de Pierre Assouline

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La République des livres
Saloperie de métier que le nôtre !

Saloperie de métier que le nôtre !

Si l’envie vous prenait un jour de lancer un mouvement littéraire, il ne faut jurer de rien, songez en tout premier lieu à lui inventer un nom de baptême facile à mémoriser, puis à commander une photo qui immortalise ses membres ; le reste (écrivains, livres, éditeurs, théorie, thèses etc) est secondaire. Un label et une image : voilà du marketing bien senti ! Le « Nouveau roman » est, dans ce registre, une réussite exemplaire. Comme chacun sait, cela n’existe pas ; il n’empêche qu’on lui a consacré depuis des lustres d’innombrables articles, études, ouvrages, doctorats, émissions ; pendant très longtemps, les étudiants américains d’est en ouest ont même été persuadés par leurs professeurs qu’il incarnait à lui seul la littérature telle qu’elle se vivait en France ; aux dernières nouvelles, on en trouve encore dans des universités reculées. Nul doute qu’ils seront guettés par l’épectase lorsqu’ils découvriront dans les prochains jours la publication par Gallimard des lettres échangées de 1946 à 1999 par Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon sous le titre, devinez quoi, Le Nouveau roman (336 pages, 20 euros) ! Ce qui témoignerait de son existence contre la méchante rumeur répandue depuis des lustres par de mauvais esprits et des langues de vipère que le milieu littéraire aime à réchauffer en son sein.

Ce septuor improbable figurait bien sur la photo historique, appuyé contre le mur de l’ancien bordel qui est le siège historique des éditions de Minuit à Saint-Germain-des-Prés. L’idée de ce cliché revient au photographe Mario Dondero. Le mensuel culturel l’Illustrazione italiana lui avait commandé un reportage sur l’avant-garde littéraire française. A l’époque (rentrée 1959), c’étaient eux. Ils ne passaient pas là par hasard. Le plus extraordinaire est que leur éditeur et ami Jérôme Lindon ait réussi à les réunir pour l’occasion même si on peut s’interroger sur la présence de Claude Mauriac et l’absence de Marguerite Duras (il est vrai qu’elle les commentait à sa manière déjà forcément sublime : « Le Nouveau roman, ce serait plutôt à eux de se réclamer de moi »). Pour l’historienne Anne Simonin, auteure de l’indispensable Les éditions de Minuit 1942-1955 Le devoir d’insoumission (Imec éditeur, 2008), il s’agit sans nul doute d’une image fondatrice :

« Elle n’enregistre pas l’existence du Nouveau roman, elle l’institue, transmuant un ensemble d’écrivains solitaires en groupe-manifeste d’une nouvelle tendance littéraire. Cette photographie est ainsi devenue le symbole de ce qu’initialement prétendait représenter (…) Plutôt que de de déclarations d’intention, de controverses critiques, de textes subversifs, l’ »Ecole du regard » est née de l’objectif d’un appareil photographique ».

Encore fallait-il avoir le talent opportuniste de l’intrumentaliser. Le savoir-faire commercial de Jérôme Lindon (bien qu’il ne fut pas leur seul éditeur), allié au sens stratégique de son conseiller Alain Robbe-Grillet fit le reste. Et comme pour le fauvisme et le cubisme entre autres, on doit leur nom de baptême à l’article d’un critique qui ne les aimait pas, Emile Henriot dans le Monde en 1957. Mais au-delà, quelle réclame pour les éditions de Minuit !

Et voilà que plus d’un demi-siècle après parait le recueil des sept écrivains saisis dans leur épistolat. Quelle affiche que tous ces noms sur la couverture ! et quelle déception déploreront les lecteurs friands d’histoire littéraire… Au moins y apprend-on, sans en être surpris, que Beckett aida Pinget financièrement, ce dernier ayant eu l’amère surprise de voir son manuscrit de Graal-Flibuste refusé par les éditions de Minuit sauf à la réduire de 280 à 200 pages « uniquement pour vendre un livre moins cher »… Les autres verront plutôt dans ces échanges de vues sur leurs problèmes matériels, leurs voyages, leurs conférences, les basses manœuvres des jurys littéraires, les relations avec les éditeurs, les petits bobos de l’âge, leurs lectures et les avanies de la météorologie la confirmation que ce groupe n’en était pas un, que ce mouvement n’avait jamais été constitué, et qu’ils ne s’étaient jamais plus retrouvé ensemble en dehors de cette photo ; le fait est qu’ils n’avaient pas grand-chose à se dire, chacun traçant brillamment son sillon de son côté. On comprend que Jérôme Lindon ait renoncé à faire aboutir son projet de « Dictionnaire du Nouveau roman » écrit par les Nouveaux romanciers même. Ils auraient pu former une famille d’esprit comme les surréalistes et les dadaïstes, mais non, rien.

Les Hussards, comme les avait baptisés Bernard Frank ? Jacques Laurent aurait eu bien du mal à les réunir, Roger Nimier étant mort jeune en 1962, Michel Déon passant son temps en Irlande ou en Grèce ou ailleurs et Antoine Blondin ne décollant pas des stades un peu partout. Pas la moindre photo des quatre ensemble, et pour cause. Quant aux pères fondateurs de la Nouvelle Revue française (Gide, Rivière, Schlumberger, Martin du Gard), s’ils ont bien posé ensemble lors de décades à Pontigny, s’ils avaient beaucoup en commun et qu’ils oeuvraient vraiment à partir d’un projet littéraire collectif, ils ont échappé aux pires néologismes que la postérité aurait pu retenir, de « gallimardeux » à « nrfeux » ; le truculent Henri Béraud les avait bien enrôlés dans un pamphlet fameux au sein de La croisade des longues figures (éditions du Siècle, 1924) en raison de leur austérité supposée ou déduite de leur exigence artistique, mais ça ne prit pas.

Qu’importe que les nouveaux romanciers, en principe les premiers concernés, aient nié avoir eu quoi que ce soit en commun (guère de « nous » dans leurs lettres), ou alors comme nombre d’écrivains en tête à tête, Carrie Landfried et Olivier Wagner, les préfaciers et éditeurs  de cette correspondance croisée insistent en écrivant cette chose extraordinaire :

 « …la question n’est pas, quand on aborde le nouveau roman, de savoir s’il exista jamais, mais à quel point dans l’histoire, on le considère ».

Ca, c’est fort ! Poussée à ce niveau de conceptualisation, l’esthétique de la réception devrait être considérée comme l’un des beaux-arts bien que Robert Pinget parle de l’un de ses textes comme d’un « petit caca » et qu’il craigne parfois, question production littéraire, de « finir caca ». Le même, l’un des plus attachants de cette bande qui n’en était pas une avec Claude Ollier qui sera une découverte pour beaucoup (et donnera envie de se reporter à ses livres), n’en manifeste pas moins une rare lucidité : « Saloperie de métier que le nôtre ! ».

 (« Quand Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Claude Mauriac, Jérôme Lindon, Robert Pinget, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Claude Ollier tenaient le mur rue Bernard-Palissy » photos Mario Dondero, 1959)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 450 Réponses pour Saloperie de métier que le nôtre !

rose dit: à

Et alii
Ego.
Pas d’interprétation abusive : je ne vous prête aucun besoin.

rose dit: à

Et alii
Eho

rose dit: à

L’attrait pour un corps séduisant, quel que soit son genre m’apparaît bien éphémère.
Alors que la truite irisée et libre dans son élément favori qui n’est pas plus la poële que les amandes effilées, nous provoque à rose et moi-même un sentiment ineffable de plénitude durable.
Bien différent du sentiment de plénitude ponctuel suivi de tant de tourments du corps masculin séduisant.

Jazzi dit: à

Plutôt que l’anagramme de « métier », et alii, je vous propose celui de

« Saloperie de métier que le nôtre ! »

TE DEMONTRER QUE LA POESIE RELIE !

racontpatavi dit: à

@rose
😂🐏😂🐑😂😂🐑🐏🐑🐏😄😅😃😂😀🐑🐏🐑😂

Dit plus succinctement : 🐑🐏🐑🐏😄😅😃😂😀🐑🐏🐑😂

racontpatavi dit: à

Mais après les pires musiques du jeudi soir : 🐑🐏🐑🐏😄😅😃😂😀🐑🐏🐑😂
😂🐏😂🐑😂😂🐑🐏🐑🐏😄😅😃😂😀🐑🐏🐑🐑🐏🐑🐏😄😅😃😂😀🐑🐏🐑
le covid et ses variants rôdent encore sans passe montagne!

Janssen J-J dit: à

@ Ne projetez pas vos besoins sur une personne de mon âge, je sais assez reconnaître les miens qui n’ont pas d’âge. Et sans l’aide de Jéhovah. @ Racontpatavi : ce pseudo comminatoire, plein d’une injonction contradictoire désopilante, sied bien à la folie commune de ces personnes sans âge, sans besoins, sans passe montagne et sans scrupules. BN (*fin du requiem de Berlioz -grande messe des morts- à St Paul de Londres).

Jean Langoncet dit: à

Quant à Boltanski puisant son inspiration au Bois, pourquoi mettre en doute la parole des témoins directs ?

Jean Langoncet dit: à

(prendre un peu de hauteur, mais pas trop ; et ménager sa descente)

Jean Langoncet dit: à

(are we not men?)

rose dit: à

Rêvé mon père.
N’avions pas une conversation comme j’ai journellement avec ma mère.
Et on rit.
Hier, lui racontais la litanie de prières à Marie que padre Ramõn venait instaurer dans la cuisine pendant que les femmes traitions 50 kilos de pêches, confitures, compote, fruits au sirop. Et je lui disais qu’au bout de trois jours, je n’avais pas d’autre idée que de m’enfuir. Travail/prières. L’exploitation de la femme par l’homme.
Il, le père, me disait, passablement énervé « c’est en faisant l’amour » ; sous-entendu que l’on conquiert l’égalité hommes-femmes.

Je pense exactement le contraire. Je vais toutefois y réfléchir.

rose dit: à

En forme de vieux chameau ?
Non Jean Le angoncey.
En robe Dolce et Gabanna, Cannes 2021, Sharon Stone resplendissante.
Ainsi vont les femmes. Effet de mode.

rose dit: à

Jean Langoncet. Correcteur en tort.

(Are we not m’en)
You are.
Demi-portions.
Les Serbes eux :
« Zlatan Ibrahimovic, Salvatore Sirigu, Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi. Et Ibra n’a pas manqué d’immortaliser ce moment en postant une story sur son compte Instagram avec la légende « le vrai PSG », en référence aux joueurs arrivés au tout début de l’ère QSI. »

Cui-ci et Zinedine Zidane ont pigé, heureux hommes, que la femme fait l’homme.
Mon père aussi, à trente ans.
À 94, a baissé la garde et a eu bien tort.

rose dit: à

(Are we not men)

Je dois le surveiller, le correcteur : sinon, il débloque à donf.

rose dit: à

Effet de mode :
Sharon Stone à Ce années 2021.
Qui dit mieux ?

Nous sommes les femmes.

rose dit: à

Sharon Stone à Cannes en 2021.

rose dit: à

Racontpatavi :

Dit plus succinctement : 🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑

Des millions, de brebis.

Bisous

rose dit: à

🐏🐑

rose dit: à

Copier :

alii, je vous propose celui de

« Saloperie de métier que le nôtre ! »

TE DEMONTRER QUE LA POESIE RELIE !

Waouh !

Et alii

Amour : roman (suffit de culbuter le u.)

Petit Rappel dit: à

Marie Laurencin, qu’Arthur Cravan rêvait de trousser, et qui doit une fière chandelle à une chanson de Joe Dassin. Le type meme de la peinture irregardable. Qu’elle repose en paix dans sa médiocrité dont meme les féministes n’ont pas osé la tirer!
MC

JiCé..... dit: à

Vendredi 16 juillet 2021, 5h24, 22°

GENRE
On y procède depuis longtemps, moralement. Tantôt lion, panthère, chacal, agneau, cancrelat, papillon, dinosaure, baleine à boss, selon l’humeur et l’envie de jouer du moment présent !

C’est décidé, physiquement !

Je serai homme trois jours de la semaine, femme trois autres jours, curé/imam/rabbin pédophile le dimanche, comme les autres. Victor Orban, tu retardes : l’avenir c’est le darwinisme du genre. De quoi ravir tous les cinglés du monde.

On va se marrer dans les cliniques du genre !

JiCé..... dit: à

LECTURE
Mieux vaut regarder les images qui bougent, ça soulage l’imagination.

JiCé..... dit: à

ECRIRE
Pourquoi ? Personne ne lit plus…

Jazzi dit: à

« Personne ne lit plus… »

Affirmation gratuite et fausse.
Parle pour toi, Jicé !

et alii dit: à

pour dire bonjour,autre anagramme pour « saloperie »
(mais merci des vôtres)
polarisée

Janssen J-J dit: à

@ « J comme Javel – Pour blanchir le linge, c’est un truc efficace ! » (Jean-Jacques Javel). Un dossier EAN formidablement original, anéfé ! PA. Merci pour le touite…
@ Le Clezio ne réussit pas à convaincre son éditeur de ne faire figurer, en guise de titre sur son roman « Les Géants »,… qu’un éclair d’orage. Je m’en souviens bien.
@ Julien Gracq et ses notules acerbes sur les villes de province françaises avec lesquelles il n’était point parvenu à établir un nœud de vie. Me stupiéfie aujourd’hui la préciosité un peu ridicule de son écriture bien trop riche… (On comprend mieux avec le temps la réaction minimaliste du NR ?)… Quand tu notes tes propres impressions à l’approche d ‘une ville encore inconnue de ta géographie physique avec le guide Michelin, tu fais spontanément l’inverse… Tu enregistres d’abord le plaisir de l’insolite… sur le possible fond général de laideur ou de tristesse. Car c’est toujours l’ivresse de la découverte qui prime dans tes traces.
@ « c’est en faisant l’amour » (sous-entendu) que l’on conquiert l’égalité hommes-femmes ». Moi je dis : « tout dépend de la position de l’un.e et de l’autre ». J’éprouve les deux sentiments, soumission et/ou de domination, alternativement… Et je crois que le sexe des partenaires ne fait rien à l’affaire… Cela reste une impression personnelle que j’aurai garde de vouloir absolutiser. eh non, je ne raconte pas ma vie).
@ Ce que je n’arrive pas à bien comprendre dans le texte sur le souvenir vécu du Bois… : Jacques Toubon, ministre de la culture, faisait-il partie de la virée, en éclaireur des protagonistes ?
@ Sharon Stone, en vieille chamelle ou en jeune chevrette ?… le fantasme de Basic Instinct, éternellement associé à sa personne. Méritait-elle cela ?
@ Un matin, en allant à mon boulot près de la place Vendôme, j’ai croisé la chanteuse Madonna, flanquée de deux gardes du corps, s’élançant du Ritz vers les Tuileries pour y aller faire son jogging.
Bonne journée à tous.toutes (16.7.21@9.03)

renato dit: à

@rose, vous n’avez pas lu attentivement mon post. Enfin-bref, apparemment et au contraire de ce que la proposition de Céline enseigne, la présence d’un mécanicien dans la salle des machines est une évidence qu’il est nécessaire de rappeler.

Cela dit, je note que votre expérience vous induit à former cette pensée : « sentiment de plénitude ponctuel suivi de tant de tourments du corps masculin séduisant ». Or, nous vivons au XXIe siècle et il me semble que patauger affectivement et sentimentalement au XIXe n’est vraiment pas intéressant, mais il est vrai que l’on peut vivre archéologiquement.

renato dit: à

La Mythologie viking chez Tomtom Latomate.

ed dit: à

renato, vous n’êtes pas humain !

Jibé dit: à

Bloom, sur l’obsession du gène dans la littérature, je suis bien d’accord, c’est bien avant l’époque victorienne -je pense d’emblée à Stenvenson, « le maître de Ballantrae ».

L’obsession du gène est largement présente dans les cultures les plus diverses; du gène dépendent la hiérarchie sociale et la distribution des fortunes, l’appartenance à la société, l’agencement familial, etc. Ainsi cloître-t-on les femmes pour être sûr de qui est le géniteur. Les cultures qui procèdent autrement sont minoritaires à l’heure actuelle et depuis que le patriarcat domine.
A cet égard, Darwin formalise scientifiquement un faisceau de pratiques culturelles anciennes, d’où sa grande postérité. Outre que sa théorie rencontrait la joyeuse pratique du capitalisme sauvage (il y en aurait un autre?) en plein essor.
Mais je m’éloigne du thème de l’émission que vous mettez en lien, et que je vais écouter en podcast.

Janssen J-J dit: à

@ Abécéblanc / Un jeu matinal proposé par Hugo Pradelle sur une autre chaine… (Voici, dit-il, comme elles viennent à l’esprit, quelques expressions toutes faites… C’est un peu cousu de fil blanc, mais inévitable ! Liste à continuer)… ou d’en faire des anagrammes :
_____
être blanc comme un linge ;
tirer à blanc ;
se faire des cheveux blancs ;
montrer patte blanche ;
faire chou blanc ;
donner carte blanche ;
être blanc comme un cachet d’aspirine ;
une nuit blanche ;
être blanc comme neige ;
avoir un blanc dans la conversation ;
blanchir de l’argent ;
bonnet blanc et blanc bonnet ;
voter blanc ;
être chauffé à blanc ;
la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ;
manger son pain blanc ;
faire un chèque en blanc ;
signer un blanc-seing ;
hisser le drapeau blanc ;
les blouses blanches ;
blanchir des légumes ;
marquer d’une pierre blanche ;
ne pas être blanc-bleu ;
faire de la magie blanche ;
saigner à blanc ;
se regarder dans le blanc des yeux ;
passer un examen blanc ;
tuer à l’arme blanche ;
l’angoisse de la page blanche ;
connu comme le loup blanc ;
de but en blanc…
—-
Quand Michel Blanc s’est procuré du blanc de Meudon, il fredonnait la Blanche hermine, tout en lisant Blanche ou l’oubli. Mais ce n’était pas là des « expressions toutes faites », et chacun peut bien vivre logiquement, largué-au-logis, oui.

et alii dit: à

rose, peu d’humains dans le SAHARA où ‘ai rencontré le renard roux du petit prince, et d’où je vous envoie une rose de JERICHO:
https://www.pinterest.fr/pin-builder/?url=%2Fugo-mellone-un-photographe-au-chevet-de-la-grande-faune-du-sahara-43687&media=https%3A%2F%2Fgeo.img.pmdstatic.net%2Ffit%2Fhttp.3A.2F.2Fprd2-bone-image.2Es3-website-eu-west-1.2Eamazonaws.2Ecom.2Fgeo.2F2020.2F12.2F18.2F89853899-76b4-4cf6-a4a7-f037b4983580.2Ejpeg%2F500x500%2Fquality%2F65%2Fle-sommeil-de-la-rose-du-desert-attendant-la-pluie.jpg&description=Le%20sommeil%20de%20la%20rose%20du%20d%C3%A9sert%20attendant%20la%20pluie&method=button

renato dit: à

Rome : le pont volant de Michel-Ange sur le Tibre
Michel-Ange avait rêvé d’un « pont volant » sur le Tibre reliant Palazzo Farnese à Villa Farnesina. Ce projet inachevé sera finalement réalisé par l’artiste français Olivier Grossetête.
À Trastevere, le « Ponte Farnese » sera suspendu au-dessus du Tibre par trois grands ballons, reliant l’ambassade de France à Rome à Villa Farnesina, de l’autre côté du fleuve.
Le pont volant fera 18 mètres de long et a été construit avec l’aide de centaines de bénévoles, dont des enfants et des étudiants. Les travaux sont réalisés par l’Ambassade de France, avec l’Institut Français Italia et avec le soutien du groupe Webuild, en collaboration avec la Villa Farnesina-Accademia dei Lincei.
Inaugurée le 13 juillet 202, en présence de la maire de Rome Virginia Raggi et de l’ambassadeur de France en Italie Christian Masset, l’installation restera suspendue au-dessus du Tibre, à la hauteur du Ponte Sisto, à une hauteur de 18 mètres jusqu’au 18 juillet 2021, date à laquelle il sera démantelé et recyclé.

Janssen J-J dit: à

Bravo TTLT,… on désespérait un brin de votre come back… Je ne crois pas partager votre enthousiasme sur le coups de cette fantasy, hélas…
Anéfé, suis bien OK avec vous, même s’Il vous rend service,… Pinterest n’est pas du genre à briller par son humanisme ou humanité… Cela dit, chacun son style et son stylet.., on ne refait pas les gens d’Herdélie. Bàv.

renato dit: à

3J, avez-vous une définition valide d’humanisme ou d’humanité ? non, parce qu’en pauvre bougre inculte j’aimerais bien avoir accès à votre ineffable opinion.

lmd dit: à

Quelqu’un sait-il quand, à quelle occasion, la petite étoile des Editions de Minuit passe du bleu au rouge : La Question (Alleg), La Gangrène, L’Algérie en 1957 (Germaine Tillion) ; Pour les Fidayine (Verges) ?

renato dit: à

Le projet du pont sur le Tibre n’a rien à voir avec le projet d’Istanbul, 3J. Par ailleurs Michel-Ange n’est pas allé à Istanbul, il a simplement envoyé un de ses dessins — dessin qui est resté inutilisé.

renato dit: à

Par contre le projet de pont de Leonard pour Istanbul a été réalisé en Norvège.

Jazzi dit: à

16 juillet 2021 à 9 h 52
« Titane » de Julia Ducournau, avec Vincent Lindon et Agathe Rousselle.
« Grave » c’était grave, mais « Titane » c’est proprement titanesque !
Un film qui transcende les genres et transgresse les codes.
Ecrit et réalisé par la jeune cinéaste française Julia Ducournau, 37 ans, ce second long métrage nous conte l’histoire d’une héroïne à la beauté ambiguë, qui a survécu à un terrible accident grâce à l’assistance d’une plaque en titane dans la tête.
Remarquablement interprétée par Agathe Rousselle, belle comme un travesti superbement carrossée mais passablement cabossée aussi.
Dans un monde passablement chaotique, cette serial killeuse d’instinct, mue d’un salutaire réflexe d’auto défense, deviendra au terme d’un trépignant chemin de croix un beau mec à tendance humanitaire.
Grâce notamment à de fausses retrouvailles avec un père de substitution, un capitaine des pompiers, tout aussi déjanté qu’elle, auquel Vincent Lindon prête son vieux corps bodybuldé, qu’il maintient en forme à coup d’injections dans les fesses.
Un film heavy métal, aux images et à la bande-son particulièrement soignées, dont la morale nous réaffirme que seul l’amour peut encore sauver le monde.
Un amour sans tabou ni totem, dans un monde où la sexualité dominante est réduite à de la masturbation collective et la reproduction à une pure affaire de production mécanique en série.
Une proposition originale de la part de la part de la fille parthénogénée de Fassbinder, pour les scènes de bal des pompiers en folie dignes des marins de Querelle, et de Pasolini, avec un final en forme d’évangile selon saint Bach !
Cela mériterait bien une palme d’or du meilleur film et/ou de la meilleure interprétation féminine et masculine.
Après « Parasite », les membres du jury, présidé par le réalisateur Spike Lee et composé de Mélanie Laurent, Tahar Rahim, Maggie Gyllenhaal, Mylène Farmer, la cinéaste Mati Diop, la productrice-scénariste Jessica Hausner, le réalisateur-producteur Kleber Mendonça Filho et l’acteur Song Kang-ho oseront-ils le grand saut ?
Moi, je dis bingo !
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19590063&cfilm=277192.html

et alii dit: à

on dirait que CLARO ne sait pas qu’il y a un couvent
à Bar sur AUBE; je ne sais pas si on y trouvait de la vodka mais les filles y savaient du latin à traduire olé olé!

Janssen J-J dit: à

@ r. Non, je ne pense pas que vous soyez un pauvre bougre inculte…. ni que vous pensiez cela de vous-même. Cela dit, mon opinion étant anéfé « ineffable », y compris à mes yeux…, par définition, je ne pourrais point vous la donner. Et comment quiconque pourrait-il d’ailleurs fournir une définition « valide » de deux termes qui n’ont en principe pas grand chose à voir ?… Que signifie cet adjectif de « valide »? (veut-il dire : valable, consensuel, autorisé par une instance académique qcque ?…) Sommes-nous quittes là, en matière d’inculture, M. Bougon de Bougrelon ?
(a parte /// On dit que vous avez sale caractère sur ce blog, je crois surtout que vous êtes maladroit et que votre générosité bien réelle ne parvient pas très souvent à percer la carapace, à cause de votre orgueil un brin surdimensionné, non ?). Bàv, tchin !

@ Jibé : cent après… votre développement pertinent sur le contexte de réception du darwinisme social, est paru un roman assez troublant de Richard Powers qui a voulu faire le point sur l’hypothèse de l’existence d’un gêne du bonheur capable d’engendrer, chez son porteur, une irrésistible propension à la générosité ou à l’altruisme (hyperthymie). Le connaissez-vous ?…
https://www.babelio.com/livres/Powers-Generosite/245372
De quoi méditer un brin…

Janssen J-J dit: à

Merci pour votre pronostic et compte rendu qui recoupe celui de Télérama (dans sa version pour), pour votre fidélité à votre message d’hier… Quelle conscience professionnelle…
Pur ma part, je ne crois pas qu’elle remportera la Palme Ipède… L’est encore trop jeune… elle n’est que son 2e… En revanche, son itw dans le journal n’est pas inintéressante… Elle promet un brin, cette Julia Doucournau !…

Janssen J-J dit: à

je m’adressais bien sûr à notre bon Jzmn, en direct de Cannes… mes excuses pour lui… Tout à coup, j’ai la nostalgie de France Roche.

Jibé dit: à

JJJ
eh non, je ne le connais pas, j’ai lu L’arbre-monde de Powers, mais pas Générosité. Je vois bien en quoi celui-ci peut être troublant. Je le note sur mes tablettes de commandes au libraire. Thanks!
PS: Un gène de la bonté, ici, c’est de la provoc, JJJ…

renato dit: à

3J, l’usage du mot « ineffable » est dans cet environnement ironique — voir : figure rhétorique dans laquelle il y a une incongruité, une discorde ou un lien involontaire avec la vérité, qui dépasse le sens simple et évident du mot.

Valide, du latin ‘validus’, qui est recevable comme vrai, fondé.

Pour l’orgueil… c’est votre opinion ; tandis qu’avec ‘maladroit’ vous avez bon.

Bloom dit: à

pronostics de Palme d’Or à Quand Cannes ?

L’Italie, Baroz, l’équipe la plus élégante.

Bloom dit: à

Jibé, Stevenson, bien sûr. Majeur.
Darwin tape à gauche et à droite: à droite, il rend caduques les fadaises colportées par les religions monothéistes, à gauche, il ouvre la voie à des passionnés du différentialisme hiérarchique qui ont substitué à l domination des ordres celle des classes et de la classe dominante, la bourgeoisie, et dont le prototype est Herbert Spencer, que s’emploieront à contrer Marx & Engels, entre autres.
Étonnant de constater qu’au cimetière de Highgate dans le Nord de Londres que Marx & Spencer sont enterrés l’un à côté de l’autre. Marx & Spencer, forever!

Ed dit: à

Je désespérais bien plus que vous de mon propre come-back, JJJ. Si vous saviez
…J’espère que le silence entre mes articles se réduira parce que cette année c’est la cata. À très vite !

renato dit: à

Ed, pas humain ?! c’est beaucoup dire — j’aimerais bien ! —, banalement amusé par votre incipit : « Bon Dieu mais depuis quand TomtomLaTomate s’intéresse-t-elle à un auteur à succès anglo-saxon de fantasy ? »

et alii dit: à

à propos:
Le père de Jacques Sternberg était un diamantaire anversois d’origine polonaise mort en déportation à Majdanek. (cf DHH)
STERNBERG /lauréat du Grand prix de l’Humour noir Xavier Forneret pour L’Employé, aux Éditions de Minuit.
C’est mon histoire belge

et alii dit: à

L’écrivain fictif Jaime Montestrela (1925-1975), inventé par l’écrivain oulipien Hervé Le Tellier, est un hommage à Jacques Sternberg. Sternberg signifie, comme Montestrela, Mont de l’Étoile. Par un jeu du destin littéraire, Jaime Montestrela, représenté par son traducteur Hervé Le Tellier, a reçu le grand prix de l’Humour noir en 2013 pour ses Contes liquides, tout comme Sternberg l’avait reçu en 1961 pour L’Employé.

Jean-Jacques dit: à

Pourquoi dit-on toujours science-fiction ? C’est plus juste de dire fiction scientifique je pense.

Jazzi dit: à

« Sylvain Tesson publie « Un été avec Rimbaud ». »

Marie Sasseur va pouvoir s’en délecter sur son pliant !

renato dit: à

inutile de se poser la question car science-fiction n’est qu’une locution.

Marie Sasseur dit: à

Merci Barozzi ( pour Titane, je verrai plus tard) , je ne savais comment dire à Claro, casanier s’il en est… que rester assis ( sur sa méchanceté) est un péché contre le sain esprit ( dixit un Allemand qui me tient à coeur)

Alors oui, un été sur les routes avec
S. Tesson dans son paletot idéal, marcheur contemporain capital, c’est la meilleure route à prendre…
D’ailleurs, et ça tombe bien, voilà mon acquisition de ce matin, 32 euros, Bouquins.

https://laffont.ca/livre/l-energie-vagabonde-9782221248126/

A bientôt, le soleil est là, de nouveau.

Ed dit: à

Pas humain parce que vous avez été plus rapide que l’éclair. Bon vois vite l’incipit, ça veut dire que vous n’avez pas lu le reste, mais je ne vous en veux pas ahahah

Jazzi dit: à

Claro préfère boire un coup d’absinthe à Paris avec Verlaine. Je veux bien les rejoindre en terrasse parisienne, MS !

vanina dit: à

@ d.
un vertical Dokè de mon père . Louis Bertrand, ami de mémé Marguerite, ses livres dédicacés quelque part.
De la petite archéologie familiale. Je bois du lait,cher ami, et je crois qu’une des sectes russes, les « molokani », en faisaient leur aliment principal.Vous avez étudié le russe, on est donc des mordus de l’absolu, et de la hiérarchie morale entre les humains.

@ jjj
lire Conrad, mais du meilleur, c’est pour moi lire « Typhoon », « Le nègre du Narcisse », le problème de Conrad est pourtant simple à comprendre: le courage ou le manque de, dans une ambiance masculine, où le dangers que la nature propose sont affrontés selon le caractère des individus, sovent silencieux, voire incompréhensibles, mutiques, hostiles. Mais le vrai langage est l’action.Ou l’inaction coupable,voire Lord Jim.

D. dit: à

Comettre le 666eme commentaire ne te fait donc pas peur, Jazzi ?!

Jazzi dit: à

Non, D.
C’est tout moi, tout neuf !

« Le chiffre 666 apporte en vous harmonie, charité, sacrifice de soi, amour profond, profondeur émotionnelle, bonté, authenticité et fidélité. Le chiffre 666 ramène également au chiffre 9 puisque (6 + 6 + 6) = 18 = (1 + 8) = 9. »

Jazzi dit: à

Je vais passer une partie de l’après-midi avec Bergman sur son île !

Jean-Jacques dit: à

666 le chiffre de la fête de l’Apocalypse.

JiCé..... dit: à

« Personne ne lit plus… »
Affirmation gratuite et fausse.
Parle pour toi, Jicé !

Tu as combien d’enfants, JB ?
Tu comprendrais enfin ce qui est cher payé, et ce qui est vrai.

Jazzi dit: à

« Tu as combien d’enfants, JB ? »

Faux argument, Jicé !

et alii dit: à

Conrad langues:
« Conrad lui-même considérait qu’au départ il n’avait que quelques rudiments d’anglais. Outre le fait que son père traduisait Shakespeare d’une façon remarquable, Conrad plus tard a déclaré : « La vérité est que la faculté d’écrire en anglais m’est aussi naturelle que toute autre aptitude que j’eusse pu posséder de naissance. J’ai le sentiment étrange et irrésistible qu’elle a toujours fait partie intégrante de moi-même. » Voir « Note de l’auteur », ajoutée en 1919 en introduction à Souvenirs personnels (1912), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », vol. III, p. 852-854.

et alii dit: à

Jaime Montestrela
je crois, sans abuser, que le prénom Jaime,que j’aime beaucoup;j’en ai connu un, peintrelatino américain, que ce prénom est une translittération occidentale de
« Haïme » en hébreu comme 28 mars 2007 — En hébreu ou chez les Juifs de la diaspora, l’expression « Lehaïm » s’utilise pour porter un toast. … Des écrivains, des philosophes,
LEHAÏM לחיים

Ed dit: à

Et bien j’aime beaucoup ce tableau renato !

Jazzi dit: à

« j’en ai connu un, peintre latino américain »

Moi aussi, c’est l’un de mes amis. Un Colombien, peintre et excellent dessinateur dont j’ai quelques oeuvres chez moi Jaime G…

rose dit: à

« Or, nous vivons au XXIe siècle et il me semble que patauger affectivement et sentimentalement au XIXe n’est vraiment pas intéressant, mais il est vrai que l’on peut vivre archéologiquement. »

Renato

Je vous ai lu très attentivement y compris la non nécessité de rappeler le mécanicien ds la chambre des machines.
Votre remarque sur archéologiquement vivre semble
ne tenir aucun compte des faits divers qui démontrent une vraie récession.

Style reculer pour mieux sauter.

et alii dit: à

bien sur j’ai déjà
ode, spirale, trône et mérite !
assez de que!

Jazzi dit: à

trône + que = tronquée…

rose dit: à

« Ont cherché du réconfort auprès de M. Johnnie Walker et Mme Seita, qui lui faisaient oublier ses insuccès. »

Cela ne sert à rien.
Divorcée.
De M. Johnny Walker et de Mme Seita.

Jérôme Garcin :
Plus facile de:aimer son père mort que vivant.

rose dit: à

Anagramme :
Moi j’ai tartine et naine. Et sais pas quoi faire du reste 🤨.

rose dit: à

Divorcez.
Bordel de correcteur automatique.

rose dit: à

Le reste

aa
hlnp

Je pensais à Palm beach, mais non.

Janssen J-J dit: à

… sur ce blog, il y a toujours des âmes charitables, telle wanina, pour vous conseiller le meilleur roman de l’auteur que vous n’avez évidemment pas lu… Typhoon, par ex… Eh bé, après trois romans de Conrad, j’allerai point en lire un 4e, ça non !… Aucune raison que celui-là provoque un effet différent….
Merci d’avoir essayé de vous placer… Masi il vaudrait mieux expliquer pourquoi c’est le meilleur…, à vos yeux… Quelqu’un (?) a dit qu’il n’avait jamais entendu quelqu’un dans sa vie aduler les textes de Conrad… Convainquez-le du contraire. Ma foi. Bàv,

D. dit: à

Bon je vais bientôt me taper mon quatre heure.

Jazzi dit: à

Un petit prince et un verre de lait, D. ?

rose dit: à

J’ai trouvé :
Ha, plan : tartine naine.
Pour Rhénanie-Palatinat.

Merci pour votre aide conséquente.

rose dit: à

Avec mes pensées pour les gens sur les toits avec leurs enfants.

et alii dit: à

tronquée serait pas mal, mais l’accent aigu?
JE VIENSDE REGARDER DES SCENES « difficiles » avec un « enfant » plutôt ado atteint de maladies génétiques rares( (Pfeiffer Syndrome etc) et un parent , ou « ami »; c’est insupportable pour moi;je n’avais jamais rien vu de semblable;

et alii dit: à

Syndrome de Grayson (Le Seul Cas dans L’Histoire de L’Humanité) you tube

JiCé..... dit: à

Pauvre Jazzi ….

lmd dit: à

Janssen J.J, «…quelqu’un qui n’avait jamais entendu quelqu’un dans sa vie aduler les textes de Conrad » , ça par exemple ! Voilà un exercice, savoir qui a adulé, et quoi ? Cela donnerait un autre éclairage aux conseils de lecture.
Les Conrad dont on ne parle jamais : La Flèche dorée qui s’appuie sur les années passées à Marseille comme mousse et Nostromo (terriblement touffu). Et un petit récit, Au bout du rouleau, (parfaitement limpide lui) qui illustre la fidélité à l’exercice du commandement d’un navire.
Mais, pour moi, c’est dans le cycle malais, La Folie Almayer, etc. ; qu’est l’essentiel de Conrad.

Alexia Neuhoff dit: à

On me dit qu’un Slovène pourrait gagner le Tour de France.
Normal, un Slovène ne peut avoir que des prédispositions pour le vélo. Surtout à reculons.

et alii dit: à

blanc de Meudon,
Adèle Blanc-Sec ne vous dirait-elle pas blanc d’espagne?
Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec est une série de bandes dessinées créée par l’auteur Jacques Tardi,

et alii dit: à

d’ailleurs je préfère
La céruse, encore appelée blanc de Saturne, blanc de plomb ou blanc d’argent, est un pigment synthétique blanc opaque à base de plomb. C’est un « carbonate de plomb basique » de formule

et alii dit: à

et les cols blancs (pas CLAUDINE)?

et alii dit: à

LE MAÏTRE/
Le clown blanc, maître de la piste, apparemment digne et sérieux, est le plus ancien type de clown. L’auguste au nez rouge, personnage loufoque et grotesque, a fait son entrée vers 1870.
un maquillage blanc, et un sourcil (plus rarement deux) tracé sur son front, appelé signature, qui révèle le caractère du clown.

renato dit: à

Dans Faire un film Fellini invite à identifier le clown qui se cache derrière un personnage. P. ex., Einstein est un Auguste ou un Blanc ? et Freud ? et ainsi de suite.

Bloom dit: à

« John-Bullshitters », jeu de mots trouvé dans le courrier des lecteurs du Guardian Weekly. Me ravit d’aise. Qui plus est, son auteur est nord-irlandais (They do have a way with words, don’t they?)
Je suis sûr que Jibé et quelques autres apprécieront.

Patrice Charoulet dit: à

INONDATIONS

Depuis toujours, l’humanité a subi des tornades, des ouragans, des cyclones, des tremblements de terre…Contre ces phénomènes, on ne peut pas grand chose.
J’oubliais les inondations. Jadis, on les plaçait dans la série des phénomènes précédents. De nos jours, à chaque grosse inondation en France ou ailleurs, on nous parle de réchauffement climatique
et on aligne les ritournelles écologiques.
Je préférerais beaucoup entendre parler de zones inondables. Si aucun permis de construire n’était accordé par les mairies , sauf dans les zones où il n’y a jamais eu d’inondation depuis trois siècles, il y aurait beaucoup moins de victimes d’inondations, écologie ou pas.
Pour ne parler que de notre pays, il y a des milliers de zones inondables, hélas. Et donc des milliers de municipalités coupables d’imprévoyance.

et alii dit: à

ET La condamnation du nouveau roman par Romain Gary:
Gary afficha
parfois une certaine arrogance, voire du mépris, envers ceux qui attaquaient ses romans ou
une idée du roman qu’il défendait. Ce dernier point est particulièrement sensible dans son
essai littéraire publié en 1965, Pour Sganarelle : recherche d’un personnage et d’un
roman, dans lequel il s’en prend vertement à quelques représentants du Nouveau Roman
et de la Nouvelle Critique
« s un
texte fortement polémique. En ce qui concerne le propos, le sous-titre est plus transparent
que le titre : Recherche d’un personnage et d’un roman. Gary résume son livre en ces
termes, à la toute fin de son essai – peut-être une précaution, afin qu’on ne lui prête pas
une intention argumentative ou dialogique qui risquait de s’imposer à l’esprit du lecteur :
Il ne s’agit pas ici d’élaborer une « théorie » du roman total, ou de définir les
termes d’un picaresque moderne à l’usage des autres, de fonder une famille
littéraire, avoir des petits, justifier, par une théorie, ce que je suis, ce que je
ne suis pas, ce que je ne suis pas capable de faire, élaborer mon
tempérament en étalon-or de la création romanesque, mais uniquement de
faire partager par ceux qu’intéressent les aventures, le bonheur, la volupté
et l’espoir que j’éprouve à penser l’avenir infini du roman et du
personnage, et de serrer de plus près les conditions les plus favorables à ma
propre tentative »
file:///C:/Users/WAM/Downloads/25591.pdf
.

et alii dit: à

ALORS LE ROUGE ? POUR LE M2MOIRE SUR GARY
L E PONCTUE L ABSOLU
Pour Sganarelle de Romain Gary : une déconstruction
PAR CHRISTIAN NOLET
file:///C:/Users/WAM/Downloads/25591.pdf

Janssen J-J dit: à

@ lmd, adressez vous plutôt à ce drôle de trôll dont j’ai retrouvé plus haut son opinion sur Conrad///
__________

Jean-Jacques dit: à

Les lecteurs de Joseph Conrad, les vrais, n’osent pas le dire, mais l’oeuvre maritime de l’auteur de Typhon est terriblement ennuyeuse.
Même André Gide, son traducteur, l’a reconnu.
N’oublions jamais qu’un bon livre est un livre qui ne vous tombe pas des mains, tout simplement.
Je n’ai jamais rencontré de toute ma vie un lecteur passionné de Conrad.
Conrad pour les anglais comme Camus pour les français sont des auteurs scolaires et des philosophes de classe terminale.

Jazzi dit: à

« mais l’accent aigu ? »

On le passe part perte et profils, et alii, c’est admis dans les règles anagramo-grammaticales !

Mais dans l’anagramme d’une phrase, il ne suffit pas d’amalgamer l’anagramme de chaque mots : « primée » ou « émérite » pour « métier ». Non, il faut faire l’anagramme de toute la phrase, comme dans mon exemple :

« « Saloperie de métier que le nôtre ! »

TE DEMONTRER QUE LA POESIE RELIE ! »

Certes, l’accent circonflexe a disparu (voir plus haut…)
Mais le coup de génie, oui, oui, c’est de faire en sorte que la phrase anagrammée réponde à la première : c’est ma réponse du berger à la bergère Passou…
Que chacun la comprenne à sa façon !

Jazzi dit: à

« Jean-Jacques dit: à

Les lecteurs de Joseph Conrad, les vrais, n’osent pas le dire, mais l’oeuvre maritime de l’auteur de Typhon est terriblement ennuyeuse.
Même André Gide, son traducteur, l’a reconnu.
N’oublions jamais qu’un bon livre est un livre qui ne vous tombe pas des mains, tout simplement.
Je n’ai jamais rencontré de toute ma vie un lecteur passionné de Conrad.
Conrad pour les anglais comme Camus pour les français sont des auteurs scolaires et des philosophes de classe terminale. »

ça sent son puck, JJJ !

Jazzi dit: à

« De nos jours, à chaque grosse inondation en France ou ailleurs, on nous parle de réchauffement climatique
et on aligne les ritournelles écologiques.
Je préférerais beaucoup entendre parler de zones inondables. »

C’est bien vrai, Charoulet !
Mais que fait la mère Denis ?

Jazzi dit: à

Riche JiCé…

Jazzi dit: à

Demain, je vous parlerai de la paternité de Bergman et de ses neuf enfants de cinq femmes différentes : un vrai jeu de massacre !
Un film en compétition au festival de Cannes 2021…

D. dit: à

B c’est quoi ton amplu ?

Jean-Jacques dit: à

Mais où est donc passé notra ami Puck ? Il manque horriblement à ce blog vous trouvez pas.

D. dit: à

keupu ? Une pierre angulaire.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn – probab’ que c’était ce gros kon de puck… anéfé… êtes plus perspicace… (faut dire que Je suis un brin las de devoir à mon âge démasque tous ces trolls, de SMS et autres)…
@ Claro /// »Aussitôt, j’imagine Rimbaud publier : »Même pas une seconde avec Tesson »…./// je sais pas ce qui lui a pris au Claro, mais c’ Clair, je partageons son coup de sang… depuis pas mal de temps, ras le bol du vilain Sylvain Teçon, me vénère encore plus que son Antipater…
@ à demain pour Bergman, le recteur de l’île des seins ! – BN.

Janssen J-J dit: à

Je vois pas ce que Giani Esposito vient foutre ici, jean-jacques deboutz !

Janssen J-J dit: à

@ et julien Kracq-a-dit justement : « Je n’aime pas qu’on se résigne trop facilement au « moindre mal », avant d’avoir exploré avec sérieux toutes les voies plus directes vers le « souverain bien »// (in Noeuds de vie, p. 55).
,,BONsoiRetaliine: nous racont’patavimorale,,,

Jean Langoncet dit: à

UBUESQUE
Littér., péj. Qui évoque le grotesque du père Ubu par un despotisme, une cruauté, un cynisme, une forfanterie d’un caractère outrancier ou par des petitesses dérisoires.

Définition très insuffisante. La Mère Ubu mérite distinction ; elle partage ces qualités et les porte à un degré de « raffinement » inégalé.

Janssen J-J dit: à

Ne pas confondre avec Noeuds de vie, Père
(Mauriac ou Bazin, sais pu trop…)

« Ce que j’ai souhaité souvent, ce que j’iamereais peut-être encore exprimer, ce sont ce que j’appelle des noeuds de vie. Quelques fils seulement, venus de l’indéterminé et qui y retournent, mais qui pour un moment s’entrecroisent et se serrent l’un l’autre, entre les bouts libres qui flottent de chaque côté, à une constriction décisive. Une sorte d’enlacement intime et isolé, autour duquel flotte le sentiment de plénitude de l’être-ensemble » (p. 52)

Une clé au titre du bouquin.. C’est lourd, non ?… et ça sent le serpent, non ?… L’erpétologie littéraire? même… Le coup du nœud de vipères au poing, quoi ?… Tu crois qu’il aurait eu ce genre d’humour en clin d’œil, Julien ? – Trop subtil pour lui, je pense…

D. dit: à

Tu vas le lâcher ton modèle d’amplu ?

et alii dit: à

WIKI DIT QUE
La peur des clowns s’appelle la coulrophobie et peut provoquer chez la personne des spasmes, du stress ou des difficultés respiratoires.
BONSOIR

Janssen J-J dit: à

@ la mère Ubu répond à la mère Denis…
Pas de friture entre les deux internautes…, ont chacun une bonne chaine avec amplu Cabasse !

renato dit: à

Marx peut attendre

D. dit: à

Je pense que vous avez peur des clowns, et alii, toute non-lacanienne que vous êtes.
Avouez.

Jean Langoncet dit: à

Please don’t let me be misunderstood

Les filles ne veulent pas me toucher
Parce que j’ai une fausse piste.
Vivre la nuit n’arrange pas mon teint
Les signes disent tous que c’est une infection sociale
Un peu d’amusement n’a jamais été une insurrection

Maman m’a jeté dehors jusqu’à ce que je trouve un pantalon qui me va.
Elle n’approuve pas mon étrange esprit.
Je suis tellement excité, je dois toujours perdre
L’homme qui me renvoie
Qu’ils prennent le remède

Je n’ai pas besoin d’un remède
J’ai besoin d’une solution finale

Achetez-moi un billet pour une réduction sonore
Les guitares vont sonner comme une destruction nucléaire
Il semble que je sois une victime de la sélection naturelle
Retrouvez-moi de l’autre côté, dans une autre direction

Don’t need a cure
Besoin d’une solution finale

61

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

D. dit: à

Doucement, Langoncet. Modérez votre exaltation.

D. dit: à

Prenez exemple sur renato. Il commente court mais bien.

Jean Langoncet dit: à

Tous s’écoule

et alii dit: à

D, comme vos « collègues »-comme on dit dans le midi- commentateurs de ce blog, vous vous trompez sur mon compte; mais que cela ne vous empêche pas de parler de vous!

Jean Langoncet dit: à

Tout s’écoule.

Dernier fragment d’Héraclite selon l’agencement de Marcel Conche. (puf)

Jean Langoncet dit: à

@Une clé au titre du bouquin.. C’est lourd, non ?… et ça sent le serpent, non ?… L’erpétologie littéraire? même… Le coup du nœud de vipères au poing, quoi ?… Tu crois qu’il aurait eu ce genre d’humour en clin d’œil, Julien ? – Trop subtil pour lui, je pense…

Tousses doivent s’écrouler de rire. C’est tout cool. J’adore vos humours. Mais vous êtes si vif, si cultivé, si imprévisible et pour tout dire génial que j’ai souvent du mal à vous suivre.

Jazzi dit: à

Je dois avouer que moi les clowns, non seulement ils ne font pas rire, mais ils m’angoissent !
Pas de spasmes, juste un certain malaise.
Me faut-il consulter un psy, et alii ?

Jazzi dit: à

« Il commente court mais bien. »

C’est quand il développe que ça se complique…

B dit: à

D Un vieil ampli , les composants ont sûrement subi l’effet du temps et s’altérer . Yamaha. Aujourd’hui j’ai fait une nouvelle tentative d’installation, pire que tout, pire qu’auparavant.

B dit: à

Le vent est enfin tombé.

JiCé..... dit: à

SALOPERIE DE METIER QUE LE NÔTRE !

Le cri du cœur des Juges ….

JiCé..... dit: à

Samedi 17 juillet 2021, 5h40, 20°, temps calme

rose dit: à

Le cri du coeur des Juges.
Elle l’ a dit en audience. S’est plainte des enfants en signalant que toute la journée elle ne voit que ça.
Elle l’a choisi ce métier.

rose dit: à

Marx peut attendre.

Lu Lettre au communiste de Jean Guitton, une merveille.
Il fait un //entre le.chrétien et le.communiste et dit que ns sommes pareils.
Mais les socialistes.s’en prennent plein les mirettes.

renato dit: à

Marx peut attendre

Le film est une séance d’analyse collective, la recherche d’une explication, et non d’une absolution, du sentiment de culpabilité de Marco Bellocchio, évidemment partagé par le reste de la famille, lié au manque de lucidité sur ce qui se passait dans le cœur de Camillo le frère suicidé. Le portrait qui en ressort est impitoyable, mettant en évidence les contradictions de la famille italienne traditionnelle du XXe siècle, dans laquelle même le bien-être privé et intime était soumis à la nécessité de paraître homologué, de ne pas sortir des rangs enrégimentés des églises dominantes et des comportements qui auraient fait le bonheur du « bon père de famille ». Ce qui ressort, c’est l’échec humain de ces réalités, dont les dégâts peuvent encore être mesurés aujourd’hui. Des réalités qui promettaient la vie éternelle ou la révolution, ignorant l’humanité de chaque être humain, soumis au dogme du collectif et de la parole sacrée, faisant passer au second plan la recherche du bonheur de chaque croyant.

rose dit: à

Marx peut attendre.

En résumé :
La famille italienne.

Marie Sasseur dit: à

@depuis pas mal de temps, ras le bol du vilain Sylvain Teçon,

Un cadeau fait fait à Sylvain Tesson par un ami, l’anagramme de  » la panthère des neiges »: signe de la parenthèse.

renato dit: à

Ces familles où les grandes illusions — église, parti — sévissent.

Marie Sasseur dit: à

Passou a rejoint une safe sphere, inaccessible à la raison et aux appels des women lives matter, ou des chidren lives matter.
Sans moi.

et alii dit: à

, Beckett plonge son public dans les affres de l’empathie. L’humour est alors essentiel pour détourner son courroux. Jean Anouilh l’avait bien perçu lorsqu’il déclarait, évoquant plus précisément En Attendant Godot ou Fin de Partie, que l’œuvre de Beckett serait « les pensées de Pascal mises en scène et jouées par les Fratellini. »

10Ainsi, Mrs Rooney ou Miss Fitt sont-elles des clowns ou plutôt des bouffons, exposant à la risée publique les évidences du bon sens, et dévoilant les raisons des absurdités du destin. Aveuglé par sa clairvoyance du drame existentiel, M. Rooney-Lear a sans doute conduit à son terme sa logique désespérée en sacrifiant, pour l’épargner, l’enfant. On est ici proche du syndrome de Job analysé par Jean-Pierre Berthomé.

11On pourrait aisément pousser plus avant la comparaison de cette pièce avec le spectacle de clowns. Chaque rencontre de Mrs Rooney avec un

in
Transgression clownesque, rire, dérision et intercession chez S. Beckett, J. Littlewood et J. Mc Grath
https://books.openedition.org/pur/1390?lang=fr

et alii dit: à

La signification de la pièce, pour autant qu’elle en ait une, c’est que rien n’est plus grotesque que le
tragique […] Que le pantalon tombe entièrement jusqu’aux chevilles. Ça peut te paraître idiot, mais pour
moi, c’est capital.
(Lettre de Beckett à Roger Blin, 9 janvier 1953)
Tout le monde connaît la formule lapidaire de Jean Anouilh au lendemain de la première d’En attendant
Godot : les Pensées de Pascal jouées par les Fratellini’. Jugement que le critique Guy Croussy paraphrase ainsi : «Beckett aurait été Pascal s’il y avait eu du clown en Pascal2
.» Quant à Roger Blin,
premier metteur en scène et premier interprète de Pozzo, frappé par la structure circulaire de la pièce,
il veut tout d’abord la monter dans un cirque. Beckett, soucieux de ne pas voir limiter la portée de
son œuvre, et qui pour cette raison suivra toujours de très près les mises en scène, s’y oppose
catégoriquement. En 1956, la première américaine, poussée par le succès parisien, est précédée d’un
battage publicitaire qui fait de Godot «le succès du rire des deux continents». Le rire dut rester dans
la gorge des spectateurs de Miami, car la pièce fut un fiasco.
— On se croirait au spectacle. — Au cirque. — Au music-hall. — Au cirque.
Pour les premiers spectateurs, cependant, comme pour Blin, comme pour ces foules qui, depuis
quarante ans à travers le monde, s’esclaffent devant leurs mimiques, leurs maladresses, leurs
vêtements, leurs jeux de mots, leur démarche, Vladimir et Estragon, Pozzo et Lucky sont quelques
lointains cousins de ces bouffons destinés à faire rire les hommes de leurs travers et de leurs misères.
Ils sont issus des milieux populaires comme le stupidus des Romains mais, comme les démons des
in
La corde et le pantalon
Du clown comme héros tragique
https://www.erudit.org/fr/revues/jeu/1992-n64-jeu1070506/28123ac.pdf

rose dit: à

Et alii

Ai eu un élève ado.un garçon qui était une fille qui souffrait de cette pathologie là la coulrophobie.
C’était effrayant et pas du chiqué. C’était à l’époque où il y avait des attaques dehors commises par des clowns.

et alii dit: à

Chaussures et chapeaux melons
Dès 1938, le personnage romanesque de Murphy, habillé d’un costume vert jaune fripé couronné
d’un nœud papillon jaune citron sur un plastron de celluloïd, annonce les silhouettes clownesques
qui hanteront le théâtre de Beckett. À la création de Godot, l’auteur et le metteur en scène tombent
d’accord : Estragon et Vladimir sont pauvrement vêtus, de vêtements sombres et quelconques,
Estragon en veston court, Vladimir dans un de ces imperméables noirs qu’affectionnait Beckett. On
pense à Chariot, à Buster Keaton, aux inséparables Laurel et Hardy. Roger Blin impose son
interprétation — elle lui a été suggérée par un rêve — d’un Lucky en livrée : face livide, tristes yeux
cerclés de noir, bottines et pantalons trop longs, c’est le clown blanc souffre-douleur. Pozzo sera
plutôt un M. Loyal, version gentleman-farmer irlandais, en bottes de cheval, macfarlane et cravate
de couleur criarde. Comme beaucoup de metteurs en scène par la suite, André Brassard, en 1971
à la N.C.T., Olivier Reichenbach, en 1974 au Trident, Jean Salvy, en 1984 au Café de la Place,
garderont pour l’essentiel cette interprétation de Vladimir et d’Estragon en Dupont et Dupond de
l’absurde, et de Pozzo et Lucky en maître et laquais. »https://www.erudit.org/fr/revues/jeu/1992-n64-jeu1070506/28123ac.pdf

Marie Sasseur dit: à

Charoulet, je ne sais de quel « sketch du vieux beauf » vous êtes la vedette, et il y a de la concurrence, et quelle!… mais on s’en voudrait de vous regarder vous laisser emporter- par la connerie submersive-, sans réagir.

« Je préférerais beaucoup entendre parler de zones inondables. Si aucun permis de construire n’était accordé par les mairies , sauf dans les zones où il n’y a jamais eu d’inondation depuis trois siècles, il y aurait beaucoup moins de victimes d’inondations, écologie ou pas. »

Le paysage change plus vite que le coeur des hommes.

C’est donc bien pour ne pas avoir pris en compte les modifications humaines du terrain, et avoir bâti des modèles numériques sur une protection statistique tenant compte d’un terrain  » utopique « , image d’il y a plus de 50 ans, et où les impermeabilisations artificielles sont négligées, que la nature a déjoué tous les pronostics de ces cadors de l’informatique et du virtuel, vénérés comme l’Oracle. (faisant partie du service dit public)

Comme les géographes, Charoulet, enlarge, prenez de la hauteur !

Bloom dit: à

Actualités:

– « Un ministre doit quitter le gouvernement quand il est mis en examen » Emmanuel Macron face à Pujadas le 3 mars 2017

-« Dès le 21 juillet, le pass sanitaire sera étendu aux lieux de loisirs et de culture. Concrètement, pour tous nos compatriotes de plus de 12 ans, il faudra, pour accéder à un spectacle, un parc d’attraction, un concert ou un festival avoir été vacciné ou présenter un test négatif récent ». Allocution présidentielle, 12-7-21
+
Précision : pour tenir compte de la situation spécifique de certaines catégories de personnes, l’obligation du « pass sanitaire » est repoussée au 30 août pour :
Les jeunes de 12 à 17 ans.
@gouvernement.fr, 13-7-21

– Le cratère à Erftstadt, ruissellement, puis déluge et effondrement.

Jibé dit: à

« John-Bullshitters », jeu de mots trouvé dans le courrier des lecteurs du Guardian Weekly.
Pas mal!
Thanks Bloom! (un lecteur qui joue comme ça avec l’icône du royaume, joli! Si on reconnaît la qualité d’un canard à celle de ses lecteurs…)

et alii dit: à

il me semble que l’on n’a pas mis blanc-bec
« Origine : Expression française dont la définition d’origine et dans son son sens le plus propre signifiait tout simplement ne pas avoir de barbe. Or jadis, la barbe serait le signe de la modestie et de la virilité. Aussi le blanc-bec ne pouvait se permettre d’imposer son avis comme un homme mûr.

Exemple d’utilisation : Voyez-moi ce blanc-bec qui veut en remontrer à de vieux routiers.

Jibé dit: à

« Une clé au titre du bouquin.. C’est lourd, non ?… et ça sent le serpent, non ?… L’erpétologie littéraire? même… Le coup du nœud de vipères au poing, quoi ?… Tu crois qu’il aurait eu ce genre d’humour en clin d’œil, Julien ? – Trop subtil pour lui, je pense… »

ça JJJ, j’aime beaucoup, je suis d’accord d’ailleurs. JG s’est pris les pieds dans les fils de sa métaphore, là. Heavy.

Jibé dit: à

 » Une sorte d’enlacement intime et isolé, autour duquel flotte le sentiment de plénitude de l’être-ensemble » (p. 52) »
c’est… pâteux. Non? Ou bien?

et alii dit: à

Accessoire obligé des clowns, comme le chapeau, les souliers semblent avoir joué un rôle important
dans la vie de Beckett : il marchait les pieds en dehors, d’une curieuse démarche involontairement
chaplinesque dont ses camarades se moquaient. Estragon souffre aussi des pieds, et ses chaussures,
source de préoccupation constante, donnent à Vladimir l’occasion d’énoncer une de ses vérités
pascaliennes : «Voilà l’homme tout entier, s’en prenant à sa chaussure alors que c’est son pied le
coupable14

renato dit: à

L’écrivain ne vit pas seulement de madeleines.

Jazzi dit: à

Dans En attendant Godot, sa pièce créée en 1953, Samuel Beckett met en scène deux couples de clochards : au couple principal, Estragon et Vladimir (Gogo et Didi dans l’intimité), s’adjoint parfois un autre couple lié entre eux par une relation de maître à esclave à caractère nettement sadomasochiste, Pozzo et Lucky. Unis depuis plus de cinquante ans, Estragon et Vladimir, qui durant toute la pièce attendent un hypothétique Godot (en anglais Dieu se dit God, mais en l’occurrence, un God en godillot), occupent le temps en se livrant à des scènes de ménage, avec menaces de séparation et éternelles réconciliations. Un étrange et savoureux dialogue permanent, tout à la fois métaphysique et poétique.

« VLADIMIR. – Tu es difficile à vivre, Gogo.
ESTRAGON. – On ferait mieux de se séparer.
VLADIMIR. – Tu dis toujours ça. Et chaque fois tu reviens.
(…)
ESTRAGON. – En attendant, essayons de converser sans nous exalter, puisque nous sommes incapables de nous taire.
VLADIMIR. – C’est vrai, nous sommes intarissables.
ESTRAGON. – C’est pour ne pas penser.
VLADIMIR. – Nous avons des excuses.
ESTRAGON. – C’est pour ne pas entendre.
VLADIMIR. – Nous avons nos raisons.
ESTRAGON. – Toutes les voix mortes.
VLADIMIR. – Ça fait un bruit d’ailes.
ESTRAGON. – De feuilles.
VLADIMIR. – De sable.
ESTRAGON. – De feuilles.
Silence.
VLADIMIR. – Elles parlent toutes en même temps.
ESTRAGON. – Chacune à part soi.
Silence.
VLADIMIR. – Plutôt elles chuchotent.
ESTRAGON. – Elles murmurent.
VLADIMIR. – Elles bruissent.
ESTRAGON. – Elles murmurent.
Silence.
VLADIMIR. – Que disent-elles ?
ESTRAGON. – Elles parlent de leur vie.
VLADIMIR. – Il ne leur suffit d’avoir vécu.
ESTRAGON. – Il faut qu’elles en parlent.
VLADIMIR. – Il ne leur suffit pas d’être mortes.
ESTRAGON. – Ce n’est pas assez.
Silence.
VLADIMIR. – Ça fait comme un bruit de plumes.
ESTRAGON. – De feuilles.
VLADIMIR. – De cendres.
ESTRAGON. – De feuilles.
Long silence.
VLADIMIR. – Dis quelque chose !
ESTRAGON. – Je cherche.
Long silence.

VLADIMIR (angoissé). – Dis n’importe quoi !
ESTRAGON. – Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
VLADIMIR. – On attend Godot.
ESTRAGON. – C’est vrai.
Silence.
VLADIMIR. – Ce que c’est difficile !
ESTRAGON. – Si tu chantais ?
VLADIMIR. – Non non. (Il cherche.) On n’a qu’à recommencer.
ESTRAGON. – Ça ne me semble pas bien difficile, en effet.
VLADIMIR. – C’est le départ qui est difficile.
ESTRAGON. – On peut partir de n’importe quoi
VLADIMIR. – Oui, mais il faut se décider.
ESTRAGON. – C’est vrai.
Silence.
VLADIMIR. – Aide-moi !
ESTRAGON. – Je cherche.
Silence.
VLADIMIR. – Quand on cherche on entend.
ESTRAGON. – C’est vrai.
VLADIMIR. – Ça empêche de trouver.
ESTRAGON. – Voilà.
VLADIMIR. – Ça empêche de penser.
ESTRAGON. – On pense quand même.
VLADIMIR. – Mais non, c’est impossible.
ESTRAGON. – C’est ça, contredisons-nous.
VLADIMIR. – Impossible.
ESTRAGON. – Tu crois ?
VLADIMIR. – Nous ne risquons plus de penser.
ESTRAGON. – Alors de quoi nous plaignons-nous ?
VLADIMIR. – Ce n’est pas le pire, de penser.
ESTRAGON. – Bien sûr, bien sûr, mais c’est déjà ça.
VLADIMIR. – Comment, c’est déjà ça ?
ESTRAGON. – C’est ça, posons-nous des questions.
VLADIMIR. – Qu’est-ce que tu veux dire, c’est déjà ça ?
ESTRAGON. – C’est déjà ça en moins.
VLADIMIR. – Évidemment.
ESTRAGON. – Alors ? Si on s’estimait heureux ?
VLADIMIR. – Ce qui est terrible, c’est d’avoir pensé.
ESTRAGON. – Mais cela nous est-il jamais arrivé ?
VLADIMIR. – D’où viennent tous ces cadavres ?
ESTRAGON. – Ces ossements.
VLADIMIR. – Voilà.
ESTRAGON. – Évidemment.
VLADIMIR. – On a dû penser un peu.
ESTRAGON. – Tout à fait au commencement.
VLADIMIR. – Un charnier, un charnier.
ESTRAGON. – Il n’y a qu’à ne pas regarder.
VLADIMIR. – Ça tire l’œil.
ESTRAGON. – C’est vrai.
VLADIMIR. – Malgré qu’on en ait.
ESTRAGON. – Comment ?
VLADIMIR. – Malgré qu’on en ait.
ESTRAGON. – Il faudrait se tourner résolument vers la nature.
VLADIMIR. – Nous avons essayé.
ESTRAGON. – C’est vrai.
VLADIMIR. – Oh, ce n’est pas le pire, bien sûr.
ESTRAGON. – Quoi donc ?
VLADIMIR. – D’avoir pensé.
ESTRAGON. – Évidemment.
VLADIMIR. – Mais on s’en serait passé.
ESTRAGON. – Qu’est-ce que tu veux ?
VLADIMIR. – Je sais, je sais. »
(« En attendant Godot », éditions de Minuit, 1971)

Jazzi dit: à

Tous les personnages d’En attendant Godot ne seraient-ils pas un peu gays ?
Où sont passées les femmes !

Jazzi dit: à

Les femmes seraient-elles l’avenir du cinéma ?
Avez-vous remarqué que tous les films dont je vous ai parlé depuis la réouverture des salles, à de rares exceptions près, ont été réalisés par des… réalisatrices !
Où sont les hommes ?

Janssen J-J dit: à

@ JL et Jibé… Me suis jamais autant rendu compte d’à quel point Julien dérapait souvent, pour ne pas dire… s’embourbait…
Faut dire aussi qu’il n’avait pas donné son imprimatur à ce bouquin de notules non datées, hélas…,[ édité chez Corti en posthume sous l’autorité de Bernild Boie (?)…] Mais quand même !…
Cela dit, il avait la flèche du carquois féroce et jubilatoire… parfois !… Ai beaucoup ri par ex. à cette autre saillie, en pensant à l’Onfray, le talent du satiriste chez JG étant sans commune mesure avec icelui Dédions-là à JL, en attendant (« Me faut-il consulter un psy, et alii ? »)…
« Ce qui peut jeter quelque doute sur le freudisme. C’est ce qui distingue aussi tous les thaumaturges : l’absence complète d’irréversibilité dans tout ce qu’il apporte et modifie. Voici une vision, appuyée sur une foi, et qui semble miraculeusement percer à jour mille arcanes. Mais enlevez la foi : fini le miracle, et voici qu’on commence à chercher avec une lanterne les mystères qu’elle éclaircissait. Car enfin, ôtons le freudisme et -hors du monde des mots, et des fantasmes qu’ils nourrissent-, qu’y aura-t-il de changé, sinon un krach prévisible dans l’industrie des lits de repos ? 🙂 Comment ne pas être en défiance devant un mage dont les prestiges créent, dans une si large mesure, les énigmes qu’il explique ? » (op. cit, p. 64-65).
Bàv (17.7.21@10.01)

Marie Sasseur dit: à

@Accessoire obligé des clowns, comme le chapeau, les souliers semblent avoir joué un rôle important
dans la vie de Beckett 
Cité par Et Alien.

L’occasion, anecdotique, de revenir sur une mode peu connue. Retrouvée récemment dans un roman de W. Boyd, un des rares écrivains qui fassent encore rouvrir un dico…

La poulaine

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Poulaine

racontpatavi dit: à

Il commente court mais bien.

Avec le petit doigt dans son cappuccino!

( Madeleine elle aimera ça, mon cher Jacques B.)

racontpatavi dit: à

10 h 15 et 21°, temps magnifiquement ensoleillé ici.
De l’air! 😉

et alii dit: à

WINNIE. —þ(Fixant le zénith.) Encore une
journée divine. (Un temps. Elle ramène la tête
à la verticale, regarde devant elle. Un temps.
Elle joint les mains, les lève devant sa poitrine, ferme les yeux. Une prière inaudible
remue ses lèvres, cinq secondes. Les lèvres
s’immobilisent, les mains restent jointes. Bas.)
Jésus-Christ Amen. (Les yeux s’ouvrent, les
mains se disjoignent, reprennent leur place sur
https://excerpts.numilog.com/books/9782707300553.pdf
je l’ai entendu par Madeleine

renato dit: à

What a wonderful world.

D. dit: à

Qel MO-DE-LEU ?
C’est marqué dessus !

Jazzi dit: à

17 juillet 2021 à 10 h 25
« Bergman Island » de Mia Hansen-Løve.
Un couple de cinéastes vient passer l’été avec Bergman, dans l’île suédoise de Farö et nous embarque à leur suite.
Un séjour professionnel, prétexte à la préparation de leurs prochains films respectifs.
Lui, sensiblement plus âgé qu’elle et mieux reconnu dans la profession, est déjà en pourparler avec les producteurs.
Elle, en est encore à l’écriture balbutiante du scénario.
Tout en nous faisant découvrir l’étonnant tourisme culturel qui s’est développé dans l’île autour des lieux de vie et de tournage du grand cinéaste, le mari suit avec empathie et tendresse le film à venir de sa femme, que Mia Hansen-Løve nous donne à voir en images.
Ainsi, sous forme de poupées russes avec mise en abîme, avons nous droit à trois histoires pour le prix d’une : le bio pic intrusif sur la vie de Bergman, présenté comme un auteur génial mais un homme antipathique ; les aléas professionnels et sentimentaux du couple interprété par Mia Wasikowska et Tim Roth et le film imaginé par cette dernière.
Parfaite illustration d’un Bergman raconté aux bobos.
C’est intelligent, sensible, studieux et… passablement ennuyeux.
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19592606&cfilm=256330.html

lmd dit: à

Janssen J-J, ce n’est que le verbe aduler que je relevais ; c’est vous qui l’avez introduit dans l’appréciation de Jean Jaques (emporté par l’élan?),
Je crois pas qu’on puisse être un lecteur passionné, de qui que ce soit ; et pour répondre à Jean Jacques (s’il y a un Jean-Jacques ?), aucun livre de Conrad ne m’est jamais tombé des mains.

Janssen J-J dit: à

@ lmd… OK, je retire le verbe aduler qui apparemment vous a plongé dans la plus effroyab’ persplexité… Fallait pas !…
Vous ne croyez pas qu’on puisse être « un lecteur passionné de qui que ce soit » !!!!! – Quelle tristesse que doit être votre vie, al’hors… ! Ouh là ! pouvantez-voumé, lmd, hein !… Mais suis sûr que vous plaisantez un brin, farceur va …! Bàv,

Jazzi dit: à

« What a wonderful world »

Beckett écrivait en français, renato.
Dans « Ô les beaux jours », la femme est réduite à l’état de ver solitaire.
Mais un ver solitaire heureux, faisant interminablement l’inventaire de son sac à main.
Effrayant !
Moi aussi, j’ai vu l’inoubliable interprétation de Madeleine Renaud dans le campement-théâtre que la compagnie Renaud-Barrault avait établi dans la gare d’Orsay désaffectée, avant qu’elle ne devienne un musée du XIXe siècle.

et alii dit: à

SI les écrivains de Minuit enlevaient leurs mains de leurs poches -comme il a été récemment demandé par un tribunal à un homme qu’il jugeai(le monde) qu’ôteraient nos écrivains de leurs poches? Des carottes? DES POIREAUX? des lunettes ? De l’huile d’amande douce?

Patrice Charoulet dit: à

LE NIVEAU BAISSE

A la radio, on invite une dame, vice-présidente de la Sorbonne, pour parler du passage du lycée à l’Université. En un quart d’heure, on en entend de belles . Un grand nombre de « voilà » parasites
(exemple : « qui était, voilà, une… »). Une vingtaine de « en fait » inutiles. Plusieurs « donqueu »(pour « donc »). Pas mal de « se positionner ». Des « Pour le coup ». Des « Après,… », en début de phrase pour introduire une nouvelle assertion…
Cette vice-présidente de Sorbonne nous a dit qu’elle enseigne l’anglais. Grand bien lui fasse. Le français a été un peu négligé, semble-t-il.

et alii dit: à

QU’ IL JUGEAIT

et alii dit: à

rose, je n’avais aucun souvenir de ce phénomène de société:
« . La brigade anticriminalité a pu les arrêter en flagrant délit et ce lundi, le majeur (18 ans) a été condamné à 12 mois de prison, dont 4 ferme. «Je me suis retrouvé en face de trois individus, dont un portant un masque de clown et qui brandissait une barre de fer, il m’a pourchassé en hurlant, +donne moi tout, ton téléphone, ton fric, ta sacoche, j’ai eu la peur de ma vie, l’arrivée d’un témoin en voiture l’a mis en fuite. Je ne dors plus depuis et je fais des cauchemars», a expliqué la victime aux juges. Le prévenu a reconnu qu’en état d’ivresse, il avait voulu, accompagné des deux mineurs restés passifs, effrayer un passant en s’habillant en clown, comme c’est la mode sur les réseaux sociaux.

Enfin, toujours dans l’Hérault, quatre adolescents ont été interpellés sur le parking du lycée d’Agde, porteurs de pistolets, de couteaux, de battes de base-ball. Des chasseurs de clown? C’est que le phénomène est en train de dégénérer en une confrontation entre clowns et anticlowns. Comme le révèlent de nombreux échanges sur les réseaux sociaux.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/27/01016-20141027ARTFIG00293-les-alertes-aux-clowns-agressifs-ne-font-plus-rire-la-police.php

Alexia Neuhoff dit: à

De l’influence de la géopolitique (et de ses gourances) sur la sémantique : examinons le cas du « cochon d’Inde » qui n’a rien à voir avec un cochon pas plus qu’avec l’Inde puisque c’est un rongeur et qu’il est originaire d’Amérique centrale. Seulement son cri évoquerait celui du cochon et au XVème siècle –comme chacun sait- on crut avoir accosté en Inde.
Idem pour la poule d’Inde et le coq d’Inde désormais abrégés en dinde et dindon, découverts au Mexique. Les anglophones l’appellent « turkey », Portugais et Brésiliens « peru ». Les premiers ont confondu dinde et pintade, celle-ci provenant d’Afrique, via la Turquie, le tour était joué. Les Portugais, plus physionomistes et moins désorientés, pensaient que les Espagnols avaient déniché le volatile au Pérou, autrement un gros morceau de l’Amérique du Sud d’alors. (Avec Muriel Gilbert & le Monde)
Laissons à Et alii le soin d’illustrer d’images et de liens arborescents cette petite conférence du samedi.
MERCI DE VOTRE ATTENTION.

renato dit: à

« Beckett écrivait en français, … »

Ça c’est une info !

renato dit: à

À la fin d’un long parcours… melos & logos, « j’irai jusqu’à jouir d’une défiguration de la langue, et l’opinion passera les hauts cris, car il ne veut pas qu’on défigure la nature »  Roland Barthes, Le plaisir du texte. Garder pour le travail les jours où nous n’avons rien avisé d’autre, car l’ennui est un moment captivant de l’expérience esthétique : nous attendons de partout la révélation des choses ; il est vrai que lorsque nous assouvissons une passion le temps de la perception s’arrête, mais la réitération, comme d’ailleurs le fait de référencer le processus de formation de la « chose mentale », exige l’exclusion de la « chose idéologique » et renvoie aux instincts primaires : la capacité de choisir rapidement ce qui est inoffensif plutôt que ce qui est nocif ou dangereux ; reconnaître les produits toxiques et ceux qui sont comestibles ; distinguer les prédateurs des proies ; trouver des équivalents en superposant l’image mnésique d’une chose sur une autre. On n’invente pas ses passions : collections de monnaies ; de coquillages, d’insectes — papillons, libellules, scarabées — ; d’instruments musicaux et chirurgicaux ; de boîtes à couleurs… Peur de tomber dans de déjà-vu ? Pourquoi ne pas résister à la tentation de l’emphase, aux démesurées ambitions qu’elle suscite, et recueillir des para-étymologies ? Remémorer poétiquement la synthèse des langages régressifs ?

https://blogfigures.blogspot.fr/2012/03/samuel-beckett-krapps-last-tape-robert.html

«… l’éclair luit » Généalogie de la morale I 13, qu’il dit. La volonté de s’émanciper des habitudes de la génération précédente — moment toujours risqué pour l’intelligence et l’autonomie — ; de distinguer les caractéristiques matériaux et par l’invention de structures nouvelles, procéder à leurs développements ; trouver de nouvelles manières de susciter la surprise, l’imprévu ; engendrer l’incertitude du spectateur à partir d’un postulat multiforme — aspects et états différents — et suivant une puissante tendance, domestiquée par l’ironie. Frivolités discursives ; s’agissant des produits de l’imagination, tout plaisir est circonscrit même si son extension est illimitée — perception subjective. Images fugitives, brèves, incertaines, douteuses, indistinctes, confuses : pas l’ombre d’une certitude. À un moment il vaut mieux s’intéresser à la langue d’un poète — comment l’individu se soustrait-il aux moules de l’existence collective —, plutôt qu’au système de pensée sous-jacent aux objets qu’il produit — toujours raisonnablement ennuyeux après le moment historique qui les a provoqués — ; sortir d’une interprétation qui s’aliène au contenu verbal, qui traine l’objet en dehors de lui-même — loin de sa vérité — (Baricco cité de mémoire), en faveur d’une herméneutique par sa nature hybride entre le sens et le son.

et alii dit: à

alexia , voyez bartleby:
Herman Melville – Le grand escroc – Éditions de Minuit 1950

vanina dit: à

@ renato

que c’est vrai, on n’invente pas ses passions, et il est très difficile de les expliquer, surtout dans une langue si belle est si complexe . La famille italienne….vous pensez ,des vertiges vous prennent à seulement faire un survol sur les quelques familles connues dans un demi-siècle de vie. La seule certitude est que vraiment Marx peut attendre, c’est le mésantente de ce propos si simple qui peut verser dans le drame.

Une retraite estivale et « Let’s waltz the rumba » Fats Waller.

Retour dans mon quartier d’été

et alii dit: à

La ponctuation, on le sait, a une longue histoire, depuis les livres de comptes des scribes de l’Égypte antique jusqu’aux récents smileys. Tout en accordant la plus grande attention à l’art de ponctuer dans ses formes classiques ou contemporaines, ce livre voudrait toutefois ouvrir un champ plus vaste : celui de la stigmatologie (du grec stigmê : « point »), qui analyse les effets ponctuants partout où ils apparaissent.
Dans l’expérience esthétique, d’abord : écouter, regarder, c’est chaque fois ponctuer l’image ou le son, comme en témoignent exemplairement la pratique de l’auscultation (qui est loin de se limiter à la médecine) ou celle du boniment au cinéma.
Dans le récit et dans la production autobiographique de soi, ensuite : le sujet n’est que le contrecoup d’une série de ponctuations, comme le donnent à penser la psychanalyse et la littérature, de Tristram Shandy à Lacan en passant par cette extraordinaire nouvelle de Tchékhov qu’est « Le point d’exclamation ».
Pour décrire tous ces effets ponctuants, on tente enfin de construire philosophiquement – avec Hegel, Nietzsche et quelques autres – un concept de ponctuation attentif au rythme et à la pulsation du phrasé, ainsi qu’aux portées politiques inhérentes à tout coup de point.
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-%C3%80_coups_de_points-2925-1-1-0-1.html

closer dit: à

Une citation de l’article mis en lien par MS. Houellebecq sur Robbe Grillet:

“A fastidious compilation of experimental facts, devoid of meaning.” Is this not exactly how one could describe Alain Robbe-Grillet’s literature?

Having precisely defined his limitations, I would add that they are also his strengths—albeit entirely negative ones…

A lire entièrement, ne serait-ce que pour savourer la rencontre virtuelle de deux anciens de l’Agro dans la littérature française…

Paul Edel dit: à

Dans ce théâtre de Beckett qui cingle hardiment vers les eaux profondes du Rien, soudain, l’ironie la plus fine débarque, comme ce passage dans « Oh les beaux jours » quand Winnie demande: «  »Peut-on magnifier le Tout-Puissant qu’en riant avec lui des petites plaisanteries, surtout quand elles sont faibles?

lmd dit: à

Janssen J-J, voilà un débat plus sérieux que la ponctuation : peut-on être passionné par quelque chose, la lecture d’un livre, l’exercice d’une profession, être passionné d’opéra, d’alpinisme ?
Je crois que le plaisir est plus vraisemblable, plus vaste et plus facile à pratiquer et à partager, sans casser les pieds à personne.

racontpatavi dit: à

Le sous-jacent, bien à part 😉

Faire court.

renato dit: à

vanina, l’errance est le choix obligé si on veut fuir une famille dévouée à l’engagement public (politique et/ou sociale) ; c’est le seul choix qui nous reste lorsque tous les fantômes des générations qui nous ont précédés nous tombent sur le dos. Ou alors faire un film, ce qui revient à trainer un boulet, c’est le choix de Bellocchio dans Marx peut attendre. Certes, il y a un processus de libération, mais aussi de prise de conscience d’une responsabilité qui est traitée en ne l’ignorant pas, mais en l’exposant : « Au niveau des affections, il y avait un désert, chacun pensait à soi ». Se le cose stanno così il vaut mieux bâtir autre chose.

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