de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Quel chrononyme pour notre début de siècle ?

Quel chrononyme pour notre début de siècle ?

Demandez dans le feu d’une conversation amicale quand commence et quand s’achève la guerre d’Algérie. Polémique assurée ! Il en va de même d’autres moments de notre histoire. L’Histoire ne se laisse pas facilement découper en tranches, même si l’on sait que la vocation d’un historien est d’étudier des problèmes plutôt que des périodes, quand il ne s’agit pas de problématiser les périodes. Il était temps qu’une étude, qui ne pouvait être qu’une œuvre collective rassemblant les contributions de différents spécialistes (tous les noms ici), éclaire la question à nouveaux frais. Dominique Kalifa (Paris I) s’en est fait le maitre d’œuvre avec Les noms d’époque (348 pages, 23 euros, Gallimard), passionnant recueil de contributions de la « Restauration » aux « Trente glorieuses ». Cet historien tient que notre rapport à l’histoire est fait d’un « palimpseste de temporalités ». Mais encore ?

Il fallait d’abord conceptualiser la chose. Les linguistes s’y sont attelés avant les historiens classifiant la pratique en quatre types : toponymes événementiels (Tchernobyl…), héméronymes (Saint-Barthélémy…), praxonymes (Grande guerre…), chrononymes (Sixties…). Le besoin que la société a de nommer des actes pour leur donner une cohérence a assuré la domination du chromonyme sur les autres.

Il y a des mots qui travaillent, comme un ébéniste le dirait du bois d’un meuble. Ainsi de « restauration » pour désigner la période qui suit l’effondrement de l’empire napoléonien. Le mot s’est d’abord échauffé en « réaction » ou « contre-révolution » afin de se loger sous un vocable plus consensuel. On le retrouve dès 1814 pour désigner le nouveau cours des choses, dans le Journal des débats naturellement mais aussi sous la plume de Chateaubriand, d’abord timidement dans son pamphlet De Buonaparte et des Bourbons et quelques mois plus tard plus directement dans ses Réflexions. Dans tous les cas, il s’agit bien de la restauration de la maison de Bourbon et d’un retour à une monarchie fut-elle limitée.

Il y a des mots qui s’imposent aussitôt comme étant l’indispensable clé de lecture d’un roman national. Ainsi de « risorgimento » en Italie pour désigner la résurrection ou la renaissance du pays à l’aube de son unité. Son implantation dans les consciences fut rapide, puissante, durable – et son rôle non négligeable dans le récit mélodramatique de l’histoire nationale en jouant sur les émotions, le spectaculaire, les sentiments. Mais c’est seulement dans les années 1880 qu’il se stabilisera dans l’esprit des historiens. Aujourd’hui, ceux-ci n’hésitent pas à critiquer et déconstruire le concept devenu mythe alors que le discours public a conservé la même rhétorique et le même lyrisme pour l’évoquer (on l’a vu en 2011 lors du cent cinquantenaire de « l’unification nationale » observe Carlota Sorba dans sa contribution).

Une expression a beau s’imposer dans la durée, elle n’en demeure pas moins problématique. Ainsi de « l’ère victorienne » (Victorian Age) pour désigner en Angleterre l’interminable règne de la reine Victoria de 1837 à 1901 – si long qu’il fut découpé en trois morceaux : premiers temps, milieu, derniers temps.  L’expression fut inventée non comme d’autres après la période mais de son temps. On la trouve sous différentes plumes dès 1887 à l’occasion de son jubilé d’or. Elle a tellement marqué les esprits que les edwardians qui lui succédèrent furent souvent qualifiés de postvictoriens ! Mais qu’est-ce qui est victorien et qu’est-ce qui ne l’est pas au juste ? Qu’il s’agisse de politique, d’art, de mœurs, rien de moins subjectif et arbitraire tant le notion est floue, approximative et englobante, prise en sandwich entre romantisme et modernité.

Autre cas d’école : un chrononyme récurrent dans l’histoire d’un même pays. Le Gilded Age (époque en plaqué or ou ère du toc typique d’une époque de l’argent-roi où triomphe la vulgarité des « boucaniers-capitalistes » et la cupidité des « barons-voleurs » des chemins de fer), forgé en 1873 par des romanciers, notamment Mark Twain, pour désigner une période corrompue marquée par de forte inégalités de revenus; elle est récemment revenue dans l’esprit public américain à l’occasion de  la crise économique de 2008. Pour autant, on ne tombera pas dans le lieu commun revenant à constater que l’Histoire se répète, ni même qu’elle bégaie, mais plutôt qu’elle « rime » (c’est du Twain). La notion n’en demeure pas moins strictement américaine  comme en témoigne l’usage qu’en faisait récemment encore l’économiste Thomas Piketty dans son best-seller international Le Capital au XXIème siècle.

Au rang des chrononymes paradoxaux, « Fin de siècle » figure en bonne place, même s’il n’est pas le seul, il s’en faut, à présenter le défaut de « penser selon la fin ». Comme disait Cioran, il est impossible de lire une ligne de Kleist sans penser qu’il s’est suicidé, comme si son suicide avait précédé son œuvre (De l’inconvénient d’être né).  Dès la fin du XIXème siècle, l’expression est devenue cliché et tarte-à-la-crème grâce aux gazettes, le plus souvent associée à « décadence » et plus généralement déclin, décomposition, dégénérescence notamment dans le domaine artistique. On retrouvera ce même esprit de la chute bien plus tard dans les magnifiques nouvelles que Paul Morand réunit sous le titre Fin de siècle (1957) et dans un ouvrage pionnier de l’historien Carl Schorske qui fit date Vienne fin de siècle Politique et culture (1980). Depuis, on s’emploie à désenténébrer la notion, l’une des plus polysémiques qui soit, en en révélant ce qu’elle avait de moins sombre et de moins morbide : exubérance créatrice, vitalité de la langue et sur le plan politique extension des libertés républicaines…. Et le rôle de la collection « Fins de siècle » lancée par Hubert Juin chez 10/18 grâce à l’éditeur Christian Bourgois dans les années 1970/80 est à souligner dans l’évolution du regard porté sur la période- et dans ce qui en elle faisait déjà transition avec « Belle époque ».

Autre cas : deux expressions pour désigner une même période (1975-1982) mais en y ajoutant de la nuance, comme en Espagne après la mort du général Franco. Transicion/transition et movida. La premier se traduit, pas le second. L’un désigne une période de modernité et de réforme démocratique, l’autre un temps de libération des mœurs (dont les films de Pedro Almodovar sont le fruit le plus connu sur le plan international). Toutes choses qui ont longtemps permis de ne pas trop chercher à savoir si la réussite de ce moment-là, marqué par l’illusoire réconciliation des deux Espagne, était dû au sens des responsabilités des dirigeants politiques, à l’absorption des anciens franquistes par l’appareil du Parti populaire (PP, droite), au pardon accordé aux crimes du franquisme, à l’amnésie provoquée par le pacte de l’oubli… Non seulement « transition » l’emportera rapidement sur « réforme » mais un courant est né sous le vocable de « transitologie » pour désigner le modèle pacifique du passage de la dictature à la démocratie. Avec le recul, il faut bien constater qu’elle n’a pas tout soldé, et pour cause : rattrapée par les fantômes de son passé et un archaïsme atavique et tenace, elle n’a en rien maté les conflits séculaires entre Espagnols.

Au moins, tant la transicion que la movida sont-elles immédiatement associées à un seul pays. Ce qui n’est pas le cas des « années de plomb » dès lors qu’on ne les prononce pas Anni di piombo. Car avant de désigner les années 1968-1982 au cours desquelles l’Italie fut meurtrie par les terrorismes néo-fasciste ou d’extrême-gauche, ce chrononyme était ouest-allemand et voyagea dans nombre de pays (du Japon au Maroc) en proie à un semblable phénomène de violence politique et de lutte armée. Le cinéma s’en empara d’abord (Die bleierne Zeit, autrement dit le temps plombé, de Margarethe von Trotta en 1981), puis les médias enfin les universitaires non sans réticence. Ce qui complique tout, c’est que le film, s’il faisait clairement référence à la bande Baader-Meinhof et à la Fraction Armée Rouge, tirait son titre d’un poème de Hölderlin et, selon la réalisatrice, ne faisait pas allusion au plomb des balles mais à la chape de plomb comme synonyme d’oppression ! A la Mostra de Venise où il remporta le Lion d’or, il fut traduit alternativement par Tempi du piombo (Temps de plomb) et par Gli anni plumbei (Les années plombées), traductions considérées comme une trahison.

Quand l’Université consentit à s’en emparer enfin, elle l’encadra entre deux événements bien datés : l’attentat de la Piazza Fontana à Milan (1969) et le second démantèlement des Brigades Rouges (vers 1982) encore que certains historiens privilégient d’autres assassinats ou kidnappings pour périodiser ce moment sanglant de l’Italie. Où l’on voit qu’il est difficile pour des enjeux historiographiques de ne pas devenir immédiatement des enjeux politiques. En conclusion de son étude sur le sujet, Isabelle Sommier dresse l’inventaire des répressions contre le double terrorisme recouvert par le chromonyme « années de plomb ».  Il apparaît clairement que celles-ci furent bien plus efficace contre les terroristes d’extrême-gauche (jugés « plus bavards ») que contre ceux d’extrême-droite (soixante-dix d’entre eux sont toujours en fuite). Selon cette sociologue et politiste, le chromonyme « a fait peser sur plus de dix ans d’histoire une véritable chape de plomb ».

Autre chrononyme jugé paradoxal et dont les Français font une large consommation : « l’entre-deux-guerres ». Il n’existe qu’écrasé entre deux moments autrement plus décisifs. Lorsque l’expression apparaît pour la première fois, elle désigne d’abord le moment qui sépare la guerre de 1870 de la première guerre mondiale. C’est bien ainsi que l’entendait Léon Daudet en couverture de ses souvenirs Fantômes et vivants (1915). Ca change avec Jacques Doriot, alors leader des jeunesses communistes, auteur de la brochure Entre-deux-guerres en 1923. Au lendemain de la défaite de 1940, la cause est entendue et indiscutée : il ne peut s’agir que de la période qui court de 1919 à 1939, vingt ans tout rond et l’évidence d’une route qui mène de la paix à la guerre. Et pourtant, dans l’inconscient collectif, « entre-deux-guerres » renvoie le plus souvent aux années 30, le temps heureux du « plus jamais ça » et de la littérature du renoncement désormais chargés de toutes les responsabilités et de toutes les culpabilités pour n’avoir pas vu voir venir la barbarie à l’œuvre (à l’exception de quelques Cassandre inspirés, indépendant des partis et comités mais hélas trop marginaux pour être écoutés tels André Suarès). Dans sa contribution, Dominique Kalifa invite à relire à nouveaux frais le classique de Marc Bloch L’Etrange défaite (écrit en 1940 et publié en 1947 à titre posthume), non en raison de son usage du chromonyme (il ne l’emploie pas, lui préférant « l’intervalle des deux guerres ») mais parce qu’il montrait bien comment les horloges étaient restées « comme figées en 1918 ».

 En fait, à la lecture de ce passionnant et édifiant recueil, on comprend bien que toute connaissance historique ne peut faire l’économie d’une réflexion sur les noms du temps sans jamais oublier qu’ils ne se décrètent pas. Le zeitgeist les transporte et ils s’installent sans que l’on s’en rende compte avec la force et le naturel de l’évidence. Après coup seulement, les historiens interviennent, récupèrent, rangent, classifient, conceptualisent. Seul un coup de force pourrait les déloger de l’inconscient des peuples. Ainsi de « années noires », image de la nuit pour dire « Occupation ». La métaphore nocturne s’est naturellement imposée tant elle convenait à la clandestinité. Le grand livre de Jean Guéhenno (Journal des années noires) n’y est pas étranger. Mais il n’est pas encore né celui qui parviendra à mettre une fois pour toutes dans les têtes des lecteurs, y compris dans celle des historiens (un comble !) que « vichyssois » devrait désigner exclusivement un habitant de Vichy et que seul « vichyste » concerne les partisans de la Révolution nationale.

Quant à baptiser les vingt premières années du XXIème siècle, il faudrait être téméraire pour s’y résoudre sans rien savoir de la suite…

(« Manifestante con pistola puntata nella manifestazione del 1977 a Milano ; les années noires de l’Occupation » ; la movida selon Almodovar dans « Femmes au bord de la crise de nerfs » ; le risorgimento dans Le Guépard de Visconti. Photos D.R. ; « Le reine Victoria », 1887, photo d’Alexander Bassano)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

1087

commentaires

1 087 Réponses pour Quel chrononyme pour notre début de siècle ?

D. dit: à

Vous avez dû me remarquer : je suis arrivé en retard.

D. dit: à

Grand, blond, cheveux frisés avec imper beige et étui à violon.

D. dit: à

Je m’suis assis juste derrière vous. Vous avez dû sentir mon haleine parfumée au boeuf en gelée : normal, je venais juste d’en terminer un.

D. dit: à

rose dit: à

Mange une main
Et garde l’autre pour demain.

T’as pas fini, Rose ?
Rhoooh.

D. dit: à

Hosni était pilote de Spitfire dis-donc.
Remarquable chasseur tout en métal.

D. dit: à

12 cylindres en V, 1565 chevaux.
2 canons de 20. On est loin des salons de thé.

Soleil vert dit: à

test

« – Tu sera un homme mon fils
– Je préférai ne pas »

Soleil vert dit: à

re test
« – Tu sera un homme mon fils
– Je préférerai ne pas »

Jazzi dit: à

25 février 2020 à 15 h 33 min
« Sortilège (Tlamess) » de Ala Eddine Slim.
Etrange film, inattendu dans la production tunisienne actuelle et même dans la production internationale !
Ça commence comme une histoire réaliste et décolle très vite dans le surréel, le fantastique, l’ésotérique.
En plein hiver, un soldat encaserné dans le sud tunisien, à la recherche d’improbables terroristes, se voit octroyer une semaine de permission par son capitaine afin d’aller enterrer sa mère qui vient juste de mourir.
C’est alors que tout bascule pour lui et qu’il se fait déserteur.
Il se voit contraint, pour échapper à la police militaire et la prison, de s’enfuir, nu et blessé, dans la forêt.
Plus tard, devenu un homme des bois, chevelu et barbu, il croise un jour une belle jeune femme, venue consoler près d’une cascade son mal être existentiel.
Elle est marié avec un jeune macho accaparé par ses affaires, et vient d’apprendre qu’elle était enceinte de lui (par insémination !).
Lorsqu’elle aperçoit l’homme sauvage, celle-ci s’évanouit de frayeur.
Revenue à elle, elle découvre qu’il la retient prisonnière dans son repaire souterrain et qu’ils non pas besoin de se parler pour se comprendre.
Ils communiquent seulement par le regard (le regard du sourd ?).
C’est alors qu’il lui dit (avec les yeux) qu’il l’attendait pour la protéger ainsi que son futur enfant à naître.
Et qu’ensuite, il les emmènerait de l’autre côté de la mer.
Abasourdie, elle tente, en vain, de s’échapper, puis semble bien vite ne plus avoir l’intention de retrouver son fringant mari et leur somptueuse villa.
Les caractères sociaux des personnages virent dès lors aux archétypes archaïques, quasi bibliques, du premier homme et de la première femme.
La forêt est peuplée d’animaux effrayants et inquiétants.
L’enfant naîtra.
La mère étant sans lait, c’est l’homme sauvage, à qui a poussé sous les poils une voluptueuse poitrine, qui lui donnera le sein.
Contre toute attente, le « couple », sans aucun contacts entre eux, et sans paroles donc, rendront l’enfant à son père naturel, en l’abandonnant près de chez lui.
Sont-ils partis ensemble sur le radeau de fortune que l’ex soldat avait construit ?
On aura compris que ce film, à l’esthétique soignée, aux superbes images d’une Tunisie hivernale, loin des clichés traditionnels, entre mer rugissante, forêt pluvieuse et montagnes enneigées (un mixe des divers paysages naturels tunisiens), n’offrira plus au public qu’un faisceau de signes symboliques à décoder.
Malgré sa projection dans une unique salle du quartier latin, quelques spectateurs, normalement aguerris, ont quitté la salle avant la fin de la séance.
Moi, je suis resté sous le charme jusqu’au bout, tentant de comprendre ce que je voyais, ce que l’on me racontait.
Pas sûr d’avoir tout compris !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586575&cfilm=273672.html

une main ... dit: à

c’est qui ce pauvre type ?

C’est renatata qui nous lâche très régulièrement ses ratacacas!
En laisse de blogs comme il va promener ses chiens.

renato dit: à

Voilà que le pauvre type donne la preuve de son crétinerie niveaux cour de récréation de maternelle : un frustré sans épaisseur, peut-être ? Et maintenant qu’il vomisse quelques crétineries choisies, que c’est tout ce qu’il sait faire.

OZYMANDIAS dit: à

@ Jazzi,
Vous ne le saviez pas peut-être mais la Tunisie est le lupanar du Maghreb et les tunisiens sont considérés comme des « Mancach » (Tapettes) par les algériens et les marocains.
Les tunisiens parlent un arabe « efféminé » -si je puis dire- et sont souvent moqués et raillés par les autres maghrébins.
Les tunisiennes préfèrent se marier avec des algériens ou des libyens.
Quant à votre compte-rendu critique du film, je le trouve… comment dire… Moyen.
On voit que vous n’avez pas du tout saisi le sens et les nuances de « Tlamess », mot du parler tunisien qui vient de l’arabe classique « Talsam » qui veut dire porte-bonheur ou porte-malheur, c’est selon.
Faut maîtriser la langue arabe, avant tout, pour arriver à comprendre la culture tunisienne, si conservatrice dans les apparences mais bien licencieuse dans l’intime.
Sur ce, je vous dis : »Slam’ alik » comme disent les tunisois de Tunis.

et alii dit: à

n’oubliez pas le billet!
Siècle des dictateurs (Perrin/Le Point).

renato dit: à

Nous vivons maintenant l’époque de l’appli.

et alii dit: à

l’arabe classique « Talsam » qui veut dire porte-bonheur ou porte-malheur, c’est selon.
y a-t-il beaucoup de mots qui ont deux sens opposés dans la langue classique?
MERCI

Janssen J-J dit: à

Voilà des fragments retrouvés dans les vieilles archives d’un vieil ordinateur, ils datent de novembre 2008, ce qui nous rajeunit pas
(je copie-colle, c’était le bon temps : il y avait les dates et tout et tout… !)
——————-
1.C’est la 3e fois que Passoul fait remarquer qu’il avait signalé l’importance de ce roman sur son blog depuis le mois d’août, au cas où on l’aurait oublié. Les jurés du Goncourt, eux, n’ont rien oublié. Ce blog est devenu tellement influent en l’espace de quatre ans, qu’il est désormais évident à tous qu’il oriente presque inconsciemment le choix des jurés des prix littéraires. Inutile que Pierre A. devienne juré comme il est suggéré ici, le lobbysme de la République des livres travaille pour lui beaucoup plus efficacement. Pourquoi aller s’abaisser à cela ? Non non, qu’Il reste ici, après tout, Il a plutôt bon goût, et le jugement sûr, non ? Sinon, Il devrait faire bien trop de compromis scabreux et perdrait l’illusion de son libre arbitre. Gardons Le ainsi pour notre confort à tous, car pour une fois qu’on tient une valeur sûre, n’allons-pas Lui proposer de faire du Pivotage, Cabotage et autres Naufrages…
Rédigé par : DIAGONAL | le 10 novembre 2008 à 18:12 | Alerter

1.@Diagonal, salut le revenant, je vois que vous êtes toujours aussi incisif avec notre Passou. Pourquoi ce procès ? Bien sûr pour le rambaudage et le sabatierage, et même aussi le passoulinage. N’empêche qu’il faut lui rendre cette justice à Passou, ce que vous prenez pour de l’influence c’est juste du flair.
Vous savez Diago, depuis le temps que je l’observe, j’ai tout compris de sa technique, les dribbles, les passements de jambes et le coup du sombrero. En vérité il ne juge pas simplement la valeur du livre en soi, sur le style, l’écriture etc, non il la juge en replaçant le livre dans le contexte général du moment. Il tient compte des facteurs sociaux, politiques, géo-politiques, climatiques, gastronomiques et psychologiques de l’époque. Comme on disait de Platini il a la vista, la vision du jeu, il repère les attaquants démarqués et il fait la bonne passe dans l’intervalle au bon moment dans le dos de la défense. Et ça, c’est pas donné à tout le monde. Passou il est comme ce type qui a passé sa vie à trainer sur les champs de course et qui, juste en regardant un cheval droit dans les yeux est capable de dire s’il faut miser sur lui toutes ses économies. Et ça Diagonal c’est respect.
Rédigé par : Dexterd | le 10 novembre 2008 à 21:35 | Alerter

1.@Dexterd(cordon)
Moi, ce que j’en disais de la RDL après deux ans et demi de sevrage, c’est que Passoul avait l’air de s’être bonifié, pris de l’assurance, et que les blogueurs avaient totalement changé de monde, sauf les un ou deux intoxiqués de service dont on se demande comment ils ne sont pas encore passés de vie à trépas (J’espère que la grande Zerbinette n’est pas morte). OK pour le flair, la petite piqûre n’était que de rappel, et Passoul, qui veille à tout, y compris aux sous marins émergents, ne s’y est pas trompé. Bien sûr qu’il a du flair, le bougre, et que tu l’as bien étudié Dexterd…, Tu crois quand même pas qu’on prend au premier degré son influence sur les déjantés du Goncourt… Mais conviens donc qu’Il n’y a que Lui qui fasse son boulot sérieusement, c’était donc un hommage que je lui rendais avec le zeste d’ironie qui convient en pareil retour. Bon, cela dit, je repars dans ma 736e page de Contre-jour, c’est que j’arrive plus à suivre le blog, mais vois-tu, ce qui me le rend sympathique, le Passoul, c’est qu’il a pas tout compris des théories “quaternioniennes”, bien qu’il prétende avoir lu sur trois mois, les 1207 pages du Pynchon… Et moi j’affirme qu’il bluffe un peu, de temps à autre, quand il nous fait accroire des choses comme celles-là, mais moins que la gang des Goncourt qu’ont pas lu le dixième de ce qu’ils avaient à lire…, d’où leur propension à se laisser influencer par le flair de Passoul. Vu ? Est-ce plus corrèque, comme explication ? Ca pas d’bon sens de me chercher là dessus… Rédigé par : DIAGONAL | le 11 novembre 2008 à 06:46 | Alerter

1.Mais je ralentis, oubliant pourquoi j’étais pressée, bousculant, courant presque pour crier avant qu’il ne disparaisse : DIAGONAL !!!! Quel plaisir de vous revoir enfin !! Dans mes bras (si! si ! j’insiste !!)
Rédigé par : Hanna | le 11 novembre 2008 à 11:07 | Alerter

1.“C’est la 3e fois que Passoul fait remarquer qu’il avait signalé l’importance de ce roman sur son blog (…) n’allons-pas Lui proposer de faire du Pivotage, Cabotage et autres Naufrages…” Rédigé par : DIAGONAL | le 10 novembre 2008 à 18:12 –

Nous nommerons donc “passoulignage” cet art de détecter, de souligner la venue d’un roman qui compte. Rédigé par : JC Barillon | le 11 novembre 2008 à 11:58 | Alerter

1.Un certain Diagonal qui a l’air connu par ici dit : “inutile que Pierre A. devienne juré comme il est suggéré ici, le lobbysme de la République des livres travaille pour lui beaucoup plus efficacement”. Alors, si VRAIMENT l’avis de Pierre Assouline influence inconsciemment les jurés littéraires, au contraire : que ce dernier en fasse partie, au moins les choses seront claires, et on ne parlera plus du “lobby” de la rdl. Cette dernière expression me fait d’ailleurs sourire, sous-entendant qu’il y aurait “pression”. Rédigé par : Clopine Trouillefou | le 11 novembre 2008 à 12:23 | Alerter

1.Adopté : le jour du prix afghan, Passou fut nommé Passoul par Diagon’al, autre vieux mollah aux dents longues du blog, à l’époque décomplexée du homard. Sinon, rien de neuf. Paul Edel n’aime pas l’affreux virage rasta du prix Goncourt, Furnes prend un “s” comme Bruges et le Goncourt 37, né à Roubaix, a livré un magnifique portrait de la ville d’Anvers (franciliens, prononcez le “s”). – Rédigé par : Phil | le 11 novembre 2008 à 12:28 | Alerter
_____________________

JiCé..... dit: à

Une main ? Grivounet !

JiCé..... dit: à

Pour saluer Hosni !

JiCé..... dit: à

L’immortalité ? Une avancée technologique et l’IA remplace tous les jurés….Ah les beaux robots !

Marie Sasseur dit: à

N’oubliez pas « le chat ».

renato dit: à

[À propos de l’op 81b — La limite objective des œuvres pour instruments à vent de LvB — limite reconnue par Beethoven lui-même — est une amabilité satisfaite, dans l’adhésion respectée à la grâce du XVIIIe siècle, dans l’acceptation d’un mozartisme presque provocateur. Tendresse, harmonie, simplicité sont donc les figures que l’on retrouve dans cette piece — un voile veiné d’ombre —, mais sans passions authentiques, sans abandons contemplatifs ni contrastes dramatiques.]

et alii dit: à

le retour d’une écriture pour ce début de siècle:le tatouage
Créé en 1999 et ré-activé en 2013, le Mondial du Tatouage

Biz dit: à

A propos de Vichy,je vous signale que Drillon vient d’avoir le prix Valery Larbaud pour son (ou sa) « Cadence ».
Cela fera plaisir à Chaloux.

D. dit: à

J’ai toujours su que les plaies arriveraient par l’Italie.
Elles sont au nombre de trois.
Nous avons dans l’immédiat affaire à la première.

closer dit: à

Pa si mal, JB, la « Lettre à Franco », sauf que le titre français est un peu absurde…Je l’ai vu par devoir, pour pouvoir en parler avec mes petits camarades hispanisants. Une critique cependant: Franco n’était certes pas un chef charismatique hurlant des discours devant des foules en délire comme Mussolini ou Hitler, mais le metteur en scène a poussé le bouchon un peu loin en lui donnant un physique de chef de rayon de la Samaritaine des années cinquante… Bon, ça peut se voir sans ennui.

J’ai vu quelques présentations d’autres films, qui ont l’air tous plus nuls les uns que les autres. La palme au De Gaulle avec Lambert Wilson…Le pauvre…Il lui manque déjà 10/15 centimètres pour être crédible. Mais surtout il lui manque une gueule et une voix! Cata assurée.

une main ... dit: à

D. dit: à

J’ai toujours su que les plaies arriveraient par l’Italie.

C’est la faute à renacata!

Janssen J-J dit: à

je n’ai jamais bien encaissé l’assassinat du bon Anouar El Sadate… et j’ai donc encore plus mal supporté les 30 ans de dictature d’Hosni Moubarak, le corrompu intégral. Et qu’on ne me parle plus de ce qu’il advînt après le merveilleux printemps 2011… Seul Alaa El Aswani nous a fait rêver à ne pas complètement désespérer de l’Egypte moderne. J’ai couru vers le Nil, l’AMS, j’ai couru vers le Nil en partant de la place Tarhir, ne l’oubliez jamais !
Cela dit, crois bien que tout le monde s’en fout.

D. dit: à

Je vous donne le nom des trois plaies :

D. dit: à

la peste

D. dit: à

la ruine

D. dit: à

l’esclavage

et alii dit: à

NOTRE(dans le titre)
Selon des recherches antérieures citées dans l’étude, des schémas de langage répétés synonymes de dépression peuvent apparaître dans les écrits des personnes malades. Ils prendraient plus exactement la forme de cinq marqueurs linguistiques : l’utilisation accrue des pronoms singuliers à la première personne (« je », « moi », « me ») ; l’abondance de mots exprimant des émotions négatives (« mauvais », « triste », « en colère »…) ; la surreprésentation des mots relatifs au traitement cognitif (« penser », « comprendre », « savoir »…) ; la rareté des termes liés à des émotions positives (« heureux », « bon », « formidable »…) ; et enfin la sous-représentation des pronoms à la première personne du pluriel (« nous », « notre »…).

Toujours d’après ces études, la présence de ces marqueurs s’accentuerait à mesure que s’aggraverait l’état dépressif, au point d’être révélatrice d’un passage à l’acte suicidaire imminent. Mais ce schéma n’a pas émergé dans les textes écrits au cours de la dernière année de la vie de Poe, selon les conclusions d’Hannah Dean et Ryan Boyd. « Des schémas significatifs et cohérents de dépression n’ont pas été découverts et ne vont pas dans le sens de la thèse de suicide. Cependant, les preuves linguistiques de plusieurs épisodes dépressifs potentiels au cours de la vie de Poe ont été décelées. Ces épisodes semblent survenir au sommet de la gloire de Poe, ainsi que dans les années suivant la mort de son épouse », écrivent les chercheurs.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/pourquoi-la-these-du-suicide-ne-colle-pas-avec-la-mysterieuse-mort-d-edgar-allan-poe_141867#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20200225
bonsoir

OZYMANDIAS dit: à

Alaa al Aswani, Sonallah Ibrahim, Gamal al Ghitany, Edouard Kherrat, Fathi Ghanem, Sakina Fouad, Hala Moustapha, May Telmessani, Nawal Saadawi, Farag Fouda…etc,.
Si vous lisez ces écrivains égyptiens actuels, vous aurez une connaissance à la fois vaste et précise de l’Égypte d’aujourd’hui.
Bonnes lectures.

rose dit: à

de l’Egypte moderne. J’ai couru vers le Nil, l’AMS, j’ai couru vers le Nil en partant de la place Tarhir, ne l’oubliez jamais !
Cela dit, crois bien que tout le monde s’en fout.

Ben non.
Pas du tout.
C’est tout à fait génial.
Et même qu’on voudrait bien faire la même chose.
Courir vers le Nil, les bras en l’air.

rose dit: à

Je ne lis pas, mais ai attaqué Bouvard et Pécuchet.
J’me la pète Florence Aubenas, chui en immersion en Ehpad.

Jazzi dit: à

Couvre-feu à Milan, renato !
Dois-je renoncer à descendre à Nice ?

Janssen J-J dit: à

Oui je vais les lire pour parfaire ma culture égyptienne. Ca tombe bien, je lis couramment l’egyptien moderne. Merci.
Pour l’instant, indé »penamment de Naguib Mahfouz, j’en suis resté à Alaa El Aswani, Khaled Al Khamissi, Edouard Al Kharrat, mais je n’oublie pas, comme par hasard, la merveilleuse vieille Nawal El Saadowi et les petites jeunes qui percent bien : May Telmissany ou Ahdaf Souief, entre autres. Vous manquez quelque chose pour comprendre l’avenir du pays…
Bonnes lectures à vous aussi, aux amandes amères,

OZYMANDIAS dit: à

Moi, sans prétention, j’ai vécu deux ans au Caire et j’ai visité pratiquement toute l’Égypte et j’ai même rencontré Naguib Mahfouz dans son bureau au journal d’Al Ahram (Les Pyramides)… Et, voyez-vous, je n’en fais pas tout un plat !
Wahachtouni ya habaybi el Masriyiin ( Vous me manquez, amis égyptiens).

renapatatras dit: à

Jazzi dit: à

Couvre-feu à Milan, renato !
Dois-je renoncer à descendre à Nice ?

Ce n’est pas le moment en tout cas de sortir les trois chiens avant la pâtée!

renato dit: à

Ça ne dépend que de vous, Jacques — vous pourriez la jouer fataliste.

Janssen J-J dit: à

@ chui en immersion en Ehpad

il faut faire comme Florence, se déguiser en aide soignante comme elle même se déguisait en femme de ménage sur les bateaux de ouistreham, et faire un bon reportage sur la prétendue violence des employés sur les pensionnaires en ehpad. Moi j’ai compris que parfois certain.es « méritaient » d’être battu.es (exceptionnellement)… Même s’il n’y a pas d’excuse sociologique, on peut parfois « comprendre » certaines attitudes misérables. Je crois que parfois ma mère en a fait les frais, quand elle était trop insupportable ; rôz et chantal, j’espère que cela n’arrivera jamais aux vôtres…
Qu’est devenue cette vieille dame qui n’arrivait plus à communiquer qu’avec le danseur qui le prenait dans ses bras ? ah j’oublie son nom et le lien, tout à coup.
Bonne chance et bon courage à vous. Merci.

Janssen J-J dit: à

@ Et, voyez-vous, je n’en fais pas tout un plat !

Mais si messie,… tout un plat de lentilles, on dirait, mais sans prétention, hein !
Savez vous au juste qui a assassiné le vieux Naguib M., c’est toujours resté un brin mystérieux

rose dit: à

Et alii

Grande nouvelle à vous annoncer : ce matin, une adjudante Une2, Une2 deux gendarmerie m’a convoquée dimanche – je n’y serai pas puisqu’à l’EHPAD, donc mercredi en huit pour me parler ou sera ce à moi de lui parler ? de ma lettre de trois pages du 21 décembre 2019 au procureur de la République.
La dernière fois, mi-janvier elle m’a « jetée »dehors de la gendarmerie en disant c’est du social c’est pas du pénal. Trois mois avant j’avais été « jetée » dehors du centre médico-social par l’assistante sociale qui gueulait  » c’est du pénal, c’est pas du social.
J’espère qu’elle sera de bonne composition ; je le serai pour ma part.

rose dit: à

Janssen J-J

Pour me la jouer Florence Aubenas, j’emprunte à Flaubert aussi.
https://books.google.fr/books?id=RLoeCwAAQBAJ&pg=PT1350&lpg=PT1350&dq=il+fit+le+bon+enfant+eut+des+complaisances+flaubert&source=bl&ots=2hEdmsKsd5&sig=ACfU3U2H8fPeS0IlBARs7flgGc65wPgeDw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjE1MK4vO3nAhWYaRUIHUVtBzYQ6AEwAXoECAkQAQ#v=onepage&q=il fit le bon enfant eut des complaisances flaubert&f=false

Voyant qu’elles ne servaient à rien, il changea de tactique ; il fit le bon enfant, eut des complaisances […] il en vint jusqu’à leur payer le gloria après les repas.

Nota bene : pour l’instant, c’est cauchemardesque, malgré la délicieuse après- midi à chanter, mais je suis d’excellente composition et prête à me laisser séduire. Ma mère pas du tout. En boucle « je veux rentrer chez moi ». »Et qu’est ce que je fous là au milieu de tous ces estropiés ».
La note de l’EHPAD sur les réseaux sociaux 6,25/10. Je ne sais pas encore pourquoi.

Je vous tiens au jus J J-J.
Aucune personne d’un âge certain ne mérite d’être laltraitée. Aucun enfant. Personne en fait.

et alii dit: à

rose, bien sur, votre meilleur conseil sera votre avocate;restez si possible « zen » , de bonne composition, bonne humeur après vous être reposée en vous résumant pour vous même « l’essentiel » de cette histoire compliquée avec votre fratrie et courage! courage! ça avance donc un peu , ne soyez pas trop pressée, ni vous ni votre maman, et vous allez vous reprendre et retrouver vos « marques » vous savez bien que les êtres humains sont sujets à de drôles d’interprétations ;et puis ils trouvent une bonne mesure; votre avocate vous aidera à faire face ; on pense à vous;
je m’éloigne maintenant de l’ordi;je suis assez fatiguée

rose dit: à

Janssen J-J

Pendant les cahots, il entendait osciller derrière lui tout son bagage et prodiguait les recommandations. Voyant qu’elles ne servaient à rien, il changea de tactique ; il fit le bon enfant, eut des complaisances ; dans les montées pénibles, il poussait à la roue avec les hommes ; il en vint jusqu’à leur payer le gloria après les repas. Dès lors, ils filèrent plus lestement, si bien qu’aux environs de Gauburge l’essieu se rompit et le chariot resta penché. Pécuchet visita tout de suite l’intérieur ; les tasses de porcelaine gisaient en morceaux. Il leva les bras, en grinçant des dents, maudit ces deux imbéciles ; et la journée suivante fut perdue à cause du charretier qui se grisa ; mais il n’eut pas la force de se plaindre, la coupe d’amertume étant remplie.

Janssen J-J

Faire l’imbécile, je sais faire.

OZYMANDIAS dit: à

Qui se souvient de Samia Gamal ?
Merveilleuse et délicieuse actrice et danseuse égyptienne qui fut la partenaire de Fernandel dans le film de Jacques Becker « Ali Baba et les Quarante voleurs ».
Elle fut une véritable star en Égypte et dans le monde arabe, et même aujourd’hui, vingt-six ans après sa mort, elle reste la plus grande danseuse orientale de tous les temps.
Eh bien, mes amis, vous n’allez peut-être pas me croire, mais j’ai passé toute une après-midi avec elle, dans le quartier cairote de Zamalek où elle habitait toute seule dans un appartement modeste. C’était en 1991, trois ans avant sa mort.
Petit journaliste freelance, je l’ai interviewée pour le compte d’un canard people et j’ai pu admirer, en l’écoutant, toute la grâce et le charme d’une Dame aussi belle qu’ingénue car Samia Gamal fut une vraie « Bint fellaha » (Fille de paysans) douce et farouche à la fois.
À la fin de l’interview, je lui récitais le célèbre verset du Coran : »Allah jamil wa youhibbou al Jamal » (Dieu est beau et aime la beauté) faisant allusion, bien évidemment, à sa grande beauté bien préservée en dépit de son âge avancé. Elle en avait les larmes aux yeux. Son âme pieuse fut attendrie par la parole d’Allah comme tous les musulmans. Elle m’a pris la main droite et l’a mise sur son front. Silence et recueillement.
Que de beaux souvenirs !
Repose en paix, SAMIA GAMAL, je ne t’oublierai jamais, jamais, jamais… Allah est grand et un jour, certainement, il nous réunira dans sa Jânnatou al Khold, son Éternel Paradis. Amen !

rose dit: à

;restez si possible « zen » ,

Je ne sais pas faire.
Là, j’inventorie les couteaux, les draps attachés les uns aux autres, la grande échelle dans les haies, l’enlèvement d’enfant avec mise à l’orphelinat, que tu comprennes ma douleur, aller chercher le virus et le répandre, la kalachnikov, ma mère dit j’appelle les cars de crs pour rester chez moi.
Je n’ai pas envisagé arracher un oeil, ni le coeur, ni empaler ni le découpage en morceaux comme le pangolin.

J’ai trouvé une nana sympatoche.
Elle chante.
Zen ?
Sage ?
Connais pas.

Je vais leur demander leurs salaires. J’attends un peu.
C 2550 euros la chambre par mois.
Pour l’instant toute petite chambre, très propre, nickel chrome : porte-fenêtre entrouverte de quatre doigts et fermée à clé. Moins 1, niveau. Espace protégé réservé aux fugueurs. Ascenseur bouclé. Escalier aussi. Portes aussi. Fenêtres aussi. S’il y a le feu et personne au moins 1, je ne sais pas comment on fait. Ce n’est pas la cave hein. C’est moins 1. Et codes de fermeture partout.
Ça me plaît d’enquêter.

>Florence Aubenas
Tu voudrai pas lancer une grosse enquête sur les EHPAD ?

OZYMANDIAS dit: à

@ Janssen J-J
Naguib Mahfouz n’a jamais été assassiné. Il échappa à un attentat perpétré par un jeune islamiste fanatique appartenant à la « Jamââ Islamiya », groupuscule extrémiste.
Vous avez confondu Naguib Mahfouz avec Farag Fouda, intellectuel laïque, brillant essayiste et redoutable polémiste, qui fut, lui, assassiné par un militant islamiste.
Lire le livre de Farag Fouda « Avant la chute », essai prémonitoire sur l’arrivée des islamistes au pouvoir en Égypte.

rose dit: à

Et alii

Reposez-vous bien. Bonne soirée et revenez-nous en forme, ma chère, avec des liens dont vous avez le secret. Et merci pour les deux villages des fous avant-hier avec le chouette livre* afférent. Un pour les femmes, accueil en famille d’accueil et un pour les hommes plus loin. *De Nanette Perrichon.
Et alii, à 62 ans vers 3, j’ai toutes les conditions pour basculer vers la démence sénile : j’ai des tendances dépressives et suicidaires. Mais je lutte beaucoup et alii, ayez l’extrême gentillesse de ne pas vous faire un sang d’encre pour moi.
Ma mère n’ a jamais été dépressive ni eu aucune tendance suicidaire. Depuis la fin de vie de son mari, elle est épouvantablement maltraitée, alors que si innocente comme le bon pain : c’est tellement incompréhensible de traiter une femme pareille ainsi. J’espère mercredi 4 mars que l’adjudante sera à la hauteur.

Soleil vert dit: à

OZYMANDIAS dit: à
Qui se souvient de Samia Gamal ?

Magnifique !

D. dit: à

Courir vers le Nil,

Je faire la contrepèterie et pourtant je ne la trouve pzd. Aidez-moi-moi.

rose dit: à

Jazzi dit: à

Couvre-feu à Milan, renato !
Dois-je renoncer à descendre à Nice ?

Jazzi

Je ne sais pas.
Moi, j’ai juste peur. Demain midi, après avoir vu ma mère à l’Ehpad le matin, je monte dans mon village. J’ai simplement peur que s’il y a blocus, je ne puisse pas redescendre à Marseille.
J’y vais pour papiers et cours de gym. 🏃‍♀️🏋️‍♂️🧘‍♀️

Jazzi

Tu vas voir ta frangine ?

rose dit: à

D.
J’la vois pas.
Usuellement c obscène. J’trouve pas.

rose dit: à

Janssen J-J

J’te fais assez confiance. J’la fais en loucedé, l’enquête ou je préviens ?

D dit: à

I zont été super-mauvais les italien sur ce coup-là. Pour causer sont forts par contre.
Je les aime beaucoup quand-même. Ils font des panetones de Noël pas mal du tout et de beaux luminaires aussi. Très forts en lampes pour de vrai. Mieux que nous.

rose dit: à

OZYMANDIAS dit: à

Qui se souvient de Samia Gamal ?
Merveilleuse et délicieuse actrice et danseuse égyptienne qui fut la partenaire de Fernandel dans le film de Jacques Becker « Ali Baba et les Quarante voleurs ».
Elle fut une véritable star en Égypte et dans le monde arabe, et même aujourd’hui, vingt-six ans après sa mort, elle reste la plus grande danseuse orientale de tous les temps.
Eh bien, mes amis, vous n’allez peut-être pas me croire, mais j’ai passé toute une après-midi avec elle, dans le quartier cairote de Zamalek où elle habitait toute seule dans un appartement modeste. C’était en 1991, trois ans avant sa mort.
Petit journaliste freelance, je l’ai interviewée pour le compte d’un canard people et j’ai pu admirer, en l’écoutant, toute la grâce et le charme d’une Dame aussi belle qu’ingénue car Samia Gamal fut une vraie « Bint fellaha » (Fille de paysans) douce et farouche à la fois.
À la fin de l’interview, je lui récitais le célèbre verset du Coran : »Allah jamil wa youhibbou al Jamal » (Dieu est beau et aime la beauté) faisant allusion, bien évidemment, à sa grande beauté bien préservée en dépit de son âge avancé. Elle en avait les larmes aux yeux. Son âme pieuse fut attendrie par la parole d’Allah comme tous les musulmans. Elle m’a pris la main droite et l’a mise sur son front. Silence et recueillement.
Que de beaux souvenirs !
Repose en paix, SAMIA GAMAL, je ne t’oublierai jamais, jamais, jamais… Allah est grand et un jour, certainement, il nous réunira dans sa Jânnatou al Khold, son Éternel Paradis. Amen !

Ben moi, j’vous croix, Ozymandias.
L’Égypte de mes rêves à regarder Dalida Pardon, Samia Gamal. Pas couru vers le Nil non plus. L’boulanger de ma mère aussi il prie pour elle le Coran.

rose dit: à

Je repars à Bouvard.
Besoin de calme, j’vous bisouille.

rose dit: à

L’épidémie due au coronavirus « a changé de dimension, il faut se préparer à des mesures de confinement en France »

Voilà c’est écrit.
Moi j’accepte d’être confinée mais à côté de chez ma mère. D’ailleurs s’il y a le virus, on se barre chez elle. Ni vues, ni connues.

Jazzi dit: à

« Tu vas voir ta frangine ? »

Oui, cette petite fille non désirée par sa mère, qui ne se souvient pas combien son père l’adorait, a repris le flambeau maternel et continue vaillamment à réunir les membres de la branche familiale autour de sa table. Mettant même à ma disposition une dépendance de sa maison…

Et la danse du entre, tu sais la faire aussi, Ozy ?

Jazzi dit: à

du ventre, off course !

rose dit: à

Jazzy

On le sait que tu es chouchouté avec Chedly chez ta frangine qui achalande son stand de primeurs au marché de Nice la Bocca.
Ah, elle a du en avoir de l’amour de son papa, d’Ange et de toi, ta frangine. Ta maman cela a du lui réveiller de vieilles histoires non digérées c’est pas plus que ça. Moi je l’aime bcp ta maman jazzi, depuis longtemos.

Janssen J-J dit: à

@ rôs : c’est tjs un dilemme, une observation in situ en loucedé exige, comme sophie calle, de vouloir recueillir de l’info anodine ety triviale pour en faire une oeuvre d’art, càd dire dépasser la recherche du scoop, qui viserait à confondre la violence du personnel des soins sur les vieux et vielles sans défense.
OU alors… ne pas y toucher, faire semblant de les visiter… et assumer comme élise lucet avec ses caméras cachées, de détecter du personnel en flagrant délit de violence ou en flagrant délit d’amour et d’altruisme ou de générosité gratuite.
En réalité, ni l’une ni l’autre attitude ne devraient être votre affaire. Et en plus, Florence continuait à être payée par son journal à 6000 euros/mois durant six mois…

La RDL ne va pas vous payer… Déjà qu’elle prend note de l’évolution psychologique de votre maman et de ses déboires… de votre état familial, et surtout de vos tourments, luttes et victoires partielles…
Si vous y ajoutiez une enquête perso, sur un seul ou des ehpad…, il faudrait que votre objectif corresponde à une commande (pas ou très articulée) des erdéliens, une commande finalisée et bien réelle…

Mon idée et conseil, c’est que vous ne vous sentiez tenue à rien, mais continuiez à nos entretenir de certaines dimensions de ce monde là, telles que votre sensibilité les recueille au fur et à mesure, tout en continuant à lire.
De notre côté, on récapitule depuis un an tout ce qui concerne votre roman du malheur et de sa lumière… Pour mesurer en quoi il nous touche personnellement ou pas…

Voilà comment s’écrit une portion de l’histoire en train de se faire et de se vivre icite par votre truchement…
Ainsi. rôz… vous nous créez quelque chose d’inédit et d’original, de très précieux pour la collectivité, soyez sûre… A votre insu, plus qu’explicitement. Je le crois. Mais je sais que je me trompe souvent. Pas grave. Mon amitié avant tout, hein.

Jazzi dit: à

C’est le marché Forville à Cannes, rose, qui a vu passer quatre générations de femmes Barozzi.

Pour moi, ma soeur est devenue un peu ma mère aujourd’hui…

rose dit: à

je me trompe souvent.(pas toujours) Pas grave. Mon amitié avant tout hein ?
Un peu de tendresse mmmmhhh Janssen J-J ?

rose dit: à

Tain !
6000 euros par mois pendant six mois ?

Ben c’est trois fois le sakaire d’un prof. ça !

Vous gagnez ça vous journaliste pigiste dans un cabard de gauche ?
Arghhh, gloups.

Jazzi dit: à

Très intéressants tes extraits d’archives, JJJ.
Vous êtes de vieilles connaissances, D. et toi !
Désormais, vous pouvez répondre à la question que vous vous posiez alors.
Passou, devenu juré, c’est globalement positif ou négatif pour le Goncourt ?

Ce blog est un roman où les personnages changent de nom au fil des chapitres.
Un peu comme dans « Les bêtises » de Jacques Laurent, Prix Goncourt 1971, peut-être le pire de tous !
Après onze ans de silence, Jacques Laurent revint avec une espèce de Nouveau Roman. Et ça a marché ! C’est particulièrement mauvais. Je l’ai lu en 2006, pour mon « Goût de Cannes ». Ville où se passe en grande partie le roman.
Paul Edel aurait pu nous en parler…

rose dit: à

Janssen J-J dit: à

@ rôs : c’est tjs un dilemme, une observation in situ en loucedé exige, comme sophie calle, de vouloir recueillir de l’info anodine ety triviale pour en faire une oeuvre d’art, càd dire dépasser la recherche du scoop, qui viserait à confondre la violence du personnel des soins sur les vieux et vieilles sans défense

Janssen J-J

Merci de votre réponse détaillée.
Je pense à Sophie Calle souvent. Lavande aussi y pensait.
Elle a filmé, mis en scène l’agonie de sa mère à l’hôpital je crois bien.
Lorsque vous écrivez trivial ici, cela signifie du peuple ?

Je ne cherche pas un scoop. Ni à repérer des maltraitances. Je m’intéresse plus à comprendre comment fonctionne ce mode de vie. Espère évoluer dans ma mauvaise opinion de départ.
La curatrice je l’informe directos et systématiquement : deux fois : départ de Poitiers sur conseil de l’avocate et départ forcé de ma mère en Ehpad sous menace d’appeller la police, alors que l’article 459-2 du code civil stipule qu’une personne protégée choisit le lieu de sa résidence, et que le jugement en date du 8 février 2013 de la cour d’appel de Douai le confirme en rajoutant et a le droit d’en changer ; je lui écris  » j’informe les réseaux sociaux ».

Évidemment que le centre est ma mère, son strict intérêt, son bien-être, mais ce faisant, je m’insurge contre la violence institutionnelle que subit la lère de plein fouet. C’est ma mère, c’est la tienne JanssenJ-J , c’est celle de Jazzi. On se vat pour un mieux-être. C’est le metoo du troisième âge. Le « Moi aussi je vis cela, je le subis ». Mon amie de 93 ans me dit  » les vieux nous ne sommes pas respectés ».
Le but étant une amélioration du système, une meilleure prise en charge. Des conditions humanisées.
L’enjeu est si je le dis, je risque de perdre la spontanéité de l’attitude.

rose dit: à

Je cesse là.
mais ce faisant, je m’insurge contre la violence institutionnelle que subit la mère de plein fouet. C’est ma mère, c’est la tienne JanssenJ-J , c’est celle de Jazzi. On se bat pour un mieux-être. C’est le metoo du troisième âge.

Jazzi c’est noté le nom du marché.

Juste du mal à croire, dans les archives, que Diagonal soit devenu Janssen J-J.
Il était bcp plus cassant.

D. dit: à

Passou, devenu juré, c’est globalement positif ou négatif pour le Goncourt ?

Évidemment positif.

D. dit: à

Que se passe-t-il quand un con fini est finement confiné ? Parce que le cas va forcément se produire à un moment donné.

rose dit: à

Évidemment positif.

Sublime, forcément sublime. Une p’tite couche de miel D. ?

rose dit: à

D. dit: à

Que se passe-t-il quand un con fini est finement confiné ? Parce que le cas va forcément se produire à ?

C’est la fin des haricots.
Le con ment : fin.
M’enfin, le con.
Le Mans : confin.

renato dit: à

Des cons finis confinés ? si je me tiens à ce que j’ai vu au cour de ma desormais longue vie c’est plutôt rare.

renato dit: à

cour > courS

et alii dit: à

oui, l’histoire de rose est une histoire bouleversante pour moi, parce que tout s’était passé comme si , en arrivant à la RDL, elle était arrivée chez elle, renouant avec une part lumineuse d’elle-même,ce « chez soi » à quoi nous aspirons tous sans doute et que lui proposait P.Assouline avec son blog-alors qu’il semble tellement peu y être encore chez lui dans certains commentaires-ce « chez soi que sa maman semble avoir perdu dans son « état mental » et qu’elle demande en boucle à retrouver, oui, je trouve douloureuse cette situation dont on ne peut anticiper raisonnablement l’issue sur laquelle la RDL à laquelle se confie Rose n’a aucune prise, ni vraisemblablement personne d’autre et certainement pas les jeux de mots tentés contre l’actualité, qui sur moi, ne marchent plus;
bonsoir donc, et courage à Rose si elle repasse lire ici et affection à elle .

rose dit: à

Merci et alii.
Qui j’exprime ici est je est un autre.
Beaucoup d’affection également pour vous, car j’ouvre régulièrement vos liens qui nous emmènent gers de sacrés voyages, toujours de choses rares.
Voyez-vous je voudrai que la maman soit une mère universelle, à la manière de la soeur de hazzy qui prend ke relai et de fes femmes qui accueillent des aliénées dans un village paulé du Cher, au trou du cul du monde. Ma maman, je voudrai l’inscrire dans une éternité.
Et pour vous et alii, et aussi pour cui qui a survolé les îles de Lérins dans un piper serena, quelques images de fous de rétrospective, en hommage à Saint Ex. et toute sa bande dont les mécanos, sans oublier Mermoz et Guillaumet.

Lien suit

rose dit: à

Merci et alii.
Qui j’exprime ici est je est un autre.
Beaucoup d’affection également pour vous, car j’ouvre régulièrement vos liens qui nous emmènent vers de sacrés voyages, toujours de choses rares.
Voyez-vous je voudrai que ma maman soit une mère universelle, à la manière de la soeur de jazzy qui prend le relai et de ces femmes qui accueillent des aliénées dans un village paumé du Cher, au trou du cul du monde. Ma maman, je voudrai l’inscrire dans une éternité.
Et pour vous et alii, et aussi pour cui qui a survolé les îles de Lérins dans un piper serena, quelques images de fous de rétrospective, en hommage à Saint Ex. et toute sa bande dont les mécanos, sans oublier Mermoz et Guillaumet.

Lien suit

et alii dit: à

OUI,Rose, merci, et une volée de baisers pour finir cette nuit!

rose dit: à

Et alii

Je viens de trouver cette métaphore* pour expliciter ce qui se passe en liencavec la RDL. Merci de m’avoir aidée à éclaircir cela.

Comme l’a écrit Chantal, le cerveau c’est compliqué. Son fils étudie la philo fait un stage en Ehpad (la première grave dépression de Kleist survient suite à sa lecture de Kant), et ceci be correspond pas à ma maman
² le chez soi que sa maman semble avoir perdu dans son « état mental ». Non. C’est sa mémoire immédiate qui est touchée.

* métaphore : vous, les rdéliens, vous êtes le fil et la RDL c’est le bateau. Moi, je suis le plongeur en scaphandre, je gueule « ayutayo », au secours, en grec, je plonge et vous êtes ceux qui me permettez la remontée. En même temps, vous êtes mon journal de bord, je pense souvent à Anne Franck cachée dans son abri, et grâce à vous, je retrouve le bateau. C’est l’incipit du Grand Bleu.
IRL, j’ai très peur de plonger. Je crois que vous me permettez de plonger. Votre rôle est essentiel.
Merci.

et alii dit: à

des images pour plonger sans peur ;
tranquillisez vous rose ; vous êtes sous le choc et manquez de repos vous aussi, et vous puiserez de nouvelles ressources pour comprendre
je me couche bonne nuit
https://www.youtube.com/watch?v=IyXIaGZfoK4

et alii dit: à

vous pouvez lire l’étrange défaite sur l’ordi
file:///C:/Users/WAM/Downloads/Bloch-L_Etrange_Defaite%20(1).pdf

B dit: à

Rose, je ne sais si votre mère , atteinte d’une pericardite relève d’une hospitalisation dans un secteur hospitalier, service médecine ou cardio. Un dehors me semble pour le moment peu adapté à ses besoins de santé. Je ne suis pas médecin.
Si sa mémoire immédiate estcdefaillante, cela peut être dangereux. Elle a à mon avis, si vous l’espace vous répugne, besoin d’une présence constante. Garde malade. Sinon il vous faudrait trouver un accueil en institution proche de votre domicile afin que vous puissiez lui rendre visite aussi souvent que cela vous serait possible. Mémoire immédiate atteinte cela veut dire par exemple oublier d’éteindre le gaz, laisser ouvert les robinets ou d’autres détails style . Pour les soins quotidiens ce n’est pas un problème car il existe un système d’hospitalisation à domicile qui peut prendre en charge prises de traitement et surveillance, soins de brushing. Il reste qu’elle peut tout de même se mettre en danger et que son état nécessité une présence à ses côtés.

B dit: à

Ehpad et non espace.
Nursing et non brushing.
Excusez, correcteur.

B dit: à

Est ce que Trump en dépit des problèmes politiques va laisser crever l’Iran faute d’approvisionnement en matériel médical visant à lutter contre l’épidémie qui s’étend dans ce pays lourdement sanctionné?
Je lis ce matin que cette région Iran et voisins proches ou plus lointains sont maintenant atteints. L’OMS a-t-elle declaré état de pandémie , de toutes façons, épidémie ou pandémie reconnue, cela ne changerait rien à ce schmilblick infectieux. Verra-a-t-on naitre un chrononyme post viral?

B dit: à

L’Iran déjà plus qu’affaibli et bien que cette situation complexe géo politique sécurise Israël et les saoudiens avec qui gros commerce rapporte gros argent aux USA et autres vendeurs d’armes ne devrait pas justifier que les civils doivent disparaître faute d’approvisionnement en matériel médical de prévention et à visée curative. Et que penser de ce que se passe au nord de la Syrie où peut être ce virus en plus des bombes au bienfaiteur El Assad servira. N’existe-t-il aucune loi international couvrant le crime pour non assistance à peuple en danger, l’état des choses est à vomir et que vivent les dollars ! En tout cas il faudra attendre encore un peu pour le changement de régime en Iran, 75% d’abstention et les conservateurs maintenus, youpi!

JiCé..... dit: à

Mercredi 26 février 2020
Dans un accès imprévisible de générosité, je vous donne l’heure exacte : 5h08. Ne me remerciez pas, c’est la moindre des choses …

JiCé..... dit: à

Jour de contrôle technique automobile pour la Bentley. La charmante garagiste est une femme décidée. J’ai peur qu’elle laisse immédiatement partir la voiture, et me fasse passer, moi, au contrôle technique pour vérifier, valves, filtres, et autres tuyauteries…Angoisse !

B dit: à

Si l’ehpad vous repugne. Rose, correcteur. Il est certain qu’à vivre longtemps , sont multipliées les risques de degenerescence cérébrale. Je sais que cela ne vous consolera pas mais celle ci atteint des gens beaucoup plus tôt dans leur parcours de vie. Il vous faut trouver un endroit plus proche , les garde-malades sont difficiles à dénicher. Des deux grands mères dans mon entourage, 86 et plus de 90 , aucune pour le moment n’est touchée par ce problème. Quand ce n’est pas cela, c’est souvent l’autonomie motrice qui est diminuée, c’est une rareté que de vivre jusqu’à la fin sans être dépendant, c’est une exception que de pouvoir continuer de cultiver son jardin et partir sans causer soucis.

B dit: à

Une Bentley! La vache, vous avez les moyens! Quel modèle?

B dit: à

Ou alors une Porsche.

Marie Sasseur dit: à

#je me couche bonne nuit

Si ça se trouve, Et Al est le patient 0, de cette unité Alzheimer virtuelle du bon docteur Passou.

JiCé..... dit: à

La Bentley ? Je roule à vélo exclusivement…
(attention, une fake-news peut en cacher une autre sur un blog)

Marie Sasseur dit: à

#on ne peut anticiper raisonnablement l’issue sur laquelle la RDL à laquelle se confie Rose n’a aucune prise, ni vraisemblablement personne d’autre et certainement pas les jeux de mots tentés contre l’actualité, qui sur moi, ne marchent plus

Votre issue a l’unité des dingos, c’est Clarice.

Marie Sasseur dit: à

#les jeux de mots tentés contre l’actualité, qui sur moi, ne marchent plus.

Ce patient 0 a pécho la maladie du siècle, l’addiction a son écran.

B dit: à

Jicé, un porte bagages suffirait, je ne pèse pas très lourd.

B dit: à

Marie je relis votre post et je n’en comprends pas le sens. Aussi bien que vous n’echangiez pas avec les cons,si d’autres que moi éprouvaient la même difficulté, je les prie de le faire savoir. Dans le cas contraire, je prendrai mon anphétamine afin de percer le sens du commentaire qui ne manque sûrement pas d’importance s’il est signifiant.

christiane dit: à

Rose,
je n’ai pas envie d’entrer dans un échange concernant votre mère, ici. Vous ai écrit, ailleurs. Bon courage.

Très belle soirée à Radio-France, au studio 104 plein à craquer. Adaptation et prestation des comédiens-lecteurs de grande qualité. De nombreux rappels enthousiastes en fin de représentation/enregistrement. Des surprises… (Granier-Deferre avait adapté lui-aussi le texte, en laissant de grands pans dans l’ombre…). Hervé Pierre et Danièle Lebrun, magnifiques dans les rôles d’Émile et Marguerite Bouin. Le narrateur, indispensable puisqu’il s’agit de radio, Christian Hecq était indispensable.
Ne ratez pas la diffusion de cet enregistrement sur France-Culture, dimanche 29 mars à 21 heures.

JiCé..... dit: à

Béré, sur mon vélo Aston Martin j’ai un porte-bagage tout à fait confortable où je m’installerai afin de vous laisser la selle en cuir très agréable à la fesse ! …et naturellement la conduite du bolide comme le pédalage de cette machine infernale si dangereuse à cause des automobilistes haineux ou distraits !

christiane dit: à

Ah, j’oubliais !
Il s’agissait du roman oppressant, dur Le chat de Georges Simenon (1967) adapté par Pierre Assouline. Drame de l’incommunicabilité du couple…
Réalisation Baptiste Guiton.
Interprété par la troupe de la Comédie-Française..
A suivre, dans cette série de concerts-fiction de radiofrance à la Maison de la Radio/ Studio 104. (116, av. du Président Kennedy paris 16e) :
le 7 mars : Iphigénie de Racine
le 25 mars : La Métamorphose de Kafka.
Les places sont numérotées.
Tous ces enregistrements, à mi-chemin entre littérature, lecture et théâtre sont diffusés en différé sur France Culture.

OZYMANDIAS dit: à

La Victoria, sur la photo, fait la gueule.
C’était pas drôle pour elle d’être la Reine des rosbifs et l’Impératrice des poulets au curry !
On comprend pourquoi les gonzesses d’Almodovar se marrent comme des foldingues derrière son dos…
Un air de flamenco, ma foi, c’est toujours plus chaud que toute la rigide et glaciale ère victorienne non ?

JiCé..... dit: à

Camarade Ozy, l’oeil exercé de l’entrepreneur devine que cette Victoria potelée est une véritable bombe sexuelle ! Une de ces cocotte-minute érotique dont les Anglais gardent le secret de fabrication, soigneusement…

B dit: à

Ozy, sans valoir vous corriger, rigide et glaciale = frigide, non? L’ère étant au désir d’économie, vous pourriez y regarder à deux fois avant de dépenser les mots, bordel!

B dit: à

Bové, l’obésité menace
Mauvaise nutrition. paradoxalement actuellement, elle touche en priorité les pauvres en occident qui consomment de l’industriel pas cher gorgé de sucre et de graisses.

B dit: à

Jicé je vous ajoute au dico. Cela m’évitera des fautes, rayez Bové.

OZYMANDIAS dit: à

Camarade JiCé,
God fuck the Queen et viva la Movida !!!
C’est clair non ?

OZYMANDIAS dit: à

Bérénice,
Rigide et glaciale fut la période victorienne d’un point de vue moral.
Si toi, ma Béré, t’es frigide, c’est ton problème et si en plus t’es puritaine comme une chaise victorienne… alors là !

OZYMANDIAS dit: à

Bérénice,
J’ai un message d’Alain Finkielkraut pour toi, le voici : »TAISEZ-VOUOUOUOUOUS PAUVRE COOOOOOOONNE ».

JiCé..... dit: à

Lorsque Dieu, qui l’avait offert à l’Espagne, eut retiré de la circulation l’admirable Général Franco, moi ultra-catholique éclairé, rigide, puritain glacial qui avait servi ce dernier le mieux possible, je tentais maladroitement de vivre cette Movida qui apporta fourberie, duplicité, lubricité et d’autres vices qui me font encore rougir aujourd’hui au peuple madrilène, orphelin !

Marchant dans Madrid main dans la main avec Darwin, je finis par m’habituer au stupre comme à la luxure déchainée et gardait cette façon d’être qui me fera certainement passer, hélas, la moitié de l’Eternité au Purgatoire une fois défunté.

OZYMANDIAS dit: à

JiCé dit: »… main dans la main avec Darwin… ».
Et qu’avez-vous fait à Madrid avec Darwin ?
La tournée des espèces !
Sacré JiCé va !

Clopine dit: à

L’avantage, quand on entame bravement ce Continent (qui se restreint, qui se mange lui-même comme ces côtes grignotées par la montée des eaux, tous les jours, pour devenir simple pays, moyenne région, humble domaine, petit jardin , modeste cour, chambre restreinte et enfin petite boîte en bois ajustée à votre format) qu’on appelle la Vieillesse, c’est que le regard des autres vous y paraît de moins en moins redoutable. Enfin, à mon sens, hein !

Et qu’on peut plus aisément faire des démarches qui vous auraient coûté bien des interrogations, plus jeune (Comment je m’habille ? Comment se comporter dans une situation pareille ? Comment ne pas paraître trop gauche, trop différente ?) au point de pouvoir parfois gâcher un plaisir… Ou vous y faire renoncer.

Et puis la simplicité et la cordialité de Laurence Grenier, la Colombine des évènements proustiens, sont des appuis sûrs.

Du coup, j’ai vécu une vraie bonne soirée, lundi soir, à Paris, en allant écouter Xavier Gallais lire Proust, puis en suivant la petite vingtaine de personnes qui sont allées finir la soirée en dînant dans un petit restaurant, « chez Papa ».

Je ne sais si les autres spectateurs ou convives ont ressenti le même plaisir que moi. Je me dis qu’il y avait là beaucoup de Parisiens, fréquentant les évènements culturels, des comédiens, des « professions libérales », des « amateurs », disait-on autrefois : bref, des Habitués, pour qui la soirée était sûrement moins exceptionnelle que pour moi, tant l’habitude émousse les émotions : peut-être certains d’entre eux goûtaient-ils juste le plaisir de l »entre-soi » ? Mais je n’y crois pas trop : les gens qui étaient venus là, pour quelque motif que ce soit, étaient tous prêts à écouter du Proust. Et ça, c’est déjà un signe de curiosité…

Mais pour moi, tout était démultiplié : par exemple, entrer dans un théâtre n’est pas un fait courant, dans mon emploi du temps. C’est en réalité rarissime. Celui de l’Oeuvre est parfait : on a l’impression de devenir un chocolat emballé de papier doré, et venant prendre sa place, en s’installant dans la petite coque d’un fauteuil rouge, dans une boîte moelleuse et décorée !

Et puis, savoir que, tout autour de moi, d’autres lecteurs de Proust allaient reconnaître les passages lus par Xavier Gallais, alors que je dois bien reconnaître que, dans mon entourage, je suis à peu près la seule à avoir lu (et relu…) la Recherche, c’était une sorte d’émotion qui ne m’est pas familière !

(la suite à plus tard)

B dit: à

Ozy, merci pour la leçon condensée d’histoire. Pour situer et vérifier que j’en connais quelque chose ou rien du tout, donneriez vous quelques noms d’écrivains ? Pour le reste , c’ était de l’humour potache. Il y a belle lurette que je ne traite plus grand chose au sérieux , faudrait-il encore que je possède la culture suffisant à y prétendre. Finki aurait dit une chose comme ça? C’est du second degré? Je n’écoute plus la radio non plus très souvent pourtant je devrais, tout m’atteint pour me déprimer, m’angoisser quand ce n’est pas l’ennui qui s’en mêle. Je préfère trouver de quoi m’amuser la plupart du temps quand rien ne m’oblige au sérieux.

JiCé..... dit: à

Etre sérieux, c’est mourir vivant …!

Janssen J-J dit: à

(J. EXT, 26.2.2020, 9.54)

@ Vous êtes de vieilles connaissances, D. et toi !
Oui, D. étant à l’époque Dexter, càd Hamlet, dernier rescapé. Et JC Barillon devint JC, aujourd’hui, Jicé. Phil sévissait aussi, et Mme CT.
Ces deux-là sont restés sous pseudos inchangés.

@ Juste du mal à croire, dans les archives, que Diagonal soit devenu Janssen J-J. Il était bcp plus cassant.

Hélas je n’arriverai jamais à effacer cette tache originelle, mais j’ai vieilli entre 2008 et 2019, et me suis assagi. J’avais besoin d’en découdre à l’époque. Et j’allais contre ma vraie nature, un peu comme ceretaisn autres internautes abrupts qui ont pris le relais depuis (ne suivez pas mon regard). J’en fus bien puni. Peu importe. Mon besoin de consolation et de tendresse a toujours été infini. Et vous nous en donnez aujourd’hui, à votre insu, ce qui est le plus important, rôz. J’ai survolé les îles de Lerins en pipper seneca, c’est parfaitement exact. Mais à l’époque, je ne savais rien du naufrage votre St Ex. Aurais-je osé si j’avais su ?

@ P.A et aux intervenautes erdéliens…
Faut-il essayer de prouver quelque chose à partir de mes vieilles archives ?
Seul Jazmn pourra confirmer, qui croit dur comme fer aux coming-out des bloggeurs de l’rdl. Voici la preuve que je peux fournir d’un aveu, en espérant que Pierre A. ne trahira pas cette correspondance que désormais j’estime devoir jeter en pâture dans le domaine public. Afin de ne plus en être entravés.

Ci-dessous une lettre, bien lourdingue, que je lui fis parvenir jadis avec mon identité réelle, et dans la foulée, sa réponse (hors blog).
Je l’avais trouvée tellement élégante, sa réponse, et classieuse que jamais, depuis lors, je ne pus rester « cassant » à son égard, comme je l’avais été sous le sceau fastoche de l’anonymat. Depuis la réapparition de J J-J sur sa chaîne, cet honnête homme n’a jamais cru devoir me faire censurer par son robot, pour nouveaux excès, sévices et injures graves…
Ce dont je lui sais infiniment gré. La mécahnceté gratuite m’a définitivement déserté, je l’espère, sauf quand on vient me la chercher.
C’est un peu à cause de toutes les mamans qui souffrent, et de tous les erdélien.nes qui ont besoin les un.es des autres. Nous sommes tous.tes un peu « le journal de bord » des autres, et bien redevables aux sirènes marchant sur des aiguilles, à qui l’on « permet de plonger » à nouveau. Elles sont libres et à nouveau éployées dans leurs écailles iridescentes, rendues à leur fonction première.

____________

(dcuments d’archives personnelles)

Cher monsieur Assouline, Veuillez prendre connaissance du message épinglé d’un certain Diagonal. Paris, 23 décembre 2008
____

Cher monsieur,
Je suis tombé récemment sur vos « Brèves de blog » dont la préface éclaire lumineusement l’histoire de l’entreprise RDL, sans compter le plaisir de l’hommage rendu à ces intervenautes qui vous accompagnent depuis quatre ans.
J’en ai fait passionnément partie, et j’ai donc été très ému de voir racontée notre rapide entrevue d’octobre 2006 dans les anciens locaux de l’ENA (p. 42 et 43).
Elle fut brève et intense, en effet, et vous a apparemment marquée autant que moi. Je m’étais jeté à l’eau ce jour-là, et ne voulais pas trop longtemps vous déranger dans votre lecture. Il se passa bien ce que vous avez dit : « nos regards se croisaient enfin, il pouvait lire dans le mien l’épopée de nos anciennes querelles ». Et moi, je quêtais ardemment votre pardon pour avoir été longtemps si injuste avec vous. J’en eus besoin en vous voyant en chair et en os, et non plus sur la célèbre photo à la tasse de café. Il faut dire qu’une année s’était passée comme si je n’avais jamais pris réellement conscience de la portée de mes injures à votre égard. Votre plume aligne dans le livre des mots violents : « abaissement », « humiliation », « piétinement » et « insulte », donnant un sentiment de victimisation sans doute exagéré, mais j’admets la légitimité de leur usage, car rien ne me permet de douter que vous ayez pu ressentir ces différents sentiments de temps à autre en me lisant, j’espère pas simultanément.
Le mécanisme de l’addiction progressivement mis en place était le suivant : se rendre intéressant sur votre dos pour susciter la verve de quelques autres intervenautes (j’apprécie votre néologisme). Et le jour où l’un de vos posts fut dédié au compte rendu d’un livre sur l’addiction pathologique à la blogosphère, il constitua véritablement pour moi un choc émotionnel et joua comme un vrai déclic à l’égard de mon mal.
Je me réveillais et mesurais enfin que nous pouvions avoir une commune humanité derrière l’écran de la conversation. Je ne m’en suis à vrai dire jamais remis. Quand je vous vis à l’ENA, c’est exactement cela que j’aurais aimé vous préciser. Certes, des tas d’explications psychologiques personnelles inintéressants pourraient vous expliquer cette mienne fragilisation transformée en dépit systématique, à vrai dire une forme de banale jalousie à l’endroit de votre métier, ai-je mûrement pensé.
Je voudrais simplement ajouter aujourd’hui ceci : c’est vous-même, et bien à votre insu qui m’avez guéri. Quand je vous demandai de me virer comme on le fait de certains dans les casinos (p. 61), non seulement je le pensais vraiment, mais c’était une prière en forme d’appel au secours.
Contrairement à ce que vous dites, je n’ai jamais réellement nourri de mépris à l’égard des autres intervernautes à qui je fis des adieux définitifs en même temps qu’à vous-même ce jour là, avec la même brutalité inexpliquée. A partir de ce post, j’ai comme jeté définitivement le paquet de cigarettes du fumeur invétéré qui se répétait depuis des plombes qu’il devait arrêter. C’est ainsi que j’ai disparu de la circulation et vous explique pourquoi je suis toujours resté fragile à l’égard de la RDL.
La preuve, vous avez récemment salué mon retour (à propos de Le Clézio), et je me suis aussitôt rendu compte que je persistai dans mes anciennes erreurs, c’est-à-dire que je pouvais rapidement recommencer à faire preuve de méchanceté gratuite, comme quoi ce mal est vraiment profond. Dès que je vous lis, ma verve est excitée et cette pitoyable compulsion de baver du fiel toujours prête à se laisser libre cours, c’est tellement facile.
Je souhaite surtout vous remercier de n’avoir pas révélé mon nom dans votre livre, de vous être sciemment trompé sur ma qualité, d’avoir exactement décrit le gars coincé en public, d’avoir compris que j’étais une sorte de pauvre malade de littérature d’autant plus qu’incapable de la moindre œuvre littéraire personnelle, je souhaite vous rassurer à ce sujet.
Merci encore pour ce vrai « fair-play ». Il me reste à expliquer ce mystérieux : « j’y suis peut-être allé un peu fort, mais c’est la règle du jeu ». Dans mon esprit, cela voulait simplement dire « qui aime bien châtie bien » ou quelque chose du genre. Mais sans doute aussi s’agissait-il pour moi, à l’époque, de me persuader que seuls les intervenautes les plus injustes à votre égard me semblaient les plus proches d’une certaine « vérité », et ne me demandez pas laquelle. Il se trouve qu’aujourd’hui je ne pense plus vraiment cela, je n’ai donc plus tellement de raisons d’intervenir pour faire l’intéressant.
Je me contente d’apprécier ou de m’indifférer des posts réguliers de la RDL, avec néanmoins toujours ce plaisir de la découverte et cette interrogation fiévreuse : « où va-t-il nous emmener aujourd’hui ? », etc. Quels que soient les sentiments qu’un nouveau post déclenche, le plus difficile est évidemment de s’abstenir de le commenter, l’épreuve en est toujours aussi douloureuse tant il est difficile de ne pas se laisser prendre au jeu… D’où le sens de « c’est la règle du jeu »… Une règle du jeu pathologique et non normale à ma mesure, si vous m’autorisez cette interprétation normative personnelle.
Je vous souhaite un bon Noël, de très belles fêtes de fin d’année, et surtout très longue vie à la RDL.
Diagonal

Cher Monsieur, Veuillez transmettre à ce mystérieux M. Diagonal mes sincères remerciements, mon meilleur souvenir ainsi que mes voeux pour 2009. En espérant le revoir bientôt en ligne puisque telle est notre vocation. A vous, Pierre Assouline.

B dit: à

Jicé, il y a je crois  » les années stupres » et pour suivre la théorie de l’évolution , comme les mafias et réseaux terroristes ont besoin de capitaux, il parait que la planète est saupoudrée de façon croissante. Nous en serions, si on croit l’étude publiée par la presse sérieuse et entre autres qualificatifs, aux années stup. Les coupeurs de tête et autres combattants du djihad ont eu à souffrir d’un déficit d’approvisionnement en amphétamines , ce qui n’étonne pas. Les soldats américains du Vietnam marchaient au LSD. Je disais à un vieil ami vieux que je ne me droguerais pas rien que pour ne pas participer de loin à ces tueries.

Phil dit: à

Dear JJJ, vous êtes, indeed, bien digne de sortir le second volume des brèves de ce prestigieux blog, qui ne donne plus l’heure..littéraire depuis quelque temps. que pasa passou ?.. et dear Annelise qui boude en son boudoir.

JiCé..... dit: à

RIGOLADE ARCHIV-COMIQUES
A en mourir ! Gigi la Visqueuse écrivant à Maître Assouline, c’est Marie-Antoinette du Rasoir écrivant à Polpot le Drouant du Business

OZYMANDIAS dit: à

Bérénice,
J’ai un autre message de Finkie pour toi :

« Mademoiselle Bérénice,
Une impérieuse nécessité philosophique me pousse irrésistiblement à vous dire avec le plus grand sérieux stoïcien que l’humour potache dont vous avez fait mention dans votre dernier commentaire pour vous justifier, me laisse absoooooooolument froid, aussi froid qu’un clergyman anglican.
Sachez, Mademoiselle, que l’humour est un état de tremblement qui secoue la raison et aiguise l’esprit, d’où le postulat, défendu et analysé par maints docteurs de la Loi rabbinique, selon lequel le riiiiiiiiiiire est le meilleur remède contre la tremblooooooote !
Pour finir, je m’en voudrais, d’ailleurs, de ne point vous poser une question qui me fait personnellement trembler les muscles zygomatiques chaque fois que j’ai l’occasion de la poser à mes pairs de l’Académie française :
– Quelle est la différence entre un chat et un stylo ?
– Le chat, ça griffe. Le stylo, ça graaaaaaphe !
Vous voyez, chère Bérénice, c’est lourd, c’est bête, c’est potache mais ça libèèèèèèère, tel un pet qu’on lâche dans l’aiiiiiiiiiiir.
Philosophiquement et comiquement vôtre,
Alain Finkielkraut de l’Académie française

Janssen J-J dit: à

la comparaison est plaisante, je la fais mienne, bien sûr. Bravo, JC Barbillon, toujours en verve pour donner le cours du change erdélien depuis pkrolles !… Allez-y, ne vous gênez surtout point le feu d’artifices, avez notre feu vert !

une main ... dit: à

(dcuments d’archives personnelles) (sic !)

Mais c’est pire que renatapatatras ce document!

JiCé..... dit: à

Béré, que sont les capitaux « honteux » sinon l’outil d’échange (bien pratique) de bien des biens entre humains civilisés ?!
Nous autres économistes devrions imiter les « Mafia », excellents gestionnaires, en éliminant tout ce qui n’est pas utile à notre Cosa Nostra collective…

JiCé..... dit: à

Prochaine étape dans les récits du camarade Ozy : une vidéo de Finkie, dite « à la Grivois », astiquant son patrimoine devant un portrait féminin non identifié, aux dires de Branco le Braque sorti de niche…

OZYMANDIAS dit: à

@ JiCé @ une main…
Mort de rire…. entre Hélène qui se met le doigt devant et derrière et Finky qui s’astique le patrimoine… Oh mon Dieu ! mais j’vais crever, moi, de rire.
Mais qu’est-ce qu’on s’marre sur ce blog…

JiCé..... dit: à

« Les années stupre », ça a un côté imagerie communiste-glasnost, imagerie vichy-soyeuse, imagerie 68tardes i(dé)conniques, à vous dégoutter du sujet !

Question chrononymie, tellement réductrice, je vois plutôt pour 20 ans, une mosaïque quantique* de mini-périodes.
*ta-mère

JiCé..... dit: à

Je prendrai bien cette Hélène comme assistante littéraire, si j’étais sûr qu’elle soit suffisamment vénale pour accepter de quitter P.A.

OZYMANDIAS dit: à

JiCé,
Hélène comme assistante littéraire ?!
Et tu l’appelleras comment ? Hélène de Troie doigts !

JiCé..... dit: à

Hélène de Proie

B dit: à

Ozy, je ne me justifiais pas. J’ai fait part il y a quelques jours de mon côté grivois. Ma trouvaille n’est pas très drôle toutefois degotez vous une frigide certifiée AOC , sortez la du congélateur et essayé à vous à la conduire ne serait-ce qu’au 6ème ciel, vous m’en direz des nouvelles.

B dit: à

Essayez vous à …

B dit: à

Jicé, les circuits sont crados. La crise de 2008 à blanchi l’argent sale pour éviter la banqueroute, là comme je ne suis pas intéressée du tout à la chose financière , je n’ai rien à en dire d’exact et sérieux. A mon avis, il ne faudrait pas trop creuser pour déterrer des cadavres.

JiCé..... dit: à

Les circuits propres sont parfois plus crados que les arrangements en famille…

OZYMANDIAS dit: à

B.
T’as un côté grivois toi ? Ah bon !
Grivois comment ? Comme un feu de joie ou comme un feu grégeois ?!
Allez Bérénice, ne joue pas au feu avec moi, les vieilles rabat-joie sans rire ni humour de ta sorte me dégoûtent. Va t’faire voir ailleurs dans… les bois !

B dit: à

Ce midi j’ai mangé une purée de pois cassés au lard ( deux tranches), maison. Et vous D, quoi prévu ce soir?

Jazzi dit: à

JJJ, D., JC, Phil, Clopine, vous étiez déjà tous là, qui n’attendiez que moi !
Mais qui était Hanna ?

« Dès que je vous lis ma verve est excitée »

Je n’ose invoquer Lacan, et alii me l’interdit…

Jazzi dit: à

« Pierre Assouline présentera son livre demain à La Procure, Paris VI, à partir de 18h30. »

Qui y va ?

B dit: à

Écoutez Ozy, le grand Phil voit que l’esprit de la lettre se perd sur ce blog aussi vais-je laisser ceux qui en détiennent les clés le retrouver afin qu’il illumine et eblouisse de ses feux les riverains en deuil de noms propres passés ou non encore à la postérité.

B dit: à

Jazzy, vous me segreguez ou je rêve? B, c’est pas trop long même si je n’écris que des conneries!

et alii dit: à

CE QUI PASSE POUR DE l’humour sur ce blog me laisse insensible au mieux, m’agace par dessus tout;il est possible que ça soulage ceux qui s’y adonnent et leur attire des amis;mais cela peut faire des ravages;
je doute que beaucoup aient rencontré sur leur chemin des gens touchés par des maladies dégénératives avant qu’on ne parle, colloque et confère sur Alzheimer :le président schreiber de Lacan avait-il une maladie dégénérative?
aujourd’hui, les soignants sont plus ou moins formés (risque de fugues, de suicides, délires et le problème des familles ,pas seulement en France)
bonne journée

et alii dit: à

bien sur schreber D.P.

D. dit: à

Complètement nulle, la lettre de JJJ à PA.
Qu’est-ce qu’il a dû se faire ch… à lire ça.

Petit Rappel dit: à

Oui, Swedenborg eut sa Revue, son eglise, son Grand-Prêtre, l’ouvrier Cahagnet, dans la France de la première moitié du XIXème siècle.
C’est surtout Balzac qui est touché avec le prodigieux Seraphita et la moindre Pierrette. Il passait d’ailleurs pour plus que sympathisant à l’époque.
Pour ce qui concerne Hugo, les choses sont moins claires. Dans l’Exil, le Poème « Dieu » condamne Swedenborg comme Ivrogne ayant trop bu la coupe de l’Ideal. Il n’empêche que les références à des Mondes de Punition suite aux Tables tournantes et à la rédaction des Contemplations menées de front (cf « Saturne » ) pourraient devoir quelque chose à la Cosmologie Swedenborgienne pour laquelle les planètes sont habitées par les esprits.
Mais on peut dire aussi que, plus largement, hors du cas Hugo, c’est le spiritisme naissant qui réutilise inconsciemment le vieux matériau swedenborgien de planètes peuplées d’esprits.
Enfin, Sainte-Beuve est à part avec « Volupté, » qui réutilise en sourdine des thèmes issus de Claude de St Martin, lui-même grand lecteur sur ses vieux jours du cordonnier mystique Jacob Boehme, contemporain de la Guerre de Trente Ans. Romantismes et Esotérismes sont souvent pluriels…Ce qui ne diminue en rien la valeur des pionniers!
Bien à vous.
MC

D. dit: à

ce « chez soi » à quoi nous aspirons tous sans doute et que lui proposait P.Assouline avec son blog-alors qu’il semble tellement peu y être encore chez lui dans certains commentaires-

…par exemple ceux de Psidium clopina var. trouillefolia…

Jazzi dit: à

C’était vous Hanna, B. !
Je ne me souviens pas d’elle, que racontait-elle ?

Jazzi dit: à

C’était vous Hanna, B. !
Je ne me souviens pas d’elle, que disait-elle ?

OZYMANDIAS dit: à

@ B @ et alii
Écoutez-moi bien les deux vieilles harpies : Vous pétez un bon coup ou deux et vous vous taisez pour de bon, ok ?
VOS GUEUEUEUEUEUEUEUEUEUEULES !

Janssen J-J dit: à

@ Qu’est-ce qu’il a dû se faire ch… à lire ça.

Vous l’avez lu et parlez pour vos rollmops.
Eh non point : au vu de notre ccrrespondance privée ultérieure, il ne m’a jamais donné ce sentiment, bien au contraire. A l’époque l’avait encore besoin d’encouragements et de bons voeux pour continuer…

@ Hanna ?… J’ai toujours pensé que c’était une transfuge de A-D, et de ses innombrables pseudo ultérieurs jusqu’à l’AMS d’au jour d’aujourd’hui… Mais elle a toujours démenti catégoriquement cette filiation à partir du darkweb. Et puis, après waldène hors des branches, je n’en ai plus rien eu à battre.
En revanche, JC Barillon m’a longtemps amusé. Et toujours fait pensér au coureur cycliste Charlie Grosskost, courant derrière Eddy M.

Jazzi dit: à

Phil est toujours resté inchangé, JJJ !

Janssen J-J dit: à

Dites-nous une bonne fois pour toutes, bérénice si vous étiez Hanna. Si c’était le cas, cela dégonflerait un vieux contentieux avec Marie Sasseur, car je ne pourrais plus croire que vous fussiez la mâme la même… Encore qu’icite, il faille s’attendre à tous les enfumages et les quiproquettes, nul n’est jamais à l’abri.

@ Merci MC pour votre précision sur Swedenborg. Un sacré Pic de la Mirandole comme vous, non ? Les avis lacaniens actuels sont divergents sur son cas noraml ou pathologique, du reste même &aliine ne sait trop quoi en penser, c’est dire !

Janssen J-J dit: à

Oui, D. étant à l’époque Dexter, càd Hamlet, dernier rescapé. Et JC Barillon devint JC, aujourd’hui, Jicé. Phil sévissait aussi, et Mme CT. Ces deux-là sont restés sous pseudos inchangés.

@ jzzman ; me suis mal exprimé à propos de Phil et CT… Je voulais dire que les pseudos de ces deux-CI étaient restés inchangés…
Et donc vous, quand êtes-vous apparu sur cette chaîne, exactement ? Auparavant, vous vous faisiez appeler Thierry von Kunst, Traube, je crois, non ?

NB/ J’apprends que Gaspard Koenig va refaire le chemin de Montaigne à cheval. Màc, Jean-Philippe, hélas. Sait-on qui est cet homme ? Un lieu de parenté avec Onfray, Finkielkraut, etalii ou JC Barillon, peut-être ?
https://www.lepoint.fr/postillon/gaspard-koenig-a-cheval-sur-les-traces-de-montaigne-10-12-2019-2352323_3961.php

Oui, D. étant à l’époque Dexter, càd Hamlet, dernier rescapé. Et JC Barillon devint JC, aujourd’hui, Jicé. Phil sévissait aussi, et Mme CT. Ces deux-là sont restés sous pseudos inchangés.

hot pepper dit: à

Et l’époque du style nouille?
Mais oui, cela a existé!

hot pepper dit: à

Le Grand soir mieux que la grande guerre…

Jazzi dit: à

J’avais bien compris, JJJ. Je voulais dire que dans son style, Phil est toujours tel qu’en lui-même. Clopine, aussi, mais on a pu voir une évolution chez elle.

Janssen J-J dit: à

On nous prie de relayer ce message à JC B et autres Zamandes amères de la rdl, pour qu’ils se tiennent un peu à carreau, dorénavant.
Et de signer cette pétition, l’AMS, si vous vous senter concernée. __________

Violences sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche : il n’y a pas de neutralité !

L’Association Française de Sociologie a diffusé en date du 11 février 2020 un communiqué intitulé « Mise en place d’un groupe de travail sur les violences sexistes, sexuelles et de genre »
https://afs-socio.fr/creation-dun-groupe-de-travail-sur-les-violences-sexistes-sexuelles-et-de-genre/.
Ce communiqué est inédit. Il marque un tournant dans notre profession en nous invitant à agir collectivement face aux situations de violences sexuelles sur nos lieux de travail (dans nos congrès mais aussi dans nos laboratoires, nos départements, nos séminaires, _etc_.). Cette prise de position, qui fait suite à des années de mobilisation du
CLASCHES (Collectif de lutte anti-sexiste contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche), est salutaire. Elle doit aboutir à une véritable prise de conscience collective qui seule
permettra d’en finir avec de tels agissements.
La prise de position de l’AFS est aussi l’occasion pour nous, enseignant·es et/ou chercheur·es en sciences sociales, de lancer un appel à notre communauté professionnelle : chacun·e de nous doit apprendre à réagir face aux dénonciations de violences sexuelles ! En
effet, trop souvent encore, quand des collègues ou des étudiant·es osent en parler, les réactions immédiates protègent le mis-en-cause et renforcent la violence subie par la personne dénonçant les violences.
Ainsi, lorsqu’est évoquée, au détour d’un séminaire ou d’une pause-café, une « affaire » de violences sexuelles dans notre communauté professionnelle, on entend encore trop souvent : – « C’est compliqué, il vaut mieux rester neutre ». – « Est-ce qu’elle a porté plainte ? » – « Non, elle a préféré ne pas porter plainte » – « Ça ne doit donc pas être si grave ». – « Est-ce qu’elle a porté plainte ? » – « Oui » – « Alors, attendons l’issue de la procédure, il faut rester neutre » (et
d’ailleurs, s’il est condamné, il aura suffisamment payé). – « Concrètement, il s’est passé quoi ? » – « Ah bon, y’a pas
mort d’homme ». – « Ah, c’est Untel qui est mis en cause ? Non, je n’y crois pas.
C’est quelqu’un de bien ». – « Attention à la diffamation, il faut rester neutre ». – « On ne va pas cesser les collaborations avec lui, se priver de ce bon chercheur, on ne va pas se substituer au juge, il faut rester neutre
». – « On ne va pas la dénigrer mais quand même… elle s’est mise dans une situation-limite, non ? ». – « Elle ne serait pas en train de régler des comptes professionnels ?
En tout cas, cette plainte, ça en arrange bien certains et certaines ». – « Il vaut mieux ne pas faire trop de bruit tant qu’elle n’a pas
soutenu, c’est mieux pour elle ; mais si elle préfère arrêter, ça se comprend ».
– « Si elle n’est plus à l’aise en sa présence, elle peut ne pas venir à la prochaine réunion ou au prochain colloque, pas de problème, on comprend ». – « Le papier qu’elle préparait pour le numéro de revue en commun avec lui, si elle ne le sent plus, elle peut le retirer. On comprend ».
Adoptées souvent par souci de « neutralité », ces réactions et attitudes n’ont pourtant rien de neutre dans leurs conséquences. Elles favorisent le déni et valorisent le _business as usual_. _In fine_, elles protègent le mis-en-cause et renforcent la violence subie
par la personne dénonçant les violences.
A tout cela, nous voulons répondre :
– Premièrement, en tant que chercheur·es en sciences sociales, et en tant que spécialistes du genre et de la sexualité pour certain·es
d’entre nous, nous ne pouvons attendre, pour reconnaître la parole des personnes ayant subi des violences sexuelles et lui donner du
crédit, l’issue de procédures pénales dont les enquêtes – aussi bien statistiques qu’ethnographiques et historiques – montrent la durée, les embûches et les biais en défaveur des plaignant·es.
– Deuxièmement, ce type de réactions se focalise sur les coûts professionnels pour la personne mise en cause et passe sous silence les conséquences pour la personne qui a subi les violences sexuelles et qui ose les dénoncer. Pour celle-ci, par-delà les conséquences personnelles, les coûts professionnels sont immédiats et systématiques. Il suffit de regarder autour de nous pour les observer, ils se font sentir très vite : interruption de son travail de mémoire ou de thèse, impossibilité de continuer ses collaborations avec son
agresseur, exclusion et auto-exclusion des réunions de travail, séminaires, colloques, jurys, comités où il pourrait être présent,
difficulté à maintenir un papier dans des numéros ou ouvrages communs, difficulté à soumettre un article à une revue dont il
pourrait être l’évaluateur, à candidater à un concours de recrutement dont il serait membre du jury… Dans ces conditions, ne rien dire, ne rien faire, c’est accentuer activement l’asymétrie des conséquences de la dénonciation au profit du mis-en-cause et au
détriment de la personne qui dénonce les faits. Faut-il encore et toujours rappeler que dénoncer des violences sexuelles subies est non seulement un risque personnel et professionnel mais que cela n’apporte jamais aucun bénéfice de carrière, au contraire ? Que dénoncer « par plaisir » ou « par opportunisme » n’existe pas ? Que la question du consentement sexuel n’est pas plus « compliquée » que celle du consentement à une tasse de thé (_cf._cette courte vidéo bien connue : https://www.youtube.com/watch?v=S-50iVx_yxU [1]) ? Il est temps de bannir ces réactions et attitudes qui infligent une
violence supplémentaire aux personnes qui osent dénoncer les violences sexuelles qu’elles ont subies, et contribuent à protéger les agresseurs. Nous nous devons d’adopter d’autres réactions et
comportements, de croire la parole des collègues et étudiant·es qui paient immédiatement et cher le fait d’avoir le courage de dénoncer ces violences. De les protéger et pas leurs agresseurs ! Sous couvert de « neutralité », nous contribuons collectivement à renforcer l’asymétrie. Nous portons, chacun et chacune d’entre nous, la responsabilité que cela ne se passe plus comme ça. Une personne a subi des violences sexuelles, faisons en sorte qu’elle ne subisse pas aussi des violences professionnelles !

Signataires :
Catherine Achin (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Eric Agrikoliansky (Univ.
Paris-Dauphine/IRISSO), Viviane Albenga (Univ. Bordeaux Montaigne/MICA),
Olivier Allard (EHESS/LAS), Armelle Andro (Univ. Paris 1
Panthéon-Sorbonne/IDUP), Valérie Asensi (Univ. Paris 1
Panthéon-Sorbonne/CESSP), Christelle Avril (EHESS/CMH), Nathalie Bajos
(INSERM/IRIS), Pascal Barbier (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP),
Lucie Bargel (Univ. Côte d’Azur/ERMES), Christian Baudelot (émérite
ENS/CMH), Pierre-Yves Baudot (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Aude
Béliard (Univ. de Paris/Cermes3), Marlène Benquet (CNRS/IRISSO),
Hourya Bentouhami (Univ. Toulouse 2/ERRAPHIS), Céline Béraud
(EHESS/CéSor), Laure Bereni (CNRS/CMH), Sophie Bernard (Univ.
Paris-Dauphine/IRISSO), Yasmine Berriane (CNRS/CMH), Céline Bessière
(Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Marc Bessin (CNRS/IRIS), Emilie Biland
(Sciences Po/CSO), Laetitia Biscarrat (Univ. Côte d’Azur/LIRCES),
Michel Bozon (INED/IRIS), Hélène Bretin (Univ. Paris 13/IRIS), Carole
Brugeilles (Univ. Paris Nanterre/CRESPPA), Coline Cardi (Univ. Paris 8,
CRESPPA), Sylvie Chaperon (Univ. Toulouse 2/FRAMESPA), Marion Charpenel
(Univ. Rouen Normandie/DySoLab), Sébastien Chauvin (Univ.
Lausanne/CEG), Isabelle Clair (CNRS/IRIS), Stéphanie Condon (INED),
Christel Coton (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Baptiste
Coulmont (Univ. Paris 8/CRESPPA), Thérèse Courau (Univ. Toulouse
3/IPEAT), Martine Court (Univ. Clermont Auvergne/LAPSCO/Centre Max
Weber), Caroline Datchary (Univ. Toulouse 2/ LISST), Alice Debauche
(Univ. de Strasbourg/SAGE), Pauline Delage (CNRS/CRESPPA), Magali Della
Sudda (CNRS/Centre Émile Durkheim), Benjamin Derbez (Univ. de Bretagne
Occidentale/LabERS), Virginie Descoutures (Univ. Picardie/CURAPP-ESS),
Christine Detrez (ENS Lyon/Centre Max Weber), Anne-Marie Devreux
(CNRS/CRESPPA), Lucia Direnberger (CNRS/CMH), Anne-Cécile Douillet
(Univ. de Lille/CERAPS), Delphine Dulong (Univ. Paris 1
Panthéon-Sorbonne/CESSP), Dorothée Dussy (CNRS/Centre Norbert Elias),
Virginie Dutoya (CNRS/CEIAS), Jean-Sébastien Eideliman (Univ. de
Paris/CERLIS), Eléonora Elguezabal (INRA/CESAER), Arnaud Esquerre
(CNRS/IRIS), Didier Fassin (Institute for Advanced Study/Collège de
France), Eric Fassin (Univ. Paris 8/LEGS), Fanny Gallot (Univ.
Paris-Est-Créteil/CRHEC), Jérôme Gautié (Univ. Paris 1
Panthéon-Sorbonne/CET), Vincent Gay (Univ. Paris Diderot/LCSP),
Marie-Laure Geoffray (Univ. Sorbonne Nouvelle/IHEAL-CREDA), Violaine
Girard (Univ. Rouen Normandie/DySoLab), Colin Giraud (Univ. Paris
Nanterre/CRESPPA), Isabelle Gouarné (CNRS/CURAPP-ESS), Sarah Carton de
Grammont (Univ. Nanterre/LESC), Karima Guenfoud (Univ. Paris 13/IRIS),
Stéphanie Guyon (Univ. Picardie/CURAPP-ESS), Rémi Habouzit (Univ.
Paris 13/IDPS), Christine Hamelin (Univ.
Versailles-St-Quentin/Printemps), Karim Hammou (CNRS/CRESPPA),
Jean-Pascal Higelé (Univ. de Lorraine, 2L2S), Alban Jacquemart (Univ.
Paris-Dauphine/IRISSO), Florence Jamay (Univ. Picardie/CURAPP-ESS),
Julie Jarty (Univ. Toulouse 2/CERTOP), Solenne Jouanneau (Univ. de
Strasbourg/SAGE), Romain Juston Morival (Univ. Rouen
Normandie/DySoLab-IRIHS), Danièle Kergoat (CNRS/CRESPPA), Rose-Marie
Lagrave (EHESS/IRIS), Anne Lambert (INED/CMH), Nathalie Lapeyre (Univ.
Toulouse 2/CERTOP), Sylvain Laurens (EHESS/CMH), Bleuwen Lechaux (Univ.
Rennes 2/ARENES), Cécile Lefèvre (Univ. de Paris/ CERLIS), Elise
Lemercier (Univ. Rouen Normandie/DySolab), Éléonore Lépinard (Univ.
de Lausanne/CEG), Amélie Le Renard (CNRS/CMH), Sandrine Lévêque
(Univ. Lumière Lyon 2/TRIANGLE), Marylène Lieber (Université de
Genève/IEG), Wilfried Lignier CNRS/CESSP), Léa Lima (CNAM/ LISE),
Pascal Marichalar (CNRS/IRIS), Audrey Mariette (Univ. Paris 8/CRESPPA),
Catherine Marry (CNRS/CMH), Elise Marsicano (Univ. de Strasbourg/SAGE),
Olivier Martin (Univ. de Paris/CERLIS), Camille Masclet (CNRS/CESSP),
Frédérique Matonti (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Dominique
Méda (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Pierre Mercklé (Univ. de Grenoble
Alpes/Pacte), Muriel Mille (Univ. Versailles-St-Quentin/Printemps),
Hasnia-Sonia Missaoui (Univ. Toulouse 2/LISST), Lamia Missaoui (Univ.
Versailles-St-Quentin/Printemps), Stéphanie Mulot (Univ. Toulouse
2/CERTOP), Michel Naepels (EHESS/CEMS), Delphine Naudier (CNRS/CRESPPA),
Hélène Nicolas (Univ. Paris 8/ LEGS), Alexandra Oeser (Univ. Paris
Nanterre/ISP), Anne Paillet (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP),
Elise Palomares (Univ. Rouen Normandie, DySolab), Paul Pasquali
(CNRS/CURAPP-ESS), Bibia Pavard (Univ. Paris 2/CARISM), Ana
Perrin-Heredia (CNRS/CURAPP-ESS), Laure Pitti (Univ. Paris 8/CRESPPA),
Clyde Plumauzille (CNRS/Centre Roland Mousnier), Sophie Pochic
(CNRS/CMH), Edmond Préteceille (émérite CNRS, OSC), Wilfried Rault
(INED), Gianfranco Rebucini (CNRS/IIAC), Juliette Rennes (EHESS/CEMS),
Olivier Roueff (CNRS/CRESPPA), Marie Saiget (Univ. Lille/CERAPS), Olivia
Samuel (Univ. Versailles-St-Quentin/Printemps), François Sarfati (Univ.
Evry/Centre Pierre Naville), Regis Schlagdenhauffen (EHESS, IRIS),
Gabrielle Schütz (Univ. Versailles-St-Quentin/Printemps), Yohan Selponi
(Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Delphine Serre (Univ. de
Paris/CERLIS), Yasmine Siblot (Univ. Paris 8/CRESPPA), Patrick Simon
(INED/Centre d’études européennes), Maud Simonet (CNRS/IDHES),
Sabrina Sinigaglia-Amadio (Univ. de Lorraine, 2L2S), Paul Sorrentino
(EHESS/CASE), Hélène Steinmetz (Univ. du Havre/IDEES), Stéphanie Tawa
Lama-Rewal (CNRS/CEIAS), Albena Tcholakova (Univ. de Lorraine/2L2S),
Françoise Thébaud (émérite Univ. Avignon/IEG Genève), Marion
Tillous (Univ. Paris 8/LEGS), Sylvie Tissot (Univ. Paris 8/CRESPPA),
Mathieu Trachman (INED/IRIS), Benoît Trépied (CNRS/IRIS), Ingrid
Volery (Univ. de Lorraine/2L2S), Florian Vörös (Univ. de
Lille/GERIICO), Anne-Catherine Wagner (Univ. Paris 1
Panthéon-Sorbonne/CESSP), Karel Yon (CNRS/IDHES), Michelle
Zancarini-Fournel (émérite Univ. Lyon 1/LAHRA).

Jazzi dit: à

« Auparavant, vous vous faisiez appeler Thierry von Kunst, Traube, je crois, non ? »

Vous plaisantez !

Janssen J-J dit: à

Je n’ouvre jamais les pages de facebook, jzmn.
Vous répondez toujours à côté de la plaque, ai-je remarqué, ce qui finit pas être blessant. Je comprends mieux la remarque de Ch. à votre sujet. Si votre curiosité sur les autres est dévastatrice, vous ne racontez que ce qui vous flatte dans votre roman familial. Un appât des moins gouteux et bien évidememnt, jamais les aspects les moins reluisants. Remarquez bien que tout le monde en est un peu là. C tumain, trope…

Janssen J-J dit: à

Edel a fait preuve d’enthousisame à propos de la récente traduction d’un vieux roman de Mishima (Après le banquet). Je l’aurais bien lu, mais je crains d’être déçu… J’ai depuis longtemps tourné la page du mishimachisme. Pourquoi y revenir à l’entame du Temps retrouvé ?
Bonne journée à Paul Edel qui ne mérite pas tous les zamettes qu’il reçoit icite. Quand à ALR, elle s’est mise au vert pour écrire son 2e grand roman. En avait marre de la toile Emerit.

Marie Sasseur dit: à

#CE QUI PASSE POUR DE l’humour sur ce blog me laisse insensible au mieux, m’agace par dessus tout.
Pareil, j’ai horreur des enclumes.

Janssen J-J dit: à

Marcel a l’air de dire que le beau militaire Robert du Pic de Saint-Loup aimerait d’autant plus sa nouvelle épouse Gilberte qu’elle feindrait de ne pas se rendre compte de sa liaison avec du Charlie Morel piqué à Charlus. Alors que le héros qui retenait Albertine prisonnière était tellement jaloux des amours de cette dernière qu’il voulait se la garder pour lui tout seul, mais sans vraiment jamais coucher avec elle. Et voilà maintenant qu’il dégomme son copain St Loup dont il aurait perdu la prétendue amitié depuis son mariage simultané à sa cuti à réaction.
Je ne comprends pas où ce pauvre Proust est allé chercher tout ça ? Pourquoi n’avoir pas soutenu d’emblée que les mariages de raison entre deux personnes bisexuelles de sexe opposé ont toujours été et sont toujours les meilleures unions qui soient, pour peu qu’elles savent rester stériles et ne pas engendrer de monstres (comme se sera sans doute le cas chez Gilberte de St Loup.
Cela nous aurait épargné beaucoup de pages délayées, et pas mal de temps perdu. Non ? Comment voulez-vous que nos djeunes adhérent à la RDTP ? Enfin, moi, je n’aimerais pas leur enseigner le contenu de cette littérature bien trop capilotractée, « à mon sens ». Enfin brèfle, hein. Le premier degré, je sais je sais, c’est du lourd, chez JJJ. inutile d’insister.

Janssen J-J dit: à

AMS est devenue le perroquet de flaubert, euh… de &alii. Pas étonnant, c’est la même engeance dédoublée. Vont finir par se conjoindre en fusion sexuelle, l’enclume dans le marteau et versa-vice. Du lourd !

OZYMANDIAS dit: à

@ Janssen J-J
C’est fini ou pas ton délire de vieux schnock faisant le tri dans les vieux cartons du grenier de la Rdl ?
Arrête de nous faire chier avec ta stupide rengaine sur le mode du « c’était mieux avant ».
On dirait une misérable commère jacassant sur son glorieux passé !!!
Comme le disaient si bien les jeunes égyptiens au tyran Moubarak sur la place Tahrir : »IRHAL », moi aussi je te le dis en français : »DÉGAGE ».

D. dit: à

Jazzi dit: à

C’était vous Hanna, B. !
Je ne me souviens pas d’elle, que racontait-elle ?

Je m’en souviens très bien, prise en photo avec quelques autres aux côtés de Pierre Assouline. Blonde.

D. dit: à

Jazzi dit: à

« Pierre Assouline présentera son livre demain à La Procure, Paris VI, à partir de 18h30. »

Qui y va ?

La Procure j’y passe ma vie.

D. dit: à

Pierre Assouline à la Procure au 2ème jour du Carême. Génial !

D. dit: à

Par ailleurs je ne suis ni Dexter, ni hamlet aux champignons.

D. dit: à

Le problème c’est que 18h 30 c’est l’heure de la messe. Je vais préférer la messe.
Caramba ! Encore raté !

Clopine dit: à

Jazzi, oui, l’évolution dont tu parles a été bien réelle. Au début, j’étais à la fois émue (de trouver des interlocuteurs qui avaient des références communes avec ce qui était caché dans ma vie quotidienne, à savoir la littérature…) très impressionnée, et convaincue d’être décevante. Et désarmée…

Après, je me suis mise à la mode du jour. Les mots, comme des gants de boxe, en quelque sorte. Et on compte les rounds (up !) Ma seule excuse est que, contrairement à JJJ, Jicé, Court ou quelques autres, je n’en ai jamais tiré la moindre satisfaction.

Jazzi dit: à

On se calme, JJJ. Je réponds généralement aux questions. Pourquoi à côté de la plaque. Vous me confondez avec TKT, ce qui témoigne du peu d’intérêt que vous portez aux autres. Je vous ai envoyé un lien vous prouvant que lui c’est lui et moi c’est moi…

Janssen J-J dit: à

Ce n’est cetainement pas une « excuse » valable, CT. Et ce n’est pas à vous de vous décerner des brevets de satisfecit au profil bas, sur le dos des autres, de surcroît !
Je ne me ressens pas tel dans votre perception distinctive, ni dans celle d’amandes zamères d’ailleurs le jeune égyptologue émargé de mes 2, qui a rapidement appris l’insulte tous azimuts, entre nous. A su avantageusement relayer l’absent, parti un brin en vacances de neige. L’apprend vite à la soupe de la macronie dégagiste, c’te p’tit gars qui dit son entrée benoite avec ses fiches de lecture. J’t’en foutrais ! Ira loin, comme Benjie la Grive aux Zamandes douces ! Plus dure sera la calbute. Se dégorgera d’lui-même après ses modestes hurklements en vain redoublés au fond des bois sourds, pour sûuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur !

Clopine dit: à

JJJ, ceci « des brevets de satisfecit au profil bas, sur le dos des autres, de surcroît ! » est incompréhensible pour moi. Quant à la façon dont je vous perçois, elle est aussi occasionnée, c’est vrai, par cet « révélation » que Diagonal c’était vous – or notre hôte a fait état des reproches que vous lui asséniez comme autant de « coups », de cette sorte de brutalité… Vous aussi, vous avez évolué, je pense – de toute façon tout le monde évolue, même Christiane qui s’est améliorée je trouve, en ce sens qu’elle n’admire plus tout et n’importe quoi mais essaie d’affiner son goût à ce qu’elle est, il n’y aura plus guère que Marc Court à être toujours dans ses droites bottes d’érudit catholique à tendance narcissique (nobody’s perfect).

Je suis preneuse d’une explication sur « le dos des autres » ?

D. dit: à

vous prouvant que lui c’est lui et moi c’est moi…

Je dirais même plus : lui c’est lui et toi t’es toi.

Clopine dit: à

Et TKT a été éjecté de ce blog par les trolls, il ne faudrait pas l’oublier. Pourtant, c’était un convive (si nous considérons la Rdl comme une table où se rassemblent des convives) plutôt généreux de lui-même, amène et partageur. Si je hais les trolls, c’est à cause non seulement du frisson d’effroi qu’ils me procurent, mais à cause de leur impunité, et du succès, il faut bien le dire hélas, qu’ils remportent.

Pour vous faire sentir au plus près ce que je ressens, une posture comme celle de Piotr Pavlovski, qui vole une vidéo compromettante à une amie, qui s’en sert pour dénoncer, qui argue d’un argument « moral » relevant de la bien pensance la plus rétrograde, qui se croit « artiste » et en tire visiblement un sentiment de supériorité, et n’a aucun souci à « détruire » quelqu’un, pourrait parfaitement, à mon sens, revêtir la psychologie du troll, tout comme un Lucien Bergeret-Marc Court…(si j’ai raison de confondre ces deux derniers, mais, tant qu’on ne m’a pas apporté la preuve du contraire, n’est-ce pas !)

OZYMANDIAS dit: à

Janssen,
Toujours aussi con, aussi vieux et aussi bourré comme une barrique ce pauvre Jiji. Même pas foutu de taper correctement sur un clavier le vieux con.
Suicide-toi et débarrasse le monde de ta nuisible et inutile présence.

Janssen J-J dit: à

Il s’essaie à un style reconnaissable entre tous : l’insulte jeuniste, vulgaire et mysogine. Il est vrai que le créneau était mal occupé depuis qq temps. Comme tous les nouveaux gogos de l’erdélie, croit qu’en gueulant plus fort que la masse bio et en tutoyant les gens à tour de bras, va durablement nous encapsuler par son adhésion aux schémas de économie de l’attention macronique ? Se trompe bcp, comme maints de ses congénères trop pressés, déjà vieux et furieux avant d’avoir baisé convenablement.
(J’ai vécu deux ans en Egypte que j’ai exploré de fond en comble. Quelle prouesse, nom de dieu !).

Je suis calme, jzmn. Que me chantez-vous là ?

poussière dit: à

un sur 7 milliard 700 millions

Janssen J-J dit: à

@ CT, Il vous faut donc toujours une tête de turc… Je ne comprends pas votre hargne contre MC, et vous vous méprenez sur l’évolution de Ch., que vous espérez sans doute avoir contribué à changer. Non, vous, nous ne changez pas beaucoup, je trouve. Vous vouliez vous démarquer (distinguer) de cet assortiment d’erdéliens dans ceci :  » Ma seule excuse est que, contrairement à JJJ, Jicé, Court ou quelques autres « , etc…
Pourquoi CONTRAIREMENT ?… voulé-je dire ? Je n’ai rien à voir avec cette liste, et d’une, et ne vos pas en quoi vous seriez excusable de n’en point faire partie comme les autres; Voyhons donc, c’est clair !

NB / Suicidez-vous ! Voilà une injonction symptahique, déjà pas mal usagée sur ce blog. Mais les amandes zamères ne sont pas à ça près. Qui donc parlait de comique de répétition, déjà ?

et alii dit: à

clopine, je ne savais pas ce que c’est qu’un troll avant de lire que vous cnsidériez LSP comme un troll;
maintenant que je lis en titre sur slate Emmanuel Todd: clown, troll ou génie?,je trouve tous ces jeux ridicules
bonne suite

et alii dit: à

Suicidez-vous ! Voilà une injonction symptahique,
je la trouve toujours déplacée et dangereuse; bientôt on enverra le mode d’emploi:non merci

OZYMANDIAS dit: à

Jiji,
Tu te fais enculer par qui ces jours-ci ? Une vieille et sale poupée gonflable ou un pauvre et jeune beur de banlieue que tu payes grassement pour le sucer ?
Crève vieille épave, crève pour toujours.

OZYMANDIAS dit: à

et alii,
Ta gueule la malade. T’es encore plus décomposée qu’un cadavre. Pauvre créature va…

Clopine dit: à

JJJ, si vous ne comprenez pas ma hargne contre Marc Court, c’est peut-être que vous n’avez pas été la victime de sa volonté destructrice ? Il suffisait d’aller fouiller sur le blog de Lucien Bergeret, que je pense, jusqu’à ce que qu’on me le démente formellement (auquel cas je me répandrait en excuses, bien évidemment, mais je crois qu’hélas j’ai raison). Voici quelqu’un qui annonce froidement que, pour s’amuser, il va fréquenter mon blog, qu’il va me pourrir la vie, relever pour s’en moquer la moindre de mes opinions, bref, qu’il va tenter par tous les moyens de me discréditer, sous les applaudissements attendus de ses proches. Vous imaginez ça, vous ? Est-ce que quelqu’un qui, par ailleurs, s’affiche respectable, animé de nobles intentions, érudit et ne se prenant pas pour de la merde, aurait besoin ainsi de s’en prendre à une anonyme modeste et surtout incapable d’une telle malveillance envers autrui, s’il n’était pas aussi à la dérive qu’un Piotr de bas étage ?

Et si vous aviez été réellement sa victime, à coups de calomnies, de moqueries, de tentatives d’humiliation pendant des années donc (c’est à cause des trolls, entre autres, que j’ai fermé mon blog, de la même manière que c’est à cause d’eux que TKT a quitté la Rdl), persisteriez-vous à ne pas comprendre pourquoi j’en parle ?

Si vous étiez un peu honnête (mais je vous soupçonne, cet fin d’après-midi, d’avoir un peu abusé des alcools du déjeuner, car vous ne prenez plus guère le soin d’être vraiment intelligible), vous admettriez qu’il y a de quoi être blessée. Mais comme vous-même avez considéré le web comme un fantastique terrain de jeux un tantinet pervers, il vous est facile de hausser les épaules en n’écoutant pas ce que vous raconte autrui, au motif simple que vous ne l’avez pas vécu.

renato dit: à

Nous ne sommes qu’au début de l’ère des pandémies, me dit un ancien camarade d’école. Nous voilà donc à prevoir pour le dîner de ce soir une bouteille de Barbaresco qui pourrait être la dernière.

Clopine dit: à

que je pense être Marc Court, disais-je (c’est resté dans l’encre du stylo, ou ce qui en tient lieu.)

Anna Fort dit: à

toujours coucou au p’tit Court pris de court mais qui court toujours à perdre Hélène…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*