de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

C’est tout un art d’écrire une chronique mais, rassurez-vous, cela ne fait pas pour autant de tout chroniqueur un artiste. Rares sont les virtuoses y compris parmi les écrivains. Beaucoup s’y sont essayé, parfois avec succès au XXème siècle avec des fortunes diverse –et même avant : Proust qui assura brièvement une « chronique de salon » sous le pseudonyme shakespearien d’Horatio dans les pages mondaines du Figaro ; Colette, assidue aux procès, qui tint une « chronique d’allure judiciaire » dans les journaux ; Cingria dans la Nrf des années 30 ; Vialatte, qui retombait sur ses pieds à l’issue de chacune de ses chroniques dans La Montagne, qu’elles traitassent de l’âge du premier homme ou des mœurs de la chèvre, par « Et c’est ainsi qu’Allah est grand » ; Duras qui se fit chroniqueuse de l’actualité parallèle à l’actualité politique, celle des traces laissées par le passage du temps, chaque mercredi de l’été 1980 dans Libération ; Bernard Frank dans le Nouvel Observateur, un cas car quel qu’ait été le sujet de sa chronique, on était à peu près sûr d’y croiser les Juifs, le maréchal Pétain, le signalement d’une bonne bouteille et l’adresse d’un restaurant ; et tant d’autres, Morand, Aymé, Calet, Perret, Nimier, Audiberti, Blondin… Bref, on mesure à cet inventaire à quel point l’art de la chronique est patiné. Ce qui a manqué à nombre d’entre eux ? La régularité. Une idée, un thème, un sujet, une inspiration, un déclic, cela ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Comme disait Jacques Perret, orfèvre en la matière :

« Être ou ne pas être est une question intéressante aussi, et même pressante quand il s’agit d’en avoir ou pas ».

Car l’air de rien, ça engage et donc ça oblige d’avoir rencart avec ses lecteurs chaque semaine au même endroit sous le réverbère. La fidélité doit être réciproque. C’est comme une conversation dans laquelle ils s’inviteraient avec le rare sentiment d’être personnellement accueillis. La chronique est le plus intime des genres journalistiques, et le plus libre quoique strictement encadré par des colonnes qui froncent les sourcils au moindre signe surnuméraire. Forme brève, elle tient de la critique d’humeur et manie volontiers l’ironie. Le chroniqueur nous raconte des histoires en s’autorisant toutes les digressions au motif que le hors sujet n’existe pas pour lui. Heureux homme que cet écrivain s’il passe à la postérité littéraire aussi par ces vignettes sur la vie comme elle va. Tout dépend de sa manière de faire l’actualité à sa main, ce que Lautréamont a ramassé en une formule lorsqu’il a défini la chronique comme « la rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection ».

Eric Holder, écrivain parmi les plus attachants disparu en 2019 à l’âge de 58 ans, connait ce bonheur à titre hélas posthume avec la publication ces jours-ci de L’Anachroniqueur (282 pages, 22 euros, Le Dilettante). A la relecture, le recueil de ses haïkus briards puis médocains parus dans Le Matricule des anges de 1996 à 2012, demeure un modèle du genre. Il tenait la chronique pour une carte blanche à la dimension d’une carte de visite. Les siennes avaient ceci de japonaises qu’elles ne manquaient pas d’évoquer la saison avant de célébrer l’évanescence des choses et les sensations par elles suscitées. Magie du titre, foin de la formule qui frappe, air de ne pas y toucher, tendresse pour ses personnages, sens de l’épure, goût de la fantaisie, discrétion en toutes choses. Quelle douceur et quelle fluidité dans cette prose qui s’écoule comme l’eau dans un ruisseau de montagne ! On dirait qu’il écrit à hauteur d’homme dans un français à l’usage des musiciens. Ni futile ni éphémère, la chronique rêvée, selon lui, avait quelque chose d’un caillou posé dans la page :

« Un petit galet, plutôt, et longuement poli, comme celui qu’on pose au milieu du quotidien régional étalé sur la table, dehors ».

Pour observer les petits riens de la vie, une certaine qualité de temps est nécessaire conjuguée au goût des autres avec ce qu’il faut de légèreté poétique. La fragilité d’Eric Holder demeurait inentamée, de même que le souci de son prochain. Quand l’époque se gobergeait dans les facilités assassines de la dérision, il n’avait d’autre arme qu’un sens aigu, permanent, naturel de la délicatesse. Tout dans son attitude, son savoir-vivre, sa diction, sa voix était de cette tessiture-là. C’est dire à quel point, outre l’écrivain, un chroniqueur de cette pâte humaine nous manque.

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

1417

commentaires

1 417 Réponses pour Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

rose dit: à

Et alii

Une fausse conne se reconnaît à son intelligence. C un rôle qu’elle assume, fausse conne.
Voici trois exemples : une vraie conne ne tire pas exemple de ses conneries, elle s’enfonce.
1/ vous commettez une erreur médicale qui compromet la mère et l’enfant (je ne sais rien, ne posez pas de question)=> votre cabinet en ville se vide.
2/ vous accusez une de vos patientes de ne pas avoir payé la consultation. Manque de pot la patiente a payé par chèque et a retrouvé la preuve de son paiement. Puis, vous ne vous excusez pas.
3/ votre patiente demande des hormones adéquates, en tout cas un traitement existant pour accompagner le passage de la ménopause qui est difficile à vivre psychologiquement et physiquement. Elle fait la sourde (pratique) refusé, ne donne pas d’ordonnance.
Pas de traitement de substitution.
Trois ans après, la ménopause installée, elle dit « moi je l’ai pris le traitement parce que j’avais beaucoup de symptômes ».
Lorsque, à vous même, vous vous accordez ce que vous refusez à autrui, c’est que vous êtes une vraie conne.

Et alii, je tiens à vous dire, il y a beaucoup de fausses connes. Mais les vraies, fuyez.

rose dit: à

refuse

et alii dit: à

speculum (LUCE I)
La tache aveugle d’un vieux rêve de symétrie. L’inconnue de la science – La petite fille (n’) est (qu’) un petit garçon – Au commencement s’arrêterait son histoire – Une cause encore : la castration – L’envie du pénis – Une pénible évolution vers la féminité – Une sexualité bien noire ? – Le pénis = l’enfant du père – L’après coup de la castration – Une indispensable poussée de passivité – L’hom(m)osexualité féminine – Un rapport sexuel impraticable – La femelle est femelle en fonction d’un certain manque de qualités

Speculum. Toute théorie du sujet aura toujours été appropriée au masculin – χόρη :jeune vierge-pupille de l’œil – Comment concevoir une fille ? – Une mère de glace – … si, prenant l’œil d’un homme fraîchement mort,… – La mystique – Un a priori paradoxal – … l’éternel ironie de la communauté… – L’incontournable volume

L’ύστέρα de Platon. Le praticable de la scène – Les dialogues – Le détournement de l’hystérie (masculine) – La sortie de la caverne – Le temps d’accommoder, d’approprier, l’optique – La vision du père : un engendrement sans histoires – Une forme toujours la même – Le parachèvement de la παιδεία – La vie en philosophie – La connaissance divine – Un entre-deux inarticulé : la schize entre sensible et intelligible – Le retour au nom du père – La jouissance de la femme

DU MÊME AUTEUR
Speculum, 1974
Ce sexe qui n’en est pas un, 1977
Passions élémentaires, 1982
L’Oubli de l’air, 1983
Éthique de la différence sexuelle, 1984
Sexes et parentés, 1987
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Speculum-2126-1-1-0-1.html

rose dit: à

Et alii, fuyez.
Sourire aux lèvres, mais fuyez.
Moi je ne fuis pas, mais je suis coriace et lucide.

Bloom dit: à

Je ne sais pas pourquoi, mais je songe à l’un des écrivains américain râpeux que je préfère, Hubert Selby Jr, dont le roman le Démon s’ouvre ainsi :

«Ses amis l’appelaient Harry. Mais Harry ne baisait pas n’importe qui. Uniquement des femmes… des femmes mariées. Avec elles, on avait moins d’emmerdements…Harry ne voulait pas s’engager, pas d’emmerdes. Il voulait ce qu’il voulait quand il le voulait, après quoi il s’éclipsait avec un geste de la main et un sourire au lèvres».

Hubert & Henry appartiennent au années 70, autant dire à la préhistoire.

rose dit: à

Vous avez écrit ceci qui m’a laissé perplexe: « Le chagrin de Victor après la mort de Léopoldine n’a pas duré trois jours » Tous les

Alors, Paul, si vous et Marc Court lisez de même manière ma phrase elliptique, je me dois de préciser : il n’a pas duré trois jours, il a duré trente ans, trois cents ans, sa vie entière. Hugo a été anéanti par la mort de Léopoldine.

rose dit: à

Je ne connais pas bien Adèle H (ni le rôle joué par Adjani dans le film éponyme.
Merci pour les détails.
Je croyais qu’il était à Guernesey.
Tant de chagrin l’a envahi que Juliette Drouet lui dit « mon Toto, je donnerai ma vie en échange de celle de Léopoldine ».

Las, les choses ne se passent pas comme cela.

rose dit: à

rose, juste une porte d’entrée avec quelques noms :
« La maltraitante médicale existe. Pas un praticien ne nie son existence.

Et alii

Je le sais.

et alii dit: à

Et alii, fuyez.
justifiez?madame, votre ordre SVP

rose dit: à

Et alii,

Humanité, respect, chez les soignants.

Janssen J-J dit: à

@ On attend avec impatience les répliques suivantes !
Morveux, va !… – L’une répond directo !… et l’autre élude, comme d’hab, faute d’arguments.
La 1ère sera toujours l’élégance même, la bonne foi et le courage incarnés. La deuxième, la duplicité avide mais prétendument pas concernée à la moindre déconvenue…, è d’une vraie connue et faux-jeton (comment le dit-on, au féminin ?).

rose dit: à

Et alii fuyez.
Pck une vraie conne, c un boulet et alii et pour se déplacer, manque la légèreté.
Mais faites ce que vous voulez.
J’en connais, les vraies connes ils apprécient et ils ne se déplacent pas. Cela les sécurise.
Misère de misère.

Et alii,
Fuyez (ou pas).
Enfin, faites ce que vous voulez : les ordres, j’exècre. Du coup, l’ordre aussi (une clé ?).

rose dit: à

Une fausse jetonne.

Cessez les fleurs, pas d’enterrement.

Janssen J-J dit: à

@ justifiez?madame, votre ordre SVP

Eludons, éludons… que disais-je ?… une vraie conne doublée d’un faux-jeton ! Où fuyez-vous, madame ?

_____________
HERMIONE
Dieux ! Ne puis-je à ma joie abandonner mon âme ?
Sortons : que lui dirais-je ?

Scène 4

Où fuyez-vous, Madame ?
N’est-ce point à vos yeux un spectacle assez doux
Que la veuve d’Hector pleurante à vos genoux ?
Je ne viens point ici, par de jalouses larmes,
Vous envier un cœur qui se rend à vos charmes.
Par une main cruelle, hélas ! J’ai vu percer
Le seul où mes regards prétendaient s’adresser.
Ma flamme par Hector fut jadis allumée ;
Avec lui dans la tombe elle s’est enfermée.
Mais il me reste un fils. Vous saurez quelque jour,
Madame, pour un fils jusqu’où va notre amour ;
Mais vous ne saurez pas, du moins je le souhaite,
En quel trouble mortel son intérêt nous jette,
Lorsque de tant de biens qui pouvaient nous flatter,
C’est le seul qui nous reste, et qu’on veut nous l’ôter.
Hélas ! Lorsque, lassés de dix ans de misère,
Les Troyens en courroux menaçaient votre mère,
J’ai su de mon Hector lui procurer l’appui.
Vous pouvez sur Pyrrhus ce que j’ai pu sur lui.
Que craint-on d’un enfant qui survit à sa perte ?
Laissez-moi le cacher en quelque île déserte.
Sur les soins de sa mère on peut s’en assurer,
Et mon fils avec moi n’apprendra qu’à pleurer.

HERMIONE
Je conçois vos douleurs. Mais un devoir austère,
Quand mon père a parlé, m’ordonne de me taire.
C’est lui qui de Pyrrhus fait agir le courroux.
S’il faut fléchir Pyrrhus, qui le peut mieux que vous ?
Vos yeux assez longtemps ont régné sur son âme.
Faites-le prononcer : j’y souscrirai, Madame.

et alii dit: à

Enfin, faites ce que vous voulez :
c’est trop aimable à vous;
au-delà, je ne comprends plus de qui vous parlez ,qui sont « ils » ?
il me semble qu’il est un peu facile, aujourd’hui d’écrire « les soignants »;
veillez sur vous

Janssen J-J dit: à

Il n’y a pas de fleurs, et encore moins de chrysanthèmes ! Juste un brin d’indignation et d’admiration (une brosse à reluire l’en-casutique, à ne pas épousseter, sait-on jamais hein !)…
A cette heure…, on peut se laisser aller, non ? Tchinz, bàv !

J J-J dit: à

dans la scène 4, c’est ANDROMAQUE mais elle a sauté…
Gaby l’aurait retrouvée toute seule, mais etalii ? rin n’est moins sûr, hein 😉

et alii dit: à

LA FEMME D’HECTOR
https://www.google.com/search?q=brassen+la+femme+d%27hector&rlz=1C1CHBD_frFR1012&sxsrf=ALiCzsaO3nIz4gPKIJE1KaMqNovsRp9_hA%3A1656964510663&ei=nkXDYqKOKOSGxc8PyICS-A0&ved=0ahUKEwii1cDogeD4AhVkQ_EDHUiABN8Q4dUDCA4&uact=5&oq=brassen+la+femme+d%27hector&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAMyBggAEB4QFjIKCAAQHhAPEBYQCjoHCAAQRxCwAzoECCMQJzoNCC4QgAQQhwIQsQMQFDoECC4QQzoKCC4QgAQQhwIQFDoFCC4QgAQ6CAgAEIAEELEDOgQIABBDOgoIABCABBCHAhAUOgcIABCABBAKOgQILhAKOgQIABAKOgcILhDUAhAKOgoILhDHARCvARAKOggIABAeEBYQCjoJCAAQHhDJAxAWSgQIQRgASgQIRhgAUMEJWK9lYMdraAFwAHgAgAH9AYgBiRmSAQYwLjE5LjGYAQCgAQHIAQTAAQE&sclient=gws-wiz

D.. dit: à

Moi je n’ai pas de gynécologue et je m’empirte très bien.

J J-J dit: à

pffffffffffff ! l’a déjà changé de sujet C-C… ! mais personne n’est dupe de tels rebonds capricants et scotomisants, et la mule est papale !

Amanda Lire dit: à

@je n’ai pas de gynécologue et je m’empiffre très bien.

Speculum, la marque célèbre d’un gâteau!

Janssen J-J dit: à

moi j’ai un gynécolloQUE qui s’appelle Patrice mais il n’est pas très à l’aise avec mon cas… Il faudrait qu’il.elle soit transgenre et s’appelle Patricia… A du mal avec le speculatum, et me fait mal par où il le passe… Si vous aviez une meilleure adresse, merci !

J J-J dit: à

vé, un gynécolloque à terre (ataire…, à taire… ater ?) – meuh !

J J-J dit: à

amanda, tu sais lyre ?

Patrice Charoulet dit: à

JJ

« gynécologue » s’écrit « gynécologue ». Toujours se relire trois fois ! J’avais oublié de principe.

D. dit: à

Ce n’est pas très brillant vos prestations, Charoulet.

B dit: à

du mal avec le speculatum, et me fait mal par où il le passe… Si vous aviez une meilleure adresse, merci !

Quelle doudouille! Enfilez vous des bananes entre deux investigations!

B dit: à

D, de toutes manières comme il manque aussi des gynécologues, pour les examens courants type dépistages il est conseillé de voir une sage-femme.

B dit: à

Le billet n’est pas très porteur ou je me trompe? C’est poussif.

rose dit: à

Enfilez vous des bananes 🍌🍌🍌🍌
Et Joséphine qui crie au Panthéon. Non pas les bananes.

rose dit: à

Spéculos Amanda Lire.

rose dit: à

Acte II scène 5

Phèdre
[…]Madame, je le sais. Les soupçons importuns
Sont d’un second hymen les fruits les plus communs.
Tout autre aurait pour moi pris les mêmes ombrages,
Et j’en aurais peut-être essuyé plus d’outrages.

PHÈDRE
Ah ! Seigneur, que le ciel, j’ose ici l’attester,
De cette loi commune a voulu m’excepter !
Qu’un soin bien différent me trouble et me dévore !

HIPPOLYTE
Madame, il n’est pas temps de vous troubler encore.
Peut-être votre époux voit encore le jour ;
Le ciel peut à nos pleurs accorder son retour.
Neptune le protège, et ce dieu tutélaire
Ne sera pas en vain imploré par mon père.

PHÈDRE
On ne voit point deux fois le rivage des morts,
Seigneur. Puisque Thésée a vu les sombres bords,
En vain vous espérez qu’un dieu vous le renvoie,
Et l’avare Achéron ne lâche point sa proie.
Que dis-je ? Il n’est point mort, puisqu’il respire en vous.
Toujours devant mes yeux je crois voir mon époux.
Je le vois, je lui parle, et mon cœur… je m’égare,
Seigneur ; ma folle ardeur malgré moi se déclare.

HIPPOLYTE
Je vois de votre amour l’effet prodigieux.
Tout mort qu’il est, Thésée est présent à vos yeux,
Toujours de son amour votre âme est embrasée.

PHÈDRE
Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée.
Je l’aime, non point tel que l’ont vu les enfers,
Volage adorateur de mille objets divers,
Qui va du dieu des morts déshonorer la couche,
Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche,
Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi,
Tel qu’on dépeint nos dieux, ou tel que je vous vois.
Il avait votre port, vos yeux, votre langage,
Cette noble pudeur colorait son visage,
Lorsque de notre Crète il traversa les flots,
Digne sujet des vœux des filles de Minos.
Que faisiez-vous alors ? Pourquoi, sans Hippolyte,
Des héros de la Grèce assembla-t-il l’élite ?
Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alors
Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ?
Par vous aurait péri le monstre de la Crète,
Malgré tous les détours de sa vaste retraite.
Pour en développer l’embarras incertain,
Ma sœur du fil fatal eût armé votre main.
Mais non, dans ce dessein je l’aurais devancée.
L’amour m’en eût d’abord inspiré la pensée.
C’est moi, Prince, c’est moi, dont l’utile secours
Vous eût du Labyrinthe enseigné les détours.
Que de soins m’eût coûtés cette tête charmante !
Un fil n’eût point assez rassuré votre amante :
Compagne du péril qu’il vous fallait chercher,
Moi-même devant vous j’aurais voulu marcher,
Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendue
Se serait avec vous retrouvée ou perdue.

HIPPOLYTE
Dieux ! qu’est-ce que j’entends ? Madame, oubliez-vous
Que Thésée est mon père, et qu’il est votre époux ?

PHÈDRE
Et sur quoi jugez-vous que j’en perds la mémoire,
Prince ? Aurais-je perdu tout le soin de ma gloire ?

HIPPOLYTE
Madame, pardonnez. J’avoue, en rougissant,
Que j’accusais à tort un discours innocent.
Ma honte ne peut plus soutenir votre vue,
Et je vais…

PHÈDRE
Ah ! cruel, tu m’as trop entendue !
Je t’en ai dit assez pour te tirer d’erreur.
Eh bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur.
J’aime. Ne pense pas qu’au moment que je t’aime,
Innocente à mes yeux, je m’approuve moi-même,
Ni que du fol amour qui trouble ma raison,
Ma lâche complaisance ait nourri le poison.
Objet infortuné des vengeances célestes,
Je m’abhorre encor plus que tu ne me détestes.
Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc
Ont allumé le feu fatal à tout mon sang ;
Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle
De séduire le cœur d’une faible mortelle.
Toi-même en ton esprit rappelle le passé.
C’est peu de t’avoir fui, cruel, je t’ai chassé :
J’ai voulu te paraître odieuse, inhumaine,
Pour mieux te résister, j’ai recherché ta haine.
De quoi m’ont profité mes inutiles soins ?
Tu me haïssais plus, je ne t’aimais pas moins.
Tes malheurs te prêtaient encor de nouveaux charmes.
J’ai langui, j’ai séché, dans les feux, dans les larmes.
Il suffit de tes yeux pour t’en persuader,
Si tes yeux un moment pouvaient me regarder.
Que dis-je ? Cet aveu que je te viens de faire,
Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ?
Tremblante pour un fils que je n’osais trahir,
Je te venais prier de ne le point haïr.
Faibles projets d’un cœur trop plein de ce qu’il aime !
Hélas ! je ne t’ai pu parler que de toi-même !
Venge-toi, punis-moi d’un odieux amour ;
Digne fils du héros qui t’a donné le jour,
Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite.
La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte !
Crois-moi, ce monstre affreux ne doit point t’échapper.
Voilà mon cœur : c’est là que ta main doit frapper.
Impatient déjà d’expier son offense,
Au-devant de ton bras je le sens qui s’avance.
Frappe. Ou si tu le crois indigne de tes coups,
Si ta haine m’envie un supplice si doux,
Ou si d’un sang trop vil ta main serait trempée,
Au défaut de ton bras prête-moi ton épée.
Donne.

ŒNONE
Que faites-vous, Madame ? Justes dieux !
Mais on vient. Évitez des témoins odieux ;
Venez, rentrez, fuyez une honte certaine.

Jazzi dit: à

Zut, on est passé de Au théâtre ce soir au répertoire de la Comédie française (Racine en place de Molière) !
Le morveux n’a plus qu’à se moucher avant d’aller se coucher…
Bonsoir.

MC dit: à

«  mon toto je donnerai ma vie en échange de Léopoldine. » Elle a vu mourir sa fille Claire Pradier. Elle sait de quoi elle parle. Claire Pradier revient d’ailleurs dans les Contemplations. ( « A Claire P »). « Honneur du Blog, »ou , plus justement, « Horreur du blog »? La question est posée….S’il suffit de connaître la trilogie Bergeret pour être crédité d’une accusation de cet ordre? On n’y regarde manifestement pas de si près ….Enfin.

JC..... dit: à

MARDI 5 JUILLET 2022, 5h41, 24°, temps calme

Reçu hier, ma commande Amazon du bouquin de la jeune Andrea Marcolongo « La langue géniale Le Grec », Les Belles Lettres 2018.

Au travail, faignasse de JC…

JC..... dit: à

OUBLI
5 juillet 1962, Oran: 700 pieds-noirs massacrés

« C’était il y a soixante ans, au premier jour de l’Algérie indépendante. À Oran, la fête a tourné à la chasse à l’Européen. L’armée française savait mais n’est pas intervenue. Aujourd’hui, les rescapés se battent pour que la mémoire de ce drame ne disparaisse pas avec eux. » (Le Figaro)

Certes …. mais cela bat en brèche le scénario des couillons simplistes : les Gentils ont gagné contre les Méchants.

Bloom dit: à

L’armée française savait mais n’est pas intervenue.

De Gaulle savait, mais il n’a pas donné l’ordre d’intervenir. Katz avait bon dos.
L’homme du 18 juin inspire le respect.
Après 45 beaucoup moins. Arrogant et sûr de lui.
Le culte dont il est l’objet en dit long sur les limites de la classe politique.
‘On aurait dû les tuer tous’- de qui parle-t-il?

JC..... dit: à

Les Gentils tuent toujours les Méchants afin que les Méchants puissent devenir les Gentils.

En politique, on fait avec ce qu’on a ….cad des méchants. Pardon, …des gentils !

Amanda Lire dit: à

Rose, vous ne manquez pas de biscuits, bisousses! 🙂

Amanda Lire dit: à

* L’actrice américaine née au Canada Yvonne De Carlo (1922 – 2007) peignant ses ongles de pieds, vers 1950.

(portrait facsimilé de rose…)

J-J J dit: à

Yvonne DC…, elle ressemblait ‘achement à Lana Turner, tu trouves pas, toué ?

Amanda Lire dit: à

vers 1950.

Même pas née…!

et alii dit: à

un français a quand même la bosse des maths!
Médaille Fields : quatre mathématiciens distingués à Helsinki
Mardi, quatre mathématiciens ont remporté la prestigieuse distinction, l’équivalent d’un Nobel de mathématiques, dont le Français Hugo Duminil-Copin.

closer dit: à

Tu espères des cours particuliers de grec avec Andrea Marcolongo JC ?

Janssen J-J dit: à

@ « le camp des latines »… Keske sait, c’te bête là ?
Pourquoi vouloir mettre de l’ordre dans le chaos, Andrea ? Le chaos est créateur, il pulvérise les catégories entre les fausses blondes et les vraies brunes, fait causer les types et repartir le tout sur des bases moins stables, seules utiles pour faire bouger les lignes à hautes tensions …
Et pendant ce temps, les glaciers s’effondrent dans les Dolomites, mais on regarde ailleurs, RM !… On dit que Ma soeur y était sur ses crampons, on les a pas retrouvés. Elle croit qu’on s’amuse. Craignos !

Janssen J-J dit: à

Comment interprétez-vous ce phénomène, jzmn ? Auriez-vous une explication psycho-sociologique à fournir, même si purement intuitive ? Merci pour votre avis, le cas échéant.

Bloom dit: à

Prtit billet d’humeur:
La médaille Fields (prix Nobel des maths) de nouveau décernée à un mathématicien français, le jeune et brillant Hugo Duminil-Copin, 37 ans, ancien ulmien.
Nouvelle illustration du fossé grandissant entre l’élite & la plèbe, cette dernière possédant un niveau en maths proche ou égal à zéro, qui tend chaque jour un peu plus vers l’ignorance infinie.
Les universités alertent sur le niveau anormalement bas des étudiants issus de la première fournée du Bac Blanquer; la seule réponse est de réinjecter 1h30 optionnelle en 1ere. On se moque du monde.
Les profs de maths, même en lycée, sont de moins en moins titualires & de plus en plus contractuels; normal, les meilleurs choississent d’autes carrières autrement plus lucratives.
Que cet arbre majestueux ne cache pas la forêt malade: nous sommes de plus en plus nuls en maths, ce qui obère l’avenir du pays en son entier.
Pas de quoi alarmer les élites auto-satisfaites qui demeurent bien blotties dans leurs petits circuits de privilégiés, et mettent les problèmes sous le tapis sans jamais le traiter.
Les instances de décisions, à tous les échelons, sont devenues de gigantesques machines à ne pas pas traiter les problèmes. D’ailleurs, on ne parle même plus de problèmes, mais de ‘sujet’. Otez ce mot que je ne saurais voir!
LTI sur toute la ligne.
Attention!

Jazzi dit: à

Qui a vu le film et le documentaire sur « Le Jardin des Finzi-Contini », hier soir sur Arte ?
J’y ai retrouvé le malaise ressenti lors de la première projection du film à sa sortie…

J J-J dit: à

Que deviendrait-on, en France et en Belgique, sans les niouses du parisien libéré sélectionnées par le LeZzard arboricole ? hein !…

Bloom dit: à

P’tit/titulaire

Bloom dit: à

Quel malaise?
J’ai vu le doc & j’ai le film en DVD.

Janssen J-J dit: à

@ Qui a vu le film et le documentaire sur « Le Jardin des Finzi-Contini »

pasmoij, mais un dénommé Damien…, je crois. Cf. supra.

Bloom dit: à

Et j’ai lu le livre dans l’excellent Quarto consacré à Bassani, Le roman de Ferrare.

Janssen J-J dit: à

@ RB -> il parlait d’un malaise ressenti, lié à l’indifférence de ces grands bourgeois juifs italiens à l’heure de la Shoah.
Pat // Ibulaire.

JC..... dit: à

La peuplade dégénérée que l’on appelle Les Français se compose de 99% de crétins de nulle part et de 1% de Napoléon*!

J’ai les noms
*(…et encore, Buonaparte était génois…)

Jazzi dit: à

« Comment interprétez-vous ce phénomène, jzmn ? »

Je le constate et j’essais de le comprendre, JJJ.
Alba, lui, esquisse une explication sur cette forme d’islamisation : « une soupière mise sur le vide » !

Jazzi dit: à

« il parlait d’un malaise ressenti, lié à l’indifférence de ces grands bourgeois juifs italiens à l’heure de la Shoah. »

D’une part, JJJ.
Et aussi, chose moins avouable, dans mon esprit je contestais à Vittorio de Sica le droit d’adapter ce roman qui me semblait tout particulièrement destiné à Visconti, qui en aurait probablement fait autre chose ?
Ici, les protagonistes sont plus des gravures de mode que des personnages en chair et en os et les décors des illustrations de revues de décoration.

et alii dit: à

Inondations, soupe et sandwich pâté-myrtilles

Le régime parfait de Estelle Benazet-Heugenhauser
[Bonnes feuilles]

Le dernier roman d’Estelle Benazet-Heugenhauser, publié au printemps dernier chez Rotolux Press, nous propose de passer une journée dans la tête d’une mère au foyer prise dans l’urgence d’un quotidien qui se joue au millimètre près
Voici quelques morceaux d’une théorie politico-nutritionnelle plutôt originale.
https://lundi.am/Innondations-soupe-et-sandwich-pate-myrtilles

et alii dit: à

ce que disait héritier sur la nourriture des femmes:
 »
C’est une fascinante controverse universitaire qui remonte à 2008. Cette année-là, une jeune anthropologue, Priscille Touraille, publie une thèse sur les « dimorphismes sexuels de taille corporelle ». En clair, sur la différence de stature entre les hommes et les femmes. Ce travail passe largement inaperçu, jusqu’à ce que Françoise Héritier lui donne un écho inattendu.

Dans plusieurs interviews, par exemple au magazine Sciences et Avenir, la célèbre professeure au Collège de France reprend ces recherches, qu’elle a dirigées, pour souligner que ces écarts de taille ne sont « pas une question de nature, mais d’accès à la nourriture ».
https://www.nouvelobs.com/societe/20190627.OBS15013/les-femmes-sont-elles-plus-petites-parce-qu-on-les-a-privees-de-viande.html

renato dit: à

«… Buonaparte était génois »

Pas du tout !

Les Buonaparte et le Borromée étaient deux familles de San Miniato al Tedesco (entre Pise et Florence) ; ils emmerdaient le monde avec leurs histoires de voisinages et un pape dont le nom me fuit, il leur ordonna de repartir de San Miniato en abandonnant leurs propriétés, et en regardant vers le nord leur a dit : « Les Buonaparte à droite, les Borromées à gauche ». Donc, avant d’être Corses (Génois), les Buonaparte étaient Toscans.

et alii dit: à

sans oublier la passion de la RDL/
TOURAILLE Priscille, Mai 2019 — « Chapitre 8. Mais à quoi sert le clitoris des rats ? » in Sexe & genre. De la biologie à la sociologie. Dir. Bérengère Abou, p. 111-136.
https://dx.doi.org/10.3917/edmat.abou.2019.01.0111

Janssen J-J dit: à

oui, mais cet avis de AM à l’emporte-pièce, c jamais très convaincant.
Pourquoi parlez_vous, jzmn, d’une « forme d’islamisation » ?… N’assisterait-on pas plutôt à une forme de curiosité… de la part de jeunes femmes laïques plutôt bien éduquées, mais désormais sensibles au SUJET paradoxal d’une possible « liberté » (ou plutôt sérénité) sous la voilure…, à l’abri d’une oppression masculine revigorée chez des jeunes hommes de plus voyeurs et violents, à mesure de leur perte de contrôle sur les jeunes femmes, lié à un effet performatif de dévirilisation post-moderne au sein duquel ils sont plongés ?
—-
Enfin c’est mon idée, purement gratuite et sans doute encore à creuser… Mais avant de la moquer, SVP, prière de nous en proposer d’autres, merci.

renato dit: à

repartir de > PARTIR de

et alii dit: à

JE SOULIGNE/
Priscille Touraille, Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’évolution biologique
Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2008, 441 p.
https://journals.openedition.org/clio/11364

Janssen J-J dit: à

@ (C’EST MOI QUE) JE SOULIGNE/
Elle se prend pour Nina Berberova, ou koi ?

Amanda Lire dit: à

Rotolux Press

Qu’est-ce qu’c’est qu’cà?

Gnocchi à la tomate!?

JC..... dit: à

Très cher renato,

Inutile de jouer de votre flutiau toscan ! Napoleone Buonaparte né à Ajaccio dans une ile génoise était GENOIS. Point barre.

Bien à vous

renato dit: à

« Napoleone Buonaparte né à Ajaccio dans une ile génoise était GENOIS. Point barre. »

Buonaparte c’est la famille. Bonaparte c’est n’y a pas d’lion bien à part, dont le père s’appelait Carlo Maria Buonaparte, le petit criminel a changé son nom pour le rendre plus digeste aux Français. À propos de sa mère, Maria Letizia Ramolino (descendante de nobles toscans et lombards), il y a un amusant sonnet de Belli.
Limitez-vous au bon entretien de votre scooter et à vos conneries à l’emporte-pièce du matin, et laissez l’histoire tranquille.

Janssen J-J dit: à

Ah bon ?… pc’q son prétendu jogg matinal dans l’île pkrl, c’est en scooter qu’il le fait ?… et moij que j’croyions que l’étiant en chaise roulante !… Quel branleur, ce point-bar-jissé !

Damien dit: à

« Qui a vu le film et le documentaire sur « Le Jardin des Finzi-Contini », hier soir sur Arte ? »

Il y a un article du « Monde », selon lequel c’est un film raté : et en effet, c’est un film étrange, dans lequel le réalisateur s’est laissé, semble-t-il, déborder. Par exemple par Helmut Berger, qui a l’air d’être dans « Ludwig » (je crois que c’était après, mais peu importe). Bassani avait participé au scénario, mais avait détesté le résultat. Sans doute faut-il revenir au roman de ce même Bassani. C’est ce que je vais faire. C’est en « Folio » ou dans « Quarto ». On aurait tort de s’en priver. Quant au documentaire sur Arte, je vais essayer de le voir — en podcast. Bassani, mort dans les années 80, était lui-même un Juif de Ferrare. Son roman est autobiographique. Il raconte ce qu’il a vu et senti, ce monde juif replié sur lui-même (je ne sais pas si l’inceste entre le frère et la soeur, qu’on croit comprendre dans le film, existe aussi dans le livre), petite société de parias vivant dans l’oisiveté luxueuse. Et puis la montée de la guerre, de l’antisémitisme, le piège qui se referme sur eux. C’est Billy Wilder qui disait : « Dans les années 30, les optimistes ont fini à Auschwitz, et les pessimistes à Hollywood. » Je dirais que Bassani appartenait à ces derniers.

Janssen J-J dit: à

***c’est polkli qui l’a composé, cte bouqué, mimi ? (bon’ap !)

Janssen J-J dit: à

@ On aurait tort de s’en priver.
kil’est lourdingue, mon dieu, le fiston de charoule !

lmd dit: à

janssen J-J, il n’est pas nécessaire en effet de mettre de l’ordre dans le chaos, etc., mais tout de même, affirmer que Yvonne de Carlo ressemble à Lana Turner ça fiche par terre toutes les possibilités de conversation raisonnable.

J’ai vu hier le Jardins des Finzi-Contini et le documentaire, Je me souviens vaguement de réticences lors de la sortie du film; je me souviens plutôt que Dominique Sanda avait ébloui (mais je ne me souviens pas si j’ai vu Le Conformiste avant ou après) .
Elle ne se serait pas laissée dévorer par Visconti.

Mais, Jazzi, aves-vous vu, après, Border, de Ali Abassi ? On voit là comme le cinéma a fait du chemin, sur des pistes divergentes. Un film extrêmement original et complexe, bousculant d’innombrables essais de recherche d’identité (au cinéma).

JC..... dit: à

Très très Très cher renato

Croyez à votre histoire, je crois à la mienne. Cessez un jour de traiter les autres de cons, bêtement, ça nous reposera, nous les meilleurs arrogants du monde.

Et va te faire foutre, connard à roulettes bancales !

Bloom dit: à

Et aussi, chose moins avouable, dans mon esprit je contestais à Vittorio de Sica le droit d’adapter ce roman qui me semblait tout particulièrement destiné à Visconti, qui en aurait probablement fait autre chose ?

Anecdotique.

L’indifférence de la grande bourgeoisie juive au fascisme, est un grand classique: réflexe autoprotecteur, négation du réel parce que rien ne peut arriver.
Même chose en France: comment les Camondo auraient-ils songé être les victimes des autorités d’un pays auquel ils avaient légués l’intégralité de leur biens à des fins muséales?
En Italie, la famille de Dan Vittorio Segre, qui combattra dans la Légion juive et deviendra ambassadeur d’Israel, était fasciste, lui aussi, enfant.
Ne pas comprendre que ce qui s’est passé entre 1933 & 1945 était inconcevable est se condamner à ne rien comprendre.

Jazzi dit: à

« Mais, Jazzi, aves-vous vu, après, Border, de Ali Abassi ? On voit là comme le cinéma a fait du chemin, sur des pistes divergentes. »

Oui, je l’avais vu au cinéma et en avais rendu compte ici, lmd.
Film puissant, qui nous change des éternelles recherches du temps perdu du petit Proust de Ferrare…

Janssen J-J dit: à

@ ça fiche par terre toutes les possibilités de conversation raisonnable

la conversation raisonnable…, ce serait un peu comme la possibilité d’une île sur cette chaine ?… j’aimerais tant…, mais j’arrive pas à y croire, lmd…

renato dit: à

Mais vous êtes un con, JC. Un con qui se prend pour un désenchanté. L’histoire se fait sur des faits, pas sur vos branlettes à 2 balles.
Cela dit, lâchez-vous, c’est tout ce que vous savez faire.

Janssen J-J dit: à

@ Et va te faire foutre, connard à roulettes bancales !

par exemple, comment imaginer qu’il pourrait s’agir là d’une amicale bourrade ?…

Patrice Charoulet dit: à

H aspiré, h muet

En faisant autre chose, j’écoute assez distaitement la radio. C’est un député, dont j’ignore le nom et la parti ,qui parle. Je crois entendre «  une os » Cela me fait rusrsauter, car le mot « os » est, comme chacun le sait, un nom masculin. Je me concentre et j’écoute avec plus d’attention, et je comprends que le député avait voulu dire « une hausse », mais qu’il a dit « une os ». Quelle erreur a-t-il commise : il a attribué à « hausse » un « h » muet, au lieu d’un « h » aspiré. Il aurairt dû dire :
u-ne // hausse.
Il y a quelques mois, avant la présidentielle, j’avais entendu Zemmour dire à la radio ! « Les Anglais, ils zurlent, les Allemands, ils zurlent… » Même ignorance . Le verbe « hurler » commençant par un « h » aspiré, on ne peut pas dire « ils zurlent ».
Comment savoir quand un « h » est muet ou aspiré. ?Tous les dictionnaires courants ( le petit
Robert ou le petit Larousse par exemple) indiquent pour chaque mot commençant par un « h » si cet « h » est muet ou aspiré. On peut toujours ouvrir son dictionnaire en cas de doute.
En tout cas, « hurler » et « hausse » commencent par un « h » aspiré. Ni ce député, ni Zemmour ne me liront. Pour Zemmour, il y a bien d ‘autres choses à lui reprocher, beaucoup plus graves, que cette petite ignorance. En passant, je tiens à dire que je n’ai voté ni pour lui, ni pour son candidat aux législatives, dans mon coin de France.

JC..... dit: à

Foutre ! Quel gland, ce Rital d’opérette … quel avorton, quelle nullité, quel sot !

Jazzi dit: à

Le livre et le film « Le Jardin des Finzi-Contini » ont donné lieu à une succession de contestations.
Les héritiers de la vraie famille des Finzi, dont Bassani a utilisé même le nom du chien, lui ont reproché d’avoir donné une idée morale fausse de leurs parents, qui ont tous été déportés et ne sont jamais revenus.
Bassani lui-même a fait un procès à De Sica, l’accusant de n’avoir pas respecté sont scénario de base, qu’il lui avait fourni : ajout d’une scène érotique et, contrairement à la réalité, de Sica a fait figurer le propre père de l’écrivain dans la rafle de Ferrare.
Le cinéma a une logique que la littérature ne (re)connait pas forcément;

Néanmoins, livre et film méritent et ont le mérite d’exister.

Bloom, regretter que Visconti n’ait pas réalisé le film en place de De Sica n’est pas anecdotique, mais relève plutôt de la problématique du couple éthique-esthétique, si tu vois ce que je veux dire…

Jazzi dit: à

son scénario…

Jazzi dit: à

« L’indifférence de la grande bourgeoisie juive au fascisme, est un grand classique »

Dans le film, il m’a fallu passer au-dessus d’un certain agacement de départ pour mieux l’apprécier, Bloom. Cette « indifférence » est en grande partie réduite à la gène des riches familles juives de Ferrare de ne plus pouvoir fréquenter le tennis-club local et de ne plus pouvoir employer de domestiques…

et alii dit: à

un homme « intéressant »:
Ses mains sont moites et ont la blancheur du papier. L’homme est assis dans une pièce de trois mètres sur quatre. Il baisse les yeux vers ces mains. Elles tremblent. Avec elles – c’est ce que, pendant seize ans, il a fait croire –, il aurait assassiné trente-trois personnes, enlevé des enfants et abusé d’eux. Ces mains – c’est ce qu’il se racontait à lui-même encore et encore – auraient dépecé des cadavres. Elles lui auraient servi aussi à manger des morceaux de ses victimes, des phalanges, des pieds, des bras. Pour l’heure, il grignote un gâteau sec et dit : « Si j’ai inventé tout ça, c’est parce que je cherchais à me rendre intéressant. » Hôpital psychiatrique de Säter à la fin du mois d’octobre : une barre de béton à moins de 200 kilomètres au nord-ouest de Stockholm. Le brouillard recouvre le lac de Ljustern tout proche ; dans les rues, la pluie fait fondre la première neige. Sture Bergwall, 63 ans, qui, sous le nom de Thomas Quick, passait pour le plus épouvantable tueur en série de l’histoire suédoise, regarde par la fenêtre. Il contemple la même …
sur BOOKS
https://www.books.fr/comment-la-suede-sinventa-un-serial-killer/?

DHH dit: à

Je n’ai pas eu la patience de regarder jusqu’au bout ce film qui saccage un roman admirable, d’autant que je ne l’ai pas vu en vo mais dans une version française mal doublée , ce qui n’arrange rien
Le roman m’avait éblouie il y une trentaine d’années mais quand j’ai découvert les autres œuvres de Bassani ,j’ai compris que le genre littéraire où il est vraiment un maitre c’est la nouvelle
il faut lire et relire ces recueils d’histoires de Ferrare , toutes issues de la symbiose entre Bassani et sa ville natale « :les lunettes d’or » « ,le heron « ,l’odeur du foin
Je ne me souviens plus si c’est « Le jardin des Finzi Contini « ,ou l’un de ces recueils qui a été publié précède d’une preface de Dominique Fernandez consacrée à Ferrare ,cette ville où regnait a la renaissance la famille d’Este entourée d’une cour brillante et qui jouissait d’un rayonnement intellectuel sur toute l’Europe
Le poète français Marot en était un familier on lui doit en l(honneur de cette famille son célèbre poème, démarqué de la quatrième églogue Virgile sur »l’avant ,naissance de l’enfant de Renée de Ferrare »
C’est à Hercule d’Este qu’on doit le splendide ensemble urbain qui occupe aujourd’hui le centre de la ville ,et qu’on appelle l’addition hercule
Autre remarque inspirée par le film : L’optimisme des juifs européens entre 33 et 40 était surtout le fait les juifs allemands , ces Ickes hyper assimilés, parfaitement intégrés à tous les échelons la société ,et nombreux à s’illustrer aussi bien dans le monde des affaires que dans celui de la culture
Pour prendre la mesure de la conviction qui les habitait ,que rien ne pourrait leur arriver parce que juifs, de la part d’une patrie aimée dont ils se sentaient les enfants, il suffit de feuilleter la pesse juive allemande de ces années .
Elle affiche la satisfaction devant le redressement économique opéré par Hitler tout en considérant la composante antisémite de son programme politique comme un épiphénomène , caduc et sans portée, dont il faudrait s’accommoder, peut-être en se bouchant un peu le nez , et si on acceptait de « faire avec » tout continuerait comme avant

Damien dit: à

« Le Jardin », c’était un scénario davantage fait pour Visconti, à cause de la nostalgie d’un monde englouti sous nos yeux, même si les Finzi-Contini n’étaient pas vraiment des aristocrates authentiques, mais de la bourgeoisie de Ferrare. Visconti haïssait les bourgeois, mais il aurait fait une exception pour ces si beaux personnages, si élitistes, si à part. — Je me demande aussi pourquoi De Sica laisse présumer de relations trop étroites entre le frère et la soeur. ce n’était certainement pas dans le roman, je ne me rappelle plus très bien. — Je trouve aussi que c’est une histoire qui aurait pu germer chez Marguerite Duras, fleur bleue et tragique. Vous ne trouvez pas ?

Paul Edel dit: à

Dhh bien d accord avec vous .Le film est languissant et album d’ images cul cul par rapport au roman magique mais je préfère les nouvelles de Bassani notamment l odeur du foin.

renato dit: à

Comme dit, se lâcher c’est tout ce qu’il sait faire, le Jeune Con.

Jazzi dit: à

« dans une version française mal doublée »

Où l’on retrouve cependant la voix de Dominique Sanda, doublée dans la VO en italien, DHH !
Finalement, vous et Paul Edel dites la même chose que moi (en plus rude), qui parlait de malaise…
Sûr que Visconti en aurait fait autre chose !

lmd dit: à

J’ai abordé plus haut la question de la conversation raisonnable .

Damien, «Visconti haïssait les bourgeois», on peut même rappeler qu’il était, ou fut, communiste.

À propos de frère et sœur de la grande bourgeoisie juive -Sang réservé- de Thomas Mann.

Charoulet, pourquoi développez-vous ici, sur ce blog, cette longue tirade sur le H aspiré, et pas sur le blog de Bilger ? Qu’est ce qui vous fait imaginer qu’on va vous en savoir gré ? Personne ici ne fait de faute de liaison, ni même de prononciation puisqu’on ne parle pas mais qu’on écrit (ou copie) ? Si vous y tenez, énoncez plutôt des règles de grammaire.

Jazzi, je regrette, votre commentaire sur Border m’a échappé, dommage. Film rare.

DHH dit: à

@paul Edel
toute habitée de « l’odeur du foin » j’ai voulu visiter le cimetière juif de Ferrare il y a une dizaine d’années;peut-etre était il désaffecté car la grille etait fermée et on ne pouvait y acceder

Damien dit: à

Le film « Le Jardin » est destiné d’une part aux midinettes sentimentales, et d’autre part aux cinéphiles. C’est ce que montre le très bon documentaire d’Arte, où on n’en finit pas de commenter et de disséquer, parfois savamment. Les propos de Dominique Sanda sont très sensibles, par exemple. Tout ceci donne envie de relire le livre, surtout, devenu un livre culte sur la Shoah, mais pas que. Un livre proustien. Visconti aurait complètement cerné le propos, ce qui n’est pas le cas de De Sica, qui laisse en contrepartie rêver, discourir, parloter. Le film, comme le documentaire d’Arte, sont une invitation à lire.

et alii dit: à

VILLA D’ESTE
Inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2001, la Villa d’Este est un chef d’œuvre de l’aménagement de jardins italiens, avec son impressionnante concentration de fontaines, nymphées, grottes, jeux d’eau et orgues hydrauliques.

Après sa déception suite à son élection pontificale manquée, le Cardinal Hippolyte II d’Este fit revivre ici les fastes des cours de Ferrare, Rome et Fontainebleau et renaître la magnificence de la Villa d’Hadrien. Gouverneur de Tivoli à partir de 1550, il caressa tout de suite l’idée de réaliser un jardin sur l’esplanade de la Valle gaudente, mais ce n’est qu’après 1560 que se précisa le programme architectural et iconologique de la Villa, imaginé par le peintre-archéologue-architecte Pirro Ligorio et réalisé par l’architecte de la cour Alberto Galvani. Le palais fut décoré par les représentants du maniérisme tardif romain.
https://www.levillae.com/fr/les-lieux/villa-deste/

renato dit: à

Visconti ? communiste, certes, mais avec des particularités curieuses. Déjà, et de 1 depuis la création de La Scala il y a toujours un Visconti dans le conseil d’administration du théâtre (actuellement une nièce, donc le nom a disparu mais la famille reste) ; et de 2, la mère de Luchino, Carla Erba, était propriétaire de la Carlo Erba, la plus grande société pharmaceutique italienne.

Cabinet des curiosités.
Le Guépard fut découvert par Bassani. Après publication par Feltrinelli, Togliatti met le veto sur l’œuvre et la critique l’ignore. Lorsque Visconti fait son film pour les coiffeuses, le même Togliatti « ordonne » à un poète du dimanche mais membre éminent du PCI de faites passer le mot qu’il est admirateur du film : les critiques obéissent.

Bloom dit: à

Je regrette de ne pas avoir visité Ferrare de retour de San Leo, mais il faisait vraiment trop chaud.
Je ne connais pas un seul film qui soit ‘bien doublé’, à part les dessins animés.
Arte et les autres chaines offrent maintenant la possibilité de voir tous les films, doc ou fiction en version originale, avec ou sans sous-titres. C’est là un véritable progrès.
Je n’ai pas trouvé le film si gnangnan que cela & pense que c’est une perte de temps de savoir ce que ma tante en aurait fait si elle avait été on oncle.
En fait, ce roman/film fait écho au Guépard de Lampedusa/Visconti & à la célèbre répartie de Tancredi: « Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que tout change ».

renato dit: à

Tenez en compte Bloom que Le guépard fut publié un année après la mort de Tomasi (1958) et gagna le prix Strega en 59.

J J-J dit: à

@ c’est une perte de temps de savoir ce que ma tante en aurait fait si elle avait été mon oncle.

Ah… RB, mais la face de Jacques Tantine en eut été changée 😉 et l’histoire du cinéma aurait sacrément pris une autre allure !

Bloom dit: à

Un des meilleurs doublages en français du cinéma d’animation, Vincent Lindon, qui prête sa voix à Chief dans L’île aux chiens de Wes Anderson. Laryngite de comptoir bluesy impayable.

Bloom dit: à

Certo che sì, 3J.

Bloom dit: à

No character in Shakespeare listens. Not even the minor ones. They are all too busy giving soliloquys.

Wrong, dear Bloom (Harold)

Un exemple, parmi tant d’autres:

Iago : Confessez-vous ouvertement à (Desdémone), importunez-la, elle vous aidera à retrouver votre poste(…) Cette querelle entre vous et son mari, suppliez-là de la raccomoder (…)

Cassio : Vous me conseillez bien

Iago : C’est, je vous assure, dans la sincérité de mon amitié et en toute honnête bienveillance.

Cassio : Je le crois franchement, et dès demain matin, j’irai supplier la vertueuse Desdémone d’intercéder pour moi ; je désespère de ma fortune si cela échoue.

Cassio écoute bien (he does indeed listen !), et l’on a droit à un cas d’école d’ironie dramatique (le spectateur/lecteur en sait plus que l’un des personnages, Cassio en l’occurrence). Iago, comme on le sait est un tout sauf ‘honnête’ et désintéressé. C’est un vilain qui n’est pas ce qu’il est (des millions de clônes tristes)

Othello, II, 3

Bloom dit: à

Santini, protecteur d’un de mes prédécesseurs, rattrapé par la patrouille de la patouille…Etonnant, non? (Non).

Mimi Pinson dit: à

*savoir ce que ma tante en aurait fait si elle avait été mon oncle.

Lui, il est resté toujours le même! 🙂

https://scontent.fcdg3-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/292343994_3075726586012416_3959908253200278238_n.jpg?_nc_cat=108&ccb=1-7&_nc_sid=2c4854&_nc_ohc=SQugs-qq14AAX9fjjO5&_nc_ht=scontent.fcdg3-1.fna&oh=00_AT9fNdXpbtVHop3btasjQN69C2pLtfEjJB-fxZCBwU7wfA&oe=62C87A0F
A gauche, dessin académique de Picasso de 1894, il a 13 ans.
A droite, « Buste de femme », de 1971, il a 90 ans.

D. dit: à

renato, aimez-vous les endives à la Béchamel ?

MC dit: à

Ledit Bonaparte était très dubitatif sur ses origines prestigieuses et italiennes au point que le premier à avoir exhumé cette Chronique en fit les frais.Non que Napoléon se soit vengé, mais il a clairement fait comprendre à l’érudit que cette chronique ne le concernait pas….

Jazzi dit: à

Voilà ce que j’en disais ici à la date du 10 janvier 2019, lmd.

_____________

jazzi dit: à
Avec « Border », son second long métrage, Ali Abbasi, né à Téhéran en 1981 et élevé au Danemark où ses parents ont été contraints à l’exil, s’est déjà imposé comme un néo maître du cinéma fantastique.
D’une culture l’autre, n’était-il pas particulièrement sensibilisé à l’état d’étrangeté que le déracinement peut produire sur un individu ?
Pour « Border », adapté d’une nouvelle du romancier John Ajvide Lindqvist, il n’a pas eu besoin d’aller chercher bien loin son inspiration. Puisant dans les légendes nordiques, il nous conte l’histoire de Tina, une enfant adoptée, qui se perçoit différente des autres à cause de sa laideur brut de décoffrage. Grâce a un don olfactif sans pareil, elle a pu néanmoins trouver sa place dans la société, devenant une auxiliaire indispensable du service des douanes maritimes, où à l’odeur elle détecte les moindres suspects qu’elle désigne à ses collègue pour une fouille complète des bagages ou au corps.
Après le boulot, Tina, dont on apprendra que le vrai prénom est Réva, regagne sa maison en bois dans la forêt, où elle abrite un éleveur de chiens. Un bellâtre parasite avec lequel elle refuse cependant toute relation sexuelle. Là, elle marche pieds nus dans la forêt et caresse au passage les renards et les grands cerfs qui, attiré par son odeur naturelle, viennent joyeusement à sa rencontre.
C’est alors que Vore apparait un beau jour dans le paysage. Saisie d’un ennivrante inspiration nasale, Tina le reconnait aussitôt comme son double, son semblable.
Nous assistons alors à la naissance d’une passion sauvage, où dans un corps à corps bestial et une jouissance suprême, Tina se révèle à la sexualité.
Celui-ci, lui dit que physiquement, contrairement à ce qu’elle croit, elle est belle à la perfection ; il lui apprend qu’ils sont des Trolls. Les premiers habitants de la terre, du temps où celle-ci était constituée d’une succession de forêts, et que les Humains ont impitoyablement rayés de la carte.
Plus radicalement que les Indiens d’Amérique ou les aborigènes d’Australie.
Quelques rares survivants, comme lui, vivent encore dans la clandestinité. Un millier d’entre eux se seraient regroupés en Finlande. Leur principale mission est de se venger de leurs persécuteurs.
Terrible vengeance, dans laquelle Tina, trollienne et humaine tout à la fois, hésitera à entrer afin de trouver sa propre identité.
Un superbe film, fascinant de bout en bout, qui va bien au-delà du simple divertissement propre au film de genre.
D’ailleurs, depuis, mon regard sur les Trolls, ces drôles de personnages anonymes, hermaphrodites et se reproduisant par parthénogenèse, revivifiés depuis l’apparition d’internet, s’est beaucoup modifié.
Promis, juré, je n’en dirai plus jamais de mal et réclame leur pardon au nom de l’humanité et en mon nom propre !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580524&cfilm=264011.html

Paul Edel dit: à

Dans « Le Guépard, » la phrase célèbre, dans le film, prononcée par Alain Delon est : « Si nous voulons que tout reste pareil il faut que nous changions tout. » Elle a souvent été transformée.
Or, dans le roman de Lampedusa , la traduction la plus exacte est « Si nous voulons que tout reste comme c’est, tout doit changer. » Cette phrase du roman de Lampedusa est passé dans le langage commun sous la forme : »Il faut que tout change pour que rien ne change ». Ajoutons que Elio Vittorini ,intellectuel et écrivain éminent du parti communiste italien et lecteur chez Einaudi déclarait que c’était pour lui une évidente phrase réactionnaire, il refuse le manuscrit. La notice de Wikipédia consacrée au Guépard dit bien » Un an après la mort de Lampedusa, l’écrivain Giorgio Bassani découvre le manuscrit incomplet grâce à la fille de Benedetto Croce. Issu de la vieille bourgeoisie juive, il(Bassani) est fasciné par le roman de cette famille aristocratique emportée par l’Histoire et n’a pas de prétentions idéologiques à lui opposer. En 1958, » Le Guépard » est donc publié chez Feltrinelli, où Giorgio Bassani dirige une collection. Plus tard Aragon en France, dit tout le bien qu’il pense de ce roman.

Jean Langoncet dit: à

Lampedusa vu par Visconti ou le sens du tragique chez les désormais vieilles filles du baby boom et les bourgeois à prétentions culturelles issus d’une éducation des années 50 se figurant de nobles coeurs porteurs de valeurs millénaires

Jean Langoncet dit: à

Chroniques

« Les nouvelles de l’époque étaient épouvantables – abattus Kennedy, Martin Luther King, Malcom X… Des leaders politiques étaient assassinés, et je pensais surtout à leurs familles, cruellement blessées. J’étais né et j’avais grandi en Amérique, terre d’indépendance, j’avais toujours chéri ses valeurs d’égalité et de liberté. J’étais déterminé à élever mes enfants dans ces idéaux.
Quelques années plus tôt, Ronnie Gilbert, un membre des Weavers, m’avait présenté en ces termes à un festival de folk à Newport : « Et le voici… Prenez-le, vous le connaisez, il est à vous ! » Le mauvais augure m’avait échappé. On n’avait jamais annoncé Elvis de cette manière. Prenez-le, il est à vous ! c’est fou, de dire un truc pareil ! Mon cul, oui. Pour autant que je sache, je n’ai jamais appartenu à personne, ni alors, ni maintenant. »
https://www.youtube.com/watch?v=SRgk6v2o9RY

D. dit: à

Harry Potter a une tête de con. Je n’ai jamais réussi à l’encadrer.

Jean Langoncet dit: à

Putain ! Personne ici pour signaler la diffusion en ce moment même de Licorice Pizza qui touche à sa fin sur la 4

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi, 5 Juillet 2022 à 23 h 14 min.

…l’Amérique et ses  » idoles « ,!…

…des  » européens pervertis « , donc,; Coca oblige,…dominés, des innocents dépravés dépourvus de scolarité, pour affronter le monde des misères et des misérables qui nous entourent,!…aux mains des Rapetou,!…
…c’est encore plus simple,!…
…encadrez les enseignants, pour interdire une scolarité, qui permette de se débrouillé seul,!…
…surtout que les assurances, ne servent à rien,!…perversions économiques,!…
…vous vous faites spolier, par votre banque,!…a quels niveaux, votre assurance vous couvre, puisqu’elle gère, de profiter de votre compte,et n’intervient pas, en cas de défauts de payement  » organisé « ,!…

…un crime  » caché « , et tout le monde ironise,!…le larcin et larbin des directions d’entreprises,!…
…fermé les yeux, à l’économie de  » papa « ,!…
…ou autres prêts, qui n’ont jamais été versés, sauf pour en demander le remboursement,!…
…les employés sous silence, pour garder leurs emploies,!…
…des trucs à dormir debout, il fait bon vivre ces expériences, pour laisser les putes à leurs maquereaux politiques et sociaux,!…

…des histoires pour faire rouler les avocats dans leurs travaux inutiles,!…

…trou de cul, de J.Christ, pour s’enfiler Dieu et ses religions des affaires,!…
…etc,!…je vous ai compris,!…
…l’administration de l’Europe – bordel, à deux poids deux mesures,!…
…il y a des chefs de familles comme-çà,!…
…la misère et ses médiocrités,!…pour arriver à ses finalités des haines rentables,!…comédies, théâtres, spectacles,!…etc,!…
…et ses diversions, sport et jeux, et gaver comme des cochons – militarisés,!…
…la planète des singes,!…pour quels nobles,!…lèchent cul…tes,!…corporatismes des laids, stupides, la logique des  » haines « .
…épousé qui, dans ce bordel,!…
…tirer son plan,!…à tout s’achète et se vend,!…Go,!…
…bonne merde à tous,!…et aux deux poids deux mesures,!…rentiers,!…
…envoyer,!…

D. dit: à

Bonne nuit à tous.
Plantez des arbres partout. Vite.

B dit: à

Vu au cinoch. D, je crois avoir compris que le projet européen discuté actuellement? allait aggraver la déforestation dans le monde sans ajouter que le projet national est plus à l’abattage avec une promesse de plantation mirobolante. Les oiseaux, insectes et autres bêtes apprécieront.

MC dit: à

Chroniques dans les Prés
Fleurissent, fleurissent….

rose dit: à

rose, vieille fille du baby boom, qui jamais au réveil ne se peindrait les ongles des pieds.

rose dit: à

jazzi dit: à
Avec « Border », son second long métrage, Ali Abbasi, né à Téhéran en 1981 et élevé au Danemark où ses parents ont été contraints à l’exil, s’est déjà imposé comme un néo maître du cinéma fantastique.

Un film merveilleux, marquant, comme Holy Mots.

N’ai pas trouvé leur corps à corps bestial. Ils s’aiment et sont de la même espèce, c’est tout. C lui qui porte le petit et elle assisté à l’accouchement.

A -t-il réalisé depuis cet artiste ?

rose dit: à

Holy Motors de Leos Carax 2012 !

Mercredi 6 juillet 2022 7h51

rose dit: à

Plantez des arbres :
un olivier, un amandier.

rose dit: à

Un cerisier

rose dit: à

Plantez des arbres :
un pommier, un clémentinier.

rose dit: à

In wiki, elle avait 19 ans.

Léopoldine Cécile Marie Pierre Catherine Hugo, née le 28 août 1824 à Paris, et morte noyée le 4 septembre 1843 à Villequier (Seine-Inférieure), à l’âge de 19 ans, est la fille aînée du romancier, poète et dramaturge Victor Hugo et d’Adèle Foucher.

Biographie
Modifier
Cette section présente des problèmes à corriger (liste).
Son contenu est peut-être sujet à caution et doit absolument être sourcé. Si vous connaissez le sujet traité ici, vous pouvez la retravailler à partir de sources pertinentes en utilisant notamment les notes de bas de page. (Marqué depuis septembre 2021)
Elle semble adopter un ton trop journalistique, voire sensationnaliste. Modifiez son contenu pour adopter un style encyclopédique. (Marqué depuis septembre 2021)

Léopoldine lisant, dessin d’Adèle Foucher, 1837, 19,2 × 27 cm, maison de Victor Hugo, Paris.
Née le 28 août 1824 au 90 rue de Vaugirard à Paris[1], Léopoldine Hugo est le deuxième enfant de Victor Hugo et Adèle Foucher. L’aîné Léopold n’a vécu que quelques mois. Son père surnomme sa fille Didine ou Didi.

Léopoldine rencontre Charles Vacquerie (1817-1843), fils d’un armateur du Havre, lors d’une visite de courtoisie que les Hugo font aux Vacquerie dans leur maison de Villequier en 1838.

Léopoldine, qui a 14 ans, et Charles, qui en a 21, s’éprennent l’un de l’autre, mais Victor Hugo, très attaché à sa fille, la trouve trop jeune pour envisager un mariage dès l’année suivante. De plus, plusieurs deuils dans la famille Vacquerie retardent ce désir.

Après avoir patienté cinq ans, Léopoldine épouse Charles Vacquerie le 15 février 1843 en l’église Saint-Paul à Paris, dans la plus stricte intimité.

Le 2 septembre suivant le couple arrive à Villequier. Le lundi matin, 4 septembre, vers dix heures, Charles Vacquerie embarque sur la Seine en compagnie de son oncle, Pierre Vacquerie (1781-1843), ancien marin, et du fils de celui-ci, Arthur (1832-1843), âgé de onze ans. Ils comptent se rendre chez Me Bazire, le notaire de Caudebec, à une demi-lieue de Villequier, où ils avaient affaire. Ils montent dans un canot de course que son oncle venait de faire construire.

Au moment de partir, Charles demande à sa jeune épouse si elle souhaite les accompagner. Celle-ci refuse parce qu’elle n’est pas encore habillée. Les trois voyageurs se mettent en route après avoir promis d’être de retour pour le déjeuner.

Quelques instants plus tard, Charles revient prendre deux lourdes pierres en bas de la maison parce que le canot n’a pas assez de lest. Alors qu’il les met dans le bateau, sa jeune femme s’écrie : « Puisque vous voilà revenus, je vais aller avec vous ; attendez-moi cinq minutes. »

On l’attend, elle monte dans le canot. Madame Vacquerie mère recommande de rentrer pour le déjeuner, regarde le canot s’en aller et pense : « Il fait trop calme, ils ne pourront pas aller à la voile, nous déjeunerons trop tard ». Effectivement, pas une feuille ne tremble sur les arbres. De temps en temps un léger souffle vient un peu gonfler la voile et le bateau avance très lentement. Ils arrivent à Caudebec, où ils rencontrent Me Bazire au sujet de la succession du père de Charles, récemment décédé.

À Caudebec, le notaire veut les persuader de ne pas s’en retourner par la rivière parce qu’il ne fait pas de vent et qu’ils feraient la route trop lentement. Il leur propose donc sa voiture pour les reconduire à Villequier. Les voyageurs refusent et reprennent leur canot.

L’oncle Vacquerie tient la barre du gouvernail lorsque tout à coup, entre deux collines, s’élève un tourbillon de vent[2] qui, sans que rien n’ait pu le faire pressentir, s’abat sur la voile et fait brusquement chavirer le canot. Des paysans, sur la rive opposée, voient Charles reparaître sur l’eau et crier, puis plonger et disparaître, puis monter et crier encore et replonger et disparaître six fois. Ils croient qu’il s’amuse alors qu’il plonge et tâche d’arracher sa femme qui, sous l’eau, se cramponne désespérément au canot renversé. Charles est excellent nageur[3],[4], mais Léopoldine s’accroche comme le font les noyés, avec l’énergie du désespoir. Les efforts désespérés de Charles restent sans succès. Ainsi, voyant qu’il ne la ramènera pas avec lui dans la vie, ne voulant pas être sauvé, il plonge une dernière fois et reste avec elle dans la mort.

Pendant ce temps, Madame Vacquerie, attend dans le jardin. Elle a pris une longue-vue et regarde dans la direction de Caudebec. Ses yeux se troublent, elle appelle un pilote et lui dit : « Regardez vite, je ne vois plus clair, il semble que le bateau est de côté. » Le pilote regarde et ment : « Non, madame, ce n’est pas leur bateau », mais, ayant vu le canot chavirer, il court en toute hâte avec ses camarades. Il est trop tard. Lorsque l’on apporte quatre cadavres à Madame Vacquerie, sur ce même escalier d’où ils étaient partis trois heures auparavant, elle ne veut pas les croire morts, mais tous les soins sont inutiles. Léopoldine n’avait que dix-neuf ans et son mari en avait vingt-six, l’oncle Pierre soixante-deux et le cousin Arthur à peine onze.

Léopoldine Hugo repose au cimetière de Villequier (Seine-Maritime), dans le même caveau que Charles Vacquerie.

rose dit: à

Comment se peut-il que Victor Hugo ait appris la mort de sa fille en lisant le journal ?

renato dit: à

« Comment se peut-il que Victor Hugo ait appris la mort de sa fille en lisant le journal ? »

Il avait peut-être oublié le cellulaire quelque part.

Janssen J-J dit: à

la famille n’avait pas pu lui télégraphier la nouvelle à Rochefort, d’après les historiens locaux, d’autant qu’ils ignoraient où ils auraient pu l’y joindre exactement.

Janssen J-J dit: à

@ JJJ (ioups) ils ils… pour… « les membres de sa famille » (désolé)… Suisj perturbé par RM un brin…
nb/ à l’époque Rochefort-sur-mer était en Charente inférieure… Les Demoiselles n’étaient pas encornées, et Pierre Loti, tout juste un petit Julien Viau en gésine (à vérifier)…
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ MC/PR : revérifié les fiches wiki -> Pierre Loti est né en 1850, 7 ans après le passage de Victor Hugo dans sa contrée, et 140 ans après la mort de l’intendant Michel Bégon V.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

Yvonne de M Carlo était d’avant les « baby boomers », elle pouvait se les peindre dès le matin. En réalité, elle se levait à 15 heures tous les jours.

Bloom dit: à

Et passablement plus vivant que l’ami Harold, inspiration de P. Roth, 3J.

J’étais tout à l’heure dans une forêt dont certains arbres virent le grand Victor, de leur branches, feuilles et troncs, vu. Mémoire de la sève.

Connaissez-vous sur la colline
Qui joint Montlignon à Saint-Leu,
Une terrasse qui s’incline
Entre un bois sombre et le ciel bleu ?

– Hugo, Les Contemplations

La semaine dernière, un somptueux chevreuil bondissant à l’australienne, avant-hier un renard furtif, il y a peu, des marcassins fouineurs…
Futés, les travailleurs des futaies.

Janssen J-J dit: à

au programme de cette journée déjà bien entamée (6.7.22_9.50)
– achever la lecture du laborieux roman de Pamuk, les nuits de la peste (encore 40 p.)
– prendre des nouvelles de la maman
– préparer un jambon melon au pineau des charentes bien frais pour midi
– planter de nouvelles laitues
– valider les épreuves du chapitre du dernier ouvrage collectif de la carrière, à paraître aux PSPo à la rentrée 22
– décider de la commande des six grands arbres à planter cet automne
– écouter distraitement le discours de politique générale de la nouvelle première ministre
– regarder les cyclistes se casser la margoule dans l’enfer des pavés du nord
– mobiliser le cercle du mercredi au tarot (anticiper la possible désertion des joueurs, à cause de la chaleur et de la sieste)
– se rafraichir avec le film d’Ozon qui sort chez nous à 21 h (pour une fois comme à Paris), son hommage à Fassbinder et aux larmes amère de Petra von Kant. Remettre un masque pendant la séance…
– essayer de ne pas se mettre en colère contre les internautes les plus insupportables, lors des butinages de temps à autre sur la RDL.

Janssen J-J dit: à

@ J’étais tout à l’heure dans une forêt dont certains arbres virent le grand Victor, de leur branches, feuilles et troncs, vu. Mémoire de la sève.
____
@ RB, Je suis souvent aller me balader dans le parc du château des Roches (Bièvres-Vauboyen), aujourd’hui acquis par des japonais, où des pancartes signalent les arbres qui inspirèrent certains des alexandrins de Victor H. (in les feuilles d’automne, notamment). Si vous êtes dans les parages, D., (***Chaville n’est pas très loin de Bièvres) n’hésitez pas à aller y faire un tour avec vos enfants, c fort agréable !
https://www.bievres.fr/la-maison-litteraire-victor-hugo/
Bàv,

Patrice Charoulet dit: à

Un spéculum n’est pas un godemiché.

Je le dis à la place de la gynécologue ministre, qui n’aurait pas répondu cela, mais à qui on a demandé, je présume, de ne pas répondre.

Patrice Charoulet dit: à

Un spéculum n’est pas un godemiché.

Je le dis à la place de la gynécologue ministre, qui n’aurait pas répondu cela, mais à qui on a demandé, je présume, de ne pas répondre.

Janssen J-J dit: à

ce Charoulet devient de plus en plus dissipé du dracul. Comme quoi, jmb, t’as pu besoin de faire ta pub pour le god’ceinture …

la république
des pubères
ça libère
les sphincters
de ta mère…
ique
(poème zutique inédit, juillet 1871)

et alii dit: à

the « table »:
« Du haut de ses (seulement) 43 ans, Guillaume Gomez fait office de grande figure de la cuisine française. Celui qui a été formé aux Métiers de la Table et a obtenu le titre de meilleur ouvrier de France à seulement 25 ans a été le chef attitré de quatre présidents de la République successifs, entre 1997 et 2021. Nicolas Sarkozy en personne lui a remis les insignes de chevalier dans l’ordre national du Mérite. Par ailleurs auteur de plusieurs ouvrages culinaires, il assouvit sa passion sous d’autres registres et poursuit sa mission d’information auprès des consommateurs. Son dernier livre, baptisé « Recettes gourmandes de fruits et légumes de nos territoires » (éditions Le Cherche Midi), apprend à réduire les apports en viande et poisson dans nos repas et à manger de manière plus saine et responsable. C’est pour en faire sa promotion, mais également livrer quelques secrets de son éminente carrière, qu’il a répondu à l’invitation de Nagui dans la Bande Originale (France Inter), ce mercredi 22 juin.
https://actu.programme-tv.net/news/tv/304287-ce-nest-plus-la-peine-de-men-faire-lancien-chef-cuisinier-de-lelysee-guillaume-gomez-fait-tomber-un-mythe-sur-jacques-chirac-video/?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_term=FR_L%27Obs+%28Soci%C3%A9t%C3%A9+%C3%A9ditrice+du+Monde%29_Politique&utm_content=L%27ancien+chef+cuisinier+de+l%27Elys%C3%A9e+Guillaume+Gomez+fait+tomber+un+myt&utm_campaign=pmo_tel_article_desktop_desktop_manuel_topads_s26_2022&dicbo=v1-b50500ed7efbc6bae55541718022f977-00643ffe0f88bc052b9d3cc95a18187c21-mq3tmnlbgzrdqljwgzrgmljuhezgmllchbsgiljrgbrwmyldgi3wgobqg4

et alii dit: à

le mot de la « faim »
L’équipe de Nagui s’est souvenue de cette séquence et a rappelé que la réponse d’alors de Bernadette Chirac était certainement une petite plaisanterie sur le cliché du « Parigot, tête de veau ». « Peut-être », a concédé Guillaume Gomez. Et celui-ci d’ajouter, en guise de conclusion : « En tout cas, on lui en a servi deux fois pendant les douze ans où il est resté à l’Elysée. La deuxième fois, il nous a dit ‘C’était très bon chef, mais ce n’est plus la peine de m’en faire’. Donc on a compris le message. On est passé à autre chose. C’est loin d’être son plat préféré »

MC dit: à

Ce qu’il y a de frappant à Villequier, c’est l’impression que l’on a qu’ils viennent juste de partir, la Seine coulant au fond du jardin, et le monde ne se bousculant pas dans cette maison-musée, qui réussit à conserver ses fantômes…
Dans le cimetière, il y a l’effet de famille foudroyée que produisent les croix. ( une dizaine ?).Je passerai sur celle qui porte « Adèle, Femme de Victor Hugo. « , dernière manière de faire un pied de nez à Ste Beuve!Les japonais des Roches ont tout de la secte, même s’ils se font plus discrets que dans les années 1980. Hugo apprend la perte de sa fille lors de son voyage avec Juliette, dit le « Petit Bonheur annuel ». Pas étonnant que la famille n’ait pas pu le joindre….

Jazzi dit: à

Le léZard vous propose rien moins que de passer un été à Paris en compagnie de… Verlaine et Rimbaud !

lmd dit: à

Jazzi, j’ai lu votre commentaire sur Border. Merci ; Ok ; cependant-et-de-plus, ce qui m’a immédiatement intrigué c’est la question de la laideur perçue comme une piste de recherche d’identité.

J’en rajoute sur le jardin des Fizi-Contini, Je n’ai jamais lu le roman de Bassoni et, ni à la sorti du film, ni en le revoyant, je n’ai pu avoir la déception de ceux qui l’on lu. Je pense que le propos de De Sica était un film un peu plus complexe, qui le sorte du cercle napolitain. Le Visconti du Guépard aurait fait un beau film, forcément ; il aurait insisté sur la décoration, les costumes, la passementerie, les bibelots hébraïsants, etc. ce qui n’était pas du tout nécessaire, je crois. C’était peut être le Visconti de Senso qu’il aurait fallu.
Mais je trouve assez injuste d’imaginer les films qu’auraient fait d’autres réalisateurs, et pourquoi Visconti ? et pas Losey ou Huston ?

Janssen J-J dit: à

@ Les japonais des Roches ont tout de la secte, même s’ils se font plus discrets que dans les années 1980 (MC-PR)

encore une vachardise qui sent par trop ses relents mal cicatrisés d’une prétendu dépossession de NOTRE patrimoine littéraire, analogue au rachat de nos vignobles bordelais par des asiatiques sinisés… ! Mais qui a conservé quoi, au juste ? Et la discrétion actuelle des japonais ?… une concession tardive au bien fondé de l’entreprise ayant empêché les futurs massacres chinois ?…
***J’essaie de vous admettre, MC à défaut de bien comprendre vos réactions épidermiques sous le couvert de « je sais tout ce qu’il faut penser de définitif sur tout », c pas toujours facile, croyez le bonne, m’enfin…, nous sommes de meilleure volonté…
***Je n’ai pas éprouvé les mêmes sentiments que les vôtres lors de ma visite à Villequier. Mon émotion n’était pas romantique, ni historique, ni érudite. Elle n’était que projective : ma famille proche stupidement décimée dans une barque, comment aurais-je réagi en an apprenant la nouvelle par hasard… Voilà ! Je ne suis pas VH, et vous non plus. On s’en fout…

rose dit: à

Non, on ne s’en fout pas. C un drame qui marque toute une vie.
J’avais hypothésé un truc débilitante, de longues années durant.
Puis lu une explication par une femme qui relatait les circonstances.
Ensuite lu Paul qui raconte comment Victor Hugo a appris la nouvelle.
Et enfin à travers wiki les circonstances réelles de l’accident, parce qu’il s’agit bien d’un accident.

et alii dit: à

lmd:piste?
JE VOUS PROPOSE DE LA SUIVRE/

Umberto Eco
Histoire de la laideur
Traduction (Italien) : Myriem Bouzaher

et alii dit: à

ROSE/
Non, on ne s’en fout pas.
VOUS avez raison de protester contre ce genre de grimaces,au nom de ON
ON QUI EST-CE?

D. dit: à

Patrice Charoulet dit: à
Un spéculum n’est pas un godemiché.

En effet, c’est un petit gâteau belge à la cannelle, si ma mémoire est binne.

rose dit: à

On qui est-ce ?
C’est celui qui parle de sa place.

D. dit: à

Le problème de Bièvres, c’est que c’est désertique.

et alii dit: à

D,bravo! vous nous sortez des confusions
il faudra bien avouer que Du Laurens est parmi les premiers d’entre eux. Ce que ne manqueront pas de remarquer les frères Goncourt au siècle suivant:
« HISTOIRE MERVEILLEUSE ET ÉDIFIANTE DE GODEMICHÉ ; HISTOIRE DE SUZON ET DES DEUX PRÉSIDENTS À MORTIER ; HISTOIRE DU SAGE PANGLOSS
Henri-Joseph Dulaurens
Marguerite Waknine 18 Octobre 2016
Littérature générale

et alii dit: à

express:
n est à Saint-Brieuc en Bretagne après le licenciement de Jimmy Destrez, boucher chez Carrefour » écrit le député de la Somme François Ruffin sur Facebook mercredi. L’élu La France Insoumise a décidé de monter « une commission d’enquête officieuse et délocalisée » afin de soutenir un salarié du magasin Carrefour de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Il a été licencié pour faute lourde, après avoir déposé un emballage de godemiché sur la voiture du directeur du supermarché.

rose dit: à

Déposer un emballage de godemiché sur la bagnole du directeur du supermarché signifie
« Vous êtes un enculé ».
Chez moi, loin de la Bretagne, un a écrit, taggé « enculé » en grosses maj. sur le mur d’enceinte de la maison à l’époque du ministre de l’intérieur de la même époque.

et alii dit: à

vous allez adorer L’Air des Géants. Encore plus d’œuvres gonflables, pour une exposition insolite ultra fun ! Du 1er au 24 juillet 2022, plusieurs artistes nous invitent à découvrir leur univers ludique, onirique et coloré, installé dans le parc de la Villette. En plus, c’est gratuit : on n’hésite plus une seconde, et on fonce !

Ce mois de juillet, on s’amuse donc à déambuler dans cette exposition à ciel ouvert qui met à l’honneur l’art gonflable. La Villette a invité différents artistes français et européens à participer à cet événement, qui s’inscrit dans le cadre de Festival Paris l’été.

Avec ces œuvres en 3D, les univers, les personnages, les sculptures semblent prendre vie, à l’image de l’installation de Dennis Tyfus, qui dévoile 13 personnages gigantesques qui paraissent danser au gré du vent. En rythme, sur la musique de votre choix, rejoignez-les dans cette danse endiablée !https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/277330-l-air-des-geants-l-exposition-en-plein-air-gratuite-et-gonflee-de-la-villette-nos-photos

et alii dit: à

mimi; c’était donc vous qu’alla retrouver adèle H/
. Désormais, elle n’aura de cesse de le traquer. Il est cantonné à Halifax, au Canada ? Elle y va. Victor Hugo tente de la ramener à la raison ? Elle écrit à Albert Pinson :

« Vous voyez d’ici les souffrances auxquelles vous m’exposez, en ne m’épousant pas. Vous m’envoyez sur le champ de bataille du désespoir ».

Janssen J-J dit: à

@ rz & etalii – contexte –
« On s’en fout »… Qui on ?… R/ Marc Court et moij… de n’être pas Victor Hugo (il ne faut pas se prendre pour…), ni de n’avoir pas été à sa place, si bien qu’on peut toujours spéculer à tort sur son état émotionnel à l’époque, sauf à « projeter »… Qu’allez-vous donc chercher, comme bestioles ?… C dingue comme il faut toujours mettre les choses au point devant témoin, alors qu’on ne sera pas compris, tellement les gens sont bouchées, parfois…
Remarquez… L’intérêt de ce blog, ce n’est pas de se comprendre avec des mots écrits, mais bel et bien de feindre de se mécomprendre pour avoir le sentiment solipséiste de s’exister… Fascinante misère !… et ON s’en ouf (= JE m’en fous-j).

J J-J dit: à

@ ON ? C’est celui qui parle de sa place (rz)
ah sorry, j’avais pas bien lu… Je prends donc cette remarque comme une intuition juste et exonératoire. Donc non…, sûrement pas toutes dans le même panier. !

MC dit: à

Osez dire que Bievres est , ce qui est de notoriété publique,le faux nez d’une secte bouddhiste musclée, la S G pour ne pas la nommer, bras droit d’une certaine idée du Japon comme il y eut naguère des sociétés ayant une certaine idée de l’Allemagne, et vous vous faites lapider….

D dit: à

S G… societas georgiu ?

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, la lecture intégrale de votre long papier Raimbaud-Verlaine bien illustré sur écran m’a fait totalement oublier ma partie de tarot de l’aprèm… Mes partenaires de jeu vont être furax ! Mais vous avez un talent de narrateur indéniable à partir de sources variées, ce fut un vrai régal d’aller jusqu’au vout de votre construction narrative bien charpentées…, au moment de ma vie où je redécouvre Raimbaud, jamais vraiment découvert auparavant…, en dehors de qq poèmes célèbres…
Il en ressort une ivresse hypnotique… Et je me suis bien demandé si vous aviez eu avec lui la même rencontre « séminale » qu’en eut Claudel.
(Attention à ne pas vous gausser sur la polysémie de ce terme, hein !)
Il vous reste, je croiss, pour parfaire le texte, à reprendre quelques broutilles gâchant un brin la sauce anglaise. Pardon, mais comme vous le savez, je ne laisse pas de traces par le biais d’une adresse directe à votre blog lézardien… Donc, là :
20 francs demandéS
le brave Delahaye duT
pioupiOUesques
des alter ego (sans S)
auX lycée impérial (Au)
Paliseul commune Belge (belge)
les pages arrachéEs
ne manqueNT pas d’appliquer à la lettre
touS (tout) deux me méprisaient
flave Merat (?)
médaille a (à) son revers
je travaince (?). /// est-ce un rimbaldisme ou un belgicisme ??? ///
mit au défi (défit)
où ont lieu (lieux) les contrôles douaniers
la crasSe et la misère
habitude inculquéE par sa mère
je me flattaiS
en tout genres (tous genres ou tout genre)
ses mains de blanchisseuses (sans S ?)

Bien à vous…, et hop, un dernier repassage des draps propres à remiser au vieux buffet vintage… 😉

Janssen J-J dit: à

@ MC … vous vous faites lapider
toujours les grands mots coraniques chariesques, les hyperboles racistes, les sentences définitives… Un peu de tenue avec les sectes, voyons doncq… CIVITAS va prendre la prochaine relève, n’ayez crainte !… Bàv

Damien dit: à

Belle interview de Sylvie Germain dans mon « Figaro » (le mien, et aussi le vôtre !). Je rappelle qu’elle a été menacée de mort par des élèves ayant trouvé trop difficile le texte d’elle qu’ils avaient à étudier à l’épreuve du bac. Leïla Slimani a également été menacée, pour la même raison. Voici un extrait du propos de Sylvie Germain :

« Faudrait-il désormais proposer au bac des extraits de livres pour enfants? Et ensuite, au bac de philosophie, que feront-ils devant un texte de Platon, Kant ou Sartre? Faut-il baisser les bras à mesure que baisse le niveau de certains élèves? Jusqu’où ira-t-on dans la facilité, la médiocrité? »

Je n’ai jamais rien lu de Sylvie Germain, mais je vais m’y mettre, par solidarité.

Janssen J-J dit: à

(suite et fin) … des sectes musclées japonisantes qui viendraient se blanchir leur argent sur le dos de nos victors hugos françois…! Y’aurait de quoi s’en blanchir la campagne, demain dès l’aube, en somme !…
(aucun humour trop-gras-de bièvres, ce PR-MC 😉

rose dit: à

En hommage aux médaillés Fields

Mathématiques

Quarante enfants dans une salle,
Un tableau noir et son triangle,
Un grand cercle hésitant et sourd
Son centre bat comme un tambour.

Des lettres sans mots ni patrie
Dans une attente endolorie.

Le parapet dur d’un trapèze,
Une voix s’élève et s’apaise
Et le problème furieux
Se tortille et se mord la queue.

La mâchoire d’un angle s’ouvre.
Est-ce une chienne?
Est-ce une louve?

Et tous les chiffres de la terre,
Tous ces insectes qui défont
Et qui refont leur fourmilière
Sous les yeux fixes des garçons.

Jules Supervielle
Gravitations

rose dit: à

Par un point situé sur un plan…
Robert DESNOS
Recueil : « La Géométrie de Daniel »

Par un point situé sur un plan
On ne peut faire passer qu’une perpendiculaire à ce plan.
On dit ça…
Mais par tous les points de mon plan à moi
On peut faire passer tous les hommes, tous les animaux de la terre.
Alors votre perpendiculaire me fait rire.
Et pas seulement les hommes et les bêtes
Mais encore beaucoup de choses
Des cailloux
Des fleurs
Des nuages
Mon père et ma mère
Un bateau à voiles
Un tuyau de poêle
Et si cela me plaît
Quatre cents millions de perpendiculaires.

Robert Desnos in Destinée arbitraire

rose dit: à

Lettre de Flaubert à sa sœur Caroline, 1843

Puisque vous étudiez la géométrie et la trigonométrie, je vais vous soumettre un problème : un navire est en mer, il est parti de Boston (pas du jeu) chargé d’indigo, il jauge deux cents tonneaux : il fait voile vers Le Havre, le grand mât est cassé, il y a un mousse sur le gaillard d’avant, les passagers sont au nombre de douze, le vent souffle N.E.E., l’horloge marque trois heures un quart d’après-midi, on est au mois de mai… On demande l’âge du capitaine.

rose dit: à

Marcel Pagnol
Marius, acte I

https://youtu.be/oZZJFfk_Oh8

Marius
Mais c’est de l’arithmétique, ça.
César
Monsieur, ne cherche pas à détourner la conversation.

rose dit: à

Triangles

Isocèle
J’ai réussi à mettre
Un peu d’ordre en moi-même

Équilatéral
J’ai tendance à me plaindre.
Je suis allé trop loin
Avec mon souci d’ordre
Rien ne peut plus venir.

Rectangle
J’ai fermé l’angle droit
Qui souffrait d’être ouvert
En grand sur l’aventure.
Je suis une demeure
Où rêver est de droit.

Eugène Guillevic

Euclidiennes

MC dit: à

Une seule secte ici Vous oubliez trop facilement, ou ne savez pas, ce qui revient au meme, que j’ai baroude dans l’anti-secte, JJJ. Quant à votre humour…,Passons.

Janssen J-J dit: à

@ j’ai baroude dans l’anti-secte, JJJ.
—-
non hélas je ne sais pas grand chose de vous, je notre juste ceci : aucune trace du grand Marc Court dans le répertoire des agents baroudeurs passés à la MIVILUDES (que j’ai bien connue aussi, présidée par monsieur georges, le petit renard du désert).

-nb / Non… « oublier ou ne pas savoir »…, ne revient pas au même, s’agissant de votre auguste… Pourriez-vous, une bonne fois pour touts, lâcher votre CV intégral sur cette chaine, au lieu d’en laisser le soin malveillant à votre amie massoeur ? Merci, le cas échéant…

Janssen J-J dit: à

@ Je n’ai jamais rien lu de Sylvie Germain, mais je vais m’y mettre, par solidarité.

C bien, la solidarité : louons maintenant les grands hommes !

Janssen J-J dit: à

guillevic, desnos, supervielle et la géométrie, sont formidables, ces extraits./. Oui.

renato dit: à

Selon Natalia Antonova, « dans la conception de Poutine de l’histoire régionale, l’Ukraine n’existe même pas, ce n’est qu’une province occupée par de serfs arrogants qui doivent être soumis pour leur propre bien ». Peut-on parler de conception de l’histoire impérialiste à racine communiste ?

D. dit: à

La situation climatique en France est très préoccupante. Pas une goutte de pluie prévue dans les 15 jours à venir – voire plus – et une hausse progressive des température qui amènera à un épisode quasicaniculaire durable. Des régions déjà très sinistrées par la sécheresse seront mises à genoux : saturation des hôpitaux, cultures devastées, incendies, fissuration d’édifices situés sur les terrains argileux.
Ceci sera la conséquence du manque de foi et des péchés graves commis par la plupart des Français, à commencer par beaucoup d’entre vous ici.
Ce manque d’eau symbolisera l’eau de votre baptême qui ne vous imprègne plus du tout.
Cette sécheresse vous montrera celle de vitre coeur.

Janssen J-J dit: à

elle est formidable, cette sonate de Vivaldi / Pietri… Je l’aime beaucoup, elle me calme les nerfs. Merci de l’avoir mise, RM

closer dit: à

« Ennio »

Bonne affaire cet après-midi: 2heures40 d’Ennio Morricone pour 4 euros (dernier jour de la promo)…

Bon documentaire qui nous révèle un créateur humainement très sympathique et incroyablement prolifique. On parle de 500 musiques de films, sans compter des symphonies, de la musique de chambre, une messe, et de la musique concrète à Darmstadt dans sa jeunesse. Une prédilection évidente pour les films dramatiques, voir tragiques et sanglants. Il a cependant loupé « Orange Mécanique » en refusant les exigences de Kubrick.

Sa carrière commence bien avant la rencontre avec Sergio Leone, qui l’a transformé en star mondiale.

De là à le classer dans la même division que Mozart et Beethoven comme le fait Tarentino vers la fin du film, il y a peut-être une marge. Nous verrons dans 200 ans.

Janssen J-J dit: à

Je suis très préoccupé, non par le sécheresse du coeur des pécheurs tarie à leur source christique, mais par le verdict de la pollution à proximité de ma contrée aunissoise, l’une des plus abimées par les herbicides de prosulfocarbe et de chlortoluron, pratiqués à très haute dose… Beaucoup de cancers détectés chez les nourrissons depuis trois ans. La corrélation devient une causalité, et nous allons au devant d’un nouveau scandale national… Je vous préviens que je n’aimerais pas à guerroyer avec nos paysans qui ne veulent pas entendre raison, aux côtés de leurs collègues ayant basculé vers l’agriculture bio… Mais s’il le faut, hein… nous les enfourcherons !…
https://www.sudouest.fr/sante/agglo-de-la-rochelle-l-etude-sur-les-pesticides-de-la-plaine-d-aunis-enfin-devoilee-11560022.php

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*