de Pierre Assouline

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La République des livres
Une Bibliothèque du futur au parfum postapocalyptique

Une Bibliothèque du futur au parfum postapocalyptique

On connait des écrivains qui écrivent et publient à flux tendu. On en connait qui n’écrivent pas les livres qu’ils signent. On en connait qui signent un contrat avec deux éditeurs concurrents pour le même manuscrit. Bref, on croit avoir déjà tout vu, tout lu et tout entendu en la matière. Nous entrons désormais dans l’ère d’une littérature conçue pour demeurer vraiment invisible et proprement illisible pendant un siècle. Jusqu’à 2114, lorsque les épicéas utilisés pour la fabrication du papier auront atteint leur pleine maturité. Plus que quatre-vingt-douze ans à attendre. Alors s’ouvriront les portes de cette Bibliothèque du Futur sur les textes qui y sont enfermés. Mais y aura-t-il encore des lecteurs pour les lire sous la voûte céleste ?

L’artiste écossaise Katie Paterson est à l’origine de ce projet. Elle l’a rêvé puis conçu comme « une œuvre d’art vivante, organique, qui respire et se déploie sur plus de cent ans » avant de la lancer en 2014. Une fois par an, elle sollicite des auteurs célèbres, maintes fois laurés et traduits :  le britannique David Mitchell, la turque Elif Shafak, l’allemande Judith Schalansky, l’américano-vietnamien Ocean Vuong, la sud-coréenne Han Kang, l’islandais Sigurjón Birgir Sigurðsson dit Sjón ; la zimbabwéene Tsitsi Dangarembga sans oublier la canadienne Margaret Atwood qui est tout le temps partout sur tous les fronts, et bien sûr le norvégien de l’étape Karl Ove Knausgard, polygraphe mondialement célébré chez qui l’autofiction tourne à la pathologie. Ils ont été choisis pour « leur contribution exceptionnelle à la littérature et à la poésie et pour la capacité de leur œuvre à capter l’imagination des générations actuelles et futures » ; on croirait lire à s’y méprendre les attendus alambiqués d’un prix Nobel de littérature ; probablement un effet de la météo scandinave. La longueur du texte est laissée à la discrétion des auteurs, tout comme son genre. On ignore tout du contenu mais quelques titres ont filtré :

Lune du scribouillard, Livre aveugle, De moi coule ce que tu appelles le temps, Le dernier tabou, Narini et son âne, Cher fils, mon bien-aimé…

   On a hâte. Chaque auteur prend solennellement la tête d’une foule de norvégiens au cours d’une randonnée new age aux allures de procession bucolique pour se rendre dans la forêt de Nordmarka, non loin d’Oslo ; et là, sur une plaine surélevée pleine de jeunes épicéas, bouleaux, trembles et sorbiers, où mille arbres ont été plantés en 2014, il remet son manuscrit au cours d’une brève cérémonie. Puis retour à la capitale afin que celui-ci soit aussitôt scellé dans la bibliothèque publique Deichman jusqu’en 2114, date à laquelle les arbres seront abattus pour fabriquer le papier sur lequel les manuscrits seront imprimés – et, enfin, lus. Un contrat de 100 ans a été signé avec la ville d’Oslo pour garantir la protection de la plantation et des livres.

Katie Paterson a mis sur pied un trust qui poursuivra le projet visionnaire après sa mort. Il est vrai qu’il flotte sur la Bibliothèque du Futur un léger parfum postapocalyptique, certains des auteurs concernés ayant avouer avoir écrit pour des lecteurs bunkerisés. Ils voient dans l’expérience une preuve de confiance en l’avenir ; pour d’autres, elle est semblable à une bouteille jetée à la mer ou à des graines littéraires plantées dans la forêt. Mais tous s’accordent à dire que leur responsabilité vis-à-vis des lecteurs du XXIIème siècle est identique à celle qui les engage vis-à-vis de ceux d’aujourd’hui. Un lieu de silence a été inauguré sur le toit de la nouvelle bibliothèque Deichman où demeurent les fameux manuscrits. Quatre auteurs ont fait le déplacement pour glisser personnellement leur texte dans l’un des cent tiroirs en verre de la pièce en forme d’utérus construite à partir de cent couches de bois sculpté ondulé.

De l’aveu de David Mitchell, « si quelqu’un avait commencé ce projet en 1914 au lieu de 2014 et qu’il était maintenant terminé, pensez aux personnes qui auraient pu y contribuer – James Joyce, James Baldwin, Eudora Welty ! … Je l’ai donc pris très au sérieux. » Dans cette perspective, ça se comprend. Cela rappelle l’histoire de cet écrivain qui avait écrit un roman de science-fiction, en avait rangé le tapuscrit dans un tiroir de son bureau où il l’avait oublié. L’y découvrant par hasard longtemps après, il eut la curiosité de le relire et constata qu’il était devenu un roman historique…

(« La Silent Room » de la bibliothèque d’Oslo où les manuscrits sont enfermés » ; « Procession dans la forêt pour la remise solennelle du manuscrit » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 113 Réponses pour Une Bibliothèque du futur au parfum postapocalyptique

Jean Langoncet dit: à

@Dès que vous voyez « symbolique » en couple avec « violence », « pouvoir », « domination », vous pouvez anticiper que l’ignoble n’est pas loin, sous la forme d’une justification d’une violence bien physique, bien sanglante, bien atroce.

Dès lors qu’Allende et les attentats du 11 septembre que vous évoquez pèle mêle fiévreusement appartiennent désormais à l’histoire, de quel « ignoble » actuel « bien physique, bien sanglant, bien atroce » votre commentaire est-il la forme d’une tentative de justification ?

D. dit: à

Demain c’est endives-béchamel. Miam !

B dit: à

Closer, je me souviens d’un témoignage d’un américain sur le vif, qui disait à peu près : avec tout ce que les USA ont bazardé de bombes voilà le résultat. Je m’en suis voulu d’avoir pensé la même chose que lui. Ce qui n’implique aucune admiration pour l’attentat ni effacement des trois mille innocents qui ont péri ce jour là.

B dit: à

Langoncet, je ne crois pas que les tarés qui s’emploient à décapiter un guide de montagne, un professeur, un vieux prêtre, j’en oublie, s’embarrasse de ces notions de symbole, de . Le XXIeme siècle leur est uniquement utilitaire par la technologie qu’il met à leur portée , leur esprit sédimenté dans une Histoire qu’il nous faudrait accepter comme nôtre à moins qu’ils ne consentent à accepter le progrès des idées et des moeurs dans ce qui leur tient lieu de réduit spirituel. Si leurs idées sont à ce point figées qu’il faille continuer de couper des têtes , d’égorger des passants, d’enfermer de force les femmes dans des voiles et la maternité, de menacer ceux qui ne vivent pas sous la Loi qui est la leur, pourquoi n’iraient-ils au bout de leur façon de voir le temps afin de rester fidèles et intègres. Qu’ils se fassent soigner à Ryiad , par exemple, qu’ils aillent vivre dans des régions où ces systèmes theologico-politiques généreux continuent d’organiser la vie des hommes qui leur ressemblent.

Jean Langoncet dit: à

Les tarés c’est pas ça qui manque qu’elle te dit l’ONU ; leur concentration atteint toutefois chez certains une concentration insupportable et ni Mélenchon ni Ernaux n’y sont pour grand chose
https://www.un.org/fr/

Jean Langoncet dit: à

une concentration (la seconde) > un niveau

Incidemment, de la décadence : selon wiki auquel vous vous référiez pour défini le « grand satan », la France a perdu son statut de « petit satan »

Jean Langoncet dit: à

pour défini > pour définir

Bonne soirée et bon courage pour le rude hiver qui vous attend …

rose dit: à

Demain c’est endives-béchamel. Miam !
D.
Moi g trouvé hier aprem quatre navets dorés tellement beaux avec des fanes de soixante centimètres.
Si Renato pouvait me remettre la recette.

rose dit: à

2€80. Sur le petit marché paysan.

Marie Sasseur dit: à

Petite mensonges et contre-vérités du  » milieu  » germanopratin.

_________________

Vous avez aimé ?

https://youtu.be/ZWuViMR_A1o

02/12/2022, 7h23

Marie Sasseur dit: à

Heu…petite mensonges,
gros bobards plutôt !

Clopine dit: à

Dès que vous voyez les mots « violence symbolique », vous pouvez aussi ouvrir un livre de Bourdieu pour comprendre ce que ce concept précis recouvre, et ce qu’il signifie, et qu’elle est la réalité objective qu’il désigne, au lieu de raconter n’importe quoi….

Marie Sasseur dit: à

Et a part ça, qui a lu quoi d’Ernaux a part ses tribunes dans les journaux et ses  » pétitions  » ?

Paraît qu’elle couche pour écrire.

Marie Sasseur dit: à

Notez bien que  » le jeune homme  » fait de même.
J’ai évoqué la notion de partouze littéraire médiatique.

renato dit: à

Voilà les orecchiette aux fanes de navet, rose.

1 bouquet de fanes de navet d’environ 400 gr
200 gr d’orecchiettes
Huile d’olive
2 gousses d’ail
Piment
2 filets d’anchois à l’huile.

Dans une casserole à fond large, verser un généreux filet d’huile d’olive. Ajouter les gousses d’ail hachées finement. Si vous préférez, vous pouvez utiliser le presse-ail. Ajouter le piment et laisser revenir quelques minutes à feu très doux. Attention à ne pas brûler l’ail !
Retirer la casserole du feu et y faire fondre les filets d’anchois. Mettez de côté.
Cuire les orecchiette et lorsqu’il reste 3 minutes à la fin de cuisson, ajouter les fanes de navet.
Égouttez les orecchiettes avec les fanes de navet et transférez-les dans la casserole. Remuez avec une cuillère pour leur donner du goût, mais essayez de ne pas trop casser les feuilles de navet. Elles ne doivent pas devenir une crème. La flamme doit être vive pour sécher l’excès d’eau. Dès que l’eau du fond aura séché, les orecchiette sont prêtes.

rose dit: à

Merci Renato.
J’ai tout à la maison sauf peut-être le piment.

Marie Sasseur dit: à

Plus personne du  » milieu  » n’a lu Ernaux depuis 30 ans. Redeterree par le prix Nobel, qu’un lobby à réussi à arracher.
Ils se sont tous radicalisés, ou résignés.

Et la vieille va se venger le 10 décembre, elle va leur faire la misère. Elle a tant de haine à revendre.

Bloom dit: à

Le dernier Booker Prize est un roman délicieusement délirant qui se déroule dans le Sri Lanka de 2009, le narrateur est un photographe de guerre gay mort qui a sept jours pour retrouver son meurtrier (dans les religions de l’Inde, les âmes errent pendant une semaine avant de se volatiliser ou se transformer en bhutt – fantômes, si jamais elles ne sont pas apaisées).
Shehan Karunatilaka, The Seven Moons of Maali Almeida, dans la lignée d’Aravind Adiga, assez loin d’Yvetot.

lmd dit: à

J’ai lu aussi l’article de Gisèle Sapiro du 30 novembre concernant les attaques dont Annie Ernaux est l’objet. Cet article met une véritable distance entre les malheureux commentaires RDL et une réflexion critique qui prend le temps de développer une argumentation ordonnée à partir de références à des textes .
Prétendre démolir Annie Ernaux, ici, à coup d’embryons de réflexion est risible :
«Ernaux est une militante politique d’ultra gauche, comme Melenchon, de la littérature pour caissières du supermarché Leclerc qui n’avaient pas le niveau pour aller au CET.»
«Si je comprends bien pour Ernaux, il eut fallu s’agenouiller devant le choix du Nobel , vénérer la très antipathique et vieillissante icône,
 Une promotion du troisième âge…et même au bénéfice de l’âge…»
«La mère Ernaux est une paresseuse dont le niveau intellectuel reste sous le niveau de la ceinture, comme beaucoup de zonard-e-s, sur ce blog.»
«Parce que Sapiro en a parlé, Annie E devrait être bien reçue. »
«Dès que vous voyez « symbolique » en couple avec « violence », « pouvoir », « domination », vous pouvez anticiper que l’ignoble n’est pas loin, sous la forme d’une justification d’une violence bien physique, bien sanglante, bien atroce.»
«Petite mensonges et contre-vérités du  » milieu  » germanopratin.»

Bref, il vaut mieux se taire

Jazzi dit: à

Le léZard pensait voir une couillonnade, finalement pas si con que ça…

lmd dit: à

Et je n’avais pas lu les dernières interventions!

rose dit: à

Mu Blaise de Clopine Trouillefou. Vais vous dire une notule.

Assez loin d’Yvetot

À mon avis, tout ce qui est obsessionnel est à bannir (bien placée pour le dire).

À mon avis aussi, (lu Gisèle Sapiro) dès que l’on pense/ dit/écrit « ils sont juifs », ils ont tout perdu.

Idem pour ils sont noirs, gays etc. Ou pire femmes.

Le débat d’idées est au-dessus définitivement : il n’y aura pas de retour en arrière.

C’est ce que j’apprécie éminemment chez vous, Kazan, c’est que jamais on ne pense vous concernant « il est juif ». Pourtant, vous l’êtes et pas qu’un peu.

Réveillée ce matin en pensant deux choses :
Notre première priorité est devenue de protéger l’autre.
C’est ma manière à moi de rentrer dans l’hiver : avec difficulté ; début décembre l’an dernier, idem cette année. Plus que cinq mois à tenir.
Ou COVID ou grosse crève. Médecin en grève, labo. aussi.

rose dit: à

Lu Blaise

Alexia Neuhoff dit: à

lmd dit: à

« Bref, il vaut mieux se taire »

Ou plutôt laisser dire. C’est ce que je m’apprêtais à conseiller à Clopine. Car il n’y a pas de débat possible avec pareille engeance.

rose dit: à

Épouvantable : les prismes quels qu’ils soient.

Nota : article magnifique de Gisèle Sapiro.

rose dit: à

Nota bis : se protéger soi-même semble être une autre histoire. (Bien placée pour le dire).

renato dit: à

Oubli, rose, 1/2 piment pour 2 gousses d’ail…

Marie Sasseur dit: à

Pour la defendre contre les zodieux qui ont compris l’imposture Ernaux , elle a les lecteurs qu’elle mérite, et quand je dis lecteurs, je pense militants de la melenche, ils ne la lisent même pas.

Janssen J-J dit: à

– mieux vaut se taire lmd,… pas lu Sapiro mais vu l’agitation provoquée par toujours la même meute déchainée, aucune envie. J’ai beaucoup lu Ernaux (10 romans), et lui garde toujours ma plus grande grande estime. Elle a bien mérité de son prix.
– une anecdote entendue à satiété à science po chez les « anti Bourdieu » de l’époque, il y a trente balais à peu près (pour ceux qui n’ont pas commencé à le découvrir icite, et c’en est truffé) : « le jour où je lui aurais foutu mon poing dans la gueule, il saura ce qu’est la violence symbolique » (on était priés de rire).
– je n’ai pas lu la nouvelle de Blaise car je ne donne mon email à personne. Apparemment, l’affaire est controversée. Mais on imagine la nature encourageante des échanges provoqués, nous sommes tjs heureux d’apprendre qu’on peut toujours sortir d’une grave déprime, après tout… il n’y a pas tant de bonnes nouvelles en herdélie,
@ A1, je n’arrive pas à savoir à qui vous adressez votre collimateur au juste, B. : à moij et/ou à MS ? Normal, parfois elle se prend pour moij. Mais là, non je ne suis pas solidaire de sa profonde vulgarité à l’égard d’AE et de son antipathie atavique pour sa mère, caissière inculte chez edLeclair, ce qui vous explique pas mal de choses.
@ Le monde est monde, il ne va pas toujours bien. Heureusement, certains lézards savent en dédramatiser le palimpseste. Ils ont cette grâce d’aller en salle obscure, de toujours se retirer au bon moment,
Bàv, …oublions les coups d’Etat ce 2 XII 22_10.00

Marie Sasseur dit: à

« Argumenté » dit le bouffon lmd…

Faut voir l’équipe de guignols à Melenchon, il y a un intrus, saurez-vous qui c’est ? :

Didier Eribon, écrivain, sur Twitter

« Quelle joie de voir l’œuvre d’Annie Ernaux récompensée par le Prix Nobel. Ses livres si beaux et si puissants ont donné une voix aux classes dominées, à l’émancipation des femmes. Elle a été pour moi depuis longtemps une référence et une source d’inspiration. »

Edouard Louis, écrivain, en story sur Instagram

« Bravo Annie, quel grand jour pour la littérature de combat ».

Nicolas Mathieu, écrivain, prix Goncourt 2018, sur Instagram

« De ma vie, je n’ai fait dédicacer qu’un seul livre. C’était à Nancy et j’étais alors beaucoup plus jeune, plus mince, et plus pauvre aussi. Ce soir-là, pour voir Annie Ernaux, j’étais venu comme à l’office, portant une chemise propre et mes souliers cirés. Et avec sous le bras mon premier roman pour le lui offrir avec un petit mot et cette dernière phrase « Vous l’aurez compris, je vous aime » ».

Gallimard, sur Twitter

« Nous avons l’immense joie d’apprendre que le prix Nobel de littérature 2022 couronne l’œuvre d’Annie Ernaux « pour le courage et l’acuité clinique avec lesquels elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle » ».

Gisèle Sapiro, sociologue et proche de l’autrice, à l’AFP

« Annie Ernaux est l’auteure d’une œuvre magistrale qui a su raconter, à la première personne, en objectivant sa propre expérience de vie, comment se fabriquent les inégalités sociales et genrées à travers la violence symbolique (…) Elle a aussi montré la double face, lumineuse et obscure, passionnée et violente, des rapports sociaux de sexe, bien avant #MeToo. »

_________________

Et enfin lmd sur la rdl, retraduit par moi:

« Je kiffe grave la littérature ménopausée »

closer dit: à

Merci du conseil, Clopine. Mais quiconque a un minimum de cervelle, a vécu, réfléchi et, de préférence, lu les grands romanciers français, anglais, russes, les moralistes, les mémorialistes, les auteurs dramatiques des siècles passés, sait parfaitement ce qu’est la violence symbolique, la reproduction sociale, l’habitus, même s’il n’utilise pas ces termes à prétention scientifique. Non seulement il le sait mais il l’utilise à son propre bénéfice. Exemple: Pape Ndiaye qui met ses enfants à l’Ecole Alsacienne (je ne doute pas par ailleurs qu’il ait lu Bourdieu, évidemment).

L’utilisation du mot « violence » n’est pas innocente. Il s’agit de mettre insidieusement sur le même plan le massacre physique violent de milliers de malheureux qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment et les blessures narcissiques qu’elle (AE) a subi dans son enfance. Nous sommes des millions à avoir connu le même genre d’humiliations. Tous n’ont pas eu la chance de s’en sortir aussi bien qu’Ernaux et, oui, Finky a raison de penser qu’elle devrait en ressentir quelque chose qui ressemble à de la gratitude; cela ne l’empêcherait pas de militer pour plus d’égalité des chances, mais sans cette haine sous-jacente qui la fait jouir à la vue de l’écroulement des twin towers.

Il y a longtemps que l’extrême gauche utilise cette escroquerie intellectuelle de la violence symbolique ou psychologique. Il s’agit le plus souvent d’excuser les massacres bien physiques ceux-là commis au nom d’une révolution quelconque. D’où ma remarque.

Marie Sasseur dit: à

Elle a aussi montré la double face, lumineuse et obscure, passionnée et violente, des rapports sociaux de sexe, bien avant #MeToo. »
Sapiro

Marrant comme la propagande fonctionne à plein.

Marie Sasseur dit: à

Annie elle est plutôt pour les frotteurs du métro, si vous voulez savoir ce que j’en pense de cette menteuse.

Marie Sasseur dit: à

D’ailleurs ceux là, la lisent avec une surcouverture.

vadeboncoeur dit: à

Mais qui est, je me le demande et vous le demande à nouveau, le fugace commentateur Toto?

et alii dit: à

closer
juste pour dire bonjour,parce que j’ai à vivre quelque chose de cet ordre,en ce moment ,à propos d’un accès pour tous à une bibliothèque,et que j’ai entendu bplus d’une fois dénigré internet:
(je ne doute pas par ailleurs qu’il ait lu Bourdieu, évidemment).je n’ai pas vraiment lu Bourdieu,mais je l’ai entendu plusieurs fois dans des colloques où il avait été invité ; et il est tres mal passé

et alii dit: à

AE,elle
ses livres sont dans la bibliothèque des médecins,où j’en ai lu

Janssen J-J dit: à

et ma soeur s’enfonce, dépitée de voir qq résistance s’organiser icite c/ sa propre rage (ah ; ce terme de « menteuse » si alerte sous sa plume !). Bientôt, comme d’hab, elle va nous trouver qq qualités à ernaux, une fois que passoul aura nuancé. D’ailleurs, elle ne conseille pas d’aller l’écouter chez Finkie, mais de s’en tenir à la rdl… Un nouveau signe de girouante, Marie Pupusse.
Où étiez vous, dircloser, le 11 septembre ?… Vous n’étiez pas, stupéfait, interdit, sidéré sur le moment, merveillé, comme tout le monde avant toute interrogation rationalisante ultérieure sur ce qui advenait ? Relisez donc Sapiro, au lieu de continuer à vous intoxiquer et garder vos oeillères sur ernaux à ce sujet. Ou gardez-les, vos oeillères, si elles vous permettent de mieux vivre avec vos propres humiliations symboliques, voyons donc !… J’essaie souventde vous comprendre, mais n’y parviens pas facilement. Très vite, je sens om s’insinue la mauvaise foi, dont, comme beaucoup vous n’avez pas conscience. Si encore, vous reconnaissiez vos dérapages, mais non… Ici, chacun a à coeur de soigner son amour propre, de ne pas perdre la face (de sa race), comme disait EG toujours d’actu.
Bàv, mon Omlèt !

et alii dit: à

éjecté du nid familial:
Le Vilain Petit Canard (en danois : Den grimme ælling) est un conte de Hans Christian Andersen écrit en juillet 1842. C’est un récit autobiographique composé après l’échec de la pièce de théâtre L’Oiseau dans le poirier, sifflée lors de la première.

Janssen J-J dit: à

Les animaux ont cette intelligence de savoir exactement combien de becs ils sont capables de nourrir, jzmn, c’est aussi vrai des louves que des cigognes… J’ai l’impression que vous êtes au coeur du sujet des débats de la rdl. Une fois de plus, bravo. Et donc Dupieux, c’était pas à se coucher par terre ? dommage, hein !… Merci et Bàv,

et alii dit: à

enfant,petit:
« . On est beaucoup plus sensible, dans la construction de son psychisme, à ce qu’on fait aux autres qu’à nous mêmes. Les enfants réagissent avec une grande violence à l’injustice faite sur autrui (animal, frère ou sœur, même s’il n’est pas démonstratif avec eux) alors que cette injustice à leur égard leur paraît moins grave.

Quand ses parents abandonnent l’animal de la famille, comment l’enfant peut-il le vivre ?

Jean-Pierre Winter : L’interprétation de ce qu’éprouve l’enfant – surtout quand il n’exprime rien, faute le plus souvent d’être entendu par des parents qui vont trouver toutes sortes de raisons, d’excuses, minimiser les conséquences, voire culpabiliser l’enfant
https://www.femmeactuelle.fr/enfant/enfants/animal-abandon-impact-enfant-malheureux-sadisme-2027275

Marie Sasseur dit: à

Il y a une anecdote qui vous avait tous ? fait réagir, que Passou avait complaisamment relayée, comme pour la rendre encore plus misérable où la fille de l’épicerie Duchesne présentait son père comme un illettré.

C’est son premier #metoo act , on peut même dire fondateur.
Elle ira même, rebelle ,jusqu’à étendre ses protections périodiques lavables bien en évidence pour que son père les voit.

On apprend « un peu plus loin » que ce même illettré non seulement avait son certificat d’études, mais savait lire, allant à la bibliothèque, et ayant même gardé par devers lui un livre  » talisman « .

J’ai trouvé cela tellement glauque pour couronner ce qui déjà relevait de la haine et du ressentiment à l’état pur et d’une jalousie maladive, le tout tellement mal écrit, que je ne comprends pas comment cette mystification perdure jusqu’à se voir décerner un Nobel de littérature, même s’il y a eu des précédents tout aussi aberrants.

et alii dit: à

. L’abandon résonne donc sur cette dimension : comment est-il possible que l’on puisse se séparer (dans des conditions qui sont souvent, de surcroît, extrêmement cruelles pour l’animal), d’un être a qui on a parlé, qui avait un nom ? C’est-à-dire qui est entré dans l’ordre symbolique : il fait partie des structures élémentaires de la parenté. Et le torturer, même sous la forme de l’abandon, devient du sadisme.
avoir un nom!

Bloom dit: à

Où étiez vous, (…), le 11 septembre ?
3J

Vous (A. Philippon, politiste) étiez à Lahore, au Pakistan, le 11 septembre 2001.Comment avez-vous vécu cet événement ?

« J ’étais à la réception de l’Alliance française. Un étudiant est entré en trombe et allait annoncer la nouvelle à la cantonade quand il m’a vue. Il s’est arrêté net, et rouge d’excitation, est allé parler à l’oreille d’une jeune enseignante pakistanaise. Les deux ont éclaté de rire ? (…) » La suite dans le 1 du 13 juillet 2021

Témoignage intéressant de celle qui travaillait comme CSN (coopérante du service national) dans l’AF dont j’avais responsabilité. Un autre éclairage dans les chroniques à venir. Où il sera question de Daniel Pearl et de Karachi.

rose dit: à

« elle devrait en ressentir quelque chose qui ressemble à de la gratitude; »

Eh non.
On croirait la marraine de William à cette grande négresse.
Tu es ici, tu es chez toi.
Ma soeur Sadiya.

rose dit: à

Renato
Pas sûre d’avoir un ni même un demi piment. Mais les orichiette sont mes pâtes préférées.

Paul Edel dit: à

A propos de Finkielkraut et d’Annie Ernaux, il faut se souvenir qu’il y a quelques années, invitée à l’émission « Répliques »,AF à sa manière habituelle tortueuse ,maniaque, et constipée avait analysé l’œuvre de cette auteure .Il avait posé sa terrible grille explicative personnelle ,oui, sa grille collante et assommante. Il avait réussi à la fois à être réticent dans son admiration ; on devinait qu’il cherchait à débusquer les erreurs ou infirmités morales (il est toujours très moral ce lecteur-inquisiteur gardien du Temple) de cette œuvre. Il fut bien sûr crispé, morose, lent, avec ce ton solennel, vaguement prophétique, coupé de silences que je ne supporte plus. Et soudain, Annie Ernaux en eut assez. Elle se révolta. Et elle lui balança qu’elle ne se retrouvait ni ne se reconnaissait dans ce que Finkielkraut disait de ses livres. Bref, le gonflé et gonflant Finkielkraut avait trouvé quelqu’un qui ne se laissait pas enfermer dans le cadre rigide d’un commentaire politico-littéraire soupçonneux. Elle a bousculé le Juge-Gardien . Ce fut un excellent moment de radio, une délivrance, une rafale de liberté qui soufflait. Ernaux refusait d’être caricaturée, comprimée, rabaissée. J’aimerais retrouver cette émission.

J J-J dit: à

c’est que vous vous arrêtez sur des détails insignifiants, bien saignants si possible, d’une oeuvre qu’à l’évidence vous n’avez pas lue, et de manière générale de ne pas savoir vous élever à votre juste niveau, autrement qu’envous salissant chaque jour un peu plus dans les invectives que vous renvoie votre miroir. Mais qui donc croyez-vous ainsi duper depuis des plombes ? Passoul, sans doute ?
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

@ J’aimerais retrouver cette émission

Moi aussi, comme déjà dit. Émission réplique d’avril 2008. Avec cette question subsidiaire, comment ces deux anciens gauchistes de mai 68, bêtes de foire, ont évolué aux extrêmes de l’échiquier politique.

Mais on a bien retrouvé quelques critiques qui dezinguaient Ernaux dans « les années » 80 ? On retrouvera bien ce grand moment de leche-cul radiophonique.

Meme si depuis ils se sont couchés.
La vieillerie classarde…

Janssen J-J dit: à

je m’adressais à ma soeur ma teigne, evidently.
Entre temps, merci Edel, votre remarque purge ce blog de tous les miasmes et vomis qui l’encombrent… Bàv,
(***je n’ai pas souvenir de cette Réplique, hélas, qq un va la retrouver…, cela dit, votre portrait d’AF y est superbe de justesse !… bravo !)

Marie Sasseur dit: à

Mais ernaux à plein de détails  » saignants « . On dirait que personne ne l’a lue, ici.

Marie Sasseur dit: à

a plein d’autres choses tout aussi édifiantes pour l’humanité.

Bande de branleurs.

Janssen J-J dit: à

@ si vous voulez savoir ce que j’en pense de cette menteuse.

…pour le coup, on s’en branle, hein… warf ! (Couché ! papa, le bouvier bernois)

Marie Sasseur dit: à

« Ernaux refusait d’être caricaturée, comprimée, rabaissée. J’aimerais retrouver cette émission. »

En attendent on a retrouvé votre caricature, entre guillemets, Edel.

Faudrait vider vos tiroirs…

« Annie Ernaux n’écrit pas. Elle crache. Elle rue. Elle gifle. Elle vomit ». L’écrivain est prestement reléguée vers la sphère domestique féminine, rangée « du côté des plumes gratteuses, ricanantes, du côté des romancières à rebrousse-poil dont l’encre noire sent la vaisselle sur l’évier et le papotage sur le palier » (Le Point, n°83, 22.04.1974).
https://hal-u-picardie.archives-ouvertes.fr/hal-03689375

Jazzi dit: à

Branleuse cherche branleurs à branler…
ça branle à tous les niveaux sur la RDL !

Marie Sasseur dit: à

C’est vrai qu’une fois mis le nez dans leur caca verbeux, c’est la fuite en rase campagne. Et c’est pas le prostitué du blogapassou qui va les en sortir.

Marie Sasseur dit: à

Quant à la sœur du keuf, ma foi, si elle a existé, elle aura eu bien des vilenies à supporter.
Et cela ne me concerne pas.

Paul Edel dit: à

Chère Marie, vous devriez publier les autres articles plus récents ..j’ai révisé mon jugement sur Annie Ernaux. ça a arrive qu’on perçoive l’évolution d’un auteur et qu’ on reconnaisse ses erreurs et qu’on essaie de réparer une injustice. . Par exemple, j’avais aimé le Le Clézio révolté du proces-verbal et de ses romans suivants jusqu’à Desert, que je n’avais pas compris. ensuite, après 1980, j’ai mieux saisi son évolution et apprécié son écriture apaisée. mais le saut brutal d’un écrivain révolté contre la société occidentale à un mouvement d’espoir chez lui et à une recherche d’harmonie trouvée au Mexique ou ailleurs Mexique, ou j’ai mis longtemps à le comprendre. Je n’ai pas vos certitudes enragées et insultantes, si monotones.

Marie Sasseur dit: à

« j’ai révisé mon jugement sur Annie Ernaux. ça a arrive qu’on perçoive l’évolution d’un auteur »

Elle n’a rien écrit depuis, ou a écrit les mêmes choses en modifiant.

On voit l’évolution…
C’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent.

Jean Langoncet dit: à

@A propos de Finkielkraut et d’Annie Ernaux, il faut se souvenir qu’il y a quelques années, invitée à l’émission « Répliques »,AF à sa manière habituelle tortueuse ,maniaque, et constipée avait analysé l’œuvre de cette auteure .Il avait posé sa terrible grille explicative personnelle ,oui, sa grille collante et assommante. Il avait réussi à la fois à être réticent dans son admiration ; on devinait qu’il cherchait à débusquer les erreurs ou infirmités morales (il est toujours très moral ce lecteur-inquisiteur gardien du Temple) de cette œuvre. Il fut bien sûr crispé, morose, lent, avec ce ton solennel, vaguement prophétique, coupé de silences que je ne supporte plus. Et soudain, Annie Ernaux en eut assez. Elle se révolta. Et elle lui balança qu’elle ne se retrouvait ni ne se reconnaissait dans ce que Finkielkraut disait de ses livres. Bref, le gonflé et gonflant Finkielkraut avait trouvé quelqu’un qui ne se laissait pas enfermer dans le cadre rigide d’un commentaire politico-littéraire soupçonneux. Elle a bousculé le Juge-Gardien . Ce fut un excellent moment de radio, une délivrance, une rafale de liberté qui soufflait. Ernaux refusait d’être caricaturée, comprimée, rabaissée. J’aimerais retrouver cette émission.

Le voilà habillé pour l’hiver comme on dit à la campagne

Marie Sasseur dit: à

Elle n’a rien écrit depuis, ou a écrit les mêmes choses en modifiant.

Dernier en date, c’est pas vieux, c’est de cette année !

La dernière esbrouffe, dont on n’a lu aucun avis des mêmes  » autorisés  » qui s’aurorisent tout: le jeune homme.

On aurait aimé lire leur analyse un peu sérieuse de ce texte post ménopause.

Marie Sasseur dit: à

Ernaux est une insulte faite aux femmes.
Et à ce titre, un conseil : fermez votre grande gueule si vous ne savez pas de quoi vous causez.

vadeboncoeur dit: à

ça branle à tous les niveaux sur la RDL !

A qui le dites-vous, Jazzi!

(Ah, la poétesse maman de Messiaen!)

Jazzi dit: à

Trois films adaptés des romans d’Annie Ernaux ou sur la ville où elle réside, l’année dernière et dont je n’ai pas manqué de vous parler ici même.
Bien avant le Nobel !
Qui dit mieux ?
https://www.lelezarddeparis.fr/utopia-sur-oise

Marie Sasseur dit: à

Hep, heo hep Ai-je bien compris ?

Edel profite d’Ernaux pour s’excuser d’avoir mal  » jugé  » Le Clezio ?

C’est quoi cette mascarade, elle est pour qui, au juste ?
Mais Edel, je m’en contrefous de ce que vous dites de Le Clezio, on comprend juste que critique littéraire c’est un vrai boulot,
en comparaison…
il se trouve que j’ai plusieurs de ses livres dans ma bibliothèque, et lus; alors ce que vous en dites et rien, pour moi, c’est pareil.

Et je vais vous dire mieux, tellement ça me fait de la peine, , je trouve que Le Clezio est complètement parti en vrille avec sa dernière entreprise littéraire. Avec des concepts New age de psychogenealogie, il a sombré dans un repentir qui surfe trop sur le wokisme ambiant (statues deboulonnees) pour être honnête .

Alors que son discours de réception du Nobel était absolument exemplaire.

Alexia Neuhoff dit: à

Etrangement, ce sont d’authentiques lecteurs d’Annie Ernaux (JJJ, P. Edel, Clopine, moi-même) qui refusent de se ranger du côté des hyènes brocardeuses. C’est que la littérature nous importe davantage que le genre de l’écrivain.e, son apparence physique, ses opinions politiques, sa sexualité, ses engagements, autant d’éléments qui nourrissent leur férocité.

Marie Sasseur dit: à

Le vieux keuf essaie de maintenir ses vieux de l’ehpad en veille…
Travesti en alexia, sa soeur ?, il leur cause cul, y’a plus que ça qui leur fait ouvrir un œil.

En attendant, Edel a eu son bouillon. Mérité !

Bonne sieste.

B dit: à

Une interprétation de Bourdieu pour ceux qui comme Closer et son QI à 130, peut-être plus, ont affreusement souffert de leurs origines sociales et de la tentation de reproduction du schéma dominant hérité

https://youtu.be/-5nJgu_veM4

Jazzi dit: à

Et si l’on chantait ?
Aujourd’hui, le lézard vous emmène au music-hall, et pas n’importe lequel !

Janssen J-J dit: à

@ Quant à la sœur du keuf, ma foi, si elle a existé, elle aura eu bien des vilenies à supporter. Et cela ne me concerne pas.

Elle a bel et bien existé, existe toujours, mais elle aussi, elle a girouetté et feint d’oublier ce qui l’embarrasse. bien aujourd’hui. Quant aux prétendues vilenies, elle aime à s’en nourrir et repaître en tant que victime de sa condition de pré-ménopausée. On ne voit d’ailleurs toujours pas en quoi la ménopause serait une insulte faite aux femmes en général plutôt qu’à ma sœur en particulier.
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Le keuf, son jeu préféré, tournez bourriques.

Éculé.

D. dit: à

Ce matin j’ai marché sous les arcades de la rue de Rivoli et la saleté était plus innommable que jamais. Quand je pense qu’on appelait celà autrefois « Les beaux quartiers  » !
Absolument tout y était et partout : vomi, graisse et crasse incrustée, urines, crachats, excréments de toutes sortes, papiers gras, vieux cartons, épluchures de marrons, charbon de bois écrasé, gobelets. Ah, non, pardon : pas de préservatifs et de seringues.

Quelle tristesse de voir Paris dans cet état.

Marie Sasseur dit: à

« L’alphabétisation et la lutte contre la famine sont liées, étroitement interdépendantes. L’une ne saurait réussir sans l’autre. Toutes deux demandent – exigent aujourd’hui notre action. Que dans ce troisième millénaire qui vient de commencer, sur notre terre commune, aucun enfant, quel que soit son sexe, sa langue ou sa religion, ne soit abandonné à la faim ou à l’ignorance, laissé à l’écart du festin. Cet enfant porte en lui l’avenir de notre race humaine. À lui la royauté, comme l’a écrit il y a très longtemps le Grec Héraclite. » Le Clezio.

D’une autre tenue qu’annie, son cul, son divorce, son avortement, son burkini, sa ménopause.

Vous allez voir la différence, je vous le dis.

D. dit: à

Vu la quantité de coulures de boissons et la nourriture abandonnée, piétinée, écrasée et le nettoiement absolument pas dimebsionnemensionné comme il le faudrait, on comprend pourquoi les rats abondent.

D. dit: à

Et ça prétend augmenter la TF ! En se foutant des parisiens de cette façon. Incroyable mais vrai. Il n’y a même plus de mairie du 1er arrondissement. Transformée en une espèce de fumisterie propagandiste. Aux frais des parisiens. Quel scandale.

D. dit: à

En ce moment je me fais des, gratins de blettes avec feuilles. C’est très bon.

D. dit: à

Je pense que notre remarquable civilisation d’origine gréco-latino-judéo-chrétienne est vraiment en train de dégringoler et Hidalgo et le Paris d’Hidalgo en sont les marqueurs les plus évidents.

Bloom dit: à

Ce fut un excellent moment de radio

A la bonne heure.
La sérendipité, le retournement des tables, la magie du kairos, la multiplication des petits pains au chocolats, l’huile de ricin transformée en Aloxe Corton…!
Tout cela grâce à cette émission qui dure depuis que les pyramides sont visitées par des groupes bruyants de retraités de banlieue portant d’étonnants bas de contention colorés.

Remercions Finkie pour tous ces grands moments de radio introduits par un Glenn Gould vieillissant, prière hebdomadaire de tous les vieux cons comme nous et les vieilles connes comme elles.

Bloom dit: à

Que dire de cet extrait du dicsours d’une de mes auteures préférées, S. Alexievittch, qui donne la parole à tous ceux que l’Histoire a découpé avec sa grande hache/

Här är bara några av de sorgsna melodier som jag lyssnar på …

Den första rösten:

“Varför ska du veta det här? Det är så sorgligt. Jag mötte min man i kriget. Jag var stridsvagnssoldat. Jag hade kommit fram till Berlin. Jag minns hur vi stod vid riksdagshuset, då var han ännu inte min man, och han sade till mig: “Vi kan väl gifta oss. Jag älskar dig”.

Bloom dit: à

Alexievitch, tak!

Jazzi dit: à

« dimebsionnemensionné »

C’est joli comme mot, D., ça veut dire quoi ?

« Den första rösten »

Le cosmopolitisme de Bloom est éblouissant. Qu(est-ce qu’il est intelligent et cultivé !

« tous les vieux cons comme nous »

Parle pour toi, Bloom bis, j’ai jamais écouté Finkie à la radio !

Jazzi dit: à

« vomi, graisse et crasse incrustée, urines, crachats, excréments de toutes sortes, papiers gras, vieux cartons, épluchures de marrons, charbon de bois écrasé, gobelets. »

Un inventaire à la Prévert ou à la Perec, D. ?

Jazzi dit: à

« Éculé »

Manque une consonne, MS !

D. dit: à

Oui ben j’me comprends, Jazzi. C’est le principal. Ça restera toujours plus facile à lire que les posts de renato. Eh bé oui.

D. dit: à

« Dès que l’eau du fond aura séché, les orecchiette sont prêtes. »

Là, par exemple, il y a un problème évident de concordance des temps. C’est pénible à lire, à la limite douloureux.

D. dit: à

minns hur vi stod vid riksdagshuset, då var han ännu inte min

…avouez que cette langue est plus que bizarre. Chacun est libre de parler la langue qu’il veut mais je trouve cette langue extrêmement bizarre.

D. dit: à

En tout cas on comprend rien.

rose dit: à

Mon problème est plutôt autour des tiges des fanes. Je les mets ou pas ?
Ce soir, je m’entraîne.

D. dit: à

En ces temps difficiles, il faut tout mettre entièrement, Rose.

Jazzi dit: à

« En tout cas on comprend rien. »

C’est fait exprès.
C’est pour qu’on pense que seul Bloom est intelligent, D.

D. dit: à

J’ten foutrais des ananu et des rikdag, moi…

D. dit: à

Bloom est intelligent et il n’a pas à le prouver. C’est pourquoi il ne le prouve pas.

D. dit: à

vomi, graisse et crasse incrustée, urines, crachats, excréments de toutes sortes, papiers gras, vieux cartons, épluchures de marrons, charbon de bois écrasé, gobelets. 

Un inventaire à la Prévert ou à la Perec, D. ?

Ça ferait peut-être une bonne soupe. En rajoutant quelques fanes de navets (un soupçon).

Jazzi dit: à

Moi je le trouve un peu con et terriblement snob, D.

rose dit: à

C du suédois et magnifique, temps de guerre obligé :

La première voix :

« Pourquoi avez-vous besoin de savoir cela ? C’est tellement triste. J’ai rencontré mon mari pendant la guerre. J’étais un soldat de char. J’étais arrivé à Berlin. Je me souviens comment nous nous tenions au bâtiment du Riksdag, alors qu’il n’était pas encore mon mari, et il m’a dit : « Nous pouvons nous marier. Je vous aime »

D. dit: à

C’est vrai qu’avec son AF de Pondichéry, il se la joue un peu. Boaf, ça fait sourire les gens, ça concoure au folklore. Moi j’aime bien.

D. dit: à

V’là que Rose est suédoise, maintenant.

renato dit: à

Étant donné leur temps de cuisson (3 minutes), il faut les évaluer, rose, celles qui résistent à une légère pression de l’ongle vous les écartez — la tige entre l’ongle du pouce et le bout de l’index —.

D. dit: à

Jag älskar dig. Je dirai ça à la prochaine jeune suédoise que je croiserai. Pour voir.

Jacques dit: à

C’est qui le plus intelligent sur ce blog ?
Bloom pour les hommes et Marie Sasseur pour les femmes.
Les autres, ils font ce qu’ils peuvent, moi y compris.

D. dit: à

Moi je suis un idiot fini. C’est à dure certifié et labellusé avec estampille. Ce n’est pas donné à tout le monde.

Bloom dit: à

Moi je le trouve un peu con et terriblement snob, D.

j’suis snob,
encore plus snob que tout à l’heure

Ah, Boris, comme il nous manque…

Il aurait mis Baroz en vente sur la place Dauphine, avec un écriteau autour du cou:
‘Vieil homo narcissique, profond par l’arrière uniquement’

Bloom dit: à

des tiges des fanes

Baroz, fan des tiges, devrait pouvoir solutionner.

Bloom dit: à

je trouve cette langue extrêmement bizarre.

Essayez le finnois, D. c’est un délice, long et tarabiscoté.

‘1995’ se dit :
tuhat yhdeksänsataa yhdeksänkymmentä viisi

Les langues finno-ougriennes (hongrois, estonien, lapon + coréen?) sont particulièrement coton.

rose dit: à

Il y a du finno-ougrien en Russie. Sans vouloir remettre une pièce dans la timbale.

renato dit: à

Une amie artiste a une fois dit : « La pratique du dandysme est de plus en plus difficile, si on ne veut pas tomber dans le snobisme il vaut mieux se fondre dans la banalité du quotidien ».

Phil dit: à

Quoi de neuf docteur sur le prestigieux blog à passou
La marie cracha sur Paul edel qui lui donne du chérie….Sade routine du sabbat-moi là. La cougardise de Mme Ernaux ne mérite pas cette sanie de sans-dents.

Bloom dit: à

A Sydney, le consul de France s’appelait Finaud. Pas de bol, sa femme s’apppelait pas Hougrien.
Il lui manquait quand même pas grand chose pour que sur la plus grande île ov ze weurld, on trouve aussi du finaud-ougrien, et pas seulement du Wangkatha, du Pintupi, du Pitjantjatjara, etc.
Le fils de mon meilleur ami australien a fait son doctorat de linguistique sur le lexique percussif de certaines langues aborigènes d’Australie.
Sacré Nick, auteur de « James Stinks, and so does Chuck », un beau recueil de poèmes.

Bon, ça nous mène un peu loin d’Yvetot tout ça. C’est pas sérieux.

Jacques dit: à

Tu vois renato, quand tu nous parles de ton amie et de dandysme tu deviens charmant mais quand tu nous fait la leçon politico-stratégique sur Poutine, l’Ukraine, la Russie et tout le toutim, tu es sacrément barbant.
Fais comme Bloom, raconte-nous tes souvenirs. Tes souvenirs d’artiste…
Ok Renato ?😀

Jacques dit: à

…tu nous faiS…

Phil dit: à

Yvetot, indeed dear Bloom, une si jolie petite ville où Gérard Philipe né il y a un siècle aurait pu jouer son film Allegret

renato dit: à

Tant pour emmerder le président de l’académie bartabac :
« La Russie quitterait Zaporizhzhia en échange du transit de pétrole et de gaz. »

MC dit: à

Rivarol; « un livre qu’on soutient est un livre qui tombe ». Cela vaut aussi, me semble-t-il ,pour l’œuvre d’ Annie Ernaux glorifiee ici par une Shapiro qu’on a connue mieux inspirée.

Phil dit: à

A Londres un libraire Shapiro fait dans l’occasion, dear mister Court, le connaissez-vous ? De belles pièces qui coûtent la peau des fesses.

Bloom dit: à

Certain préfèreront le Chat du Rabbin au Shapiro.
Un certain James Shapiro a commis un Contested Will qui comme tous les livres sur le barde, ne dit rien de bien convulsant.
Comme disait Woody, « If Marlowe wrote Shakespeare’s works, who wrote Marlowe’s? »

Marie Sasseur dit: à

Le valet de ferme est venu pour un blanchiment du dentier. Il en a besoin.

Marie Sasseur dit: à

Shapiro ça doit vouloir dire Sapiro, la bouche pleine.

Marie Sasseur dit: à

« la cougardise »

Vaut pas mieux que la pederastie prisée des vieux vicieux , comme le valet de ferme sur ce blog. Sont en concurrence, ça se comprend.

Bloom dit: à

La translitteration de l’araémen ‘Shpirā’ (beau, belle) est erratique.

Sapir
Sapiro
Shapir
Shapiro

Sapir & Whorf, vieille hypothèse en sociolinguistique, toujours valable : on pense le monde à partir de sa langue, qui n’est pas nécessairement la même que celle du voisin.

Derrida prolonge en qu’aucune philosophie ne opeut entretenir de prétention universellen, chaque langue découpant le réel différemment.

Toujours un peu loin d’Yves Thau…

Bloom dit: à

ne peut entretenir de prétention universelle,

Marie Sasseur dit: à

Toujours plus loin. Mais plus près de la Russie.

« Dans un autobus, une vieille, édentée, montre son bas-ventre en criant: «La bestia è morta! La bestia è morta!» La scène, qui se déroule en Suisse, dans le Tessin, scandalise les passagers. Et impressionne l’un d’eux, Czeslaw Milosz, Prix Nobel de littérature, qui la raconte dans un de ses livres. »

https://www.lexpress.fr/culture/livre/annie-ernaux-publie-le-journal-de-sa-liaison-avec-un-russe_804253.html

Bloom dit: à

Derrida prolonge en écrivant qu’aucune philosophie ne peut entretenir de prétention universelle, chaque langue découpant le réel différemment.

MC dit: à

Oui Phil. Entrevu à Paris à un Salon du Livre Ancien, Mais sa librairie n’ouvre que sur Rendez-vous…

Jacques dit: à

« Que nomme le nom de Dieu? ».
Jacques Derrida
Même les kabbalistes juifs ne peuvent pas répondre à cette question.
Sacré Derrida !

MC dit: à

Au demeurant, du côté des illusions d’optique, il paraît que le meilleur fil de tous les temps n’est ni Citizen Kane, ni Le Ciel peut Attendre, ni Potemkine, ni leNapoleon de Gance, mais, selon Télérama , un sombre navet de Chantal Ackermann. Nous jugeons d’après nos lunettes et notre époque, il est donc jusqu’ à un certain point normal qu’ Ernaux paraisse une Scudery , une Sevigne, une Lafayette…et que Shapiro soit sa prophétesse! cherchez l’erreur. MC

Jean Langoncet dit: à

De l’universel chez Polo : l’appel de la forêt et le fixatif pulvérisé

lmd dit: à

Nom d’un chien, MC remettez vos jumelles dans le bon sens ; personne ne peut souhaiter que qui que ce soit écrive comme une Scudery, une Sevigne, une Lafayette (ça existe déjà, comme vous savez).

Alexia Neuhoff dit: à

Palsambleu ! Marc ne jure que par les marquises et les princesses. Et maudit ce siècle de roture (à part Stéphanie de Monaco et Nadine de Rothschild). « Le pauvre homme ! » comme soupirait Orgon.

et alii dit: à

POUR DIRE BONSOIR AVEC LE TWEET CLARO/

claro
@madmanclaro
·
Nov 8
La critique littéraire apprécie le style tant qu’il prend le temps de ne pas parler des livres qui se passent de lui.

Jazzi dit: à

« Intelligent et cultivé. »

Bloom est peut-être cultivé, pour le reste j’en doute.
Ses commentaires sur mon supposé goût de la tige et mon fondement sont dignes d’un beauf homophobe.
Imaginez que je lui réponde de même sur sa judéité…

MC dit: à

Cher lmd, je ne souhaite pas le retour d’un Grand Siecle, je constate seulement que les précieuses d’aujourd’hui sont bien loin de leurs devancières, et terriblement triviales. Je ne parle pas de mademoiselle Neuhoff dont le nom est synonyme d ´inculture crasse, et qui le prouve encore ce soir. La myopie que dénote le choix du long métrage de Chantal Akerman sacré « plus grand film de tous les temps. », rien que cela, est l’exact équivalent du couronnement d’ Ernaux. Et il est probable que l’on en rabattra d’ autant….on couronne ici un Sully-Prudhomme femelle, aussi dépressif que l’autre, et qui paraîtra aussi daté que l’autre, dont je rappelle qu’il eut le prix pour son journal, même pas pour ses vers. Mais étripez-vous avec ce Nobel de pacotille. J’ai des choses plus intéressantes à faire…Bien à vous , et merci à Pierre Assouline de ses réserves que n’admettent pas les moutons de Panurge. On devrait dire les Brebis. MC

closer dit: à

Vu « Aucun Ours », film iranien pour lequel j’avais un priori favorable…Eh bien, c’est rasoir, terriblement rasoir…

closer dit: à

Bien d’accord, D. La rue de Rivoli est devenue immonde, les barrières grises se sont multipliées en face du Louvre…A peine croyable.

Alexia Neuhoff dit: à

« Je ne parle pas de mademoiselle Neuhoff dont le nom est synonyme d ´inculture crasse, et qui le prouve encore ce soir. »
Marc chéri, je vous remercie. On sait avec vous qu’il faut retourner comme un gant vos formules. C’est donc un compliment que vous m’adressez. Ah, le galant homme ! Que la nuit vous soit paisible, profitable et profuse en rêves de préciosités.

et alii dit: à

EST-CE QU’AE a le nez woke?

Clopine dit: à

Lu Coetzee, cette nuit. J’ai une fois de plus admiré la manière dont cet écrivain d’Afrique du Sud ne mentionne jamais la couleur de peau de ses personnages, ce qui fait qu’au bout du premier chapitre son lecteur commence à en faire de même, et ne se pose plus la question. Mais j’ai moins aimé la matière même du livre (MIckaël K., sa vie, son temps), résolument construit comme une parabole, ce qui m’a fait penser à certains livres de Tournier, comme son « Vendredi », où la morale s’efface devant une conception métaphysique de l’être humain. A mon sens, on touche ici à une des limites de la littérature – une sorte de tutoiement de la philosophie, par en-dessous. M’enfin c’est suffisamment fort pour que je n’aie pas pu lâcher le bouquin avant la dernière page…

Relu aussi les « grandes espérances » de Dickens, et c’est, après Coetzee, comme de rentrer chez soi, malgré les imperfections du texte – que je ne voyais certes pas dans ma première lecture, enfantine, du roman, emballée que j’étais par le « je » du narrateur, le petit Pip, sans voir à quel point Dickens prend bien soin de mettre en avant ses faiblesses. Bon, c’est surtout à cause de la préface de Giono que j’y suis retournée. L’humour de cette préface, qui réussit à être un petit livre, une petite nouvelle quoi, à elle toute seule, et qui se termine par une note grave, soutenue, comme un morceau de jazz au piano, une phrase qui évoque à elle seule le drame de la guerre 14-18.

(et qui donc devient la passerelle entre mes deux lectures, puisque le bouquin de Coetzee se déroule en pleine guerre, non explicitée, d’où se détachent ses personnages, comme les motifs d’une tapisserie).

A part ça, il fait froid, et les coupures d’électricité commencent déjà…

closer dit: à

Excellentes lectures Clopine…Tout ça en une nuit, vous avez la santé. Dickens en apprend plus sur les hommes et la société que Bourdieu, non ?

rose dit: à

Emmanuel Macron maître du monde cela semble surévalué.
Quant à l’autre sa manière de racheter son entreprise dit haut et fort le peu de cas qu’il fait de l’humain : un drôle d’individu.

lmd dit: à

MC «…nous jugeons d’après nos lunettes et notre époque…» et la suite ; je pense que plutôt que regarder du coté de précieuses, ce qui n’est pas du tout le profil d’Annie Ernaux, on peut regarder du coté de la critique violante. Par exemple les critiques adressées à Zola, accusé de pornographie, de trivialisme outrancier ( je n’ai pas les référence des textes des articles de journaux, vous-même les connaissez surement) . Je rappelle tels passages du Manifeste des Cinq  (le Figaro 1887) qui frappent sans scrupule en dessous de la ceinture.
« Alors tandis que les uns attribuaient la chose à une maladie des bas organes de l’écrivain, à des manies de moine solitaire, les autres y voulaient voir le développement inconscient d’une boulimie de vente, une habileté instinctive du romancier percevant que le gros de son succès d’éditions dépendait de ce fait que « les imbéciles achètent les Rougon-Macquart enchaînés, non pas tant par leur qualité littéraire, que par leur réputation de pornographie que la vox populi y a attachée »…
…Or, il est bien vrai que Zola semble excessivement préoccupé (et ceux d’entre nous qui l’ont entendu causer ne l’ignorent pas) de la question de vente; mais il est notoire aussi qu’il a vécu de bonne heure à l’écart et qu’il a exagéré la continence, d’abord par nécessité, ensuite par principe. jeune, il fut très pauvre, très timide, et la femme, qu’il n’a point connue à l’âge où l’on doit la connaître, le hante d’une vision évidemment fausse. Puis le trouble d’équilibre qui résulte de sa maladie rénale contribue sans doute à l’inquiéter outre mesure de certaines fonctions, le pousse à grossir leur importance. Peut-être Charcot, Moreau (de Tours) et ces médecins de la Salpêtrière qui nous firent voir leurs coprolaliques pourraient-ils déterminer les symptômes de son mal…. Et, à ces mobiles morbides, ne faut-il pas ajouter l’inquiétude si fréquemment observée chez les misogynes, de même que chez les tout jeunes gens, qu’on ne nie leur compétence en matière d’amour?…»
http://siecle19.freeservers.com/Manifeste_Cinq.html
Que ceux (et celles) qui ont choisi pour lecture ce Zola fassent cette mise en perspective.

rose dit: à

Lu Blaise de Clopine Trouillefou.
En deux pages format A4, d’une écriture précise et ciselée, Clopine dresse le portrait d’un pharmacien, de ses clientes, du quartier.
Pas de mièvrerie autour d’analyses psychologisantes. Chacun est assez silencieux, à sa place, dans le rôle qu’il tient. Pas de misérabilisme, pas de compassion.
Une description précise des faits, quasiment clinique.
Deux femmes s’expriment à voix haute, racontant le scandale et la peur, et finalement, le héros éponyme de la nouvelle dira « oui, on sait ». En tout cas, lui, il sait.

rose dit: à

Lu avec plaisir, relu avec autant de plaisir. Comparer semble ridicule, mais celui qui me vient en tête est Guy de Maupassant.

Continuez, Clopine, plume talentueuse !

MC dit: à

Chère Alexia vous développez un syndrome de Belise particulièrement avancé. Vous savez cette femme savante qui s’imagine que. tout le monde est amoureux d’elle.🤫Bien à vous. MC

rose dit: à

Un bruit de balançoire aux éditions l’Iconoclaste de Christian Bobin.
Belle évocation des nomades avec aussi JMG Le Clézio.
Et de Ryokam, le moine mendiant.
https://youtu.be/gSegkQo0cao

closer dit: à

Débat civilisé ce matin chez Finky entre Eugénie Bastié et Cynthia Fleury sur le féminisme.

rose dit: à

Pardon
Ryōkan Taigu (大愚 良寛, Taigu Ryōkan, 1758-1831) est un moine et ermite, poète et calligraphe japonais. Né Eizō Yamamoto.

rose dit: à

Clopine

Ce que j’ai aimé particulièrement dans votre texte est l’absence de jugement et votre statut d’observatrice en étant à distance.

rose dit: à

Le syndrome de Bélize, le Le chikungunya ?

Bloom dit: à

Les limites de l’humanisme compassionnel de Dickens, homme public, star absolue de l’Angleterre victorienne, apparaissent non dans sa condamnation de la révolte des Cipayes en Inde en 1857 (tout Britannique était virulemment impérialiste), mais plutôt dans sa défense de la répression sanglante de la révolte des Noirs de Jamaïque, privés du droit de vote alors qu’ils étaient en théories des citoyens libres depuis 1834.
L’écrasement de la révolte dans le sang, l’exécution de centaines de protestataires par le gouverneur Eyre donna lieu en Angleterre à une célèbre controverse entre le camp des pro-Eyre, qui comprenait entres autres Tennyson, Carlyle et Dickens, et celui des anti-Eyre, où l’on trouvait Darwin, Huxley & Dicey, qui réclamaient que Eyre soit jugé pour meurtre, ce qui ne fut pas le cas.

rose dit: à

Re ato

C’était bon.
Ai mis un peu de parmesan.
Les fanes de navet ressemblent aux épinards sauvages qui poussent en montagne aux portes des cabanes de bergers.
Merci à vous,

rose dit: à

Renato

Bloom dit: à

Pérennité postcoloniale de Dickens:

For many postcolonial writers, Dickens (like Shakespeare) stands for England and England’s cultural legacy, but the relationship is problematic. Hence Australian writer Peter Carey’s emblematic 1997 novel Jack Maggs, which deconstructs Great Expectations: Dickens becomes Tobias Oates, a caricature, and Magwitch Jack Maggs, the protagonist, through transfocalization. Like John Thieme, John O. Jordan has analyzed this ironic shift from the margins to the centre, placing the convict in the limelight. We shall focus on two less well-known (and less antagonistic) rewritings of Great Expectations, Mister Pip by New Zealand writer Lloyd Jones and Wanting by Tasmanian writer Richard Flanagan, which negotiate the legacy of Dickens and construct persistence in different terms.(…)

https://www.cairn.info/revue-etudes-anglaises-2012-1-page-19.htm

Jazzi dit: à

Le cinéma d’auteur français est-il toujours à la hauteur, s’interroge le léZard ?

renato dit: à

Cadeau pour le Président de l’Académie Bartabac.

Selon une légende milanaise, si l’on suit les chemins parcourus pour Léonard pour se rendre du château Sforza où il logeait, à l’un des chantiers où il travaillait, de temps en temps on le rencontrerait. Il arriverait même que le Maître Sublime échange quelques mots avec les plus chanceux de ces crédules prêts à suivre n’emporte quelle fantaisie.
L’expression suivre les chemins de Léonard, désignait en réalité un rituel des rêveurs milanais qui favorisait la concertation des rencontres fortuites. Cependant le Milanais lambda, pris comme il est dans le filet de l’utile et du rationnel, l’interprétait « perdre son temps », car au hasard des rencontres, s’établissaient des réseaux d’amis désintéressés avec qui partager la perception chère à Léonard, des qualités plus originales du traitement de la lumière pratiqué par les Maîtres de la peinture lombarde : une lumière calme et douce qui glisse sur les êtres et les choses sans implications symboliques, ni préjugés hiérarchiques.

Quand je fuyais des invités incommodes : une crieuse, une sentimentale ou une bande de sots qui croyaient avoir touché le ciel parce qu’ils avaient tiré sur un joint ou sucé un bout de papier buvard*. Je leur laissais la clef de chez moi, et j’allais chercher refuge dans ces réseaux aléatoires et éphémères, car le silence y était la règle. Il arrivait toutefois que sur le chemin je rencontre des obsédés pour qui l’acte gratuit n’avait de sens que si, a posteriori, l’on pouvait le renvoyer à l’utile. Ces bougres oubliaient la Peinture, et ils ne parlaient sans répit que des Codes, des Inventions, du « Fleuve Souterrain ». Alors le chemin devenait lassant parce que tout le monde se croyant en droit de parler art, preuves iconographiques à la main, on apprenait que Léonard avait été un membre éminent d’un réseau d’initiés (encore actif aujourd’hui) qui conserveraient une Tradition Primordiale antécédent la venue du Christ, propre aux Égyptiens sans doute (rien que ça !), et la transmettraient à travers les âges : le Fleuve Souterrain, justement.
Confronté à ces délires, je ne pouvais m’abstenir de comparer l’œuvre de Léonard, qui est loin d’être ambiguë, au cadavre d’une baleine : Lévitan échoué sur une plage, qui devient une source de nourriture pour les charognards*.

Incidemment, c’est en suivant le chemin entre Santa Maria delle Grazie et le château des Sforza que j’ai un matin rencontré Fausto Melotti, qui apparemment connaissait le rituel et qui me dit : « Vous n’allez pas me parler du Fleuve Souterrain, jeune homme ! », nous sommes devenus amis.

* Le LSD se commercialisait ainsi ou sur du sucre en morceaux.
* La comparaison appartient à Alberto Savinio qui la fait pour l’œuvre de Beethoven, et dans le même sens.

https://lesempio.blogspot.com/2010/05/ugo-mulas-fausto-melotti.html?q=melotti

renato dit: à

pour Léonard > PAR

Jacques dit: à

Merci Renato !

Bolibongo dit: à

où la morale s’efface devant une conception métaphysique de l’être humain. A mon sens, on touche ici à une des limites de la littérature – une sorte de tutoiement de la philosophie, par en-dessous.

Là, on touche les étoiles de mer!

Bolibongo dit: à

une sorte de tutoiement de la philosophie, par en-dessous.

J’adore la métaphore.

Jazzi dit: à

« de temps en temps on le rencontrerait. Il arriverait même que le Maître Sublime »

Pour la concordance des temps : il arrivait et on le rencontrait, renato.

« antécédent »

Pas français, précédent est préférable.

Beau témoignage, mais pour Jacques, c’est du lard donné au cochon !

renato dit: à

Merci Jacques mais désormais il est en ligne et chacun corrigera en lisant votre post.

et alii dit: à

juste pour le grain de sel
pour « antécédent », on peut mettre antérieur à la venue

et alii dit: à

Lévitan:vous vouliez peut-être dire Léviathan?
IL FAUT DEMANDER à GAROUSTE

et alii dit: à

pourquoi Garouste, ce peintre qui a les mêmes initiales que GOULD?
Garouste en parle très librement notamment dans son autobiographie L’intranquille (dont je n’ai lue que des extraits). Il explique que son père, Henri Garouste, était un pétainiste et un antisémite notoire qui a prospéré sous le régime de Vichy en récupérant plusieurs entreprises spoliées à des Juifs dont les Meubles Lévitan. J’ai aussi découvert que les magasins Lévitan situés au 85/87 rue du Faubourg Saint-Martin avaient été transformés en camp par les nazis, le Lager-Ost. Des internés transférés de Drancy y triaient les objets spoliés aux juifs parisiens : meubles, vaisselles, linge de maison etc. C’est dire si Henri Garouste a dû côtoyer l’horreur de près. Pourtant, après guerre, l’homme n’en démordra pas et l’épuration ne fera qu’exciter sa haine. Obligé suite à un procès de rembourser les Meubles Lévitan au propriétaire initial revenu de l’étranger, Henri créé Garouste Père et fils, Ameublement-décoration-installation…
http://exsurgence.canalblog.com/archives/2015/08/06/32453279.html

et alii dit: à

Wolff Lévitan, né le 2 décembre 1885 à Misnitz (Myszyniec), en Russie, aujourd’hui en Pologne et mort le 26 avril 1965 dans le 16e arrondissement de Paris, est le fondateur du magasin Lévitan, situé aux nos 85-87 rue du Faubourg-Saint-Martin dans le 10e arrondissement de Paris, dont le magasin devient le Lager-Ost (camp est), annexe parisienne de Drancy. Il est le beau-frère de Marcel Bleustein-Blanchet et l’oncle de Elisabeth Badinter.

Biographie
Wolff Lévitan1 est né le 2 décembre 1885 à Misnitz (Myszyniec), en Russie, aujourd’hui en Pologne2.

Trois sœurs de Marcel Bleustein-Blanchet ont épousé trois frères Levitan3.

Wolff Lévitan épouse Berthe Bleustein, née le 17 octobre 1894 dans le 18e arrondissement de Paris et morte le 5 décembre 1959 dans le 16e arrondissement de Paris4.
wiki

et alii dit: à

Le Léviathan (de l’hébreu : לִוְיָתָן, liviyatan) est, dans la Bible, un animal marin qui apparaît dans les Psaumes, le livre d’Isaïe, et le livre de Job. Le Talmud y fait aussi référence, évoquant des animaux révoltés contre le Créateur et que celui-ci détruit.

et alii dit: à

oui pour Leviathan-Béhémot1 ,comme bêtes de « l’apocalypse (billet)
comme d’habitude renato pensait à calvIn et HOBBES§

et alii dit: à

Léviathan ou Matière, forme et puissance de l’État chrétien et civil (Leviathan, or The Matter, Forme, & Power of a Common-wealth Ecclesiasticall and Civill, by Thomas Hobbes of Malmesbury en anglais) est une œuvre de Thomas Hobbes, publiée en 1651. Cet important ouvrage de philosophie politique, qui tire son titre du monstre biblique, traite de la formation de l’État et de la souveraineté, comme le montre l’allégorie souvent commentée du frontispice, qui représente le corps de l’État-Léviathan formé des individus qui le composent.

DHH dit: à

On a déjà diversement parlé ici de l’Emission Répliques de la semaine derniere consacrée à Annie Ernaux
Les deux intervenants, figures actuelles de l’intelligentsia littéraire, ont volontairement organisé leur presentation selon deux volets distincts, l’un consacré à la romancière, l’autre à l’intellectuelle militante, celle qui offre à une cause la caution que représentent sa célébrité et son image.
Concernant le premier volet, malgré quelques réticences, ils se sont montrés à mon gré un peu trop laudatifs sur cette œuvre autobiographique, qui présente un destin banal platement racontée
Elles sont legion ces filles de ma génération, celle des 30 glorieuses, mes camarades de prepa ou de fac qui, souvent d’origine rurale, et nées dans la classe moyenne inférieure, ont accédé par leurs études et leur metier, à la classe moyenne supérieure où elles se sont retrouvées installéees dans leur vie d’adulte. Raconter et analyser un tel passage quand on n’est ni Albert Memmi, ni même Elena Ferrante, n’implique pas nécessairement qu’on fait de la grande littérature.
Aussi, si j’ai lu cette œuvre sans déplaisir si j’ai aimé découvrir Mémoire de fille, Les armoires vides, La place, les années, c’est moins pour l’interet littéraire que sociologique de ces ouvrages qui nous présentent des debuts dans la vie adulte, qui ressemblent peu ou prou, totalement, ou par certains aspects, a ce que nous filles de cette generation avons toutes vécu.
Et c’est dans ce sens que j’avais ici même réagi à l’annonce du prix Nobel dans un post un peu trop long
Mais quand ils ont parlé de la militante, s’éloignant de l’écrivaine, le discours d’Assouline:/Finkiekraut était celui qu’ils auraient tenu à propos de toute militante connue de cette extrême gauche actuelle, dont elle se réclame, et dont ils contestent la grille de lecture formatée et binaire qu’elle applique à la société ,
Cette grille de lecture , dont Finkielkraut a toujours contesté la pertinence, repose sur le postulat d’un monde dont le fonctionnement procède d’un principe unique et simplificateur ,à savoir l’opposition entre dominants et dominés et corrélativement l’oppression exercée par les premiers sur les seconds Ce ce qui conduit à culpabiliser a priori les dominants ,et à excuser, voire à justifier tous les actes même violents des dominés, ou en leur faveur ,car porteurs à ce titre d’une légitimité qui ne saurait souffrir de contestation .
Dés lors que ,par ses écrits et ses actes actuels, Ernaux se présente elle-:même comme une des figures de cette mouvance ,doit –on voir une attaque scandaleusement injuste à son égard dans des jugements critiques; de nature politique et en phase avec leurs propres convictions, portés sur elle par ces deux auteurs ? Ne se seraient-ils pas exprimés, sans que nul ne trouve à redire, de la même manière sur Melanchon , Sandrine Rousseau ,ou tel suppôt en vue du BDS,
’On est libre de trouver leur position réactionnaire et indéfendable, mais pas de considerer comme une offense la formulation d’un jugement qui en est l’expression.
C’est pourquoi l’article incendiaire mis en lien et condamnant sans appel la posture des deux écrivains comme injustement et scandaleusement hostile à Annie Ernaux, me semble se tromper d’objet ?
Celle -ci n’est que l’expression libre d’une prise de position politique, la visant comme militante d’une idéologie dont tout un chacun est en droit de contester les valeurs et d’en faire état

et alii dit: à

ALLONS RENATO? PUISQUE J’AI BIEN DEVINe ENVOYEZ NOUS UN Bill Watterson,

Jean Langoncet dit: à

@ ils contestent la grille de lecture formatée et binaire qu’elle applique à la société

Souffrez que l’on conteste la vôtre ; sans doute plus proche de celle de Finkielkraut que de celle d’Assouline, qu’emportée par votre élan il vous arrange de confondre pour prétendre vous y associer

Jean Langoncet dit: à

Paul Edel a parfaitement croqué Finkielkraut et je doute qu’il prête ces traits à Passou : « A propos de Finkielkraut et d’Annie Ernaux, il faut se souvenir qu’il y a quelques années, invitée à l’émission « Répliques »,AF à sa manière habituelle tortueuse ,maniaque, et constipée avait analysé l’œuvre de cette auteure .Il avait posé sa terrible grille explicative personnelle ,oui, sa grille collante et assommante. Il avait réussi à la fois à être réticent dans son admiration ; on devinait qu’il cherchait à débusquer les erreurs ou infirmités morales (il est toujours très moral ce lecteur-inquisiteur gardien du Temple) de cette œuvre. Il fut bien sûr crispé, morose, lent, avec ce ton solennel, vaguement prophétique, coupé de silences que je ne supporte plus. Et soudain, Annie Ernaux en eut assez. Elle se révolta. Et elle lui balança qu’elle ne se retrouvait ni ne se reconnaissait dans ce que Finkielkraut disait de ses livres. Bref, le gonflé et gonflant Finkielkraut avait trouvé quelqu’un qui ne se laissait pas enfermer dans le cadre rigide d’un commentaire politico-littéraire soupçonneux. Elle a bousculé le Juge-Gardien . Ce fut un excellent moment de radio, une délivrance, une rafale de liberté qui soufflait. Ernaux refusait d’être caricaturée, comprimée, rabaissée. J’aimerais retrouver cette émission. »

Marie Sasseur dit: à

« Ce fut un excellent moment de radio, une délivrance, une rafale de liberté qui soufflait. »

Vienes quemando la brisa
Con soles de primavera
Para plantar la bandera
Con la luz de tu sonrisa

https://youtu.be/pZAF0BbRgjs

Marie Sasseur dit: à

« ont accédé par leurs études et leur metier, à la classe moyenne supérieure où elles se sont retrouvées installéees dans leur vie d’adulte. »

Pour la mère Ernaux, elle a accédé à la vie oisive par le mariage. Au capès aussi. De là à en faire une success story , il n’y a que des vieux normands pour y accorder crédit.

rose dit: à

Vous oubliez la ménopause et patati et patata qu’elle ne devrait pas se plaindre, 2prouver de la gratitude et patati et patata.
Le débat d’idées c’est un droit. C’est la même chose que le séjour à Beyrouth et peu de temps après on apprend que Netanyahou est réelu. Sorti par la porte. Rentre par la fenêtre.
Nous ne sommes pas dupes.
Quel que soit le travail des journalistes qui, au lieu de nous laisser nous faire/construire notre propre point de vue, nous bourrent le mou du matin jusqu’au soir. Pensez ceci, faites cela. Etc.
Mais gardons nos privilèges. Hein, pas touche !
Et nous, les vieux mâles dominants blancs, on en a soupé.
Voilà, et hop.

rose dit: à

Ne l’ayant pas lue, je ne peux commenter. Pas renoncé.

Jazzi dit: à

« Wolff Lévitan épouse Berthe Bleustein, née le 17 octobre 1894 dans le 18e arrondissement de Paris et morte le 5 décembre 1959 dans le 16e arrondissement de Paris »

Il n’y a pas que les études pour changer de classe et passer du prolétariat à la bourgeoisie : un bon mariage ou faire fortune en affaires pouvait aussi modifier votre géographie parisienne et votre condition sociale comme dans les romans de Balzac…

Alexia Neuhoff dit: à

« Mais quand ils ont parlé de la militante, s’éloignant de l’écrivaine, le discours d’Assouline:/Finkiekraut était celui qu’ils auraient tenu à propos de toute militante connue de cette extrême gauche actuelle, dont elle se réclame, et dont ils contestent la grille de lecture formatée et binaire qu’elle applique à la société , » DHH

Il se pourrait qu'[ Assouline:/Finkiekraut] aient plus encore une « lecture formatée et binaire » de la société. Au nom de quoi seraient-ils parfaitement impartiaux et objectifs dans leurs jugements de valeur ? Dites plus simplement que vous partagez leur opinion, que vous êtes d’accord à 100 %.

rose dit: à

Comme dans Bel Ami aussi. La promotion sociale par les femmes.

rose dit: à

il est dans le filet de l’utile et du rationnel.

Bien loin du filet d’anchois.

rose dit: à

Pudding

40 g (1/4 tasse) de farine tout usage non blanchie

1 ml (1/4 c. à thé) de poudre à pâte

1 pincée de sel

105 g (1/2 tasse) de cassonade légèrement tassée

40 g (1/3 tasse) de chapelure

55 g (1/4 tasse) de beurre non salé froid, coupé en petits dés

1 ml (1/4 c. à thé) de gingembre moulu

0,5 ml (1/8 c. à thé) de cannelle moulue

0,5 ml (1/8 c. à thé) de muscade moulue

65 g (1/2 tasse) de raisins de Corinthe

35 g (1/4 tasse) de raisins secs Thompson

35 g (1/4 tasse) de raisins secs Sultana

50 g (1/4 tasse) d’abricots secs, coupés en dés

45 g (1/4 tasse) de dattes dénoyautées, coupées en dés

40 g (1/4 tasse) de canneberges séchées

30 ml (2 c. à soupe) de zeste d’agrumes confits

30 ml (2 c. à soupe) d’amandes, hachées

1 petite pomme, épépinée et coupée en dés

2,5 ml (1/2 c. à thé) de zeste de citron râpé

2,5 ml (1/2 c. à thé) de zeste d’orange râpé

2 œufs

45 ml (3 c. à soupe) de brandy

Petits fruits frais, pour le service (facultatif)

Sauce au brandy

55 g (1/4 tasse) de beurre non salé, ramolli

55 g (1/4 tasse) de cassonade légèrement tassée

15 ml (1 c. à soupe) de brandy

——–+
Presque fini.
Manquent les raisins sultana, le brandy, les abricots secs et la poudre à lever. Je mettrai les oeufs au dernier moment et la petite pomme aussi pour ne pas qu’elle noircisse.
——–
Dois retrouver le mode de cuisson.
Me grouiller.

—–+++

Demain c’est la Saint Barbe : grains de blé et lentilles sur du coton humide.

et alii dit: à

La promotion sociale par les femmes.
je me demande, à cause d’un exemple que je vois autour de moi, si cette promotion par les femmes ne s’accompagne pour celles-ci d’une promotion par les hommes!
il est vraisemblablement impossible d’être objectif sur ce plan

rose dit: à

On a le droit d’être d’accord ou pas. Mais deux contre un ce n’est jamais fair play. Expliqué à Emma cet aprem. Elle m’a dit c’est la jalousie.
Fait partie des sept péchés capitaux.

et alii dit: à

à propos de filets d’anchois, connaissez vous les spratts? en avez vous mangé dans la rue comme en Hollande?

DHH dit: à

@alexia
Ne soyez pas de mauvaise foi tne me taxez
ne me faites pas dire ce que je n’ai pas ecrit
je ne revele en rien mon positionnement ideologique personnel dans , où me referant aux convictions politiques qui animaient les deux intervenants, je considerais qu’ils avaient toute légitimité Democratique a critiquer sur la base de ces convictions les prises de position d’Ernaux ,voix politique ,’ils récusent

rose dit: à

Emma parlait de Annie Ernaux en évoquant la jalousie. Je lui fais part de nos débats.

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