de Pierre Assouline

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La République des livres
Une certaine idée de la France d’avant

Une certaine idée de la France d’avant

Tous les historiens ne sont pas aussi des écrivains, il s’en faut. Certains ont la plume si lourde, si peu inspirée, que cette absence manifeste de talent dans l’art du récit peut dégrader sinon déprécier les fruits d’une recherche parfois remarquable. Il faut croire que les contre-exemples sont rares puisqu’on en revient toujours à Michelet. Récemment, lorsqu’une partie de l’œuvre du médiéviste Georges Duby est entrée dans la collection de la Pléiade, on remarqua que les historiens n’y étaient qu’une poignée : Hérodote, Thucydide, Froissart et, bien entendu, Michelet. Une telle consécration dans le panthéon de la littérature ne va pas sans risque. Comme si elle était exclusive et que les qualités de plume ne pouvaient s’exercer, en même temps et dans les mêmes livres, qu’aux dépens de la rigueur du chercheur, de l’exigence de son érudition, et que l’impression sur papier bible et sous reliure en peau de mouton allait figer à jamais une œuvre en mouvement.

Patrick Boucheron, qui est aussi un écrivain dans son travail d’historien (voir notamment son Léonard et Machiavel et son discours inaugural au Collège de France), avait loué cette nouvelle Pléiade dans un article de la revue L’Histoire intitulé fort à propos « Georges Duby est encore un collègue ». Au fond, estimait-il, c’est moins de ses prédécesseurs historiens dans cette même collection qu’il faudrait le rapprocher que de Lévi-Strauss et Foucault « qui eurent en commun l’ambition de faire advenir un nouvel âge des sciences humaines en développant leur art de la pensée par un certain usage de la langue française ». Difficile de ne pas conserver ces lignes à l’esprit en lisant trois livres d’historiens parus il y a peu et qui partagent, outre leur formation, un même souci de la forme, « ce fond qui remonte à la surface » comme disait Hugo.

Jean-Noël Jeanneney (1942) a choisi la forme traditionnelle des Mémoires, c’est d’ailleurs précisé sur la couverture même sous le titre Le Rocher de Süsten (425 pages, 25 euros, Seuil). Ce premier tome, qui couvre ses quarante premières années et s’interrompt donc en 1982, se distingue de la plupart des souvenirs après coup en ce qu’il se fonde sur les innombrables carnets dans lesquels il tint son Journal. Il nous fait pénétrer dans l’intimité d’une famille de la grande bourgeoisie plutôt agnostique, même pas baptisé du côté Jeanneney, protestant mais surtout pour la morale de vie du côté Monod. Religion : Républicain. De grands serviteurs de l’Etat, dynastie initiée par la haute figure du grand-père qui oeuvra au gouvernement tout près de Clemenceau pendant la guerre et fut le dernier président du Sénat de la IIIème République, poursuivie par le père, ministre du général De Gaulle et premier ambassadeur en Algérie indépendante, enfin par le fils, doté d’une intense, irrépressible, inaltérable curiosité pour les choses de la politique.

Historien de la politique, de la culture et des médias, dramaturge et documentariste, il a aussi été acteur de « l’histoire du présent » à la tête d’institutions (Bnf, Radio France, RFI), de missions officielles (Bicentenaire de la Révolution)  ou de ministères (sous Mitterand), autant d’expériences qui transparaissent dans le journal extime qu’il dévoile tous les samedis matins à 10h sur France Culture en se mettant, de concert avec un invité, en concordance avec les temps. A travers son générique se profile déjà une manière d’autoportrait : apologie du regard éloigné qui doit autant à Montesquieu qu’à Lévi-Strauss, goût des époques passées comme de pays éloignés ainsi que Racine y invitait, toutes choses dont on peut être comblé sans en être rassasié eut dit le Général… Souci du mot juste, curiosité de l’étymologie, goût du retour à la source latine. Une écriture classique dans la plus noble acception du terme, nourrie de la fréquentation des meilleurs auteurs (on ne s’étonne pas qu’il ait consacré l’une de ses récentes émissions du samedi matin à Giraudoux).

Une courtoisie d’un autre âge mâtinée d’un humour dépourvu de malveillance (contrairement à la dérision, ce poison), d’une espièglerie de bon ton et d’un sens aigu de la litote ou plutôt de l’understatement tant il y a de secrète jouissance dans cette retenue si anglaise. Ainsi du grand professeur, qu’il admire et qui le déçoit lors d’un entretien : « J’aurais aimé que la vie me permit de rencontrer Raymond Aron à une autre hauteur ». Il en faut beaucoup pour l’encolérer. Malgré le nombre d’allers et retours dans la chronologie qu’offre le volume, ce sera peut-être pour le prochain à l’épreuve du pouvoir et de quelques récentes fameuses polémiques autour de la nature d’un fascisme français qui l’opposèrent, avec d’autres issus de la rémondie (ainsi nomme-t-il la bande des anciens élèves ou de ceux qui avaient été sous l’influence de René Rémond à SciencePo ou Nanterre, Pierre Milza, Serge Bertsein, Philippe Levillain, Jean-Pierre Azéma, Antoine Prost, Jean-Pierre Rioux, Jean François Sirinelli…) à l’historien israélien Zeev Sternhell qui ne les avaient pas ménagés.

« L’histoire est-elle une science ? Son exercice laisse trop de place à l’imagination, dans les interstices des sources, pour qu’on revendique ce terme pour elle. Mais je vérifiai, au long de ces années de travail, qu’elle devait être une discipline. Avec, de surcroit, chemin faisant, le plaisir de constater que la quête d’une forme adaptée, d’un style efficace apportait un bonheur intime »

Il était autorisé par son père alors ambassadeur à assister à ses réunions de travail dans un coin au fond de la salle en raison de son « habitude des secrets d’Etat ». Ses portraits sont épatants (Malraux, Jean Guitton, Henri Fesquet, Edgar Faure, Bertrand de Jouvenel sans oublier De Gaulle et Mitterrand) et d’autant plus implacables que les flèches y sont décochées sans violence apparente, mais ce n’est pas qu’un livre de rencontres même si elles l’ont fait. Tout le long court en filigrane une méditation sur la part de contingence dans le destin des hommes qu’il évoque les Wendel, maitre des forges, l’argent caché, la synarchie, les mythes politiques, l’influence des milieux d’affaires dans la vie publique. Mais rien n’est plus touchant que ses souvenirs d’un intense bonheur pendant les cinq années rue d’Ulm en raison de la « miraculeuse liberté » dont y jouissaient les élèves-fonctionnaires de l’Ecole Normale – des étudiants rémunérés en somme. Le mémorialiste alors rend les armes quitte à passer pour un personnage de Jules Romains, celui des Hommes de bonne volonté , autant Jallez que Jerphanion, l’écrivain que l’homme politique.

Jules Jeanneney, son grand-père, avait été opéré de la prostate par Gaston Nora, le père de Pierre Nora (1931). Cela crée des liens, lesquels furent mis à l’épreuve durant la guerre quand les Jeanneney accueillirent les Nora réfugiés à Grenoble. D’aucuns gloseront sur la ténacité de l’entre-soi et des réseaux des élites héréditaires où d’autres verront des affinités électives issues de fortes et durables amitiés entre familles- et plus encore quand la vie fait que certains des descendants deviennent collègues. Ainsi ne s’étonne-t-on pas de retrouver le nom des Jeanneney dans Jeunesse (232 pages, 18 euros, Gallimard) que l’historien, éditeur (depuis plus d’un demi-siècle chez Gallimard) et académicien Pierre Nora a voulu comme des antimémoires.

Comme son titre l’indique bien, il s’agit de sa première époque qui court jusqu’en 1965. Plus volontiers porté à l’introspection et à l’exploration des dilemmes, culpabilités et cas de conscience, c’est un fidèle autoportrait dans la forme déjà puisqu’il relève d’un genre hybride entremêlant les « lieux de mémoire » et l’« ego-histoire ». L’auteur y fait fi des limites chronologiques et des exigences de la continuité. L’Occupation y occupe une place essentielle. C’est peu de dire que Pierre Nora est né à l’âge de 12 ans en 1943 quand le maire d’un village du Vercors a accepté à ses risques et périls de le cacher dans sa propre maison avec sa mère et ses frères et soeur.

Déjudaïsé et profondément assimilé, Nora n’en est pas moins demeuré profondément juif. Par son vécu de la persécution, par le sentiment de l’héritage et « par une évidente proximité existentielle ». Autant dire une certaine inquiétude, plus proche de l’intranquillité que de l’angoisse. Le judaïsme lui apparait avant tout comme une histoire, plein d’autres choses (civilisation, culture, religion etc) sans jamais cesser d’être une histoire. Ce qui ne dissipe pas pour autant toute ambiguité ainsi que l’illustre bien l’amitié nouée entre Gaston Nora et Xavier Vallat, que l’auteur rapporte éclairée par les débats qu’elle avait suscités au sein de la famille.

Les deux hommes s’étaient liés dans l’horreur des tranchées de la grande guerre, et plus encore après que le premier soit allé chercher le second à l’agonie dans le no man’s land entre les deux lignes de feu, pour le ramener au péril de sa vie, le soigner et le sauver. Une vingtaine d’années après, le même Xavier Vallat avait glissé de nationaliste chrétien à antisémite d’Etat, ce qui n’avait pas échappé au gouvernement de Vichy qui lui avait confié le poste de Commissaire général aux questions (et non aux « affaires ») juives en 1941 et 1942. Entre temps, en 1936, il avait interpellé Léon Blum à la Chambre dans une harangue qui a marqué, préférant pour  gouverner la France n’importe quel paysan enraciné que ce « talmudiste subtil ». Ce fut une première alerte à la suite de laquelle Gaston Nora lui aurait dit : « Si j’avais su, je t’aurais laissé où tu étais ». N’empêche qu’il assura ensuite que, durant l’Occupation, à plusieurs reprises Vallat le prévint de rafles qui le visaient ainsi que sa famille et l’adjura de foutre le camp au plus vite après la nomination de son successeur Darquier de Pellepoix. Lorsqu’il fut traduit en justice en 1947, il sollicita le témoignage en défense de son ami Nora, lequel ne se fit pas prier pour payer sa dette à son endroit. Une réaction caractéristique d’un « patriote français typique des derniers représentants du franco-judaïsme », ce qui est bien vu même si on a connu un Joseph Kessel, juif très éloigné de ce microcosme là, témoigner dans la même circonstance au procès de son ami de jeunesse le journaliste Georges Suarez, lequel n’en fut pas moins fusillé pour sa collaboration avec l’ennemi. De la loyauté en amitié lorsqu’elle transcende tout clivage politique.

Au fond, il ne définit jamais aussi bien son identité qu’en la situant entre mémoire et histoire, la judaïté et la France, ni tout à fait l’un ni tout à fait l’autre mais toujours entre les deux pour finir historien de la mémoire, non sans rendre au passage un hommage appuyé et mérité à son collègue américain Yosef Yerushalmi, auteur notamment du maitre-livre Zakhor, qui l’a aidé à se dépêtrer dans la zone grise de sa double conscience. Cette position inconfortable a été le drame après avoir été les grands heures de ce qu’on a appelé le franco-judaïsme dont les Nora (qui signifie « redoutable » en hébreu), anagramme d’Aron, vieille famille israélite enracinée en Moselle depuis le XVIIème siècle sinon avant dans le domaine du roi Stanislas en Alsace, furent l’illustration. Il n’y reste que des noms sur des tombes. Le phalanstère des Nora est ailleurs. Il porte le nom de La Cour des Hayes, leur propriété familiale des Yvelines en bordure de la forêt  acquise par Gaston Nora en 1938 et sans cesse augmentée afin que chacun y ait sa maison et que le noyau n’explose, comme souvent à la disparition du patriarche.

De tous les portraits colligés dans Jeunesse, celui de son frère Simon Nora est certainement des plus poignants. Non que la destinée de l’homme fut pathétique mais elle trouble, ce qui le rend plus attachant encore : ancien résistant, énarque, brillant haut fonctionnaire promis aux plus hautes destinées, cet homme de caractère au charme certain (« un seigneur » !) a certes eu un parcours qui suscita l’admiration mais s’arrangea pour être mal vu de tous les présidents successifs de la Vème république. Trop indépendant, trop fidèle à ses convictions, trop exigeant, trop courageux, trop… Et si la somme de ces qualités n’était pas tout simplement constitutive d’un certain orgueil, son jeune frère n’aurait-il pas enfin trouvé la clé de ses échecs successifs ? Pierre Nora admet l’hypothèse et se fait vite une raison quant à l’effet de ces échecs : qu’importe que le grand commis de l’Etat ait été promis aux plus hautes fonctions (gouverneur de la Banque de France, ministre des Finances, premier ministre…) pour n’en exercer aucune ; qui se souviendrait de lui ? alors que son empreinte humaine sur ceux qui l’ont connu est toujours aussi prégnante des années après sa mort. Les siens lui vouent un culte – que demander de plus ? Au fond, il aura illustré la devise d’Emmanuel Levinas destinée non à ceux qui veulent réussir dans la vie mais à ceux qui veulent réussir leur vie : « Recevoir, célébrer, transmettre ». Un antidote à la Rolex de Séguela.

Pierre Nora se refuse à y voir des échecs alors qu’il n’hésite pas à reconnaitre sa propre dilection pour l’échec : trois fois recalé à l’entrée à Normale sup, une spirale qui laisse des traces comme si l’inconscient avait dressé tous les obstacles face à la volonté de fer de l’étudiant. La faute au doute qui le ronge, un mal qu’il nomme « l’inconfiance » là où d’autres parleraient de manque de confiance ou de défaut d’assurance. Mais à la réflexion, une fois l’agrégation d’histoire en poche, un choix par défaut car dans les années 60 c’était l’agrégation montante, il ne regrette rien car à la sortie la prestigieuse école lui aurait offert, selon lui, une vie moins riche, moins féconde, moins intéressante. Peut-être ne se serait-il pas retrouvé prof au lycée Lamoricière à Oran de 1958 à 1960 et n’en aurait-il pas ramené au retour son premier livre sur Les Français d’Algérie, une analyse au scalpel du porte-à-faux historique dans lequel se trouvaient les pieds-noirs, lesquels dans leur ensemble ne lui pardonnèrent pas sa distance critique, la froideur de ses jugements et, pour tout dire, sa stigmatisation de leurs comportements durant les « événements ». Ce n’était pas un livre de circonstance car il fut l’embyron de tout ce qui suivrait. Ce fut son seul engagement politique, à croire que cela le vaccina puisque par la suite, il voulut être l’homme-sans-opinion, le spectateur dégagé tout en engageant les autres au Débat et dans les Lieux de mémoire, enseignant longtemps dans deux institutions (SciencesPo et l’Ecole des hautes études) tout en y étant marginal, l’homme-d’à-coté en quelque sorte, par… inconfiance.

Michel Winock (1937) aurait également pu intituler son livre « Jeunesse » car le ressort en est identique, mais il a préféré le placer sous le signe de Verlaine. Jours anciens (188 pages, 18 euros, Gallimard) possède un charme égal à celui qui se dégage des livres de ses deux amis et collègues, même s’il est d’une autre facture. Lui n’est pas issu d’un milieu privilégié, tout au contraire, ce qui change beaucoup de choses. Une famille modeste, nombreuse et heureuse issue d’un village du Pas-de-Calais du côté de Saint-Omer dans un paysage anéanti par la guerre, une enfance catholique de fils de prolétaires à Arcueil rythmée par la messe du dimanche, les vacances en colonies avec levées aux couleurs et les parties de foot, un imaginaire balisé par le triptyque Création/Incarnation/Amour, des souvenirs d’école qui semblent remonter au XIXème siècle dans lesquels on ressent l’imprégnation péguyste (un univers d’encre, de papier, de dictées, de plumes sergent-major, de leçons de morale et d’instituteurs en blouse grise, de Larousse illustré en prix de fin d’année), la lecture passionnée et hebdomadaire du journal de Tintin, l’abonnement aux Jeunesses musicales de France, l’omniprésence du spectre de la tuberculose dans la vie quotidienne… Une France vouée à deux Eglises rivales (catholicisme et communisme) émaillent ce récit dont un détail donne l’esprit : il n’y est pas question du « train-train » des rituels religieux mais de leur « tran-tran », expression qui en est la forme surannée. C’était un temps où on se mariait tôt et jeune, où Paris était une ville noire, immeubles et monuments disparaissant sous la crasse (Malraux ministre fera ravaler les façades en 1963), où on lisait le Désert de l’amour de Mauriac et Vie et aventures de Salavin de Georges Duhamel…

De longue date travaillé par sa fibre littéraire (son récit familial Jeanne et les siens et sa biographie de Flaubert en témoignent), il ne cesse jamais d’être historien ; on le surprend ainsi à historiciser le nom de baptême d’une rue, d’un lycée, d’une bibliothèque et développer là où d’autres se contenteraient d’évoquer le lycée Lakanal ou la rue Danton sans s’attarder. Déformation professionnelle, on ne se refait pas.

Jeune adulte, on le voit se passionner pour l’avènement de Pierre Mendès France dans les idéaux duquel il se reconnait, se nourrir des articles de l’Express, découvrir le théâtre à travers les expériences de Jean Vilar au TNP, s’interroger sur le caractère scientifique ou non de l’Histoire et ne pas s’autoriser à imaginer un jour entrer à Normale sup, même pas l’agrégation, tout juste le Capes de Lettres : « Le frein social est ici évident ». Ce qui n’empêchera pas la volonté de le desserrer et de finir professeur d’histoire contemporaine à SciencesPo, éditeur au Seuil où il co-anima la riche collection « L’Univers historique ».

Même si les pages où Michel Winock évoque son apprentissage de la complexité et le virage fondamental des années 1956-1957 dans son engagement à gauche, celles où il exprime peut-être le plus profondément sa vérité sont celles qu’il consacre à son éducation religieuse. Il a rompu avec le catholicisme vers l’âge de 20 ans pour engager sa foi dans des chemins plus en harmonie avec sa prise de conscience politique à la faveur de la guerre d’Algérie mais…

« … Je reste marqué par cette éducation religieuse, que je le veuille ou non. Une part de mon paysage secret est composée de vitraux et de rosaces d’églises romanes et gothiques, de cloitres et de chorales, d’abbés fraternels et de prêtres-ouvriers… La cornette de la sœur Valentine bat de l’aile dans mes songes et la pluie rouge tombée sur mon brassard de communiant le 7 juin 1947 reste indélébile. »

C’était un temps où le collectif primait encore sur le particulier, un temps où l’individualisme n’était pas l’alpha et l’oméga des comportements, un temps où les gens avaient foi dans le Progrès. Depuis, les repères ont changé mais assiste-t-on pour autant à un bouleversement de paradigmes tel qu’il faille parler, comme le fait Michel Winock, d’« une autre civilisation » à la faveur du bouleversement technologique ?

Dès le lycée, le meilleur ami de jeunesse de Jean-Noël Jeanneney s’appelait Philippe Levillain, celui de Pierre Nora s’appelait Pierre Vidal-Naquet et celui de Michel Winock était Jean-Pierre Azéma. Tous les six sont devenus historiens. Ces trois livres ruissellent de gratitudes pour les maitres, ceux qui les ont formés, éclairés, engagés, influencés, illuminés parfois ; mais ils sont faits d’un alliage si rare d’intelligence, de sensibilité et d’honnêteté qu’ils dispensent de se poser la question ritournelle qu’aucun de ces auteurs ne se pose (C’était mieux avant ?). Il s’en dégage une certaine idée de la France d’avant qui rend non pas nostalgique mais mélancolique. Les trois donnent le rare sentiment, doux, réconfortant et triste à la fois, d’avoir été écrits par certains des derniers témoins d’une époque intellectuelle dont nombre d’enjeux doivent paraitre obsolètes à bien des esprits d’aujourd’hui, par des humanistes issus d’un monde révolu lequel, par ses idéaux, ses valeurs, ses principes, ses cas de conscience, doit faire l’effet d’une Atlantide engloutie.

(Photos Henri Cartier-Bresson)

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commentaires

1 349 Réponses pour Une certaine idée de la France d’avant

Jean Langoncet dit: à

Avec un léger différé, donc : salut connarD

Jean Langoncet dit: à

(pas remis la main sur des images de De Gaulle annonçant l’indépendance de l’Algérie ce soir de juillet 1962 ; je me console avec des extraits de Nixon annonçant la fin de la guerre du Vietnam ; qu’en ont dit nos historiens historiques ? « You were part of that » disent les jeunes à ceux qui les précèdent … https://www.youtube.com/watch?v=AJpGFUL0de0 )

et alii dit: à

on peur se souvenir que l’étymon de zakhor est celui
du mot זָכָר qui se traduit « masculin » en français,alors que. Le mot nekeva, qui signifie féminin en hébreu, signifie aussi oblitération, creux;
Réponse du verset à travers l’hébreu et ses sens pluriels. L’humanité est créée ZACHAR OU NEKEVA. La plupart des traductions de la Bible traduisent ainsi ce verset : « l’humanité est créée masculine et féminine. »
https://www.gypsy-colloque.com/articles/conference-du-rabbin-delphine-horvilleur/

et alii dit: à

on peut
« ZACHAR, vient d’une racine ZACHOR qui signifie littéralement la mémoire

NEKEVA, vient de la racine NAKAV qui signifie oblitéré, troué.

Au commencement, chers amis, Dieu n’a pas crée le monde homme et femme, masculin ou féminin. L’humanité est crée « mémoire et trou de mémoire », « souvenir et amnésie ».

Telle est l’image de dieu qui est la nôtre, celle dont nous pouvons nous souvenir ou mieux : ne surtout pas oublier de ne pas l’oublier.

rose dit: à

Un mystère : pourquoi ce tableau est le plus important pour moi depuis l’année où je l’ai découvert ? Il y a 20 ans déjà.

Christiane

Vous le saurez.
Soyez attentive.
C’est comme un puzzle qui se complète, comme si comme cela. Et puis, se construit l’harmonie.
(Pas besoin d’être suffragette pour cela)

(Et droit, grand droit à la pudeur extrême qui fait se tenir loin de toutes salissures).

rose dit: à

Pardon
Comme ci, je crois bien.

rose dit: à

Jazz, DHH

Laisse tjrs les.feuilles de brick éternellement ds mon frigo.
Puis, ai tenté il y a peu au thon 🐟 sauce tomate, ai trouvé un tuto pour les plier en triangle sur la toile, et ai fait frire à la poële ds l’huile. 🤨
Au four cela reste t-il aussi croquant ? C’était bon avec salade verte.
J’essaierai avec viande hachée et oignons et muscade.
Mais c long comme préparation et bon immédiatement, sinon cela devient molligasse.

rose dit: à

D. dit: à
Jazzi, je pense que je n’ai jamais mis les pieds dans un backroom ni ici ni ailleurs et que je m’en porte très bien pour ma part.

Jazzi et D
Moi non plus.
Je suis style avant-garde. Mon engagement anti-Ehpad en est preuve. Pourtant, hier, ds ma tournée grand-duc et grandes duchesses, ai rencontré un jeune toubib très beau et m’demande « mais qu’est ce qu’il fout là ? ».
Comprends pas.

« Chez » ma mère, défections en masse : covid chopé lors d’une opération chirurgicale et pas moyen de guérir. Cheville brisée et pas moyen de guérir (oeil de Moscou à terre).
Médecin expert mandaté depuis le 8 mars et ne venant pas faire sa contre-expertise.
Ma maman jolie comme un coeur la peau sur les os ne pensant qu’à rentrer chez elle. Attente pire que tout.
Et H24 dans son bureau réglant les horloges d’une main de maître.

Avec hier soir, accident sur l’A55. Trois heures au pas pour franchir Marseille-Aix.

Et ce matin, conquis de haute lutte, je retrouve ma mère chez l’ophtalmologue pour lui faire faire de nouvelles lunettes.

Voilà, suis exténuée, mais ça va.
On est obligée de continuer à travailler ma mère et moi, mais après la visite de la gériatre quarantenaire et surbookée, on cessera tout et on jouera.
En attendant, on est le 25 mars, c’est jeudi. C le printemps. Etc. Etc.
Putain de mémoire qui sort par les oneilles.

rose dit: à

1 mile (mi) = 1 609 m (soit 1,6 km)
65 miles = 65 ×1,6 km.

80 miles = 1280 km. Belle distance.
À franchir.
Puis, on fera des étapes plus courtes. Puis très courtes.

rose dit: à

À peu près Chicago-Philadelphie.
On se relaiera au volant. Deux heures chacun. Les deux derrière tartineront les toasts peanuts butter.
À Marseille, ils vont ouvrir le vélodrome aux vaccinants et vaccinés.
Hier, les gens ont su conduire lors de l’accident monstre sur l’A55. Pour la plupart respectueux. Presque tous prudents.

rose dit: à

puck dit: à
le seul à sauver dans ce monde intellectuel c’est Michel Onfray.

avant je l’aimais pas, mais à force de le voir sauter de l’expertise en épidémiologie à la psychanalyse, en passant par la religion, les arts culinaires et maintenant la physique quantique je finis par le trouver très sympathique.

il me fait penser à une puce.

[…]
puck dit: à
ou un kangourou, c’est ça : Onfray c’est le kangourou de la pensée, il ne marche pas il saute, et ça au moins c’est drôle.

Écroulée de rire.
4h40.
Un touche à tout, Onfray. Mieux qu’un touche pipi. Cf Ménès.

rose dit: à

DHH dit: à
@JJJ Des trois livres que signale Passou qui nous parlent de destins d’intellectuels français je viens d’en lire deux celui de J-N Jeanneney et celui de Pierre Nora
Ils sont tres differents dans leurs objectifs et de ce fait inégalement interessants
Jeanneney,quant à lui raconte ses annéees de formation et invite le lecteur à suivre a travers des evenements ,des rencontres,des travaux iuniversuitaures le fil d’une maturation intellectuelle . S’il nous parle de lui ce n’est qu’a travers ce prisme et donc seulement de qui eclaire ce sujjet
Avec lui et nous découvrons comment un garçon exceptionnellement talentueux fait fructifier un héritage accumulé depuis trois générations, aussi fabuleux dans ses dimensions sociale que cuturelle ou symbolique, pour reprendre les catégories de Bourdieu. J’ajouterais un autre heritage qui semble avoir compté , d’un type que Bourdieu n’a pas catégorisé, un héritage affectif , sécurisant , au sein d’une fratrie nombreuse et unie, avec des parents attentifs ,solides moralement, et attachés aux valeurs républicaines
Il est ideniable que Jean Noel Jeanneney n’a pas usurpé la place qu’il occupe dans le paysage intellectuel et les postes que lui a valus son talent . Mais on ne peut s’empêcher à cette lecture d’observer que les choses sont plus simples quand on est fils de … et petit fils de …. …. ; Quand toutes les portes s’ouvrent devant vous ; Quand on a approché dans un cadre familial tout ce qui compte dans la sphère intellectuelle et politique ; Quand on peut obtenir R V de n’importe quelle figure de la politique ,de l’économie ,ou de l’Université ;Quand on peut envisager comme sujet de these l’edition et l’exploitation des carnets de son grand-père ; Quand simple boursier Polignac on peut rencontrer sur la seule mention de son nom tout le gratin des français étatsuniens
Enfin quand on sert de chauffeur a son père, figure du gaullisme pour aller dejeuner en famille ‘ » en toute simplicité » à Colombey chez les de Gaulle » retour d’Irlande , et que ce moment rappelle à son père ,comme il le dit dans ses memoires ; une scene bien anterieure où, lui-même, avait accompagné son propre père Jules pour une visite au Tigre retiré dans sa thebaïde provincial
Je n’ai pas lu le Winock ; mais ce qu’en dit le billet montre que le chemin qui mene aux mêmes sommets un garcon aussi talentueux ,mais moins bie né, est plus laborieux et surtout semé d’embuches qui peuvent lui faire rater un but qu’il aurait dû légitimement atteindre
S’ils etaient l’un et l’autre Mozart ,l’un aurait risqué d’etre assassiné , l’autre pas.

Passionnant.

Une de mes amies, issue d’un milieu très populaire et parisienne, mais retirée dans sa thébaïde provinciale, dit « il a le cul bordé de nouilles ». La première fois, il y a plus de vingt ans, fut scandalisée par la formulation.
Depuis, ai compris l’ampleur de son sens.

rose dit: à

Ernst August de Hanovre est privé de son château.
C’est un jugement inique.
Obligation de soin. Psychanalyse et tout le toutim, mais, qu’on le laisse en son château.
Et virez-moi les serviteurs.

rose dit: à

Ernst August : de tout coeur ❤ avec vous.
Entrez par la cave.
Faites-vous sommelier.
Trois ans cela passera vite.
Renoncez à la dive bouteille.
Faites-vous abstème.
Allez nager à Monaco dans les posidonies.
Nous continuons à vous respecter tel que vous êtes en vous-même.
Vous retrouverez tous vos châteaux, Ernst August.

Bloom dit: à

Bernard Lahire à la radio plus tard ce midi, sur interprétation des rêves et sociologie.

Le Talmud dit qu’un rêve non interprété, c’est comme une lettre qui nous est adressée et que l’on a pas lue.
Pas la peine d’aller chercher très loin pour die Traumendeutung de papa Sigmund.

Bloom dit: à

3J, avec le temps, je ne lis plus pour le plaisir que des livres d’auteurs irlandais, juifs, asiatiques ainsi que les grand classiques (et les livres des amis proches). Ces mots-là seuls me parlent.
J’ai décidé d’être vieux.

Bloom dit: à

l’on n’a pas lue
delbor!

Jibé dit: à

Christiane
 » pourquoi ce tableau est le plus important pour moi depuis l’année où je l’ai découvert ? Il y a 20 ans déjà… »
la vie est sans pourquoi…nos attachements aussi

Jazzi dit: à

La chanson « Chaud cacao » d’Annie Cordy jugée raciste.

Objet du délit :

Dans l’île au soleil
Dans l’île aux merveilles
Y a des arbres en fleurs
Des dragons siffleurs
Et tous les enfants
Pour passer le temps
Chou pi ta pam comme des bambous
Des toumbas en chantant cet air là
Un deux trois

Cho Ka Ka O
Cho chocolat
Si tu me donnes des noix de coco
Moi je te donne mes ananas
Cho Ka Ka O
Cho cho cho chocolat

Rikiki tes petits kiwis
Les babas de mes baobabs
Cho Ka Ka O
Cho chocolat
Au bord de la plage
Y a des coquillages
Et des caïmans
Des serpents rampants
Du soir au matin
Dans tous les recoins
Les grands boas, les pandas
Les babouins les pingouins
Chantent tous ce refrain
Un deux trois quatre cinq :

Si tu vas là-bas
Un jour tu verras
Des crabes-tambours
Et des poissons-chats
Des orange-outan
Des singes poètes
Des kangourous, des hiboux
Et même des loups-garous
Pour chanter comme nous
Tous en chœur :

Cho Ka Ka O
Cho chocolat
Si tu me donnes des noix de coco
Moi je te donne mes ananas
Cho Ka Ka O
Cho cho cho chocolat
Rikiki tes petits kiwis
Les babas de mes baobabs
Cho Ka Ka O
Cho chocolat

Au bord de la plage
Y a des coquillages
Et des caïmans
Des serpents rampants
Du soir au matin
Dans tous les recoins
Les grands boas, les pandas
Les babouins les pingouins
Chantent tous ce refrain
Un deux trois quatre cinq :

Cho Ka Ka O
Cho chocolat
Cho Ka Ka O
Cho chocolat.

Bloom dit: à

Les pingouins chantent mieux que les 100% garantis sans-talents, sans voix, sans mélodie de la « nouvelle scène française ».
Lalalalalalalalalalalalalala….
Circuit très court: de la gondole à la poubelle.

Vaccination: ‘Dirt’, The Stooges
https://www.youtube.com/watch?v=ycjtuayZitA

Janssen J-J dit: à

(pibales, remontées de la mer des Sargasses dans la Charente, le 25.3.21\9.04)
@ DHH. Le rapport Nora-Minc ? Il en a marqué pas mal et moi itou… Qu’il n’ait pas été visionnaire, certes, mais qui l’eût été à l’époque ? La plupart des petits génies qui nous ont révolutionné le quotidien n’étaient pas nés. Il faudrait plutôt trouver des gens de SF des années 1980, non consultés par ces deux technocrates, qui eussent pu les orienter dans le descriptif un peu moins lénifiant de leur mission. Mais nous ne disposions, je crois, que du spectre de 1984, ce me semble… Et ce roman orwelien tétanisa durablement la pensée prospective. A moins que SV nous démente.

@ DHH et Jzmn. Une grande cuisinière mangeuse d’hommes : Lily Brick.

@ Jzmn et D (+ Ch. + txfl) – En général, on ne met pas les pieds dans une backroom, on met sa queue dans un trou. Et il est interdit d’y fumer son joint. Laissons nous aller à l’indulgence, au lieu de ‘scabrer’ devant pareils enfantillages marsupiaux.
(cf., @ rôz -> souvenez-vous du petit Arthur Schopenhauer à 15 ans face aux sautillants kangourous ridicules du zoo de Berlin – Michel Onfrayé…! / mdr)

@ CT et DHH. Plutôt que nos trois historiens épinglés tels « le cul bordé de nouilles », je suis sûr que vous saurez trouver plus de profit et réconfort dans l’itinéraire de notre amie sociologue Rose-Marie Lagrave. Vous y retrouverez quelque chose de vous et de moi.
Un lien éventuel d’un CR de notre ami Philippe : https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/03/24/sa-vie-savoir-lagrave/

@ Bl. – Merci pour Lahire à la radio tout à lure. Avec le temps, on renonce à beaucoup de lectures. Moi, par exemple, je régresse vers les « grands » français du XIXe jamais lus, et m’émerveille à la retraite de pouvoir encore rattraper une bévue aussi monumentale que d’être resté si longtemps ignorant… et de m’être éparpillé dans le vaste monde de a littérature du XXe sans boussoles…, histoire de fuir l’arrogance de NOTRE littérature francophone censée éclairer la misère culturelle de la planète. Résultat, Bl… : depuis quatre ans, lu quasi tout Proust, tout Victor Hugo, tout Flaubert, quasi tout Chateaubriand, et commencé du Stendhal. Et contre toute attente, j’en suis sorti vivant, raffermi et tous les jours plus heureux d’une impensable prouesse avant mes 60 balais. Or, nul au monde ne m’a obligé à cela…, un peu la RDL, peut-être ? En ce cas, merci de vos conseils à tous.tes.!
Bàv, c’est encore une journée de neiges de printemps… et @ Jibé, une pensée d’encouragement au poète lessivé.

Brinqueballe dit: à

On sent bien l’enfantillage et le plaisir de jouer avec les mots.
Et que dire des esprit vraiment tordus qui y trouverons des pensées salaces, hein, Jazzi? 😉

Cho Ka Ka O
Cho chocolat
Si tu me donnes des noix de coco
Moi je te donne mes ananas
Cho Ka Ka O
Cho cho cho chocolat

Brinqueballe dit: à

des esprits

A chacun sa petite barre de chocolat ou son petit tableau!

puck dit: à

considération matinale :

ai retrouvé un vieil article sur le rôle parfois déterminant des éditeurs, et justement il cite Moby Dick : Melville n’avait pas prévu cette fin où le cachalot entraine l’unijambiste dans les sombres profondeurs abyssales de l’océan.

en fait Melville avait écrit que dans un premier combat le cachalot bouffait un bras d’Achab, qu’à cela ne tenait, dans son inhumaine détermination le manchot unijambiste continue sa poursuite, nouveau combat et là hop ! le cétacé lui bouffe l’autre jambe ! qu’importe se dit Achab qui n’avait plus les idées très claires, et dans une détermination de plus inhumaine Achab poursuit Moby et bien sûr l’autre lui bouffe l’autre bras !

l’éditeur avait trouvé cette fin un tirée par les cheveux, du coup il avait demandé à Melville d’abréger les souffrances.

Brinqueballe dit: à

Un Van Gogh en vente chez Christie’s cet après-midi.
L’évènement sera-t-il visible sur interenchères?

Brinqueballe dit: à

Si tu me donnes des noix de coco
Moi je te donne mes ananas

Ça tintinabule bien ce troc verbal dirait Brinqueballe.
Cixous peut aller se rhabiller.
( Pour les extra prudes, attention, c’est une expression sans aucune connotation sexuelle, n’est-ce pas Jazzi?) 😉 😉 😉

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
La chanson « Chaud cacao » d’Annie Cordy jugée raciste.

Chère et regrettée Annie : l’imbécilité contemporaine devrait être qualifiée comme une forme de racisme vis vis de l’intelligence

puck dit: à

« Un Van Gogh en vente chez Christie’s cet après-midi. »

ouai c’est celui d’un ancien collègue de travail. en fait un jour il a reçu une lettre qui disait qu’un grand oncle dont il ignorait l’existence s’était fait piquer tous ses tableaux par les nazis, il faisait partie avec 2 ou 3 autres des seuls héritiers, du coup on vient de lui en restituer quelques uns dont celui-ci.
ça tombe bien il avait toujours rêvé de se payer une Maserati, maintenant il est un peu vieux pour la conduire, il pourra toujours se payer un pilote de formule 1 pour la conduire.

Soleil vert dit: à

vis à vis de l’intelligence

puck dit: à

dommage je préférais « vis vis »

puck dit: à

« Au fond, il aura illustré la devise d’Emmanuel Levinas destinée non à ceux qui veulent réussir dans la vie mais à ceux qui veulent réussir leur vie : « Recevoir, célébrer, transmettre ». Un antidote à la Rolex de Séguela. »

perso je préfère la Rolex.

je veux dire le reste c’est un peu du flan, alors qu’une Rolex c’est une merveille technologique bien tangible.

et puis la Rolex c’est comme un patrimoine immobilier : on peut le transmettre à ses enfants pour éviter qu’ils finissent leur vie dans la pauvreté.

parce qu’il faut bien voir que nos enfants c’est pas sûr qu’ils aient un retraite !

du coup il vaut mieux leur transmettre autre chose que des idées plus ou moins vaseuses.

Brinqueballe dit: à

». Un antidote à la Rolex de Séguela. »

C’est bien vrai ça! Et celui ou celle qui va s’acheter le Van Gogh,c’est bien aussi tout ça!

et alii dit: à

ah, non, BLOOM, fleurissez, d’accord mais vous avez donc oublié qu’il est interdit d’être vieux dans le TALMUD? écoutez anne sylvestre -D.H dans le tweet de P. Assouline !

puck dit: à

pour sûr ! d’ailleurs on le voit dans la littérature, je veux dire on arrive à voir de suite les livres écrits par des rentiers, comme Flaubert ou Proust, c’est des types qui passent des jours à enfiler des perles, alors que ceux qui écrivent pour bouffer ne perdent pas leur temps, ils vont de suite à l’essentiel.

JiCé..... dit: à

« J’ai décidé d’être vieux. » (Bloomie le Zombie)

No comment….

puck dit: à

après c’est une affaire de gout, perso j’ai tendance à préférer les bouquins de types qui écrivent pour bouffer, on perçoit cette survie dans l’écriture.

JiCé..... dit: à

La Rolex est un outil de qualité, utile ! le Talmud ne sert à rien.

puck dit: à

bonjour à toi ami JiCé ! quel temps fait-il dans tes contrées ensoleillées ? la mer est belle ?

puck dit: à

t’as raison JiCé, la Rolex est un concentré d’intelligence et en plus ça donne l’heure.

Soleil vert dit: à

Hello 3J :
« Qu’il n’ait pas été visionnaire, certes, mais qui l’eût été à l’époque ?(le rapport Nora-Minc) »

L’alliance du téléphone et de l’informatique ça me semblait bien vu. Le point faible c’était leur prévision de la diminution du trafic postal. Il n’en a rien été en raison de l’accroissement du courrier publicitaire.

J’ai vécu de l’intérieur ces prodigieuses avancées technologiques. Aujourd’hui en France on ne progresse plus dans ce domaine. Les innovations sont importées, attitude favorisée par le Régulateur qui ne veut pas qu’un opérateur prenne une avance technologique, c’est le règne du commercial.
Les vendeurs vendent mais ne connaissent pas leurs produits.

L’idée de progrès social est également en berne. La mondialisation n’y est pas étrangère.

Brinqueballe dit: à

Le châssis à onze clefs est remarquable aussi!

Brinqueballe dit: à

Les vendeurs vendent mais ne connaissent pas leurs produits.

Faux!
Voyez le descriptif Christy’s pour le Van Gogh!

puck dit: à

Rolex a son usine au dessus de Neuchatel, un petit bled très moche qui s’appelle la Chaux de Fonds, dans le Jura suisse. dans les années 70 c’était l’endroit privilégié des gangs lyonnais, ils y allaient braquer les fourgons qui transportaient les diamants qui décorent les plus belles Rolex. c’est un beau moment de l’histoire de France très peu raconté par nos historiens.

JiCé..... dit: à

Je vais acheter ce Van Gogh pour remplacer un magnifique Mathieu, Georges fils de banquiers, que je trouve encombrant et vieilli, infâme croute colorée qui encombre mes gogues.

Je vends la toile barbouillée. Si un nomade numérique passant par là est intéressé …, on en discute !

puck dit: à

« J’ai vécu de l’intérieur ces prodigieuses avancées technologiques. »

vous avez travaillé chez Darty ?

à l’époque on pouvait acheter une machine à laver Miele qui pouvait vous durer toute la vie.

aujourd’hui on a plutôt intérêt à prendre une extension de garantie, même avec Miele, depuis qu’ils qu’ils se sont démocratisés l’Allemagne c’est plus ce que c’était.

et alii dit: à

« pour donner naissance à la pensée, pour créer le renouvellement du sens ? Pour que la fidélité aux écritures ne se pétrifie pas en respect têtu et en refus aveugle du temps et de l’Histoire.
Car, comme dit R. Nahman de Braslav : « Il est interdit d’être vieux.  »
pour BLOOM et d’autres AUSSI (gam) (MAwaknin )

JiCé..... dit: à

Le rapport Nora/Minc c’est le pipeau habituel français suintant, jus d’intellectuels ayant en horreur les industriels, les entrepreneurs qui eux sont des gens aimant le risque réel, pas les discours.

Brinqueballe dit: à

pour remplacer un magnifique Mathieu

Ne faites pas ça, malheureux!
Mathieu et surtout l’ensemble de son fond est repris pat le galeriste Perrotin qui l’ assimile à son fond d’art ultra contemporain mondialisé. Les « grands galeristes » investissent à fond désormais sur l’abstraction et autres mouvements européens. Ils sentent venir l’orage contre le bulle financière « art contemporain ». Ils changent leur manière d’investir et de didiger le marché.
Gardez votre Mathieu!

D. dit: à

Ma machine à laver, je l’ai fabriquée moi-mème. Il y a un moteur à champ gravitationnel relié à un générateur à pompage de vide quantique. Pas d’eau, la crasse est directement cristallisée, tombe en poudre et est désintégrée par un laser à CO2 à fusion froide. Je me suis fait moi-même l’extension de garantie.

christiane dit: à

Merci Jibé et Renato pour « Le chardonneret » de Donna Tartt. Les premières quarante pages m’enchantent. La mère parle si bien de ce tableau, des Frans Hals, des Rembrandt, des natures « mortes » qui disent l’éphémère de la vie. Ce roman est tout à fait ce que j’attendais.

D. dit: à

JiCé….. dit: à

La Rolex est un outil de qualité, utile ! le Talmud ne sert à rien.

C’est grave ce que tu écris, Jicé.
Quand la fin des temps sera venue, t’auras l’air fin avec ta Rolex.

Brinqueballe dit: à

Ils sentent venir l’orage contre le bulle financière « art contemporain »

C’est déjà la Bérézina.
Koons et alii, ça plonge!

christiane dit: à

Et Alii, j’ai lu un commentaire de vous, hier au soir, formidable. Je n’arrive plus à le retrouver. Dommage.

JiCé..... dit: à

Merci Brinqueballe,
la valeur de mon Mathieu à céder, Georges fils de banquiers, a besoin pour monter de critiques ascenseurs, encenseurs de valeur …

Petit Rappel dit: à

 » A mon égard ce n’est pas de la critique mais de la haine » CT. Voire. Il est pour le moins amusant de contempler vos contorsions jésuitiques pour blanchir Jeanneney de sa naissance, de ses ancêtres, de son talent et tout ça pour quoi? une œuvre? un livre? Non, une émission qui passe entre 10 et 11h er que vous vous trouvez écouter Le sommet dans l’ escobar dérive étant atteint par le  » pardonnos-lui ses ancêtres pour ce qu’il fait à la radio entre 10 et 11h’ On pourrait ce me semble répondre qu’une émission n’est jamais qu’une construction sonore plus ou moins réussie, et qu’ on n’est pas sûr que l’intéressé apprécié le compliment. En tous cas , de même que l’ antisemite a paraît-il son juif préféré, nous saurons que la bourdieusienne rurale à son grand bourgeois de prédilection. Et ce n’ est pas sans comique à l’heure où la contemptrice des peaux d’âne envisage de passer une Licence de lettres! Vous nous aurez tout dit, et son contraire, er vous voudriez qu’on n’en rie pas?!!

D. dit: à

Jazzi dit: à

La chanson « Chaud cacao » d’Annie Cordy jugée raciste.

Il parait qu’il existe aussi une version auvergnate avec les choux farcis et tout et tout. Inacceptable.

JiCé..... dit: à

« Quand la fin des temps sera venue, t’auras l’air fin avec ta Rolex. » (D)

Tu feras comme les autres ! Tu me demanderas l’heure…

Soleil vert dit: à

La Rolex à 50 ans et le bracelet électronique à 60 🙂

et alii dit: à

« civilisation hautement développée qui a peut-être existée durant plus milliers d’années, mais qui n’a jamais été mentionnée dans les archives historiques ».

En effet, les artefacts, probablement liés à des rites funéraires et religieux, sont marqués de certains symboles inconnus qui n’ont pour l’heure pas pu être déchiffrés.
il y a un masque! surgéo

renato dit: à

Un LaREM est un crètin par définition ou est-ce qu’à la télé il passent seulement les plus représentatifs ?

Jazzi dit: à

Avec ou sans Rolex , Annie Cordy, enterrée à Cannes, devra rendre des comptes à D. le Père !
Artiste surréaliste, terroriste impétueuse, elle est hautement coupable d’avoir osé instiller durant plus d’un demi siècle de la bonne humeur : un crime impardonnable dans la France d’avant !
https://www.bing.com/videos/search?q=la+bonne+du+curé+youtube&view=detail&mid=5F25B50E48C7A48D6B0B5F25B50E48C7A48D6B0B&FORM=VIRE0&ru=%2fsearch%3fq%3dla%2520bonne%2520du%2520cur%25C3%25A9%2520youtube%26FORM%3dATUR01%26PC%3dATUR%26PTAG%3dATUR03RAND

Soleil vert dit: à

Comment ont évolué les grandes écoles françaises, ces temples d’antan comme dirait Finkielkraut ?

Aujourd’hui tout étudiant doué semble se précipiter pour obtenir des MBA Outre-Atlantique

renato dit: à

Faut voir. La crédibilité d’un publicitaire n’est que pipi de chat. Mon Rolex repose dans un coffre à la banque depuis mes 20 ans. Cela bien à part, je suis affectivement très attache à mon Swatch de poche — oignon —, même si avec les téléphones modernes son utilité n’est que décorative.

Jazzi dit: à

Rolex et Swatch sont des mots féminins, renato.

renato dit: à

J’ai choisi de m’en foutre, Jacques : l’orthographe c’est le problème de ceux-celles qui n’ont rient de mieux à vivre.

renapatatras dit: à

Il s’assoie sur la langue française le R et lâche son pet. L’important c’ est de parler de lui et de son appareillage horloger, quelle misère!

renato dit: à

Tiens ! voilà mon parasite aigri.

Jazzi dit: à

C’est un problème de bonne éducation, renato.

renapatatras dit: à

Qu’est-ce qu’il a a toto didon! 😉 😉 😉

renato dit: à

J’aime assez le ridicule des artistes qui ont manqué de réussir car se croyant trop intelligents et kultivés pour savoir quoi faire — voir le pauvre patatras qui pour citer Adorno doit passer par un deuxième couteau.

renapatatras dit: à

Mais qu’est-ce qu’il a toto didon?
Rose, elle lit, ah!

renato dit: à

Pas du tout Jacques, c’est ce qui freine l’évolution de la langue. Ils la classent dans l’éducation parce que imagination 0.

renato dit: à

Voyez, éventuellement, Jacques les idéaux des Lumières : contrairement à la tradition conservatrice, aucune langue n’est pure, aucune langue n’est parfaite, aucune langue n’est née d’une autorité précepte — et ne peut pas non plus être soumis au «tribunal des grammairiens» — aucune langue n’est inaltérable, aucune langue ne peut être fermée à l’enrichissement.

Jazzi dit: à

Vous décrétez unilatéralement la fin des genres dans les langues, renato ?

Petit Rappel dit: à

Que Perrotin reprenne les droits de Matthieu, c’ est possible,mais une croûte n’ en reste pas moins une croûte,et, dans le cas présent,une croûte dont les couleurs vieillissent ( très) mal. MC

renato dit: à

Bon, maintenait j’ai rencontre WhatsApp avec amis dans le monde rée même si le verres ne se rencontrent pas, à plus.

renato dit: à

Avant de sortir du bistrot RdL, je ne décrété pas, Jacques, je revendique le droit à l’erreur et aussi la leçon des Lumières. À plus.

Jazzi dit: à

« je revendique le droit à l’erreur »

Bien sûr, renato, mais alors pourquoi ne pas me permettre de revendiquer le droit à la bonne camaraderie, qui consiste à vous la signaler ?

DHH dit: à

@soleil vert
En mentionnant l’absence des vision des auteurs de ce rapport je n’avais nullement l’intention de critiquer leur competence ou la qualité de leur travail , d’autant moins que ce document représentait une synthèse de travaux pointus sur lesquels avaient phosphoré des commissions bourrées de gens éclairés ;
Mais en rappelant ce qu’à l’epoque les esprits les plus avertis n’avaient pas ete en mesure de voir venir cette révolution qui allait éclater dans les décennies suivantes, je voulais faire part de ma sidération devant la rapidité avec laquelle les évolutions techniques de ces dernieres années ont impacté la sociale, on peut même dire la civilisation mondiale
Qu’on songe par comparaison combien d’années et même de siècles il a fallu pour que l’invention de l’imprimerie modelé de manière signigicative le fonctionnement des sociétés et les rapports de forces en leur sein

Bloom dit: à

Mieux que la Rolex, le bracelet carcéral est le dernier chic du Neuillysois qui mal y pense et pense si mal.

« J’ai décidé d’être vieux » est une citation tirée du dernier Robert Bober – éviter de se laisser dicter quoi que ce soit, rester le plus possible le maitre des ses horloges, bio ou autres. To get on top of things.

A 25 ans, notre groupe de blues rock s’appelait « Les Vieux », puis « Arthur Rambo ». Au Pakistan, c’était « Band », qui signifie « grève générale » en ourdou/hindi.

3J, il est aujourd’hui des écrivains appelés avec condescendance « francophones », notamment originaires d’Haïti, pétris de talent et d’originalité. Comme les Irlandais du Nord, ils incarnent « la santé du malheur » (René Char).

et alii dit: à

à propos des briques:
Etayée d’exemples hallucinants et de nombreux témoignages, cette enquête rédigée par Ingrid Kragl décrypte, preuves à l’appui, un phénomène savamment occulté. Elle remonte les filières, dresse le portrait des fraudeurs, explique pourquoi et comment des entreprises sortent des clous. Et montre que, dans tous les pays, France comprise, en plus des trafiquants à la petite semaine, le crime organisé écoule de faux produits via les supermarchés, les restaurants ou sur Internet.
pétition en ligne bonne journée

Bloom dit: à

« Bandh », ‘tain de hammerkalvier

Soleil vert dit: à

Pas de problème DHH.

Tout est allé si vite. Le projet Cyclades, sorte d’internet français, n’a pas vu le jour. Mais il est vrai que le réseau téléphonique français était balbutiant. Mais quelle époque passionnante où des voies nouvelles s’ouvraient …

https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9matique

Jazzi dit: à

aux évolutions techniques qui ont impacté la civilisation mondiale, il faudra ajouter la covid, DHH. Les nouveaux outils favorisant notamment le télétravail.
Il semble désormais acquis que demain ne sera plus jamais comme avant !

DHH dit: à

@Soleil vert
pour vous donner une idéee du degré de balbutiement des specialistes sur ce qu’allait declencher leurs travaux une anecdote personnelle .
c’etait en 1978 j’avais eu des contacts professionnels avec l’equipe qui preparait le lancement du minitel.
et le dbat en son sein etit entre ceux qui y croyaient vraiment au succes du produit et ceux qui doutaient de son avenir parce que pour eux il était impensable qu’on amène un nombre significatif de citoyens lamda a apprendre à tapoter de manière dialoguée sur un clavier

Jazzi dit: à

Très tôt tu as fait de l’anti jeunisme, Bloom !
C’est pratique, ainsi tu ne vieillis pas mais rattrapes ton vieil âge de départ…

Janssen J-J dit: à

Je m’aperçois mainteanant, DHH, que vous comprenez souvent de travers…
Ma première réaction sur votre commentaire Nora-Minc a été exactement celle qu’à éprouvée SV… Une critique acerbe de gens qui n’auraient rien vu venir… Et puis, après vous expliquez qu’il n’en est rien.
Quant au couplet sur la francophonie, je le reçois comme totalement à côté de la plaque. La France (et la langue française littéraire) éclairant le monde, voulais-je ironiser… Que vient faire Haîti, là dedans ? Voy’hons donc, comme si j’en avais sous-estimé les écrivains et poètes…

Bref, par moments, DHH, vous ne laissez pas de m’étonner un brin dans vos réactions qq peu maladroites. Mais ce n’est pas grave du tout.

Bloom dit: à

3J, Haiti, c’est moi, c’est ma marotte – Makenzy Orcel était en résidence chez nous – mon ancien adjoint à Sydney à échappé de peu avec sa petite famille à l’effondrement de son immeuble en 2010 à Port-au-Prince – et je me suis toujours délecté de la sainte trouille que refilait à ces fumiers d’esclavagistes sudistes la première République noire, inspiration pour les plus révoltes d’esclaves aux US (Vesey, Nat Turner)

Hispaniola/Saint-Domingue sera une destination prioritaire dans un avenir proche.

Cela dit, vous devriez vous rendre à l’évidence: l’ironie passe mal dans ces blogs; elle réside dans l’écart entre énonciation & énoncé & à moinss d’être Swift ou Orwell, c’te trope-là question est coton à manier.

Bloom dit: à

plus grandes

D. dit: à

Sydney, c’est en Australie. Il parait qu’il y a des kangourou là-bas.

D. dit: à

Est-ce que votre adjoint chassait le kangourou, Bloom ?

christiane dit: à

Le cinéaste Bertrand Tavernier est mort. Je me souviens de « L’horloger de saint Paul et de sa passion du cinéma. C’était un formidable passeur. C’est l’institut Lumière à Lyon qui vient de l’annoncer.

Bloom dit: à

Involontairement, D. Sur l’autoroute Sydney-Canberra, de nombreux marsupiaux, surtout des petits (les « joeys ») croisent la route des 4×4 pour leur plus grand malheur. Les bandes d’arrêt d’urgence ressemblent hélas souvent à un étal de boucher…

Le plus exotique des animaux de l’ile-continent est le wombat à nez poilu du Sud, autre marsupial tout à fait improbable.

Bloom dit: à

Deux de mes préférés:

-La Vie et rien d’autre, avec S.Azéma et P.Noiret
-Capitaine Conan, avec P. Torreton.

Respect, monsieur Tavernier, monstre sacré de notre cinéma en deuil…
Artiste lumineux.

MC dit: à

Mais son Que la Fête commence revu récemment à bien mal vieilli au point qu’on se demande sur quelle documentation il s’est appuyé….

Jibé dit: à

La Vie et rien d’autre, oui!
Et non seulement cinéaste, B Tavernier, mais aussi un connaisseur de premier ordre du cinéma.
Un grand salut!

christiane dit: à

M.Court, quelles erreurs avez-vous relevées dans ce film ?

DHH dit: à

@Bloom
je partage vos préférences dans l(‘oeuvre de Tavernier dont en fait j’aime tout et en particulier ce film un peu hors normes qui dure 3 heures où il raconte comment s’est construite sa personnalité de cinéaste , un des rares fois de ma vie où la fin d’un film m’a attristée parce que j’aurais voulu qu’il dure encore et encore

lmd dit: à

Bertrand Tavernier, le cinéaste français qui a su (et toc) faire un film de cinéma américain, Dans la brume électrique ; absolument superbe.

christiane dit: à

« […] mais il y a aussi des moments de revanche, de bonheur et de plaisir, de plénitude : quand vous tournez une scène et qu’un acteur ou une actrice vous stupéfie. Quand elle ou il transfigure ce que vous avez écrit. Et vous avez la chair de poule. Ça m’est heureusement arrivé à de nombreuses reprises. Quand Philippe Noiret, dans « La Vie et rien d’autre », regarde Sabine Azéma et lance : «Le sénateur de Courtil a de la république une conception effarante !» À chaque prise, je restais complètement coi. Et Mélanie Thierry dans « La Princesse de Montpensier » ou Jacques Gamblin dans « Laissez-passer », Thierry Lhermitte ou Niels Arestrup dans « Quai d’Orsay ». Ou encore Philippe Torreton dans « Capitaine Conan » ou dans « Ça commence aujourd’hui ». Des moments comme ça où vous ressentez un profond bonheur, et vous vous dites que se battre vaut le coup. […] »
Bertrand Tavernier répondant aux questions de la Rédaction de « sinémensuel » en décembre 2018

DHH dit: à

@JJJ
le sens de critique acerbe que vous avez donné à mon post sur Nora Minc et qui n’est pas celui que lui donnais , ce dont j’ai du m’expliquer, illustre cette realité qu’a souvent analysée Umberto Eco, que la forme d’un message ne rend compte que partiellement de son contenu.
Celui-ci ne fait vraiment sens pour le locuteur lui-même ,même s’il n’en a pas conscience , que lesté des références implicites qu’il y met, et le sens qu’il acquiert auprés du récepteur procede de ses propres references inconscientes qui peuvent lui conferer un sens different
Dans mon univers mental, où les technocrates n’encourent en aucun cas le mépris qu’ils inspirent à d’autres , n’y a pas de place pour penser que Nora, Minc, et tous ceux qui ont apporté leur contribution à cette synthèse sont des imbéciles:
Donc pour moi il etait evident que mon post voulait dire autre chose , notamment la rapidité foudroyante d’une revolution que même les meilleurs esprits n’etaient pas en mesure de voir venir quelques annéees avant qu’elle n’eclate

Soleil vert dit: à

« L’horloger de Saint-Paul », « Coup de torchon », « Un dimanche à la campagne », « La vie et rien d’autre », « L’appât », « Que la fête commence » « Capitaine Conan » « Le juge et l’assassin » , « Une semaine de vacances » , « Autour de minuit » , « L.627 » , « La fille de d’Artagnan » , « Dans la brume électrique » , « La princesse de Montpensier », « Quai d’Orsay »

Quelle perte

Brinqueballe dit: à

Plus de 200.000 euros pour un recueil de poésies de Ronsard

Le livre du Prince des poètes (1524 -1585) vendu à l’encan par Christie’s le 23 mars est composé de trois œuvres: Le Bocage, Les Quatre Premiers Livres des Odes et Le Cinquième Livre des Odes.

Un recueil de poésies de Ronsard est parti à plus de 200.000 euros aux enchères le 23 mars chez Christie’s. Sur la photo, la statue de Pierre de Ronsard à Vendôme.

«Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain. Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.» Ce vers est inoubliable… Un livre rare composé de recueils de poésies de Pierre de Ronsard a été acheté aux enchères le 23 mars pour 218.750 euros, très au-dessus d’une estimation initiale comprise entre 60.000 et 80.000 euros, a annoncé la maison Christie’s.

Ce recueil rarissime est composé de trois œuvres du célèbre poète de la Renaissance datant de 1553-1555: Le Bocage, Les Quatre Premiers Livres des Odes et Le Cinquième Livre des Odes, orthographié à la Renaissance: Cinqieme.

Il faisait partie de la première partie de la vente de la bibliothèque du collectionneur suisse Jean-Paul Barbier-Mueller, décédé en 2016. Le total de la vente, mardi à Paris, a atteint 1,583 million d’euros.
La reliure d’époque, d’un luxe exceptionnel, réalisée dans un atelier parisien pour le bibliophile Pierre de Brisay de Denonville, a justifié ce prix élevé.

Un ensemble de cinq tomes des œuvres de Ronsard, paru en 1571, est parti pour 175.000 euros. Et le livre que le collectionneur genevois considérait comme «le plus beau» de sa bibliothèque, Les Hymnes (1555), toujours de Ronsard, pour 110.000 euros.
La défense et illustration de la Langue Française de du Bellay part à 162.500 euros

Autre volume acquis pour un montant exceptionnel: La deffence, et illustration de la Langue Francoyse de Joachim du Bellay en 1549, pour 162.500 euros. «Les bibliophiles étaient tout à fait conscients de la qualité de la collection, bâtie avec l’érudition et la passion de Jean Paul Barbier-Mueller», a commenté le responsable de la division livres de Christie’s Paris, Adrien Legendre.

Enfin la Bibliothèque nationale de France (BnF) a effectué deux préemptions pour enrichir son fonds, avec des œuvres de poètes peu connus. Cent quatrains de Guy du Faur de Pibrac (1579), dont il s’agissait visiblement du seul exemplaire connu, a été adjugé 3250 euros. Et l’un des deux exemplaires connus des Erreurs amoureuses de Pontus de Tyard (1553) est parti, quant à lui, à 15.625 euros.

Janssen J-J dit: à

@ la sainte trouille que refilait à ces fumiers d’esclavagistes sudistes la première République noire,

Faites sans doute allusion à Lyonel Trouillot, ce très bon haïtien…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyonel_Trouillot
Je sais, mon humour passe mal… Merci de m’avoir expliqué pourquoi. 😉
Et DHH, mes excuses aussi… Je vous taquinais un brin… Mais vous vous « défendez » bien, je voulais juste vous dire que je ne vous « attaquais » pas vraiment. Comment le pourrais-je ?

Je m’associe à la célébration. Tavernier était un géant. Merci SV pour nous avoir rappelé toute sa filmographie et voilà qui va nous réunir (à l’exception de quelques voies dissonantes qui vont accentuer leurs réserves, c normal en période de deuil, y en a toujours hein pour avoir envie de rentrer dans le lard des pleureuses c humain et c la vie qui continue). Bàv,

Bloom dit: à

Avec ces en chair et sans os, vous allez bien vous fendre d’un petit topo sur le fétichisme de la marchandise, Brinqueballe? Sur la métaphysique des gros sous, l’illusion économique & le désir mimétique…?

renato dit: à

Niveaux de civilisation. Le gars qui, sur le bus, occupe une place pour handicapés et il s’en fout si un handicapé doit rester debout. Ça vaut le carnaval de Marseille.

renato dit: à

« On a eu tort de manquer d’ambition »

Il ne fallait pas se prendre pour Grands Marchants, surtout.

MC dit: à

A vérifier mais il me semble que Pibrac fut très lu, et les maximes qu’Arnolphe inculque à Agnes en montrent le souvenir parodié. Il doit il y avoir une particularité bibliographique qui nous échappe, pour un poète somme toute de second ordre, et par ailleurs vous connu comme une usine à quatrains moraux

Bloom dit: à

allusion à Lyonel Trouillot, ce très bon haïtien…

Niet, tovatitch 3J, à Evelyne Trouilot, sa sœurette, moins connue mais dont les écrits sont tout aussi dignes d’intérêt. La fratrie comprend également l’anthropologue et historien Michel-Rolph Trouillot et la romancière,Jocelyne Trouillot. Du sang sans peur et sans reproche.

De quoi flanquer une frousse bleue aux épigones de George Fitzhugh, le grand « théoricien » de l’esclavage US, auteur du nauséabond, Cannibals All! Or Slaves Without Masters (1857), auprès duquel Gobineau fait figure de pied tendre.

Petite envie de plage à Jacmel…

Bloom dit: à

2 « ll » pour E. Trouillot…

MC dit: à

C’est un film de jeunesse, Christiane. Reprendre le dossier serait long et fastidieux.

Petit Rappel dit: à

Devant une fronde d’internautes peu inspirée par le Louis 14 en novlangue qu’on prétendait lui imposer, Lyon vient de rétablir en catastrophe les chiffres romains de Louis XIV qui ornaient la statue de la place Bellecour .Le Louvre ,Carnavalet, et Paris, dans leur maintien des chiffres arabes, deviennent donc les trois capitales de l’inculture. Vous avez dit Orwell? Vous y êtes.

et alii dit: à

je crois que ROSE AIMERA les vidéos de bébés kangourous

et alii dit: à

Une extraordinaire statue découverte dans l’Oural au 19e siècle serait la plus ancienne sculpture en bois du monde. De nouvelles datations publiées dans la revue Quaternary International viennent de repousser l’âge de ce trésor préhistorique de plusieurs siècles.sciences et vie

renato dit: à

Pourtant les chiffres romains sont d’une simplicité sans pareil. Par ailleurs il serait plus correct d’appeler chiffres arabes chiffres indo-arabes ou carrément indiennes puisque originaires de l’Inde où ils ont vu la lumière bien av. J.-C. … ou juste après.

Janssen J-J dit: à

Vous en découvrez des choses tous les jours, des mûres et des point vertes, mais en quoi cela prolonge-t-il votre vie au juste ? – La novlangue a toujours eu bon dos, à toutes les époques – Orwell ou Klemperer, il faut choisir – Signalons que la théorie du désir mimétique a du plomb dans l’aile depuis longtemps. ROSE AIMERA, qui c celle-là : une variété de fleurs ? – On attend sasn impatience la prochaine réaction de SMS sur lequel des 3 historiens elle préfère l’autobiographie ? – Ce soir, mon gin tonic a un goût amer, j’ignore ce qu’ils ont mis dedans – Aujourd’hui j’ai bien bossé, deux expertises pour une revue de sc po à comité de lecture : j’ai proposé une acceptation avec modifs mineures, et j’ai refusé un autre papier. Le plus dur à justifier, c’est le deuxième. Par moment, comme sur la rdl, des gens envoient des trucs totalement ineptes. Ont pas froid aux yeux, je ne sais pas si je serai suivi dans mes justifications par le 2e évaluateur anonyme. J’ai eu le sentiment de retrouver un brin d’utilité, entre deux tâches d’arrachage au jardin moins cérébrales.
A +. Ce soir… (est 19.44), cinéma provincial, RM, tchin.

D. dit: à

Et pendant qu’on fait cette bêtise de supprimer les chiffres romains, sous le prétexte de l’intelligibilité à tous (de fait impossible, il y a toujours des seuils en tous domaines et pour tous), les anglos-saxons s’accrochent à leurs unités non métriques. Pire, ce sont celles-ci qui prévalent en nautisme et aeronautisme sans perspective de changement. Noeuds, pieds…

D. dit: à

Haprès, il y en a qui qui prennent leur pied avec des noeuds, voire l’inverse.

renato dit: à

Oups ! d’appeler chiffres > d’appeler LE chiffres

Bloom dit: à

Vous avez dit Orwell? Vous y êtes.

Je n’en suis pas si sûr..La réécriture chez Orwell modifie le sens et les faits, elle effce les ennemis du régime qui ont été ‘vaporisés’. La novlangue (pas le néoparle, beurk!) a pur but ultime de réduire le lexique afin d’appauvrir la pensée et de rendre le ‘crime de pensée’ imoossible’: ‘the whole aim of Newspeak is to narrow the range of thought (…) we shall make toughtcrime litterally impossible because there will be no words in which to express it’ – 1984).
Or ici, tout reste intact: Louis est encore et toujours le 14e du nom…
Mettre Orwell à toutes les sauces ne rend service ni à la critique, ni à Orwell.
Où l’on s’aperçoit parfois que ceux qui invoquent Orwell (c’est « mode ») ne l’ont pas ou mal lu. Crime contre la pensée.

Bloom dit: à

efface, pour–

D. dit: à

Tavernier était un cinéaste réalisateur de films. Point barre. « Passeur ». Je ne supporte pas ce terme. Dites professeur ou maître mais pitié n’employez pas de tels termes creux.

Janssen J-J dit: à

P’tain vous y allez fort avec M. Court !… (et pourtant, hein, reconnaissons qu’il se laisse aller un brin, parfoite !, quand il descend prendre un café au bar du coin 😉 )

MC dit: à

C’est un grand remplacement historique qui préfère taire son nom. A la manœuvre, JL Martinez au Louvre, et la prêtresse de la Révolution à Carnavalet. Déjà connue pour avoir jeté aux ordures la Bibliothèque du bas, et refusé la Collection Roxelane Dubuisson. Deux plaies de l’inculture d’état.

Petit Rappel dit: à

Bon, qu’un Roi de France soit dorénavant désigné par des chiffres arabes ne vous trouble pas? Moi j’y vois une manière de grand remplacement honteux et décrété par une inculture d’état incarnée au Louvre par Martinez, à Carnavalet par je ne sais plus quelle papesse de la Révolution, qui s’est crue autorisée à jeter le fond ancien du Rez de chaussée à la Décharge, sans même savoir ce qu’elle jetait. Si vous ne trouvez pas orwellien d’etre choisi pour conserver et de faire tout le contraire en fonction, dont le refus de la collection Dubuisson, je ne trouve pas d’autres termes idoines.! Et je n’ entre pas dans le dossier Louvre avec entre autres le choix du Rembrandt le moins intéressant d’ Éric de Rotschild.
Bien à vous. MC

christiane dit: à

Quand j’écris « passeur » ce n’est ni « maître » ni « professeur », ne vous en déplaise et ce n’est pas un terme creux. Cherchez et vous trouverez…

christiane dit: à

C’est vous, D., qui êtes « creux » d’une façon abyssale !

Marie Sasseur dit: à

@On attend sasn impatience la prochaine réaction de SMS sur lequel des 3 historiens elle préfère l’autobiographie ?

Sans hésitation celle de P. Nora.

Mais surtout pour voir comment ce cancre a pu, par intrigues genre bel ami, s’imposer au détriment du reste de la famille, comme par exemple le grand frère . Etre éditeur chez Gallimard n’explique pas tout.

Mais un faisceau de concordances tourne toujours autour du  » monde libre » pour toute la famille…

C’est pas un billet pareil qui va redonner ses lettres de noblesse à la déontologie journalistique!

christiane dit: à

Vous avez entièrement raison, M.Court pour les chiffres romains.

christiane dit: à

« Mort d’un passeur passionné »

https://www-liberation-fr.cdn.ampproject.org/v/s/www.liberation.fr/culture/cinema/le-cineaste-bertrand-tavernier-est-mort-20210325_S2WKJO6SG5FVLBLTPQCWB4IQEY/?amp_js_v=a6&amp_gsa=1&outputType=amp&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16167015347138&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.liberation.fr%2Fculture%2Fcinema%2Fle-cineaste-bertrand-tavernier-est-mort-20210325_S2WKJO6SG5FVLBLTPQCWB4IQEY%2F

Janssen J-J dit: à

Faut pas accuser passoul de faire son job, SMS… On n’écrase pas un chien à cause qu’il aurait la rage, on est au XXIe (21e) siècle quand même… Et vous choisissez Nora sans hésitation pour de très mauvaises raisons, c histoire de lui régler son compte, à passoul avec qui l’histoire d’amour déçu n’en finit pas de s’assécher. En fait, vous ne le lirez pas ce Norala… Franchement, la perversité, pourquoi ne pas y mettre un frein, voire y renoncer pour votre salut ? Comme disait A. Camus, « une femme, ça s’empêche »…

Marie Sasseur dit: à

Au vieux keuf qui compte les points :Va cuver ton énième cuite.

Passou insulte l’intelligence.
Ce ne sera pas en vain.

puck dit: à

« Lyon vient de rétablir en catastrophe les chiffres romains de Louis XIV qui ornaient la statue de la place Bellecour »

l’histoire raconte, je veux dire l’histoire que racontent les historiens, en fait, pour être plus précis les historiens n’en disent rien, c’est plus une légende, probablement vraie, mais pas sure à cent pour cent, qui dit que le sculpteur ayant sculpté (ce qui normal pour un sculpteur dont le boulot est de sculpter) cette statue s’est en fait suicidé parce qu’il a oublié les éperons et les étriers.

le type il sculpte la statue de Louis 14, une fois finie il se dit oupss j’ai oublié de sculpter les étriers, et là boum il se flingue.

une autre légende raconte que le roi Louis 14 ayant mal pris cet oubli a embastillé le sculpteur.

et une autre légende dit que Louis 14 l’a décoré de la légion d’honneur, en fait ça c’est pas une légende , c’est les historiens qui le disent.

vas savoir qui a raison ?

puck dit: à

« Lyon vient de rétablir en catastrophe les chiffres romains de Louis XIV qui ornaient la statue de la place Bellecour »

ça m’étonne pas, Lyon n’a jamais été une ville très « progressiste », c’est une ville où on trouve un gros lobby franc maçonnique, un autre lobby très catho intégriste, plus le lobby de l’industrire textile, chimique, pharmaceutique et celui des gros promoteurs immobiliers, avec un tas d’autres lobby dont celui des supporters de l’olympique lyonnais, au final Lyon est une ville très conservatrice.

puck dit: à

à Lyon ils veulaient même mettre le numéro des joueurs de foot de l’OL en chiffres romain, parce que Lyon a été la capitale gallo romaine, c’est dire s’ils sont conservateurs.

Jazzi dit: à

Bel hommage de Passou à Bertrand Tavernier
En haut, à droite

puck dit: à

MC : écrire Louis 11, ou Louis 16 etc… c’est juste une habitude à prendre.

je veux dire sur les bus les numéros sont pas écrits en chiffres romains et ça dérange personne.

et se planter sur le numéro d’un roi de France c’est pas le genre de truc qui fait arriver en retard au boulot, alors que se tromper de bus…

puck dit: à

en plus si ça se trouve les gamins retiendront mieux l’histoire de France ?

Charles 10 : « 10 » comme le maillot de Zidane, ou Louis 14, « 14 » c’est un chiffre mythique c’était le numéro de Johann Cruyft.

puck dit: à

Bertrand Tavernier était lyonnais !

il a même fait des films sur Lyon, comme l’horloger de st paul, qui est la gare que l’on trouve à la limité du vieux lyon.

il a fait un autre film sur lyon mais je me souviens plus lequel.

Jazzi dit: à

« Lyon a été la capitale gallo romaine »

Tous des collabos de la première heure, puck !

D. dit: à

Les références de cricri : Télérama-France Culture-l’humanité. Génial.

D. dit: à

J’ai cherché et justement je n’ai rien trouvé du tout. Passeur s’applique aux clandestins, aux rives des fleuves, aux âmes éventuellement. Et à rien d’autre, sauf dans la tête des bobos qui aiment entendre vibrer les termes creux.

D. dit: à

Non mais des fois.

D. dit: à

J’ai oublié le Volley-ball. Désolé.
Il faisait du V🏐lley-ball, Tavernier ?

christiane dit: à

D., C’est pas un tube digestif qui va m’apprendre à utiliser le vocabulaire que je choisis. Retournez donc à vos payées.

christiane dit: à

Patees

christiane dit: à

Oui, Puck, grand film et magnifiques interprètes.
« Bertrand Tavernier était lyonnais !il a même fait des films sur Lyon, comme « L’horloger de st Paul », qui est la gare que l’on trouve à la limité du vieux Lyon. »

christiane dit: à

Très sensible à l’hommage que P.Assouline rend à Bertrand Tavernier.

rose dit: à

Ne me parlez pas de lyonnais, j’ai envie de petit jésus. La cruauté a des limites.

D. dit: à

Tu sais ce qu’il te dit, le tube digestif ?

D dit: à

Christiane, Macron va s’exprimer dnun instant à l’autre sur les medizs d’information. Il est 22h 19,l’heure est grave, ce n’est pas le moment fe se dusputer’

D. dit: à

Ça a commencé.

Phil dit: à

Un socialiste qui admire Autant-Lara est un homme de qualité, Tavernier n’a jamais donné dans le Truffaut. Jamais de Trissotins dans une cinémathèque, dear Passou, les fiches de Tulard valent autant qu’un reportage sur André de Toth, l’important est de mourir avant de se faire netflixer. Entendu ce jour:
Tavernier ! une bière !

D. dit: à

En faut Macron est venu nous dire qu’il a raison.
C’est une évidence. Il a raisin sur toute la ligne. J’adore la façon dint il dit « nous » à tout bout de champ, poyr essayer d’impliquer, d’embarquer tout le monde dans son Titanic.
Il se trouve que ça ne marche pas avec moi. Pardon, avec nous.

D. dit: à

Phil, Tavernier était socialiste ?

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé du Cassoulet.

rose dit: à

Bloom dit: à
Les pingouins chantent mieux que les 100% garantis sans-talents, sans voix, sans mélodie de la « nouvelle scène française ».
Lalalalalalalalalalalalalala….

Stromae « Papaouté » à l’épreuve Histoire des Arts au collège ?
La prof sous le choc et les petits de 6ème qui braillaient ces onomatopées avec tant d’enthousiasme 🙄.
Ey sa femle qui l’a converti aux chaussettes d’hiver polaire. 😳
Stromae où t’es ?
Quand c’est que tu divorces ?

rose dit: à

Et sa femme.
Sa harpie de femme.
Stromae sauve-toi.

D. dit: à

Eh ben voilà, ils sont tous allés se coucher.
Pfff…

rose dit: à

christiane dit: à
D., C’est pas un tube digestif qui va m’apprendre à utiliser le vocabulaire que je choisis. Retournez donc à vos payées.

christiane dit: à
Patees

rose

>D À vos pâtés de foi.
Un brin.

Christiane
Je vous aime !

D. dit: à

Stromae je n’aime pas. Y’a pas de musique.
Chez tout ces jeunes apparus depuis une quinzaine d’année, il n’y a pour ainsi dire plus de musique. En 2021 les arts sont presque tous morts. Nous sommes dans une période civilisationnelle dite intermédiaire, elle va durer des dizaines d’années.

rose dit: à

Jazzi dit: à
« je revendique le droit à l’erreur »

Bien sûr, renato, mais alors pourquoi ne pas me permettre de revendiquer le droit à la bonne camaraderie, qui consiste à vous la signaler ?
On peut aussi lui offrir des lunettes 🥽👓.

D. dit: à

Moi aussi j’aime bien Christiane malgré tout.

rose dit: à

D.

Pas de musique, certes.
Mais des paroles.
Et lesquelles ?
Papa où t’es ?
Et lorsqu’il partit voir où était son papa au sein d’une jungle profonde cernée par les caïmans, mécontent, il rentra en Belgique et malade de surcroît.

Nota bene :
D.
Ce que vous proposez n’est pas de la musique, c’est du bruit.

rose dit: à

D.
Nous sommes dans une période civilisationnelle dite intermédiaire, elle va durer des dizaines d’années.

Je le crois comme vous.
Adaptons-nous.

Janssen J-J dit: à

Oui elle a de plus en plus de repartie et de cran. On l’aime pour cela, car se laisse pas en remontrer… Même le tube digestif est obigé de se rengorger des foies, un brin…
BN & beaux rêves érotiques à tous les herdélien.nes, même à l’SMS !…

rose dit: à

Ce soir, mon gin tonic a un goût amer, j’ignore ce qu’il

Janssrn J-J
C le moment.
Poubelle.

rose dit: à

Janssen J-J

rose dit: à

Bon je vais manger.
Faim. Faim. Faim.

D dit: à

Je connais comme tous son histoire terrible, Rose. Il m’est sympathique. Mais je n’aime pas. Quand on aime pas on aime pas. J’aime pas les Rolling-Stones non plus. Ça n’a pas grand chose à voir me direz-vous. J’ai jamais pu m’y faire. Ça n’a pas évolué. Joan Baez, pareil. J’y arrive pas. C’est presque allergique. Et elle par contre, elle m’est carrément antipathique.

D. dit: à

Dylan non plus je peux pas trop le blairer.
Comme par hasard, Baez est cul et chemise avec lui. Qui se ressemble s’assemble comme on dit.

D. dit: à

Vous mangez aussu un cassoulet, Rose ?

Janssen J-J dit: à

@ rôz, ne croyez pas trop à ce que raconte SMS sur le vieux keuf soiffard… Ma boisson, c’est le whisky à l’apéro du soir, c tout… Ne suis pas addict, croyez point ça, non… Je n’ai pas fumé d’herbe non plus depuis trente ans, t’iamgines ! Ma vraie drog…, c’est cette RDL, hélas… Bon, au dodo moij… Bises à Heima-T (lo)

D. dit: à

Langoncet me manqye, parfois. Où est-il ?
Je l’aime bieb, moi, Langoncet.

D. dit: à

Je vous embrasse, JJJ. Faites de beaux rêves.

D. dit: à

Demain 05h 39 c’est Jicé. Premiet pastis, premier commentaire.

D. dit: à

C’est réglé comme du papier à musique, ici.
Comme les astres. Le jjj disparait, le JiCé est mobtant..

D. dit: à

Télérama-France Culture-l’Humanité

J’y crois toujours pas.

Jehain-Jack dit: à

Du moment que le roi des belges, pense à désanoblir la très scabreuse Annie Cordy, et la morale sera sauve!

JiCé..... dit: à

Vendredi 26 mars 2021, 5h39, 11°

Première anisette….hips !
Premières hallucinations…ouhep !
Première ballade en chaise roulante…ouais !

JiCé..... dit: à

Le passeur est trépassé.
On y passera tous !

JiCé..... dit: à

Le jour se lève de plus en plus tôt…quelque chose ne tourne pas rond dans cet univers.
Je vais demander pourquoi au voisin écologiste. Il est intelligent…(si, si, ça existe parfois : une anomalie !)

christiane dit: à

Alors, D., Avez-vous digéré. ? Je vous avais donné quelques exemples, dans la presse, de l’utilisation du mot passeur concernant Bertrand Tavernier.
Voici, pour votre éveil matinal une très belle exploration de l’utilisation de cette notion dans d’autres domaines.

https://books.openedition.org/pupvd/144?lang=fr

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