de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Saloperie de métier que le nôtre !

Saloperie de métier que le nôtre !

Si l’envie vous prenait un jour de lancer un mouvement littéraire, il ne faut jurer de rien, songez en tout premier lieu à lui inventer un nom de baptême facile à mémoriser, puis à commander une photo qui immortalise ses membres ; le reste (écrivains, livres, éditeurs, théorie, thèses etc) est secondaire. Un label et une image : voilà du marketing bien senti ! Le « Nouveau roman » est, dans ce registre, une réussite exemplaire. Comme chacun sait, cela n’existe pas ; il n’empêche qu’on lui a consacré depuis des lustres d’innombrables articles, études, ouvrages, doctorats, émissions ; pendant très longtemps, les étudiants américains d’est en ouest ont même été persuadés par leurs professeurs qu’il incarnait à lui seul la littérature telle qu’elle se vivait en France ; aux dernières nouvelles, on en trouve encore dans des universités reculées. Nul doute qu’ils seront guettés par l’épectase lorsqu’ils découvriront dans les prochains jours la publication par Gallimard des lettres échangées de 1946 à 1999 par Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon sous le titre, devinez quoi, Le Nouveau roman (336 pages, 20 euros) ! Ce qui témoignerait de son existence contre la méchante rumeur répandue depuis des lustres par de mauvais esprits et des langues de vipère que le milieu littéraire aime à réchauffer en son sein.

Ce septuor improbable figurait bien sur la photo historique, appuyé contre le mur de l’ancien bordel qui est le siège historique des éditions de Minuit à Saint-Germain-des-Prés. L’idée de ce cliché revient au photographe Mario Dondero. Le mensuel culturel l’Illustrazione italiana lui avait commandé un reportage sur l’avant-garde littéraire française. A l’époque (rentrée 1959), c’étaient eux. Ils ne passaient pas là par hasard. Le plus extraordinaire est que leur éditeur et ami Jérôme Lindon ait réussi à les réunir pour l’occasion même si on peut s’interroger sur la présence de Claude Mauriac et l’absence de Marguerite Duras (il est vrai qu’elle les commentait à sa manière déjà forcément sublime : « Le Nouveau roman, ce serait plutôt à eux de se réclamer de moi »). Pour l’historienne Anne Simonin, auteure de l’indispensable Les éditions de Minuit 1942-1955 Le devoir d’insoumission (Imec éditeur, 2008), il s’agit sans nul doute d’une image fondatrice :

« Elle n’enregistre pas l’existence du Nouveau roman, elle l’institue, transmuant un ensemble d’écrivains solitaires en groupe-manifeste d’une nouvelle tendance littéraire. Cette photographie est ainsi devenue le symbole de ce qu’initialement prétendait représenter (…) Plutôt que de de déclarations d’intention, de controverses critiques, de textes subversifs, l’ »Ecole du regard » est née de l’objectif d’un appareil photographique ».

Encore fallait-il avoir le talent opportuniste de l’intrumentaliser. Le savoir-faire commercial de Jérôme Lindon (bien qu’il ne fut pas leur seul éditeur), allié au sens stratégique de son conseiller Alain Robbe-Grillet fit le reste. Et comme pour le fauvisme et le cubisme entre autres, on doit leur nom de baptême à l’article d’un critique qui ne les aimait pas, Emile Henriot dans le Monde en 1957. Mais au-delà, quelle réclame pour les éditions de Minuit !

Et voilà que plus d’un demi-siècle après parait le recueil des sept écrivains saisis dans leur épistolat. Quelle affiche que tous ces noms sur la couverture ! et quelle déception déploreront les lecteurs friands d’histoire littéraire… Au moins y apprend-on, sans en être surpris, que Beckett aida Pinget financièrement, ce dernier ayant eu l’amère surprise de voir son manuscrit de Graal-Flibuste refusé par les éditions de Minuit sauf à la réduire de 280 à 200 pages « uniquement pour vendre un livre moins cher »… Les autres verront plutôt dans ces échanges de vues sur leurs problèmes matériels, leurs voyages, leurs conférences, les basses manœuvres des jurys littéraires, les relations avec les éditeurs, les petits bobos de l’âge, leurs lectures et les avanies de la météorologie la confirmation que ce groupe n’en était pas un, que ce mouvement n’avait jamais été constitué, et qu’ils ne s’étaient jamais plus retrouvé ensemble en dehors de cette photo ; le fait est qu’ils n’avaient pas grand-chose à se dire, chacun traçant brillamment son sillon de son côté. On comprend que Jérôme Lindon ait renoncé à faire aboutir son projet de « Dictionnaire du Nouveau roman » écrit par les Nouveaux romanciers même. Ils auraient pu former une famille d’esprit comme les surréalistes et les dadaïstes, mais non, rien.

Les Hussards, comme les avait baptisés Bernard Frank ? Jacques Laurent aurait eu bien du mal à les réunir, Roger Nimier étant mort jeune en 1962, Michel Déon passant son temps en Irlande ou en Grèce ou ailleurs et Antoine Blondin ne décollant pas des stades un peu partout. Pas la moindre photo des quatre ensemble, et pour cause. Quant aux pères fondateurs de la Nouvelle Revue française (Gide, Rivière, Schlumberger, Martin du Gard), s’ils ont bien posé ensemble lors de décades à Pontigny, s’ils avaient beaucoup en commun et qu’ils oeuvraient vraiment à partir d’un projet littéraire collectif, ils ont échappé aux pires néologismes que la postérité aurait pu retenir, de « gallimardeux » à « nrfeux » ; le truculent Henri Béraud les avait bien enrôlés dans un pamphlet fameux au sein de La croisade des longues figures (éditions du Siècle, 1924) en raison de leur austérité supposée ou déduite de leur exigence artistique, mais ça ne prit pas.

Qu’importe que les nouveaux romanciers, en principe les premiers concernés, aient nié avoir eu quoi que ce soit en commun (guère de « nous » dans leurs lettres), ou alors comme nombre d’écrivains en tête à tête, Carrie Landfried et Olivier Wagner, les préfaciers et éditeurs  de cette correspondance croisée insistent en écrivant cette chose extraordinaire :

 « …la question n’est pas, quand on aborde le nouveau roman, de savoir s’il exista jamais, mais à quel point dans l’histoire, on le considère ».

Ca, c’est fort ! Poussée à ce niveau de conceptualisation, l’esthétique de la réception devrait être considérée comme l’un des beaux-arts bien que Robert Pinget parle de l’un de ses textes comme d’un « petit caca » et qu’il craigne parfois, question production littéraire, de « finir caca ». Le même, l’un des plus attachants de cette bande qui n’en était pas une avec Claude Ollier qui sera une découverte pour beaucoup (et donnera envie de se reporter à ses livres), n’en manifeste pas moins une rare lucidité : « Saloperie de métier que le nôtre ! ».

 (« Quand Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Claude Mauriac, Jérôme Lindon, Robert Pinget, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Claude Ollier tenaient le mur rue Bernard-Palissy » photos Mario Dondero, 1959)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1450

commentaires

1 450 Réponses pour Saloperie de métier que le nôtre !

Jibé dit: à

JJJ
j’espère le meilleur diagnostic pour vous, rien de grave, pas trop long. Encouragements à vous.

Je vais demain voir Titane avec une amie chère. Trente cinq ans de complicité et le plaisir d’être avec elle feront de ce moment un bon moment. Pour le film, wait and see.

Jibé dit: à

Ammonite, réalisé par Francis Lee avec Kate Winslet, Saoirse Ronan. L’histoire de la naturaliste Mary Anning, aurais-je dû préciser.

Patrice Charoulet dit: à

Je n’ai regardé à la télé à la remise des prix du Festival de Cannes. Je n’ai vu que quelques images au JT et j’ai vu la tenue carnavalesque du président du jury. Quelle honte !
La palme d’or a été décernée à un film d’horreur. J’ai horreur des films d’horreur. Avec un acteur qui joue comme un pied. Il faudrait qu’on donne beaucoup d’argent pour aller voir ce film. La réalisatrice a souligné le fait qu’elle était une femme. Vive les femmes ! Mais le film était-il vraiment le meilleur ? C’est la question.

Jibé dit: à

En effet, c’est la question. A laquelle il vaut mieux répondre en allant voir le film -le vêtement de Spike Lee et le sexe de la capitaine étant des remarques a priori, pas plus. de toute façon, personne ne vous oblige, alors?

Jazzi dit: à

« le film était-il vraiment le meilleur ? C’est la question. »

Le plus original et en aucun cas réductible à un film d’horreur, Charoulet !
Faut arrêter de vous faire une opinion à travers celles des autres…

Jazzi dit: à

« Nous ne dirons point avec quel sentiment de haine et presque d’horreur, il (Julien Sorel) toucha le sol anglais. » (Stendhal)

Pourquoi voyager quand mon imaginaire m’offre les plus belles résidences secondaires ? (myself)

JiCé..... dit: à

Lundi 19 juillet 2021, 9h51, 25°, temps calme virant au morne

Il est clair qu’un immense connard aussi horrible que le sale gosse Gabriel Attal, porte parole crétin de la République agonisante, n’aurait pas démérité comme zombie, creux, dans le film primé à Cannes !

Car tourné par une femme, blanche, pour le bonheur des égarés….

Jibé dit: à

Jazzi
je vous donnerai mon avis sur Titane, je suis très curieux de vivre un moment en compagnie de ce film, de cet imaginaire là. J’avais beaucoup apprécié Grave.

Jazzi dit: à

Pas de zombies dans « Titane », JiCé, mais de jeunes et vigoureux pompiers de la région Paca.
Le film nous conte l’histoire d’une femme qui, après avoir pris son pied en faisant l’amour avec une Cadillac, se tape un camion de pompiers et change de sexe. The must !

closer dit: à

« Dominique Vidal et Bertrand Badie »…

Politiquement correct et langue de bois assurés, Charoulet.

Marie Sasseur dit: à

@Mais le film était-il vraiment le meilleur ? C’est la question.

Sur le plan du formalisme, très certainement, s’ il s’agit de récompenser un boulot de thésard. Recompenser un labeur hyper sophistiqué, à défaut du talent, why not.

Cela dit Charoulet le problème est ailleurs, un objet conceptuel, c’est comme en math, on admire la formulation…et ici choisir le cors humain, c’est un choix qui engage nécessairement le scénariste. Cette femme n’a pas fait médecine. Le peu de vraisemblance qu’elle revendique pour son scénario, elle doit à maman, gynéco.
Elle lui a demandé si en enfonçant un pique à cheveux a fond dans l’oreille, on atteignait bien le cerveau…
Charoulet, si d’aventure vous avez à pratiquer un massage cardiaque d’urgence, je vous déconseille le rythme de la macarena.
Essayez plutôt  » Stayin’alive » des Bee Gees…ça pulse.

Ce qu’on demande a une bagnole, c’est de rouler, non ?
Une palme très litteraire, « drive my car »:

https://www.cinematraque.com/2021/07/12/drive-my-car-laphasie-de-tchekhov/amp/

Jazzi dit: à

Après les grands films consensuels tels « Parasite » ou « Nomadland », enfin un film qui dérange, c’est rare !

Marie Sasseur dit: à

le corps humain, gosh.

Jazzi dit: à

A la suite de ses amours singulières, l’héroïne de « Titane » accouchera d’un rutilant bambin. Mais à défaut de perdre les eaux, elle rendra de l’huile de vidange !

et alii dit: à

saloperie:
il n’a jamais été promis que « le métier de vivre » devait être « un état de grâce permanent »

Marie Sasseur dit: à

@enfin un film qui dérange, c’est rare !

Un techno-porno bdsm, c’est sûr qu’il faut beaucoup de notes de bas de pages, pour faire passer la pilule…

D. dit: à

Le numéro d’Eric Zemmour sur la liste des 50000 surveillés par Pegasus.

Jazzi dit: à

La fable de Julia Ducournau me rappelle un conte…

« Les Homobiles

Les Homobiles n’ont pas de patronymes ni même de prénoms.
On les appelle par leur nom de marque ou de modèle, ce dernier n’étant parfois plus qu’un numéro.
Leur identification se fait grâce au code-barre tatoué sur l’intérieur du poignet gauche.
De la ceinture au sommet de l’occiput, ils sont hommes. En dessous, deux roues sur pneumatiques leur tiennent lieu de jambes. En place d’anus, ils arborent fièrement un court tuyau chromé d’échappement : ils se nourrissent d’un gaz explosif, qui les fait tout à la fois péter et avancer.
Les Homobiles n’ont pas de villes ni de maisons. Quand ils ne sillonnent pas inlassablement les routes, ils s’immobilisent sagement dans l’un des petits carrés individuels délimités sur les bas-côtés : certains préfèrent se regrouper sur de vastes parkings, tandis que d’autres, plus élitistes, s’isolent dans des box fermés.
Les Homobiles n’ont pas de sexe, au propre comme au figuré. Mais la façon dont ils se frottent frénétiquement le bout du tuyau, dos à dos, laisse à penser qu’ils ne sont pas dépourvus d’une certaine sexualité !
A ce jour, on s’interroge encore pour savoir si les Homobiles ont une conscience autonome ou s’ils sont simplement programmés ?
Bien que dotés de mémoire, les Homobiles ne rêvent jamais.
Quand on les interroge sur leurs origines, ils ne se souviennent pas d’avoir eu l’homme comme ancêtre. »
Jacques BAROZZI

et alii dit: à

encore un auteur minuit:

Maxime Decout est né en 1979. Professeur à l’Université d’Aix-Marseille, il est membre de l’Institut Universitaire de France.
Tout lecteur s’est un jour inquiété de ceci face à un texte : comment bien lire ? Il est étonnant que personne ne se demande comment mal lire. C’est pourtant loin d’être une évidence. Il faut de l’art, de l’adresse, de la ruse pour pratiquer une mauvaise lecture véritablement inspirée. Une fois cela admis, vous cesserez de faire uniquement de la lecture une expérience de l’interprétation objective, de la collaboration avec le texte, de l’ordre, de la patience, de la concentration. Laissez-vous envahir par vos passions, laissez flotter votre attention, lisez de travers, sautez des pages. C’est ainsi que vous transformerez ce que vous lisez pour le réinventer. Vous en conviendrez alors : la mauvaise lecture est souvent une excellente manière de lire.

DU MÊME AUTEUR
En toute mauvaise foi, 2015
Qui a peur de l’imitation ?, 2017
Pouvoirs de l’imposture, 2018
Eloge du mauvais lecteur, 2021
LIVRES NUMÉRIQUES
En toute mauvaise foi
Qui a peur de l’imitation ?
Pouvoirs de l’imposture
Eloge du mauvais lecteur
Tout lecteur s’est un jour inquiété de ceci face à un texte : comment bien lire ? Il est étonnant que personne ne se demande comment mal lire. C’est pourtant loin d’être une évidence. Il faut de l’art, de l’adresse, de la ruse pour pratiquer une mauvaise lecture véritablement inspirée. Une fois cela admis, vous cesserez de faire uniquement de la lecture une expérience de l’interprétation objective, de la collaboration avec le texte, de l’ordre, de la patience, de la concentration. Laissez-vous envahir par vos passions, laissez flotter votre attention, lisez de travers, sautez des pages. C’est ainsi que vous transformerez ce que vous lisez pour le réinventer. Vous en conviendrez alors : la mauvaise lecture est souvent une excellente manière de lire.

DU MÊME AUTEUR
En toute mauvaise foi, 2015
Qui a peur de l’imitation ?, 2017
Pouvoirs de l’imposture, 2018
Eloge du mauvais lecteur, 2021
LIVRES NUMÉRIQUES
En toute mauvaise foi
Qui a peur de l’imitation ?
Pouvoirs de l’imposture

Marie Sasseur dit: à

Effectivement Barozzi, on peut y voir un  » emprunt ».
Mais comme en litterature, il y a le courant metatextualité, metafiction, il y a des critiques qui ont décodé tous les emprunts que la scénariste-realisatrice de Titane a fait à des prédécesseurs. Ne pas confondre création artistique ( talent) et inventivité (labeur).

et alii dit: à

Comment les écrivains ont-ils réagi à cette peur ? Essayer de répondre à cette question amène à se pencher sur les différents paradoxes que les auteurs ont développés pour résoudre l’antagonisme qui oppose l’imitation et l’invention. Ils ont cherché à nous prouver qu’on pouvait guérir l’imitation par l’imitation, penser une imitation sans modèle ou devenir inimitable en imitant.
La peur de l’imitation conduit ainsi à sonder les mystères de la création, à s’interroger sur les notions d’originalité et d’identité, à percevoir l’aspect collectif, pluriel, de toute écriture, sans céder aux illusions du génie et de l’inédit. Plus largement, l’angoisse de l’imitation renvoie à la question fondamentale de la littérature, celle qui se pose aux auteurs, aux éditeurs et aux lecteurs : qu’est-ce qui est spécifique dans mon œuvre ? qu’a-t-elle à dire en propre sur le monde, sur Moi et les autres ? qu’apporte-t-elle en regard d’une histoire littéraire déjà copieuse et où tout pourrait déjà avoir été dit ?
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Qui_a_peur_de_l_imitation__-3217-1-1-0-1.html

Jazzi dit: à

« Avec un acteur qui joue comme un pied. »

Je dois avouer que sur ce coup-là, Vincent Lindon, neveu de Jérôme, m’a épaté. Avec sa gueule burinée et ses coups de gueules politiques, lui, qui s’est spécialisé dans les rôles à caractère sociaux : immigration, syndicalisme, chômage… avait fini par m’agacer. Je lui ai trouvé bien du courage d’avoir accepté ce rôle en totale rupture avec l’image peaufinée qu’il s’est construite.
Une prise de risque en forme de coup de poker, réussie, qui va relancer sa carrière sur une voie nouvelle !

Jazzi dit: à

D., le cadavre du cinéma français bouge encore !

Jazzi dit: à

Biographie de Vincent Lindon, 62 ans :

« Fils d’un riche industriel et neveu de Jérôme Lindon, le fondateur des Editions de Minuit, Vincent Lindon débute dans le cinéma comme aide-costumier sur Mon oncle d’Amérique. Après un séjour aux Etats-Unis et une expérience de journaliste au quotidien « Le Matin », il choisit la voie de la comédie. Francis Huster, un de ses professeurs au Cours Florent, le recommande alors à Paul Boujenah, qui offre à l’acteur son premier rôle, celui d’un inspecteur, dans Le Faucon en 1983.

Vincent Lindon enchaîne bientôt les seconds rôles dans quelques oeuvres marquantes des années 80 comme Notre histoire de Blier en 1984, 37°2 le matin de Beineix en 1986 ou encore Quelques jours avec moi de Sautet, dans lequel il incarne le petit ami de Sandrine Bonnaire, en 1988. Cette année-là, il est pour la première fois la tête d’affiche d’un film, L’Etudiante de Claude Pinoteau. Il y campe un musicien bohème amoureux de Sophie Marceau, une prestation qui lui vaut le prix Jean Gabin un an plus tard. Il y a des jours… et des lunes marque en 1990 le début d’une fructueuse collaboration avec Claude Lelouch qui se poursuivra avec l’ambitieux La Belle histoire et la comédie à succès Tout ça… pour ça ! en 1993.

L’acteur forme avec son vieux complice Gérard Darmon un tandem de paumés attachants dans Gaspard et Robinson de Tony Gatlif en 1990, mais c’est une autre histoire d’amitié sur fond de chômage qui apporte à Vincent Lindon la consécration : La Crise de Coline Serreau. Face à Patrick Timsit en clochard envahissant, sa composition de cadre déprimé lui vaut une nomination au César du Meilleur acteur. On le retrouve alors au générique de plusieurs films à résonance sociale comme ceux de Pierre Jolivet, le polar Fred et la comédie Ma petite entreprise, pour laquelle il est de nouveau nommé au César en 2000, ou Chaos, nouveau succès de Serreau.

A l’aube des années 2000, Vincent Lindon est l’un des comédiens les plus sollicités du cinéma français. En 1997, Benoît Jacquot lui ouvre les portes du cinéma d’auteur avec Le Septieme Ciel, radiographie d’un couple dans lequel l’acteur donne la réplique à Sandrine Kiberlain. Acceptant un périlleux rôle de travesti dans L’Ecole de la chair du même Jacquot, il est dirigé par l’exigeante Claire Denis dans Vendredi soir en 2002. Vincent Lindon n’en continue pas moins de briller dans la comédie, comme en témoignent ses prestations dans Belle Maman (1999), Mercredi folle journée de Pascal Thomas, Le Coût de la vie (2003) ou encore, en 2004, La Confiance règne de Chatiliez.

Avec La Moustache d’Emmanuel Carrère (2005), il incarne un homme en quête d’identité après avoir rasé la moustache qu’il a toujours portée. Il campe de nouveau un personnage sensible avec Selon Charlie de Nicole Garcia, où il interprète le séducteur d’un village parmi six autres destins entrecroisés. Il retrouve l’année suivante Sandrine Bonnaire pour Je crois que je l’aime, de l’un de ses réalisateurs fétiches, Pierre Jolivet. En 2007, il donne à nouveau la réplique à Emmanuelle Devos (après La Moustache) pour Ceux qui restent, où tous deux incarnent les conjoints de personnes malades. Il aborde un registre plus léger en 2008 en donnant de la voix pour le film d’animation Chasseurs de dragons, et traverse ensuite la Manche pour interpréter un jeune divorcé tombant amoureux de Virginie Ledoyen dans la comédie romantique Mes amis, mes amours.

Après avoir fait sortir Diane Kruger de prison dans le premier film de Fred Cavayé, Pour elle, Vincent Lindon se glisse dans la peau d’un maître nageur pour les besoins de Welcome, sa première collaboration avec Philippe Lioret. Son interprétation lui vaut une nomination aux César 2010. En 2009, il retrouve pour la quatrième fois son ancienne compagne Sandrine Kiberlain dans Mademoiselle Chambon. Décidément fidèle, il tourne, deux ans plus tard, pour la 3e fois avec Emmanuelle Devos dans La Permission de minuit et pour la 2ème fois avec Philippe Lioret dans Toutes nos envies.

Actif, le comédien cumule les rôles complexes dans des films à la tonnalité plutôt sombre, à l’image de Quelques heures de printemps (2012), Augustine (id.), Les Salauds (2013) ou encore Mea Culpa (2014), où il se glisse dans la peau d’un ex-policier torturé prêt à tout pour sauver son fils pourchassé par la mafia. En 2015, après avoir donné la réplique à l’actrice la plus demandée du moment en la personne de Léa Seydoux dans Journal d’une femme de chambre, Vincent Lindon incarne dans le drame social La Loi du Marché un père de famille commençant un nouveau travail qui le met face à un dilemme moral. Le film est présenté en Compétition au Festival de Cannes 2015 et l’acteur est couronné du Prix d’Interprétation Masculine.

L’acteur retrouve Stéphane Brizé en 2018 pour un nouveau film social, En Guerre, dans lequel il prête sa carrure à un ouvrier menant son équipe à la grève générale pour protester contre la fermeture de leur entreprise. Comédien caméléon, il se glisse aussi dans le costume du sculpteur Rodin dans le film de Jacques Doillon. Il reste dans le registre du film en costumes en 2019 dans Dernier amour de Benoît Jacquot. Lindon y incarne le célèbre séducteur Casanova. »

On a oublié ses amours avec Caroline de Monaco !

JiCé..... dit: à

Sans avoir vu le moindre bout de ce chef d’œuvre pompier primé à Cannes, le scénario me parait plutôt repoussant, voire foireux.

Donner une vie publique à ce film, me semble faire partie des efforts cliniques accompagnant la fin de vie du cinéma en général -tant de merdes 2D…- et particulièrement celui qui est le nectar de nos subventions culturelles hexagonales !

Paul Edel dit: à

Jazzi, ce qui m’a intéressé dans « Bergman Island » c’est le fait que le cinéaste, avec le directeur photo Sven Nykvist transforme cette ile si plate, parcourue de vents, avec pins maigres, en un théâtre intérieur des convulsions psychiques de personnages sortis des fantasmes de Bergman .Certains personnages des années 60 sont visiblement marqués par le théâtre de chambre convulsif de Strindberg ,ce Strindberg que Bergman mettait régulièrement en scène à Malmö. Ce n’est pas un hasard si va perçoit dans le film une gravure de Strindberg accroché dans une des pièces de la maison du maitre
Farö est un plateau de théâtre épuré entre ciel vide, mer vide , qui forme question posée au vide intérieur et aux angoisses quasi religieuse de Bergman…C’est évident depuis 1961, avec « à travers le miroir », quand il tourne pour la première fois à Farö et sonde la maladie mentale de Karin jouée par Harriet Andersson(elle voit des flammes dans le papier peint et étreint son frère dans la carcasse d’un bateau épave échoué) .On mesure aussi dans « Persona » comment il transforme l’ile de Farö en plateau avec plans géométriques saturés d’une blancheur éblouissante, en ciel énigme, en feuillages noirs d’encre, en sentiers caillouteux. La dureté minérale de l’ile pose la question sur la solitude humaine. Les visages des deux femmes deviennent soudain des galets de silence. Le grand récit érotique de Bibi Andersson est lié à une plage, à du sable, au vaste du ciel, comme si l’éblouissement de l’été, à Farö formait un ensemble de questions ultimes, mais charnels, insistantes, avec solitudes d’eau et de vent. Il trouve un plateau de théâtre à perte de vue. Isolement psychique et solitude proche de l’éternité avec le flux et reflux de la mer.
il y a une citation bien précise de la part de la réalisatrice quand elle filme les personnages qui s’ébattent nus , en ligne, dans les vagues : c’est exactement le début du film «A travers le miroir » quand dans un premier plan magistral tous les personnages surgissent de la mer, avec des petits cris joyeux comme créés par l’eau et le ciel.

Marie Sasseur dit: à

« Une prise de risque en forme de coup de poker, réussie, qui va relancer sa carrière sur une voie nouvelle ! »
Certes, Barozzi, et certainement l’economie des salles de gonflette ou du veau aux hormones..

Je sooooors !

D. dit: à

Bergman c’est incoyabement ennuyeux.
Les 🍓 sauvages j’ai jamais pu le terminer. A chaque fois je me suis endormu et réveillé à la fin par ma voisine dans un état nauséeux.

closer dit: à

T’es gentil Barozzi, mais il existe déjà une fiche wikipedia sur VL…

(JB a la grosse tête depuis que Popaul le couvre de lauriers)

D. dit: à

Ça c’est son défaut à Barozzi. Il enfle.

Jazzi dit: à

Paul, dans le film, on nous dit que Bergman a réalisé 45 films !
Tu les as tous vu ?
Moi, je ne suis pas sûr d’atteindre la dizaine !

D. dit: à

Dix films de Bergman, tu mérites une décoration, Jazzi. Pour acte de courage et dévouement.

D. dit: à

Tout ça ne me dit pas ce que je vais manger. Des sardines à l’huile, peut-être.

Jazzi dit: à

« JB a la grosse tête depuis que Popaul le couvre de lauriers »

Mais non, avec Paul, on a parfois quelques coups de bec, mais nous sommes dans un dialogue permanent.
Ce qui m’inquiète, closer, c’est que depuis quelque temps Marie Sasseur m’a à la bonne !
Plus dure sera la chute…

D. dit: à

J’aime bien éponger l’huile avec de la mie de pain.

Paul Edel dit: à

Jazzi.J’en ai vu 4O,mais il me manque surtout « le lien », je regrette le document sur le tournage de « Fanny et Alexandre ». Il y a deux documents sur « Mon île farö » que je ne connais pas. .

Phil dit: à

Les 🍓 sauvages j’ai jamais pu

Dédé ne connait pas Sjöström, d’où la vision netflixeuse du film.

l’excellent Jean-Yves Camus

Mister Charoulet, trois Camus sont connus sur cette chaine, aucun n’est vraiment excellent et sûrement pas « Jean-Yves ».

dear Baroz, quand ouvre votre canal indépendant ?

D. dit: à

Je connais Sjöström, qui est plombier à Bergen. Ne dites pas n’importe quoi, Phil.
Pour vous rendre intéressant.

lmd dit: à

Sur mes étagères, un autre petit caillou des Éditions de minuit, Dubuffet, Asphyxiante culture. Dubuffet ne veut plus de spectateurs, que des acteurs. Je ne sais pas quels contacts Dubuffet avait exactement avec les situationnistes ?

renato dit: à

Pour éponger l’huile du sable, plutôt.

Jazzi dit: à

Paul, tu devrais aller donner des cours de master class à Farö et y visionner les rares documents que tu n’as pas encore vus !
Pourquoi pas « Un été avec Bergman » ?

Jazzi dit: à

« quand ouvre votre canal indépendant ? »

Gros chantier en cours, Phil…

Patrice Charoulet dit: à

« Agis toujours d’après une maxime telle que tu puisses vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. » (Kant)

et alii dit: à

moi, j’aime bergman;vu en suède au théâtre sa nuit des rois

et alii dit: à

Tu les as tous vu ? S
SANS COMPTER

Phil dit: à

Sonnez du grelot quand vous ouvrirez votre comptoir colonial, dear Baroz.
Plein de névrosés de la fesse en Suède, la faute aux socialiss d’après-guerre, esprits mous, corps de viking.

D. dit: à

C’est tout à fait juste ce que vous venez d’écrire, Phil.

closer dit: à

Le Pape François vient d’annuler la mesure de tolérance prise par Benoît XVI, qui permettait de dire la messe en latin selon l’ancien rite…

N’allant pas à la messe mais attaché à toutes nos traditions culturelles, je suis scandalisé de ce geste d’autoritarisme incompréhensible qui ne peut s’expliquer que par la peur de voir les fidèles « ancienne manière » prendre le pas, tel un variant plus contagieux, sur les autres…

C’est de plus un geste odieux vis-à-vis de son prédécesseur toujours vivant, qui le dominait de la tête et des épaules sur le plan théologique.

Excellent article sur le sujet dans le Figaro du jour, plus un commentaire de Michel Onfray « Ite missa est », qui vaut son pesant de sous-entendus « énigmatiques » (il emploie ce terme).

Jazzi dit: à

J’ai prévu un tir de canon, Phil !

closer dit: à

Je suis curieux de voir comment « La Croix » va s’emberlificoter les neurones pour justifier cet ukase…

closer dit: à

Les commentateurs de la RdL auront-ils un accès privilégié JB ?

Jazzi dit: à

Va falloir fermer Saint-Nicolas du Chardonnet, closer !

Jazzi dit: à

Aucun privilège, ce sera gratuit pour tous le monde, closer.
Mais je cherche encore les mécènes…

Nabila dit: à

se tape un camion de pompiers et change de sexe. The must !

Y avait il un seul de ces pompiers dans le camion? Nan parce que les pompiers tiennent en général debout physiquement. Comment être encouragée à changer de sexe après un pompier, limite c’est insultant pour ce corps!

closer dit: à

St Nicolas du Chardonnet n’est pas concerné JB, puisqu’ils sont en rupture avec Rome et font ce qu’ils veulent…

Qu’en pense D ?

closer dit: à

Je veux bien te donner 10 (dix) euros, si tu m’accorde l’exclusivité du premier commentaire quotidien…

rose dit: à

« On a oublié ses amours avec Caroline de Monaco ! »

Ben non.
Mais suite à ce film métallique, il a pris un coup de vieux terrible.
Contrairement à Caroline.

Jazzi dit: à

Non pas de pompier, Nabila, que le camion !

closer, la maison accepte les pauvres, pas les radins !

Petit Rappel dit: à

Les Fraises Sauvages sont en effet un monument d’ennui que l’on ne souhaite pas à son pire Ennemi.Cela dit, il préserve, par son existence meme, de toute Bergmanolatrie.

Le Pape François nous a déjà valu la canonisation de cet âne Mitré qui avait nom Paul VI… Il en est pour qui cet honneur fait au pape des ruines est nulle et non avenue. MC

Jazzi dit: à

« Mais suite à ce film métallique, il a pris un coup de vieux terrible. »

Un sexagénaire en pleine forme, rose, et, je puis en témoigner, la fesse encore bien ferme !
https://www.dailymotion.com/video/x82qbfy

D. dit: à

Le Pape François nous a déjà valu la canonisation de cet âne Mitré qui avait nom Paul VI…

Je suis désolé mais vous n’êtes pas autorisé à dire ceci. Votre commentaire sera donc supprimé.

D. dit: à

Moi j’ai l’habitude d’obéir au pape. L’obéissance est une vertu.
S’il a décidé ceci, c’est qu’il a de bonnes raisons de le faire.

rose dit: à

Jazzi

Les développés couché, les haltères, la course à pied, lui donnent le look d’un octogénaire. Changer de rôle, bravo, mais prendre 20 ans pour un film, ah ça non. Bien que le ok n’ comprenne volontiers que n’ayant pas vu son fils depuis dix ans il ait eu un gros coup de stress.

rose dit: à

l’on comprenne volontiers, nous, braves spectateurs

closer dit: à

Goldnagel dans le Figaro Vox:

« C’est ainsi que ce lundi matin le président de la République française décorera de l’ordre de la Légion d’honneur le pasteur américain Jesse Jackson. Nul apparemment n’a donc prévenu Emmanuel Macron que celui-ci avait été considérablement déconsidéré pour avoir nommé New York «Hymietown» autrement dit «Youpinville». Celui-ci est également un ami de Louis Farrakhan, le leader de la Nation de l’Islam, pour qui Hitler est un «très grand homme».

Dans ma chronique hebdomadaire précédente, j’avais relaté que Spike Lee avait les mêmes amitiés admiratives et possédait à son débit le même type de déclaration antijuive ou anti-blanche. »

Jean Langoncet dit: à

@Jesse Jackson

Lou Reed, Good Morning Mr. Waldheim, album New York, 1988

Good evening Mr. Waldheim
And Pontiff how are you?
You have so much in common
In the things you do
And here comes Jesse Jackson
He talks of Common Ground
Does that Common Ground include me
Or is it just a sound
A sound that shakes
Oh Jesse, you must watch the sounds you make
A sound that quakes
There are fears that still reverberate
Jesse you say Common Ground
Does that include the PLO?
What about people right here right now
Who fought for you not so long ago?
The words that flow so freely
Falling dancing from your lips
I hope that you don’t cheapen them
With a racist slip
Oh Common Ground
Is Common Ground a word or just a sound
Common Ground—remember those civil rights workers buried in the ground
If I ran for President and once was a member of the Klan
Wouldn’t you call me on it
The way I call you on Farrakhan
And Pontiff, pretty Pontiff
Can anyone shake your hand?
Or is it just that you like uniforms
And someone kissing your hand
Or is it true
The Common Ground for me includes you too
Oh is it true the Common Ground for me includes you too
Good evening Mr. Waldheim
Pontiff how are you
As you both stroll through the woods at night
I’m thinking thoughts of you
And Jesse you’re inside my thoughts
As the rhythmic words subside
My Common Ground invites you in
Or do you prefer to wait outside
Or is it true
The Common Ground for me is without you
Or is it true
The Common Ground for me is without you
Oh is it true
There’s no Ground Common enough for me and you

Bloom dit: à

Pèlerinage dans un haut lieu littéraire ce weekend, avec pour guide le seul romancier français doté d’un profond sens de l’humour (qui souvent, comme chez d’autres, se loge dans les adjectifs & les adverbes). La proximité de Cerisy-la-Salle y serait-elle pour quelque chose?

« (…)Diverses affiches m’avaient informé de l’existence à Coutances d’un centre Leclerc, accompagné d’un Leclerc drive, d’une station-service Leclerc, d’un espace culturel Leclerc et d’une agence de voyages– Leclerc également. Il n’y avait pas d’espace funéraire Leclerc, mais ça semblait être le seul service manquant. Je n’avais jamais, à mon âge, mis les pieds dans un centre Leclerc. Je fus ébloui. Jamais je n’aurais imaginé l’existence d’un magasin aussi richement achalandé, ce genre de choses était inconcevable à Paris. En outre j’avais vécu mon enfance à Senlis, ville désuète, bourgeoise, anachronique même à certains égards–et mes parents s’étaient acharnés, jusqu’à leur mort, à soutenir par leurs achats l’existence d’un commerce de proximité. Quant à Méribel n’en parlons pas, c’était un endroit artificiel, recréé, à l’écart des flux authentiques du commerce mondial, une pure pantalonnade touristique. Le centre Leclerc de Coutances c’était autre chose, là on était vraiment dans la grande, la très grande distribution. Des produits alimentaires de tous les continents s’offraient au long de rayonnages interminables, et j’avais presque le vertige en songeant à la logistique mobilisée, aux immenses porte-conteneurs traversant les océans incertains. (…) »
– Michel Houellebecq, Sérotonine.

Marie Sasseur dit: à

« le film était-il vraiment le meilleur ? C’est la question. »

Dans cet exercice très scolaire de Ducornau, on peut également y voir un contre-pied très trash à des spots de pubs qui erotisent les voitures, intérieur cuir, lol.

Cette sexualisation des produits de consommation, c’est la très grande invention des réalisateurs de pub.

https://www.vivelapub.fr/quand-la-publicite-dechaine-les-feministes/

En outre comme dans un porno, paraît que les dialogues du film Titane, sont quasi inexistants, ou inaudibles. Alors bonjour la galère pour les vieux qui sont  » appareillés « 

Jean Langoncet dit: à

@Jesse Jackson

Extrait du discours dit du Common Ground

Discours du Révérend Jesse Louis Jackson
19 juillet 1988
Révérend Jackson : Merci. Merci à vous. Merci à vous.

Ce soir, nous faisons une pause et nous louons et honorons Dieu d’être assez bon pour nous permettre d’être à cet endroit, à ce moment. Quand je regarde cette convention, je vois le visage de l’Amérique : Rouge, jaune, brun, noir et blanc. Nous sommes tous précieux aux yeux de Dieu – la véritable coalition arc-en-ciel.

(Applaudissements)

Nous tous – nous tous qui sommes ici pensons que nous sommes assis. Mais nous sommes en réalité debout sur les épaules de quelqu’un. Mesdames et Messieurs, Mme Rosa Parks. (Applaudissements) La mère du mouvement des droits civiques. [Mme Rosa Parks est amenée sur le podium.]

Je veux exprimer mon profond amour et ma reconnaissance pour le soutien que ma famille m’a apporté ces derniers mois. Ils ont enduré la douleur, l’anxiété, la menace et la peur. Mais ils ont été renforcés et sécurisés par notre foi en Dieu, en l’Amérique et en vous. Votre amour nous a protégés et nous a rendus forts. À ma femme Jackie, le fondement de notre famille ; à nos cinq enfants que vous avez rencontrés ce soir ; à ma mère, Mme Helen Jackson, qui est présente ce soir ; et à notre grand-mère, Mme Matilda Burns ; à mon frère Chuck et à sa famille ; à ma belle-mère, Mme Gertrude Brown, qui, le mois dernier, à l’âge de 61 ans, a obtenu son diplôme de l’Institut Hampton – une merveilleuse réussite. (Applaudissements)

J’adresse mes remerciements au maire Andrew Young qui nous a si gracieusement accueillis cette semaine.

Et un salut spécial au Président Jimmy Carter. (Applaudissements) Le Président Carter a restauré l’honneur de la Maison Blanche après le Watergate. Il a donné à beaucoup d’entre nous une occasion spéciale de grandir. Pour ses paroles aimables, pour son engagement inébranlable en faveur de la paix dans le monde, et pour les votes qui sont venus de sa famille, de chaque membre de sa famille, Billy et Amy en tête, je remercie tout spécialement la famille Carter.

(Applaudissements)

Mon droit et mon privilège de me tenir ici devant vous ont été gagnés, gagnés de mon vivant, par le sang et la sueur des innocents.

Il y a vingt-quatre ans, la regrettée Fannie Lou Hamer et Aaron Henry – qui siège ici ce soir en provenance du Mississippi – ont été enfermés dans les rues d’Atlantic City ; le chef du Parti démocratique de la liberté du Mississippi.

Mais ce soir, une délégation de Noirs et de Blancs du Mississippi est dirigée par Ed Cole, un Noir du Mississippi ; 24 ans plus tard. (Applaudissements)

Beaucoup ont été perdus dans la lutte pour le droit de vote : Jimmy Lee Jackson, un jeune étudiant, a donné sa vie ; Viola Liuzzo, une mère blanche de Detroit, traitée d’amoureuse des nègres, s’est fait exploser la cervelle à bout portant ; [Michael] Schwerner, [Andrew] Goodman et [James] Chaney – deux Juifs et un Noir – ont été retrouvés dans une fosse commune, le corps criblé de balles dans le Mississippi ; les quatre adorables petites filles dans une église de Birmingham, en Alabama. Ils sont morts pour que nous ayons le droit de vivre.

Le Dr Martin Luther King Jr. repose à quelques kilomètres de nous ce soir. Ce soir, il doit se sentir bien en nous regardant d’en haut. Nous sommes assis ici ensemble, un arc-en-ciel, une coalition – les fils et filles de maîtres d’esclaves et les fils et filles d’esclaves, assis ensemble autour d’une table commune, pour décider de la direction de notre parti et de notre pays. Son cœur serait plein ce soir.

En tant que testament aux luttes de ceux qui nous ont précédés ; en tant qu’héritage pour ceux qui viendront après ; en tant qu’hommage à l’endurance, à la patience, au courage de nos ancêtres et de nos mères ; en tant qu’assurance que leurs prières ont été entendues, que leur travail n’a pas été vain et que l’espoir est éternel ; demain soir, mon nom sera proposé à la présidence des États-Unis d’Amérique.

Nous nous retrouvons ce soir à la croisée des chemins, à un point de décision. Devons-nous nous étendre, être inclusifs, trouver l’unité et le pouvoir ; ou souffrir de la division et de l’impuissance ?

Nous sommes à Atlanta, le berceau du vieux Sud, le creuset du nouveau Sud. Ce soir, il y a un sentiment de célébration, car nous sommes déplacés, fondamentalement déplacés des champs de bataille raciaux par la loi, vers un terrain d’entente économique. Demain, nous relèverons le défi de passer à un terrain plus élevé.

Un terrain d’entente ! Pensez à Jérusalem, l’intersection où de nombreux chemins se sont croisés. Un petit village qui est devenu le berceau de trois religions – le judaïsme, le christianisme et l’islam. Pourquoi ce village a-t-il été si béni ? Parce qu’il offrait un carrefour où différentes personnes se rencontraient, où différentes cultures, différentes civilisations pouvaient se rencontrer et trouver un terrain d’entente. Lorsque les gens se rassemblent, les fleurs fleurissent toujours – l’air est riche de l’arôme d’un nouveau printemps.

Prenez New York, la métropole dynamique. Qu’est-ce qui rend New York si spéciale ? C’est l’invitation de la statue de la Liberté : « Donne-moi tes fatigués, tes pauvres, tes masses entassées qui aspirent à respirer librement. » Pas seulement en anglais. (Applaudissements) De nombreuses personnes, de nombreuses cultures, de nombreuses langues – avec une chose en commun, ils aspirent à respirer librement. Un terrain d’entente !
(traduction DeepL)

La suite ici : https://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/jesse/speeches/jesse88speech.html

Patrice Charoulet dit: à

LE CHAPITRE 9 DE «  BOUVARD ET PECUCHET »

On le sait ,le dernier livre de Flaubert, « Bouvard et Pécuchet », publié en 1881, est inachevé. Le mort de l’auteur en est la cause. Il y consacra les dix dernières années de sa vie, en lisant environ
1500 livres pour alimenter la dizaine de chapitres de son livre. Ses deux personnages se consacrent tour à tour à la chimie, l’agriculture, l’archéologie, la philosophie, l’histoire, la religion…Tout échoue et tout les déçoit. C’est un livre extrêmement drôle.
Si vous n’avez jamais lu ce livre, que vous le trouvez dans une bibliothèque municipale et que vous n’avez que le temps de lire un chapitre, je vous recommande le chapitre 9, qui est consacré aux excursions ( incursions ?) des deux « bonshommes » (terme de Flaubert) dans le domaine religieux.
Si Flaubert a bien lu 1500 livres, on peut supposer qu’il a lu 150 livres religieux ( connus ou moins connus) pour traiter les divers problèmes, les divers dogmes qui sont abordés successivement.

Vous pouvez aussi lire tout le livre.
Lire Flaubert est un régal.

Jean Langoncet dit: à

@celui-ci [Jesse Jackson] avait été considérablement déconsidéré pour avoir nommé New York «Hymietown» autrement dit «Youpinville». Celui-ci est également un ami de Louis Farrakhan, le leader de la Nation de l’Islam, pour qui Hitler est un «très grand homme».

Quelles sont les sources de Goldnagel ?

Jean Langoncet dit: à

Merci Bloom mais c’est un peu faible. Quelles sont les fréquentations politiques de Goldnagel ?

Jean Langoncet dit: à

Jesse Jackson fréquentait-il Mohamed Ali ?

et alii dit: à

CLOSER,AVEZ-vous entendu parler de « l’application
Club -house » ?

Jean Langoncet dit: à

Mohamed > Mohammed

et alii dit: à

J’AI TROUVE COMME EXPLICATION : »qu’il s’agissait d’une nouvelle application de médias sociaux uniquement sur invitation. « 

Jean Langoncet dit: à

Bref, Jackson a le tort d’être noir, d’avoir des amis musulmans, d’être démocrate et décoré par Macron.

Marie Sasseur dit: à

Qu’est- ce qu’il nous fait , Passou, avec sa pub pour les Dalton ?

Marie Sasseur dit: à

Faut vous l’ faire tatouer sur le cul, le Dylan. Une telle passion c’est obscène, a la fin.

Jean Langoncet dit: à

Merci de me donner l’occasion de préciser que les affirmations diffamatoires à l’encontre de Jackson, la référence à Hitler, s’inscrivent dans la propagande d’extrême-droite du jour qui associe un éventuel pass sanitaire aux nazi et à la Shoah. Où va se loger l’obscénité, Bécassine ?

Jean Langoncet dit: à

aux nazi > aux nazis

Marie Sasseur dit: à

Langoncet, vieux toquard vicieux, soyez clair.

Pour les antivax, porter l’étoile jaune est un piteux  » emprunt », bien a l’image de leur nihilisme crasse, et leur complotisme criminel.

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, Bécassine (mais je ne vous fais pas reproche de ne pas lire les commentaires des autres – vous devez avoir assez à faire avec vous-même), j’ai mentionné hier, sur invitation de Jazzi, l’exploration et la réinterprétation que Dylan a fait du Gospel, notamment avec l’album Street-Legal. A cet égard non plus, ce lien où apparaît Jesse Jackson n’est pas incongru : https://www.pbs.org/video/bob-dylan-and-others-staple-singers-ys8c5y/

racontpatavi dit: à

Oh merci jeunes et vigoureux pompiers de la région Paca! 😉

et alii dit: à

tweet:le service emballage godard n’est pas doué;lorsque je travaillais en librairie,juste au dessous des chambres d’agriculture,chères à Alain RG?J’étais plus douée! bonsoir

Jean Langoncet dit: à

Mais qui au Figaro (l’exemple doit être transposable), lesquels de ses lecteurs iront questionner la pertinence des affirmations de Goldnagel ?

D. dit: à

Continuer à ne pas imposer le port du masque à Paris sur les voies piétonnes est coupable.

racontpatavi dit: à

Je ne sais pas quels contacts Dubuffet avait exactement avec les situationnistes ? lmd.

Aucun avec la sphère marxiste révolutionnaire pré mao spontex. 😉

Marie Sasseur dit: à

@lorsque je travaillais en librairie,juste au dessous des chambres d’agriculture,chères à Alain RG?J’étais plus douée! bonsoir.

Et Alien, y avez- vous croisé madame R. G., en combi latex, avec un fouet ?
« Catherine Robbe-Grillet est devenue écrivain à son tour, sous le pseudonyme de Jeanne de Berg, elle a écrit Cérémonies de femmes, un classique de littérature sadomasochiste, puis sous son vrai nom »

https://www.franceculture.fr/emissions/le-tete-tete/catherine-robbe-grillet

Bloom dit: à

Fausse logique, Langoncet; je me fiche de cet avocat très marqué politiquement.
En revanche, Farrakhan me fait gerber.
Libre vous d’aimer.
Cela le mérite d’être clair après des mois de mise en parenthèses de vos opinions.

Jean Langoncet dit: à

Vous procédez exactement comme lui, Bloom.

B dit: à

Bob Dylan, the Rev. Jesse Jackson, and Harry Belafonte discuss The Staple Singers and express their admiration

Ah oui pour une fois i agree with her, je dirais suspect plutôt qu’obscène. Une telle révérence , ne souffrez vous pas d’un élan passionnel et sexuel refoulé vis à vis de ce Bob comme vraisemblablement je soufre du même problème vis à vis des femmes, de celles que je ne connais pas surtout? D’un autre côté, du moment que vous ne flirte pas avec l’exhibitionnisme, ce n’est pas trop dérangeant, il suffit de sauter les posts BD.

B dit: à

Souffre, flirtez, correcteur. Excusez.

D. dit: à

Bob Dylan nous casse les bonbons.

D. dit: à

Je l’ai entendu sur France Inter il y a 3 jours, qu’est-ce que c’était mauvais.

B dit: à

Aucun avec la sphère marxiste révolutionnaire pré mao spontex.

RPTV, vous savez les extrêmes se rejoignent par les méthodes pour finir coercitives, connaissant vos sympathies pour l’extrême droite je pense que vous ne devriez pas tant vous moquer du communisme, qui sait quelle révolution culturelle notre extrême droite mettrait en place si elle parvenait au pouvoir avec les moyens technologiques d’aujourd’hui et que de plus la Chine (ou Israël) pourraient nous procurer. Bon d’accord, Vichy a réussi à séparer les juifs français des juifs étrangers, visez exploit. C’est à défendre, un excellent bilan et culturel que votre ami Zemmour défend. Je lui trouve une ressemblance physique avec le gollum de Tolkien . La même avidité peut être aussi.

D. dit: à

Surtout la musique. Les paroles je ne les comprends pas.

B dit: à

D, vous perdez de altitude, vérifiez vos instruments ou vous finirez comme St Ex, au milieu du grand bleu, avec les autres pour nourriture à poissons, quoi qu’ils se raréfient.

B dit: à

Moi je trouve qu’il y a trop de gros sur les plages, avant le phénomène touchait les gens d’un certain âge, là tout le monde est en surpoids. Le XXIeme siècle s’habille en adipocytes .

Jean Langoncet dit: à

@ne souffrez vous pas d’un élan passionnel et sexuel refoulé vis à vis de ce Bob comme vraisemblablement je soufre du même problème vis à vis des femmes, de celles que je ne connais pas surtout?

Pensez-vous au minois (?) de Cate Blanchett ?
https://www.youtube.com/watch?v=roj1BQWCsuo

B dit: à

J’attends la saison 2 de Mare of Eastown, vous regardez quoi on the TV?

racontpatavi dit: à

connaissant vos sympathies pour l’extrême droite

B, vous êtes quand même une super tordue lectrice! 😉
( Mais je ne vous raconterai pas ma vie pauvre idiote.
( Idiote au sens d’être autarcique dans votre monde – idiotès – ignorant celui des autres…)Il suffit de lire ce que vous notez vous-même de votre corps ici.

Jean Langoncet dit: à

@Bref, Jackson a le tort d’être noir, d’avoir des amis musulmans, d’être démocrate et décoré par Macron.

Et américain.

racontpatavi dit: à

B dit: à

Moi je trouve qu’il y a trop de gros sur les plages

On peut trouver un tas d’expressions similaires aux relents racistes que vous dégurgitez ici,B.

closer dit: à

La référence à Hitler ne concerne pas Jackson, Langoncet, mais Farrakhan. Il faudrait savoir lire.

Quant à Gilles William Goldnagel, c’est un grand avocat et je n’ai guère de doute qu’il ait vérifié ses sources.

Jean Langoncet dit: à

@La référence à Hitler ne concerne pas Jackson, Langoncet, mais Farrakhan. Il faudrait savoir lire.

Savoir les insinuations, c’est savoir lire la propagande qui repose avant tout sur l’amalgame.

Jean Langoncet dit: à

savoir les insinuations > savoir lire les insinuations

Jean Langoncet dit: à

@c’est un grand avocat et je n’ai guère de doute qu’il ait vérifié ses sources.

Je sais, de source sûre, que le métier d’avocat est celui parmi lequel on compte le plus de gens en prison, après la corporation des notaires …

John B dit: à

RPTV, peut-on parier que vous êtes un libéral républicain progressiste?

Jean Langoncet dit: à

Amalgame : Jackson, cause des noirs, antisémitisme, islam, Hitler, Macron ; tout ça dans un paragraphe

Jean Langoncet dit: à

@Goldnagel dans le Figaro Vox:

Des propos à vomir ou à pisser de rire ?
« « C’est ainsi que ce lundi matin le président de la République française décorera de l’ordre de la Légion d’honneur le pasteur américain Jesse Jackson. Nul apparemment n’a donc prévenu Emmanuel Macron que celui-ci avait été considérablement déconsidéré pour avoir nommé New York «Hymietown» autrement dit «Youpinville». Celui-ci est également Louis Farrakhan, le leader de la Nation de l’Islam, pour qui Hitler est un «très grand homme».

racontpatavi dit: à

@ John B,
Peu importe, ce qui nous intéresse ici, c’est le situationnisme, synthèse faiblarde et approximative de Dada, du surréalisme et d’une sociologie pseudo-esthétique.
Ce furent des brasseurs de concepts comme Edgard Morin dans un autre genre!

closer dit: à

Je sais, de source sûre, que « pas d’amalgame ! » signifie très souvent déni de réalité.

Jean Langoncet dit: à

@Je sais, de source sûre, que « pas d’amalgame ! » signifie très souvent déni de réalité.

C’est la réplique de ceux qui n’ont pas d’arguments

closer dit: à

De source sûre, la citation correcte de la dernière phrase:

« Celui-ci est également UN AMI DE Louis Farrakhan, le leader de la Nation de l’Islam, pour qui Hitler est un «très grand homme». »

B dit: à

RPTV, c’est juste dans une préoccupation sanitaire, pour le reste on peut leur préférer des esthétiques autres. Et si vous possédez les citations exactes pour illustrer mes « dégurgitations » racistes, pour mémoire, je veux bien me relire.

Jean Langoncet dit: à

Hitler et “youpinville » vous semble donc des termes adéquats pour colorer la remise de la légion d’honneur au révérend Jackson, figure exemplaire de l’histoire politique contemporaine des États-Unis. Okay.

renato dit: à

« Moi je trouve qu’il y a trop de gros sur les plages… »

Le 28 aout 2014 Matt Selman, l’un des producteurs exécutifs des Simpsons, a posté sur Twitter la photo du scénario relative à l’épisode All’s Fair in Oven War où on peut lire les modifications demandées par Pynchon. Parmi celles-ci, la demande de ne pas appeler Homer Simpson  » fat-ass » : « Je suis désolé les gars, mais Homer est mon exemple et je ne veux pas l’offenser. »

B dit: à

Et je n’invistirai pas un euro dans un euro même par curiosité dans la production d’un de ceux, courant historique ou actuel, qui animent le débat de ce cote de l’hémicycle, très cher. Ni le temps ni de fric à perdre , de mon point de vue, avec eux.

closer dit: à

Je savais bien que GWG n’était pas du genre à dire n’importe quoi:

« Jesse Jackson’s ‘Hymietown’ Remark – 1984
Feeding Frenzy

Rev. Jesse Jackson referred to Jews as « Hymies » and to New York City as « Hymietown » in January 1984 during a conversation with a black Washington Post reporter, Milton Coleman. Jackson had assumed the references would not be printed because of his racial bond with Coleman, but several weeks later Coleman permitted the slurs to be included far down in an article by another Post reporter on Jackson’s rocky relations with American Jews.

A storm of protest erupted, and Jackson at first denied the remarks, then accused Jews of conspiring to defeat him. The Nation of Islam’s radical leader Louis Farrakhan, an aggressive anti-Semite and old Jackson ally, made a difficult situation worse by threatening Coleman in a radio broadcast and issuing a public warning to Jews, made in Jackson’s presence: « If you harm this brother [Jackson], it will be the last one you harm. »

Finally, Jackson doused the fires in late February with an emotional speech admitting guilt and seeking atonement before national Jewish leaders in a Manchester, New Hampshire synagogue. Yet Jackson refused to denounce Farrakhan, and lingering, deeply rooted suspicions have led to an enduring split between Jackson and many Jews. »

Vous allez dire « 1984 »…Et alors ? Croyant ne jamais être cité, il a laissé s’exprimer sa haine refoulée. Evidemment que depuis, il fait dix fois plus attention à ce qu’il dit. Est-il toujours l’ami de Farrakhan ?

Jean Langoncet dit: à

vous semble > vous semblent (vous ressemblent ?)

D. dit: à

Moi je regarde le naufrange du Titanic sur RMC découverte.

Jean Langoncet dit: à

a pen in the ass > un stylo dans le cul
(traduction DeepL)

closer dit: à

Source: « washingtonpost.com »

B dit: à

, vous êtes quand même une super tordue lectrice!

Si vous voulez, notez tout de même que la gauche et les écologistes non politiciens sont souvent moqués. De quel côté vous faites la raie, je crois que chez les hommes c’est un signe distinctif d’extrême droitisation, un code capillaire en quelque sorte. Je ne sais d’ailleurs pas si les femmes ont à leur disposition un code similaire servant à montrer leur appartenance politique. On peut aussi opter pour la moustache à Adolphe pour faire plus franc et que ne subsiste aucune ambiguïté.

D. dit: à

Bérénice, si vous dites y’a trop de gros pour dire y’a trop de Langoncet, dites y’a trop de Langoncet et laissez les gros tranquilles. Moi-même je suis trop enveloppé, je suis presque arrivé à la limite de la catégorie surpoids au niveau IMC. Il faut dire que je bois bien.

Jean Langoncet dit: à

@Vous allez dire « 1984 »…Et alors ?

a pain in the ass > un casse-pieds
(traduction DeepL)

Jean Langoncet dit: à

@Je savais bien que GWG n’était pas du genre à dire n’importe quoi:

On peut lui reconnaître le mérite d’avoir eu de la suite dans les idées

racontpatavi dit: à

c’est juste dans une préoccupation sanitaire B

Ben voyons Ginette!
Vous vous enfoncez dans  » et on tuera tous les affreux », les goitreux et les « dyspeptiques du genoux » (© Dubuffet)!

racontpatavi dit: à

C’est sûr, B est une extra maigre, la peau sur les os, mais on en fera pas tout un fromage.

B dit: à

Oui encore, je tiens à vous faire plaisir et si c’est à ce prix, ma foi, c’est pas cher et pas exigeant en investissement personnel. Ce problème figure dans les relevés statstiques qui inquiètent les médecins, ou devraient. Vous faites quoi dans la vie?

B dit: à

D, je ne savais pas pour Langoncet. Il ne se voit plus pisser?

racontpatavi dit: à

mais on en fera pas tout un fromage.

Quoique avec son eczéma sur les avant-bras, on aperçoit la croûte.

D. dit: à

Il a lui-même parlé ici de son obésité. Ce n’est pas de sa faute. Moi-même je risque de le devenir bientôt si je continue à manger et boire. J’assumerai. Je m’en fous. Tu

racontpatavi dit: à

Vous faites quoi dans la vie?

Je ne sais si cette question s’adresse vraiment à moi mais je vous confirme que je rentre à l’ hôpital en urgence demain.

B dit: à

D, vous rendez vous compte que vous ne vous apercevrez plus que si vous urinez contre une vitrine ou à condition d’installer un miroir dans les toilettes? Ce sera une affreuse blessure narcissique!

Jean Langoncet dit: à

@Il a lui-même parlé ici de son obésité.

J’ai évoqué l’obésité comme étant un critère de vaccination prioritaire et j’ai indiqué être totalement vacciné ; pour être tout à fait complet sur les questions qui font l’actualité, si je ne vois aucune raison de s’opposer à une vaccination obligatoire ciblée, je suis plus réservé sur l’instauration d’un pass sanitaire pour tous. Ce sont deux questions différentes.

D. dit: à

a pen in tbe ass, c’est du Dylan ?

Nabila dit: à

Ou alors comme Narcisse vous tomberez dans la flaque, les filles font accroupies, pour ça que je dis ça.

D. dit: à

Excusez-moi, Jean. Vous n’êtes finalement pas obèse. Mauvaise lecture de ma part.

D. dit: à

Vous êtes sur que ce n’est pas a pain in tbe ass ? il faudra que je demande à mon boulanger.

Jean Langoncet dit: à

Voyez, même parmi les co-morbidités, il existe une hiérarchie thérapeutique, connarD

B dit: à

Bonjour 3J, quand sortez vous de l’hôpital?

B dit: à

Ben voyons Ginette!

C’est justement le prénom de ma vieille mère. Autrefois, quand j’avais des amis, certains d’entre eux homosexuels utilisaient le prénom Ginette pour désigner un peu ironiquement les greluches ( le prénom pare souvent de vielles femmes). N’ étant pas très vaniteuse ni orgueilleuse, je veux bien vous accorder l’AOC.

et alii dit: à

bonjour:
Temporairement exposée au musée Ara Pacis, depuis le 16 juillet, cette base de pilier a été retrouvée, le mois dernier, à 3,5 m de profondeur dans un égout, à proximité du mausolée d’Auguste. Elle matérialise l’enceinte sacrée de Rome, la frontière symbolique qui séparait, il y a deux millénaires, le cœur religieux de la capitale de l’empire et la zone agricole qui l’entourait.
le point

D. dit: à

Ginette c’est aussu le nom d’un établissement de prépa. aux concours des grandes écoles. A Versailles ou Viroflay je sais pu.

D. dit: à

Moi j’au rien contre les trucs extra-maigres. Simplement j’au tendance à en manger plus. C’est tout.

et alii dit: à

lus qu’une boisson populaire, l’“espresso” incarne une certaine conception de la vie, du plaisir, de la sociabilité et, aussi, de la solidarité. Alors que la fermeture des cafés les prive de ce rituel ultra-codifié, les Italiens se mobilisent pour qu’il soit inscrit au patrimoine culturel de l’Unesco.
je suis d’accord et solidaire;
P.Assouline, qu’avez vous fait de votre tasse du vieux monde?

lmd dit: à

MC, et pour compléter, vous n’aimez pas Bergman dont je regarde tous les films avec beaucoup d’émotion ! Victor Sjöström et les smultrons, au bord de la route …

Si un pasteur baptiste, Jesse Jackson, pactise avec Louis Farrakhan, leader d’un mouvement musulman actif que doit-on dire ? C’est ce que tout le monde souhaite, que les évêques et les grands muftis soient collègues …

racontpatavi, non, les situationnistes ont plutôt produit des dénonciations du maoisme (y compris la variante spontex).
Le situationnisme synthèse faiblarde et approximative… (synthèse pas plus faiblarde que «dyspeptique du genoux» qui ne veut rien dire du tout alors que la citation de Dubuffet « Il n’y a pas plus d’art des fous que d’art des dyspeptiques ou des malades du genou. » a au contraire un sens très réel).

Et sur la même étagère, un peu avant Dubuffet, Bourdieu et Passeron , les Héritiers (Minuit, 1964), on en a souvent parlé sur la RDL.

et alii dit: à

NON? JE N4AI PAS OUBLIE
Joker, le clown psychopathe qui a marqué l’année cinéma 2019

et alii dit: à

GENOU :SI nos vies
L’épanchement de synovie est une accumulation de liquide qui se caractérise par un gonflement de l’articulation. Il se localise généralement au niveau du genou. Résultats : douleur et difficultés à bouger.

et alii dit: à

On ne peut qu’être frappé aussi par la répugnance marquée par la plupart des grands acteurs comiques du cinéma à endosser la défroque du clown. Même quand ils situent l’action de leurs films dans un cirque, Harry Langdon (L’Athlète incomplet/The Strong Man, de Frank Capra, 1926) ou les Marx Brothers (Un jour au cirque/At the circus, d’Edward Buzzell, 1939) s’y réservent d’autres emplois et les seules exceptions notables sont constituées par Charles Chaplin qui dans Le Cirque (The Circus, 1928) n’est pas un véritable clown de métier mais un garçon de piste qui fait rire le public par ses maladresses et se voit condamné à répéter ce rôle, et surtout par Pierre Etaix et Jerry Lewis qui ont au contraire exploré avec autant d’amour que de détermination les ambiguïtés du personnage. Encore convient-il de rappeler, à propos de Chaplin, qu’une de ses créations majeures est celle du clown Calvero dans Les Feux de la rampe (Limelight, 1952) qui demeure l’un des plus belles méditations que nous ait offertes le cinéma sur le destin du clown.
https://www.youtube.com/watch?v=KjJXrZb28o8

Phil dit: à

Aucun des personnages de cette photographie n’a de pose naturelle, cause ou effet de leur littérature, questionnerait Baroz
Sans Sjöström les fraises sauvages tournent certainement à l’aigre, dear Mister Court. Les cinéphiles revoient ce film pour imaginer Lillian Gish. c’est pas donné au premier Gaulois venu, ni Suédois.

et alii dit: à

Il n’est donc que logique que ces clowns humiliés, pitoyables, portent aussi souvent le poids de l’âge. Le parangon en est sans doute1 celui de La Nuit des forains (Gycklarnas afton, 1953) dont le calvaire est raconté par le cocher de la troupe dans le flash-back prémonitoire qui sert d’exergue au film d’Ingmar Bergman. Sept ans avant le temps de son récit, le clown Frost a dû ramener sur son dos jusqu’au cirque, en essayant de dissimuler son corps aux regards, sa femme Alma qui s’était baignée nue dans la mer devant un régiment d’artilleurs en manœuvres. En dépit de l’épreuve de ce calvaire qui l’a vu se meurtrir aux cailloux du chemin, tomber et se relever pour aller jusqu’au bout de son humiliation et s’effrondrer à son terme, Frost vit toujours avec Alma ; c’est avec elle qu’il revient maintenant sur les
https://books.openedition.org/pur/1396?lang=fr

Jazzi dit: à

Là, on ne rigole plus du tout, et alii !

________________________________

5 octobre 2019 à 12 h 09 min
« Joker » de Todd Phillips.
Décidément, le cinéma me réservera toujours d’agréables surprises sur prises !
N’étant pas un familier des « productions JJ Abrams, Marvel, ou DC Comics » ni un lecteur des séries de BD sur Batman et autres hommes araignées, je m’attendais à être déçu, voire de m’ennuyer passablement à sa projection.
Allais-je sombrer dans un insondable et voluptueux roupillon ?
Tout au contraire, j’ai vu le film, l’ai aimé et en suis sorti en proie à une totale jubilation !
Je l’ai appréhendé comme un objet en soi, unique et dépourvu de toutes références génétiques ou d’appartenance généalogique : plus comme un film d’auteur que comme un film de genre.
Aussi ne suis-je pas étonné qu’il soit reparti de la Mostra de Venise avec le Lion d’Or en poche.
Au début, dans ce Gotham vintage imaginaire de l’histoire, j’ai pensé au New York nostalgique de Woody Allen.
Mais aussitôt les choses se sont corsées et on a alors basculé dans l’atmosphère violente propre à l’ « Orange mécanique » de Stanley Kubrick.
Ici, le héros est avant tout une victime : de sa mère, de ses collègues de travail, de la violence urbaine en général.
Le vieux garçon, sous son masque de clown triste, condamné à être éternellement souriant et joyeux, va se transformer sous nos yeux, et sous nos applaudissements, en un justicier impitoyable.
Mais néanmoins plus juste que cruel.
On ne peut alors que compatir et applaudir à la vengeance.
Car Super Phoenix ne dégomme que les méchants : les voyous en tous genres, les politiques véreux, les bourgeois méprisants, les animateurs cyniques de télévision, tel Robert De Niro…
Il va devenir, à son corps acceptant, le chef de file spontané d’une horde de victimes en révolte.
Superbe scène où les flics à ses trousses dans les rames du métros bourrés de clowns clonesques, paille dans une meule de foin, ne peuvent plus le reconnaitre.
On songe alors aux Gilets jaunes transportés dans l’univers trumpesque, que le film de Todd Phillips m’a rétroactivement rendu plus sympathiques !
Grâce à Joachim Phoenix, aux allures d’un Michael Jackson non pédophile, le film prend dès lors une dimension hugolienne.
Mélange de Quasimodo et de Gavroche, il devient le vengeur fardé de tous les Misérables de la terre, et le film tourne à l’éloge de la folie.
Jubilatoire, vous dis-je !
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=258374.html

et alii dit: à

moi non plus:
 » Tourné en Suède, Le Jour où le clown pleura (The Day the Clown Cried, 1972) est l’histoire d’un clown allemand vieilli, gâché par l’alcool, opposant au régime nazi, Helmut le Magnifique, qui, interné dans un camp d’extermination, retrouve le sens de cette mission en revêtant sa défroque de clown pour accompagner les enfants jusqu’aux portes des fours crématoires. Le film devient pour Lewis (né Joseph Levitch) le moyen de mettre à l’épreuve sa propre responsabilité d’amuseur : « L’idée de jouer le rôle d’Helmut me terrifiait. Je connaissais la solitude du personnage, sa peur, son désespoir. Je savais que ce film ne serait pas une aventure banale, mais une tempête dans ma vie professionnelle2 ». Il se documentera sur place à Belsen, à Dachau, à Auschwitz pour ce projet qui marque de toute évidence une culmination de sa réflexion sur le rôle social et moral du clown, en même temps qu’une claire prise de position sur celui de l’amuseur de cinéma : « Je pensais que The Day the Clown Cried serait une façon de montrer que nous ne devions pas trembler et nous abandonner au désespoir dans les heures sombres. Helmut nous donnerait cette leçon. C’est tout ce que je voulais faire passer. Pour qu’on se souvienne3 ». Le film existe dans quelque laboratoire de Suède, promis à devenir un jour une de ces curiosités qu’on exhume alors même qu’elles

D. dit: à

Et pourquoi, et alii, le liquide synovial s’épancherait-il ?

Paul Edel dit: à

A propos des « Fraises sauvages »(1957) de Bergman. Formellement splendide, émouvant et complexe sur le bilan d’une vie, comme certains passages de « la Recherche du temps perdu » ces « Fraises sauvages » nous proposent aussi quatre rêves, dont deux vrais cauchemars. Le premier est une incroyable réussite. Dans une rue vide, en plein soleil, avec jeu de noir et blanc stridents , surexposés, (dû au chef opérateur Gunnar Fischer, un inspiré )on découvre , une horloge sans aiguilles, des chevaux qui tirent , un corbillard qui perd une roue qui se casse ,un cercueil tombe sur la chaussée : soleil aveuglant sur le visage du vieil homme qui se reconnait macabrement dans une face hideuse. Qui peut oublier de telles images ? dans ce film qui fait le bilan d’un vieillard qui fut égoïste (bien qu’il exerçât le beau métier de médecin)on trouve des images de tendresse, , des traits d’humour, notamment des images d’enfance, de clairière lumineuse, de jeunes filles en blanc, des séquences de sous-bois d’un impressionnisme tendre avec le visage radieux de Bibi Andersson, cris de joie des enfants, avec tablées rigolardes.
A noter que Victor Sjöström qui tient le rôle principal d’Isak Borg fut un grand cinéaste suédois (revoir « La charrette fantôme »). Bergman lui a donc rendu hommage en lui demandant de tenir ce rôle si riche et le Sjöström de 78 ans avait répondu : « d’accord pour tenir le rôle, mais chaque jour j’arrête le tournage à six heures du soir pile, pour boire mon whisky. »
Bergman a respecté scrupuleusement cette volonté. C’est avec « les fraises sauvages », de 1957, que Bergman devient un cinéaste de renommée mondiale.

Jazzi dit: à

Trop de théorie chasse le naturel, Phil.

20 juillet 2021 à 12 h 18
« Journal de Tûoa » de Miguel Gomes et Maureen Fazendeiro.
Une équipe de cinéma et trois comédiens sont confinés dans une ferme du sud du Portugal.
Un tournage en temps et situation réels entre août et septembre 2020.
Ainsi le film enregistre les moindre faits et gestes d’une fille et deux garçons : Crista, Carloto et João.
Il ne se passe pratiquement rien que de très ordinaire.
La construction d’une volière à papillons ou la scène du baiser sous le pommier entre la fille et le plus sexy des garçons et les quelques problèmes afférents à l’équipe technique mis bout à bout constituant l’essentiel de ce film chronologique, ponctué, jour par jour, par le lent pourrissement d’un coing posé sur un muret en plein soleil.
Aux acteurs qui s’interrogent sur leurs rôles, les réalisateurs et la scénariste (pas moins de trois têtes pensantes pour cette oeuvre) expliquent qu’il ne s’agit pas de donner du relief à leurs personnages ni d’histoire à raconter à travers leurs dialogues.
Juste des images de leurs actes quotidiens à enregistrer…
On note cependant que deux accortes noires se chargent de la cuisine et du ménage et on se souvient que le Portugal fut un empire colonial.
A part ça, rien de plus.
Un film expérimental (JiCé dirait de la branlette subventionnée, et il n’aurait pas tort) comme l’on en voit régulièrement à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes, où le film fut présenté.
Un film totalement en phase avec les théories du Nouveau Roman.
Il faudra un jour faire l’inventaire des dégâts collatéraux, anciens et toujours présents, causés par ce mouvement littéraire français sur la culture mondiale !
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19592791&cfilm=291824.html

renato dit: à

Enfin, Phil, compte tenu de la sacrosainte histoire de l’humanité, pourriez-vous donner une définition de naturel qui ne soit pas ridicule ou à l’usage des commères ?

renato dit: à

Voyons le comique de l’expression : « Une protection sanitaire entre guillemets ».

racontpatavi dit: à

Bravo lmd, vous avez pris les bons renseignements à propos de Dubuffet! 😉 🙂

Jazzi dit: à

Dubuffet sur l’étagère ou l’étagère du buffet ?

D. dit: à

Moi les fraises je les sucre.

et alii dit: à

à D:
Genouillère Magnétique 32 aimants pour le confort de votre genou sans être gêné dans vos mouvements.

Cette genouillère magnétique élastique a été mise au point par un orthopédiste japonais qui a longtemps étudié les propriétés apaisantes des aimants.
Composé de 32 aimants thérapeutiques néodyme, maintenus par une maille haute qualité, la genouillère est la solution pratique et efficace pour maintenir en douceur et vous apporter un confort au genou tout en lui laissant une liberté de mouvement. Légère et très confortable, faite dans un tissu doux et agréable à porter, elle se fera oublier. A porter pour retrouver un genou solide et mobile. Elle s’adapte à toutes les morphologies, aussi bien au genou droit, qu’au genou gauche.
Elle intègre 32 aimants de 600 Gauss chacun dont les bienfaits se font sentir jour après jour. Les aimants sont répartis en 4 rangées verticales de 8 aimants.
Les aimants ne perdent pas de leur puissance avec le temps.

Jean-Jacques dit: à

Un éditeur n’est-il pas en réalité un éditocrate imposant ses goûts, ses choix et ses ordres aux écrivains, aux écrivailleurs, aux écrivaillons et autres écrivassiers.
Un dictaditeur.

D. dit: à

Merci de répondre à ma question, et alii.
S’il vo plê.

et alii dit: à

on ne dit pas S’il vo plê.
mais sioux plaid
je vais me chercher un masque aux fraises des bois;je ne suis pas d’accord avec le pape quant à l’amour des animaux domestiques ;

et alii dit: à

Masque fraise, miel et huile d’olive pour cheveux plus doux
Appliquez le masque sur cheveux secs, avant la douche, et laissez poser au minimum 30 minutes.

Jazzi dit: à

Grand cinéaste que Pierre Etaix, et alii !
Issu de l’école du cirque comme Jacques Tati…

Jazzi dit: à

Ce n’est pas eux qui se sont ruinés pour leur art, qui dirait : « saloperie de métier que le nôtre ! »

closer dit: à

Je suppose que l’on peut expliquer le long silence de Passou par les dizaines de livres, la plupart nuls, qu’il doit lire pour le Goncourt…

Jazzi dit: à

Sans oublier Méliès !

ROBERT BRASILLACH

Les premières séances

« Comme le temps passe », le premier roman de Robert Brasillach, qui écrivit avec Maurice Bardèche une Histoire du cinéma (1935), nous conte la fabuleuse aventure de cet art nouveau,vue du côté exploitation. Quelques années à peine après l’invention du cinéma, son héros, René, jeune étudiant orphelin et fauché, rencontre l’un de ses anciens professeurs, Monsieur Matricante, un italien extravagant, qui saura le convaincre de s’associer avec lui pour monter une société de production de films. Sur leurs pas, on découvre les premières salles de projections, on croise des industriels, comme Charles Pathé, et l’on visite des studios de création, tel celui de Méliès à Montreuil. Autant de pionniers visionnaires, en quête de gloire et de fortune, promises par ce nouvel eldorado artistico-industriel !

« Jeune homme, vous pouvez être mon homme. Êtes-vous libre, hardi, fier, aventureux ? »
Il l’assura qu’il avait conscience d’être tout cela, encore que la modestie l’empêchât de l’avouer à tout un chacun.
« Avez-vous entendu parler du cinématographe ? »
Son oncle habitant le passage des Panoramas, René n’ignorait pas ce jeu d’optique, pour lequel les badauds s’enthousiasmèrent, trois ou quatre ans auparavant. Dans de petites boutiques du passage, il avait souvent regardé, sur des toiles tremblantes, papilloter des scènes de ce genre, ou parfois des comédies grivoises, de deux ou trois minutes. Modeste [son oncle, illusionniste, qui avait un magasin de farces et attrapes, dans le passage des Panoramas], qui n’avait pas d’appareil de projection, vendait quelques films à des forains, ou des prestidigitateurs. René connaissait donc le cinématographe, mais n’imaginait guère qu’il eût quelque chose à faire là-dedans.
« Détrompez-vous, René, détrompez-vous. Le cinématographe est une invention scientifique de premier ordre, et destinée à détrôner le théâtre un jour peut-être prochain. Vous n’ignorez pas en tout cas qu’il a figuré en bonne place parmi les merveilles de l’Exposition. Croyez-moi, le XXe siècle sera le siècle du cinématographe.
– Je ne me permettrais pas d’en douter, cher monsieur Matricante.
– Eh bien, voici l’idée qui est en passe de devenir réalité, et sur laquelle je vous prie de méditer. L’Exposition de 1900, comme je vous l’ai dit, a eu son comptoir du cinématographe. Pour amuser les foules, et les instruire, il faudra désormais un grand nombre de films. Je suis en train, tout simplement, de monter une société qui fournira aux spectateurs une certaine quantité de films. Et non point de ces films truqués, fabriqués en série en banlieue, mais des films vrais, émouvants et forts, à la fois instructifs et agréables, où tous les paysages défileront devant les yeux, et où, par le moyen d’une action variée et intense, les cœurs battront devant des spectacles authentiques. Authentique, voilà le grand mot de notre époque. »
René n’attendait pas grand-chose de ce jouet forain, qu’il assimilait vaguement au tir aux pigeons, et dont il ne prévoyait pas qu’il pût un jour faire concurrence au théâtre. D’ailleurs, il n’avait jamais vu sur les écrans du Panorama, du théâtre Robert Houdin, ou chez Dufayel, que des scènes de genre.
«  Mais comment voulez-vous, dit-il, qu’on puisse suivre sur l’écran une histoire un peu longue ? Trois ou quatre minutes, cela va bien, mais ensuite, on n’y comprendra plus rien !
– Mon cher ami, je vois que vous n’avez que peu fréquenté les temples, à vrai dire peu engageants, où s’élabore l’art nouveau. On a déjà composé des films de dix minutes, voire de vingt minutes. L’avenir, et un avenir prochain, verra le film d’une demi-heure, et, pourquoi pas ? le film d’une heure ! De bons acteurs réveilleront pour nous les chefs-d’œuvre du passé, animeront les héros de roman. Ah ! quelle belle œuvre on pourrait faire avec Quo Vadis !
– Je veux bien, mais est-ce qu’on comprendrait ?
– Il suffirait, mon cher, d’un commentateur habile, placé auprès de l’écran, et qui indiquerait aux spectateurs les principaux épisodes. Mon illustre compatriote Fregoli, que vous avez sans doute vu, ou dont la gloire, tout au moins, ne vous échappe pas, a l’habitude de se placer, lui, derrière l’écran, et d’imiter la voix des personnages à mesure qu’ils apparaissent. L’illusion, à ce qu’on dit, est frappante. Vous n’ignorez pas, d’autre part, que d’ingénieux chercheurs ont mis au point ce qu’ils nomment des phonoscènes ; par une liaison habile entre les rouleaux du phonographe et de la pellicule du cinématographe, ils réussissent à faire à la fois jouer et parler les acteurs. J’ai eu le bonheur de voir l’immortel Coquelin dans la ballade de Cyrano. C’est le théâtre de l’avenir. Enfin, et pour achever ma démonstration, il est trop sûr qu’un grand nombre de rouleaux phonographiques seraient nécessaires pour animer un long film. Mais ignorez-vous que quelques phrases projetées sur un écran, à côté de l’écran principal, ou parfois même à l’intérieur de cet écran principal, nous mettent suffisamment au courant de ce qui se dit, comme les légendes des dessins de Gavarni, de Daumier ou de Forain ?
– Mais ce doit être horriblement ennuyeux !
– Ce n’est pas ennuyeux, à condition de ne pas en abuser. D’ailleurs, le public demande de plus en plus de longs films. L’avenir est à ceux qui le comprendront. »
(« Comme le temps passe », Librairie Plon, 1937)

Et c’est à l’occasion de leur visite chez Méliès, que René comprendra vraiment ce que va être le cinéma : « Matricante alla voir Méliès avec René, et pénétra même dans le hangar de Montreuil où l’habile illusionniste préparait la plupart de ses trucs. Il en revint enthousiasmé, car il n’avait rien vu chez Charles Pathé, où il avait été introduit par son compatriote Zecca, qui atteignît à l’ingéniosité, à la funambulesque habileté de ce petit homme inspiré, rieur, orgueilleux, qui passait sa journée dans son atelier, aussi inventif de ses doigts que de son esprit, et qui trouvait autant d’agrément à organiser des féeries enfantines que de grosses farces, des actualités truquées et même de petits drames. Devant René ébloui, il fit ouvrir des trappes, se balança dans les airs, cracha le feu, agita sa barbiche de sorcier, fit surgir douze femmes en maillot blanc d’une rose gigantesque, et chanter sur l’écran, grâce à un phonographe, l’ombre grise de Paulus. René rentra chez lui définitivement conquis au projet de Matricante, et tout prêt à jurer que le cinématographe allait envahir le monde. » Et Méliès finira, lui, par se ruiner et terminera sa vie en vendant des jouets et des friandises dans un kiosque de la gare Montparnasse.

Jazzi dit: à

Quant à Robert Brasillach, il sera fusillé à la Libération, mais c’est une autre histoire…

Phil dit: à

Dear Renato, vous qui êtes pictural, tous les personnages de cette photographie semblent jouer une pièce dont ils n’ont pas compris le sens.
Ravi d’apprendre que Sjöström interrompait le tournage chaque jour pour son whisky.
Mandez-nous la nouvelle de votre prochain film quand il sera fertig, dear Renato.
Baroz, aviez-vous proposé Brasillach dans votre goût du cinéma ou pratiqué l’autodestruction préventive ?

lmd dit: à

Jazzi, farpaitement ; l’étagère dans le buffet, ce buffet cher à Clopine T. (ou était-ce un bahut ?).

Lindon envoya un mot à chacun de ses auteurs :
Cher ami, faites-moi l’amabilité de vous trouver devant ma porte tel jour à telle heure ; inutile de sonner ni d’entrer, je serai là vous verrez.
Et naturellement, ils vinrent, et attendirent .

Jazzi dit: à

Je l’avais proposé et l’extrait fut enlevé avant publication, Phil…

Phil dit: à

merci Baroz, vous déboucherez les écoutilles sur votre canal indépendant

renato dit: à

Peut-être Phil ils l’ont trop bien comprise la pièce qui se jouait (pourquoi ne pas imaginer qu’ils avaient rêvé pour eux un songe de Marx, mais une limite leur a empêché de tirer le todo libérateur de leur nada historique : les choses ont pris un autre chemin et le todo libérateur est devenu un espace où aucun problème ne trouve vraiment une solution, parce que dans le confort du nada, c’est la désorganisation culturelle qui ordonne le jeu — d’où l’inefficacité de l’action d’écrire —, ainsi il se sont soumis à un confortable nada total et totalisant).

D. dit: à

On ne peut pas réduire renato à être pictural, Phil.

Phil dit: à

certes dédé, disons que Renato a le jugement paramount.

et alii dit: à

A World First I Sustainable Construction I

The world’s first 3D printed house has been unveiled in Massa Lombardo, Ravenna, made using only raw earth mixed with water. Christened TECLA (“Technology and Clay”), the structure was created by Mario Cucinella Architects.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*