de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Une certaine idée de la France d’avant

Une certaine idée de la France d’avant

Tous les historiens ne sont pas aussi des écrivains, il s’en faut. Certains ont la plume si lourde, si peu inspirée, que cette absence manifeste de talent dans l’art du récit peut dégrader sinon déprécier les fruits d’une recherche parfois remarquable. Il faut croire que les contre-exemples sont rares puisqu’on en revient toujours à Michelet. Récemment, lorsqu’une partie de l’œuvre du médiéviste Georges Duby est entrée dans la collection de la Pléiade, on remarqua que les historiens n’y étaient qu’une poignée : Hérodote, Thucydide, Froissart et, bien entendu, Michelet. Une telle consécration dans le panthéon de la littérature ne va pas sans risque. Comme si elle était exclusive et que les qualités de plume ne pouvaient s’exercer, en même temps et dans les mêmes livres, qu’aux dépens de la rigueur du chercheur, de l’exigence de son érudition, et que l’impression sur papier bible et sous reliure en peau de mouton allait figer à jamais une œuvre en mouvement.

Patrick Boucheron, qui est aussi un écrivain dans son travail d’historien (voir notamment son Léonard et Machiavel et son discours inaugural au Collège de France), avait loué cette nouvelle Pléiade dans un article de la revue L’Histoire intitulé fort à propos « Georges Duby est encore un collègue ». Au fond, estimait-il, c’est moins de ses prédécesseurs historiens dans cette même collection qu’il faudrait le rapprocher que de Lévi-Strauss et Foucault « qui eurent en commun l’ambition de faire advenir un nouvel âge des sciences humaines en développant leur art de la pensée par un certain usage de la langue française ». Difficile de ne pas conserver ces lignes à l’esprit en lisant trois livres d’historiens parus il y a peu et qui partagent, outre leur formation, un même souci de la forme, « ce fond qui remonte à la surface » comme disait Hugo.

Jean-Noël Jeanneney (1942) a choisi la forme traditionnelle des Mémoires, c’est d’ailleurs précisé sur la couverture même sous le titre Le Rocher de Süsten (425 pages, 25 euros, Seuil). Ce premier tome, qui couvre ses quarante premières années et s’interrompt donc en 1982, se distingue de la plupart des souvenirs après coup en ce qu’il se fonde sur les innombrables carnets dans lesquels il tint son Journal. Il nous fait pénétrer dans l’intimité d’une famille de la grande bourgeoisie plutôt agnostique, même pas baptisé du côté Jeanneney, protestant mais surtout pour la morale de vie du côté Monod. Religion : Républicain. De grands serviteurs de l’Etat, dynastie initiée par la haute figure du grand-père qui oeuvra au gouvernement tout près de Clemenceau pendant la guerre et fut le dernier président du Sénat de la IIIème République, poursuivie par le père, ministre du général De Gaulle et premier ambassadeur en Algérie indépendante, enfin par le fils, doté d’une intense, irrépressible, inaltérable curiosité pour les choses de la politique.

Historien de la politique, de la culture et des médias, dramaturge et documentariste, il a aussi été acteur de « l’histoire du présent » à la tête d’institutions (Bnf, Radio France, RFI), de missions officielles (Bicentenaire de la Révolution)  ou de ministères (sous Mitterand), autant d’expériences qui transparaissent dans le journal extime qu’il dévoile tous les samedis matins à 10h sur France Culture en se mettant, de concert avec un invité, en concordance avec les temps. A travers son générique se profile déjà une manière d’autoportrait : apologie du regard éloigné qui doit autant à Montesquieu qu’à Lévi-Strauss, goût des époques passées comme de pays éloignés ainsi que Racine y invitait, toutes choses dont on peut être comblé sans en être rassasié eut dit le Général… Souci du mot juste, curiosité de l’étymologie, goût du retour à la source latine. Une écriture classique dans la plus noble acception du terme, nourrie de la fréquentation des meilleurs auteurs (on ne s’étonne pas qu’il ait consacré l’une de ses récentes émissions du samedi matin à Giraudoux).

Une courtoisie d’un autre âge mâtinée d’un humour dépourvu de malveillance (contrairement à la dérision, ce poison), d’une espièglerie de bon ton et d’un sens aigu de la litote ou plutôt de l’understatement tant il y a de secrète jouissance dans cette retenue si anglaise. Ainsi du grand professeur, qu’il admire et qui le déçoit lors d’un entretien : « J’aurais aimé que la vie me permit de rencontrer Raymond Aron à une autre hauteur ». Il en faut beaucoup pour l’encolérer. Malgré le nombre d’allers et retours dans la chronologie qu’offre le volume, ce sera peut-être pour le prochain à l’épreuve du pouvoir et de quelques récentes fameuses polémiques autour de la nature d’un fascisme français qui l’opposèrent, avec d’autres issus de la rémondie (ainsi nomme-t-il la bande des anciens élèves ou de ceux qui avaient été sous l’influence de René Rémond à SciencePo ou Nanterre, Pierre Milza, Serge Bertsein, Philippe Levillain, Jean-Pierre Azéma, Antoine Prost, Jean-Pierre Rioux, Jean François Sirinelli…) à l’historien israélien Zeev Sternhell qui ne les avaient pas ménagés.

« L’histoire est-elle une science ? Son exercice laisse trop de place à l’imagination, dans les interstices des sources, pour qu’on revendique ce terme pour elle. Mais je vérifiai, au long de ces années de travail, qu’elle devait être une discipline. Avec, de surcroit, chemin faisant, le plaisir de constater que la quête d’une forme adaptée, d’un style efficace apportait un bonheur intime »

Il était autorisé par son père alors ambassadeur à assister à ses réunions de travail dans un coin au fond de la salle en raison de son « habitude des secrets d’Etat ». Ses portraits sont épatants (Malraux, Jean Guitton, Henri Fesquet, Edgar Faure, Bertrand de Jouvenel sans oublier De Gaulle et Mitterrand) et d’autant plus implacables que les flèches y sont décochées sans violence apparente, mais ce n’est pas qu’un livre de rencontres même si elles l’ont fait. Tout le long court en filigrane une méditation sur la part de contingence dans le destin des hommes qu’il évoque les Wendel, maitre des forges, l’argent caché, la synarchie, les mythes politiques, l’influence des milieux d’affaires dans la vie publique. Mais rien n’est plus touchant que ses souvenirs d’un intense bonheur pendant les cinq années rue d’Ulm en raison de la « miraculeuse liberté » dont y jouissaient les élèves-fonctionnaires de l’Ecole Normale – des étudiants rémunérés en somme. Le mémorialiste alors rend les armes quitte à passer pour un personnage de Jules Romains, celui des Hommes de bonne volonté , autant Jallez que Jerphanion, l’écrivain que l’homme politique.

Jules Jeanneney, son grand-père, avait été opéré de la prostate par Gaston Nora, le père de Pierre Nora (1931). Cela crée des liens, lesquels furent mis à l’épreuve durant la guerre quand les Jeanneney accueillirent les Nora réfugiés à Grenoble. D’aucuns gloseront sur la ténacité de l’entre-soi et des réseaux des élites héréditaires où d’autres verront des affinités électives issues de fortes et durables amitiés entre familles- et plus encore quand la vie fait que certains des descendants deviennent collègues. Ainsi ne s’étonne-t-on pas de retrouver le nom des Jeanneney dans Jeunesse (232 pages, 18 euros, Gallimard) que l’historien, éditeur (depuis plus d’un demi-siècle chez Gallimard) et académicien Pierre Nora a voulu comme des antimémoires.

Comme son titre l’indique bien, il s’agit de sa première époque qui court jusqu’en 1965. Plus volontiers porté à l’introspection et à l’exploration des dilemmes, culpabilités et cas de conscience, c’est un fidèle autoportrait dans la forme déjà puisqu’il relève d’un genre hybride entremêlant les « lieux de mémoire » et l’« ego-histoire ». L’auteur y fait fi des limites chronologiques et des exigences de la continuité. L’Occupation y occupe une place essentielle. C’est peu de dire que Pierre Nora est né à l’âge de 12 ans en 1943 quand le maire d’un village du Vercors a accepté à ses risques et périls de le cacher dans sa propre maison avec sa mère et ses frères et soeur.

Déjudaïsé et profondément assimilé, Nora n’en est pas moins demeuré profondément juif. Par son vécu de la persécution, par le sentiment de l’héritage et « par une évidente proximité existentielle ». Autant dire une certaine inquiétude, plus proche de l’intranquillité que de l’angoisse. Le judaïsme lui apparait avant tout comme une histoire, plein d’autres choses (civilisation, culture, religion etc) sans jamais cesser d’être une histoire. Ce qui ne dissipe pas pour autant toute ambiguité ainsi que l’illustre bien l’amitié nouée entre Gaston Nora et Xavier Vallat, que l’auteur rapporte éclairée par les débats qu’elle avait suscités au sein de la famille.

Les deux hommes s’étaient liés dans l’horreur des tranchées de la grande guerre, et plus encore après que le premier soit allé chercher le second à l’agonie dans le no man’s land entre les deux lignes de feu, pour le ramener au péril de sa vie, le soigner et le sauver. Une vingtaine d’années après, le même Xavier Vallat avait glissé de nationaliste chrétien à antisémite d’Etat, ce qui n’avait pas échappé au gouvernement de Vichy qui lui avait confié le poste de Commissaire général aux questions (et non aux « affaires ») juives en 1941 et 1942. Entre temps, en 1936, il avait interpellé Léon Blum à la Chambre dans une harangue qui a marqué, préférant pour  gouverner la France n’importe quel paysan enraciné que ce « talmudiste subtil ». Ce fut une première alerte à la suite de laquelle Gaston Nora lui aurait dit : « Si j’avais su, je t’aurais laissé où tu étais ». N’empêche qu’il assura ensuite que, durant l’Occupation, à plusieurs reprises Vallat le prévint de rafles qui le visaient ainsi que sa famille et l’adjura de foutre le camp au plus vite après la nomination de son successeur Darquier de Pellepoix. Lorsqu’il fut traduit en justice en 1947, il sollicita le témoignage en défense de son ami Nora, lequel ne se fit pas prier pour payer sa dette à son endroit. Une réaction caractéristique d’un « patriote français typique des derniers représentants du franco-judaïsme », ce qui est bien vu même si on a connu un Joseph Kessel, juif très éloigné de ce microcosme là, témoigner dans la même circonstance au procès de son ami de jeunesse le journaliste Georges Suarez, lequel n’en fut pas moins fusillé pour sa collaboration avec l’ennemi. De la loyauté en amitié lorsqu’elle transcende tout clivage politique.

Au fond, il ne définit jamais aussi bien son identité qu’en la situant entre mémoire et histoire, la judaïté et la France, ni tout à fait l’un ni tout à fait l’autre mais toujours entre les deux pour finir historien de la mémoire, non sans rendre au passage un hommage appuyé et mérité à son collègue américain Yosef Yerushalmi, auteur notamment du maitre-livre Zakhor, qui l’a aidé à se dépêtrer dans la zone grise de sa double conscience. Cette position inconfortable a été le drame après avoir été les grands heures de ce qu’on a appelé le franco-judaïsme dont les Nora (qui signifie « redoutable » en hébreu), anagramme d’Aron, vieille famille israélite enracinée en Moselle depuis le XVIIème siècle sinon avant dans le domaine du roi Stanislas en Alsace, furent l’illustration. Il n’y reste que des noms sur des tombes. Le phalanstère des Nora est ailleurs. Il porte le nom de La Cour des Hayes, leur propriété familiale des Yvelines en bordure de la forêt  acquise par Gaston Nora en 1938 et sans cesse augmentée afin que chacun y ait sa maison et que le noyau n’explose, comme souvent à la disparition du patriarche.

De tous les portraits colligés dans Jeunesse, celui de son frère Simon Nora est certainement des plus poignants. Non que la destinée de l’homme fut pathétique mais elle trouble, ce qui le rend plus attachant encore : ancien résistant, énarque, brillant haut fonctionnaire promis aux plus hautes destinées, cet homme de caractère au charme certain (« un seigneur » !) a certes eu un parcours qui suscita l’admiration mais s’arrangea pour être mal vu de tous les présidents successifs de la Vème république. Trop indépendant, trop fidèle à ses convictions, trop exigeant, trop courageux, trop… Et si la somme de ces qualités n’était pas tout simplement constitutive d’un certain orgueil, son jeune frère n’aurait-il pas enfin trouvé la clé de ses échecs successifs ? Pierre Nora admet l’hypothèse et se fait vite une raison quant à l’effet de ces échecs : qu’importe que le grand commis de l’Etat ait été promis aux plus hautes fonctions (gouverneur de la Banque de France, ministre des Finances, premier ministre…) pour n’en exercer aucune ; qui se souviendrait de lui ? alors que son empreinte humaine sur ceux qui l’ont connu est toujours aussi prégnante des années après sa mort. Les siens lui vouent un culte – que demander de plus ? Au fond, il aura illustré la devise d’Emmanuel Levinas destinée non à ceux qui veulent réussir dans la vie mais à ceux qui veulent réussir leur vie : « Recevoir, célébrer, transmettre ». Un antidote à la Rolex de Séguela.

Pierre Nora se refuse à y voir des échecs alors qu’il n’hésite pas à reconnaitre sa propre dilection pour l’échec : trois fois recalé à l’entrée à Normale sup, une spirale qui laisse des traces comme si l’inconscient avait dressé tous les obstacles face à la volonté de fer de l’étudiant. La faute au doute qui le ronge, un mal qu’il nomme « l’inconfiance » là où d’autres parleraient de manque de confiance ou de défaut d’assurance. Mais à la réflexion, une fois l’agrégation d’histoire en poche, un choix par défaut car dans les années 60 c’était l’agrégation montante, il ne regrette rien car à la sortie la prestigieuse école lui aurait offert, selon lui, une vie moins riche, moins féconde, moins intéressante. Peut-être ne se serait-il pas retrouvé prof au lycée Lamoricière à Oran de 1958 à 1960 et n’en aurait-il pas ramené au retour son premier livre sur Les Français d’Algérie, une analyse au scalpel du porte-à-faux historique dans lequel se trouvaient les pieds-noirs, lesquels dans leur ensemble ne lui pardonnèrent pas sa distance critique, la froideur de ses jugements et, pour tout dire, sa stigmatisation de leurs comportements durant les « événements ». Ce n’était pas un livre de circonstance car il fut l’embyron de tout ce qui suivrait. Ce fut son seul engagement politique, à croire que cela le vaccina puisque par la suite, il voulut être l’homme-sans-opinion, le spectateur dégagé tout en engageant les autres au Débat et dans les Lieux de mémoire, enseignant longtemps dans deux institutions (SciencesPo et l’Ecole des hautes études) tout en y étant marginal, l’homme-d’à-coté en quelque sorte, par… inconfiance.

Michel Winock (1937) aurait également pu intituler son livre « Jeunesse » car le ressort en est identique, mais il a préféré le placer sous le signe de Verlaine. Jours anciens (188 pages, 18 euros, Gallimard) possède un charme égal à celui qui se dégage des livres de ses deux amis et collègues, même s’il est d’une autre facture. Lui n’est pas issu d’un milieu privilégié, tout au contraire, ce qui change beaucoup de choses. Une famille modeste, nombreuse et heureuse issue d’un village du Pas-de-Calais du côté de Saint-Omer dans un paysage anéanti par la guerre, une enfance catholique de fils de prolétaires à Arcueil rythmée par la messe du dimanche, les vacances en colonies avec levées aux couleurs et les parties de foot, un imaginaire balisé par le triptyque Création/Incarnation/Amour, des souvenirs d’école qui semblent remonter au XIXème siècle dans lesquels on ressent l’imprégnation péguyste (un univers d’encre, de papier, de dictées, de plumes sergent-major, de leçons de morale et d’instituteurs en blouse grise, de Larousse illustré en prix de fin d’année), la lecture passionnée et hebdomadaire du journal de Tintin, l’abonnement aux Jeunesses musicales de France, l’omniprésence du spectre de la tuberculose dans la vie quotidienne… Une France vouée à deux Eglises rivales (catholicisme et communisme) émaillent ce récit dont un détail donne l’esprit : il n’y est pas question du « train-train » des rituels religieux mais de leur « tran-tran », expression qui en est la forme surannée. C’était un temps où on se mariait tôt et jeune, où Paris était une ville noire, immeubles et monuments disparaissant sous la crasse (Malraux ministre fera ravaler les façades en 1963), où on lisait le Désert de l’amour de Mauriac et Vie et aventures de Salavin de Georges Duhamel…

De longue date travaillé par sa fibre littéraire (son récit familial Jeanne et les siens et sa biographie de Flaubert en témoignent), il ne cesse jamais d’être historien ; on le surprend ainsi à historiciser le nom de baptême d’une rue, d’un lycée, d’une bibliothèque et développer là où d’autres se contenteraient d’évoquer le lycée Lakanal ou la rue Danton sans s’attarder. Déformation professionnelle, on ne se refait pas.

Jeune adulte, on le voit se passionner pour l’avènement de Pierre Mendès France dans les idéaux duquel il se reconnait, se nourrir des articles de l’Express, découvrir le théâtre à travers les expériences de Jean Vilar au TNP, s’interroger sur le caractère scientifique ou non de l’Histoire et ne pas s’autoriser à imaginer un jour entrer à Normale sup, même pas l’agrégation, tout juste le Capes de Lettres : « Le frein social est ici évident ». Ce qui n’empêchera pas la volonté de le desserrer et de finir professeur d’histoire contemporaine à SciencesPo, éditeur au Seuil où il co-anima la riche collection « L’Univers historique ».

Même si les pages où Michel Winock évoque son apprentissage de la complexité et le virage fondamental des années 1956-1957 dans son engagement à gauche, celles où il exprime peut-être le plus profondément sa vérité sont celles qu’il consacre à son éducation religieuse. Il a rompu avec le catholicisme vers l’âge de 20 ans pour engager sa foi dans des chemins plus en harmonie avec sa prise de conscience politique à la faveur de la guerre d’Algérie mais…

« … Je reste marqué par cette éducation religieuse, que je le veuille ou non. Une part de mon paysage secret est composée de vitraux et de rosaces d’églises romanes et gothiques, de cloitres et de chorales, d’abbés fraternels et de prêtres-ouvriers… La cornette de la sœur Valentine bat de l’aile dans mes songes et la pluie rouge tombée sur mon brassard de communiant le 7 juin 1947 reste indélébile. »

C’était un temps où le collectif primait encore sur le particulier, un temps où l’individualisme n’était pas l’alpha et l’oméga des comportements, un temps où les gens avaient foi dans le Progrès. Depuis, les repères ont changé mais assiste-t-on pour autant à un bouleversement de paradigmes tel qu’il faille parler, comme le fait Michel Winock, d’« une autre civilisation » à la faveur du bouleversement technologique ?

Dès le lycée, le meilleur ami de jeunesse de Jean-Noël Jeanneney s’appelait Philippe Levillain, celui de Pierre Nora s’appelait Pierre Vidal-Naquet et celui de Michel Winock était Jean-Pierre Azéma. Tous les six sont devenus historiens. Ces trois livres ruissellent de gratitudes pour les maitres, ceux qui les ont formés, éclairés, engagés, influencés, illuminés parfois ; mais ils sont faits d’un alliage si rare d’intelligence, de sensibilité et d’honnêteté qu’ils dispensent de se poser la question ritournelle qu’aucun de ces auteurs ne se pose (C’était mieux avant ?). Il s’en dégage une certaine idée de la France d’avant qui rend non pas nostalgique mais mélancolique. Les trois donnent le rare sentiment, doux, réconfortant et triste à la fois, d’avoir été écrits par certains des derniers témoins d’une époque intellectuelle dont nombre d’enjeux doivent paraitre obsolètes à bien des esprits d’aujourd’hui, par des humanistes issus d’un monde révolu lequel, par ses idéaux, ses valeurs, ses principes, ses cas de conscience, doit faire l’effet d’une Atlantide engloutie.

(Photos Henri Cartier-Bresson)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

1350

commentaires

1 350 Réponses pour Une certaine idée de la France d’avant

rose dit: à

« Je peux vous le dire : nous avons eu raison de ne pas reconfiner la France à la fin du mois de janvier parce qu’il n’y a pas eu l’explosion, qui était prévue par tous les modèles », a plaidé le chef de l’Etat. « Je peux vous affirmer que je n’ai aucun mea culpa à faire, aucun remords, aucun constat d’échec »,

Oui.
Merci, Monsieur le Président.

rose dit: à

D. dit: à
Vous mangez aussu un cassoulet, Rose ?

Non.
La dermière fois que j’ai mangé un cassoulet fait maison, j’ai pris quatre kilos, depuis j’évite.
C trop bon.

rose dit: à

Joan Baez, pareil. J’y arrive pas.
J’crois sue c la.même.antipathie que pour Audrey Tautou. Tout ce qui est gnangnangnan vous hérisse.
Les bons sentiments aussi.
Semblez préférer Lara Croft.

Pour les Rolling Stones, comprends pas.

rose dit: à

J’crois que

rose dit: à

La rdl.

Zavez fait votre nid ici.
Sont vos branches.

Marie Sasseur dit: à

Sur le rapport établi par Simon Nora , grand serviteur de la France, et A. Minc, tous les deux énarques, sur l’informatisation de la société, qui date de 1977, et considéré ici comme un ouvrage science- fiction daté, il est emblématique de l’échec d’un appareil d’état français et d’un nationalisme économique d’alors.

Pour ceux qui ont lu des ouvrages récents, il ne devrait plus y avoir de confusions sur ce qu’est la prospective , assimilable à de la science-fiction si tant est qu’elle est basée sur des avancées scientifiques et techniques , qui est au niveau d’un Etat, ou maintenait de l’Europe, ce que la recherche et développement est au niveau de l’entreprise.
Pour illustrer, il serait amusant de voir tous les véhicules restés à l’état de prototypes…

L’échec de la France, en tant qu’État , avec ses entreprises nationales, pour ce qui est du ratage historique de l’ère informatique en privilégiant le minitel rose, alors qu’historiquement le savoir et la compétence étaient francais…a été récemment remise à jour.

L’histoire de Louis Pouzin a été racontée par un qui sort de HEC, horresco referens. ( pas lu son livre)

https://www.franceculture.fr/emissions/superfail/pourquoi-la-france-a-t-elle-invente-le-minitel-plutot-quinternet

C’est un peu ce qu’il se passe aujourd’hui, dans un autre registre à propos des vaccins anti covid.
Le dynamisme et l’ambition, la réactivité, ont définitivement quitté ce vieux continent, trop « rationnel » dit Macron, on ( surtout moi), trop « cartésien ».
On notera que le ratage pour un vaccin français, est en outre emblématique de ces scléroses de luttes intestines, ces vieilles haines recuites, état d’esprit qui perdure, dans les hautes strates de l’akademie de Paris, ce qui explique que les talents se barrent.

Marie Sasseur dit: à

on ( surtout moi) a dit, trop « cartésien ».

Soleil vert dit: à

>MS Sur le rapport établi par Simon Nora , grand serviteur de la France, et A. Minc, tous les deux énarques, sur l’informatisation de la société, qui date de 1977, et considéré ici comme un ouvrage science- fiction daté, il est emblématique de l’échec d’un appareil d’état français et d’un nationalisme économique d’alors.

Dans les années 80 on n’avait pas d’ordinateur, comment vouliez vous mettre en place un internet ? ?

renato dit: à

SV, vous parlez du personal computer, je suppose, car le home computer — 8 bit — est arrivé sur le marché fin années 70 debout 80 — Commodore PET, Apple II, etc. —.

Marie Sasseur dit: à

Mon message appelait d’autres questions.
J’ai tort de s’obstiner contre la bêtise et l’ignorance.

Jazzi dit: à

« Selon l’Insee, le déficit public pour 2020 s’établit à 211,5 milliards d’euros, soit 9,2 % du produit intérieur brut (PIB), après 3,1 % en 2019. Les recettes ont diminué de 63,1 milliards d’euros. Le taux de prélèvements obligatoires a augmenté de 0,9 point et s’établit à 44,7 % du PIB. A l’inverse, les dépenses progressent de 73,6 milliards d’euros et atteignent 62,1 % du PIB après 55,4 % en 2019. La dette atteint désormais 115,7 % du PIB à fin 2020, soit son niveau « le plus élevé depuis 1949 ». » (Le Parisien)

Mais qui va payer ?

DHH dit: à

@SV
c’est MS qui a propos du rapport Nora Minc ecrit le post empreint de malveillance injustifiée que vous aviez prêtée au mien avant que je m’en explique.
il y a des relents de poujadisme dans ce besoin de dénoncer, même au prix d’arguments fallacieux l’incapacité de nos élites, martelée des la première phrase indiquant qu’ils sont tous deux enarques ,comme si c’ etait là l’explication evidente de leur manque de vision à long terme

Jazzi dit: à

Nous sommes tous des tubes digestifs plus ou moins pensants et passablement pêteurs.

Jibé dit: à

Christiane
le mot « passeur » me plaît bien, à moi aussi. Parce qu’il est adapté à qui n’est, ni un pédagogue, ni un maître, mais un connaisseur et amoureux de tel ou tel domaine, capable de vous communiquer ses émotions autant que sa science, sans prétendre forcément à l’exhaustivité et à l’objectivité et sans vouloir rien imposer. Je regrette seulement que « passeuse » soit assez moche à l’oreille, et passeresse carrément bizarre, car dieu sait qu’il y a autant de femmes que d’hommes à être capable de « faire passer »

Jibé dit: à

trop de virgules, ci-dessus
scusi

Jibé dit: à

« Mais qui va payer ? »
Jazzi, deux options:
-les riches, via l’impôt sur la fortune mobilière, mais qui y croit?
-l’inflation fiduciaire, comme dans la Casa de Papel: on les fabrique, les billets! et hop!

Jazzi dit: à

Il ne faut pas demander à des technocrates de nous éclairer sur l’avenir. La science-fiction c’est un peu comme les prédictions de Nostradamus. Rien de moins « scientifique » !

christiane dit: à

Jibé,
Mais passereau c’est très joli ! Le roman de Donna Tartt « le chardonneret » me plaît beaucoup.
Moi aussi j’aime les « passeurs » dans l’art, la littérature.

Jazzi dit: à

Les passeuses font des passes tandis que les passeurs passent les plats !

Marie Sasseur dit: à

@il y a des relents de poujadisme dans ce besoin de dénoncer, même au prix d’arguments fallacieux l’incapacité de nos élites, martelée des la première phrase indiquant qu’ils sont tous deux enarques ,comme si c’ etait là l’explication evidente de leur manque de vision à long terme.

Pauvre vieux chameau indigne, pur produit de l’état idole, qui prête aux autres, ses petites mesquineries, sur l’enarchie.

J’ai aussi indiqué: Simon Nora, grand serviteur de la France.

Marie Sasseur dit: à

C’est ce vieux chameau, cette vamp de la grammaire, qui a taxé ce rapport de mauvaise science- fiction

Marie Sasseur dit: à

Quant à dénoncer, vieille buse de deachach, on ne comptera plus toutes vos fatwas, mesquines et jalouses, lancées ce blog.

Bloom dit: à

Johann Cruyft.

C’est Cruyff, prononcer /krreuïf/.
Merci pour lui.

Jibé dit: à

Christiane, « passereau », c’est joli et à la fois attendrissant, je ne sais pas pourquoi. Les oiseaux sont « des trous dans le ciel » a écrit Jim Harrisson, des passeurs vers plus haut
(ne me demandez pas où…)

renato dit: à

Si vous avez aimé The Goldfinch, vous pourriez aimer The Secret History et The Little Friend.

Jibé dit: à

oui Jazzi, « les passeuses font des passes », je ne sais pas quel est le mot pour les mecs qui en font, des passes, mais ils ne sont pas en reste. Grande injustice… « passeur » est mélioratif pour les hommes et « passeuse » est péjoratif, en tout cas lié à une profession estimée infamante.

Alexia Neuhoff dit: à

Pour mettre en appétit M. Court (entre autres tenants de la modernité dans le domaine de la culture), ce Faust de Gounod donné à Bastille (France 5, 21h). Relevé dans le Monde, ces quelques lignes apéritives :
« Paris est la capitale de cette mise en scène [Tobias Kratzer] qui parcourt, en vidéo sur grand écran, des quartiers entiers de la ville, survolant la tour Eiffel et la cathédrale Notre-Dame avec flèche et échafaudage, dont la toiture s’embrasera d’un mégot de cigarette négligemment jeté par Méphisto, s’engouffrant dans son sous-sol métropolitain. »
« Méphisto se substitue à Faust pour mieux engrosser Marguerite d’un diablotin que l’on découvrira sur l’échographie prénatale délivrée par un cabinet médical. »

JiCé..... dit: à

DHH,
Si vous avez confiance dans la technostructure stupide, et diplômée, et fraternelle, et incompétente, de ce petit hexagone pourri depuis tant de décennies …. Consultez ! Vous avez attrapé un dangereux virus.

christiane dit: à

« Des trous dans le ciel »… on a toujours envie de voir plus haut que les nuages, nous aussi. L’été je regarde les vols de martinets dessiner des vagues mouvantes et mobiles. Ils volent, serrés. Il paraît même qu’ils dorment en volant.
Les astronautes ont « troué » le ciel pour nous offrir « la terre bleue comme une orange »…
Le cinéma aussi troue le quotidien, surtout dans une salle obscure percée seulement par la lumière du projecteur. Bertrand Tavernier aimait aller au Champollion pour voir ses films préférés au milieu des autres. J’aimais aussi son cinéclub.
Les oiseaux, c’est comme les rêves. Ils passent et repassent dans le ciel pour nous rendre légers.

Soleil vert dit: à

Faut-il rappeler que les années 70 ont été consacrées a combler le retard en matière de téléphone en France. Le 22 à Asnières ça vous dit qq chose ?

C’était difficile de prévoir à l’époque le potentiel de la commutation par paquet et plus globalement l’avènement d’internet.
Avant de fournir de l’image fallait déjà s’assurer que la voix passait bien.

Le minitel c’était France-Telecom. Pour les services « rose » voyez le fondateur de Free

https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Niel

Bref je ne dis pas qu’on n’est pas passé à coté de qq chose, mais enfin il y a eu Concorde et le TGV

Par contre l’absence de vaccin français COVID pose effectivement un pb de fond

renato dit: à

Ils ne peuvent pas mentir éternellement.
Ils devront répondre,
tôt ou tard,
à la raison avec la raison,
aux idées avec les idées,
au sentiment avec le sentiment.
Et puis ils se tairont :
leur château de chantage,
de violence,
des mensonges
s’effondrera.

Pier Paolo Pasolini

Marie Sasseur dit: à

Ok.

Marie Sasseur dit: à

Pour Niel, ça bloque…

Marie Sasseur dit: à

Voir l’ histoire de sa » réussite « , avec des pratiques pas très loyales…

Marie Sasseur dit: à

Ce doit être le mot o.g.r e qui bloque.

Janssen J-J dit: à

ce matin…, le bon Sureau plein de fleurs d’Appolinaires. D’enchantement.
Bien partie, la journée… Régime sec et limage de la chaine de la tronço, rétive à couper devenue.
Pas lu dridrill… Vaut-il le coup ? Verrai pu’tard. Hein.
Merci DD., m’aviez encore jamais embrassé. Suis ému, matutinalement.
Bàv à tous.tes, et à la paix retrouvée des 2 roses surtout, au passage du passeur, (26.3.21_9.36)

Bloom dit: à

Faut-il rappeler que les années 70 ont été consacrées a combler le retard en matière de téléphone en France.

Et les années 80 et 90 à dépenser des millions sur une technologie inutile: le Minitel.

Alors que [s]elon Maurice Allègre, délégué à l’informatique du Plan Calcul jusqu’en 1974 :

« Louis Pouzin, polytechnicien et chercheur de très grand talent, (est à l’époque) venu proposer un projet de réseau maillé d’ordinateurs basé sur quelque chose de totalement nouveau : la commutation de paquets. Très vite, les recherches ont connu un plein succès, au point que j’ai déployé de grands efforts pour faire adopter le projet par la direction générale des Télécommunications comme base pour leur futur réseau de transmissions de données », poursuivait M. Allègre, « Je me suis malheureusement heurté à un mur. Nous aurions pu être parmi les pionniers du monde Internet (…) », conclut le courrier de l’ancien haut fonctionnaire, « Nous n’en sommes que des utilisateurs, fort distants des lieux où s’élabore l’avenir. »
(Wikipedia)

No comment…
Lobbies + castes + république des petits copains = France.

Marie Sasseur dit: à

Ben voilà, qui fait toute la différence.

Alexia Neuhoff dit: à

Janssen J-J dit: à
Pas lu dridrill…

Il casse du Glass !

Marie Sasseur dit: à

L’ histoire de France de F Sureau, voyage au long cours sur la Seine, oui, c’est un bon contre- poison.

Jibé dit: à

JJJ
j’ai aussi entendu François Sureau ce matin, et la musique d’Apollinaire, c’était bon.

Christiane,
les martinets ne se posent pas, en effet, les hirondelles à peine plus, ils flottent en faucille selon les courants ascendants qui les portent,…
et ils migrent, eux, ils peuvent foutre le camp quand ils veulent. Pas comme nous, avec nos frontières et nos barrières, … heureusement, nos rêves…

DHH dit: à

@SV
Ce qui est encore plus extraordinaire que la vitesse foudroyante avec laquelle ont été inventées et appliquées toutes les innovations en matière d’informatique et de télématique, c’est l’immédiateté de leur appropriation par l’ensemble de la population et la « revolution culturelle » que cela a représentée
Sans même parler des bouleversements de fond apportés au fonctionnement de la vie politique, aux relations marchandes, au rapport avec le savoir, au conditions inquietantes de diffusion des idéologies, voici deux exemples tout bêtes, un peu anecdotiques illustrant jusque dans domaines inattendus ce qui a profondement changé :
-Nos jeunes familiarisés avec l’écriture SMS comprennent d’emblée une transcription écrite de la phonétique d’une phrase parlée, alors que nous, pour comprendre la première phrase de ZAZIE: Doukipudontan il nous a fallu d’abord la « gueuler » dans notre tête
– avec les émoticônes une véritable écriture idéographique , là ou ne connaissions qu’écriture syllabique, est en train de se constituer ,

DHH dit: à

Marie Sasseur à tant de venin a déverser contre moi qu’un post ne lui suffit pas et qu’il lui en faut trois pour arriver à exprimer la quintessence du mépris haineux qui l’habite
On a envie de lui répondre comme dans la cour de recréation ,comme Poutine à Biden :’C’est celui qui le dit qui l’est

Brinqueballe dit: à

Jean-Yves Masson facebook.
Il y a 7 heures. ·
J’apprends ce soir la mort de Gil Jouanard. Je l’ai bien connu au temps où il dirigeait le CRL de la région Languedoc-Roussillon. Ce n’était pas pour moi une période facile et j’ai bien failli lui en vouloir de quelques épisodes qui me font sourire aujourd’hui. Je l’ai un peu perdu de vue puis retrouvé sur Facebook il y a quelques années et dès lors, presque chaque jour, j’avais rejoint le cercle des lecteurs des fragments quotidiens par lesquels il poursuivait son chemin d’écriture, et qu’un éditeur aura peut-être l’idée de réunir en un livre posthume.
Il aura donc écrit jusqu’au bout. Le 18 mars encore, il nous parlait des ponts de sa vie. Le 19, de son passé de « Piéton de Paris » dans la tradition de Fargue et de Réda, évoquant discrètement, au passage, la petite maison des éditions Verdier, située dans une allée d’ateliers de meubles du 12e arrondissement, où je le vis pour la première fois il y a sans doute environ trente ans. Le 20 mars, il évoquait l’enfant secret et renfermé qu’il fut. Le 21, il eut quelques mots prémonitoires en soulignant la rareté des « instants vécus à plein régime », et en évoquant « la plus modeste des plantes » qui est « capable d’exister intensément jusqu’à l’ultime fanaison ». Le 22 mars, il redisait une fois de plus que sa forme d’esprit était celle du « coq à l’âne ». Elle aura en effet marqué toute son oeuvre, le rendant inapte au roman ou au récit construit, maîtrisé d’un bout à l’autre. Son allure était donc parente de celle Montaigne, « à sauts et à gambades », et c’est pourquoi il appréciait tant, parmi les écrivains, ceux qui appartiennent comme lui à la catégorie des promeneurs. Gil Jouanard est mort ce jeudi 25 mars à Avignon, sa ville natale. Il se revendiquait athée mais cela n’empêche pas d’imaginer son ombre se promenant quelque part dans la garrigue provençale en compagnie de René Char et de quelques autres poètes qui marquèrent sa vie. »

Janssen J-J dit: à

@ les martinets ne se posent pas, en effet, les hirondelles à peine plus, ils flottent en faucille selon les courants ascendants qui les portent,…
______
Exact, leur pattes sont tellement courtes par rapport à leurs ailes, que s’ils venaient à tomber sur le sol, ils ne pourraient plus jamais en repartir, seraient condamnés quasi à mort. Ce mystère de la nature m’a toujours fasciné, je me demande si ces oiseaux n’ont été créés dans l’intention précise de charmer les humains, de trouer le ciel de Ch. Oui, la « flottaison en faucille » et en « rafales »…
C’est cela…, Philomèle et Progné.

Bloom dit: à

Aujourd’hui, cinquantième anniversaire de l’indépendance du Bangladesh.

Around improvised barricades
To reach home under exploding skies,
Amidst slain bodies
The ultimate choice –
Fight or flee –
Fixed us in a gorgon stare.

We stared back, unpetrified
(Though scared) and vowed
To fight till all were free.
It was precisely
Half a biblical lifetime ago
Though on this day once again
It feels like it was yesterday.

– Kaiser Haq
poète, universitaire, ancien ‘mukti bahini'(maquisard) pendant la guerre d’indépendance.

D. dit: à

L’inflation fiduciaire…

En tout cas le plan de Biden entrainera vite de l’inflation (ce qui est plutôt sain, c’est la situation actuelle qui ne l’est pas). Et du même coup ube hausse des taux d’intérêts, mettant la France en situation plus dufficile pour le remboursement de sa dette. Et évidemment terminé les prêts à taux bas pour les ménages.

closer dit: à

DHH a vraiment eu un trait de génie en parlant du « capital affectif ». On comprend bien que ce concept n’ait pas effleuré l’esprit d’un scientiste à l’ancienne comme Bourdieu.

Je tire ce constat de la lecture en cours de « Jours Anciens » de Michel Winock. Des conditions matérielles pour démarrer dans la vie à peine croyable dans la France gavée d’aujourd’hui, même pour la plupart des plus défavorisés…Une famille de six enfants dans deux chambres, pas d’eau chaude, encore moins de salle de bain bien sûr, pas de chauffage (ou quasiment pas), des WC partagés avec les voisins, le père et le frère aîné morts de la tuberculose…Il en fallait de l’affection et de l’amour pour que tous les enfants survivants s’en sortent à peu près bien !

Michel est le seul à avoir fait des études supérieures, paradoxalement grâce à la mort du père. Celui-ci ne pouvait concevoir qu’un enfant de pauvre fasse des études longues, aller jusqu’au Bac étant déjà des études longues. Il fallait à tout prix apprendre un « vrai métier », c’est-à-dire manuel, à partir de 14 ans. Sa mère étant restée seule, ayant trouvé un emploi salarié et les autres enfants (beaucoup plus âgés que Michel) étant tous dotés d’un travail, elle s’est laissé convaincre par la fratrie de donner un chance au petit dernier de faire des études…

J’en suis à sa découverte de la politique et de Mendès France (de l’amour aussi)…

DHH, vous devriez écrire quelque chose sur le capital affectif. Un livre ou un article…

D. dit: à

« Je peux vous affirmer que je n’ai aucun mea culpa à faire, aucun remords, aucun constat d’échec »,

…on verra ça dans un mois. Sincèrement je souhaite qu’il ait raison sur la stratégie mais mes propres analyses, qui certes sont celles d’un simple particulier non épidémiologiste, aboutissent à une terrible aggravation de la situation avec des malades graves entassés sans soins à la porte des hôpitaux (quoi qu’il en coute).

On verra.

Marie Sasseur dit: à

Le vieux chameau deachach, se pique de jeux de cour de maternelle , comme tous les vieux séniles.

Rip.

et alii dit: à

@ J.Drillon,
je croyais qu’on disait bête comme un peintre
fameuse proposition duchampienne, ce verdict asséné à toute l’histoire de la peinture et à toutes les cohortes de peintres qui l’ont précédé : « bête comme un peintre. »
sinon, ses pieds ses?
BONNE JOURNEE

et alii dit: à

Drillon:
Aux côtés de Marcel Duchamp, une multitudes d’autres acteurs, philosophes (Platon, Schopenhauer, Hegel, Kant, Foucault…), écrivains (Gautier, Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé, Breton, Desnos, Brisset…), et bien entendu artistes (Praxitèle, Raphaël, Clesinger, Manet, Whistler, De Chirico…) sont invités à entrer en scène pour interroger cette séculaire association, aussi tenace qu’arbitraire, entre l’art et la bêtise.
in
http://www.fage-editions.com/livre/bete-comme-un-peintre-ou-comment-lesprit-vient-aux-artistes/

et alii dit: à

sur mediapart:
Bête comme un Duchamp ou « le petit monde ennuyeux de Puteaux ». (L’anti-peinture indéfectible de Marcel Duchamp)
 » « Vers la fin de sa vie, [Picasso] était très inquiet de l’allégeance que les artistes montraient à Duchamp. Il méprisait Duchamp », a-t-il poursuivi.

Pourquoi Duchamp n’a-t-il jamais intéressé les grands peintres de la modernité comme Matisse, Mondrian, Giacometti, Soutine, de Stael, Pollock, Bacon, etc.?

Duchamp savait distinguer la plastique et l’art littéraire.

Il savait que « le cubisme [était] un mouvement de peinture … exclusivement. C’était plastique en tout cas. Toujours ». « Tandis que le surréalisme est un mouvement qui englobe toute sorte d’activités n’ayant pas grand chose à voir avec la peinture, ou les arts plastiques ». (Entretien Georges Charbonnier). Mais il a joué délibérément la littérature contre la peinture.

Il reconnaît avoir jeté son urinoir à la figure du monde de l’art, et il s’est plaint ensuite qu’on en ait fait une œuvre d’art: mais que n’a-t-il refusé d’exécuter les répliques de ses readymades au début des années soixante, répliques que lui avaient commandées plusieurs musées d’art moderne, et constituant ainsi une opération préalable au lancement du dadaocapitalisme. Faut-il parler d’hypocrisie: l’anti-peinture qui est son apport le plus repérable à l’histoire de l’art s’est trouvée par la suite entièrement recouvert par les artistes qui se sont réclamés de lui. Tous ont gardé le vieux nom de peinture, que ce soit le Pop art, l’Actionnisme viennois, Yves Klein, etc.
mais pour repasser après les passeurs, voilà:
https://tse3.mm.bing.net/th?id=OIP.i8IKqaJKtbkMljY4w5pWSgAAAA&pid=Api

et alii dit: à

bien sur, c’est à renato qu’il faut demander des explications sur les parties de repassages

J.L. Beaufils dit: à

Excellent livre que celui de M. Egana mais pas récent…

et alii dit: à

et pourquoi pas prognathe?
Dans la mythologie grecque, Philomèle et Procné (en grec ancien Φιλομήλη καὶ Πρόκνη / Philomếlê kaì Próknê) sont les deux filles de Pandion (roi d’Athènes) et de Zeuxippe. Leur légende forme une efflorescence du mythe de fondation d’Athènes.

Clopine dit: à

Closer, Bourdieu « scientiste à l’ancienne », vous p pourriez développer svp ?

et alii dit: à

POUR prognè,j’ai vu, c’est La fontaine ! mais en grec c’est un kappa!

Jazzi dit: à

« avec les émoticônes une véritable écriture idéographique, là où ne connaissions qu’écriture syllabique, est en train de se constituer »

Une manière de renouer avec l’écriture égyptienne et les hiéroglyphes, qui nous contemplent depuis plus de 4 000 ans ?

Soleil vert dit: à

>DHH« Ce qui est encore plus extraordinaire que la vitesse foudroyante avec laquelle ont été inventées et appliquées toutes les innovations en matière d’informatique et de télématique, c’est l’immédiateté de leur appropriation par l’ensemble de la population et la « révolution culturelle » que cela a représentée »

Oui demander une ligne fixe et se retrouver avec une box et un ordinateur … faut s’adapter.
On pourrait faire un // entre téléphone et télévision pour ce qui est de l’appropriation

Mais bon techniquement je commence à bégayer car le Minitel fonctionnait aussi en mode communication par paquet avec le protocole X25 et non TCP/IP. Notez cependant que le réseau du Minitel était sécurisé parce que internet c’est catastrophique. Je ne pense pas que les gens qui géraient leur compte avec un Minitel en ait gardé un mauvais souvenir.

La suite avec les mobiles a été plus catastrophique (BE POP, Pointel). Là on n’avait plus les cerveaux.

> Tavernier : comme Truffaut il a démarré sa carrière comme critique dans Les Cahiers du Cinéma mais aussi … dans une revue SF (Fiction) dans les années 60. Je l’ignorais

closer dit: à

Vous imaginez Bourdieu parler d’affection, Clopine?

Dites-nous plutôt ce que vous pensez du « capital affectif » dont parle DHH.

Jacques Drillon dit: à

@Et alii
Je n’ai pas dit que P. Glass était bête… Il est loin de l’être! J’ai dit que sa musique l’était. Ce n’est pas à vous que j’apprendrai qu’il y a une différence…
A vous,
JD

closer dit: à

Macron aurait, selon lui, eu raison de ne pas confiner fin janvier…soit, tous les partis politiques ont approuvé sa décision. Donc pas de courage particulier de sa part.

En revanche, il « semble oublier » que depuis fin janvier il s’est écoulé huit semaines au cours desquels les morts, les contaminations, les hospitalisations se sont accumulées lentement mais inexorablement. Il aurait pu avoir l’idée de prendre des mesures avant la catastrophe actuelle, notamment à l’occasion des vacances de février comme certains l’avaient suggéré…

Valérie Pécresse, avec son bon sens et sa réactivité habituelle, propose d’avancer les vacances de Pâques. On va voir s’il s’obstine…

Raymond Prunier dit: à

passereau @ christiane

après avoir gazouillé hirsute dans les brindilles
le passereau se serre sur lui-même soigneusement
plume à plume et à l’instant des lueurs mortes
son corps soudain noirci s’abandonne à l’arbuste grave
l’enchanteur du ciel semble alors une obscure motte de terre

DHH dit: à

@et alii
le personnage de Procné est dans une des plus belles pages des Metamorphoses d’Ovide

christiane dit: à

JJJ,
Enchantée par votre commentaire sur les martinets et les hirondelles. Vous avez dû les regarder longuement. J’aime aussi entendre leurs cris joyeux dans le ciel d’été. On regarde mais déjà ils ont disparus. Ils savent s’enivrer de leurs vols comme s’ils étaient nés pour cela : voler et tracer dans le ciel des lignes invisibles. Lignes de vie.

christiane dit: à

Comme c’est étrange, Raymond, cet oiseau-terre, ce passereau qui abandonne le ciel. Est-ce pour mourir ?

christiane dit: à

Et Alii, votre fer à repasser, armé de pointes m’évoque la guitare que Picasso créa a la mort de son ami. Elle était hérissée de clous pointus comme si cette musique lui arrachait le cœur.
Vous avez des trouvailles étonnantes. Griffer, écorcher, blesser, là où la douceur devrait être présente.

renato dit: à

et ai., les parties de repassages il faudrait plutôt demander à Buren, selon Ben Vautier.

closer dit: à

Mes bien chères soeurs, mes bien chers frères…Prions ensemble pour qu’aucun d’entre nous ne soit terrassé par un infarctus, un AVC ou un accident de voiture et aille crever dans un couloir d’hôpital en attendant qu’un lit se libère !

D. dit: à

Les hirondelles et les martinets chassent en vol pour se nourrir, tout simplement. Des tubes digestifs avec des ailes. Leurs cris sont des avertissements de danger, de chasse gardée ou bien des appels sexuels.
Le reste reléve du délire imaginatif éventuellement mièvre, de la tentative d’humaniser la gente aviaire, digne descendante des dinosaures.

D. dit: à

Hé bé oui.

Soleil vert dit: à

Bel article de Pierre Assouline sur Bertrand Tavernier.

renato dit: à

Lors de mes cours d’été à Sienne j’avais trouvé un martinet envahi par les parasites, après l’avoir nettoyé et remis en force je l’ai lancé dans le ciel de la tour du Mangia 88 mètres — « et une pierre avec des lettres grecques, hébraïques et latines fut placée dans chaque côte de la tour, afin qu’elle ne soit pas frappé par le tonnerre ou la tempête ».

Pour les hirondelles, puisque Le nid, en forme de coupe, est fait de boue et de matière végétale on est autorisé à croire qu’elles pâturent près de l’eau et en bordure des prés.

renato dit: à

Bon, le fer à repasser c’est Cadeau de Man Ray, camarade de Duchamp.

renato dit: à

Philip Glass n’est pas bête mais ennuyeux.

Phil dit: à

De l’avis des spécialistes, la musique de Philip Glass est plus agréable dans les ascenseurs Schindler que Otis

renato dit: à

Duchamp avait parfaitement raison, les peintres sont toxicodépendants de la térébenthine — elle leur a bouffé le cerveau —.

Bloom dit: à

Et dans « Capitaine Conan », plus encore que le rythme, c’est l’énergie sur le terrain.

Dans ‘Comme si c’était moi’,Philippe Torreton parle d’une bagarre homérique dans un bar en Roumanie pendant le tournage de ce grand film sur le malheur de ceux que la guerre avait rendu inapte à la vie civile.
‘Tavernier, un grand bock de 7e art pour tout le monde, s’il vous plait!
Thank you, Bertand!

Bloom dit: à

Bertrand!

D. dit: à

Il faut faire attention avec les essences sans odeur, puisque justement elle n’ont pas d’odeur.

D. dit: à

Eh oui.

Bloom dit: à

inaptes
delbor!

renato dit: à

Satie, il me semble, préconisait une musique qui couvre le bruit des couvert sans déranger la conversation.

christiane dit: à

Renato,
Les hérissons, les martinets… Il y a du Noé en vous.
C’est extra de l’avoir rendu au vol du haut de la tour.
Vous avez raison pour les hirondelles. Comment font-elles leur nid ?

et alii dit: à

Procné tue alors Itys, son jeune fils, et les deux femmes le découpent et cuisent ses membres. Puis elles le font servir à Térée, lors d’un repas qu’il prend seul. Lorsque celui-ci réclame son fils, Procné répond simplement « Ton fils est avec toi », et Philomèle surgit, qui jette la tête d’Itys sur la table. À cette vue, Térée, transporté de rage, veut poursuivre les deux sœurs. Mais elles se sauvent et se métamorphosent, Procné en rossignol, Philomèle en hirondelle ou le contraire suivant les auteurs. Térée lui-même, changé en huppe, ne peut les atteindre. Quant à Itys, les dieux, ayant eu pitié de son sort, le métamorphosent en chardonneret. Cependant chez Ovide, on ne trouve pas cette version concernant Itys : il est tué et mangé sans métamorphose ultérieure

Jazzi dit: à

« Bertrand! »

Bloom, pour le confort du lecteur, respecte l’usage qui veut que l’on mette un blanc entre le mot et le point d’exclamation : Bertrand !

Jazzi dit: à

« il est tué et mangé sans métamorphose ultérieure »

Normal, pas de métamorphose pour la merde !

Jazzi dit: à

Petit cru pour le Drillon de la semaine…

Jazzi dit: à

« Il y a du Noé en vous. »

🎻 🎻 🎻 🎻 🎻

renato dit: à

« … pour le Drillon de la semaine… »

Déjà vendredi ! voyons quelles histoires veut-il nous raconter.

renato dit: à

«… ingénieur » c’est pourquoi je lis volontier Gadda, Musil.

renato dit: à

« Le bouquet se monte à 156 000 F, la rente annuelle à 12 000 F. »

Bien, mais Léonard accepta l’offre de François I qui consistait en une rente annuelle d’environ 200 mille € — en chiffres actuelle — plus un toit.

Claudio Bahia dit: à

Janssen J-J dit:
Ma vraie drog…, c’est cette RDL, hélas…

Je serais vous, Janssen, je renoncerais à fumer de cette RDL, ça fait « tousser » ou alors à petite dose. Je crois savoir que vous êtes un jeune retraité, c’est bien cela? alors, préparez votre avenir, votre vieillesse, laissez aller…
j’ai bien dit: à petite dose…….

Claudio Bahia dit: à

à propos, Janssen, vous qui « remontez régulièrement les filets », comment faites vous pour laisser passer, sans réagir, les propos haineux et horribles de Marie Sasseur envers DHH, peut-être la personne la plus remarquable et la plus digne de respect de ce blog?
Au secours ! quelqu’un !! …………(Felix Leclerc)

DHH dit: à

@Soleil vert
pour une surprise c’est une surprise !Depuis si longtemps nous avons cru comme a une évidence qu le modele de Swann etait Charles Haas ,ce dandy elegant et cultivé, seul juif d’un club qui ne s’appelait pas encore le jockey , et qui figure un peu à l’ecart dans le tableau aux airs de photo de classe où sont presentés quelques uns de ses membres

John B dit: à

« Un éclat de rire est exactement le contraire d’un morceau de bois, c’est quelque chose qui met le feu, qui enflamme vos allumettes intérieures. Les allumettes font le même bruit qu’un rire étouffé. J’adore empêcher mon rire d’éclater. C’est un chatouillement si merveilleux que de ne pouvoir lâcher ce qui aimerait tellement jaillir. J’aime ce qui ne doit pas être, ce qui doit rentrer en moi. La chose étouffée en devient plus pénible, mais aussi plus précieuse. Oui, oui, je l’avoue, j’aime bien être opprimé. Certes. Non, pas toujours certes. Que M.Certes disparaisse de ma vue. Voici ce que je voulais dire : être obligé de réprimer quelque chose, cela signifie le faire doublement autre part. Rien n’est plus fade qu’une permission indifférente obtenue rapidement et à bon compte. J’aime bien tout mériter, tout connaître par l’expérience, et un rire, par exemple, a besoin d’être expérimenté. Quand je crève intérieurement de rire, quand je ne sais plus où mettre toute cette poudre stridente, je sais alors ce que rire signifie, c’est alors que je ris en rieur consommé, c’est alors que j’ai une représentation parfaite de ce qui m’a secoué. Il suit de là qu’il me faut supposer, et me tenir fermement à cette conviction, que les règles rendent l’existence argentée, peut-être même dorée, en un mot pleine d’attraits. Car il en va sûrement de presque toutes les autres choses et de tous les désirs comme de ce ravissant rire interdit. N’avoir pas le droit de pleurer, cela augmente les larmes. Être privé d’amour, voilà ce qui s’appelle aimer. Quand je ne dois pas aimer, j’aime dix fois plus. Tout ce qui est interdit est au centuple ; ainsi seul s’accroît ce qui devait être mort. Et c’est vrai en grand comme en petit. Joliment dit, d’un ton bien quotidien, mais c’est dans le quotidien que résident les vrais vérités. Voilà encore que je bavarde, n’est-ce pas ? Je concède volontiers que je bavarde, car il faut bien remplir les lignes avec quelque chose. Qu’ils sont charmants, charmants, les fruits défendus !»
R. Walser

renato dit: à

Montale, dans une courte prose qui fait partie de Papillon de Dinard parle d’un homme dont la vie fut modifiée par le sauvetage d’un moineau pas humanisé du tout. Le moineau s’appelait Snow Flake ou plus simplement Snow.

gisèle dit: à

@Tavernier. »passeur » les journaleux de tous bords s’en sont gargarisés,à défaut de « monument » un peu trop usé .Certains ont risqué « cinéma patrimonial » Il faut arrêter ce massacre, Tavernier fut un créateur de très grand talent.
Si l’on veut entrevoir le génie français, il faut consulter le site  » télescope M U S E, et les expériences de Roland Bacon et de ses copains astrophysiciens comme lui, du centre de recherches de Lyon (en France !) Ils travaillent dans le désert d’Atacama (au Chili) à la recherche des toutes petites galaxies . Les VLT ‘very large télescopes’ sont fabriqués à Lyon et sont exoédiés au Cili, par morceaux dans des caisses ultrasécurisées, par avion. Ils cherchent et ils trouvent !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Multi_Unit_Spectroscopic_Explorer
Quant à l’Enarchie, il y a longtemps qu’elle n’est plus qu’une fabrique de fonctionnaires plus ou moins « hauts » même s’il s’y trouve- encore- de « grands serviteurs de la France ». Etait-ce le but de Michel Debré et de son premier directeur ?

Jibé dit: à

En parlant hirondelles et martinets, on « n’humanise » pas la gente aviaire, on prend plaisir à regarder la vie dans le ciel. On ne dit rien en termes d’ornithologie, c’est sûr…
Rabat-joie que vous êtes.

@Christiane, les hirondelles se posent au bord des flaques et zones humides pour trouver la boue qui leur sert; les martinets produisent un mucus qui colle les parois du nid, faites de régurgitations, ce que certains humains adorent avaler en potage, chacun son plaisir

DHH dit: à

@Claudio Bahia
vous ne venez pas assez souvent sur la RDL , et vous ne mesurez pas combien les propos que vous dénoncez sont monnaie courante dans ce qui s’échange sur ce blog
On finit par avoir la peau dure ou plutôt dans mon cas non, c’est mon avatar pseudonimisé qui a la peau dure.
Et rien de ce qui s’adresse a lui, à ce double virtuel, ne me concerne ou ne m’atteint.
Neanmoins les compliments, même adressés a cet avatar, font toujours plaisir à la personne réelle, et je suis sensible au fait que vous voyez en moi une veille dame respectable .Merci

Jibé dit: à

DHH
« Et rien de ce qui s’adresse a lui, à ce double virtuel, ne me concerne ou ne m’atteint. »
heureusement!
Mais il reste que la façon dont certain(e)s se permettent de déblatérer de pures expressions de haine et de vulgarité révèle quand même ce qu’ils sont derrière leur avatar à eux et elles. Pas beau à lire, ces trucs.
Bien à vous

puck dit: à

j’ai lu tous vos commentaires ! ils sont formidables ! bravo !

aussi j’aimerais apporter mon grain et une pierre à l’édifice, en disant, si on me le permet, qu’il me semble qu’il fut un temps où le collectif primait encore sur le particulier, un temps où l’individualisme n’était pas l’alpha et l’oméga des comportements, un temps où les gens avaient foi dans le Progrès. Depuis, les repères ont changé mais assiste-t-on pour autant à un bouleversement de paradigmes tel qu’il faille parler, comme le fait Michel Winock, d’« une autre civilisation » à la faveur du bouleversement technologique ?

à ce niveau j’aimerais souligner le fait que dans l’expression « bouleversement technologique » on trouve le mot « bouleversement », mais aussi le mot « technologique » !

j’aurais aussi bien pu utiliser l’expression « bouleversement scientifique » ou « bouleversement des techno-sciences », mais en vérité je n’en vois pas trop l’intérêt…

puck dit: à

si on remonte dans l’histoire des hommes on peut situer le premier bouleversement technologique avec le premier feu de cheminée, et aussi le premier arc qui est, comme chacun sait, l’ancêtre des instruments à cordes pincées comme le luth et la Fender Stratocaster.

en effet, il est fort probable que, parmi les premiers utilisateurs de l’arc, il s’en trouve un qui, attendant qu’un lapin pointe le bout de son nez, ait eu l’idée de tirer sur la corde de son arc, et de la relâcher, s’apercevant ainsi que cela produisait un son, plus exactement une note qui dépendait de la tension de la corde sur l’arc.

là on peut parler de bouleversement technologique, car de cet homme ayant produit cette note avec son arc est bien l’ancêtre en droite ligne de Jimi Hendrix !

bon voilà un aspect de ce que l’on nomme « bouleversement technologique », mais je voudrais pas trop m’épandre en faisant le parallèle avec ce que d’aucuns nomment la technologie du bouleversement, c’est un autre sujet, pour plus tard…

puck dit: à

plus tard c’est maintenant !

puck dit: à

donc c’est quoi la technologie du bouleversement ?

Bloom dit: à

respecte l’usage qui veut que l’on mette un blanc entre le mot et le point d’exclamation : Bertrand !

Fuck l’usage, Baroz! (pas l’inverse!)

renato dit: à

Chez Paul Edel Suivons Mr Sammler dans New-York

renato dit: à

Puis il y a La Douleur du chardonneret d’Anna Maria Ortese.

Marie Sasseur dit: à

Oui c’est cela même, me ficher la paix, ce qu’un harceleur multi pseudos dans ton genre ne paraît pas avoir compris, tant c’est la seule raison de ta présence sur ce blog.

Pour reste, évidemment, c’est toujours: mort aux cons. Pour les cas les plus désespérés.
Et vous êtes tous dans l’ensemble concernés.

christiane dit: à

Oui, Jibé,
La moitié des commentaires de ce blog consistent à se moquer, à insulter, à insinuer du mal sur certaines personnes qui tentent d’écrire quelque commentaire. La jalousie, la méchanceté, souvent en groupe.
Pourquoi rester ? Pour les dialogues agréables, intéressants avec quelques rares passants. Je note néanmoins les préférences qu’affichent certains à l’entre-soi…
Vous lire est une grande joie, vous et quelques autres.
Merci pour les oiseaux et pour les livres partagés, pour votre éthique aussi.

puck dit: à

hé bien la technologie du bouleversement consiste en un concept technologique visant à créer des bouleversements parmi lesquels le fameux bouleversement technologique. pour le dire autrement le bouleversement technologie appartient à l’ensemble des technologies du bouleversement dont il fait lui-même partie ! en ce sens pour que l’homme puisse être à l’origine de bouleversements technologiques il a fallu qu’il soit lui-même suffisamment bouleversé afin de produire cette technologie du bouleversement ! je veux dire dans son essence même, l’homme est une espèce sujette au bouleversement, et aussi une espèce qui doit sa survie à une capacité technologique assez bouleversante pour bouleverser son existence.

D. dit: à

C’est bouleversant.

D. dit: à

Je confirme ce que vient d’écrire Christiane : j’ai récemment été qualifié de tube digestif.

DHH dit: à

@closer
ce que je dis du capital affectif n’est guère original ,même si la formulation en termes bourdieusien l’est peut-être.
mais c’est un sujet qui mérite d’etre envisagé sous de multiples aspects et qui invite aussi a se demander pourquoi dans certains cas ce capital affectif a une influence plus négative que positive sur les destinées mais sans jamais etre neutre:
vous me suggérez d’ecrire quelque chose à ce propos;
mais même si cette question me tient à coeur je me sens bien incapable de produire une reflexion écrite nourrie sur le sujet

Bloom dit: à

Non, le travail de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France ( cellule de chasse aux innovations issues de l’anglo-américain) n’est pas inutile.
Par exemple, le terme ‘pharmacopotentialité'(capacité d’une molécule à servir dans un médicament)a une certaine allure, et peut rapporter gros au Scrabble.

Parler du Covid en français:
https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Langue-francaise-et-langues-de-France/Politiques-de-la-langue/Enrichissement-de-la-langue-francaise/Depliant-Crise-sanitaire-le-dire-en-francais

D. dit: à

Tube digestif mon cul !!

Soleil vert dit: à

Correction
Et bien on peut se rabattre sur l’écrivain Vernor Vinge et son concept de singularité technologique

closer dit: à

Il est évident, DHH, que vous n’êtes pas la première à souligner l’importance des affects reçus dans l’enfance dans la construction d’une personnalité et dans son aptitude à évoluer favorablement ou non dans la société.

Mais c’est très pertinent et original (me semble-t-il) d’en avoir fait une catégorie de capital, c’est-à-dire quelque chose que l’on peut recevoir et que l’on peut transmettre à côté du capital symbolique, scolaire, culturel ou économique. Dans le cas de Winock, c’est de loin le capital qui a le plus joué dans son ascension sociale, en dehors de ses aptitudes personnelles, intelligence ou curiosité évidemment.

et alii dit: à

bonjour;je suis trop triste pour « discuter »,et ne peux pas être en phase avec la RDL/
:Pourtant, le passé – un référentiel clé de leçons durement apprises par essais et erreurs – est trop souvent oublié ou négligé par les praticiens de la conservation aujourd’hui. Dans « Bêtes bien-aimées: lutter pour la vie à l’ère de l’extinction », la journaliste Michelle Nijhuis montre que l’histoire peut aider à contextualiser et à guider la conservation moderne. En effet, on peut soutenir que ce n’est qu’au cours des 200 dernières années environ que quelques individus dispersés ont commencé à réfléchir sérieusement à la nécessité de sauver des espèces – et ce n’est que dans les 50 dernières années que la biologie de la conservation est même apparue comme un domaine distinct.

REVUE DE LIVRE – «Bêtes bien-aimées: se battre pour la vie à l’ère de l’extinction», par Michelle Nijhuis (WW Norton & Company, 352 pages).

«Bêtes bien-aimées» se lit comme une enquête sur qui est qui et les plus grands moments de ces décennies de développement. À travers les yeux et les actions des individus, il dépeint l’évolution du domaine étonnamment jeune d’une poursuite presque uniquement de l’élite occidentale privilégiée à «un mouvement qui est façonné par de nombreuses personnes, de nombreux endroits et de nombreuses espèces».
https://undark.org/2021/03/26/book-review-beloved-beasts/

Janssen J-J dit: à

bonjour;je suis trop triste pour « discuter »,et ne peux pas être en phase avec la RDL/

@ etalii, que pourrions-nous faire pour que vous retrouviez votre sourire légendaire ?
Une mienne réponse à CB sur l’attitude de SMS a été shintée par Passoul, rendant incompréhensible sa riposte… (je la recopie-colle : Marie Sasseur dit: à Oui c’est cela même, me ficher la paix, ce qu’un harceleur multi pseudos dans ton genre ne paraît pas avoir compris, tant c’est la seule raison de ta présence sur ce blog.Pour reste, évidemment, c’est toujours: mort aux cons. Pour les cas les plus désespérés. Et vous êtes tous dans l’ensemble concernés). Je crois qu’elle est montée en généralité à l’égard de l’Herdélie… Mais voyez-vous, etalii, je ne suis pas triste du tout de « ne pouvoir discuter ». Pourquoi l’être ? Je note un progrès sous votre plume : vous dites ne pas pouvoir avant qu’auparavant, vous disiez ne pas vouloir, genre allez tous vous faire f. Bàv, (ne répondez pas à SMS, surtout, ça ne servirait à rien !)

et alii dit: à

ce que j’ai toujours dit, c’est que je n’ai aucun désir de discuter de « ma vie » mon « histoire » mes « sentiments » ce qui m’intéresse encore assez pour y aller c’un clic, de « raconter » :mon opinion sur le blog est peut-être erronnée; mais il me semble que
« here comes everybody » , et que les billets sont pensés pour intéresser un public très divers: dès l’instant que ce sont des lecteurs,et pas forcément très professionnel comme des professeurs, des journalistes « etc », des gens de différents partis politiques, qui ont « milité ou non »,d’origines différentes, et avec des expériences de vie différentes,des attentes différentes et qu’ils ne sont pas tenus de déclarer; d’où les réserves et la retenue que je vois dans les récits;
et de ce point de vue, je ne peux que déranger les personnes qui ont des intentions et des projets;
vous ne pouvez en aucune façon intervenir »personnellement » autrement sur mon « regard »,et mes questions;
bonne soirée

Jibé dit: à

Christiane,
et réciproquement, dirais-je, j’aime discuter avec vous et quelques autres, à la volée -pour rester dans le thème aviaire…
bien à vous

Jazzi dit: à

« je ne peux que déranger les personnes qui ont des intentions et des projets »

Mais personne n’a d’intentions ni de projets particuliers, et alii. Seulement être tel qu’en soi-même !

et alii dit: à

voici, pour exemple, le commentaire que j’avais gardé »pour moi » comme »idiot »;il s’agit de la première photo avec la rangée de « chaussettes blanches » comme en ont porté bien des fillettes -et pas seulement françaises(j’ai souvenir d’en avoir acheté en Italie pour ma fille!)
or, m’est revenu en mémoire un article d’un journal féminin sur Duras qui racontait aimer porter des chaussettes blanches de fillettes;d’autres traits qui se concluaient sur « narcissisme » de l’écrivaine;
laissons mon opinion sur le fait et l’article; Duras n’est pas une « inconnue » de la scène littéraire française; j’ai essayé en vain de retrouver l’article ; c’est ridicule, mais tant pis!je ne recommencerai plus;
bonsoir

et alii dit: à

si, et il y a eu des intentions exprimées dont j’étais la cible; donc, c’est inutile de discuter pour moi, et avec moi

Jazzi dit: à

« c’est inutile de discuter pour moi, et avec moi »

Pourquoi venir alors sur un forum, et alii ?

Moralès sed laisse dit: à

être tel qu’en soi-même !

L’éternité nous change!

puck dit: à

« une partie de l’œuvre du médiéviste Georges Duby »

pour les cancres qui fréquentent ce blog (et Dieu sait s’ils sont nombreux) je précise qu’un médiéviste n’est pas un musicien qui joue du médiévon, comme un pianiste joue du piano, ou un trompettiste de la trompette.

pour la bonne et simple raison qu’à ma connaissance plus personne ne joue de nos jours du médiévon ! au moins sous nos contrées.

puck dit: à

au point à préciser est que le mot « dubitatif » ne vient pas de cet éminent monsieur qui serait tout le temps pressé, je veux dire si c’était le cas on dirait dubiatif en lieu et place de dubitatif.

sur un blog littéraire ça ne fait jamais de mal de faire des rappels d’étymologie.

Alexia Neuhoff dit: à

Le « capital affectif » maintenant. Un truc New Age ? Dans un sens, c’est à la portée des pauvres, des gueux, du quart-monde même. Il suffit que papa, maman et les zenfants s’aiment, ça ne coûte rien et, de plus c’est attendrissant. Naturellement, sur le plan de la réussite sociale, cela n’a jamais fait preuve de la moindre efficacité, cela ne remplace pas une bonne et belle fortune sonnante et trébuchante, un nom, un carnet d’adresses, les réseaux qui vont avec. Combien de bien nés (même mal aimés) dans les sphères du pouvoir ? Combien de nés dans la misère, quoique comblés affectivement dans leur enfance, à des postes équivalents ? Aujourd’hui plus qu’hier…

Bloom dit: à

D’où vient que certain textes provoquent un effet jubilatoire (tandis que d’autres indiffèrent ou, pire)?

Par exemple, cet extrait de La Vie mode d’emploi, de George Perec.

CHAPITRE VII
Chambres de bonne, 2
Morellet

Morellet avait une chambre sous les toits, au huitième. Sur sa porte on voyait encore, peint en vert, le numéro 17. Après avoir exercé divers métiers dont il se plaisait à débiter la liste sur un rythme de plus en plus accéléré, ajusteur, chansonnier, soutier, marin,professeur d’équitation, artiste de variétés, chef d’orchestre, nettoyeur de ambons, saint, clown, soldat pendant cinq minutes, bedeau dans une église spiritualiste, et même figurant dans un des premiers courts métrages de Laurel et Hardy, Morellet était devenu, à vingt-neuf ans,préparateur de chimie à l’École polytechnique, et le serait sans doute resté jusqu’à sa retraite si, comme pour tant d’autres, Bartlebooth ne s’était un jour trouvé sur son chemin.  »

Bartlebooth = Bartelby + Barnabooth
Melville , Larbaud, & Perec, trio de choc.
Paré pour le grand large!

puck dit: à

la première photo avec la rangée de « chaussettes blanches »
 »

la troisième en partant de la gauche c’est Simone de Beauvoir, et à sa droite c’est sa soeur poupette.

et alii dit: à

quand in se prétend lacanien, on connaît son lexique:
La passe concerne la fin de l’analyse [1]. C’est à la fois un moment dans l’analyse, un événement, qui peut d’ailleurs se répéter plusieurs fois, qui indique que l’analyse est sur le point de se terminer, et c’est aussi une procédure qui permet de vérifier la conclusion de l’analyse.
Cette procédure a été inventée par Lacan en 1967 [2] ; elle est en vigueur dans l’école de la cause freudienne, elle y tient même une place centrale.

Qu’est-ce que cette procédure de la passe? C’est à la fois très simple et très sophistiqué. Un « passant », c’est-à-dire une personne qui estime avoir terminé son analyse, peut vouloir faire part à la communauté analytique de ce qui vient de se découvrir pour lui dans ce passage à l’analyste et l’éclairer après-coup. Il va témoigner de son parcours analysant, réduit à ses moments logiques, auprès de deux passeurs, qu’il rencontrera séparément, et ceux-ci rapporteront son témoignage à un jury, cartel ou commission de la passe. Les passeurs ont été
https://www.causefreudienne.net/quest-ce-que-la-passe-2/

et alii dit: à

quand on et Canton (pour le riz)

Petit Rappel dit: à

Merci Bertrand Tavernier pour Capitaine Conan, on veut bien, mais il serait équitable de rappeler que le film n’eut pas existé sans le livre , remarquable à bien des égards, de Roger Vercel!

puck dit: à

Le « capital affectif » maintenant. Un truc New Age ?
 »

pas du tout ! ayant un gamin trader chez Meryll Lynch je peux vous affirmer que le « capital affectif » correspond à un type d’investissement, comme on trouve des placements « verts » écolos, ou des placement « care » etc… ce sont des placements dans le secteur d’activité des affects, et actuellement c’est qui fonctionne le mieux, à condition d’utiliser le very high speed trading qui permet de vendre des actions avant de les avoir achetées en utilisant le décalage lié au phénomène électro gravitationnels de la rotation de terre tel que décrits par les lois de la relativité générale.

le genre de truc qui entre dans les domaine des bouleversements technologiques.

Bloom dit: à

dubiatif

Duby,hâtif?
Tout au contraire.

With all due respect, la génération d’historiens qui a précédé celle dont il est question dans le billet de Passou, je veux parler des Duby, Le Goff, Le Roy Ladurie, Vovelle, Richet, Furet et consorts, était un régal de lecture pur et simple pour les non-spécialistes.
Tout comme les grands anciens,Febvre, Braudel, Marrou, Marc Bloch, les réflexions sur l’Histoire des deux derniers étant lecture obligatoire en khâgne philo…

puck dit: à

« une personne qui estime avoir terminé son analyse, peut vouloir faire part à la communauté analytique de ce qui vient de se découvrir pour lui dans ce passage à l’analyste et l’éclairer après-coup »

c’est marrant on retrouve ce même processus dans le taoïsme, et aussi chez les moines shaolin : ils ont aussi des passages et des passeurs comme pour les réfugiés mexicains et afghans.

puck dit: à

Bloom, n’espérez pas qu’en relevant mes réflexions méditatives j’en vienne à vous adresser la parole après toutes les insultes que vous m’avez balancées !

Bloom dit: à

le film n’eut pas existé sans le livre , remarquable à bien des égards, de Roger Vercel!

Soyons honnête: Vercel est sorti de l’anonymat grâce au film de Bertrand Tavernier.
Quand est sorti The Hours, tout le monde s’est rué sur Mrs Dalloway, roman d’une lecture pourtant assez aride.
Allez Louia!
Il arrive que cinéma et littérature fasse la paire.
Allez Louya!
Conan, c’est Torreton pour l’éternité et un jour. Personne d’autre. In-car-na-tion. Présence réelle. Quasi transsubstantiation.

En plus, il crache pas sur la bigorne, le rouennais shakespearien!

A man after my own heart, so he is…

Bloom dit: à

fassENT

Bloom dit: à

Allez, et maintenant, les Calédoniens.
Go on, ZE litte oneS.

Bloom dit: à

Bloom, n’espérez pas qu’en relevant mes réflexions méditatives j’en vienne à vous adresser la parole

Bel exemple de prétérition (terme employé à tort et à travers sur Radio France).

D. dit: à

Tube digestif mes couilles !

et alii dit: à

philomag :Robert Darnton : “Je vois les pirates comme des acteurs centraux et oubliés de l’Histoire”
Charles Perragin publié le 26 March 2021 6 min
Sans les éditeurs pirates, peut-être que Rousseau ne serait pas passé à la postérité. Peut-être que les Lumières n’auraient pas existé. Pas plus que la Révolution. Si elles ne sont pas diffusées, les idées ne valent pas plus qu’un silence. L’historien Robert Darnton, qui vient de faire paraître le livre Éditer et Pirater (Gallimard), nous plonge dans les rouages de l’édition au XVIIIe siècle : des idées aux imprimés, des imprimés aux consciences, du silence aux rumeurs. Entretien.
https://www.philomag.com/articles/robert-darnton-je-vois-les-pirates-comme-des-acteurs-centraux-et-oublies-de-lhistoire?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=2cf0eb647a-newsletters_COPY_02&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-2cf0eb647a-217926025

Jazzi dit: à

« D’où vient que certain textes provoquent un effet jubilatoire »

Perec, bonne pioche, Bloom !
Chez lui, le lecteur est invité à jouer : l’intelligence est toujours récréative…

et alii dit: à

j’ai quelques raisons de croire que P.Assouline s’est déjà intéressé au livre de MARTYprésenté par JAM sur la règle du jeu « Le sexe des Modernes (Seuil) qui sort en librairie ce jeudi, Éric Marty procède à une déconstruction sensationnelle de la théorie et de la notion du genre. »
pour faire causer les erdéliens!
bonsoir

Jazzi dit: à

C’est pas un peu frustrant de parler des livres que vous ne lirez jamais, et alii ?

Jibé dit: à

Bloom
La Vie Mode d’Emploi, un de mes livres préférés! Où l’on voit bien l’ombre tutélaire de Bartleby en effet, et le clin d’oeil à Larbaud
La vie façon puzzle… reconstituée puis diluée…non mais quelle magnifique idée. Pérec était génial en son genre!

MC dit: à

Pardonnez -moi Bloom, mais c’est strictement l’inverse. Conan a été suffisamment vendu pour rester dans la mémoire collective et dans les bibliothèques familiales. Tavernier est venu après. Ce qui n’ en lève rien au mérite de Torreton. De Tavernier, je suis plus perplexe parce que Conan avant d’être un film est un livre fort.

Jazzi dit: à

La semaine dernière, je suis passé devant le 13, rue Linné, où Perec a habité de 1974 à sa mort en 1982.

Dans le recueil «Penser/Classer», paru après sa disparition, il s’étend sur l’emploi du verbe habiter et évoque, à sa manière, son logement :

«Si je passe devant l’immeuble dans lequel je demeure, je peux dire «j’habite là» ou, plus précisément, «j’habite au premier, au fond de la cour» ; et si je souhaite donner un tour plus administratif à cette assertion, je peux dire «j’habite au fond de la cour, escalier C, porte face». Si je suis dans ma rue, je peux dire «j’habite là-bas, au 12» ou «j’habite au 13» ou «j’habite à l’autre bout de la rue» ou j’habite à côté de la pizzeria».

Si quelqu’un à Paris me demande où je crèche, j’ai le choix entre une bonne dizaine de réponses. Je ne saurais dire «j’habite rue Linné» qu’à quelqu’un dont je serais sûr qu’il connaît la rue Linné ; le plus souvent, je serais amené à préciser la situation géographique de ladite rue. Par exemple: j’habite rue Linné, à côté de la clinique Saint-Hilaire» (bien connue des chauffeurs de taxi) ou «j’habite rue Linné, c’est à Jussieu» ou «j’habite rue Linné, à côté de la faculté des sciences» ou bien «j’habite rue Linné, près du jardin des Plantes» ou encore «j’habite rue Linné, pas loin de la mosquée». Dans des circonstances plus exceptionnelles, je pourrais même être amené à dire «j’habite le 5e» ou «j’habite dans le cinquième arrondissement» ou «j’habite au Quartier Latin», voire «j’habite sur la rive gauche».

christiane dit: à

JJJ,
j’ai lu votre commentaire sous le billet si riche de Paul EdeL.
Oui, nous avions évoqué « La planète de Mr. Sammler » de Saul Bellow. Chez Paul, sur son ancien blog, nous avions aussi évoqué Moses Herzog, un héros qui m’évoquait Woody Allen, un intellectuel toujours déprimé, tourmenté, perdu dans un monde qu’il ne comprend plus.. Là encore la ville (Chicago contre New York pour Sammler) et ses habitants observés minutieusement et avec un étonnement triste.
Dans ce roman, il y a une drôle d’histoire qui court : le vol d’un livre commis par sa fille, Shula, un manuscrit (« L’Avenir de la lune ») appartenant au docteur Lal, un désir d’évasion dans l’espace lié aux rêves de H. G. Wells. Sammler partage-t-il ce rêve ? Il veut restituer le manuscrit… ce sera compliqué !
La planète… de M.Sammler, c’est la terre.
Le roman se termine par la mort d’Elya Gruner, celui qui a fait tout ce qu’il pouvait, tout ce qu’on attendait de lui et cette magnifique prière que Sammler prononce pour lui : «Il savait qu’il devait honorer et il a honoré – au sein de la confusion et de la comédie vulgaire de cette vie que nous traversons si vite –, il honora les termes de son contrat. Ces termes que, au plus profond de son cœur, chaque être humain connaît. Comme moi je les connais. Comme tous les connaissent. Car telle est la vérité, Seigneur, que nous savons tous, que nous savons, que nous savons, nous savons, nous savons. »
(J’avais demandé à Bloom comment il comprenait cette fin. Il ne m’a jamais répondu… Bloom ne répond qu’à DHH…)
Je crois que Sammler sentait que la bonté, la gratitude pour la vie pouvaient seules s’opposer à la barbarie, qu’il devait apprendre cela…
Qu’en pense Paul ?

et alii dit: à

ça doit être très frustrant de persister à cibler une personne qu’on déteste et qui ostensiblement n’a cure des calomnies et « dégueulis » qu’on répand sur elle en étant toujours à côté de la plaque , malgré les aides et conseils recherchés auprès d’hermès de tavernes et poulaillers ruraux !
francisque MICHEL,lui, ne se contentait pas de livres ,même pour apprendre l’argot

Jazzi dit: à

Pourquoi vous détesterais-je, et alii ?
C’est une question que l’on peut se poser vous concernant.
Avez-vous atteint la passe dans votre analyse ?

et alii dit: à

 » livre fort » je me méfie beaucoup de l’exaltation critique de « fort »( les « c’est plus fort »)souvenir d’une femme se promenant assez près de moi dans une expo photos ,et qui faisait elle-même des photos à ce qu’elle me dit, et trouva que c’était « très fort »;c’est comme « intéressant »;un mot vidé !
donc « fort » ? SOIT ou amen?

et alii dit: à

comment va Wiseman?

Jazzi dit: à

« Bloom ne répond qu’à DHH… »

Mensonge !
Moi, il m’a toujours répondu et je ne suis pas une exception…

et alii dit: à

CE QUE DIT JAM sur GENDER
« au concept du genre, gender. Il n’aurait pas cet écho, il ne serait pas devenu pour beaucoup à la fois un slogan et une évidence, s’il n’était pas en sympathie, syntonie, résonnance, avec ce qui travaille le moment présent de notre civilisation, avec son « malaise », selon le mot de Freud, »

MC dit: à

Plaisir de voir citer Darnton qui, en plus d’être un historien, est un homme du livre, lui, une sorte de Roger Chartier avec les moyens américains. Bibliothécaire à Yale, me semble-t-il. MC

Jazzi dit: à

« Qu’en pense Paul ? »

Pourquoi ne pas le lui demander sur son blog à propos de son dernier billet ???

et alii dit: à

et on ne s’ennuie pas un instant avec l’érudition de Darnton; il nous la fait désirer

et alii dit: à

je découvre qu’il y a un site darnton pour les vrais curieux:
« En recherchant des pistes à travers des liens, les utilisateurs peuvent suivre le jeu de l’offre et de la demande en littérature, ville par ville et libraire par libraire. Ils peuvent également étudier les stratégies d’édition, le piratage, la contrebande, la navigation, le rôle des libraires en tant qu’intermédiaires culturels et le modèle des best-sellers à l’échelle nationale.

Enfin, le site rassemble de nombreuses informations sur les écrivains et l’écriture: 500 rapports d’auteurs issus des archives de la police
http://robertdarnton.org/

Janssen J-J dit: à

-< c'est dur d'être empathique longtemps avec des névrosées juives pareilles qui retombent dans leurs errements, des fois qu'elles se sentiraient dépossédées d'elles-mêmes et auraient fait preuve de faiblesse 2'…
-< elle n'ose plus lui parler ni de près ni de loin, voilà pourquoi. Ni même à vous en qui elle n'a plus confiance. C'est sur la perte de confiance. Pour la retrouver, il faut ramer des deux côtés de son orgueil et kant-à soi…
-< l'autre, il boude parce que la juiverie américaine post-shoatique, c'est pas trop son prozac. Des fois qu'il serait pris en flag de faiblesse, autant ouvrir le parapluie et attendre que l'orage passe. Il passe, le passeur de Vercel. Darnton élude. Evidememnt Chartier, + classieux, mais attention quand même, c un gars proche de Bourdieu et Bouveresse, beaucoup plus que de Corbin, bin bin… Quid des historiennes dubitatives ?
-< hermès de tavernes et poulaillers ruraux…, tu te sens visé dans le rétroviseur, toi ?

et alii dit: à

passionnant;DARNTON Explique: En juillet 1778, un intrépide commis de la STN, Jean-François Favarger, monta à cheval et partit pour un voyage de cinq mois qui le conduisit à travers une vaste région du sud et du centre de la France. Pendant qu’il voyageait, il a inspecté chaque librairie le long de sa route. Il rendait compte des libraires, de leur commerce et de ses voyages dans des lettres adressées à la STN, et il tenait également un journal. Pris ensemble, ces documents offrent une vue extraordinaire sur le monde du livre en France pré-révolutionnaire. De plus, la plupart des libraires rencontrés par Favarger ont leurs propres dossiers dans les archives de la STN. J’en ai sélectionné dix-huit avec les dossiers de quelques passeurs et intermédiaires. Par conséquent, le lecteur peut suivre les progrès de Favarger tout en consultant les dossiers pertinents pour des sources d’informations plus approfondies à chaque étape de son itinéraire. Pour ce faire, les villes et les lettres transcrites des libraires qui s’y trouvent doivent être consultées dans l’ordre suivant:

« a cheval » comme MICHEL!
incroyable la richesse de ce fonds!
http://robertdarnton.org/literarytour

et alii dit: à

Corbin ? élève de Vidal Naquet : le billet , vous vous souvenez, rien à voir avec le prozac et autres pilules pour déprimés d’avant virus et après IRM(« identités rapprochées multiples « dixit Sollers treve de gestes barrière)

et alii dit: à

au fait , pour les passionnés d’acronymie,la meilleure présentation que j’ai trouvée:
NFT : l’antifongique du numérique ? non-fungible token, « jeton non fongible » en français.
et comme disent les erdéliens,démerdez vous avec ça :puisque vous savez chercher

et alii dit: à

acronymie et prozac , et autres mythologèmes
Candida albicans, dermatophytes (responsables du pied d’athlète), Malassezia furfur (agent du pityriasis versicolor),
candida est très emmerdant , et n’allez pas à OLYMPIE
pour votre pied d’athlète, même si votre chère DHH vous a promis de vous raconter tout ce que vous vouliez savoir sur les juifs et les juives (pour lire BUTLER,of course, sans oser lui demander

et alii dit: à

BUTLER prénom Judith! est effectivement juive ; on l’a entendue à Paris, et pas qu’à BEAUBOURG (avec Avital Ronell juive elle aussi!)

et alii dit: à

jeton
et faux jeton? /

Cette expression est très ancienne puisqu’elle remonte bien avant l’apparition des chiffres arabes. À l’époque, on comptait avec des jetons qui avaient l’apparence de vraies pièces de monnaie. Certaines personnes essayaient d’utiliser ces jetons comme de l’argent auprès de personnes simples d’esprit.
comme Sainte-Beuve tenait Balzac pour un pisseur de copie, Balzac reprochait à Sainte-Beuve d’être un faux jeton profitant de sa notoriété pour barrer la route aux jeunes talents »

et alii dit: à

i se trouve que je ne considère pas que ce soit « discuter »,ou « dialoguer » de venir sur ce blog demander « qu’est ce que la BPI? » ou « qu’est-ce qu’une métaphore » et quand la personne qui se présente « comme Derrida » ose demander « qu’est-ce que la déconstruction, »on peut au moins se dire qu’il teste et se demander ce qu’il lit et  » comment »;je n’ai aucune estime pour ceux et celles qui font des ronds de jambe-donnent de l’importance comme conseiller qui devant cet erdélien qui se targue de ses relations avec ** énarque ,de son arbre généalogique mais n’est pas capable d’essayer de comprendre pourquoi Derrida disait qu' »il n’y a pas la déconstruction » mais « des déconstructions » -et que je le sache est un motif suffisant pour me détester puisque je n’obéis pas aux ordres erdéliens,;et pourquoi aurais-je confiance en vous si je ne vous demande rien alors que vous passez votre temps à me tester?me calomnier entre vous à projeter sur moi tout ce qui de vous est problématique pour vous !jusqu’à la question de judéité où vous vous présentez comme experts-sachants! des autorités !
qu’ai-je à faire de votre empathie si je ne me pains de rien , et justement pas d’être juive; c’est peut-être un problème pour vous, mais je n’ai pas à « discuter » de cela avec vous,car vous,les erdéliens, n’avez aucune autorité sur ce chapitre!
et que ce soit parce que je vous conteste toute autorité, et que je n’ai aucune dette à votre égard que vous me détestez! ça doit être dur de détester quelqu’un parce qu’on n’a cessé de vouloir le tromper, voilà je ne suis pas dupe de votre imposture ,cause profonde de vos calomnies! selon une méthode rodée par d’autres dont vous l’avez apprise en politique !bon week end et bonnes fêtes de pâque(s);et soignez vous bien

et alii dit: à

une réponse de SOLLERS qui touche le probème des erdéliens:
« , c’est que tout le monde se croit capable d’écrire. Eh bien, ce n’est pas vrai non plus…

Faisons encore un pas de plus dans le démontage de l’illusionnisme ambiant et nous voilà devant quelque chose d’encore plus inquiétant : tout le monde croit que la sexualité concerne tout le monde. C’est le XIXe siècle à l’envers. La sexualité, ce n’est plus le diable, le soufre, c’est au contraire épanouissant, tout le monde en est capable. Il y a donc une forte incitation marchande à l’utiliser (j’ai reçu une cinquantaine de livres où il n’est question que de ça…), c’est vécu en général de manière dépressive, la commande impliquant l’obligation se fait sur un mode de frustration, mais ce qui est révélé, c’est qu’en effet on vit sur l’illusion qu’il y aurait une sexualité ouverte à tous. La commande a pris la relève du diable. Je relie tous ces phénomènes entre eux parce que je les crois supposés et incités par la marchandise et la communication planétaires. Savoir d’où cela vient et quels sont les intérêts qui sont derrière débouchent sur des conclusions politiques, même si elles ne le sont pas ouvertement.

MC dit: à

On Se fiche que Chartier soit proche de Corbin, c’est un homme intelligent et qui connait le Livre. Je doute que ce soit votre cas.Et à propos de Corbin, intéressez-vous donc à son Village des Cannibales, vous qui vous pamez à la moindre atrocité communarde. Intéressez-vous également à la Commune avortée de Brest, qui permit de conserver en sureté les oeuvres du Salon Carré du Louvre, à la différence d’autres trésors de civilisation que vous piétinez honteusement, histoire de ne pas rater une commémoration des plus discutables, en y paraissant dans le sens du vent. Sciences humaines? sciences inhumaines, oui.Pour le reste, je n’ai pas besoin de votre porte-voix pour retransmettre ce que je dis d’un blog sur l’autre. Il y a des commères professionnelles pour cela, mais peuyt-etre avez-vous décidé d’en rejoindre la liste?
MC

et alii dit: à

sur le monde , Delaume : « Etre une passeuse, conclut-elle, est ma véritable raison d’être. »

gisèle dit: à

@ DHH, si vous passez par là,à point nommé. Cette remarque n’est pas très importante mais je vais préciser l’un de mes posts. J’avais fait allusion aux énarques, hauts fonctionnaires ou non. Il n’y avait aucune allusion déguisée à vous (qui étiez en train d’en découdre avec je ne sais qui).Ma réflexion ultra courte portait sur un autre point:l’ENA est-elle une condition sine qua non du pouvoir . J’avoue être noyée entre l’absence de dates et la multiplicité des dialogues et des sujets. Les martinets, les passereaux ne me gênent pas,ils ont bien le droit de voler…j’y ai perdu Nora et Jeanneney. Ce sera pour une tout autre fois. Mon avatar en a pris pour son compte, qu’importe ,certaine a affirmé que je n’existais pas,hélas, car j’ai très mal aux pieds,ce qui n’arrive pas aux fantômes …

rose dit: à

et alii dit: à
BUTLER prénom Judith! est effectivement juive ; on l’a entendue à Paris, et pas qu’à BEAUBOURG (avec Avital Ronell juive elle aussi!)
Phénoménal.
Et Guy Bedos ?

rose dit: à

Rêvé ma mère, jusye maintenant.
J’étais dehors, l’était dedans.
Dans une cour de récréation, c’était un hospice.
Un asile, pour de vrai.
Courage rose.
Vêtue d’une longue blouse blanche (sous le genou) pas du tout elle.
Elle partait en marchant d’un pas vif, fâchée, la ligne était en biais.
Je courais de dehors maman, maman. Elle allait trop vite et était trop fâchée.
Rentrais alors en contact avec l’animatrice qui me parlait de ma mère alors que moi, je voulais la voir. Et elle dissertait longuement. Faisant même référence à ce que disait Guido.
Qui ne connaît rien à rien, baise les femmes commes des p’tits pains, et a vécu éloigné férocement de sa mère du val d’Aoste, dévoré de jalousie envers le frère aîné, poète, qui lui jamais n’a quitté sa mère, la même que celle de Guido.
Elle me parle encore, l’animatrice de ma mère alors que moi, je veux la voir la voir.
Puis, elle se prend la tête dans les mains, très soucieuse, se demandant comment elle va se réconcilier avec elle. Et moi, je lui réponds : « c’est une bonne nature ». Là voilà rassurée.
Je n’ai toujours pas vu ma mère.
Me réveille triste.

rose dit: à

Sur le ptérosaure primitif, petsonne ne commente.
Alors que les paléontologues sont accros.

rose dit: à

personne.
Une troisième a calanché à l’Ehpad, la cadre de santé. Celle qui va voir son fils à Londres, alors que le variant britannique explose.
H24 embauche.
Pourrai me présenter clown.
Je f’rai rire tout le monde.

rose dit: à

Jeudi 25 mars 2021, sommes allées chez l’ophtalmologue. Ma mère en ambulance, moi avec ma Twingo vert anisé.
Chui arrivée avant elle. L’était encadrée comme un d’Alcatrae en goguette. À droite, une ‘tite jeune fille de 17 ans, à gauche un jeune -40 ans- ambulancier souriant. Prévenus que l’on pourrait se faire la belle, qu’il fallait ouvrir l’oeil et le bon. Z’ouvraient les deux, donc.
Après l’orthoptiste 1 puis le 2 avons vu le docteur, jeune, jolie, intelligente, aux pieds des chaussures innommables, de l’armée à lanières. Manquaient que les clous.
Me suis pensé-avec un relent de racisme- encore une roumaine.
L’ai googueulisée le soir, en rentrant chez moi :
Encore raté, carambar.
Italienne, milanaise un accent à couper au couteau.

rose dit: à

Alcatraz.
Baie de SF.
USA.
Côte ouest

rose dit: à

L’a félicité ma mère, pour ses bons yeux. A dit qu’à son âge, c’était très bien.
M’a souhaité que j’ai les mêmes yeux que ma mère, en vieillissant.
L’aînée a éclaté de rire en disant « pas comme les oreilles », peau de vache de nature, on ne sait pas de qui elle tient, Meghan Markle voulant détrôner Élizabeth II, ne lui arrive pas à la cheville.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*