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Rentrée : Dubois dont on fait les romans

Rentrée : Dubois dont on fait les romans

Jean-Paul Dubois (Toulouse, 1950) est déjà une vieille connaissance que l’on retrouve avec plaisir de livre en livre un peu comme Modiano et quelques autres – mais dans son cas avec la quasi certitude d’y retrouver dentistes, noyades, tondeuses à gazon, chiens, ascenseurs, golf, films, Paul, Anna…. Il y a incontestablement « un charme Dubois » qui opère dès la magie du titre (Kennedy et moi, Les Poissons me regardent, L’Amérique m’inquiète, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, Parfois je ris tout seul, Les Accommodements raisonnables, Vous plaisantez, Monsieur Tanner…). Cette fois Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon (245 pages, 19 euros, éditions de l’Olivier, comme les autres). Une certaine idée du roman « qualité française » comme on le disait autrefois pour désigner les films de Claude Sautet. Ce pourrait être un label « NF » (norme française) comme on en trouve sur les bons-produits-de-chez-nous.

Il est doté d’une vraie légèreté, ce qui nous change des autofictions anorexiques. Deux personnages principaux mais quel tandem ! Paul Hansen, gardien de résidence à l’Excelsior près de Montréal, homme à tout faire toujours disponible pour réparer les problèmes des uns et des autres, grand confident des déprimés ; et Horton un motard des Hell’s Angels, criminel fort sympathique dont la crudité de langage est formidablement mise en musique par l’auteur. Les deux se retrouvent à partager la même cellule dans une prison québécoise. Les deux pour meurtre mais l’un des deux n’avait pas fait exprès, ce n’était pas dans sa nature, le proprio l’avait cherché. Enfin, il l’a presque tué. Juste salement passé à tabac. Après lui avoir fracturé les bras et mangé un morceau d’épaule, il a échoué à le noyer dans la piscine. Il faut dire que le gars, particulièrement odieux et exaspérant, l’avait cherché. Ce qui arrive quand on pousse à bout un vrai gentil. Tout de même, là-bas, ça vaut deux ans de tôle malgré les circonstances exténuantes.

Ce qui est formidable avec Dubois, qui sait vraiment raconter, ce qui s’appelle raconter comme on n’ose plus le faire, c’est la douceur, même quand la réalité est heurtée, chaotique, violente, sanglante. Ca lui ressemble. Son côté Leonard Cohen. Tendresse & fraternité, distance & désabusement. Il y a pire philosophie de la vie. A bousculer mais modérément. Le genre Proust qu’il ne faut surtout pas réveiller pour lui annoncer qu’il a le Goncourt. Rien ne l’angoisse comme la perspective que la fuite des jours est inutile, sans forme ni direction.

Le récit est exemplaire de fluidité. L’auteur n’est pas du genre à se prendre les pieds dans les longues évocations métaphoriques. Une mécanique de précision qui n’exclut pas l’émotion, l’ombre portée, le tremblé. C’est un romancier de personnages qui bâtit son intrigue autour d’eux. Il les aime tous et a le don de nous les rendre aimables y compris ceux dont on penserait a priori qu’ils ne sont pas notre genre. Outre le duo de détenus qui prend toute la place du roman, il y a aussi une femme et une chienne (l’une des deux est pilote d’hydravion). C’est écrit comme ça :

J’ai compris très tôt que mon père ne serait jamais un vrai Français, un de ces types convaincus que l’Angleterre a toujours été un lieu de perdition et le reste du monde une lointaine banlieue qui manque d’éducation. Cette difficulté qu’il avait à habiter ce pays, à le comprendre, à endosser ses coutumes et ses us, déplaisait à ma mère au point que leurs conversations récurrentes à ce sujet ravivaient souvent d’autres points de friction. Malgré les seize années déjà passées en France, Johanes Hansen restait un irréductible Danois, mangeur de smørrebrød, un homme du Jutland du Nord, raide sur la parole donnée, l’œil planté dans le regard de l’autre, mais dépourvu de cette dialectique gigoteuse en vogue chez nous, si prompte à nier les évidences et renier ses engagements.

On sait déjà en refermant Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon qu’on se souviendra de Paul Hansen le gardien et de Horton le motard comme on se souvient du photographe arboricole Paul Blick d’Une vie française, du Paul Katrakilis le pro de Jaï-alaï dans La Succession... Ce qui est plutôt rare. Peu de romanciers parviennent à imprimer ainsi leurs créatures dans nos mémoires fuyantes. Ils ont l’air aussi décalé que lui y compris dans l’humour, la fantaisie, la mélancolie. Dubois serait du genre à déceler du sacré dans un match de rugby mais nulle part ailleurs.

La réussite du roman tient aussi à l’habileté de sa construction : deux parties parfaitement nouées, le présent en prison, et le passé autour de l’histoire personnelle de Paul Hansen qui mène au drame et métamorphose un agneau en loup. A la fin, la promesse de rédemption laisse la voie ouverte à un certain optimisme malgré la violence des pages les plus noires qui précèdent – mais beaucoup moins que pour son avant-dernier La Succession qui était carrément suicidaire. Le récit, les personnages et l’auteur lui-même ont trop de charme pour assombrir malgré tout ce qu’ils trimbalent d’inquiétudes, d’intranquillité et de révoltes rentrées contre les injustices. Trop nonchalant pour être vraiment désespéré, trop indolent pour succomber à la tristesse. Avec ce qu’il faut de mélancolie, et une touche de nostalgie, c’est cela qui reste au fond, un charme indéfinissable. Son côté Rabbit en paix pour citer l’un des romans étrangers dont la lecture a durablement marqué Dubois (il dit ici très joliment en quoi John Updike et son œuvre sont « ce que l’on peut espérer de mieux au fin fond de la nuit »). Le genre de type qui s’arrange pour avoir vécu ce qu’il raconte.

C’est drôle mais il me revient qu’Une vie française, qui avait bénéficié d’un accueil exceptionnel tant auprès des critiques que des lecteurs (si peu synchrones, d’ordinaire) avait été épinglé par la plume caustique de François Nourissier. Notre meilleur arbitre des élégances littéraires faisait alors remarquer en passant que nulle part, ni sur la couverture, ni sur la page de garde, le texte ne portait la mention « roman ». Et d’enchaîner aussitôt : « Est-ce pour échapper aux dangers d’un prix littéraire ? ». Cette fois, qu’on se rassure : Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon est bien un roman, et pas seulement parce que c’est écrit dessus. Un roman, un vrai et l’un des meilleurs de cette rentrée.

P.S. Avis aux Toulousains : Jean-Paul Dubois sera le 12 septembre à 18h à la librairie Ombres blanches.

(« Sur la plage de Biarritz » photo Passou ; « Dites-le avec des fleurs » oeuvre de Bansky (?))

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 017 Réponses pour Rentrée : Dubois dont on fait les romans

renato dit: à

« Vous faites un sort à part à Patty »

Enfin, jacques, parfois vous m’étonnez ! Patty est plus jeune que moi d’une année,: donc mêmes expériences, à juste titre je ne l’ai pas comptée parmi les chanteuse de l’univers de ma mère.

Jazzi dit: à

Déjà conseillée à Chaloux à 14 h 50 min, renato !

Claudio Bahia dit: à

@ Pour moi, ce sera elle ou rien.
+1

renato dit: à

Jeu de la barque bien à part, si un-e artiste sait faire son travail pour moi c’est bon.

https://youtu.be/QRZVIEUqdIU

puis c’est une question de moment, parfois seulement d’instant…

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 21 août 2019 à 14 h 12 min
Chaloux dit: 21 août 2019 à 13 h 25 min
Chaloux dit: 21 août 2019 à 13 h 17 min
Chaloux dit: 21 août 2019 à 13 h 14 min
Chaloux dit: 21 août 2019 à 13 h 06 min

Hilarant !!

(Quel personnage de roman, ce Blabla, quand même – et jusqu’au bout, même après un AVC !)

M Court dit: à

« Rien de tout cela ne serait arrivé si mon Education Sentimentale avait été comprise ».

Notons quand meme que la phrase de Flaubert vient de Du Camp et de ses Souvenirs Littéraires parus en 1881.
Et que Du Camp étant absent à l’enterrement de Flaubert. Rajouter a posteriori une prophétie déjà réalisée ne coute rien dans un chapitre dont la publication va profondément marginaliser son auteur en en faisant un traitre à Flaubert pour avoir révélé son épilepsie, et tenté d’établir un lien entre la maladie et l’écrivain. L’attribution de ce genre d’oracle politico-romanesque me parait plus que douteuse.
Bien à vous.
MC

Ed dit: à

jazzi

J’ai regardé la BA de Thalasso pendant ma pause dej au soleil et je riais toute seule comme une gargoulette. Nous ne serons pas sages, vous le savez bien, mais vous ne pourrez vous empêcher de nous livrer votre critique. Hâte de la lire, ca a l’air d’être précisément ce que j’aime.

rose dit: à

Moi je ne ris pas trop, pas trop. Il pleut il pleut il pleut.
What’s never changing here ?
À peine le temps de penser a tea room que la guide assénait the weather.
Bon.
Lennon, amoureux de Cynthia, vint ici passer sa honeymoon.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cynthia_Powell

Il revint fin des sixties avec Yoko Ono. Acheta une île de la baie Dorinish island, dans l’espoir d’y couler des jours heureux en y finissant ses vieux jours.
L’a pas eu le temps.
Ô mores.
Allez, un rai de soleil.
Mettre le nez dehors.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Tu devrais vraiment écrire un roman ou au moins une nouvelle sur Blabla. Tu connais bien le dossier et tu as le style sarcastique qu’il faut pour le faire. Son « cas » est plein de détails impossibles d’inventer et qui rendraient le récit hilarant. Un Blabla raconté comme tu le fais ici deviendrait vite le modèle du mythomane moderne, une espèce d’Oblomov de la nullité fanfaronne.

Ed dit: à

« une nouvelle sur Blabla »

Le type aux multiples maîtresses qui lui lèchent ses pieds d’aristocrate juif ? Un jour, il m’avait contredit sur Beauvoir en me traitant de « poufiasse ». Dix minutes plus tard, CT a raboulé pour confirmer que j’avais raison et il a fermé sa g.ueule. Un gros misogyne.

Ed dit: à

« aristocrate juif »

C’est fait exprès…Nan je précise, parce que bon.

Pablo75 dit: à

Ed dit: 21 août 2019 à 16 h 11 min

Il faudrait un roman, tellement ses exploits sont nombreux !

Chaloux, avec la complicité de son ami Assouline, pourrait en plus gagner le Goncourt avec lui et organiser après un grand banquet littéraire avec tous les participants du blog, y compris Blabla dans sa chaise roulante, s’il est encore des nôtres.

Ce serait grandiose !!

rose dit: à

Et alii
Grand merci à vous et aussi au collectionneur Bruno Stefanini.
Espérant que nous aurons accès à la lettre destinée à Consuelo.

Chaloux dit: à

Pablo, j’y avais pensé. Mais pour le Goncourt, tu te trompes. Si je m’approchais de Drouant avec mon petit bouquin pour le proposer à sa bienveillance, Assouline armerait chacun de ses collègues avec ordre de me descendre avant que j’aie eu le temps de dire ouf. Pas plus rancunier que lui. Pour le Goncourt, il me faudra attendre qu’il soit au Père Lachaise.

Ed dit: à

Pour le banquet,

Dede à la composition des menus, DHH aux fourneaux, jazzi à la réalisation du film souvenir, Chaloux au piano, Pablo aux castagnettes, moi à la guitare avec une playlist préparée avec soin par Langoncet, Delaporte pour la prière avant le repas et Lavande pour les costumes des musiciens.

Chaloux dit: à

J’aurais à peine le temps de lui dire:
– Tu quoque, mi critiquii !
Et c’en serait fait de moi.

Cela dit, il y aurait aussi un livre à écrire sur Assouline.

Quant au personnage de Blabla, c’est moi qui l’ai créé, poli, si quelqu’un d’autre s’en emparait, ce serait un rapt littéraire indigne.

Chaloux dit: à

Pablo, qu’est ce que tu mettrais en musique de fond sur des images du Palais Royal?

J’avais pensé à ça dans la transcription pour piano seul de Hummel (par mes soins).

https://www.youtube.com/watch?v=5Dywj3ABuNs

(Version pour moi insurpassable)

Chaloux dit: à

Cela dit, si Blabla avait écrit son bouquin, sûr qu’Assouline aurait tout fait pour le faire publier chez Gallimard et pour lui faire avoir le Goncourt. Assouline était fou de Blabla. C’était même extrêmement suspect.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Très belle version de Landowska, que je ne connaissais pas ou que j’ai oubliée (puisque j’ai beaucoup de disques d’elle).

Tu n’as pas un lien pour entendre la transcription pour piano seul de Hummel?

Moi sans réfléchir beaucoup je mettrais du Rameau:

L’Entrée de Polymnie des Boréades, dans la version de Marc Minkowski – l’une des musiques les plus belles que je connaisse.

https://www.youtube.com/watch?v=2V8O8W30sH4

Pablo75 dit: à

Cela dit, il y aurait aussi un livre à écrire sur Assouline.
Chaloux dit: 21 août 2019 à 16 h 44 min

Ça c’est une excellente idée ! Avec le titre: « Biographie d’un biographe ».

Ce que tu peux faire c’est parler d’Assouline dans le roman sur Blabla. Ça ferait contrepoint.

Chaloux dit: à

Blabla a fini par tuer cette passion amoureuse en devenir, par se fâcher avec Assouline, parce qu’il a compris qu’il n’aurait jamais le talent de ses ambitions littéraires. C’est un amour tragique et impossible qui s’est déroulé sous nos yeux. Bien peu l’ont compris. Ensuite Assouline est allé s’oublier dans des gay-pride, par exemple à celle de Madrid, parmi les travelos brésiliens et les Vénus à dos velu qui vous sourient avec leurs dents en or à 15 carats (or turc). Depuis qu’il sait que j’ai percé son horrible secret, il me hait comme Tom et Jerry, Ulysse et le cyclope, Titi et Gros Minet (Gros Minet, c’est lui! mais il n’apprécie pas ce petit nom! Jamais compris pourquoi).

Chaloux dit: à

J’avais un lien, un enregistrement sur pianoforte, assez pénible, mais je l’ai perdu. Je tacherai de mettre un enregistrement la semaine prochaine.

Le Rameau est magnifique, mais il faut que j’enregistre moi-même pour éviter les conflits de droits. Or donc, du piano ou une transcription…

Pablo75 dit: à

Pour le banquet,
Ed dit: 21 août 2019 à 16 h 39 min

Tu as oublié les clowns: hamlet et Bloom.

Et aux discours littéraires: pour l’histoire ancienne du Goncourt MC et pour l’histoire moderne Edel.

Et comme attachée de presse du nouveau Goncourt, Christiane, bien sûr.

Pablo75 dit: à

Si je m’approchais de Drouant avec mon petit bouquin pour le proposer à sa bienveillance, Assouline armerait chacun de ses collègues avec ordre de me descendre avant que j’aie eu le temps de dire ouf.
Chaloux dit: 21 août 2019 à 16 h 31 min

Moi je crois qu’Assouline ferait tout pour que tu gagnes le Goncourt avec un roman sur son blog. Ce serait le premier blog au monde qui « produit » de la grande littérature. Après ses réussites comme biographe, comme critique et comme romancier, la réussite comme créateur du meilleur blog littéraire du monde, serait pour lui l’apothéose.

Petit Rappel dit: à

Si je puis me permettre, Hummel est à Mozart ce que le Canada Dry est à l’alcool. Voir ses concerto pour piano.

Pablo75 dit: à

il faut que j’enregistre moi-même pour éviter les conflits de droits. Or donc, du piano ou une transcription…
Chaloux dit: 21 août 2019 à 17 h 17 min

Les transcriptions ne payent pas des droits?

Bihoreau, duc de Bellerente et autres terres avoisinantes... dit: à

Philippe Jullian aurait trouvé le dernier Dubois déconcertant. Se serait-il prononcé sur le style seul ? N’étant pas du genre angoissé, je me résigne à ne pas obtenir de réponse. Mais il ne faut jamais désespérer de l’Au-delà …

Bloom dit: à

Comme chacun sait, Boris Johnson a Winston Churchill pour modèle. Pas le Churchill à l’initiative de la désastreuse expédition de Gallipoli en 1916, ni celui responsable de la famine qui ravagea le Bengale en 1942, mais le premier Ministre qui galvanisa son pays face à l’ennemi nazi (et que les électeurs s’empressèrent de renvoyer à son aristocratique demeure et son ‘black dog’ en 1945 pour élire un travailliste dont il s’était copieusement moqué).
Dans son hommage aux pilotes anglais et alliés qui gagnèrent la bataille d’Angleterre, Churchill déclara : « Never in the field of human conflict was so much owed by so many to so few » (jamais dans l’histoire des conflits humains tant de gens ont dû autant à si peu de personnes).
Formule paraphrasée ainsi aujourd’hui par Phil
Hogan, commissaire irlandais au Brexit, en lien avec le refus du filet de sécurité lié à l’épineuse question de la frontière entre les deux Irlandes:
« in the event of a no deal Brexit, the UK government’s only Churchilian legacy will be –‘never have so few done so much damage to so many’ (En cas de Brexit sans accord, l’héritage churchillien du gouvernement britannique se résumera ainsi : « Jamais si peu de personnes n’auront causé autant de tort à autant de gens ».
Et de rappeler que Johnson n’a pas été élu par ‘la nation’; mais seulement par les membres du parti travailliste, ce qui semble un peu court pour prendre des décisions qui engagent l’avenir de 70 millions de personnes, non?

D. dit: à

Delaporte pour la prière avant le repas 

…et au réfectoire, lecture et méditation sur la vie d’Ulrike Meinhof.

Chaloux dit: à

Pablo, pas de paiement de droit pour Hummel qui est mort depuis bien longtemps. Même chose pour tous les bons transcripteurs du XIXe.
(Merci à M. Court sur place pour son jugement sur Hummel que nous attendions avec angoisse et impatience depuis deux siècles.)
Couperin, Rameau, Scarlatti, c’est superbe, mais à mon goût trop classique pour le Palais Royal.

Chaloux dit: à

Je ne savais pas que Scarlatti avait écrit cette sonate à la mort de son père.

Une petite préférence pour ce qu’en fait Michelangeli. (Celle-là, ce serait possible je dois l’avoir encore un peu dans les doigts)

https://www.youtube.com/watch?v=3FiZc7kbrWw

Delaporte dit: à

« Delaporte pour la prière avant le repas »

C’est le Bénédicité qu’il faut dire, une des plus belles prières et sans doute la plus courte, Ed : « Seigneur, bénissez ce repas, ainsi que ceux qui l’ont préparé, et donnez du pain à ceux qui n’en ont pas. »

hamlet dit: à

je suis un lecteur post-moderne.

hamlet dit: à

question pour nos Bouvard et Pécuchet :

savez-vous d’où vient le nom donné à cette pièce : « les Barricades mystérieuses ».

nb : vous ne trouverez pas la réponse ni avec google ni sur wiki.

Ed dit: à

Je ne suis pas pratiquante, mais tout de même, je savais que ca s’appellait le bénédicité.

Bihoreau, duc de Bellerente et autres terres avoisinantes... dit: à

Bloom à 17 h 39

Johnson, comme Churchill, se voit appelé à de grandes destinées. Mais ses libertés avec la vérité, ses bouffonneries, son incapacité à se concentrer et à se renseigner font en sorte que le Royaume-Uni (jamais autant désuni) se lance tête première dans l’inconnu. Churchill l’a fait en 1940 en résistant aux Allemands. Il a gagné. Moins sûr pour Johnson …

Pablo75 dit: à

Je ne savais pas que Scarlatti avait écrit cette sonate à la mort de son père.
Chaloux dit: 21 août 2019 à 17 h 56 min

Je l’ai entendu il y a quelques mois sur Radio Classique à je ne sais plus quel pianiste (Cyprien Katsaris?). C’est lui qui avait choisi la version de Gillels, que je trouve très belle aussi (j’en ai cherché d’autres et je n’ai pas trouvé mieux – pour moi).

Michelangeli va trop vite. C’est techniquement époustouflant, mais il oublie l’essentiel: que c’est une musique triste, mélancolique.

Chaloux dit: à

Pas le temps d’en discuter, mais Monsieur Jourdain aurait dit qu’il y a du jupon là-dedans, surtout quand on le joue tout en douceur, comme le lent et doux abandon nocturne que nous connaissons tous, sauf Pédalo qui est trop laid pour plaire aux dames.

https://www.youtube.com/watch?v=JeJClooBYqY

J’adore cette version.

Delaporte dit: à

savez-vous d’où vient le nom donné à cette pièce : « les Barricades mystérieuses »

Cela évoque peut-être la difficulté des relations humaines, comme par exemple dire à quelqu’un qu’on l’aime. C’est un très beau morceau de clavecin, que Sofia Coppola avait mis dans sa bande-son de son navet « Marie-Antoinette » ; ici pour dire peut-être la difficulté des idéaux politiques et de l’art de gouverner. C’est plein de nostalgie, tout ça. C’est peut-être pour cela que ce film était raté. La Révolution quant à elle a triomphé, et en effet, mon cher D, il serait temps de méditer sur Ulrike Meinhof. Au moins un peu.

Delaporte dit: à

Chaloux, c’est mieux au clavecin. Le piano fait tout perdre de sa magie à ce morceau.

closer dit: à

Et moi alors Ed? Je balaye la salle? Je fais la vaisselle?

hamlet dit: à

et Horowitz qui nous joue la 23 et la 335 au Carnegie en 68 ! c’est-y pas émouvant ? quand on sait que 4 ans avant sur cette même scène on avait eu les Beatles ? que des stars…

https://www.youtube.com/watch?v=4-5yWDliZZw

Delaporte dit: à

« Je ne suis pas pratiquante, mais tout de même, je savais que ca s’appellait le bénédicité. »

Vous avez été baptisée, Ed ?

hamlet dit: à

bien Delaporte, c’est presque la bonne réponse !
mais c’est pas la bonne.

le pablo doit être en train de faire chauffer son disque dur pour trouver la réponse.

quand c’est pas sur wiki pablo est perdu…

pablo fait gaffe au wifi ça va te griller les 3 neurones qui te servent de cerveau !

Chaloux dit: à

Meuh non, Delaporte…

Il y a eu des dizaines d’hypothèse mais Omleto connait la bonne… Omleto, tu la connais combien de fois par semaines, la bonne?…

Chaloux dit: à

Omleto, ta maman est bien gentille, tout de même, de te laisser fréquenter la bonne… J’espère qu’elle n’est pas cacochyme, au moins..

Ed dit: à

Mais non closer. Tu seras le sniper de la soirée.

Ed dit: à

Baptisée et communiee. Ma mère…

Chaloux dit: à

Pablo, pour moi ce n’est pas trop lent, c’est le summum de la délicatesse, une approche du féminin toute en douceur, jusqu’à la source jaillissante…

Delaporte dit: à

« Baptisée et communiee. Ma mère… »

Un bon point pour vous. Vous devez beaucoup à votre mère, sans doute. C’est souvent par les mères que la religion passe. Et vous y aviez cru, quand vous avez communié ? Hélas, vous avez préféré arrêter de pratiquer, et c’est dommage. Cela vous aurait donné une stabilité spirituelle que vous avez perdue, cela se sent. Vous ne vous en rendez sans pas compte, Ed, mais la religion vous a déjà beaucoup apporté.

Chaloux dit: à

Maria Tipo, somptueux enregistrement.

Bérénice dit: à

Pablo, pour moi ce n’est pas trop lent, c’est le summum de la délicatesse, une approche du féminin toute en douceur, jusqu’à la source jaillissante…

La meilleure de la journée, je n’ai pas pris le temps de voir à quoi cette prose se rattache , hors contexte elle tient quoi qu’elle veuille exactement signifier, on touche à la beauté, l’éternel féminin.

Bérénice dit: à

Le duo stalinien à repris du service ça c’est de l’amitié
L’eau ferrugineuse!

Ed dit: à

« Vous devez beaucoup à votre mère »

Ben tout, andouille. Comme tout le monde en fait.

Delaporte dit: à

D, vous vouliez savoir, avec une certaine violence, si je mangeais des patates ce soir. Non, pas ce soir, mais j’en ai mangé hier avec un gros rognon de veau, préparé par mon charcutier. Maintenant, je raconte ma vie à mon charcutier. Je n’ai plus besoin de venir sur la Rdl. Je me suis trouvé beaucoup de points communs avec ce boucher-charcutier. Nous sommes passés par les mêmes villes. Lui, attaché à un cirque dans sa jeunesse, a beaucoup voyagé en France. Aujourd’hui, il découpe des rognons de veau pour des clients gastronomes. Il est devenu sédentaire.

Bérénice dit: à

12 septembre ! Le monde est petit…

Le lendemain des attentats , ainsi vous n’osez pas trop la ramener si on oublie de vous souhaiter votre niniversaire .

Delaporte dit: à

« Vous devez beaucoup à votre mère »
Ben tout, andouille. Comme tout le monde en fait.
_________

Pas forcément, il y a des enfants qui rejettent leur mère. La manière dont vous en parlez, Ed, est un signe d’hystérie. La psychanalyse, et notamment Lacan, nous le dit. Je pense que vous n’aimez pas Lacan (si vous connaissez tant soit peu ce qu’il a écrit, ce qui n’est pas sûr : vous auriez évité de tomber dans ce piège et d’en parler avec tant de véhémence – comme quoi j’ai touché un point sensible, Ed !)…

Delaporte dit: à

Le portrait psychologique, et même psychiatrique, de Ed se précise, avec cette révélation qu’elle nous fait de l’importance pour elle de sa mère ; et surtout la manière, véhémente, proche de l’hystérie, dont elle nous en parle. Son aveuglement sur la chose, hyperbolique pour elle, tend à prendre une place considérable dans sa vie, notamment ses origines psychiques. Très intéressant détail…

Delaporte dit: à

Le portrait psychologique, et même psychiatrique, de Ed se précise, avec cette révélation qu’elle nous fait de l’importance pour elle de sa mère ; et surtout la manière, véhémente, proche de l’hystérie, dont elle nous en parle. Son aveuglement sur la chose, hyperbolique pour elle, tend à prendre une place considérable dans sa vie, notamment ses origines psychiques. Très intéressant détail…

Bérénice dit: à

Pas le temps d’en discuter, mais Monsieur Jourdain aurait dit qu’il y a du jupon là-dedans, surtout quand on le joue tout en douceur, comme le lent et doux abandon nocturne que nous connaissons tous, sauf Pédalo qui est trop laid pour plaire aux dames.

C’est carrément indecent, limite libidineux, en tout cas quand je lis ça, j’ai envie de vomir .

Ed dit: à

Dede est violent et je suis proche de l’hystérie parce que je fais remarquer à Delaporte que tout le monde doit la vie à sa mère. C’est dingue non ? Il n’avait pas l’air d’être au courant 🤓

Ed dit: à

18:46

C’est Macca après une cure de fish and chips !

Delaporte dit: à

« je suis proche de l’hystérie »

Non, vous n’êtes pas « proche » de l’hystérie : vous « êtes » hystérique. Cela se perçoit immédiatement par la manière dont vous vous exprimez, mais aussi par le contenu même de ce que vous dites.

Bérénice dit: à

Delaporte. J’ai pris en cours de film il y a quelques jours une production TV retraçant la naissance du godemichet électrique que nous devons au royaume uni. En fin il était écrit sur le générique que le mot hystérie avait cessé d’être employé en 1952 ou 57. Peu importe, il figure toujours dans les termes employés pour designer certains profils bien que l’hystérie ne soit plus maltraitée comme du temps de Charcot. Enfin pour terminer cette recreation, l’objet en question fit la fortune de son jeune inventeur et procurera le plaisir que les époux n’étaient pas à meme de donner à leur compagne. Tous les milieux sociaux furent conquis, de l’aristocratie pour commencer au petit peuple .

Ed dit: à

Oui oui. Et toi un gros connard de misogyne frustré de la teub
Mais ça tout le monde le sait. Allez ciao l’artiste.

Ed dit: à

Que berenice la grosse nymphomane du blog regarde ded reportages sur le godemichet n’étonnera personne. Pauvre femme…Je suis sûre que si elle sentait moins la frustration, un homme voudrait d’elle.

et alii dit: à

d’instrument est fait
aujourd’hui d’un ou plusieurs bois, presque toujours les mêmes. Pour le violon nous
avons principalement l’érable et l’épicéa, pour la guitare le palissandre des Indes et
l’épicéa ou le cèdre, pour le hautbois et la clarinette, c’est l’ébène tandis que le
basson est en érable. Si on pose la question aux facteurs d’instruments et aux
musiciens on s’aperçoit qu’il existe pour eux un lien entre le type de bois utilisé et
leur attente esthétique. Et il en fut certainement de même dans le passé.
Ainsi, une étude concernant l’évolution de l’esthétique sonore des instruments de
musique (travail comparatif évidemment de grande ampleur dont on peut souhaiter
ici qu’il soit entrepris un jour) devrait donc nécessairement passer par la
connaissance des bois utilisés à chaque époque, constatant d’une part que les types
d’instruments utilisés autrefois étaient sensiblement différents de ceux en usage

et alii dit: à

II Les bois des instruments conservés
Voyons maintenant, parmi les principales familles d’instruments anciens conservés
de nos jours, quelles sont les essences les plus fréquemment rencontrées.
En France et dans les Flandres, les clavecins étaient faits le plus souvent en peuplier
(Populus) et/ou en sapin (Abies) et/ou en tilleul, lorsqu’on prévoyait d’en décorer
l’extérieur de peintures car ces essences n’ont visuellement pas beaucoup d’intérêt.
A l’inverse on choisissait le noyer (Juglans regia) auquel polissage et application de
cire donnent un aspect chaud et agréable, tandis que les tables d’harmonie étaient
toujours en bois résineux : sapin ou épicea (Picea). En Italie, on préférait utiliser le
cyprès (fig. 1) (Cupressus sempervirens), pour les caisses des clavecins à
l’ébénisterie très soignée, comme pour les tables (fig. 2). En ce qui concerne les
claviers, pour lesquels s’impose la nécessité de distinguer nettement par un
contraste de couleur les notes naturelles (les marches) des notes altérées (les
feintes) on avait souvent recours au buis (Buxus sempervirens) (fig. 3) et à l’ébène1
.

Delaporte dit: à

Ed est vraiment un cas d’école, un exemple tout simple d’hystérie féminine, qui n’aurait pas forcément intéressé Lacan. Voir la manière dont elle s’enferre est certes pathétique : elle devrait faire un petit effort pour chiader un peu son hystérie, la rendre intéressante. D’abord, il faut qu’elle en soit consciente. C’est fait. Ensuite, il faudrait qu’elle entreprenne une psychanalyse avec un bon professionnel. Je le lui conseille. Ed, vous en avez pour au moins vingt ans d’analyse : mais ne vous découragez pas. Le psychanalyste se découragera avant vous, sans doute, tant vous êtes ennuyeuse.

Delaporte dit: à

Ed est vraiment un cas d’école, un exemple tout simple d’hystérie féminine, qui n’aurait pas forcément intéressé Lacan. Voir la manière dont elle s’enferre est certes pathétique : elle devrait faire un petit effort pour chiader un peu son hystérie, la rendre intéressante. D’abord, il faut qu’elle en soit consciente. C’est fait. Ensuite, il faudrait qu’elle entreprenne une psychanalyse avec un bon professionnel. Je le lui conseille. Ed, vous en avez pour au moins vingt ans d’analyse : mais ne vous découragez pas. Le psychanalyste se découragera avant vous, sans doute, tant vous êtes ennuyeuse.

et alii dit: à

Pour la construction des luths, instrument alors fort à la mode dont l’Allemagne
détenait autrefois la suprématie2
, l’if (Taxus baccata) (fig. 6) était le bois le plus
apprécié3
. A la fin du XVIe
siècle, période de l’apogée de cet instrument, les facteurs
eurent l’idée, afin de satisfaire une clientèle aisée éprise de raffinement et de
matériaux rares, d’utiliser ce bois débité en partie sur l’aubier et le bois de cœur, de
couleurs très contrastées (fig. 7). Le but était de créer une sorte de trompe l’œil
donnant à voir deux fois plus de pièces qu’il n’y en avait en réalité. Les bois ondés
furent également très appréciés tant pour leurs qualités physiques de dureté et de
flexibilité qu’esthétiques, notamment l’érable (Acer platanoides [plane]) (fig. 8) ou
Acer pseudoplanus [sycomore]) (fig. 9) que l’on utilise encore aujourd’hui dans la
lutherie des instruments à archet (violon, alto, violoncelle, contrebasse) mais aussi
un bois aujourd’hui largement oublié : le frêne ondé (Fraxinus excelsior) (fig. 10).
Laux Maler (fig. 11), un des facteurs de luth les plus estimés, allemand d’origine mais
installé à Bologne dans les premières années du XVIe
siècle semble l’avoir utilisé de
façon régulière4
. Enfin, très tôt et suivant de près la découverte des nouveaux
continents, certains bois exotiques aux ramages et aux couleurs insolites entrèrent à
leur tour dans la fabrication non seulement des luths, mais aussi dans celle des
guitares et des cistres. On conserve aujourd’hui des exemplaires faits d’ébène (fig.
12), souvent en association avec l’ivoire, de palissandre de Rio (Dalbergia nigra) (fig.
13 et 14), de bois de violette (Dalbergia caerensis) (fig. 15), de bois de serpent ou
amourette (Piratinera guianensis) (fig. 16 et 17) ce dernier bois ayant souvent été
utilisé pour la facture des archets.
Pour revenir à l’utilisation de bois locaux, il faut aussi citer le cas unique d’un
instrument d’origine ibérique qui pourrait être un des très rares exemplaires conservé
de vihuela de mano5
(collection Musée de la musique, E.0748) dont le manche est
fait de cyprès et la caisse de jujubier (Ziziphus sp.) (fig. 18). Comme il s’agit ici d’une
pièce anonyme, l’identification des bois, en l’occurrence tous les deux typiques du
pourtour méditerranéen, jointe à des éléments d’analyse organologique, en confirme
l’origine géographique.

Bérénice dit: à

19h22 ce n’était pas un reportage mais une soirée consacrée à l’érotisme la sexualité sur Arte. Ensuite il y avait un dossier sur la vulve. Je n’ai regardé sur lecteur , des femmes étaient invitees à donner un nom à cette partie du corps. Pour le film qui précédait , j’ai allumé mon téléviseur au hasard pour voir les dix dernières minutes. L’inventeur du godemichet electrique soudainement riche attendait une femme à sa sortie de prison pour la demander en mariage. J’ignore les raisons de cette privation de liberté, peut être déterministe avant l’heure accusée de moeurs contraires à la morale en vigueur. ED, mon propos n’avait rien à voir avec vous et était adressé à Delaporte. Faut pas vous sentir visée, c’est paranoide activity! Nympho ? Si vous voulez, si cela vous dirige vers l’orgasme , j’ai toujours aimé faire plaisir .

Delaporte dit: à

Une fois, il y a eu un étudiant en psychiatrie qui est venu ici, pour se marrer sans doute. Il a fait le diagnostic des intervenants, dont le mien. Je ne me souviens plus de ce qu’il avait trouvé me concernant, sinon de la paranoïa, je crois. Ed aurait été un beau sujet d’étude pour lui. Il lui aurait donné de bons conseils, et surtout celui de se faire soigner…

Bérénice dit: à

Que la fin pour lecteur
Féministe pour déterminisme.☠️☠️☠️

et alii dit: à

La valeur d’un instrument, c’est d’abord une question de son. Yann Le Pichon, responsable de la boutique Major Pigalle, à Paris, explique :

« Dans la famille des bois, quelle que soit l’essence utilisée, le son se modifie avec le temps. Cela est dû à l’état physique et moléculaire du bois. Mais pour les guitares, cette évolution est souvent favorable puisque le son devient plus harmonique, plus réactif et plus juste. »
Ainsi, une guitare de Mirecourt, fabriquée par Aubry Maire au milieu du XIXe siècle, a récemment trouvé preneur à 12 500 euros.

Le principe s’applique également aux violons anciens, crées par des grands noms de la lutherie comme Stradivari, Guarneri ou Amati. Jean-Louis Luppino, responsable de l’atelier Aloca Lutherie, rue de Rome :

« Le son des violons de qualité, fabriqués par certains luthiers hors pair, ne s’altère pas avec le temps. Acheter un tel violon s’apparente à un placement à long terme, sur un produit qui ne subira pas de dévaluation. »
Une particularité qui permet à ces pièces d’exception de traverser les siècles.

Un piano vieillit mal, un violon vieillit bien
Pour les pianos, c’est plus compliqué. Entre les cordes, les pédales, les touches ou les marteaux, le son produit par un piano relève d’une mécanique complexe qui a davantage de chance de mal vieillir que celle d’un violon ou d’une guitare.

L’âge des instruments qui s’échangent sur le marché de l’occasion ne se compte pas en siècles, mais plutôt en dizaines d’années. Gérard Lantez, gérant du magasin Toute la Musique, à Amiens, explique :

« A part quelques rares instruments de valeur, le son des pianos se dégrade avec le temps. Ce phénomène résulte notamment d’une très forte pression exercée sur la table d’harmonie. Un piano correctement fabriqué dure quatre-vingt ans sans subir de réparations majeures. »
Quand le saxo perd son timbre
Des hanches exposées dans un magasin de musique
Des hanches exposées dans un magasin de musique – CC
Même constat pour les instruments à vent qui, en vieillissant, peuvent rencontrer quelques problèmes de souffle, raconte Béatrice Guéritaud, responsable du magasin Le Coin des bois, dans le Xe arrondissement :

« Le son de ces instruments ne se bonifie pas avec l’âge. Ils deviennent faux et perdent de leur valeur.

Quand un instrument ne répond plus aux attentes de justesse et de timbre, on dit qu’il est “vidé”. Si cela se produit, il n’y a plus rien à faire. Un saxophone neuf, acheté 1 500 euros, se revendra 800 ou 900 euros au bout de trois ou quatre ans. »
Certains modèles s’en tirent mieux. Parmi les occasions qui ont la cote, les saxophones Mark VI, produits par Selmer entre 1954 et 1974 :
les prix!
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-la-nouvelle-debrouille/20120305.RUE7440/pour-les-instruments-de-musique-vieux-c-est-parfois-mieux.html

Bérénice dit: à

Le début, en fait. Un dessin représentant une vulve en gros plan qu’un feutre coloriait. Ensuite des femmes de toutes couleurs soumettait un mot pour qualifier leur sexe, tout compris . Je ne suis pascale plus loin dans le visionnage.

Bérénice dit: à

Allée pour Pascale.

Bérénice dit: à

Ed, physiquement, je vous donne ma stature: 165 cm, 52 kg, seins petits et cul aussi petit. Une taille pas tres marquee, de jolis bras, des jambes correctes qui me servent à marcher longuement, un visage appreciable marqué d’une cicatrice frontale de trois centimetres, un sourire accidenté, autrefois brune naturelle. J’aurai soixante dans quelques jours . Si le commerce des hommesreste problématique ce n’est pas au point de chier une pendule.

Bérénice dit: à

Soumettaient. Mes excuses.

Bérénice dit: à

Que berenice la grosse nymphomane du blog regarde ded reportages sur le godemichet n’étonnera personne. Pauvre femme…Je suis sûre que si elle sentait moins la frustration, un homme voudrait d’elle.

Pour finir, ED, avec la franchise à laquelle je tiens. Je vous ai rapidement considérée comme une personne non fiable en dépit de votre « bagage » revendiqué . Il y a des moments où vous avez tendu des perches ressemblant à des invites ou des soutiens amicaux pour mieux les trahir juste après. C’est un peu pervers mais la technique est à ce point reperable qu’on ne s’y laisse prendre que deux fois pas trois. Cela vous donne le sentiment d’emporter un point, si c’est votre besoin pour éprouver un sentiment d’exister. à votre aise, tous les moyens sont bons et des gens qui fonctionnent de cette façon sont légions. Vous ne devriez pas rencontrer reconfigurer à vous faire les amis que vous méritez

Bérénice dit: à

Difficultés pour reconfiguer. Correcteur?

renato dit: à

Il y a quelques années de là un type avait pris l’habitude de squatter les combles de mon atelier les nuits où je ne travaillais pas. Personne ne voulut me croire, ainsi je m’étais persuadé d’être paranoïaque et j’ai moi-même demandé l’admission en psychiatrie. Bon, mon histoire na pas pas vraiment persuadée ma compagne qui fit installer un camera dans l’atelier, ce qui prouva que j’avais raison : quelqu’un squattait mon atelier.

Bon, je n’avais pas compris qu’il ne squattait pas mes combles par nécessité mais pour y cacher sa marchandise. Donc, je n’était pas parano, mais désormais le diagnostique avait été fait et il fallut un bon moment pour remettre les choses en ordre.

Incidemment, le médecin, dans sa sagesse, décida que je souffrais aussi de sociophobie car je lui avais dit que les hommes ne naissent pas bons, que le croire revenait à refuser la fonction de la culture. La chose ne me dérangea pas plus que ça, parce que quelque temps après ma sortie de l’hôpital je l’ai rencontré au bistrot, et le cas voulut que le bistrotier fusse en train de laver la beertenders — tout le monde sait comme on procède, je suppose —, et le génie de la psychiatrie : « Vous ajoutez de l’eau à la bière ? » Je me souviens du regard compatissant du bistrotier qui ne daigna même pas lui répondre.

Autre chose, Lieux à revisiter, 26 Valle d’Ayas

https://pin.it/xwl4nd2f2hnk35

Marie Sasseur dit: à

Eh bien, on va regretter éternellement Waldmann Dubois , sa culture géo et sa complice de Biarritz, sur la rdl… reste un sac d’os vieillissant qui se prostitue.

Bérénice dit: à

Chantal, oui, mais je n’ai regardé que les cinq ou dix premieres minutes.

Marie Sasseur dit: à

Phil, vous êtes sûr de vous pour Waldmann ?

S’il nous lit je lui adresse toute ma sympathie de sous le volcan.

Bérénice dit: à

un sac d’os vieillissant qui se prostitue.

Un autoportrait?

Marie Sasseur dit: à

Je pense que Phil s’est trompé. Il n’a sans doute jamais lu J-P. Dubois. Mais cela aurait été une belle storia, la pilote de l’ambulance de Biarritz et le joueur de pelote basque.
Je me souviens que l’urgentiste a fini par baisser les bras ici, et la p.ute vieillissante, 52kg/1.65m, qui tapine sur la rdl, a vainement tenté de la malmener, comme elle le fait avec tout ce qui est très féminin.

et alii dit: à

Ombres blanches (titre original : White Shadows in the South Seas) est un film américain réalisé par W. S. Van Dyke et Robert J. Flaherty, sorti en 1928.

Le film est une adaptation du roman de Frederick O’Brien White Shadows in the South Seas, partie d’une trilogie basée sur les expériences vécues par l’auteur dans les îles du Pacifique, publié en 1919. Produit par Hunt Stromberg et Irving Thalberg pour la Metro-Goldwyn-Mayer, le film a été tourné pendant cinq mois à Tahiti. Il s’agit du premier film jamais tourné dans les îles de la Polynésie française1. wiki

Bérénice dit: à

Je me souviens que l’urgentiste a fini par baisser les bras ici, et la p.ute vieillissante, 52kg/1.65m, qui tapine sur la rdl, a vainement tenté de la malmener, comme elle le fait avec tout ce qui est très féminin.

Auriez vous l’obligeance de situer l’action, de restituer les attitudes que vous me concédée, les propositions dûment adressées à la gente masculine. Si je soumettais un portrait sommaire , c’était uniquement pour me situer face à ED et pour signifier également que contrairement à vous et vos quantifiables aventures vantees, le genre masculin m’importe peu. Vous rejoignez sans problème la goujaterie que j’ai bien tort ne ne voir que chez les hommes. Avec cela, la malhonnêteté et la mentalité de mere maquerelle finit de vous vêtir.

Bérénice dit: à

Concedez. Mes excuses.

Bérénice dit: à

Pour mémoire, Phil Staline ( c’est signé danseur), Ed drague, Pablo aussi ( signe établir, je crois ), moi meme me prostitue. Qui d’autres ?

Bérénice dit: à

Phil tapine , signé sasseur. C’est un argument recourent, un discredit jeté pour nuire . Comme Si nous n’étions capables de discernement ,Entre le point de vue d’une psychopathe et celui d’un lecteur attentif , une distance.

Bérénice dit: à

Récurrent.

Bérénice dit: à

Sasseur. Parce sucer des bites pour gagner sa vie , emperruquée, C’est tres féminin ? Oh bien sûr, nous pouvons deviner que ces organes sont prêts à vous gratifier à prix d’or et vous faire part des secrets de l’édition.

Marie Sasseur dit: à

L’humour à froid de J-P. Dubois est aussi à souligner. Il passe par la narration de la réalisation du deuxième « vrai » film porno américain sorti aux US en 1972, dont l’acteur principal n’avait joué jusqu’alors que du Shakespeare… Realisé par un catholique convaincu, natif du Bronx, ancien assistant de cabinet de radiologie, devenu coiffeur de quartier. Et mafieux, naturellement. A noter pour Delaporte, l’utilisation du verbe « dégorger », en rappel du titre de ce film:
« Mais les salles accessibles où le visionnement était autorisé, elles, dégorgaient de spectateurs ».

Bérénice dit: à

Saseur, sans vouloir rivaliser en grivoiseries, j’ai moi même conseillé à un homme que vous ne manquez pas de  » connaitre » de continuer à se faire degorger le poireau, il est du genre obsédé sexuel et l’age avançant n’y fait rien

Marie Sasseur dit: à

« Rien ne l’angoisse comme la perspective que la fuite des jours est inutile, sans forme ni direction. »

Il faut attribuer cette phrase non à une psychologisation de l’auteur, ( vieux travers Passou ! Et pas d’angoisse !) mais a l’état d’esprit du personnage principal du roman. Pourquoi avoir choisi une phrase de Rosalind Krauss,en épigraphe, pour illustrer cette vie de prisonnier, voilà qui n’est pas banal. Le minimalisme.

Claudio Bahia dit: à

renato dit: 21 août 2019 à 17 h 07 min
Amazon fires :
C’est une véritable catastrophe qui est en train de se produire ici. Ce qui m’étonne c’est qu’il semble que l’on découvre maintenant ce qui se passe en déforestation, en tout cas dans le grand public.
Mais cela fait plus de 40 ans que les chercheurs d’or viennent détruire l’équilibre fragile et merveilleux de la forêt amazonienne. ça a commencé sous les Militaires avec l’invasion de la rivière Catrimani. Mais l’or ce n’est rien en comparaison de la déforestation planifiée pour l’Agrobusiness des grandes multinationales (y compris françaises. la recherche de pétrole (Total et d’autres) sur l’un des affluents de l’Amazone. Au cours de ces 3 dernières années j’ai eu l’occasion de suvoler l’Amazonie. J’ai clairement pu voir ces immenses triangles de 5kmx2km qui apparaissent au plein milieur de l’imensité verte, avec un cordon ombilital pour le transport de machinerie gigantesque.
Ils snt en train d’avancer en plein territoire Nambikwara, si chers à Claude Lévi-Strauss. dans 10 ans ils seront un lumpen prolétariat agricole.
Ce qui se passe est atroce et révoltant.
En janvier, j’avais, sur une question de quelqu’un parlé de mes quatres grandes craintes; elle se sont toutes réalisées exactement comme je le craignait: l’éducation, la politique extérieure, l’environnement et la protection des peuples indigènes. J’écris n’importe comment mais c’est ma révolte qui parle, san me relire

D. dit: à

Ed dit: 21 août 2019 à 18 h 58 min

« Vous devez beaucoup à votre mère »

Ben tout, andouille. Comme tout le monde en fait.

C’est absurde, Ed. Tu dois autant à ton père. Ce n’est pas parce que tamère t’a portée que tu lui dois tout.
Ce genre de propos consternant en dit long hélas sur ta mentalité. Je rejoins Chaloux au moins ce soir.

D. dit: à

…Chaloux ET Delaporte.

et alii dit: à

renato,vos postsme sont apparus comme les pointillés d’un roman dont dont vous étiez le sujet ;
comme vous, j’ai loué un espace qui avait été atelier de confection qui était occupé seulement le jour à un premier étage mais moi, je l’habitais aussi le soir et la nuit ;un soir comme je ressortais pour aller dîner, sur le « palier »dormait pelotonné un homme qui prit peur lorsque j’ouvris la porte et prit la fuite, tandis que moi-même effrayée je hurlai;laissant passer un peu de temps je réouvris la porte;personne;je sortis ,puis revins chez moi après dîner;le lendemain, j’en parlai à des voisins qui savaient que c’était un toxicomane habitué à l’immeuble,ce que me confirma une voisine pharmacienne qui avait souvent des ennuis avec les toxicomanes du quartier et quitta pour cette rai_son cette pharmacie qu’elle avait créée; l’homme revint donc plusieurs soirs mais je me méfiais en ouvrant la porte puis il dut trouver que le palier n’était pas sur pour lui, et trouva un autre lieu
pas de psychiatre dans mon histoire!il y avait dans l’immeuble un médecin toujours ivre et qui criait ,c’était bien suffisant,et au fond quand le propriétaire me redemanda pour lui le local, j’en fus soulagée!je n’avais pas à parler dema déconvenue d’avoir eu à partager le palier, j’avais fait le travail que je ne pouvais faire que là,et tout était bien qui finissait bien
bonsoir!

Jean Langoncet dit: à

Bukowski

Ed dit: à

D. Vous cherchez vraiment la m.erde. Je n’ai jamais dit que je devais plus à ma mère qu’à min père. Si vous aviez suivi, vous auriez vu qu’il etait uniquement question de ma mère dans la conversation. Evidemment que je dois tout à mon père également. La lourdeur du mec…

Ed dit: à

Bérénice,
Je n’ai pas tout compris à vos messages, notamment cette histoire de bagage ou d’amitié, mais sachez que je suis absolument loyale. J’ai beaucoup été trahie par des gens que je croyais être mes amis, mais je n’ai jamais trahi. Quant à la manipulation, je ne me reconnais pas dans le portrait que vous dressez de moi. De toutes façons, vous êtes une femme de nature jalouse donc vos jugements sont exclusivement dictés par ce sentiment. Vous vous êtes embrouillée avec toutes les femmes de ce blog et avec très peu d’hommes. Donc hein, bon, voilà.

Bérénice dit: à

Oui, ED. Je confirme, nympho, jalouse, niveau intellectuel à rasdes pâquerettes
Jalouse de qui ? De vous et de la relation épistolaire et virtuelle que vous entretenez aupres de vieux machos après qui vous courez et de qui après quoi vous vous recevez ravitailleurs quand ce ne sont pas des insultes? Cherchez l’erreur. Mais pour ne pas avoir à me répondre en explications auprès d’une jeune femme brillante , je terminerai là. Je vous trouve absolument perspicace et clairvoyante. Un jugement sûr et inébranlable
Un désintéressement exemplaire , une expression étonnante,d’essence innovante, une finesse d’esprit rare. Neanmoins si vous citiez les femmes avec qui je suis fâchée, je vous en serai gré, si je vous sors de la liste exhaustive que vous ne manquerez pas redresser et Sasseur que peut-être vous admirez pour tant d’audace malfaisants et que nous sommes nombreux à critiquer ( et pour causes) je suis assez curieuse de connaitre celles qui vous viendront avec preuves à l’appui. Jalouse et nympho, on va faire comédie temps des soviets où les accusés devaient se livrer à l’auto critique dans des procès qui depuis n’ont jamais atteint de tels degrés d’honnêteté. Tout mon comportement est dicté, influencé par un sentiment d’intense jalousie , l’ é moindre jupon qu’il soit admit aéré ble ou douteux me precipite dans des affres d’envie et je ne veux qu’une chose, éliminer vaille que baume l’hypothétique concurrence. Par dénigrement, la violence verbale, les attaques déloyales, le mensonge, l’indignation jetant microcrédit jusqu’à m’en prendre à ce que cette ombre à mon supposé tableau possède de précieux. Je menace ses proches, je fomente sales coups etc. Je ne s’adressera plus à vous d’ailleurs pour ce qui a provoqué le post où écriture en nympho je ne m’attendais pas à vous et l’esprit n’était en rien à la moquerie. Je vous envie, ED, pour votre comprehension sans faille de tout ce qui se présente ici. Les a priori sont quelquefois difficiles à vaincre, je maintiens les à posteriori vous concernant.

Bérénice dit: à

Railleries pour ravitailleurs.je vous en saurai gré, que vous ne manquerez pas de dresser, admirable, rayez baume svp,admirable. Vaille que vaille, l’insinuation, le discredit,comme au temps des soviets etc .Je ne m’adresserai pas ou plus á vous, il est tôt et je n’ai pas fait preuve de vigilance face au correcteur automatique qui impose tous ces mots remplacements,le sens qui résulte de ces cafouillages est brouillé. Mes excuses. Et si je puis, ne répondez que si ce que j’écris vous est nommément adressé et non pas quand vous soupçonnez à tort que ces posts, responsables en réponse d’insultes ou d’opinions qui valent ce qu’elles valent, vous sont destinés. Merci. Je sais que vous aimez avoir le dernier mot, je vous le laisse bien volontiers, jalouse, c’est une de mes caractéristiques, de plus je suis vieille, grosse, pas tres feminine, rien de bien séduisant,il suffit de le reconnaitre pour rester à la place que le hasard nous octroie. Voyez votre jeunesse contient tant de chances et la vie vous sourit, profitez en, cela ne durera pas.

Bérénice dit: à

cette histoire de bagage

Hypokhâgne, khâgne. Master en je ne sais plus quel domaine. Chez nous , pour résumer un ensemble dec diplomes acquis était employé le mot – bagage(s) -. Surement du patois champenois, rien à voir avec casseroles.

Bérénice dit: à

Les détails agrandis sont fastueux, quelle technique que celle de ces peintres. Anne Deguelle en son tapis, un rêve .

Bérénice dit: à

slash-paris.com
Le tapis de Sigmund — Anne Deguelle — Galerie Dix9 — Exposition — Slash Paris

Entre autres.

renato dit: à

@ 9 h 03 min & 9 h 52 min :

La mort se voit en sortant…

et alii dit: à

Origine de l’expression « Être du bois dont on fait les flûtes »
Selon certaines interprétations, cette expression française remonterait au XVIIème siècle où elle était utilisée sous la forme « être du bois dont on fait les vielles » ce qui montre qu’il s’agit d’un bois souple qui sert à fabriquer les instruments de musique. La métaphore va donc s’articuler autour de l’idée d’accord.

Pour d’autres auteurs, il aurait existé au milieu du XIX un journal satyrique qui trouva un malin plaisir de s’en prendre à André Dubois député d’Angers sous Louis Philippe qui suit à la lettre les ordres du gouvernement. A la base il aurait été écrit un article sur ledit journal avec le titre « Dubois dont on fait les flûtes »L’expression décrit donc un homme timoré qui cherche à adopter l’opinion dominante en s’abritant derrière un jugement et à ce titre il est impossible de lui reprocher quoi que ce soit.

La dernière interprétation de l’expression « être du bois dont on fait les flûtes » met en cause la définition du terme flûte. Dans ce cas précis la flûte n’est pas un instrument de musique mais un navire de charge hollandais équipé de 3 mâts aux voiles carrées. Ces bateaux, dont la construction remontait à la fin du XVIIIème siècle, utilisaient un bois qui s’adaptait aux formes exigées par l

DHH dit: à

àt Alii
qu’est-ce qu’un journal satYrique?une publication porno?

et alii dit: à

c’est plus simple et moins méchant!

et alii dit: à

àt Alii
@ et…..

et alii dit: à

, le président du directoire des thermes de Saujon est du bois dont on fait les gestionnaires. Rien d’étonnant, il s’appelle Thierry Dubois…

et alii dit: à

DE L’age
Barbara Cassin, 72 ans : « J’ai eu l’impression d’une nouvelle adolescence » obs
je l’ai souvent entendue, et dans son propre séminaire,et en colloque
on en a parlé aussi sur la RDL .
3 Cette rencontre avec la langue absolument étrangère, intraduisible, des fous, aussi déterminante qu’avec Heidegger9, amène le psychanalyste Jacques-Alain Miller à lui confier de 1975 à 1979 la charge d’un cours du Département de psychanalyse de l’Université de Vincennes à Saint-Denis. Entretemps, grâce à deux bourses de l’Office allemand d’échanges universitaires, elle étudie en 1976 à l’université de Fribourg, où avait enseigné Martin Heidegger, puis en 1978 à l’université d’Heidelberg.
De 2002 à 2006, le CNRS lui confie le pilotage d’un Projet international de coopération scientifique (PICS 1455) avec l’Afrique du Sud intitulé Rhétoriques et démocraties. Corollairement, l’Institut Max Planck la charge de définir le programme de philosophie que la Commission européenne28 a décidé de mettre en ligne sur le site European Cultural Heritage on line29 (ECHO). Son équipe réalise de décembre 2003 à juin 2004, en collaboration avec les éditions du Robert et du Seuil, la maquette de la future version en ligne du Vocabulaire européen des philosophies30.

et alii dit: à

How Porn Holds Up a Mirror to Society Through the Ages
Stag, on view at the Museum of Sex, presents the history of pornographic film going all the way back to the silent era.

et alii dit: à

Stag: The Illicit History of Pornography maps the evolution of pornographic films and the mirror they hold up to the social contexts in which they are produced.https://hyperallergic.com/510521/stag-porn-history-museum-of-sex/?utm_medium=email&utm_campaign=Daily%20082219%20-%20Historians%20Raise&utm_content=Daily%20082219%20-%20Historians%20Raise+CID_f717d1dd2f46f81cfc80ef0cdaa443d1&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=How%20Porn%20Holds%20Up%20a%20Mirror%20to%20Society%20Through%20the%20Ages

et alii dit: à

Certains, comme David Puaud, anthropologue et ancien éducateur de rue, se remémorent aussi comment la «platitude du paysage scolaire» a pu les orienter, et, paradoxalement, modeler une autre façon d’appréhender le monde.
THE CONVERSATION

Ed dit: à

 » journal satYrique?une publication porno »

Rédacteur en chef = Delaporte

(Et merde, il va encore me coller).

et alii dit: à

Ici, on mise sur l’instruction, les plus grands du monde de l’art sont présents pour vous faire découvrir le monde de l’érotisme peintres, photographes, cinéastes… Le pitch de Naomi Wilzig, la conservatrice du lieu : « Ce n’est pas du porno, c’est de l’art » pour le plus grand plaisir des yeux.

et alii dit: à

Si vous avez des questions sur le sexe, ce musée a les réponses, avec ses projections de films documentaires, ses jeux interactifs ou encore ses projections 3D ce musée ultra moderne pourra certainement répondre à vos questions, et bien plus encore.
ET ne vous plaignez pas qu’on ne vous propose pas les réponses des professionnels spécialisés et éclairés à vos questions

et alii dit: à

les classiques
Vénus, Satyre et Cupidon1, autrefois appelé Jupiter et Antiope ou Le Sommeil d’Antiope, est une peinture réalisée vers 1528 par l’artiste italien de la Renaissance tardive Antonio Allegri, dit Le Corrège. L’œuvre est conservée au Musée du Louvre à Paris. Cette peinture a été acquise par Louis XIV des héritiers du cardinal Mazarin en 1665.

P. comme Paris dit: à

àt Alii
@ et…..

Mais bien sur ben alii.

Jazzi dit: à

« Thalasso » de Guillaume Nicloux.
Au cinéma, raconter une histoire qui fasse sens serait-elle désormais la chose du monde la moins partagée ?
A défaut de sens, de plus en plus de cinéastes se rabattent sur le non-sens, l’absurde, le loufoque.
Certains y réussissent fort bien, mais ici le film tient tout à la fois de la bonne blague et du bon coup.
Guillaume Nicloux, qui avait déjà tourné avec Gérard Depardieu dans l’émouvant « Valley Of Love » où face à Isabelle Huppert l’acteur se confrontait à la propre mort de son fils Guillaume, et le téléfilm « L’Enlèvement », dans lequel Houellebecq avait révélé au public une étonnante nature de comédien, a eu la bonne idée de les réunir.
A la question que faut-il pour faire un bon film, Gabin avait répondu jadis trois conditions : « Un bon scénario, un bon scénario et un bon scénario ».
C’est ainsi qu’en mettant Gabin face à Belmondo et avec Antoine Blondin au script, Henri Verneuil avait réalisé l’excellent « Un Singe en hiver ».
Sur le même canevas de départ, Nicloux met en scène son tandem de monstres sacrés en vase-clos sur la côte Normande, mais, hélas, l’histoire ne suit pas, loin de là !
Saupoudré d’une vague fiction, ce gentil téléfilm, où l’on retrouve la bande de branquignols qui avait enlevé Houellebecq cinq ans auparavant, ne tient pas sur la longueur.
On rit, on sourit, on se lasse.
Depardieu, comédien génial, qui nous convaincrait même en lisant le mode d’emploi de son grille-pain, et Houellebecq, qui s’était révélé un étonnant acteur par nature et posture, ne parviennent pas à faire décoller le film au-delà de l’anecdotique et de la peopolisation à outrance.
Au point que le réalisateur a cru bon d’insérer, en guest star, un improbable Sylvester Stallone !
De cette confrontation au sommet, où il apparait que l’un croit en l’éternité et l’autre pas, juste un bref moment d’émotion quand, Houellebecq, sincèrement en larmes, affirme à un Depardieu, passablement ahuri, que la mort n’existe pas et qu’un jour il pourra retrouver telle qu’en elle même sa grand-mère adorée !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584841&cfilm=269466.html

rose dit: à

Depardieu, comédien génial, qui nous convaincrait même en lisant le mode d’emploi de son grille-pain,
Jazzi

👏

x dit: à

(Sur la piste d’une image bernanosienne, suite)

La fronde encore, cette fois du point de vue (actif et non passif, subi) de qui la manie, ajuste son tir et maîtrise la trajectoire de la pierre :
« Il ne dira rien que ce qu’il veut dire, à son heure, prenant soigneusement sa distance et calculant ses coups, ainsi qu’un frondeur fait tourner sa fronde… »
(Confrontation de Steeny avec Miss Daisy, sa gouvernante et l’amie de sa mère, autour d’un secret familial)

Retrouvé aussi ces phrases, de Bernanos toujours, mais plus dans le roman Monsieur Ouine, dans l’essai Les grands cimetières sous la lune :

« L’injustice appartient à notre monde familier, mais elle ne lui appartient pas tout entière. La face livide […] est parmi nous, mais le cœur du monstre bat quelque part, hors de notre monde […] La véritable proie de l’Injustice sont précisément ceux-là qui répondent à son défi, l’affrontent, croient naïvement pouvoir aller à elle comme David à Goliath […] On n’a pas raison de l’Injustice, on ne lui fait pas plier les reins. Tous ceux qui l’ont essayé sont tombés dans une injustice plus grande, ou sont morts désespérés. »

Ed dit: à

@jazzi
Une affiche trop belle pour faire un bon film. Votre critique ne me surprend guère, car la bande d’annonce est excellente, mais elle ne dure pas 1h30…

Delaporte dit: à

» journal satYrique?une publication porno »
Rédacteur en chef = Delaporte
(Et merde, il va encore me coller).
__________

Ed, vous fantasmez sur moi. Et après, vous vous étonnez en effet que je vous réponde. En quoi vous diagnostiquer hystérique a-t-il un rapport avec ces idées de pornographie ? Peut-être qu’il y a une part mauvaise en vous, que vous tentez de refouler, et qui surgit à l’occasion. Moi, Delaporte, je fais surgir en vous cette part d’ombre. Vous vous servez de ce blog pour essorer vos fantasmes, sur mon dos. Mais je suis généreux : je suis à l’écoute. Dès que je découvre une maladie nouvelle, je vous le dis.

et alii dit: à

pedzouille remet ça?
Qu’il aille poser ses questions au musée du sexe et me fiche la paix

et alii dit: à

« la phallologie, une science encore jeune et inexplorée. » (lien envoyé)on se demande à quoi pensent les erdéliens pour ne pas proposer leur concours

Delaporte dit: à

« De cette confrontation au sommet, où il apparait que l’un croit en l’éternité et l’autre pas, juste un bref moment d’émotion quand, Houellebecq, sincèrement en larmes, affirme à un Depardieu, passablement ahuri, que la mort n’existe pas et qu’un jour il pourra retrouver telle qu’en elle même sa grand-mère adorée ! »

Les acteurs improvisent-ils leurs dialogues ? Alors ce serait plutôt un documentaire. Ou peut-être un documentaire à prétention fictionnelle ? Bref, une marmelade incongrue, alors qu’il aurait suffi de les laisser parler, dans un restaurant par exemple. Cela aurait pu s’appeler « le banquet », et ils auraient parlé de Platon, de saint Augustin, de qu’ils auraient voulu – et Houellebecq de sa grand-mère. Ce qu’il dit d’elle est touchant, et montre qu’il croit à la résurrection. Et qu’il est un croyant, en passe de se faire moine un jour. Vous verrez.

Jazzi dit: à

Oui, Ed, le meilleur du film est dans la bande-annonce. De quoi attirer le gogo…

Une anecdote pour Passou, qui partage le même agent littéraire que Houellebecq, au cas où il n’irait pas voir le film.

A un moment donné Depardieu propose quelque chose à Houellebecq en disant que c’est un cadeau de son agent.

Houellebecq : « Ah bon, moi mon agent il ne me fait jamais de cadeau ! »

Depardieu : « Tu parles, Samuelson c’est un truand ! »

Delaporte dit: à

Le tableau de l’hystérie dont s’inspirera Lacan, comme point de départ pour Ed :
_________________
En 1908, dans le texte « Les fantasmes hystériques et leur relation avec la bisexualité », Freud énumère neuf points qui constitueraient l’essence du symptôme hystérique : 1. Le symptôme hystérique est un symbole mnémonique ; 2. Il est une substitution des expériences traumatiques ; 3. Il est l’expression d’une réalisation du désir ; 4. Il est la réalisation d’un fantasme ; 5. Il sert à la satisfaction sexuelle ; 6. Il est le retour d’une satisfaction sexuelle infantile ; 7. Il naît d’un conflit entre pulsions contraires ; 8. Il a toujours une signification sexuelle ; 9. En dernier lieu – mais pas le moins important –, « un symptôme hystérique est l’expression, d’un côté, d’un fantasme masculin et, de l’autre, d’un fantasme féminin, les deux étant sexuels et inconscients. »

Jazzi dit: à

« Les acteurs improvisent-ils leurs dialogues ? »

C’est la question que l’on se pose, en effet, Delaporte. On a le sentiment d’une trame sur laquelle les acteurs improvisent, un peu sur le principe de la commedia Del Arte ? Mais ça ne vole pas très haut. Houellebecq déclare que c’est Hollande qui a commandité son enlèvement (fictif) et on a droit à quelques éloges de Poutine par Depardieu…

Ed dit: à

Il a le même agent que lui et continue de le détester ? C’est fou.

C’est également celui de Despentes. En gros, le gars s’em.merde pas-

P. comme Paris dit: à

Lorsque vous utilisez le mot pedzouille, ben alii,
vous pensez insulter un homo, c’est à dire un PD,
ou un paysan sans culture, disons un ouvrier agricole ?

Delaporte dit: à

Un agent prend 10 % sur ce que gagne son client.

Delaporte dit: à

L’hystérique, déçue de n’être pas partie intégrante de l’ordre phallique, cherche en désespoir de cause un maître sur qui régner. Voilà, selon Lacan, l’essence même de l’hystérie, qui débouche, dans le cas qui nous occupe, sur un désastre et une impuissance navrante. Grâce à deux ou trois éclairages sur l’hystérie féminine, revue par le Dr Lacan, nous analysons de manière transparente le cas de cette pauvre Ed. En somme, un cas basique, et guère passionnant.

Ed dit: à

Pédalo
Ben alii

Vous avez quel âge, tous ?

Jazzi dit: à

« Grâce à deux ou trois éclairages sur l’hystérie féminine (ou masculine), revue par le Dr Lacan, nous analysons de manière transparente le cas de… »

Delaporte !
Oui, l’agent gagne sur tous les tableaux et a donc probablement donné son accord et ne fera pas de procès…

Jazzi dit: à

Ce qui ne me parait pas normal, c’est que ce gentil téléfilm publicitaire sur le centre de Thalasso de Cabourg, où il a été rapidement tourné autour de deux acteurs bancables, et préacheté par plusieurs chaines de télé, a bénéficié de l’aide du CNC !

P. comme Paris dit: à

C’est tout le problème du CNC, jazzy, et cela depuis des années.

Ed dit: à

« ce gentil téléfilm publicitaire sur le centre de Thalasso de Cabourg,  »

La vache ! C’est ca qu’il fallait mettre dans ta critique.

et alii dit: à

Pedzouille la Bassecour, le resto

D. dit: à

1. Le symptôme hystérique est un symbole mnémonique ;

Bonjour Delaporte,

Pourriez-vous m’expliquer ?

et alii dit: à

Vous avez quel âge, tous ?
vous jouez ç ça vous aussi?
calculez par les références sur les enseignements qu’on a suivis;(j’ai indiqué aujourd’hui B.Cassin à Paris
n’oubliez pas qu’il y a des gens qui pour suivre tels enseignements venaient exprès de province

et alii dit: à

vous jouez à ça

et alii dit: à

ce qui s’est ditbet endseigné, c’est que les américaines et les gens d’afrique du nord étaient hy-stériques

et alii dit: à

s’est dit et enseigné
je ne sache pas que E.Todd soit d’afrique du Nord ni
« américaine »;c’est lui qui dit qu’il est hystérique

et alii dit: à

Emmanuel Todd, né le 16 mai 1951 à Saint-Germain-en-Laye, est un démographe, historien, essayiste, prospectiviste1 français.
il y a des vidéos

renato dit: à

On est priés de laisser Lacan tranquille.

et alii dit: à

renato dit: 22 août 2019 à 14 h 49 min
très bonne idée!

P. comme Paris dit: à

« Pedzouille la Bassecour, »…

La ben alii fait de l’humour avec un nouveau restaurant situé rue des jeûneurs… qui présente des plats à base de poulets.

et alii dit: à

L’hystérique ne s’intéresse pas tant au désir qu’à ce qui fait autorité, nommément la jouissance. Sa question concerne un manque, un manque imaginaire sans doute, mais un manque, qu’on peut combler, d’où mon argument : l’hystérie virgule masculine. Cet argument me permettra d’éprouver une double thèse, que l’hystérie est une opération créationniste d’appropriation subjective qui peut se confondre avec la transmission de la psychanalyse [4]
[4]
L. Fainsilber, Éloge de l’hystérie masculine, Sa fonction…. Il se décompose suivant trois autres arguments, que l’hystérie est la condition sine qua non de la psychanalyse, que l’hystérique ne fait l’homme qu’à fabriquer de l’Homme, lequel, pas davantage que La femme, n’existe, en sorte que d’hystérie, il n’y en a qu’une, la masculine, enfin, que l’hystérie signifie, n’avoue, ni ne cache, un forfait, une appropriation créationniste. D’un côté, l’hystérique témoigne à son corps défendant d’un impossible, qu’il est impossible de « suppléer à la femme qui n’existe pas, comme La ». De l’autre côté, il verse « dans l’ornière du Nom-du-Père, du père en tant que nommant » à « tirer son épingle phallique du jeu [5]
[5]
Je dispute ici à Lacan en imputant à l’hystérie masculine ce… ».
https://www.cairn.info/revue-psychanalyse-2009-1-page-5.htm

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