de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Saloperie de métier que le nôtre !

Saloperie de métier que le nôtre !

Si l’envie vous prenait un jour de lancer un mouvement littéraire, il ne faut jurer de rien, songez en tout premier lieu à lui inventer un nom de baptême facile à mémoriser, puis à commander une photo qui immortalise ses membres ; le reste (écrivains, livres, éditeurs, théorie, thèses etc) est secondaire. Un label et une image : voilà du marketing bien senti ! Le « Nouveau roman » est, dans ce registre, une réussite exemplaire. Comme chacun sait, cela n’existe pas ; il n’empêche qu’on lui a consacré depuis des lustres d’innombrables articles, études, ouvrages, doctorats, émissions ; pendant très longtemps, les étudiants américains d’est en ouest ont même été persuadés par leurs professeurs qu’il incarnait à lui seul la littérature telle qu’elle se vivait en France ; aux dernières nouvelles, on en trouve encore dans des universités reculées. Nul doute qu’ils seront guettés par l’épectase lorsqu’ils découvriront dans les prochains jours la publication par Gallimard des lettres échangées de 1946 à 1999 par Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon sous le titre, devinez quoi, Le Nouveau roman (336 pages, 20 euros) ! Ce qui témoignerait de son existence contre la méchante rumeur répandue depuis des lustres par de mauvais esprits et des langues de vipère que le milieu littéraire aime à réchauffer en son sein.

Ce septuor improbable figurait bien sur la photo historique, appuyé contre le mur de l’ancien bordel qui est le siège historique des éditions de Minuit à Saint-Germain-des-Prés. L’idée de ce cliché revient au photographe Mario Dondero. Le mensuel culturel l’Illustrazione italiana lui avait commandé un reportage sur l’avant-garde littéraire française. A l’époque (rentrée 1959), c’étaient eux. Ils ne passaient pas là par hasard. Le plus extraordinaire est que leur éditeur et ami Jérôme Lindon ait réussi à les réunir pour l’occasion même si on peut s’interroger sur la présence de Claude Mauriac et l’absence de Marguerite Duras (il est vrai qu’elle les commentait à sa manière déjà forcément sublime : « Le Nouveau roman, ce serait plutôt à eux de se réclamer de moi »). Pour l’historienne Anne Simonin, auteure de l’indispensable Les éditions de Minuit 1942-1955 Le devoir d’insoumission (Imec éditeur, 2008), il s’agit sans nul doute d’une image fondatrice :

« Elle n’enregistre pas l’existence du Nouveau roman, elle l’institue, transmuant un ensemble d’écrivains solitaires en groupe-manifeste d’une nouvelle tendance littéraire. Cette photographie est ainsi devenue le symbole de ce qu’initialement prétendait représenter (…) Plutôt que de de déclarations d’intention, de controverses critiques, de textes subversifs, l’ »Ecole du regard » est née de l’objectif d’un appareil photographique ».

Encore fallait-il avoir le talent opportuniste de l’intrumentaliser. Le savoir-faire commercial de Jérôme Lindon (bien qu’il ne fut pas leur seul éditeur), allié au sens stratégique de son conseiller Alain Robbe-Grillet fit le reste. Et comme pour le fauvisme et le cubisme entre autres, on doit leur nom de baptême à l’article d’un critique qui ne les aimait pas, Emile Henriot dans le Monde en 1957. Mais au-delà, quelle réclame pour les éditions de Minuit !

Et voilà que plus d’un demi-siècle après parait le recueil des sept écrivains saisis dans leur épistolat. Quelle affiche que tous ces noms sur la couverture ! et quelle déception déploreront les lecteurs friands d’histoire littéraire… Au moins y apprend-on, sans en être surpris, que Beckett aida Pinget financièrement, ce dernier ayant eu l’amère surprise de voir son manuscrit de Graal-Flibuste refusé par les éditions de Minuit sauf à la réduire de 280 à 200 pages « uniquement pour vendre un livre moins cher »… Les autres verront plutôt dans ces échanges de vues sur leurs problèmes matériels, leurs voyages, leurs conférences, les basses manœuvres des jurys littéraires, les relations avec les éditeurs, les petits bobos de l’âge, leurs lectures et les avanies de la météorologie la confirmation que ce groupe n’en était pas un, que ce mouvement n’avait jamais été constitué, et qu’ils ne s’étaient jamais plus retrouvé ensemble en dehors de cette photo ; le fait est qu’ils n’avaient pas grand-chose à se dire, chacun traçant brillamment son sillon de son côté. On comprend que Jérôme Lindon ait renoncé à faire aboutir son projet de « Dictionnaire du Nouveau roman » écrit par les Nouveaux romanciers même. Ils auraient pu former une famille d’esprit comme les surréalistes et les dadaïstes, mais non, rien.

Les Hussards, comme les avait baptisés Bernard Frank ? Jacques Laurent aurait eu bien du mal à les réunir, Roger Nimier étant mort jeune en 1962, Michel Déon passant son temps en Irlande ou en Grèce ou ailleurs et Antoine Blondin ne décollant pas des stades un peu partout. Pas la moindre photo des quatre ensemble, et pour cause. Quant aux pères fondateurs de la Nouvelle Revue française (Gide, Rivière, Schlumberger, Martin du Gard), s’ils ont bien posé ensemble lors de décades à Pontigny, s’ils avaient beaucoup en commun et qu’ils oeuvraient vraiment à partir d’un projet littéraire collectif, ils ont échappé aux pires néologismes que la postérité aurait pu retenir, de « gallimardeux » à « nrfeux » ; le truculent Henri Béraud les avait bien enrôlés dans un pamphlet fameux au sein de La croisade des longues figures (éditions du Siècle, 1924) en raison de leur austérité supposée ou déduite de leur exigence artistique, mais ça ne prit pas.

Qu’importe que les nouveaux romanciers, en principe les premiers concernés, aient nié avoir eu quoi que ce soit en commun (guère de « nous » dans leurs lettres), ou alors comme nombre d’écrivains en tête à tête, Carrie Landfried et Olivier Wagner, les préfaciers et éditeurs  de cette correspondance croisée insistent en écrivant cette chose extraordinaire :

 « …la question n’est pas, quand on aborde le nouveau roman, de savoir s’il exista jamais, mais à quel point dans l’histoire, on le considère ».

Ca, c’est fort ! Poussée à ce niveau de conceptualisation, l’esthétique de la réception devrait être considérée comme l’un des beaux-arts bien que Robert Pinget parle de l’un de ses textes comme d’un « petit caca » et qu’il craigne parfois, question production littéraire, de « finir caca ». Le même, l’un des plus attachants de cette bande qui n’en était pas une avec Claude Ollier qui sera une découverte pour beaucoup (et donnera envie de se reporter à ses livres), n’en manifeste pas moins une rare lucidité : « Saloperie de métier que le nôtre ! ».

 (« Quand Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Claude Mauriac, Jérôme Lindon, Robert Pinget, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Claude Ollier tenaient le mur rue Bernard-Palissy » photos Mario Dondero, 1959)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1450

commentaires

1 450 Réponses pour Saloperie de métier que le nôtre !

rose dit: à

Il me semble que l’on a oublié Blanche neige et les sept nains.
Le blanc manger.
La Blanche Hermine.
Blanche Gardin grrr.

rose dit: à

Et alii
J’ai vu l’ado terrorisé c pour cela que je me souviens.

rose dit: à

Terrorisé : une peur panique.
À l’époque, je ne comprenais rien.

rose dit: à

Les fous du Point Virgule.
Nous, inquiètes parce qu’une maille de notre bas à sauté.

rose dit: à

a sauté

et alii dit: à

ponctuation
michel H a dit à son procès:
Par contre, personne ne met des points-virgules aussi bien que moi dans la littérature française à l’heure actuelle

rose dit: à

Les femmes qui se faisaient des films.
Maintenant elles font des films.
Maintenant, ce sont les hommes qui vont se faire des films.

Patrice Charoulet dit: à

« Nommer garde des Sceaux un avocat ayant tout au long stigmatisé la magistrature. Offrir un tel honneur à une personnalité aussi apte à diriger cette administration que Jean-Luc Mélenchon ou Eric Piolle, à gauche, pour être à la tête du ministère de l’Intérieur ou, pire, que Bigard pour être chargé du ministère de la Santé, a relevé d’un pari suicidaire, forcément et vite perdu. »
(Philippe Bilger, sur son blog de cde jour)

Jazzi dit: à

C’est pareil pour les romans, rose.
Il ne nous reste plus qu’à faire le ménage et la vaisselle…

et alii dit: à

rose, on peut oublier Blanche de Castille ,mais pas
Bianca Castafiore est une célèbre cantatrice connue internationalement. Elle se produit dans les plus grandes salles du monde, notamment à la Scala de Milan.

rose dit: à

Oui Jazzi.

rose dit: à

Et alii

Blanche de Castille et Bianca Castafiore. Oui, et alii.

rose dit: à

Beckett.
Mieux ces jours-ci que cingler hardiment, moussaillons, le long des eaux profondes du Rhin.

Jazzi dit: à

Mais qui va élever les enfants, se demande Jicé, rose !

et alii dit: à

JOVANKA ŠOTOLOVÁ
SUR LE POINT-VIRGULE ET AUTRES DÉTAILS ÉPHÉMÈRES
on y lit AUSSI que T.VIEL A ETE TRADUIT EN TCHEQUE

et alii dit: à

EXCUSES :LE LIEN:
file:///C:/Users/WAM/Downloads/Dialnet-SurLePointvirguleEtAutresDetailsEphemeres-4462946.pdf

rose dit: à

, on en entend de belles . Un grand nombre de « voilà » parasites
(exemple : « qui était, voilà, une…

Voilà est devenu la virgule orale.
Cela ne durera pas.

rose dit: à

Ai cru comprendre, vaguement, que Bergman, plus qu’antipathique, était invivable.
N’en sais rien, ipso facto.

rose dit: à

JiCé élèvera les enfants Jazzi. Et ce sera super chouette. Ils adoreront.

rose dit: à

Mais enlevez la foi : fini le miracle, et

Janssen J-J

Nous en parlions hier, ma mère et moi.
Sans la foi, inutile de prier.

rose dit: à

AN

Et quid de l’oeillet d’Inde ?

Excellent en fleur associée aux pieds de tomates.

Jazzi dit: à

rose, Bergman privilégiait l’oeuvre à la descendance (neuf enfants de cinq femmes, qu’il n’a pas élevés).
D’où ses films denses et pleins de profondeur.
Le contraire du film de Mia Hansen Love, pour qui l’enfant prime sur l’oeuvre, selon la morale finale de son histoire…
Cherchez la différence !

rose dit: à

« Ce qui peut jeter quelque doute sur le freudisme. C’est ce qui distingue aussi tous les thaumaturges : l’absence complète d’irréversibilité dans tout ce qu’il apporte et modifie. Voici une vision, appuyée sur une foi, et qui semble miraculeusement percer à jour mille arcanes. Mais enlevez la foi : fini le miracle, et voici qu’on commence à chercher avec une lanterne les mystères qu’elle éclaircissait. Car enfin, ôtons le freudisme et -hors du monde des mots, et des fantasmes qu’ils nourrissent-, qu’y aura-t-il de changé, sinon un krach prévisible dans l’industrie des lits de repos ? 🙂 Comment ne pas être en défiance devant un mage dont les prestiges créent, dans une si large mesure, les énigmes qu’il explique ? » (op. cit, p. 64-65).
Bàv (17.7.21@10.01)

La question se pose effectivement.
Et Carl Jung tue le père.

D’abord traité de charlatan, conspué, haï, mais les patients inguérissables venant de toutes parts, lui, Ds amuel, les guérissait.
Bizarre quand même !

rose dit: à

Lui, Sigmund.
Erratum.
Dslée

rose dit: à

Pas encore vu Jazzi, j’irai.

Bergman, c’est la sienne d’enfance qui l’intéressait. S’en est-il remis ?

Jazzi dit: à

Le Mercure de France annonce pour la rentrée de septembre cinq livres de femmes, dont un récit de Sophie Avon sur sa grand-mère.
De quoi alimenter le fond de commerce d’Eric Zemmour qui parle de décadence de notre civilisation de plus en plus efféminée.
Beau débat socio-littéraire qu’ouvrira ou pas Passou ?

Alexia Neuhoff dit: à

Rose, l’oeillet d’Inde est originaire d’Amérique comme le dindon ou le cobaye. On aura beaucoup prêté aux Indes en perdant la boussole.
Idem pour le marronnier d’Inde qui provient d’Europe du sud-est mais serait parvenu jusqu’à nous à bord des navires de la Compagnie des Indes d’où…

Jazzi dit: à

Zemmour et Florian Philippot candidats à la prochaine élection présidentielle ?
De quoi morceler l’électorat de Marine Le Pen !

renato dit: à

Pas perdu la boussole car le tagete nous venait des Indes Occidentales.

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit: à
Pas perdu la boussole car le tagete nous venait des Indes Occidentales.

« Occidentales », ne serait-ce pas un peu dans la direction opposée ?

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit: à
« Indes Occidentales : nom donné au Nouveau Monde par Christophe Colomb, qui, à la suite de son premier voyage, se crut arrivé aux rivages orientaux de l’Asie. »

C’est bien de répéter ce que j’ai déjà dit. Il n’est jamais inutile d’enfoncer le clou. Je me plaisais à répertorier tout ce qui découle de cette erreur dans la dénomination (erronée donc) de plantes ou d’animaux. Sans parler des peuples indigènes… les fameux Indiens ! Je n’entends personne dire à l’embarquement pour Chicago, Bogota ou Lima « je m’envole pour les Indes occidentales ».

renato dit: à

Il suffit d’appeler l’Oeillet d’Inde avec son nom : Tagete. Pour le reste, il me semble inutile de se poser la question de l’erreur puisque depuis le temps il a été corrigé — sauf naturellement pour les anglophones qui parlent encore de West Indies…

D. dit: à

J’aime bien Philipot, mais sa position vis-à-vis des mesures anti-covid n’est pas tenable.

et alii dit: à

il y a aussi « les Indes galantes »!

et alii dit: à

chez Rameau,
des Indes très approximatives qui se trouvent en fait en Turquie, en Perse, au Pérou ou chez les Indiens d’Amérique du Nord. L’intrigue ténue de ces petits drames sert surtout à introduire un « grand spectacle »

Paul Edel dit: à

Rose,Ingmar Bergman ne s’est jamais remis de son enfance: regardez « Fanny et Alexandre » ou le tres douloureux et ultime « Saraband »,terrible sur les rapports familiaux..
Jazzi, chaque été je re-visionne des films d’Ingmar Bergman, car il tournait l’été, souvent à Farö . Bergman magnifie les femmes. Il fait de leurs visages un théâtre rapproché, mobile, camera approchant tout droit, scrutant, aussi bien dans la douleur d’ une maternité au moment de l’accouchement (« dans Au seuil de la vie ») , que dans la séduction joyeuse ,la gaminerie, de « sourires d’une nuit d’été » ou dans l’angoisse à l’état nu de la comédienne Ingrid Thulin, se tordant de douleur dans ses draps froissés dans « Le silence », ou Elisabeth-Liv Ullmann, tragedienne, dans son lit de clinique qui ne peut plus parler dans « Persona » .
Quand on se souvient d’un film de Bergman, on se souvient davantage des visages des femmes. et des corps scrutés magnifiés d’Harriet Andersson à 20 ans, dans « Monika »,décolletée , en short (une photo que le petit Jean-Pierre Leaud vole dans un hall de cinéma dans « les quatre cents coups de Truffaut) , de Liv Ullman d’Ingrid Thulin et de Bibi Andersson qui emplissent tout l’écran, parfois dans une blancheur crayeuse mais aussi avec des pans d’ombre ; cette concentration sur les visages féminins, loin d’être du théâtre filmé, devient mobilité, changement d’expressions, mouvements de l’âme dans le regard qui souvent interroge avec une persistance troublante. Avec Bergman, on écoute les visages. On les écoute de leur jeunesse rieuse, jusqu’à l’agonie de « cris et chuchotements. »
Utilisation du gros plan, lent, persistant, ou même le visage coupé en deux, ou souvent vu de très prés mais à l’envers, aussi bien dans l’extase de l’amour que dans les stigmates de la maladie ou le masque de la mort.
Ca se passe avec une durée si longue que le passage de l’ombre, du soleil, des émotions, devient une musique du visage de la femme.

Jazzi dit: à

Ce serait intéressant d’avoir ton avis sur « Bergman Island », Paul.
Dans le film de Mia Hansen Love, la cinéaste fait un peu trop du Sainte-Beuve et, au prétexte d’expliquer son oeuvre, dont on a droit à quelques rares plans, fait un peu trop la part de l’homme, forcément décevant et terriblement incorrect selon les critères actuels.
Effroyable tourisme culturel organisé dans l’île de Faro, où l’on peut participer à un « safari Bergman » : visite en autocar des lieux de vie et de tournage jusqu’à la tombe du Maître !

Jazzi dit: à

Paul, depuis « Un été chez Voltaire » (2007), on a droit désormais à chaque saison estivale à une série d’été avec… de Proust à Rimbaud.
C’est la faute à Edel !

D. dit: à

Je suis obligé de me désolidariser de Philipot et Dupont-Aignan.
Et je pense qu’il sont finis politiquement. Ils se sont achevés sur cette affaire du covid et de l’opposition au pass sanitaire.
Quand je vois les tunisiens dans la détresse actuelle, implorer pour être vaccinés, les gens mourants par terre, les +60 non réanimés…j’ai honte de tous ces français qui abusent de leur liberté, qui sont incapable d’en trouver les contours.
Terriblement indécent devant les yeux du monde entier et hélas une fois encore cela se passe en France.

et alii dit: à

j’ai trouvé une vraie histoire belge pour Alexia:il s’agit d’une -ou dela-momie contemplée par hergé pour
Rascar Capac .L’EXPERT,Ultime rebondissement digne des aventures du reporter à houpette, Philippe Goddin, expert reconnu de l’oeuvre de Hergé joint par l’AFP, renvoie dos à dos le zoo wallon et le célèbre musée bruxellois. « Il faut cesser de se disputer. Hergé a regardé beaucoup de momies incas
https://actu.geo.fr/histoire/tintin-polemique-en-belgique-autour-de-la-momie-ayant-inspire-herge-pour-les-7-boules-de-cristal-201273

B dit: à

Renato, il est vrai qu’ils servent beaucoup en Inde, offrandes, colliers, ils sont présents partout mais l’histoire du nom commun ne vient pas de cette partie du monde, les noms et les fleurs ont beaucoup voyagé.

https://www.mariusauda.fr/fleur-comestible-tagete

Paul Edel dit: à

Jazzi, je cours voir ce film demain.

B dit: à

Terriblement indécent devant les yeux du monde entier et hélas une fois encore cela se passe en France.

Les politiciens et politiquars sont prompts à s’emparer de tout motif pour se rendre visibles même si inaudibles ou irrecevables. Il y a toujours des gens pour les suivre, s’il n’y avait pas par le passé eu tant de mensonges et pas seulement concernant cette pandémie, la confiance serait plus difficile à ébranler mais ce n’est pas le cas, les précédents s’ils rendent méfiants conduisent dans cette actualité à la bêtise . Si la mort ne coutait pas la vie, on serait presque prêts à leur inoculer 1 ou 2 variants, leur idée de la liberté y resisterait elle?

Claudio Bahia dit: à

En Isère: Vaccin = génocide
Il n’y aura donc que des médiévistes en mesure d’étudier et de nous expliquer la France d’aujourd’hui.
J’en appelle aux dignes successeurs des ELL, GD et autre JLG ( pour imiter Janssen JJ).
À ce propos, j’en ai BAVé durant des semaines avant de comprendre ce que BAV voulait bien dire; d’ailleurs quelle étrange expression « bien à vous », ce serait donc BAT pour « bien à toi »? Ces initiales, c’est pour faire court, rapide, hiper-actif, bref: efficient.
Bon Janssen au lieu de A je vous dit: abraço, e feliz fim de semana

renato dit: à

«… l’histoire du nom commun ne vient pas de cette partie du monde… »

En voilà une qui n’a pas suivi le fil !

B dit: à

Non, je le reconnais. Cela a été communiqué, mes excuses pour cette redite.

D. dit: à

Beaucoup de gens le disent : nous n’éduquons pas nos enfants et adolescents comme nous devrions le faire. C’est une énorme faute morale. Voyez le résultat. Il faut que ça change.

B dit: à

D, il y a peut être des parents démissionnaires mais l’influence de tous les ingrédients servis à volonté sur les réseaux sociaux en plus des rencontres malencontreuses font des dégâts dont on ne peut rendre les parents responsables. Je ne sais quel blindage il faut réussir à mettre en place quand actuellement vous êtes parents pour être certains que votre éducation primera sur une pollution virtuelle ou sur une emprise, et encore faut il que vos enfants échappent au harcèlement puisque c’est un phénomène qui les concernent aussi.

Jean Langoncet dit: à

Tous comptes faits, je crois que je vais me joindre à Villier, un saint homme ; et quelle lucidité en ces temps apocalyptiques : « Mon livre « Le jour d’après » est en train de se réaliser jour après jour. Ce soir, la France vient de basculer dans un régime totalitaire. Le gouvernement entend disposer de nos corps et de nos esprits. La liberté est morte. La résistance commence. #Macron20h

B dit: à

Ce soir, la France vient de basculer dans un régime totalitaire.

Qué pasa?

Marie Sasseur dit: à

@je cours voir ce film demain

Doucement pas trop vite, Paul, ménagez le déambulateur.
Ingmar, c’est un fake de Barbe bleue, non ?

Marie Sasseur dit: à

Barozzi, prenez le micro, c’est la remise des palmes.

Marie Sasseur dit: à

En plus c’est un rital qui opère, lol.

Paul Edel dit: à

Marie Sasseur:vous êtes contente de vous? c’est vous qui avez un déambulateur mental.

Marie Sasseur dit: à

Tss tss Paul, j’en ai ras le bol de vos vieilleries  » iconiques » boboisees jusqu’a l’os.

Marie Sasseur dit: à

On appelle Barozzi à la barre.

Marie Sasseur dit: à

Et une palme d’honneur à M. Bellocchio ça a de la gueule.

D. dit: à

Ce n’est pas seulement être démissionnaire. C’est aussi le contenu de l’éducation.

B dit: à

Oui, D, des disparités sociales, économiques, culturelles.

D. dit: à

En faisant un raccourci, on peut dire que tout ce qui est né après les 90 a ete globalement mal éduqué. Des gars et des filles qui aujourd’hui atteignent leurs 30 ans font reposer toute leur vie sur du sable. En gros. Et c’est leur tour d’inculquer leurs valeurs erronées à leur progéniture. A la base ce sont des victimes. Tout cela va droit dans le mur. Mettre au monde un enfant en 2021 est une responsabilité immense. Que sera sa vie ? Ils n’ont plus aucun modèle stable et viable. La France est une sorte de Pompéi géante. Et on sait ce qu’il est advenu de Pompéi.

Marie Sasseur dit: à

Quelle déception ! leosse n’est pas là pour recevoir son prix de la mise en scène, remis aux dj…. Leosse a mal aux dents. Après ce qu’il s’est pris dans les dents, on comprend, lol.

Jean Langoncet dit: à

@En faisant un raccourci, on peut dire que tout ce qui est né après les 90 a ete globalement mal éduqué.

Oui, et je précise tout ce qui est né après 1790.

B dit: à

Et sectaires, à quelle mouvance avez vous le temps d’appartenir? Il y en a qui n’ont que le temps et l’énergie pour l’intendance. Personnellement je ne sais pas trop ce que mes parents m’ont légué, leur exemple, pour le reste ils bossaient beaucoup et nous avons grandi sans qu’ils interviennent en symétrie beaucoup. Pour ce qui concerne obédience
religieuse, athés ils nous ont envoyées au catéchisme.

B dit: à

Ils n’ont plus aucun modèle stable et viable.

C’est global. Quand vous prenez de cette infusion du monde aujourd’hui, transmis comme il l’est, ça fait peur. Le règne de l’absurde en pas drôle du tout. C’est effrayant.

Marie Sasseur dit: à

Barozzi, c’était quoi déjà votre critique de Titane ?

Bravo !

Marie Sasseur dit: à

Ah, la réalisatrice était top.
On va y courir Paul.

« Le titane est l’élément chimique de symbole Ti, de numéro atomique 22 et de poids atomique 48. Il appartient au groupe IVb de la classification périodique. Il fut découvert par William Gregor en 1791 et dénommé par Martin Heinrich Klaproth en 1795. »

Marie Sasseur dit: à

« Jazzi dit: à

16 juillet 2021 à 9 h 52
« Titane » de Julia Ducournau, avec Vincent Lindon et Agathe Rousselle.
« Grave » c’était grave, mais « Titane » c’est proprement titanesque !
Un film qui transcende les genres et transgresse les codes.
Ecrit et réalisé par la jeune cinéaste française Julia Ducournau, 37 ans, ce second long métrage nous conte l’histoire d’une héroïne à la beauté ambiguë, qui a survécu à un terrible accident grâce à l’assistance d’une plaque en titane dans la tête.
Remarquablement interprétée par Agathe Rousselle, belle comme un travesti superbement carrossée mais passablement cabossée aussi.
Dans un monde passablement chaotique, cette serial killeuse d’instinct, mue d’un salutaire réflexe d’auto défense, deviendra au terme d’un trépignant chemin de croix un beau mec à tendance humanitaire.
Grâce notamment à de fausses retrouvailles avec un père de substitution, un capitaine des pompiers, tout aussi déjanté qu’elle, auquel Vincent Lindon prête son vieux corps bodybuldé, qu’il maintient en forme à coup d’injections dans les fesses.
Un film heavy métal, aux images et à la bande-son particulièrement soignées, dont la morale nous réaffirme que seul l’amour peut encore sauver le monde.
Un amour sans tabou ni totem, dans un monde où la sexualité dominante est réduite à de la masturbation collective et la reproduction à une pure affaire de production mécanique en série.
Une proposition originale de la part de la part de la fille parthénogénée de Fassbinder, pour les scènes de bal des pompiers en folie dignes des marins de Querelle, et de Pasolini, avec un final en forme d’évangile selon saint Bach !
Cela mériterait bien une palme d’or du meilleur film et/ou de la meilleure interprétation féminine et masculine.
Après « Parasite », les membres du jury, présidé par le réalisateur Spike Lee et composé de Mélanie Laurent, Tahar Rahim, Maggie Gyllenhaal, Mylène Farmer, la cinéaste Mati Diop, la productrice-scénariste Jessica Hausner, le réalisateur-producteur Kleber Mendonça Filho et l’acteur Song Kang-ho oseront-ils le grand saut ?
Moi, je dis bingo ! »

Et ils ont dit bravo, so may we start ?
Of course.

21h07, 17/07

Jean Langoncet dit: à

Titanium balls

It’s referring to a man’s balls and that it’s as hard as titanium (figuratively), meaning that he has strong manhood. Balls are associated with masculinity, and masculinity is associated with courage and bravery. Balls = testicle

Boules en titane

Ce terme fait référence aux couilles d’un homme et au fait qu’elles sont aussi dures que du titane (au sens figuré), ce qui signifie qu’il a une forte virilité. Les boules sont associées à la masculinité, et la masculinité est associée au courage et à la bravoure. Boules = testicule

Jean Langoncet dit: à

Balls = testicle > Balls = testicles
Boules = testicule > Boules = testicules

Marie Sasseur dit: à

Non Langoncet, que cela ne vous dilate pas les amygdales, il s’agit d’une plaque dans le cerveau.

Jean Langoncet dit: à

Certes, mais parfois les organes communiquent entre eux. Le président Spike Lee était-il vacciné ? Et le jury ?

Jean Langoncet dit: à

@Vincent Lindon prête son vieux corps bodybuldé, qu’il maintient en forme à coup d’injections dans les fesses.

Voyez, on y vient.

Marie Sasseur dit: à

Merci Barozzi, j’ai passé une bonne soirée « cannoise », il faudra faire ça plus souvent.
Et puis quoi, c’est un Lindon qui est à l’honneur aussi

rose dit: à

Jazzi

Bien voté.

rose dit: à

Paul Edel dit: à
Rose,Ingmar Bergman ne s’est jamais remis de son enfance: regardez « Fanny et Alexandre » ou le tres douloureux et ultime « Saraband »,terrible sur les rapports familiaux..

Vu et revu Paul.
Il dresse un portrait terrible, oui, de la famille. Et c’est la solitude qui l’emporte.

rose dit: à

Vu Deep end de Jerzy Skolimowski, 1971.
Un ado de 15 ans, Mike, a quitté le lycée à Noël, dans l’est londonien et se fait embaucher dans des bains publics aux vestiaires hommes.
Sa sublime collègue, rousse et ardente, sublime Jane Asher, l’initie aux changements de vestiaires.
Pour le reste, ses fantasmes à lui, ado innocent font le tout.
Du romantisme le plus échevelé au polar le plus allumé, tout y passe pour qu’il perde sa virginité.
La fin est sanglante. Finies ironie et dérision de l’ensemble du film.
Finie la tendresse émouvante de ce jeune homme attachant.
On dirait Andréi Sulawski quand il se fait plaquer par Sophie Marceau après vingt ans d’amour fou.
Il n’y a pas d’amour heureux, nous dit Jerzy Skolimowski.

Pfff. En 1971, c’était déjà comme çà, des ensorceleuses sorcières les femmes, vampiresques inassouvies.

Suis sortie de la salle fatiguée.

Marie Sasseur dit: à

Enchères

AccueilCultureFestival de Cannes

Titane provoque un certain malaise en projection officielle à Cannes

Évanouissements, vomissements, crises de nerfs, départs précipités… Le nouveau film de Julia Ducournau s’est transformé en véritable scène d’horreur pour certains spectateurs. Un premier gros choc sur la Croisette.

Par Jade Le Deley

Mis à jour le 15/07/2021 à 07:00

L’acteur Vincent Lindon et la réalisatrice Julia Ducournau sur le tapis rouge à la projection de Titane au 74e festival de cannes, aujourd’hui. VALERY HACHE / AFP

Sponsorisé par Orange

En promo

EN SAVOIR PLUS

Mardi 13 juillet, au Palais des Festivals, la fiction a rejoint la réalité. Évanouissements, vomissements, malaises, crises de nerfs, départs précipités, la projection de Titane s’est transformée en véritable scène d’horreur. D’après l’AFP, une vingtaine de spectateurs ont dû être évacués et pris en charge par les pompiers. 

Figaro

Comme c’est drôle ; on va regarder le pompier avec encore plus d’amusement…

rose dit: à

Renato

Lu sous votre plume tagete et Indes occidentales.
Alexia Neuhoff, vous le situez aussi en Amérique latine.
Tous ces  » Inde » sont fautifs.
Pas de sextant sur les caravelles.

Marie Sasseur dit: à

Le bal des pompiers 2021, le must.

Jean Langoncet dit: à

château > châteaux, eventually

Jean Langoncet dit: à

Tout s’écoule.

Jazzi dit: à

« Le bal des pompiers 2021, le must. »

Vous avez vu Titane, MS !

Marie Sasseur dit: à

Mais non Barozzi puisque je vous dis, que ce sera la semaine prochaine for sure !
Les pompiers et moi c’est une autre histoire. Je pense que je peux entrer dans n’importe quelle caserne..

Jazzi dit: à

« Barozzi, c’était quoi déjà votre critique de Titane ? »

Je disais que Vincent Lindon avait de très belles fesses, et que je lui mettrais volontiers la main au cul !

Jean Langoncet dit: à

Impayable

Après que tous les valets soient dans leurs boîtes
Et que les clowns sont tous allés se coucher
On peut entendre le bonheur tituber dans la rue
Des empreintes de pieds habillées de rouge
Et le vent murmure « Mary ».
Un balai balaie tristement
Les morceaux brisés de la vie d’hier
Quelque part, une reine pleure
Quelque part, un roi n’a pas de femme
Et le vent, il crie « Mary ».
Les feux de circulation, ils deviendront bleus demain
Et font briller leur vide sur mon lit.
La petite île s’affaisse en aval
Car la vie qui a vécu est morte
Et le vent crie : « Mary »
Le vent se souviendra-t-il un jour
Des noms qu’il a soufflés dans le passé ?
Et avec cette béquille, sa vieillesse et sa sagesse
Il murmure : « Non, ce sera le dernier ».
Et le vent crie : « Mary »

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite – la version payante serait-elle plus pertinente ?)

Marie Sasseur dit: à

Ok Barozzi, vous êtes de nouveauv en rut à enculer, et a votre âge le pétard est certainement un palliatif.

Je n’étais pas du tout sur la même longueur d’onde. Comme quoi, il vaut mieux vous lire le matin du 16 juillet, le lendemain du bal.

Ed dit: à

Kikou me revoilou. C’était qui déjà le voyant ici qui disant que Julia Ducournau était très prometteuse, mais qu’elle n’aurait certainement pas la Palme d’or car trop jeune ? Est-ce qu’il peut nous prédire l’issue de la pandémie, comme ca y a plus qu’à inverser et on aura le résultat 😉

(PS : Je m’évanouis à la vue du sang, donc je ne vais certainement pas défendre ce type de films !)

Marie Sasseur dit: à

Et surtout vous lire Barozzi, dans vos messages postés à une heure matinale, qui ne heurtent ni la dignité, ni ne représentent une éventuelle contravention à des textes de loi sur des abus sexuels, ou apologie de-.
Dommage.

B dit: à

Jazzi, j’imagine que dans les milieux homo certains d’entre eux doivent réagir de la même façon qu’une femme à qui ce genre de geste serait infligé. La seule fois où cela m’est arrivé la réponse a été une gifle réflexe.

B dit: à

Un balai balaie tristement
Les morceaux brisés de la vie d’hier

L’image me plaît. C’est de qui?

D. dit: à

Dupont-Aignan est mort politiquement.
Philipot est mort politiquement.
Il me reste Zemmour et Marine.
Je choisis Zemmour. C’est aussu simple que ça et je vous invite à faire le même choix.

B dit: à

D, un homme est un homme.

Jean Langoncet dit: à

@mort et mort et…
Moi aussi j’aime les films de zombies ; de l’union des zombies à l’union des droites selon Marion, ça se prépare ce genre de battle et de course à l’oignon.
Salut Tom, pourriez-vous nous donner, pour B en particulier, une traduction décente de The Wind Cries Mary ? Et pour faire la nique à DeepL service des traductions gratuites, je m’engage à vous rémunérer au juste prix pour cette prestation.
Minuit treize, je me tire.
Bonne soirée

Jazzi dit: à

Il y a aussi de la musique concrète et du Bach sur la bande son, B.
On en prend plein les oreilles !

D. dit: à

Bonne idée. Bonne nuit.

JiCé..... dit: à

Dimanche 18 juillet 2021, 5h14, 22°, temps calme

Macron et ses experts infectieux resteront à tout jamais comme les pantins qui ont porté gravement atteinte à la liberté en France, par la création d’une dictature sanitaire inadmissible.

Quel bel été…. !

Bon dimanche, mes petits choux farcis

B dit: à

S’il y a du JS.B, j’irai jeter un oeil et une oreille à cette fiction dérangeante. Un film qui ne donne pas dans le réalisme social apparemment. Du sexe et de l’effroi ?

rose dit: à

Les plumes.
Pour changer des bananes.
Joséphine Baker

Poids plume, voler dans les plumes, perdre ses plumes.

Ai commencé depuis un mois à collectionner les plumes de Chouki. Hé hé.

ELLe : notre influenceuse préférée K J ? Tss Tss. Et alii. Vous ne suivez pas le fil.

rose dit: à

Il me reste Zemmour et Marine.
Je choisis Zemmour. C’est aussu simple que ça et je vous invite à faire le même choix.
D

Vous l’avez déjà écrit.
Pas la peine d’insister
Filet mignon, patates sautées.

Bon dimanche à tous

Pas oublié Fabiola. Ni le trio Anpapié.

rose dit: à

Vu Palme Dog.
Bon.
Vais attendre pas mal avant d’aller voir Titane.
Les femmes qui copient/collent les hommes, c’est pas mon truc. Et les monstres, je préfère plein pot les laisser dehors, soigneusement enfermés.

rose dit: à

Le trio Anpapié.
Exercices d’admiration.
Deux violons dont
un alto, un violoncelle.
J-S Bach.
Douceur.
Harmonie.
Équilibre.

rose dit: à

Alice Piérot
Fanny Paccoud
Éléna Andreyev

closer dit: à

L’intermède macronien de D n’était donc qu’une bouffée délirante.

Effet secondaire du vaccin ?

et alii dit: à

bonjour;
je ne comprends pas: il y a des palmes académiques et pas de palmes numériques ? C’est nous qui allons fonder les palmes numériques (pm)

Janssen J-J dit: à

Filets de soles (18.7.21 @9.56) :
_____
@- sans la foi; inutile de prier… Parce que la prière aiderait à la garder ? faut-il qu’elle soit défaillante…
@- remplaçons passion par plaisir, si cela sied mieux à la convenance générale…,
@ – il guérissait des patients ?… mais de quoi, au juste les guérissait-il ?
@ – et Vincent d’Indy ? (un musicien venu de l’Ouest)
@ – Blanche Cradin-grrr ? – une humoriste qu’a pas froid aux couilles
@ – Ingrid Bergman dans ‘Sonate d’automne’, en outre…
@ – cher Claudio, BAT !
@ – mon mauvais pronostic, toutes mes excuses pour Julia…. L’issue de la pandémie… mais quelle pandémie ?
NB / Me suis démis l’épaule gauche hier à l’issue d’une chute après m’être prêté à une course en sac poubelle à la fin du banquet. Souffre atrocement depusi cette nuit et ce matin. Demain lundi… radio à l’hosto. => Pas vu la remise des prix, du coup. Trop bu. Etions 20 et sans masques, dont deux adultes volontairement non vaccinés, et un tiers d’enfants de moins de 12 ans, idem. Le retour des clusters ?… Pas d’accord avec le terme de ‘dictature sanitaire’ infligée au tiers monde, trop fastchosse !…
BAV (traduction => je souhaite de bien bonnes choses à vous tous.tes et à chacun.e des Herdéliens.nes, aujourd’hui)

Alexia Neuhoff dit: à

Pour prolonger la cérémonie (un brin épique) de remise des prix du cinématographe, j’apprends à la lecture del País le décès, à Madrid, de Pilar Bardem, fille, mère, belle-mère d’actrices et d’acteurs, notamment Javier et Penélope Cruz, prix Goya du second rôle, que l’on a pu voir dans les films de Díaz Yanes, Juanma Bajo Ulloa, Bigas Luna, Pedro Almodóvar (En chair et en os). Grande actrice et femme engagée.

et alii dit: à

d’ailleurs, on pourra fonder le clic d’or!
bonne journée

renato dit: à

Et pourquoi pas la datte d’or ?

et alii dit: à

je connais plusieurs personnes qui se sont démis l’épaule; l’une d’elles, une femme m’a dit récemment qu’elle y avait une prothèse, parce qu’elle en souffrait,; c’était l’effet d’une calinerie d’un de ses hommes, cette blessure;
guérir.
LE MONDE RAPPELLE L’HISTOIRE D’UN BON MeDECIN TRES AIME
Il avait tout pour plaire, ce bon docteur Shipman. Un visage de père tranquille, des manières d’homme du monde, amateur d’art, ancien rugbyman, habitué des œuvres de bienfaisance… Et cette écoute, ce souci du malade qui font les meilleurs médecins de famille. Les vieilles dames le trouvaient poli à souhait, quoiqu’un peu autoritaire, toujours disponible, en tout cas, même le samedi matin, quand ses confrères faisaient relâche.

on dit que dans une entreprise, il y a des problemes de »direction, gestion », il y a des accidents du travail

et alii dit: à

Si les accidents de travail peuvent souvent alerter par leur caractère surprenant et par d’autres impacts tels que l’absence durable ou irrémédiable d’un collaborateur, un aspect souvent sous-estimé de ce risque concerne son caractère diffus dans l’organisation ainsi que le phénomène d’entrainement et d’aggravation des risques dans l’organisation. Cet article s’attache à démontrer l’importance de ce risque à envisager une fois encore dans une logique de gestion globale des risques.

Vers un enjeu de bonne gestion des accidents de travail
https://www.faceaurisque.com/2019/03/12/les-accidents-du-travail-un-poison-lent-pour-lentreprise/

B dit: à

Souffre atrocement depusi cette nuit et ce matin. Demain lundi… radio à l’hosto.

Les urgences dans ce cas sont indiquées .

et alii dit: à

renato, les dattiers, c’est du point de vue sexuel très compliqué;je l’ai appris dans « la bible! »les hébreux savaient ça! :
La multiplication du palmier dattier
La multiplication asexuée
2Le maintien et le développement des palmeraies sont assurés depuis des siècles par multiplication végétative de cultivars qui dérivent de la sélection empirique de plant issus de graines. Dans la majorité des palmeraies, et particulièrement dans le Maghreb et le Moyen-Orient, les plants sont propagés par la culture de rejets prélevés sur des cultivars élites. Cette pratique permet de maintenir les caractéristiques des cultivars qui portent essentiellement sur les qualités gustatives des dattes. Plus récemment, la micropropagation par culture in vitro a permis la multiplication clonale à grande échelle des cultivars d’intérêt.

3Avec l’évolution économique et sociale de ces pays, les palmeraies se sont réorganisées pour satisfaire une demande sans cesse croissante en dattes de qualité supérieure à l’instar des cultivars Deglet Nour et Medjool. Cependant, la reproduction clonale a eu pour conséquence une diminution de la diversité génétique au sein des palmeraies. Ainsi, en Tunisie, le cultivar Deglet Nour représente 60 % de la production nationale. De plus, des contraintes biotiques (maladies et ravageurs) et abiotiques (ensablement et salinisation de terre) ont entraîné la disparition de cultivars d’intérêt contribuant à une importante érosion génétique qui menace l’agrodiversité des palmeraies.

La multiplication sexuée :https://books.openedition.org/irdeditions/10788?lang=fr

et alii dit: à

L’histoire a commencé en 1965, lors de fouilles entreprises dans la forteresse juive de Massada, sur les bords de la mer Morte, dont les habitants, assiégés par les Romains en l’an 70 de notre ère, préférèrent se donner la mort plutôt que d’être faits prisonniers. C’est là que les archéologues vont découvrir, enfouis sous des décombres, des graines de dattes datant de cette lointaine époque, qu’ils vont conserver ensuite pendant quarante ans dans des tiroirs. Jusqu’à ce que l’équipe dirigée par le Dr Sarah Sallon, du Centre médical Hadassah, à Jérusalem, décide en janvier 2005 de faire germer trois de ces «survivantes». Non sans avoir procédé préalablement à une datation au carbone 14 qui a confirmé leur âge canonique : 2 000 ans (à plus ou moins cinquante ans près). Soit des dates compatibles avec la cité de Massada, construite en 44 avant J.-C. avant d’être détruite cent quatorze ans plus tard.
https://www.lefigaro.fr/sciences/2008/06/16/01008-20080616ARTFIG00311-un-dattier-issu-d-une-graine-vieille-de-ans.php

mais c’est vrai que ALAIN RG ETAIT AGRONOME

et alii dit: à

Fils d’ingénieur, Alain Robbe-Grillet suit ses études à Paris au lycée Buffon, puis au lycée Saint-Louis1. Il entre à l’Institut national agronomique à Paris, mais il est envoyé au STO à Nuremberg. Un an après son retour en 1945, il obtient le diplôme d’ingénieur agronome2. Il est ensuite chargé de mission à l’Institut national de la statistique à Paris, puis ingénieur à partir de 1949 à l’Institut des fruits et agrumes coloniaux, au Maroc, en Guinée française, à la Martinique et à la Guadeloupe (1949-51)1.

et alii dit: à

LE PSY GERARD HADDAD a aussi une formation d’agronome

et alii dit: à

POUR LA PRECISION? JE L’AI APPRIS AVEC L’HISTOIRE DE TAMAR
Tamar (hébreu : תָּמָר, hébreu samaritain: ࠕࠌࠓ et syriaque : ܬܡܪ « palmier-dattier » ; latin : Thamar, d’après la Septante Θαμαρ) est une héroïne biblique, protagoniste de l’« histoire de Juda et Tamar » (Genèse 38).

JiCé..... dit: à

Toujours amusant de lire la prose aussi torturée qu’elle, cette pauvre Gigi la Vineuse, …pas foutue de tenir dans son sac poubelle, qui lui va si bien !

Jazzi dit: à

Le jury du festival de Cannes a donc osé donner la Palme d’or à « Titane », ainsi que je le proposais, mais il n’a pas oublié non plus d’attribuer le prix de la mise en scène à « Annette » de Leos Carax, que je vous avais également recommandé.
C’est qui le meilleur ?
_______________________

8 juillet 2021 à 9 h 52
« Annette » de Leos Carax, avec Adam Driver et Marion Cotillard.
Après un an d’abstinence exceptionnelle pour cause de pandémie mondiale et un report de mai à juillet, le festival de Cannes a démarré sur les chapeaux de roues : ça crisse déjà sec sur la Croisette !
Et vu les films de la sélection officielle et des sélections parallèles à venir, cela ne risque pas de s’arrêter.
Cinéaste rare et singulier, avec six longs métrages en trente-sept ans de carrière, tous aussi décoiffants les uns que les autres, Leos Carax, anagramme de ses deux prénoms, Alex Oscar Dupont, de son vrai nom, revient sur nos grands écrans après dix ans d’absence, à soixante ans tout rond.
Cette fois-ci, nous avons droit à une comédie musicale dont le livret est signé des Sparks, un groupe californien de légende.
Avec Leos Carax, nous sommes assurés qu’il n’y aura jamais d’unanimité autour de son oeuvre, chez lui on adore ou on déteste.
Et disons le d’emblée, je me range résolument du côté des premiers : pardonnez-moi, mon Père, mais j’ai beaucoup aimé !
« Annette », est un opéra bouffe, un opéra rock, fait pour déranger les biens pensants, qui quitte généralement la salle, furibards.
Au début, c’est féérique, et à l’arrivée on se retrouve en plein film d’horreur.
Il était une fois… un prince du stand up en Hollywood aussi beau ou laid, c’est selon, mais aussi sexy que Iggy Pop, qui rencontra une reine du lyrique, française et tragique à souhait.
Henry et Ann, magistral Adam Driver et exemplaire Marion Cotillard, parfaitement dans son rôle en icône de la bien pensance oscarisée.
Ils filèrent un amour merveilleux, jusqu’au jour où ils eurent une enfant, Annette, sorte de ET venue de nulle part, fille de King Kong et de la fée aux cheveux bleus. Une marionnette en bois, à la rousseur du diable, une véritable Pinocchia.
Et patatras !
Les fans n’aiment pas que leurs idoles soient heureuses.
Lui décroit aux yeux de son public, tandis qu’elle, au contraire, s’élève toujours plus haut.
Les parents se désaiment jusqu’à la haine et projettent leur ego respectif sur la pauvre marionnette, qui n’en demandait pas tant.
Le destin, sournois et tragique, tire les fils…
Splendeur des plans, magie du son, lyrisme de la musique.
Les scènes s’enchaînent, toutes aussi fascinantes que belles.
Ah, la complainte de l’accompagnateur !
Et le duo père-fille final, magistral !
C’est Godard qu’on assassine, l’histoire du cinéma qui défile, David Lynch qui mulhollande à moto et la morale des féministes et des néo conformistes qui dégouline.
Et moi, malgré les 2 h 20 de la projection, j’en redemande et j’applaudis !

et alii dit: à

poubelle?

« Les ordures d’un homme sont le trésor d’un autre »
« Pare-chocs, poubelles casées, casques, jouets, emballages, bouteilles : Bordalo II recycle à sa façon les ordures qu’il trouve dans de sa ville et crée à partir de celles-ci des œuvres murales et sculptures représentant des animaux, premières victimes de notre surconsommation de plastique. Une manière de redonner vie à ces créatures.
https://superposition-lyon.com/bordalo-ii-lartiste-qui-transforme-les-dechets-en-oeuvres-dart/

renato dit: à

et al., les pratiques relatives à la cultivation du dattier sont inscrites au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

et alii dit: à

ALEXIA:
Au fil des décennies, des crânes trépanés ont été découverts partout dans le monde, mais c’est au Pérou que se trouvaient les mieux conservés d’entre eux, qui se comptaient par centaines.
les médecins incas maîtrisaient l’art délicat de la trépanation comme personne au 15e siècle. Le taux de survie des patients qu’ils opéraient frôlait les 80 %, contre seulement 50 % durant la guerre de Sécession, s’étant déroulée plus de quatre siècles plus tard.

Pour cette nouvelle étude, Kushner s’est associé à John Verano, bioarchéologue à l’université Tulane de la Nouvelle-Orléans, et Anne Titelbaum, bioarchéologue à l’université de l’Arizona, pour établir le taux de réussite moyen des différentes civilisations qui pratiquaient l’art délicat de la trépanation.

closer dit: à

B vous conseille d’aller aux urgences !

Allez-y bon sang !

renato dit: à

Une course en sac poubelle ?! pas très futé ça en sac de jute aurait été moins dangereux.

renato dit: à

opus! virgule entre ça et en

racontpatavi dit: à

Oh merci Pinocchia! 🙂

racontpatavi dit: à

Oh merci David Lynch qui mulhollande à moto!

racontpatavi dit: à

Et la banane d’or, pourquoi pas?

racontpatavi dit: à

B vous conseille d’aller aux urgences !

Bibi, c’est carrément l’hôpital en VSL et il faut un test PCR de 48 heures avant, maquarel! 😉

Janssen J-J dit: à

Merci pour tous vos bons conseils. Vais attendre demain ; suis « dur au mal », comme on dit dans ma contrée. Aurais pas dû expliquer les circonstances @ racontpatavi… c’est pour le J. Ext. Admets parfaitement l’ironie et les sarcasmes suscités. Aujourd’hui : repos en transat au soleil du jardin, sans bouger le bras, avec une citronnade fraîche et Julien G. Merci à M. Cinéma pour ses fiches lecture, je regrette que Leos Carax ait reçu une récompense… Bonne santé à tous.tes (BSAV).

et alii dit: à

Et la banane d’or, pourquoi pas?
parce que Sarraute a écrit les fruits d’or

Jazzi dit: à

Réjouissez-vous de la bonne santé du cinéma français, JJJ !
Et du revival du festival de Cannes, post covid, avec une deuxième Palme d’or féminine, voire transgenre.

et alii dit: à

l’arbre/
Les tamaris ne sont jamais malades et résistent au moins à –20°C.

Jazzi dit: à

18 juillet 2021 à 14 h 35
« Désigné coupable » de Kevin Macdonald, avec Tahar Rahim et Jodie Foster.
Bon thriller américain, comme l’industrie hollywoodienne, tendance démocrate, sait les faire.
Avec l’éternelle confrontation entre les forces du Bien et du Mal et la victoire finale de la justice.
God bless America !
Inspiré des « Lettres de Guantànamo » de Mohamedou Ould Slahi, un Mauritanien emprisonné abusivement durant plus de quatorze ans dans la célèbre enclave cubaine de l’armée américaine, le film retrace les conditions de vie et les tortures inhumaines dont a été victime le héros principal, avant d’être finalement reconnu innocent par la justice fédérale.
Une victime expiatoire, créée de toute pièce par les services secrets et l’armée américaine à la suite des attentats du 11 novembre 2001, qui devra son salut grâce à la pugnacité d’une avocate fidèle aux principes de l’habeas corpus et pour laquelle il ne saurait être question de répondre à la barbarie par la barbarie.
C’est violent, carré et efficace, avec deux rôles taillés sur mesure pour Tahar Rahim, qui se révèle un bon produit d’exportation internationale, au même titre que Jean Dujardin et Omar Sy, et une émouvante Jostie Forster, en actrice vieillissante, 100% bio, sans aucun recours au lifting et autres artifices, sinon un bon coiffeur.
Un bon film, oui, mais j’ai pas dit un chef-d’oeuvre…
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19592159&cfilm=278650.html

Marie Sasseur dit: à

@une deuxième Palme d’or féminine, voire transgenre..
Barozzi

Trans, genre mécanique ?
J’ai assez l’impression que cette expérience ciné qui sera taguée horreur/ fantastique/ punk a clous/-16 est un fantasme biomed’.
Parait que la réalisatrice a été confrontée jeune, aux bouquins de médecine de ses parents…

Soleil vert dit: à

NB / Me suis démis l’épaule gauche hier à l’issue d’une chute après m’être prêté à une course en sac poubelle à la fin du banquet.

Bon rétablissement JJJ

Marie Sasseur dit: à

Transhumanisme punk métal. Avec Christine la belle bagnole, et Alien en guest star.
Les angoisses des jeunes sont vraiment relouds.
A la réflexion, Je vais attendre la sortie de Titane sur une plateforme de diffusion numérique.

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi dit: à
18 juillet 2021 à 14 h 35
« Désigné coupable » de Kevin Macdonald, avec Tahar Rahim et Jodie Foster.

Compte rendu publié avant 15h. Un court métrage ?

Patrice Charoulet dit: à

« Gamin ! »

Je n’ai jamais aimé le mot « gamin » ni ceux qui se servent de ce mot pour parler d’un élève ,d’ un enfant.
Dans un lieu public, j’ai entendu mieux  ces jours-ci: Un père appelant son jeune fils à quelques mètres « Gamin ! », pour lui dire de venir près de lui. Quel père ! Quelle horreur ! Pauvre enfant !

Jazzi dit: à

Pour Jean Gabin, tous les jeunes étaient des gamins.
C’est la gouaille parisienne.
Pas de quoi en faire un drame, Charoulet !

Alexia Neuhoff dit: à

Petite revue de presse des quotidiens et feuilles de chou charentais pour tirer au clair l’accident survenu à Janssen, notoirement connu dans cette province. L’un parle de chute d’un dattier [à la cultivation de laquelle il s’adonne] au cours d’une fécondation assistée. Un autre du « câlin viril » d’un compagnon de bamboche : épaule démise. Un troisième évoque une fête plus ou moins trans ou JJJ, à l’imitation de Sharon Stone à Cannes, aurait tenté talons aiguilles et tenue de soirée, en l’occurrence un sac poubelle (comme quoi le plastic –pour la bombe- c’est chic) en guise de robe Versace ; résultat une gamelle. Un quatrième laisse sobrement entendre qu’il n’aurait pas usé avec modération de certain digestif qui fait la réputation de ce pays. Enfin, un cinquième avertit que l’accidenté aurait refusé d’être acheminé aux urgences après s’être avisé qu’un certain Dr Shipman était de garde cette nuit-là, médicastre défavorablement connu pour pratiquer des trépanations à la mode inca et à tour de bras.

et alii dit: à

admettons que filston ait mieux convenu!

Jean Langoncet dit: à

Merci Jazzi. J’aime ce titre extrait de l’album New Morning.

Janssen J-J dit: à

En juillet, dès qu’ils sortent, les gens se laissent aller un brin : résultat => des gare-gamelles en pagaye… Oui, célavi !… SV, merci, et Alexia bravo pour la RDP ! — Julien Gracq (p. 98) : Pourquoi « Eté, roche pure », est-ce poétique et « Mon âme est un infante en robe de parade », apoétique ?…

et alii dit: à

je trouve le mot gamin charmant; bien plus chouette que môme ou gosse; en soi rien de répréhensible ; c’est le contexte qui commande,comme ici

Jazzi dit: à

Peut-être que Charoulet a besoin d’un sonotone, et alii.
Gabin est redevenu un prénom à la mode et le père appelait son fils ainsi ?
Il aura mal entendu, je vois pas un père appeler son fils par le terme « gamin », réservé en général aux autres enfants que le sien…

Va falloir implanter une plaque en titane à l’épaule de JJJ, Alexia !

Jazzi dit: à

« Un autre du « câlin viril » d’un compagnon de bamboche : épaule démise.  »

Epaule est un euphémisme…
Le boug aurait parlé de rondelle !

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi dit: à
Va falloir implanter une plaque en titane à l’épaule de JJJ, Alexia !

Inutile, Jazzi, il a tout d’un titan. Dans quelques jours, il sera dans une forme olympienne, i.e. nickel.

B dit: à

Petite revue de presse des quotidiens et feuilles de chou

Toujours un je ne sais quoi dans le ton qui inspire respect de l’autorité, fameux, quelle imagination à la bouffonnerie, j’en redemande, allegro !

DHH dit: à

@JJJ
j’espere pour vous que la radio ne revelera pas une fracture
Sinon vous en prenez comme moi pour six semaines avec le bras emprisonné nuit et jour dans une attelle , et après, kine, stade actuel pour moi

Paul Edel dit: à

Je sors Jazzi de Bergman island ta critique est juste et même parfaite mais j ai sauté en l air quand on réduit la filmographie de Bergmann aux crises et à l angoisse il fut capable à une époque de réussir de vraies comédies comme Sourires d une nuit d été ou un sketch dans un ascenseur en panne dans l attente des femmes avec un époustouflant dialogue entre une femme malicieuse et son ronchon de mari…
Tu es vraiment un critique rare et concis

Paul Edel dit: à

On rit aussi bcp dans Une leçon d amour et dans le burlesque Le visage et la vision moqueuse des bourgeois auto satisfaits.da Bergman island les comédiens ont parfois l air de s ennuyer surtout Tim Roth réduit à écouter les États d âme de sa femme.

Jean Langoncet dit: à

@Merci Jazzi. J’aime ce titre extrait de l’album New Morning.

Dans ce concert de 1978, le tempo est plus lent que celui de la version de l’album. Il rappelle I Shall Be Released (67) et le choeur est typique de l’album Street-Legal sorti cette même année, dans lequel il explore et réinterprète le gospel traditionnel.
Ici la version de l’album New Morning sorti en 70
https://www.youtube.com/watch?v=G6oBqDkNz38

Jazzi dit: à

Paroles et traduction, JL

The Man In Me (L’Homme En Moi)

The man in me will do nearly any task
L’homme qui est en moi fera presque toutes les tâches
And as for compensation, there’s little he would ask
Et comme compensation, il demanderait un petit quelquechose
Take a woman like you
Prendre une femme comme vous
To get through to the man in me
Pour comprendre l’homme qui est en moi
Storm clouds are raging all around my door
Les nuages de l’orage ragent près de ma porte
I think to myself I might not take it any more
J’ai pensé en moi-même que je ne le prendrais peut-être plus jamais
Take a woman like your kind
Prendre une femme comme vous
To find the man in me
Pour trouver l’homme qui est en moi

But, oh, what a wonderful feeling
Mais, oh, quel sensation merveilleuse
Just to know that you are near
Que de savoir que vous n’êtes pas loin
Sets my heart a reeling
Qui fait chavirer mon coeur
From my toes up to my ears
De mes doigts de pieds jusqu’à mes oreilles

The man in me will hide sometimes to keep from bein’ seen
L’homme qui est en moi se cachera parfois pour ne pas être vu
But that’s just because he doesn’t want to turn into some machine
Mais c’est simplement pour ne pas devenir une machine
Took a woman like you
Ayant pris une femme comme vous
To get through to the man in me
Pour comprendre l’homme qui est en moi

Jean Langoncet dit: à

Le titre est aussi présent sur la BO de The Big Lebowski des frères coen.

Jazzi dit: à

Je savais bien que ce film ne pouvait pas satisfaire le grand bergmanien que tu es, Paul.
Trop axé sur l’homme Bergman avec le regard post féministe actuel.
On a au moins le plaisir de voir l’île de Farö et la maison du cinéaste.
Je me suis reconnu dans les vieux autochtones qui refusent de parler l’anglais avec les touristes processionnaires…
Si les garçons du film on l’air de grandes endives, les filles, quoiqu’un peu plates, sont plutôt jolies !

Janssen J-J dit: à

@ merci DHH, vous dirai demain.. Espère ne pas, la fracture… Bon tblst à vous, c’est bien long…
@ non B, rien à voir avec ce pierrick auger, il gagnerait à être connu portant, a retranscrit sur son blog des extraits de Noeuds de vie, auxquels j’ai été moi-même très sensible. Merci pour le lien, chère vigilante… (NB / pour la main au c., espère que vous y avez pas fait trop mal mais oui, la méritait c’te baffle « amplu »…. On n’a pas à faire cette violence faite zaux femmes, hei,…, voilà, chat roule ! »

Alexia Neuhoff dit: à

Une question à Jazzi que l’esthétique masculine ne laisse pas indifférent : qu’avez-vous pensé de Caleb Landry Jones (physique et prestation) ? Pour ma part, je me suis dit que je n’aimerais pas rencontrer ce Texan dans un parking souterrain désert à 3 h du matin.

renato dit: à

Il y a quelques années de là Arte a passé un doc sur l’île de Bergman.

et alii dit: à

sur mediapart:
arax adopte le point de vue de la joie pour parler des tristesses de la vie. De comment un homme, devant la magnitude de l’amour et de son propre amour, décide de « choisir » l’envie, la destruction, le mensonge, le meurtre et la misère. Devient vampire, squatteur de générosités, pourriture misérable, assassin de rêves et de l’enfance. Oui, il y a ceux qui, à l’amour de désir, préfèrent les abîmes du malheur. (Rappelons que les femmes aussi peuvent, confrontées aux exigences de l’amour véritable, « choisir » d’être des ordures).

Elias Sanbar, dans sa conversation récente avec Edwy Plenel ici à Mediapart-Sud, m’offre une autre approche à la position de base de Carax. Elias Sanbar parle de l’importance de distinguer la défaite de la perte. Je pense que la vie a dû apprendre à Carax à aimer la perte, à comprendre que l’amour suppose d’accepter joyeusement la perte de nos petites et grandes certitudes narcissiques. Sans quoi il est impossible de nous aventurer vers l‘ailleurs de nous mêmes.

Dans la construction de sa narrative, Carax insiste qu’il y a toujours une scène avant la scène. Et si le personnage choisit la scène devant le public, Carax choisit celle des coulisses, « l’autre scène », qui est aussi l’autre nom de l’inconscient.

Marie Sasseur dit: à

Le résultat de l’échographie :
Tu préfères quoi ? Avoir dans le polichinelle la marionnette artisanale annette ou des pièces de moteur ( de cadillac)

Marie Sasseur dit: à

On peut aussi ranger ces deux films dans le genre metafiction.

et alii dit: à

tout à fait par hasard, je viens de lire sur mediapart:
Le Professeur de lettres

(Anton Tchékhov)

Le premier chapitre du récit fut édité sous le titre Les petits-bourgeois dans la revue de Souvorine, Temps Nouveaux, en novembre 1889. Le deuxième parut en feuilleton en juillet 1894 dans le quotidien Les Nouvelles russes. Le tout fut intégré au recueil Récits et nouvelles [de Tchékhov] édité la même année.
https://blogs.mediapart.fr/m-tessier/blog/180721/le-professeur-de-lettres-anton-tchekhov?utm_source=20210718&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20210718&M_BT=1249929909253
bonsoir

Marie Sasseur dit: à

Le cinéma de genre, ou film de genre, est peut-être au cinéma , ce que le nouveau roman est à la litterature, marginal.

D’autant que  » film de genre » revendiqué par Ducournau pouvait créer une confusion , du fait du sujet de son film, le genre sexuel queer hybride.

Mais non, c’est tout à fait codifié :

« En France à l’heure actuelle, il est directement associé à l’horreur ou à l’étrange, des films plutôt rares et souvent difficiles à produire dans l’hexagone, loin du cinéma grand public. »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cin%C3%A9ma_de_genre

Marie Sasseur dit: à

C’est vraiment intéressant cette histoire de film de genre.
Il y a même une école française très très sélective qui en fait une discipline .
On en arrive donc à un cinema universitaire complètement codifié , avec un formalisme imposé, pour en arriver à un objet conceptuel.
Et si ce que j’avais pris pour une émotion d’artiste, hier en regardant Ducournau recevoir sa palme n’était que l’expression  » attendue » d’une première de la classe à la Femis.
Brrrr.

D. dit: à

Le cinéma français est mort à jamais.

D. dit: à

Qu’est-ce qui vous, arrive B ?
Je suis inquiet.

B dit: à

J’arrive.

B dit: à

Mais je n’ajouterai rien à édifice réflexif. Le cinéma étrange récompensé donc, j’ai un peu peur de la violence de Titane, l’auriez-vous visionné, D ? Et je crains au delà de mon côté « fan » de ne pas tout comprendre du propos de Carax.

B dit: à

Aimer selon et alii conduit à se risquer, risquer , pour faire court. Oui évidemment, je suis tout à fait tranquille de ce côté je n’aime plus que d’un amour commun, humain, plus aucun désir passionné, ça ne se commande ni ne se décide. Le temps a fini par polir mes sentiments, avant c’était l’age de pierre et ses silex tranchants, maintenant c’est plus le galet de Normandie. Vous penserez que je ne suis pas sortie de l’élément minéral, effectivement .

B dit: à

Comment étayez-vous votre affirmation, D. Ça veut dire quoi pour vous? Et quel cinéma à vos yeux serait encore vivant?

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé du riz aux boulettes.

rose dit: à

Le temps a fini par polir mes sentiments, avant c’était l’âge de pierre et ses silex tranchants, maintenant c’est plus le galet de Normandie. Vous penserez que je ne suis pas sortie de l’élément minéral, effectivement .

Magnifique métaphore, B.

L’homme de Cro.
Peintures rupestres.
La chasse au rhinocéros 🦏 laineux.
Aglagla dans la grotte.
Quelle époque !

B.
Il y a plusieurs années de cela, j’ai trouvé un morceau de fossile pour vous, magnifique. Je l’ai mis de côté. C’est un bout d’ammonite. Symboliquement c’est très fort.

rose dit: à

Et alii

Par hasard ?
Magnifique éblouissant
Anton Tchekhov Le professeur de lettres

Patrice Charoulet dit: à

« Les nationalistes à l’assaut de l’Europe »

Grâce à Facebook, j’apprends qu’il existe un livre tout récent qui a pour titre « Les nationalistes à l’assaut de l’Europe ». Titre prometteur !
C’est un livre à plusieurs voix. Une vingtaine de pays sont passés en revue. Le livre a été écrit sous la direction de Dominique Vidal et de Bertrand Badie. Pour parler de la France, sous l’angle indiqué par le titre, on a choisi l’excellent Jean-Yves Camus. Editeur  : « L’Harmattan ». Prix : 24,50 euros.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*