Rien du cinéma ne lui est étranger
Désolé mais moi, j’aime lire les critiques, j’en ai besoin, j’y prends un plaisir certain, j’y trouve un intérêt inentamé quand bien même beaucoup seraient prévisibles à la longue, exaspérants de mauvaise foi, écoeurants de partialité. C’est aussi vrai pour les critiques littéraires que pour les critiques dramatiques, ou ceux qui exercent leur art (mais oui, c’est un art) dans la critique d’art, de photo ou de cinéma. Certains chez ces derniers, rares il est vrai, mériteraient vraiment d’être évoqués comme des « écrivains de cinéma », à l’égal de quelques scénaristes et dialoguistes, car ils nous offrent d’authentique morceaux de littérature sur les films et parfois à propos des films. Pour en juger, le recul des années est nécessaire. Une fois n’est pas coutume, on louera alors la recueil d’articles dans un livre. Deux viennent de paraître qui méritent toutes les louanges.
Michel Ciment (Paris, 1938), ce n’est pas seulement une plume (la revue Positif) mais une voix (Projection privée sur France-Culture et Le Masque et la plume sur France-Inter), organes auxquels il collabore sans discontinuer depuis des dizaines d’années ce qui est déjà la marque d’une fidélité sans faille. La plume et la voix se conjuguent dans l’esprit et le ton de ses livres consacrés à Elia Kazan, Jane Campion, Joseph Losey, Fritz Lang, John Boorman, Theo Angelopoulos, Stanley Kubrick, Francesco Rosi, une énumération qui dessine déjà l’arc-en-ciel de ses passions. Son dernier livre ne pouvait décemment s’intituler autrement que Une vie de cinéma (512 pages, 22 euros, Gallimard) car c’est bien de cela qu’il s’agit et uniquement de cela mais en sachant que dans « cela » il y a tout un monde qui excède le seul septième art- à feuilleter ici. Rien de ce qui touche au cinéma ne lui est étranger. Des dizaines de textes, des critiques bien sûr mais aussi des portraits en hommage, des entretiens, des rencontres, des reportages y sont colligés. Ils ont paru ces soixante dernières années principalement dans L’’Express, le Monde et surtout Positif. L’exercice n’est pas sans risque car s’y révèlent aussi les tics d’écriture, les répétitions, l’abus des mêmes formules (« Il fut un contemporain capital ») mais l’ensemble est suffisamment solide et passionnant pour que le lecteur en fasse fi.
Le livre s’ouvre sur plusieurs textes, longs et denses, qui constituent une réflexion sur la situation de la critique de cinéma dans la presse ou de ce qu’il en reste, le nivellement du goût, la confusion des valeurs, le refus des hiérarchies, l’établissement d’un canon pour juger. Michel Ciment est de ceux qui ont apporté leurs lettres de noblesse à la cinéphilie. Sauf qu’aujourd’hui on dirait un gros mot, une vieillerie quasi réactionnaire, un truc pour nostalgiques d’un improbable et mythique âge d’or du cinéma.
Je ne sais pas si c’était mieux avant mais grâce à Michel Ciment, certains vont découvrir que dans les années 70, un hebdomadaire comme L’Express pouvait l’envoyer sillonner l’URSS à la découverte du cinéma soviétique et lui donner un certain nombre de pages à son retour pour le raconter. Et récidiver peu après pour chanter haut et fort le génie comique et tragique de la comédie à l’italienne (Risi, Comencini, Scola, Monicelli …) avant que Fellini, si visionnaire alors que les studios de Cinecitta commençaient à péricliter, annonçait le triomphe à venir des effets spéciaux et d’un cinéma d’ingénieur. Bernard de Fallois l’avait devancé puisque dès 1960, dans la chute d’une critique de Pather Panchali, il louait à travers Satyajit Ray la beauté d’un cinéma qui dise le chant du monde « non pas le cinéma des géomètres et des savants, mais le cinéma sensible au cœur ».
La polémique ne l’effraie pas mais il ne la recherche pas. Son temps et l’espace qui lui est imparti, il préfère le consacrer à l’exercice d’admiration, ce qui ne surprendra que ceux qui croient encore que l’acte de critiquer est nécessairement négatif alors qu’il s’agit avant tout de porter un regard critique, d’analyser, déconstruire, mettre à nu. Il n’y a que lui pour remarquer que treize est un chiffre fatidique pour certains metteurs en scène, Orson Welles, Stanley Kubrick, Theo Angelopoulos qui ont chacun réalisé treize films. Il n’hésite pas non plus à nous raconter les coulisses de certains films mythiques. Comment ils se sont faits et comment ils ont failli se faire.
Ainsi Apocalypse Now dont il nous révèle en détail les trois versions différentes de la fin : dans celle diffusée à Cannes, Willard tue Kurtz et reste sur l’île ; dans une autre, Willard quitte l’île et ne donne pas par radio l’ordre d’exécuter les adorateurs de Kurtz ; enfin dans la troisième, tout s’embrase sur fond de bombardements. La première de ces versions était le choix du réalisateur (un métier dangereux selon Jeanne Moreau : « J’ai vu pleurer beaucoup de metteurs en scène »). Sa préférée mais il était bien le seul. A ses yeux, la fin décrétée par la compagnie sous la pression du public était un mensonge, mais comme ce mensonge était au fond à l’image de la guerre du Vietnam, il s’est résigné. L’important pour Coppola était que son propre message passe tel qu’il l’avait ressenti en lisant Cœur des ténèbres de Conrad : l’homme remonte le fleuve pour rencontrer l’autre versant de lui-même, il affronte sa propre dualité et l’ambiguïté de toute morale.
Dans un autre registre, le récit de ses réécritures du scénario de Paris brûle-t-il ? signé Gore Vidal est hilarant. Ailleurs on découvre les surprenantes compétence et érudition de Serge Gainsbourg en matière de technique cinématographique, son travail sur le cadre et ses traficotages de la bande-son, son goût des longues et courtes focales, des plongées et contre-plongées et, moins surprenant, les parallèles qu’il dresse en permanence entre le format des films et celui des tableaux. Les morceaux d’anthologie, brefs mais édifiants, ne manquent pas : le récit des épreuves subies par Marcel Ophuls pour la diffusion par les chaines de télévision de son documentaire maudit Memory of Justice sur les procès de Nuremberg et la question des crimes de guerre (1975)
Pas trop de « chef d’œuvre » sous sa plume, il ne galvaude pas contrairement à des critiques et des feuilles qui en découvrent toute l’année en moyenne un par semaine le mercredi. Ciment porte très haut des films comme Pastorale d’Otar Iosseliani pour ne citer que lui. Et puis il y a l’évocation des films auxquels vous avez échappé, les projets jamais réalisés dont des metteurs en scène sont ouverts en parlant avec lui : une adaptation des Affinités électives de Goethe par Coppola, un Robinson Crusoé réalisé par Serge Gainsbourg avec Christophe Lambert dans le rôle-titre, un Berlin Alexanderplatz adapté de Döblin par Fassbinder avec Gérard Depardieu et Jeanne Moreau…
Il a peu fréquenté les tournages, souvent une entourloupe d’attachée de presse qui permet au réalisateur de créer un contact personnel qui rend la critique plus difficile ensuite. On l’a donc peu aperçu sur les plateaux mais ceux où il a été, guidé par l’amitié où l’admiration, valaient vraiment d’enfreindre la règle : Monsieur Klein, Et la nave va, Hope and Glory, Le Fantôme de la liberté, After hours, Short Cuts… Celui du Christ s’est arrêté à Eboli est reproduit dans le livre. Il écrit certes pour être lu, il sait qu’il le sera mais s’efforce de n’en jamais tenir compte, de ne pas écrire pour un public supposé, comme y invitait sagement Max Ophuls : « A force de courir après le public, on finit par ne plus voir que son cul », conseil que tous les artistes gagneraient à méditer.
Ses interviews valent aussi par leur qualité de réécriture (le secret du genre qui s’apparente à l’art du montage cinématographique). Rendre l’oral lisible sans en trahir l’essentiel de l’esprit quitte à sacrifier un peu de la lettre. L’entretien avec Jean-Louis Trintignant (1994) est un modèle du genre. Lorsqu’on découvre les rôles qu’on lui a proposé et qu’il a refusé soit pour des problèmes d’agenda soit parce qu’il ne s’en sentait pas l(étoffe, ça fait rêver à ce que seraient devenus les films en question s’il avait accepté : le rôle du photographe halluciné à la fin d’Apocalypse Now, celui tenu par Truffaut dans Rencontres du troisième type, le principal rôle dans Le Dernier Tango à Paris et même Casanova dans le Casanova de Fellini !…
L’autre livre qui honore le métier de critique de cinéma, et qu’il convient de lire également en n’oubliant jamais que les films y sont jugés en leur temps et non précédés par leur légende comme c’est notre cas aujourd’hui avec les œuvres anciennes, c’est Chroniques cinématographiques (455 pages, 22 euros, Editions de Fallois) de Bernard de Fallois, un grand éditeur récemment disparu qui n’a jamais autant publié en tant qu’auteur depuis sa disparition. Sous l’éditeur dormait un écrivain prolifique qui attendait le grand saut (l’amateur de cirque en lui eut apprécié la métaphore) pour se révéler. Sous le pseudonyme de René Cortade cet homme à l’intelligence aigue, à la culture sans frontières, aussi proustien que simenonien, est demeuré jusqu’à la fin de sa longue et riche vie d’une curiosité que rien n’entamait. Pas celle d’un journaliste, ce qu’il n’est pas, mais d’un tempérament qui ne se refuse rien y compris le visionnage de nombre de films polonais ou russes en un temps, dans des feuilles et dans un milieu assez franco-français.
Il n’avait pas seulement le goût des autres mais de leurs œuvres. En lisant ses articles longtemps après, on n’a pourtant pas le sentiment, contrairement à l’impression ressentie à la lecture du recueil de Michel Ciment, qu’il était porté par l’admiration. Ses compte-rendu de projection (ici pas de reportages ni d’entretiens), parus une fois par semaine de 1959 à 1962 dans Arts puis dans le Nouveau Candide (pas très à gauche, l’un comme l’autre…), sont dans l’ensemble plutôt moqueurs, caustiques, corrosifs sinon négatifs voire hostiles. Un humour vache à base d’understatement. Les louanges s’en détachent naturellement tant elles sont rares. Le polémiste qui sommeille en lui ne se refuse pas les formules mais elles ne sont jamais gratuites – à quelques exceptions près où il se paie d’effets faciles qui ne veulent rien dire (« La Partie de campagne, le plus beau film réalisé par l’auteur parce que le seul qu’il n’a pas eu le temps de terminer »). Elles lui servent tant à dire son admiration pour un Alec Guinness, pour Viridiana de Bunuel ou pour la Dolce vita qu’il défend à Cannes contre une grande partie de la critique, qu’à démonter les contre-sens dans l’adaptation d’un grand roman à l’écran. D’ailleurs c’est souvent le cas puisque Fallois tient que ce genre d’entreprise est vain. S’agissant de son cher Marcel Aymé, il lui suffit de citer une extrait de la Jument verte (« Déodat marchait de son bon pas de facteur, les yeux bleus comme d’habitude ») pour assurer qu’un cinéaste peut tout transposer de cette phrase à l’exception de sa dimension exquise qui est le génie même du romancier : « comme d’habitude »….
Rien de systématique : il peut louer le René Clément de Plein soleil mais pas les « faux-pas » suivants. Rares sont ceux tels Jacques Becker (Le Trou) ou le scénariste Paul Gégauff dont il paraisse inconditionnel. Au passage, il donne en sus une très pertinente critique du livre en question (Un singe en hiver de Blondin à Verneuil, Léon Morin, prêtre de Beck à Melville ou encore le Dialogue des carmélites qui ne pouvait qu’être trahi par Bruckberger). En insistant bien sur un point : ce qui fait le prix de tels romans, auxquels les cinéastes se veulent fidèles dans les grandes lignes, se trouve justement dans les petites lignes sinon entre les lignes.
Godard n’est pas son cousin mais il n’en reconnaît pas moins dès son premier visionnage d’A bout de souffle à sa sortie (1960) que, si le film ne l’enthousiasme guère, il aura un jour valeur de document lorsque les historiens se pencheront sur la Nouvelle vague. Nombre d’articles recueillis là sont si fouillés qu’ils ont valeur de courts essais d’une grande clarté, sans la prétention universitaire à tout mettre en grille. Parfois, souvent même, ce sont de véritables exécutions. Dès la première phrase, très ramassée afin de mieux percuter l’objectif, tout est dit : « Preminger cherchait une idée : il n’a trouvé qu’une culotte » (à propos d’Autopsie d’un meurtre, 1959). On se dit qu’il se fait plaisir, s’offre un bon mot, on poursuit la lecture et on finit par se ranger à son argument premier tant la démonstration est implacable. Réussir à tout dire en une phrase n’est-il pas l’un des rêves de tout critique ?
« Roger Vadim est aujourd’hui le représentant de commerce le plus qualifié d’un produit très parisien : la pornographie intellectuelle » (à propos du Repos du guerrier, 1962)
Son art de la chute a parfois quelque chose d’assassin. Ainsi à propos de La Fille aux yeux d’or d’après la nouvelle de Balzac :
« Marie Laforêt n’est guère convaincante, et Paul Guers n’est guère convaincu. On les comprend. La Fille aux yeux d’or, ou Balzac, zéro, zéro, zéro, zéro ».
On se dit alors qu’il a beau jeu de se moquer des « mots à l’emporte-film » d’un Michel Audiard. Avec L’Année dernière à Marienbad, écrit par Robbe-Grillet et réalisé par Resnais, une flèche suffit même si elle est argumentée sur quatre pages, le cas à chaque fois :
« Le sapeur Camembert a écrit le scénario, le savant Cosinus l’a mis en scène »
C’était dans les années 60, il y a des siècles. On roulait en Facel-Vega, on volait en Constellation. Sa cinéphilie ne sent pas le maniaque des fiches mais la réflexion sur tant et tant de films vus à l’aune d’un absolu de la création artistique. Encore que pour expliquer en quoi l’échec de Moderato Cantabile (1960) était prévisible, malgré Jeanne Moreau, Belmondo, Peter Brook, Marguerite Duras et Armand Thirard à la lumière, il recourt d’abord au bon sens :
« En additionnant les mérites, on ne multiplie pas les chances de succès, on les divise. On croit éviter la facilité, on y cède. On veut s’élever au-dessus du commerce, mais par des moyens qui sont encore ceux du commerce. Une esthétique de la quantité ».
Et Fallois de rappeler que le public n’ayant jamais tout à fait tort, les grands artistes sont ceux qui ne renoncent ni à eux-mêmes ni aux autres. Ses Chroniques cinématographiques (tiens ! des chroniques et non des critiques…) l’illustrent bien, même si il est souvent injuste, allant jusqu’à oublier de mentionner le nom de Leonard Bernstein tant il déteste la partition musicale de West Side Story alors que le film lui parait être « un admirable travail de cinéma »
« On ne va pas voir le film où joue Gabin, on va voir Gabin dans le film qu’il joue. Il impose son personnage avec tant de force qu’on s’occupe à peine des événements. Si le film est bon, tant mieux. S’il ne l’est pas, il y a quand même Gabin « (Le Rouge est mis, 1957)
C’est vif, élégant et d’une densité sans pareille. Et avec ça profond : il déconstruit, contextualise, effectue des rapprochements inédits, toutes choses au service d’un souci permanent de l’analyse d’un film. Un modèle de critique. Ce regard critique dégage un rythme, une cadence, un son et une liberté de l’esprit constitutifs d’une voix qui manque sérieusement de nos jours. Bien sûr sa propre formation (agrégé de Lettres, il avait été prof dans le secondaire avant de faire carrière dans l’édition), ses marottes et dilections (auteur du premier essai consacré à Simenon en 1961, il parvient à glisser son nom dans bon nombre de critiques sans que cela paraisse totalement justifié jusqu’à celui de Maigret dans la critique des Cavaliers de John Ford….)
Rarement un intellectuel, dont la critique de cinéma n’était pas le métier ni la vocation, aura noirci autant de papier pour explorer des personnages de celluloïd. Sa manière même de résumer l’histoire reflète déjà sa signature. Ainsi à propos de La Mort aux trousses/ North by Northwest d’Alfred Hitchcock :
« Son dernier film est une fugue, justement, l’histoire d’un homme qui en cherche un autre qui n’existe pas, tandis que le poursuivent la police et les malfaiteurs à la fois et qu’il ne comprend rien à ce qui lui arrive. Une idée qu’aurait eue Ionesco, et qui se développerait avec la précision, l’engrenage, la machinerie diabolique de Feydeau. Une histoire absurde, pleine de bruit et de fureur, racontée par un homme intelligent. »
Dans une remarquable indépendance d’esprit, il cherche le détail et le creuse, examine chaque personnage sans mépriser les rôles secondaires, les passe au crible. Il n’est pas dupe des faux grands films qui sont avant tout de vrais grands rôles (Le Général della Rovere). Tout pour l’analyse. C’est souvent éblouissant de grand style, d’ironie mordante, de profondeur et d’intelligence critique dans le constant souci de mettre à jour ce qu’un film dit d’autre que ce qu’il raconte. Qui écrit encore comme Michel Ciment et Bernard de Fallois dans la critique de cinéma ? Question de plume, de sens critique, de culture. On voit bien des critiques mais on ne distingue pas parmi eux des écrivains de cinéma. On n’est pas critique parce qu’on aime bien aller au cinéma, on n’est pas cinéphile parce qu’on a vu des films. Combien de jeunes chargés de rubrique dans les médias s’imaginent que le cinéma commence avec Mad Max ! Si la cinéphile se perd, ce dont tant de signaux attestent, c’est que les générations précédentes jouissaient de cinémathèques et de ciné-clubs de quartier, et surtout des vieux films du vendredi soir et du dimanche soir, rendez-vous rituels avec Claude-Jean Philippe et Patrick Brion. Il y a bien aujourd’hui des chaines spécialisées par abonnement mais, outre les moyens, encore faut-il avoir le désir et le goût d’y aller, ce qui ne va pas de soi lorsque nul ne vous y a incité. François Truffaut avait prévenu :
« Il faut s’habituer à l’idée que nous serons jugés par des gens qui n’auront jamais vu un film de Murnau ».
On y est, non ?
(Images extraites d' »Apocalypse Now », « La Dolce Vita », « Viradiana », « Le Christ s’est arrêté à Eboli », « Pather Panchali », « La mort aux trousses », Photos D.R.)
1 220 Réponses pour Rien du cinéma ne lui est étranger
DAMES DU TEMPS JADIS (FRANCE BYZANTINE°)
quelques femmes tristes!
Il y avait, dans les années 60 et début des années 70, un ensemble d’actrices qui se caractérisaient par le trait commun d’avoir un visage triste et mélancolique. Elles tournaient surtout chez Truffaut , Resnais, Chabrol, Godard ou Rivette. Je pense, par exemple à Nelly Borgeaud, Clotilde Joano, Juliet Berto, Christine Pascal, Olga Georges Picot. Pourquoi étaient elles tristes? Peut-être parce qu’elles avaient souvent les paupières tombantes, et n’avaient pas les chairs , ni les blondeurs, des stars usuelles ?
ne posez pas de questions à quelqu’un-e qui ne veut pas vous répondre :posez vous vos questions
hellzapoppin
https://www.youtube.com/watch?v=c2TOriWWSLE
Répétition, répétition, répétition… tu parles, vaut mieux ne pas regarder :
https://blogfigures.blogspot.com/2019/01/clarice-lispector_24.html
— Effet Warhol, bien à part, naturellement —
les mots!
En Allemagne, dans les années 30, un groupe d’intellectuels se réunit et fonde un courant de pensée, l’École de Francfort, autour du concept de la « théorie critique ». Qui sont les philosophes à l’origine de ce projet ? Qu’est-ce que la théorie critique ?
Puisque l’on parle encore de traduction, on peut évoquer George Steiner (avec quelle rapidité les gens sont-ils oubliés!), et aussi le nombre de traductions, dépassant certainement la centaine, qui ont été publiées pour « Animula vagula blandula.. »
« science cognitive » Jazzi taxant les « discours » d’ Etale ici.
Mais il ne s’agit en aucune manière de science cognitive, Jazzi, tout au plus du lacano-cixou-sollersien, très difficile, sinon impossible à démêler.
A la rigueur de philosophie analytique, mais encore…
( Où il est « pompé », très grossièrement et en un raccourci plus que rabougri les analyses de Ange Scalpel sur son blog » La France byzantine » du kitsch andersonien.)
http://lafrancebyzantine.blogspot.com/2014/02/en-defense-de-wes-anderson.html
Jean-Pierre Zarader
est agrégé de philosophie. Il est notamment l’auteur, aux éditions Ellipses, de Philosophie et cinéma (1977), Vocabulaire de Malraux (2001). Il a participé au Dictionnaire de la pensée du cinéma (sous la direction d’Antoine de Baecque et de
Sarah dit: à
mal vu, mal lu,c’est mpéchant pour des gens qui se disent lacaniens! cela dit Lispector(renato) n’était pas ignorée de CIXOUS
et alii dit: à
DAMES DU TEMPS JADIS (FRANCE BYZANTINE°)
Tout le texte est un copié/collé excipé sans guillemets du blog de Ange scalpel, la France byzantine, balancé ici au bonheur la chance!
C’est vraiment du bourre-pif! 😉
effectivement, et j’ai précisé que le commentaire sur les dames est sur la france byzantine:je cite les sources, a fortiori pour un commentaire sur des « citations »
citez citez et cité des femmes (La Cité des femmes (La città delle donne) est un film franco-italien réalisé par Federico Fellini en 1979, sorti en 1980.
c’est triste de n’avoir qu’un pif!mais il y a des collectionneurs bonne chance !
citez citez et cité des femmes (La Cité des femmes (La città delle donne) est un film franco-italien réalisé par Federico Fellini en 1979, sorti en 1980.
Étale ici, c’est Marabout, bout de ficelle, selle à cheval! 😉
Occupation et diversion!
Moulin ( même pas aux olives) à paroles…
ou lala ce que disait une femme et retenu sur wiki sur « cité des femmes » que je n’ai pas aimé
« « J’ai surtout vu un défilé parfois brillant, souvent longuet ou pesant, de tous les rêves et cauchemars que la notion de femme a éveillés dans l’inconscient collectif masculin. Bien sûr, quand il s’agit de l’inconscient de Fellini, ses dons de magicien et la richesse de son délire poétique transfigurent souvent le paysage. Mais dans le cas présent, ils parviennent mal à camoufler le vide idéologique et l’impression de déjà-vu… dans les précédents films de l’auteur. C’est un film vieux et c’est un film de vieux. »
— Benoîte Groult, F. Magazine, 1er décembre 1980
méfiez vous de ne pas être tombé dans le piège de votre âge
l’as à ras des paquerettes voudrait devenir ma matriarche princesse! pitié
Pour le dire avec une infinie courtoisie (mais sans renoncer à la misogynie),
si certains marchent à reculons sur ce Blog,
vous Rose, et dès le matin, ce serait plutôt sur la tête… (êtes-vous sérieusement enseignante ? pour les enfants ?)
Avant d’en venir à Dreyfus (cinéma oblige),
Et parmi une flopée d’âneries, vous vous lamentiez naguère que les musulmans aient été déportés aux Indes ! (mais regardez et voyez, espérons-le) où non seulement se trouvent les Indes au regard de l’Arabie, mais où est aujourd’hui Lahore, oui où le Penjab hyper indien se trouve maintenant par rapport à son ex capitale ; arriverez-vous à comprendre ?)
Plus récemment et du coq à l’âne, en élucubrant sur Poulidor, vous sembliez soudain confondre, et vous reprendre en disant: ah non l’inceste c’est Anquetil… Or si ce dernier a pu pratiquer le « mariage danois » comme on dit nécessairement en Normandie, il ne fut jamais incestueux au sens précis de Loth et ses filles…
Oui pourquoi divaguer à ce point sur tout
Et justement, vous venez de laisser entendre que Dreyfus après avoir dû attendre et endurer, aurait enfin trouvé justice avec la révision de son procès de 1899…
Mais ce n’est pas du tout ainsi que les choses se passèrent ! Des gens finiraient par le croire !!
Car au terme de ce second procès il fut encore condamné…
En fait, il ne doit sa réhabilitation qu’au pouvoir exécutif
puisque la cours de cassation (qui ne juge rappelons-le, que sur la forme et non sur les faits…) dépend très étroitement de celui-ci. Et que cette dernière fut amenée à se prononcer en sa faveur (et elle le fit d’une façon exceptionnelle dans son histoire, puisque « sans renvoi »), ce devait être sinon à la suite des injonctions de Waldeck-Rousseau, du moins à la suite de la mort plus que mystérieuse de F. Faure (ce n’est pas Jassy qui contredira, lui qui s’intéresse aux morts sur ordonnances). Mort non pas, suite aux dix coups de minuit (de la légende), mais bien pour avoir bu à l’occasion quelque chose de très très particulier ; un peu comme C. Hernu en somme (car là encore cette mort dans le huit-clos du Palais de l’Elysée en rappelle d’autres plus récentes et servant toujours « l’idéal » socialo, et les services de protection bien particulier; Staline est mort lui aussi curieusement d’ailleurs )
A votre crédit tout de même, ce clou que vous enfoncez élégamment et dont on vous remercie : Waldeck-Rousseau (après l’élimination de Faure) commence alors à épurer l’administration, l’armée… et décide la révision.
Autant dire qu’il est bien triste de pavoiser de nos jours
Certes en disant n’importe quoi sur tout et rien, nous n’oublierons jamais que vous apportez la dimension humaine, le cognitif sensible et intuitionné au flux du grand n’importe quoi robotisé de benAllight
Que Dieu vous bénisse aurait dit Delaporte
qui très haut, vous regarde
SAIT-ON CE QUE LIT ET ALII ?
Etale ici, je ne peux plus que vous imaginer avec vos ongles recroquevillés mais très longs à la Deleuze, ainsi que vos doigts embrumés de nicotine brune et jaune ; phalangines, phalangettes et même jusqu’aux phalanges comprises! 😉
vous Rose, et dès le matin, ce serait plutôt sur la tête… (êtes-vous sérieusement enseignante ?).
Non, je suis paysanne.
Et fière de l’être.
Cordialement, jean marie.
« Que Dieu vous bénisse aurait dit Delaporte
qui très haut, vous regarde »
Ne s’est-il pas plutôt terré comme un rat, Jean-Marie ?
Pas encore couchée, rose ?
Poulidor, vous sembliez soudain confondre, et vous reprendre en disant: ah non l’inceste c’est Anquetil… Or si ce dernier a pu pratiquer le « mariage danois » comme on dit nécessairement en Normandie, il ne fut jamais incestueux au sens précis de Loth et ses filles.
L’inceste est beaucoup plus large que au sens père/fille ou fils et mère /fils ou fille.
Un beau-père qui couche avec sa belle-fille commet l’inceste. Lire Françoise Héritier qui est très précise sur le sujet.
Avant de compatir sur le décès du dit Poupou, ai pensé à l’inceste commis avec sa belle-fille, et l’enfant qui en est née, une fille, Sophie, croyé-je. Or, il s’agissait d’Anquetil, d’où mes excuses.
Mariage danois : more danico, polygamie viking appliquée en Normandie après l’invasion de ceux-ci.
Jazzi 18h37 🤓, nanmého.
Ouh la.
JM
Figurez-vous que le secrétaire de Waldek-Rousseau est enterré entre les ifs, dans le même cimetière classé qu’Alain Prieur, que de fil en aiguille, parce que les femmes tirons le fil et l’aiguille avec, suis retombée sur Dreyfus.
Bien contente, je fus.
Le reste, débrouillez-vous en.
Ne ferai pas déterrer Dreyfus pour vérifier son ADN.
Si vous vous sentez lanceur d’alerte, gérez cela.
Maintenant, si vous voulez me régler mon compte, ne vous gênez pas, je suis intouchable.
Ai commencé ma journée au cimetière, et fini à l’identique : sept petits zoiseaux tombés par la cheminée, à qui j’ai fait une tombe avec un oeug et un coquillage en coquille saint jacques, et en fin de journée, la mère, qui a mouru dans la salle d’eau et que j’ai enterré à côté des petits, tout proche. Demain, je mettrai la croix, ai préparé les bois.
Voili, voilou, c’est mon futur chez moi, briqué comme un sou neuf.
un oeuf, un bel oeuf, un beau noeuf, trouvé dans le grenier avec les amandes les noix et pas mal de provisions.
Ce matin, rencontré aussi un ghekko adulte, réfrigéré, la mère du petit très joli croisé il y a peu. Porte-bonheur chez nous, les ghekkos.
A Poulidor qui lui rend visite en 1987 alors qu’il est à l’agonie, Anquetil confie:
Raymond, je crois que tu vas encore faire deuxième.
Sarah dit: à
votre imaginaire est surement plus fertile et ne vous induit peut-être pas toujours en erreur comme présentement;
non, ciao à tous;j’ai autre chose à faire et vous m’ennuyez tous! mais de plus en plus! c’est la fin de votre cinoche pour moi
« j’ai autre chose à faire »
Ah bon !
Mais quoi donc ?
un cas pour rose :howard hughes!
dormez bien
Le gouvernement chinois s’apprêtait à tirer à balles réelles pour régler définitivement le problème des manifestants de Hong-Kong.
Suite à la déclaration solennelle d’Edel, qq’un sait si Delaporte a été embastillé ?
Je vous demande ça, car Edel , avec ses mouettes mazoutées sa plage pourrie , son journal putride, avait manifesté une volonte ferme et definitive de saisir la justice.
Qu’en est-il au juste?
J’espère qu’Edel viendra rendre compte ici, de la suite donnée a ses menaces.
Il s’est terré comme un rat ?
du petit très joli croisé il y a peu.
Le 14 septembre. Deux mois quand même.
Non, il ne s’agit pas du même qui aurait grandi.
Raymond
Second mais pas dernier le Poulidor.
Évidemment si Delaporte a été embastillé, qu’on me le fasse savoir sans tarder. Je soudoierai quelque manant, pour qu’il puisse dîner, à sa guise, de ce panier garni que je me propose de lui faire parvenir.
De la tête de veau, des andouillettes, et surtout des patates, des quintaux de patates!
@Second mais pas dernier
Alors deuxième ou après lui le déluge, plus rien ne compte ?
closer dit: à
Non il ne faudrait pas « rigoler » Rose. Finkielkraut ne demande pas que l’on rigole, il n’imagine pas que l’on puisse rigoler. Il pousse à leur extrémité les affirmations implicites de son interlocutrice qui n’est probablement pas loin de penser que 100% des hommes prônent le viol et sont des violeurs eux-mêmes, y compris avec leurs épouses, pour en montrer l’absurdité.
Cette figure de rhétorique doit bien avoir un nom…
L’hyppalage ?
Non, je rigole.
Pas trop d’accord avec l’histoire du buzz, de se eaire un nom. Emballé ce matin un ouvrage de lui sur oenser le XXème siècle.
L’imagine plutôt comme un BHL à donner son avis sur tout, tout le temps. Doit être perché.
Là, cela le passe pas. Il n’est pas dans le tempo.
Ai retrouvé aussi un Psycho magazine de 2006, avec article référencé psychothérapeute et psychoclinicienne re-ven-di-quant haut et fort le droit à la violence pour une sexualité épanouie.
Eh oh.
Depuis la guerre du feu, é-vo-lu-tion, mes cocos.
Pour info.
L’épitrochasme (substantif masculin), du grec epi (« sur, en plus ») et trokhaikos (« propre à la course »), désigne une figure de style fondée sur une accumulation de mots courts et expressifs, fréquemment utilisée dans l’invective. Elle est proche des autres figures de l’accumulation comme l’asyndète ou l’énumération.
In sainte wiki
Nota bene : les jurons de Haddock, captain.
(Ah, être la Castafiore et kiffer Haddock).
M’petmettra quand je lenlirai, d’avoir des idées dé-fi-ni-ti- ves. Arrêtées, quoi.
M’permettra quand je l’ lirai, d’avoir des idées dé-fi-ni-ti- ves.
A+B = AB, Pierre.
et alii dit: à
rose, vous avez raison, c’est la question »rigolade » qui empoisonne tout,quand l’interlocuteur, trice la jouent-ils dans « l’humour »?
On se trompe souvent à ne pas reconnaître une méchanceté.
Eh, Et alii,
Si on ne la reconnaît pas, elle ne nous pèse pas.
Sont su difficiles les gens méchants, à tirer votre ti nuage vers le bas. Et nous, qui lévitons, ne viulons, ne voulons être tirés vers le bas.
Citronnier partiellement à l’abri, clémentiniet aussi.
L’hiver déboule, rigoureux.
Gare.
@A+B = AB, Pierre.
(pas pour signifier un fab quatrain de Baudelaire découvert)
s La chevauchée sauvage, ce mec-là savait tout jouer, tant il était un menteur professionnel, maître de ses émotions.
Eh, Et alii, z’êtes tout à fait sûr de ça ?
Parce que sur le plan des ravages familiaux, le frère qui tue sa soeur ou vice versa, Marlon est doué. Maître de ses émotions ? Ou un manipulateur égocentrique ?
Le journal putride d’Edel , copyright, publie la réponse du chef de la SACD, au pamphlet de Neuhoff.
https://www.lepoint.fr/debats/tribune-un-prix-renaudot-tres-discutable-18-11-2019-2348144_2.php
Son problème est d’arriver à convaincre du talent de Huppert, dont dit très justement Neuhoff, en substance: un pays qui consacre Huppert comme une grande comédienne est un pays qui va mal.
La momie Huppert, qui est le symbole l’échec de la chirurgie esthétique , a le remède miracle pour solder les affaires #metoo : mieux payer les actrices.
Sarah dit: à
perles rares de toutes sortes.(S’étale ici)
Huître perdue sans collier?
Comme c’est mimi 👏🍹
@(êtes-vous sérieusement enseignante ? pour les enfants ?)
Jeanmarie, faut sortir de Montretout plus souvent. Vous avez zappé le profil meetic « artiste arts plastiques », un peu rajeunie, et celui plus hilarant, groupie du paysan écrivain…lol.
Mulholland drive, l’emprunter
O-de Rose à Delaporte
Si j’ai pu faire semblant de ne pas lire que les Vikings auraient été polygames !… (jamais le moindre européen de souche ne le fut ; à ne pas confondre avec amants/maîtresses ; car c’est civilisationnel).
Merci toutefois de m’avoir servi cette tarée « fémino-fumiste » de l’Héritier (CNRS, Collège, Ephhhsshs…; on ne peut qu’en reparler un jour). Elle est morte, paix à son âme, mais que le binarisme sexuel contre lequel elle ferraillait me donne l’occasion de souhaiter au robot qui lit au lit, en tout bien tout honneur du calcul binaire, de bonnes bits (numériques) pour la nuit.
Quant à Delaporte (que cette dernière put condamner d’ailleurs), il fut immense… Le mot n’est pas vain. Et jusque dans l’épreuve avec la(e) critique mazouté(e) [tel Clopine/Clopin, Edel l’est-elle à Ed ? avec ou sans D-indon ni farce ??).
Oui, Chacun pouvait attendre vengeance, défense, contre-attaque… Mais Delaporte est chrétien et ne pouvait que remercier ses ennemis. De sorte qu’après une vie de luxure débridée (avec Ulricke), de verbiages intempestifs, de lectures inaudibles… toujours conduite dans le noble souci d’aider ses prochain(e)s, mais ayant reçu la grâce de leur ingratitude (éconduit par Baba Cassin !), c’est au bout de l’ascèse des patates à l’eau, qu’il ne pouvait qu’entrer en Conversion.
Ô divin instant, Suprême moment où la sensualité est congédiée, où l’amitié même s’efface, et où l’on accède enfin dans le plus total silence, à l’Amour de Dieu. Moment pouvant aller jusqu’au plus total sacrifice de soi… ; s’il plaît à Dieu.
Oui, Delaporte est là, plus présent que jamais dans son absence (dirait JL. Marion). Et tel que ces très nobles gentilshommes d’Etienne de Cloyes à T. Müntzer ai-je dit déjà, l’Esprit Saint risque fort de l’appeler pour conduire sous l’allégresse et dans la lumière, dans un nouveau Frankenhausen tricolore, des masses égarées (avec ou sans Gilets) vers leur pieuses destinées
groupie du paysan écrivain…lol.
Ingénieur, ai-je appris depuis.
Retour à la terre.
Sarah
Pour l’huître perdue sans collier,
Le komintern va devoir réviser la fiche Wikipedia, ils racontent n’importe quoi, sur l’ex-futur de rose!
Bucher :
À partir de seize ans, il voyage beaucoup dans la plus pure tradition beatnik[4] et exerce divers métiers (bûcheron, ouvrier agricole, routier, pécheur en Espagne…)[4]. Plus tard, il est embauché à Besançon comme assimilé-cadre dans une entreprise de gravures chimiques. Il étudie la psychologie. En 1968 il participe au soutien des immigrés et des réfugiés politiques espagnols[1].
Ségolène, René, C. , etc.
A la radio, comme sur le Net, ces temps-ci, on s’est moqué du caprice de Ségolène Royal voulant absolument faire du chien de traîneau , sous couleur d’ambassade, en zone polaire. Amusant.
Quand j’enseignais à Libreville, un ministre français de l’Education nationale, René Monory, titulaire du brevet élémentaire , le « garagiste de Loudun » fut reçu en visite officielle au Gabon.
Il exigea d’aller …à la pêche au gros. On le satisfit.
Au Gabon, je dus aller accueillir à l’aéroport et conduire à son hôtel une personnalité française. Il s’agissait du président de l’UFE (Union des Francais de l’étranger) en Allemagne qui venait remettre un petit morceau du mur de Berlin au président Omar Bongo ! Dans ma voiture, il me posa une seule question : A quel endroit pouvait-il trouver des prostituées ? N’en ayant jamais vu (ni fréquenté), en six ans d’enseignement là-bas, je lui dis que je n’en avais pas la moindre idée. Je lui ai demandé, sur un ton un peu réprobateur, s’il n’était pas marié. Oui, mais il avait apporté des préservatifs. Je fus un surpris de sa réponse et choqué.
Enseignant à Kigali, au Rwanda, vint en visite officielle un ministre français de la Coopération (socialiste) dont je tairai le nom, car il vit toujours), je l’ai su par un conseiller de mes amis à l’ambassade, avait fait savoir qu’il souhaitait qu’on mît à sa disposition un partenaire de tennis et… deux prostituées. Ce qui fut fourni.
Le souhait de Ségolène, en comparaison, bien que je n’ai aucune sympathie, pour elle me semble…mignon.
Ah, ah, Rose, la perle poulette bijou, c’est un peu plus classe que le « ma cocotte » El corallienne!
( On attend votre nuit d’ Enfer!);)
petit rappel sur la mentalité de notre étalagiste à la cervelle d’huitre,
https://www.babelio.com/livres/Fisher-Biographie-sentimentale-de-lhuitre/131361
Delaporte s’améliore dans une retraite salutaire. On peut connaître le bienfaisant monastère ?
Les poules du sud se réveillent-elles toujours à 4 heures du matin pour poster les oeufs ? Ne pas laisser mourir les geckos de froid
http://monpetitjournaldicietdailleurs.over-blog.com/2015/12/quand-le-gecko-ou-gekko-s-invite-a-la-maison.html
Moi, je vous le dis… (@22.26, le 18/11 – l’assemblée générale annuelle fut des plus constructives, cette aprèm)
où est passé hamlet ?!
Charoulet, vous êtes trop long.
Prenez exemple sur D qui se tape un menu complet en trois mots ou bien sur rose qui aligne avec maestria les perles de culture!
J’y étais au Gabon à cette époque-là, Charoulet…
Jazzi dit: à
J’y étais au Gabon à cette époque-là, Charoulet…
Charoulet. Voyez comment Jazzi est plus que brièvement synthétique!
Je veux bien que l’on fasse des beaux enfants à l’histoire, à condition d’annoncer la couleur. L’adaptation de L’incendie du Bazar de la Charité, en ce moment sur TF1, qui se veut parfaitement historique, est une pure fiction. Une mauvaise fiction caricaturale, où les bourgeois sont unanimement des salauds et des lâches, avides d’argent. A côté, les prolos sont les plus gentils. Au milieu il y a les anarchistes, les terroristes de l’époque, dont le film tend à les rendre responsables de l’incendie…
https://www.tf1.fr/tf1/le-bazar-de-la-charite/news/la-tragique-histoire-du-bazar-de-la-charite-un-doc-exceptionnel-diffuse-sur-histoire-tv-16366790.html
Salut Pat
@le taulier
Bolas de fuego
https://www.youtube.com/watch?v=eQfNH–FpjI
je me permets de signaler encore une « revue »assez récente:
L’art du cinéma a été fondé en 1993 par Alain Badiou et Denis Lévy,dont voici le lien:http://www.artcinema.org/
Notre revue, qui paraît deux fois par an, n’entend pas suivre l’actualité d’un point de vue critique. Elle est organisée autour de thèmes directeurs, à propos desquels sont convoqués des films de toutes époques. Il n’y a pas, à nos yeux, de « vieux » films, il n’y a que des œuvres sans âge.
Notre propos est en effet de considérer les films comme des œuvres d’art, c’est-à-dire des formes de pensée autonomes et singulières.
Dans cette optique, nous parlons de films que nous aimons, et dont nous supposons qu’ils pensent, pour tenter d’y saisir cette pensée à l’œuvre à travers les idées-cinéma qu’ils créent.
vous oublierez que c’est moi qui l’ai indiquée ,je n’en doute pas, et cela vous permettra peut-être d’ puiser une inspiration que vous n’aviez pas encore;
je n’apprécie pas votre compagnie, et si je me souviens de la première fois où je suis sortie en cours de séance d’un film avec le sentiment de commettre un délit,ce n’est pas ce sentiment que j’ai en me retirant :vous grenouillez -la RDL n’est pourtant pas un bénitier-en prétendant faire de la critique(j’ai apprécié le lien du billet qui présente l’art de la critique et remercie P.ASSOULINE de l’avoir joint;
depuis que je suis sortie ainsi d’une salle obscure,(c’était il y a longtemps)j’ai lu régulièrement les critiques de cinéma de l’obs auquel j’ai pris un abonnement à ses débuts;
bien sur il y a une histoire familiale de la télé vision, pour vous comme pour moi, c’est à dire de nombreux souvenirs
portez vous bien ,sans trop d’enfer :juste un film que j’aime et que j’ai vu souvent
The Night of the Hunter)réalisé par Charles Laughton, sorti sur les écrans en 1955. Il est tiré du roman éponyme La Nuit du chasseur (en) de Davis Grubb publié en 1953;t qui s’inspire de Harry Powers, un tueur en série qui a sévi dans la ville où vivait Grubb2.
nuit du chasseur: James Agee et Charles Laughton
et l’acteur inoubliable Robert Mitchum,
tous mes voeux de succès pour vos critiques
j’ai jeté un coup d’oeil sut la page wiki qui de Mitchum rapporte:
Dans les années 1950, lors de la chasse aux communistes animée par le sénateur Joseph McCarthy, Robert Mitchum est convoqué devant la commission d’enquête, ayant des amis communistes. Cependant, au contraire de nombreuses vedettes d’Hollywood qui donnèrent des noms de communistes avérés ou supposés, ou qui fuirent les États-Unis comme Charlie Chaplin, Mitchum se contenta de dévisager les membres de la commission, puis leur dit, avant de sortir de la salle :
« J’ai très peu de principes dans la vie, mais il y en a un auquel je tiens et c’est de ne jamais parler longtemps à des gens avec qui je n’aurais pas envie de prendre un verre. Et derrière votre comptoir d’épicerie, je ne vois personne avec qui j’ai envie de prendre un verre. Alors, messieurs, vous m’avez vu, vous m’avez entendu,
n’étant pas une fan de BADIOU je me permets de vous mettre les titres des films proposés avec le numéro « les misérables » pour les contributeurs à qui ce titre de HUGO parle :
– Les Misérables | par L’art du cinéma
– Charlot, prince des vagabonds | par L’art du cinéma
– Car c’est un bon camarade : Mr. Deeds Goes to Town (L’Extravagant M. Deeds), de Frank Capra | par Sally Viquesnel
– Misérables bagnards : I Am a Fugitive from a Chain Gang (Je suis un évadé), de Mervyn LeRoy ; Sullivan’s Travels (Les Voyages de Sullivan), de Preston Sturges | par Denis Lévy
– La soif naît de la soif : Pyaasa (Assoiffé), de Guru Dutt | par Élisabeth Boyer
– D’argent point de caché : God’s Little Acre (Le Petit Arpent du Bon Dieu), d’Anthony Mann | par André Balso
– Douleur et grandeur de la vie misérable : Dodes’kaden, d’Akira Kurosawa | par Judith Balso
– Épopée d’un mouchoir brodé : Life Stinks (Chienne de vie), de Mel Brooks | par Frédéric Favre
– Une humanité en impasse : À la folie, de Wang Bing | par Jelena Rosic
un bon titre Fini de rire (His Kind of Woman) est un film américain réalisé par John Farrow et Richard Fleischer, sorti en 1951.pour faire écho aux contributions diverses du jour
The third season of Netflix’s The Crown, which traces the life and reign of Queen Elizabeth II from the years 1964 to 1977, premiered last night with a look at the salacious past of the monarch’s former art surveyor, Anthony Blunt. Veteran English actor Samuel West plays the part.
comme vous n êtes (surtout)toute ruse et trompez d’autant plus que vous craignez d’être trompé sans imaginez que vous vous trompiez vous-mêmes, voici le lien sur Blunt évoqué il y a assez longtemps par P.Assouline(c’est une histoire connue)
http://www.artnews.com/2019/11/18/the-crown-anthony-blunt-art-surveyor-soviet-spy/
« Le clerc de la trahison », un essai pour le New Yorker portant sur l’espion et historien d’art Anthony Blunt, le texte même qui, selon Daniel Mendelsohn, provoqua en l’écrivain américain le désir de poursuivre sa vocation.
http://larepubliquedeslivres.com/quelles-oeuvres-pour-george-steiner/
@P.Assouline, vous avez écrit, il n’y a guère qu’on ne disait pas penseur ,en français;or je viens de relire le billet sur Steiner (avec plaisir;chacun sa manière de travailler)et je constate que vous aviez là écrit qu’il était un penseur:
. « L’auteur n’est pas écrivain, n’est pas théoricien, n’est pas philosophe. Il est penseur. »
soit, il n’y a pas l’article indéfini « un »;mais quand même comment dois-je l’interpréter?
PARDON? JE dois dire que l’article sur Steiner est signé
DONATIEN GRAU
(« George Steiner et Donatien Grau rue d’Ulm » photo Passou)
mais jecrois que vous aussi P.Assouline aviez envoyé un billet à propos de Blunt dans l’ancienne RDL .
ET STEINER sur BLUNT
« Le clerc de la trahison » in Le Débat, n°17, Paris, Gallimard, 1981, repris in Œuvres, Paris, Gallimard, 2013, coll. « Quarto », (titre original, The clerc of Trahison, 1980).
arrête ton cinéma, expression adressée à ceux qui évidemment ne l’arrêtent et ne l’arrêteront jamais
et si je me souviens de la première fois où je suis sortie en cours de séance d’un film avec le sentiment de commettre un délit
Eh, et alii,
Je m’en souviens peu .
Mais depuis nombre d’années, sans doute fut-ce à l’Institut de l’Image, je sors de la salle du cinéma dès qu’il y a une scène de viol. Bien avant haschtag metoo.
Répéter incessamment je ne vous apprécie pas, me fait remémorer cet homme quinquagénaire avec qui j’étais en stage jeune femme, qui était harassé d’avoir du se priver trente années durant d’aubergines. Il revivait. Son premier achat avait été un canapé et il cuisinait les aubergines à toutes les sauces. Il venait de divorcer.
et alii dit: à
comme vous n êtes (surtout)toute ruse et trompez d’autant plus que vous craignez d’être trompé sans imaginez que vous vous trompiez vous-mêmes,
Le premier piège monté à mon encontre par un bloggueur était sur LSP. Celui-ci cherchait si je mentais. Nous avions été deux à répondre gentiment. L’autre femme était de Grenoble et avait un blog. Perdue de vue.
Quelqu’un a-t’il des nouvelles de Lavande ?
Christiane
Vous marquez votre réprobation de manière silencieuse, c’est ainsi que je comprends votre absence choisie volontairement.
Après l’avoir longtemps pratiqué, je m’insurge violemment contre, désormais. En ce qui me concerne. J’y reviendrai sans doute ; tous ces claquements de porte et de volets…
Avec le sentiment de commettre un délit
Pour moi, le sentiment était
» je ne participe pas à cela, je n’en suis pas complice. »
Cela permet de rester propre. Comme en ne visionnant pas des films porno. In fine, ce que j’ai introduit dans ma vie, c’est une cohérence.
Nota : penser, c’est structurer le monde.
Christiane
Réfléchis à votre question depuis plusieurs jours.
Écrivain serait un terme générique. Au sens large du terme. Celui/celle qui tient la plume.
Romancier introduirait une sous-classe, ainsi que historienne, poétesse, documentariste, traductologue scénariste, etc.
merci de m’interdire de commentaire sur ce blog, par les moyens techniques qui sont les vôtres, de crainte que je ne sois tentée d’ajouter une remarque, titre ou citation, par exemple;
Sarah
Très très contente que vous ayez remarqué poulette bijou.
Ai hésité avec un Cartier, mais c’était un diam’s.
Pas dans votre sujet, au singulier. Huître perdue cherche perle sans collier.
Alors que Cesbron lui, conjugue au pluriel
Chiens perdus sans collier. Eh, Sarah, axez-vous sur vos nuits à vous ; ne suis pas une pourvoyeuse de fantasmes.
Chez Brighelli, le taulier commence à i.teragir avec ses intervenautes.
Chez Annelise Roux, il y a un réel intérêt et respect porté à ses commentateurs.
Lorsque je pose une question à Pierre Assouline, il ne me répond pas. J’attends pour vous.
Il y a pire, le prof qui devant toute la classe humilie l’élève, celui qui le récompense en le félicitant de l’intelligence de sa question, et celui qui fait semblant de ne pas entendre la question Touratier, à Aix en Provence, jusqu’à ce que je pige que son niveau de grammaire était autre que le mien, primaire.
Alors que Victor, ah Monsieur Victor qui me faisait le coeur battre la chamade, Monsieur Victor, mon Jean Valjean revisité, petite Cosette énamouré, il répondait à toutes les questions : grandes petites bêtes et intelligentes. Et où il partait dans des digressions fascinantes où tout y passait, la poésie, Flaubert et Zola dans l’Assommoir.
Ah, apprendre la grammaire avec M. Victor, et mourir.
Et avoir un bloggueur qui répond aux questions de ses intervenautes.
En ce sens là, Annelise Roux est exemplaire.
Brighelli interagit. Commence.
Eh, Et alii, bonjour 😊
je ne crois pas demander une faveur en demandant à être interdite de ce blob:
Vous pouvez demander volontairement à être interdit de jeux (casinos, cercles et clubs de jeux, jeux en ligne).
merci
Et alii
Je demande aussi à être interdite de ma librairie, mais suis addict. Gardez le sourire.
« Cinéma : «J’accuse», de Roman Polanski, en tête du box-office français malgré les appels au boycott »
La justice va peut-être enfin passer.
« La Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP) a proposé de nouvelles règles pour ses membres condamnés ou poursuivis pour des violences sexuelles. Ces dernières conduiront à la suspension du réalisateur Roman Polanski, accusé de viols et agressions sexuelles par plusieurs femmes. »
Rtl
lol
« Roman Polanski était déjà exclu de l’Académie des Oscars, ce sont désormais ses pairs français qui franchissent le pas. La Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP), organisation comptant plus de 200 cinéastes, proposera au printemps à son assemblée générale de suspendre le réalisateur franco-polonais, accusé de viol aux États-Unis.
Le Conseil d’administration de L’ARP a voté, lundi 18 novembre, « la mise en place de nouvelles procédures de suspension pour tout membre mis en examen par la justice, et d’exclusion pour tout membre condamné – notamment pour des infractions de nature sexuelle », peut-on lire sur le communiqué de l’ARP. »
France24
Oui, Marie Sasseur, mais après le succès du « J’accuse I », il faut s’attendre à un « J’accuse 2 » !
Mais qui donc a écrit :
« Les subcultures ont du bon à une époque où la culture officielle s’ossifie ou périclite, et où le mot « marginal » s’emploie péjorativement comme si nous étions tous d’accord sur la valeur du texte en pleine page. Il est naturel que, dans un monde menacé de factice uniformité, les membres de subcultures ethniques, religieuses, sociales ou sexuelles s’unissent ou se réunissent, chose d’autant plus importante pour les gais, que l’exercice de leur sexualité est à ce prix. Il l’est aussi que des individus brimés par l’employeur, le milieu ou la famille, dès qu’on les soupçonne de former entre eux des couples cherchent la facilité du plaisir anonyme ou commercialisé. Le risque est de laisser croire qu’un certain comportement sexuel se confond toujours avec ce qu’on appelle la débauche, mot d’ailleurs ambigu, puisqu’il sert surtout à désigner des actes un peu en deçà de ce que nous nous permettons à nous-mêmes. » ?
Rose,
cette distinction entre « romancier » et « écrivain » n’est pas la mienne mais celle de P.Assouline dans un entretien diffusé sur France culture à l’occasion d’une mémoire Simenon. S’il ne souhaite pas répondre dans le fil des commentaires c’est certainement car le développement de cette assertion mériterait une très longue explication. Elle m’a surprise. J’ai posé la question. L’entretien était brillant. (On doit pouvoir le retrouver sur internet). Des histoires qui se dissolvent et se recomposent au profit de l’architecture mentale que Simenon retrouve de roman en roman… Je suis sensible à la vérité humaine, profonde de ses personnages grisâtres, quasi invisibles. Sa manière de dire. Ce monde qu’il a créé. Comment il a regardé le monde…
Quant à mon absence sur ces fils, nulle condamnation. Les commentaires ont entraîné cet espace vers des soliloques, des batailles rangées (où se glissent des canulars par jeu d’hétéronymes ennemis), des attaques indécentes, vulgaires, ou encore des transformations des uns et les autres en échotier. Bref un lieu qui ne m’attire plus guère. Une lassitude me gagne et je migre vers d’autres activités avec, de temps à autre, un arrêt sur le fil de commentaires survolé quand je rencontre un nom ou un pseudo qui m’interpelle. Toujours de l’intérêt à lire M.Court et d’autres intervenants.
Vous, c’est un flot de paroles irrépressible, venant groupées, percutantes souvent, incompréhensibles parfois (mais le tout est chaleureux). JJJ, le mystérieux… il fait subir au langage mille torsions inventives.
Quant au billet du jour (brillant), il aborde un domaine (le cinéma) où, spontanément, je préfère « voir », m’immerger que lire des critiques aussi pointues soient-elles. Ces œuvres d’art ont-elles besoin de justification ? Sortir de soi pour, le temps d’une projection, entrer dans un autre univers.
Comme l’écrivait Alain Robbe Grillet à propos de L’année dernière à Marienbad « L’univers dans lequel se déroule tout le film est, de façon caractéristique, celui d’un présent perpétuel qui rend impossible tout recours à la mémoire. C’est un monde sans passé qui se suffit à lui-même à chaque instant et qui s’efface au fur et à mesure. Cet homme et cette femme commencent à exister seulement lorsqu’ils apparaissent sur l’écran pour la première fois ; auparavant ils ne sont rien ; et, une fois la projection terminée, ils ne sont plus rien de nouveau. Leur existence ne dure que ce que dure le film. Il ne peut y avoir de réalité en dehors des images que l’on voit, des paroles que l’on entend. […] le seul temps qui importe est celui du film, le seul « personnage » important est le spectateur ; c’est dans sa tête que se déroule toute l’histoire, qui est exactement imaginée par lui. » (Pour un nouveau roman – éditions de Minuit. – Chapitres « Nouveau roman / temps et description dans le récit d’aujourd’hui »)
« Toute la conscience critique du romancier ne peut lui être utile qu’au niveau des choix, non à celui de leur justification. Il sent la nécessité d’employer telle forme, de refuser tel adjectif, de construire ce paragraphe de telle façon. Il met tout son soin à la lente recherche du mot exact et de son juste emplacement. Mais de cette nécessité il ne peut produire aucune preuve (sinon, parfois, après coup). Il supplie qu’on le croie, qu’on lui fasse confiance. Et lorsqu’on lui demande pourquoi il a écrit son livre, il n’a qu’une réponse : « C’est pour essayer de savoir pourquoi j’avais envie de l’écrire. » »
(Alain Robbe-Grillet : « Pour un nouveau roman », éditions de Minuit, 1961 et 1996, p. 13)
Merci Jazzi,
je vois que nos lectures se croisent.
Pour l’incendie du Bazar de la Charité, un document indispensable sur la chaîne Histoire.
DHH
il s’agit bien, c’est dit par l’auteur, d’un essai autonome de 1969 complétant et modifiant sur des points mineurs ce grand livre qu’est l’Art de la Mémoire.Avec l’analyse de l’apport de Dee à la diffusion d’un Vitruve anglais essentiellement théâtral, sa possible participation à la conception ou réalisation d’ au moins un des deux Théâtres du Globe, puis une analyse très fine de gravures de l’Ars Memoriae de Fludd pour comprendre à quoi ça pouvait ressembler, et en quoi la génération jacobéenne, plus proche du théâtre orné que du théâtre vocal, via Serlio relayé par Inigo Jones, bascule vers la pièce à décors et à machines, le mask, dont les contemporains de Shakespeare, davantage axés sur l’acteur et la voix que les effets spéciaux, faisaient sans doute l’économie. Bref deux visions opposées de Vitruve, celle de Dee reprise par Fludd, et celle de Palladio reprise par Inigo Jones, débouchant sur deux théâtres complètement différents. Cerise sur le gateau, l’analyse de Stonehenge par Inigo Jones, qui « vitruvise » le lieu en l’attribuant aux romains. A placer à coté de l’Art de la Mémoire, d’urgence!
Bien à vous.
MC
Le succès en box office de film de Polanski, ne sera bien entendu par un argument pour les juges qui attendent son retour,depuis plus de 40 ans.
Avec plusieurs accusations, de femmes violées, depuis sa fuite, ce n’est pas un film de costumier qui prend des libertés avec l’histoire, paye en grand partie par les deniers publics, qui pourrait servir lors d’un procès.
Polanski demontre tout au plus, le peu de considération qu’il porte à cette institution, en se servant de l’Histoire, et ici de celle du capitaine Dreyfus, pour en faire ressortir l’inanité, et voulant finalement s’en affranchir, comme n »importe quel delinquant, ou criminel, condamné à la fuite à perpète.
Le boa Marie Sasseur aurait-il avalé tout cru le lapin Delaporte ?
Ginzburg dit explicitement quelque part qu’il veut faire voir sa recherche.Pour autant,Christiane,il en montre surtout la rigueur. Les paragraphes numérotés du Sabbat sont disposés dans le sens d’une précision toujours plus grande et toujours très concise. C’est le contraire de ce que ferait sur le meme sujet un Historien écrivain comme Michelet. Je pense qu’il y a bien chez lui une écriture d’historien. La meme méthode est suivie pour la moitié de Mythes emblèmes et Traces, à l’exception de deux articles, dont un de méthode (« De Wartburg à Gombrich, un pb de méthode », je crois.) Je ne sens pas Ginzburg tenté de jouer à l’écrivain.
Bien à vous.
MC
Approach of Winter :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/10/william-carlos-williams-approach-of_14.html
« Bazar de la Charité »…
Le lion Léon Bloy a rugi sur ce titre une inimitable colère!
Avec plusieurs accusations, de femmes violées, depuis sa fuite, ce n’est pas un film de costumier qui prend des libertés avec l’histoire, paye en grand partie par les deniers publics, qui pourrait servir lors d’un procès. Moi, et j’ajoute: procès pour viol(s).
Sur un procès ( critique , on dit dans ce cas ?) fait à l’œuvre, qui est loin d’être « géniale », il ne faut pas non plus en faire l »impasse. Car comme l’a expliqué Mme Sellier, c’est sur un malentendu, que son succès se bâtit.
Pour le film « J’accuse », on pourrait même ajouter que cette réécriture de l’histoire, pour des motifs personnels, qui restent obscurs, identification à Dreyfus, tentative de justification à sa fuite par dénigrement de l’institution judiciaire, il se peut que la moitié de la Comedie Francaise ait servi de caution, à tous les sens du terme, et Dujardin, parfait idiot utile, car « bankable » auprès des financiers…
« Le problème du film, c’est la combinaison entre le casting et le financement. C’est un film cher et les films de cette envergure se font avec une star bankable, comme on dit vulgairement. Et les stars capables de satisfaire les financiers, je ne les vois pas dans le rôle de Picquart, qui est notre personnage principal.
A part ça, il y a une cinquantaine de rôles importants. Il faudrait qu’ils parlent tous avec le même accent dans la langue anglaise, sinon ça serait épouvantable. Car, malheureusement, il faut faire le film en anglais, ce qui est un autre problème pour moi. C’est nécessaire pour que le film soit distribuable dans le monde entier. Débloquer les moyens financiers pour produire un projet pareil est impossible si on tourne en français, ce qui est vraiment un gros problème pour ce type de sujet. Il y a plein de problèmes. » (Propos recueillis à Paris par Gauthier Jurgensen le 16 octobre 2017).
Critique unanimement enthousiaste, Marie Sasseur !
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-229982/critiques/presse/
Lorsque l’envie me prendra de m’enfermer dans une salle obscure pour voir des fantasmagories, ce ne sera pas le Polanski que j’irai voir.
Pour ce qui est de l’Affaire Dreyfus pas besoin de la version pour analphabètes, les textes à disposition sont largement suffisants.
Cela dit, faire passer sa propre idée du droit (le non respect de l’institution et la fuite) avant la conception commune est l’un des traits propres du fasciste — voir Battisti — : tout en se savant innocent, le Capitaine Dreyfus ne s’est pas soustrait au procès; Polanski se sait coupable et il fuit, vraiment pas à la hauteur de la situation.
Après « j’accuse » (1), qui osera « j’accuse » (i) (un film sur le bouillonnement des eaux, là).
(bon d’accord, je sors)
Personnellement, je l’ai déjà indiqué je n’irai pas voir ce film de Polanski.
Un sujet historique maltraité, et des motivations assez troubles pour parvenir à des fins qui ne le sont pas moins, avec des « moyens », qui regretteront peut-être un jour, d’avoir servilement succombé à l’appât du gain.
Je me réjouis à l’idée que cette affaire Polanski connaisse un jour son terme devant des juges, que ses nombreuses victimes, au moins 5 déclarées, puissent connaître un jour ce sentiment, que c’est pas les ordures qui gagnent à la fin.
« connaître un jour ce sentiment, que c’est pas les ordures qui gagnent à la fin »
Amen
@Petit rappel
merci de ces précisions et je vais faire mon miel de cet ouvrage cette grande dame qui si magnifiquement dissequé, egalement avec son Giordano Bruno, ce qui nous apparaît aujourd’hui comme une imbrication surprenante entre la pensée magique et l’esprit scientifique .
pour l’anecdote j’ai découvert l’art de la mémoire a partir d’une interwiew de Jean Claude Trichet dans un journal economique bien des annéees avant qu’il chapeaute la BCE . Il citait l’art de la mémoire comme un de ses livres de chevet; ce titre ne me disait rien je n’en avais jamais entendu parler, mais cette recommandation m’a amenée à m’y plonger.
Bien sûr, l’idee de penser Pokanski devant des juges, il s’agit d’un vœu idéal.
Tous ceux qui ont foi en la justice des hommes ne peuvent que se ranger à cette considération de bon sens. Polanski a montré dans plusieurs de ses films qu’il craint la justice divine, avec un recours à des trucs, trucages, qui mettent en scène de la sorcellerie. Il a fait du mal 5des personnes, et maintenant proche de la fin, ça doit être invivable. C’est pourquoi, le seul choix possible, c’est qu’il affronte ses victimes devant un juge.
Il envisage de répondre par voie de justice à ce qu’il considère comme des calomnies. Ce serait un bon début, certes, pas idéal, mais il aurait déjà un pied, dans le tribunal.
autour de l’incendie du Bazar de la Charité une jolie nouvelle de Paul Morand (son titre?)dans le même recueil que Milady
une histoire où c’est l’incendie qui conforte l’alibi fragile d’une dame qui n’y était pas mais qui pour passer l’apres midi avec son amant avait invoqué son projet de se rendre à cette foire de charité mondaine
« une dame qui n’y était pas mais qui pour passer l’apres midi avec son amant »
C’est repris dans la série télévisée de TF1, DHH, mais avec une moralité plus édifiante…
Ce soir, renato, je mange des saucisses de Francfort.
@Pour ce qui est de l’Affaire Dreyfus pas besoin de la version pour analphabètes, les textes à disposition sont largement suffisants.
Oui, certains vont se contenter de la version un peu truquée, grands costumes, bons poseurs, de Polanski, et en seront heureux. Sans besoin de les mépriser ou de les traiter d’analphabètes.
Qui, par ailleurs, peut avoir l’ambition d’édifier les masses au ciné ?
Personne, bien entendu. Sauf en dictature.
Et puis cette Affaire, si elle est close n’est pas terminée, comme le souligneront des historiens.
La récente mise en lumière du journal de Mathieu Dreyfus, pourrait effectivement donner matière à un « j’accuse. 2 » .
Pour ne pas oublier le Cinéma
malgré tout ce cinéma
C’est à dire ne pas oublier des chefs-d’oeuvre à peu de frais, et des super-productions qui resteront toujours des navets
La chose pouvant être parfois les deux faces de la même pièce d’ailleurs. Et le cas A. Delon l’indique finalement dans une sorte de double anniversaire.
En cette année 2019, on a pu revoir la version originale d’un film qu’il avait tourné en 1972 nommé Le Professeur. On en revenait en somme à La Prima notte du quiete (titre voulu en lien avec Goethe par le réalisateur V. Zurlini, et refusé par Delon ; une mésentente qui devait conduire aux coupures et qui illustre bien des deux aspects de l’acteur toujours tenté par un côté Borsalino… ). A mes yeux ce film (pour être le second Delon) est de loin son plus beau film. C’est aussi pour moi la nostalgie d’une certaine Italie, et des étudiantes (avouons-le), car le film est rehaussé par la beauté mystérieuse de Sonia Petrovna..
Mais Delon ne serait pas D… s’il n’avait pas fait du commerce. Et je citerais ce flop vu un bref instant à la télé intitulé Le Toubib (seul le sourire de V. Jannot sauve la mise)… et qui date justement d’octobre 1979 je viens de lire. Si la question intellectuelle du metteur en scène importe peu pour ce genre de chose, par contre ce film est très intéressant au regard de certaines questions de réalisation et financement d’un plus récent navet…
Le Toubib fut produit en pleine érection des « French doctors » et de l’éthique « humanitaire ». Il y a donc une sorte de camp de toile sur une pelouse (pas loin de Paris mais) sensé être dieu sait où… et où, le docteur et son infirmière… attendent les victimes… Et si j’évoque ce navet, c’est qu’il fut fait, chose avérée, avec « l’aide » de l’Armée…
Comme tout ministère, celle-ci a en effet un budget spécial qu’elle alloue comme bon lui semble, afin de promouvoir ses missions et ses idéaux (fussent… ceux du moment).
En place d’arguments circonstanciés, renato nous fait toujours le coup du mépris. Un coup à effet boomerang…
Oui les Francfort
sans oublier les StraBburg… et les Montbelliard,
ou les Morteau (où le lac gèle)
L’hiver arrive
La choucroute nous protège
Sonia Petrovna
Vanina
(Stendhal)
«…arguments circonstanciés… »
L’argument : «… faire passer sa propre idée du droit (le non respect de l’institution et la fuite) avant la conception commune est l’un des traits propres du fasciste — voir Battisti — : tout en se savant innocent, le Capitaine Dreyfus ne s’est pas soustrait au procès; Polanski se sait coupable et il fuit, vraiment pas à la hauteur de la situation. »
Tout le reste n’est que banale contingence et ne mérite que le mépris surtout si la réalité historique n’est pas respectée — ce qui semble le cas.
Sans doute la plus parfaite synthèse sur l’iniquité de la condamnation de Dreyfus , sur ses étapes judiciaires, sur les responsabilités et les motivations des intevenants de tous bords :La recension de l’affaire par ZOLA qui constitue le corps de la lettre ouverte dont l’anaphore en J’accuse est la conclusion
DHH
Le titre aussi si je ne me trompe ?
@Petit Rappel dit : « Ginzburg dit explicitement quelque part qu’il veut faire voir sa recherche. Pour autant,Christiane,il en montre surtout la rigueur. […] »
Merci pour votre réponse. Pour prolonger la citation (commentaire antérieur), à propos d’Elstir qui dit « peindre la mer par l’autre sens », Proust écrit aussi dans Le Temps retrouvé : « Ce livre essentiel, un grand écrivain n’a pas à l’inventer puisqu’il existe déjà en chacun de nous mais à le traduire. Le devoir et la tâche d’un écrivain sont ceux d’un traducteur. » Une autre façon d’échapper au temps, à la disparition que celle de l’historien…
A son intérêt pour les procès de sorcellerie et les croyances populaires du Moyen Age, se joignent, pour Carlo Ginzburg, ceux envers l’art et la littérature. C’est un chercheur complexe, inquiet, original, historien brillant et érudit mais aussi homme qui voulut d’abord être romancier ou peintre. Un peu marginal dans le champ professionnel des historiens, il dérive parfois vers l’histoire de l’art et la littérature (et c’est un grand bonheur !).
Dans un essai, Le fil et les traces, mené comme une enquête où le vrai et le fictif s’entremêlent, en art, en littérature comme en Histoire, des fragments de réalité, des détails apparemment marginaux, éclairent une vérité plongée dans l’obscurité. C.G. y suit toutes sortes de traces et les noue les unes aux autres surtout celles des obscurs, des vies minuscules.
L’Histoire peut-elle atteindre la vérité en reconstituant les événements du passé sans mobiliser comme dans le roman, l’aptitude du langage à construire des illusions ? Cela rappelle la narration du tâtonnement chez Proust (première citation) et la recherche de la preuve qui passionna C.G..
Les historiens n’utilisent-ils pas ces procédés, liés à des conventions littéraires, pour communiquer un « effet de vérité » ?
Une citation de ce livre, page 16 : « les historiens (et, de manière différente, les poètes) ont pour métier ce qui fait partie de la vie de tout un chacun : démêler cet entrelacement du vrai, du faux et du fictif qui forme la trame de notre présence au monde. » (J’avais découvert ce livre et cet historien philosophe grâce à une rencontre au mahj en 2010 animée par Martin Rueff.)
Pour le plaisir, ce portrait de Carlo Ginzburg :
https://www.youtube.com/watch?v=Qa2R1KB2AQg
Je vois que le debat fait rage ici aussi !
Merci pour le lien S.Avon, sud -ouest sur Polanski, Jazzy.
Je ne partage pas son enthousiasme, (ni le votre). Je parle de raisons cinematographiques. Trop de platitude.En droit d attendre plus qu une virtuosite de roman Polanski dans une ‘restitution’.
« La recension de l’affaire par ZOLA »
Scénario idéal pour le « J’accuse 2 ou 3 », DHH !
Tous les cinéastes qui ont fui les Etats-Unis en plein maccarthysme étaient-ils des fascistes, renato ?
De Polanski à Weinstein en passant par Woody Allen et Epstein sans oublier Strauss-Kahn : c’est toujours la même engeance avide de sexe, de pouvoir et d’argent.
@rose
evidemment!
Mais c’est je crois Clemenceau patron de l’Aurore qui a eu l’idée de génie de faire de cette anaphore par laquelle ZOLA concluait sa lettre ouverte le titre même de cet article assassin
Achat du livre de M.Ciment.beau livre. J avance avec plaisir.
@et alii.
dans le fil, en remontant vos commentaires diserts.
Vous parlez d un livre consacre a Wes Anderson ‘venant de paraitre’.
C est ancien.
Annelise Roux avait recense en details l ouvrage il y a plus d un an : ‘Lettre a W.A’, Marc Cerisuelo.
Pour les passionnes de cinema, j ai retenu ses avis ‘quatre etoiles’, appliques a une poignee d ouvrages tries sur le volet . Ils peuvent donner des idees pour les fetes :
– Axel Cadieux, ‘Voyage a Twin -peaks’.
– Herve Aubron ‘Une saison en enfer’ (Twin -peaks).
– entretien d’Emmanuel Burdeau avec P.Verhoven.
(les quatre chez Capprici).
au fil des billets, ai note :
– Sylvain tesson sur Satyajit ray, abbas Kiarostami, L.Bunuel.
– Noel Simsolo, ‘Conversation avec Sergio Leone'(post d hier).
(Ces 2 derniers aux Cahiers du C.)
15 h 00.
CHARLES Tesson recommande par Annelise, en plus de ses recensions favorables de M.Ciment, M.Cerisuelo, H.Aubron et N.Simsolo, je m excuse ! (‘Satyajit Ray’ aux CDC) .
Sylvain c est ‘La Panthere des neiges’, prix renaudot.
Et tesson, est un nom commun, qui en franco-provençal est très connu. Presqu’autant que le dahu. C’est pour cela que Sylvain ne rechigne pas à se faire appeler Sylvain le Blaireau.
Je ne sais pas si cela sera de nature à faire connaitre les tessons, auprès du ashram, qui mène une propagande d’enfer, sur la rdl. Mais au moins, on fera progresser leur utilisation toujours plus indigente, de la langue française. Ah.
«…maccarthysme » ?!
Il y a des différences entre l’affaire Polanski et le maccarthysme, mais peu importe.
Jacques R. dit: à
De Polanski à Weinstein en passant par Woody Allen et Epstein sans oublier Strauss-Kahn : c’est toujours la même engeance avide de sexe, de pouvoir et d’argent.
—
Je ne vois pas ce qu vous voulez dire?
Vous parlez des mollahs ou des prêtres qui violent leurs ouailles?
Salut de l’engeance.
Jacques R, engeance de m’balalala, voulait ajouter le mot :juif, mais bloom est incapable de le corriger.
Préfère régler ses comptes avec le curé, lol.
Et si la mère Trintignant a tôt fait de regretter son soutien au « petit du ghetto de Cracovie », qui » a assez payé » (sic) le mal est fait.
DHH dit: à
@rose
evidemment!
Mais c’est je crois Clemenceau patron de l’Aurore qui a eu l’idée de génie de faire de cette anaphore par laquelle ZOLA concluait sa lettre ouverte le titre même de cet article assassin
Merci DHH, vous me l’apprenez, titre en énorme police de caractères et Zola reprend en concluant.
@jacques R,
et pour etre à la pointe de l’actualité vous pourriez ajouter Pierre Joxe petit-fils de daniel Halevy
Tout est diablement compliqué, dear deashash. Joxe affilié à Galey (pas le vrp en palissandre de radiofrance) appréciait grandement son neveu, fidèle admirateur et soutien de Chardonne. Le bébé de Mary a drôle d’allure dans la crèche à Polanski.
Quelle obscénité , et ca continue. Si deachach, fait de l’humour, il est glauque. Elle tracte pour le rn, ou quoi? Elle tient le fichier des affaires juives?
La réponse de Joxe à la barre est très pointue.
Une leçon de théâtre pour la khagneuse qui l’accuse.
Hilarant
« Après un exposé de 45 minutes, Pierre Joxe est appelé à la barre. Il dispose quelques papiers devant lui, prend la parole pour s’indigner qu’Alexandra Besson « perpétue impudemment des injures à tous vents », qu’elle répète « ad nauseam » les mêmes « accusations infondées ». Certes, il a bien assisté à une représentation de L’Or du Rhin le 25 mars 2010 à l’Opération de Paris, comme le certifie une attestation des services du protocole de l’institution. Mais Alexandra Besson parle dans son blog d’un entracte, dont elle aurait profité pour s’enquérir de l’identité de son agresseur. Or « L’Or du Rhin est une oeuvre qui se joue sans entracte », insiste Pierre Joxe à la barre, en spécifiant : « Madame Besson écrit sur son blog qu’ensuite, elle n’arrive pas à se concentrer sur la mort des Dieux et les vocalises de la cantatrice. Mais les Dieux ne meurent pas dans L’Or du Rhin, au contraire, ils jubilent en emménageant dans le domaine de Walhalla ! Et aucune cantatrice ne vocalise (…) Je n’ai rien à cacher », conclut-il, en demandant un euro symbolique et la suppression des passages incriminés. »
L’Express
Vous parlez des mollahs ou des prêtres qui violent leurs ouailles? (Bloom)
Le pouvoir rend fou, on le sait. Quelle que soit la nature de ce pouvoir, surtout s’il est décuplé par l’existence d’un réseau auquel il s’appuie. Le livre de Ronan Farrow semble décrire cela de façon très exacte dans le cas d’un Weinstein. Mais qu’il s’agisse d’argent, de politique, d’appartenance à une institution puissante ou de notoriété cinématographique, les effets délétères sont les mêmes et les victimes réduites à l’impuissance de la même façon.
« L’Or du Rhin le 25 mars 2010 à l’Opération de Paris, »
La coquille est dans le texte.
les victimes réduites à l’impuissance de la même façon.
et tout particulièrement les femmes, dans des sociétés qui continuent de préserver sous de multiples formes la domination masculine
« et tout particulièrement les femmes, dans des sociétés qui continuent de préserver sous de multiples formes la domination masculine »
C’est du gender studies revisité par Bourdieu.
Un réquisitoire implacable
Que vous soyez ou non macroniste, je vous signale un réquisitoire implacable contre M. Macron.
Vous ne le trouverez pas dans un journal du NPA , de Lutte ouvrière, dans l’Huma, dans Libé, dans un journal d’extrême droite, mais dans… « Le Figaro ». A vrai dire , pour être exact, dans les pages « Opinions » de ce journal (Lundi 18 nov). L’auteur est Nicolas Baverez. Le titre peut induire en erreur : « Macron, faux dur dehors, vrai mou dedans ». Pour « dehors » il faut comprendre « en politique extérieure »et pour « dedans » il faut comprendre « en politique intérieure ».
Quand je dis « implacable », c’est pour le fond. On devine que le ton de ce très sérieux spécialiste du grand penseur Raymond (infiniment supérieur à Sartre, qui fut une gloire de son temps), est courtois et de bonne compagnie.
Bon sang,on ne voit vraiment pas pourquoi les juifs seraient plus, ou moins, phallocrates que les autres hommes des sociétés où ils vivent ? Vu que la phallocratie est, encore plus que le « bon sens », la chose la plus partagée au monde ? Que leur religion soit, comme les deux autres monothéismes, fondée sur l’oppression des femmes, soit. Mais les individus sont chacun ce qu’ils sont. La question, finalement, à mon sens hein, que devraient se poser les hommes, c’est de savoir pourquoi certains d’entre eux ne sont PAS phallocrates. Je suis sûre que certains musulmans arrivent à voir une chevelure féminine, voir plus, sans ressentir d’incroyables et coupables désirs. Que certains catholiques ne ressentent pas la haine du corps si chère à saint Paul. Que certains juifs arrivent même à faire la vaisselle, s’occuper des bébés et passer la toile à laver en trouvant le partage des tâches ménagères tout naturel, en somme.
Par exemple.
Alors, ceux qui n’y arrivent pas et en sont encore à nier les femmes en tant que sujets, au point de les violer, devraient d’urgence demander aux autres comment ils font… Pour « ne pas ».
(le père de Camus : « un homme, ça s’empêche ». Le secret est peut-être là ?)
« On comprend dès lors que le titre initialement choisi par Zola soit inadéquat du fait de sa longueur. Car en cette fin de siècle, sans médias audiovisuels, l’information est dans la rue, et c’est dehors, sur le pavé, que l’on vient la chercher, tout au moins dans les grandes villes[32]. Vaughan cherchant ainsi un titre qu’on puisse crier, c’est Clemenceau qui met le groupe sur la voie en faisant remarquer : « Mais Zola vous l’indique, le titre, dans son article : c’est “J’Accuse…!” »[33].
C’est donc en regard de la péroraison finale que la rédaction de L’Aurore choisit le titre qui va barrer la « une » du quotidien le lendemain matin[34]. »
Wiki
C’est sur que « lettre à M. Felix Faure, président de la République « , c’est moins vendeur. Déjà, à l’époque.
Lequel Felix aura eu une postérité mythique.
#aujourdhuiproustestmort, 18 novembre.
faut updater, Passou. Le cadavre n’est pas tellement exquis.
Today, 19/11, Adam Driver est bien vivant. Happy birthday.
DHH, vous ne voyez pas comme un plaidoyer pro domo dans le « J’accuse » de Polanski ?
Moi, oui.
Ne réclame-t-il pas, comme Dreyfus, un rétablissement de carrière.
L’Académie Française ou rien !
Ah moins que ce ne soit de l’humour juif ?
Je ne pense pas non plus, que dire que l’article de Zola est « assassin » soit de l’humour.
Une analyse de vocabulaire deachien, qu’il vaut mieux laisser à ceux que le langage « structure ».
@ JJJ, le mystérieux… il fait subir au langage mille torsions inventives.
ah oui, ch. vous l’aviez remarqué aussi, un jour je prendrai le temps de vous expliquer pourquoi ne puis m’empêcher de glisser dans ce péché mignon, ce serait trop long. en gros c’est à cause d’une individuation psychologique non parvenue à conjurer les restes d’une cryptophasie gémellaire native.
Je veux surtout saluer ce soir le courage du robot d’étaliiage de nous avoir averti deux fois qu’elle voulait se voir interdite d’antenne. On ne sache pas que la rdl lui ait couplé le sifflet, car passoul s’en explique en général. Le propre robot détal a peut-être suffi à la clouer au lit, hi hi hi… Allez donc comprendre quelque chose aux gens aux prises avec leurs vibro-sasseurs, hein ! Moi j’y renonce d’un brin, surtout à l’heure de trinquaturer avec notre ami renato. Tchin tonic !
…
…ça commence; à bien faire toutes ces affaires,…comme si on est des imbéciles,…
…
…il n’y a pas, d’économie politique?,…il n’y a pas d’économie sociale?,…
…
…mais qu’est donc, toutes ces manœuvres d’opinions,…pour dégeler, le poisson du frigo,…encore frais,…!
…
…échapper au fisc,…et investir,…
…échapper à la justice, dans un pays d’adoption,…et investir,…dans la révision de la justice !, en remodelant la forme et les contours de la justice en son temps, par des tiers,…qui attendent l’application de leurs méfaits,…
…
…il ne faut pas, pousser tout de même,…
…quel que soit, votre idéologie ou votre clan, les communautés réunis des états vous demandent des comptes, pas des justificatifs en prétextant des scénarios qui vous disculpent,…aux yeux des opinions publics,…
…tout de même, il y a cinéma, et cinéma pour se la jouer douce en » joker-bidon « ,!…
…
…tirer votre plan, avec vos analyses, des situations, il y a marges,…et exagérations ou extrapolations de connivences,…
…c’est trop évident,!…
…délais de prescriptions,!…Ah,!Ah,!…
…pour des récidivistes,…c’est trop laxistes,…la cocarde,…bleu blanc rouge,!…
…et ta sœur,!…etc,!…
L’UN, Jean-Luc Godard, est cinéaste. L’autre, Stéphane Zagdanski, écrivain, affirme que le cinéma n’a jamais été pensé de façon critique. Il publie un livre de réflexion au ton souvent pamphlétaire, La Mort dans l’oeil (Maren Sell Editeurs), dont une trentaine de pages sont consacrées à Godard, qu’il qualifie notamment de » représentant principal de l’imposture cinéphilique « .
le monde
…
…mardi 19 novembre 2019 à 19 h 37 min,…
Passage…
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/jean-luc-godard_26.html?q=Godard
Oh, non, renato, cette affaire ne se balance pas par-dessous la jambe.
Il faut ( dire merci à Et Al.) ecouter voir, comment Godard se réjouit de ce pamphlet, qu’il a lu. Et a souhaité s’exprimer a8l radio, et pas sur tweeter, ou dans un journal, pour en débattre avec l’auteur.
à la radio. Et pour le lien, vous le chercherez.
@Marie Sasseur
Vous êtes sans indulgence pour mes maladresses d’expression
Quand j’ajoute un nom a la brochette de personnes que Raymond R cloue au pilori,car je cherche à dénoncer, comme le fait Bloom , sous une autre forme , le préjugé antisémite sous–jacent dans la composition de la liste citée vous voyez en moi un suppôt du RN
Si j’ecris que le brûlot de de Zola est assassin cela passe pour de l’humour maladroit alors que je m’exprimais platement au premier degré
J’aurais bien besoin de vos leçons de rhétorique pour apprendre a utiliser en toutes circonstances le ton juste et le mot qui convient
Mais voui deachach, Joxe, en France on le connait comme ministre, et on reconnait vos petits travers et ceux de jacques R. Ils se ressemblent beaucoup, mais alors, vraiment beaucoup.
Pour le j’accuse de Zola, vous ne racontez que des conneries, comme je l’ai remarqué.
@jazzi
polanski est sous le coup d’une inculpation pour un crime qu’il a commis et essaie de de soustraire a la peine qu’il encourt .
Dreyfus a subi de manière injuste une peine lourde pour un crime dont il était innocent
il n’y a entre les deux situation aucun parallelisme de nature faire jouer au film le rôle d’ un plaidoyer pro domo de Polanski
c’est en conséquence un mauvais procès qu’on lui fait de vouloir utiliser Dreyfus pour se présenter comme une victime de la justice à l’instar de son héros car ce rapprochement n’a pas de sens
on vous donne le lien(il y a une vidéo aussi)
http://pileface.com/sollers/IMG/pdf/Godard_face_a_Zagdanski.pdf
Oui DHH, faites-en votre miel. Je proposerai qu’on en écrive une recension. MS a raison: la modification de Clemenceau porte sur le titre. Pas sur l’anaphore.
Christiane la Préface de Ginzburg dans Le Fil et les Traces résume assez simplement l’itinéraire autocritique d’un historien réveillé par Marc Bloch et Arsénio Frugoni qui essaie « d’ecrire des Histoires vraies qui ont parfois le faux pour objet. » si la critique hypertrophiée du document a mené dans certains cas à son rejet, il y a à prendre dans cette critique sans en suivre le radicalisme outré. pour un historien, tout peut-être document, encore faut-il savoir le lire. L’exemple de Saint Simon, puisé chez Bloch, est particulièrement éclairant. Ce sont là réflexions d’un historien qui pense, et le sous-titre » vrai-faux fictif » renvoie aux questions du métier, tout en tenant compte de l’élargissement contemporain du champ, tel que l’illustre ici un Michel de Certeau par l’anthropologie, et après lui, combien d’autres…
Bien à vous.
MC
Et Al, c’est ici.
Zagdanski est très confus et très nerveux. Il crapote.
Me fait souvenir que la meilleure critique litteraire ciné d’un film, c’est encore Duras, qui a réécrit un scénario complet, sans tournage…
Bonsoir Et Al.
@c’est en conséquence un mauvais procès qu’on lui fait de vouloir utiliser Dreyfus pour se présenter comme une victime de la justice à l’instar de son héros car ce rapprochement n’a pas de sens
Inutile de continuer de raconter des conneries.
Polanski a lui-même fait le rapprochement.
Cela dit Zagdanski est un gros con.
Quoiqu’il en soit, tout cela ne fait pas de vous une innocente, c’est au moins ça de gagné.
Quoi qu’il en soit, cette Affaire Polanski n’est pas terminée.
Le faux héros de l’affaire Dreyfus
A son âge, Ce brillant cinéaste , contrairement à d’autres coupables bien couverts finira où chacun finit mais à mon avis et en dépit de ses égarements justiciables, ce ne sera pas en prison. Si la justice s’occupait des affaires recentes , il y a fort à parier que nombreux sont ceux qui au lieu de palabres et parader courageusement et fièrement chapeautée d’une honnêteté fictive se la fermeraient .
Palabrer. Correcteur.
Chapeautée. Bis de der.
DHH
Pensez-vous que l’incendie terrible du bazar de la charité puisse avoir un lien quelconque avec Au bonheur des Dames, de Zola, paru quatorze ans auparavant ?
« polanski est sous le coup d’une inculpation pour un crime qu’il a commis »
Le mot crime me parait excessif, DHH ?
que c’est pas les ordures qui gagnent à la fin. Ah bon?!
Une vision pour le moins utopique. Les happy ends sont assez rares en réalité. Je pense qu’il vaut mieux attendre le droit divin, c’est encore ce qui me paraît le plus sûr. Ceci dit ,je félicite pas RP en tant qu’homme mais j’aime ce que de lui j’ai vu au cinéma. On ne sait rien ou presque rien de son passé, il ne s’est pas confié.Peut-être son vécu d’enfant du ghetto l’a-t-modifié, traumatisé jusqu’à en faire cet individu condamnable.
Entre temps, Polanski a également vu sa femme et leur futur enfant éventrés sur la porte du garage de leur maison, bérénice…
Sasseur, Vous savez tous les violeurs ne sont pas poursuivis, quelques exemples dans mes connaissances, ils paient, dédommagent ou s’en vont comme si de rien n’était. Polanski est un parmi tant d’autres. De ceux dont On parle beaucoup moins ou pas en raison d’une absence De notoriété. Le viol est condamnable, en comprendre les ressorts? un psychiatre serait le bienvenu. Pulsion ou volonte et conscience deliberees à humilier, à infliger une souffrance. Tout cela à placer dans le enregistre de la maladie mentale, du sadisme, de la deviance. Bref, pathologie ou mauvais esprit. Pour le viol en groupe, compter sur la gregarité bestiale. Ensuite l’état d’ébriété peut aussi desinhiber et libérer des pulsions violentes.
Jazzi, je m’intéresse à son cinéma. Pas trop à sa chronologie privee. J’éprouve un rejet à l’égard d’auteur comme Gide , Dans son cas j’avoue que sans l’excuser ni pardonner je vois ses films sans penser à ces viols.
J’ajoute qu’il m’est incompréhensible que des hommes d’une telle qualité soit la proie de ce genre d’agissements, pulsions incontrôlables. Les femmes violées mettent du temps à guérir quand encore elles guérissent.
je n’arriva pas à avoir d’avis sur la vie privée de polanski. En revanche je trouve que son film sur l’affaire picquart est tout à fait réussi. On devrait le projeter chez les scolaires et organiser des débats.
Ce soir D., je n’ai rien mangé j’ai eu comme qui dirait l’appétit coupé par la violence de ses prises de position sur Zagdanski. Comment ça un gros con… Lui aussi, il aurait trempé dans le complot ?
C’est vous qui avez procédé à la mise à feu de l’affaire Polanski, JJJ. Et sur les deux canaux…
Pyromane !
@M.Court.
Vous choisissez par cette citation la problématique réunissant les quinze essais regroupés dans ce livre. Oui, il y a nécessité de maintenir une frontière entre l’Histoire et la fiction mais comme elle devient ténue quand l’autorité d’une narration historique dépend de la vision de l’Histoire à laquelle adhère, en un temps précis, une communauté. Ainsi page 25 : « Affirmer que le récit historique ressemble à un récit inventé est évident. Il me semble plus intéressant de se demander comment nous percevons comme réels les événements racontés dans un livre d’histoire. »
Ainsi je vous réentends dans votre conférence mise en ligne, il y a quelques mois quand je lis ces lignes : « le geste de l’orateur montrant un objet invisible en le rendant presque palpable. » (page 29). Trésors que ces documents retrouvés que vous utilisiez.
Un autre souvenir : je suis restée longtemps sceptique en écoutant les récits concernant la Résistance pendant la dernière guerre mondiale (livres, journaux, films, dires des proches…). Quel mélange de fiction et de réalité !
Un jour, Pablo a fait une intervention sur ces pages de commentaires concernant la guerre d’Espagne. Le lisant, je pensais que tout n’était pas simple… Qu’est-ce que la vérité en ce domaine ?
La littérature, curieusement, m’a semblé plus proche de la vérité.
Le fait que vous travailliez sur des époques anciennes (Moyen Age, XVIIe et XVIIIe siècles rendent, avec le temps, l’Histoire moins compromettante que le passé récent. J’étais sensible à l’ »effet de vérité » produit par vos citations, documents divers et autres notes.
Ginzburg est plus ambivalent que vous. Je ne sais pour quelles raisons, je rapproche sa recherche de celle d’ouvrages de fiction, de témoignages. P.Assouline quand il fait revivre l’Histoire dans ce mélange de fiction et de vérité : Sigmaringen, Lutetia, Le dernier des Camondo, La Cliente ou Retour à Séfarad. Idem pour J-P.Amette Jeunesse dans une ville normande où il évoque une jeunesse à Caen dans les gravats des maisons détruites par les bombardements. Deux exemples proches mais combien j’ai été bouleversée en lisant Si c’est un homme de Primo Levi, des romans de S. Zweig, de R.Merle, L’écriture ou la vie de J.Semprun, Une vie bouleversée d’Etty Hillesum, Le Journal d’Hélène Berr… Et pourtant aucun historien parmi eux. Les témoignages écrits, les récits, des autobiographies ; documents essentiels pour comprendre ce qu’ont ressenti ces hommes, ces femmes contemporains des événements tragiques qu’ils vivaient. Mémoires singulières… Pourquoi ont-ils pris la plume ?
J’ai aimé que C.Ginzburg rende compte dans ce livre Le fil et les traces : vrai faux fictif, de ses hésitations et de ses limites, de la difficulté qu’il éprouvait à passer de la recherche à l’écriture.
Merci pour ce dialogue.
Christiane
Je n’avais pas écrit condamnation mais réprobation. Pensant à Paul Edel qui, finalelent s’est fâché.
En ce moment, je lis lentement Six leçons sur ke son et le sens de Roman Jakobson.
Et je parle avec ma fille aînée.
Entre ce qui est dit et ce qui est coppris, il y a un monde. Ce sont comme des ondes brouillées, du temps des radios cryptées.
Six mois plus tard, c’est pire, il y a eu i terprétation, parfois invention.
Pensez 25 ou 45 ans, la déperdition du message et ce qu’on en a fait : notre cerveau.
Ils écrivent pour rester vivants et parce que rompre le silence pour rendre compte (vous, vous-même, l’écrivez) ; ils sont témoins parmi les hommes.
Nous, nous-mêmes qui parlons le faisons pour être entendu, mais surtout compris.
Ce n’est pas une mince affaire Christiane. Ici même le savons.
Bien cordialement,
@je n’arriva pas à avoir d’avis sur la vie privée de polanski.
Il n’en a guère, puisque de fait, il a ( presque tout) rendu public.
Donner un avis sur la vie privée ?
C’est bien un truc de keuf.
@Rose
non rien à voir
le bonheur des dames c’est la naissance du grand commercr ;le modele du heros est Boucicaut le fondateur du Bon marché
le bazar de la charité c’est une manifestation mondaine où des dames de la haute societé etaient reunies pour vendre a des amies conviées et au profit de « leurs » pauvres des objets en général offerts
parmi mes mortes de ce raout la sœur de Sissi ,duchesse d’Alençon
@On devrait le projeter chez les scolaires et organiser des débats.
Sauf erreur, l’Affaire Dreyfus est enseignée en France, au collège.
Mais la question de l’enseignement à tirer de l’affaire Polanski est toute autre.
@Jazzi
juridiquement parlant le viol est un crime et non un délit des lors que son traitement judiciaire relève des cours d’assisses et non des tribunaux correctionnels ;mais il y a crime et crime et effectivement dans le langage courant la frontière entre crime et délit ne passe pas au même endroit
Zola et Les grands magasins.
« Sa documentation sur le sujet commence dès 1881 : article du Figaro du 23 mars 1881 sur les grands bazars, la faillite du petit commerce, la folie des achats et le problème du vol ; article de novembre 1881 de Jean Richepin dans Gil Blas sur le calicot dans les grands magasins ; article de janvier 1882 dans Gil Blas sur les demoiselles des grands magasins. Il visite des après-midis entiers des grands magasins[9] (le Bon marché, les Grands Magasins du Louvre, la Place Clichy), en observe l’organisation, interroge les dirigeants[10] et note tout dans ses Carnets d’enquête. Il parcourt le livre nouvellement sorti de Pierre Giffard, Paris sous la IIIe République. Les grands bazars, dont il se servira finalement peu[11]. Il a également lu les romans de Balzac, La Maison du chat-qui-pelote et Grandeur et décadence de César Birotteau, ainsi que l’étude de Charles Fourier de 1829, Le Mouvement industriel et sociétaire[12]. »
Wiki
DHH
Je me posais la question ; merci à vous.
Clopine
Des nouvelles de Joseph Andras sur Wikipédia. Je vous lisais dans un vieux billet où vous parliez de lui.
Marie Sasseur,
On enseigne la littérature engagée au lycée, Camus, Zola et combien d’autres ! J’accuse est un texte de référence sur l’iniquité – copyright DHH – de l’erreur judiciaire.
L’Affaire Dreyfus, est au programme du brevet des collèges. C’était le cas il y a quelques années.
Marie Sasseur,
C’est en lien avec la révolution industrielle. Un monde qui s’écroule et l’avènement d’un autre. Zola a dépeint cela avec talent.
Oui, j’ai commencé à lire Zola, j’avais 12 ans. Autant dire que les conneries lues sur le rezo n’étaient même pas imaginables.
Nous, nous-mêmes qui parlons le faisons pour être entendu, mais surtout compris.
c ‘est sans doute ce que Vous CROYEZ ;
comme il n’a pas eu d’empressement à éclairer le mot »justification »j’ai recherché des vers de RACINE
avec justifier
Pyrrhus
Il faut bien une fois justifier sa haine.
J’abandonne son fils. Que de pleurs vont couler !
ce que je lis!
De quel nom sa douleur me va-t-elle appeler !
Quel spectacle pour elle aujourd’hui se dispose !
Elle en mourra, Phoenix, et j’en serai la cause.
C’est lui mettre moi-même un poignard dans le sein.
« Les misérables » en version banlieues françaises sort au cinéma et à la une du Monde. Ciment et les autres flèches qui zèbrent ce prestigieux blog devraient nous sortir la catégorie cinématesque dans laquelle ranger ce dossier de l’écran plat.
mais j’ai relu ça au passage où il était question d’antisémitisme, de cinéma, d’acteur,
merci pour vos cours et vos « bisous » de clique
définition
Le harcèlement, en droit français, est considéré comme un délit passible de peines de prison.
« Il vous accorde presque tout en privé, ce qui est agréable, et en public, c’est un autre homme. Cela me rappelle le mot d’Arletty sur Jouvet dans Hôtel du Nord, lorsqu’elle imagine qu’il va enfin l’emmener en voyage: « Cet homme-là, dans une gare, c’est un autre homme. » En vérité, dans le film, Jouvet la traite mal en privé, mais lui promet monts et merveilles en voyage. Sauf qu’il a rencontré une autre femme un peu avant, et que c’est elle qu’il emmènera en voyage ! »
Dans quelle catégorie ranger ces néo « Les misérables », Phil ?
Dans celle du cinéma insurrectionnel, peut-être ?
Je vous en dirais plus après l’avoir vu…
LETTRE DE Books
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Hollywood plutôt que Godard
Depuis sa sortie en septembre dernier, (Très) cher cinéma français, le pamphlet du journaliste et critique de cinéma Eric Neuhoff, suscite des débats enflammés. Neuhoff y annonce tout simplement la mort du cinéma français contemporain, qu’il juge complaisant, dépourvu d’inventivité et politiquement correct à outrance. Nul doute que sa thèse enchante son confrère espagnol Pedro Vallín, qui vient lui aussi de publier un essai très polémique sur le septième art.
¡Me cago en Godard! (“Godard m’emmerde!”) vise à « démolir le présupposé absolument faux, mais largement adopté par la critique, selon lequel le cinéma européen, et particulièrement le cinéma d’auteur, est plus progressiste que le cinéma américain, qui serait réactionnaire et néolibéral », explique Pedro Vallín au quotidien La Vanguardia. Les plus cinéphiles d’entre nous diront toujours préférer les films de Bergman aux blockbusters hollywoodiens, souligne-t-il. Et s’il nous arrive de nous compromettre en allant voir les dernières aventures des super-héros de Marvel, nous en concevons un plaisir coupable. La raison ? Nous suspectons – à tort, selon Vallín – que les superproductions américaines servent d’instrument d’endoctrinement au service de l’impérialisme américain et de l’idéologie capitaliste.
Pourtant, l’auteur soutient que le cinéma européen, de la Nouvelle Vague jusqu’aux dernières réalisations de l’Autrichien Michael Haneke, reflète bien plus les idéaux bourgeois que le cinéma hollywoodien. Regardez un film d’auteur et vous y verrez des « nantis qui vivent dans des appartements gigantesques et souffrent de bleus à l’âme, comme la perte de leur jeunesse », ironise Vallín dans le quotidien en ligne El Confidencial. Les protagonistes des films à grand spectacle produits outre-Atlantique, en revanche, sont souvent engagés dans des luttes pour l’émancipation ou la justice. « Pour étayer sa réhabilitation du caractère progressiste du cinéma américain mainstream, Pedro Vallín propose une relecture unique en son genre de l’histoire du cinéma récent » prévient Francesc Miró dans El Diario.
Une superproduction de Kim Jong-il de Paul Fischer, Flammarion, 2015
Dans les archives de books
Le rêve hollywoodien de Pyongyang
Comment un couple de stars du cinéma sud-coréen a été contraint de se mettre au service du dictateur Kim Jong-il.
« Hollywood plutôt que Godard »
C’est un peu le débat engagé sur la RDC par un certain puck, et alii !
Dans celle du cinéma insurrectionnel peut-être ?
dear baroz, il faut au moins souhaiter à ce jeune réalisateur banlieuphile l’heureux destin de M. Kassovitz qui connait la célébrité cathodique grâce à sa « Haine », plutôt mal mise en scène avec un melting pot extrême-oriental curieusement irréaliste. Un film qui n’a pas risqué pas d’intéresser la Maison Blanche comme « la bataille d’Alger » en son temps.
personne n’a besoin d’apostropher « et alii » pour envoyer un commentaire pour faire connaître ses vertus et ses besoins d’employés dévoués à sa personne et à ses intérêts;
Stéphane Audeguy, né en 1964 à Tours, est un écrivain français contemporain.(théorie des nuages)
Il enseigne l’histoire du cinéma et des arts dans un établissement public des Hauts-de-Seine.
audeguy:
l’écrivain – et ancien monteur –
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