de Pierre Assouline

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La République des livres
Quelle heure est-il ?

Quelle heure est-il ?

Il peut paraitre extravagant, élitiste, snob ou déplacé de porter au pinacle une œuvre que presque personne ne peut voir. Ou alors dans des circonstances assez particulières. Et pourtant, on ne connait guère de spectateur de The Clock qui n’en ait émergé dans un état d’envoûtement et qui n’ait eu de cesse de s’en faire le héraut. Qu’on la qualifie d’installation vidéo, d’œuvre audiovisuelle ou simplement de film, la chose en question ne relève en réalité d’aucune catégorie. Elle n’en propose pas moins une réflexion inédite sur le Temps à travers un réexamen inédit de l’histoire du cinéma et complète merveilleusement le grand livre de l’historien David S. Landes L’Heure qu’il est. Les horloges, la mesure du temps et la formation du monde moderne (Gallimard, 1987).

Pour mieux saisir de quoi il s’agit, il faut déjà se figurer le dispositif qui permet le visionnage de The Clock de Christian Marclay, à savoir une salle qui permette la projection du film sur grand écran durant vingt-quatre heures ininterrompues de midi à midi ; le spectateur, assis dans des canapés espacés les uns des autres, peut entrer et sortir à sa guise, découvrir l’œuvre à n’importe quel moment sans que sa compréhension en pâtisse. Ce film hybride est constitué du montage d’environ dix mille extraits (entre quelques secondes et une minute en moyenne) de films datant des origines du 7ème art à nos jours, du nanar au chef d’œuvre, dans toutes les langues et tous les pays ; autant de citations et d’emprunts dont la technique doit à Dada et à Marcel Duchamp ; chaque fragment conserve sa musique et ses voix originales non doublées et non sous-titrées ; tous ont en commun de donner l’heure en temps réel à l’instant même où le spectateur les regarde soit par son évocation dans les dialogues soit par des montres, carillons, pendules, horloges, réveils, alarmes, cadrans numériques, coucous qui apparaissent à l’image, sans oublier les garde-temps d’autrefois qui donnaient l’heure la plus exacte partout dans le monde grâce notamment aux chronomètres de marine.

The Clock n’a pas d’autre intrigue que le Temps. Très vite, sa vision dégage quelque chose d’hypnotique qui entraine le spectateur dans une spirale sans fin, qu’il soit un simple amateur ou un cinéphile averti capable de reconnaitre au premier coup d’œil des plans du Cuirassé Potemkine, du Troisième homme, de Pulp fiction ou aux premières notes de musique la scène finale duel à trois dans Le Bon, la brute et le truand. Quelle que soit sa durée, chaque séquence semble réglée par un mécanisme de haute horlogerie par la grâce d’un montage virtuose qui élimine tout hiatus dans le passage de l’une à l’autre alors qu’elles n’ont rien à voir entre elles. Une diabolique machine à remonter le temps qui présente toute la palette des émotions soutenue par la partition immersive et addictive de ces tics-tacs coalisés qui agit comme un liant sonore entre les fragments. On peut en voir ici un extrait mais qui rend compte assez mal de l’effet produit en réalité car les séquences s’enchaînent (ici c’est un peu meilleur).

Christian Marclay, helvéto-américain né en 1955, s’est fait assister de six chercheurs pour mener à bien son œuvre pendant trois ans. The Clock a été révélé en 2011 lorsqu’il a été couronné du Lion d’or du meilleur artiste à la Biennale de Venise. Le film appartient conjointement aux collections du Centre Pompidou / Musée national d’art moderne, de l’Israël Museum de Jérusalem et de la Tate à Londres qui l’ont projeté ; mais cette œuvre itinérante a été déjà prêtée à nombre de musées à travers le monde tels que le White Cube de Londres, au MoMA à New York, le Berardo à Lisbonne. J’ai pu la voir cet été à Genève le Mamco l’’ayant projeté dans un cinéma désaffecté. En France, on peut ou on a pu le voir à la Fondation Luma à Arles depuis le 26 juin dernier. Il suffit de surveiller les programmations muséales…

C’est peu dire qu’il a partie liée avec la mort : « Une cigarette qui brûle, c’est le sablier du XX siècle, l’équivalent de la bougie dans un tableau du XVI siècle, la même valeur de memento mori » dit Maclay. Soudain le titre d’une série historique de la RTF puis de l’ORTF des années 50-60 nous revient à l’esprit et s’impose pour rebaptiser ce film venu de nulle part et semblable à nul autre : « La caméra explore le temps ». Mais avec un « t » capital à « Temps ».

(« Harold Lloyd dans Safety Last/Monte là-dessus, 1923)

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commentaires

1 086 Réponses pour Quelle heure est-il ?

Jazzi dit: à

C’est gentil à vous M. Victor de vouloir rassurer JJJ sur ses angoisses métaphysiques…

D. dit: à

Dieu n’est pas « une » « utopie » il est par essence « utopie » dans la mesure où sa présence est destinée à guider l’homme pour atteindre un endroit dont il sait qu’il existe parce qu’il nomme cet endroit « humanité », mais dont le moyen d’y accéder reste un mystère.

…qu’est-ce que c’est donc que ces conneries…quand on ne sait pas on se tait, Puck. La sainteté à laquelle Dieu nous appelle tous est une chose simple et accessible aux grands comme aux petits. Il suffit de s’y ouvrir. Dieu n’est pas par essence, non plus, utopie. Un enfant dit-il de son père adoré qu’il est utopie ? « Ah non, Monsieur, mon papa n’est pas « une utopie », il EST utopie, je vous assure ! »

D. dit: à

Voyez Dieu comme un père. Voyez Dieu comme un ami. Voyez Dieu comme une source infinie de bienfaits rayonnant sur vous et vous purifiant. Ce que vous demanderez de bon, vous l’obtiendrez. Cessez toute comparaison.

rose dit: à

Ô tempora, Ô mores
Cicéron

6h27, 25 octobre 2021.

renato dit: à

Sans circoflexe !

rose dit: à

O tempora, O mores

Cicéron

Sans circonflexes.

et alii dit: à

avant l’heure, c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure;
pour la musique ,tout à l’heure;

Marie Sasseur dit: à

Je suis interpellée ici, par le prostitué du blogapassou, qui veut vendre ses laborieux copier-coller, assemblages bricolés, qui tiennent lieu de pensum, sans consistance, pour cancres peu exigeants. A l’heure du ctrl-f, les ados attardés en rient déjà.

Que je sois interpellée par la tafiole du blogapassou , sur un sujet ciné, dont il se targue ici, auprès d’une bande de voyeurs, d’être un fin connaisseur, ne manque pas de sel.

Peut-être est-il utile d’insister, pour ce zonard grossier et vulgaire, au cerveau fumé.

La particularité de ce sampling cinématographique, visuel et sonore, de Marclay, tient au chronométrage en temps reel. L’heure est donnée sur différents supports , le tout sur une durée de 24 heures. Le montage, entre ces  » collages  » s’articule sur une scène où image de liaison.
Toute la performance artistique est là.

https://www.mamco.ch/fr/1769/The-Clock

Marie Sasseur dit: à

La seule expérience comparable de sampling cinématographique a laquelle je pense, est celle d’un Suisse, le reclus de Rolle.

Son  » livre d’images » , film expérimental est un chef d’oeure.

« Générique : De Vinci, Bernanos, King Lear, Closed vision, Weinberg, Giacometti, Jeanne d’arc, Chahine, Chien andalou, Histoire(s) du cinéma, Derain, Caméra analytique, S. Walker, Artaud, Murnau, Ramuz, Hamlet, Gaumont, Miracle en Alabama, J Michelet, Histoire, Kiss me Deadly, V.  Grossman, D. Guyotat, Allemagne année neuf zéro, Le dernier des hommes, J. Gozland, Johny Guitar, petit soldat, M Leroux, Liban Guerres et hommes, Salo, A Sokourov, Timbuktu, Vrai faux passeport, chute faucon noir, les carabiniers, hommes du dimanche, Blue jean, guerre de chine, les dents de la mer, Le sang des bêtes, R. Girard, V Illitch, La grève, Païsa, Vertigo, femme au corbeau, l’Atalante, au bord de la mer bleue, hélas pour moi, Ruby gentry, planète, 8 mai 1945, les enfants jouent à la Russie, Delacroix, Angèle, Zylberman, JLG JLG, Guerre et paix, Péguy, Les enfants de la guerre, Stalingrad, l’espoir, Inessa Armand, le silence de la mer, Rome ville ouverte, reporters sans frontière, Silence on tourne, Siegfried, le testament d’Orphée, J de Maistre, Paumés de la mendicité, Dobrinka Tabakova, les oubliés de l’histoire, Shakespeare, Beethoven, la chute de Berlin, Delivrance, « etc.

Marie Sasseur dit: à

Il est exactement 7h53, heure de Paris, lundi 25 octobre 2021.

J’ai toujours adoré voir dans des halls d’hôtels, des cadrans qui indiquent l’heure des différentes capitales, il ne fait jamais nuit…

Marie Sasseur dit: à

Conbnaissez-vous des lieux, où vous ne trouverez absolument aucune indication de date et heure (mis à part la rdl) ?

Il en existe un par exemple, très urbain et international, où il n’y a ni jour, ni nuit, en lumière h24, et décors artificiels.
Bonsoir Vegas.

Marie Sasseur dit: à

Connaissez- vous.
Je vais me refaire un café, ça va me réveiller.

et alii dit: à

Marque : Générique
Montre Personnalisable, Modèle Homme ou Dame Mixte. Gravure du Nom et Prénom,

et alii dit: à

a jeune marque française Grandval rend hommage à un château où vécut le philosophe Diderot, à Sucy-en-Brie, d’où est natif son créateur.

Marie Sasseur dit: à

De mémoire, la première montre-bracelet, etait un bijou pour femme.

et alii dit: à

t : “Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire ?” Ils lui répondirent : “C’est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.” Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.” Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier. En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison, et dirent : “Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.” Il répondit à l’un d’eux : “Mon ami, je ne te fais pas tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon ?” Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. »

Traduction d’après la Bible Louis Segond.

et alii dit: à

Les travaux bruyants sont interdits en tous lieux et aux horaires suivants :
Avant 7 heures et après 22 heures les jours de semaine ;
Avant 8 heures et après 20 heures le samedi ;
Les dimanches et jours fériés.
Une dérogation peut néanmoins être accordée

Soleil vert dit: à

>P Assouline : C’est peu dire qu’il a partie liée avec la mort : « Une cigarette qui brûle, c’est le sablier du XX siècle, l’équivalent de la bougie dans un tableau du XVI siècle, la même valeur de memento mori » dit Maclay.

Etienne Klein décorrèle le Temps et la mort. Les lois de la physique, par exemple ne se « détériorent pas ». Mais remplaçons mort par entropie et pour nous, humains, c’est la même chose.

et alii dit: à

Minuit.

L’heure du crime.

Sortant d’une chambre voisine,

Un homme surgit dans le noir.

Il ôte ses souliers,

S’approche de l’armoire

Sur la pointe des pieds

Et saisit un couteau

Dont l’acier luit, bien aiguisé.

Puis, masquant ses yeux de fouine

Avec un pan de son manteau,

Il pénètre dans la cuisine

Et d’un seul coup, comme un bourreau,

Avant que ne crie la victime,

Ouvre le cœur de l’artichaut !

Soleil vert dit: à

L’entropie c’est la flèche du Temps

Bloom dit: à

Oh Temps pourris, Oh Maurras.
Comme toujours, l’extrême-droite, qui se prétend « nationaliste », est le parti de l’étranger qui
prenait ses ordres, hier à Berlin, aujourd’hui à Budapest brune.
Nosferatu rêve de Wallachie & la Walkyrie de chevauchée dans la Puszta.

Bloom dit: à

Le début du Dracula de Bram Stoker (1897)

JONATHAN HARKER’S JOURNAL

(Kept in shorthand.)

3 May. Bistritz.—Left Munich at 8:35 P. M., on 1st May, arriving at Vienna early next morning; should have arrived at 6:46, but train was an hour late. Buda-Pesth seems a wonderful place, from the glimpse which I got of it from the train and the little I could walk through the streets. I feared to go very far from the station, as we had arrived late and would start as near the correct time as possible. The impression I had was that we were leaving the West and entering the East; the most western of splendid bridges over the Danube, which is here of noble width and depth, took us among the traditions of Turkish rule.

(…)I found my smattering of German very useful here; indeed, I don’t know how I should be able to get on without it.

(…)I had visited the British Museum, and made search among the books and maps in the library regarding Transylvania; it had struck me that some foreknowledge of the country could hardly fail to have some importance in dealing with a nobleman of that country. I find that the district he named is in the extreme east of the country, just on the borders of three states, Transylvania, Moldavia and Bukovina, in the midst of the Carpathian mountains; one of the wildest and least known portions of Europe. I was not able to light on any map or work giving the exact locality of the Castle Dracula, as there are no maps of this country as yet to compare with our own Ordnance Survey maps; but I found that Bistritz, the post town named by Count Dracula, is a fairly well-known place (…)

closer dit: à

« Je déplore l’absence de Closer »

Si je m’arrête là, c’est un compliment et j’y suis très sensible chère Bérénice. La suite est un peu perfide, mais quoi! Je comprends la pudeur de B, qui hésite à faire trop d’éloges à un inconnu…

Il se trouve que je lis Marivaux en ce moment, ça tombe à pic!

Au fait, à 23h12, la lumière est souvent éteinte, c’est vrai.

Janssen J-J dit: à

Merci pour les paroles rassurantes de MV et/ou JL… Donc, ne pas essayer de choisir, vu que temps et mort sont désormais décorrélés et que la mort c’est juste de l’entropie. On bascule progressivement d’une figuration naturaliste à une figuration analogique. Le matin, on trouve toujours icite des balles (à blanc ?) qui vous réveillent, plus meurtrières que le café. Fossifère, c la seule chose qui ne change pas. Ils disent parfois, comme dans sentier de dépendance des habitus.
9.14, il est.

Jibé dit: à

Ici on compte le temps en nombre de com’
Variable, ou plutôt, relatif.

Marie Sasseur dit: à

C’est intéressant soleil vert.
Simplement la variable temps n’intervient pas dans la formule littérale du principe de Carnot, 2ème loi de la thermodynamique. Ce qui rend effectivement des lois de science physique indépendantes du temps qui passe.
On ne voit que les effets sur la matière, de cette loi de la thermodynamique, qui est une transformation. Nous sommes un peu des machines énergétiques.
On ne voit que les effets du temps, qui n’existe à notre entendement très terre à terre, que par les modifications constatables.

La question aussi qui me fait bien planer, soulevee par E. Klein, quel est le moteur du temps.

et alii dit: à

« ils ont voté et puis après » ferré
Léo Ferré au TLP Déjazet (1988)

Jazzi dit: à

09.33

Jibé dit: à

Le concept d’entropie n’est guère rassurant JJJ, il est question de désordre qui s’affirme, désorganisation, encore que le mot varie selon qu’on l’entend en thermodynamique ou en maths, je n’y connais pas grand chose.
Nous vivons encore largement dans la pensée analogique, nous autres occidentaux, donc il est normal qu’elle affleure régulièrement. Je me surprends souvent à associer tel acte et tel geste, à faire telle phrase propitiatoire, ou à croiser les doigts, toucher du bois, prendre soin de poser le pain à l’endroit… de l’analogisme quotidien.

Marie Sasseur dit: à

voilà un lien pour Etienne Klein, une émission intéressante

Oui, merci soleil vert de l’avoir proposé; cette très bonne intervention d’ E. Klein a fait mon dimanche .

Bon lundi. Je suis déjà en retard.

Jazzi dit: à

Entropie, entropie, est-ce que Marie Sasseur a une gueule d’entropie !?
09.42

Marie Sasseur dit: à

En attendant, je lui ai refait la gueule, au prostitué du blogapassou, sans peine d’ailleurs.

A demain.

bouguereau dit: à

Je suis déjà en retard

..la grosse faignasse de lapine

bouguereau dit: à

Nous vivons encore largement dans la pensée analogique, nous autres occidentaux, donc il est normal qu’elle affleure régulièrement

verdom c’est pas le vin qu’on boit qui fait mal mais le nombe de kilo quon siffle dés le lundi matin..qu’il dit jubé à son marchand nicolas

bouguereau dit: à

de l’analogisme quotidien

..on connait lchiffe de la bête..mais çui du con jubé y va nous ltrouver

lea levy dit: à

En physique, le paradoxe des jumeaux ou paradoxe des horloges (Clock paradox), présenté par Paul Langevin au congrès de Bologne en 1911, mais pas encore clairement sous forme de paradoxe, est un paradoxe issu d’une expérience de pensée qui semble montrer que la relativité restreinte est contradictoire.
il est sur wiki

bouguereau dit: à

L’entropie c’est la flèche du Temps

« grüngrüngrün le bien composté »..sache mon couillon que si le temps est subjectif c’est qu’il est recommencé par le sujet..je meurs tu meurs nous mourrons..le temps cyclique des payens présocratiques leur interdisais une chose de mettre la connerie dans le ciel des idées..pense en mortel..la connerie s’éteint et mais soi tranquille grüngrüngrün..comme le sapin elle renait

bouguereau dit: à

dis donc léa pladza..le temps passe et bientôt tu sras dans la trêve hivernal..tu t’es occupé de tes expuslion?

bouguereau dit: à

Etienne Klein décorrèle le Temps et la mort. Les lois de la physique, par exemple ne se « détériorent pas ». Mais remplaçons mort par entropie et pour nous, humains, c’est la même chose

les ravages..les ravages du monothéisme himbéciye

et alii dit: à

maintenant que Clopine n’est plus là son harceleur est dépourvu de cible personnelle ; il aurait dû comprendre qu’il devait se calmer avec son outil pour érotisme au cambouis

bouguereau dit: à

Comme toujours, l’extrême-droite, qui se prétend « nationaliste », est le parti de l’étranger qui
prenait ses ordres, hier à Berlin, aujourd’hui à Budapest brune

..et total du phiniche à jéruzalème la pisse vinaigre..mefie kabloom..méfie de l’ouroboros

bouguereau dit: à

tu risques rien la poufiasse..tu causes beaucoup trop..et de fermer ta gueule c’est la mer à boire

et alii dit: à

cuisson de la baguette en 20 minutes
que lit-on en 20 minutes?

closer dit: à

10 heures 45.

Jusque là, tout va bien.

et alii dit: à

horodateurs
Dans tous les cas, le stationnement est payant du lundi au samedi de 9 h à 20 h, hors dimanches et jours fériés, y compris au mois d’août.
Les horodateurs et applications sont accessibles à tout moment, y compris en dehors des plages payantes, afin de permettre de payer sa redevance par anticipation.
Exemple : un paiement effectué le dimanche sera en fait valable pour la première plage horaire payante du lundi suivant.

Lors du paiement (sur horodateur ou par application mobile), l’immatriculation saisie doit être strictement identique à celle du certificat d’immatriculation, sous peine de Forfait Post Stationnement.
Le contrôle est effectué par interrogation de la base informatique qui enregistre les paiements effectués.

et alii dit: à

RUE DE LA DAME D ONZE HEURE À ETAMPES.

et alii dit: à

Rue d’Heure, 89100 St-Clément

closer dit: à

Finkielkraut a très bien défini hier sur Europe 1 ce qui le séparait de Zemmour… »Ma France c’est celle de Péguy, la France de Zemmour c’est celle de Maurras ».

A ce moment, Bock-Côté est intervenu: « Plutôt que de choisir entre Péguy et Maurras la question aujourd’hui n’est-elle pas de préserver une culture française qui permette au citoyen de comprendre la signification de ce choix ? »

« Objection très forte » a reconnu AF.

En effet, à part le public ultra cultivé de la RdL, qui comprend vraiment de quoi on parle à travers Péguy et Maurras chez les moins de, disons, soixante ans?

(citations en substance, de mémoire)

closer dit: à

11 heures.

Jusque là, tout va bien.

et alii dit: à

L’horloge emblématique de la rue éponyme pourrait de nouveau donner l’heure aux passants. L’occasion de revenir sur l’histoire de cette artère dont le passé est peu connu.
Quatre heures trente-cinq. Le temps est figé rue de l’Horloge. Ses aiguilles, en effet, se sont arrêtées depuis longtemps. Un rapide coup d’œil vers le ciel suffit à repérer le cadran. Il trône sur ses pieds verts, et surplombe la rue. Ce midi, il n’y a pas foule sur ses pavés. Seuls les derniers commerces encore ouverts témoignent d’une trace de vie.

Régulièrement, les passants s’étonnent et quelques Orthéziens se scandalisent que la pendule ne rythme plus les heures de la cité. « Aujourd’hui, l’horloge ne fonctionne plus, elle est arrêtée depuis un certain temps », explique-t-on à la mairie. La Ville a ainsi commandé des devis pour la remettre en état de marche. Sa réparation devrait être inscrite dans le budget 2017, mais « tout dépendra des capacités budgétaires de la Ville ». Verdict le 3 avril, lors du vote du prochain budget…
https://www.sudouest.fr/politique/la-rue-va-remettre-sa-pendule-a-l-heure-3405663.php

et alii dit: à

club de l’horloge:aie, aie aie!
Le Club de l’horloge et la haute administration : promouvoir l’hostilité à l’immigration dans l’entre-soi mondain

Phil dit: à

qui comprend de quoi on parle

peu de monde, dear Closer. Reste Bloom qui écrit correctement Puszta et Clemenceau sans accent dont la tombe reçoit les crachats des touristes hongrois depuis presqu’un siècle. Finkielkraut marbrise son Péguy sans jamais discuter son sacrifice inutile, comme le temps passe, Budapest était Judapest.
La notule du jour est un sujet pour Bergson, personne aussi…ne lit plus la prose élégante de ce Nobel de littérature à l’heure des saltin-banques Dylan.

et alii dit: à

Le premier dispositif d’automatisation de la diffusion de l’heure par téléphone est inventé en 1933 par Ernest Esclangon, directeur de l’Observatoire de Paris qui était excédé de voir la seule ligne de son institution régulièrement occupée, un agent de l’Observatoire répondant aux appels téléphoniques incessants pour connaître l’heure. Ce dispositif utilise la technique du film parlant : la machine est constituée d’un cylindre portant 3 ensembles de bandes de films parlants : le premier pour l’énoncé des heures de 0 à 23 heures, le deuxième pour celui des minutes de 0 à 59 minutes, le troisième correspondant à 10, 20, 30, 40 secondes puis à l’annonce « au quatrième top, il sera exactement », l’ensemble étant couplé à une horloge fondamentale de l’Observatoire de Paris qui donnait le top. C’est Marcel Laporte, un speaker de la radio SFR Radiola puis de Radio Vitus, qui a alors enregistré sa voix sur ces bandes sonores1. C’est un objet technique fondamentale dans la société. wiki

et alii dit: à

pour alexia
D’une manière générale, les Chinois sont très superstitieux… Ce qui explique qu’il ne faut surtout pas leur offrir d’horloge ! En effet, en mandarin, le mot « horloge » se prononce de la même manière que « c’est la fin » (sòng zhōng) dans le sens de « ta mort est proche ». Ainsi, offrir une horloge à un Chinois revient à lui signifier : « mon vieux, tes jours sont comptés. Tu vas mourir très prochainement ». On comprend donc que notre ami asiatique soit moyennement emballé par son cadeau !

et alii dit: à

Pékin citéinterdite:
une splendide collection d’horloges et de pendules mécaniques anciennes.
des centaines de pièces horlogères datant du 18 et 19ème siècle.

Il faut savoir que lorsque les missionnaires occidentaux ont introduit les horloges à sonnerie en Chine, aux 17e et 18e siècles, les Chinois se sont intéressés à ces mécaniques en provenance d’Europe et rapidement, l’empereur Yongzheng (1723-1735) a fait construire un atelier d’horlogerie à Suzhou (province du Jiangsu) qui atteignit son apogée sous l’empereur Qianlong (1736-1795). La manufacture de Suzhou était notamment spécialisée dans les « horloges à veilles » qui combinaient le système traditionnel chinois Geng (qui divisait la nuit en cinq périodes de mêmes durées appelées « geng ») au système occidental traditionnel heures/minutes. La durée de chaque veille ou « geng » étant modifiée en fonction de la longueur des nuits correspondant aux 24 périodes solaires du calendrier traditionnel chinois. A visiter lors d’un voyage à Beijing.
https://www.montres-de-luxe.com/Pourquoi-il-ne-faut-jamais-offrir-une-horloge-a-un-Chinois_a9998.html

Janssen J-J dit: à

@ bjr Jibé, bonne semaine à vous !… A la place d’une ontologie analogique pour notre gouverne, j’évoquerais plutôt des réflexes mentaux relevant de la « pensée magique » en suivant vos exemples… La RDL des incultes > ou = à 60 ans comprendrait mieux ces pratiques partagées, y compris chez les plus fervents matérialistes.. De mauvaises langues disent d’Etienne K, que sa pensée relève souvent (comme celle d’etalii) d’une ontologie du copié-collé.
11h26, jusque là, tout va bien. On déplore certes la perte de Marcel Bluwald, mais pas celle de ma sœur. Il vient de naître plus de créatures humaines d’ailleurs qu’il n’en vient de mourir…
Pour les uns, un espoir, pour d’autres, un souci…. Amicalement,
Bàv
(Je reprends le dirfil, après le petit coin… Il semblerait dionc que notre planète avoisine les 7,5 milliards d’habitants humains présentement, alors que depuis l’apparition des hominidés sur la même, 85 milliards d’apparus seraient disparus. Cette masse de morts gouverne encore nos actes et notre manière de vivre et de penser à l’étroit, même si de façon pluraliste. Pendant ce temps, les végétaux et les insectes se moquent des angoisses des suppôts des raisonnement anthropomorphiques. En revanche, ces êtres vivants coexistent en harmonie avec les humains dans les aires culturelles à ontologie animiste, totémique ou analogique. @ 11h45, ma journée horodatée sur cette chaîne commence à se déglinguer sérieusement) ! Je sors…

Marie Sasseur dit: à

« En physique, le paradoxe des jumeaux ou paradoxe des horloges (Clock paradox), présenté par Paul Langevin au congrès de Bologne en 1911, mais pas encore clairement sous forme de paradoxe, est un paradoxe issu d’une expérience de pensée qui semble montrer que la relativité restreinte est contradictoire.:

D’où un dialogue de sourds. Très célèbre.

« La discussion, ou plutôt le dialogue de sourds, qui opposa Bergson et Einstein dans une salle de la Sorbonne, le 6 avril 1922, en marge du cycle de conférences orchestré par le physicien Paul Langevin au Collège de France, mérite certainement de figurer dans les annales des grandes occasions manquées. La frustration éprouvée par l’auditoire fut à la mesure de l’attente qui entourait un événement relayé par la presse du jour. Cette frustration est bien entendu aussi la nôtre. On s’était pressé pour assister à une rencontre au sommet, mais des brefs échanges qui suivirent le trop long exposé de Bergson, on ne retint finalement pas grand-chose, sinon que tout cela augurait assez mal de la réception de l’essai qui devait suivre peu de temps après, vers la fin de l’été : Durée et Simultanéité. À propos de la théorie d’Einstein »
https://books.openedition.org/cdf/9392?lang=fr

Marie Sasseur dit: à

Ça c’est pour ceux qui balancent des noms en guise d’argument.
Les cons.

renato dit: à

Par contre les humains ne coexistent en harmonie avec rien !

Jean Langoncet dit: à

@à part le public ultra cultivé de la RdL

Qu’on lui construise des routes nationales qu’il a dit Napoléon

Janssen J-J dit: à

@ Par contre les humains ne coexistent en harmonie avec rien !

….une vue soutenable, à condition de réduire les humains au cas de ma soeur. Je rentre et salue au passage Cl. T…, de plus en plus heureuse d’avoir échappé à la mafia erdélienne (12.02)

renato dit: à

Je ne sais rien de votre sœur,JJJ, donc ne peux juger de la pertinence ; mais je regarde autour de moi (σκέπτομαι) et votre nuance ne me revient point.

et alii dit: à

je ne m’intéresse guère aux manigances des « mauvaises langues » comme elles se présentent elles-mêmes en suggérant les autres;
j’ai entendu plusieurs fois E.Klein et il est vrai comme certains de ses auditeurs le disent que ses « leçons » sont lumineuses ;

Marie Sasseur dit: à

Qu’est-ce que le signal horaire ?

Depuis 1977, la fréquence 162 kHz, qui servait jusqu’à la fin de l’année 2016 à diffuser le programme de France Inter sur les grandes ondes, transmet un signal horaire de référence élaboré à partir d’horloges atomiques. Ce signal est inaudible mais, lorsqu’il est capté par un appareil approprié, il fournit l’heure légale française. Certaines entreprises assurant une mission de service public ont recours à ce signal, ainsi que des collectivités locales. Souvent appelé « signal horaire France Inter », ce service est largement utilisé dans des secteurs clés de l’industrie française pour synchroniser plus de 200 000 horloges.

https://www.anfr.fr/gestion-des-frequences-sites/signal-horaire/quest-ce-que-le-signal-horaire/

Janssen J-J dit: à

@ Je ne sais rien de votre sœur
vous devez bien en avoir une petite idée quand même, elle sévit à longueur de journée icite, arrogance et invectives à chaque ligne… voir juste ci dessus le relevé matinal… Même vous, en faites parfois l’effrai…, ce me semble
@ votre nuance ne me revient point.
Pas grave…, la vôtre non plus, à vrai dire… Plus obscure, tumeur… Nous n’harmoniserons pas nos harmoniums, – c clair !… (13.25)
https://harmonium.forumactif.org/t2136-harmonium-debain-4-ejux-1-2-sur-deux-claviers-1876

Marie Sasseur dit: à

« Les faux jumeaux de Painlevé

Or comme nous l’avons vu, il ne fut curieusement pas du tout question des jumeaux, ni d’un quelconque paradoxe, lors de la rencontre du 6 avril 1922. La raison n’est pas difficile à deviner ; on vient de l’évoquer : la veille, au Collège de France, l’éminent mathématicien Paul Painlevé avait eu l’audace de prétendre démontrer à Einstein, craie en main, au tableau noir, devant un parterre de non moins éminents confrères, ce qui lui apparaissait comme une erreur élémentaire dans la dérivation du temps déphasé des jumeaux. Pour davantage de clarté, Painlevé avait cru bon de remplacer le boulet accéléré de Langevin par un moyen de transport plus rustique : au voyage sidéral, digne des récits de Jules Verne, il avait substitué un train de campagne effectuant un aller-retour ; en lieu et place des échanges de signaux électromagnétiques, il avait imaginé des mesures de durées faites respectivement par le chauffeur du train et par un chef de gare. Le point essentiel était de s’arranger pour n’avoir que des mouvements uniformes, de façon à suggérer une situation de parfaite symétrie ou réciprocité entre les observateurs. Si deux systèmes inertiels ou deux observateurs sont en mouvement l’un par rapport à l’autre, à vitesse uniforme, ce mouvement relatif doit se traduire par des « dilatations » réciproques, conformément aux équations de Lorentz. Ce sont, si l’on veut, de purs effets de perspective liés au fait que chacun évalue le temps de l’autre « à distance », en le rapportant au sien. La symétrie est en effet complète si l’on compare les tronçons de trajectoire deux à deux. Et Painlevé de conclure : il faut que les observateurs associés à ces systèmes, une fois réunis, se rendent compte qu’ils ont en réalité mesuré, chacun pour son compte, la même durée totale. Des effets purement réciproques ne sauraient concerner une seule des deux parties ; les effets de dilatation doivent donc se neutraliser mutuellement.

Tel fut à peu près le langage que tint Painlevé. Le récit de l’échange qui suivit a été fait par Charles Nordmann28. Einstein eut beau jeu de faire remarquer à son confrère que la situation qu’il décrivait ne faisait pas intervenir deux référentiels en mouvement relatif, mais trois, dès lors que le train effectuait un demi-tour pour revenir à son point de départ. Il y avait donc bien, en réalité, rupture de symétrie. Un des observateurs changeait de référentiel à mi-parcours, l’autre non, et la différence globale dans les durées écoulées pouvait s’expliquer simplement par là. C.Q.F.D. »

https://books.openedition.org/cdf/9392?lang=fr

Janssen J-J dit: à

Comme dirait Gros Fred « La honte est l’affect majeur de notre temps. On ne crie plus à l’injustice, à l’arbitraire, à l’inégalité. On hurle à la honte. » On peut avoir honte du monde tel qu’il est, honte de ses propres richesses face à ceux qui n’ont rien, honte de la fortune des puissants lorsqu’elle devient indécente, honte de l’état d’une planète que l’humanité asphyxie, honte des comportements sexistes ou des relents racistes. Ce sentiment témoigne de notre responsabilité. Il n’est pas seulement tristesse et repli sur soi, il porte en lui de la colère, une énergie transformatrice. C’est pourquoi Marx proclame que la honte est révolutionnaire.
(***pourmapar, j’ai souvent honte de l’herdélie et je RPTV…),@ 13.36

bouguereau dit: à

la grosse lapine elle est pas late elle est retarded qu’y dit bodjo

bouguereau dit: à

C’est pourquoi Marx proclame que la honte est révolutionnaire

ça me rappelle une pub bénétron..ça rajeunit pas quelle dirait bonne clopine

Marie Sasseur dit: à

Qu’il signe jjj, puck, d, Alexia, hamlet, ou bougreau, le même connard, 66 ans, petit fonctionnaire a la retraite, veut être lu.

Ben non.

pourmapar dit: à

circoflexe

Voilà un nouveau mot à retenir!
Quand on est amoureux on peut avoir la taille circoflexe par exemple.
Et que dire du regard circoflexe sur les « choses de la vie »…
Bonjour.

bouguereau dit: à

Par contre les humains ne coexistent en harmonie avec rien !

.. »je n’veux pas appartenir à un club quii accepte des gens comme moi » qu’y dit rénateau en grec

racontpatavi dit: à

Le sexe circoflexe par contre c’est celui d’ une des victimes de l’affreux curé pédophile de Lyon. C’est Ozon qui le dit et le filme dans sa dernière production cinématographique sur le sujet.
C’est proprement dramatique.

bouguereau dit: à

En effet, à part le public ultra cultivé de la RdL, qui comprend vraiment de quoi on parle à travers Péguy et Maurras chez les moins de, disons, soixante ans?

hassez de flanelle..la vieillesse elle peut pus qu’elle dit bonne clopine..

bouguereau dit: à

« Objection très forte » a reconnu AF

voilà comment que 2 vieielle branche se font des chéques de cent mille dollar sans provisions..bodjo l’hinterdit formelment aux autres..finkie fait semblant d’étre un péguy en disant que zemmour est un mauras et le troisiéme prend sa com en disant j’ai tout compris et j’ai moins de 60.. »si tu es conne et bonne écris à la rédaction.. » qu’elle dirait alesquia..entr’une garantie et une hypothèque y’a une différence qu’il aurait dit serdgio

lmd dit: à

Pour rester au plus près du sujet, The Clock : puisque cette video dure 24 heures, il n’est pas envisageable de la regarder en entier. C’est alors un bon exemple, simple, de ce que veut dire art conceptuel et qui fait tant ricaner en général. C’est une œuvre qu’on ne peut comprendre complètement par les sens, il faut en reconstituer soi-même l’idée, dans le noir, assis dans son canapé, au milieu du trafic des spectateurs qui arrivent puis s’en vont, discrètement, chacun à son rythme après s’être un peu reposés d’une longue déambulation dans une exposition copieuse.

D. dit: à

Notons que ce signal horaire est émis depuis l’Allemagne en grandes ondes et en modulation d’amplitude (AM). Les grandes ondes permettent une diffusion peu sensible aux obstacles du relief sur des centaines voire des milliers de kilomètres. En revanche un émetteur grandes ondes et notamment son antenne sont des installations pharaoniques tres coûteuses à mettre en place et à maintenir.
Radio-France a purement et simplement supprimé ses émissions AM sur les grandes ondes sous le prétexte qu’Internet assurait la diffusion mondiale de ses émissions.

pourmapar dit: à

« une exposition copieuse », on en a souvent plein la bouche d’un discours barbe à papa.
Et on en laisse beaucoup de côté comme d’un plat trop abondant.
( Expression à retenir.)

pourmapar dit: à

Préférons le roboratif au copieux.
Simple conseil que l’on se donne à soi-même.

D. dit: à

162 kHz = 1852 mètres selon la relation chère à Puck : L = C / F où C est la vitesse de la lumière et F la fréquence. Donc ici L = 300 / 0,162.

Il faut donc en théorie une antenne émettrice longue de 1852 mètres. Ou utliser des sous-multiples de 2 : 926 mètres, 463 mètres, 231,5 mètres ce qui crée des difficultés d’impédance compliquées à maîtriser. Car tout ce qui n’est pas rayonné retourne à l’émetteur au risque de le cramer.

D. dit: à

Vous vous en tamponnez et bien moi non.

Phil dit: à

Manqué une belle édition de Bergson chez un antiquaire qui dégageait l’encaustique.
Me suis dit comme Closer, ici que du trouduc à troquer la commode Louis 15 contre le voyage fessier à lanzarote. Nenni, back tomorrow Bergson war verschwunden.
Zemmour rappelle Nosferatu aux loubavich de Budapest qui carburent à l’aïl depuis dix siècles.

Jazzi dit: à

A anthologie cinématographique anthologie romanesque, une invitation à jouer avec le léZard de Paris !

Marie Sasseur dit: à

« Pour rester au plus près du sujet, The Clock »

Le sujet de l’expérience, l’expérience du sujet.
Ouf, on est soulagé y’a moyen d’écourter les 24h.

Alors que ce billet a été l’occasion de revenir sur cette belle notion de temps, des temps. Qui ne s’illustre pas que dans l’art contemporain.
Ou dans des vieux bouquins de Bergson, qui ont à peine valeur d’antiquité, dans le riche débat que le temps doit nourrir.
Une occasion aussi de (re)mettre en évidence ce dialogue de sourds, cette mentalité de merde franco- française qui fait fuir les scientifiques hors de France, comme le rappelait tantôt Nathalie Cabrol.
Laissant ainsi place à tous les révisionnistes de salon, et aux ignorants par paresse intellectuelle et manque de curiosité. Mais plus surement, leur manque de connaissances de base solides.

Elle est là, la honte.

renato dit: à

Tsitsi Dangarembga, Friedenspreis 2021.

Marie Sasseur dit: à

Et toujours, ce show son et lumières aux Baux de Provence.
Save the date.
C’est quelque chose ces tableaux de Kandinski qui s’animent pour finir dans l’espace avec, beau oui comme, Bowie.
https://youtu.be/iYYRH4apXDo

et alii dit: à

non, je ne mange pas au Quick!

et alii dit: à

Un métronome est un instrument donnant un signal audible permettant d’indiquer un tempo, vitesse à laquelle doit être jouée une musique. Il est surtout utilisé dans l’étude d’une partition, la mise en place d’une interprétation ou la recherche du minutage (timing) d’une œuvre musicale.

et alii dit: à

Inventé à Amsterdam en 1812 par l’horloger hollandais Dietrich Nikolaus Winkel (vers 1780-1826), le métronome traditionnel à pulsation audible fut breveté en 1816 par l’Allemand Johann Nepomuk Mælzel. Il est constitué d’un mouvement d’horlogerie à échappement muni d’un balancier gradué dont les battements (c’est-à-dire les pulsations) déterminent des durées égales

B dit: à

Closer, mes détails ne vous appartiennent pas, comme je ne peux vous joindre j’aimerais pour que ce soit clairement et publiquement établi qu’après ces quelques 28 ans où vous en avez fait ce qu’il vous plaisait d’en faire vous les gardiens pour ce qu’ils sont, des choses sans importance, ne prenez pas ceux ou celles à qui vous prenez plaisir à les confier pour des poubelles ou des fours crématoires. S’il faut leur rendre une consistance, après ce traitement de faveur, jetez ou brûlez mais ne divulguez plus. Merci. Je suppose que tout ce qui a pu être transformé et recyclé aura trouvé son usage. Il ne reste rien d’intéressant si tant est que ce que je contiens ai pu l’être ou le soit resté.

B dit: à

Gardiez pour gardiens,correcteur.

B dit: à

Un métronome

Quelle coïncidence, je n’osais demander des info sur le temps en musique.

B dit: à

Ait. Que mon analphabétisme ne soit pas affiché au complet.

Janssen J-J dit: à

@ des difficultés d’impédance compliquées à maîtriser (D.)
C’est quoi déjà… l’impédance, etalii ? c’est pas marqué dans mon dico de scrabbel. Ai la honte de mon manque de connaissances sur des bases solides à plus de 7 lettres, hélas, mais je désire apprendre beaucoup de choses sur cette chaine pour me solidifier la culturegé. Jé toujour bcp de bone volontais en moij… Merci l’erdélye de laide.

closer dit: à

Quels détails ? Quels 28 ans ? Je ne comprends rien à votre message, B.

Je vous répondais avec une tentative d’humour, mais apparemment, c’est raté !

B dit: à

Exact Closer. Comme une montre suisse ou l’horloge nucléaire.

et alii dit: à

il est plus judicieux ou cohérent, a priori, quand on ne comprend pas un terme utilisé dans un commentaire, de le faire expliquer par la personne qui l’a employé, si on n’a pas le courage de faire une recherche seul;

B dit: à

Ce qui en a été dit:

« Ces miroirs aux reflets fugaces, ces chandelles qui brûlent, ces cigarettes qui se consument, ces mégots qui débordent des cendriers, ces personnages qui vieillissent ou rajeunissent, ces lourdes horloges comtoises qui scandent implacablement le passage du temps, la fuite des jours, la vacuité de l’existence, tous ces indices disséminés au long de The Clock en font un véritable memento mori. La peur, l’angoisse, l’inquiétude, la douleur, l’ennui, l’énervement, l’excitation, la joie, tout le spectre des émotions qui jouent sur l’écran la comédie des passions font de ce film toujours recommencé une vanité contemporaine. Tant que nous le regardons, il nous rappelle que notre temps s’écoule avec lui et que nous oublions cette condition en nous absorbant dans les amorces des récits qui nous la montrent. »

https://www.artpress.com/2011/10/20/christian-marclay-the-clock/

Janssen J-J dit: à

au courageux passager clandestin : le courage consiste souvent deàe reposer sur les autres, à qui on ne demande rien et qui pourtant la ramènent sur tout, en parfaite inutilité… (***Il parait que D. et etalii, c’est la même chose, donc je m’adresse à la même chose, sans espoir de retour). Souvent, je ne comprends rien aux messages des gens, non plus… Icite, son très souvent subliminaux, les messages, tel est le charme de ce support. Laissez le agir. Les élites parlent aux élytres…, mais les incultes ne sont pas disqualifiés pour autant. Ils perçoivent différemment les intentions, tactiques et stratégies des marquises en gros sabots. Ils VOIENT les autres de plus loin, d’à côté…

renato dit: à

Avez-vous vu l’albatros, JJJ ?

et alii dit: à

incultes: c’est l’éditeurs de l’écrivain d’acôté, un homma qui s’y entend pour écrire:c’est claro , et son clavier cannibale
Christophe Claro
Sébastien Le Pajolec
EAN : 9782916940151
297 pages
Éditeur : INCULTE ÉDITIONS
et de l’esprit !
«On déplorera que les assassins ne soient pas tous illettrés» surbabelio

et alii dit: à

j’ai un chouette réveil culturel
avec Claro! bio en video

et alii dit: à

L’auteur commence par décrire la maison et ses éléments. La villa est une fausse-vraie imitation : la France la voulait comme modèle des maisons indigènes. Par exemple, la façade a été crépie par des semelles de chaussures pour donner un effet d’authenticité. Si l’extérieur est un leurre, les matériaux sont solides et modernes, contrairement à ceux que les indigènes utilisaient autrefois pour construire. L’auteur parle d’une maison-pastiche.

Ensuite, l’auteur va à la rencontre de personnalités dont les noms sont liés à la Maison indigène .Il y a Albert Camus qui, inspiré par une visite sensuelle-philosophique de la maison, a écrit son texte La maison mauresque ; cette maison qui constitue pour lui un effacement de soi et une rencontre avec le monde. Quand Camus y entre « quelque chose relevant des correspondances baudelairiennes l’appelle, le convoque- mieux : le secoue. ». Il y a aussi Sénac qui a connu la famille de l’auteur à qui il a transmis la passion de la poésie, et d’autres célébrités.

Pour l’auteur, la maison est l’occasion pour fouiller les racines et les branches à la recherche de ce père perdu et de lui-même. Avec son « exploration des limbes », l’auteur « crée » son père devant lui. Avant la découverte de cette maison, l’auteur pensait ainsi : « Rien de ce qui touchait à l’ascendance ne me parlait. J’étais sourd aux racines, aveugle aux jeux de lumière dans les hauts feuillages de l’arbre généalogique ». Il s’agit donc d’une quête identitaire-existentielle. Et pour mener cette quête, l’auteur entre dans d’autres maisons dont l’architecte est souvent son grand-père.
https://lecturemonde.com/2020/10/22/la-maison-indigene-de-claro-a-la-recherche-du-pere-et-de-soi/

Jean Langoncet dit: à

@La notule du jour est un sujet pour Bergson, personne aussi…ne lit plus la prose élégante de ce Nobel de littérature à l’heure des saltin-banques Dylan

Charlot et l’essence du ridicule
https://www.youtube.com/watch?v=FG3fUiLT1mw

Phil dit: à

leur manque de connaissances de base solides.
Les frères Lumière, les bien-nommés ont commencé leur petite affaire à La Ciotat.

Miss Sasseur, têtard sans queue(s)

Marie Sasseur dit: à

Le vieux philopede recrache des morceaux de mes commentaires, comme il peut.
Je suis presque soulagée que ce valet ne comprenne rien.
Il aura fait son temps, ici-bas, comme la commune humanité, ordures comprises, sans plus.

Bloom dit: à

Auguste et Louis Lumière cherchent salle obscure pour y faire entrer la sortie de leurs usines.

Soleil vert dit: à

>Janssen J-J dit: à
prix Fémina 2021, tu vas lire ça, toi ?

Le Femina étranger, oui. Dans la lignée « d’éloge des femmes mures » ?

Marie Sasseur dit: à

« Si La sortie des usines Lumière à Lyon constitue incontestablement le premier film de Louis Lumière, parmi les 20 premiers films de l’histoire du cinéma, la moitié a été tournée à La Ciotat durant l’été-automne 1895. Le plus célèbre est évidemment Le train entrant en gare de La Ciotat, qui relate l’arrivée dans la petite gare du train en provenance de Marseille, avec parmi les voyageurs Joséphine Lumière, mère des inventeurs, et Suzanne, fille de Louis. Le monstre de fer surgissant de l’écran est une image qui a frappé le public de l’époque et fait dire à Franju qu’il s’agissait du « premier film d’épouvante ». »

Soleil vert dit: à

Relativité et fiction.

Bon il y a le larmoyant film Interstellar, mais surtout le roman Tau zéro, de Poul Anderson tout rempli, comme dit un critique, « d’équations ensorcellantes »

Marie Sasseur dit: à

@la façade a été crépie par des semelles de chaussures 
Des espadrilles.
Le récit de Claro a été chroniqué sur la rdl.
Dommage qu’il ait si peu d’intérêt pour l’architecture.

Janssen J-J dit: à

Si vous le dites SV, je vous suis !.. vu le grand et beau roman de Stephen Vizinczey., et merci de l’avoir réexhumé… Il m’avait troublé puis enchanté, naguère, hors catégorie de la littérature dite érotique, avais-je trouvé à une époque où j’en consommions moulte… Il me faudrait le relire pour voir s’il provoque toujours le mêmémoij… euh, littéraire… bin sûr… Bàv !…

Marie Sasseur dit: à

@j’ai un chouette réveil culturel
avec Claro.

Eh bien, quelle extase en fin de journée.

Marie Sasseur dit: à

Des cadavres exquis, lol.

Janssen J-J dit: à

@ RM, oui ai bien vu l’albatros… Ai cru comprendre où vous vouliez m’emmener, mais ne vous dévoilerai pas les analogies qui me sont venues à l’ex-pris… Bàv, et tchin-tunic !

Marie Sasseur dit: à

RT @Figaro_Culture: Festival Lumière : La Mort de Belle, un brillant Simenon refait surface à Lyon.

Dans ce cas, l’horloger de Saint Paul, eût été plus a propos.

MC dit: à

C’est le La Baconnière de 1941 dirigé par Béguin, avec les Inédits, Phil, le « beau Bergson »? Ou l’édition complete sur un bon Alfa dont l’éditeur m’échappe,mais qui ne me paraissait pas rare?
Bien à vous.
MC

MC dit: à

Sasseur, comme le Krakatoa naguère, est en pleine éruption. Laissons la lave couler et attendons…

Marie Sasseur dit: à

Manquait Courtaud qui lui aussi a un réveil cuculturel douloureux.
Je me demande ce que je fous sur ce blog où il n’y a plus que des crétins.

Time to go.

Paul Edel dit: à

Les » illusions perdues »
Ce qui plait dans le film de Giannoli, adapté des « illusions perdues », c’est qu’il réduit le panorama immense du roman, somptueux, rédigé sur des années, en ne s’attachant qu’à la deuxième partie du livre, « un grand homme de province à Paris » . Il se concentre donc sur l’arrivée à Paris du provincial, Lucien Chardon qui se dit « de » Rubempré par sa mère.
Au départ, un pâle jeune homme à la sensibilité à l’eau de rose romantique q s’aveugle sur son talent. Il se croit un grand poète méconnu. Seul dans paris, pauvre, sans protection, il surnage mal dans la Babylone dévoreuse de talents jusqu’à ce qu’il rencontre un journaliste véreux, Lousteau.
Les deux scénaristes du film (Fieschi et Giannoli) ont privilégié le coté imprimerie, essor de la presse, mœurs corrompus d’un certain journalisme Restauiration . Dans le roman Balzac déploie ses compétences, sa passion du journalisme, de l’imprimerie, et sa familiarité d’une manière magnifique et railleuse (relire sa « monographie de la presse parisienne », qui n’a pas pris une ride) .
Le film se concentre donc sur le côté trivial, mystificateur, crapuleux, venimeux d’une certaine presse d’époque, avec les deux journalistes Finot et Lousteau, que rejoint notre Lucien. On voit un journalisme qui trafique tout : critiques de théâtre, publicité déguisée, opinions, Lousteau est parfait en Méphisto qui introduit Lucien le pauvre dans l’enfer du papier à vendre tout et n’importe quoi, sans aucun souci d’honnêteté(qu’on se souvienne que Balzac n’a pas reculé à faire ses propres éloges sous pseudo pour vendre ses premiers essais littéraires..) Donc, la cruauté réaliste du roman se retrouve intacte dans le film. Ca contraste avec les aspirations idéalistes du jeune Lucien. Influence par Lousteau, Lucien rejoint les crapules. Là le film est excellent.
Pour les personnages ce qui est bien vu, c’est que Lucien est une pâte molle, influençable dans la première partie du film, avec son côté godiche endimanché lorsqu’il est présenté à ceux qui dominent Paris. Excellent aussi, la manière dont Lucien découvre qu’il est facile de briller dans le cloaque d’ une salle de rédaction. Salle de rédaction ? « Entrepôt de venin » selon la formule du roman. Le comédien Vincent Lacoste est bien en Lousteau, débonnaire, joyeux dans la perfidie, les mic-macs, enjoué dans les combines ,succulent en prof d’amoralisme.
Xavier Dolan dans le rôle de Nathan, journaliste et romancier , au talent honnête mais un peu perdu, est attachant.
La métamorphose de Lucien, de mouton provincial en jeune requin de la critique, est bien, sans plus. Lucien donne dans la méchanceté, la formule assassine, l’amoralisme, le gout de l’argent, la vacherie brillante qui ratatine une œuvre en trois lignes, mais le physique du comédien et le verbe restent mollassons. Le film connait quelques ralentis en son milieu, mais accélère bien dans la chute des Lucien.
Le meilleur du film vient des personnages féminins. Tantôt en ralentissant le tempo, tantôt en l’accélérant, Giannoli agrandit, transfigure, certains moments donne des tensions soudaines à ces femmes, à certaines rencontres, comme Balzac sait si bien le faire en passant de la trivialité globale à la plus fine remarque d’un détail.
Louise de Bargeton est la figure tendre. Plus émouvante que dans le roman avec le jeu de Cécile de France. Balzac la décrit « sèche, couperosée ». La comédienne a pris l’option de faire songer au bien réelle Zulma Carraud ! Cécile de France accentue le côté Zulma de Madame de Bargeton ,, et c’est un des points forts du film. Ce portrait de l’amie fidèle, provinciale, dans la vie réelle de Balzac, qui avait définitivement mis une nette distance dans cette tendresse-amitié qu’elle savait amoureuse de la part de Balzac. Cecile de France induit par son jeu que Lucien trouve réconfort, tendresse, attention, écoute, intelligence des êtres auprès de cette première femme attentive et séduite. Elle fut une sorte de première lectrice et première critique littéraire pour Lucien comme Zulma le fut pour notre Honoré.
Vraiment la composition de la comédienne est rare car elle résume dans son jeu discret ces femmes balzaciennes maternelles et consolatrices qui traversent « la comédie humaine », femmes tendres plus âgées qui ont veillé sur le jeune Honoré de Balzac, de Madame de Berny à Zulma Carraud.
La comédienne qui joue Coralie, est bien en bonne fille, rigolote, aguichante, simplette, entretenue, mais brave cœur, et d’une sensualité goulue, un vrai bonbon à suçoter. Mais Gianolli n’a pas oser relever l’audace balzacienne qui consiste à montrer que Lucien est obligé d’écrire des chansons graveleuses pour payer son enterrement.
Enfin la marquise d’Espard. C’est la Reine Noire du Tout-Paris. Incarnation de la sécheresse dénuée de scrupules, qui noue les intrigues , sournoise, mauvais génie de Lucien, femme élégante et froide comme le marbre funéraire ,qui n’imagine l’amitié entre femmes que dans la joie des petits crimes partagés ;: c’est la silhouette distinguée que tout le monde regarde , mais pas jolie, ce qui permet à Jeanne Balibar de faire une composition superbe. Son élégance distante, ses mines et propos venimeux, font froid dans le dos. Là encore le metteur en scène apporte un grand soin dans la direction des femmes sur le plateau. Quand Balibar apparait on se demande d’où lui vient cette volupté à faire tomber les réputations. Simple appétit de dominer ? ou autre chose, un horrible secret de la vie privée ? on n’en saura pas plus. Un léger reproche au scénario si fidèle par ailleurs.. : il ne révèle pas clairement les manœuvres de la marquise d’Espard pour détacher l’émouvante madame de Bargeton de Lucien. Dommage.
Pour le reste, il est évident que la presse parisienne,les salles de rédaction des chaines télé, toutes vertueuses aujourd’hui, n’ont plus rien à voir avec les mœurs décrites par Balzac.

Marie Sasseur dit: à

Dr Lecter ?
Petit rappel :

Marie Sasseur dit: à

J’ai lu aujourd’hui, dimanche 17 mai 2020, ce récit « La maison indigène »

Entre ici, Christophe, avec ton cortège d’ombres et de moukères, et Camus, ce colon qui te fait du bien.
Tu n’as rien vu à Alger.

Les digressions et bavardages autant que les fausses pistes, m’ont laissée un sentiment de frustration, en sortant de cette Maison.
Non seulement, l’auteur ne trouve pas ce que sa quête promettait, mais on garde cette impression que la réalité compte moins que l’idée qu’il s’en fait.
Est-ce cette assurance d’être perché sur la branche d’un arbre généalogique confortable qui donne cette illusion, je ne sais pas.
Cette sorte d’enquête était pourtant bien motivée, initiée en deux lettres, qui surprennent par la précision de la requête des expéditeurs, l’un à propos du grand-père, Léon, et l’autre à propos d’Henri, le père.
Quelques considérations qui m’ont perturbée à la lecture de ce récit.
Albert Camus, partout, pour commencer.
Un esprit plus mal tourné que le mien pourrait considérer que cette enquête est autant celle des origines franco-espagnoles de Camus que celle des ascendants de C. Claro.
Il est accordé un crédit inouï au pauvre récit, plat, creux, insipide, et tellement convenu, de Camus sur la villa mauresque. Qu’il aurait tout aussi bien pu l’écrire de n’importe quelle bâtisse, pourvu qu’il y ait un patio, un couloir, une tombée de lumière.
Cette maison mauresque, c’est peu un autre Arabe de Camus : Meursault qui se fait son dernier tango dans une baraque à Alger.
Alors heureusement ceci, cette pauvre expérience existentielle de Camus, n’a pas tué cela, la maison traditionnelle, construite en dur, aux murs bouchardés à l‘espadrille. Avec toute la conviction des bâtisseurs qui avaient une autre idée de la France, aux côté des algériens et avec eux, que cette mainmise coloniale voulue à tout prix par d’autres.
Plus insupportable encore, est en comparaison, le sort réservé à Jean Sénac. Sénac qui avait commencé par être ébloui par la prose de Camus, lequel lui viendra en aide en retour. Sénac qui a fini par comprendre la vraie nature indifférente de Camus, si ce n’est ses intérêts, lorsqu’il a fallu choisir entre l’Algérie et la France.
On peut bien prétexter d’une adolescence pseudo-rebelle et brandir un livre censuré qui a conforté tous les planqués dans l’idée que la guerre c’est érotique, et occulter la souffrance de tous ceux qui ont du quitter l’Algérie à jamais, mais considérer que Camus a œuvré pour l’Algérie comme G. Tillon a pu le faire, je le dis sans ambages : c’est se foutre de la gueule du monde.

Jean Sénac, ami de Henri Claro , lui a dédié un quatorzain, qui a bien énervé Christophe, qui comme un enfant gâté casse le truc, plutôt que de chercher en dehors du cadre. Il faut qu’il abatte ses œillères s’il veut comprendre la liberté à laquelle aspirait Sénac.
Comme cette maturité fait défaut à C. Claro, j’ai repensé à ce livre de Joseph Andras, et là, il n’y a plus de mots… Tellement Sénac le poète , comme Iveton, l’ouvrier me semblent plus proches de Rimbaud et de son Algérie, que le surcoté Camus de la rue Sébastien Bottin.

Je pense que ce livre aura une suite, comme le laisse entendre Claro . Une suite plus apaisée, je la lui souhaite. (avec moins de coquetteries stylistiques qui le font mettre entre parenthèse lorsqu’il parle de lui) Exit le fantôme de Camus, et place à la véritable histoire d’ Henri, pourquoi son père réussit à résister jusqu’en 1964 et lui est parti avant la guerre. A moins que cette enveloppe tombée du dossier « du père » et venant d’un autre poète ne mette définitivement un terme à cette saga que Claro a bien voulu partager.
Et puis Léon Claro à Gien, on aurait aimé, dans un petit développement, le savoir égal à son image. Celle d’un Auguste…
Je passe sur la visite de Corbu à Alger, et sa virée dans la Qaçba. Plus une curiosité anecdotique, laissons à Christophe ses fantasmes de mâle préoccupé par le sort des prostituées) à le voir uniquement intéressé à refaire un tableau de Delacroix, alors que cette blancheur qu’a cherché Corbu était celle des cathédrales, et que son texte « vers une architecture » était probablement un livre de chevet de Léon Claro.

Je n’ai pas cherché la scène exacte du film  » Tarzan l’homme singe » tournée dans la maison du Centenaire, mais j’ai découvert , grâce à Claro que ce film de 1932 a été en partie tourné à Alger.

http://www.eddardarek.com/images-rares-premier-tarzan-tourne-a-alger/

Jean Langoncet dit: à

@ Son élégance distante, ses mines et propos venimeux, font froid dans le dos. Là encore le metteur en scène apporte un grand soin dans la direction des femmes sur le plateau. Quand Balibar apparait on se demande d’où lui vient cette volupté à faire tomber les réputations. Simple appétit de dominer ? ou autre chose, un horrible secret de la vie privée ? on n’en saura pas plus.

Quelle poilade ; éphémère comme il se doit

Marie Sasseur dit: à

Edel ou Balzac sous grappa.

Jean Langoncet dit: à

Une camarilla de pseudo dandys et vrais gommeux. Vive l’union des droites ; autrement dit, l’union des zombies

closer dit: à

Bargeton/Zulma…Bien sûr! Et d’Espard, la Reine de la Nuit, la méchante reine de Blanche Neige…

Merci Paul. Votre analyse est complète et juste. Chez les hommes cependant, vous ignorez Dauriat et Singali. Vous me direz qu’il était tellement évident que Depardieu était parfait que ce n’était pas la peine d’en parler…

Dommage que je n’ai pas lu votre critique avant d’aller voir le film.

renato dit: à

Je ne voulais vous emmener nulle part, JJJ, mais simplement vous montrer mon point de vue relativement à l’harmonieuse coexistence des humain avec le tout.

Jean Langoncet dit: à

@Quant aux « Illusions perdues », le partage l’avis positif de Closer. Bien fait, entrainant, bien joué avec une prime à la Balibar, Depardieu et même les autres.

Jazzi dit: à

« il est évident que la presse parisienne, les salles de rédaction des chaines télé, toutes vertueuses aujourd’hui, n’ont plus rien à voir avec les mœurs décrites par Balzac. »

C’est ce côté-là que j’ai préféré dans le film, Paul, et Depardieu en grand éditeur analphabète est désopilant. Les personnages et les situations sont poussés jusqu’à la caricature mais tellement justes, hier comme aujourd’hui…
Balibar symbolise à elle seule la revanche de l’aristocratie d’ancien régime, malmenée par la Révolution et même l’Empire !

Jean Langoncet dit: à

@Zemmour rappelle Nosferatu aux loubavich de Budapest qui carburent à l’aïl depuis dix siècles.

Et la figure de Gargamel dans les schtroumpfs, elle vous cause, dirphilou au zeveux sur la langue depuis toujours ?

Janssen J-J dit: à

oui RM, j’avais subodoré votre point de vue sur l’harmonie des déchets et du cadavre de l’albratros. Merci de m’avoir conforté dans mon spleen baudelairien… Comme dirait Descola, il y a chez vous comme un désir éperdu et jamais parfaitement comblé, de faire se conjoindre les éléments disparates du monde dans une synthèse créatrice réduisant au minimum les écarts qui les séparent » (342)… Vous…, avec vos images accumulées dans le Pinterest, zémoij avec des poésies réticulaires, un peu trop lourdement rattachées aux sols.
https://www.youtube.com/watch?v=hIMPWu0HGkY

Jean Langoncet dit: à

@des poésies réticulaires, un peu trop lourdement rattachées aux sols

Dans cette veine, un albatros d’élevage à la mode
d’outre-manche (Dieu que le rock anglais vieillit mal)
https://www.youtube.com/watch?v=rmlZLnkF0aU

rose dit: à

Paul Edel

Merci pour votre critique du film Les Illusions perdues.

rose dit: à

claro10 octobre 2021 à 07:39
Je n’utilise pas le téléphone. Ecrivez-moi un mail: claro.lot49@gmail.com

Claro, hors sol. Comme les tomates.

rose dit: à

Camus surcôté.
Il n’y est pour rien.
Sartre, sous-côté, lui non plus.
Le temps qui a fait son affaire.

rose dit: à

Julie Charles (l’épouse du célèbre physicien Jacques Charles) était une personne que Lamartine admirait. La muse du poète n’avait pas pu se rendre en août 1817 au Lac du Bourget (lieu de maintes rencontres) où elle devait le revoir. Phtisique, elle mourut en effet peu après. Lamartine revient seul revoir les lieux qu’il a visités autrefois avec elle, comme la grotte qui porte aujourd’hui son nom. Surpris de trouver la nature toujours semblable à elle-même et indifférente, il souhaite qu’elle garde au moins le souvenir de leur bonheur passé. La douceur mélodieuse des vers exprime heureusement le calme voluptueux d’une nuit d’été, et la fuite rapide des heures. L’œuvre, composée de seize quatrains, rencontre un grand succès et propulse son auteur au premier rang de la poésie romantique et du lyrisme.

In wiki.

[…]

Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

In Le lac, Alphonse de Lamartine

JiCé..... dit: à

MARDI 26 OCTOBRE 2021, 13°, léger vent

Quelle heure est il ?
…7h24…ce qui n’a aucune réalité, en vérité !

A la lecture des commentaires des respectables étoiles qui fleurissent de savoir sur le blog prestigieux de Messire Passouline, on se croirait au milieu de gens du monde tellement parfumés qu’il faut faire un pas de côté, rapidement, pour éviter la puanteur.

renato dit: à

«… images accumulées dans le Pinterest… »

J’ai récemment fermé mes accounts Pinterest et Twitter, Janssen J-J ; Facebook l’avais fermé à l’époque du scandale Cambridge Analytica. Il me reste deux blogs de travail qui sont « invisibles aux moteurs de recherche », et mon archive-laboratoire en ligne — visible celui-ci.

renato dit: à

Fake news : éventuellement Lehrbuch der französischen Journalistik Heinrich von Kleist, 1809, satire en réaction à la propagande de guerre de Napoléon — Kleist explique le processus par lequel les fake news sont diffusées et produites par les médias.

renato dit: à

Lehrbuch der französischen Journalistik DE Heinrich von Kleist

Paul Edel dit: à

« Chez les hommes cependant, vous ignorez Dauriat et Singali. Vous me direz qu’il était tellement évident que Depardieu était parfait que ce n’était pas la peine d’en parler… »
Oui, Closer, Depardieu est parfait, et comme Balzac, il sait agrandir son personnage. Le cas de Lousteau est étonnant, car lorsqu’il rencontre Lucien,fraichement débarqué de province, il retrouve chez Lucien exactement l’image ce qu’il fut à ses débuts, ce jeune homme innocent ,celui d’avant la corruption et il en est profondément troublé. Balzac, dans « les illusions perdues »et « La Rabouilleuse » le montre encore plus noir et plus retors que dans le film,et Balzac alors utilise ces images qui choquèrent à l’époque(Sainte-Beuve est pris de haut le cœur devant cette prose surchargée ) mais qui font sourire par les excès.Par exemple lorsque Lousteau décrit le monde de la presse dans sa triste réalité,son discours « tomba comme une avalanche de neige dans le coeur de Lucien et y mit un froid glacial »…Lorsque Coralie aux bas rouges voit Lucien pour la première fois, je ne résiste pas au plaisir de citer Balzac: » »L actrice profita d’un moment d’obscurité pour porter à ses lèvres la main de Lucien, et la baisa en la mouillant de pleurs.Lucien fut alors ému jusque dans la moelle de ses os.L’humilité de la courtisane amoureuse comporte des magnificences morales qui en remontrent aux anges. » Sacré Balzac avec ses courtisanes et ses anges!Bonne journée.

Phil dit: à

Bergson, édition

simplement alfa, dear mister Court, quatre ou cinq volumes, rien d’exceptionnel sinon le prix, l’état et surprise de trouver des amateurs Bergson parmi les cuivres astiqués.
La journée s’annonce glorieuse, après un petit Duvert trempé dans l’ovomaltine sasseur des alpages, pauledel séducteur Roma Termini nous refile le goût de Balzac.

Janssen J-J dit: à

@ toi Jane, moi Tarzon… => 1 – Je me demande ce que je fous sur ce blog où il n’y a plus que des crétins. 2 – on se croirait au milieu de gens du monde tellement parfumés qu’il faut faire un pas de côté, rapidement, pour éviter la puanteur,… Morale du jour : le masochisme de deux erdéliens se porte et se sent à merveille.
@ RM, je me disais aussi qu’il manquait quelque chose depuis la fin de l’année Bétove.
Une réalité : l’est 9h10. Neuf personnes viennent simultanément de mourir dans le monde, et 17 de naître (INED). Epur si muove.
Bàv, les Intranquilles inexistants (26.10.21).

Bloom dit: à

On préfèrera souligner la vitalité de l’ adaptation filmique du chef d’œuvre de Balzac plutôt que l’emprunt scélérat du nom d’un de ses personnages par un fils de pétain.
Le vrai talent n’a pas dit son dernier mot.

Soleil vert dit: à

>La dilatation du temps a été confirmée expérimentalement :
« Une expérience permit de vérifier les
prédictions de la relativité restreinte. Elle fut
réalisée en 1971, grâce a 2 physiciens, Hafele
et Keating. Deux horloges atomiques sont
synchronisées avant d’être placées, l’une au
sol, l’autre dans un Concorde volant à une
vitesse de 1500 km/h. Au retour du
Concorde, après 3h de vol, l’horloge placée
dans l’avion accuse un léger retard de 0.01
microseconde. » Université de Savoie

>Dilatation du Temps : on a parlé de la vitesse mais pas de l’influence de la gravitation

>Une des variantes du sketch Heureux ! de Fernand Raynaud « il (le philosophe cousin germain) disserte sur le rapport qu’il y a entre la pensée de Pascal « La vie est misérablement courte » et la théorie d’Einstein « plus on va vite plus le temps est court ».
Terrible invention prémonitoire de l’humoriste puisqu’il décéda d’un accident d’automobile consécutif à un excès de vitesse. Dieu pratique l’humour noir.

et alii dit: à

renato, hier, j’ai regardé une vidéode léo ferré qui racontait qu’RGMONT AVAIT été pour lui déterminante;on le voyait diriger aussi;
il ma semble que j’avais lu écrit « LUDWING » mais je rêvais peut-être;je ne retrouve pas ce matin cette vidéo;ce n’est pas le moment

et alii dit: à

egmont ouverture de LUDWIG

D. dit: à

Mais absolument, Soleil vert. Et confirmée avec les satellites GPS avec lesquels il faut effectuer une très faible correction horaire.

Patrice Charoulet dit: à

DROGUE ET PRESIDENTIELLE

Même si l’on peut aussi lutter contre les autres drogues, les deux drogues qui tuent le plus de monde dans notre pays sont l’alcool et le tabac. A quelques mois de l’élection présidentielle, j’ai hâte d’entendre quel candidat dira cette in-con-tes-ta-ble vérité. Je crains fort que M.Roussel (PCF), Mme Hidalgo (PS),M. Mélenchon, M.Macron (qu’on ne présente plus), le candidat LR , Mme Le Pen et M. Zemmour n’en parlent pas un seul instant. Cela leur ferait perdre trop d’électeurs.

D. dit: à

Tout cela pour dire quelque chose d’extraordinairement important et une fois encore et toujours c’est moi qui la dit quoique je ne fasse que reprendre E=mC^2:

Pour accélèrer dans l’espace il faut de l’énergie, pour accélérer dans le temps il faut de l’énergie. On ne peut qu’avancer dans le temps (c’est le cas des satellites GPS) mais jamais reculer.

et alii dit: à

PROUST /
J’entendais le tic tac de la montre de Saint-Loup, laquelle ne devait pas être bien loin de moi. Ce tic tac changeait de place à tout moment car je ne voyais pas la montre ; il me semblait venir de derrière moi, de devant, d’à droite, d’à gauche, parfois s’éteindre comme s’il était très loin. Tout d’un coup je découvris la montre sur la table. Alors j’entendis le tic tac en un lieu fixe d’où il ne bougea plus. Je croyais l’entendre à cet endroit là ; je ne l’y entendais pas, je l’y voyais, les sons n’ont pas de lieu10.
CITE IN
https://journals.openedition.org/transposition/1491

D. dit: à

Et maintenant un petit exercice :

Nous décidons d’envoyer à travers l’espace une sorte de télescope Hubble que nous réussisons à accélérer à une vitesse relativiste. Au bout de quelques années de son voyage, nous savons que le delta T entre lui et la Terre a atteint 500 ans.
Doté d’un programme automatique, il se braque vers la Terre, en prend des photos puis fait demi tour et au bout de quelques années revient sur Terre.

Que verra-t-on sur ces images ?

Paul Edel dit: à

Balzac meurt cinquante-et-un ans, Proust lui, disparaît à cinquante-deux ans.

et alii dit: à

« Puis tout d’un coup — c’est comme si tout le monde s’étant allé de la chambre il tombait dans les bras de sa mère — vient là tout contre lui, si douce, si fragile, si délicate, si claire, si fondue — un petit morceau de glace brisée — la voix de sa mère. « C’est toi, mon chéri ? » C’est comme si elle lui parlait pour la première fois, comme s’il la retrouvait après la mort dans le paradis. Car pour la première fois, il entend la voix de sa mère22. »

et alii dit: à

lorsque j’habitais en PROVENCE et téléphonais à mon père,je mettais le sablier qu’on m’avait offert pour ces appels;je n’ai pas oublié le soir où je lui disais que je viendrais à PARIS et qu’un reste de voix me répondit »ce sera trop tard » c’est comme si mon père avait commencé de mourir, là sous mes yeux qui surveillaient les grains de sable vert;
j’ai avancé mon voyage, et mon père a survécu à cette alerte;moi, pas vraiment;

et alii dit: à

Proust même lien:
« . De peur de ne pas l’entendre, je ne bougeais pas. Mon immobilité était telle que, pour la première fois depuis des mois, je remarquai le tic-tac de la pendule. […] arrivé au point culminant d’une ascension tourmentée dans les spirales de mon angoisse solitaire, du fond du Paris populeux et nocturne approché soudain de moi, à côté de ma bibliothèque, j’entendis tout à coup, mécanique et sublime, comme dans Tristan l’écharpe agitée ou le chalumeau du pâtre, le bruit de toupie du téléphone. Je m’élançai, c’était Albertine. « Je ne vous dérange pas en vous téléphonant à une pareille heure ? — Mais non «  »

et alii dit: à

Julia Kristeva
Le temps sensible

et alii dit: à

il est arrivé que j’attende impatiemment des nouvelles de ma fille qui vivait aux USA; le soir venu, je me couchais enfin, c’était trop tard, mais elle oubliait le décalage horaire! et le soulagement ne m’arrivait qu’en pleine nuit;je faisais mine de râler qu’elle m’avait réveillée ;il fallait bien qu’elle comprenne que son temps n’était pas le mien

et alii dit: à

il y a des gens qui appellent en PCV

Jazzi dit: à

et alii et le temps du père et de la fille, c’est rudement bath, on en redemande !

Balzac et Proust morts prématurément non pas à cause de l’alcool et du tabac, mais d’un excès de… café !
Les politiques en parleront-ils, M. Charoulet ?

Soleil vert dit: à

Que verra-t-on sur ces images ?

La Terre au moment du décollage de la fusée ?

et alii dit: à

Un siècle environ après le duel entre Einstein et Bergson, l’ouvrage Temps de la nature, nature du temps donne le signal d’un tournant historique. Il donne les moyens de rouvrir le débat fermé par Einstein grâce à l’association d’un philosophe spécialiste du temps, Christophe Bouton, et d’un philosophe de la biologie, spécialiste de l’évolution, Philippe Huneman. Car cet ouvrage ne propose pas une métaphysique du temps en emboitant le pas des physiciens, mais plutôt redonne la parole aux sciences du vivant, afin de montrer que les sciences de la nature imposent plusieurs conceptions du temps. Ce livre prend pour acquis, sans le dire explicitement, que la physique n’est pas seule légitime à dire le temps. Il rassemble des scientifiques et des philosophes, de plusieurs nationalités, pour mettre en évidence que le concept de « temps naturel » est pluriel, irréductiblement divers.
https://www.nonfiction.fr/article-9710-les-differents-visages-du-temps.htm

Jazzi dit: à

Il y a une très amusante scène dans « Illusions perdues » où Lousteau explique, avec moult exemples à l’appui, comment d’un mot descendre ou glorifier une oeuvre.
Ce que le journalisme est à la claque théâtrale.
Magistrale prestation de l’artiste Jean-François Stevenin avant de casser sa pipe.

Passionnante recension de Paul Edel, fin connaisseur de Balzac.
Il serait intéressant aussi de connaitre le point de vue de Clopine, qui connait sa Comédie humaine aussi bien que la Recherche…

(Une douzaine de erdéliens ont déjà participé au JE(U))

renato dit: à

La princesse Mako (petit-fils aîné de l’empereur du Japon) s’est mariée à Tokyo. Ella a renoncé au titre impérial et aux privilèges.

renato dit: à

petit-fils > petit-fille !

et alii dit: à

Woddy Allen : « L’éternité c’est très long. Surtout à la fin. »

Jazzi dit: à

« Téléphone, automobile, aéroplane : comment Marcel Proust a-t-il intégré les technologies de son époque à son œuvre ? »

Aujourd’hui, Marcel publierait un blog !

Paul Edel dit: à

En sortant du film « les illusions perdues », je me demandais quelle oeuvre contemporaine avait peint notre monde actuel de la Presse et de l’édition.J’ai trouvé. Il y a un roman, paru en en 1997, qui approche de la férocité et de la familiarité balzacienne pour nous parler du monde du « papier » et de ses coulisses, c’est « le bar de l’Escadrille » de François Nourissier.
La passion du « papier » c’est-à -dire le couple Presse et l’Edition .Grandeur et déclin de l’Edition parisienne familiale, pleine d’aventures et de coups fourrés entre quelques personnes, ça va des années 50 aux années 70… Au centre, donc, un éditeur, Jos Fornerod, fondateur, au début des années 50, des éditions JFF. C’est un roman à clefs, qui emprunte aux grandes figures des éditeurs des années 5O, les Bernard Grasset, les Fasquelle, les Laffont, avec leurs les manœuvres, coups fumants commerciaux, piratage des auteurs. Nourissier a du talent et des connaissances fines , intimes pour dévoiler comment se lancent les auteurs, comment ils se vendent et s’achètent et avec les stratégies de débauchage.. . Là encore, retour aux » illusions perdues ».Le plus passionnant, c’est le récit par Nourissier de l’irruption brutale des grands groupes financiers dans les années70 -90, ces prédateurs qui rachètent presse et maisons d’édition, avec d’énormes capitaux et une méconnaissance totale du Milieu mais un aplomb des puissances d’argent et des actionnaires.
Le romancier fut bien placé pour aborder le sujet, :il fut lui-même directeur littéraire, journaliste multicartes, juré Goncourt, et brillant écrivain, faiseur de roi dans ses critiques. Il souligne aussi le rôle les traitres à l’intérieur des maisons d’édition qui pour plaire, régner face à ces nouveaux propriétaires prédateurs leur donnent quelques clés. Nourissier ne cache rien des colères, indiscrétions, liens étroits, incestueux, entre presse et journalisme, ,et comment fonctionne ce bucher des vanités sur deux arrondissements.. Comment furent bousculés et déstabilisés les vieilles traditions familiales de l’édition française(les familles Gallimard, les Flammarion, les Grasset, etc..) pour les transformer en groupes multimédia et internationaux. La bataille se situait dans le carré magique du Boulevard saint-germain, rue Jacob, Rue des Saint-Père et rue Sébastien Bottin. La grande différence d’avec Balzac c’est que chez Nourissier chaque personnage prend la parole à son tour et raconte un épisode tel qu’il l’a vécu. C’est écrit avec la même encre noire désabusée que chez Balzac. C’est grandeur et décadence d’une tradition éditoriale.
.

Jazzi dit: à

« Jos Fornerod »

Jean d’Ormesson ?

Bloom dit: à

Balzac en son contexte. Tiré de L’Esprit boutiquier, de Philip Nord

« Sous la Restauration, le Palais-Royal était LE lieu de prédilection des Parisiens en goguette. Ses restaurants et ses cafés, ses maisons de jeu et ses bouges attiraient les foules. Vendeurs à la sauvette et colporteurs en tout genre encombraient les galeries et côtoyaient les filles de joie, venues la nuit tombée « faire le Palais ». On y trouvait des divertissements pour tous les goûts, du théâtre pour intellectuels (avec les représentations que donnaient la Comédie Française, le Théâtre du Palais-Royal, et, jusqu’en 1820, l’Opéra, transféré ensuite rue Le Pelletier) aux cosmoramas, en passant par les figurines de cire et les spectacles de magie . Jamais bien à l’écart des lieux de divertissement, les activités de l’esprit, de la finance et du commerce y battaient leur plein. Dans ‘Illusions perdues’, Balzac donne une description des célèbres Galeries de Bois du Palais Royal, au temps de leur splendeur (elles furent démolies en 1828) :

‘[…] sous ce hangar impudique, effronté, plein de gazouillements et d’une gaieté folle, où, depuis la Révolution de 1789 jusqu’ à la Révolution de 1830, il s’est fait d’immenses affaires. Pendant vingt années, la Bourse s’est tenue en face, au rez-de-chaussée du Palais. Ainsi, l’opinion publique, les réputations se faisaient et se défaisaient là, aussi bien que les affaires politiques et financières. On se donnait rendez-vous dans ces galeries avant et après la Bourse … Il n’ y avait là que des libraires, de la poésie, de la politique et de la prose, des marchandes de modes, enfin des filles de joie qui venaient seulement le soir …’

Après son accession au trône de France, Louis-Philippe, qui vécut au Palais-Royal entre 1815 et 1830 avant de s’installer aux Tuileries, se décida à remettre de l’ordre dans son ancienne résidence. La police imposa des règles vestimentaires aux prostituées, les jeux d’argent furent interdits en 1837, et la vie des plaisirs se transporta peu à peu vers les grands boulevards (…) »

et alii dit: à

C’est dans les jardins du Palais-Royal que débute le roman de Diderot, Le Neveu de Rameau.
« Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid, c’est mon habitude d’aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C’est moi qu’on voit toujours seul, rêvant sur le banc d’Argenson. Je m’entretiens avec moi-même de politique, d’amour, de goût ou de philosophie. J’abandonne mon esprit à tout son libertinage. Je le laisse maître de suivre la première idée sage ou folle qui se présente, comme on voit dans l’allée de Foy nos jeunes dissolus marcher sur les pas d’une courtisane à l’air éventé, au visage riant, à l’œil vif, au nez retroussé, quitter celle-ci pour une autre, les attaquant toutes et ne s’attachant à aucune. Mes pensées, ce sont mes catins. Diderot

et alii dit: à

excuses! »c’est le temps qui produit de l’argent »

Paul Edel dit: à

Jazzi,d’Ormesson? je ne sais pas,je ne crois pas, mais beaucoup de Nourissier travaillant chez Grasset.

Paul Edel dit: à

Christine Angot,prix Medicis

D. dit: à

Soleil vert dit: à

Que verra-t-on sur ces images ?

La Terre au moment du décollage de la fusée ?

Il y a deux choses à considérer : d’une part le temps que met la lumière de la Terre à atteindre le vaisseau. D’autre part l’effet Doppler relativiste.

www.http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Effet_Doppler_relativiste

Jazzi dit: à

Christine Angot n’aura donc pas le Goncourt ?
Les prix littéraires tels les mandats politiques ne pouvant pas cumuler, me semble t-il…

rose dit: à

Sur la presse et autres symboles de pouvoir et de luttes coriaces, deux films : Citizen Kane, d’Orson Welles, 1946, et le second américain aussi dont le titre m’échappe actuellement : une imprimerie mise à feu, le journal qui paraît quand même, le rédacteur en chef en folie, des luttes intestines, des coups bas en veux-tu, en voilà et si tu n’en veux pas, c’est pareil. Un ring de boxe. Années 50 ?

J J-J dit: à

farenheit 451, le film de truffaut fut tiré d’un roman de ray bradbury. (mais rien à voir avec le billet).

JJJ dit: à

cristinango ? hélasse.

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