de Pierre Assouline

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La République des livres
Vie d’Oliver complètement Stone

Vie d’Oliver complètement Stone

Les mémoires de cinéastes qui valent la peine d’être lus sont si rares, et le genre en lui-même si peu pratiqué, que lorsqu’il en est un qui sort du lot, on ne devrait vraiment pas s’en priver. Il est vrai que le plus souvent, ils ne valent pas un clou ; les amateurs n’ont pas oublié la déception qu’a suivie la parution de Histoire de ma vie (1964) de Charles Chaplin, concentré de name dropping. La plupart du temps, pressé de citer les meilleurs, ceux qui nous ont marqué, on se rabat soit sur Un demi-siècle à Hollywood de Raoul Walsh (1976), Roman de Polanski, Ma vie et mes films de Jean Renoir, Une vie d’Elia Kazan et une poignée d’autres où l’on sent la patte du nègre, ou sur les entretiens Hitchkock/Truffaut qui ne sont pas des mémoires (j’avoue ne pas avoir lu Friedkin Connection de William Friedkin paru en 2014 chez La Martinière). Une denrée si rare qu’elle tient sur la page d’accueil d’un site. Autant dire que A la recherche de la lumière (Chasing the Light, traduit de l’anglais par Diniz Galhos, 475 pages, 23 euros, éditions de l’Observatoire) d’Oliver Stone vient à point.

Ce récit autobiographique, au rythme et à l’esprit très gonzo, se distingue d’abord par son écriture, ce qui n’est pas la qualité première des autobiographies ; dans le meilleur des cas, lorsque c’est honnêtement rédigé, on se console en se disant que l’auteur ne prétend pas être écrivain, que ce n’est pas son métier, qu’il ne fait pas semblant au motif que pour une fois, son nom apparait sur une couverture de livre et non dans un générique ou sur une affiche. N’empêche qu’il écrit depuis son plus jeune âge et que c’était là sa première passion, avant même le cinéma, du moins le revendique-t-il (et le soin apporté à l’écriture de ses mémoires rend d’autant plus regrettables les coquilles qui émaillent le texte français). Ce qu’il dit de la guerre est rarement anecdotique, et le plus souvent profond, médité, ouvert sur d’autres expériences et d’autres vécus que les siens. La guerre où la mort est à 360°. La guerre, ce moment de l’histoire d’un pays, où la vérité, irréductible à un rapport, ne se laisse pas découvrir. Oliver Stone a vraiment une vision de ce monde-là car il est vraiment pendant la guerre du Vietnam où il se porta volontaire en 1967 dans l’infanterie puis dans la cavalerie (deux fois blessé, décoré de la Purple Heart et de la Bronze Star) ; elle l’a fait, construit, structuré pour le meilleur et pour le pire ; c’est là qu’il a acquis un nouvel instinct, une nouvelle forme de sauvagerie au cours de ses dix-huit mois d’attente, d’ennui et de combats en regard desquels les cours de cinéma à la fac lui parurent la vraie torture. Si ce n’est les Anciens, c’est la France. En le lisant, on ne risque pas d’oublier qu’il a passé toutes les vacances de son enfance et de son adolescence chez ses grands-parents maternels.

« Pourchasser la lumière : j’ai l’impression que tout au long de ma vie, je n’ai rien fait d’autre que cela

La matrice de son rapport au mensonge est la même que celle de John Le Carré (entre autres !) : les parents, leurs crises larvées, leurs conflits dissimulés, les non-dits de leur séparation puis de leur divorce.

« Nous avions livré bataille contre notre propre corruption, au sein d’un système qui exigeait de chaque homme qu’il mente, ce qui était en un sens une forme de déshonneur. La guerre du Vietnam n’était que l’une des nombreuses manifestations du Mensonge dont j’avais fait l’expérience pour la toute première fois lors du divorce de mes parents »

Au front, il fut mis à l’épreuve de trois formes de mensonge : les tirs amis (accidents, erreurs de bombardements etc), la mort des civils (massacre de My Lai etc) et une technique éprouvée pour faire passer une défaite pour une victoire. Le mensonge, qui se trouve selon lui au cœur de la culture américaine, était alors écrasant. Le respect d’Oliver Stone pour les soldats est inentamé, alors que pour les officiers, c’est au cas par cas. Globalement, il les décrit comme des pros assoiffés de coups d’éclat et de promotions, quand bien même cette folle dérive les conduirait à faire de l’obsession sécuritaire une pathologie nationale. C’est aussi en cela que la guerre du Vietnam l’a fait : il en a tiré une aversion absolue pour l’hypocrisie dans toutes ses déclinaisons, ce qu’il ne peut s’empêcher de dénoncer haut et fort quelles que soient les circonstances dans une totale absence de surmoi, entrainant immanquablement des situations embarrasantes sinon des scandales privés ou publics dont sa réputation, et donc sa carrière, firent les frais. Sa légende négative ne lui a jamais lâché les basques.

« … c’est entre autres pour cette raison que je me suis attiré beaucoup d’inimitié par la suite en critiquant notre façon de vivre. Parce que nous mentons à nous-mêmes, et que nous avons plongé le citoyen lambda dans un état de confusion permanent qui le pousse à redouter que des terroristes se cachent quelque part derrière son barbecue, ou que la Russie soit en train de miner notre « démocratie » par des biais insidieux et des formes de guerre atypiques, ou encore que l’économie chinoise soit en train de nous bouffer tout cru avec des baguettes, cela va de soi. Tout au long des années qui se sont écoulées pour moi depuis 1946, le concert de conneries anxiogènes n’a jamais cessé : pire encore, il n’a fait que gagner en clameur. En définitive, c’est nous nous les dindons de la farce. Les clowns. Et ça n’a vraiment rien de très amusant »

Après la Reine du Mal et la Main du cauchemar, deux films d’horreur qui furent des échecs absolus et faillirent bien l’entrainer au fond à jamais, Salvador (1986) (ici puis ici) est son premier vrai film, entièrement conçu sans le moindre soutien des studios, sans contrat de distribution. Ce qu’il avait pour lui ? Il y croyait à mort et avait réussi à embarquer dans son aventure deux producteurs britanniques indépendants au tempérament de joueurs (un pléonasme, en fait). La référence à la mythologie grecque étant récurrente, on ne s’étonnera pas de découvrir au fil des chapitres qu’Homère est l’auteur le plus souvent cité ; de son propre aveu, « Ulysse et sa conscience supérieure » lui ont inspiré le héros de Platoon (1986), premier film sur la guerre du Vietnam du point de vue des bidasses, On peut d’ailleurs lire tout ce livre comme un prolongement inattendu de Platoon, comme une lumière rétroactive. On le voit écrire ses scènes, inventer le personnage de Chris Taylor, écartelé dans sa double fascination pour Barnes et Elias, dualité simple mais efficace représentant les deux faces antagonistes de son propre caractère à la fois pragmatique et rebelle. Le déclic lui vint dès qu’il en vint à se demander : « Et si l’un des deux personnages finissait par tuer l’autre, comme Achille tua Hector ? ». Dans la vraie vie, il voit l’Amérique d’aujourd’hui pleine de Barnes, un homme guidé par la ruse et les instincts primaires, qui n’éprouverait aucun cas de conscience à tuer les Elias-lanceur-d’alerte prêts à dénoncer les agissements barbares au sein de l’armée tenus pour des traitres. On comprend que le Pentagone, à qui il avait demandé son assistance technique (matériel etc), la lui ait refusée au motif que son projet était « une falsification mensongère de la vie au front ».

Midnight Express est le film qui l’a révélé, du moins comme scénariste. Au départ, ce n’était qu’un entrefilet dans un quotidien relatant l’évasion d’un jeune américain des geôles turques où il croupissait après avoir été condamné à trente ans de réclusion pour avoir essayé de passer un peu de hasch en rentrant au pays. Des producteurs et le cinéaste Alan Parker s’y intéressèrent et commandèrent l’histoire à Oliver Stone, lequel eut de longs entretiens avec Billy Hayes, le héros qui n’avait pas encore écrit ses mémoires. Là encore, comme pour Salvador et Platoon, le récit des embûches, problèmes, obstacles dressés sur la route de la fabrication d’un film qui n’en rencontrera pas moins un grand succès critique et public à travers le monde (le scandale orchestré par la Turquie n’y fut pas non plus étranger, mais il est vrai qu’elle n’en sortait pas grandie même si le film fut tourné à Malte, que le héros hurlait au tribunal que c’était « une nation de porcs », que les acteurs censément turcs étaient en réalité arméniens, suprême injure etc), tout cela est raconté passionnément et en détail par l’auteur. Mais pour Stone, la victoire eut un goût amer car « on » (et au premier chef, le véritable antihéros de ce voyage au bout de l’enfer) lui avait vendu l’histoire d’un jeune américain accompagné de sa petite amie, qui faisait du tourisme en Anatolie et ramenait un peu d’herbe pour payer ses études. Il y a cru et a écrit un scénario au poil -car Stone, outre sa personnalité de cinéaste, n’a jamais cessé d’être, pour lui-même et pour les autres, l’un des meilleurs scénaristes de sa génération. Jusqu’à ce la gloire du film encourage inévitablement Billy Hayes à se faire le VRP de sa tragédie (récemment encore, à 70 ans révolus, cette tournée digne d’un one-man-show était sa principale activité, courant les festivals et les plateaux pour se raconter à la lueur du film dont il fut le conseiller). Stone comprit alors qu’il s’était fait avoir, qu’il avait donné ses lettres de noblesse à un mensonge, une fois de plus, sentiment renforcé longtemps après lorsqu’il découvrit la vérité nue dans un documentaire consacré à Billy Hayes : en fait, non seulement celui-ci était gay depuis sa jeunesse (alors qu’on avait demandé au scénariste de ne pas oublier le rôle attendrissant de la petite amie et de montrer l’acteur Brad Davis refusant l’invitation d’un autre prisonnier sous la douche) mais surtout il avait toujours été un trafiquant de drogue, certes à sa petite échelle, qui n’en était pas à son coup d’essai (son quatrième transport !) lorsqu’il s’était fait pincer à l’aéroport d’Istanbul avec deux kgs de hasch. Une mystification, mais les gens veulent-ils vraiment la vérité ? Stone n’aurait pas probablement pas écrit le même film s’il avait su ; encore que, la pression des commanditaires étant si forte… La conscience, toujours, il y revient inévitablement tant elle le torture et le hante par la voix de Humphrey Bogart dans cette réplique du Trésor de la Sierra Madre (d’après un roman de B. Traven) :

« La conscience. Quel machin. Si vous vous convainquez que vous en avez une, elle vous harcèlera jusqu’à la mort ! »

N’allez pas croire qu’elle le pousse pour autant à être un rigoureux obsédé de la fidélité documentaire (même si pour Platoon, il a fait transporter de la terre rouge du Vietnam aux Philippines où avait lieu le tournage, détail qui frappa les anciens combattants américains par sa recherche d’authenticité). Il effectue des recherches avec tout le sérieux nécessaire et une fois qu’il a engrangé le fruit, il en fait ce qu’il fait. Pour Salvador, l’un de ses films les moins connus en France (on le trouve désormais sur OCS) mais des plus puissants tant l’action y est condensée, et le jeu de James Woods, John Belushi et John Savage renversants de force, il voulait une charge de cavalerie des zapatistes contre les militaires dans une rue d’un village même s’il savait pertinemment que jamais les rebelles n’avaient chargé à cheval dans l’Etat de Morelos mais… « rien à foutre ! », il la voulait pour des raisons visuelles et dramaturgiques et il l’obtint avec pas moins de soixante-dix chevaux. Et ce n’est pas tout : pour ne pas se voir reprocher d’avoir fait un film à la gloire du communisme et de la révolution, il « inventa », car cela ne s’était jamais produit, une scène où des rebelles du Front de libération exécutent de sang-froid des soldats qu’ils ont capturé à l’issue de la bataille de Santa Ana. « Je pense à présent que cette volonté d’établir un équilibre dans les points de vue était une erreur de ma part » écrit-il. Il faut préciser qu’il ne dissimule rien de ses échecs et de ses erreurs, et il ne se contente pas de les regretter : il les analyse et les dissèque, ce qui rend plus crédible encore l’évocation de ses motifs de fierté (et ses refus, tel celui d’écrire l’adaptation du Mystère Von Bülow ou le scénario de Top Gun malgré le cachet faramineux pour ne pas avoir à glorifier l’armée).

Des projets, il n’en a jamais manqué, pour lui et pour les autres. Il se présente volontiers comme « une fontaine à idées ». Le problème, c’est le temps de les mettre à œuvre, le temps perdu et gâché à lutter contre les producteurs qui n’ont jamais produit qu’un mauvais effet, des réunions interminables, des réécritures sans lendemain, des courses à l’argent, des budgets promis et renoncés. Il est tous ses personnages, il n’en est donc aucun, prenant soin de toujours leur rester extérieur, seul moyen de demeurer libre en écrivain de cinéma, certes chaotique et imparfait, et un parfait inconnu aux yeux de tous, y compris à ceux des gens du métier et des critiques qui le décrivent comme « fou à lier. Il est vrai que politiquement, ses contempteurs lui reprochent d’être passé de sa jeunesse conservatrice et de son vote en faveur de Reagan à son gauchisme actuel qui le pousse à soutenir Bernie Sanders et Jean-Luc Mélenchon. La place manque pour évoquer aussi Né un 4 juillet (1989), Tueurs nés ainsi que ses documentaires contestés sur Arafat et sur Fidel Castro.

Son cocktail préféré, et parfois permanent jour après jour, à le rendre décalqué semaine après semaine, n’est pas la littérature ni le cinéma, adrénalines à haute dose, mais alcool+ cocaïne+ Quaaludes. Accro à cette « sensation » et à son côté répétitif à n’en pas douter jusqu’à craindre de ne plus pouvoir si savoir travailler s’il le mettait à distance. Il dit s’être désintoxiqué, non de la consommation épisodique mais de l’état d’esclave des substances, grâce à une cure mais aussi grâce à l’excellence de la cuisine française lorsqu’il s’installa à Paris pendant quelques temps (il faudra essayer pour voir !)

Ayant connu la guerre, la prison, la vie quotidienne dans la marine marchande et le reste, il avait en lui un réservoir de violence qui ne demandait qu’à exploser. Comment ne pas se sentir bestial quand on a servi « la Bête » au Vietnam ? Il n’en fait pas une excuse à ses excès ni une justification à ses débordements, mais un début d’explication- et cela vaut aussi pour la soif  de brutalité, de sang dans la frénésie d’accumulation d’argent des personnages de Wall Street (1987) qu’il écrivit et réalisa dans le même esprit que Scarface.

Oliver Stone se reconnait assez parano dans son genre, tendance impatient et agressif ; l’envers de cette face incommode, c’est son entêtement, sa pugnacité, son inflexibilité ; seuls ces traits de caractère ont permis à ses films d’aboutir. Au fond, il n’aura jamais cessé de tester ses limites ce qui est toujours édifiant, mais cela dépend avec qui. Lorsqu’il a écrit le scénario et les dialogues de L’Année du dragon (1985), il pouvait se permettre de placer des répliques racistes antichinoises dans la bouche de Mickey Rourke en misant sur le décalage, comme dans Scarface. Sauf que Michael Cimino, s’il est autant dans l’outrance que Brian de Palma, n’a pas le don, lui, de manier aussi l’ironie -ce qui change tout.

Le scénario que lui commanda Brian de Palma pour son opéra poudre avec Al Pacino, une version moderne de Scarface (1983) avec des marielitos cubains déchainés à Miami, est aussi un autre grand moment de ses mémoires. Comme on lui laissa toute liberté, lui aussi se déchaina, bourrant les séquences et les répliques de toute l’énergie, de toute la violence, de toute la crasse, de toute la colère et toute la transgression qu’il avait en lui et ne pouvait canaliser (183 occurrences de fuck : Scorcese battu !). Inoubliable Tony Montana dont la cicatrice se balade sur le visage au gré des séquences tout au long du film, le maquilleur ayant du mal à lui garder sa place et même sa forme ! Qu’importe puisque, avec Al « Actor’s Studio » Pacino, on y croit de toute façon comme on croit que l’héroïne lui est vraiment montée à la tête dans ses délires de domination et de puissance alors que, de l’aveu même de Stone, il n’a jamais touché aux drogues et n’y connaissait rien. Pacino, l’acteur qui ne suit que son propre tempo face à l’inertie et l’impassibilité de Palma. Et pourtant à deux ils ont réussi le film-culte le plus électrique qui soit. A trois même car Stone y a eu sa part, non seulement pour écrire le film mais pour protéger ses scènes sur le plateau, empêcher les coupes sombres (quelle épreuve que d’être scénariste du film d’un autre lorsqu’on est également réalisateur !).

Si ce Scarface, épopée d’un seul toute de violence et de transgression dans une Floride où cupidité est vertu, est encore dans les mémoires longtemps après, c’est avant par ses répliques devenues culte, partout citées dans tous les milieux. Stone se livre à ce sujet à une forte réflexion sur le rôle de la critique lorsqu’elle fait intervenir son goût plutôt que son sens de l’analyse ; il lui reproche de faire intervenir dans son jugement l’image qu’elle a du cinéaste (et dans son cas à lui, elle est souvent désastreuse tant ses réactions sont imprévisibles et mènent au clash, ce qu’il appelle « un travers de dramaturge ») aux dépens du contenu du film.

Vivement la suite si elle est de la même encre, avec le récit de l’intérieur  que l’on espère aussi formidablement vivant, de JFK, Nixon, Alexandre, World Trade Center, W, l’improbable président, Savages, SnowdenPlatoon fit du scénariste si recherché un cinéaste à part entière. Les premières projections qui eurent lieu à Manhattan lui valurent d’être saluées fraternellement par les chauffeurs de taxi. D’un vers du fameux poème de Kipling If…, il a tiré une philosophie de la vie relative aux échecs et aux succès : « Deux imposteurs ». N’empêche, cela lui mit du baume au cœur en le ramenant à un vers chu d’un autre poème :

« Je suis devenu un nom »

Par moments, on le sent prêt à échanger toutes les statuettes des Oscars, Golden Globe et Bafta qui trônent sur ses étagères contre le texte original de l’Ulysse de Tennyson. On ne se refait pas. C’est aussi ce qui rend passionnante la lecture d’un livre a priori aussi improbable.

(James Woods et John Savage dans Salvador, Mickey Rourke dans The Year of the dragon, Brad Davis dans Midnight Express, Michael Douglas dans Wall Street, Tom Berenger et William Dafoe dans Platoon, Oliver Stone sur le tournage de Platoon, photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma.

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commentaires

1 050 Réponses pour Vie d’Oliver complètement Stone

MC dit: à

Autre chose. On notera que Stora cite au début de son rapport destiné à qui l’ on sait le très tendance Paul Ricoeur. On ne rit pas. « Qui sait faire sa Cour défait aux mœurs du Prince ». Et fortiori à ses lectures….

Janssen J-J dit: à

Je suis un étudiant en détresse. Ou dois-je m’inscrire pour toucher mon chèque ?… apparemment, on rase gratis dans tous les râteliers de ce pays de Paul Ric(h)oeur.
C géni(t)al, hein !…

christiane dit: à

Janssen J-J
Bien aimé votre réflexion argumentée sur les réactions plurielles à l’inceste.
Bien aimé également les réponses de Christine Angot sur France Inter.

D. dit: à

Vous êtes boursier-étudiant-en retraite, JJJ ? Vous avez droit à une soupe croussienne de plus par jour. Et les chèques-psy illimité à vie.

Marie Sasseur dit: à

Concernant le rapport Stora, au-delà d’un fait de cour, qui ne fera rire que les imbéciles heureux, montre que cet historien a atteint les limites de l’exercice en solo, auquel on pourra trouver les qualités et les défauts, c’est selon, et il était temps.

L’ouverture des archives, aux historiens,
serait la -une des- conséquence  » logique » de ce rapport .
Je crois que c’est aussi ce que réclame son homologue algérien qui a reçu la même mission.

Janssen J-J dit: à

@ PR/MC… C’est pas une histoire de faire sa cour… Mais plutôt de susciter la lecture au long Court du président. Parait que Ricoeur, ça lui cause… Habile, le Stora, quand il sait plus que quiconque où vont les rapports commandités aux universitaires… hein…
Bon, j’attendrai pour ma part de l’acheter chez Albin Michel en mars… et suis impatient (Je n’en ai pas encore eu les « bonnes feuilles », n’appartenant plus à la germanopraxis, et quand bien même…).
Vous n’aimez pas Benjamin Stora, Marc…? ou du moins, douteriez-vous de sa compétence « scientifique » sur le sujet, en tant qu’es qualité « pied-noir », donc partial ?
Autre chose : j’ai trouvé votre jugement à l’emporte pièce sur Voltaire, un brin cavalier et plutôt gratuit, faute d’avoir été correctement argumenté pour la rdl…
(Je dis ça, j’ai rien dit… comme d’hab)..

DHH dit: à

@et alii
moi je vois aussi aussi Roman(Polanski) Jean (Renoir) et Nanni (Moretti);
Mais Jazzi doit pouvoir en citer bien d’autres

et alii dit: à

UNE NOUVELLE MINORITE/
faisant partie de l’organisation spirite Spiritualists’ National Union, ainsi que 143 membres de la population recrutés grâce aux réseaux sociaux.

on parle dans leur cas de clairaudience;
bonne suite

Jazzi dit: à

Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, DHH. Mais à bien y réfléchir, il n’y a pas tant de réalisateurs-acteurs que ça. Il y a des acteurs qui sont passés derrière la caméra, telle, Nicole Garcia. Mais qui ne joue pas forcément dans leurs propres films. Clint Eastwood est une exception notoire.

Jazzi dit: à

Ne jouent pas…

et alii dit: à

8. Xavier Dolan
J’ai tué ma mère, Les Amours imaginaires, Tom à la ferme et bientôt Matthias et Maxime : autant de films de Dolan où il joue le rôle principal. Lawrence anyways, Mommy et Juste la fin du monde échappe à l’égo-trip réalisateur acteur ; ce sont sans doute ses meilleurs films. De là à y voir un lien de cause à effet…

et alii dit: à

Depuis 2010, Amalric joue dans tous ses films. Dans Tournée, c’est lui le promoteur de la troupe burlesque ; dans La chambre bleue, adapté de Simenon, il joue l’amant accusé de meurtre ; dans Barbara,

Paul Edel dit: à

François Truffaut est bon comédien dans son film « La chambre verte », excellent aussi dans « l enfant sauvage ».

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

4 milliards de messages par jour sur Facebook.

Pour la présidentielle, à LR, on a 45 candidats. (Brice Hortefeux, 2021)

En France, 10% des femmes victimes de viols portent plainte.

Guerre de sécession : 600 000 morts.

11 présidents des Etats-Unis étaient propriétaires d’esclaves .

Trump est un David Koresh politique. (X)

L’utopie de Tolstoï est un bêlement ridicule. (Jankélévitch)

Nous sommes tous candidats à la mort , mais c’est en candidat lointain. (id)

On meurt seul. (Pascal)

La mort est le passage de quelque chose à rien du tout. (Jankélévitch)

On peut être prix Nobel et raisonner très mal. (id)

Mettre la charria avant les bœufs…(Jacques Julliard)

L’ironie pimente agréablement la tisane morale. (Rémy de Gourmont)

Le Twitter chinois s’appelle « Weibo ».

Lever l’anonymat sur la Toile. (Luc Ferry, titre d’une chronique, 21 janvier
2021)

Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre. (Richelieu)

Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait. (Clemenceau)

Dans l’avenir, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité. (Andy Warhol)

Jazzi dit: à

Oui, Dolan et Amalric sont de très bons exemples, et alii. Est-ce vous qui les avez trouvés ?

Paul, dans ses films « auto fictifs » Truffaut est en effet le meilleurs interprète possible. Mais il n’avait plus l’âge pour les 400 coups et la série des Antoine Doinel. Il a su trouver son double parfait avec Jean-Pierre Léaud. Il s’est fait doubler magistralement aussi dans l’Homme qui aimait les femmes par l’étonnant Charles Denner et dans Vivement dimanche (sur sa dernière passion pour Fanny Ardant) par Jean-Louis Trintignant. On peut le regretter.

Jazzi dit: à

« Pour la présidentielle, à LR, on a 45 candidats »

David Lisnard est le meilleur !

Qui est David Koresh ?

Bloom dit: à

« Ce singe de génie chez les hommes envoyés. »

Voltaire, précurseur de Darwin?

Jules César est peut-être la pièce la plus « classique » du Barde. Froidement rectiligne, là où les autres tragédies sont toute en sinuosités, y compris les romaines, elle se prête effectivement au pastiche classique, plus aisément que Titus Andronicus, délicieusement barbare et cannibale.

Il va falloir faire un sort à notre bien-aimé Charles Lamb.

Jazzi dit: à

Bloom, les drames historiques représentent un tiers du répertoire shakespearien. Dans l’introduction de la trilogie Henri VI apparait Jeanne d’Arc. C’est pas terrible terrible !

Bloom dit: à

« traduire « et édulcorer Shakespeare pour les sujets du Roi Jacques…

Plutôt pour Charles II, PR, niet?
Les dernières pièces du Cygne de l’Avon sont contemporaines du règne de Jacques I (Macbeth, a pièce écossaise fut-elle écrite pour plaire à l’ancien monarque calédonien?…). Quant au jacobite enterré à St Germain en Laye, il se manifeste plutôt vers la fin du siècle, après Davenant.

et alii dit: à

waco pour les amnésiques!
Le siège de Waco est un blocus qui s’est déroulé du 28 février au 19 avril 1993 à la résidence du groupe religieux les « Branch Davidians » dans la ville de Elk, près de Waco au Texas, aux États-Unis. Il y eut 4 morts du côté des agents du gouvernement ainsi que 82 morts, dont 25 enfants et le leader du groupe David Koresh, principalement dans l’incendie qui mit un terme aux 51 jours de siège par les forces de police.

L’affaire est considérée comme l’un des événements les plus catastrophiques de l’histoire américaine contemporaine, Bill Clinton déclarant avoir été furieux « d’avoir donné [son] assentiment à ce raid, auquel [il ne croyait] guère »,. C’est aussi l’action la plus meurtrière du gouvernement américain contre ses citoyens depuis la guerre de Sécession. Les controverses soulevées par la gestion du conflit persistent à ce jour.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Waco

Bloom dit: à

Baroz, tu n’as pas tort. Cela dit, il faut distinguer les pièces romaines des « Histoires » d’Angleterre, dont Henry VI est de loin la plus barbante. Mais la tétralogie Richard II, Henry IV (surtout la 1ere partie) et Henry V est pur chef d’œuvre, comme l’est Richard III, que ce soit avec L.Olivier ou P.Torreton ou déconstruite par Al Pacino dans Looking for Richard.
Remarquablement peu de scories chez le Barde (Tout est bien qui finit bien ? Henry 8? Periclès? …)

Retour dit: à

Waouh ! Notre Bloomy shakespearien nous tente une transposition du vide intersidéral des propos musicologiques de certains.
Un must

Janssen J-J dit: à

Jean Carbonnier (1969)
« Les mœurs sont les coutumes sexuelles des honnêtes gens. La justice doit s’arrêter à la porte de la chambre à coucher ».

et alii dit: à

CEUX QUI NE COMPRENNENT PAS »Dans la culture du Sujet-Roi, de l’individu mini-État, chacun est à soi-même une secte, et la société une super-secte gérant l’absurde. » peuvent essayer de trouver les props de P.Legendre sur le cinéma:le sujet du billet;et peuvent les communiquer ;merci
LEGENDRE recommandé par P.ASSOULINE A TRAVAILLE AVEC DES cinéastes ;

et alii dit: à

un ami de P.LEGENDRE
/
Frederick Wiseman est un cinéaste américain, né le 1er janvier 1930 à Boston. Dans ses films, il est réalisateur, scénariste, producteur, monteur, preneur de son, et parfois même interprète. Documentariste, il s’est principalement appliqué à brosser un portrait social des grandes institutions américaines.

et alii dit: à

P.Legendre écrivit:(lien)

Si j’emprunte à Alfred de Musset une formulation de son fameux récit (« La Confession d’un enfant du siècle ») et la mets au pluriel, c’est pour souligner l’importance d’un tel film à valeur autobiographique pour les générations occidentales contemporaines. Frédéric Wiseman, réalisateur-poète, lui aussi enfant du siècle et en même temps son interprète, traduit le tourment de tous. C’est pourquoi l’écrit de Musset est si bienvenu : « Du passé, ils n’en voulaient plus.…. Il leur restait donc le présent, l’esprit du siècle, ange du crépuscule qui n’est ni le jour ni la nuit…. ». Pareil jugement, formulé voici près de deux siècles, met le doigt sur ce que combat aujourd’hui comme hier l’aventure poétique : la tyrannie des propagandes de l’immédiat – une tyrannie qui table sur l’oubli de soi, autant dire sur l’effacement du temps.

Jazzi dit: à

On a mainte fois parlé de Frederick Wiseman ici et sur la république du cinéma, notamment avec C.P., et alii.
Quant à Pierre Legendre, tout a pratiquement été dit aussi. Ses romans sont d’excellents scénarios pour un cinéma traditionnel de qualité…
Jean-Paul Dubois, également, dans un autre genre.

Marie Sasseur dit: à

(Passou, au rapport !, svp, la guerre continue)

Jazzi dit: à

Pourquoi a-t-on le sentiment que vous parlez souvent de choses que vous ne connaissez pas, et alii ?

Marie Sasseur dit: à

.. »j’aime bien »… »j’apprécie »…

On dirait qu’ Angot a participé , pour la vieillesse en déshérence, à une émission de téléachat pour une cocotte minute seb.

Bonne nouvelle, pour la justice ( et la société) :  » Victor » a déposé plainte.

Jazzi dit: à

(Ma Soeur, à la niche ! la kapo ça suffit )

et alii dit: à

lorsque j’ai commencé de lire P.LEGENDRE? C4EST PAR L4INESTIMABLE OBJET » qui m’évoquait un titre de BUNUEL.
P.LEGENDRE A PARL2 DE Wiseman dans son enseignement à L’EPHE mais aussi dans des lieux où il était invité(lycée, Beaubourg ; bien sur pour le savoir, il faut y avoir été sans faire confiance a ceux qui vous dissuadent de « travailler »

Jazzi dit: à

« Victor » a été violé par sa jumelle !

Marie Sasseur dit: à

Le harceleur analphabete, a montré sur ce fil son incommensurable nullité, et sa vaine hargne de caniche.

Jazzi dit: à

Avez-vous vu les films adaptés des romans de Pierre Legendre, at alii, moi oui…

et alii dit: à

P.LEGENDRE NE RePeTAIT PAS « amour », il s’en méfiait de ces ressassements de « amour »

Jazzi dit: à

Si vous changez de disque comme vous changez de culotte, Marie Sasseur, je comprends que nul ne veuille vous approcher !

B dit: à

Je déclare la séance levée. A demain.

Jazzi dit: à

Grande confusion de ma part, et alii, entre Pierre Legendre et Pierre Lemaitre.

Jazzi dit: à

Mort de Nathalie Delon.
Triste destin d’Alain, qui aura enterré toutes ses femmes !

et alii dit: à

P.Legendre a été aussi à l’institut M.Planck

Max Planck (1858-1947), physicien, inventeur de la théorie des quanta, Prix Nobel de physique 1918

La « Société Max-Planck pour le soutien des sciences » est une organisation de recherche indépendante à but non lucratif. Les instituts Max-Planck ont la réputation d’être des « centres d’excellence » dans le domaine de la recherche fondamentale : depuis 1948, date de sa fondation, la Société Max-Planck (MPG) a engrangé pas moins de 17 prix Nobel.

Les 80 instituts, cellules de recherche, laboratoires et groupes de travail de la société Max-Planck jouissent d’une indépendance et d’une liberté totales dans le choix et l’exécution de leurs missions de recherche. La MPG s’occupe ainsi surtout de projets de recherche innovants dépassant la structure universitaire ou ne pouvant y être intégrés en raison de leur orientation interdisciplinaire.

Les instituts Max-Planck se consacrent à la recherche fondamentale dans les domaines suivants :

– biologie / médecine

– chimie / physique / technologies

– sciences humaines

Marie Sasseur dit: à

Je comprends surtout que ce pleutre s’est « enfumé » tout seul. On ne peut pas tout mettre sur le compte de la fumette. L’analphabétisme a ce stade, la honte pour lui, c’est plus que con génital.

et alii dit: à

P.Legendre connaissait aussi Yan Thomas, né le 9 février 1943 à Alger et mort le 11 septembre 2008, un juriste et historien du droit français.
Il a été membre de l’École française de Rome (1980-1983), professeur d’histoire du droit à l’université de Rouen, puis, de 1989 à sa disparition, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et directeur du Centre d’études des normes juridiques.

MC dit: à

En effet Bloom , Davenant meurt en 1668, Mais il a eu le temps d’œuvrer sur Macbeth ou les Sorcières entrent par la fenêtre , entre autres clous scéniques. Cette idée qu’il faut clarifier Shakespeare domine toute la Restauration, et bien au delà ! pour la pièce écossaise, il faudra tout le volontarisme d’un Macready pour le retour au texte initial. Il semble que Garrick et Kean, le Le Kain et le Talma anglais, aient reculé devant un texte jugé parfois barbare et monstrueux. Souvenir d’un beau Titus Andronicus avec un Mesguich inspiré dans sa mise en scène et soutenu par sa troupe…

MC dit: à

Non JJJ rien contre Stora. C’est seulement que je ne m’ attendais pas à ça venant de lui. MC

Jean Langoncet dit: à

@DHH dit: à
Jean Langoncet écrit
…… »l’âge auquel on envoyait d’office, peu auparavant, aux États-Unis comme en France (durant trois ans pendant la guerre d’Algérie), nos gamins à la guerre ».
Ce post me donne l’occasion de revenir sur le livre que je viens de lire de Raphaelle Branche-et qui d’ailleurs n’est pas tout à fait etranger au sujet du billet : Papa qu’as-tu fait en Algerie ?
A partir d’interwiews de ceux qui etaient alors les gamins que la France arrachait à leur terroir pour les envoyer venir trois ans durant « maintenir l’ordre » en Algérie

DHH dit: à
Jean Langoncet écrit
…… »l’âge auquel on envoyait d’office, peu auparavant, aux États-Unis comme en France (durant trois ans pendant la guerre d’Algérie), nos gamins à la guerre ».
Ce post me donne l’occasion de revenir sur le livre que je viens de lire de Raphaelle Branche-et qui d’ailleurs n’est pas tout à fait etranger au sujet du billet : Papa qu’as-tu fait en Algerie ?
A partir d’interwiews de ceux qui etaient alors les gamins que la France arrachait à leur terroir pour les envoyer venir trois ans durant « maintenir l’ordre » en Algérie

Si en Algérie comme au Vietnam les appelés constituaient le gros des troupes, vous avez raison de suggérer cette différence importante entre les gamins américains et français : ces derniers intervenaient en France, l’Algérie étant alors un département français, alors que les boys intervenaient au Vietnam sur un théâtre d’opérations extérieures.

Jean Langoncet dit: à

plutôt deux fois qu’une, donc.

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, De Gaulle, Sartre et leurs partis respectifs, apparemment si opposés dès l’après guerre, se seraient-ils entendus pour permettre aux bretons, basques et corses de se prévaloir du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ?

D. dit: à

Demain je mange du lieu.

Jean Langoncet dit: à

Quant aux départements d’outre-mer, on se demande encore comment un tel « crime contre l’humanité » peut perdurer en république française.

Jean Langoncet dit: à

Sans doute que la république, De Gaulle, Sartre et leurs affidés, ça fait deux. (le lieu noir fait honneur à la pêche française et devrait être privilégié dans vos achats sur toute autre espèce).

Bloom dit: à

MC, ‘Macbeth’ est effectivement génialement barbare et monstrueuse et claustro en diable. Le « unsex me » de la Lady est pour moi LE point d’orgue de la dramaturgie shakespearienne…
Le proche et le lointain » (Editions de Minuit), de Richard Marienstras, qui nous prépara efficacement à l’agrèg, contient un chapitre décisif sur Macbeth.
L’université française a toujours possédé de grands shakespearien. La faute à Voltaire?
BàV

Jean Langoncet dit: à

« (…)Maréchal, général, c’est tout un. Tous deux sont de l’armée, de la Grande Muette ; tous deux sont des orateurs éloquents, tous deux catholiques, tous deux ont pour principe que la souveraineté vient d’en haut, tous deux ont fait don de leur personne à la France ; tous deux haïssent ces mensonges qui nous ont fait tant de mal.(…) »
https://books.openedition.org/septentrion/16458

Petit Rappel dit: à

Le « Life is a walking shadow « n’ est pas mal non plus, Bloom, vu l’époque. Pour les shakespeariens,je crois que ça commence avec Guizot pour continuer très fort avec Hugo Toto, François Victor. Assez curieusement, Maeterlinck va rechercher a propos de l’ un de ses Macbeth , l’ ancienne traduction de Letourneur,malgré ses chevaux transformés en coursiers qui ne plairaient peut être pas à JB. Il est vrai que c’est le premier à avoir tout traduit. Les temps ont changé depuis le temps où on traitait le grand Will d’ aide de camp de Wellington à Waterloo. Sur Lady Macbeth, un parallèle intéressant à faire avec Cleopatre de Syrie dans la Rodogune du vieux Corneille. C’ est autre chose, ce n’ en est pas moins beau . « Serments fallacieux, salutaire contrainte, etc » Bien à vous. MC

D. dit: à

Il faut absolument décréter un confinement « dur » au plus tard en cours de semaine prochaine et de préférence dès ce week-end.
Les vacances scolaires de février doivent être annulées et placées à la suite de celles de Pâques soit donc 3 à 4 semaines consécutives.
C’est maintenant qu’il faut agir. Maintenant.

Jean Langoncet dit: à

Bref, il ne faut pas se laisser fasciner par les Etats-Unis d’Amérique

D. dit: à

Malheureusement les établissements scolaires devront fermer. Sauf situations isolées et au mieux à considérer par département, ces établissements ne peuvent rester ouverts au vu de la montée exponentielle des cas, qui vient de débuter et qui inclut désormais les variants supercontagieux.

et alii dit: à

ce n’est pas parcequ’on ne comprend rien à la physique quantique que l’on est fondé à dire que
« c’est inepte »

rose dit: à

Dans cinquante ans, on saura qu’en 2021, on a pris nos vieux parqués dans les EHPAD (sauf Pivot, aimant/aimé) (ma mère jetée par deux de ses gniards) comme cobayes dans une grande campagne vaccinale qui compte bcp d’impondérables dans le mélange génétique fait entre ARN et ADN.
Vais reécouter ce documentaire.
Ai appris que
H1N1 était la combinatoire de grippe aviaire + grippe porcine+ grippe humaine.
Me suis farcie H1N1.
Connais autour de moi quatre personnes ayant attrapé le SARS-19. Pas d’hospitalisation. Pas de morts. Amen.
Grosse fatigue prégnante.
Ai appris aussi que deux enfants sur dix avaient développé une leucémie suite aux essais cliniques.

et alii dit: à

à Drillon:soyez « hilare »
Hilaire de Poitiers fut probablement le premier auteur latin à avoir donné un commentaire exhaustif du psaume 119 (avant que ne s’y intéressent Ambroise de Milan et Augustin d’Hippone). Il reprend en partie les interprétations d’Origène, notamment sur les lettres de l’alphabet comme symbole des étapes qui mènent progressivement à la connaissance de Dieu. Hilaire commente le nombre de strophes mais aussi le nombre de versets de chaque strophe : pour lui, le chiffre huit est signe de sacralité et de perfection, notamment parce que c’est au huitième jour que le nouveau né reçoit le signe de la circoncision9.
signé de ma main
י

Bloom dit: à

MC, ce qui pour moi caractérise la troublante puissance du « unsex me! » de Lady Macbeth, c’est qu’il s’agit d’un néologisme (désexualisez-moi, dégenrez-moi) qui renvoie à la confusion des valeurs préalablement introduite avec l’estompage entre les notions de ‘fair’ & de ‘foul’. Le motif court tout au long de la pièce, dans ce monde mouvant, amoral, plein de bruit et de fureur, signifiant la cohérence du propos…

et alii dit: à

DRILLON (suite)
Dans les alphabets latins actuels, cependant, la lecture issue de /j/ est maintenant notée J, lettre forgée pendant la Renaissance par Pierre de La Ramée pour la différencier du i, d’où son nom de « lettre ramiste ».

Le mot hébreu le plus proche est yad, main. Comme chacune des lettres de l’alphabet hébreu, la lettre yod

rose dit: à

« Sur nous, rien »

J’adore, je biche.

Nous, une baffe. Schlac.

rose dit: à

Grosse fatigue prégnante chez ceusses qui se le sont chopé.
Les autres aussi.
Fatigue collective.

rose dit: à

« Pas assez d’ail. On ne met jamais assez d’ail. »

C vrai. On devrait sans réfléchir mettre à chaque fois la tête entière. Une gousse et zou.

rose dit: à

« Pas assez d’ail. On ne met jamais assez d’ail. »

C vrai. On devrait sans réfléchir mettre à chaque fois la tête entière. Une gousse La tête entière et zou.

rose dit: à

Sur nous, rien.

et alii dit: à

« Pas assez d’ail. On ne met jamais assez d’ail. »
rose, juste parce que c’est vous , ceci aussi en suite à J.Drillon
le pluriel de ail , c’est « os » comme O Stone
(ouvrier spécialisé)

D. dit: à

Votre perception de la situation est bien étrange, Rose. Cette vaccination est destinée à empêcher le développement de formes graves du Covid, mortelles, et de freiner sa transmission. Et c’est bien ce qui se passera au final. Il sera peut-être nécessaire de revacciner à intervalles assez court avec le dernier cocktail antigénique à la mode. Semestriellement voire trimestriellement…
Et peut-être dans un an, deux ans les labos auront développé un vaccin administrable par le particulier lui-même, type patch à micro-auguille, voire oral ou nasal. Peut-être.
C’est dans l’intérêt de tous. Évidemment.
Et évidemment les labos pharmaceutiques font de très gros profits. Je le vois comme une conséquence et pas un objectif du type complotiste.
Par contre je me refuse à écarter la possibilité que ce virus ait été fabriqué et diffusé intentionnellement dans le but de redistribuer les cartes, fragiliser fes économies, accélerer certains processus déjà engagés. Soit par un état isolé soit par l’un des collèges exerçant une direction mondiale occulte. L’objectif de réduction de la population mondiale n’est pas à écarter. Mais j’ai calculé qu’environ 20 millions de personnes mourraient du Covid en quelques années. C’est « peu », de l’ordre du 1/500ème de la population mondiale. Ce qui veut dire que pour diminuer (criminellement) la population mondiale, ce n’est absolument pas la bonne méthode, le bon virus.

et alii dit: à

JE ME SACRIFIE:
OLIVER, un prénom freudo cromwellien que j’aime bien:
toutes les lettres même de « violer » en français
Deux ans plus tard encore, c’est Oliver qui vit le jour, ainsi prénommé en hommage à Oliver Cromwell, le révolutionnaire anglais. Oliver deviendra ingénieur en travaux publics. Oliver et son épouse se réfugièrent en France pendant l’Occupation, puis émigrèrent aux Etats Unis. Leur fille Eva décéda à l’âge de 20 ans, des suites d’une septicémie consécutive à un avortement.
inhttps://unmondedepsy.wordpress.com/2012/12/02/freud-pere-de-la-psychanalyse-et-pere-de-famille/

Jazzi dit: à

« Il faut absolument décréter un confinement « dur », D », et relire Sartre !

Jazzi dit: à

JE ME SACRIFIE ou je me SCARIFIE ?

rose dit: à

Un ail.
Des aulx.
Point barre.

e dit: à

rose
La foire à l’ail et aux taraïettes, créée au milieu du xve siècle, est la plus ancienne foire de Marseille. Dite aussi foire de la Saint-Jean, elle fut d’abord consacrée à la vente des herbes de la saint-Jean, puis à partir de 1860 s’y adjoignit celle des taraïettes. Elle se déroule annuellement de la mi-juin à la mi-juillet sur le cours Belsunce.

Jazzi dit: à

« James Dillon serrant la main à Szersnovicz »

Jacques Drillon enclosant l’espace commentaire

J J-J dit: à

Pourquoi avoir décidé de me bannir de la rdl sans en avoir préalablement averti les erdéliens restants, P. A. ?
Je sais bien que ça devait m’arriver un jour ou l’autre, mais quand même, en voilà des manières…

(dernier message à l’ail-au-lit : avez vous songé à faire un test de grossesse ? Bises)

et alii dit: à

roe , sifflez vous comme un rossignol?
La foire à l’ail et aux taraïettes, créée au milieu du xve siècle, est la plus ancienne foire de Marseille. Dite aussi foire de la Saint-Jean, elle fut d’abord consacrée à la vente des herbes de la saint-Jean, puis à partir de 1860 s’y adjoignit celle des taraïettes. Elle se déroule annuellement de la mi-juin à la mi-juillet sur le cours Belsunce.

Jazzi dit: à

« OLIVER,
toutes les lettres même de « violer » en français »

Ou de « voiler », normal pour un homme qui aura passé toute sa vie à
« Pourchasser la lumière » !

Jazzi dit: à

« Les titres qu’affectionnent les journaux »

On peut avoir un inventaire à propos de l’inceste et de l’affaire Duhamel, Jacques Drillon ?

D. dit: à

Pendant ce très probable prochain confinement il me semblerait raisonnable de fermer les établissements scolaires à partir du collège.
Et de laisser ouvert primaire, maternelle et creches en y exerçant une surveillance draconienne des cas de positivité et cas-contact.

et alii dit: à

il n’a pas encore été interdit d’aller sur le blog de Stéphane ZAGDANSKI
Le Nombre est l’ombre du Nom
Dimanche 24 janvier (après-demain) à 15h sur Zoom et le soir sur YouTube
Vingtième séance
L ALPHABETL’inscription du monde, 18ème séance, 3 janvier 2021

bouguereau dit: à

« pur Dieu »

‘lyon est arrosé par 3 grands fleuves’

bouguereau dit: à

« Les ouvriers, faut toujours être derrière. »

‘l’oeil du patron vaut 100 bras’

Jazzi dit: à

« L’homme veut être le premier amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier amour de l’homme »
Oscar Wilde

bouguereau dit: à

l’exécutif redoute…

‘lacovid c’est pas moi’..sic transit

D. dit: à

Qu’est-ce que tu veux faire passer, Jazzi ?
Que tu aimes le dur ?

bouguereau dit: à

Stewart pour le rôle de James Bond. Ç’aurait été atroce

..en parlrait ton encore

Jazzi dit: à

« Les ouvriers, faut toujours être derrière. »

Pour mieux les enculer, le boug !

bouguereau dit: à

La dernière zone cérébrale à résister à la maladie d’Alzheimer : la mémoire musicale

même aprés..c’est encre du..

Jazzi dit: à

« Qu’est-ce que tu veux faire passer, Jazzi ? »

Qu’il ne faut jamais dire « il faut », D, mais « il faudrait », sinon ça met renato en colère !

bouguereau dit: à

Les types qui veulent violer une femme et qui tombent en panne

..tu parles trop

bouguereau dit: à

« Il nous enterrera tous, Dieu ! »

c’est pti bras

Jazzi dit: à

La dernière zone à résister à la maladie d’Alzheimer : la bite !

D. dit: à

renato moi je l’ai bien énervé depuis bien longtemps. Je sais pas si je peux l’énerver plus.

Jazzi dit: à

« Les gens qui masquent leur mauvaise orthographe ou leur mauvaise grammaire sous des fautes énormes, ostensibles, et prétendument amusantes. »

Là, je crois que c’est un message personnel qui t’est destiné, le boug !

bouguereau dit: à

elles-mêmes hommage au
Ruban au cou d’Olympia, de Michel Leiris

..et drihihon à la mémoire dalzeimère

bouguereau dit: à

Là, je crois que c’est un message personnel qui t’est destiné, le boug !

..je n’ai pas ce genre daffectation..j’ai toujours eu zéro en connaissant en conséqence par coeur les régles de grammaire..pour la tache..c’est vrai

bouguereau dit: à

La farine « semi complète »

la complainte à drihihon de son verre toujours a moitié vide

bouguereau dit: à

L’Indonésie, qui a adopté un ordre de priorité dans les vaccinations déterminé selon le nombre de followers et de likes qu’on a sur les réseaux sociaux

méfie drihihon..ça semble drolatique..ces pays conservent des lois eugénic..et l’eugénisme des autres est toujours en avance sur soi..c’est une régle

bouguereau dit: à

bon papier drihihon

bouguereau dit: à

La dernière zone à résister à la maladie d’Alzheimer : la bite !

c’est lmalocu qui reste gravé en dernier quelle dit bonne clopine

Jazzi dit: à

Il faudrait peut-être commencer à faire l’inventaire de ce que la covid a changé dans nos vies ?

Avec l’interdiction des masques faits maison et le chèque gratuit pour les étudiants, ça va ruiner les couturière et enrichir les psys !

Jazzi dit: à

Les couturières

Jazzi dit: à

« hommage au Ruban au cou d’Olympia, de Michel Leiris »

Après les musiciens, il faudrait faire de même avec les écrivains.

Apollinaire, Aragon, Artaud, Audiberti… Yourcenar, Zola !

bouguereau dit: à

Ce que Bloom vise de Voltaire

voltaire n’est til pas lintroducteur de shakespeare en france..ce que dit voltaire du théatre de shakespeare jusque dans ses intimes atermoiement néclaire til pas le devenir immédiat du theatre en europe..et jusqu’à nos jour..vous enluminez vos taches de name droping et de vanne du sun des années septantes

Paul Edel dit: à

Celle là, de Drillon, « David Oïstrakh le magnifique, avec sa tête d’agent du KGB. » je l’aime beaucoup! d’autant qu’il aurait pu être un bon Smiley dans John Le Carré.sa silhouette correspond.

bouguereau dit: à

Il faudrait peut-être commencer à faire l’inventaire de ce que la covid a changé dans nos vies ?

à la prévert?..une carence fait du bien qu’elle dit bonne clopine

Jazzi dit: à

Apollinaire en couvre chef de bande à Velpeau…

MC dit: à

Les Comédiens anglais vus par un comédien français, Samuel Chappuzeau. Je résume de mémoire ; plutôt que de montrer le Roi, ils » disent c’ est le Roi! Voici le Roi! Place au Roi! » . C’ est un peu court, mais venant d’ un contemporain de Louis XlV, ce n’ est pas faux. Plus largement, il y a incompatibilité entre la tragédie encomiastique à la Française façon Cinna, qui suppose que la figure du pouvoir soit au centre, rédemptrice et honorée, et la tragédie shakespearienne qui s’ attache avant tout à une histoire.Le triomphe de Shakespeare en France sous la Restauration est contemporain de la mort de la mystique royale dans les esprits. MC.

Paul Edel dit: à

Pour ceux qui lisent MC…enciomastique Adjectif. (Rare) Qui concerne la composition, l’écriture, ou la prononciation d’éloges. La pratique encomiastique que cultivent les historiographes du Roi.

Marie Sasseur dit: à

Encore du jargon de jargonneur

Jacques Drillon dit: à

Jazzi a dit:
« Après les musiciens, il faudrait faire de même avec les écrivains.Apollinaire, Aragon, Artaud, Audiberti… Yourcenar, Zola ! »

C’est précisément ce qu’a fait Jude Stéfan dans ses « Litanies du scribe » (Le temps qu’il fait, 1988).
JD

et alii dit: à

ICI? ça devient encomiasmique
bonne journée

Marie Sasseur dit: à

@la mort de la mystique royale dans les esprits. 

Frappe trois fois, si t’es là.

et alii dit: à

baudelaire:
Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut
Qui damne tout un peuple autour d’un échafaud,
O Satan, prends pitié de ma longue misère!
Toi qui sais en quels coins des terres envieuses
Le Dieu jaloux cacha les pierres précieuses,
O Satan, prends pitié de ma longue misère!
Toi dont l’œil clair connaît les profonds arsenaux
Où dort enseveli le peuple des métaux,
O Satan, prends pitié de ma longue misère!
Toi dont la large main cache les précipices
Au somnambule errant au bord des édifices,
O Satan, prends pitié de ma longue misère!
Toi qui, magiquement, assouplis les vieux os
De l’ivrogne attardé foulé par les chevaux,
O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Alexia Neuhoff dit: à

« Clara Schumann en chemise » Drillon
« en chemise », comme l’ail, en somme. Ce qui revient à confiner à la cuisine la seule (?) femme de la liste ?

Alexia Neuhoff dit: à

Clara Schumann en chemise !

Jazzi dit: à

Oui, c’est vrai, merci, Jacques Drillon.

___________________

Omnes scribebant

« Sade et ses douze prisons
Rousseau dans son costume d’Arménien
Diderot dans sa robe de chambre
Montesquieu coiffé de son mortier
Sartre à la sortie des usines Renault
Flaubert dans son gueuloir
Breton et sa nuit du tournesol
Aragon pillant les troncs
Nietzsche composant au piano
Proust à l’hortensia
Faulkner ivre mort
Artaud en costume de Marat
Saint-Simon dans son retrait
Léautaud parmi ses chats
Hugo perché sur son rocher
Nouveau en train de mendier
Tacite sous le ciel breton
Poe dans le caniveau
Lautréamont passant rue Vivienne

Baudelaire et ses cheveux teints en vert
Whitman et sa barbe de prophète

Camoëns et son œil éborgné
Borges dans sa bibliothèque babélienne
Valéry à ses mathématiques matinales

Chénier guillotiné
Lorca fusillé
Cravan en train de boxer

Châteaubriant sur la lande avec Lucile
Corbière et sa chique

Rilke contemplant une chienne engrossée à Tolède

Tourgueniev notant sur son calepin
Gorki et ses cendres portées par Staline
Stendhal à la Scala »

Jazzi dit: à

ce que la covid a changé dans nos vies ?

Paris rétrogradé de la 1er à la 7e place en terme d’attractivité immobilière, au profit de Zurich !

Bloom dit: à

la 1er à la 7e place en terme d’attractivité immobilière

Vers la fin de la spéculation qui pousse les loyers et le prix du m2 à la hausse et du Paris boboïsé? Suspense insoutenable dans le verre d’eau.

christiane dit: à

« enciomastique »…

Chantal Thomas – Café Vivre – Chroniques en passant (Seuil).

2015.
« Enseigner les puissants : les expériences de Descartes et de Voltaire. »

« Alors qu’aujourd’hui se manifeste avec insistance la prise de conscience que, dans une démocratie, la lutte contre le racisme et ses ressources de haine doit se faire dès les rudiments de l’école, m’est revenue à l’esprit, par association d’idées, la tentative de plusieurs philosophes, aux XVIIe et XVIIIe siècles, pour enseigner les souverains et obtenir progrès et réformes non par l’éducation du peuple mais par celle de ses dirigeants. […]
lorsque Voltaire, âgé de cinquante-six ans, se rend à Berlin sur les prières pressantes du roi de Prusse (« D’ordinaire, note-t-il, ce sont nous autres gens de lettres qui flattons les rois ; celui-là me louait des pieds jusqu’à la tête »), il va essuyer une déconvenue. Pourtant, dans les commencements, le séjour au château de Sans-Souci se révèle délicieux. salaire excellents, leçons quotidiennes de deux heures pas trop ennuyeuses et, au souper, des propos amusants : « Le moyen de résister à un roi victorieux, poète, musicien et philosophe, et qui faisait semblant de m’aimer ! Je crus que je l’aimais. » Voltaire, qui a échoué auprès de Louis XV, ne résiste pas ! Il accepte la charge de Chambellan du roi de Prusse, perdant son titre d’Historiographe du roi de France, et, conséquence également funeste, il devient un serviteur de Frédéric, un membre permanent de sa cour. Voltaire va demeurer près de trois ans à Berlin. Le temps pour le roi soupçonneux et le philosophe insolent d’accumuler de nombreux motifs de brouille : Voltaire est pris dans des affaires de finances, il prétend, de plus, se mêler de politique ; ce qui exaspère Frédéric, bien décidé à ne faire usage que de ses talents d’écrivain : « Je corrigeais tous ses ouvrages, ne manquant jamais de louer beaucoup ce qu’il y avait de bon, lorsque je raturais tout ce qui ne valait rien », se rappelle Voltaire dans ses Mémoires, reprise vengeresse de son épisode berlinois.
En mars 1753, Voltaire réussit enfin à partir. Il n’a plus alors la moindre confiance en l’idée d’un prince philosophe qui rendrait les hommes heureux et il garde une tenace rancune à l’égard de celui à qui il s’adressait en termes de « Votre Humanité ». Erreur : il n’existe que « Votre Majesté ». Mais Voltaire a aussi compris que l’unique solution est d’échapper par la richesse à la dépendance de l’homme de lettres. Ce qu’il va mettre en œuvre avec brio par l’achat en Suisse de vastes propriétés, d’abord « Les Délices », et surtout Ferney. Il y sera roi dans son propre domaine et pourra, à sa guise, mener campagnes d’opinion et combats contre les despotes, qu’ils se prétendent éclairés ou non. »
(Pages 52 à 54)

Alexia Neuhoff dit: à

Tenté de faire une remarque sur certaine liste où (sauf erreur) n’apparaît que Mademoiselle Wieck en représentante du « mauvais genre » mais… remarque recalée.

Alexia Neuhoff dit: à

Hey Jude, don’t make it bad
Take a sad song and make it better
Remember to let HER into your heart
Then you can start to make it better

Jazzi dit: à

Bloom, un Paris boboïsé, comme partout ailleurs, serait le moindre mal. C’est surtout un Paris muséifié et accessible seulement aux riches étrangers qui est le plus à craindre. Enfin, s’ils préfèrent aller à Zurich, tant mieux !

D. dit: à

Paris rétrogradé de la 1er à la 7e place en terme d’attractivité immobilière, au profit de Zurich !

…et pourtant à Paris le prix au m2 a quand même augmenté de façon conséquente en 2020 et les experts annoncent que la stagnation des prix ne sera pas atteinte en 2021 quelquesoit le contexte sanitaire… c’est en partie lié à la construction neuve et à la rénovation qui quant à elles ont considérablement régressé en 2020, phénomène qui se repercutera encore sur 2021.

Jazzi dit: à

Clopine, tu ne nous as toujours pas dit à quelle occasion tu as pu t’introduire dans la maison de Jude Stéfan. Mais j’ai bien ma petite idée…

B dit: à

Clopine, cette liste est un abécédaire d’un homme très cultivé. Je ne sais évidemment pas SJ emprunta cette même forme . Il n’était pas franchement gai

« Jeune fille au champ saint lisant sur un banc
loin de songer au mur final où vont
aller buter les crânes déplumés des
Damnés de l’âge
maudits Vieux
aux mollets flûtés
aux béquilles honteuses
regards haineux
la proie de vos pitiés
puis elle se lève flâner parmi les tombes
mais non étourdiment _  »

https://poezibao.typepad.com/poezibao/2006/09/carte_blanche_t.html

bouguereau dit: à

ça sent l’entre-soi à plein nez

bonne clopine se sniffe les pets sous la couverture..c’est son droit

Paul Edel dit: à

Les universitaires en plein divorce, les blondes politiciennes écolos, les gilets jaunes déprimés, les pharmaciens du Tarn ,les aide-soignants qui prennent plus l’ascenseur, les notaires amoureux de Venise, les propriétaires de camping car,les évêques de France, les attachées de presse du seuil,les personnages d’André Malraux, ,les adorateurs d’Isis, les abonnés de science et vie, les vieux qui aiment les cornichons, les turfistes qui se tirent dégoutés à la troisième course, les lycéennes timides,les crêpiers de Fougères en gréve, les candidats à la succession de Noël Le Grat ,les types qui se foutent de tout..etc etc.. ça sent l’entre soi..oui ça sent l’entre-soi à plein nez. Enfin, à mon sens, hein.

B dit: à

D. Auriez vous lu l’article du jour à propos de l’Européenne Hongrie. Sur le papier.

bouguereau dit: à

au profit de Zurich !

on npeut pas dire une chose et son contraire baroz..tu tombes du coté où tu penches et puis tu te relèves en disant qui m’a poussé

D. dit: à

bouguereau dit: à

ça sent l’entre-soi à plein nez

bonne clopine se sniffe les pets sous la couverture..c’est son droit

…t’as l’air de t’y connaître, Beaugourou.

Soleil vert dit: à

En matière de poésie, j’attends surtout que Pierre Assouline nous ressorte un Tennyson, un Aragon ou Dieu sait qui de sa besace à merveilles

bouguereau dit: à

c’est l’apéro clandestin sous la couverture à polo..

D. dit: à

Ça va mal à Dieppe…

bouguereau dit: à

rien de ce qui est humainement à portée ne m’est estranger dédé

Jazzi dit: à

« tu tombes du coté où tu penches »

Et je pencherais de quel côté, le boug ?
Zurich, la ville où le Parisien TKT s’est retiré il y a belle lurette !

D. dit: à

Ah oui de la poésie, des vers, ça manque.
Moi je n’aime que ça. Tintin, Simenon et la Mitteleuropa ça me lasse.
Vous ne voulez pas nous ecrire des petits poèmes, Pierre Assouline ?

puck dit: à

bouguereau dit: à

ça sent l’entre-soi à plein nez

bonne clopine se sniffe les pets sous la couverture..c’est son droit
 »

greubou tu sais ce que j’aime bien chez toi ?

c’est tes élans poétiques.

bouguereau dit: à

plutôt que de montrer le Roi, ils » disent c’ est le Roi! Voici le Roi! Place au Roi! »

il parait que shakespeare a hinventé une sorte de hors champs..enfin quil y avait toujours des spectateur sur la scène en france..qu’en gros ça sortait tout droit des tableaux de la passion du moyen age..qu’on vivait plus la ‘fiction’..du gonzo hen somme

Soleil vert dit: à

VERS LE POÈME (Jorge Guillen)

Je sens un rythme en moi qui se détache
De ce vacarme où je vais sans chemin
Et m’accordant au charme neuf, soudain
J’accède à la clarté d’une terrasse,

Où quelque main me guide et vient tracer
Limpide un ordre où je puis me déprendre
Du démon murmurant plus malicieux
Que le silence pur sous la menace.

Et se rejoignent maintenant à la surface
Du mauvais songe les paroles résolues
À s’éclairer lucides en un volume.

Le son m’invente une effigie de chair.
La forme redevient ma sauvegarde.
Vers un soleil mes peines se consument.

bouguereau dit: à

je crois qu’on a vécu un quelquechose de similaire avec le cinema americain..mon humble avis c’est que c’est le dessin animé qui a débondé..et on est qu’au début du copernique qu’il dirait rocco..la guerre s’ouvre dailleurs..encore un chantier subreptice à donald..le vrai et le faux recommencé

bouguereau dit: à

le gonzo dans l’autobiographie c’est quoi lassouline..du candaulisme?

Jazzi dit: à

« Ça va mal à Dieppe… »

En effet, D. Le cluster est à… l’hôpital !

D. dit: à

« Covid-19 : les tests PCR imposés avant d’entrer en France ne concernent ni les automobilistes ni les voyageurs qui prennent le train

Seuls les voyageurs arrivant en avion ou en ferry seront contraints de présenter des tests négatifs, à leur entrée en France en provenance de tous les autres pays européens. »

–> totalement incohérent

puck dit: à

D. tu veux que je te lise le poème que j’ai écris pour toi ?

en fait faut le dire comme si c’était du rap.

le titre c’est « mon rap à D… mon rap à Dédé »

Comment te dire D. c’que j’ai sur l’cœur ?
A l’heure qu’il est j’suis que ton p’tit fère
Qui veut plus faire le baby-sitter
Avant j’étais violent
j’avais dans le ventre de la rancœur
j’étais jamais dans l’rang
J’étais félin et solitaire ho yo D.
Masculin et solide dans mes baskets
Ma vie n’tenait qu’à un coup de fil
Coup de fil de toi D. hohoho yo D.
Mais j’ai compris que tu m’avais pas tout dit D.,
Alor j’ai repris ma petite routine
Ouai yo D. !
J’me suis d’mandé à quoi bon vivre
à quoi bon rester sur la blogapassou D.
J’ai cherché dans les livres un peu de paix
Et aussi un peu de res…pect !
J’ai attendu des heures près du téléphone
Je te croyais mort
Mais on t’avait au ca…fé
ohohoh Yo D. !
Alors j’ai voulu te fuir je voulais pas être un boul…et !
Pas si facile un fugitif quand on marche à.. pied D. !
hohoho yoyo D.

(refrain) :
Ni le ciel, ni les étoiles ne m’éloignent de toi
Je serai comme un frère je serai ta voie
ho yo D. yoyoyoy D.

Jazzi dit: à

« Gonzo , fou , bizarre , extrême, excentrique , exagéré et totalement personnel , en parlant du style d’un journaliste. »

D. dit: à

Oui mais on écris pas « j’ai écris », on écris « j’ai écrit ».

bouguereau dit: à

Tenté de faire une remarque sur certaine liste où (sauf erreur) n’apparaît que Mademoiselle Wieck en représentante du « mauvais genre » mais… remarque recalée

..y récapitule parcequ’y sent sa mémoire menacée..retiens quil préfère mozart à se souvnir qu’il en a 2

bouguereau dit: à

le gonzo est un retour formidabe baroz..certainement pas ta liste panique..du lyotard qui couche avec clouscard..cosa nostra

Jazzi dit: à

Moi quand j’entends gonzo je pense gorgonzola, le boug !

Bloom dit: à

un Paris muséifié et accessible seulement aux riches étrangers

Habitude prise avec la Wermacht, et la SS, Baroz.
Il faudrait un retour des classes populaires et moyennes « inférieures » dans les arrondissements du centre de la ville, comme quand mes grands-parents habitaient rue Mazarine, et que leur voisin était un certain Antoine Blondin…
Le bobo fait bobo. C’est très mal. Je crois lui préférer encore le vrai bourgeois, qui assume.

D. dit: à

Je vais te dire franchement ce que je pense, hamlet : tes yoyoyov font nettement baisser le niveau qui déjà n’était pas bien haut.

D. dit: à

En patois cantalou, la rape à fromage se nomme rapadou.

et alii dit: à

@DHH
MOI LE CONFIRME AVOIR D2J0 DIT QUE
Xavier Dolan-Tadros /ɡzavje dɔlan tadʁɔs/, né le 20 mars 1989 à Montréal (Québec), est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur canadien.

C’est en tant qu’acteur (scénariste-réalisateur) qu’il se fait connaître du public lors de la projection de son premier long métrage J’ai tué ma mère à la 41e Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2009, à tout juste 20 ans. Depuis, à raison de près d’un film par an, tous présentés dans les festivals de cinéma majeurs, il est régulièrement qualifié de « jeune prodige du cinéma québécois »1,2,3,4,5.
et que je ne cherche pas d’intermédiaire en jactance d’amour et de calomnie

et alii dit: à

bonne journée, bonne suite

et alii dit: à

j’avais aussi déjà signalé Frederick Wiseman : est un cinéaste américain, né le 1er janvier 1930 à Boston. Dans ses films, il est réalisateur, scénariste, producteur, monteur, preneur de son, et parfois même interprète. Documentariste, il s’est principalement appliqué à brosser un portrait social des grandes institutions américaines.,cequ’atteste cet article:
Le cinéaste des enfants du siècle
Méditation sur National Gallery, film de Frederick Wiseman
Pierre Legendre
et qu’il est un ami de P.Legendre

et alii dit: à

et si je connais Dolan, c’est entre autres parce que j’ai de la famille canadienne -et française;
et si c’est mal d’avoir de la famille aux yeux erdéliens, he bien c’est mal;

et alii dit: à

et comme « jugement » je vous recommande ceci:
. Solon disait des Athéniens que chacun individuellement était rusé comme un renard, mais que réunis, ils avaient l’esprit obtus. Un ancien dicton latin disait également : Senatores boni viri, senatus autem mala bestia. – Et le peuple répète de nos jours cette observation et la confirme, quand il dit à propos de certains groupes sociaux que, pris séparément, les individus qui les composent sont d’honnêtes gens, mais qu’ensemble, ils sont des coquins.

de nota dit: à

Maurice Pialat.

puck dit: à

greubou je peux t’écrire un poème d’amour ?

ça s’appelle « mon poème d’amour de greubou » c’est un rap rasta africa :

quand tu sors dans la rue
ambiance covid dix neuf
fait gaffe à ton cul
sinon c’est les keufs
yo yo mon greubou bou bou
vas-y mets les bouts !
mes potes au labo
y z’y vont pas mollo
casse-toi cé mon frère
vas te faire ta pécé..R
yo yo mon greubou hou hou
t’es l’roi des relou hou hou
ton cul sur le di..van
à r’arder sur ton écran
la tronche de Roault
t’es l’plu beau mon greubou !
yo yo mon grebou
t’es l’roi du biniou

puck dit: à

Jazzi je peux t’écrire un poème d’amour ?
non ? bon.

dommage passeke Jazzi ça rime avec moule à raviolis.

puck dit: à

et alii j’peux vous écrire un poème d’amour râpé ?
non ? bon d’accord.

Jazzi dit: à

Pourquoi voit-on ressurgir de vieux commentaires ?

Jean Langoncet dit: à

@Jazzi dit: à
Pourquoi voit-on ressurgir de vieux commentaires ?

On revient à une certaine forme de logique : on écrit de gauche à droite et de Haut en bas. Pas rock’n’roll pour deux sous.
https://www.youtube.com/watch?v=hIsmvjD83VI

Jazzi dit: à

C’est la grande inversion !

renato dit: à

Comme souligné par Jean Langoncet, on lit de haut en bas — ce que chacun peut expérimenter —, donc l’inversion c’était avant.

Jazzi dit: à

Manque plus que le retour de l’horloge !

D. dit: à

Comprends pas. Des tonnes de commentaires ont disparu.

D. dit: à

Ah ouais génial c’est inversé. Grâce à monQI de 312 j’ai trouvé.

D. dit: à

Est-ce ce que les qualités et défauts des commentateurs sont également inversées ?

puck dit: à

D. tu sais c’est quoi ton problème ? tu fais trop confiance dans la science…

quand tu sais que le variant du COVID 19 qu’on peut choper 2 fois les scientifiques l’ont appelé le COVID 38 ça laisse pantois.

Jean Langoncet dit: à

(keupu, en bon premier de la classe, a d’emblée compris son renvoi en bas de page.)

puck dit: à

D. dit: à

Est-ce ce que les qualités et défauts des commentateurs sont également inversées ?
 »

c’est quoi ces qualités et ces défauts ? je veux dire qui serait susceptible de posséder de telles qualités qui lui permettrait de définir ces qualités ? et on serait en droit si ce jugement qualitatif ne relève pas lui-même d’un défaut de fabrication ? à défaut ne vaut-il mieux pas prendre les choses telles qu’elles sont ? et se dire que bien des défauts pourraient être aussi bien qualifiés de qualités et inversement suivant le point de vue adopté, et qu’il ne s’agit en vérité que d’une question de point de vue, un relativisme qui lui-même serait encore relatif à celui qui le considère relatif !

ahhhh D. si tu savais combien ces choses-là sont compliquées et combien j’envie bien souvent ta fraicheur d’esprit, pour ne pas dire ta naïveté de considérer le monde tel qu’il semble être et non pas tel qu’il serait, car cela vois-tu mon cher D. nul ne le sait, et nous sommes donc condamnés à concevoir ces choses telles qu’elles s’offrent à nous, en sachant bien qu’elles sont toutes autres en vérité… mais cela, mon ami seul Dieu le sait.

puck dit: à

oui mon Jeannot Lapin, déjà c’est vrai : j’ai toujours été le premier de la classe, et puis ces variations spatio temporelles me passent totalement par dessus le bonnet, au contraire j’aime autant vous lire de haut en bas que de bas en haut, enfin je veux dire le sens de lecture n’influence en aucune manière le snes de ce que je lis lorsque je lis vos commentaires, et bien souvent en lisant une suite de commentaires je me dis qu’ils auraient été bien mieux placés s’ils avaient été en sens inverse, un peu comme un ascenseurs qui descendre peut sembler monter à celui qui descend plus vite que lui, si tu vois ce que je veux dire.

FX dit: à

Mais que diable se passe-t-il donc sur la Rdl ?!

puck dit: à

et puis que les derniers soient placés en haut, d’un point de vue biblique cela convient mieux à ma disposition d’esprit naturelle de considérer que les derniers puisent les premiers et inversement.

puck dit: à

et puis c’est normal !!! qui se verrait de lire un livre en lisant les pages de bas en haut ?

passou renoue là, en quelque sorte, avec les vertus humanistes premières.

et on ne peut que s’en féliciter.

puck dit: à

sérieux on se sont plus à l’aise, et des types comme moi qui n’osait pas envoyer un commentaire sur le blogapassou de peur qu’il soit lu de travers s’en trouve ma foi réconfortés.

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