-s réussi
Une ecrivaine qu’il m’arrive de rencontrer : « Nous mourrons tués par nos maris ; nous mourrons innocentes en prison ; nous mourrons d’indifférence pour la fonte des glaciers et des forêts qui brûlent ; nous mourrons de journalistes qui vendraient leur mère pour un point de share de plus. Non, je n’ai pas peur de ce virus. »
tuéEs par nos maris, Renato. Ne prenez pas ma correction en mauvaise part : j’ai instantanément eu envie de la rencontrer, votre amie.
d à zon avatar…………
…………..é moi qui zuis lui
viruzz fémiszide clopinez
….loire, une femme mis en examen pour le meurtre de sa codétenue……………………..
sa marigouin(e) laura zigouilliz(e)é
prudenzza
clopinez prouzstine
très bien, vous êtes des enfants d’internet, d’abord; Clopine ,la première qui nous a appris ah ah ah! bien sûr la deuxième génération de lacaniens s’est terminée non seulement dans l’impasse de la passe avec ses suicides, et ça n’a apparemment pas marqué les erdéliens qui semblent restés scotchés à cette conclusion de leurs jalousies ; et ils veulent rire! c’est à pleurer! don’t explain;don’t complain dit-on;donc bonsoir amusez vous bien entre gens « comme vous » qui semblent avoir peur des dictionnaires, des liens,des pianos plus que des « chinois »… de cuisine !
Le 22 mars dernier, j’ai quitté l’Ecole freudienne de Paris. Quelques semaines auparavant, une analyste de l’Ecole dont j’avais, depuis toujours, aimé la vitalité, le rire et l’insolence, s’était tuée peu après avoir été prise, comme tant d’autres, dans cette machine à mouliner les sujets qui se nomme la » passe « .
Pour moi, qui avais admis un moment de jouer un rôle dans le fonctionnement de cette machine, la mort de J. fut l’occasion d’un questionnement radical. Non pas seulement sur la passe, dont je pensais et disais depuis plusieurs mois qu’elle ne pouvait produire que des élèves, des morts ou des fous. Mais sur l’idée même d’une Ecole de psychanalyse, c’est-à-dire d’une institution destinée à transformer en élèves ceux-là mêmes – les psychanalystes – qui sont, en principe, intéressés à libérer la parole de chacun, à commencer par la leur propre.
Comme tant de petits rentiers de l’idéal, je m’étais jusque là arrangée de cette contradiction en silence : me tenant à l’écart des petits jeux du prestige et du pouvoir, refusant poliment d’enseigner au département du champ freudien à Vincennes, démissionnant moins poliment mais sans m’en expliquer sur-le-champ de la fonction de passeur. Je n’assistais plus aux congrès, ni aux journées, ni aux séminaires, ayant compris assez vite que si, dans cette Ecole, on peut tout dire, rien n’est jamais entendu qui ne soit la répétition du discours du Maître ou sa confirmation dans un champ nouveau mais limité. Les coups de gueule de tel ou telle sont, par avance, intégrés dans la liturgie ; et, à une prise de parole plus soutenue, il n’est jamais répondu que par le silence, l’isolement, l’interprétation sauvage et le mépris ( » c’est une merde « , » il est nul « ). J’étais donc membre de l’Ecole mais absente de l’Ecole, présente seulement à tels analystes chez qui j’avais reconnu un réel engagement dans le discours analytique.
La mort de J. est venue brutalement pulvériser ce petit confort de rentière aux mains propres. Je ne pus alors éviter de savoir qu’en adhérant à l’Ecole sans y regarder de trop près, j’avais admis qu’un analyste puisse être un élève, avec la conséquence que cela comporte : à savoir que le Maître-l’Ecole imaginent un système de garanties doctrinales qui en vienne à fonctionner comme une machine de mort.
Ayant peu d’espoir que cette machine soit supprimée et, moins encore, qu’aucune Ecole puisse jamais soutenir un discours analytique, j’ai donc choisi de démissionner de l’EFP – comme de toute institution analytique – dans une lettre où je dis les raisons de cette décision. On en trouvera ci-après le texte, qui porte exclusivement sur l’expérience que j’ai faite de la passe. Il me paraît néanmoins utile d’y introduire le lecteur en situant cette institution dans l’ensemble des mesures prises par l’EFP pour satisfaire à sa vocation d’Ecole, c’est-à-dire pour donner aux élèves la garantie de ce qu’ils sont bien tels.\ Qu’une Ecole soit nécessaire pour des psychanalystes, Lacan le justifie de ce qu’il enseigne la psychanalyse et donc, de ce qu’il y ait des élèves recevant cet enseignement » pour eux sans rival » (1). Lacan fut, en 1964, l’unique fondateur de l’EFP ; et, depuis lors, son unique directeur. Sur sa proposition, l’Ecole institua, en 1969, des titres garantissant aux élèves qu’ils relevaient bien de sa formation. L’inconvénient d’une telle proposition c’est que, jamais, des élèves – fussent-ils ceux de Lacan – ne sauraient être des analystes, c’est-à-dire des sujets qui s’autorisent d’eux-mêmes à penser, à parler ou à écouter.
Freud répétait souvent qu’on ne peut écouter un patient qu’à la condition d’oublier ce que l’on croit savoir, d’oublier la théorie constituée, quand bien même on en serait l’inventeur, et de se laisser surprendre dans ses certitudes par un trait inattendu dans le discours de l’analysant. Le travail de théorisation, s’il est toujours nécessaire, ne se peut faire qu’après coup, en prenant acte de sa propre surprise et en interrogeant, à cette occasion, la théorie constituée. De là les remaniements perpétuels de la théorie freudienne, comme de toute théorie psychanalytique. Il n’y a pas d’analyse, ni pour Freud, ni pour Lacan, ni pour quiconque, hors de cette invention perpétuelle de la théorie provoquée par le dire inattendu de l’analysant.
C’est pourquoi, s’il est essentiel, pour un analyste, d’étudier Freud, Lacan ou Dupont, ce ne peut être pour attendre le patient au coin d’un bois, armé du gros bâton de la théorie constituée, mais pour pouvoir oublier celle-ci et faire droit à l’inouï
https://www.oedipe.org/documents/favret
Le salon de l’Agriculture est une plaque tournante idéale pour la propagation du Covid-2019.
Tous les facteurs sont réunis : provenance multiples (dont italiennes), tous âges et beaucoup d’enfants, nombreuses visites de groupes en cars , air confiné, grande affluence, mains se balladant partout, assiettes de dégustation offertes aux toux et postillons. Chacun retournant ensuite dans son patelin, sa ville, son école, son entreprise.
La suite au prochain épisode.
Le russe « qui se croit « artiste » et en tire visiblement un sentiment de supériorité, et n’a aucun souci à « détruire » quelqu’un, pourrait parfaitement, à mon sens, revêtir la psychologie du troll, » C.T.
Mais ça n’a rien à voir.
Chacun retournant ensuite dans son patelin, sa ville, son école, son entreprise.
Même les moutons, c’est tout dire!
Et alii
Gros coup de barre pour moi. Reviens demain mais vous pourriez mettre un lien sur ce.concept de passe qui me dépasse un peu ? Merci
« qui se croit « artiste » C.T.
S’il le croit, c’est qu’il l’est, non?
Le russe « qui se croit « artiste » et en tire visiblement un sentiment de supériorité,C.T.
renato aussi se croit artiste à la RDL, c’est son droit le plus strict, non?
VOICI? ROSE, tel que présenté par L ECF
https://www.causefreudienne.net/quest-ce-que-la-passe-2/
bonne soirée »
Il faut être très clair. Hélas. Plus rien ne pourra être contrôlé à présent. Tout le monde à court ou moyen terme sera désormais exposé au virus. On peut essayer de gagner du temps par rapport l’administration en masse d’un vaccin. Dans 2, 3, 4 mois ? Ou jamais. Et pour qui d’abord ?
En tout cas il n’y a aucun lieu d’être rassurant. Il faut être factuel. Se dire que, oui, chacun d’entre nous peut être la personne qui, sur 40 autres malades, mourra.
75 millions de résidents sûr le territoire français. 20 millions ne seront pas malades ou pas franchement. 10 millions le seront sévèrement. 200 000 n’y survivront pas.
La France a vu pire.
Ah, je ne manque pas de lecture…
Ce n’est plus la république des livres, c’est Au bon beurre,- un excellent roman, d’ailleurs.
Vot’bon maître peut pas vous lire. Il a club du Siècle ce soir. Une bien belle bande, qu’on ne qualifiera pas davantage…
« très bien, vous êtes des enfants d’internet, d’abord; Clopine ,la première qui nous a appris ah ah ah! bien sûr la deuxième génération de lacaniens s’est terminée non seulement dans l’impasse de la passe avec ses suicides, et ça n’a apparemment pas marqué les erdéliens qui semblent restés scotchés à cette conclusion de leurs jalousies ; et ils veulent rire! c’est à pleurer! don’t explain;don’t complain dit-on;donc bonsoir amusez vous bien entre gens « comme vous » qui semblent avoir peur des dictionnaires, des liens,des pianos plus que des « chinois »… de cuisine ! »
C’est beau comme du Sant Angelo Giovanni, et alii !
Peut-on avoir la traduction ?
@Peut-on avoir la traduction ?
Et si tu dégageais ?
Tu étais parti où, Chaloux ?
(probablement en Italie au volant de sa Volvo chinoise)
Clopine, je n’arrive pas bien à dresser le portrait psychologique de Lucien Bergeret, mais je ne vois aucun rapport avec M. Court.
la passe encore un lien
http://www.valas.fr/Passe-et-fin-d-analyse,167
encore le psy:
https://www.wapol.org/ornicar/articles/179lau.htm
Acte et subversion du savoir
Dominique Laurent
Dites-moi, et alii, je me suis renseigné et ça n’existe pas les écoles freudiennes. lecanuennes oui, mais pas freudiennes.
Au secours
Mais quand à évoquer La lettre volée, pourquoi se contenter de ça ?
http://www.valas.fr/Jacques-Lacan-Qu-est-ce-apres-tout-qu-une-lettre,487
je me suis renseigné
D renseignez vous,je vous en prie, et vous saurez peut-être que je me repose à cette heure-ci, mais que vous pouvez consulter internet pour vos
questions urgentes
bonsoir!
Bon je verrai demain. Je vais me coucher aussi.
Je peux vous raconter mes rêves, demain ?
dates:
En 1964, la Société française de psychanalyse créée par Jacques Lacan et les psychanalystes les plus proches de lui après leur départ de la Société psychanalytique de Paris est dissoute. Jacques Lacan fonde alors l’École freudienne de Paris.
Mais ce n’est pas une école. Mais une société hé hé toc.
D?VOUS CHERCHEZ UNE ECOLE?
DEMANDEZ LEUR.
Qu’est-ce que l’École de la Cause freudienne ?
L’École de la Cause freudienne est une association de psychanalyse fondée en janvier 1981 par Jacques Lacan. Elle est reconnue d’utilité publique depuis 2006. A Paris, des soirées et séminaires sont organisés toute l’année, des Journées d’études ont lieu tous les ans à l’automne. L’École est présente dans toutes les régions et les grandes villes, représentée par l’Association de la Cause freudienne (ACF). Il n’est pas nécessaire d’être membre pour suivre les enseignements, participer aux activités de l’Ecole et des ACF, s’abonner aux publications.
En savoir plus sur l’École de la Cause freudienne >
je ferme mon ordi
Et alii
et alii dit: à
VOICI? ROSE, tel que présenté par L ECF
https://www.causefreudienne.net/quest-ce-que-la-passe-2/
bonne soirée »
Merci.
Éclairant et passe-ionnant.
Retenu que la passe est le.contraire de l’impasse.
Le synthone difficile, j’y reviendrai.
Une volée de sympathie pour vous et alii.
sinthome
Le saint homme ? 😅
Jeudi 27 février 2020, 5h04
A la lecture des commentaires passés me vient l’idée de la nécessité de rappeler les éléments premiers de la Loi Éternelle des Blogs, que certains maltraitent en ne comprenant pas ce qu’est un blog, ni ce qu’ils font, ni ce qu’ils sont.
Cet espace nouveau est un espace vide de sens, vide de raison, vide de réalité.
Des pseudos virtuels prennent l’allure de personnes réelles alors qu’à la base ce sont des entités créées de toute pièce, fausses dans leurs essence même ! Si vous prenez un espace grand ouvert pour un divan, vous commettez non seulement une erreur de lieu, mais surtout vous adoptez un comportement masochiste.
Demandez vous pourquoi. En riant de vous même.
Conclusion
Article 1 : un blog est un espace de jeu, libre de toute morale …un bac à sable pour enfants, inexistants, qui souhaitent jouer pour le plaisir.
Article 2 : pour des raisons d’hygiène, on ne chie pas dans un bac à sable, on ne vomit pas dans un bac à sable.
Article 3 : il n’y a pas de vie dans un blog, tout est faux ! la vie réelle est dehors, au large…
Sortez le plus souvent possible, c’est dehors que ça se passe.
Du mal à vous comprendre JiCé
Pas grave, Rose, pas grave !
Pas grave, pas grave
Bon.
Le meilleur pour vous JiCé,
Bisous
Est-ce que ce livre a été traduit ?
Il semble que non, renato. Ci-dessous toutes les traductions en français de Giogio M.
MANGANELLI (Giorgio), A et B (A e B), trad. par Lise Chapuis, Paris, Gallimard, 1995, 214 p. (L’Arpenteur.)
MANGANELLI (Giorgio), L’Almanach de l’orphelin samnite (Lunario dell’orfano sannita), trad. par Marie-José Tramuta, Paris, Ed. W, 1987, 173 p.
MANGANELLI (Giorgio), Amour (Amore), trad. par Jean-Baptiste Para, Paris, Denoël, 1986, 136 p. MANGANELLI (Giorgio), Angoisses de style (Angosce di stile), trad. par Philippe Di Meo, Paris, José Corti, 1998, 236 p.
MANGANELLI (Giorgio), Aux dieux ultérieurs: 6 récits (Agli dei ulteriori), trad. par Philippe Di Meo, Paris, Ed. W, 1986, 176 p. (Bibliothèque étrangère.)
MANGANELLI (Giorgio), Aux dieux ultérieurs (Agli dei ulteriori), trad. par Philippe Di Meo, préf. d’Italo Calvino, Toulouse, Ombres, 1997, 224 p. (Petite bibliothèque Ombres; 93)
MANGANELLI (Giorgio), Le Bruit subtil de la prose (Il rumore sottile della prosa), trad. par Dominique Férault, préf.de Paola Italia, Paris, Le Promeneur, 1997, 236 p.
MANGANELLI (Giorgio), Bruits ou voix (Rumori o voci), trad. par Philippe Di Meo, Paris, Bourgois, 1994, 144 p.
MANGANELLI (Giorgio), Centurie (Centuria), trad. par JeanBaptiste Para, préf. de Italo Calvino, Paris, Ed. W, 1985, 212 p. (Bibliothèque étrangère.) MANGANELLI (Giorgio), Centurie (Centuria), trad. par JeanBaptiste Para, prologue d’Italo Calvino, Paris, Bourgois, 1994, 173 p.
MANGANELLI (Giorgio), Chine et autres Orients (Cina e altri Orienti), trad. par Béatrice Sayhi-Périgot, Paris, Gallimard, 1996, 216 p. (Le Cabinet des lettrés.)
MANGANELLI (Giorgio), Le Crime paie, mais c’est pas évident :aphorismes et extravagances (Il delitto rende ma è difficile), trad. par Dominique Férault, Paris, Le Promeneur, 2003, 216 p.
MANGANELLI (Giorgio), Dall’inferno (Depuis l’enfer), trad. par Philippe Di Meo, Paris, Denoël, 1987, 176 p.
MANGANELLI (Giorgio), Discours de l’ombre et du blason (Discorso dell’ombra e dello stemma), trad. par Danièle Van de Velde, Paris, Le Seuil, 1987, 224 p. (Fistion & cie.)
MANGANELLI (Gorgio), Eloge du tyran (Encomio del tiranno.scritto all’unico scopo di fare dei soldi), trad. par Dominique Férault, Paris, Le Promeneur, 2002, 130 p.
MANGANELLI (Giorgio), Italies excentriques (La favola pitagorica : luoghi italiani), trad. par Dominique Férault, Paris, le Promeneur, 2006, 240 p. (Le cabinet des lettrés) MANGANELLI (Giorgio), Itinéraire indien (Esperimento con India), trad. par Christian Paoloni, Paris, Le Promeneur, 1994, 416 p. (Le Cabinet des lettrés.)
MANGANELLI (Giorgio), La Littérature comme mensonge (La letteratura come menzogna), trad. par Philippe Di Meo, Paris, Gallimard, 1991, 247 p. (L’Arpenteur)
MANGANELLI (Giorgio), Le Marécage définitif (La palude definitiva), trad. par Dominique Férault et prés. par Ebe Flamini, Paris, Le Promeneur, 2000, 120 p.
MANGANELLI (Giorgio), La Nuit (La notte), trad. par Dominique Férault, note sur le texte de Salvatore Nigro, Paris, Le Promeneur, 1999, 248 p. MANGANELLI (Giorgio), Pinocchio, un livre parallèle (Pinocchio, un libro parallelo), trad. par Philippe Di Meo, Paris, Bourgois, 1997, 210 p.
MANGANELLI (Giorgio), Vie de Samuel Johnson (Vita di Samuel Johnson), trad. par Dominique Férault, Paris, Gallimard, 2010, 144 p. (Le cabinet des lettrés)
MANGANELLI (Giorgio), Voyage en Afrique (Viaggio in Africa), trad. par Dominique Férault, Paris, Le Promeneur, 2009, 80 p. (Le cabinet des lettrés)
Merci, Jacques.
Je viens de commander chez ma copine Amazone le fameux livre d’Odifreddi « Come stanno le cose. Il mio Lucrezio, la mia Venere ».
Essai non traduit en français, je vais me le farcir en italien, le poème de Lucrèce étant sur les pages paires en VO d’époque.
Madonna mia !!! quelle ambition j’ai !….
Il fallait bien que cela arrivât. Il en est des blogs comme de tout organisme vivant, ils déclinent et meurent. Celui-ci présentait des signes cliniques alarmants depuis un certain temps. C’est un corps affaibli qui eut mérité quelques soins, à commencer d’hygiène, lui ôter ces poux entre autres parasites qui sont venus pomper ses dernières forces. S’il était un jardin, après avoir été un potager entretenu et produisant de belles récoltes, c’est aujourd’hui une friche où la sauvagerie a repris ses quartiers. S’il était une boutique, autrefois achalandée et pimpante, c’est devenu un commerce qui ne tourne plus rond, dont seuls six ou sept clients par jour poussent la porte, par habitude, pour tourner autour de rayons quasiment vides, les fournisseurs ne fournissant plus.
Et vous, Alexia, équipée du goupillon êtes venue bénir feu le blog de Passou, pauvre pécheur , De profondis:
Canticum graduum] De profundis clamavi ad te, Domine;
Domine, exaudi vocem meam. Fiant aures tuæ intendentes in vocem deprecationis meæ.
Si iniquitates observaveris, Domine, Domine, quis sustinebit?
Pas seulement les blogs qui sont insalubres, c’est tout Internet qui est un vide-ordures planétaire, reflet éclatant de saleté de notre belle humanité pourrie n’est-ce pas ?
Faisons les cons sur la Toile virtuelle et gardons-nous de le faire dans la vie réelle si c’est possible.
Allez, cela suffit, vous ne lirez pas mes sottises aujourd’hui. Je m’extirpe, je me casse , je me tire, je m’en vais, je me fais la malle, je vous salue , je décanille, je bouge.
Juste Deux Crétins (JC + JC) essaie vainement de jouer les intellos, tout le monde se marre, dame !
Pour la chrononymie du début du siècle, le compteur du billet plafonne à 649 réponses, toutes plus habiles les unes que les autres.
Pour la chrononymie de cette matinée, on peut apercevoir une tendance « La matinée des Sorcières » ce qui suscite une plainte amusée : « A la niche, Luchienne ! »
Allez, zou, suite et fin du compte rendu de la soirée Proust.
J’avais mis de côté mes éternels atermoiements, et j’ai décidé de profiter de la soirée, telle qu’elle m’était offerte, pour un prix on ne peut plus raisonnable, par Laurence – qui avait loué, sur ses propres deniers, le théâtre et ses agents pour l’occasion, ce qui démontre une capacité à concrétiser ses projets que je lui envie.
Bien sûr, tout m’a plu : Xavier Gallais est un lecteur formidable. Le Clopinou, que j’avais entraîné avec moi, a préféré les passages les plus « intellectualisés » (comme la longue explication sur les réminiscences dans le Temps Retrouvé, qui se termine par la célèbre formule « les vrais paradis sont les paradis que l’on a perdus »), mais moi, j’ai trouvé que Xavier excellait dans les passages dialogués, comme par exemple celui entre Tante Léonie et la servante Françoise :
Et le repas « entre aficionados », après le spectacle, a été également un moment fort agréable. Bon, ce qui me gênait un peu (beaucoup), c’était la publicité que Laurence, gentiment, faisait autour de « ma plume », comme elle dit. Mais du coup, je pouvais sans scrupules parler littérature : or, ces moments sont si rares (le Clopinou est un sacré intellectuel, certes, mais il cherche toujours une conversation philosophique, ou sociologique) qu’il faut m’imaginer vêtue en bédouine, sortant du désert et entrant dans une oasis.
Là où j’ai porté le plus mon attention, ce fut quand Xavier Gallais a parlé de son expérience de professeur d’art dramatique, et de ses rapports avec ses élèves. Il cherchait, expliquait-il, « à (leur) transmettre son niveau d’exigence ».
Cette formule-bateau est si galvaudée, si « marketing », que j’en haussais déjà, mentalement, les épaules, mais en fait, Xavier a développé son idée, et là c’était un discours particulièrement pointu, et dense, ce qui a éveillé toute mon attention. Si j’essaie de résumer, il s’agit de cette spécificité du métier de comédien (fondé sur le désir d’un autre pour pouvoir être exercé, de même qu’on n’est vraiment un écrivain que lorsque le désir d’un éditeur vous a adoubé) : à savoir que le travail à fournir pour acquérir les techniques, la connaissance, doit être porté par une passion réelle, et qu’il faut les deux, techniques et passion, pour que l’art dramatique du comédien soit pleinement accompli. Mais, paradoxalement, les offres de rôles sont si rares, l’attente entre les propositions (si encore elles arrivent…) peut être parfois si longue, que, lorsqu’ enfin le comédien peut déployer son talent, l’ombre de l’amertume causée par l’attente peut l’envahir – et il ne saura plus mettre sa technique au service de sa passion. Son jeu, pourrait-on dire en conclusion, risquera de devenir « mécanique »… Pour prévenir ce risque, d’après lui majeur, surtout pour les apprentis comédiens qu’il est chargé d’encadrer, Xavier n’a pas de « recette miracle », mais il préconise de ne surtout pas hésiter à multiplier les expériences, qu’elles soient gratifiantes (en tout sens, pécuniaire ou artistique), ou non…
Le regard de Xavier Gallais, quand il tentait de nous expliquer cet espèce de désarroi qui envahit les comédiens devant l’aridité de leur condition, restait cependant le même : intense et légèrement enfantin, ferme et légèrement voilé de mélancolie. En l’écoutant, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il faisait très clairement partie de ces êtres qui donnent plus qu’ils ne reçoivent, ou recevront jamais. S’en rendra-t-il compte ? George Sand (qui faisait elle aussi partie de ce que l’on pourrait appeler « les généreux »), à la toute fin de sa vie, s’est plainte de cette disproportion qui avait accompagné son existence, exactement dans ces mêmes termes « j’ai donné, disait-elle, plus que je n’ai jamais reçu ». Mais je suis persuadée que, si on lui avait permis de recommencer sa vie, elle aurait suivi les même chemins, et donné, et donné encore, plus qu’elle n’aurait jamais reçu !
Et Proust lui-même, avec sa méchanceté qui tourne parfois à la cruauté, avec ses désenchantements et ses désillusions, avec son pessimisme et le seul recours qui lui reste : son art, ne nous a-t-il pas donné plus qu’il n’a reçu ?
C’est sans doute pour cela que seul un Xavier Gallais (bien plus qu’un Luchini, qui n’interprètera jamais que Luchini) peut lui donner cette superbe, et dans tous les sens du terme, « incarnation ».
Je n’ai pas regretté ma soirée.
Quel effet cela te fait-il, Clopine, de faire partie des « seuls six ou sept clients par jour (qui) poussent la porte, par habitude, pour tourner autour de rayons quasiment vides » ?
N’en a t-il pas toujours été ainsi sur la RDL, dont le commentarium est fait de ce qu’en font les commentateurs ?
Justin Crétin se rebiffe et m’injurie : quelle réponse, digne d’une vraie fiotte
Je n’y ai jamais pensé, Jazzi. Je suis comme tout le monde : je sais qu’ici, au moins, il y aura des gens qui me liront. Leur nombre importe peu, en fait, et l’acte est désintéressé(celui de poster ici, celui de lire, aussi).
En plus, je trouve très réducteur l’image des « rayons vides ». J’ai appris plein de trucs, moi, ici – ne serait-ce que la correspondance de Flaubert, grâce à Paul Edel. J’ai acheté des livres que je n’aurais jamais acheté. J’ai réussi à comprendre que la violence qui s’exerçait ici était aussi une violence de classe, qu’on pouvait analyser, ce qui ne l’absout pas mais permet de se mettre à distance, et donc de se protéger. C’est un microcosme particulièrement prolifique, à mon sens, et avec des périodes « hautes », et « basses », et des évolutions (l’arrivée des filles, leurs prises de paroles). En vrai, c’est un endroit passionnant…
Mais bon, je dis ça…
« s »; Il faut un « s » à achetéS.
ON PEUT VENIR par intérêt pour le billet,et quand on a compris que certains n’ont d’autre but que d’ en faire fuir d’autres -dont moi- au plus loin, on n’est pas très enthousiaste à l’idée de se coltiner des erdélien-ne-s
clopine,vous êtes une simplificatrice hors pair!
« certains n’ont d’autre but que d’ en faire fuir d’autres -dont moi- au plus loin »
Visiblement ça ne marche pas !
L’arapède et alii s’accroche aux rochers de la RDL !
et non moins visiblement, il y en a qui reconnaissent leur stratégie grossière reconnue par leurs cibles !
que la politique mène à une telle connerie ou ne la surmonte pas,et « la littérature » non plus: c’est dommage;question de dose?
Alexia « tient que notre rapport à l’histoire » de ce blog « est fait d’un «palimpseste de temporalités». « Chrononymes récurrents » dans l’histoire de la RDL, que l’on peut juger paradoxaux si le mouvement ondulatoire en est le seul principe d’existence, voué au quotidien, jour après jour. L’effondrement du blog ? sa fin imminente ?
«Tout s’écoule. Rien n’est permanent, sauf le changement. Le soleil est nouveau chaque jour», écrivait Héraclite.
La vie de la RDL n’est pas un long fleuve tranquille, plutôt la mer : tout vient d’elle, tout y retourne, tel un éternel recommencement.. Ici, tout se défait et se crée constamment. Métamorphoses…
L’éternel retour ? Passou écrit le synopsis et les commentateurs, des dialogues imprévisibles articulant culture, pathétique, futilité, cabotinage et grotesque.
Forme même de l’éphémère, ces fils de commentaires sont les lieux de l’invalidation et de la célébration de l’immédiat.
Vivre à faux et dire vrai sous le masque des pseudos…
Je vais injurier ce Justin Crétin à ma façon :
c’est une ordure tellement dégueu que même les poubelles le rejettent… signé Luchienne
La fête du citron est annulée, JC.
Oh, Et Alii, excusez-moi de ne pas être agréable avec vous, mais franchement, votre expression ici est parfois si embrouillée, si difficile à déchiffrer, non à cause d’une pensée qui serait dense ou compliquée mais juste à cause d’une maladresse mâtinée de curieux sursauts, « du coq à l’âne », bref, on comprend si peu ce que vous pouvez bien avoir à dire (à part les passages biographiques où vous racontez vos rencontres…) que je préfèrerais toujours mes « simplifications », qui au moins peuvent se lire, à certaines de vos élucubrations pâteuses.
Je suis désolée de vous le dire aussi brutalement, mais si vous pouviez vous relire, calmement, de temps en temps, en vous demandant ce que vous voulez réellement communiquer et en faisant en sorte que l’on vous comprenne sans effort…Disons une phrase par idée, ce serait un bon début… Ce qui en résulterait serait sans aucun doute moins obscur (et sans doute confondez-vous l’obscurité de l’expression à la complexité de l’intelligence, alors que cela n’a strictement rien à voir), mais au moins une conversation pourrait peut-être s’engager. Même avec une simplette comme moi.
Si un journaliste, pour Eric Hobsbawm, est un historien de l’immédiat, les internautes sont, pour moi, les histrions des webmédias.
Tout est théâtre et la règle en est le cabotinage, alors cabotinons, même si la pièce est, selon Oscar Wilde, mal distribuée.
27 février 2020 à 12 h 57 min
« Judy » de Rupert Goold.
La prestation réussie d’un acteur est-elle suffisante pour faire un bon film ?
Hormis la notable performance réalisée par Renée Zellweger, rien de vraiment remarquable dans ce biopic du cinéaste britannique, qui s’attache essentiellement à l’ultime tournée anglaise de Judy Garlant, six mois avant sa mort, à l’âge de 47 ans.
Aïeule de la triomphante Madonna et de la terrassée Amy Winehouse, et soeur américaine d’Edith Piaf, la petite star hollywoodienne, que les scènes de flashback nous présente en enfant martyrisée par un Louis B. Mayer qui n’a rien à envier rétrospectivement à Harvey Weinstein, Judy Garland, semblait partie vaincue d’avance.
Dépossédée de la garde des deux plus jeunes de ses trois enfants (confié à la garde de leur père Vincente Minelli, caricaturé un peu rapidement en salaud flamboyant), ruinée par l’alcool et les cachets, fauchée, c’est une Judy Garland écorchée vive mais dotée d’un humour à la mesure de son désespoir que Renée Zellweger incarne avec conviction.
Cela valait bien un oscar !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584772&cfilm=260048.html
« La fête du citron est annulée, JC » (D)
Je le savais, je suis ici parce que je n’ai pas voulu rater la Fête des Courges…. quelle beauté, la courge savante !
QUI VOUS DIT CLOPINE que j’aurais envie d’engager une conversation avec vous? avec un-e erdélien-ne ?
JE NE VEUXPAS CLOPINER? NI clopinasser -ahahahah- j’ai autre chose à faire! et qu’on ne me clopinabourre pas le crane ! moi, je ne cherche pas de « buffet »!
pauvre clopine,qui ne supporte la notoriété d’un ex coiffeur!
il n’y a pas que le web pour se faire une langue et la tirer!
PARDON CLOPINAMBOURRE PAS.
UNE adresse où cxlopine pourra se faire des ami-e-s et engager la conversation:
http://www.ciph.org/IMG/pdf/Prog2019-20S2_s.pdf
Je ne vois fichtre pas ce que j’irai bien faire dans un séminaire de philosophie. Soupir. Pourquoi pas participer à un congrès de chimistes, moi qui n’ai jamais eu droit au moindre cours de physique-chimie, au lycée, au motif que ma cohorte étrennait la filière « économique » ?
Ah et puis, je trouve que Luchini est un excellent acteur… Qui fait du Luchini, mais qui le fait très bien… Et, depuis « la discrète », j’ai toujours plaisir à le voir jouer. Mais là, il s’agissait d’une lecture de Proust; Que vous le vouliez ou non, quand des salles entières viennent écouter Luchini lire tel ou tel auteur, ils viennent d’abord écouter… Luchini… Ce qui n’enlève rien aux qualités de cet acteur : une diction impeccable, une mémoire solide, un jeu corporel sobre, une voix mélodieuse, et une ironie sous-jacente à tout ce qu’il fait. Mais pour Proust, vous me permettrez de préférer la limpidité d’un Gallais…
Faisons les cons sur la Toile virtuelle et gardons-nous de le faire dans la vie réelle si c’est possible.
Difficile pour un type qui ne change de slip que deux fois par semaine.
@ Elle sera rétive à toute forme de compromission et aura toujours le dernier mot. C’est sa tactique à mort : je vais me coucher, je vous emmerde, j’ai pas envie de vous causer, FMLP, je suis maladre et lacanienne, et juive, je m’aime avec mes liens intelligents, et j’adore qu’on me rende hommage pour la profondeure et l’originalité des mes recherches permanentes d el’oiseau rare. Je jouis de vérifier nuit et jour qu’on me confonde en permanence en remerciemetns de gratitude, car je vous tiens toussent et toutses, par ma barbiche de taxifofolle, et vous vous en apercevez même pas, jzmn et CT, surtout, bande de nases. Déja que j’ai réussi à mater l’AMS, le file droit maintenant avec moi, se range à toutes mes opinions sur les erdéliens. Reste puk machin.e à convaincre de la boucler.
Bonsoir.
Émouvante Judy Garland. Elle avait une voix sublime, la voix d’un ange qui chuchote sous la pluie.
Judy Garland, Gene Tierney, Susan Hayward, Debra Paget, Hedy Lamarr, Ava Gardner et Marilyn Monroe furent des Stars, des vraies, qui nous faisaient rêver et fantasmer… Contrairement aux pétasses d’aujourd’hui qui ne crèvent l’écran que par leur cauchemardesques numéros d’actrices grimées comme des zombies et vulgaires comme des cherretières.
Même Zahia, la putain des footeux sans cervelle, est devenue une actrice !!! et son film s’appelle « Une fille facile » ! eh oui, ça ne s’invente pas comme on dit.
On se demande parfois, rôz, si les revisiteuses de l’histoire ancienne du XIXe peuvent consoler celle que nous vivons au XXIe dite de « l’ère des ehpad ».
https://laviedesidees.fr/Rossigneux-Meheust-Vies-hospice-Vieillir-mourir-institution-XIXe.html
@ Il vaut mieux être simplette et claire que compliquée et obscure. Je suis tut à fait OK. Mais pas OK pour mettre une phrase par idée. Le contraire sierait mieux. Quoiqu’il en soit, ce conseil ne servirait à rien pour etablii, car on ne trouve jamais, chez pareille créature, ni l’une ni l’autre.
Janssen,
Allez Jiji va jouer ailleurs.
Mais enfin !!! C’est évident : rien n’est « difficile pour un type qui ne change de slip que deux fois par semaine. »
Je change de slip tous les 1er du mois, sauf en avril, et rien n’est plus facile que de ne pas changer de slip tous les jours…
Il suffit de ne pas suer pour gagner sa vie, et hop, le tour est joué, par Bourdieu de dieu !
Finalement, il y a plus d’humanité dans une pute comme (mettre le nom qui vous vient à l’esprit) que dans une féministe germano-crétine !
croyais qu’il y avait qu’un bac à sable pour tut le monde où on n’avait pas le droit de faire caca. A dégager voie 12, va changer de slip en toile, tupuducu, tu reviendras après demain.
NB / hier soir, notre Me était en super forme à la Procure pour présenter son kipling. (D’après mes infor-mateurs).
@ sauf en avril….
Il est vrai qu’à cette époque le poisson est toujours un brin moins avarié. Vous vous sentez concerné par les pb d’hygiène d’Amanda Mère, JC Barillon ?
« A dégager voie 12, va changer de slip en toile, tupuducu, tu reviendras après demain. »
Lamentable ! Ne pas être capable d’injurier en bon français ! Et ça se croit fils de Borgia alors que ce n’est que semence gaspillée, inutile, à la Griveaux ! Pouah !
Barillon ? Pourquoi Barillon ?…Comprends pas…
Va donc jouer à la grotte Chauvet-Pont d’Arc, oziris, tu rvindras quand tu seras calmé, merci gougueule, FMLP ! Oublie pas ton 4 heures !
Ce midi j’ai mangé du coq au vin.
Janssen,
Tu n’arrives même pas à la hauteur de mes bassesses et même mes pires insultes à ton encontre sont plus élégantes que tous tes commentaires passés comme présents.
Je pense que notre Jiji est sérieusement bourré. Mais qu’a-t-il bu au juste ?!
il dit : la hauteur de mes bassesses
et on entend : la bassesse de ma hauteur
Toujours aussi affligent, ce CDBF ! (hozannah au + haut des essieux)…
exactement, on va voir luchini pour l’écouter lui, dire, faire
et comme je n’ai aucune raison de causer, je préviens à l’avance que je ne viens pas pour « échanger » dites-vous;
quant à aller au collège de philosophie, c’est vrai qu’il ne faut pas préjuger de quoi ** ou*** parle;
et je ne m’attarde pas avec les gens qui préjugent
d’un adjectif ou d’un patronyme, comme le font les erdéliens
Riesling et crème fraîche le coq au vin ?
@ Pourquoi Barillon ?…Comprends pas…
mais si, messire, comprends très bien.
JC Barillon ? Bon ! Pourquoi pas ?…. un pseudo en vaut un autre !
Ce livre est issu d’une thèse de doctorat préparée sous la direction de Dominique Kalifa, soutenue en 2015 à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il s’agit d’un travail important, qui vient nuancer toute une historiographie qui avait fait de l’hospice un mouroir. À la suite des travaux de Jean-Pierre Bois et de Jean-Pierre Gutton, qui avaient porté sur « l’invention de la vieillesse » à l’époque moderne, Mathilde Rossigneux-Méheust s’intéresse à la réponse institutionnelle à la question sociale de la vieillesse.
https://laviedesidees.fr/Rossigneux-Meheust-Vies-hospice-Vieillir-mourir-institution-XIXe.html
Janssen dit : » toujours aussi affligent ».
AffligeAnt…
Pauvre débile, apprends déjà à écrire correctement le français et après on pourra discuter. Pitoyable épave !
Je rêve d’une Nuit de la Saint-Barthélemy où les cloches de toutes les églises chrétiennes sonneraient le tocsin, appelant les personnels des EHPAD à livrer ses vieux à une foule de jeunes cons qui seraient en droit de les exterminer pour assurer l’équilibre du dossier retraites.
Ces nervis incultes marcheraient en rang serrés sous la bannière de Philippe le Bel dont la moustache magnifique nous fait oublier celle de Dolfie ! Quel magnifique spectacle ce serait ! Quelle joie pour les familles : enfin, les vieux dégagent ….!
Walpurgisnacht conviendrait mieux …. Quelle belle fête !
Une féministe intégriste a osé poser cette question à Lambert Wilson : »Pourquoi c’est toujours un homme qui doit jouer le rôle du général de Gaulle ? »
Réponse de Wilson : »Euh!… parceque de Gaulle était un homme… je crois?! »
Heureusement qu’il fut un homme le de Gaulle, qu’aurait-il eu comme nom s’il fut une femme ?
Charlotte de Vulve !
Un aveu qui me coûte : j’avais du mal à être gaulliste. Je l’ai fait pour le fric, pardon les indemnités. Par contre, être vulviste cela ne m’aurait posé aucun problème moral.
L’écrivain Bernard Pingaud est mort
Témoin de son temps autant que de lui-même, engagé dans la politique et la culture, associant étroitement dans son œuvre l’exercice critique et celui de la création, l’auteur est mort le 25 février, à l’âge de 96 ans.
JJJ, Berg a publié un recueil de reves de Swedenborg qui donne du grain à moudre au Père Freud.
Clopine, De Nota il y a deux ou trois semaines, Jazzi et JJJ ici, vous l’ont dit, je ne suis pas Lucien Bergeret. Il me semble d’ailleurs que cette idée baroque vous soit venue sur le tard et que vous preniez plaisir à la ressasser. Bergeret avait un blog, et je n’en ai jamais eu. Demandez à ¨Pierre Assouline si vous ne me croyez pas et allez chercher ailleurs le gros vilain méchant qui vous a, semble-t-il, persécutée, Dieu sait pourquoi. Je vous tiens quitte d’excuses que j’obtiendrais de toute façon de mauvaise grace, à supposer que je les obtienne un jour…
MC
JiCé….. dit: « Finalement, il y a plus d’humanité dans une pute comme (mettre le nom qui vous vient à l’esprit) que dans… »
Oui, absolument, JiCé, comme celles des romans de Simenon.
Ainsi, Nelly, dans « Le chat » qui hébergera quelques jours le vieux Boin qui n’en peux plus de sa Marguerite.
Cette Nelly, « pute », simple, efficace, « une bonne et saine vulgarité ». Un magnifique personnage.
« Nelly le comprendrait. Elle comprenait tout le monde. Elle était sans préjugés et ne voyait que le bon côté des gens et des évènements. […]C’était une femme pratique, aux deux pieds bien à terre. Elle connaissait les hommes. Si elle s’entendait bien avec eux, c’est qu’elle ne leur en demandait pas plus qu’ils ne pouvaient donner. […]
– Quand puis-je venir ?…
– Quand tu voudras… Il me suffit de refaire le lit… Depuis la mort de Théo, personne n’y a couché…
– J’apporterai ma valise tout de suite après le déjeuner… […]
– Dis donc, tu as fini d’entrer et sortir comme les bonhommes des baromètres suisses ?… Qu’est-ce que tu imagines ?… Que j’offre mon cul en prime à tous les clients ?… Bon ! Tu n’es pas le seul, et il y en aura d’autres…
Mais, comme je le fais pour mon plaisir, j’ai le droit de choisir.
[…] Une fois nue, elle remit ses vêtements en place, allant et venant sans aucune gêne.
– Alors ?
– Oui… murmura-t-il.
– Tu restes comme ça ?
Il avait gardé son pantalon et sa chemise.
– Je préfère…
Il n’osait pas se dévêtir davantage. Son visage, à la rigueur, pouvait faire illusion, mais son corps amaigri était celui d’un vieillard et il craignait un regards apitoyé ou moqueur.
– Comment veux-tu que je me mette ?
Malgré la présence du lit, ils finirent par faire juste comme en bas derrière la porte.
– Bon ! Maintenant, je m’enferme et je dors. Bonne nuit…
[…] – Tu sais quel âge j’avais, la première fois que je suis venue ?
– Vingt ans ?
– Dix-huit… J’étais encore putain, boulevard de Sébastopol… Théo m’a levée comme il aurait levé n’importe quelle autre… Nous étions trois copines au même coin de rue et, dans l’obscurité, il a choisi au hasard…
[…]
– Tu sais, Emile, il ne faudra pas te gêner pour moi… Je comprendrai… […] Tu ferais mieux de te décider…
– A quoi ?
Elle haussa les épaules, comme devant un enfant qui pose des questions stupides.
– Vous jouez tous les deux au chat et à la souris…
– Je ne vois pas ce que tu veux dire…
– Tu le vois fort bien et tu sais aussi comment cela finira…
– Comment ?
Elle haussa les épaules une fois de plus.
– Tiens ! Bois …
[…] Il se débattait, s’efforçait de ne pas céder. Nelly avait raison. Il savait au fond, comment tout finirait.
[…] La valise était au-dessus de la garde-robe. Il se hissa sur la pointe des pieds pour la saisir.[…]
Nelly le regarda sans manifester de surprise. Elle n’était pas fâchée. Elle lui parlait comme d’habitude. »
Oui, « Finalement, il y a plus d’humanité dans une pute comme que dans… »
Un magnifique roman de Simenon, Le Chat, (Romans durs / Omnibus) (1966). Un magnifique personnage.
charlotte de vul… no
carlotta deux… valvez
perque
parczeque disait lfcéline
de gaulle = gaule= wales
………..il falait que cela arrivatalà………..
peut
À Paris à partir de demain pour visiter quelques musées. Compte rendu sur R&V ou ici même si je n’ai pas le temps de faire ca bien.
Ah, et puis si on vote pour un chrononyme, pour moi, les vingt premières années du vingt et unième siècle pourraient recevoir deux noms légitimes :
– les années metoo,
ou
– les années météo…
Ed, je vous conseille le musée Jacquemart-André. Luxe, calme, volupté, et jardin d’hiver 1900 qui fait oublier la météo…
……..rien affaire avec ceux qui préjugent….
mais lacancannienne
comment ne paz prézuzer
quand
….dans l’advenance, le préconstruit nous assigne le rôle de Sujet de LaLangue……..
Lacan/Zéminaire inédit
en confinement avec zalex de tadeooo
zabandone ce blog trollé et ze rejoins la com de z anne z hiyldalgo pour boozter za campagne face à dati la siliconjoufflue
…il fallait que z en arrivasselà….
JJJ ,Berg a publié un journal des Rêves de Swedenborg qui peut donner du grain à moudre à bien des psychanalystes!
Bien à vous.
MC
ed….. kicè
moi zausi a paris dè demain chez zidalgo
oubliè les muszezé
mais
zhotel deville del pariz
auzus du gdportail
le loft de parédautre de l’horloge
demandez ramoz
(zerait avec tadeo
« Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »
« Va et ne pèche plus »
Sacré Jésus !
Va Zahia au cinéma et ne pèche plus ok ?
Alors Christiane, qu’en pensez-vous ?
Profitez en , ED, j’imagine que Paris avec quelques touristes en moins doit être fréquentable et le Louvre accessible.
Si je pouvais y être, je ferais un tour là , en signe de soutien outre la découverte du travail de l’artiste .
Les canards ayant la vie dure, je lis sous une plume fermière et féministe que je serais Lucien Bergeret.
Je renvoie la Dame, dont le métier semble n’être que d’instruire à charge,et jamais à décharge, aux déclarations documentées du sérieux De Nota il y a environ deux semaines, et aux doutes plus que justifiés, cette fois sur cette page de JJJ et Jazzi. Je pourrais y ajouter mon propre témoignage, mais il n’est pire sourde que celle qui ne veut pas entendre.
Juste une chose: il me semble que dans le discours clopinien, cette accusation est relativement récente. Il y aurait là un beau sujet d’étude sur l’affabulation dans le discours d’une néo-fermière brayonne. « Oh le Beau cas », comme il est dit dans les Aventures d’Achille Talon.
En dernier ressort, Miss Trouillefou peut toujours demander à Pierre Assouline de trancher, j’ai pleine confiance en sa réponse. J’ai d’autres choses à faire que de persécuter, (ceci dit en tenant compte de l’exagération Clopinienne, et on sait qu’elle n’est pas mince,)une pauvre petite fermière brayonne à l’entendement parfois très limité.
Bien à vous.
MC
merci @ MC, je l’avais vu et l’ai commandé en même temps que le goût de la paresse.
Bien à vous,
Ozy, vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que j’aille prendre mon goûter la croupe dénudée? Vous n’y verrez que du feu.
@ un conseil d’ami, dear MC / PR… Je pense que vous avez raison. Je ne sais rien de l’hypothèse de CT à propos d’un Bergeret qui l’aurait persécutée. Elle y revient sans cesse, chacun a ses fixettes, comme elle en avait sur Ch., et puis ça lui est passsé.
Peut-être avec vous, un trouble proustien lié au personnage de Bergotte qu’elle admire et hait à la fois, comme de ne point être reconnue comme tel par Marcel.
Je vous supplie, si je puis avoir quelque influence sur vous, de ne plus l’affubler sans cesse du qualificatif de « bergère brayonne ». C’est inutile et un poil incompréhensible et ne fait que l’enfoncer dans sa tendance paranoïde qui était pourtant en bonne voie de rémission. Sachant qu’elle a besoin d’une tête de turc sur la RDL, je ne pense pas qu’il faille vous offir en holocauste.
Bon je dis ça, mais tout le monde a le droit de jouer à chat perché sur le bac à sable et de faire ce qu’il veut. Et moi, le premier. Je sors, ah ah ah, comme qui dirait – on finit par prendre l’é-thiques des autres…, pas vrai ?).
Bien à vous,
J J-J
(NB/ j’ai fini d’écrire tantôt ma comm. pour demain… Soy très content. Et il y a le plaisir de ma plongée dans le RER du Temps retrouvé qui m’attend avant l’apéro du soir. Très belle journée malgré les giboulées).
@Clopine,
Je voulais y aller justement. Et puis finalement j’ai opté pour les gros : Orsay et Quai Branly.
ach sapré p’tit Court et son entendement à lui si
limité hé hé hé
B,
Alors toi, toi, ma Bérénice, tu sais parler aux machos toi.
Mais non ma jolie, aucun inconvénient, pour tes beaux yeux et pour ta croupe dénudée je prendrais même un goûter empoisonné bien servi de tes belles mains assassines !
Et tous les feux de la Géhenne, Bérénice, ne m’empêcheront pas de te voir et de t’enflammer !
Orsay, super choix, je ne connais pas le musée des arts premiers , vous allez vous régaler, ED. Très bel endroit.
Ozy, je ne crame pas avec tout ce programme c’est que je suis parente avec le frigidaire.
Si je …
Je n’ai pas visité de musée parisien depuis le collège, avec l’école. Or je me rappelle – et c’est ce que je dis à tous les étrangers qui me demandent conseil pour leur visite de la capitale – avoir préféré Orsay au Louvre.
OZYMANDIAS dit: « 1 – Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »
« 2 – Va et ne pèche plus »
Alors Christiane, qu’en pensez-vous ?
J’aime le 1 (acte fort pour protéger la femme) je n’aime pas le 2.
Je préfère : « Fais ce que tu dois, advienne que pourra. »
L’atmosphère d’Orsay est nettement plus plaisante que celle du Louvre en effet.
Bien que l’architecture muséographique initiale (1986) de Gae Aulenti ait été considérablement – et fort malheureusement – altérée pour répondre à des impératifs pratiques.
Je regrette beaucoup la salle à colonnes des Gauguin qui existe tout simplement plus…
C’est un exemple parmi 10 ou plus…
Faites attention à Branly, Ed, car des « oeuvres » restent chargées.
Ed, à Orsay, vous pourrez admirer la perle à la cravate de Proust dans le portrait de Blanche. Cette perle, à elle toute seule, capte toute la lumière du tableau.
Et puis, à Orsay, plutôt que la bousculade devant les Van Gogh, je vous conseille de trouver les boeufs du Nivernais peints par Rosa Bonheur. Le détail qui tue, c’est l’oeil du tout premier boeuf… Bien nommée, cette Bonheur, si l’on en croit sa peinture.
JJJ, ma « fixette » n’est que la réponse à un harcèlement qui a duré plusieurs années, mais bon, vous pouvez aussi croire que j’affabule et que rien de ce que je peux raconter à ce sujet n’est vrai… N’empêche que mon histoire, édifiante, pourrait peut-être servir un jour à construire du droit, à défaut d’un usage, contre les maudits trolls.
« des « oeuvres » restent chargées »
Ce qui veut dire ?
Quant à Branly, il vous faudra déjà « avaler » le revêtement partiel des murs, à l’aspect de peau de bête orangée ; un parti pris comme un autre, mais qui donne à tout l’ensemble comme un arrière-plan boucher étrange. Heureusement qu’on l’oublie vite quand on arrive aux collections, et à deux heures de là, l’évidence s’impose : les thèmes humains, partout sur la planète, ont généré des formes d’art ma foi beaucoup plus semblables entre elles que différentes. Ce qui, pour n’importe quel humaniste, est une pensée consolante !
(tout ça à mon sens, hein, et ce ne sont que les naïves impressions d’une fermière inculte, pas vrai ? )
Année LvB, WoO 30 :
Ed,
Orsay… à la sortie de la galerie des impressionnistes (magnifique parcours. Ils sont tous là… au dernier étage), faites une halte au café Campana, choisissez une table proche de la magnifique horloge 1900, vestige de la gare, et regardez les péniches remonter la Seine… L’Olympia de Manet vous attend (aussi impertinente que vous !)… Régal assuré… Et le gros ours blanc de François Pompon, tout en rondeur.
(Gare qui fut le décor du « Procès » de Kafka adapté par Orson Welles)
et Quai Branly… Rue de l’université, levez le nez pour apercevoir l’art aborigène australien sur les plafonds, idem dans le musée et sur la terrasse de la médiathèque du musée ne ratez pas l’œuvre monumentale de Lena Nyadbi, (née vers 1936 dans l’Est du Kimberley, en Australie occidentale) : « Écailles de barramundi ».
Et pensez à moi quand vous verrez les pierres à trois pointes des Taïnos venant de Saint-Domingue dans une vitrine près des duhos (sièges cérémoniels provenant de Haïti).
Et la Seine et les bouquinistes…
Bon séjour !
C’est simple,ED, à Orsay , on se rêve en voleur de tableaux de maîtres. Je l’ai parcouru avant et après rénovation (2011) , je ne le connaissais pas assez pour pouvoir me prononcer comme D et souffrir des modifications. Prévoyez du temps, c’est vaste et riche.
« Ce qui veut dire ? »
Restent des fétiches très puissant.
LA BARBE D’EDOUARD
Le Premier linistre a parfaitement le droit d’avoir une barbe. Quand il est entré à Matignon, il était imberbe. Il a voulu porter le barbe. Las, je le vois aujourd’hui à la télé, où il prononce une allocution, sa barbe barbe a changé. Elle aurait pu devenir blanche, ce qui arrive à beaucoup. Las, elle est brune sur sa droite et elle a des blancheurs irrégulières très bizarres sur sa gauche, qui retiennent tellement l’attention que l’on n’écoute plus ce qu’il dit.
Je ne vois qu’un remède, je le lui dis amicalement : raser sa barbe.
B,
Un frigidaire, c’est beau un frigidaire, aussi beau que la Reine des Glaces chère à Andersen.
Un drôle d’oiseau, cet Andersen. Lis son autobiographie qui s’intitule comme il se doit « Le conte de ma vie » et tu verras comme elle était triste et pleine d’effrois, la vie de cet illustre conteur danois.
Pour revenir, Bérénice, à l’objet de notre sujet, à savoir la femme-objet, pour les machos comme moi, ou la femme-sujet pour les féministes comme toi, je te dirais tout simplement que la femme est un sujet sur lequel j’aime bien m’étendre… M’étendre de tout mon corps, bien entendu, hein ? Bérénice😉😉😉😉 on se comprend n’est-ce pas ?
@ ma « fixette » n’est que la réponse à un harcèlement qui a duré plusieurs années
certes, mais pourquoi imputer à Marc Court ce qui appartient à bergeret ? Et pourquoi cette A. Fort le harcèle-t-elle à son tour ?… Bizarre cette conjuration des égales, pas vrai, à mon sens, de plus les fermières sont toujours cultivées, ce serait le comble !
ah ah ah, j’essore, pas vrai ?…
J’aime beaucoup mieux le musée de Colmar, à mon sens, hein.
charoulet, c’est une suggestion de bilgère le rasage de la barbapapy phiphi, un seveu su la langue ?
« la femme est un sujet sur lequel j’aime bien m’étendre… »
La femme n’est pas une carpette !
ça rime avec tapette…
JJJ, vous ne pouvez pas, à la fois, m’accuser de « fixette » et sans arrêt me relancer sur ce sujet. Quitte à m’accuser, après, de ne pas me sortir de cette histoire, et d’y entraîner le blog malgré lui.
Si vous le souhaitez vraiment, je peux vous indiquer tous les indices qui me font avancer cette attribution. Mais faisons-le par mail privé, cela nous permettra de ne pas « boucher » le blog là-dessus : clopinetrouillefou@gmail.com
Ozy, reçu 5/5
@ CT / mais je répondais surtout à MC par solidarité, bon sang !…
Que vous ne soyez plus sûre de vos accusations, grand bien vous fasse ! C’est vous qui y revenez sans cesse. Je n’ai pas pour habitude de communiquer par la voie privée avec des trolls, sauf avec passoul.
Moi, je n’encombre pas les massmedias sociaux. Non, et foutez moi la poix, un brin Borion (FMLP) !
3J, là où Je vis, le seul avantage qu’offrait le maire député sénateur paresseux ( c’est un titre aussi, qu’est ce que vous faites dans la vie je suis paresseux) reste les expo que presque personne ne visitait. Il avait bon goût ou un conseiller aux affaires culturelles cultivé.
B,
C’est drôle, très drôle.
Toi, oui toi ! T’es une sacrée nana !
Merci jolie môme !
Je pensais que tu comprendrais toute seule.
Il s’y trouve de nombreux objets qui attirent des esprits. Et quelques autres encore qui sont habités par un ou plusieurs esprits. La plupart d’entre eux étant au mieux malfaisants, au pire démoniaques. Ces esprits ont suivi les objets en question et n’acceptent pas d’avoir été déplacés loin de leur pays d’origine. Ils se considèrent, là où ils sont aujourd’hui, maltraités, privés de cultes, d’offrandes. Donc ils se vengent.
Ils attendent les moments favorables, le passage de personnes psychiquement fragiles par exemple. Il est tout simplement très dangereux de s’attarder devant certaines vitrines. Il faut passer rapidement, avec une attitude la plus neutre possible, éviter absolument toute manifestation émotionnelle comme l’admiration, la compassion, la moquerie, le déni de la destination première de ces objets qui n’ont rien à faire dans un musée car ils ne nous ont jamais appartenu dans la dimension spirituelle.
Pour vous, Bérénice, ce haïku mélancolique :
« Là où je vis, il y a plus d’épouvantails que d’humains ».
Ueda Akinari ( Contes de pluie et de lune ).
« éviter absolument toute manifestation émotionnelle comme l’admiration »
Pour Christiane c’est foutu !
De quel diable démoniaque est-elle la vengeance ?
38 cas de Covid à l’instant en France.
Toujours aucun masque distribué à la population.
Je ne plaisante pas, Jazzi. Demande à Pablo ce qu’il en pense et tu verras.
L’Etat a le pouvoir de réquisitionner des usines, des laboratoires, dans le cas d’un risque majeur imminent pour les populations.
Qu’en sera-t-il ?
@ le maire député sénateur paresseux
vous êtes sûre de vous, b ?… en principe ce cumul de ces 3 fonctions est anti-constitutionnel. En revanche, la paresse ne l’est pas.
Manquerait plus qu’on puisse pas réélire les merveilleux et fidèles époux fillon, balkany ou griveaux
J’aime les femmes qui soufflent le chaud et le froid sur les glaces et les braises et remettent les gros kons à leur juste place !
Heureusement la trouillefouille est en sécuri té dans sa longère.
VOS GUEULES OZYMANDIAS ET TOUS LES AUTRES !!!
vus faites trop de bruit, ça m’empêche de réfléchir…
D. tu savais que je suis un des premiers dans ce pays à avoir mis en place les applications utilisées sur les séquenceurs ?
je sais plus si je te l’ai dit.
je traquais les mutants VIH ! comme dans un film de SF.
c’est une longue histoire, au début c’était pas gagné je peux te l’assurer !
tu sais comment fallait faire ? tu crées des profils types de chaque mitant, et à chaque fois que tu en chopais un fallait le comparer à ces profils en le superposant, dès que que tu voyais une oreille dépasser vlan ! l’alarme se déclenchait ! lumières clignotantes ! sirènes ! branle bas de combat ! les femmes et les enfants d’abord !
un peu comme les profilers dans le FBI, tu connais Esprits Criminels ? c’est pareil…
les homos n’ont pas d’imagination, ils n’aiment pas la SF, heureusement que d’autres ne sont pas comme eux sinon ils étaient dans la merde si je puis dire… parce qu’avec ce genre de virus de l’imagination faut en avoir parce qu’on ne sait jamais à quel genre d’ennei on a à faire si tu vois ce que je veux dire.
les VIH c’était assez fastoche au final, avec ce nouveau tueur ça va être plus compliqué.
tu sais c’est quoi la technique au final D. ? faut se mettre dans la peau du virus et voir le monde de son point de vue, ça c’est le plus difficile, voir les problèmes du point de vue d’un petain de virus c’est un truc hyper compliqué, faut avoir de l’imagination.
si aujourd’hui on veut trouver des types qui ont de l’imagination faut pas aller chez un éditeur, non, faut aller dans un labo de virologie.
et ce putain de nouveau virus je te prédis qu’il va faire du grabuge, bien plus que la grippe espagnole.
Janssen, c’est toi le gros kon. lâche moi.
…jeudi 27 février 2020 à 20 h 54 min.
…
…il y a trop de films qui en fin de compte rassurent la culture ambiante de notre civilisation,!…presque comme des bibles ou des fables,…trop humaines, les morales,!…
…
…la réalité à mon sens est très dure et méchante,!…et il faudra prendre le taureau par les cornes,!…
…
…les grecs ont devinés que la matière est constituer d’atomes et molécules, sans se douter que ces connaissances divulgués et les guerres aboutiraient à la fusion nucléaire,… emploi d’énergie ou armes dévastatrices, sans oublier toutes les pestes dans le passé, et ceux qui meurent d’un simple rhume,!…ou un refroidissement,…
…quelles sécurités de vies épanouies pour les nouvelles générations, mystères,?!…
…j’en passe, sur les corollaires identitaires des intérêts-privés et profits immédiats et vols via par internet X banques.
…etc,…je retourne à mes tableaux,!…
…
éfléchir…
D. tu savais que je suis un des premiers dans ce pays à avoir mis en place les applications utilisées sur les séquenceurs ?
–
Oui, je sais même que tu t’es séquencé toi-même et que tu t’es alors aperçu que tous tes
23 chromosomes ne codaient qu’une seule protéine : celle du blanc d’oeuf.
Hamlet communique avec Hamlet !
Une belle illustration de :
LA THÉORIE DES NAZES COMMUNICANTS !
Je te crois, D.
Aujourd’hui, un homme est mort écrasé par un arbre, devant le musée Branly !
Les dieux du vent se vengent ?
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/limage-quai-branly-ferme-apres-chute-dun-arbre-sur-une-voiture-paris_31786676.html
(Le dieu des vents ; la détente à l’italienne sur grand écran https://www.youtube.com/watch?v=QiMK4HpG2yg )
L’écrivain Bernard Pingaud est mort.
Je ne sais pas pourquoi, je l’ai toujours confondu avec Robert Pinget.
Jazzi, oui, émerveillée !
D. a raison. Dans ces objets, si certains étaient purement décoratifs, d’autres étaient utilisés par des magiciens, des sorciers (chamans), passeurs d’énergie et de rêves (masques et parures des hommes-oiseaux, jaguars dans des chants magiques pour des incantations. L’homme et l’animal : un couple indissociable. Statuettes de bois ou d’ivoire, siège cérémoniel de bois sombre d’un chef taïno, (dit siège de l’au-delà – Amérique centrale), amulettes…
André Breton (les indiens Arawaks) et les surréalistes trouvaient au musée de l’Homme un dialogue avec le monde des esprits, un univers onirique raffiné et inquiétant. Apollinaire aussi et tant d’artistes (Picasso, Ernst…).
Des voyageurs aussi, des ethnologues (Claude Lévi-Strauss, Paul-Emile Victor (eskimos) ou pour J.Kerchache l’art tribal des îles de la mer Caraïbe, les Grandes Antilles, tourné vers la mort.
Il faut traverser les apparences, les métamorphoses, s’immerger dans cette beauté, cette poésie pour rencontrer cette mémoire sauvée de l’oubli.
Une continuité dans le temps comme lorsqu’on se trouve dans une grotte préhistorique face à une peinture rupestre ou encore, au Louvre, face aux immenses statues de la civilisation assyrienne, sumérienne issues des fouilles du XIXe s. dans les grandes cours de l’aile Richelieu et de la cour carrée.
Ces hommes, ces femmes, ces veilleurs d’éternité nous font signe par ces objets en l’absence de sources écrites.
Le mystère demeure devant cette iconographie cosmique.
Je m’y sens bien. reliée.
Oui, il y a eu pillage, exterminations, vols face à des aventuriers assoiffés de richesses d’or, de trésors et de gloire.
Je regardais, longuement, les coiffes chatoyantes de plumes d’oiseaux tropicaux et de vannerie, les bijoux de pierres et de coquillages, les ceintures de coton brodées de perles des indiens en pensant à tout cela ainsi qu’aux premières épidémies de variole et autres maladies apportées par ces voyageurs européens, navigateurs souvent, jésuites aussi qui voulaient imposer leur religion.
J’ai trouvé dans ce lieu mystérieux une perfection des formes, la pureté, la présence d’une amitié entre les hommes, les bêtes, les plantes, et ces images rondes de femmes fécondantes, tendres ébauches de féminité.
C’est bien que le musée ait invité des peintres aborigènes à intervenir sur les murs et les plafonds et même une terrasse du musée. Venus avec la terre ocre-rouge de leur désert pour peindre leurs rêves nomades.
Article 3 : il n’y a pas de vie dans un blog, tout est faux ! la vie réelle est dehors, au large…
Sortez le plus souvent possible, c’est dehors que ça se passe.JC.
***//***
OK, mais même lorsque l’on sen va d’ici quelques jours pour tâter l’air pur, au retour, ça sent encore plus mauvais!
Une continuité dans le temps comme lorsqu’on se trouve dans une grotte préhistorique face à une peinture rupestre
Mais encore?
maladies apportées par ces voyageurs européens, navigateurs souvent, jésuites aussi qui voulaient imposer leur religion.
C’est encore la faute à la position du missionnaire!
ben oui j’aime bien D., je l’aime bien depuis des années, l’époque où D. s’appelait Dexter, j’allais même sur son blog, j’aimais bien son humour, à l’époque mon pseudo c’était pas hamlet c’était « Yorick les grandes oreilles », je sais pas pourquoi D. a perdu cet humour qu’il avait du temps où il s’appelait Dexter, maintenant il ne parle de ce qu’il mange, encore que c’est pas totalement inintéressant, plus d’une fois je me suis servi de ses idées pour bouffer le soir.
D. tu sais quoi ? j’aimerais que tu retrouves ton humour comme quand tu t’appelais Dexter !
Allez, on sent va!
le chamanisme et la sorcellerie n’ont aboslument rien de décoratif ou d’exotique : ils représentent l’avenir techno-scientifique de l’occident.
le coronavirus n’est que la première des grandes épidémies qui vont s’abattre sur l’occident, ensuite les grandes catastrophes écologiques et industrielles, les régimes autoritaire, les guerres etc…
et après tout ça, quand il ne restera plus rien aux hommes vers quoi se tourner, aucun Dieu, aucun espoir, alors les sorciers et les chamanes feront leur grand retour sous nos contrées, elfes et gobelins iront avec les druides protéger ce qu’il reste des forêts, et les chamanes inventeront des prières qui feront revivre les abeilles.
il n’y a vraiment pas de quoi s’émerveiller.
la réconciliation de l’homme avec la nature passe obligatoirement par le chamanisme.
les écologistes c’est tous des bâtards qui ne comprennent rien à la beauté du monde, seuls les chamanes savent ces choses-là.
le type qui aura fait le plus de tort à l’occident c’est Descartes, pas de bol pour nous c’est un français, pas de quoi être fier.
La fameuse « Licorne » de Lascaux : combien de temps entre la panthère (gravide) et les cornes ajoutés ?
Christiane
Plus que de l’admiration, de l’enthousiasme dirai-je, vous concernant..
Et au café dernier étage du musée d’Orsay, si c’est en saison, commandez un Paris-Brest, un aller sans retour.
Un pour deux. Il le vaut.
T’es sur que c’est pas Ed qui se trouvait sous l’arbre du quai Chirac au moinsse, Odon ? – ç’a l’air de faire bander les morts, cette histoire de cytomégalovirus qu’épargnerait la normandie, comme charenton, la grippe espagnole. – Non, le nouveau D. n’est pas le vieux Dexter, hamlet, tu confuses ton identité. – Où sont les filles à l’admiration démoniaque, Oum Kalsoum ? – Marie S. cherche un nouveau waxin. A pas encore trouvé Pangolin, le patient zéro. Ce soir tousse beaucoup sur l’écran, attation ! Etalii est déjà couchée, en quarantaine. Le monde va mal, j’ai pas trouvé de masque. La ruée sur l’or, les cours du Macac 40 s’effondrent. Panique. J’aurais pas le temps de toucher ma pension.
Encore un ‘ti coup de claribole avant de déguertir :
https://www.youtube.com/watch?v=CvN-9lacnvs
Paris-Brest ? Un bon petit roman étouffe chrétien de Tanguy Viel, rôz bonsoir. Ah ! vous voilà enfin. Oufl, vais mieux dormir. Mes bises.
3J le B de lâche moi… etc, est un faux.
@ …etc,…je retourne à mes tableaux,!…
Bonsoir Giova… Brigitte Bardot a pris la défense de Ramon Polanski. Ourf, on peut toujours compter sur elle. J’aime beaucoup BB.
Comme Andy Goldsworthy, dans Paysage au musée Gassendi.
« Venus avec la terre ocre-rouge de leur désert pour peindre leurs rêves nomades. »
@ Je m’en doutais bien, vraie B. Hanna mon amour.
Ce pauvre troll n’en peut plus de se démasquer les amandes zamères, va bintot crevard, faut pas rêver, hein. C triste pour lui, mais il l’a bel et bien chopé dans son bakasab’ merdeux, le cono…
Cui-ci
hot pepper dit: « Une continuité dans le temps comme lorsqu’on se trouve dans une grotte préhistorique face à une peinture rupestre ». Mais encore? »
Tête cornue d’une bête laineuse, chevaux, ours, cervidés, aurochs peints à l’ocre rouge ou au noir de fumée à la lueur de torches sur les parois des grottes. Mains positives (empreintes) ou négatives soufflées au pochoir avec de l’argile rouge. Empreintes de pas humains mêlées à celles d’ours… dans dans les grottes d’El Castillo, ou d’Altamira, de Gargas (Hautes-Pyrénées) ou dans celle célèbre grotte du Pech Merle (Lot)…
Un temps immortalisé. L’homme est maître du feu et la paroi prend vie à la lueur des torches ou des lampes à graisse.
Étranges présences, étranges signes…
Nous sommes liés à ces hommes, à ces femmes par ces signes. Aujourd’hui, il suffit de la lumière d’une lampe électrique pour donner vie et mouvement à ces traces, à ces formes.
«Lascaux, écrit Bataille, demeurera le moment privilégié, celui de l’homme enfin achevé […]. Avec une sorte de bonheur imprévu, ces hommes de Lascaux rendirent sensible le fait qu’étant des hommes, ils nous ressemblaient, mais ils l’ont fait en nous laissant l’image de l’animalité qu’ils quittaient » (p. 115)
Georges Bataille, La peinture préhistorique : Lascaux ou l’enfance de l’art. 1980 (1ère édition, 1955) Skira. Genève.
rose dit: « Comme Andy Goldsworthy, dans Paysage au musée Gassendi.
«Venus avec la terre ocre-rouge de leur désert pour peindre leurs rêves nomades.»
Magnifique ! La photo aussi.
POUR SALUER MA MEMOIRE
/// Je me présente : Pingaud Bernard, né en 1923 [le 12 octobre], dans une honnête famille bourgeoise. J’ai fait des études supérieures [à Normale Sup, où il est reçu en 1943], travaillé vingt-sept ans à l’Assemblée nationale [secrétaire des débats, 1947-1974], écrit une vingtaine de livres, romans ou essais critiques, théorisé sur la littérature, protesté contre la guerre d’Algérie, manifesté en Mai-68, milité au Parti socialiste, exercé diverses fonctions plus ou moins importantes dans le domaine culturel. Depuis quelques années, je vis retiré avec ma femme dans un village du Gard. J’ai de moins en moins envie d’en bouger… ///
Au revoir, Bernard.
Ch., je vous rappelle ce lien mis en ligne par google ce jour, un beau voyage dans la grotte de Chauvet. Une visite virtuelle chez les peuples premiers, une offensive de charme
https://archeologie.culture.fr/chauvet/fr/visite-virtuelle
Bien à vous,
le type qui aura fait le plus de tort à l’occident c’est Descartes, pas de bol pour nous c’est un français, pas de quoi être fier.
Entre chamanisme et naturalisme ( Descartes) il reste encore le totémisme et l’analogisme.
https://www.college-de-france.fr/media/philippe-descola/UPL28452_UPL51939_DescolaR01_02.pdf
3J, après un petit détour sur wiki, j’observe que le maire qui fut aussi sénateur, conseiller régional, C général , fut en premier lieu universitaire. Professeur de géographie. Ce qui peut être influença les choix en matière d’expositions artistiques, peintures et sculptures du petit musée qu’alors je fréquentais. Entre autre , Poliakoff m’avait surprise pour une si petite ville, avait il des relations , mystère. Je me souviens aussi de l’homme chargé de vendre les entrées et surveiller les salles toujours désertes car je bavardais avec lui à chacune de mes visites. Belles expositions , vraiment, qui hélas n’ont dû être vues que par peu d’admirateurs ou amateurs d’art.
rose dit à Christiane :
« Plus que de l’admiration, de l’enthousiasme dirai-je, vous concernant..
Et au café dernier étage du musée d’Orsay, si c’est en saison, commandez un Paris-Brest, un aller sans retour.
Un pour deux. Il le vaut. »
Oui, Rose, un bonheur extrême me vient de ces prodigieux musées, de ces images, de ça à côté de l’écriture. Mais j’aime aussi lire, surtout la nuit.
Un « Paris-Brest » ? c’est aussi un roman de Tanguy Viel (éditions de Minuit) dont Paul Edel nous avait parlé, un jour lointain…
Le narrateur est resté, seul, pour s’occuper de sa grand-mère pendant que le reste de la famille, malsaine, oppressante, pleine de non-dits est absente. Il quittera Brest pour Paris. des années plus tard, il revient dans le Finistère pour les fêtes de fin d’année avec, dans sa valise, le manuscrit d’un roman acide qui ressemble beaucoup à ce qu’il a vécu dans cette famille (genre : «famille je vous hais-me». Mais partir, efface-t-il le passé ? Il lui a fallu revenir…
La mère tombe sur le livre pourtant bien caché…
C’est aussi le nom du fameux gâteau, (que vous évoquez, Rose), qu’il tient à la main en entrant dans la maison que ses parents ont achetée, face à l’océan.
Ça alors… Rose, vous êtes ÉTONNANTE…
« » Anthropologie de la nature M. Philippe DESCOLA, professeur
Reprenant l’intitulé du cours de l’année dernière, « Figures des relations entre humains et non-humains », le cours de cette année en constituait un prolongement direct visant à expliciter et à préciser, par des études de cas ethnographiques, les quatre formules ontologiques introduites au terme de l’enseignement précédent.Rappelons que ces formules, que l’on a choisi de nommer par convention « animisme », « totémisme », « naturalisme » et « analogisme », sont autant de modes d’identification différenciés structurant l’expérience individuelle et collective,l’identification étant conçue comme une disposition générale grâce à laquelle je peux établir des différences et des ressemblances entre moi et les existants en inférant des analogies et des contrastes d’apparence, de comportement ou de propriétés entre ce que je pense que je suis et ce que je pense que sont les autres. Rappelons également que l’identification est ici fondée sur l’imputation ou le déni à des objets indéterminés d’une « intériorité » et d’une « physicalité »analogues à celle que des humains peuvent s’attribuer à eux-mêmes, une distribution ontologique très générale et dont la distinction classique entre l’âme et le corps ne représente qu’une variante locale propre à l’Occident moderne. Par intériorité, il faut certes entendre la gamme des propriétés ordinairement associées à l’esprit, à l’âme ou à la conscience — intentionnalité, subjectivité, réflexivité,affects, aptitude à signifier ou à rêver —, mais aussi les principes immatériels supposés causer l’animation, tels le souffle ou l’énergie vitale, en même temps que des notions plus abstraites comme l’idée que je partage avec autrui une même essence, un même principe d’action ou une même origine. Par contraste,la physicalité concerne la forme extérieure, la substance, les processus physiologiques, perceptifs et sensori-moteurs, voire le tempérament ou la façon d’agir dans le monde en tant qu’ils manifesteraient l’influence exercée sur les conduites ou les habitus par des humeurs corporelles, des régimes alimentaires, des traits anatomiques ou un mode de reproduction particuliers. Or, les formules ontologiques autorisées par la combinaison de l’intériorité et de la physicalité sont très réduites : face à un autrui quelconque, humain ou non humain, je peux supposer
PHILIPPE DESCOLA628soit qu’il possède des éléments de physicalitéet d’intériorité identiques aux miens, le totémisme ; soit que son intérioritéet sa physicalitésont distinctes des miennes, l’analogisme ; soit encore que nous avons des intériorités similaires et des physicalités hétérogènes, l’animisme ; soit enfin que nos intériorités sont différentes et nos physicalités analogues, le naturalisme. » »
Philippe Descola, lien cité ci-dessous.
Janssen J-J dit à Ch., « je vous rappelle ce lien mis en ligne par google ce jour, un beau voyage dans la grotte de Chauvet. Une visite virtuelle chez les peuples premiers, une offensive de charme »
https://archeologie.culture.fr/chauvet/fr/visite-virtuelle
Merci, cher JJJ. Splendide !!!!!
Merci, Mimi Pinson, pour la conférence. Je la lirai demain car il se fait tard et j’ai envie de rêver…
Et Janssen J-J et christiane
La grotte Cosquer, du nom d’Henri qui en est l’inventeur en 1991.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Grotte_Cosquer
Au coeur des calanques marseillaises.
Si un jour, proche plutôt que lointain, nous mangions la bouillabaisse chez Fonfon, nous pourrions, rose et moi, vous y emmener. Pas dedans, mais sur. C’est plus sûr. La plongée est dangereuse.
Janssen J-J dit: à
Paris-Brest ? Un bon petit roman étouffe chrétien de Tanguy Viel, rôz bonsoir. Ah ! vous voilà enfin. Oufl, vais mieux dormir. Mes bises.
Christiane
Janssen J-J l’a évoqué ce livre.
Mimi Pinson
face à un autrui quelconque, humain ou non humain, je peux supposer
PHILIPPE DESCOLA628soit qu’il possède des éléments de physicalitéet d’intériorité identiques aux miens, le totémisme ; soit que son intérioritéet sa physicalitésont distinctes des miennes, l’analogisme ; soit encore que nous avons des intériorités similaires et des physicalités hétérogènes, l’animisme ; soit enfin que nos intériorités sont différentes et nos physicalités analogues, le naturalisme. » »
Philippe Descola, lien cité ci-dessous.
Extrêmement passionnant, merci
J’y ai songé cet après-midi : j’aimerai mieux l’attraper, que le répandre, le virus.
« « Les procédures standards de traçabilité »
Se pose toujours la question de d’où il vient ?
« Henri Cosquer, scaphandrier professionnel à Cassis, découvrit l’entrée de la grotte en 1985. Il l’explora progressivement et la visita à plusieurs reprises. Après la mort accidentelle de trois plongeurs dans le couloir d’accès, il déclara la grotte au Quartier des affaires maritimes de Marseille le 3 septembre 1991 »
Ce n’est pas tout à fait cela.
C’est le fruit d’une longue exploration. Qui a duré des années. Henri, de son côté et un inspecteur d’Axadémie de l’autre.
C’est Henri qui a trouvé le trésor.
L’exploration fut longue et fastididieuse.
Le boyau était dangereux.
Une fois, Henri a failli y laisser sa peau. Il a stoppé quelque temps. De la trouille.
Pendant ce laps de temps, trois voyous ont tenté de lui voler son invention.
Manque de q. ou grâce divine, le vol est toujours mal récompensé, les trois brigands eurent un accident de plongée. Parce que, en palmant à trois dans le boyau, ils ont décollé les sécrétions qui tapissaient les parois, furent aveuglés, se noyèrent.
Les trois.
Henri ensuite reprit son exploration et alla déclarer le fruit de son invention au fort saint jean, des affaires maritimes à l’époque privé, et depuis le Mucem, rendu public, quelle idée exxellente !
Là, au fort Saint Jean, il subit des quolibets. Je n’ose dire des lazzis parce que je n’y étais pas.
Pourquoi n’y étais-je pas ?
Des galéjades diraient les uns.
Des pagnolades disaient les autres.
Se moquant, ils ne savaient pas encore que la grotte Cosquer serait une des plus belles inventions de la fin du XX ème siècle.
Au New Burlington Galleries, à Londres, il manque d’être étouffé dans le scaphandre qu’il a revêtu pour illustrer son exploration de l’inconscient.
Mais réduire Dali à la mauvaise part de lui-même, au personnage clownesque et rapiat d’Avida Dollars _ anagramme inventé par
puisque les fidyèles erdéliens n’ont pas encore hurlé qu »ils savaient cette histoire et me l’avaient apprise sur ce blog(! leur capacité de baratin n’est pas à ça près!)je vous reprécise la référence:
Pour en traiter, je m’arrêterai longuement sur une anecdote, qui se veut presque une saynète, décrite par Peter Sloterdijk dans Écumes. Sphères III (2005). Sloterdijk y raconte comment Salvador Dali a failli mourir asphyxié lors d’une conférence performance tenue à Londres en 1936. Cette saynète est à bien des égards une figure exemplaire de l’expérience contemporaine. Son caractère heuristique lui vient de cette opposition vive et entière qu’elle établit entre les contraintes d’un réel, qui déjoue toute médiation, d’une part, et les formes fantomatiques de l’imagination et de ses strates, dont Dali réclamait l’exploration et la connaissance, d’autre part. C’est une figure qui vient révéler l’angoisse que les modalités de notre être au monde engagent nécessairement.
L’exemple de Dali survient après une longue démonstration où il est question des caractéristiques du XXe siècle. Comme le souligne Sloterdijk,
[…] celui qui veut comprendre l’originalité de cette époque doit tenir compte de trois éléments: la pratique du terrorisme, le concept de design industriel et la pensée de l’environnement. […] S’il fallait en outre déterminer quand ce siècle a commencé objectivement, on pourrait apporter une réponse au jour près. […] Le XXe siècle a débuté, dans une révélation spectaculaire, le 22 avril 1915, avec la première utilisation à grande échelle du gaz chloré, comme moyen de combat, employé par un régiment du gaz spécialement constitué au sein des armées allemandes. (2005: 79)
La création d’un nuage toxique est bien la première occurrence où l’environnement a été utilisé comme arme et a pu devenir intentionnellement mortel. Ce n’est plus le corps d‘un ennemi qui était visé, mais son environnement.
Dali, Salvador. 1953. «Scaphandre»
Dali, Salvador. 1953. «Scaphandre»
Le 1er juillet 1936, Salvador Dali entend faire une de ces conférences performances dont il a le secret aux New Burlington Galleries de Londres. Il veut y exposer les principes de sa méthode paranoïaque-critique, cette «méthode spontanée de connaissance irrationnelle basée sur l’association interprétative-critique des phénomènes délirants» (1935: 16).
Il est à Londres à l’invitation d’un riche collectionneur anglais, Edouard F. W. James, et afin de participer à l’exposition «Cézanne, Corot, Dali», où il expose son Veston aphrodisiaque, une installation «composée de 98 verres à liqueur remplis de menthe verte où étaient plantées des pailles à cocktail.» (1973: 223) Ce succès, dit-il, aurait été complet, s’il n’avait été associé à «une horrible sensation». Comme le décrit Dali lui-même,
J’avais décidé, à l’occasion de l’exposition, de faire un discours, mais placé à l’intérieur d’un scaphandre pour figurer ainsi le subconscient. On me harnacha, me chaussant même de souliers de plomb qui m’immobilisèrent les pieds. On dut me porter sur l’estrade. Puis on fixa le casque en le verrouillant. Je commençai mon discours derrière la glace du scaphandre et devant un microphone qui ne pouvait évidemment rien retransmettre. Mais ma mimique fascina l’assistance. Bientôt je restai bouche ouverte, apoplectique, puis bleu, les yeux révulsés. On avait évidemment omis de me brancher sur un système de distribution d’air et je m’asphyxiais en criant. Le spécialiste qui m’avait équipé avait disparu. Je fis comprendre par gestes à mes amis que la situation devenait critique. L’un d’eux s’empara d’une paire de ciseaux et tenta en vain de percer la toile, un autre voulut dévisser le casque; comme il n’y parvenait pas, il se mit à cogner avec un marteau sur les boulons. Ma tête résonnait comme une cloche et mes yeux pleuraient de douleur. On me tirait. On me poussait. Deux hommes tentaient d’arracher mon casque, un troisième continuait à asséner des coups qui m’anéantissaient. La tribune n’était plus qu’une monstrueuse mêlée d’où j’émergeais comme un pantin désarticulé avec mon casque de cuivre qui résonnait comme un gong. C’est alors que la foule applaudit longuement devant cette parfaite réussite du mimodrame dalinien qui incarnait sans doute à ses yeux les rapports du conscient tentant d’appréhender le subconscient. Je faillis mourir de ce triomphe. Lorsqu’on m’arracha le casque j’étais aussi pâle que Jésus revenant du désert après quarante jours de jeûne. (1973: 223-224; Sloterdijk, 2005: 139)
La scène est délirante. On se croirait dans du Flaubert, dans un Bouvard et Pécuchet halluciné. C’est du dilettantisme à son meilleur, mais il semble que nous puissions tirer quelques leçons de l’anecdote.
d’une manière générale, les erdéliens ne m' »intéressent » pas, je ne vois donc aucun sens à commenter leurs échanges,et leurs jugements -leur notation- les uns sur les autres : ce que je trouve un « amusement » pitoyable, même s’il est à la mode ;
bien évidemment ,je ne me permettrais pas de reprocher à tel-le erdélien-ne de chercher ici à s’
augmenter mais regrette que citer un auteur comme SLOTERDIJK relève pour ainsi dire de l’infamie sur ce blog et que ce jugement est exemplaire du regard erdélien (C.T, (et ses ami-e-s!!!) , par exemple qui se croit missionnée pour professer le « français » sur toutes les scènes,ahahah!)
Afin, semble-t-il, de favoriser la convivialité et le dialogue, et de prévenir la schizophrénie galopante engendrée par l’usage des téléphones portables, les services municipaux ont installé en différents points de la ville de Montréal des placottoirs, c’est-à-dire des éléments de mobilier urbain (fauteuils, bancs, balancelles et jardinières) qui permettent aux citadins de faire une pause et d’engager la conversation avec autrui.
Ce concept a reçu le nom de placottoir, dérivé de placoter qui, selon le Larousse, veut dire bavarder et que l’on peut rapprocher de l’espagnol platicar. Remarquons au passage que placotttoir, endroit où l’on placote, est formé comme trottoir, endroit où l’on trotte, ou fumoir, endroit où l’on fume. Le mot attendra probablement des décennies avant d’entrer (ou non) dans le dictionnaire de l’Académie française. Pourtant, dès lors qu’il est bien formé, un vocable devrait avoir ipso facto droit de cité. Sinon, la langue s’appauvit.
évidement, le blog relève un peu de cette démarche ;https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2020/02/placottoir-un-n%C3%A9ologisme-de-bon-aloi-.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29
Vendredi 28 février 2020,4h54
Nuit de mistral fort.
Pour saluer la naissance de ce Marcel qui en vaut bien un autre, et de loin. Le 28 février 1895, il y a 125 ans, Marcel Pagnol a vu le jour à Aubagne, à quelques kilomètres de Marseille. On pense à toi, l’ami !
j’ignore la densité de pensée qu’il y a dans un ahahah clopinesque et si tous les ahahah ont même valeur :ils sont typiquement des éléments de langage du web ,mais que l’on ne rencontre jamais dans des articles d’universitaires ,même sur la toile ; C.T.peut trouver ces éléments de langage -ainsi que ses « soupirs » -indispensables à sa séduction dont elle entretient régulièrement la RDL
dieu me garde de l’imiter ! s’ils sont responsables de ses déboires avec son propre blog, ou si c’est de sa pensée qu’elle a eu a supporter les répercussions -ce qu’elle vient projeter ici, je l’ignore; il est préférable qu’elle en discute avec
des internautes aguerris et qui se sont fait un réseau d’amis
il va sans dire que j’ai lu « ahah » sur cnrtl (il n’y en a que deux!),et que j’ai lu et apprécié
« Rhabillez-vous, Cassandres » !(rdl )
Bonjour
Aujourd’hui sur google très belle illustration
d’une scène bucolique décrivant un bonheur paisible. La gloire de mon père, le château de ma mère, l’enfance heureuse bercée par une mère généreuse.
J2 heureux. Atelier mémoire, repas soigné et délicieux, puis je suis rentrée chez moi : chaos.
J3 je décide de faire confiance. Je lâche prise.
Pourtant, hier, quand je suis arrivée à 15h15, quittant neige et froid glacial, toutes les balconnières ont gelé, l’avait étalé le contenu de son armoire sur son lit et répète en boucle dès mon arrivée » je veux rentrer chez moi ».
Ai parlé avec la cadre de santé, devant la mère qui répète en boucle » mais qu’est ce que je fous là ».
Tous les jours, « on » (accompagnée du terrible oeil de Moscou, quel rôle atroce, y a de quoi être d’une maigreur extrême ; on peut aussi ne pas serrer la main en portant une bande au poignet très maigre et en disant « je ne peux pas vous serrer la main car j’ai mal au poignet », mais comment devenir une sommité médicale et en arriver à une humanité proche du niveau de la mer , le regard fuyant, la main non serrable ?), on donc se fout de ma gueule.
« Ah, vous êtes encore là ? Vous n’êtes pas partie en voyage » (j’ai annulé à deux jous de départ Varsovie, Saint Petersbourg, Helsinki, guillerette, pas de mort dans l’âme, c’est la vie de ma maman qui est en jeu) ; chui là tous les jours, je participe aux ateliers, j’en prépare uncau chocolat, brownie xaralelia aux noix de pécan.
Ah, mais elle pourra pas s’acclimater.
Ma mère :
« Mais je ne tiens pas à m’acclimater, je veux rentrer chez moi. »
Je vais mettre fin au foutage de gueule d’ici qq. jours.Assez rapidement.
Il y a une porte coupe feu qui s’ouvre au moins 1 (appelé étage zéro par l’établissement) qui s’ouvre automatiquement.
J’ai posé la question et en cas d’incendie ?
Il y a la porte coupe-feu.
Ils ne savent pas encore qu’ils ont face à eux une femme intelligente. Je suis prise pour une courge.
Je vérifierai si elle marche.
Je me calme pour ma maman.
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