Speculator, le retour
Voilà un intellectuel français dont l’œuvre est considérable, dont l’influence diffuse est incontestable, dont la réflexion enrichie en permanence par les traditions africaines et japonaises est un enrichissement permanent pour ceux qui le suivent et dont la présence médiatique est nulle. Entendez : inexistante. Ceci explique cela. Notez qu’il aurait mauvaise grâce à s’en plaindre puisque de cette situation, il est le premier responsable. D’ailleurs il ne s’en plaint pas. Et ce n’est pas aujourd’hui que Pierre Legendre va changer ni renoncer à ses « manières monastiques ». Il a fait paraître au début de cette année un petit livre qui serait un excellent moyen de faire connaissance pour ceux qui ne l’ont jamais approché.
A 89 ans, Pierre Legendre demeure ce qu’il a toujours été : un fou de droit. Sa formation en témoignait déjà (humanités gréco-latines, agrégation de droit romain et d’histoire du droit), sa pratique aussi (Ecole pratique, Sorbonne). Mais lorsqu’on sait que, parallèlement, il aussi été psychanalyste (et Freud n’est jamais loin dans son exploration des coulisses inconscientes de la parole), expert de l’Unesco pour l’Afrique et surtout auteur de documentaires télévisés en prise directe avec sa réflexion sur l’architecture dogmatique de nos sociétés, on mesure la nature et l’ampleur du pas de côté accompli par ce non-conformiste de la plus normative des disciplines. L’important, c’est la curiosité. La sienne est sans repos. Tant mieux car elle est féconde.
On ne perd jamais son temps à frotter son intelligence et ses doutes à un tel esprit. Tout le contraire de ceux qu’il tance comme des « intellectuels de parade », « penseurs au pinacle »et autres « truth makers », loin, très loin d’une aristocratie de l’esprit qu’il appelle de ses vœux (c’était également le souhait d’Umberto Eco à la fin de sa vie, conclusion à laquelle il était parvenu après avoir passé et perdu beaucoup de temps sur les plateaux), à laquelle n’importe quel animal réfléchissant peut accéder, et surtout pas une élite autoproclamée. Il nous invite à préserver l’intimité avec soi, à se méfier des pédagogues, faussaires, habiles et demi-habiles, à se défier des plagiaires jusqu’à ce qu’ils se démasquent. Vaste programme !
Au fond, ce qu’il leur pardonne le moins sous « un surplus de jactance », c’est d’être imperméables à la perplexité et partout, hermétique au doute, à l’incertitude, à l’intranquillité. Surtout à l’esprit d’inachèvement sans quoi tout débat d’idées est clos à peine ouvert. Il les croit soumis à une volonté d’ignorer, ce qui reste à prouver au-delà du tranchant des formules polémiques. Vraiment, il y a un refus de reconnaître que la civilisation occidentale, de l’Europe à l’Amérique, a pour double socle la Bible et la codification du droit romain par l’empereur Justinien 1er ? Pourtant, cela paraît tellement évident…
Le Visage de la main (96 pages, 16,90 euros, Les Belles lettres), opuscule d’une fabrication particulièrement soignée (papier, mise en page, typographie et reproductions aux couleurs assez bien respectées), n’est pas, contrairement à ce que son titre pourrait laisser accroire, une analyse du fameux traité de l’historien de l’art Henri Focillon Eloge de la main(1964) sur la puissance de persuasion de l’organe aveugle et muet. Au vrai, il ne relève d’aucun genre. Disons des éclats d’essai faute de mieux. A priori il s’adresse à tout visiteur de l’adresse arsdogmatica.com où se loge le site « La Fabrique de Pierre Legendre » ; cela dit, il peut se lire indépendamment de sa consultation et même hors toute familiarité avec l’œuvre en question. D’autant qu’il est aussi remarquable par les pistes qu’il ouvre que par son écriture, d’un classicisme assez rares chez les universitaires et les juristes, lesquels portent généralement leurs efforts sur la démonstration. On notera d’ailleurs qu’elle est d’une grande tenue et ne se relâche, volontairement, que pour dénoncer « le foutoir des sciences sociales, humaines et gestionnaires, usine aux succursales multiples, qui souvent ressemble à un Abattoir de pensée » (où l’on voit que l’auteur ne déteste pas les majuscules, jamais gratuites, naturellement)
De quoi nous entretient-il ? De la nécessité de vivre dans un Monde généalogiquement organisé. Du besoin de se laisser toutes choses résonner en nous avant de les raisonner. Des illusions qui obscurcissent le débat occidental. De la masse des experts auxquels il manque une case, du politique comme de la colle indispensable qui autorise « la coïncidence des opposés » (Nicolas de Cues)… S’il en revient toujours aux trois concepts solidaires sur lesquels repose son projet d’explication du monde (anthropos, logos, dogma), un certain nombre de tableaux et de photographies nourrissent sa réflexion, notamment Saint Augustin en train d’écrire une lettre à Saint Jérôme (1502) de Carpaccio qui expose la vision du principe, c’est à dire le besoin de commencer en permanence qui gouverne le rapport au monde l’animal humain, la place transcendantale d’un Miroir invisible et magique qui fait dire à la Bête dans le film de Cocteau et Marais :
« Je suis votre Miroir, la Belle. Réfléchissez pour moi. Je réfléchirai pour vous »
Avec Le Visage de la main, qu’on ait lu ou pas ses ouvrages magistraux sur le parricide ou sur la fabrique de l’homme occidental, on comprend mieux au nom de quoi il travaille et quel fut l’inaugural de sa vie. Son livre ne raconte rien, proprement dit, mais il renvoie à son site qui lui propose une narration à travers un montage de concepts articulés autour d’une pensée. Internet ne l’intéresse pas comme support technique mais comme miroir, et même comme Grand Miroir, histoire de faire écho au Speculum Maius du dominicain du XIIIème siècle Guillaume Durand dit Speculator. Pierre Legendre, qui lui a déjà consacré des Leçons, lui voue une reconnaissance éternelle pour lui avoir donné le fol espoir qui a nourri une illusion de jeunesse : « tenter de se hisser à la connaissance de quelque chose d’absolu : le désir des lointains »en spéculant sur toute manière connaissable. Au fond, Speculator, c’est lui.
Citer, c’est ressusciter. Un tel livre vaut aussi par l’inattendu de ses citations- et toutes ne prennent pas leur source dans l’histoire médiévale des montages religieux et juridiques de l’Occident ! Celle du malien Amadou Hampaté Bâ est bienvenue sur « … la bizarre détermination des Blancs-blancs à vouloir coûte que coûte, nous faire vomir nos us et coutumes pour nous gaver des leurs ». Ce jugement de 1973, dans lequel le Blanc-blanc est distingué du Blanc-noir, fonctionnaire de l’administration, Legendre le renvoie aujourd’hui « aux prédicateurs-experts en démocratie, sous le règne d’une Mondialisation sans scrupules ».
In fine, il revient sur « l’inouï du parricide », entendez le meurtre de l’Ancêtre juif par l’Allemagne nazie, période qui a vu l’invention de la dictature dans la liberté (l’illibéralisme contemporain pourrait y préparer). Aux yeux de Pierre Legendre, cela a déclenché un mécanisme de désagrégation, de désorientation, de destructuration, de dislocation généalogiques. Un phénomène qui est à l’origine de notre très actuelle débâcle de la pensée :
« S’en remettre à l’armée et aux forces de police ne suffira pas, si la réflexion critique est absente. Le refus, par les pédagogues et les instances d’expertise, de changer de cap, c’est à dire d’interroger nos propres structures dogmatiques en perdition, met en relief la déroute d’une civilisation devenue incapable de penser l’immémorial universel, la Dette généalogique ».
Etrangement, on ressort de ce petit livre moins pessimiste et moins tragique qu’on ne le croit, en fredonnant un « tra la tra la la la » issu de L’Enigme éternelle de Ravel dont l’auteur nous offre la partition. Et l’on repart avec cette clause fameuse « et caetera » des notaires de l’Ancien régime, qui leur permettait d’y mettre tant de choses. Rapporté à notre temps, Legendre propose de rendre l’expression par « et le reste… », douce injonction qui nous amène une fois de plus à nous laisser gagner par l’esprit d’inachèvement, ce dont on ne saurait trop le remercier.
(« Saint Augustin en train d’écrire une lettre à Saint Jérôme, 1502 » de Carpaccio, Confrérie Dalmate des Saints Goerges et Tryphon, Venise ; « La lunette d’approche, 1964 » de Magritte, D.R. ; « Linolog II, 1972 » linogravure de Pierre Alechinsky, Centre Pompidou)
1 238 Réponses pour Speculator, le retour
5 juillet 2019 à 22 h 15 minet
en plus,legendre n’en ferait même pas une bouchée:ainsi disent des psys:il me débecte ce type
la piscine ne lui réussit pas au supposé critique journaliste qui se voit poète
Mais je n’ai rien à transmettre…
alors ne demandez rien !
moi, au moins, je peux rappeler une analyse à méditer:
On comprend donc que la figure de Pierre Legendre, tout à la fois juriste et psychanalyste, occupe une place centrale dans ce premier moment. Son « anthropologie dogmatique » lui permet de dénoncer une politique de l’homosexualité vouée à « casser les montages anthropologiques au nom de la démocratie et des droits de l’homme » : « Je dirai qu’en termes authentiquement symboliques le droit met en œuvre la “ternarité” (liens mère, père, enfant), c’est-à-dire l’Œdipe. Voilà du compliqué, qui signifie simplement : on ne peut pas fabriquer du mariage homosexuel et de la filiation unisexuée ou asexuée, pas même du succédané “contrat de vie de couple”, à l’usage des homosexuels, sans mettre à bas toute la construction de l’échelle de la culture. » Le ton ne manque pas de violence, puisqu’il compare ce qu’il appelle l’ « homosexualisme » au nazisme : « On peut subvertir l’interdit, en mettant à sac la Cité, comme firent les hitlériens, ou en dévastant le système des filiations. » [5]
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2003-1-page-263.htm
Bon, une analyse critique circonstanciée des thèses de Pierre Legendre :
Petit rappel : Thucydide rapporte une oraison funèbre prononcée par Périclès dans laquelle le rapport à la loi (eh oui) est évoqué
« Notre constitution politique n’a rien à envier aux lois qui régissent nos voisins ; loin d’imiter les autres, nous donnons l’exemple à suivre. Du fait que l’État, chez nous, est administré dans l’intérêt de la masse et non d’une minorité, notre régime a pris le nom de démocratie. En ce qui concerne les différends particuliers, l’égalité est assurée à tous par les lois ; mais en ce qui concerne la participation à la vie publique, chacun obtient la considération en raison de son mérite, et la classe à laquelle il appartient importe moins que sa valeur personnelle ; enfin nul n’est gêné par la pauvreté et par l’obscurité de sa condition sociale, s’il peut rendre des services à la cité. La liberté est notre règle dans le gouvernement de la république et dans nos relations quotidiennes la suspicion n’a aucune place ; nous ne nous irritons pas contre le voisin, s’il agit à sa tête ; enfin nous n’usons pas de ces humiliations qui, pour n’entraîner aucune perte matérielle, n’en sont pas moins douloureuses par le spectacle qu’elles donnent. La contrainte n’intervient pas dans nos relations particulières ; une crainte salutaire nous retient de transgresser les lois de la république ; nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois et, parmi celles-ci, surtout à celles qui assurent la défense des opprimés et qui, tout en n’étant pas codifiées, impriment à celui qui les viole un mépris universel … »
http://remacle.org/bloodwolf/textes/thucyeloge.htm
Histoire de la guerre du Péloponnèse faut-il le rappeler
Un summum
Thucydide, Périclès and Co si ça trouve ils étaient comme Raymond, ils planquaient du fric à Sparte en loucedé.
Va savoir Charles.
Deux ilotes, une villa à Mykonos, ça fait la blague et tu frimes sur l’agora.
Sparte rebaptisée en Genève ; Calvingrad, quoi
On peut investir en Gamay à Calvingrad.
@pado dit: 5 juillet 2019 à 23 h 10 min
Deux ilotes, une villa à Mykonos, ça fait la blague et tu frimes sur l’agora.
pado dit: 5 juillet 2019 à 23 h 06 min
Thucydide, Périclès and Co si ça trouve ils étaient comme Raymond, ils planquaient du fric à Sparte en loucedé.
Va savoir Charles.
De la grande surface, pas à dire
https://www.marianne.net/politique/millions-en-suisse-la-banquiere-de-raymond-barre-stupefaite
Reprenons ce dossier : donc, il aurait été un escroc de première force, mais il ne connaissait rien à l’argent quant aux moyens de faire prospérer le pactole des fonds spéciaux récupérés en titres coupures avant la déroute. Il était antisémite à la rue des Rosiers, mais voulut bien aider Lolo Fabius au tournant de la rigueur pour se racheter.
Tout le monde doit être présumé innocent, ses deux fils aussi, des hommes d’affaires avisés. Halte à la désinformation ! Si l’Cahuzac ou l’Fillon étaient de petits joueurs à côté du plus grand économisssse de France, tout va pour le mieux. La morale est sauve mais le PNF risque quand même de devenir un vrai danger pour la macronie. Un gouvernement des juges des fonds publics gérés par un Exécutif tout puissant…! mais où va-t-on, père Legendre ?
@en Gamay
Il est des cépages encore mieux adaptés
« On manque de vision parce qu’on manque de chefs »(Ph. Bilger sur le général de Villiers, 4 juillet)…
Surtout quand on apprend que certains de ces grands chefs de l’économie avaient de vraies visions pour la France, beau Raymond par exemple !… T’as qu’à croire…
Et nos GJ souffriraient de n’avoir point de chefs, aujourd’hui ?… Mais c’est à crever de désespoir, ce qu’il faut pas entendre de toujours plus gros, chaque jour qui passe.././..
@ Thucydide, Périclès and Co si ça trouve ils étaient comme Raymond
Avéré chez les romains, en tout cas, chez les Pline et les Cicéron, d’après l’Onfray… (Sagesse). La démocratie, pour la construire, fallut bien se la payer, pas vrai ? y mettre de la dictature de temps à autre, hein.
Ah la philosophie allemande …
@un investissement diététique
Un délicat chasselas du Valais, peut-être un peu court en bouche, mais minéral à souhait pour accompagner jusqu’à plus soif une féra du lac au court bouillon
@La démocratie, pour la construire, fallut bien se la payer, pas vrai ?
Bien sûr : sur le dos des femmes et des esclaves ; c’est bien connu, surtout depuis le dix-neuvième siècle de notre aire savante
Chaloux a surtout épuisé son large stock d’insultes et autres salo.peries en tout genre, et comme il n’a strictement rien à exprimer en dehors de ses éructations…
jazzi qui reproche à et alii de trop causer, c’est le camembert qui dit au roquefort « tu pues ». Chabichou (oui j’ai oublié comment il s’intitule) ne sait même plus à quoi il ressemble 😉
« Un délicat chasselas du Valais… »
La c’est un autre registre, mais pour moi en accompagnement d’un plat de perche de Raron au beurre de Gruyère.
@ Gruyère
Loin du lac, donc. Perche saisie
Bonne remarque, Jean Langoncet, à laquelle vous auriez pu ajouter les noms des législateurs Lycurgue et de Solon. Mais le problème est moins l’existence de lois pour la Cité, ici Sparte et Athènes, que leur unification en un Droit, qui reste Romaine et non grecque, et leur application générale à un empire.
Bien à vous.
MC
@Mr. Synthétique
« tout en n’étant pas codifiées »
Vous aurez mesuré les implications de cette déclaration à l’aune de notre adage d’usage : « La plume est serve mais la parole est libre »
« (…)nous obéissons toujours aux magistrats et aux lois et, parmi celles-ci, surtout à celles qui assurent la défense des opprimés et qui, tout en n’étant pas codifiées, impriment à celui qui les viole un mépris universel(…)
@Paul Edel
Avez-vous déjà visité la maison des corsaires ? Ça a été un régal pour nous. Le guide est exceptionnel, sans aucun doute lui-même descendant de corsaires, nous étions persuadés en sortant qu’il était présent au moment des faits qu’il rapportait. Un peu comme ma prof d’histoire au lycée.
Il nous invite à préserver l’intimité avec soi, à se méfier des pédagogues, faussaires,
ça au moins c’est très clair!après le cinéma de ces quarts d’habiles incapables d’identifier une citation de KANT et qui accusent d’antisémitisme un auteur qui sut défendre et faire reconnaitre son maitre juif,incitent à causer pénis quand ils ne sont pas orduriers et ignorant des spécialités régionales de leur pays dont ils veulent être les maîtres,les messieurs qui ne savent pas si bien cacher leur jeu tant ils veulent se faire reconnaître pour ce qu’ils ne sont pas,eux qui sont petits persécuteurs,tricheurs,avec les femmes qui les suivent, tous, dégout ces histoires avec clopine par exemple;et quand je pense que certains essaient avec P.Assouline leur jeu minable !non, je n’ai aucune confiance en vous ,mille fois plutôt wikipedia , même si vous remarquerez que ce n' »est pas par wiki que j’ai cité « mourir pour la patrie »!
mais il y a heureusement des choses plus subtiles
dans la vie que votre psychologie et les films que vous vous faites;
6 juillet 2019 à 0 h 17 min
remarquez que je n’ai mis que des citations en lien avec le fil et qui ne se réfèrent pas à ma personne propre, mon »intimité » serait-ce de camaraderie; on peut,on doit tout redouter de ces gens qui prennent leurs fantasmes pour la réalité, inventent comme ils accusaient un contributeur (qui est parti) de fabuler,et tout prêts à vous porter préjudice s’ils peuvent y trouver l’avantage d’un regard sur eux,méfiez vous ,protégez vous
« Avez-vous déjà visité la maison des corsaires ? Ça a été un régal pour nous. Le guide est exceptionnel, sans aucun doute lui-même descendant de corsaires, nous étions persuadés en sortant qu’il était présent au moment des faits qu’il rapportait. Un peu comme ma prof d’histoire au lycée. »
Ed s’est prise pour la fiancée du pirate. Un gros fantasme à la San-A., boîtes à lait comprises, bière et gras-double, l’histoire de France revisitée. C’est votre passion ? Pourquoi n’avoir pas continué dans cette voie, au lieu de faire du commerce à Hambourg ? Dommage pour votre vocation « corsaire » !
« L’ancien chauffeur de Jacques Chirac, Jean-Claude Laumond, a raconté en 1976 avoir chargé un coffre de billets de Matignon jusqu’à l’hôtel de ville de Paris. »
C’est littéralement du San-Antonio ! C’est aussi ce qu’avance le Canard, généralement bien informé, sur la source de la fortune de Babbarre : les fonds secrets. Il en pleuvait, et ils étaient transbahutés de ci de là par valises entières. Babarre plaça le pactole à l’abri, en Suisse. Le Canard avance assez d’arguments pour qu’on croit à cette histoire (de France) rocambolesque, qui aurait pu être revisitée par San-Antonio, de Babarre à Sarkozy, en passant par Cahuzac et Balkany ! Un bel exemple pour la jeunesse et pour la démocratie, et de l’eau au moulin des gilets jaunes.
On pourra voir, en France du moins, le nouveau film de Woody Allen, malgré le scandale désormais attaché à son nom dans la continuation de l’affaire Weinstein. Ce dernier, le gros Mogul hollywoodien, sera au tribunal à New York pendant qu’à Paris on pourra visionner « Un jour de pluie à New York ». Paradoxale simultanéité !
« Menacé de ne pas sortir en salles à la suite des accusations d’agressions sexuelles dont a fait l’objet le cinéaste, Un jour de pluie à New York sera bien diffusé dans les cinémas français le 18 septembre prochain. »
Le beau et les règles du jeu, 3 :
ce n’est pas en raillant les gens qui selon vous disent « des aneries » qu’ils en diront moins-toujours selon vous-
je n’ai pas plus compris ce que les erdéliens historiques attendent ou préconisent comme commentaires que ce que les « hôtes de passage »attendent de la RDL ayant au début imaginé m’adapter en observant bien;
en fait, je suis contre les déballages d’intimité,et contre les interprétations sauvages ad hominem eu égard à la totale absence de respect d’autrui et au style harcelant de certains contributeurs bref, pour la réserve et la retenue;
WGG est parti parce que les libertés ne permettaient plus de poursuivre;rose ne revient pas;
le vide nous rappelle P.Legendre
bonne journée
Faut-il ironiser sur le nombre de romans qui vont paraitre à la « rentrée » prochaine, en considérant perfidement (et probablement justement) que très peu d’entre eux présenteront un quelconque intérêt, sans parler d’une féconde postérité?
Selon Zadie Smith (romancière de tout premier ordre) relayée par Martin Amis (prosateur honorable) dans une récente émission de France culture, le 21e siècle verra la mort du roman, genre voué à l’extinction, faute de pertinence à l’ère du tout multimédia, à cause de l’assèchement de la nappe créatrice & de la réduction radicale de la capacité d’attention de l’humain. Ces gens-là savent de quoi ils parlent. L’alarme vaut d’être prise au sérieux.
Les 524 sont-ils un signe de vitalité ou la confirmation de la prédiction smithienne?
@passou :
c’est agrégation de droit romain et non roman.
Le polémiste Dieudonné M’Bala M’Bala, soupçonné notamment d’avoir détourné plus d’un million d’euros de recettes non comptabilisées de ses spectacles, a été condamné vendredi 5 juillet à Paris pour fraude fiscale, blanchiment ou encore abus de biens sociaux à trois ans de prison, dont un avec sursis, et 200 000 euros d’amende. Avec deux ans de prison ferme, la décision du tribunal correctionnel de Paris est plus lourde que les dix-huit mois requis par le procureur.
Le Monde
En voilà au moins un qui ne risque pas de se radicaliser en prison. Bras d’honneur 1 Quenelle O
🙂 (l’engoncé – et) une féra du lac au Court bouillon (qu’est-ce au juste ?) ; le dix-neuvième siècle de notre aire savante (de l’ère commune plutôt, dixit MO) ;
🙂 (maestri r.) d’un plat de perche de Raron (qu’est-ce au juste ? oulà, un baron Perché ?)
🙂 (taxifolia l’engrossée) ‘en fait, je suis contre les déballages d’intimité’ (Comme nous toussent, à dire vite, bonjour).
🙂 (rose ?) un jour, elle reviendra quand elle ira mieux. Nous le savons.
🙂 (Aro Base) « le 21e siècle verra la mort du roman » (est-ce franchement si grave, docteur ? Nous resteront les anciens, pour les vrais nostalgiques, non ?)…
🙂 (Alan m’Bala-bis) ne risque pas de se radicaliser en prison (si la taule pouvait le déradiculiser (dérider du cul, veux-je dire), et voilà qu’elle serait bin utile pour une fois).
[samedi 6 juillet, adieu les juillettistes, et bonne b. à MSS]
Faut-il brûler Legendre ?
la fable du péril symbolique et de la police familiale
par Bruno Perreau
Sur le site VACARME.org
Ed, oui j’ai visité l’hôtel Magon, « la maison des corsaires », ensemble magnifique mais trop peu de pièces sont ouvertes au public.. il faut également visiter certaines Malouinières dominant les bords de la Rance en amont, en remontant vers Dinan.. Dans certaines de ces demeures des meubles XVII° ou XVIII° admirables ou de la vaisselle venant des comptoirs des Indes ; je retourne visiter la maison de Hugo, à Guernesey..-elle vient d’être rouverte après plus d’un an de travaux. Mais au-delà de ce pèlerinage hugolien, toute l’ile de Guernesey est à visiter, sa côte, ses ravins, ses herbages d’un vert intense.. et surtout une flore magnifiques Saint-Pierre- port a vraiment bcp de charme sorte de labyrinthe de demeures très rocheuses , en pente, qui s’achève vers un port . En hiver, explosent des vagues énormes. Partout des recoins et carrés abrités avec magnolias, hortensias, lauriers roses, lierre, palmiers ,une vieille église très champêtre , halles pittoresques , jardinets si bien entretenus ; c’est une ville toute en murs ,passage etroits, détours, escaliers moussus qui descendent vers le port. C’est encore plus beau l’hiver par temps de brume.
A Saint-Malo je signale aussi, incomparable pour la beauté du site , de visiter les fortifications Vauban de la cité d’Alet. C’est une grande avancée rocheuse qui permet de surplomber le port, la plage des sablons, Saint-Servan, les remparts de Saint-Malo et, sur l’autre versant, l’estuaire de la Rance, l’usine marée motrice et la guirlande des villas de Dinard. Panorama pour respirer entre eau et ciel.
C’est la promenade favorite des gens du coin, et de quelques joggers. Le Mur de l’Atlantique y a laissé une série de galeries, c’est assez stupéfiant à visiter. Un musée est installé dans le bastion sud-est, à l’intérieur de l’enceinte du fort, dans un blockhaus qui a fait partie d’un des ouvrages les plus importants du Mur de l’Atlantique. Sont présentées : l’invasion de 1940, l’utilisation du port, la construction des blockhaus, la cité d’Alet, la bataille pour la libération. Également des photos, des mannequins, des armements ainsi que des documents assez rares et le film « la bataille de Saint-Malo ».ca se visite tous les jours. le mieux est de faire à pied, le tour des fortifications, par un sentier bord de pins qui sentent la résine . On domine les voiliers et parfois des catamarans qui évoluent au large ou remontent l’estuaire .Tôt le matin, sur cette presqu’ile, gambadent des familles lapins entre les tourelles blindées laissées par les allemands.
FRANCE
A Marseille, des enquêteurs formés pour mieux lutter contre «la haine»
5 JUILLET 2019 PAR LOUISE FESSARD
Depuis septembre, des enquêteurs et magistrats sont formés à « la lutte contre la haine » à Marseille et à Aix-en-Provence, dans le cadre d’une expérimentation en partenariat avec la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT.
MEDIAPART
Paul, Il faut aussi savoir que ces derniers temps même St Malo est surveillée de pres tant l’assault vagues devient plus redoutable et là aussi met en péril les fortifications. Je n’y suis jamais allée , il faut parait il éviter l’été quand la ville est envahie par les visiteurs, rançon de la gloire.
NOMS PROPRES ET TRADUCTION
https://vacarme.org/article1647.html
Paul : c’était le manoir de La Baronnie, malouinière du XVIIIe siècle, qui était montré hier au soir et les propriétaires successifs étaient retracés.
https://www.france.tv/france-5/nos-maisons-ont-une-histoire/nos-maisons-ont-une-histoire-saison-1/1017761-saint-malo.html
Bérénice, merci pour le lien (« Vacarme, faut-il brûler Legendre ? ») qui me paraît un très clair condensé (pas si condensé que ça, d’ailleurs !) ET des positions et des pensées de Legendre, ET des problèmes POLITIQUES qu’elles posent.
Evidemment, ni Court ni Christiane n’en diront mot. Cette dernière a fait quelques progrès dans sa posture de lectrice, mais aucun dans son positionnement politique de béate de première de la classe, incapable d’un quelconque esprit critique face à un monde intellectuel qu’elle sanctifie d’avance et à qui elle tend la patte, comme le premier clebs venu, sans jamais chercher à comprendre comment il fonctionne, et en se disant (si elle en est capable, ce dont je doute) qu’en restant fermement scotchée à des admirations convenues et patentées, cela lui tiendra lieu de cerveau.
(je me relis pour savoir si je ne suis pas trop dure, puis hausse les épaules : de toute façon, quoique je dise, elle prend cela pour de la salissure, sans s’apercevoir du notable service que je lui ai déjà rendu, en la forçant à trier quelque peu ses admirations affolées et à apprendre à faire état d’une quelconque cohérence dans ce qu’elle raconte de ses « lectures », wouarf… Mais avant qu’elle me dise merci, n’est-ce pas…)
(je sais, je sais, mais je suis comme Closer, je ne peux pas m’en empêcher )
Bon reprenons.
Il serait intéressant que notre hôte, qu’on ne peut accuser, lui, de ne pas comprendre de quoi il retourne réellement autour d’un type comme Legendre, lise cet article de Vacarme et vienne nous en parler.
IL ne peut quand même pas encenser ce type de pensée sans au moins connaître de quelles idées profondément réactionnaires il retourne ?
Ou bien est-ce encore son attirance pour le côté obscur de la Force, d’Hergé ou de Simenon qui le contamine ?
Ou la régression insensée qui envahit toute l’Europe et la fait basculer tellement à droite qu’on ne sait même plus à quoi le mot « babord » se rapporte, et que le bateau, penché comme un homme qui vomit au-dessus d’un bastingage, se met à sombrer peu à peu, l’envahit lui aussi ? J’ai du mal à le croire : Assouline est surtout et avant tout un humaniste, morbleu… Et pas vraiment Finkielkrautien… Et pas près à béer d’admiration devant un Houellebecq…
Alors quoi ?
LOUISE FESSARD
comme répéte adnauséam sana ceux qui causent de gros nibes sont ceux qui ont une grande gueule mais une petite bite
Ou bien est-ce encore son attirance pour le côté obscur de la Force, d’Hergé ou de Simenon qui le contamine ?
hinteressant..la révolution conservatrice c’est un peu comme l’antisémitisme..litlère l’a déshonnoré
Une amie, à la recherche de silence, qui comptait s’installer sur l’île d’Erdèle me demanda (sachant que j’y avais quelquefois séjourné) si son projet me semblait sage.
Tout au contraire, lui dis-je. Les Erdéliens sont gens extrêmement forts en gueule, bavards, querelleurs, et il ne passe pas une journée sans vociférations et éclats de voix. Sans compter un coq désormais fameux qui chante à tue-tête du matin au soir et même la nuit, au mépris de sa nature de gallinacé et du voisinage. Plus quelques chiens qui aboient à longueur de temps, sans raison, mordent et écument, ce qui les fait soupçonner d’avoir la rage. Quand je vous aurais dit que cet îlot compte plus de cloches que la bonne ville de Prague, je vous laisse imaginer le tintamarre.
(si la taule pouvait le déradiculiser (dérider du cul, veux-je dire)
mouais..mérite il tant de haine
alesquia s’essaie à laçonance..
souvnir du montmarin polo..bien calmos
Bien sûr, merci Candide
La démocratie, pour la construire, fallut bien se la payer, pas vrai ?
sûr..per se..tous les héros de l’état de meussieu courte..tous..faisait dans le ‘servir et se servir’..au prorata c’était raccord..l’état c’est un genre causa nostra qui réussi..
Avéré chez les romains, en tout cas
chez eux cette remarque est parfaitment hors de propos..elle était solidifié jusque dans l’architecture
Et re-voilà la clopine et son envolée fielleuse sur « christiane ». Elle aura vraiment tout essayé, la pauvrette. Après la sottise, la politique ! Comme si elle savait les positions et combats de celle-ci.
A vrai dire son monde se divise en 2 : ceux qui la louent et ceux qui lui renvoient sa sottise et ses prétentions intellectuelles. Après s’être embourbée dans Bourdieu (même pour flatter son fils, elle patauge), dans les billets de Paul Edel, la voilà s’attaquant après un long silence d’inconnaissance, à Pierre Legendre. Une critique lue sur le net et elle sait tout… mais oui, de ce penseur. Prête à siéger dans un tribunal d’inquisition : son rôle préféré en alternance avec celui de victime incomprise…
Il est vrai qu’elle louche envieusement sur sasseur, l’autre fielleuse, allant jusqu’à lui quémander des renseignements si faciles à trouver sur le net. Mais voilà, sasseur s’en est pris à M.Court, son ennemi de toujours, alors, rien ne s’oppose à une allégeance ignominieuse.
Cette femme en plus d’être sotte révèle au grand jour sa bassesse.
M.Court l’avait bien sondée. Ô sottise d’avoir voulue la défendre. Elle ne mérite que mépris et indifférence. Il est temps qu’elle retourne à ses petites rédactions faussement émerveillées par sa campagne verdoyante, ses ânes, ses pommiers, ses abeilles (car elle est, ne le savez-vous pas, la grande réalisatrice de ce siècle avec pou boy, son clopin….) et ses luttes de prolétaire (ah oui, le vendredi, son heure de gloire pour défendre la planète). Une belle plume, propre à remporter un premier prix de rédaction avec un ruban dans les cheveux et des soquettes blanches !
@Alexia Neuhoff dit: 6 juillet 2019 à 10 h 27 min
Irrésistible ! je viens de donner de l’eau à votre moulin…
clopine,que ne renoncez vous à nourrir votre différend avec christiane:non pas pour la paix, des merci, et autres grimaces mais parce que ça vous empêche vous aussi de saisir avec précision de quoi il retourne,avec les mots, en la citant juste comme je lui ai reproché de trouver Serres « mondain » (avait-elle écrit) elle m’a reproché d’avoir de la dévotion (sic) pour vous ,ce qui est une erreur assurément;vous avez à vous défendre de leur misogynie (chez Court, ce n’est que ça mais il se sent contesté dans son être;j’ignore tout de ses recherches, j’ai cru comprendre entre deux lignes que cela gravitait autour du mysticisme mais qu’en savez-vous vous vraiment?(et les autres) pour dire que c’est inutile? Je ne comprends pas ceque vous espérez de la RDL en y parlant de votre poids en kg
c’est comme si là vous alliez trouver plus et mieux
qu’en vous promenant dans les livres, les champs, et toute la vie quotidienne si riche ,surtout la votre avec vos animaux, le cinéma , et votre fils quand même ;
non je ne vous comprends pas, de chercher à caractériser christiane :est-ce un effet Proust? votre recherche?comme s’il n’y avait pas autour de vous dix, vingt interlocutrices « comme »! christiane, nostalgique de son WGG avec son histoire,Son enfance choyée par des professeurs qui étaient déjà des psys professionnels!, ses petits
chéris ?bon la politique vous turlupine, tant mieux d’une certaine façon,mais travaillez-y alors au lieu d’être simpliste ;ce n’est pas simple du tout Legendre , le parricide , moi je ne veux plus que christiane s’adresse à moi,même pour les images ;personne ici pour nous rappeler un conte de LA Fontaine à ce propos! tenez c’est trop affligeant ,ces mascarades d’orthographe, de gens incapables de chercher eux mêmes un lien, ou d’indiquer une bibliothèque où on fait de sacrées rencontres!plus que dans des séminaires!bonne chance
ici Sparte et Athènes, que leur unification en un Droit, qui reste Romaine et non grecque, et leur application générale à un empire
tout est dit..en germe..ce pourquoi ce qui compte pour le romain c’est le respect du rite..il importe peut de le comprendre et de même savoir à quoi il sert..voilà trés exactement la menace que représente la philosophie grecque..haprés quelque abscon sont authorisé par le dakapo à faire de la philosophie du droit en province dans une villae..on peut juste s’étonner que legendre ne fasse pas plutot dans la sinologie que dans la psychanalise..il deviendrait un produit trés exportabe
tenez, je vous signale que le fonds Diane Chauvelot est à l’IMEC.Une petite recherche vient de me l’apprendre
https://rhpst.huma-num.fr/items/show/439
L’HYSTÉRIE A LA CANTONNAISE – Yl BING OU L’YISTÉRIE
https://www.lacanchine.com/Chauvelot_01.html
Bérénice, il faut surtout éviter Saint-Malo entre le 10 juillet et le 15 aout, car l’intra- muros devient alors ue annexe du mont Saint-michel pour la fréquentation et sa foule flâneuse prise d’une folie de moules marinières frites à 11h 45 . En dehors de ces dates, c’est parfait. Même l’été, si on se promène sur les remparts avant huit heures du matin,solitude, brumes qui forment une demi obscurité blanchâtre au large ,goélands qui frôlent les toits et cheminées. Souvent émerge le Ferry énorme, en ciel bleu limpide. L’ été et surtout l’automne il faut suivre les sentiers qui bordent la Rance, et là pas grand monde sauf des photographes- ornithologues; c’est un émerveillement vers Saint-Suliac.Les crépuscules sur l’eauavec les transpaRances aquatiques (oui, un jeu de mots pathétique sur Rance ) ,les petits mouillages,les cales .il faut contempler longs plis d’une eau sombre qui viennent léchouiller quelque vieille barque pourrissante , ou bien la danse au ralenti des avocettes et leur fragile noblesse pour picorer des vers dans les vasières.. . tout est silence.
En ce qui concerne les remparts de Saint-Malo ,depuis qu’ils sont construits, ils sont protégé et surveillés car ils sont pris d’assaut par les grandes marées.C’est en 1698 qu’a été prise la décision d’installer les pieux de la plages du Sillon, après que les marées d’équinoxe de mars et septembre précédent eussent endommagé les fortifications. Il y en en eut 300 de plantés en quatre mois, sur deux à trois rangées, de la cale de l’Éventail à la cale de la Piperie, ainsi que des planches en épis à Rochebonne. Une nouvelle tempête mémorable se produisit en janvier 1735. Pour lutter contre la puissance des vagues on mit en sentinelle des « pilotins de garde » devant la Chaussée du Sillon.
J’adore le p’tit Court et Grand Rappel qui ne se mouchent pas du pied, les zérudits, belle bande de zozos qui balancent des infos que personne ne lit sauf… la cricri qui s’émoustille ohohohohoh aaaah bing l’orgasme plein pot
Poésie : « L’Arbre » de Bachelard
JEAN-LOUIS TILLEUIL
NOUS le savons, lire, ce n’est pas que produire des significations, l’expérience lectrice implique notre sensibilité. Si l’« engagement affectif est bien […] une composante essentielle de la lecture en général » [1], nous avons beaucoup à apprendre du « liseur » Bachelard. Et d’abord, comme le reconnaît Barthes, grand connaisseur des plaisirs du texte, la lecture bachelardienne expérimente une pratique euphorique, voluptueuse et jubilatoire du texte. Une pratique qui nous « comble » [2].
Que la lecture soit une expérience joyeuse, l’affirmation nous en est donnée dès les premiers mots de l’extrait que nous proposons de La poétique de l’espace [3]. Mais l’intérêt du présent extrait, outre sa mise en avant du plaisir de la lecture, réside principalement dans l’exposition des moyens censés assurer la joyeuse [p. 42] découverte. Adepte d’une pédagogie buissonnière qui privilégie l’expérimentation de l’image, « motif et moteur » de la lecture bachelardienne, sur le terrain par excellence de sa manifestation, à savoir la poésie, Bachelard prend le temps de décomposer et de décrire les différentes phases d’une lecture de l’« arbre contemplé » (soit un « objet » de circonstance pour une pédagogie champêtre !) dans un poème de Rilke.
Si l’activité lectrice suppose une dépragmatisation du texte par un travail de distanciation critique, elle engage aussi le lecteur dans une relation toute pragmatique avec un vécu extérieur et intérieur. Par sa rencontre perceptive avec « l’espace extérieur », le lecteur fixe accidentellement l’objet à contempler, par la rencontre introspective avec son « espace intime », il libère essentiellement l’image, c’est-à-dire qu’il la rend à l’irréductibilité de son dynamisme sémantique. Ce n’est qu’au prix de cette aventure intime que le lecteur expérimente l’« immensité » de l’arbre.
Pour le phénomène de l’image poétique, la fabrication du sens, née de l’échange entre « l’arbre et son rêveur », ne peut qu’être heureuse. En fait, un bonheur ontologique est attaché à la lecture. Lire, en effet, transforme, c’est-à-dire qu’il revient au lecteur de modifier ses structures mentales pour recevoir la révélation active de l’image. Mieux même : comme le suggère la référence inaugurale au mot « joie » dans notre extrait, le plaisir de lire bachelardien relève d’une prédisposition. Les mots s’aiment, écrit Bachelard ; sachons dès lors les aimer à notre tour par la pratique d’une lecture accueillante. Tolérante. Dans sa double fonction sociale d’expérience de bonheur et de tolérance, la lecture bachelardienne ne manque pas d’actualité.
[1] Vincent JOUVE, La lecture, Paris, Hachette, 1993 (Contours littéraires), p. 12.
[2] Roland BARTHES, Le plaisir du texte, Paris, Seuil, 1973 (Points, 135), p. 61.
[3] « Les poètes nous aideront à découvrir en nous une joie si expansive de contempler que nous vivrons parfois, devant un objet proche, l’agrandissement de notre espace intime. Écoutons, par exemple, Rilke, quand il donne son existence d’immensité à l’arbre contemplé. L’espace, hors de nous, gagne et traduit les choses : / Si tu veux réussir l’existence d’un arbre, / Investis-le d’espace interne, cet espace / Qui a son être en toi. Cerne-le de contraintes. / Il est sans borne, et ne devient vraiment un arbre que s’il s’ordonne au sein de ton renoncement. (Poème de juin 1924, traduit par Claude Vigée, publié dans la revue Les lettres, 4e année, n° 14, 15, 16, p. 13.)
Dans les deux derniers vers, une obscurité mallarméenne oblige le lecteur à méditer. Il reçoit du poète un beau problème d’imagination. Le conseil : « cerne l’arbre de contraintes » serait d’abord une obligation à le dessiner, à l’investir de limites dans l’espace extérieur. On obéirait alors aux règles simples de la perception, on serait « objectif », on n’imaginerait plus. Mais l’arbre est, comme tout être vrai, saisi dans son être « sans borne ». Ses limites ne sont que des accidents. Contre l’accident des limites, l’arbre a besoin que tu lui donnes tes images surabondantes, nourries de ton espace intime, de « cet espace qui a son être en toi ». Alors, l’arbre et son rêveur, ensemble, s’ordonnent, grandissent. Jamais l’arbre dans le monde du songe, ne s’établit comme un être achevé. » (Gaston BACHELARD, La Poétique de l’espace, Paris, PUF, 1957-1992, 5e édition [Quadrige].)
@ 10.19 (IL ne peut quand même pas encenser ce type de pensée sans au moins connaître de quelles idées profondément réactionnaires il retourne ?)
Mais pourquoi voulez-vous absolument qu’Assouline se justifie de son compte-rendu sur Legendre ? Vous ironisez sur Ch. au motif que pour vous-même, après avoir lu le papier dans Vacarme, -qui dirait la vérité définitive sur le bonhomme ?-, c’en serait fait de la « pensée Legendre » comme d’un produit alchimiquement pur porté par l’éthos d’un intellectuel profondément réactionnaire ?!!
Eh bien, je crois que parfois, on a tort de sonder les intentions de Passoul à cette aune ! J’ai eu pour ma part des enthousiasmes pour Legendre au cours de ma vie (et je me souviens notamment de comment il décoiffait et bluffait l’étudiant juriste avec son histoire des institutions, qui avaient quand même une autre gueule que la médiocrité des enseignements des autres « historiens juristes » subis à Bordeaux à mon époque, hormis l’immense Jacques Ellul, excusez du peu !). Il m’a fallu bien du temps pour détecter chez Legendre à quel point la psychanalyse avait commencé à bien perturber la clarté et la profondeur de sa pensée. Puis à comprendre comment sa défense de « l’Etat paternitaire » l’amena à haïr ce qu’il estima, à tort, engendrer la dissolution des frontières qu’il avait crues « naturelles », à savoir le prétendu travail de sape des SH déconstructiviste dont il ne comprit jamais le pouvoir émancipateur pour les masses, quand la petite caste élitiste des philosophes juristes qu’il représentait s’enfonçait dans les sables en se détournant de la nécessite de comprendre l’évolution du monde réel. Mais s’il avait encore été le seul à se laisser aller à ses charges pamphlétaires de plus ne plus ridicules ?… Cela nous obligeait-il à totalement nous détourner des filons de l’or du Rhin, à n’y plus vouloir chercher quelques pépites, à défaut de l’anneau de N.?
Pourquoi voulez-vous que Passoul soit reprochable de s’être attardé un brin à cette pensée toujours forte ? On ne voit pas chez lui de béate admiration, tout au plus un respect élémentaire et acceptable pour le talent d’un homme qui ne cessa jamais de s’interroger et de prendre ses distances d’avec un monde sur lequel il porta un diagnostic de plus en plus foireux, quoiqu’avec toujours de sacrés moments de lucidité.
Voilà ce à quoi Passoul rend hommage, me semble-t-il. Vaut-il la peine de le pendouiller haut et court pour complicité de pensée legendresque ?
Chère CT… si vous aviez lu ne serait-ce que « le crime du caporal Lortie », et bien vous auriez été ébranlée jadis, comme je le fus. Et cela compte encore, même si je me moque des prises de position parfaitement réactionnaires du vieux Legendre aujourd’hui. Il est des « pensées réactionnaires » qui valent le coup d’être revisitées même par la bienpensance…, Lisons-les les, au moins, à l’aune du très progressiste AO Hirschman, voilà juste un petit conseil le cas échéant, et vous le savez, j’en suis généralement chiche des injonctions comminatoires en lectures édifiantes, hein !
https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1992_num_47_6_279105_t1_1195_0000_000
Passoul a eu raison de s’attarder sur Legendre ! Ne lui faisons pas ce méchant procès. Votre grief est juste un peu bébête sur ce coup-là (et parfois sur d’autres), désolé de vous le dire.
La mort du roman, vieille rengaine !
Au début du siècle dernier déjà, les surréalistes l’enterraient avec Anatole France.
Pour mieux le servir ensuite !
Aujourd’hui le roman est partout, sous d’autres formes et d’autres supports.
La RDL (c’est joli l’île d’Erdèle, Alexia N.), avec ses personnages multiples et ses intrigues diverses, son unité de lieu et sa narration éclatée, n’en est-elle pas l’un des plus beaux exemples ?
« Le ton ne manque pas de violence, puisqu’il compare ce qu’il appelle l’ « homosexualisme » au nazisme : « On peut subvertir l’interdit, en mettant à sac la Cité, comme firent les hitlériens, ou en dévastant le système des filiations. » »
De plus en plus sympathique votre maître Pierre Legendre, et alii !
@ mérite il tant de haine
Dieudonné m’B-m’B ? Oui, mon pote. Il mérite. L’boug, vous me faites un brin pitié à vous solidariser avec une ordure pareille. Mais je tolère, vu que la plupart du temps, vous vous contentez d’enkhuléler la rdl. Or, pas là, comme par hasard.
Pierre Legendre idéal ?
je sors …
😂 : « oulà, un baron Perché ? »
Nous allons fleurir le coin Rilke, puis une pause :
Dans quel état j’erre ?
« La mort du roman… »
Tatatataaa, comme selon les Lapins Crétins. Meurent les formes que nous connaissons — la forme sonate, p. ex. —, un brin de deuil et si on a de la chance — c’est-à-dire, si on ne meurt nous-mêmes demain —, on verra apparaître une autre forme.
Bon, pour souligner le caractère particulier de cette journée :
https://blogfigures.blogspot.com/2019/02/paolo-conte-e-enzo-jannacci-bartali_22.html?q=Imogen
« Pierre Legendre idéal ? »
Un peu d’humour rafraîchit l’atmosphère Chantal. On dirait que et alii en est totalement dépourvue ?
Pourquoi « sortir » quand on ose un mauvais jeu de mots, pourquoi s’en priver s’il nous fait rire nous-même, quitte à faire pleurer les autres ?… Le qu’en penseras-tu, Margott ? Rentrons.
mérite il tant de haine
De la haine, non (toujours cette régressive montée aux extrêmes, comme en 14 et en 39…)
Du mépris, oui et un châtiment proportionnel à ses forfaits, deux fois oui (1 par année de taule).
En dehors de toutes considérations personnelles, deux ans de prison ferme à Dieudonné pour avoir détourné au fisc le produit de ses spectacles me paraît ressortir du « deux poids et deux mesures » plutôt que du Droit et de la Loi (la même pour tous). Pas vous ?
« quand on ose un mauvais jeu de mots »
Même pas mauvais, JJJ ! Etait-ce de l’humour belge ?
… j’aime bien les perches …
Buon Appetito
Vélo partout, 2 jours puis enfin circulation fluide, je ronge mon frein lol.
Pour étancher votre soif de connaissance
https://24heures.ch/22633507
votre maître Pierre Legendre9 à 11 h 46 min
j’ai dit que PLegendre était un maître, jrn’ai pas dit le mien, mais je dis aussi qu’écrire « nous de la RDL? nous sommes des lacaniens, comme l’a fait le monsieur des backs rooms et des salles de cinéma est le fait d’un coquin
1. Au masc. Personne sans scrupules, capable d’actions malhonnêtes, répréhensibles. Un noir coquin; action de coquin;
P.Legendre refusait autrefois de se reconnaître lacanien, »comme » les soi nommant lacaniens;aujourd’hui, que nombre de ceux qui ont bien connu LACAN écrivent sur leur travail(voir lettre de sibony
http://www.pileface.com/sollers/pdf/lettre-a%CC%80-Lacan-version-finale-1.pdf
mais coquin est le mot quant à ce cinéphile qui compte sur les femmes pour le consoler de vérités trop dures pour lui;et que des psys lui distilleraient avec talent:il y en a ,de lettrés sinon érudits qu’il pourrait interviewer:il aurait à transmettre comme ces psys le font,et même sur leur blog à eux qu’il cherche et il apprendra autre chose que les salades dont il y a une infinité de recettes
« mouais..mérite il tant de haine »
Pour une grosse pourriture d’extrême droite -la vraie, la soralienne, comme boumol, non, évidemment.
« Pour étancher votre soif de connaissance. »
Mémorable féra au beure à Chexbres. J’ai la chronique sur un disque externe, si je l’ai dans le bagage le mets en ligne : vague resamblace avec la guinguette de L’oreiller d’herbes avec 2 chats dans le rôle du coq.
intéressante cette rencontre:
. Pour vous convaincre, je
vous ai invité à déjeuner chez moi avec Grothendieck, mais
voilà, on n’était pas dans votre langage, on ne parlait pas du
même réel. sibony
@ Delaporte à l’armoire, certes mais je vais pas me payer un abonnement pour le lire …
je me suis achetée un bûche en chêne qui produit des champignons en cave, 12 euros pour 4 ans de production ininterrompue.
je me branche sur des alternatives, pendant que la ville s’endette à stoeffer avec ses cyclistes! ( belgicisme = se vanter ). Les routes pour le parcours ont été réasphaltées, à côté nids de poules …
Les affairistes se réjouissent de nous voir pour 2 jours annexés par la France, mais au bistrot du coin tu entends le wallon prêt à défendre son perron liégeois, le bruxellois toutes multiculturalités confondues ressasser la 2 ème place au mundial, et le flamand Trot’s erop considérer cette annexion comme un furoncle. Et Clopine va certainement en rajouter une louche, les belges sont bizarres, Pierre Assouline s’est intéressé à Hergé et Simenon, CQFD. Assez de me tirer une balle dans le pieds et jouer les idiots utiles à peigner des crinières … que chacun renifle son égout !
chantal,vous oubliez Magritte !
et Michaux était d’origine belge,voyons
Paul Edel
Nous n’en demandions pas tant, mais vous êtes intarissable sur votre coin. Peut-être y retournerai-je un jour. Sans doute en février pour, comme je le disais à la Normande du blog, profiter au mieux du Mont Saint-Michel (et me cailler le uc).
Ah ben nan j’ai pas le droit de prendre de vacances en février. J’avais oublié tiens.
Alexia Neuhoff dit: 6 juillet 2019 à 10 h 27 min
Heureusement que tu es là pour monter le niveau du blog jusqu’à des sommets jamais atteints avant ton apparition. Je t’avoue que la première chose que je fais ici en rentrant c’est chercher tes commentaires, que je collectionne dans une archive spéciale, pour m’en inspirer quand ma Muse m’abandonne. Avec tous tes commentaires ici on pourrait faire un livre de réflexions à côté duquel le « Zibaldone » de Leopardi ou les « Cahiers » de Valéry seraient de la gnognotte.
Quel dommage que tu interviennes si peu !
ça n’a pas l’air d’être la joie dans la cour d’honneur à Avignon.Du Figaro à Libé et au Monde , perplexité.
« de lettrés sinon érudits qu’il pourrait interviewer »
Ma chère et tendre et alii, vers la fin des années 1980 je suis allé interviewer Daniel Sibony, chez lui, pour le Gai Pied, à l’occasion d’un de ces multiples livres où il était vaguement question d’homosexualité. Dans cet ouvrage, le psychanalyste en vogue (Michel Tournier était l’un de ses plus célèbres consultants), citait une phrase que j’avais écrite dans cet hebdomadaire à la mort de Jean Genet et qu’il trouvait particulièrement pertinente. J’avais évoqué le trio : « L’homme, la femme et l’homo », que le poète avait formé avec Sartre et Simone de Beauvoir.
de l’interview, je garde le souvenir étrange de la manière dont Sibony me reçut dans son appartement bourgeois de Saint-Germain-des-Prés, en début d’après-midi à l’heure du café, qu’il m’offrit. Tenant un bébé dans les bras et sa femme dévouée pour nous servir à ses côtés ! Comme bardé d’une respectabilité défensive à mon égard. Incarnais-je le diable en personne dans son esprit pourtant réputé ouvert et tolérant ? Sinon, je ne me souviens plus que de la banalité des propos qu’il me servit sur l’homosexualité…
@ Assez de me tirer une balle dans le pieds et jouer les idiots utiles à peigner des crinières … que chacun renifle son égout.
Ah bon ? Chantal était donc un garçon ? Ils sont bizarres ces belges, c’est comme mon copain Carol T., de bxl. J’ai mis du temps à m’y faire. Heureusement que sa femme s’appelle Sybille et pas Cyrille.
Usent de jolies métaphores, n’empêche, comme des pelleteux d’nuages de Montréal transportés à Mons, une fois.
@ certes, e – alli mais vous avez ici les milles et une réincarnations de Jean Marron, et de l’officiel du rond – point, qui font toujours semblant de rien et puis paf le chien comme on dit., sur fond de ruelle adjacente.
bonnes vacances, je dois conduire ququ’un à l’aéroport, il a choisi son jour … quel bêta … je devrais lui dire de prendre la navette métro on ne sait jamais quoi choisir plus il y a de moyens de t, plus on risque l’embrouille.
« Alexia Neuhoff dit: 6 juillet 2019 à 10 h 27 min »
Un détonant mélange de La Fontaine et de Rabelais !
« Un détonant mélange de La Fontaine et de Rabelais ! »
Sinon du Montesquieu des Lettres persanes ?
(un style du Grand Siècle, quoiqu’il en soit)
« ça n’a pas l’air d’être la joie dans la cour d’honneur à Avignon. »
Paul, aujourd’hui Stendhal ne se passionnerait plus pour le théâtre mais pour le cinéma. Il n’irait pas à Avignon mais plutôt à Cannes, Venise ou Berlin…
jzmn, 13.43, voulez dire que pour être itwé par vous, DS crut bon de jouer aux parfaits hétéronormés, défoiq ?…. Putain cong ! vous deviez pas mal leur fout’la frousse à c’t époque avec votre journal, hein ?… Normal, d’ailleurs, vue votre tendance à proposer des tricks à tous les intellos parigots en fin d’itw !.. ça foutait les boules à leur idéologie libéral-permissive ! Et puis, vous étiez si beau garçon, qui diab’ aurait pu vous résister, hein jzmn ?
ah oui, jzm, au fait, j’oublie toujours de vous demander si à l’époque, vous aviez itwé des femmes pour votre journal ? Et si oui, quelles ?
Merci de ne pas répondre, si la réponse est non.
@Chantal dit: 6 juillet 2019 à 11 h 34 min
« JEAN-LOUIS TILLEUIL « L’Arbre » de Bachelard ». J’ai peu de livres de Bachelard, mais tous consacrés à L’image poétique. Dans mes trois recueils préférés : L’eau et les rêves – La poétique de l’espace – La flamme d’une chandelle, pensées et rêveries alternent, interrogeant l’image poétique.
Dans l’essai La poétique de l’espace (que J-L.Tilleuil cite), Bachelard revient souvent à l’arbre par la poésie de Rilke. Ainsi, effevtivement, ce fragment de poème traduit par C.Vigée :
« Si tu veux réussir l’existence d’un arbre, / Investis-le d’espace interne, cet espace / Qui a son être en toi. Cerne-le de contraintes. / Il est sans borne, et ne devient vraiment un arbre que s’il s’ordonne au sein de ton renoncement. »
auquel Bachelard apporte ce commentaire :
« Dans les deux derniers vers, une obscurité mallarméenne oblige le lecteur à méditer. Il reçoit du poète un beau problème d’imagination. Le conseil : «cerne l’arbre de contraintes» serait d’abord une obligation à le dessiner, à l’investir de limites dans l’espace extérieur. On obéirait alors aux règles simples de la perception, on serait «objectif», on n’imaginerait plus. Mais l’arbre est, comme tout être vrai, saisi dans son être «sans borne». Ses limites ne sont que des accidents. Contre l’accident des limites, l’arbre a besoin que tu lui donnes tes images surabondantes, nourries de ton espace intime, de «cet espace qui a son être en toi». Alors, l’arbre et son rêveur, ensemble, s’ordonnent, grandissent. Jamais l’arbre dans le monde du songe, ne s’établit comme un être achevé.»
Tant de croquis d’arbres, d’écorces, de branches, de feuillages… stylos, encres, crayons, fusains, gravure… pour percevoir leur tranquillité intérieure, leur présence dans un travail qui exige lenteur, patience et silence. C’est un appel de la profondeur. L’arbre à partir duquel on sent l’espace comme une matière. Un travail qui libère des pressions de l’espace intérieur. L’arbre et ses métamorphoses au cours des saisons et selon la lumière qui le baigne. Dessiner est une lutte avec le visible puis un abandon à ce qui vient.
Bachelard écrit : « La forêt est un état d’âme. » et encore « »Les ombres et les silences ont de délicates correspondances. »
Et quand il écrit : « La loupe du botaniste, c’est l’enfance retrouvée. Elle redonne au botaniste le regard agrandissant de l’enfant. Avec elle, il rentre au jardin, dans le jardin. », je pense à ce texte d’une grande beauté que Paul Edel a mis en ligne, ici, il y a peu, où il revoyait ses enfants penchés sur une flaque regardant (je crois me souvenir) de minuscules petits crabes.
Cette pensée de J-L.Tilleuil dessine avec force le monde intérieur d’un lecteur et la naissance de l’image poétique. Oui, « nous avons beaucoup à apprendre du «liseur» Bachelard. » car « la lecture bachelardienne expérimente une pratique euphorique, voluptueuse et jubilatoire du texte. »
Dessiner, contempler, « Lire, en effet, transforme, c’est-à-dire qu’il revient au lecteur de modifier ses structures mentales pour recevoir la révélation active de l’image. »
Quant à l’expérience de la tolérance dans l’acte de lire, ce n’est pas sur la RDL qu’on l’expérimente quand on lit clopine, sasseur, Et alii, W.L, et cie… Eux ne lisent « nos lectures » d’un livre proposé par Passou que, comme une occasion de ricaner, de se gonfler de vanité.
Daniel Sibony n’était pas mon genre, JJJ.
Clément, en revanche, je ne dirais pas non !
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=25939.html
» Tant de croquis d’arbres, d’écorces, de branches, de feuillages… stylos, encres, crayons, fusains, gravure… pour percevoir leur tranquillité intérieure, leur présence dans un travail qui exige lenteur, patience et silence. C’est un appel de la profondeur. L’arbre à partir duquel on sent l’espace comme une matière. Un travail qui libère des pressions de l’espace intérieur. L’arbre et ses métamorphoses au cours des saisons et selon la lumière qui le baigne. Dessiner est une lutte avec le visible puis un abandon à ce qui vient. »
christiane à 14 h 02 de ce jour.
Mais qui tient ces propos? Vous, Bachelard ou bien J.L. Tilleuil?
B.J.
« vous aviez itwé des femmes pour votre journal ? Et si oui, quelles ? »
Bien sûr, JJJ.
Celle qui m’a le plus fasciné c’est Annie Le Brun, interviewée à l’occasion de sa présentation de l’oeuvre complète du marquis de Sade chez Jean-Jacques Pauvert.
il faut dire qu’on avait attendu christiane non seulement pour lire sibony mais le découvrir un jour de fête juive assis à la synagogue parmi les femmes!(sic)
pauvre christiane, vous disiez déjà que WGG voulait vous écraser! c’est peut-être vous la jalouse; il est temps de vous demander qui suis-je?
Une autre qui m’a fait beaucoup rire, JJJ, c’était Christiane Rochefort. Quand je lui ai demandé son âge, elle m’a traité de flic !
Une autre avec laquelle je ne me suis pas entendu au téléphone, Marguerite Duras…
I« Un détonant mélange de La Fontaine et de Rabelais
il faut connaître les textes!sans mélanger !
il est temps de vous demander qui suis-je?e alii.
L’ HR est triste et elle a lu tout les liens!
Je n’avais pas lu le commentaire de 10:27. Très juste.
Daniel Sibony, je ne sais pas si l’on dirait de lui qu’il est un lettré;en religion oui, il sait l’hébreu et l’arabe;mais c’est un matheux de formation(LACAN S’intéressait à lui pour ces savoirs)après bien sur, il s’est fait à la scène parisienne!
@Paul Edel dit: 6 juillet 2019 à 13 h 42 min
De quoi expérimenter, ce soir, puiqu’à 22h25 sur France 5, sera retransmis, depuis la Cour d’honneur du palais des Papes, en différé Architecture (auteur et mise en scène : Pascal Rambert – 56 ans). Le thème : les crises du XXe siècle, l’histoire européenne ‘ de Vienne en 1911 à aujourd’hui… Durée : 3 heures.
Faute à Olivier Py ?
Avec Anne Brochet, Audrey Bonnet, Marie-Sophie Ferdane, Stanislas Nordey (« extraordinaire de bout en bout » !), Denis Podalydès ou Pacal Rénéric, Jacques Weber, Emmanuelle Béart, Arthur Nauzyciel…
Fabienne Darge dans le Monde du 6/07, si elle souligne la distribution éblouissante trouve la mise en scène de P.Rambert « boursouflée » et la pièce « assommante » (« longs monologues mal vissés entre eux ») bien qu’elle note : » pas de vidéo, pas de scénographie grandiose, décor blanc et sobre »…
Lavande nous dira…
« il faut connaître les textes!sans mélanger ! »
Oui, madame, je ne recommencerai plus ; mais rendons d’abord ce qui appartient à Alexia Neuhoff !
t: 6 juillet 2019 à 13 h 43 minun transfert négatif est un transfert négatif!
Daniel Sibony est avant tout un psy, et alii. Et ne m’aviez-vous pas conseillé de consulter ? Je dois dire que lui m’en a définitivement fait passer l’envie…
: 6 juillet 2019 à 14 h 29 minsurement pas!j’ai lu pour la première fois Rabelais en fac à TOULOUSE où le prof me fit plancher parce que je n’avais écrit que des points de repère sur un quart de feuille pour tout un exposé;je l’ai relu depuis!
dit: 6 juillet 2019 à 14 h 31 min non, certainement pas de consulter en impétrant analysant! mais si vous l’avez interprété ainsi, c’est votre question!et il a dû percevoir la ruse ; il a raconté des tranches de sa vie avec des jeunes lui-même !
@et alii dit: 6 juillet 2019 à 14 h 15 min
Vous racontez n’importe quoi, Et Alii. Là, c’est du délire ! Un tilleul vous ferait du bien.
Daniel Sibony à la synagogue… Vous avez fumé quelque herbe nocive ?
De plus je n’ai jamais écrit que vous étiez jaloux de clopine (que vous adorez… mais qui hélas, reste bien indifférente à tous vos coms à elle destinés) mais de DHH, ce qui expliquerait les commentaires nauséabonds que vous avez réservés à cette femme remarquable.
Quant à moi, désormais, je me tiens loin de vous le plus possible. Alors évitez de me citer surtout dans des commentaires divagants.
Daniel Sibony est avant tout un psy dites donc,on en apprend des choses sur ce blog!
eh oui, madame,Sibony himself à la synagogue !que voulez vous les offices de fête ne sont pas réservés aux touristes!
@Sarah dit: 6 juillet 2019 à 14 h 12 min
Pour ce paragraphe : mes occupations (dessin, gravure, etc…) en lien avec la méditation de Bachelard et celle de Tilleuil.
Pour le reste Bachelard ou Tilleuil dans l’article mis en lien par Chantal.
ok
mais on peut voir sibony rue des rosiers chez le libraire shir hadash, et à akadem quand il est invité!
vous confondez avec vos amis dont je ne suis pas:je n’ai jamais fumé d’herbe et je hais les tisanes
gardez vos prescriprions :ce n’est pas vous qui vous souveniez de l’imprescriptible!et j’ai connu la bibli art en étage à Pompidou,avant de faire des recherches ailleurs sur CARPACCIO.JE FAISAIS DES RECHERCHES SUR Survage(calligramme d’ APOLLINAIRE)
devant le miroir
Devant le miroir : l’imagination calligrammatique
Willard Bohn
Dans Revue d’histoire littéraire de la France 2007/1 (Vol. 107), pages 105 à
« Rabelais en fac à TOULOUSE »
Vous auriez dû aller l’étudier à Montpellier, et alii.
___________________________________
MARGUERITE YOURCENAR
L’Ecole de médecine
Né à Bruges au début du XVIe siècle, ville où il sera condamné à être brûlé vif en place publique une soixantaine d’années plus tard, Zénon, le héros de L’Œuvre au Noir de Marguerite Yourcenar, consacra l’essentiel de sa vie aux études : l’étude du corps humain, mais également celle de l’esprit et aussi l’étude des âmes. Alchimiste, philosophe et médecin, à vingt ans, Zénon quitta sa Flandre natale et partit s’initier aux sciences occultes en Espagne, avant de venir parfaire ses connaissances anatomiques à l’Ecole de Montpellier. Là, il pourra se livrer, plus ou moins clandestinement, à l’art de l’autopsie, dans un environnement intellectuel tiraillé entre Catholicisme et Réforme et à mi-parcours entre Moyen Âge et Renaissance. Une époque en pleine ébullition, où partout veille l’œil redoutable de l’Inquisition !
Il y avait pourtant là quelques cerveaux intrépides… Nous étions à court de cadavres, les préjugés publics étant ce qu’ils sont. Un certain Rondelet, un petit médecin courtaud aussi comique que son nom, perdit son fils attaqué la veille par une fièvre pourpre, un écolier de vingt-deux ans avec qui j’herborisais au Grau-du-Roi. Dans la chambre imprégnée de vinaigre où nous disséquions ce mort qui n’était plus le fils ou l’ami, mais seulement un bel exemplaire de la machine humaine, j’eus pour la première fois le sentiment que la mécanique d’une part et le Grand Art de l’autre ne font qu’appliquer à l’étude de l’univers les vérités que nous enseignent nos corps, en qui se répète la structure du Tout. Ce n’était pas trop de toute une vie pour confronter l’un par l’autre ce monde où nous sommes et ce monde qui est nous. Les poumons étaient l’éventail qui ranime la braise, la verge une arme de jet, le sang dans les méandres du corps était l’eau des rigoles dans un jardin d’Orient, le cœur, selon qu’on adopte une théorie plutôt qu’une autre, était la pompe ou le brasier, le cerveau l’alambic où se distille une âme…
(« L’ Œuvre au Noir », éditions Gallimard, 1968)
S’agissant de l’école de médecine de Montpellier au XVIe siècle et du célèbre médecin Rondelet, personnage bien réel, lui, on songe surtout à François Rabelais (1483-1553), dont les séjours qu’il y fit entre 1530 et 1538 ont laissé partout dans la ville d’immortelles traces. C’est en effet à plus de quarante ans passés que l’auteur de Gargantua et Pantagruel s’en vint parachever ses humanités à Montpellier, où il entreprit un cursus complet pour être reçu docteur en médecine. Savant érudit, il avait étudié auparavant la théologie, les lettres grecques et latines et le droit, quand, le 17 septembre 1530, il s’inscrivit sur le registre des étudiants de la faculté de médecine de Montpellier. Il était alors hébergé dans la maison de son ami Rondelet, procureur représentant des étudiants, à l’angle de la rue de la Loge et la rue des Trésoriers de France. Le 18 octobre, il assista à la leçon d’anatomie organisée par Rondelet et présidée par le doyen Schyron. Dès le 1er novembre de la même année, compte tenu de ses nombreux acquis et de son étonnante capacité de mémorisation, Rabelais fut reçu bachelier en médecine. Du 17 avril au 24 juin 1531, il y enseigna en qualité de stagiaire. Son cours portait essentiellement sur les Aphorisme d’Hippocrate et le Petit Art médical de Galien. Le 1er novembre 1532, il fut nommé médecin de l’Hôtel-Dieu de Lyon. C’est dans cette ville que peu de temps après il fit paraître Pantagruel, dans lequel le parcours initiatique de son héros, évoqué au chapitre V, s’inspire de sa propre expérience, agrémenté toutefois d’une large dose de fantaisie et de paillardise : « Puis vint à Montpellier où il trouva fort bon vins de Mirevaulx et joyeuse compagnie ; et se cuida mettre à estudier en medicine ; mais il considera que l’estat estoit fascheux par trop et melancholicque, et que les medicins sentoyent les clisteres comme vieulx diables. Pour tant vouloit estudier en loix ; mais, voyant que là n’estoient que troys teigneux et un pelé de legistes audict lieu, s’en partit. Et au chemin fist le Pont du Guard et l’amphitheatre de Nimes en moins de troys heures, qui toutesfoys semble œuvre plus divin que humain […] » Rabelais revint ensuite à Montpellier en 1537 pour passer l‘examen final de médecine. Le 22 mai, il fut reçu docteur. Il logeait alors chez le seigneur de Candillargues, rue Jacques-Cœur, à l’emplacement où fut construit par la suite l’hôtel de Forton. Du 18 octobre 1537 au 14 avril 1538, il enseignait aux étudiants en médecines montpelliérains les Pronostics d’Hippocrate. Enfin, le 16 juillet 1538, il assista à l’entrevue historique d’Aigues-Morte entre François 1er et Charles Quint, au cours de laquelle, à l’instigation du pape Paul III, les deux monarques conclurent une trêve de dix ans. Si François Rabelais n’a guère écrit directement sur Montpellier, il évoqua indirectement la ville dans le Tiers livre, publié en 1546 à Paris, à travers l’inénarrable consultation du médecin Rondibilis, inspiré vraisemblablement de Rondelet. Rabelais consacrera en effet pas moins de quatre chapitres à ce docte personnage (XXXI à XXXIII), lui permettant de déployer toutes ses savantes connaissances concernant « l’origine du sperme », à seule fin de rassurer Panurge, l’ami de Pantagruel, qui désirait alors prendre femme mais avait terriblement peur d’être cocufier !
Le beau et les règles du jeu, 4 :
un brin de deuil et si on a de la chance — c’est-à-dire, si on ne meurt nous-mêmes demain —,
Un brin d’oeil
Un saint teuil
Jean Santeuil
Éternel Proust.
On mourira, nous-mêmes, demain.
Quelle catastrophe.
j’avais déjà assez de train pour aller à TOULOUSE
où d’autres raisons familiales m’appelaient;quoiqu’il en soit je ne faisais rien d’extraordinaire!
le cheval d’Apollinaire;on voit bien sa signature
https://www.google.com/search?q=survage+calligramme+apollinaire&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjvsOzPq6DjAhV6AGMBHd4mBWoQ_AUIECgB&biw=1238&bih=871#imgrc=Kx_E60q_vkoaAM:
« je ne faisais rien d’extraordinaire! »
ça n’a guère changé, depuis, et alii. Je dirais même mieux, ça a empiré !
Alors évitez de me citer surtout dans des commentaires divagants
hallons bon vlà renfield qui n’a plus le lien idoine et mirifique..procés en sorcelrie
Danielle Jacquart, née le 6 novembre 1947 à Paris, est une historienne française.
Elle est spécialiste de la science et de la médecine du Moyen Âge dans les mondes arabe et latin1.
quand je l’ai rencontrée , elle m’a raconté le mauvais coup qu’on lui a fait pour son non-mariage
..pasque toi baroz tu vas pas au scours des victoires
t: 6 juillet 2019 à 14 h 58 min
là vous parlez de ce que vous ne savez ni ne saurez pas ;
sibony pour les curieux d’authenticité
http://www.akadem.org/magazine/2018-2019/une-violence-sans-mots-avec-daniel-sibony-12-12-2018-106408_4783.php
Avec tous tes commentaires ici on pourrait faire un livre de réflexions à côté duquel le « Zibaldone » de Leopardi ou les « Cahiers » de Valéry seraient de la gnognotte
olé pédro !..la prochaine fois je jette mon coussin
Sibony était publié chez Grasset dans une collection dirigée par BHL. Il m’a toujours paru être du vent, avec la prétentieux en plus. Une sorte de M. Je-sais-tout. Il était surtout laborieux et ridicule quand il parlait de Shakespeare. Sibony avait aussi écrit un livre lamentable pour dénoncer l’antisémitisme de… Levinas. Pauvre Levinas ! Sibony a toujours été l’un de ces intellectuels parisianistes dénué de la plus minime des qualités. Pas étonnant que l’interview de Jacuzzi ait tourné court. Si vous aviez interviewé une omelette, ou même deux deux oeufs au plat, sans parler de gras-double, ou même d’une simple bite prise au hasard dans la rue chez M. Tout-le-monde, vous auriez eu un résultat beaucoup plus probant !
Par contre, avec Duras ça s’est mal passé, Jacuzzi ? Vous n’avez pas été assez patient ? Pouvez-vous nous raconter ?
(si la taule pouvait le déradiculiser (dérider du cul, veux-je dire)
..si la quenelle à keupu était telment raccord et bien vnue qu’on la contresignait des deux mains en secret..au vu des réactions je t’accorde que ta rage et ta haine spectaculaire et lâche ne sont pas que les tiennes
« quand je l’ai rencontrée »
Qui n’avez vous pas rencontré et alii?
Chantal a une très bonne plume. Elle devrait contribuer plus souvent, mais elle semble très occupée…
Paul Edel 13h42 : effectivement pas très enthousiasmants les commentaires de « Architecture ». J’y vais le 10. Le festival IN c’est un peu un loto.
Jazzi vous oubliez que n’importe quel pékin (moi par exemple) peut voir des spectacles à Avignon alors que Cannes est réservé aux happy few.
Christiane je crois que je vais éviter de regarder la Cour du Palais des Papes à la télé ce soir : je ne voudrais pas que ça me coupe carrément l’envie d’y aller. En principe j’essaie chaque année de voir un spectacle dans la Cour parce que je suis fascinée par la magie de ce lieu. J’y ai vu des choses sublimes et des choses innommables … mais je recommence quand même.
Heureusement j’ai d’autres billets pour le IN … et il y a près de 1600 spectacles dans le Off ! Notre « Syd » est un peu noyé dans cette grande marée qui attaque les remparts comme à Saint Malo.
là vous parlez de ce que vous ne savez ni ne saurez pas
essellent renfield..si tu ramassais un peu plus souvent comme yavé au tout début..tu srais toutafé bon
it: 6 juillet 2019 à 15 h 16 minvous savez,il y a des bibliothèques où les gens se déplacent et vont se parler les uns aux autres ,même sans se connaître:ce sont les bibliothécaires qui se chargent de les présenter par leurs livres ,leurs recherches, et quelquefois on n’échange pas nos noms ni de carte de visite;ou encore dans un colloque quand on a parlé et même simplement au micro, il y a des gens qui viennent à vous pour…..
Enfin vous avez pu voir que Sibony discute avec un journaliste et pour un public intéressé
Sibony avait aussi écrit un livre lamentable pour dénoncer l’antisémitisme de… Levinas.
c’est un peu excessif mais j’ai entendu un grand rabbin moquer LEVINAS.
CHACUN cherche son public possible , il y a beaucoup d’appelés! les juifs ne se laissent pas enjoler par des gens qui bonimentent sur l’herbe et la tisane;on serait curieux de savoir à quelle synagogue va christiane puisqu’elle saurait !
j’espère qu’elle ne dira pas à « la victoire » parce que ça ferait « mondain »(ce n’est pas là que j’ai vu sibony)
Delaporte, Duras je l’avais appelée au téléphone pour lui demander un rendez-vous à propos de » »La maladie de la mort », publié quelques années auparavant et qui faisait alors polémique chez les homos, en plein drame du sida. Mais elle, ne voulait parler (faire la promotion) que de son dernier ouvrage. J’ai donc décliné l’interview… Cela dit, je l’adore toujours !
Pas mieux non plus avec Christine Angot, qui après avoir donné son accord pour deux extraits publiés dans mes goût de… a interdit les suivants…
c’est yann andrea qui y’avait dit de raccrocher, dlp !… était l’gardien du temp’ à c’tépoque.
« Cannes est réservé aux happy few »
Façon de parler, Lavande. Moi, les films sélectionnés à Cannes, Venise ou Berlin, je les vois à Paris. Et puis Stendhal aurait certainement fait partie des happy few…
C’est moi qui ai raccroché, JJJ…
@ bouguereau : « je t’accorde que ta rage et ta haine spectaculaire et lâche ne sont pas que les tiennes »
… mais vous parlez à qui et de qui, là, au juste ? Essayez d’être plus clair one a way, j-m !
Daniel Sibony, c’était pour ce livre et probablement dans cet appartement.
https://www.youtube.com/watch?v=XjUSamxj0X4
Lavande @ J’y ai vu des choses sublimes et des choses innommables … mais je recommence quand même
La découverte de Pina Bauch m’y fera oublier à jamais toutes les choses innommables qui ont voulu anéantir le souvenir émerveillé par la suite.
Donc, je vous comprends… et vous envie bien. Bons spectacles à la cour et en off !
Pina Bausch est tout aussi (plus sûrement) inoubliable au cinéma, JJJ !
https://www.dailymotion.com/video/xk57w
Allez donc voir « So Long, My Son » de Wang Xiaoshua !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584242&cfilm=270944.html
Je suis étonnée qu’il y ait peu d’amateurs de théâtre chez les RDLiens.
Jazzi, Pina Bausch dans la Cour (j’ai adoré) et au cinéma (j’ai adoré) ce sont deux choses très différentes, complémentaires et exceptionnelles dans les deux cas.
Jetez un oeil sur ces merveilleuses photos :
https://www.festival-avignon.com/fr/histoire
« Sibony avait aussi écrit un livre lamentable pour dénoncer l’antisémitisme de… Levinas.
c’est un peu excessif mais j’ai entendu un grand rabbin moquer LEVINAS. »
J’ai eu ce livre entre les mains, je l’ai feuilleté sérieusement, et c’était lamentable, c’est tout. Le grand rabbin n’a jamais dit que Levinas était antisémite. Sibony disait, c’était son raisonnement, que Levinas s’était inspiré de Heidegger, et que donc, de ce fait, il était antisémite, car Heidegger l’était. CQFD. Mais c’est idiot, et Sibony est tout sauf un philosophe.
« Allez donc voir « So Long, My Son » de Wang Xiaoshua ! »
J’ai vraiment la grosse flemme d’aller voir ce film de 3 heures, malgré ma passion pour le cinéma chinois. Essayez de me convaincre, Jacuzzi !!!
Nous avons vu précédemment que San-A. parlait des frères Lumière pour évoquer le gras-double d’une fille gironde. Voyons maintenant à quel langage métaphorique il se livre pour évoquer les couilles. C’est très passionnant. Ecoutez plutôt cette phrase, où il parle d’une prostituée : « Je serais de mauvaise foi si je la réputais médiocre bouillaveuse . Voilà une personne qui sait brosser et qui te vide les soeurs Brontë sans barguigner, ou alors très peu. » Vous avez bien lu : « les soeurs Brontë ». Mais n’étaient-elles pas trois ? Une note en bas de page vient préciser et justifier la métaphore littéraire : « D’accord, elles étaient trois, mais on ne prête qu’aux riches. » Voilà comment tout s’explique, de manière très arbitraire et tout aussi fantaisiste. Si bien qu’à notre tableau de chasse linguistique, nous ajoutons une image empruntée à la littérature, après celle empruntée à l’histoire du cinéma. Ceci enrichit considérablement le débat.
Mais c’est idiot, et Sibony est tout sauf un philosophe.
oui, j’ai lu , colère, ce livre de « circonstances »pour occuper la scène; sibony devrait rester jouer là où il a du répondant en langues et en textes :où il y a du monde (tobie Nathan est très doué en langues et a de l’expérience, même celle de fondateur !
8h32 faut il voir dans votre pseudo un rappel
@ dlp, pour une bouillaveuse, vous auriez pu choisir Rachel quand du Seigneur, assise sur le canapé de tante Léonie, c’eut été quand même plus classieux !
@ jzmn, Je voulais parler de la session 1983, de Tanzabend et de Nelken, au cinéma, ça ne donne rien, jazmn ! Si vous n’avez pas vu ces spectacles dans la cour d’honneur, vous avez tout raté de votre vie de cinéphile !
https://www.youtube.com/watch?v=dJV-7nL5-aE
moi aussi je sais faire des prescriptions:
i. On doit au moine dominicain Albert le Grand (1200-1280) des cocktails de plantes autrement excitantes pour l’esprit. D’après lui, la racine de jusquiame (Hyoscyamus) serait le traitement privilégié des ulcères. Mais si l’on boit son suc mélangé avec du miel, on fait disparaître les douleurs du foie. On peut aussi en porter quelques fleurs sur soi ; on devient alors joyeux et charmant, on plaît aux femmes et l’on se sent des dons pour l’amour. Dans le livre Les Secrets admirables du Grand Albert, on trouve un répertoire de plantes aux vertus incompréhensibles à un Moderne : la cynoglosse (Cynoglossum officinale), placée sous le gros orteil, empêcherait les chiens d’aboyer (d’où son nom, sans doute). La chélidoine (Chelidonium majus) serait un merveilleux opérateur de diagnostic. Placée sur la tête d’un malade, cette dernière « chantera s’il doit mourir et pleurera s’il doit guérir ». Le suc de verveine (Aloysia), bu dans l’eau chaude, assurerait une « détox » complète, purgeant le corps des humeurs malsaines mais aussi – surtout ! – l’âme des esprits malins. Quant au fameux citron, tout comme la rue (Ruta graveolens), à condition de les associer à des noix et à des figues, et d’y ajouter un grain de sel, il serait un excellent antidote aux venins, celui de l’aspic comme celui des langues perverses. Serait-ce l’origine des vertus qu’on lui attribue aujourd’hui ?
https://tobienathan.wordpress.com/
oh! les copains, j’ai loupé un épisode ou quoi? Z’auriez pas vu un touite sur les cahiers de prisons du sieur Céline? C’est pourtant croquignolet, bon ça vous a un fond de parano un peu pénible, de posture victimaire un peu veule et de délire antisémite à vomir mais, sinon, ça cause littérature, allez quoi! faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, sauf si c’est un juif aurait dit Céline qui aimait bien rigoler, faut pas croire…
Le grand rabbin n’a jamais dit
quel grand rabbin et où,
@et alii dit: 6 juillet 2019 à 14 h 15 min
Reprenons ! Vous écrivez :
« il faut dire qu’on avait attendu christiane non seulement pour lire sibony mais le découvrir un jour de fête juive assis à la synagogue parmi les femmes!(sic) »
Je n’ai jamais découvert Sibony un jour de fête juive assis à la synagogue parmi les femmes.
1 -J’ai lu pas mal de livres de Sibony. en ai parfois parlé ici. Mes préférés : « Entre-deux – l’origine en partage » « Les trois monothéismes » « Le corps et sa danse ».
2 – je n’ai jamais rencontré Sibony. Je ne serais pas étonnée qu’il fréquente une synagogue.
3 – N’étant pas de religion juive, je ne fréquente pas une synagogue mais il m’est arrivée deux fois d’être invitée à la fête des cabanes (Soukot) et une fois à une Bat Mitsvah pour la fille de mes amis.
Par contre je suis allée, à Saint-Ouen visiter la synagogue Beth-Hanna en 2008 avant son inauguration pour la visiter. Le grand sculpteur Guy Ferrer, dont l’atelier se situe à Saint-Ouen, avait tenu à décorer bénévolement ce lieu de culte, fabriquant une étonnante arche marquée de la croix de David, colorant à la feuille d’or les colonnes de la salle, qui peut accueillir près de 150 personnes, et réalisant le grand chandelier qui est allumé à l’extérieur lors de la fête d’Hanouka.
Puis invitée à deux conférences.
Enfin, je garde un souvenir ému d’un repas de Séder chez des amis juifs.
Pour le reste, bien qu’ayant été élevée dans la tradition chrétienne, je ne suis plus pratiquante depuis de nombreuses années mais je suis toujours intéressée par la lecture et la discussion à partir de textes religieux et par de courts séjours dans certains monastères pour y écrire et dessiner au calme.
Enfin, le Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy-l’Asnier à Paris est un lieu qui ne m’est pas inconnu….
j’aurais bien demandé qu’a dit le grand rabbin quand vous l’avez entendu et à qui ?
@Lavande dit: 6 juillet 2019 à 15 h 21 min
Je comprends. Sage décision.
J’aime le théâtre sauf l’été car beaucoup de salles ne sont pas climatisées.
La cour des papes ? Là il y a du vent, le soir mais encore faut-il aller et vivre à Avignon. La Provence est trop étouffante l’été…
L’aventure du théâtre off est passionnante. Bravo pour Syd.
LA FËTE DES CABANES soukkot n’est pas DANS « la » synagogue;quant aux grandes fêtes(kippour ,rosh ha shannah,celles-là sont dans « la » synagogue aux abords de laquelle il y a une pagaille inouïe; le femmes montent « en haut » généralement d’où elles surplombent toute la salle et voient l’office auquel s’activent les hommes qui gardent quelquefois quelques jeunes fils avec eux;il y a du tintamarre, les enfants courent, mais ça avance , prières, chants, un bedeau est chargé de faire respecter un peu l’ordre (par des juifs en fête, ce n’est pas facile:on s’interpelle, un gosse crie, bref la vie, c’est très vivant)
j’ai dit que Sibony était venu à l’étage, ce qui avait fait rire et roucouler des dames parce qu’il est connu et que toutes les raisons sont bonnes pour rire;notre grande psychologue croyante qui s’imagine tout savoir de la vie juive(elle se donne de la peine pour ça mais ne mettrait pas un lien-même une image ,c’est une pédago,qui décide qui est une femme et qui est un homme dans les pseudos,sa loi!) ne conçoit pas que SIBONY ait pu aller à la synagogue et s’asseoir à l’étage-je vous rassure pas longtemps on est nombreux aux grandes fêtes-et qui le rapporte est au moins toxico; j’en suis désolée pour son diagnostic :elle erre (les noms du p)qu’elle se renseigne auprès de SIBONY s’il va parfois à la synagogue aux fêtes etpour le reste, comme c’est moi qui ai évoqué la première sibony sur ce blog à propos de l’entre ,et pas elle, je ne veux pas la déranger dans ses souvenirs,ses études de l’hébreu;et le reste;au fait, le comble, c’est qu’il y a du pain azyme dans les calissons !
(oui, il y a eu des juifs en Provence ;c’est comme ça !)
@et alii dit: 6 juillet 2019 à 16 h 55 min
Je ne l’ai jamais rencontré mais entendu au Mémorial lors d’une émouvante cérémonie en mémoire des déportés. Je ne me souviens pas de ce qu’il a dit. C’était il y a plusieurs années. Mais je me souviens, lors d’une précédente visite, de tous ces noms gravés sur les murs de l’entrée, de la salle des enfants déportés (3000 photos d’enfants…), du petit crayon d’Hélène Berr, de son cahier dans une vitrine et d’autres petites vitrines horizontales contenant chacune la photographie et la biographie d’une personne déportée, des objets leur ayant appartenu. du grand cylindre de bronze qui se trouve au centre de la cour, gravé du nom du ghetto de Varsovie et de ceux de différents camps : Auschwitz, Dachau, Birkenau. de mur des Justes…
Souvenirs fugitifs et poignants.
une image de synagogue où l’on ne voit que des hommes
https://www.cairn.info/loadimg.php?FILE=ROM/ROM_125/ROM_125_0043/ROM_id9782200920029_pu2004-03s_sa04_art04_img004.jpg
une « tente » soukka pluriel soukkot le nom de la fête;
les juifs construisent donc pour lafête cette cabane(tente)où ils se tiennent
https://www.google.com/search?q=f%C3%AA%27te+des+cabanes+une+soukka&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiY_6T4zaDjAhXjDWMBHYTCApYQ_AUIECgB&biw=1238&bih=871#imgrc=Ypce-gcZFtVsoM:
pardon, j’ai oublié la légende
La synagogue de la rue Notre-Dame de Nazareth, lieu de construction …
Cairn
Synagogue rue Notre-Dame de Nazareth, la Prière pour l’Empereur», gravure de Barbant, Le Monde illustré, 13 janvier 1869, p. 57
Et Alii
Je confirme pour Kantorowicz.
Pour le reste, j’ai croisé fortuitement Legendre alors que je travaillais sur le Roi et l’image royale, ce qui fait que j’ai pu apprécier l’intelligence de l’homme, et, n’en déplaise à certains, la minutie de ses analyses iconographiques.
JJJ vous avez parfaitement raison, une pensée n’est pas réductible à un article, fut-il gauche caviar et (nouvel) ordre moral. Le sous-entendu peu sympathique du titre est il faut bruler Legendre s’il n’est pas d’accord avec nous. Philosophie de tricoteuse qui connait sa thèse, mais n’admet ni antithèse ni synthèse. Je vous sais gré d’avoir cité Lortie, bouquin trapu s’il en est.
Laissons William Lepetit se déconsidérer lui- meme. Les chiens aboient, la caravane passe comme disait l’autre.
Bien à vous.
MC
Lavande, teatro :
excuses madame l’instit christiane,j’aurais dû répéter on avait attendu christiane pour découvrir sibony à la synagogue
je n’ai pas dit pour travailler au CDJC ?Mais c’est évident que c’est christiane qui décide qui peut y lire quoi sur présentation de papiers et renseigne les chercheurs;
eh ben non Je ne vous ai pas attendue , ni notre cher WGGpour connaître le CDJC?comme vous le laissez penserpour me reprendre comme vous dites!
trop tard, ces balivernes;on connaît!
Clopine, le texte de Vacarme n’est ni clair ni condensé…Vous ne semblez pas avoir perçu que la seule chose qui intéresse vraiment l’auteur est la position de Legendre vis-à-vis de l’homosexualité. Il date de 2003 et porte son âge. Un charabia psy qui vise à démolir les méchants, dont Legendre, qui sont contre la reconnaissance du couple homosexuel et qui n’ont pas compris que l’hétérosexualité était une construction tout comme l’homosexualité. Construisons , construisons…Pour ces critiques de Legendre et consorts, la nature n’existe pas bien entendu. Il faut être débile (= n’avoir pas lu et assimilé la French theory) pour continuer à penser que l’anthroposphère obéit à certaines règles qui font qu’elles existe encore après des dizaines de milliers d’années et que ces règles, ou normes, ou pratiques majoritaires universelles, qui permettent la survie de l’espèce, ne sont pas le fruit d’une domination arbitraire de quelques mâles blancs ivres de pouvoir…Les exceptions à ces pratiques sont ce qu’elles sont, des exceptions…
Si Legendre s’était contenté d’exposer une pensée conservatrice traditionnelle fondée sur la croyance en un ordre naturel, sachant que cet ordre, bien entendu, est infiniment complexe et tolère des variantes minoritaires multiples, certaines nuisibles (psychopathes dangereux), d’autres indifférentes (l’homosexualité), il aurait été vilipendé et exclu du cercle des intelligents qui domine notre vie intellectuelle. Est-ce pour cela qu’il s’est embarqué dans la psychanalyse lacanienne? Je n’en sait rien. Il a sans doute compris que plus on est incompréhensible, plus on est pris au sérieux. Et pour cela personne ne peut battre Lacan.
Seulement voilà, une fois que l’on s’est mis dans la nasse de la psychanalyse, on est fait comme un rat, ou comme une mouche dans une toile d’araignée. Comme rien n’y est démontrable, rien n’y est réfutable (c’est un peu comme l’astrologie), tout peut être « construit » puis démolit, puis reconstruit à l’infini, celui qui gagne est le meilleur sophiste et le plus endurant. Avec ses théories foncièrement conservatrices dans un milieu où cette position n’est même pas imaginable, Legendre ne pouvait pas passer à travers les gouttes. Il était inévitable qu’il se fît descendre en flammes.
je vous signale qu’il y a un peintre, vrai yid!,qui s’appelle Peintre d’origine polonaise né en 1942 à Paris, Serge Kantorowicz fut élevé par sa grand-mère maternelle Gitla BERGER après la déportation de ses parents à Auschwitz-Birkenau. Cette tragédie marquera l’artiste d’une béance originelle qui évoque la dramaturgie de Tadeusz Kantor. « Le théâtre indépendant se perpétue sur la toile : Kantorowicz y peint incessamment la scène capitale pour retrouver la vertigineuse concomitance de l’holocauste et de l’instant sauvé par l’œuvre, l’œuvre trop réelle qui suspend la mort des siens dans l’irréalité indéfinie » écrit dans une étude l’écrivain et historien d’art Hubert Haddad.
. À la fin des années soixante, il devient graveur dans les ateliers Maeght puis dans l’atelier qu’il partage avec son cousin, le peintre Sam Szafran. C’est ainsi qu’il travaille pour Riopelle, Joan Mitchell, Henri Michaux, Miro, Calder, Giacometti ou Vasarely.
Sa femme-si c’est la même(!)-est psy ;je ne sais plus ce qu’il fait maintenant qu’il a pris un autre atelier et que tout « son »monde de café a changé,déménagé ;bien sur il a « vu son nom »vous pouvez essayer de le rencontrer à l’occasion d’une expo un peu officielle(il y en a eu une dans la maison de Victor Hugo,et, et, etc)
bonne chance pour la rencontre mais il lui arrive de recevoir au champagne à 9Hdu matin;il connait bien le milieu des médias
Et Alii
Je n’aime pas plus que vous les étalements en public. disons simplement que je travaillais alors sur le Roi et l’Image Royale, d’où l’aiguillage (fortuit, je le répète) vers Legendre et l’impression durable d’avoir croisé une très grande intelligence. D’où aussi le fait que je n’ai pas trouvé fantaisistes ses analyses iconographiques de miniatures médiévales.
Pour le reste, JJJ à raison, un résumé n’épuise pas une pensée. Philosophie de tricoteuse gauche caviar , qui veut couper tout ce qui la gene.. »Nul n’aura de l’esprit hors nous et nos amis. » Décidément, il nous manque un Molière…
Bien à vous.
MC
Bon mon post de17h 47 était passé, merci d’effacer celui de 18h 21 qui en est une redite. L’écran saute souvent ce jour, l’adresse est parfois rejetée, et on finit par ne plus savoir ce qui passe ou non.
Bien à vous.
MC
@ closer, enfin un peu d’intelligence et de profondeur sur cette chaine, en dépit d ela chaleur ambiante !
@ E.K…. The king’s two bodies, etc… Évidemment, mais est-elle seulement capable de percevoir l’ironie de EK (comme si Eugen Kogon avait été le mentor de Legendre !), la taxifolia caulerpa ? Est-elle bête, parfois !
@ re-closer [« Comme rien n’y est démontrable, rien n’y est réfutable (c’est un peu comme l’astrologie), tout peut être « construit » puis démolit, puis reconstruit à l’infini, celui qui gagne est le meilleur sophiste et le plus endurant »…] – Se tenir soigneusement à l’écart de cette astrologomachie, en effet. A ce sujet, « Hôtel Brésil », le beau petit livre de Pierre Bergougnoux, mon paysan des lettres toujours en dehors de la LaCa-Canerie freudienne !
Je me permets ce copié-collé dans la suite du rebond précédent… Et tant pis pour l’inélégance de ce procédé publicitaire pour la maison Gallimard qui n’en pas vraiment besoin, mais voilà, c’est pour la bonne cause !
(P. Bergougnoux, Hôtel du Brésil)
_____
[J’ai demandé à Pierre Bergounioux s’il consentirait à dire les raisons pour lesquelles il se détourne si volontiers de la psychanalyse, sans qu’il s’en soit jamais vraiment expliqué – ma question plus directe ou provocatrice était : « Qu’est ce qui t’a retenu de faire une analyse ? » – Quelques mois plus tard, voici le résultat. Hôtel du Brésil est le nom de l’hôtel où Freud est descendu, rue Le Goff, quand il a étudié auprès de Charcot. L’étudiant Bergounioux, à qui le nom de Freud ne dit pas grand-chose, tombe sur la plaque commémorative alors même qu’il vient d’acheter « trente kilos de livres » qui parlent de son propre engagement et de ses objets. Cet engagement, c’est chercher non en lui mais au dehors de lui-même les causes de son mal-être. L’enfant effaré qu’il a été, accablé de tristesse dans la bibliothèque non chauffée de Brive, vivant à côté d’adultes muets, devenu jeune homme découvre que la constitution du sol (le grès « permo-carbonifère ») a rendu tout triste en Corrèze – maisons et ambitions intellectuelles et rendement des cultures fermières, et humeur : une condition provinciale loin de toute lumière. Ce qui éclairera l’auteur sur ce qui l’agite, c’est l’analyse politique. Pierre explique avec toute sa droiture, toute son obstination aussi – et son écriture fluide et grave -, que l’inconscient est dehors. Ce court essai – au fond antipsychanalytique – est très émouvant. Et quoi de plus souhaitable qu’un excellent adversaire pour secouer les pensées devenues trop familières ? « Si rien n’est plus manifeste que l’inconscient, depuis que Freud a passé, il résidait bien moins en nous, pour moi, pour d’autres, qu’à notre porte, dans les choses qui nous assiégeaient, leur dureté, leur mutisme, la tyrannie qu’elles exerçaient sur nos sentiments, les pensées qu’elles nous inspiraient forcément et semblaient s’ingénier à dénaturer. Le monde n’était pas ce résidu friable, terne que pouvaient ignorer « les belles dames » [les patientes de Freud] mais une excroissance énorme, ténébreuse – et je n’avais déjà même plus quarante ans pour m’en débarrasser. »]
Quel drôle de titre pour un livre sur Woolf : « au-delà des apparences ».
???
Alors que, justement, elle les a traversées.
C’est étrange comment, dès ce titre, j’ai l’impression de quelque chose de boiteux, d’inadéquat, de… clopinant…
Qui ne colle pas.
Autant, évidemment, ce serait un titre parfait pour une biographie de Gary…
Bref. Quelqu’un a lu ?
Et puis je pense aussi que cela « coupe un peu l’herbe sous le pied » de notre biographe d’hôte.
Bah, je ne vois guère Pierre Assouline se lancer dans la biographie d’une femme. Fût-elle écrivain de génie ?
Je me trompe peut-être, notez. Peut-être.
Clopine avez-vous lu au moins l’article des Echos, fort intéressant ?
Ben oui, et pas un mot sur ces « apparences » étalées là ?
A moins que je ne me trompe ?
(depuis que j’ai calomnié Paul Edel, je me méfie un peu de mes lectures trop « en diagonale », m’enfin…)
dit: 6 juillet 2019 à 18 h 29 minattendu que c’est moi qsui ai rapporté que E.KANTOROWICZ avait été le maître ce mot qui vous fait si mal de P.Legendre, et que j’ai parlé de Serge Kantorowicz que j’ ai connu longtemps avant qu’il fasse ce sale AVC , et dont je sais comment il travaille, (etc)je n’ai pas besoin de vos remarques de vaniteux qui n’a rien à dire alors que moi, je tais ce que je ne veux pas dire;à personne;
si christiane veut sdavoir le nom de la bibliothécaire qui dirige si bien les chercheurs, c’était madame HALPERIN ..et je crois que c’est son fils qui n’a pas été autorisé à laisser des dossiers de ses recherches et qu’il a dû mettre dans une autre bibliothèque,-OUI IL M’A DIT Où- avec des fiches de travail ramenées de journaux d’un autre pays;ah vousz croyez qu’il suffit d’être de vulgaires baratineurs et baratineuses du sexe pour faire aboutir un travail sérieux ?
monsieur court, j’ai aussi travaillé sur les scriptoria , et bien sur les images; et vous connaissez surement l’oeuvre de Hans Belting qui a eu un séminaire en France avec une grande conférence de
Les images sont-elles vraies ? Faut-il s’en méfier ? Y croire ? Ces interrogations, partout présentes dans la critique contemporaine des médias, ont une longue histoire que retrace Hans Belting dans son dernier livre, aux confins de l’histoire de l’art, de l’histoire religieuse et de l’histoire des mentalités.
https://laviedesidees.fr/Pourquoi-nous-voulons-croire-aux.html
6 juillet 2019 à 18 h 29 min
vous vous êtes crétin absolument avec un retard mental incontestable et sans espoir de rattrapage à jouer dans des champs auxquels vous n’entendez rien
L’image rituelle
L’Herne
Carlo Severi et Carlos Fausto (ed.)
Paris, L’Herne, 2014, 192 p.
http://las.ehess.fr/index.php?2272
Avez-vous dit apparence ? Qu’est-ce qui est advenu qui a fait apparaître que la situation réelle ne correspond pas à sa substance ?
bibliothèques monastiques
Monastères et scriptoria en Lotharingie (IXe -Xe siècles) [article]
sem-linkJens Schneider
Bulletin de la Commission royale d’Histoire Année 2010 176-2 pp. 21-39
https://www.persee.fr/doc/bcrh_0001-415x_2010_num_176_2_1085
Belting :grande conférence au collège international de philosophie
pour une anthropologie de l’image
gestuelle image
Rapport de l’atelier « Anthropologie de la gestuelle anthropologie de l’image » [article]
sem-linkBernard Koechlin
Journal des anthropologues Année 1982 8 pp. 23-24
https://www.persee.fr/doc/jda_0249-7476_1982_num_8_1_1033
images
Ce numéro de L’Homme propose la rencontre d’un certain nombre de
recherches qui, à partir de l’œuvre d’Aby Warburg, ce grand pionnier qui a voulu
être à la fois historien et anthropologue des images, explorent ce lien essentiel
entre esthétique et anthropologie.
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RÉFÉRENCES
Baxandall, M.
1 9 8 5 L’Œil du Qu a t t ro c e n t o. Paris, Ga l l i m a rd .
Belting, H.
1994 Likeness and Presence : A History
of the Image before the Epoch of Art.
Chicago, Chicago University Press.
Breton,André
1991 L’Art magique. Paris, Adam Biro
(1re éd. 1958).
Erikson, Philippe
1996 La Griffe des aïeux. Paris, Peteers.
file:///C:/Users/WAM/Downloads/lhomme-196.pdf
Hier notre lecture intensive de wiki et l’exposé des fantasmes de son copieur/colleur se sont arrêtées à 19h17, ce soir j’ai l’impression que ça va durer.
Le week-end risque d’être long.
pado dit: 6 juillet 2019 à 20 h 18 min pauvre type! c’est pas copié de wiki, ce que je suggère!
Le beau et les règles du jeu, 5 :
au fait il y a des gens qui ignorent où en sont les institutions juives avec l’affaire bensoussan:j’ai cherché un lien explicite:
pardon christiane je ne vous ai pas attendue pour connaître cette histoire!
https://www.tribunejuive.info/justice/georges-bensoussan-comment-il-fut-chasse-du-memorial-par-sarah-cattan
voilà l’un des titres de l’article:
Une tentative d’assassinat intellectuel
https://www.tribunejuive.info/justice/georges-bensoussan-comment-il-fut-chasse-du-memorial-par-sarah-cattan
là, c’est le billet de P.ASSOULINEAvec Le Visage de la main, qu’on ait lu ou pas ses ouvrages magistraux sur le parricide ou sur la fabrique de l’homme occidental,
et il dit magistraux
alors les remueurs de tout et de rien à leur image, merci de laisser à ces mots leur poids
« peu d’amateurs de théâtre chez les RDLiens. »
Oui, mais les meilleurs, Lavande : C.P., Paul Edel, Passou !
Pour les amateurs de danse et de Pina Bausch, j’ai vu une superbe émission sur Arte, avant hier soir, que l’on doit pouvoir voir en replay…
On peut aimer le cinéma, le théâtre, le ballet sans en parler.
https://blogfigures.blogspot.com/2012/01/carmelo-bene_31.html
pado dit: 6 juillet 2019 à 20 h 18 min
je n’ai pas le temps d’avoir des « fantasmes » comme vous dites dans votre langue de buvette que je retrouve dans un article et soulignée pour ce qu’elle est une honte et un platrage pour ne pas penser;
aurait tout fait pour avoir ce procès : « Ça lui a fait un statut ». Lui qui, oublieux de son combat respectable, serait rentré dans « une sorte de quête narcissique. Ne tombez pas dans un piège », me fut-il donc intimement … conseillé.
eh bien vous êtes dans une quête narcissique,comme on dit ;moi, je n’attends pas vos conseils,je vous emmerde d’autant plus que je connais un peu les locuteurs de ces baratins à la christiane
voilà comme on avait dit à l’enquêteur qui ne s’y est pas laissé prendre à ce baratin pseudo psy
« bouillaveuse »
Dans ma sublime citation de San-A., personne n’a réagi au mot « bouillaveuse », sans doute parce que j’insistais sur les « deux soeurs Brontë », cette histoire de couilles jumelles. « Bouillaveuse », c’est un mot que je ne connaissais pas. Je me suis renseigné, depuis. Il vient du verbe « bouillaver » (ave, morituri te salutant !). Qui veut dire « faire l’amour ». Une « bouillaveuse » est donc une personne, de sexe féminin, qui fait l’amour. Une partenaire. Vous noterez la terminaison sensuelle du mot, « laveuse », qui met en bouche (et fait penser à « polir le chinois », image de laverie, de lessiveuse). Un joli mot, sans doute inventé par San-A. Et qui ne réduit pas la chose à de la simple vulgarité. L’amour, ça existe, cette relation profonde entre les êtres, et qui passe souvent par les mots. Et qui conduit à l’infini.
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