de Pierre Assouline

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Speculator, le retour

Speculator, le retour

Voilà un intellectuel français dont l’œuvre est considérable, dont l’influence diffuse est incontestable, dont la réflexion enrichie en permanence par les traditions africaines et japonaises est un enrichissement permanent pour ceux qui le suivent et dont la présence médiatique est nulle. Entendez : inexistante. Ceci explique cela. Notez qu’il aurait mauvaise grâce à s’en plaindre puisque de cette situation, il est le premier responsable. D’ailleurs il ne s’en plaint pas. Et ce n’est pas aujourd’hui que Pierre Legendre va changer ni renoncer à ses « manières monastiques ». Il a fait paraître au début de cette année un petit livre qui serait un excellent moyen de faire connaissance pour ceux qui ne l’ont jamais approché.

A 89 ans, Pierre Legendre demeure ce qu’il a toujours été : un fou de droit. Sa formation en témoignait déjà (humanités gréco-latines, agrégation de droit romain et d’histoire du droit), sa pratique aussi (Ecole pratique, Sorbonne). Mais lorsqu’on sait que, parallèlement, il aussi été psychanalyste (et Freud n’est jamais loin dans son exploration des coulisses inconscientes de la parole), expert de l’Unesco pour l’Afrique et surtout auteur de documentaires télévisés en prise directe avec sa réflexion sur l’architecture dogmatique de nos sociétés, on mesure la nature et l’ampleur du pas de côté accompli par ce non-conformiste de la plus normative des disciplines. L’important, c’est la curiosité. La sienne est sans repos. Tant mieux car elle est féconde.

On ne perd jamais son temps à frotter son intelligence et ses doutes à un tel esprit. Tout le contraire de ceux qu’il tance comme des « intellectuels de parade », « penseurs au pinacle »et autres « truth makers », loin, très loin d’une aristocratie de l’esprit qu’il appelle de ses vœux (c’était également le souhait d’Umberto Eco à la fin de sa vie, conclusion à laquelle il était parvenu après avoir passé et perdu beaucoup de temps sur les plateaux), à laquelle n’importe quel animal réfléchissant peut accéder, et surtout pas une élite autoproclamée. Il nous invite à préserver l’intimité avec soi, à se méfier des pédagogues, faussaires, habiles et demi-habiles, à se défier des plagiaires jusqu’à ce qu’ils se démasquent. Vaste programme !

Au fond, ce qu’il leur pardonne le moins sous « un surplus de jactance », c’est d’être imperméables à la perplexité et partout, hermétique au doute, à l’incertitude, à l’intranquillité. Surtout à l’esprit d’inachèvement sans quoi tout débat d’idées est clos à peine ouvert. Il les croit soumis à une volonté d’ignorer, ce qui reste à prouver au-delà du tranchant des formules polémiques. Vraiment, il y a un refus de reconnaître que la civilisation occidentale, de l’Europe à l’Amérique, a pour double socle la Bible et la codification du droit romain par l’empereur Justinien 1er ? Pourtant, cela paraît tellement évident…

Le Visage de la main (96 pages, 16,90 euros, Les Belles lettres), opuscule d’une fabrication particulièrement soignée (papier, mise en page, typographie et reproductions aux couleurs assez bien respectées), n’est pas, contrairement à ce que son titre pourrait laisser accroire, une analyse du fameux traité de l’historien de l’art Henri Focillon Eloge de la main(1964) sur la puissance de persuasion de l’organe aveugle et muet. Au vrai, il ne relève d’aucun genre. Disons des éclats d’essai faute de mieux. A priori il s’adresse à tout visiteur de l’adresse arsdogmatica.com où se loge le site « La Fabrique de Pierre Legendre » ; cela dit, il peut se lire indépendamment de sa consultation et même hors toute familiarité avec l’œuvre en question. D’autant qu’il est aussi remarquable par les pistes qu’il ouvre que par son écriture, d’un classicisme assez rares chez les universitaires et les juristes, lesquels portent généralement leurs efforts sur la démonstration. On notera d’ailleurs qu’elle est d’une grande tenue et ne se relâche, volontairement, que pour dénoncer « le foutoir des sciences sociales, humaines et gestionnaires, usine aux succursales multiples, qui souvent ressemble à un Abattoir de pensée » (où l’on voit que l’auteur ne déteste pas les majuscules, jamais gratuites, naturellement)

De quoi nous entretient-il ? De la nécessité de vivre dans un Monde généalogiquement organisé. Du besoin de se laisser toutes choses résonner en nous avant de les raisonner. Des illusions qui obscurcissent le débat occidental. De la masse des experts auxquels il manque une case, du politique comme de la colle indispensable qui autorise « la coïncidence des opposés » (Nicolas de Cues)… S’il en revient toujours aux trois concepts solidaires sur lesquels repose son projet d’explication du monde (anthropos, logos, dogma), un certain nombre de tableaux et de photographies nourrissent sa réflexion, notamment  Saint Augustin en train d’écrire une lettre à Saint Jérôme (1502) de Carpaccio qui expose la vision du principe, c’est à dire le besoin de commencer en permanence qui gouverne le rapport au monde l’animal humain, la place transcendantale d’un Miroir invisible et magique qui fait dire à la Bête dans le film de Cocteau et Marais :

« Je suis votre Miroir, la Belle. Réfléchissez pour moi. Je réfléchirai pour vous »

Avec Le Visage de la main, qu’on ait lu ou pas ses ouvrages magistraux sur le parricide ou sur la fabrique de l’homme occidental, on comprend mieux au nom de quoi il travaille et quel fut l’inaugural de sa vie. Son livre ne raconte rien, proprement dit, mais il renvoie à son site qui lui propose une narration à travers un montage de concepts articulés autour d’une pensée. Internet ne l’intéresse pas comme support technique mais comme miroir, et même comme Grand Miroir, histoire de faire écho au Speculum Maius du dominicain du XIIIème siècle Guillaume Durand dit Speculator. Pierre Legendre, qui lui a déjà consacré des Leçons, lui voue une reconnaissance éternelle pour lui avoir donné le fol espoir qui a nourri une illusion de jeunesse : « tenter de se hisser à la connaissance de quelque chose d’absolu : le désir des lointains »en spéculant sur toute manière connaissable. Au fond, Speculator, c’est lui.

Citer, c’est ressusciter. Un tel livre vaut aussi par l’inattendu de ses citations- et toutes ne prennent pas leur source dans l’histoire médiévale des montages religieux et juridiques de l’Occident ! Celle du malien Amadou Hampaté Bâ est bienvenue sur « … la bizarre détermination des Blancs-blancs à vouloir coûte que coûte, nous faire vomir nos us et coutumes pour nous gaver des leurs ». Ce jugement de 1973, dans lequel le Blanc-blanc est distingué du Blanc-noir, fonctionnaire de l’administration, Legendre le renvoie aujourd’hui « aux prédicateurs-experts en démocratie, sous le règne d’une Mondialisation sans scrupules ».

In fine, il revient sur « l’inouï du parricide », entendez le meurtre de l’Ancêtre juif par l’Allemagne nazie, période qui a vu l’invention de la dictature dans la liberté (l’illibéralisme contemporain pourrait y préparer). Aux yeux de Pierre Legendre, cela a déclenché un mécanisme de désagrégation, de désorientation, de destructuration, de dislocation généalogiques. Un phénomène qui est à l’origine de notre très actuelle débâcle de la pensée :

« S’en remettre à l’armée et aux forces de police ne suffira pas, si la réflexion critique est absente. Le refus, par les pédagogues et les instances d’expertise, de changer de cap, c’est à dire d’interroger nos propres structures dogmatiques en perdition, met en relief la déroute d’une civilisation devenue incapable de penser l’immémorial universel, la Dette généalogique ».

Etrangement, on ressort de ce petit livre moins pessimiste et moins tragique qu’on ne le croit, en fredonnant un « tra la tra la la la » issu de L’Enigme éternelle de Ravel dont l’auteur nous offre la partition. Et l’on repart avec cette clause fameuse « et caetera » des notaires de l’Ancien régime, qui leur permettait d’y mettre tant de choses. Rapporté à notre temps, Legendre propose de rendre l’expression par « et le reste… », douce injonction qui nous amène une fois de plus à nous laisser gagner par l’esprit d’inachèvement, ce dont on ne saurait trop le remercier.

(« Saint Augustin en train d’écrire une lettre à Saint Jérôme, 1502 » de Carpaccio, Confrérie Dalmate des Saints Goerges et Tryphon, Venise ; « La lunette d’approche, 1964 » de Magritte, D.R. ; « Linolog II, 1972 » linogravure de Pierre Alechinsky, Centre Pompidou)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

1 238 Réponses pour Speculator, le retour

Jazzi dit: à

Celle-la aussi est pas mal !

« Quelque peu sceptique devant ce Legendre qui semble rameuter derrière lui les commentaires les plus réactionnaires qu’on puisse trouver sur la Rdl.
Il prétend avoir trouvé son concept de “noblesse d’Etat” chez un russe… Pipeau ? C’est le grand historien franco-allemand Karl Ferdinand Werner qui l’a mis en évidence dans ses ouvrages, notamment ce livre qui fit date : Naissance de la noblesse, Fayard, où il parle de “la longue vie des institutions” remontant jusqu’à la Rome antique et aux structures de l’administration de Rome. Les idées de Werner sont reprises et mises en œuvre par le grand médiéviste Dominique Barthélémy, notamment dans L’an mil et la paix de Dieu La France chrétienne et féodale 980-1060, Fayard.
L’historien Jean Nagle a également écrit des ouvrages importants sur l’administration :
– Les Droits de marcs d’or des offices : tarifs de 1583, 1704, 1748. Reconnaissance, fidélité et noblesse, Droz-Champion, 1993.
– “Les fonctionnaires français au XVIIè siècle”, dans Histoire générale de la fonction publique en France, t. II, Nouvelle Librairie de France, éditions V.G. Labat, 1993.
-Symbolique et vénalité des offices en France.
Et Jean Nagle est aussi l’auteur d’un livre sublime, dont je parle ici de temps en temps :
– La civilisation du cœur Histoire du sentiment politique en France du XIIè au XIXè siècle. Fayard, 1998. Un livre incontournable pour comprendre en profondeur les tragédies de Racine. »
Rédigé par : Arrêteztout! | le 19 février 2009 à 20:02 | Alerter

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 2 juillet 2019 à 14 h 33 min

basta pablito, je ne vais pas retomber dans le piège de répondre à tes provocations.

et puis tu sais, un type qui n’a pas compris l’importance de Sartre j’ai pas trop envie de discuter avec, c’est une perte de temps.

sûr que les études post coloniales ils ne doivent pas trop connaitre dans les universités espagnoles, un pays qui continue de vivre si difficilement la fin de l’époque gloriueuse de Charles Quint, au début je pensais que tu étais barcelonais, mais je suis sûr que tu dois être valencien ou andalous.

renato dit: à

Tu admettra, bouguereau, qu’envers et contre toutes ses défaillances, Donald F. Duck vaut mieux de tous ces précieux ridicules. Quant à vivre par procuration, faut voir, je n’ai pas encore autorisé personne à agir à ma place.

bouguereau dit: à

…avec laquelle je ne suis pas en désaccord complet, inutile de le préciser. Mais ce type de posture prétentieuse et alambiquée, qui ne s’assume pas, je n’aime pas du tout

faut savoir s’assumer cloclo..c’est spéculaire et bien profond..et puis..haprés tu vas kiffer qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

on s’hautorise pour toi rénateau..on met des formes..enfin elles nous conviennent assez pour qu’on continue à s’aimer au finiche

renato dit: à

Pfff ! mieux de tous > mieux QUE tous

hamlet dit: à

@closer, le problème c’est que parfois il vise juste : « nazifier les hédonistes » même si c’est contestable il y a quelque chose de vrai, en tout cas cela montre l’impasse d’une société qui se fixerait l’hédonisme comme but politique, ce qui a été le cas avec l’époque Onfray, il pensait baisser les nombre d’électeurs du fn en propageant son idéologie hédoniste, regardez le résultat !

bouguereau dit: à

on estorque notre assentiment..un peu comme des clebs avec des croquettes..des cokiz qu’elle dit tèrezoune..looool

Bérénice dit: à

Jazzi, pour la meme matière, vous pouvez pêcher le meme enseignement dans la France médiévale, institutions et société, d’un vieux de la vieille Jean-Francois Lemarignier. Bouquin destine aux étudiants en droit qui comme on le sait reçoivent des cours d’histoire du droit depuis ses origines, loin, loin, loin et aux étudiants en histoire jusqu’en Lettres. L’auteur a professé à la fac de droit de Lille 49/57 Paris Sorbonne 57/70. Il ne sera donc pas soupçonnable , la matière historique semble pure de toute idéologie qui plus est écrit à distance des problèmes contemporains.

bouguereau dit: à

Renvoyer Legendre à une nostalgie réactionnaire, ce serait y renvoyer aussi bien le très anti-libéral Jean-Claude Michéa, par exemple… et du même coup George Orwell.

Rédigé par : C.P. | le 19 février 2009 à 19:51 | Alerter

j’alerte un peu tard..mais ça sonne un peu gillet jaune..c’est pas faux..disons quil manque cruelment de saintjust dans legendre..enfin je veux dire qu’une pensée aristocratique est dabord sociale..le roi cépé doit y passer..c’est qui qui pète dans la soie cépé!

Bérénice dit: à

Renato, je suis allé voir Yves, de Forgeard. Le film questionne l’intelligence artificielle et l’inter action homme machine. C’est tres drôle, certains ont dit loufoque, je n’ai pas le même ressenti. C’est coherent, bien ficelé, imaginatif et drolatique. J’en ai profité pour actualiser mes schemas érotiques.

bouguereau dit: à

Renato, de plus, j’aime beaucoup Hopper, sa solitude est habitée (elle est de lui cette toile n’est-ce pas) et j’ai trois enfants !!! 🙂

Rédigé par : Corinne O’ | le 19 février 2009 à 21:09 | Alerter

excellent post..

renato dit: à

« on s’hautorise pour toi », bouguereau, si tu acceptes le moins mauvais dans l’illusion de fuir un pire peint en trompe l’œil : faut pas croire à tout ce qu’on lit sur les journaux.

Clopine dit: à

De toute façon, les idées de Legendre sont tellement « assénées », avec une sorte de style au verbiage emphatique et surtout faussement paradoxal : enfin, moi je trouve qu’il abuse du paradoxe. Mais j’ajoute « faussement » parce que le but n’est pas le paradoxe, mais l’écoute -du coup surprise- : il s’agit donc d’étonner et même de filer le vertige, à l’aide de quoi des pensées paisiblement réactionnaires sont … assénées, j’y reviens.

« X » ne devrait pas supporter, vraiment, car sa juste remarque « on n’entame pas une discussion en disant « accusé, levez-vous ! » prend ici tout son sens, surtout qu’il s’agit d’un juriste de formation…

Bref.

Sur le coup, je ne comprends pas trop l’admiration de notre hôte, là, et suis diablement tentée de suivre Pablo75 dans son argumentation (qui a le mérite de citer ses sources !)

et alii dit: à

(personne ne peut rêver à la place d’un autre),
j’ai bien l’impression qu’il en est ainsi, si j’en crois un rêve que j’ai poursuivi deux nuits de suite sur « des lettres de mon nom » que je n’avais donc jamais bien vues, et en plusieurs langues!comme m’ y a forcée , because pseudo- et l’histoire de sa découverte, -la RDL CE QUE JE DIS là PARCE QUE ça A UN RAPPORT AVEC Kantorowicz l’autre et notre histoire! ne cherchez pas, vous ne pourriez pas trouver, et mon rêve, lui, y est arrivé!

et alii dit: à

un texte inédit d’Hervé Le Bras dont voici un extrait :
« Écartée de l’individu, la raison, par un mouvement de balancier, a regagné la sphère du pouvoir sous la forme de la technocratie. Si le pluralisme est au cœur de la démocratie, plus que le suffrage universel ou l’égalité, alors, le repli de la raison vers le grand Léviathan technocratique est un déni de démocratie car la technocratie ne pratique ni la discussion ni le compromis. Elle estime posséder la vérité, ou du moins la meilleure solution possible aux problèmes de gouvernement. La relocalisation de la raison au centre du pouvoir retire la justification politique de la critique. Puisque l’individu n’est plus raisonnable, c’est la raison d’État qui s’applique à nouveau. Le long chemin qui avait conduit des monarchies absolues du XVIIème siècle aux démocraties modernes est emprunté en sens inverse ».
lettre de books
Legendre parlait de LE BRAS comme d’un interlocuteur possible

bouguereau dit: à

Phil: Les Tirailleurs Marocains, ce n’était pas un régiment de Légionnaires. C’était un régiment, dont la majorité des troufions étaient Marocains, les officiers of course not, les uniformes étaient magnifiques, rouge et bleu, culottes comme les aiment Abdelkader, chéchia etc… Imaginez mon père en permission, avant l’été 39, draguant au Boeuf sur le Toit, sorti tout frais de sa Bugatti dans son bel uniforme. J’ai eu moins de chance, régiment de QG, de transmissions, moche quoi.

Rédigé par : KunstStoff Thierry Kron sur toileTraube | le 20 février 2009 à 13:57 | Alerter

..vontraube savait mettre des mots sur l’hindicible qu’elle aurait dit corinne’o

bouguereau dit: à

Elle estime posséder la vérité, ou du moins la meilleure solution possible aux problèmes de gouvernement

même pas..qu’une question de ‘légitimité’ comme saurit dire un juriste

et alii dit: à

je suppose que c’était de Gabriel Le Bras, et non Hervé mais dans le doute

closer dit: à

Merci pour ce lien J2z! Un sacré coup de saudade! C’était le temps de TkT, MàC et JC (irremplaçables tous les deux), Annibal (bien mieux que Zizzi), Abdelkader…Renato intervenait beaucoup…

Mais dis-moi, qui étaient Cécile, Corinne O’ et surtout « belle femme gymnaste, blonde à forte poitrine »???

Marie Sasseur dit: à

« Internet ne l’intéresse pas comme support technique mais comme miroir, et même comme Grand Miroir, histoire de faire écho au Speculum Maius du dominicain du XIIIème siècle Guillaume Durand dit Speculator. »

Histoire de faire écho.
Mais pas à un concept lacanien, alors.

Le speculum judiciale de l’évêque de Mende.

Un document pour ecole de la magistrature ?

 

Marie Sasseur dit: à

Legendre parlait de LE BRAS comme d’un interlocuteur possible, pour discuter Etat pouvoir, administration. Et élaborer le bon gouvernement d’économie dirigée ?

Bérénice dit: à

Closer, l’indicible c’est ce qui se ressent, s’éprouve et va ensuite fortifier l’inspiration si l’homme , la femme est artiste.

renato dit: à

C’est une carrière de souvenirs ce lien ! Ce post de TKT, p. ex.

“le désir de faire l’amour avec un autre homme procède de bien autre chose. Si je n’ai rien à boire, un peu de gros rouge qui tache coupé d’eau fera sans doute mon affaire, mais je préfère le vin de Bordeaux.” : rédigé par Bihorneau de Bellerente: Donc si vous ai bien lu, quand vous n’avez pas de femme sous la main, vous couchez avec des hommes? Un conseil en matière de vin, ne boire que du bon vin et jamais de la piquette, il est préférable de boire une bière. Remplacez donc les hommes, l’absence de femmes, par une masturbation en solitaire.
Pourriez vous me dire quand vous avez opté pour les femmes au lieu des hommes? Option donc, pour vous ? Cela s’appelle la bisexualité, très valable pour les conformistes qui peuvent se marier, faire des enfants, se rendre au sauna pour goûter la brioche maudite; augmente aussi la possibilité de rentrer avec quelqu’un pour la nuit. La comparaison femme/homme par vin de Bordeaux/piquette me semble quand même hasardeux. Il y a dans le bordelais de tout, des grands vins et de la piquette. La libération des gays n’a pas rendu les populations moins hétéro, cela est un frein à l’hypocrisie et les mêmes libertés pour tous.
Même Le Minister Mentor et son fils, l’actuel premier ministre de Singapore, ont déclarés que l’homosexualité n’était pas un choix, refusant “l’application” de lois punissant les actes charnels entre gens du même sexe. Les musulmans se sont donc retrouvés avec une loi non radiée de la juridiction héritée des Anglais, mais les répressions sont interdites. Comme quoi l’autorité de MMr. Lee père et fils, oeuvre pour plus de démocratie et le conscensus. Pourquoi aussi, pousser les gays sortis des uniuversités, the young talents, à aller s’installer en Australie ou aux USA? Fuite de cerveaux pour causes de non liberté du cul, très mauvais pour l’économie.
Barack Obama dans son discours d’inauguration, s’est adressé aux gays et aux hétéros, en employant le mot de brothers and sisters gays and heterosexuals.
Pour ce qui est du droit d’adopter des enfants pour les gays du sexe fort, la société n’est pas encore mûre. Les lesbiennes elles, peuvent porter un enfant fabriqué avec un homme, aucune loi ne peut les en empêcher.
Bihorneau de Bellerente, je vous imagine paroisien du Gros Caillou, convenable, col bien fermé, cravate gris sur gris, pantalons de flanelle, chaussure noires bien cirés, Madame Bihorneau de Bellerente ( dotée peut-être ) et vos enfants ou petits-enfants bien coiffés, habillés de bleu-marine et de gris. En voyage, donc si j’ai bien compris votre histoire de vin, à défaut de femmes, vous vous tapez des hommes dans les vespassiennes, n’oubliant pas de leur envoyé un gnion, après avoir remonté votre pantalon. Bien sûr je plaisante, mais franchement mettez vous bien dans la tète, on ne choisit pas sa sexualité et aucune loi, ne change la proportion hétéro/bisexuel/hétéro des popultions. L’adoption est autre chose. Le concept pour un enfant, d’un couple de parents, père et mère unis, restant le meilleur. Les enfants adoptés, en principe, on ne les arrache pas à des couples unis ou disons le, qui ont les moyens d’élever leurs enfants. By the way, la sexualité n’est pas non plus une éducation, les enfants élevés par des gays font des hétéros convaincus: Ce n’est pas un choix! Sauf pour vous. Madame Bihorneau de Bellerente comparée à une bouteille de Bordeaux, même pas supérieur, mais à un simple bordeaux générique, va se mettre en colère. Vous vous êtes fourvoyé cher Bigorneau. Je vous ai lu à la lettre. Prosit!
PS: Mon commentaire va vraisemblablment être censuré, il n’est pas Salonsfähig de parler des bienfaits de l’autorité en démocratie. de la ville-état de Sinpapura.

Rédigé par : KunstStoff Thierry Kron sur toileTraube | le 20 février 2009 à 04:50 | Alerter

et alii dit: à

Un apologue de mon invention met le doigt sur l’indigence intellectuelle, qui aujourd’hui substitue le calcul gestionnaire à la réflexion sur le pouvoir. Avec l’aide d’un personnage du romancier William Faulkner, j’ai décrit la réalité en remplaçant dans le texte le terme « morale » par « État » :

« …. Cette innocence qui croyait que les ingrédients de l’État étaient comme les ingrédients d’une tarte ou d’un gâteau, et qu’une fois qu’on les avait mesurés, pesés, mélangés et cuits au four, tout était dit et il ne pouvait en résulter qu’une tarte ou un gâteau ».

Mon interpolation sonne juste. Prenez les ingrédients, économiques et financiers, démographiques, psycho-religieux, militaro-stratégiques ; ajoutez les parfums culturels ; passez au four sociologique, après avoir remué en agitant le fouet de la démocratie. Cela doit donner un État, tarte à la crème que vendront les démarcheurs du marketing politique, conservateur ou progressiste, au choix.
etc legendre

Marie Sasseur dit: à

« Cette innocence qui croyait que les ingrédients de l’État étaient comme les ingrédients d’une tarte ou d’un gâteau, et qu’une fois qu’on les avait mesurés, pesés, mélangés et cuits au four, tout était dit et il ne pouvait en résulter qu’une tarte ou un gâteau ».

Et l’état est grand, nécessairement grand, chez legendre qui le rêve tout puissant, comme papa.

Delaporte dit: à

Ed, vous avez menacé hier de prévenir la police en me traitant en outre de « satyre », parce que je parlais de vos lolos. Mais ce n’est pas tout à fait exact. Je commençais dans mon message par évoquer les bienfaits de la bière sur cette partie de l’anatomie féminine qu’on appelle, quand le régime a été suivi et réussi, « gras-double ». Et je mentionnais surtout le témoignage de la divine Brigitte Fossey qui avait doublé de volume grâce à ledit régime à base de bière, pour jouer la scène des Valseuses restée fameuse. Ce n’est donc pas tant de vous qu’il s’agissait, et de vos nibards sacrés (pour vous), sauf que, habitant Hambourg, pays allemand où la bière coule à flots, je me demandais à juste titre si vous n’aviez pas profité de l’aubaine, sorte de chirurgie esthétique naturelle. C’est tout, et c’était une question légitime et bien élevée concernant un éventuel « gras-double » qui serait apparu en l’occurrence. Je n’en dirai pas plus, de peur de vous vexer encore plus. Mais voilà qui est une chose bonne à savoir, et dont vous saurez sans hypocrisie profiter, du moins je l’espère, gras-double ou pas gras-double…

hamlet dit: à

jazzi marrant ce lien, je viens de tomber là-dessus, j’étais déjà très con en 2005 :

Argh : je crois que vous avez tort de vouloir éloigner civilité et littérature. Dans mon rangement, j’ai mis mes traités de civilité à côté de Crébillon. Cette histoire de bons sentiments et de mauvaise littérature est devenue tellement caricaturale que le pauvre Gide regretterait sans doute aujourd’hui d’avoir prononcer sa malheureuse phrase.
Regardez le polar, je ne connais pas Annelise, l’article de PA fait que je vais m’empresser de la lire, mais d’une façon générale, à force de se sentir obligés de faire de la bonne littérature avec des mauvais sentiments, c’est devenu aussi con que du Prévert comme dirait l’autre. Y a qu’à lire la plus célèbre d’entre tous : Vargas, sur la forme je ne dis pas, mais sur le fond, tout cet humanisme à 2 balles, c’est quand même très lourdingue.
D’ailleurs je m’interdis désormais de lire des auteurs de polar de gauche, je trouve ça inintéressant, je ne lis plus que les auteurs de polar de droite réactionnaire ou des hyper bourges. Dommage d’ailleurs que passouline ne précise pas la sensibilité politique et morale d’Annelise, mais déjà le prénom : j’aime bien ça fait un peu bourge, je vais la lire.
Bien qu’une phrase comme : ‘l’urgence du don exige l’oubli de soi’, me laisse quelque peu perplexe.
Rédigé par : zeno | le 28 juillet 2005 à 23:48 | Alerter

Delaporte dit: à

J’ai un peu regardé le blog de PaulEdel, qui d’autorité foutrale m’a censuré hier, éliminant mon commentaire bien innocent, estimant que j’étais quelqu’un à ostraciser, à mettre sur la touche, à assassiner. Donc, ce blog m’a désormais paru bien moins intéressant que le précédent. On a l’impression que le délicat homme de lettres s’est métamorphosé en un démon incorruptible, une sorte de Robespierre des ordinateurs qui ne laissera plus rien passer et vous rendra un verdict capital avec célérité pour que vous faire passer sous sa guillotine infâme et grotesque. Vous n’avez pas honte, PaulEdel ? Toute votre belle carrière dépréciée en un tour de main à cause de vos caprices de star, alors que, je vais vous le dire, mon cher PaulEdel, tout le monde se fout de vous comme d’une première chemise. Vous risquez de vous retrouver tout seul face à vous même, contraint de vous astiquez vous-même en un ignoble culte auto-onaniste, qui ne vous réjouira même pas et vous fera dépérir de toutes vos forces restantes. Et la littérature ? Elle sera oubliée dans l’aventure. Car comme le disait Sant-A., littérature « lis tes ratures »… Voilà votre fin, PaulEdel. Condoléances !

Ed dit: à

« dont le dernier paragraphe devrait retenir l’attention »

Mal exprimé. Je voulais dire, bien sûr : « qui devraient se pencher le dernier paragraphe »

renato dit: à

Dans une interview concédée au Financial Time le Petit-Père-des-Nationalistes a craché à tout va sur le libéralisme — pensée dont il prévoit d’ailleurs la fin —, il est donc vrai : l’éducation communiste est débilitante.

Delaporte dit: à

ED, on ne comprend pas ce que vous racontez. Lire votre nouveau papier sur votre blog ? Pourquoi pas. Vous avez eu l’idée de choisir un best-seller : on se demande toujours où vous allez chercher ce genre de trouvailles. Prenez plutôt modèle sur Passou, dont les choix sont à chaque fois raisonné et plausible, loin de votre folie littéraire. Et puis, attention, Ed certes je ne parle pas de vos lolos, qui ne m’intéressent pas, ni de votre régime à base de bière pour le « gras-double »), littérature : « lis tes ratures » (San-A.)…

Delaporte dit: à

« Je passe juste une tête. »

Tant que ce n’est pas un nichon…

Ed dit: à

@Delaporte

Ta place étant dans un asile (ou une cellule, car je doute que tu te contentes de paroles sur le net), je ne te réponds pas. Donc arrête de me parler. TU ME DÉGOÛTES VIEUX DÉGUEULASSE.

Même comme ca, je crains qu’il ne comprenne toujours pas.

Delaporte dit: à

Ed dit: 2 juillet 2019 à 16 h 51 min
@Delaporte

Que me reprochez-vous, ma chère Ed ? Pour envoyer quelqu’un à l’asile, il faut des arguments. Je ne vous fais pas rire, c’est ça ?

Delaporte dit: à

Peut-être que Ed est allergique au « gras-double », c’est dommage cette anorexie mentale qui se trimbale sur deux pattes comme une sculpture de Giacometti. Tout est désossé. Quel pauvre planète, un monde où les femmes errent de blog en blog, et n’ont même plus celui de feu PaulEdel pour se réjouir et se cultiver. Car PaulEdel est un écrivain fini, c’est la mauvaise nouvelle du jour !

Delaporte dit: à

C’est un joli terme, « gras-double », pour nommer un aliment délicieux, mais aussi une belle poitrine féminine. On imagine que San-A. devait bien aimer ça, et que son oeil frisait quand le menu en proposait ou bien une jolie conquête. Un homme accompli ne peut rester indifférent devant une assiette lyonnaise de « gras-double » préparée avec amour, idem pour des nibards conséquents. Produits tripiers et poitrines de tripières se rejoignent en une farandole miraculeuse – n’en déplaise à notre petite punkette anorexique, plate comme une limande :

« Le gras-double, produit tripier, est la membrane de la panse, l’une des quatre parties de l’estomac du bœuf. Il est employé dans diverses recettes, notamment dans la cuisine lyonnaise, dont la plus connue est le tablier de sapeur. »

Clopine dit: à

Ed, Ed, un petit conseil à propos de Delaporte :

« Ce qu’il faut, avec lui, c’est attendre qu’il s’épuise et surtout pas moufter. Si jamais t’as le malheur de dire un mot, un seul, c’est comme si tu mettais deux balles dans le bastringue, ça s’arrête plus. »

(mais vous êtes un peu trop jeune pour avoir retenu tout ça : https://youtu.be/vobb2nfGqLo

Allez, souriez, quoi.

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 2 juillet 2019 à 14 h 40 min

Continue à produire de grosses perles. Je me régale (bientôt il y aura une nouvelle liste).

Avec ça et tes interprétations grotesques de textes…

Chantal dit: à

@ e alli, en effet j’avais aussi noté son intérêt pour la danse à l’époque, puis revu une vidéo à un colloque avec Ricoeur, à propos du managment.

et l’emploi du mot ressources humaines, comme si l’homme était devenu une matière exploitable, sans pensée …

Ed dit: à

@Clopine

Grave. Ca marche avec tous les trolls, quel que soit le genre. De Chaloux à hamlet en passant par Delaporte.

(Notons que je me fais harceler, mais c’est à moi de m’adapter, et non au harceleur de fermer sa g.eule). Merci Clopine hein.

Delaporte dit: à

« Allez, souriez, quoi. »

Mère Clopine parle d’or !

Ed dit: à

« Allez, souriez, quoi. »

Clopine, on vous voit pas trop sourire quand c’est pour votre pomme. C’est bizarre hein, la solidarité féminine n’est-elle pas la base du féminisme ? Encore faudrait-il avoir un minimum d’empathie et être capable de voir au-delà de son nombril.

« Allez souris ! C’est marrant un vieux dé.guelasse qui parle nichons après avoir insinué que tout un régiment t’était passé dessus et que tu es un p.ute »

ahah. hhihi- uhuh- MDR

Delaporte dit: à

Il faut observer que Ed aussi s’acharne sur moi, me traitant de satyre, de vieux dégueulasse, etc., en faisant d’ailleurs souvent du racisme anti-vieux. Or, je réponds avec humour à cette jeune femme, qui n’a malheureusement aucune capacité d’autodérision et prend tout au premier degré. Je ne suis pas un troll, juste quelqu’un qui essaie de garder sa dignité devant la jeunesse, et ne veut pas se faire émasculer par une jeune sotte, comme le vieux Corneille jadis. Je ne suis aucunement coupable de harcèlement, je réponds seulement du tac au tac à l’insolence méprisante d’une mijaurée. Je me défends comme je peux par l’art de la conversion et l’ironie salace (de saison avec cette épingle à nourrice) puisée chez San-A. que cette ignare n’a jamais lu. Qu’elle se fasse gonfler les seins à perdre haleine en buvant des litres de bière, pour augmenter son « gras-double », peu me chaut… Les rieurs et les amoureux du verbe sont avec moi !

Paul Edel dit: à

C
Delaporte vous n êtes pas du tout ostracise mais des dysfonctionnementsles commentaires apparaissent tardivement c est tout …ah la là là

P. comme Paris dit: à

« Les rieurs et les amoureux du verbe sont avec moi ! »,

parmi les putrides culs-benits.

Fiammeta dit: à

Vous avez dit salace?

« émasculer par une jeune sotte », 😉 ce contrepet le confirme Delaporte! 😉

renato dit: à

« des dysfonctionnementsles commentaires apparaissent tardivement c est tout …ah la là là »

Moi, par exemple, je suis en attente de modération depuis hier à 4:28 et je ne vais pas faire une crise pour ça.

Bérénice dit: à

Delaporte, c’est pas nibards sacrés mais mamelles sacrées car si l’on respecte le sacré, il n’y a que les vaches pour qui les glandes mammaires peuvent supporter le poids du sacralisation à moins que vous ayez écrit « sacrés nibards » ce qui changerait totalement la connotation du terme.

x dit: à

Je n’ai strictement aucune qualification pour commenter les ouvrages de P. Legendre, n’en ayant pas lu un seul.
Ajoutez à cela mon ignorance totale en matière juridique en général et en droit romain en particulier.

renato dit: à

Bon, toutes bêtises politiques bien à part, nous sommes entre les nationalistes et les progressistes à deux balles : ce n’est vraiment pas confortable.

Bérénice dit: à

17h51 que fait la police ? Passou vous teste ou bien s’est absenté, RTT,heures sup à récupérer, dépassement des trois heures quotidiennes

bouguereau dit: à

havec polo c’est toujours à cause du complesque militaro industriel..

Chantal dit: à

en même temps x, son débit à pierre legendre est suffisamment lent pour s’endormir entre deux concepts troublés par le doute ….

https://www.youtube.com/watch?v=iaE13vJfc28

malgré son âge il semble fort coquet au point de croiser les quadrillés et les couleurs peu savantes dans le monde policé des Grands Penseurs lol.

bouguereau dit: à

Ajoutez à cela mon ignorance totale en matière juridique en général et en droit romain en particulier

t’es un hédoniss jean foute..une matière a penser de déchetrie..mais tu sais pas dans quel bac te chter..y sont tous..mais tous pareil

hamlet dit: à

je ne suis pas un troll !!!!!!!!!

en fait oui je suis un troll, mais un vrai troll, comme on en croise dans les bois, avec mes amis lutins; elfes, nains, fées et autres gnomes, ogres et géants…

je suis un vrai troll et pas un troll de mes deux qui va se soucier de gens comme Clopine ou je sais pas qui… en fait oui je sais qui mais je ne dirai pas son nom.

sérieux Clopine vous vous donnez trop d’importance, si j’ai des choses à vous dire je vous les dis direct, en plus qu’est-ce que j’en ai à foutre de personnes comme vous ? vous êtes totalement inintéressante !

Ed dit: à

« parmi les putrides culs-benits. »

Qui puent du cul-

bouguereau dit: à

Les rieurs et les amoureux du verbe sont avec moi !

jme damde si qu’elle se marre bonne clopine ou si c’est pas ‘amoureux du verbe’..qu’elle a telment peur dpas en ête..et polo frait pas un geste pour la rassurer

bouguereau dit: à

vous êtes totalement inintéressante !

..ouf vla keupu..ça va hencore tcouter 2 thunes bonne clopine..et pour keupu c’est bon a prende

christiane dit: à

« […]Une des clefs particulièrement éclairantes pour entrer dans l’œuvre de Pierre Legendre est son commentaire lumineux du célèbre tableau peint en 1964 par Magritte, « La lunette d’approche », qui revient à plusieurs reprises dans son œuvre.
Ce tableau représente une fenêtre à travers les battants de laquelle on voit un ciel, mais qui, entr’ouverte, laisse apparaître derrière elle le vide, le rien.
Selon Pierre Legendre, ce tableau donne à voir de manière sensible la fonction des montages constitutifs des civilisations (les règles et les préceptes) : « vaincre le néant » et instituer la raison, sur un fond de délire (meurtres, inceste…) que Pierre Legendre appelle le creuset délirant de la raison. » (commentaire de solon sur amazon à propos de ce livre Le visage de la main)
Je m’interroge sur ce tableau que je n’avais jamais regardé avec attention et sur le titre que lui a donné Magritte. Les carreaux de la fenêtre offrent effectivement un paysage de plein jour, ciel bleu pâle, nuages, possible étendue d’eau. On s’attend au même paysage fenêtre ouverte et non, c’est le noir (pas un ciel de nuit avec étoiles et lune, non : du noir opaque. « vide » ? « rien » ?). Un télescope percerait-il ce noir ? Doute, hésitation. Sur quoi ouvre cette fenêtre dans nos pensées ?
Fossé entre le réel et nos hypothèses.
Voilà que Pierre Legendre me devient un peu accessible par le bout de cette « lunette d’approche » !
L’invisible serait donc visible parfois ? le paradoxe et le mystère surgissent sous le pinceau de Magritte.
(j’avoue m’être perdue dans les commentaires savants mis en ligne (ici et ailleurs) quant à la pensée de Pierre Legendre que je ne connais pas.)
Le lien permettant d’accéder à un survol de son œuvre impressionnante incite au respect et au découragement. Est-elle accessible ?

bouguereau dit: à

Je me régale (bientôt il y aura une nouvelle liste)

..le suspens est hinsoutenabe haussi dce coté là

Sarah dit: à

Bon, toutes bêtises politiques bien à part, nous sommes entre les nationalistes et les progressistes à deux balles : ce n’est vraiment pas confortable.

Tut, tut, la pensée à trou de balles! aurait dit le boug!

hamlet dit: à

pablito aussi est inintéressante mais avec lui au moins c’est rigolo de se mettre sur la tronche, même si c’est moins rigolo qu’avec alba.

mais comme le crêpage de chignon c’est un manque de respect pour la communauté j’ai promis de ne plus le faire par respect pour les autres, comme renato que j’aime bien, et jazzi aussi.

pas vrai ?

encore que vous n’êtes pas obligés de lire quand on se met sur la tronche avec pablito ? non ?

sérieux c’est chiant ce blog quand on peutse mettre sur la tronche avec personne.

si vous m’aimez bien vous pourriez faire un petite dérogation et nous autoriser, pablito et moi à nous mettre sur la tronche ?

à la limite on peut se mettre d’accord sur les horaires, par exemple une autorisation de 16H à 19H, 3H par jour c’est pas grand chose ?

les articles de passou ont toujours été un peu soporifiques mais au moins les commentateurs avaient du peps, alors que maintenant, je sais pas si c’est force de lire passou, du coup il vous a contaminé, vous êtes devenus aussi soporifiques que lui.

du coup à part se mettre sur la tronche je vois pas trop ce qu’on peut faire d’autre…

bouguereau dit: à

le paradoxe et le mystère surgissent sous le pinceau de Magritte

magritte..ses chmises a carreaux..y scasse pas trop l’cul le legendre..ça aurait fait un contributeur honnête..au lieu de ça ce corniaud perd son temps bêtment qu’elle dirait tèrezoune

bouguereau dit: à

deux balles

..t’as pas faux..c’est déjà presqu’une rafale

renato dit: à

« Tut, tut », avez-vous quelque chose à gagner dans le bazar européen ou êtes-vous banalement démocrate-chrétienne ? Apprenez à évaluer votre personnel politique avant d’ennuyer les gens avec vos observations d’emprunt.

hamlet dit: à

pablito c’est quoi tes créneaux de disponibilité pour se mettre sur la tronche pour que je fasse une proposition à la communauté ?

christiane dit: à

Suite (regardant le tableau de Magritte)
La ligne d’horizon sur les vitres est parfaitement en continuité d’un battant de la fenêtre à l’autre ce qui induit une transparence qu’il nous serait possible de continuer. Si elle avait été brisée par l’angle d’ouverture de la fenêtre, nous aurions immédiatement pensé à un décor peint sur les vitres. Il ne resterait alors qu’une moitié d’énigme : ce noir.
Magritte jouant sur une transparence possible crée alors une double énigme. Et bien sûr il ne donnera jamais la réponse comme pour ses autres tableaux mystérieux ou le réel en trompe-l’œil nous joue des tours par ses superpositions, ses trouées, ses impossibles.
C’est aussi troublant que les dessins et gravures perturbantes d’Escher :
https://www.youtube.com/watch?v=4UmD0gjMsFs

x dit: à

bouguereau dit: 2 juillet 2019 à 18 h 03 min
le début, pas trop, mais je suis parfaitement d’accord avec ce qui me semble être le point central (si j’ai bien compris) : je sais pas dans quel bac de la déchetterie me chter.
Zauriez pas un effaceur ?
Ou un drone ?

Chaloux dit: à

« qui devraient se pencher le dernier paragraphe »

Quel intérêt?

Delaporte dit: à

« Delaporte vous n êtes pas du tout ostracise mais des dysfonctionnementsles commentaires apparaissent tardivement c est tout …ah la là là »

C’était peut-être inconscient, cher PaulEdel ? En tout cas, on verra. On vous jugera sur le résultat, certes pas tout de suite : apparemment, il faut vous laisser un peu de temps.

Delaporte dit: à

Ed dit: 2 juillet 2019 à 18 h 10 min

Encore des insultes gratuites !!!

Lavande dit: à

Ed, allez lire « la version du traducteur » (colonne à droite) : beau texte qui vous touchera.

hamlet dit: à

si c’est comme ça je vais vous faire une explication de texte de l’article passou.

Alors de quoi nous entretient-il : ça c’est la première que vous devez vous posez !

Tout d’abord de « la nécessité de vivre dans un Monde généalogiquement organisé » : vous savez quoi ce genre de monde ? généalogiquement ça veut dire ce que ça veut dire et organisé c’est pareil, ça veut aussi dire ce que ça veut dire !

– « Du besoin de se laisser toutes choses résonner en nous avant de les raisonner » alors ça, je ne sais pas si certains d’entre vous l’ont remarqué mais résonner ça s’écrit pas pas pareil que raisonner, et il est évident que laisser les choses résonner en nous avant de les raisonner c’est différent de laisser les choses raisonner en nous avant de les résonner ! vous me suivez ?

– « Des illusions qui obscurcissent le débat occidental ». alors ça c’est un point hyper important, en effet il faut en retenir que l’illusion n’éclaire jamais, elle obscurcit, et quand on sait que le débat occidental c’est pas un truc éclairé comme la tour Eiffel la nuit, si en plus on l’obscurcit au final on y voit pas plus que dans le trou de balle de greubou !

« De la masse des experts auxquels il manque une case » : des experts auxquels il manque une case c’est ce qu’on appelle un pléonasme, dans la mesure où c’est à ça qu’on les reconnait, et si un jour il devait par miracle nous en apparaitre un auquel il ne manquerait pas une case la seule chose qu’il nous resterait à faire serait d’aller allumer un cierge pour remercier le Seigneur de nous avoir fait pareil cadeau !

– « du politique comme de la colle indispensable qui autorise « la coïncidence des opposés » » : alors ça c’est pas le plus facile à expliquer quand on a à faire à public aussi neuneu que vous. Comment dire ? les oppsés vous voyez c’est quoi ? en fait c’est des trucs qui s’opposent, faire coïncider des trucs qui s’opposent c’est le truc le moins facile à faire, d’où l’intérêt de prendre une colle qui fonctionne bien, on en trouve maintenant à Castorama de la Sader pas chère en gros tube, liquide ou en gel, après peut-être que pablito me contredira mais la Sader c’est celle qui marche le mieux pour faire coincider les trucs qui s’opposent, plastique, métal, bois, avec ça vous collez tout ce que vous voulez !

et voilà ! maintenant Legendre n’a plus de secret pour vous ! ne me remerciez pas vous êtes mes potes, c’est normal !

Chantal dit: à

l’homme occidental se porte mal, on n’en peut rien quand même depuis le temps qu’il veut tout dominer, même Pierre Legendre en est un, appelé à muter ou pas …, je laisse ce billet méditatif en forme de miroir à l’appréciation de celle à qui c’est adressé…, une iconographie soignée, le saint, le petit chat, la bibliothèque, la plume … ensuite Magritte et son surréalisme à retournement, une petite pensée pour Alechinski.

Lavande dit: à

De Nota: une de mes nièces qui passe le bac et envisage des études littéraires est intéressée par le travail en librairie. Elle s’est renseignée auprès de libraires ainsi que dans son centre d’orientation et de documentation. Partout la réponse a été la même : « on prend des gens qui sortent d’écoles de commerce ».
On est bien mal barrés !

renato dit: à

L’homme occidental ne se porte pas mal, Chantal, il vit dans un état de crise, c’est-à-dire le seul qui lui convient. Malheureusement nous avons affaire avec une classe dirigeante — parler d’élite ce serait de trop — angoissée par la globalisation de la pensée et par la relativisation du pouvoir de cette pensée ; mais à un moment ils s’adapteront et on pourra vivre pleinement notre état de crise.

Marie Sasseur dit: à

« Je n’ai strictement aucune qualification pour commenter les ouvrages de P. Legendre, n’en ayant pas lu un seul.
Ajoutez à cela mon ignorance totale en matière juridique en général et en droit romain en particulier. »

client parfait pour legendre. Dont le sujet de droit ne connait rien, et doit s’en remettre a dura lex sed lex, et aux  » interprètes » du dogme.

Voilà, sans nécessité aucune de compétence de légiste, le plat de résistance de legendre. Il y a a boire et à manger, tout et son contraire, et beaucoup, mais vraiment beaucoup d’idéologie qui devrait plaire aux suprémacistes.

Delaporte dit: à

« une de mes nièces qui passe le bac et envisage des études littéraires est intéressée par le travail en librairie »

Elle pourrait essayer plutôt les livres anciens, où il faut d’abord une grande culture, à la différence de la librairie où il faut surtout être arrogant et ignare.

Marie Sasseur dit: à

je vous passe ses « idées » de legendre sur les JAF, qu’il considère néanmoins comme des juges, mais soupçonnés de participer à du  » charity business ».

Non, sérieux Passou, il vaut mieux cesser de « frotter » votre intelligence, comme ça. Il n’en sortira absolument rien d’intelligent de la lampe.

renato dit: à

« On est bien mal barrés ! »

C’est curieux, je connais quelques libraires en Italie et lorsqu’elles-ils embauchent il donnent la préférence à ceux qui ont une formation de bibliothécaire. Demandée, la propriétaire d’une librairie de Milan m’a répondu : « Si on travaille dans le monde de la culture, une formation commerciale n’a pas de sens ».

D. dit: à

renato dit: 2 juillet 2019 à 19 h 11 min

L’homme occidental ne se porte pas mal, Chantal, il vit dans un état de crise, c’est-à-dire le seul qui lui convient. Malheureusement nous avons affaire avec une classe dirigeante — parler d’élite ce serait de trop — angoissée par la globalisation de la pensée et par la relativisation du pouvoir de cette pensée ; mais à un moment ils s’adapteront et on pourra vivre pleinement notre état de crise.

Votre point de vue est lamentable et honteux, renato. Vous trahissez l’homme occidental en écrivant ça. J’aurais même pu écrire que vous l’insultez.

et alii dit: à

, le petit chat,
c’est un chien, chère agnès

D. dit: à

L’Occident est évidemment la lumière du monde, et pour toujours. Et ceux qui rejettent cette lumière ou bien la méprisent sont en faute. Et certains occidentaux le sont donc mais ce ne sont que certains, dont vous faites partie, renato. C’est vous qui êtes en crise, pas moi. Et tout ceux qui se compromettent à insulter et renier l’Occident chrétien. Ceux-là sont en crise.
J’ai envie de vous couvrir d’insultes parce que vous le méritez et seule ma correction m’en empêche.

Chaloux dit: à

Pablo, je pense que ce n’est pas beaucoup plus mal que beaucoup d’autres, mais que c’est tout de même franchement très très mauvais. Dans l’entretien de Ciccolini donné l’autre jour, il disait que les gens applaudissent n’importe quoi. Ils mangent aussi n’importe quoi, votent n’importe quoi etc. Curieuse époque.

Chantal dit: à

@ e alli vous avez raison c’est un petit chien 😉

merci Christiane pour le lien.

Marie Sasseur dit: à

« si c’est comme ça je vais vous faire une explication de texte de l’article passou »

moi aussi.

Je reviens sur cette histoire de miroir, mon beau miroir.

De fait, ce n’est pas un écho lacanien. (ce délire, sur la belle et la bête, franchement !)

Legendre fait explicitement référence à Guillaume Durand de Mende dit le Spéculateur, en ouverture de l’une de ses leçons. Dont on ignorera, par gain de temps, et d’intelligence, le contenu.

Je vous apprends, comme je l’ai fait il y a peu , grâce à Internet, que:
« Le terme de Miroir était employé au Moyen-âge pour désigner une compilation de faits ou de préceptes, un recueil de jurisprudence. »

le plus étrange c’est que cette compilation de l’évêque de Mende, est tellement inaccessible, en latin médiéval , qu’il me fait penser à l’intrigue de livre célébrissime de U. Eco,  » le nom de la rose ».

poussière dit: à

je me disais bien qu’un chat ne se tient pas ainsi

D. dit: à

Je déteste ce renato. J’aime plus ou moins tout le monde ici, mais renato n’a jamais cessé de me donner des boutons. Cette espèce de vieux type pseudo-épicurien fataliste aussi méprisant que suffisant qui passe son temps à se peindre le portrait de façon pointilliste, qu’il voudrait fin en dépit de sa grossière réalité. Je ne peux m’empêcher de l’imaginer en chemise de lin vaporeuse, bermuda, poil de 4 jours, chapeau et lunettes de soleil.

Pablo75 dit: à

Puisqu’il paraît qu’il y a ici des gens qui s’ennuient avec Legendre…

Hans Zimmer – ‘Chevaliers de Sangréal’ – Live In Prague
https://www.youtube.com/watch?v=24WWwhgCLgM

(Version représentant trop « la déchéance humaine dans toute son horreur »?)

Jean Langoncet dit: à

Dans l’hypothèse où il serait de bonne foi, Legendre serait-il le doyen de l’humanité du botulisme ?

christiane dit: à

Et là, Chantal,
il faut que vous m’aidiez !
http://arsdogmatica.com/fabrique/la-forteresse-du-sujet/?l=fr
(C’est une approche de l’œuvre du peintre Alechinsky par Pierre Legendre : l’inconscient à travers son écriture cryptée dans ce dessin qui accompagne le billet de Passou.( On peut même lire le texte qui est écrit sur les joues du personnage féminin à droite du serpent.) C’est épatant !

Marie Sasseur dit: à

« c’est épatant », les ste thérese qui tombent en catatonie, leur syndrome de stendhal orgasmique, toujours assez obscène.

hamlet dit: à

Lavande dit: 2 juillet 2019 à 19 h 05 min

quelle tristesse, à mon avis la meilleure formation pour vendre des livres c’est l’armée de terre, ils forment des jeunes qui ont un sens aigu de l’organisation, un sens de l’organisation (indispensable pour ranger les livres), ils ont les pieds sur terre et n’ont peur de rien, surtout pas d’amazon, encore que pour s’adapter à amazon la légion étrangère fait aussi bien l’affaire.

hamlet dit: à

de plus le militaire a un sens aigu de cette amitié qui lie les hommes au combat, aussi de l’empathie, secourir les faibles, les blessés, protéger la Nation, ils savent résister à la propagande, c’est le profil type pour éviter de se faire enfumer par certains de nos écrivains (humanistes de foire) actuels.

Chantal dit: à

c’est éclairant Christiane à propos du pourquoi de la fable, que chercher en miroir si ce n’est une intense méditation sur soi …

hamlet dit: à

pour s’en convaincre il suffit d’écouter un militaire parler avec un poète : le poète va mettre en avant ses stratégies, comment placer ses pions, il parlera de la poésie comme d’une arme, pour combattre tous les maux de ce monde, alors que le militaire valorisera l’amitié, le fait de venir en aide aux plus faibles, il n’aura pas peur de parler de la grandeur d’âme en évoquant un de ses camarades mort en esseyant de sauver une petite vieille dans une rue de Sarajevo.

non c’est évident, pas besoin de lire Chesterton pour en avoir la confirmation.

hamlet dit: à

jouER

Chantal dit: à

@ Pablo 75, en écho, great !

Jean Langoncet dit: à

(le droit, une fois)

Delaporte dit: à

« Christine Lagarde à la Banque centrale européenne »

Le partage des soultes !

Et vous D, vous vous empoisonnez avec quoi ce soir ? Et vous, Ed, sans rancune ?

Delaporte dit: à

« Je déteste ce renato. »

Moi aussi. Il est prétentieux et ignare. Il est fasciné par moi, c’est pourquoi il prend le contre-pied de ce que je dis. Depuis que je lui ai fait avouer sa relation avec le grandiose cardinal Martini, il ne sait plus ou se mettre. Il se méprise lui-même. Pauvre humain !

christiane dit: à

@Chantal (suite)
J’évoquais la ligne, l’autre jour à propos de Cézanne et Hammershoï et voici Alechinsky dont la ligne devient calligraphie. Ces entrelacs qui cernent cette Eve au serpent ressemble à une écriture et ces yeux superposés aux siens, c’est comme la citation de La Belle et la Bête de Cocteau dans le billet de Passou : « qui gouverne le rapport au monde l’animal humain, la place transcendantale d’un Miroir invisible et magique qui fait dire à la Bête dans le film de Cocteau et Marais :
« Je suis votre Miroir, la Belle. Réfléchissez pour moi. Je réfléchirai pour vous »
Alors quels yeux se mirent dans ceux d’Eve ? (serpent ? Adam ?)
Dessiner, peindre, écrire : un naît dans la communauté des hommes et fait lien.
Il y a des trous noirs dans certaines généalogies…
Dans Totem et Tabou Freud s’interrogeait sur le principe, « Bereschit » à l’origine de la fabrication de l’humain. Un mythe à l’origine : une horde sauvage sous l’autorité d’un mâle dominant qui seul a accès aux femelles. Un jour les jeunes mâles se réunissent- naissance du lien social – et tuent en le castrant le vieux mâle dominant dont ils partagent le cadavre dans une cérémonie «totémique». Suit l’interdiction de l’inceste dans le clan. Les mâles doivent aller voir ailleurs = naissance de la fondation des sociétés.
Quelque chose jaillit du néant. est-ce cela qui a préoccupé Pierre Legendre en regardant ce dessin d’Alinchesky ? Les enfants d’Adam et Eve ne pouvaient se reproduire que par l’inceste…
Je n’ai pas encore interrogé la première illustration : «Saint Augustin en train d’écrire une lettre à Saint Jérôme, 1502» de Carpaccio, Confrérie Dalmate des Saints Goerges et Tryphon, Venise. »

C’est de plus en plus passionnant. Passou a ouvert une immense interrogation en citant ce livre.

Delaporte dit: à

« Ursula von der Leyen proposée à la tête de la commission »

J’aurais préféré Ulrike Meinhof, ne me demandez pas pourquoi !

renato dit: à

Être détesté par pareille racaille c’est un honneur.

christiane dit: à

Donc, d’abord l’analyse du tableau «Saint Augustin en train d’écrire une lettre à Saint Jérôme, 1502» de Carpaccio :

http://www.claudel.org/SI_latin/T_image_seneque3.pdf

Un seul point de fuite: la main de saint Augustin (écrivain) . Les livres sont une allégorie de son itinéraire spirituel. Ils font allusion à son savoir, et leur désordre manifeste son travail constant de recherche intellectuelle. Que certains soient ouverts symbolise le fait qu’il a réussi à percer des secrets. »

On brûle, Chantal, on brûle. On approche de l’objet caché (comme dans ce jeu d’enfants où un objet est caché par un groupe et où l’enfant entrant n’est guidé que par les commentaires : – tu brûles… – tu gèles… selon qu’il s’approche ou non de l’objet à trouver.)

Dommage qu’il n’y ait que trois tableaux !

christiane dit: à

@Chantal dit: 2 juillet 2019 à 20 h 08 min
Mais oui, dîtes encore.

Jean Langoncet dit: à

@Lavande dit: 2 juillet 2019 à 19 h 05 min
De Nota: une de mes nièces qui passe le bac et envisage des études littéraires est intéressée par le travail en librairie. Elle s’est renseignée auprès de libraires ainsi que dans son centre d’orientation et de documentation. Partout la réponse a été la même : « on prend des gens qui sortent d’écoles de commerce ».
On est bien mal barrés !

Si seulement vous dépendiez du versement de droits d’auteur pour manger …

et alii dit: à

le speculum est un genre littéraire:page wiki:
Le miroir est un genre littéraire né au Moyen Âge, désignant des ouvrages destinés à conseiller son lecteur sur des questions morales.

Les premiers exemples du genre remontent au ixe siècle, comme la Via Regia de Smaragde, adressée à Louis le Pieux entre 812 et 815 ; le De institutione regia de Jonas d’Orléans, adressé à Pépin en 834 ; et le Liber de rectoribus christianis de Sedulius Scotus, à l’intention de Lothaire II, composé entre 855 et 859. Notons aussi le Libellus Manualis de Dhuoda, écrit pour son fils Guillaume entre 841 et 853, véritable manuel de l’élève studieux.

D’autres recueils de préceptes moraux suivent, comme le Miroir des pécheurs (Speculum peccatoris) de la fin du xe siècle. Le terme de « miroir » domine est utilisé à partir du xiiie siècle, par exemple dans le Miroir des bonnes femmes, d’auteur inconnu, et le Miroir des dames (Speculum dominarum) de Durand de Champagne.

et alii dit: à

Parmi les autres œuvres de cette veine, citons encore le Speculum regnum de Godefroi de Viterbe (vers 1185) sur les papes et les rois, le Miroir des fous de Nigel de Longchamps (Speculum stultorum, vers 1180) et le Speculum majus (vers 1250) de Vincent de Beauvais, la plus grande Encyclopédie médiévale.

Chantal dit: à

Oui Christiane, il y a cette notion de parricide, de mort, morsure ?

J’ai rencontré Alechinsky par le fruit du hasard théâtral, j’y suis revenue il y a 2 ans, car je cherchais à recycler des cartes, comme celles qu’il colle en les enlaçants avec des formes à l’encre de chine, j’ai pensé que ce pourrait être une manière d’exposer une épopée, un voyage dans la mémoire même très noire, plutôt que de commenter dans les marges.
Je me retiens de le faire, parfois je me demande pourquoi …

Jean Langoncet dit: à

Et et alli de faire du Legendre approximatif ; bas plagiat

et alii dit: à

Les premiers miroirs en langue allemande furent d’abord des recueils de lois, qui sont aussi les plus vieux écrits en prose dans les langues vernaculaires d’Europe centrale : le Miroir des Saxons, recueil de droit coutumier du domaine saxon composé vers 1230 par Eike von Repgow, le Miroir des Allemands composé en vieux haut-allemand vers 1275 et le Miroir des laïcs d’Ulrich Tengler (Laienspiegel, 1509). Quant au Miroir des Souabes composé dès le xiiie siècle, son titre ne remonte qu’au xviie siècle. On rattache en outre généralement au genre médiéval du miroir les ouvrages de littérature pieuse en latin, comme le Miroir du pécheur (Spiegel des Sünders), et le Spiegelbuch (xve siècle), les miroirs des princes et les ouvrages consacrés à la hiérarchie des Ordres comme le Ritter-Spiegel de Johannes Rothe (vers 1410). On trouve aussi dans ce genre des livres de médecine (Spygel der gesuntheit ou « Miroir de la Santé », Der frawn spiegel ou « Miroir des Femmes », tous deux du xive siècle) et des recueils de fables tels le Miroir de la Sagesse (Spygel der Wyßheit, 1520). Au xvie siècle, le genre s’enrichit de pièces de théâtre : le premier exemple de ce genre est le Speculum vitæ humanæ de l’archiduc Ferdinand II de Tyrol (1534).
wiki

et alii dit: à

t dit: 2 juillet 2019 à 20 h 45 min
vous délirez

Jean Langoncet dit: à

La cartouchière est garnie

Jean Langoncet dit: à

Et la pêche au filet traînant amorcée

Jazzi dit: à

« si c’est comme ça je vais vous faire une explication de texte de l’article passou. »

Merci, hamlet, comme ça c’est plus clair !
Mais tu peux me dire ce que c’est que cette histoire de parricide des Juifs par les Nazis ?
(sans déclencher le point Godwin, si possible !)

Clopine dit: à

Ed, c’était l’extrait du film (avec dialogues d’Audiard) qui tentait de vous faire sourire. Bon, c’est raté, mais n’y voyez pas un quelconque acquiescement à la conduite du lamentable Delaporte… (Blier, à côté de lui, est d’une infinie légèreté, c’est dire.)

C’est juste la plaie des bogs, et cela m’attriste de vous en voir affectée, mais je le comprends et le partage tout-à-fait.

Et pour de vrai, je crois effectivement que le mieux à faire est de ne jamais jamais répondre aux lourdingues « facéties » de Delaporte. C’est juste pénible, quoi, et surtout tellement récurrent que c’est juste une corvée, comme la vaisselle qu’il faut faire tous les jours, avec comme autre point commun que cela a justement goût d’eau de vaisselle, c’est tout.

d’un autre côté , voyons le positif. Si jamais un jour quelqu’un est invité chez Delaporte, compte-tenu de l’élégance des propos de ce dernier, le reste de sa vie doit être à l’avenant. Donc, pas besoin de pousser plus loin que les chiottes la visite des lieux. Le goût du propriétaire s’y illustre forcément.

Jazzi dit: à

« Mais dis-moi, qui étaient Cécile »

Une fille adorable, rencontrée ici et avec laquelle j’ai souvent pris par la suite un pot aux terrasses des cafés parisiens, closer. Puis elle est devenue mère et n’intervient plus guère que sous le pseudo de Margotte, chez Paul Edel…

Marie Sasseur dit: à

parricide des Juifs par les Nazis

cela doit renvoyer peut-être à « l’impensé juif » de heidegger, un truc qui tient droit pour redresser ce qui est tordu.

de nota dit: à

@Lavande, je déconseillerais à une jeune personne de faire le métier de libraire, mais ne le dîtes pas à votre nièce, par contre, qu’elle trouve une librairie où elle puisse faire un stage afin qu’elle éprouve ce qu’est ce métier aujourd’hui, si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à me joindre, demandez mon adresse à Passou…les meilleurs libraires sont des personnes qui ne sont jamais passé par les écoles de commerce, ça vous pouvez le dire à votre nièce.

Delaporte dit: à

« Être détesté par pareille racaille c’est un honneur. » renato

Tu l’as dit, bouffi !!!

Delaporte dit: à

« EDUCATION – La fessée mais aussi toutes formes de violences éducatives ordinaires, jusqu’à maintenant couvertes par le « droit de correction », est désormais interdites par la loi à partir du mardi 2 juillet, grâce à un ultime vote du Parlement. »

Résultat des courses : pas de fessée pour Mère Clopine, ni pour Ed. Ni pour Renato. Ni pour moi !

Marie Sasseur dit: à

« Etrangement, on ressort de ce petit livre moins pessimiste et moins tragique qu’on ne le croit, en fredonnant un « tra la tra la la la » issu de L’Enigme éternelle de Ravel dont l’auteur nous offre la partition. »

tout finit en chanson Passou, c’est bien connu.
Qu’il vous fasse fredonner tralala, sur un écho à un kaddish est encore plus remarquable, je trouve.

Après tout le dogme de legendre n’est il pas de dé- raisonner la liturgie ?

christiane dit: à

@Chantal dit: 2 juillet 2019 à 20 h 44 min
Ça alors, quelle chance !
Oui, il faut écrire dans les marges c’est encore un miroir (merci Et Alii) pour se rencontrer dans un autre extérieur à soi (et du soi comme une énigme : « Je est un autre »). Et nécessité du Tiers, un regard autre (cf Gombrowicz), pour ne pas s’enfermer dans son image. Se séparer de soi, aller, avoir besoin de l’autre donc parler. (ce que l’on fait ici par internet, justement…) pour inaugurer un partage.
De l’origine (Eve ?) à l’infini… pour en revenir au tableau de Carpaccio. Saint-Augustin écrit. Il écrit à un mort : Saint Jérôme. Inattendu… une façon de relier la vie à la mort.
Parlez-moi d’Alinchsky…
Dans son dessin, ce qui est écrit dans le visage commence par « la trois cent soixante septième nuit… ». Ça ne vous évoque pas le conte des « Mille et une nuits » ? Le serpent est-il alors le phallus du mâle « qui serpentait comme un pantin et s’approchait d’elle » ?
Cette méditation restera inachevée…
Bonne soirée et encore merci.

Marie Sasseur dit: à

méditation inachevée.. le reste le sera à l’HP, sans aucun doute. Il y a plein de blouses blanches pleines de bonne volonté.

D. dit: à

Vous comprenez, renato, vous poussez les gens gentils comme moi à bout. Alors voilà.
Je ne permettrais pas qu’on touche à l’Occident et à la supériorité occidentale. C’est tout.
Donc je vous déteste. Mais bon, ce n’est pas très grave.

et alii dit: à

P.Legendre regrettait de n’avoir pas « d’humour »:ainsi dit-il;il n’appréciait pas les « mots d’esprit » ressassés par les « lacaniens » et n’en inventa pas lui-même ,même relevés du travail d’analysants sauf une histoire de « sonnet parfait »/ »sonné » ;
je ne me souviens pas d’avoir identifié rien de spécifique dans son oeuvre de ce point de vue de l »‘humour mais ce sont mes limites (surtout sui j’en juge par mon récent rêve qui m’a tant appris
bonsoir

Marie Sasseur dit: à

Merci Et Al, pour ces développements sur le miroir médiéval.

De mon côté je suis plutôt ravie que Umberto Eco y fasse effectivement référence dans son roman « le nom de la rose ».
C’était presque évident.

Bonsoir

et alii dit: à

d’ailleurs cette obsession « d’humour » n’a-t-elle pas un côté conformiste? (on mesure la nature et l’ampleur du pas de côté accompli par ce non-conformiste de la plus normative des disciplines.)
SVP:pas dans mon rêve,je dormais etc’est en me réveillant que je fus médusée de tant d’a propos!

Jean Langoncet dit: à

Bo Diddley > Originator

Marie Sasseur dit: à

Bonne nouvelle.
Carole Rackete a été libérée.

« Le juge chargé de l’enquête préliminaire a en effet indiqué aux médias italiens qu’un décret italien sur la sécurité n’était « pas applicable aux actions de sauvetage ». »

de nota dit: à

Camarade Delaporte, le libraire est ignare et arrogant, sa va cent dire! Le libraire d’ancien, lui, est cultivé et humble mais malhonnête, mais le libraire n’a aucun mérite à être honnête, le prix c’est le prix, par contre le libraire peut être malhonnête quand il dit du bien d’un livre médiocre, c’est une aptitude que les écoles de commerce dispensent très bien.

Jazzi dit: à

Lavande, voici les coordonnées des meilleures librairies de Grenoble.
Il y en a deux (comme à Lyon) : la librairie Le Square, 2 Place du Docteur Léon Martin et la librairie Arthaud, 23 Grande Rue.
Je peux vous donner le nom et l’adresse des meilleures librairies de toute la région, si vous le désirez ?

Jean Langoncet dit: à

@du bien d’un livre médiocre

Sans façon ! La boutique ne tourne qu’en proposant de l’exceptionnel dûment reconnu (autrement c’en est pas) – Legendre a bien vu la supercherie du management moderne à cet égard. Dites, incidemment, faire commerce du livre, n’est-ce pas une anomalie ? Le temps de l’imprimerie fut bref et il n’a plus bon dos

de nota dit: à

Jacques, les deux meilleures librairies de Lyon sont?

et alii dit: à

autant que je me souvienne le père de P.Legendre était imprimeur(je ne peux pas le vérifier où je suis)

Jean Langoncet dit: à

La mère Brazier et le petit père Bocuse ? (Au chapitre des ombrés blanches toquées)

Clopine dit: à

Au fait, pas de rapport mais page 19 de lA Distinction (éditions de minuit), Bourdieu cite Proust dans une note de bas de page :

« On ne pourrait donc échapper complètement à l’intuitionnisme qui est l’accompagnement inévitable de la confiance positiviste dans l’identité nominale des indicateurs qu’à condition de soumettre à une analyse proprement interminable (en italiques dans le texte, ndlr) la valeur sociale de chacune des propriétés ou des pratiques considérées, commode Louis XV ou symphonie de Brahms, lecture d’Historia ou du Figaro, pratique du rugby eou de l’accordéon et ainsi de suite. On lirait sans doute moins aveuglément les distributions selon la classe de la lecture des journaux si on avait à l’esprit l’analyse que fait Proust de « cet acte abominable et voluptueux qui s’appelle lire le journal (en italiques dans le texte, et suit toute la citations tirée de Pastiches et Mélanges, sentiments filiaux d’un parricide, ndlr).

Bourdieur conclut, toujours à propos de la citation de Proust « Cette descriptions (que Proust fait, ndlr) de la variante esthète (en i.) invite à une analse des variations (en i.) selon la classe et des invariants (en i.) de l’expérience médiate et relativement abstraite du monde social que procure la lecture du journal en fonction par exemple de les variations de la distance sociale et spatiales (avec, à un extrême, les nouvelles locales des quotidiens régionaux, mariages, décès, accidents, et de l’autre, les information internationales ou, selon une autre métrique, les mariages royaux et les fiançailles princières des magazines) ou de l’engagement politique (depuis le détachement bien illustré par le texte de Proust jusqu’aux indignations ou aux enthousiasmes du militant. »

Ce passage montre bien le lien entre Bourdieu et Proust : le premier a trouvé, dans la justesse infinie du regard porté sur sa classe sociale par le second, une illustration dont il se sert pour étayer sa thèse.

Et je commence à être sûre, pour ma part, que Bourdieu n’a pu faire être autrement qu’être admiratif, non devant l’art de Proust peut-être, mais devant l’implacable description des moindres rouages de la société à laquelle Proust appartenait. Disons que Proust, en plus de tout le reste, est AUSSI une sorte de sociologue avant l’heure, et nous y sommes.

Jean Langoncet dit: à

ombrés > ombres (le correcteur de laisse aller à une buleria)

christiane dit: à

Chantal – 21h42
Ces palimpsestes sont étonnants. Oui, ça m’intéresse vraiment. Cette superposition dans le temps par collages et déchirures.
« La paperasse récupérée est rendue à nouveau vivante par l’encre et le pinceau, la couleur et le trait. Et chaque support se lit comme une superposition de points de vue : ceux d’hier, parfois dérisoires, avec leurs destinataires décédés, et ceux, caustiques, tendres ou mélancoliques, que l’artiste leur confère. Les lignes écrites autrefois et les titres donnés aujourd’hui participent à cette dimension nouvelle de l’œuvre. »

Je guette dans les couloirs du métro et sur les murs des villes les méfaits de ceux qui arrachent partiellement des vieilles affiches oubliées qui commencent à se décoller, écrivent dessus. Parfois le résultat est passionnant.
Ou, lorsqu’on refait les stations de métro ce qui apparaît des stations des années 50 ( panneaux de carrelages bleus et lettres blanches biseautées indiquant les noms des stations, entourés de brun, petites briques blanches qui recouvraient les murs – affiches vintage dévoilées qui étaient recouvertes par les carcasses métalliques des années qui ont suivi, comme à la station Trinité).
Donc Alechinsky aime ces créations qui jouent avec des vieux écrits sur lesquels il crée. (Versus-Staive / Pat.V. s’est lancé dans ce genre de création sur son blog)

Delaporte dit: à

« Camarade Delaporte, le libraire est ignare et arrogant, sa va cent dire! »

Camarade de nota : vous êtes certainement l’exception, honnête et savant ! Vos commentaires ici le confirment !

Ed dit: à

@Clopine,

Faire la vaisselle est un véritable plaisir à côté-

Lavande dit: à

Jazzi : bien sûr je les connais et les pratique. Je citerais aussi Decitre qui a eu le mérite d’être la première librairie accessible en fauteuil. Il y avait un salon de thé -mini restaurant très agréable qui a disparu ; la librairie est aussi devenue beaucoup plus standardisée et « best-sellerisée ». D’autres plus petites mais sympa : La Dérive, les Modernes (plutôt livres jeunesse).
Ma nièce est à Bordeaux.

Clopine dit: à

Vous savez, je vous avais prévenue, Ed, quand vous avez fait vos premiers pas ici : les « bienvenues » étaient hypocrites de la part de ceux qui passent leur temps, ici, à arpenter ce blog avec malfaisance. Moi, j’étais (et je suis toujours) contente très sincèrement de votre venue ici, mais je me disais que vous seriez vraiment très forte si vous arriviez à ne PAS être atteinte par ce qu’on subit ici. D’où mon conseil de laisser tomber.

Evidemment, la sagesse qu’on préconise aux autres est plus difficile à appliquer, quand on se la prescrit à soi-même. Mais enfin, avec un peu d’indulgence, et quelques exercices de détachement, même ici, vous verrez, on apprend à survivre en milieu hostile.

C’est tout le mal que je vous souhaite, car vous apportez de la fraîcheur, du bon sens, même si, parfois quelques petits préjugés (un tantinet homophobes à mon sens, n’auriez-vous pas été trahie, dans une amitié ou un amour, par un représentant du genre ?) coulent de votre plume (par ailleurs agréable et diserte. Il faudra un jour que j’aille visiter votre blog, tenez !)

Parce qu’espérer un changement ici, vous savez… C’est peine perdue. Ou pisser dans un violon, au choix.

Ed dit: à

Merci pour votre bienveillance, Clopine. Aucune trahison de la part d’un homo ; attention à ne pas verser dans la thèse fumeuse de la « mauvaise expérience personnelle » pour expliquer des jugements globaux. Je n’ai rien contre les homos, je rappelle juste que bon nombre d’entre eux verse dans le dénigrement des femmes et le languedeputisme. Pas tous, mais alors jazzi, que j’apprécie par ailleurs, en tient une sacrée couche à ce niveau-là.

Ed dit: à

Ajoutez à cela leur obsession pour le sexe (leur = celle du type d’homos précité) et vous avez la recette explosive responsable de mon agacement. Fort heureusement, les homos que j’ai cotoyé à l’école et au travail n’étaient pas gays (cf. différence très importante et réelle posée par Pierre Palmade lors de son dernier passage dans ONPC). Tout est dit. Je ne reviendrai plus sur ce sujet, même si jazzi m’avait bêtement taxée d’homophobe à mon arrivée. CQFD

Jazzi dit: à

« Jacques, les deux meilleures librairies de Lyon sont ? »

L’une des deux indiquées précédemment, de nota. Les meilleures sont celles où l’on trouve mes ouvrages ! Je crois me souvenir que tu as parlé de la place Belcourt ?

Ed dit: à

@Lavande
Je suis choquée par cette histoire d’école de commerce. Laisser l’une des choses les plus précieuses aux mains de petits br.anleurs issus de ces cursus débiles est apocalyptique pour la littérature.
Je sors du sujet, mais pour avoir un apercu de cette espèce, voir le film « La crème de la crème » de Kim Chapiron.

Jazzi dit: à

Pour Bordeaux, une seule adresse, Lavande : La Machine à Lire, 8 place du Parlement.

de nota dit: à

Jacques, la meilleure librairie lyonnaise, à mon sens, est le « Bal des ardents »

D. dit: à

Nul doute que Madame Lagarde succédant au limpide Monsieur Draghi fera merveille a la tête de la BCE, avec sa condamnation pour « négligence » par la Cour de Justice de la République.

Delaporte dit: à

Le stupre est créateur de poésie et de trouvailles sémantiques. Ainsi San-A. à propos à nouveau de poitrine féminine, création de Dieu, qui a tout créé ; San-A. qui imagine de manière fort littéraire (« lis les ratures » !) cette métaphore nibardienne :

« Je ne puis m’empêcher de glisser ma main cajoleuse dans son corsage pour lui flatter les deux frères Lumière. »

Belle invention, même si la morale en prend un coup. Il faudra aller se confesser, à nouveau…

renato dit: à

Pablo 75, c’est l’interprétation de l’harpiste qui m’intéresse — idéale pour une musique modérément moderne.

Delaporte dit: à

« même si jazzi m’avait bêtement taxée d’homophobe à mon arrivée »

C’est bien de démentir ce qu’on vous reproche, Ed. Mais il faut aller plus loin, et rester intègre dans vos propos. Ce qui, avec vous, n’est pas toujours le cas. Ainsi, lorsque vous faites du racisme anti-vieux, etc., on attendrait votre mea culpa. De même, lorsque vous me vouez à la réclusion psychiatrique, on voudrait plus de charité chrétienne de votre part. Vraiment, vous n’y arrivez pas ? Je suis sûr qu’un petit effort débloquerait la situation, et vous dériderait…

Delaporte dit: à

« Nul doute que Madame Lagarde succédant au limpide Monsieur Draghi fera merveille a la tête de la BCE, avec sa condamnation pour « négligence » par la Cour de Justice de la République. »

Moi aussi, D, je suis époustouflé ! Où va-t-on ? Ils croient avoir trouvé une solution ! L’Europe est morte ce soir !

Delaporte dit: à

« Je ne puis m’empêcher de glisser ma main cajoleuse dans son corsage pour lui flatter les deux frères Lumière. »

Cela me rappelle une phrase de Voltaire dans Zadig, citée par Th. Bernhard :

« Alors, elle laissa voir le sein le plus charmant que la nature eût jamais formé. »

On va aller se coucher enrichi de mots ! N’en déplaise à Ed la puritaine frigide désaxée !

Delaporte dit: à

« Je ne puis m’empêcher de glisser ma main cajoleuse dans son corsage pour lui flatter les deux frères Lumière. »

Hommage au cinéma. Notamment, hommage au cinéma d’animation : « des seins animés » (dessin animé) ! L’important est que ce soit vivant, que ça bouge encore, que la chaleur monte… Cette phrase est très riche. On aurait pu la donner comme sujet à l’agrégation de lettres modernes, tant elle recèle de richesses et de vérités. Les bons candidats auraient conclu sur la religion – je ne sais comment, mais ils sont intelligents, eux, pas comme moi, et ils ont réponse à tout !

Delaporte dit: à

Cette phrase exprime exprime la fertilité érotique, l’amour, la conception… la chaîne des générations qui se succèdent, le rôle maternel intégral de la femme. C’est une phrase féministe, qui engendre. Une phrase de toute beauté. La poésie pure ! La réconciliation avec le créateur, la toute-puissance de Dieu, l’action de grâces… l’infini !

MC dit: à

Pour répondre à Closer: si Legendre postule que le monde occidental repose culturellement sur la Bible et les Pandectes de Justinien, il est nécessairement amené à maximiser l’apport romain, ce qui ne signifie pas qu’il ignore le monde grec. Il faudrait aussi dire un mot de sa culture psychanalytique, qui structure des ouvrages entiers. N’analyse pas comme cela qui veut. Ce mélange ne s’offre pas au premier venu, mais on ne s’en débarrasse pas par le mépris, l’ironie, ou la calomnie politico-religieuse.
Hamlet met le doigt ou ça fait mal: « Il n’est pas de mon bord, il ne faut pas le lire! » On rappellera qu’Auguste Comte, peu suspect de bigoterie, évaluait la valeur intellectuelle d’un homme à proportion de son mépris pour Joseph de Maistre. Plus ce mépris était fort, plus son estime était faible. Ils n’avaient certes rien en commun, mais le premier admirait la rigueur de pensée du second. La leçon est toujours valable, semble-t-il, par les temps qui courent.

hamlet dit: à

« renato dit: 2 juillet 2019 à 21 h 07 min

Philip Glass by Lavinia Meijer »

fascinant, musique pour film avec image en 3D, merci !

hamlet dit: à

MC dit: 3 juillet 2019 à 0 h 34 min

l’ennui avec vous MC est que comme vous arrivez à tout dire avec un minimum de mots après il ne nous reste plus que les recettes de cuisine de D. pour alimenter la discussion.

hamlet dit: à

Clopine dit: 2 juillet 2019 à 22 h 36 min

non Clopine, relisez ! Bourdieu ne dit pas ce que vous dites.

d^sûr que Proust est bon sociologue, psychologue, ethnologue, anthropologue, philosophe, archéologue, et tous les autres « logues » possibles et imaginables, mais tout ça de droite, d’une bourgeoise de droite

du coup Bourdieu dit ce qui s’est dit sur Legendre : que ce n’est pas parce qu’il appartient au camp ennemi qu’il faut juste s’en indigner et ne pas le lire.

Bourdieu dit qu’au contraire non seulement il faut le lire, mais en plus le considérer comme un espion, une taupe infiltrée dans le camp ennemi pour retirer des informations qui vont servir à son combat.

voilà, c’est ça que dit Bourdieu, parce que Bourdieu n’était pas un benêt, c’était un militant !

hamlet dit: à

exactement comme pour Legendre.

hamlet dit: à

et il ne pouvait pas en être autrement, quand il écrit la Distinction c’est l’époque la plus dure, la plus violente, contrairement à la fin de sa vie où il se laissera aller à des méditations plus intimes et apaisées, Proust représente ce qu’il déteste le plus, ce contre quoi il se bat, ce qu’il veut détruire, comment pourrait se pâmer devant la belle prose proustienne ? ça c’est bon pour aujourd’hui, parce que nous sommes devenus des petits hédonistes qui ne pensent qu’à leur petits plaisirs personnels de lecture, mais à cette époque, pour Bourdieu l’hédonisme n’existait pas, les petits plaisirs de lecture ils s’en tapaient, ce qui prévalait à cette époque c’était encore ce truc devenu ringard qu’on appelait « la lutte des classes ».

Marie Sasseur dit: à

« Legendre postule que le monde occidental repose culturellement sur la Bible et les Pandectes de Justinien, il est nécessairement amené à maximiser l’apport romain, ce qui ne signifie pas qu’il ignore le monde grec. Il faudrait aussi dire un mot de sa culture psychanalytique, qui structure des ouvrages entiers »

Court ce fil de commentaires est enrichi de liens, sur les « thèses » de P. Legendre.

Chacun aura pu se faire une idée des principes généraux de son idéologie. Vous remarquerez la bonne tenue des « contre », qui ont mis en avant le texte, et rien que le texte.

hamlet dit: à

« Bourdieu admirait le talent d’un petit rentier fêtard et oisif qui se payait le luxe de son oisiveté sur la sueur du labeur de ses parents ».

alors celle-là elle vaut bien les plus belles conneries de pablito. il ne faut rien connaitre de le niveau de violence politique de Bourdieu pour sortir des âneries pareilles.

la question est : comment en sommes-nous arrivés à oublier et occulter cette histoire qui ne date que de 50 ans ?

réponse : la culture, avec son bourrage de crâne qui ne vise qu’à faire oublié une époque récente ou existait encore chez les individus une conscience politique, pour mieux l’effacer, la faire disparaitre du décor, pour faire des individus des petits hédonistes refusant le sacrificiel de la vie.

pourquoi : pour mieux faire le jeu du capitalisme ultra libéral.

P. comme Paris dit: à

Bin, Delaporte vire stupre et fornication au contact de Ed.
Va finir par aimer Reiser et Vuillemin.

Pablo75 dit: à

Il faudrait aussi dire un mot de sa culture psychanalytique, qui structure des ouvrages entiers. N’analyse pas comme cela qui veut.
MC dit: 3 juillet 2019 à 0 h 34 min

Il y a encore des gens qui, malgré leur âge, croient encore à la psychanalyse !! Dios los pille confesados, comme on dit en Espagne.

Bérénice dit: à

0h13 allez , les services de psychiatrie ne sont plus ce qu’ils étaient. On y traite les gens humainement. Vous n’y seriez pas trop mal, j’imagine que certains bénéficient de la clim, il suffit juste de penser à prendre des bouquins, le monde ne ressemble t il pas à un vaste asile d’aliénés que pour un peu la difference s’amoindrit jusqu’à disparaitre entre l’intérieur et l’extérieur. C’est une question de normes ou de positions.

Marie Sasseur dit: à

Legendre définit la civilisation européenne comme le peuple du Texte.
Voilà court, ce qu’il vous faut bien assimiler. Le contenu du Texte sont des écrits apocryphes de copistes, choisis par legendre. Cela aussi il faut bien vous en persuader, si vous voulez comprendre comment legendre en arrive à faire l’apologie du tres phallocratique supremaciste blanc ( de plus de 1000 ans)

Bérénice dit: à

Pablo, le droit ne vous contraint pas , y croire ou pas comme si cela relevait de la croyance. Le langage ne sauve personne ni ne détruit, c’est bien connu. Il faut toujours que votre avis prédomine et vous le considérez comme une vérité aussi à partir de là les autre sont des cretins méprisables. Curieux pour quelqu’un qui a parcouru tant de pages. Ou c’est noir ou c’est blanc, aucune nuance de gris.

hamlet dit: à

non, MC a raison : le droit romain est le socle de la justice dans la philosophie continentale, contrairement au monde anglo-saxon qui a réformé très tôt ce droit
ex l’habeas corpus ne relève pas du droit romain.
ex aujourd’hui tout ce qui tourne autour de la question de savoir si un individu est propriétaire de son corps : aux us on vend son sang, sperme, organes, en France c’est un don, ex vendre son ventre – mères porteuses, tout cela relève du droit romain.

hamlet dit: à

cf droit napoléonien qui s’est voulu être une réforme de cet héritage du droit romain.

Bérénice dit: à

Sasseur, je n’ai lu de cet auteur que le billet et les quelques bribes distribuées. Si je vous suis, je fais partie de la minorité qui apprécie sa démarche. Et j’ajoute que croiser des savoirs ne constitue pas une idéologie à mes yeux ,cela tiendrait plus à mon minuscule avis de la tentative d’explication et de compréhension d’une société. Meme l’histoire , le décryptage de hiéroglyphes contient une part d’idéologie et venant de quelqu’un qui se recharge à toutes les bourses l’avis ne peut guère revêtir le caractere d’intégrité qu’il conviendrait de pouvoir lui attribuer afin de le prendre au sérieux. De quelle idéologie vous reclamez vous si ce n’est pas trop attendre de votre mépris et prétention malhonnêtes qui s’illustrent par references culturelles pour consolider une position , se rassurer peut-etre , y concevoir une ombre qui s’éloigne de sa personne morale?

hamlet dit: à

MC dit « Il faudrait aussi dire un mot de sa culture psychanalytique, qui structure des ouvrages entiers. »

ce à quoi pablito répond : »Il y a encore des gens qui, malgré leur âge, croient encore à la psychanalyse !! »

autrement dit, voilà selon notre pablito tous les auteurs qu’il faut virer de vos bibliothèques :

– ceux qui sont de droite

– les réactionnaires

– ceux qui croient en Dieu

– ceux qui croient en la psychanalyse

pablito, je dois en oublier, tu peux me donner tous les autres qu’il faut virer ?

la bonne nouvelle c’est que gâce à pablito vous allez pouvoir faire de la place pour ranger votre vaisselle !

Marie Sasseur dit: à

« tout ce qui tourne autour de la question de savoir si un individu est propriétaire de son corps : aux us on vend son sang, sperme, organes, en France c’est un don, ex vendre son ventre – mères porteuses, tout cela relève du droit romain. »

C’est très intéressant car cela est aussi au coeur de l’idéologie de Legendre, qui fige dans la généalogie d’un corpus juridique la légitimation de ses positions les plus extrêmes.

Bérénice dit: à

L’époque est au pragmatisme

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