de Pierre Assouline

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Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

C’est tout un art d’écrire une chronique mais, rassurez-vous, cela ne fait pas pour autant de tout chroniqueur un artiste. Rares sont les virtuoses y compris parmi les écrivains. Beaucoup s’y sont essayé, parfois avec succès au XXème siècle avec des fortunes diverse –et même avant : Proust qui assura brièvement une « chronique de salon » sous le pseudonyme shakespearien d’Horatio dans les pages mondaines du Figaro ; Colette, assidue aux procès, qui tint une « chronique d’allure judiciaire » dans les journaux ; Cingria dans la Nrf des années 30 ; Vialatte, qui retombait sur ses pieds à l’issue de chacune de ses chroniques dans La Montagne, qu’elles traitassent de l’âge du premier homme ou des mœurs de la chèvre, par « Et c’est ainsi qu’Allah est grand » ; Duras qui se fit chroniqueuse de l’actualité parallèle à l’actualité politique, celle des traces laissées par le passage du temps, chaque mercredi de l’été 1980 dans Libération ; Bernard Frank dans le Nouvel Observateur, un cas car quel qu’ait été le sujet de sa chronique, on était à peu près sûr d’y croiser les Juifs, le maréchal Pétain, le signalement d’une bonne bouteille et l’adresse d’un restaurant ; et tant d’autres, Morand, Aymé, Calet, Perret, Nimier, Audiberti, Blondin… Bref, on mesure à cet inventaire à quel point l’art de la chronique est patiné. Ce qui a manqué à nombre d’entre eux ? La régularité. Une idée, un thème, un sujet, une inspiration, un déclic, cela ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Comme disait Jacques Perret, orfèvre en la matière :

« Être ou ne pas être est une question intéressante aussi, et même pressante quand il s’agit d’en avoir ou pas ».

Car l’air de rien, ça engage et donc ça oblige d’avoir rencart avec ses lecteurs chaque semaine au même endroit sous le réverbère. La fidélité doit être réciproque. C’est comme une conversation dans laquelle ils s’inviteraient avec le rare sentiment d’être personnellement accueillis. La chronique est le plus intime des genres journalistiques, et le plus libre quoique strictement encadré par des colonnes qui froncent les sourcils au moindre signe surnuméraire. Forme brève, elle tient de la critique d’humeur et manie volontiers l’ironie. Le chroniqueur nous raconte des histoires en s’autorisant toutes les digressions au motif que le hors sujet n’existe pas pour lui. Heureux homme que cet écrivain s’il passe à la postérité littéraire aussi par ces vignettes sur la vie comme elle va. Tout dépend de sa manière de faire l’actualité à sa main, ce que Lautréamont a ramassé en une formule lorsqu’il a défini la chronique comme « la rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection ».

Eric Holder, écrivain parmi les plus attachants disparu en 2019 à l’âge de 58 ans, connait ce bonheur à titre hélas posthume avec la publication ces jours-ci de L’Anachroniqueur (282 pages, 22 euros, Le Dilettante). A la relecture, le recueil de ses haïkus briards puis médocains parus dans Le Matricule des anges de 1996 à 2012, demeure un modèle du genre. Il tenait la chronique pour une carte blanche à la dimension d’une carte de visite. Les siennes avaient ceci de japonaises qu’elles ne manquaient pas d’évoquer la saison avant de célébrer l’évanescence des choses et les sensations par elles suscitées. Magie du titre, foin de la formule qui frappe, air de ne pas y toucher, tendresse pour ses personnages, sens de l’épure, goût de la fantaisie, discrétion en toutes choses. Quelle douceur et quelle fluidité dans cette prose qui s’écoule comme l’eau dans un ruisseau de montagne ! On dirait qu’il écrit à hauteur d’homme dans un français à l’usage des musiciens. Ni futile ni éphémère, la chronique rêvée, selon lui, avait quelque chose d’un caillou posé dans la page :

« Un petit galet, plutôt, et longuement poli, comme celui qu’on pose au milieu du quotidien régional étalé sur la table, dehors ».

Pour observer les petits riens de la vie, une certaine qualité de temps est nécessaire conjuguée au goût des autres avec ce qu’il faut de légèreté poétique. La fragilité d’Eric Holder demeurait inentamée, de même que le souci de son prochain. Quand l’époque se gobergeait dans les facilités assassines de la dérision, il n’avait d’autre arme qu’un sens aigu, permanent, naturel de la délicatesse. Tout dans son attitude, son savoir-vivre, sa diction, sa voix était de cette tessiture-là. C’est dire à quel point, outre l’écrivain, un chroniqueur de cette pâte humaine nous manque.

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

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commentaires

1 417 Réponses pour Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

Jazzi dit: à

Officiellement, et depuis Marthe Richard, les bordels n’existent plus, D.
Tu travailles dans un club échangiste, mais il ne faut pas le dire à Clopine !

Clopine dit: à

Jazzy, j’aurais cru que tu aurais plutôt apprécié ma « banalité du mâle » . Marc Court alias Lucien Bergeret m’a trollée pendant des années. Tu ne t’en es pas aperçu ? Ben merde !

rose dit: à

« . Il semble que la ménopause (qui n’intervient pas aujourd’hui au même moment qu’au XIXe siècle) soit un marqueur psychologique d’obsolescence »

Le niveau de connerie !
Et pour conclure « L’écriture blanche-comme les pertes du même nom ».
La blenno.passee sous silence.

rose dit: à

Ah ben merde alors !

rose dit: à

« Je parvins à rapprocher mon anatomie rapace si près d’elle »
Dans Lolita de Nabokov.
Exactement cela : son anatomie rapace
Ah berk.

Salut, je cesse là.

Amanda Lire dit: à

Son arapomie tapas!
Ça n’ouvre pas l’appétit, bon sang!

Amanda Lire dit: à

je cesse là.

C’est c’là!

Janssen J-J dit: à

-mais annah arendt ne trouvait pas heidegger banal
-et puis, non, on ne peut pas nous mettre tous dans le même pannier de mme runasher.
-parfois, nous avons mal à votre poitrine autant qu’à votre utérus. Que faire, sinon essayer de vous les guérir ?
-lucien bergeret ?.., ce personnage d’anatole france ?
– « trollé » par MS durant des années. Est-ce à dire harcelé de manière malveillante ? Je n’en eu cure. Il faut être plus forte que ça. Ne jamais douter de pouvoir accéder un jour à un emploi de charcutier-traiteur ou de lobbyste à la commission européenne. Tout savoir faire.
Bàv, les délité.es désoeuvrés de l’ère Delly : n’espérons rien, ne craignons rien, doutons de tout. Aimons-nous les un.es sur les autres.

Jazzi dit: à

« Tu ne t’en es pas aperçu ? »

En tout, je ne me souviens que du meilleur, Clopine, jamais du pire !

Paul Edel dit: à

Jazzi, oui « des petites dames à manteaux gris » je persiste et signe! en été.

Jazzi dit: à

Faizant, merde au correcteur automatique !

D. dit: à

Jazzi dit: à
Officiellement, et depuis Marthe Richard, les bordels n’existent plus, D.
Tu travailles dans un club échangiste, mais il ne faut pas le dire à Clopine !

Pourquoi donc ? Ce n’est pas un secret.

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé une pizza toto.

Jean Langoncet dit: à

@mes petites amoureuses (Eustache est à nouveau appelé au parloir)

Le sonnet du trou du cul est en effet des plus suranné ; jusque sur les bords de la Baltique où Polo voudrait vous entraîner pour satisfaire vos ardeurs autour d’un ballon de rosé (tant pis pour le café, Nicolas)

Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
A travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C’est l’olive pâmée, et la flûte caline ;
C’est le tube où descend la céleste praline : …

Quand D. advint

Nicolas dit: à

Parfait Paul, j’y serai, je bois pas trop de rosé sauf dans le sud ouest. Demi citron l’été en terrasse pour l’apéro.

JC..... dit: à

DIMANCHE 3 JUILLET 2022, 5h25, 22°, temps calme

Ce message pour inscrire le temps comme décor, ici bas, en Erdéelie !

PS : Bien sûr que les bordels n’ont pas disparu ! Ils ont étendu leur domaine à la société tout entière grâce aux agissements de nos oligarques politiques, syndicalistes, médiatiques…

Bon dimanche, amis bolos !

et alii dit: à

@JAZZI ,JE SIGNALE
Gariwo, Garden of the Righteous Worldwide (jardin des justes à travers le monde) est une association ayant son siège à Milan et dont le président Gabriele Nissim, œuvre pour faire connaître les histoires des justes, persuadée que la mémoire du Bien est un puissant outil éducatif servant à prévenir les génocides et les crimes contre l’humanité. Le principe : créer des jardins des justes à travers le monde, mettre à l’honneur des justes d’hier et d’aujourd’hui ainsi que des actions éducatives sur la notion de Bien
Gariwo, Garden of the Righteous Worldwide (jardin des justes à travers le monde) est une association ayant son siège à Milan et dont le président Gabriele Nissim, œuvre pour faire connaître les histoires des justes, persuadée que la mémoire du Bien est un puissant outil éducatif servant à prévenir les génocides et les crimes contre l’humanité. Le principe : créer des jardins des justes à travers le monde, mettre à l’honneur des justes d’hier et d’aujourd’hui ainsi que des actions éducatives sur la notion de Bien

Patrice Charoulet dit: à

Répondant à un anonyme qui m’alléguait deux écrévains que je ne trouve pas clairs, j’avais ici énumérer tous les écrivains clairs que je vénère du XVII e siècle à nos jours.
Un autre anonyme, qui signe JJ fait un copier-coller de mes écrivains vnérés et ajoute « clairs et soiffards ». Sont-ce des manières ? Et que vient faire le mot « soiffards » après les mots « Racine, Molière, La Fontaine, Voltaire… »?
Je soumets la question aux lettrés d’ici.

Patrice Charoulet dit: à

Toujours se relire !

Errata

Veuillez lire :
écrivains
j’avais énuméré
vénère

Mille pardons

Janssen J-J dit: à

@ Et que vient faire le mot « soiffards »
—-
Il répondait 😉 à l’assortiment de vos « dieux » littéraires un brin franchouillards, comme une allusion à notre bon Anatole : « Les dieux ont soif ». Décidément, mistère Charoule, vous nous resterez indécrottab’ à l’Herdélie ! M’enfin…, l’en faut sans doute bin des comme vous pour édifier nos chères têtes nègres du fin fond de la classe, les aider à digérer leurs ancêtres avec toute la lenteur gauloise souhaitable.
Bon dimanche à Dieppe, hein !… et à tous nos amis de Dniepropetrovsk.

et alii dit: à

parce que soif prend un f final comme les mots des chefs comme nourf (image) qui a du nerf et la NRF

Janssen J-J dit: à

@ Le sonnet du trou du cul est en effet des plus suranné (JL)

Suranné, comment ça ???… Pour ceusses qui ne le connaissaient pas (ou l’avaient oublié)…, il reste au contraire toujours d’une étonnante modernité…
Je me demande s’il est toujours enseigné dans nos écoles publiques, dans les cours de français et/ou d’éducation sexuelle, de sorte à faire se conjoindre l’utile à l’agréable en matière pédagogique.

nb … / Arthur ajoutait qu’il aurait pu commettre le même avec ses petits amoureux de la Commune (c’est qu’il avait anticipé l’enjeu de la parité scolaire au sein des futurs enseignements des Lettres du 21e s).

Bàv,

Jazzi dit: à

Rendons aux deux César ce qui leur revient !

L’album zutique compte cent deux pièces en vers, dues à une vingtaine de zutistes, dont douze de Paul Verlaine et vingt-deux d’Arthur Rimbaud, auxquels il faut rajouter « Le sonnet du trou du cul », co-écrit par les deux amants.
Parodiant un recueil d’Albert Mérat, intitulé l’Idole, où sont énumérées sous forme de sonnets toutes les parties du corps féminin : le front, les yeux, les fesses…, Verlaine en signe les deux premiers quatrains :
« Obscur et froncé comme un œillet violet/Il respire, humblement tapi parmi la mousse/Humide encor d’amour qui suit la pente douce/Des fesses blanches jusqu’au bord de son ourlet/ Des filaments pareils à des larmes de lait/Ont pleuré, sous l’auteur cruel qui les repousse/A travers de petits caillots de marne rousse/Pour s’en aller où la pente les appelait» et Rimbaud les deux derniers tercets : « Ma bouche s’accouple souvent à sa ventouse/Mon âme, du coït matériel jalouse/En fit son larmier fauve et son nid de sanglots/C’est l’olive pâmée et la flûte câline/C’est le tube où descend la céleste praline/ Chanaan féminin dans les moiteurs éclos. »
Ce poème, qui sera repris plus tard par Verlaine dans Hombres, ainsi que d’autres pièces de l’Album zutique, était alors suivi de deux calembours de la main de ce dernier : « La pédérastie est un cas/Est un cas bandable. » et « La propreté c’est le viol. » Le premier signé de P. de Molière et le second de Proudhon.

et alii dit: à

ENCORE UN F FINAL qui compte double au scrabble du net!
LA PERF romance et la perf usion

et alii dit: à

attention P.C
Comme dans « nerf », le « f » de « cerf » est muet. On prononce [cer] comme dans « cerf-volant ». Notons que la prononciation de « serf », traditionnellement [serfe], a tendance à s’aligner sur celle de « cerf ».
mais savez vous qui est
Monique Serf (le crois qu’on prononce le f!)passe les premières années de sa vie dans ce quartier des Batignolles en compagnie de ses parents, de sa grand-mère maternelle Hava Poustilnikov (1878-1946) née à Zlatopil (en Ukraine, alors dans l’Empire russe) et de son frère Jean, né en 1928. Elle vit notamment avec sa grand-mère dans la rue Nollet4,5 voisine.

et alii dit: à

sur la pronociation du patronyme Serf
mon père avait des collègues alsaciens dont c’était le nom et on prononçait le F

et alii dit: à

PRONONCIATION

et alii dit: à

vous avez le Cerf-volant

et alii dit: à

Cerf-volant :c’est un mot de GARY

Janssen J-J dit: à

1 – mme Carrère admet les cheffes (pourquoi pas les chèfes ou les chéfesses ?) et autres douloureux et souverains ponciffes…

2 – dans la chronique du film pas vu, il est écrit : « Toujours selon lui, aucun risque de le percevoir comme un film de propagande en faveur du salafisme, la branche religieuse à laquelle s’est convertie Diam’s, ainsi que je lui ai demandé ». Mistère charoule va pas comprendre, jzman, c pas clair : vous auriez conseillé le cinéaste ?… Alba Camille ne « débat » pas vraiment sur votre chaine, il fait état de son indignatum de juif apeuré qui voudrait fout’le camp de Paris…, comme autrefois à Kiev… Il vous fait juste un peu de pub à votre nouvelle RDC, et faut bien compter sur les cop’., hein !? Bientôt un été avec Jeanké, pas Yanké…
(Il faut se l’assimiler avec méthode, que rajoutait l’Eugène Jonesko).
3 – merci pour toutes les précisions sur AR/PV, jzmn… Je crois que JL était au parfum… Quant à charoule et son neveu…, c bcp moins sûr !
4 – Primes Sautiers & Cerves Icales
5 – Pkoi s’infliger la lecture de ce connard, Bridge Delly ? On vit très bien sans lui…
Bon, maintenant AN, je sors !… (demoncor)

Bàv, 3.7.22 _ 10.25

et alii dit: à

c’est aussi un livre:
Les Cerfs-volants est le dernier roman de Romain Gary publié de son vivant en 1980. Il raconte, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, l’histoire de l’amour fou mais contrarié par l’Histoire, entre Lila, jeune aristocrate polonaise, et Ludo, garçon normand doté d’une fabuleuse mémoire.

Amanda Lire dit: à

Faites comme Michel Alba et n’hésitez pas à venir commenter sur le léZard de Paris !

Jamais de la vie!
( pour retrouver les trouduques et trouducs de la rdl?)
Rideau Rimbaud!

Janssen J-J dit: à

@ ( pour retrouver les trouduques et trouducs de la rdl?)

… déjak’ils sont chez pauledèle, TTLT et bilgère, ouin-ouin !…

et alii dit: à

une mère m’apprend ce marin que sa fille de 13ans a des copines qui se font gothiques, ne vont plus à l’école et dorment dans la rue, et boivent, se droguent , et font des casses;
le lycée le sait; je lui ai dit d’en parler avec les profs ou la psychologue, que faire?

et alii dit: à

CE matin

Amanda Lire dit: à

@ font des casses;
d’en parler avec les profs ou la psychologue, que faire?

Faire des caresses plutôt que des casses, that the problem!

Amanda Lire dit: à

God tics plutôt que Gothique, that’s the problem!

Janssen J-J dit: à

***Petite fiche-pitch de Muriel Cerf (Bertrand Cantat, le chant des automates, 2006)
——–
« Parlons, écrivons, essayons de pousser les murs, voulez-vous ? » Le 4 juin 2004, ébranlée par les échos que l’affaire Cantat réveille en elle, Muriel Cerf adresse une lettre au reclus de Vilnius : « On vous a acculé, réduit à néant, et vous ne vous justifiez de rien… Vous priez qu’on vous entende, et l’on détourne la tête… » Bertrand Cantat lui répond. Deux nuits s’entrechoquent. Une correspondance s’engage. Bien qu’elle sache ce que « violence conjugale » veut dire, davantage que le geste définitif, c’est la « bascule dans l’imprudence absolue de l’amour » que Muriel Cerf évoque ici. Car « il y a des stratégies fatales qui sont bourrées de sens. Vous n’aviez pas de stratégie, aucune, et vous aimiez cette femme, qu’y pouviez-vous ? Il y a cette espèce de dénuement drogué où vous met l’obsession. Je connais cet état-là, où l’on est dilapidé. »
Ce livre d’effroi et de passion n’est ni d’un juge, ni d’un avocat. C’est l’exploration littéraire et poétique d’un mythe d’aujourd’hui : Orphée a tué Eurydice. « C’est un roman, aussi, qui parle d’actes – ceux d’amour et de mort – et tente d’en cerner les mobiles. » Un roman qui peut s’incarner dans la vie de chacun.

Janssen J-J dit: à

on trouve ce genre de personnages convertis à la diam’s, dans la trilogie de Vernon Subutex…

Ca ressemble fort à complot ourdi par des salafistes infiltrés pour empêcher des parisiens non libérés d’aller voir ce film…

et alii dit: à

c’est vrai, j’avais oublié de dire que les filles devenues gothiques de 13ans se sont aussi faites lesbiennes ; pour la maman sénégalaise qui me l’a raconté c’est incompréhensible;

et alii dit: à

la maman m’a dit: c’est les réseaux sociaux où vont les enfants

renato dit: à

« Cerf-volant :c’est un mot de GARY »

C’est un mot de… faudrait quand même pas exagérer avec les exlusivitées ! Franklin bien à part, Giovanni Pascoli, L’aquilone ; Primi poemetti; Bologna, Zanichelli 1907 :

C’è qualcosa di nuovo oggi nel sole,
anzi d’antico: io vivo altrove, e sento
che sono intorno nate le viole.

Son nate nella selva del convento
dei cappuccini, tra le morte foglie
che al ceppo delle quercie agita il vento.

Si respira una dolce aria che scioglie
le dure zolle, e visita le chiese
di campagna, ch’erbose hanno le soglie:

un’aria d’altro luogo e d’altro mese
e d’altra vita: un’aria celestina
che regga molte bianche ali sospese…

sì, gli aquiloni! E’ questa una mattina
che non c’è scuola. Siamo usciti a schiera
tra le siepi di rovo e d’albaspina.

Le siepi erano brulle, irte; ma c’era
d’autunno ancora qualche mazzo rosso
di bacche, e qualche fior di primavera

bianco; e sui rami nudi il pettirosso
saltava, e la lucertola il capino
mostrava tra le foglie aspre del fosso.

Or siamo fermi: abbiamo in faccia Urbino
ventoso: ognuno manda da una balza
la sua cometa per il ciel turchino.

Ed ecco ondeggia, pencola, urta, sbalza,
risale, prende il vento; ecco pian piano
tra un lungo dei fanciulli urlo s’inalza.

S’inalza; e ruba il filo dalla mano,
come un fiore che fugga su lo stelo
esile, e vada a rifiorir lontano.

S’inalza; e i piedi trepidi e l’anelo
petto del bimbo e l’avida pupilla
e il viso e il cuore, porta tutto in cielo.

Più su, più su: già come un punto brilla
lassù, lassù… Ma ecco una ventata
di sbieco, ecco uno strillo alto… – Chi strilla?

Sono le voci della camerata mia:
le conosco tutte all’improvviso,
una dolce, una acuta, una velata…

A uno a uno tutti vi ravviso,
o miei compagni! E te, sì, che abbandoni
su l’omero il pallor muto del viso.

Sì: dissi sopra te l’orazioni,
e piansi: eppur, felice te che al vento
non vedesti cader che gli aquiloni!

Tu eri tutto bianco, io mi rammento:
solo avevi del rosso nei ginocchi,
per quel nostro pregar sul pavimento.

Oh! te felice che chiudesti gli occhi
persuaso, stringendoti sul cuore
il più caro dei tuoi cari balocchi!

Oh! dolcemente, so ben io, si muore
la sua stringendo fanciullezza al petto,
come i candidi suoi pètali un fiore

ancora in boccia! O morto giovinetto,
anch’io presto verrò sotto le zolle
là dove dormi placido e soletto…

Meglio venirci ansante, roseo, molle
di sudor, come dopo una gioconda
corsa di gara per salire un colle!

Meglio venirci con la testa bionda,
che poi che fredda giacque sul guanciale,
ti pettinò co’ bei capelli a onda tua madre…

adagio, per non farti male.

Et ce n’est sans doute pas le premier…

Paul Edel dit: à

Janssen, vous écrivez : » pour retrouver les trouduques et trouducs de la rdl? »

« … déjak’ils sont chez pauledèle, TTLT et bilgère, ouin-ouin !… »
Pas très sympa Janssen, il n’y a pas que des « trouduques » qui s’expriment sur la RDL. Si ces « trouducs » vous gênent tant pourquoi venir se mélanger à eux sur mon blog?

Jazzi dit: à

Paul, JJJ dit cela par dérision et un peu par dépit pour chambrer Alba.
De fait, nous sommes tous des trouducs !

et alii dit: à

renato, il s’agit de cerveaux!

et alii dit: à

renato:
Chi va piano va sano e va lontano.
Ce proverbe italien, l’équivalent du français  » Qui veut voyager loin ménage sa monture « , signifie longue vie à celui qui va sereinement et mange sainement.

et alii dit: à

il faut toujours ménager son ânesse
dit le proverbe à cause de Balaam

et alii dit: à

Peter BROOK EST MORT

Bloom dit: à

Pour saluer Peter Brook (Bryk = Brouk = Brook), l’homme qui sut faire vivre les oeuvres des autres sans jamais faire obstruction.
Inoubliables pour moi, La Tempête & le Mahābhārata au théâtre, et Lord of the Flies, au ciné.
Générosité et génie rares.
L’esprit du maitre demeure, vivace.

Bloom dit: à

There is no limit to what we can find in Shakespeare. This is why I follow his example and avoid pedantry.

In Africa there is a saying: ‘To be too serious is not very serious’.

– Peter Brook, The Quality of Mercy, Reflections on Shakespeare (2013), Introduction, p. 1

Damien dit: à

Peter Brook était un très grand metteur en scène. Il fréquentait le Café de Flore, où je l’ai croisé plusieurs fois. Hélas, je n’ai vu aucun de ses spectacles, sauf le film qu’il avait tiré de « Carmen » avec Hélène Delavault. Une grande réussite. Je regrette de n’avoir pas assisté à ses Shakespeare. J’étais trop jeune. Bref, pour moi, Peter Brook, c’est quand même ce regret-là : être passé quasi à côté.
« Les Cerfs-volants » de Gary, son dernier roman, je crois. Je l’ai lu dans la récente Pléiade. C’est un roman qui vous remonte le moral, quand vous êtes sur le point de vous suicider. Un hymne à l’humanité et à la paix des hommes. Un magnifique testament. Je mets d’ailleurs tout Gary très haut, et le relis souvent. C’est un auteur qui, de son temps, était méprisé par la critique, et voilà qu’aujourd’hui il a un succès populaire énorme. On l’étudie à l’école (« La Vie devant soi »), Eric-Emmanuel Schmitt l’a même plagié… mais c’était pour la bonne cause, l’antiracisme et la fraternité entre Juifs et arabes.
Vous croyez à la paix en Israël ? C’est un sujet qui ne me laisse pas en… paix, c’est le cas de le dire. Je vais quelquefois assister à des conférences de l’association France-Palestine, pour me tenir au courant. Ils parlent carrément d’apartheid en Israël. Un jour, ils avaient projeté l’excellent film de Thomas Ostermeier, « Hamlet en Palestine », coréalisé avec Nicolas Klotz. Cela montrait, selon moi, comment il faut absolument parler des Palestiniens et des Juifs, sans faire de propagande tarée. Mais malheureusement, les fanatiques de France-Palestine avaient trouvé que c’était une mauvaise représentation des relations entre les deux pays, entre les deux « races » : pourtant toutes deux sémites.
Paul Edel, je vais voir tout à l’heure un film coréen, « Decision to leave », qui vient de sortir. Je vous dirai si ça vaut la peine de vous déplacer, et si l’actrice principale (une Chinoise) est jolie.
Bonne journée !

Patrice Charoulet dit: à

Ailleurs , je réponds à un commentateur sous pseudo ceci :

Vous écrivez notamment : « Les anti-racistes sont des racistes enragés. » Exemple :
les Juifs exterminés méthodiquement par le raciste frénétique Hitler (et opposés au racisme) étaient des « racistes enragés » ? Maintenez-vous cette assertion téméraire ou la regrettez-vous ?

Bloom dit: à

« races » : pourtant toutes deux sémites.

N’existe pas, le terme sémite désigne une famille linguistique (hébreu, arabe, araméen, amharique, tigrigna et maltais).

et alii dit: à

Oublier le temps
Peter Brook
« J’aurais pu appeler ce livre Faux Souvenirs. Non que je veuille consciemment dire des mensonges mais, en écrivant, je m’aperçois que le cerveau ne dispose pas d’une chambre froide où conserver nos souvenirs intacts, il est plutôt un réservoir de signaux fragmentaires qui attendent que le pouvoir de l’imagination leur donne vie – et ceci, en un sens, est une bénédiction ».
https://www.seuil.com/ouvrage/oublier-le-temps-peter-brook/9782020352321

Damien dit: à

Bloom, voilà ce que dit le Larousse sur « sémite » :

sémite
adjectif et nom

(de Sem, nom propre)

« Qui appartient à un ensemble de peuples du Proche-Orient, parlant ou ayant parlé dans l’Antiquité des langues sémitiques. »

Donc, expliquez-moi pourquoi on ne peut pas dire « la même race sémitique » ? Merci.

Patrice Charoulet dit: à

JJ

Il se trouve que je connaissais le titre d’Anatole
France « Les Dieux ont soif » et que j’ai lu ce livre il y a trente ou quarante ans.
Je ne crois pas qu’un seul habitué ait pensé à ce titre en lisant « clairs et soiffards » sous votre plume. Une fois encore, je ne crains pas de le redire : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français », n’en déplaise à notre Pablo 75, 93 ou 92, je ne sais plus.

et alii dit: à

ecoutez, monsieur P.C.
« la petite robe noire » n’est pas claire , elle est noire ! après, c’est plus compliqué

et alii dit: à

et quand on a des idées noires, ce n’est pas clair du tout!

renato dit: à

Donc, expliquez-moi pourquoi on ne peut pas dire « la même race sémitique » ?

Parce que c’est un groupe linguistique, donc ce sont des ethnies, plutôt.

D. dit: à

Je ne savais pas que Paul Edel avait un blog avec des trouduques dessus.

D. dit: à

Ah non, pardon, c’est sur la RdL.
Oh la boulette…

D. dit: à

Bon c’est rextifie, tout va bien.

D. dit: à

rectifié, pardon. On devrait toujours se relure avant d’appuyer sur le bouton comme un con.

Janssen J-J dit: à

@ Si ces « trouducs » vous gênent tant pourquoi venir se mélanger à eux sur mon blog Allons paul… je suis le premier d’entre eux avec notre ami MC-PR, ce qui n’est pas sympa pour lui, j’en conviens… Jzmn a bien compris que je chambrais un brin WGG sur votre dos… Jzmn ?… il comprend tout, l’est trop bon pour moij. Pardon si je vous ai écorché, paul ou jacques-pierre… Je ne peux pas m’empêcher…, mais vous savez, je suis pas vraiment si méchant 😉 Bon dimanche malouin ! attention, fait chaud en Suédine grise…, les p’tites dames !

Jazzi dit: à

Peter Brook, qui vivait en France depuis 1970, est mort samedi à Paris à l’âge de 97 ans.
Je me souviens de la plupart de ses pièces, notamment de « La Tempête », montées au théâtre des Bouffes du Nord du temps où il en assurait la direction.

______________

Théâtre des Bouffes du Nord
37bis, boulevard de la Chapelle
Tél. : 01 46 07 34 50
Métro : La Chapelle

Caché dans la cour commune aux trois immeubles formant l’angle à pan cassé de la rue du Faubourg-Saint-Denis et du boulevard de La Chapelle, le théâtre des Bouffes du Nord, a été construit en 1876 par l’architecte Louis-Marie Emile Leménil, « sur les fondations abandonnées d’un bâtiment qui devait être une caserne ».
Excentré dans un quartier populaire, alors en lisière des champs et des voies de chemin de fer de la gare du Nord, il eut bien du mal, malgré son nom évoquant les célèbres Bouffes-Parisiens d’Offenbach, à trouver son public.
Entre 1877 et 1885, il vit défiler pas moins de quatorze directeurs.
En 1882, l’anarchiste Louise Michel, tenta vainement d’attirer les « Marlous » et les « Gigolettes » en y faisant jouer une pièce révolutionnaire Nadine.
En 1885, Yvette Guilbert y fit ses débuts dans La Reine Margot d’Alexandre Dumas.
En 1893 et 1894, la compagnie du Théâtre de l’Œuvre dirigée par Aurélien Lugné-Poë y monta huit spectacles dont plusieurs pièces d’Ibsen.
En 1904, il fut rebaptisé Théâtre Molière. Gaston Leroux y présenta une adaptation de son Chéri-Bibi et Aristide Bruant y interpréta sa propre pièce, Fleur de Pavé.
En 1917, déjà propriétaires de plusieurs scènes de variétés, Oscar Dufrenne et Henry Varna rachetèrent les Bouffes du Nord qu’ils transformèrent en music-hall.
Après la Seconde Guerre mondiale, le metteur en scène Jean Serge en prit la direction et le renomma Théâtre des Carrefours. Période durant laquelle le public parisien put y assister à la création des Bouches inutiles de Simone de Beauvoir, avec Michel Vitold.
Enfin, en juin 1952, le théâtre, qui ne répondait plus aux normes de sécurité, fut contraint par la Préfecture de Police de fermer ses portes.
Après vingt-deux ans d’oubli, la salle fut redécouverte en 1974 par Micheline Rozan et Peter Brook. Sous leur double impulsion, il put renaître de ses cendres, retrouvant son nom de Théâtre des Bouffes du Nord et conservant son aspect d’origine. C’est ainsi que le 15 octobre 1974, il rouvrit avec une mémorable adaptation du Timon d’ Athènes, mise en scène par Peter Brook.
Resté sous la fructueuse direction de ce dernier, qui la transmise en 2010 à Olivier Mantéi et Olivier Poubelle, le théâtre des Bouffes du Nord a été inscrit Monument historique en avril 1993.
Entre le parterre, le rang de loges et la galerie, il totalise environ 500 places et s’est enrichi de surcroît d’un bar à vin et d’une librairie.

Amanda Lire dit: à

Se relure c’est comme bien mettre son galure.

Honneur de blog dit: à

( pour retrouver les trouduques et trouducs de la rdl?)

C’est de l’ironie sarcastique Amanda Lire!?
Du moins,on l’espère pour certain()es…

Amanda Lire dit: à

Olivier Poubelle

Sûrement le même nom que porta jadis le préfet de Paris si bien nommé, Jazzi? 🙂

Amanda Lire dit: à

Poubelle, le roi des récipients d’air!

( Paris, poubelle que jamais!)

Janssen J-J dit: à

Signalons un sympathique et inattendu échange de Christiane avec Green Sun au sujet de son dernier papier dédié à CMC. Cela m’a fait bien plaisir. Elle est toujours là… Revenez-nous à l’RDL, Christiane et Michel, n’ayez pas peur, les furieux.ses ont disparu. Bien à vous,

rose dit: à

Soleil Vert bjr

Que signifie URL ?
G essayé de mettre mon adresse mail, mon com. n’a pas été publié.

renato dit: à

URL pour Uniform Resource Locator

renato dit: à

Maria Ponomarenko la journaliste arrêtée pour avoir dit la vérité sur le théâtre Marioupol est envoyée dans un hôpital psychiatrique. Revoilà l’URSS !

rose dit: à

Je l’ai vu ça renato, mais kesce à dire pour moi ?

renato dit: à

Inutile d’occuper de l’espace pour ça, rose, voyez la page wiki.

Bloom dit: à

Damien, parce qu’une langue ne détermine pas une « race ».
Et au-delà, quand bien même Juifs et Arabes seraient de « race » semblable, le conflit est politique et non lié à l’origine.
Pour simplifier, un collabo & un résistant breton faisaient partie du même peuple, parlaient la même langue, mais étaient en désaccord mortel sur l’essentiel.
Sans parler du narcissisme des petites différences, qui fit des milliers de morts, en Irldande du Nord, par exemple.

Bloom dit: à

Beaux propos de et sur Peter Brook chez Frédéric Martel (F Culture).
Simon Abkarian, un digne héritier. Yesss!
Sur Shakespeare, « auteur continent ». On ne dira jamais le bonheur de pouvoir lire les pièces et poèmes (et pièces poétiques) du Cygne d’Avon dans l’original – en s’accrochant car le sentier est parfois ardu.
Mon ambition, la seule, lire tout Shakespeare avant de tirer ma révérence. Reste environ 2/3 de l’oeuvre, surtout des ‘comédies’, moins éblouissantes que les tragédies ou les pièces historiques à mon goût.
Roll on, Willie boy!

Soleil vert dit: à

Michel Alba : moi c’est l’érudit de la civilisation du noble cœur que veux entendre.

Soleil vert dit: à

rose dit: à
Soleil Vert bjr

Que signifie URL ?
G essayé de mettre mon adresse mail, mon com. n’a pas été publié.

Hello Rose : url c’est quand vous voulez mettre un lien pour aller sur une page internet

Damien dit: à

« Et au-delà, quand bien même Juifs et Arabes seraient de « race » semblable, le conflit est politique et non lié à l’origine. »

Je suis bien d’accord avec vous. Alors, qu’Israéliens et Palestiniens se mettent autour d’une table et négocient !

Jean Langoncet dit: à

@ Alors, qu’Israéliens et Palestiniens se mettent autour d’une table et négocient !

Commencer par respecter les accords négociés serait un bon début

Jean Langoncet dit: à

Mais la graine de Putin est envahissante

rose dit: à

Soleil vert

Si je ne remplis pas la case URL (comme si j’avais un site web c’est cela ?), est ce que mon commentaire va passer sur votre blog ?

Jean Langoncet dit: à

L’engeance du nationalisme

Jean Langoncet dit: à

Sinon, Porquerolles de nuit est désormais une cop free zone ; JiCé l’indigène a-t-il les chocottes ou va-t-il s’en donner à cœur joie pour offrir sa protection aux jeunes touristes

et alii dit: à

Dictionnaire amoureux de l’Ukraine, publié chez Plon par la violoniste Tetiana Andrushchuk et la journaliste Danièle Georget.

D. dit: à

The world-wide web protocols are discussed on the mailing list www- talk-request@info.cern.ch and the newsgroup comp.infosystems.www is preferable for beginner’s questions. The mailing list uri- request@bunyip.com has discussion related particularly to the URI issue. The author may be contacted as timbl@info.cern.ch. This document is available in hypertext form at: http://info.cern.ch/hypertext/WWW/Addressing/URL/URI_Overview.html The Need For a Universal Syntax This section describes the concept of the URI and does not form part of the specification. Many protocols and systems for document search and retrieval are currently in use, and many more protocols or refinements of existing protocols are to be expected in a field whose expansion is explosive. These systems are aiming to achieve global search and readership of documents across differing computing platforms, and despite a plethora of protocols and data formats. As protocols evolve, gateways can allow global access to remain possible. As data formats evolve, format conversion programs can preserve global access. There is one area, however, in which it is impractical to make conversions, and that is in the names and addresses used to identify objects. This is because names and addresses of objects are passed on in so many ways, from the backs of envelopes to hypertext objects, and may have a long life. A common feature of almost all the data models of past and proposed systems is something which can be mapped onto a concept of « object » and some kind of name, address, or identifier for that object. One can therefore define a set of name spaces in which these objects can be said to exist. Practical systems need to access and mix objects which are part of different existing and proposed systems. Therefore, the concept of the universal set of all objects, and hence the universal set of names and addresses, in all name spaces, becomes important. This allows names in different spaces to be treated in a common way, even though names in different spaces have differing characteristics, as do the objects to which they refer.

DHH dit: à

Et une nuit noire n’est pas le contraire s’une nuit blanche :subtilités de la langue
du même genre;Un sale gosse n’est pas necessaiement un gosse sale

et alii dit: à

@BLOOM
peut-être vous connaissez-vous déjà; sinon
bonne occasion:
SA BIOGRAPHIE
Ingénieur de recherche au CNRS spécialisé en documentation et archivage de données numériques, anciennement au Laboratoire Parole et Langage (Aix-en-Provence). Il consacre maintenant la majeure partie de son temps au développement du logiciel Bol Processor (https://bolprocessor.org) pour la modélisation temporelle et tonale de structures musicales, ainsi qu’à la maintenance d’une base de données du plus large corpus de poésie orale en Inde (https://grindmill.org). Il travaille depuis 2021 à la traduction en français des ouvrages du mathématicien indien C.K. Raju, à commencer par « L’Occident a-t-il inventé la science ? » (éd. Hic Sunt Dracones, 2022) : https://blogs.mediapart.fr/bernard-bel/blog/280622/l-occident-t-il-invente-la-science. Bernard s’est enfin investi de longue date dans le mouvement associatif pour le respect des droits des usagers de la périnatalité : Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE). Il est l’auteur du site https://lebonheurestpossible.org/ Plus d’infos : https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:Belbernard REPLIER

Bloom dit: à

Subsistance du changement sémantique selon la positon de l’adjectif en anglais, a battle royal n’est pas a royal battle & things Irish et Irish things ne sont pas équivalents.

Jean Langoncet dit: à

Chronique du temps présent

Des millions d’Ukrainiens souffrent de graves pénuries de nourriture, d’eau, d’abris et d’autres besoins fondamentaux plus de quatre mois après l’invasion de la Russie, selon les agences des Nations Unies.

Les agences de l’ONU tentent de fournir de l’aide aux Ukrainiens à la suite de l’invasion russe, mais elles indiquent que les destructions causées par les frappes aériennes et les tirs d’artillerie russes, ainsi que les problèmes de sécurité, rendent difficile l’acheminement de l’aide dans certaines régions. Ils disent qu’il n’est pas possible d’entrer et de fournir des secours à Kherson et Mariupol, des villes qui ont été réduites en ruines par les frappes aériennes russes.

S’exprimant depuis Kiev, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour l’Ukraine, Osnat Lubrani, estime que 10 000 civils ont été tués ou blessés, ajoutant que ce chiffre ne représente probablement qu’une fraction de la réalité. Elle ajoute que près de 16 millions de personnes en Ukraine ont besoin d’aide humanitaire et de protection.

« Nous faisons tout notre possible pour soutenir les personnes dont la vie a été déchirée à cause de cette guerre », a déclaré Mme Lubrani. « Mais la Fédération de Russie – ainsi que le gouvernement ukrainien – doivent faire davantage pour protéger les habitants de ce pays et rendre notre travail possible. »

Mme Lubrani indique que les Nations unies et les agences d’aide privées ont fourni une assistance à près de 9 millions de personnes dans toutes les régions d’Ukraine. Elle ajoute que près de 2 millions de personnes ont reçu une aide en espèces pour répondre à leurs besoins essentiels.

La crise ukrainienne a également un impact mondial. Les navires russes bloquent les ports ukrainiens de la mer Noire, empêchant le pays d’exporter son blé et ses céréales vers le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et certaines régions d’Asie. Les Nations unies mettent en garde contre la crise de la faim dans le monde.

Kate Newton, coordinatrice adjointe des urgences du Programme alimentaire mondial, explique que sans les ports de la mer Noire, il est impossible d’atteindre les niveaux d’exportation dont l’Ukraine a besoin.

« Cependant, nous faisons tout ce que nous pouvons, c’est-à-dire par la route, par le rail et maintenant par le fleuve, pour essayer de nous rapprocher de la production maximale », a déclaré Mme Newton. « Et pour le moment, nous pensons qu’il s’agit d’environ 1 million de tonnes métriques par mois et peut-être que nous pouvons pousser jusqu’à 2 millions, mais nous avons besoin de toute urgence d’un accès à la mer Noire. »

L’Ukraine est considérée comme l’un des greniers à blé du monde. Elle fournit environ 10 % des exportations mondiales de blé et près de la moitié de l’huile de tournesol du monde.

Selon le Programme alimentaire mondial, l’Ukraine exportait jusqu’à 6 millions de tonnes de céréales par mois avant la guerre. Selon le programme, environ 400 millions de personnes dans le monde ont consommé des produits ukrainiens l’année dernière. Maintenant que les exportations ont largement cessé, le PAM indique qu’environ 20 millions de tonnes de céréales sont bloquées dans les entrepôts en Ukraine.

https://www.voanews.com/a/millions-in-ukraine-face-critical-shortages-un-agencies-say/6642506.html

Bloom dit: à

La fine fleur de la jeunesse ukrainienne fauchée par les balles et autres bombes de l’armée russe, à l’instar de Roman Ratushny,jeune militant écologiste. Les Ukrainiens savent que ce sont les meilleurs d’entre eux qui meurent aujourd’hui.
Nous avons connu cela en 14-18, toute une jeunesse sacrifiée. La Russie a les mains barbouillées de sang, son peuple aussi, qui suit comme à l’habitude son leader dans un mélange d’ adhésion, de peur, d’indifférence, mais aussi beaucoup par paresse.
Oujo tébé (Ужo тeбe : Tu vas voir un peu).

DHH dit: à

Pour nuit noire et nuit blanche , la raison de la divergence inattendue des sens vient de ce le mot nuit a un sens different dans les deux expressions
dans l’une un la nuit comme durée vécue, dans l’autre la nuit comme moment du cycle quotidien s’opposant au jour
s’agissant ses épithètes qui changent de sens d’une expression selon leur position les exemples abondent en français comme une vache sacrée, un pauvre type ,un grand homme,un triste personnage et tant d’autres , qui prennent une tout autre signification du fait de cette modification

Jean Langoncet dit: à

Le sel fin peut-il être raisonnablement gros, DHH ?

Jacques dit: à

Finesse salée et esprit relevé disait le marmiton à la comtesse en présentant le plat. Assaisonne-toi loin de moi gâte-sauce lui répondit la noble dame.

Janssen J-J dit: à

Votre kronique ukr. est démoralisante, JL. Nous connaissons tous la situation dramatique de ce pays au jour le jour… Ce qui me déplait toujours sur ces blogs d’alertes et de rappels aux bons sentiments, c’est que les internautes n’expliquent jamais (ou n’expliquent jamais aux autres) comment ils régissent eux même ou sont censés faire réagir les autres, au delà de partager une indignation bien réchauffante. Et cela m’exacerbe bien souvent…, jdoigt dire, c’est pkoi on a tjs envie d’en rajouter dans le cynisme inverse à deux balles, ce qui nous donne des jissé dogma… plus pires encore… avec leurs pitreries habituelles. Enfin je dis ça…, je ne m’éxonère d’aucune de toutes ces agaçantes attitudes. Je dois bin les pratiquer à mon insu. Doncq, qu’on me mécomprenne bien – Bàv,

Jean Langoncet dit: à

@Nous connaissons tous la situation dramatique de ce pays au jour le jour

Il n’est pas humiliant de la rappeler : une des armées les plus puissantes du monde se déchaîne sans retenue contre une population parmi les plus pauvres d’Europe ; quant au moral … je ne consomme pas d’huile de tournesol

Janssen J-J dit: à

@ son peuple aussi, (mains barbouillées de sang…)

mais non, robert, il n’y a pas de commune mesure chez le « peuple russe » la nuit et le peuple russe « sur le durée », et vous le savez bien que ça n’existe pas, pas plus que le peuple français !
(Il n’y a juste que quelques « séparatistes » égarés bien contents d’en finir avec toussa, et de regagner un giron, d’une manière ou d’une autre, comme sil s russes de Russie allaient la gagner…, c’te guerre à l’Ukraine qu’ils auraient, allanbt s’imaginer plus fiers et en ressortir plus heureux qu’auparavant !). Mais non…

Jean Langoncet dit: à

La pénurie de papier est autrement préoccupante pour le milieu de l’édition ; mais est-elle imputable à la guerre en Europe et, le cas échéant, dans quelle mesure ?

Jean Langoncet dit: à

Quand toutes les terres arables, toutes les voies d’accès au monde auront été volées à l’Ukraine par la Russie de Poutine, que restera-t-il aux ukrainiens ? Que nous restera-t-il, à nous ?

Janssen J-J dit: à

Il n’est pas humiliant de la rappeler

on ne parle pas d’humiliation, mais juste d’un peu de lassitude. Avez-vous hébergé chez vous des réfugiés d’Ukraine, par exemple ? Non, que je sache !… Donc, ça suffit, la démoralisation. Quand on pense que les nôtres vont devoir diminuer leur budget vacances, cette année, à cause de la stagflation, hein… Je parle pas de vous, bien sûr… Hein… Un peu de Tracy, tchin ! Bàv,
https://www.youtube.com/watch?v=p7kOw6YdYV0

Jean Langoncet dit: à

@Avez-vous hébergé chez vous des réfugiés d’Ukraine, par exemple ? Non, que je sache !

Saturé d’informations et pourtant mal informé ; l’Europe accueille des millions de réfugiés ukrainiens

Jean Langoncet dit: à

Dans ces circonstances, le pouvoir d’achat, je lui encule sa race (considération ethnique)

D. dit: à

Parfois il faut savoir être concis.

rose dit: à

Happy Indépendance day, my beloved America ♥️☀️🛶🌻

rose dit: à

Nous restera toujours nos yeux pour pleurer.

rose dit: à

DHH
Ds vos exemples, intéressant de noter la place de l’adj.qual.anté ou postposé.

JC..... dit: à

LUNDI 4 JUILLET 2022, 5h15, 24°, un monde ennuyeux…

A l’image du monde, ces jours d’été sont d’une lourdeur fantomatique. Riches ou pauvres sont dans le même sac, celui de l’absence absolue d’espoir en l’être humain.

Leur rire est devenu rire de pantins…

JC..... dit: à

A part ça, tout va bien !

Soleil vert dit: à

rose dit: à
Soleil vert

Si je ne remplis pas la case URL (comme si j’avais un site web c’est cela ?), est ce que mon commentaire va passer sur votre blog ?

Pas besoin d’url : un pseudo, un email (qui restera invisible) et le fameux contrôle captcha où on vous demande d’identifier des cases comportant voitures ou panneaux de signalisation etc.)

rose dit: à

Merci Soleil vert.

Soleil vert dit: à

« Ce qui n’est pas clair n’est pas français »

et voilà deux vers de Boileau qui surgissent de ma mémoire d’huitre et que je n’aurai pas l’outrecuidance de citer ici. Boileau ou la poésie bien ordonnée…

rose dit: à

Une erreur s’est produite lors de la tentative de publication de votre commentaire et pas de vérification captcha.
Je réessaierai, Soleil vert

rose dit: à

Bonjour Christiane, contente de vous lire ici !

Soleil vert,
En ce moment, suis confrontée à la poussière, et cela évoqué vraiment la mort : tu retourneras à la poussière.
Ce roman est gris, empli de poussière, et de mort.
Le père protégeant éminemment son fils et un jour, dans leur longue errance, ils tombent -de mémoire- sur une cache enterrée remplie de bocaux, de nourriture et de choses délicieuses à manger.
J’ai ce souvenir dans ce livre, de Byzance au milieu de la désolation.

rose dit: à

évoqué

Je le mets ici en attendant

rose dit: à

évoque

Janssen J-J dit: à

@ JL « Avez-vous hébergé chez vous ? » – je voulais dire : dans votre grangeon domiciliaire, européen ou pas… Faut pas faire le malin avec le pouvoir « datcha », hein…, la vôtre risque de se transformer en petite « isba », quand ils vont venir s’y entasser et manger toutes vos conserves !

@ SV / mémoire d’huître verte d’où surgissait le soleil : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les… » – Même Charoule flancha un brin ! Tousslà, on en est, hein !…

@ oui, il faut toujours copier-coller avant d’expédier ailleurs. Pour se rattraper, et savoir que la RDL en a vu d’autres… Bonne fille, elle ne mouftera pas pour rapatrier Christiane. Je la salue bien si elle passe par là, on the Road. (Ils vont retrouver la mère, à la faim)…

@ Erique Cokrelle rangé des parkings, sur Captcha outre-cui-danse 😉
https://www.routard.com/photos/quebec/1434592-eole_110me_de_haut_a_cap_chat.htm
La plus grosse éolienne du monde est à Cap-Chat. Lors de mon dernier passage en haute-Gaspésie, elle était encore en panne !

@ Bonne journée à vous tous.tes (4.7.22 _ 9.02)

Bloom dit: à

absence absolue d’espoir en l’être humain.

Une seule solution pour (enfin) mettre ses actes en accord avec ses déclaration, l’autodissolution.
Avant de se jeter dans la soupe salée pour finir en bouillabaisse, merci de faire un don immobilier à mes amies ukrainiennes qui sont un peu à l’étroit dans leur chambre de bonne du 11e.

et alii dit: à

l’autodissolution.
pourquoi auto? LE français ne se débauche pas toujours tout seul? C ‘est pas clair!

B dit: à

A l’image du monde, ces jours d’été sont d’une lourdeur fantomatique. Riches ou pauvres sont dans le même sac, celui de l’absence absolue d’espoir en l’être humain

Une pensée balnéaire, plus rien n’a vraiment d’importance.

B dit: à

Bloom, cette guerre nous plombe. Poutine est devenu fou, le cynisme russe à l’ouvrage doublé du mm mensonge.

Bloom dit: à

Allons allons, un peu de dynamisme et de volontarisme, que diable! Prenez exemple sur ces courageux Ukrainien/ne/s, pour qui chaque seconde compte. Délectation morbide de petits privilégiés, qui en plus ont flingué la planète…
Un peu de tenue, bordel!

et alii dit: à

je n’aime pas toutes les « tables »;celles de mathématiques me hérissent, mais parlez moi de Trébizonde,remarquez que c’est encore la mer noire et quel beau nom,un de mes préférés
Trabzon, ou Trébizonde (d’après son nom antique et médiéval), est une ville de Turquie, préfecture de la province du même nom, située au bord de la mer Noire, dans la région de la mer Noire. Capitale culturelle et historique de la région de la mer noire (karadeniz) .

Janssen J-J dit: à

@ Un peu de tenue, bordel!
Faut pouvoir… Par moments…, la fatigue générale anéantit toute pulsion, on a envie de baisser les bras et de jouir d’un dernier rayon de soleil avant de s’auto-dissoudre dans un sommeil éternel.
Et c’est parfaitement tue-mains, voilà-je !…

J J-J dit: à

… la fatigue d’être soie …

et alii dit: à

et pui, sur la table de Trébizonde, du pastrami!
Selon une autre théorie, le mot serait une variante du turc pastırma ou basturma, désignant une préparation de viande de bœuf séchée traditionnelle du Proche-Orient. Le Dictionnaire explicatif de la langue roumaine (DEX) donne comme étymon du roumain « pastramă » le néo-grec « pastramás » et le turc « pastırma »1.
ça rend les forces et les pulsions;
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pastrami

Jazzi dit: à

« Débauché »

Curieux ce lien entre le fait d’avoir perdu son travail et de s’adonner forcément à la luxure ?
Au boulot !

Janssen J-J dit: à

je me souviens que lorsqu’ils voulurent nous inculquer la théorie des ensembles à l’école (dans les années 1960) après nous avoir gavés de tables de multiplications, le prof de maths fut incapable de nous expliquer ce qu’était la « fonction affine », un terme qu’il répétait à tort et à travers… Nous en conçûmes durablement uns traumatisme scolaire se traduisant par une haine perpétuelle à l’égard des maths. Nous en sommes toujours là, on ne peut plus recruter de profs intelligents. On se demande pkoi et cmmt la France est réputée toujours recéler le plus grand nombre de génies matheux au km carré.
Des chercheurs qui savent pas enseigner, peut-être ?

B dit: à

Un peu de tenue, bordel

J’essaie mais j’y arrive pas.

et alii dit: à

Debauche :encore du théâtre?
Pierre Debauche est un comédien, metteur en scène, poète, chanteur et directeur de théâtre franco-belge, né le 5 février 1930 à Namur et mort le 23 décembre 2017 à Agen1.

Jazzi dit: à

Les membres du nouveau gouvernement sont…

renato dit: à

La police d’Akron, dans l’Ohio, a diffusé une vidéo que le maire de la ville a qualifiée de « déchirante », et qui montre la poursuite, d’abord en voiture puis à pied, et le meurtre d’un Afro-Américain de 25 ans. On ne sait pas actuellement combien de coups de feu ont été tirés, mais la victime a subi plus de 60 blessures.

et alii dit: à

« clairement »
le monde:
mmanuel Macron a clairement annoncé que seuls les partis ayant déjà gouverné, ensemble ou séparément – Parti communiste (PC), Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Parti socialiste (PS), Ensemble ! et Les Républicains (LR) –, pourront faire partie d’une possible « coalition d’action », tandis qu’en seraient exclus La France insoumise (LFI) et le Rassemblement national (RN), qui n’ont jamais gouverné

Jazzi dit: à

16 ministres

Il y a à nouveau du changement au sein du gouvernement Borne 2. Voici en effet sa composition exacte :

Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique : Bruno Le Maire
Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer : Gérald Darmanin
Ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Catherine Colonna
Ministre de la Justice et Garde des Sceaux : Eric Dupond-Moretti
Ministre des Armées : Sébastien Lecornu
Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion : Olivier Dussopt
Ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse : Pap Ndiaye
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche : Sylvie Retailleau
Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : Marc Fesneau
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : Christophe Béchu
Ministre de la Transition énergétique : Agnès Pannier-Runacher
Ministre de la Culture : Rima Abdul-Malak
Ministre de la Santé et de la Prévention : François Braun
Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées : Jean-Christophe Combe
Ministre de la Transformation et de la Fonction publique : Stanislas Guerini
Ministre des Sports et des jeux olympiques et paralympiques : Amélie Oudéa-Castéra
Les ministres Bruno Le Maire (Economie), soutien historique d’Emmanuel Macron, Eric Dupond-Moretti (Justice) et Marc Fesneau (Agriculture) restent donc à leurs postes.

Gérald Darmanin hérite lui du ministère des Outre-mer, qu’il ajoute à son portefeuille déjà constitué du ministère de l’Intérieur.
François Braun prend la suite de Brigitte Bourguignon au ministère de la Santé, tandis qu’Olivia Grégoire cède sa place de porte-parole à l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran, après seulement quelques semaines en poste.

Le ministre des Solidarités Damien Abad et la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou, affectés par plusieurs scandales, quittent eux leurs fonctions.

15 ministres délégués

En plus de ces 16 ministres, le gouvernement compte par ailleurs 15 ministres délégués, que sont :

Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement : Olivier Véran
Relations avec le Parlement : Franck Riester
Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances : Isabelle Rome
Comptes publics : Gabriel Attal
Industrie : Roland Lescure
Transition numérique et Télécommunications : Jean-Noël Barrot
Petites et moyennes entreprises (PME), Commerce, Artisanat et Tourisme : Olivier Grégoire
Collectivités territoriales : Caroline Cayeux
Outre-mer : Jean-François Carenco
Commerce extérieur, Attractivité et Français de l’étranger : Olivier Becht
Enseignement et formation professionnels : Carole Grandjean
Transports : Clément Beaune
Ville et Logement : Olivier Klein
Organisation territoriale et Professions de santé : Agnès Firmin Le Bodo
Personnes handicapées : Geneviève Darrieussecq

closer dit: à

Je ne vois pas Schiappa…

Damien dit: à

Un tel gouvernement godillot n’a rien d’original, surtout comparé au précédent dont c’est le jumeau monozygote presque exact. Il faudra cependant voir comment il va réussir (ou non) à gouverner, confronté à une opposition qui n’a rien à perdre. Et ça, ce n’est pas joué. On verra alors si c’est un amas de dilettantes complètement incompétents — ou si Macron est un homme d’Etat ou non. Car on sait, pour Elisabeth Borne, que la première ministre n’est qu’une bureaucrate sans qualité autre que la grisaille et l’ennui. — « Le jardin des Finzzi-Contini », je suis en train de revoir le film sur Arte, en VO. Je l’avais déjà regardé à la tévé, il y a vingt ans, mais en VF cela n’avait l’air de rien. Le film, rénové, je crois, va sortir en salles. Et puis je vais relire le roman, de Bassani. Là aussi, je l’avais lu il y a longtemps, sans accrocher, trop vite sans doute. Y revenir s’impose. C’est une histoire très triste : l’apathie des Juifs de Ferrare devant la Shoah. On sent vraiment cette infamie se produire, dans le film de Vittorio De Sica, dans un élan si « simple », comme si tout ça était logique… En ce sens, c’est un film (et un roman) politique : la destruction des Juifs d’Europe, comme disait Hilberg.

rose dit: à

Des chercheurs qui ne savent pas enseigner ou des enseignants qui ne savent pas chercher, peut-être ?

Jean Langoncet dit: à

Independence Day : ne pas oublier le rôle joué par les français

Un vent de liberté flottait à Philadelphie en ce début de juillet 1776 et la décision de rompre tous les liens politiques avec l’empire britannique fut prise, en quatre jours, par les 50 membres du deuxième Congrès.

Dès le 11 juin, une commission (dans laquelle se trouvaient Thomas Jefferson, Benjamin Franklin et John Adams, ainsi qu’un négociant du Connecticut et un juriste new yorkais) avait été chargée par le Congrès de rédiger le texte de la Déclaration d’Indépendance.

S’étant attelé sans attendre à la rédaction initiale de ce texte, Thomas Jefferson fut en mesure de soumettre une version finale dès le 28 juin afin qu’elle puisse faire l’objet d’un débat général le lundi suivant, 1er juillet. C’est ainsi qu’après avoir expédié les affaires courantes, dans la matinée du 1er juillet, la séance du Congrès écouta les différents orateurs. Alors que le délégué de Pennsylvanie, John Dickinson, exprimait ses arguments en faveur du maintien des liens avec l’Empire britannique, John Adams prit la parole pour exposer avec son talent d’orateur confirmé, les arguments favorables à la scission.

S’ensuivit alors un vote officieux qui donna le résultat suivant : neuf voix pour l’Indépendance ; deux voix contre ; une abstention et une délégation divisée, celle du Delaware. Il fallait désormais travailler à former un front uni et unanime, c’est ce à quoi s’employèrent Thomas Jefferson, Benjamin Franklin et John Adams en essayant de convaincre les délégations opposées à l’Indépendance.

Leurs efforts furent couronnés de succès, et le 2 juillet, le délégué de Caroline du Sud annonça que sa colonie avait décidé de rejoindre la majorité. Convaincu que rien ne pouvait désormais arrêter le mouvement vers l’Indépendance, John Dickinson décida de ne pas participer au vote laissant les cinq autres délégués de Pennsylvanie représenter son Etat. Seul le Delaware posait encore problème, ce qui fut résolu grâce à la chevauchée spectaculaire du chef de la milice de l’Etat, Caesar Rodney, qui avait dû retourner dans son Etat mais revint à temps pour voter en faveur de l’Indépendance.

Le soutien qu’a apporté le gouvernement français, illustré par des figures aussi emblématiques que le Maréchal de Rochambeau, le Marquis de La Fayette, et l’Amiral de Gasse, a joué un rôle déterminant dans la victoire finale américaine. Les français ont largement contribué au soutien financier, au leadership et aux forces terrestres et navales. Le combat qui débuta à Lexington, au Massachusetts, perdura pendant huit ans sur l’ensemble du continent, de Montréal, au Canada, au nord de Savannah dans le sud de la Géorgie. Une part importante des troupes britanniques capitula à Yorktown, en Virginie, en 1781. La guerre aboutie finalement à la signature du traité de paix à Paris, le 15 avril 1783.

On commémore la contribution Française de plusieurs manières. Par exemple, le portrait de Lafayette est accroche dans la US House of Representatives et une statue du Marshal Rochambeau, offerte au Président Theodore Roosevelt, est dans le parc du Président de la Maison Blanche. Sur la statue de Rochambeau est inscrite la phrase prononcée par George W. Bush et qui résume parfaitement la relation proche de nos deux pays : “Nous avons été témoins et avons participé au combat pour la liberté , nous avons vécu ensemble comme des frères vivraient en amitié harmonieuse”. A l’ambassade Américaine à Paris, Américains et Français se souviennent chaque jour de cette amitié grâce aux grands portraits de La Fayette et Rochambeau qui sont accrochés aux murs de la Chancellerie.
https://fr.usembassy.gov/fr/calendrier-des-vacances-3/fete-de-lindependance-4-juillet/

et alii dit: à

Madame de La Fayette avait un pseudo, au moins pour Le Grand dictionnaire des précieuses, paru en 1661, où elle apparaît sous le nom de Féliciane. Elle y est décrite comme “civile, obligeante et un peu railleuse », mais raillant « de si bonne grâce qu’elle se fait aimer de ceux qu’elle traite le plus mal, ou du moins ne s’en fait pas haïr. »
Dans ses romans, point de pseudo. Son nom n’apparaît tout simplement jamais, affirme Alain Génetiot, professeur de littérature française, spécialiste du XVIIe siècle. Car “comme pour La Rochefoucauld, quand on est un grand seigneur, c’est déroger que de se commettre au métier des lettres ; elle ne signe jamais son roman et elle laisse planer l’ambiguïté jusqu’à sa mort sur la véritable identité de l’auteur. »
https://www.radiofrance.fr/franceculture/cinq-traits-de-la-secrete-madame-de-la-fayette-3338287

et alii dit: à

L’œuvre de Madame de La Fayette témoigne également de cette obsession du secret. « Ses amis l’appelaient ‘Le Brouillard’, souligne Laurence Plazenet, et c’est vrai que dans tous ses livres, le secret est un thème absolument fascinant, (…) un trésor, un moyen de pression sur autrui, une forme d’autorité, C’est aussi le seul espace privé qui existe. Il y a cette obsession du secret mais simultanément tous ces personnages sont tragiquement en quête de vérité.”

Janssen J-J dit: à

@ « Des chercheurs qui ne savent pas enseigner ou des enseignants qui ne savent pas chercher »,
ouij, on le fait pas dire, mais ça va mieux en le disant clairement !

@ « le jumeau monozygote presque exact ». Bivitellin ou dizygote, putôt… – plus exact, mais tout aussi pédant.

et alii dit: à

elle avait écrit:
« Je suis si persuadée que l’amour est une chose incommode, que j’ai de la joie que mes amis et moi en soyons exempts. » Madame de La Fayette

Jazzi dit: à

L’exemption d’amour ne me semble pas une chose souhaitable !
On ne peut pas vivre sans…

Bolibongo dit: à

Entre Jazzi qui nous joue le garde-champêtre de la rdl annonçant à coups de tambour le gouvernement nouveau dont on se fout comme d’une guigne – on le sait déjà de partout ailleurs – et Damialba qui nous ressort ses phobies de complots contre les juifs, on est pas sorti de l’auberge! 🙂 / 😉

Bolibongo dit: à

DamiAlba, c’est du tout chocolat!? 😉

et alii dit: à

Sans Amour on n’est rien du tout (Documentaire)
Ensemble des enregistrements d’Édith Piaf
https://www.google.com/search?q=sans+amour++piafchanson&rlz=1C1CHBD_frFR1012&sxsrf=ALiCzsbiSV3aPkjfX5YpKm0898E1rF7KUQ%3A1656936889655&ei=udnCYrvTJ66LlwSAz6_oBg&ved=0ahUKEwj7k-T1mt_4AhWuxYUKHYDnC20Q4dUDCA4&uact=5&oq=sans+amour++piafchanson&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAM6BwgAEEcQsAM6BAgjECc6BggAEB4QBzoGCAAQHhAFOgYIABAeEAg6BwgjELACECc6CAgAEB4QCBAHOggIABAeEA0QBToICAAQHhAIEA1KBAhBGABKBAhGGABQ1AhYkxtg3yBoAXABeACAAYsBiAGxBJIBAzAuNZgBAKABAcgBCMABAQ&sclient=gws-wiz

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi, travaillé par les hormones ? :
– Olivia Grégoire cède sa place de porte-parole
– Petites et moyennes entreprises (PME), Commerce, Artisanat et Tourisme : Olivier Grégoire

Voilà une transition rapide.

D. dit: à

L’urgence n’est en aucun cas la guéguerre entre l’Ukraine et la Russie, mais le plan Bois.

Essayez de voir plus loin que le bout fe votre nez, borfel.

MC dit: à

Il parait qu’il faut encore le dire à Clopine: Je ne suis pas Lucien Bergeret, je ne vous ai pas trollé de manière malfaisante « pendant des années ». Ici, lecteur,exagération epico-clopinienne de rigueur. Et quand je signe, c’ est sous mon nom, pas sous celui d’un personnage d’Anatole France.
MC

Honneur de blog dit: à

Ben, vous voyez, vous connaissez le père éponyme de Bergeret!
Donc c’est bien vous le Bergeret de mâle heure!
De la part d’un ex clopino disciple.
Mais qu’il est nouille ce Mc de croire que l’on va le croire!

Honneur de blog dit: à

Nous ne sommes pas, de toute évidence, des clopino niais!

et alii dit: à

Houellebecq et action française:
Michel Houellebecq a affirmé ne pas être un auteur politique. Pourtant, il a reconnu le paradoxe entre son amitié pour le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et son admiration pour les Gilets jaunes. Toujours pessimiste, l’auteur a déploré, devant un parterre de militants : « Il y a une malédiction dans l’engagement politique. »
https://www.valeursactuelles.com/politique/michel-houellebecq-devant-laction-francaise-la-gauche-se-sent-mourir-donc-elle-devient-mechante

Bolibongo dit: à

Ni des clopino dingues, cela se voit comme le nez sur la figure, honneur de mes deux! 🙂

et alii dit: à

comme le nez sur la figure,
là où il y a un nez, il y a des lunettes , soleil voltairien ou pas

Bolibongo dit: à

comme le nez sur la figure,

Qui pousse, clopinambour!

Bolibongo dit: à

Clopinailleuse = et alii.

et alii dit: à

et alii est sans égaliter!

et alii dit: à

peterBrook
« La question n’est jamais fermée. C’est le pire des spécialistes. Quand on travaille, c’est parce que jusqu’à la fin des jours, on est à la recherche. Si la recherche n’est pas là, s’il n’y a pas cette question grande ouverte, Why ?, c’est une répétition. Pour moi, le plus grand facteur – et j’ai beaucoup écrit là-dessus – c’est l’ennui.
Pourtant, beaucoup de gens s’ennuient au théâtre, gigotent sur ler chaise…
Ça a été mon moteur ! Dès le début j’étais dans le meilleur théâtre du monde en Angleterre, puis je suis arrivé en France, dans des grands théâtres, luxueux et bourgeois… et je m’ennuyais. Pour moi, ça a été le moteur de la recherche, d’essayer de faire quelque chose qui nous tienne en éveil. »
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-d-ali-baddou/peter-brook-l-ennui-a-toujours-ete-le-moteur-de-ma-recherche-de-ma-volonte-de-nous-tenir-en-eveil-5730095?at_medium=newsletter&at_campaign=inter_quoti_edito&at_chaine=france_inter&at_date=2022-07-04&at_position=7

Alexia Neuhoff dit: à

« Valeurs actuelles », l’Action française, by et alii…
Pfou ! comme c’est rafraîchissant !

Patrice Charoulet dit: à

Une gynécoloque

Rappel : Un viol est un crime et tout violeur peut être jugé en cour d’assises. A la bonne heure !
Parmi tous les médecins depuis le début de la médecine, il y a eu forcément eu des violeurs. Y compris chez les gynécoloques.
Maintenant, on a entendu parler de plainte de ce genre contre une dame, gynécoloque, et membre du gouverrnement. J’avoue mon scepticisme. Une gynécioloque ne s’occupant ni du rhume des foins, ni de l’allergie au pollen, doit examiner l’intimité de ses patientes. Comment cet examen a-t-il pu être perçu par une patiente comme un viol ? Mystère.

Bloom dit: à

Quel est l’intérêt de faire du copier-coller d’infos largement disponibles ailleurs? La béfèmisation du quotidien…

J J-J dit: à

chez les gynécoloques.
une dame, gynécoloque,
Une gynécioloque

on rigole un brin avec les C-C de charoulet !… des sociologues en cloque qui colloquent entre elles

Janssen J-J dit: à

« l’honneur du blog », marie massoeur, qui poursuit de sa vindicte ce pauvre Marc Court-Petit rappel, en solidarité de harcèlement avec lucienne bergerette, clopinette T…

Jazzi dit: à

« en solidarité de harcèlement »

On va encore parler de solidarité masculine, JJJ !

et alii dit: à

POUR VOUS ?PHILOMAG RAPPELLE/
3Ce qui fait la force de la rumeur, c’est qu’elle sollicite notre imagination bien plus que notre raison. Or l’imagination est, comme le soutient Nicolas Malebranche, une faculté diabolique. Cette « folle du logis » nous fait prendre pour vrai ce qui est faux et pour faux ce qui est vrai. C’est que ce qui étonne s’inscrit plus fortement et donc plus durablement en nous, de sorte qu’on finit par se convaincre soi-même de ce dont on doutait et qu’on cherche à convaincre les autres de ce qui nous paraît incroyable : « Quand les hommes nous parlent, ils gravent dans notre cerveau des traces pareilles à celle qu’ils ont. Lorsqu’ils en ont de profondes, ils nous parlent d’une manière qui nous en grave de profondes : car ils ne peuvent parler qu’ils ne nous rendent semblables à eux en quelque façon » (De la recherche de la vérité, II, 3, 1″
https://www.philomag.com/articles/la-rumeur-maladie-des-democraties?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=b549fe28d4-infolettres_COPY_03&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-b549fe28d4-217926025

et alii dit: à

Mais c’est peut-être Tocqueville qui explique le mieux l’efficacité de la rumeur, parce qu’il l’analyse en sociologue lorsqu’il se rend aux États-Unis dans les années 1830 pour étudier la jeune démocratie américaine. Premier penseur de « l’opinion publique », il est aussi celui qui décèle le vice inhérent à toute démocratie : la passion de l’égalité. Cette passion est juste quand elle égalise les droits, mais dangereuse quand elle ne vise qu’à rabaisser les individus. Or quelle est la personne la plus souvent visée par la rumeur, sinon celle qui s’élève dans la société et qui par là-même devient objet de soupçon parce qu’on la jalouse ? Il suffit alors que les journaux diffusent une information embarrassante sur celui qui se démarque pour que la société entière accrédite avant toute vérification la moindre calomnie : en démocratie, « à mesure que les citoyens deviennent plus égaux et plus semblables, le penchant de chacun à croire aveuglément un certain homme ou une certaine classe diminue. La disposition à en croire la masse augmente, et c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde » (De la démocratie en Amérique II, 1, 2, 1840). Suivre l’opinion la plus répandue, la plus rapidement véhiculée par les médias et par les populistes, constitue ainsi le principal danger des régimes qui prétendent ne rien faire en secret pour mieux dénoncer tous les abus de pouvoir. »
philomag

Janssen J-J dit: à

Quelques aveux du grand Peter Brook saisis à la volée par Georges Banu (in Les récits d’Horatio, p. 89-98) :

– dans la vie tout se joue entre le gain et la perte
– on doit se demander à quoi sert une personne, et à chaque instant, on doit avoir une responsabilité à son égard
– la présence, -détente et animation- est une énergie qui coule
– ne pas travailler avec la pitié de soi
– j’ai compris que les acteurs doivent avoir autant de cœur que de talent. Ni plus ni moins, tout autant (La cerisaie)
– contre l’assimilation de l’acteur à un ouvrier ou à un artiste. Je cherche l’acteur-artisan qui se livre à un travail anonyme fondé sur la différence discrète, pareil à un potier
– un seul mot me guide, la qualité. Mais la vie change continuellement de qualité…
– relier la vérité intérieure et l’expression extérieure
– le public voit et vit tout
– la seule manière d’être sérieux, c’est d’être vigilant mais sans être sérieux
– tout ce qui est trop programmé rate toujours
– j’aime cette phrase du Mahabarata : la vérité s’est glissée dans mes paroles sans que je m’en aperçoive
– personne ne peut faire un geste pur ; nous sommes tous un mélange
– le public doit se dire à l’égard du personnage : « il est proche de moi » et en même temps, « je ne le reconnais pas »
– j’aime l’ambiguïté
– si je reviens à la Tempête, ce n’est pas pour l’expliquer mais pour la comprendre autrement

Janssen J-J dit: à

@ On va encore parler de solidarité masculine

mais non, jzmn, comment pourrait on croire que j’aie quelque chose de commun avec MC-PR, nous qui sommes tellement antipodiques dans la vie, nos mœurs et nos croyances… Non, non aucune « solidarité masculine » intersectionnelle ne saurait être possiblement possible ! Et pourtant, je le lis toujours avec la plus grande attention. Il a au moins cette « qualité » de répondre aux gens qui s’adressent à lui, et poliment… le plus souvent, malgré un ton parfois acerbe et suffisant. Qui se comprend aisément, sachant d’où il vient. Enfin,j-.

Janssen J-J dit: à

@ il est aussi celui qui décèle le vice inhérent à toute démocratie : la passion de l’égalité.

Vous lisez trop de conneries sur votre magazine habituel, etalii… Et ne citez même pas vos journalistes répétant une fois de plus la même vulgate tocquevilienne… Le VICE de l’égalité et son effet pervers…, le danger de rabaisser l’individu… Pfftt.
Avez-vous jamais appris par vous-même à lire dans les textes originels ? C’est à se le demander !

rose dit: à

Marc Court

N’ai jamais dit que Hugo avait pleuré Léopoldine trois jours.

Janssen J-J dit: à

anéfé, je ne crois pas l’avoir lu sous votre plume. Cela m’a étonné… L’est souvent très approximatif, dans ses prises de position historiques et ses précisions factuelles…
(Louise Labé – tise, nul n’en est à l’abri, cela dit par exemple).

rose dit: à

Quant aux gynécologues.
Mettez vous demi-nu, couché sur la table de la cuisine, et mettez deux talons dans deux passoires que vous aurez ficelées.
Ceci en écartant grand les jambes.
Une fois installé, songez au dialogue qui pourrait s’installer avec un/une en blouse blanche situé en face et au milieu de l’écartement, face à votre anatomie avec une lampe et un spéculum.
Puis, vous en reparlerez.

Il s’agit d’être délicat et ce n’est pas évident. Ma gynécologue est une vraie conne, je n’en change pas pck je ne veux pas recommencer.
Et lorsqu’à 13 ans, j’ai consulté la première j’ai pleuré.
Ils pourraient passer des capacités.

rose dit: à

Les gynécologues, Metoo, les hommes politiques, les femmes bientôt impliquées.
Le sujet serait la drague et/ou la rencontre amoureuse.
Un autre angle : à envisager sous le sigle valeur de l’exemplarité.
Des gens, hommes ou femmes, cf. plusieurs députés et/ou ministres se sont comportés de manière indigne.
Les gens hommes ou femmes qui ont supporté cette indignité dans leur intimité voient ces personnes acceder à un rôle public d’importance et cela n’est pas pensable.
Ce qui m’étonne, plutôt que l’assassinat en règle, assez violent je le constate, c’est à chaque fois le nombre de personnes qui dénoncent : et c’est impressionnant. Ce n’est pas une femme contre Abad, ou Ramadan, c’est une multitude.
Et ce qui me paraît grave, c’est que l’individu n’ait, à aucun moment, conscience de la gravité de ses actes.

et alii dit: à

on m’a enseigné à penser équité plutôt qu’égalité: et ce n’était pas un journaliste mais quelqu’un de regardant sur les entretiens qu’il accordait aux journalistes et peu attiré par internet
mal vu le soi proposant en conseilleur! aussi peu judicieux que lorsqu’il s’offre en « thérapeute » :alors psy, on peut préférer un psy que l’on choisit soi-même sans les vaticinations des erdéliens de leurs 23456789

et alii dit: à

comment rose reconnaissez-vous des fausses connes?

et alii dit: à

rose, juste une porte d’entrée avec quelques noms :
« La maltraitante médicale existe. Pas un praticien ne nie son existence. « N’importe quel médecin a déjà entendu dans son cabinet des récits terrifiants de patients en pleurs », témoigne le Dr Jean-Baptiste B., qui anime le blog « Chronique d’un jeune médecin quinquagénaire ».

« Il n’est nullement mon intention de défendre des praticiens qui sont la honte de la profession », annonce en préambule l’auteure du « Blog de Stockholm ». »
https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal/exercice/les-brutes-en-blanc-des-medecins-ecoeures-repliquent-winckler

Paul Edel dit: à

A propos de la mort de Léopoldine Hugo
Rose, vous avez écrit ceci qui m’a laissé perplexe: « Le chagrin de Victor après la mort de Léopoldine n’a pas duré trois jours » Tous les témoins directs de l’époque affirment le contraire..
Qu’avez-vous voulu dire? Vous savez que Hugo a appris la mort de sa fille Léopoldine au « café de l’Europe »le 8 septembre à Rochefort alors qu’elle s’est noyée dans la Seine le 4. cet après midi là lui et Juliette Drouet attendaient une diligence pour La Rochelle et c’est en ouvrant par hasard le journal « Le siècle » , qu’il tombe sur un article qui reprend un article du « Journal du Havre » dans la rubrique des « Nouvelles diverses ».Cette manière d’apprendre la mort de sa fille en attendant une diligence, est si frappante et si horrible qu’il a ,plus tard, dans « Les Misérables » prêté ses premières réactions à Jean Valjean croyant apprendre la mort de Marius en écrivant ceci : »Dans les émotions violentes, on ne lit pas, on terrasse pour ainsi dire le papier qu’on tient, on l’étreint comme une victime, on le froisse, on enfonce dedans les ongles de sa colère/. »On sait par Juliette Drouet qui était à ses côtés qu’il fut incapable de rien articuler sinon qu’il répétait « voilà qui est horrible » « voilà qui est horrible ».Il mit en doute la vérité de cet article .Parfois la presse se trompe pensait-il.Il sortit du Café et se mit à marcher comme un fou au-delà des remparts de la ville , et traversa à grandes enjambées les faubourgs et revint s’asseoir, assommé. Pendant tout le reste du voyage, sans boire ni manger, il resta hébété. A noter aussi que vingt ans après le drame, dans « Les travailleurs de la mer » il évoque le couple Deruchette pour évoquer le naufrage de la Durance et écrit : » Désespéré, on assiste à la vie des autres de très loin ;on ignore presque leur présence ;on perd le sentiment de sa propre existence. »
Je vous conseille de lire le second volume de l’immense biographie de Hugo par Jean-Marc Hovasse(Fayard).
Les témoins de l’époque racontent combien Hugo a changé : »il était devenu prisonnier de son chagrin » et l’atmosphère de la Place Royale fut morbide pendant des semaines. Hugo avait entamé alors un processus d’idéalisation de Léopoldine qui devait faire d’elle un ange; et cette « divinisation » fut particulièrement cruelle pour la pauvre Adèle qui, sans doute, ne s’en remit jamais.

Jazzi dit: à

Au théâtre ce soir :

rose : – Ma gynécologue est une vraie conne.

et alii : – comment rose reconnaissez-vous des fausses connes ?

On attend avec impatience les répliques suivantes !

et alii dit: à

Luce Irigaray
Speculum
De l’autre femme

1974
Collection Critique , 468 pages
ISBN : 2.7073.0024.5
46.00 €

bonsoir

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