Speculator, le retour
Voilà un intellectuel français dont l’œuvre est considérable, dont l’influence diffuse est incontestable, dont la réflexion enrichie en permanence par les traditions africaines et japonaises est un enrichissement permanent pour ceux qui le suivent et dont la présence médiatique est nulle. Entendez : inexistante. Ceci explique cela. Notez qu’il aurait mauvaise grâce à s’en plaindre puisque de cette situation, il est le premier responsable. D’ailleurs il ne s’en plaint pas. Et ce n’est pas aujourd’hui que Pierre Legendre va changer ni renoncer à ses « manières monastiques ». Il a fait paraître au début de cette année un petit livre qui serait un excellent moyen de faire connaissance pour ceux qui ne l’ont jamais approché.
A 89 ans, Pierre Legendre demeure ce qu’il a toujours été : un fou de droit. Sa formation en témoignait déjà (humanités gréco-latines, agrégation de droit romain et d’histoire du droit), sa pratique aussi (Ecole pratique, Sorbonne). Mais lorsqu’on sait que, parallèlement, il aussi été psychanalyste (et Freud n’est jamais loin dans son exploration des coulisses inconscientes de la parole), expert de l’Unesco pour l’Afrique et surtout auteur de documentaires télévisés en prise directe avec sa réflexion sur l’architecture dogmatique de nos sociétés, on mesure la nature et l’ampleur du pas de côté accompli par ce non-conformiste de la plus normative des disciplines. L’important, c’est la curiosité. La sienne est sans repos. Tant mieux car elle est féconde.
On ne perd jamais son temps à frotter son intelligence et ses doutes à un tel esprit. Tout le contraire de ceux qu’il tance comme des « intellectuels de parade », « penseurs au pinacle »et autres « truth makers », loin, très loin d’une aristocratie de l’esprit qu’il appelle de ses vœux (c’était également le souhait d’Umberto Eco à la fin de sa vie, conclusion à laquelle il était parvenu après avoir passé et perdu beaucoup de temps sur les plateaux), à laquelle n’importe quel animal réfléchissant peut accéder, et surtout pas une élite autoproclamée. Il nous invite à préserver l’intimité avec soi, à se méfier des pédagogues, faussaires, habiles et demi-habiles, à se défier des plagiaires jusqu’à ce qu’ils se démasquent. Vaste programme !
Au fond, ce qu’il leur pardonne le moins sous « un surplus de jactance », c’est d’être imperméables à la perplexité et partout, hermétique au doute, à l’incertitude, à l’intranquillité. Surtout à l’esprit d’inachèvement sans quoi tout débat d’idées est clos à peine ouvert. Il les croit soumis à une volonté d’ignorer, ce qui reste à prouver au-delà du tranchant des formules polémiques. Vraiment, il y a un refus de reconnaître que la civilisation occidentale, de l’Europe à l’Amérique, a pour double socle la Bible et la codification du droit romain par l’empereur Justinien 1er ? Pourtant, cela paraît tellement évident…
Le Visage de la main (96 pages, 16,90 euros, Les Belles lettres), opuscule d’une fabrication particulièrement soignée (papier, mise en page, typographie et reproductions aux couleurs assez bien respectées), n’est pas, contrairement à ce que son titre pourrait laisser accroire, une analyse du fameux traité de l’historien de l’art Henri Focillon Eloge de la main(1964) sur la puissance de persuasion de l’organe aveugle et muet. Au vrai, il ne relève d’aucun genre. Disons des éclats d’essai faute de mieux. A priori il s’adresse à tout visiteur de l’adresse arsdogmatica.com où se loge le site « La Fabrique de Pierre Legendre » ; cela dit, il peut se lire indépendamment de sa consultation et même hors toute familiarité avec l’œuvre en question. D’autant qu’il est aussi remarquable par les pistes qu’il ouvre que par son écriture, d’un classicisme assez rares chez les universitaires et les juristes, lesquels portent généralement leurs efforts sur la démonstration. On notera d’ailleurs qu’elle est d’une grande tenue et ne se relâche, volontairement, que pour dénoncer « le foutoir des sciences sociales, humaines et gestionnaires, usine aux succursales multiples, qui souvent ressemble à un Abattoir de pensée » (où l’on voit que l’auteur ne déteste pas les majuscules, jamais gratuites, naturellement)
De quoi nous entretient-il ? De la nécessité de vivre dans un Monde généalogiquement organisé. Du besoin de se laisser toutes choses résonner en nous avant de les raisonner. Des illusions qui obscurcissent le débat occidental. De la masse des experts auxquels il manque une case, du politique comme de la colle indispensable qui autorise « la coïncidence des opposés » (Nicolas de Cues)… S’il en revient toujours aux trois concepts solidaires sur lesquels repose son projet d’explication du monde (anthropos, logos, dogma), un certain nombre de tableaux et de photographies nourrissent sa réflexion, notamment Saint Augustin en train d’écrire une lettre à Saint Jérôme (1502) de Carpaccio qui expose la vision du principe, c’est à dire le besoin de commencer en permanence qui gouverne le rapport au monde l’animal humain, la place transcendantale d’un Miroir invisible et magique qui fait dire à la Bête dans le film de Cocteau et Marais :
« Je suis votre Miroir, la Belle. Réfléchissez pour moi. Je réfléchirai pour vous »
Avec Le Visage de la main, qu’on ait lu ou pas ses ouvrages magistraux sur le parricide ou sur la fabrique de l’homme occidental, on comprend mieux au nom de quoi il travaille et quel fut l’inaugural de sa vie. Son livre ne raconte rien, proprement dit, mais il renvoie à son site qui lui propose une narration à travers un montage de concepts articulés autour d’une pensée. Internet ne l’intéresse pas comme support technique mais comme miroir, et même comme Grand Miroir, histoire de faire écho au Speculum Maius du dominicain du XIIIème siècle Guillaume Durand dit Speculator. Pierre Legendre, qui lui a déjà consacré des Leçons, lui voue une reconnaissance éternelle pour lui avoir donné le fol espoir qui a nourri une illusion de jeunesse : « tenter de se hisser à la connaissance de quelque chose d’absolu : le désir des lointains »en spéculant sur toute manière connaissable. Au fond, Speculator, c’est lui.
Citer, c’est ressusciter. Un tel livre vaut aussi par l’inattendu de ses citations- et toutes ne prennent pas leur source dans l’histoire médiévale des montages religieux et juridiques de l’Occident ! Celle du malien Amadou Hampaté Bâ est bienvenue sur « … la bizarre détermination des Blancs-blancs à vouloir coûte que coûte, nous faire vomir nos us et coutumes pour nous gaver des leurs ». Ce jugement de 1973, dans lequel le Blanc-blanc est distingué du Blanc-noir, fonctionnaire de l’administration, Legendre le renvoie aujourd’hui « aux prédicateurs-experts en démocratie, sous le règne d’une Mondialisation sans scrupules ».
In fine, il revient sur « l’inouï du parricide », entendez le meurtre de l’Ancêtre juif par l’Allemagne nazie, période qui a vu l’invention de la dictature dans la liberté (l’illibéralisme contemporain pourrait y préparer). Aux yeux de Pierre Legendre, cela a déclenché un mécanisme de désagrégation, de désorientation, de destructuration, de dislocation généalogiques. Un phénomène qui est à l’origine de notre très actuelle débâcle de la pensée :
« S’en remettre à l’armée et aux forces de police ne suffira pas, si la réflexion critique est absente. Le refus, par les pédagogues et les instances d’expertise, de changer de cap, c’est à dire d’interroger nos propres structures dogmatiques en perdition, met en relief la déroute d’une civilisation devenue incapable de penser l’immémorial universel, la Dette généalogique ».
Etrangement, on ressort de ce petit livre moins pessimiste et moins tragique qu’on ne le croit, en fredonnant un « tra la tra la la la » issu de L’Enigme éternelle de Ravel dont l’auteur nous offre la partition. Et l’on repart avec cette clause fameuse « et caetera » des notaires de l’Ancien régime, qui leur permettait d’y mettre tant de choses. Rapporté à notre temps, Legendre propose de rendre l’expression par « et le reste… », douce injonction qui nous amène une fois de plus à nous laisser gagner par l’esprit d’inachèvement, ce dont on ne saurait trop le remercier.
(« Saint Augustin en train d’écrire une lettre à Saint Jérôme, 1502 » de Carpaccio, Confrérie Dalmate des Saints Goerges et Tryphon, Venise ; « La lunette d’approche, 1964 » de Magritte, D.R. ; « Linolog II, 1972 » linogravure de Pierre Alechinsky, Centre Pompidou)
1 238 Réponses pour Speculator, le retour
Ma vie chez les dingues.
« elle était vraiment douée (photos – peintures – dessins, sculptures en fer), a décoré magnifiquement une station de métro à Montréal. »
Totalement faux. Ange est SUR le mur du couloir de métro de Montréal.
Un autre Pierre, grand adorateur de l’Etat.
https://www.lexpress.fr/culture/livre/pierre-bourdieu-notre-etat-de-misere_817637.html
Pierre sociologue, et la luttes des classes
« Amorcé dans les années 70, au moment où commençait à s’imposer la vision néolibérale enseignée à Sciences po, le processus de retrait de l’Etat s’est, ensuite, affirmé de plus belle. En se ralliant, vers 1983-1984, au culte de l’entreprise privée et du profit, les dirigeants socialistes ont orchestré un profond changement de la mentalité collective, qui a conduit au triomphe généralisé du marketing. »
même lien
Elles son chouettes, ces Allemandes, avec des noms pas possibles… Ursula (von de leyen, et en plus c’est une aristocrate), comme avant Ulrike qui-vous-savez… ça en jette ! Ursula a l’air parfaitement compétente, malgré une image politique écornée, déjà. Il faudrait que cette mère de famille très respectable se convertisse au gauchisme meinhovien, mais ce n’est pas demain la veille. Résultat des courses : un fiasco en perspective !
« Médecin de formation et mère de sept enfants, Ursula von der Leyen parle couramment français et anglais. Elle est surtout une fine connaisseuse des rouages de l’Union. Pas étonnant, puisqu’elle est née et a grandi à Bruxelles lorsque son père était commissaire européen, avant de devenir ministre-président de Basse-Saxe, rappelle Libération. »
« Ce que je sais des évanouissements de Stendhal (dit Riton de Grenoble » dans le Milieu) devant des œuvres d’art , ou devant des spectacles .. c’est qu’il faut rattacher ça à sa notion du « sublime » qui joue un rôle capital dans son époque. » Paul Edel
Riton de Gre, rue JJ Rousseau. Bonne adresse.
@ Delaporte on est assez impuissants devant les résultats des votes exprimés et les nominations, pour ce qui est de Charles Michel 42 ans, notre ancien premier ministre, Ier suppositoire en chef qui vient d’être nommé à l’Europe, il s’est pris une déroulée électorale avant de postuler à l’étage du dessus. La presse francophone note qu’il n’a pas eu un seul tweet de félicitations d’un président de parti francophone belge, c’est dire si sa trahison en faveur d’un gouvernement avec les séparatistes flamands et sa politique de rigueur est restée en travers de la gorge, surtout son incroyable retournement de veste pour aller signer le pacte de Marrakech et dissoudre sa coalition « suédoise » laissant les belges une fois de + en affaires courantes, il a eu bon dos le climat. Ruse opportunisme et hypocrisie …
Pourtant pas de particules, origines modestes, père instituteur prônant le libéralisme social …
un titre:
Luce Irigaray : Spéculum de l’autre femme
parhttps://esprit.presse.fr/article/luccioni-eugenie/luce-irigaray-speculum-de-l-autre-femme-20827
Il remplace Donald Tusk à la Présidence du Conseil Européen, fonction diplomatique, choisi « sic » pour son sens du compromis »… juriste, multilingue, ect …
Origines du père : Louis Michel est le fils d’un maçon. Louis Michel – régent en langues germaniques – a enseigné la littérature anglaise, allemande et néerlandaise à Jodoigne du 1er octobre 1968 au 4 janvier 1978.
Qu’en penserait Bourdieu ? Je ne sais pas pourquoi, mais je médite cette phrase de Lafontaine : Un riche laboureur, sentant sa fin prochaine ect …
Ursula (von de leyen, et en plus c’est une aristocrate), comme avant Ulrike qui-vous-savez… ça en jette ! Ursula a l’air parfaitement compétente, malgré une image politique écornée, déjà. Il faudrait que cette mère de famille très respectable se convertisse au gauchisme meinhovien, mais ce n’est pas demain la veille. Résultat des courses : un fiasco en perspective !
Une seule solution: l’Immodium.
En ce temps de nomination, il faut un vrai président :
Meinhof à l’économie, et San-A. à la culture !
Chantal, pourrais-tu nous dire ce que les Belges, autour de toi, pensent des Français et de la France ? Toi incluse…
Je crains que Macron se prenne déjà pour le Président-Imperator de l’Europe ! Il faut dire que l’Impératrice précédente est quasi défunte.
En imposant Lagarde, il s’empare du portefeuille ! Le nerf de la guerre : reste encore à former nos valeureux soldats…
Magnifique et lumineux, Paul Edel à 18 h 21 min !
Clopine est une ânesse…
Que Et alii puisse être aussi précisément au fait des liens qui existaient entre WGG et celle qu’il appelait Marusa, dont le décès avait ému la RDL, montre à l’évidence qu’elle est depuis très longtemps familiere de ce blog.Sous quel pseudo? peut-être Daphnée?
Non DHH, Daafnée n’était pas prolixe et n’avait aucune prétention à l’érudition….
Disons Jazzi que la plupart du temps on a tendance à s’adapter à vos codes pour pouvoir dialoguer, mais l’inverse n’ayant pas la réciproque, on se retrouve malgré nos efforts entre nous, ou entre autres membres de la francophonie, avec cette impression étrange de participer à la glorification d’un modèle dont on ne tire pas les ficelles. Il y a chez nous des irréductibles qui n’ont toujours pas digéré Napoléon, et ne voudraient au grand jamais devenir français, et puis d’autres comme Charles Michel, grand ami de Macron, qui n’a cessé de jeter des ponts pour assurer le rayonnement de notre communauté. Il y a 15 % de français ici en métropole, et pas que des riches exilés fiscaux, des jeunes couples ou des artistes qui se logaient moins cher. Je ne suis pas représentative spécialement, j’ai fait une partie de mon cursus en France, je sais donc qu’inutile de rivaliser avec un français sur les questions gastronomiques, pour vous c’est assez sacré, de même les quelques vaches sacrées littéraires incontournables : Proust, Duras, Sartre, Céline, Simone de Beauvoir, Camus … C’est un peu comme cette enseigne à Paris du restaurateur « Tout Mieux ». Je me faisait encore la réflexion le mois passé avec mon fils qui est très littéraire, il était furibon après une soirée passée à discuter littérature avec une fille fraîchement inscrite à son association de bibliothèque tournante : Tu te rends comptes une thésarde française qui m’a bassiné avec Proust, je n’ai pas pu placer un mot, pourtant papa me l’a fait lire et j’ai écrit une dissertation que mon prof Monsieur ° a adoré, ( le gars est espagnol fervent supporter du Barça ) vraiment d’où elle sort celle là ? J’ai rigolé, et lui ai dit de laisser tomber. La prochaine fois tu lui demandera si elle a lu Homo Faber de Max Frisch que je t’ai passé, chiche qu’elle ne saura rien en dire… M’enfin il l’avait mauvaise.
ho hé doucement avec mon pote Jazzi, Chantal.
« Tu te rends comptes une thésarde française qui m’a bassiné avec Proust, je n’ai pas pu placer un mot… »
Il aurait dû lui parler « gras-double » et San-A., à la thésarde. La phrase que je vous citais, sur les frères Lumières, était toute trouvée. Et si ça n’avait pas marché, il lui parlait de la lumière du Verbe, dans les évangiles, et là, c’était dans la poche !
Il aurait dû lui parler des frères Lumière.
robert&robert
« robert&robert »
Oui, sublime Sasseur ! Lolos, ou oeufs sur le plat pour le gastronome… dont la religion m’interdit d’abuser, pour cause de cholestérol. Je tiens à mon foie, et à ma foi !
San – Antonio c’est mon oncle libraire d’occasion qui me l’a fait lire, il jubilait de me les refiler derrière le dos de mes parents rien que pour les enrager; j’ai ainsi lu le Décameron de Boccace et le Musée imaginaire de Malraux. Selon eux, il était à fuir, moi je l’aimais bien pour sa faconde et son art de raconter, les gens du quartier venaient plus pour lui que pour les livres. Sa boutique était un vrai capharnaüm, plusieurs étages de niveaux peu concordants dans un quartier populaire, il vendait en complément des cigares et du vin, à la fin de sa vie porter ces caisses était devenu pénible, quand il a fallu liquider ses enfants ont revendu en brocante. Mes parents eux ont toujours pris des grands airs vis à vis de lui au motif qu’il avait épousé une simple secrétaire qui « horreur suprême » travaillait chez coca cola.
toujours la même obsession mais aussi peu d’intuition, chère madame !dormez bien
Logique sans peine :
c’était une « réponse » à: 3 juillet 2019 à 21 h 16 min
je voulais dire dit: 3 juillet 2019 à 21 h 07 min
non, surement pas « familière »
:
Oh, Jazzi, toi aussi, dans une semaine, tu seras passé de l’ânesse à la connasse ?
(et puis peut-être que la si « lumineuse » explication de Paul, -et elle est effectivement très clair- n’est pas aussi contradictoire avec mon affirmation qui est que les thèses bourdieusiennes viennent sérieusement entamer les croyances en une sorte de « nature intemporelle » des oeuvres d’art, en une sorte d' »oeil pur » qui les regarderait…
Mais bon. Je retourne brouter mon pré, là.
closer, ce n’est pas de l’érudition d’avoir remarqué que WGG s’était raconté , »pour donner l’exemple avait-il dit, ce qu’il avait ramassé comme railleries du blog qui n’ajoutait pas foi à son aventure russe, et qu’il mettait des liens abondants sur le judaïsme qui lui tenait à coeur plus que ce blog ne pouvait le supporter!
j’espère pour lui qu’il aura trouvé consolation par l’analyse littéraire où il était bien perspicace, et mieux éclairé que sur les femmes
c’est peu dire que je ne convoite pas sa place
Le sublime est une notion chère à Stendhal et Michel Crouzet l’a parfaitement étudiée dans sa Poétique de Stendhal : Forme et société (10) et Julien Sorel semble le porte parole direct de Stendhal à ce sujet. Mais elle peut s’appliquer à d’autres auteurs ou personnages.
http://www.bibliolettres.com/w/pages/page.php?id_page=35
bonne soirée
@Logique sans peine :
Logique de guerre ; après Riton de Grenoble : Jack de Nantes
http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/jack-de-nantes
@ clopine, je lis, mais petit conseil stabilotez comme le fait passou puis faites un résumé tête froide, sinon vous prendrez juste des pains.
peu pas aider, n’ai pas lu les ouvrages.
j’ai trop à faire et c’est pas mon goût, vais dormir.
Merci pour ta réponse, Chantal.
Ânesse, c’est affectueux, Clopine…
« Du sublime au ridicule, il n’ya guère qu’un pas. »
Le Caravage passe et le Titien aboie
http://entretenir.free.fr/guerre2.jpg
Chantal, je stabilote tellement que mon « rose » est tout passé, j’ai dû employer le « jaune » qui se voit nettement moins bien…
Je vous l’avoue :aucun des « pains » reçus ne m’a paru très convaincant. Je persiste à croire que ma lecture de Bourdieu n’est pas si mauvaise malgré l’effort qu’elle me demande, et surtout que les thèses de cet homme sont plus que convaincantes. Et qu’il n’est certes pas à ranger dans les « idéologues » façon Marchais, parce que sa pensée est profonde et étayée ! Pas ma faute s’il a raison sur l’eouvre d’art et ses consommateurs…
et alii,
Crouzet a écrit en deux volumes « la poétique de Stendhal », essai sur la genèse du romantisme…, c’est un sommet de la critique stendhalienne!qui ne manque pourtant pas de grands critiques et chercheurs.. C’est aussi ce même Crouzet qui a fait un travail de moine sur les brouillons de Lucen Leuwen. il est le stendhalien incontournable depuis plus de 4O ans .
Libération raconte les déboires de « Uschi-la-Pétoire », notre chère Ursula von Leyen, qui vient d’être appelée aux plus hautes fonctions européennes. Le journal raconte qu’elle a été choisie parce qu’elle est faible. C’est logique, mais n’augure rien de bon. On n’imagine pas une Ulrike Meinhof dans le même cas de figure : la rébellion eût été grandiose ! Aujourd’hui, hélas, il en va ainsi, et l’on récolte toutes les « Ushi-la-Pétoire » du monde pour nous gouverner. Merci Macron !!!
Si vous voulez savoir pourquoi l’un de ses surnoms, digne de San-A., est « Uschi-la-pétoire », vous le lirez dans Libération. Moi, aujourd’hui, j’ai acheté mon exemplaire du Canard pour 1,20 €, et je vais me délecter à lire l’article sur M. Barre, qui avait mis de l’argent à Bâle. Il craignait peut-être une révolution de gilets jaunes, déjà. Il avait peur d’être délogé. 89 était pour lui un cauchemar. On se souvient aussi qu’il était antisémite ! Eh oui ! Pour lui, un Français d’origine juive n’était pas un vrai Français, surtout en cas d’attenta ! L’enflé !!! Aujourd’hui, c’est encore plus la honte pour lui.
Cette pourriture a dirigé la France comme premier ministre pendant au moins cinq ans. Y a de l’abus ! Merci VGE, qui êtes aujourd’hui à l’Académie française, comme si cela ne vous défrisait pas ! Et cela se passe en France, c’est-à-dire en Pologne, c’est-à-dire nulle part !!! Au secours !
Cf. le journal Le monde de 2007 :
______________________________________
Le cinéaste Claude Lanzmann, réalisateur de Shoah, s’est lui aussi montré outré. Dans une tribune parue dans Libération du mardi 6 mars, il a »accusé » M. Barre « d’être antisémite et de se faire le héraut de cette passion immonde, de la propager et de s’en glorifier ». Il a soutenu que, pour l’ancien premier ministre, « le lobby juif est un fait de nature : de même que le soleil se lève et que l’eau bout à 100 °C ». Il a rappelé que de tels propos constituaient un « délit qui tombe sous le coup de la loi ». Le Monde, article de 20007 sur des propos putrides proférés par Raymond Barre dans les médias.
@écrivez moi toujours de longues lettres comme la dernière
I’m gonna write you a long letter … Three little words to make it all better
https://www.youtube.com/watch?v=Qev-i9-VKlY
c’est un sommet de la critique stendhalienne!
..le mot sublime s’imposait polo..maintenant c’est trop tard qu’il va dire dédé
quel vieux clebs tu fais a ramner les trucs qui puent dlalourde..c’est un peu comme polo et son sublime..tu rapportes avec ferveur par pour l’édification de son maitre mais parceque tu tiens à montrer que tu participes avec l’objet avec un tel naturel que ça dégoute à la fin
Le Caravage passe et le Titien aboie
rideau!
Giorgione :
Chantal, je stabilote tellement que mon « rose » est tout passé
bordel clopine t’as passé l’age de cochonner les lives..ça a jamais servi a rien que de mette vénère le suivant..y’en a toujours au moins un
c’est peu dire que je ne convoite pas sa place
c’est un fait que renfield semble bien plus comblé que son maitre..son plaisir est estrémement communicatif:peut être ne vit il pas seul dans -ses- rêves?
Le Stromboli est entrée en éruption aujourd’hui. Il symbolise la colère du peuple italien qui voit son territoire envahi par la force avec le soutien actif de ressortissants allemands – un comble.
Le Caravage passe et le Titien aboie
j’ai pas tout compris le point renfield..mais en fait de totor ça m’a rappelé réanimator..sublime je sais pas mais on s’en approche
https://www.nytimes.com/2019/07/02/magazine/dead-pig-brains-reanimation.html
Il symbolise la colère du peuple italien
pas du tout…c’est bonne clopine qui a du stabiloter des mots qui mit bout insulte asmodé..il a pas kiffé
« … je stabilote tellement… »
Pauvres livres, torturés à coups de Stabilo, quand avec un bloc note et un crayon on obtient un résultat plus élégant — et si la vitesse d’exécution devient un problème, apprendre la sténo ce n’est pas sorcier.
Chantal, j’attaque mon 8e Jean Ray « Le carrefour des maléfices »
honte à moi « Le carrousel des maléfices »
Depuis De Gaulle et Mendès France y a t’il eu un homme politique honnête en France ?
Chère Clopine, je ne m’attendais pas à ce que vous m’applaudissiez mais comme vous etes, je cite, « persuadée que votre lecture de Bourdieu est la bonne », que vous ne comprenez pas davantage Pat V et méritez un titre affectueux d’ânesse chez Jacques Barozzi, je me dis que je ne suis pas en si mauvaise compagnie avec vos critiques…
Bonne soirée.
MCourt
Ce n’est pas le meilleur Jean Ray, pas le pire non plus. Dans cette dernière catégorie, voir St Judas de la Nuit, récemment paru. Il a beau faire, ça ne marche pas.
MC
Il faudrait voir, Paul Edel, si le sublime selon Longin n’a pas été réactivé par le bric-à-brac néo-antique révolutionnaire tel que, par exemple, revu par David.
Pour Mrs Radcliffe, l’engouement atteint les proportions d’un phénomène de société et dépasse de beaucoup le seul Stendhal.
Bien à vous.
MCourt
@christiane
vous voudrez bien ne plus vous adresser à moi.Peu m’importe que vous aimiez Lacan ou Laban
ressions esthétiques et morales vont jusqu’aux frontières de la douleur (d’où évanouissement)
Non.
Paul : Pas la douleur.
C un dépassement du supportable.
L’évanouissement est une déconnection. Comme des plombs qui sautent.
Pareil que pour le Stromboli qui jaillit.
Un trop plein.
Mais à l’entier contraire de la puissance tellurique -vers le haut- c’est fondre -vers le bas- les jambes s’écroulent.
J’avais pas tout lu. Dslée.
Oui sur l’Italie. La lier -serrée- à la Russie.
La source de l’évanouissement la douleur pkoi pas mais aussi la fatigue la beauté incommensurable etc. Un trop plein. Le corps lache.
Quel est le meilleur « Jean Ray » dear M. Court ?
PF/SB
@et alii dit: 4 juillet 2019 à 2 h 39 min
???
Le 21h07 est de Lavande. je ne suis pas Lavande…
Mon dernier commentaire, à vous et à Chantal adressé date de 18h32. Je ne vois pas en quoi il vous blesse puisqu’il ne vous évoque en rien et remonte à des souvenirs presque oubliés.
« Quel est le meilleur « Jean Ray » dear M. Court ? »
Cric-Croc, le mort en habit. Série des Harry Dickson, le Sherlock Holmes belge.
@ jean ray, certainement un harry dickinson parodie de sherlock holmes, moi je n’ai lu que les contes du wisky.
http://www.espace-livres.be/IMG/mp3/ESP_Baronian_Ray_finale_mp3.mp3
@ soleil vert.
je me demande parfois si le bougre , n’est pas sa créature …
https://www.alma-editeur.fr/wa_files/RP_20Jean_20Ray_20-_20Les_20contes_20du_20whisky.pdf
r. dit: 4 juillet 2019 à 4 h 31 min
Ai compris. Me suis plongé dans l’eau bleue.
Me suis séché après.
à laquelle n’importe quel animal réfléchissant peut accéder, et surtout pas une élite autoproclamée.
je comprends-du moins c’est ce qu’il me semble!sur la RDL il faut se méfier!-chaque élément de cette phrase, mais non ce « surtout pas »:
« élite autoproclamée »:ainsi se considèrent les erdéliens quand ils disent « blog prestigieux »,
n’importe quel animal réfléchissant:je ne sais si réfléchissant peut être dit d’autres animaux que les hommes;
réfléchissant ravive l’image du miroir;je me demande s’il ne manque pas une négation:ne peut accéder
Merci Delaporte. Après vos saillies à la Raymond Barre, je ne soupçonnais pas des capacités en fantastique belgitude. Les subjonctifs imparfaits de Raymond-la-science ont dû vous en imposer.
réfléchissant ravive l’image du miroir
toutafé renfield..il parait que les frères jacques répétaient devant un immense miroir..du temps où ça coutait des blindes..du temps où c’était pas qu’un truc de brasserie..du temps ou c’était prestigieux..himagine qu’en plus de celui de dvant on en rajoute un derrière..ça fait mille soleil vert et un myard de meussieu courte qui remplissent l’hunivers
pinacle:P.Legendre ne dédaigniat pas de rappeler des étymologies:c’est à son séminaire que j’ai appris celle de rubrique ;il s’y connaissait en architecture et citait Vitruve
A. − ARCHIT. Partie la plus élevée d’un édifice. Synon. faîte.C’était toujours à lui [le clocher] qu’il fallait revenir, toujours lui qui dominait tout, sommant les maisons d’un pinacle inattendu, levé devant moi comme le doigt de Dieu (Proust, Swann,1913, p.66).
♦ Pinacle du temple. Partie la plus élevée du temple de Jérusalem. La seconde phase de la tentation de Jésus transporté sur le pinacle du temple serait, donc −le vertige! (Bloy, Journal,1895, p.198).
CNRTL
Depuis le message de Renato, hier 12h48, je pense que ce tableau du Carpaccio et son titre, devrait figurer parmi les cas exemplaires d’histoire de l’art.
C’est dans ces « failles » que peuvent s’immiscer, oh dieu! bien des choses, en somme.
le bougre , n’est pas sa créature …
j’ai un peu de belgitude..surtout jles sais estrémement matois et trafiquant de tout..prés à jouer les pires himbécyes pour ramasser la mise..la honte n’est rien pour eux..rien..et sur ce point ils ont trés souvent raison..pas toujours mais presque
encore de belles citations du CNRTL
♦ Mettre, porter au pinacle. Porter aux nues. C’est la pire des maladresses, pour un artiste, en plus d’un manque de politesse, que de sembler douter de la sincérité d’une maîtresse de maison qui vous donne ce que vous appelez dans vos articles sur la peinture des coups d’encensoir, ou qui vous met au pinacle (Blanche, Modèles,1928, p.130).Pour exprimer ma pensée, il faut une idée personnelle. Je me trahis de cette façon: l’idée importe peu, je veux porter ma personne au pinacle (G. Bataille, Exp. int.,1943, p.107).
2. [En parlant d’une abstraction] Sommet. Le reste, −d’effrayantes chromolithographies achetées aux foires ou délivrées dans les bazars populaires, −sans s’élever jusqu’à ce pinacle esthétique, ne manquait pas non plus d’un certain ragoût (Bloy, Femme pauvre,1897, p.19).Tout homme ignore le pinacle où il vit juché (G. Bataille, Exp. int.,1943p.104).
Il a beau faire, ça ne marche pas
c’est dans cet entre deux qu’il a le temps de te la faire à l’envers
Ta gueule, Gaga bouguereau, vieux machin décati
Tout homme ignore le pinacle où il vit juché
il y s’y condamne à chier là où il s’est cru d’autor invité à manger
japon:(« ce que l’occident ne veut pas savoir -de l’occident ‘chez Legendre-un livreque j’aime beaucoup)
Quel est le meilleur « Jean Ray » dear M. Court ?
la cité de l’indicible peur de mocky
@renato dit: 3 juillet 2019 à 23 h 21 min
Cette toile de Giorgione m’a toujours intriguée. « L’orage »… au loin mais la scène est paisible comme la nature. Qui sont ces personnages ? La femme qui allaite dans une chaste nudité ? et ce berger (?) qui est à gauche du tableau semble plongé dans ses pensées. Trois qui ne sont pas en lien : l’orage, la femme et l’homme. Reste le ruisseau. Une baigneuse s’y attarderait…
Elle me rappelle une autre toile, un paysage beaucoup plus dramatique : « Le cimetière juif » de Jacob van Ruysdaël. Ciel d’orage dans le lointain. Nature sauvage, arbres échevelés et ces pierres tombales qui s’habillent d’un blanc lunaire.
Vos citations en images sont toujours énigmatiques, jamais superflues.
M.Court rappelle qu’une toile peut être aimée pour sa beauté…
Ces deux paysages impriment en ma mémoire, l’un le premier éclair représenté en peinture, suivi pour l’autre d’un arc-en-ciel. La vie / la mort…
Mais deux ciels d’orage, l’un au-dessus d’une petite ville, l’autre au-dessus d’une abbaye (?) en ruines.
Michel Butor dans son Musée imaginaire a choisi une centaine de toiles dont ces deux-là. Vous nous donnez accès à votre pinacothèque imaginaire.
ah, tudieu ! la pine à chotèque de la cri-cri ! JC en rêve, le diablotain
A propos de volets, paravents liturgiques, j’ai en tête le retable d’Isenheim, il m’a toujours fortement intriguée, cette mise en abîme en images de scènes bibliques.
Il fait partie des oeuvres du musée imaginaire de Michel Butor.
Enfin un bonne nouvelle: le retour de Rose.
le retour de Rose
–
…pas sûr…
Patrice Charoulet, je vous renvoie à une analyse de la pensée de Legendre un peu moins obscure que l’original et qui ne doit pas être fausse, celle de Baptiste Rappin, maître de conférence à l’université de Lorraine. Elle a été publiée par Asensio sur son blog. Le lien a été mis en ligne par Bérénice, que je remercie:
Quand je dis « moins obscure », cela ne veut pas dire « claire », il ne faut pas exagérer! Mais la fin de l’article est compréhensible. Je vous la résume: « c’était mieux avant, quand les hommes étaient de hommes, les femmes des femmes, le mariage, le mariage, la transcendance transcendante et l’immanence immanente »…Je caricature, je ne peux pas m’en empêcher, c’est trop bon.
Une pensée comme celle-ci ne peut évidemment être audible que si elle avance masquée, noyée dans un jargon inaccessible au commun des mortels et avec force révérences au politiquement correct.
Une grande satisfaction pour moi: Rappin s’étonne du peu de place que Legendre accorde à la pensée grecque et à Thomas d’Aquin, géant de la pensée médiévale et aristotélicien, dans sa généalogie de la culture occidentale. Compte-tenu de la formation de Legendre, ça ne peut pas être un hasard. Je dirais même plus, ça ne peut pas être innocent! Il nous faudrait un spécialiste pour éclaircir de mystère qui est vraiment passionnant.
Un drôle de type, ce Legendre. Pas étonnant qu’il intéresse Passou, qui a une prédilection pour les tordus.
Ah, Closer, merci d’être de la même opinion que moi !
C’est vrai, ça. J’admire toujours,ici, le côté « inaltérable » du caractère des uns et des autres, leur imperméabilité au doute, alors que ce dernier m’envahit au moins la moitié du temps. Mais en contrepartie, c’est parfois agréable d’avoir, pour soutenir des avis qui reposent parfois sur des impressions non étayées formellement, des assertions argumentées et convaincantes d’internautes plus avancés et plus assurés que soi…
Dommage que ça n’arrive pas plus souvent.
La notion de « sublime » chez Stendhal à propos des oeuvres d’art, par exemple. Je soutiens que les démonstrations bourdieusiennes « mettent à mal » cette notion… Et bien, un petit soutien théorique approfondi ne serait pas de trop. Mais Bourdieu est-il « persona grata » sur ce blog, ou au moins n’est-il pas catalogué d’office ce qui empêche tout approfondissement ? (Ne pas demander de réponse à cette question à M. Court, évidemment)
J’en doute
(tiens, encore !!!)
Christiane : Moi c’est moi et DHL c’est DHL à 21h 07
Closer, je n’avais pas vu que c’était une retransmission, je ne peux donc plus offrir une fleur à ce Juan. Je la lui reprends.
« Les subjonctifs imparfaits de Raymond-la-science ont dû vous en imposer. »
Vous avez lu l’article stupéfiant du Canard ? Môssieu Barre tombe de son piedestal à plate couture. Désormais c’est la honte, que plus aucun subjonctif ne pourra racheter. C’était un mélomane et un lecteur de Proust – et un pourri ! J’ai bien aimé comment le Canard essaie d’expliquer d’où lui venait tout cet argent. Il faudrait avoir la verve de San-A. pour décrire ces manigances putrides et ces exactions malhonnêtes. Et en plus, Barre était antisémite – ce que le Canard ne rappelle pas. Ce serait l’objet d’un article entier. Ecce homo !
Pound/Joyce :
Pardon : DHL à 21h07
Delaporte, il bénéficiait jusqu’à present d’une reputation. Ceci étant, il est communément admis que le pouvoir corrompt . Dans la lignée de Carlos Ghosn, un peu plus ancien Mr Cahuzac et bien que l’argent dérobé au fisc ait été le sien . La liste est longue , à ce point je pense que ces gens n’ont pas envie d’être honnêtes parce que la malhonnêteté règne un peu partout et ils se sentiraient vraisemblablement pigeons s’ils l’acquittaient de leurs devoirs. L’enrichissement à ce stade relève de la maladie. Un peu comme Harpagon mais c’est une autre pathologie sur laquelle les psychiatres devraient se pencher.
Décidément le téléphone ne me réussit pas : DHH !!!!
Des escrocs soit au premier degré soit escroquerie est purement morale ou intellectuelle ce qui n’est pas moins pire .
@Chantal dit: 4 juillet 2019 à 10 h 44 min
Rappel grandiose. Chef-d’œuvre bouleversant.
La mort du Christ… Ce qui a suivi, ce qui a précédé et cet autre tableau de Carpaccio et ces tout petits passages du premier chapitre du livre de Pierre Legendre Le Visage de la main :
« […] Quelle est la portée du tableau de Carpaccio pour introduire ce site. Il est un coup de dés, l’effet du hasard notifiant ce à quoi on ne saurait échapper : en l’occurrence, l’origine occidentale du syntagme « Ars Dogmatica », proposé comme un emblème. […]
Voici donc le motif pour lequel le saint Augustin mis en scène par Carpaccio est en lui-même significatif. Il fut l’un des piliers de la culture de l’Ouest. Cette pensée mémorable, qui a traversé les siècles […] témoigne d’une identité monothéiste de l’Europe, mais aussi du geste sûr de ceux qui ont accès, comme l’exprima au XXe siècle le poète Paul Valéry, à une évidence refoulée : les civilisations elles aussi sont mortelles.
[…]En son siècle où se dessine ce que nous appelons la Renaissance, Carpaccio peint une intimité où ne manque aucun des signes de la culture européenne, y compris l’animal humanisé, le chien méditatif qui semble attendre un dénouement… tandis que son maître a suspendu son geste d’écrire, comme fasciné par un message de lumière. […] ce tableau nous parle du destin de l’espèce, c’est-à-dire la conscience de la mort comme condition de la reproduction de la vie. Que cette vérité majuscule soit encore honorée, et qui plus est, dans un musée de Venise mondialement connu, le fait à lui seul invite à entrer par une certaine porte… »
Comme un commencement, une origine, un achèvement : vie et mort se rejoignent dans le cycle de la vie…
@Lavande dit: 4 juillet 2019 à 11 h 43 min
Bizarre… bizarre… vous avez dit bizarre ? »
Phil j’hésite entre Malpertuis et la Cité de l’Indicible peur. Je crois que Malpertuis l’emporte.
Je doute, pour en avoir fait l’expérience, que la réflexion de Bourdieu sur l’art soit jamais utile à un collectionneur, une galerie, un artiste. On recommande à Madame Trouillefou le soporifique Les Règles de l’Art qui n’apprendra rien, et surtout pas à contempler ou à regarder.
Il est vrai que la contemplation et Clopine, ça fait deux.
Phil,pour faire bisquer la Sasseur, une charmante nouvelle de Lacretelle, l’Autre Madame Bovary, in Les Incarnations d’Emma B, Da Costa, 1933. Que se serait-il passé si une émule d’Emma s’était silencieusement éprise de Charles? C’est drole, et finement observé.
Bien à vous.
MC
bravo Christiane, on sent que cela vous passionne !
Le visage de la main, je n’y avais pas pensé, j’erre instinctivement.
Je doute, pour en avoir fait l’expérience, que la réflexion de Bourdieu sur l’art soit jamais utile à un collectionneur, une galerie, un artiste
j’espère que tu déconnes meussieu courte..il est absolument hindispensabe au 3..enfin je veux dire qu’il fait absolument parti du bagage..au risque du parfait discrédit..hun peu qu’il est de la distinction..dmande a rénateau
De Grünewald il y a aussi le Retable de Tauberbischofsheim.
Et en plus, Barre était antisémite –
cerise sur le gateau..ton plaisir est parfait..car comme tu n’as aucune reconnaissance du ventre..la morale avec toi..juste un petit déli de grivèlrie monseigneur..je ferai quelques patère aprés mes patates..non avant pardon..ça ne serait pas seyant
lu dans Ars dogmatica : Alors que l’Occident parle d’écriture pour ce qui le concerne, conformément à la littéralité du terme « choré »-« graphie », j’ai relevé que cette référence au pouvoir d’écrire corporellement – un corps second par les mouvements du corps physique – tend à s’estomper dès qu’il s’agit de prendre en compte la science des corps dansants étrangère à notre propre système de représentation. La problématisation européenne de la danse comme écriture hésite à s’aventurer en ces Ailleurs exotiques, où se pratiquent autrement les cérémonies de l’aliénation chorégraphique.
Nous sommes les descendants de l’homme corps et âme, d’un faisceau de formulations autour d’un thème antique christianisé qui situe l’homme dans la Nature : l’animal bipède sans ailes, inapte à s’élever dans les airs, si ce n’est au jour de sa mort quand l’âme rejoint le Ciel.
Cette définition « naturaliste » a pesé sur les peurs populaires, mêlées de haine, à l’égard de ceux qui tentaient de fabriquer des objets volants jugés œuvre de Satan… S’en fait l’écho Léonard de Vinci, transgresseur à sa manière quand, bricoleur de génie, il annonce l’aviation : « le grand oiseau prendra son vol, remplissant l’Univers de stupeur ».
Sous la Modernité libérée de l’interdit, l’acte de danser prend statut de métamorphose poétique. Le comparatisme dogmaticien éclaire le fait que la danse en Occident soit pensée comme arrachement du sol, envol, contrairement à d’autres traditions, en Afrique, en Asie, où danser procède tantôt du piétinement rythmé du sol, tantôt d’une gymnastique de gestes sculptant le corps, en rapport avec des représentations, elles aussi particulières, de l’interlocution de l’homme et du monde. Et dans ces Ailleurs, les musiques solidaires de la danse privilégient d’autres formes instrumentales, par exemple la voix personnalisée des tambours…
l est vrai que la contemplation et Clopine, ça fait deux
c’est une grande qualité..elle la laisse hintacte..c’est le plus himportant
Cette définition « naturaliste » a pesé sur les peurs populaires, mêlées de haine, à l’égard de ceux qui tentaient de fabriquer des objets volants jugés œuvre de Satan… S’en fait l’écho Léonard de Vinci, transgresseur à sa manière quand, bricoleur de génie, il annonce l’aviation : « le grand oiseau prendra son vol, remplissant l’Univers de stupeur »
c’est faux..la ‘stupeur’ c’est que de réussir hévidemment
Etrange film que ce « The Mountain » de Rick Alverson.
Ici, le spectateur est invité à un long voyage d’hiver au pays de la folie.
Un voyage rétroactif, qui nous embarque durablement, tout en douceur et avec lenteur, à travers les paysages frontaliers s’étendant entre New York et le Canada des années 1950.
Décor, costumes, grosses voitures d’époque, musiques vintage et couleurs sépia donnent toute leur étrangeté à ce film d’ambiance, au formalisme soigné, où les acteurs s’expriment toujours sur un ton feutré.
Après avoir perdu son père, le très improbable Udo Kier, un septuagénaire prof de patinage artistique, trop tôt disparu de l’écran à mon grand regret, Ty Sheridan, en jeune homme triste de vingt ans, dont la mère fut enfermée alors qu’il était encore un petit enfant, va suivre le docteur Fiennes, interprété par Jeff Goldblum (l’homme aux gènes de mouche s’est métamorphosé en un vieux médecin aux pratiques inquiétantes).
Ayant accepté de devenir son assistant-photographe, il le suit d’asile en asile, où celui-ci pratique d’effrayantes opérations sur ses patients, qu’il lobotomise à l’aide d’aiguilles géantes enfoncées dans les lobes oculaires.
Loin de toute hystérie habituelle, les fous, traités aussi aux électrochocs, sont proprement transformés en zombies silencieux et immobiles.
C’est plus reposant pour le spectateur !
Un film en forme de voyage initiatique pour notre jeune héros (le titre complet est « The Mountain : une Odyssée américaine »), qui en cours de route perdra son pucelage avec une belle et jeune victime de son mentor, et sombrera lui aussi dans… la folie.
C’est alors qu’entre en scène, le père de la jeune fille, un artiste français encore plus inquiétant, qui permet à Denis Lavant de déployer son grand art de jouer les idiots de service, sautillant et grimaçant à souhait.
Lui aussi pratique la médecine, mais avec des méthodes alternatives moins irréversibles. On le voit à l’oeuvre sur un grand échantillon de ses patient réunis dans un théâtre sans rideau et accompagnés de musiciens de xylophones interprétant des airs de musique concrète. Une scène qui évoque David Lynch !
Pour lui, seul l’amour gouverne le monde, et il expédiera le jeune couple au sommet de la montagne.
Là seul est leur possible salut…
Beau et étrange singularité de ce film, qui n’est pas sans nous inquiéter cependant sur l’état du cinéma indépendant américain !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584179&cfilm=266086.html
@Chantal dit: 4 juillet 2019 à 12 h 40 min
« lu dans Ars dogmatica : {…] « l’animal bipède sans ailes, inapte à s’élever dans les airs, si ce n’est au jour de sa mort quand l’âme rejoint le Ciel. »
Lumineux ! Brusquement, défilent, des toiles pleines d’ailes…
sur un personnage assassiné dont parle P.Legendre:hugues de BEAUVAIS
A propos de deux textes sur l’histoire du droit romain au moyen âge (1008 et 1308) [article]
sem-linkJean-François Lemarignier
https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1940_num_101_1_452563
@Lavande dit: 4 juillet 2019 à 12 h 04 min
Vos ricochets de H en L de votre téléphone farceur (que j’ai ri !!!) me donnent l’occasion de vous faire un cadeau (pages de droite d’un livre bilingue : allemand/ français) :
L’intérieur et l’extérieur de Ludwig Wittgenstein. Donc, traduit en français (à droite) de l’allemand (à gauche) par Gérard Granel.
Ce livre est un recueil de petits textes manuscrits écrits pendant les deux dernières années de la vie de Wittgenstein (1949-1951), portant sur l’asymétrie des mots et des pensées : ce qui est caché, qui unit l’intérieur à l’extérieur par des liens logiques insoupçonnés.
J’en choisis trois qui évoquent votre mésaventure :
1 – « Le jeu de langage du compte-rendu peut prendre une tournure telle, qu’il donne au questionneur une information sur la personne qui rend compte, et non sur l’objet même du compte-rendu. »
2 – « Les deux choses – le compte-rendu et l’exclamation – peuvent être appelées expression de la perception et de l’expérience visuelle. Mais l’exclamation l’est en un autre sens que le compte-rendu. Elle jaillit de nous. »
3 – « Mais qu’en cherchant un nom ou un mot on ressente, on éprouve, une sorte de trou, auquel un mot et un seul s’adapte, etc… Quelle étonnante expérience ! Le mot n’est pas là et il est pourtant déjà là, ou bien : quelque chose est là qui ne peut s’épanouir que sous la forme de ce mot. »
Belle suite à Avignon.
puisqu’on parle d’argent, il est arrivé à P.L>egendre de »demander » si l’argent peut faire des enfants
le prix des enfants à adopter est sur la toile; et celui de revient des procréations assistées aussi
Paul, lisant le Journal du jeune Henri Beyle, à Paris, au début de l’Empire, je suis épaté par son goût du théâtre ! Il s’enfile pas moins de deux pièces par jour au minimum (avec un seul film, je suis largement distancié ). Ses recensions sont passionnantes. Oui, Shakespeare, est son dieu. Lui n’hésite pas à réécrire les actes qu’il trouve faibles à son goût. A donner son avis sur le jeu de tel comédien. A nous informer sur la pièce qu’il écrit. Prenant lui-même des courts de théâtre, déclamant des actes entiers dans les salons, s’amourachant des comédiennes. Le sublime étant alors pour lui dans l’art dramatique ! Et pourtant…
On est loin de la « science » sociologique poussiéreuse d’un Bourdieu dans laquelle s’embourbe notre brave Clopine !
PETIT RAPPEL – La convention de La Haye ratifiée par la France interdit toute implication de l’Etat et de ses agences dans des schémas plaçant l’adoption au même rang qu’une démarche commerciale. Même les dons libres aux orphelinats doivent être désintéressés et effectués a posteriori.
Sinon c’est de la traite humaine, c’est à dire un crime passible des assises et sévèrement puni dans un très grand nombre de pays.
Ouf ! « Brave Clopine », ça me va… bien !
(Et faut pas croire, hein. J’apprécie Stendhal, et même Paul Edel, qui, je ne l’oublie jamais, est pas mal client de ma manière d’écrire (ou au moins, l’a été). C’est juste que… Parfois, un peu de poil à gratter…)
Beau temps sur Paris.
Borée s’est fait douce.
« le prix des enfants… »
De Karl Valentin, Lettre à sa fille.
Trouvé sur le site Fabula. (Avec vous, M.Court on ne s’ennuie jamais !)
« quelques réécritures ont investi la mort d’Emma, en particulier deux nouvelles (dans le genre pochades) publiées dans un recueil en 1933 : Les incarnations de Madame Bovary. Dans Madame Bovary ou le sexe-appeal en province , Georges de la Fouchardière1 fait mourir Emma dans le crash d’un petit avion qu’elle pilote elle-même ; ayant préalablement, pour mieux s’ébattre avec Justin au milieu d’un nuage blanc, dégrafé une bretelle de son parachute, elle saute de l’avion en feu et s’écrase au sol. Quant à Odette Pannetier, elle imagine dans Un drame de la vie provinciale une «affaire Bovary, dont on parlera[it] longtemps» et qu’il ne fallait donc pas rater. La narratrice, enquêtrice pour son journal, débarque dans «un patelin invraisemblable, du côté de Rouen», attirée par ce que les journaux ont laissé entendre – et que l’auteur a placé dans une cocasse petite exergue au récit :
«La femme de M. Charles Bovary, l’industriel rouennais bien connu, meurt dans des circonstances mystérieuses. La police enquête.»
Quoique la police soit censée enquêter, pas l’ombre d’un flic ici, seulement son avatar, la journaliste parisienne et mondaine qu’incarne la narratrice venue interviewer le Yonville années folles où Rodolphe est acteur de cinéma et Homais député. L’«affaire» tourne court, la réécriture du récit de Flaubert restant limitée, systématique et superficielle. Le coupable se trouve être (ô surprise !) l’heureux homme de la marchandise et le pourvoyeur de festivités – disques, services à cocktail et autos de luxe – ; et fournisseur de la cocaïne qui a tué Emma.
Enquête embryonnaire ou crash d’avion, on est davantage dans la parodie d’une démarche d’adaptation culturelle de la Bovary de Flaubert aux années 20‑30 que dans des formes de réécriture véritablement policière. »
Question aux lecteurs de P. Legendre M.C, Et alii et Pat V : y a-t-il un point de contact avec les travaux de Marc Richir ?
M.Court
c’est une « enquête sur un personnage au‑dessous de tout soupçon » proposée par Sylvie Triaire de l’université Paul‑Valéry Montpellier.
(Je ne peux mettre le lien de ce colloque de Fabula en ligne : ça saute !)
Elle commence par rappeler Pierre Bayard qui élargissait le périmètre de la critique policière : « Est-on si assuré que la dame aux camélias soit morte de mort naturelle ? Est‑il exclu qu’Emma Bovary ait été assassinée ? Et que sait-on au juste du décès de Bergotte ? »
Puis elle passe à Contre-enquête sur la mort d’Emma Bovary, fiction policière écrite par Philippe Doumenc et à Jacques Rancière : Pourquoi fallait-il tuer Emma Bovary ? pour en arriver à l’ouvrage que vous citez (dont j’ai copié un fragment dans le commentaire précédent).
Christiane à 13 h 35 min
cette page mentionne-t-elle Gemma Bovery de Posy Simmonds (récidiviste, qui aligne aussi Hardy et Dickens à son tableau de chasse)
http://www.denoel.fr/Catalogue/DENOEL/Denoel-Graphic/Gemma-Bovery
Bérénice, je n’avais pas été très convaincu par « Yves », contrairement à vous. Dans le genre loufoque, j’avais nettement préféré « Le Daim », avec Jean Dujardin et Adèle Haenel.
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27 juin 2019 à 9 h 43 min
« Yves » de Benoît Forgeard, présenté en clôture de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.
Une comédie vaguement surréaliste sur les progrès et les méfaits des « Choses », qui depuis Perec se sont vues dotées d’une intelligence artificielle.
Ici, Jerem finira par faire l’amour à Yves !
Une histoire de haine et passion frigorifique moins convaincante que celle du blouson à franges de « Le Daim », de Quentin Dupieux, avec Jean Dujardin et Adèle Haenel.
Le principal avantage étant la fraîcheur climatique offerte durant deux heures dans la salle de cinéma. Par temps de canicule, c’est déjà beaucoup !
19 juin 2019 à 20 h 22 min
« Le Daim » de Quentin Dupieux, avec Jean Dujardin et Adèle Haenel.
La bande-annonce ne me donnait pas envie d’y aller. Mais au final, je ne l’ai pas regretté.
Superbe master class de cinéma pour les apprentis réalisateurs !
Ou comment faire un film habité, sans financement, sans scénario, avec des images poisseuses et une idée débile. Oui, c’est possible…
Présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes, le film de Quentin Dupieux, tourné avec trois fois rien, est un peu l’anti « Parasite » de Joon-ho Bong !
Et face à Jean Dujardin, renouant avec l’absurde de « Brice of Nice », vingt ans après, Adèle Haenel lui tient la dragée haute. Toujours parfaite, comme d’habitude, sauf dans « Un peuple et son roi », où, comme tous les autres comédiens elle tournait en roue libre.
Ce n’est pas sérieux sur ce docte blog, mais en pétard avec les services publics je ne peux y résister :
lettre de réclamation à la Poste
https://www.laposte.fr/envoyer/envoyer-lettre-reclamation
puis
je clic sur » envoyer une lettre de réclamation »
et je tombe sur
https://www.laposte.fr/envoyer#/cat/11
que contient votre bouteille, champagne, vin …
Décidément à La Poste les bonnes habitudes se perpétuent 🙂
« Prenant lui-même des courts de théâtre »
vous avez raison Jazzi, l’important, au théâtre, c’est de bien savoir renvoyer la balle à son partenaire et par dessus le marché de ne pas faire trop long.
(j’ai retrouvé mon ordi et lui au moins ne confond pas une éminente erdélienne avec une vulgaire société de transport allemande !)
X – 13h49
Non, mais vous pouvez accéder à l’article (sauf URL qui ne passe pas !)
Sylvie Triaire, « Si Binet m’était conté. Enquête sur un personnage au‑dessous de tout soupçon. », Fabula / Les colloques, Premier symposium de critique policière. Autour de Pierre Bayard.
Jazzi, je ne change pas d’avis quant à Yves. Vous pourriez avoir vu un trio mais Jérémie et le frigo , non ou vous dédaignez à ce point les femmes que vous les effacez? Beaucoup aimé le tout, créativité, scenario, photos, esprit, musique, humour. Peut être devrais je voir Le daim aussi.
Le générique complet comprend La Fouchardière, Odette Pannetier, une pré BD de Sennep, une nouvelle de Carco, et celle de Lacretelle, Christiane.
Les trois premières jouent sur l’actualisation très années 1930, Carco, sur un souvenir sans vrai lien avec le roman, Lacretelle seul joue la carte du pastiche, et son Emmeline en amoureuse transie de son grand homme Charles Bovary, qui ne voit évidemment rien, est une très jolie création, la seule aussi qui joue la carte du pastiche Dix-Neuvième.
Vous avez raison, dans tous les cas, on ne s’ennuie pas!
MC
Quelle est la raison qui fait de Grünewald un artiste sans pareil aux yeux de Huysmans ? On pourrait s’attendre qu’après en avoir fait un artiste hors pair et inégalable, l’auteur de telles eulogies ne lui reprocherait aucun défaut. Loin de là Huysmans ! Il semble même qu’il soit moins indulgent envers Grünewald qu’à l’égard d’autres artistes ; particulièrement ses commentaires sur son Annonciation qui sont extrêmement sévères. Huysmans qualifie cette peinture de « franchement mauvaise » et il écrit à son propos : « à genoux dans un oratoire, devant un livre d’heures peint en trompe-l’œil et détenant sur ses pages ouvertes la prophétie d’Isaïe dont la silhouette bistournée flotte, coiffée d’un turban, en un coin du tableau, sous la voûte, une femme blonde et bouffie, au teint cuit par le feu des fourneaux, minaude, d’un air plutôt mécontent, avec un grand escogriffe au teint également allumé et qui darde vers elle, dans une attitude de reproche vraiment comique, deux très longs doigts. Il sied d’avouer que le geste décisif de l’Annonciateur du Calvaire devient, dans cette imitation malheureuse, ridicule». Huysmans ne mâche pas ces mots et pourtant il y a cinq ou six tableaux de Grünewald qu’il estime au dessus de tout : ce sont les deux crucifixions, celle de Kassel et celle de Colmar ; puis Vierge avec enfant et le concert angélique, La rencontre de Saint Antoine avec Saint Paul l’ermite et avant tout et surtout sa Résurrection. Quels sont les points forts de ces peintures ? D’abord elles offrent selon Huysmans l’espace à un art qui se déchaîne : « avec ces buccins de couleurs et ses cris tragiques, avec ses violences d’apothéose et ses frénésies de charniers, il [= Grünewald] vous accapare et il vous subjugue ; en comparaison de ces clameurs et de ces outrances, tout le reste paraît et aphone et fade. On le quitte à jamais halluciné ». Résurrection est selon Huysmans la peinture la plus ahurissante ; je le cite : « Grünewald s’y révèle, tel que le peintre le plus audacieux qui ait jamais existé, le premier qui ait tenté d’exprimer, avec la pauvreté des couleurs terrestres, la vision de la divinité mise en suspens sur la croix et revenant, visible à l’œil nu, au sortir de la tombe. Nous sommes avec lui en plein hallali mystique… » Celui qui a le mieux reflété le sublime de l’homme, a exprimé également ses infinies souffrances ; Huysmans demande à propos de cette personne anonyme dans le coin gauche en bas de la Tentation de Saint-Antoine de Grünewald : « est-ce une larve, est-ce un homme ? En tout cas, jamais peintre n’a osé, dans le rendu de la putréfaction, aller si loin. Il n’existe pas dans les livres de médecine de planches sur les maladies de la peau plus infâmes. Imaginez un corps boursouflé, modelé dans le savon de Marseille blanc et gras marbré de bleu, et sur lequel mamelonnent des furoncles et percent des clous. C’est l’hosanna de la gangrène, le chant triomphal des caries ! »
Brrrr ! En tout cas c’est parlant comme représentation + texte . Ha ah.
Je vous conseille à tous la lecture du texte de JEAN-PIERRE PISETTA (la version du traducteur) que j’ai beaucoup aimé.
Certes j’ai des affinités particulières avec les traducteurs mais même indépendamment de ça, c’est un beau texte.
X,
j’ai trouvé cette analyse intéressante de Jean-Louis Tilleuil : « Gemma Bovery ou l’art de déjouer les contraintes »
http://www.ieeff.org/f15tilleuil.pdf
Présentation : « Cet article interroge la distinction traditionnelle entre le littéraire et le graphique à partir de l’analyse de la variété de rapports texte-image déployés dans le roman graphique anglais Gemma Bovery(1999). Le dialogue ironique que cette récriture entretient avec le modèle flaubertien invite aussi à reconsidérer les enjeux de l’adaptation des classiques littéraires en BD. La bande dessinée semblant s’être largement affranchie de la contrainte de «fidélité» à ses modèles pour affirmer sa spécificité sémiotique et explorer ses possibilités créatives. »
Je vais au plus direct, Bérénice. La femme est souvent un prétexte ou un alibi…
Parce que vous éjaculez ailleurs, Jazzi, c’est une scene érotique hetero, alors évidemment ça ne vous émeut pas.
Lavande dit: 4 juillet 2019 à 14 h 32 min
+1
Mais je suis encore moins neutre que Lavande…
Pendant que la femme a la tête dans le congélateur, Jérôme caresse Yves, Bérénice !
Et puis le lecteur ou le spectateur choisit ce qu’il veut voir…
Jerem
Jean Louis Tillieul je l’ai eu comme prof, le grand spécialiste de l’image iconique codée.
Son analyse des vignettes transposant la fiction en BD est hyper détaillée, comme d’ab.
C’est un detail qui m’aura échappé et ne constitue pas le clou de la scène
Que dites vous du degivrage declenché lors de l’affrontement, Forgeard accorde une place importante au Verbe et à sa spontanéité, sa sincérité.
La scène érotique hétéro, c’est un homme et deux femmes, Bérénice.
Deux hommes et une femme, c’est plus très orthodoxe…
Ceux qui n’ont pas vu le film doivent se demander de quoi l’on parle !
Comme le dit un pote : et voici Fahrenheit 451 en numérique.
On n’arrête pas le progrès.
M.C,
oui, je viens de la lire :
https://flaubert.univ-rouen.fr/derives/mb_lacret.php
la réécriture est irrésistible et c’est bien écrit. Ce Jacques de lacretelle a tout inversé. Cette « Emmeline » tombe folle amoureuse de Charles Bovary, imite Mme Bovary (vêtements – coiffure) tant elle envie sa place. Elle s’empoisonne à la mort de celle-ci pour que Charles vienne la soigner – ce qu’il ne réussira pas ! vient la mort extasiée ( rappelant celle de Félicité !:
« Et la mourante, trompée par cette vision splendide, ne sentit plus ses souffrances. Une joie infinie l’enveloppait comme un baume. Elle expira dans la béatitude d’une sainte. »
14h53 tout ce que vous voudrez, Jazzi, pas envie d’aller plus loin.
« Deux hommes et une femme, c’est plus très orthodoxe »
Ah ben nan. Faudrait tout même pas que la femme prenne du plaisir ! Elle est là pour en donner, quitte à se dédoubler pour Mônsieur.
Omelette norvégienne, du chaud du froid, je me demandais de quoi dans cette scene précisément le frigo pouvait être symbole. Le début cote face est assez inconfortable pour l’actrice , après on peu préférer avoir les fesses au frais. Cela dit l’objet reste accessoire meme s’il dispense du froid . Il est aussi question de voyeurisme ou l’exhibition puisque la chose enregistre tout.
@Soleil vert
On aura vraiment tout vu. Quitte à sembler vieux jeu, je n’arrive pas à lire un livre en format numérique. Y a rien à faire, il me faut un objet entre les mains avec des pages à tourner et un marque-page qui date de 2007 à glisser entre celles-ci.
M.C
Alain Buisine coordonne diverses participations dans son essai intitulé « Emma Bovary » – Collection : Figures mythiques (éd. autrement) .
La sienne, intitulée « Emma, c’est l’autre » évoque ce recueil dont vous parlez et s’attarde sur la nouvelle de Jacques de Lacretelle.
Il raconte pour l’anecdote que ce recueil Les incarnations de Madame Bovary, « luxueusement illustrées », a été édité par Roger Dacosta pour le laboratoire de l’Hépatrol (ajoutant que ces publications financées par des laboratoires pharmaceutiques étaient courantes à l’époque) et distribué gratuitement à des médecins de ville et de la campagne. Qu’il a acheté le sien (n°92) 150 francs chez un bouquiniste, qu’il avait dû en couper les pages, signe qu’il n’avait pas été lu !
Il conclut ce paragraphe avec beaucoup d’humour : « Une fabuleuse mise en abyme qui prouve bien qu’on pouvait impunément envoyer en 1933, à titre de publicité, aux bons docteurs de la France entière, des histoires de docteurs médiocres et cocus sans qu’ils s’y reconnaissent le moins du monde. »
Où avez-vous trouvé le vôtre, M.Court ?
ED : choix tout à fait respectable. Au moins le papier ne s’efface pas.
Et en plus, Barre était antisémite –
« cerise sur le gateau..ton plaisir est parfait..car comme tu n’as aucune reconnaissance du ventre..la morale avec toi..juste un petit déli de grivèlrie monseigneur..je ferai quelques patère aprés mes patates..non avant pardon..ça ne serait pas seyant »
Le bougre, tu défends Raymond Barre ? Il te plaisait, tu avais de l’admiration pour lui ? Je comprends ta déception. Ton am amertume. Tu t’es fait mener en bateau stupidement, par un escroc, un arnaqueur, sans coeur, un carotteur qui aimait nourrir son grand corps de trop de carottes ! Tel était Babarre ! Lis donc l’article du Canard, 1,25 € chez le buraliste, et ne viens plus nous les casser avec tes regrets des années 70, les années putrides, les années stupre. Emmanuelle qui sort de l’eau toute nue, c’est fini !
Le bougre, y doit ressembler à Babarre : même carrure, même appétit pour le pognon, même hygiène morale douteuse que laisse transparaître son style en cambouis et son orthographe d’alcoolo… Même paresse lénifiante, comme quand Babarre poussait un roupillon à l’Assemblée. Et puis, l’antisémitisme : le bougre, es-tu antisémite toi aussi ?
c’était en 1981
Les Juifs se livrent à des interprétations insensées : expertise d’un texte
in : :
La psychanalyse est-elle une histoire juive ?
Auteurs : Pierre LEGENDRE
Type de document : chapitre
Année de publication : 1981
@Lavande dit: 4 juillet 2019 à 14 h 32 min
« Je vous conseille à tous la lecture du texte de JEAN-PIERRE PISETTA (la version du traducteur) que j’ai beaucoup aimé. »
Je viens de suivre votre conseil. Un texte très émouvant, captivant. Merci Lavande.
HISTOIRE JUIVE
Rassial (Adélie et Jean-Jacques) éd La Psychanalyse est-elle une histoire juive? [compte-rendu]
sem-linkBensimon Doris
https://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1982_num_53_2_2252_t1_0346_0000_4
« car comme tu n’as aucune reconnaissance du ventre.. »
Quelle reconnaissance du ventre ? Babarre a ruiné la France et les Français, notamment en insistant sur l’augmentation des impôts. Gisgard, bourreau de mes thunes, disait-on de son président, et lui Babarre suivait et palpait gros au passage, les fonds secrets et tout ça. C’est ce que raconte le Canard. La honte pour Babarre ! Et l’immonde bougre de la RdL trouve que cela mérite le respect ! Tu me déçois, le bougre ! Je te croyais plus malin, sous tes apparences frustes.
Grâce au blog de Soleil Vert, je découvre de ces trucs :
http://antoine.tv/site2016/419_FR_des-nouvelles-d-antoine-juillet
« Atol ! Les opticiens » 😀
Judéité : son implication dans la clinique psychanalytique
Monique Selz
Dans Le Coq-héron 2002/3 (no 170), pages 106 à 114
https://www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2002-3-page-106.htm
« Beau et étrange singularité de ce film, qui n’est pas sans nous inquiéter cependant sur l’état du cinéma indépendant américain ! »
Pourquoi, Jacuzzi ? Le cinéma indépendant américain existe-t-il toujours ? Peut-on voir ses productions en France ? A ces questions, on doit répondre non, et c’est dommage. On regrette le temps des Cassavetes et consorts…
« Quitte à sembler vieux jeu, je n’arrive pas à lire un livre en format numérique. Y a rien à faire, il me faut un objet entre les mains avec des pages à tourner et un marque-page qui date de 2007 à glisser entre celles-ci. »
Je suis comme vous, ma chère Ed, ma jumelle d’élection. Il me faut un volume de papier relié et imprimé, pour que je puisse lire. J’ai du mal à lire les grands textes sur l’écran. Ici même, je zappe les post un peu trop longs ; je ne m’arrête qu’aux courts, comme les vôtres. Soyons brefs, cela limite les dégâts.
De VGE, on disait plus pécisément : « Fiscard, bourreau de mes thunes », allusion au bourreau de Béthune dans les Trois Mousquetaires.
OH LES SOEURS!
Georgia O’Keeffe is often celebrated as a modernist pathfinder who paved the way for female artists. But the exhibition Ida O’Keefe: Escaping Georgia’s Shadow (until 6 October) at the Clark Art Institute in Williamstown, Massachusetts shows how she blocked her younger sisters Ida and Catherine when they followed her example.
Ida O’Keeffe: Escaping Georgia’s Shadow introduces this little-known artist—and tarnishes her elder sibling’s lustrous mythology. On view are 25 works by Ida Ten Eyck O’Keeffe, who signed her works Ida Ten Eyck, along with eight photographs by Alfred Stieglitz, Georgia O’Keeffe’s mentor, dealer and husband from 1924 to 1946.
Ida, born in 1889 and two years younger than Georgia, began painting in oil in 1925, in her mid-30s. Works by Ida and her younger sister Catherine were featured in a 1927 group show in New York curated by Georgia. Ida signed hers “Ida Ten Eyck”. In 1931 and 1932, Ida produced a series of paintings inspired by the Highland Lighthouse in Truro on Cape Cod. The works, composed with a bracing confidence and drama, blend familiar forms with geometric abstraction. The gestural paintings also took a cerebral approach to light and structure. Ida would move to pure abstraction with the work Creation in 1936
https://www.theartnewspaper.com/preview/rediscovering-ida-the-lesser-known-o-keeffe?utm_source=The+Art+Newspaper+Newsletters&utm_campaign=a7a7ce3437-EMAIL_CAMPAIGN_2019_07_03_03_06&utm_medium=email&utm_term=0_c459f924d0-a7a7ce3437-43644573.
Le négationnisme, qui voudrait faire croire que le génocide des juifs perpétré par les nazis n’a pas eu lieu, n’est que des formes de l’antisémitisme d’aujourd’hui. Mais comment devient-on antisémite ?
Personne ne naît antisémite. Et c’est dans un contexte historique spécifique qu’on le devient. Nadine Fresco illustre ce processus avec la biographie de Paul Rassinier, reconnu par les négationnistes, en France et dans le monde, comme leur père fondateur. Né en 1906, ce pacifiste, instituteur dans le Territoire de Belfort, fut successivement un militant communiste, socialiste, anarchiste. Déporté en Allemagne pour résistance, brièvement député après la guerre, il mourut en 1967. Pour comprendre comment cet homme est finalement devenu le fondateur du négationnisme, l’auteur a minutieusement reconstitué sa trajectoire, façonnée par des formations politiques, des courants et des événements déterminants de l’histoire du XXe siècle en Europe.
Portée par une écriture vive et rigoureuse, l’enquête de Nadine Fresco contribue à éclairer une question essentielle pour notre temps : comment le racisme vient-il aux gens ?
Franceinfo met en relief l’hypocrisie de Babarre, qui paraît consternante aujourd’hui. Quel tartuffe, quel pourri ! Un pur produit des années putrides !
__________________________________
Dans son discours de politique générale d’octobre 1976, il déclare notamment : « La justice sociale ne repose pas seulement sur un effort de solidarité nationale, mais aussi sur une réduction des illégalités. La première démarche en ce domaine est de faire disparaître la fraude fiscale. Celle-ci crée des privilèges iniques auxquels les Français sont de plus en plus sensibles. »
Outre la lutte contre la fraude fiscale, Raymond Barre s’engage plus largement en faveur de la transparence fiscale. C’est toujours à l’Assemblée nationale, mais quelques jours plus tard qu’il déclare : « Le gouvernement comprend le souci exprimé par beaucoup de Français de faire disparaître certaines zones d’ombre qui existent dans la fiscalité française. Il est prêt à renforcer la transparence fiscale. »
La lutte contre la fraude fiscale touchera quelques célébrités, comme Charles Aznavour ou Michel Polnareff, et on assistera à une multiplication de contrôles fiscaux de commerçants dont certains s’achèveront dramatiquement par des suicides, des cas très médiatisés à l’époque.
Franceinfo
Anne-Lise Stern, Le savoir-déporté. Camps, histoire, psychanalyse
Paris, Seuil, coll. La Librairie du XXIe siècle, 2004
Josette Zoueïn
Dans Che vuoi ? 2005/1 (N° 23), pages 223 à 227https://www.cairn.info/revue-che-vuoi-1-2005-1-page-223.htm
Chantal – 14h31
Grâce à vos liens et à votre commentaire je retrouve un souvenir. C’était dans la grande nef du Collège des Bernardins, à Paris, en 2009. Dans ce lieu exceptionnel, d’une grande beauté austère, Gérard Titus-Carmel, exposait sa « Suite Grünewald ». Une centaine d’encres, dessins, peintures, papiers collés se déployant autour de la Crucifixion du retable d’Issenheim (peint par Matthias Grünewald au début du XVIe siècle et conservé au musée d’Unterlinden à Colmar). (Merci pour votre vidéo)
Une suite de travaux s’arrêtant sur des détails des personnages de la Crucifixion de Grünewald (Mains, pieds, visages, corps, gestes…). Une sorte de palimpseste à travers les siècles.
Ci-joint une vidéo couplant un entretien avec l’artiste et le parcours de l’exposition, ses croquis, les œuvres achevées. Vidéo où il commente ses choix (en particulier le personnage de Marie Madeleine / plusieurs esquisses et la Vierge et bien sûr le corps du Christ. Les mains des différents personnages – série de 15 pour chaque personnage.). Ce document exceptionnel permet de revisiter le retable par son travail et ses commentaires… On comprend comment il passe de l’étude la plus scrupuleuse à l’abstraction qui est une destructuration du modèle. Deux années de travail :
Par rapport à Babarre, Cahuzac (condamné à deux ans de prison, ruiné, mis au ban) est un enfant de choeur. Babarre, c’était une très très grande évasion fiscale de plusieurs millions d’euros actuels. Ses fils ont transigé avec le fisc français, et n’ont pas été inquiétés. Ils coulent des jours heureux, avec leurs millions, aux bords du lac Léman – en Suisse ! Plaisante justice !
Christiane, A Brassens pour une vingtaine d’Euros chez unqui sait ce qu’il vend, mais qui sait aussi ménager les bons clients! Le volume a rejoint un Faust à reliure romantique de Blaze de Bury, passé par la Garde du Tsar à Saint Pétersbourg avant de revenir, sans rien perdre de sa fraicheur de Keepsake, s’abattre à Paris.je tire cette info
rmation des ex-libris.
Le voici en Bretagne à coté du Nerval. Et ils ne se sont pas battus la nuit!
Je ne suis pas étonné du prix demandé compte tenu du boum sur les livres illustrés de cette époque et du fait de la présence entre autres des dix-huit pages de Sennep.
Dear M. Court, Malpertuis, le film adapté par Harry Kümel Flamand de Belgique, donne à voir le Johnny national en matelot, sa Sylvie Vartan en cuissarde et l’énorme Orson Welles au lit. Du fantastique assez réussi, quoi.
Vous citez Odette Pannetier, encore de l’inédit ici ! n’était-elle-pas une ex-gringoire, mariée à un militaire ?) elle a donné un stimulant guide gastronomique de Paris, prose colonialiste décomplexée dans les années 50. seuls les prix des menus ont changé, le reste tient encore la route.
que de la belle référence ce jour sur le prestigieux blog à passou. n’ai pas lu ce Lacretelle à la Bovary sorti des fagots.
Barre avait l’antisémitisme salonsfähig, selon la définition livrée ici par le considérable TKT qui le pratiquait volontiers (l’antisémitisme salonsfähig, pas Raymond Barre).
que miss sasseur bisque rouge comme un homard
On avait oublié Babarre, depuis quarante ans qu’il fut premier ministre. Aucun aéroport ne porte son nom, ni aucune école, ni aucune bibliothèque… Il réapparaît soudain pour cette histoire, à l’occasion de ce sandale de fraude fiscale et d’argent en Suisse. Cette malhonnêteté sera désormais toute sa gloire. Il restera dans l’histoire grâce à elle, pour une chose négative et criminelle, par conséquent. Avec un seul regret, qu’il n’y ait jamais eu de procès. Cela aurait pu. Cette ordure de Babarre est mort en 2007, je crois. Il est mort impuni, trônant sur ses millions camouflés au fisc français. Belle gloire pour un homme politique qui a toujours pris soin de mettre en avant son honnêteté foncière, qui défendait l’austérité en économie, et qu’on appelait « le meilleur économiste de France » !!!
« Barre avait l’antisémitisme salonsfähig »
C’était bien plus grave que ça, Phil, sérieusement. Il faudrait se replonger dans les articles et déclarations de l’époque, et vous verriez !
« Par rapport à Babarre, Cahuzac (condamné à deux ans de prison, ruiné, mis au ban) est un enfant de choeur. »
Delaporte dans le cas de Barre, il est indiqué selon les infos disponibles que les enfants ont « géré » – c’est « fiduciaire » comme chez legendre – les conséquences des actes du père.
Dans la famille Cahuzac, la fille, la pauvre, a dû changer de nom, entamer une thérapie, qui est sortie en librairie, encouragée par son éditeur .
« Diane Gontier. Lorsque mon père a frappé un jour à la porte de mon appartement, livide, me disant « c’est terminé, ils ont les preuves », nous avons basculé dans une autre dimension. Lorsque j’ai vu ce chef de clan, grelottant sous une couverture en laine sur mon canapé en plein mois d’avril, j’ai compris que plus rien ne serait comme avant. En quelques minutes, les réseaux sociaux, les chaînes de télé se sont emparés de l’information. Ce fut un tsunami. Tout est devenu hostile. »
@Lavande
relisant le commentaire adressé à Et Alii je m’aperçois que j’ai écrit : « Le 21h07 est de Lavande. je ne suis pas Lavande… ». Au lieu de : « Le 21h07 est de DHH. Je ne suis pas DHH… »
Mille excuses, (amusées encore par votre DHH/ DHL qui ne m’a pas mis la puce à l’oreille car je n’y comprenais rien, pensant que vous vouliez parlé de BHL ,l’homme aux chemises blanches, col entrouvert, sans cravate et cheveux d’ado).
Quel embrouillamini !
@MC dit: 4 juillet 2019 à 16 h 31 min
A Brassens ! (j’en étais sûre !)
J’aime comme vous l’ayez installé en Bretagne.
Phil a raison : ce jour était bondissant. un vrai bonheur…
« Barre avait l’antisémitisme salonsfähig »
Aucun antisémitisme n’est « présentable » ni « de salon » ; aucun nazisme non plus, etc., bien sûr. C’est grotesque de dire ça. Sous le 3e Reich, imaginez les crimes qu’un Babarre aurait pu commettre en toute bonne conscience, tel un Bousquet ! Tel un un Eichmann, ou « la banalité du mal ». « Salonsfäihig » c’est un mot pour la « banalité du mal », derrière laquelle se réfugient les assassins. Car le ventre est toujours fécond d’où sort la bête immonde. Babarre était donc de ces bêtes immondes ? Oui-da !
Quel travail de déconstruction de ce retable Christiane effectué par Jérôme Titus – Carmel, « il faut qu’il croisse et que je diminue » dit le Baptiste … en effet, saisissant de réduction abstraite. Merci.
vouliez parlé sic ah les chemises blanches , quel air ça donne !
Allô Lacan ? Certainement pas.– 1 mars 1998
de Jean Allouch (Auteur)
Le Canard dans son édition de mercredi n’a pas cru bon de rappeler l’antisémitisme de Babarre. En un sens, c’est dommage. Cela aurait montré toute la perversité du bonhomme. C’était un criminel accompli, une bonne ordure. Et après, on s’étonne qu’il y ait des gilets jaunes qui rêvent d’envahir l’Elysée et de faire son affaire au président. Plaisante « démocratie » dans laquelle nous vivons, ou ses représentants devraient siéger en prison plutôt que dans les palais nationaux, où ils entassent les fruits de leurs prévarications diverses. Babarre en étant un épiphénomène hallucinant !
Droit canonique et la loi.
L’ancien abbé pédophile de Lyon, qui faisait des miracles, au sein de la communauté St Luc, est passé devant les juges.
Il est ressorti defroqué. (Sentence la plus lourde, pour un criminel souvent sans pantalon ).
En attendant que la justice soit rendue.
Pour l’édification (je n’ose dire « gastronomique ») de Ed et des jeunes générations, à propos d’oeufs sur le plat et de gras-double, voici la fille de Johnny, la superbe Laura Smet, qui pose topless aux yeux de tous sur Internet. Sans hypocrisie. Elle au moins est fière d’être une femme et est tout sauf frigide, comme notre petite punkette du blog, toujours occupée de ses épingles à nourrice :
« C’est la portraitiste Sylvia Galmot qui a dévoilé, sur son compte Instagram, une photo de la fille de Johnny seins nus. »
Laura Smet, étant actrice de cinéma, et quelle ! rend ainsi un hommage appuyé aux « frères Lumière » !
Je rappelle très à propos la sublime phrase de San-A., apologie du plaisir et de la création divine :
« Je ne puis m’empêcher de glisser ma main cajoleuse dans son corsage pour lui flatter les deux frères Lumière. »
Hugues de Saint-Victor « a contribué à renouveler les méthodes d’herméneutique traditionnelle (Jean Châtillon) ». Hugues dit : « Je m’étonne de la témérité de ceux qui se prétendent maîtres de l’explication symbolique, quand ils ignorent le sens original de la lettre. » Il pousse les étudiants à chercher dans le texte l’ hebraica veritas sous les traductions latines. On peut citer parmi ses élèves, André de Saint-Victor qui est un important exégète, plus systématique que son prédécesseur, et qui jouera un rôle central dans le courant médiéval, comme des études récentes semblent le confirmer. Hugues affirme sans cesse « que la lettre est la base de l’édifice herméneutique12. »
« Le fondement et le principe de la doctrine sacrée est l’histoire, c’est d’elle que l’on peut extraire la vérité de l’allégorie, c’est d’abord le sens littéral, comme on extrait le miel du rayon de miel. »
— Didas. VI, 3.
Alors même que Rachi (1040–1106) avait pour point cardinal « la réfutation de l’exégèse chrétienne, surtout dans ses expressions allégoriques13 » on pense14 que Hugues avait été aidé dans ses études bibliques littérales, notamment pour ses notes sur le Pentateuque, Juges et Rois, par des rabbins du nord de la France, disciples du maître de Troyes.
Hugues semble connaître le grec, car il donne l’étymologie d’un grand nombre de mots et corrige par exemple la traduction latine de Scot Érigène des Hiérarchies de Denys ; mais rien n’est moins sûr pour l’hébreu qu’il peut tirer de saint Jérôme15 mais il ne semble pas connaître de première main les textes de Platon, mais seulement par Augustin (354-430) et Aristote ou (?) Boèce (480-524).
cité de wiki Hugues de Saint-Victor « a contribué à renouveler les méthodes d’herméneutique traditionnelle (Jean Châtillon) ». Hugues dit : « Je m’étonne de la témérité de ceux qui se prétendent maîtres de l’explication symbolique, quand ils ignorent le sens original de la lettre. » Il pousse les étudiants à chercher dans le texte l’ hebraica veritas sous les traductions latines. On peut citer parmi ses élèves, André de Saint-Victor qui est un important exégète, plus systématique que son prédécesseur, et qui jouera un rôle central dans le courant médiéval, comme des études récentes semblent le confirmer. Hugues affirme sans cesse « que la lettre est la base de l’édifice herméneutique12. »
« Le fondement et le principe de la doctrine sacrée est l’histoire, c’est d’elle que l’on peut extraire la vérité de l’allégorie, c’est d’abord le sens littéral, comme on extrait le miel du rayon de miel. »
— Didas. VI, 3.
Alors même que Rachi (1040–1106) avait pour point cardinal « la réfutation de l’exégèse chrétienne, surtout dans ses expressions allégoriques13 » on pense14 que Hugues avait été aidé dans ses études bibliques littérales, notamment pour ses notes sur le Pentateuque, Juges et Rois, par des rabbins du nord de la France, disciples du maître de Troyes.
Hugues semble connaître le grec, car il donne l’étymologie d’un grand nombre de mots et corrige par exemple la traduction latine de Scot Érigène des Hiérarchies de Denys ; mais rien n’est moins sûr pour l’hébreu qu’il peut tirer de saint Jérôme15 mais il ne semble pas connaître de première main les textes de Platon, mais seulement par Augustin (354-430) et Aristote ou (?) Boèce (480-524).
mais vous retrouverez chez P.Legendre ces auteurs -déjà connus de Rabelais;
excuses, je buvais de l’eau fraiche;
Einar Már Jonsson, Le Miroir. Naissance d’un genre littéraire [compte-rendu]
sem-linkGuerreau-Jalabert Anita
https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1996_num_51_1_410836_t1_0154_0000_001
Et la communauté internationale s’indigne !
rabelais et saint victor vous verrez un
speculum christianorum!
https://www.persee.fr/doc/litts_0563-9751_1988_num_19_1_1443
La bibliothèque de Saint-Victor (Pantagruel, chapitre VII) [article]
sem-linkFrançois Moreau
Barrzy : délinquant financier, fraudeur fiscal, antisémite et drogué !
https://www.liberation.fr/france/2000/01/22/raymond-barre-a-goute-a-l-opium_313736
Il a ajouté qu’il n’était pas favorable à la dépénalisation des drogues. «Il y a un grand danger à libéraliser parce que cela peut se traduire par une espèce d’amollissement général», a-t-il déclaré
dlalourde srait pus qu’une loque..
il aurait pus faire un super breaking bad le raymond la science..
Le Droit, toujours.
Un justiciable pas comme les autres ne s’est pas présenté au tribunal, aujourd’hui.
« »Si mon coq pouvait parler ? Il dirait ‘Foutez-moi la paix et laissez-moi chanter !’ Point barre. » Corinne Fesseau, la propriétaire de Maurice, le confirme : le gallinacé aime pousser la chansonnette chaque matin vers 6h30. Trop fort et trop tôt pour deux de ses voisins. A tel point que leurs accusations lui ont valu un procès qui s’est tenu jeudi 4 juillet. Mais son cocorico n’a pas résonné dans la salle d’audience. Le coq n’a pas mis une patte dans le tribunal d’instance de Rochefort (Charente-Maritime). Corinne Fesseau l’a représenté. Il était également soutenu par des congénères : comme ils l’avaient annoncé, plusieurs propriétaires de coqs ont fait le déplacement avec leurs volatiles. Attila, Jean-René et Casanova l’ont défendu bec et ongles. Le tribunal d’instance de Rochefort rendra son jugement le 5 septembre. D’ici là, une conciliation peut encore avoir lieu. »
France info
Le Droit, encore.
« Les systèmes juridiques ou pré-juridiques non-occidentaux font débat, d’abord sur leur nature juridique ou non: à quel moment peut-on parler de textes juridiques ? Surtout, l’histoire des droits non occidentaux intéresse l’anthropologie juridique et pas l’histoire du droit français, académique. Faut-il que les règles de droit soient isolées des règles morales, éthiques ou religieuses ? Ou peut-on parler de droit divin, ou de droit religieux (à l’instar, peut-être, du droit canonique) ? Les textes de droit doivent-ils être appliqués pour qu’on puisse parler de système juridique ? De quelle façon ? Ces pays présentent-ils une organisation juridictionnelle ? Au-delà de ces diverses questions, les systèmes déontiquesnon-occidentaux se caractérisent par une large place faite d’une part à la religion (droit talmudique, droit hindou, droit musulman, etc.) »
Wikipedia
VARIA
« Les révolutionnaires de 1793 n’ont probablement pas assez tué » (Sartre, 1973) (!)
« Commençons donc par écarter tous les faits. » (Rousseau) (!)
« Toute vie spirituelle est essentiellement un dialogue. » (Gabriel Marcel)
« Ce qui a tué la droite, c’est la primaire. » (X)
« Entre Montesquieu et Tocqueville d’un côté, Drouet et le boxeur du Pont-aux-arts, je choisis les premiers. » (Olivier Duhamel)
Contre les fascistes, votez banquier. (Régis Debray)
(Les européennes en France) Une victoire, une fausse défaite et trois enterrements. (Jean-François
Kahn)
La REM est l’issue qu’a trouvée l’UMP. (Henri Guaino)
Les scènes de demain ne me regardent plus ; elles appellent d’autres peintres : à vous, messieurs !
(Chateaubriand)
L’optimisme sert au moins à se mettre au boulot. (Michel Serres, 2019)
Expliquer, c’est déplier. (X)
La démocratie, c’est l’affirmation du primat de l’homme libre sur l’Etat ou sur tous les autres groupes sociaux. (G. Vedel, 1949)
Je n’ai jamais dans ma vie aimé aucun peuple, aucune collectivité, ni le peuple allemand, ni le peuple français, ni le peuple américain, ni la classe ouvrière, ni rien de tout cela. J’aime uniquement mes amis et la seule espèce d’amour que je connaisse, c’est l’amour des personnes. (Hannah Arendt)
Citer, c’est ressusciter. (Pierre Assouline,sur son blog, 2019)
« Le philosophe est le législateur de la raison. »( Kant)
« Dès que la raison vient, les miracles s’en vont. » (Voltaire, 1764)
« Macron, la politique start-up … » (Yves Michaud, 2019)
« Je n ‘aime pas le football, parce que je n’aime pas le sport d’équipe. En attendant, orgue et piano. » (Un excellent commentateur , qui ne veut pas qu’on le loue, du blog de Philippe Bilger)
dlalourde c’est oulriké et tèrezoune c’est maurice..manque pus que macron et son français je vous vais vous comprendre
Manque la fin de la phrase, tronquée
« Ces pays présentent-ils une organisation juridictionnelle ? Au-delà de ces diverses questions, les systèmes déontiquesnon-occidentaux se caractérisent par une large place faite d’une part à la religion (droit talmudique, droit hindou, droit musulman, etc.), d’autre part à la morale, à la coutume – qui n’est pas nécessairement comprise sous la forme d’un droit coutumier – et aux procédures de conciliation extra-judiciaires (Chine, Japon, Afrique sub-saharienne) »
hassez de patate et de surgelé charoulet
Article nécessaire et suffisant ( puisque sur la rdl, manque la competenxe) pour se purger de l’intox des thèses de P. Legendre.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_droit
« La civilisation romaine est la première à avoir constitué un système juridique (littéralement fondé sur le ius, les iura) qui nous soient parvenu. Le droit romain, peut donc être considéré comme le premier système juridique reconnu[5],[6].
Le droit romain définit clairement des termes et catégories juridiques (voir par exemple : ius civile, appliqué aux citoyens Romains, ius gentium, appliqué au genre humain, et ius naturale appliqué à tout ce qui est animé dans la nature). Là est le droit humain (ius), qui évolue aux côtés du droit divin (fas). La vie politique (publique, des citoyens poupulus est universi cives) est organisée par le droit (civil, littéralement des citoyens). Cependant, « Rome ne s’est pas construite en un jour » et il est difficile de dater précisément le début de la pensée juridique romaine.
Le ius Romain sera une source inépuisable grâce à laquelle les médiévistes créeront le droit. »
L’histoire du droit est une discipline scientifique.( Le temps que cette idée fasse son chemin…)
Par opposition à des élucubrations de margoulin.
C’était aussi cette prise de conscience dont il faut remercier Passou , qui toujours par des contre exemples foireux, nous, enfin me, permet de faire le tri.
Sublime Sasseur, cette histoire de coq a aussi retenu mon attention. Je conseillerais aux habitants gênés par le chant du coq qui leur casse les oreilles de manière stridente de déménager. Sinon, ils vont avoir tout le monde à dos, en plus cela se passe dans une île (Oléron). Eh bien, il faut qu’ils changent d’île !…
Le baryton Thierry Félix a changé de voie. Promis à une belle carrière, il s’est progressivement éloigné de l’art lyrique pour se consacrer à la religion. Il a été ordonné prêtre le 23 juin 2019.
https://www.francemusique.fr/musique-classique/un-baryton-abandonne-sa-carriere-et-entre-dans-les-ordres-74691
Sarkozy est petit ! C’est une petite bite, il monte une marche pour paraître plus grand. Il est complexé par cette idée de grandeur qu’il n’atteindra jamais. La photo de Match est truquée :
« Non, l’ancien président n’a pas été retouché pour paraître plus grand : lors de la séance, organisée fin juin, le couple a été photographié par Sébastien Valente à plusieurs endroits, chez eux à Paris, notamment sur les marches situées à l’extérieur, comme le montre la photo les montrant assis, ici publiée, et un autre cliché qui paraît dans le magazine. Nicolas Sarkozy se trouvait, sur l’image qui a été choisie pour la couverture, sur une marche plus haute que celle de son épouse. » Match
le pianiste Jean-Rodolphe Kars a également embrassé la religion. Dans les années 1980, il a rejoint la communauté de l’Emmanuel, avant d’être ordonné prêtre. Thierry de Brunhoff, pianiste lui aussi, a mis fin à sa carrière en 1974 lorsqu’il est devenu moine bénédictin et s’est retiré dans une abbaye du sud de la France. De l’autre côté de l’Atlantique, la musique américaine regorge de chanteurs-pasteurs, dont certains n’ont de religieux que le répertoire. Sister Rosetta Tharpe, le révérend Gary Davis, Elder Charles Beck… en sont les exemples les plus criants.
« Dans le film de Jim Jarmusch, le zombie peut être vu comme la caricature de la manière dont les classes aisées et instruites considèrent les classes inférieures, celles qui votent aujourd’hui pour Trump, Farage ou Salvini en Italie« .
https://www.doppiozero.com/materiali/gli-zombi-votano-lega
Pas le temps de traduire, les non italophones peuvent passer le texte dans l’un des transformateurs de mots disponibles sur le net.
Je crois que Blanquer est sur le seuil du départ car qui laissera passer ce fiasco phénoménal du bac 2019?
« embrassé la religion »…
Quelle expression inappropriée !
C’est d’abord Dieu qui nous embrase, puis nous l’embrassons. Et la suite logique est de s’en tenir toujours près en pratiquant la vraie religion.
« Pas le temps de traduire, les non italophones peuvent passer le texte dans l’un des transformateurs de mots:
Ohff, même si on a du temps et qu’on lit l’italien on a le droit de ne pas en perdre du temps.
Marrant cette fuite… en avant.
Renato qui a vite abandonné a propos de ce tableau du Carpaccio , dans le billet, voudrait que je perde mon temps, sur un sujet qui n’est pas celui du billet.
Jusqu’à Court et Phil les deux antisémites tres XVIeme qui voudraient que je perde du temps sur un bourgeois qui a raté deux fois son bac, antisemite et collabo. Alors que j’ai tout dit sur le billet correspondant à leur attente , et qu’ils se sont écrasés, comme les courageux, qu’ils sont, à se tirlipoter le zigouigoui mental.
Court ne nous a-t-il pas fait part ici de sa vive estime pour Legendre, pour sa renommée plus que part ses thèses supremacistes et phallocrates.
Mais je ne me souviens plus sur quel sujet , Court avait déjà sorti, comme il brasse du vieux papier, un obscur copiste du moyen-age pour légitimer je ne sais plus, quelle idée alla con, comme ici avec Emma Flaubert.
Tiende v’la la Kapo qui remet ça.
De Ravensbrück à la Loubianka,
toujours le même rôle.
Da Kapo, Da Kapo !!!
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