de Pierre Assouline

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La République des livres
Al Dante !

Al Dante !

Qu’une langue puisse faire l’objet d’une exposition temporaire dans un musée, cela se conçoit ; mais qu’il y soit exclusivement dédié en permanence, cela fait rêver. Par réflexe, on cherche des précédents, dans l’esprit du Musée de la langue portugaise à Sao Paulo ; en vain, y compris dans la riche histoire mondiale des musées (Gallimard, 2020) de Krzysztof Pomian mais il est vrai qu’il ne s’agit que du premier de trois tomes, s’interrompant en 1789, alors sait-on jamais. Le projet ne sort pourtant pas de l’imagination d’un artiste conceptuel mais bien d’une volonté politique : celles, conjuguées, du maire de Florence Dario Nardellale et du ministre italien de la Culture Dario Franceschini. S’ils ne l’ont pas inventé, du moins l’ont-ils porté dans l’espoir d’inaugurer le musée de la langue italienne le 25 mars prochain afin de coïncider avec la « Dantedi » , décrétée par le gouvernement journée d’hommage national pour le 700 ème anniversaire de la mort de  Dante Aligheri, père de la langue italienne natif de Florence ; le 25 mars précisément car il aurait entrepris le voyage initiatique retracé dans la Divine comédie à cette date, approuvée par le comité des célébrations dédié à « il sommo poeta », placé sous la direction du philologue Carlo Ossola, professeur au Collège de France ( il y est titulaire de la chaire « Littératures modernes de l’Europe néolatine »).

On s’en doute, la date ne sera probablement pas tenue en raison des effets de la crise sanitaire que traverse l’Italie. Mais, « anno dantesco » oblige, le musée verra bien le jour cette année selon ses promoteurs, dans l’un des trois anciens cloîtres de l’ensemble conventuel Santa Maria Novella, basilique construite à partir de 1246 par les Dominicains pour en faire tant un centre de prédication qu’un foyer de vie intellectuelle, sur la place du même nom, au cœur de la ville ; et si la restauration de l’édifice n’est pas achevée à temps pour permettre son aménagement, il faudra se contenter d’«une chambre virtuelle » qui donnera un aperçu… virtuel du musée, ce qui se fait beaucoup depuis un an !

On y trouvera des salles d’exposition et des bibliothèques, le tout nimbé comme il se doit désormais du dernier cri technologique. Le coordinateur du projet est Luca Serianni, professeur d’histoire de la langue italienne à l’université de Rome « Sapienza », auteur d’une grammaire de référence et vice-président de la société Dante Alighieri. Nul doute que la commission ad hoc qu’il a constituée réunit les principales institutions italiennes dévolues à la langue. Comme la subvention de 4,5 millions d’euros de l’Etat n’y suffira pas, il faudra bien se tourner vers le financement privé ; les organisateurs, qui y ont réfléchi, ont l’intention de solliciter « le secteur oenograstronomique » en créant à cet effet des circuits et des parcours mettant en relations les mots, les plats et les vins…

Les simples visiteurs de même que les universitaires, les étudiants et les lycéens y trouveront retracée l’histoire de la langue italienne et son évolution du Summa dictaminis du cardinal Tommaso da Capua (mort en 1243), considéré comme l’un des monuments de la diplomatie médiévale, à nos jours, autrement dit l’italien tel qu’il s’écrit sur Twitter, en passant par toutes les évolutions du dialecte toscan dans lequel s’est enraciné la langue nationale. Pas sûr que ce soit là « la meilleure façon de se souvenir de Dante », comme le croit le ministre, mais il ne faut jurer de rien. A une époque où interagir est devenu la panacée, où le ludique et le numérique sont l’alpha et l’oméga de toute entreprise culturelle, on y écoutera, on y verra, on y jouera et, le dernier mais pas le moindre, on y lira les textes de Boccace, Pétrarque, l’Arioste, Galilée, Machiavel, Leopardi, Manzoni, d’Annunzio et d’autres encore.

La « Dantedi » aura d’ores et déjà réussi un miracle : à l’issue d’un débat aussi historique, littéraire que politique, la mozione soumise au vote des députés a fait l’unanimité absolue au Parlement.

(« Dante con in mano la Divina Commedia, 1465″ tempera sur toile de Domenico di Michelino, nef de Santa Maria del Fiore, Florence)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, Poésie, vie littéraire.

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commentaires

1 582 Réponses pour Al Dante !

B dit: à

Précisez, Marie, il est toujours utile de connaitre le prix des choses.

puck dit: à

je précise pour les incultes que Dante ele até jogou na selecção nacional !

B dit: à

Puck, à propos de prix, j’ai reçu il y a quelques semaines un mail me proposant de récuperer moyennant salaire des loyers, 1000 euros étaient mentionnés et je ne sais plus trop si tel était le salaire ou le montant des impayés, ce « travail » pour une propriétaire aux multiples maisons. Je répondis que je ne possédais pas l’âme d’un huissier utile à harceler de pauvres gens protégés par la trêve hivernale.

B dit: à

Est ce que ces précisions suffisent à situer le problème de harcèlement en ligne auquel tout un chacun peut être exposé sans qu’il réclame quoi que ce soit?

Marie Sasseur dit: à

J’ai déjà eu l’occasion à de multiples reprises d’indiquer ce que je pensais des déjections- pas d’autre mot- de ces délinquants qui constituent désormais le socle de l’espace commentaire.

puck dit: à

« je ne possédais pas l’âme d’un huissier utile à harceler de pauvres gens protégés par la trêve hivernale. »

c’est tout à votre honneur, Flaubert lui n’aurait pas hésité une seconde à les mettre à la porte ! même en hiver.

Marie Sasseur dit: à

L’entrée est libre, la sortie aussi. Il ne s’agit pas de la prendre, tout en remerciant Pierre Assouline de son travail, sans lui préciser que ce faisant, je respecte une éthique de responsabilité qui va bien au-delà de ma personne. Ce billet vient me le rappeler, bien sûr, aussi.

bouguereau dit: à

keupu..t’es qu’une sousmerde..pasque des bouses y’en a des bien belles qu’on jalouse qu’elle dirait térezoune

puck dit: à

d’ailleurs il l’écrit dans une lettre, un truc du genre je sais qu’ils ont des enfants en bas âge et qu’il fait -20° degré celsius dehors, mais si ils loupent encore un mois de loyer c’est la porte !

je cite de mémoire, MC me corrigera si je me trompe…

puck dit: à

bouguereau dit: keupu..t’es qu’une sousmerde..
 »

c’est une insulte ?

je demande parce que je sais pas trop parler l’espéranto.

puck dit: à

bouguereau dit: keupu..t’es qu’une sousmerde..
 »

comme dirait 3j ce qu’il y a de plus beau chez greubou c’est sa bienveillance.

Paul Edel dit: à

« A la moitié du chemin de notre vie
je me retrouvai par une sylve obscure
où la voie droite avait été perdue »
(Enfer, I, 1-3, trad. J-C Vegliante)

« Au milieu du chemin de notre vie
je me retrouvai par une forêt obscure
car la voie droite était perdue »
(Enfer, I, 1-3, trad. J. Risset)
On peut comparer les 2 traductions..Je ne sais pas si c’est un effet de la la traduction française , mais il y a une solennité qui rappelle le ton de de Gaulle..

Jazzi dit: à

T’as beaucoup de loyers impayés en ce moment, puck ?

Jazzi dit: à

Moi j’aimais bien quand ça commençait par : « Au mitant de la vie… », Paul.
Sinon, la trad 2 est incontestablement pour moi la meilleure…

de nota dit: à

Après avoir croisé Béatrice et entendu sa voix, pour la première fois, Dante rentre chez lui et s’enferme dans sa chambre pour se remémorer sa rencontre avec elle et rédige bientôt un sonnet pour communiquer son expérience à d’autres « fameux trouvères » et entendre leur avis.
Dante envoya ce sonnet, intitulé A chaque âme éprise, anonymement à ses destinataires. C’était un jeu dont chacun connaissait les règles: recevoir un sonnet est un défi auquel on est sommé de répondre, les destinataires répondirent donc, tantôt dans le même style élevé, tantôt dans un style bas et trivialement comique: ainsi de Dante da Maiano, qui conseilla au jeune homme de se rincer les testicules dans l’eau froide pour faire passer son ébullition. Tous, évidemment, s’étaient ingéniés à deviner qui était ce nouveau rival; l’un deux fut « celui que j’appelle le premier de mes amis »- une primauté toute qualitative, et non chronologique. Il s’agissait de Guido Cavalcanti, qui répondit par le sonnet Vous vîtes, à mon avis, toute valeur, « et ce fut là comme le début de notre amitié, quand il sut que c’était moi qui lui avait envoyé cela ».

Janssen J-J dit: à

@ bl. – lhitler était partout, c’est drôle… mais pas que quelques minutes à Paris… hein. Y était depuis un sapré lacs de temps à Pariss. ‘Je suis partout’, qu’elle disait, la revue de ferdine et alii, la voix de son maître, solidement implantée à la capitale du monde gmnprtin de la Kolabe !…

Jazzi dit: à

Celle que j’ai, d’Henri Longnon (Garnier, 1966), simple et claire, commence ainsi :

« Sur le milieu du chemin de la vie
Je me trouvai dans une forêt sombre :
Le droit chemin se perdait, égaré. »

(Je l’ai reçu en prix au lycée Carnot de Cannes à l’occasion de mes bons résultats scolaires de l’année 1966-1967. Et ne l’ai vraiment lu qu’un demi-siècle plus tard !)

puck dit: à

Jazzi dit: T’as beaucoup de loyers impayés en ce moment, puck ?
 »

tu rigoles ! moi je suis resté fidèle à l’esprit flaubertien !

en fait je crois bien même être le seul vrai flaubertien sur ce blog.

puck dit: à

en fait je crois bien même être le seul vrai flaubertien sur ce blog : pas littérairement mais d’un point de vue purement « immobilier locatif ».

closer dit: à

« Nel mezzo del cammin di nostra vita
Mi ritrovai per una selva oscura,
Che la diritta via era smarrita. »

Sans connaître l’italien, on peut voir que Dante parle de « notre vie ». Quelle est la logique de traduire par « de la vie » ?

Jazzi dit: à

A l’intérieur se trouve un « Extrait du Palmarès » de l’élève Jacky Barozzi, de la classe de 4eM1, écrit de la main du Proviseur (J. Grelier).

Félicité 1 fois par le Conseil de discipline
Encouragé 1 fois
Au tableau d’Honneur

1° Prix de Mathématiques
1° Prix de Sciences Naturelles
1° Prix de composition Française
2° Prix de Travaux Manuels

1° Accessit d’Histoire
2° Accessit d’Italien
2° Accessit de Dessin
2° Accessit de Musique
3° Accessit d’Education Physique
6° Accessit de Récitation

J’étais alors un esprit sain dans un corps sain : ça ne s’était jamais présenté ainsi avant et ne s’est plus jamais représenté ainsi après.

et alii dit: à

un sapré lacs de temps à Pariss.
il n’a pas encore suspendu ses vols, celui-là?

Paul Edel dit: à

« En fait je crois bien même être le seul vrai flaubertien sur ce blog »
c’est quoi un « vrai flaubertien » ? püisque tu en es un? ?

et alii dit: à

CESSEZ DE VOUS FATIGUER et de risquer d’afficher les effets de vos troubles musculo squelettiques (conseil d’ un vrai médecin)

/www.wish.com/product/5b3b3e2bd15aad1601b3f50c?hide_login_modal=true&from_ad=goog_shopping&_display_cou

et alii dit: à

vos TMS
Les TMS sont de loin les maladies professionnelles reconnues les plus fréquentes.
Ils sont le résultat de la combinaison de multiples causes liées au poste de travail et à son environnement, à l’organisation du travail, au climat social dans l’entreprise. L’accroissement des contraintes de productivité, l’intensification du travail dans un contexte de vieillissement de la population active expliquent au moins en partie l’augmentation des TMS dans la population active au cours des deux dernières décennies.

Les TMS coûtent cher à l’entreprise.
Ils sont une source de désorganisation majeure, peuvent entraîner une baisse de performance pour l’entreprise (diminution de la productivité, de la qualité…) et avoir un impact majeur en matière d’absentéisme et de turnover.

Des solutions de prévention peuvent être mises en place. Elles permettent non seulement de réduire le risque de TMS mais conduisent aussi à améliorer la qualité de vie au travail des salariés ainsi que la qualité des produits.
Certains facteurs de risque de TMS sont concernés par les obligations réglementaires touchant à la pénibilité du travail.

Jazzi dit: à

L’année suivante, en 3e, je m’étais lié d’amitié avec un nouvel élève. Un Parisien, Michel S., rejeton d’une bonne famille bourgeoise dont le père, cadre de société, avait été muté à Cannes.
Un jour, je lui avais demandé pourquoi il m’avait choisi comme ami et était venu s’assoir à côté de moi. Il me répondit qu’il avait demandé au premier élève qu’il avait croisé quel était le meilleur élève de la classe. J’avais été désigné. Cela m’avait également donné à réfléchir sur cette amitié motivée par l’intérêt…

Janssen J-J dit: à

sauf que vous êtes passé sur la rdi et après 30 goûts de… du 6é accessit de récitation au tableau d’honneur de la valorisation des auteur.es, par le mercure.

@ étant secrétaire et porte parole de la pensée jmb, il me semble que sous merde sous sa plume, est un extreme compliment. Ne me jalousez pas pkt, il ne m’en a pas ‘core gratifié (du jan cau de jan-solp)

DHH dit: à

La dent d’or
Cet apologue dans sa brièveté est un texte très riche , une brillante illustration de l’esprit des lumières quant sa conception de la methode scientifique; il nous révèle en creux tout le chemin que tentait de parcourir la génération des philosophes de l’Encyclopedie pour faire advenir une salutaire révolution de la pensée
il montre
-la vanité d’un certain type de discours scientifique, qui repose sur une mécanique vide et stérile, permettant de disserter doctement de tout, même de ce qui n’existe pas, en plaquant une méthode d’analyse passe-partout
-l’absence de rigueur scientifique qui conduit à méconnaître l’importance de l’expérience directe et amene à disserter sur ce qui n’est ni serieusement observé ni prouvé
-L’urgence d’arracher la science à la foi , au vu l’incapacité des savants de son temps à démêler la science de la religion ,faisant intervenir
les causes finales ou la providence dans leurs analyses, avec en arrière plan la propension de l’Eglise a susciter de leur part les interprétations qui l’arrangent
-La préférence stérile de ces savants pour la controverse et la compilation plutôt que pour la recherche innovante
A la stérilité de l’univers de ces savants il oppose la la vérité du monde de l’artisan personnage star de l’encyclopédie
C’est de l’orfèvre détenteur d’un savoir faire concret qu’est venue la mise en évidence d’une vérité simple, basée sur l’observation et bien éloignée des élucubrations des savants
Tout ce que Fontenelle dénonçait est t-il totalement obsolète ?

bouguereau dit: à

T’as beaucoup de loyers impayés en ce moment, puck ?

sapré baroz..pense que la trêve hivernal a été prolongé chc’au 31 mai!..ton jupitère est maitre des saisons..breaking bad pour mon marxissléniniss keupu..si ça continue il va devoir distiler un faux pastis à l’antigel..qui rendra encore plus aveug les goye qu’il dirait pierre dac

Bloom dit: à

menton en galoche regard inquisiteur,

Charles (il n’y en a) Quint.

bouguereau dit: à

Cela m’avait également donné à réfléchir sur cette amitié motivée par l’intérêt…

jai connu une belle algérienne qui avait commencé son intégration à lens et qui parlait telment chti qu’a paris elle se faisait pourrir ‘par tout le monde’..et m’a demandé de la guérir de toutes ses ‘mauvaises habitudes’..elle m’avait ripair comme dirait térezoune..jme dmande comment..bref elle avait un sixième sens ou quelquechose..comme toutes les femmes qu’elle dirait bonne clopine

Soleil vert dit: à

« Bloom dit: à
Un des artisans de l’Enfer sur terre, le Hauptsturmführer Hans Robert Jauss, ancien de la Waffen-SS, est devenu un des grands intellectuels allemands de l’après-guerre, spécialiste mondialement respecté de littérature comparée. »

Me rappelle Derrick (Horst Tappert) waffen ss zombie

Jazzi dit: à

Qui a regardé le journal de 13 h de TF1 ?
On vient de me signaler que ma soeur y était interviewé en direct depuis le marché Forville.
J’attendrais le replay !

Jazzi dit: à

J’attendrai…

Jazzi dit: à

Moi je croyais que c’était parce que j’étais aussi le plus beau de la classe, le boug !

bouguereau dit: à

Me rappelle Derrick (Horst Tappert) waffen ss zombie

dante c’est négociabe..mais derrick..c’est la guerre qu’il dirait polo..

Jazzi dit: à

« Sans connaître l’italien, on peut voir que Dante parle de « notre vie ». Quelle est la logique de traduire par « de la vie » ? »

C’est mieux, plus aérien, plus musical et, pour le sens, du pareil au même, closer. Dans la mesure où le narrateur ne dit pas « mia vita (ma vie) », il s’agit de la vie en général, la même pour tout le monde, la vie de chaque lecteur + la sienne, dans l’espace et dans le temps, « la notre » donc…
Tu as déjà eu un prix de composition française, toi ?

Bloom dit: à

On distinguera les pseudo-exilés des vrais, proscrits, bannis, émigrés et autres expulsés, pour qui l’éloignement revêt un caractère d’obligation et présuppose soit un retour au pire impossible, a minima problématique, y compris parce qu’il n’est pas souhaité par la personne elle-même.

Jazzi dit: à

Tu es donc un pseudo exilé, Bloom ?

bouguereau dit: à

Qui a regardé le journal de 13 h de TF1 ?
On vient de me signaler que ma soeur

‘tant que c’est pas pornhub’ quelle dirait bonne clopine..

Jazzi dit: à

Le journal du hard c’est plus tard, le boug…

Jazzi dit: à

« bonne Clopine » est partie aux sports d’hiver avec le Clopinou, le boug…

Jazzi dit: à

Ne pas confondre ma soeur et Masseur !

Phil dit: à

aux sports d’hiver avec le Clopinou,

après la déprimette, la glissade. Alles Klar comme on dit à berline

Jazzi dit: à

« 2° Accessit d’Italien »

Cette année-là, madame Stefani, la prof d’Italien, nous avait donné à traduire le chant infernal où l’on voit Ugolin dévorer ses enfants. Traumatisme garanti ! On était au-delà du tabou de l’inceste. Aujourd’hui, la bonne madame Stefani recevrait un blâme…

Jazzi dit: à

Oui, mais gare à la chute, Phil !

Paul Edel dit: à

Inferno-Illustration-zur-Dante-Alighieris-Goettlicher-komoedie
Dante par Gustave Doré

Alexia Neuhoff dit: à

bouguereau dit: à
jai connu une belle algérienne

Encore un islamo-gauchiss selon Vidal.

Jazzi dit: à

Doré à point ou al Dante, Paul ?

Paul Edel dit: à

Jazzi, Doré oui superbe , mais question texte, je préfère l’arétin.

et alii dit: à

minsk, on m’a cancelé parce que je parlais de Karen pour le tweet « complicated »!

closer dit: à

Pas entièrement convaincu par tes explications JB… Il faudrait qu’un italien de souche comme Renato confirme que le « nostra » est plus impersonnel que le « notre » français…

Quant à mes prix, aucun souvenir ! Cela m’étonnerait car je n’ai jamais eu aucun don pour raconter des histoires. J’aurais pu contresigner certains propos de DHH ici qui confessait un défaut du même type… Je suis plutôt un « raisonneur » comme on disait autrefois, en le leur reprochant, aux enfants qui « répondaient » !

et alii dit: à

ça aussi, c’est « complicated »
Pour bon nombre de conservateurs, la culture de l’annulation est contraire à la liberté d’expression ; ils se moquent des progressistes qui ne sont pas capables de supporter des propos qui les heurtent en les traitant de « snowflakes » (flocon de neige, symbole de la fragilité extrême puisqu’il fond dès qu’on le touche).

Bloom dit: à

Je n’ai jamais été exilé, Baroz, juste expatrié temporaire sur des missions bien précises de quelques années.
En revanche, bon nombre de mes amis, une fois arrivés à l’âge de la retraite, n’ont jamais souhaité revenir en France. Different strokes.

et alii dit: à

sur ce blog, j’ai appris qu’on pouvait CRACHER sur quelqu’un pur cause de « foi » (sic) donc rien ne m’étonne plus de ces pratiques de la toile !

et alii dit: à

En revanche, bon nombre de mes amis, une fois arrivés à l’âge de la retraite, n’ont jamais souhaité revenir en France.
on n’y est plus « heureux » comme (vous savez!)?

Bloom dit: à

Un « énorme problème technique » retarde de 40 min le journal télévisé de 13 heures de TF1

Faut-il y voir la main de ta soeur, Baroz?

et alii dit: à

UNE HISTOIRE de « pardon » sur marie claire:
Il aura fallu 25 ans à Patricia Oddo, la mère de Lucie et Sylvain, pour comprendre qu’elle était à moitié morte, que le pardon qu’elle avait accordé à leur bourreau avait fini par l’enfermer et n’avait pas empêché la culpabilité de la ronger.

C’est l’écriture de son livre Survivre au pire (Max Milo) commencé en 2015 qui la libérera de ce poids. Son récit hors-norme par sa sincérité est un long cheminement vers la lumière. Elle aura dû surmonter l’indicible, la souffrance mais aussi parfois l’incompréhension de ses proches vis à vis de ses choix. Comme celui d’être de nouveau mère deux ans après le drame.

christiane dit: à

Et Alii,
de retour, je reprends où je m’étais arrêtée et je tombe sur ce commentaire passionnant :

et alii dit: « ayant rêvé cette nuit de Sollers, j’ai regardé sur la toile:
«Voilà ce qu’il dit du premier vers de la Divine Comédie, évoquant le fameux milieu du chemin de la vie : (18 La Divine Comédie, Paris, Gallimard, « Folio no 3747 », p. 23-24.)
À mon avis, mezzo veut dire quelque chose de beaucoup plus profond [que le fait d’avoir 35 ans]. Le milieu du chemin de la vie, de notre vie, c’est quelque chose qui peut être représenté comme permanent, et non pas se produisant à tel ou tel moment du temps. Ce milieu, au sens fort du mot – mezzo – c’est là où l’on peut toujours s’égarer, toujours se perdre, toujours se tromper à nouveau, toujours recommencer la même histoire, toujours être surpris par l’enfer, toujours oublier ce qu’il faudrait atteindre : un autre état du corps lui-même. […] Nous ne sommes pas, dit Dante, protégés à jamais de l’erreur. L’erreur peut se répéter, l’obscurcissement revenir et l’oubli reprendre sa proie. Il faut faire attention à cela, car la pente naturelle de l’être humain consisterait à se croire sauvé une fois pour toutes […]. »

Je relis, dans la traduction que je possède ( Jacqueline Risset pour Flammarion) ces trois premiers vers du Chant I :
« Au milieu du chemin de notre vie
je me retrouvai par une forêt obscure
car le vois droite était perdue. »
« Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita. »

En fin de volume, elle note :
« de notre vie : selon Dante, suivant Isaïe, la vie humaine dessine un arc, dont le centre, et le point le plus haut, est l’âge de 35 ans. Né en 1265, Dante a 35 ans en l’an 1300, date de son voyage à Rome, au moment du grand Jubilé institué par le pape Boniface VIII.
une forêt obscure : au sens allégorique, les vices et l’erreur (« la forêt d’erreurs de cette vie ». Convivio, IV, XXIV, 12) ; elle correspond, pour Dante, à une période d’égarement moral et intellectuel. »
Une concordance d’interprétation entre J.Risset et P.Sollers. Or, dans une conférence donnée le 19 octobre 1978, publiée dans la collection « Les Inédits du Collège de France », 1982, Roland Barthes propose une autre interprétation de ce « 
Nel mezzo del camin di nostra vita… » :
« […] En 1300, Dante avait trente-cinq ans (il devait mourir vingt et un ans plus tard). J’en ai bien plus, et ce qui me reste à vivre ne sera plus jamais la moitié de ce que j’aurai vécu. Car le « milieu de notre vie » n’est évidemment pas un point arithmétique : comment au moment où je parle, connaîtrais-je la durée totale de mon existence, au point de pouvoir la diviser en deux parties égales ? C’est un point sémantique, l’instant, peut-être tardif, où survient dans ma vie l’appel d’un nouveau sens, le désir d’une mutation, changer la vie, rompre et inaugurer, me soumettre à une initiation, tel Dante s’enfonçant dans la selva oscura, sous la conduite d’un grand initiateur, Virgile. […] nous parcourons la vie d’écluse en écluse ; à certains points du parcours, il y a des seuils, des dénivellations, des secousses : l’âge n’est pas progressif, il est mutatif […] Quelles sont les forces réelles que mon âge implique et veut mobiliser ? Telle est la question qui a fait du moment présent le « milieu du chemin de ma vie ».[…]
Il arrive un temps où ce qu’on a fait, travaillé, écrit, apparaît comme voué à la répétition […] je vois mon avenir, jusqu’à la mort, comme un « train » […] Enfin un évènement peut survenir, qui va marquer, inciser, articuler cet ensablement progressif du travail, et déterminer cette mutation, ce renversement de paysage, que j’ai appelé le « milieu de la vie » […]
Ainsi cheminant, il se produit tout d’un coup cette évidence : d’une part, je n’ai plus le temps d’essayer plusieurs vies : il faut que je choisisse ma dernière vie, ma vie nouvelle, « Vita Nova » ; et d’autre part, je dois sortir de cet état ténébreux (la théologie médiévale parlait d’acédie) où me conduisent l’usure des travaux répétés et le deuil. […] cette Scienza Nuova dont parlait Vico ne devra-t-elle pas exprimer à la fois la brillance et la souffrance du monde, ce qui, en lui, me séduit et m’indigne ? »

C’est vraiment ainsi que j’ai compris le voyage initiatique de Dante dans La Divine Comédie. Et les derniers vers du « Paradis » quand il se trouve face aux trois cercles, de même dimension, dont le dernier qui semblait de feu. L’illumination… il veut comprendre « comment se joint l’image au cercle, comment elle s’y noue. Il s’élance mais « pour ce vol » son « aile » était trop faible…
Trois cercles, la Trinité divine comme un tout ? la fusion de l’humain et du divin ?
(Le dernier vers : « L’amour qui meut le soleil et les autres étoiles »…)
La vision s’évanouit… Quel voyage…

et alii dit: à

merci christiane de donner l’amplitude qu’elle mérite à cette expression relevée (par Bloom je crois mais je ne remonte pas dans les commentaires pour vérifierexcuses)

x dit: à

Paul Edel, je ne sais pas si vous avez vu ma réponse (ou plutôt mon hypothèse) à propos de la place réservée à certains critiques-animateurs tv ?
J’avais proposé le 8ème cercle de l’enfer, 2ème bolge (chant XVIII, 112-126), c’est-à-dire l’emplacement des adulateurs (mensongers).

Quivi venimmo; e quindi giù nel fosso
vidi gente attuffata in uno sterco
che da li uman privadi parea mosso.

E mentre ch’io là giù con l’occhio cerco,
vidi un col capo sì di merda lordo,
che non parëa s’era laico o cherco.

Quei mi sgridò: “Perché se’ tu sì gordo
di riguardar più me che li altri brutti?”.
E io a lui: “Perché, se ben ricordo,

già t’ho veduto coi capelli asciutti,
e se’ Alessio Interminei da Lucca:
però t’adocchio più che li altri tutti”.

Ed elli allor, battendosi la zucca:
“Qua giù m’hanno sommerso le lusinghe
ond’io non ebbi mai la lingua stucca”.

Vu le nombre de spécialistes de la traduction ici, je suppose qu’il est inutile de retranscrire celle de tout le passage ; je ne donnerai donc (version J. Risset) que l’explication d’Alessio Interminei :
« Dans ce fond m’ont noyé les flagorneries/
dont ma langue n’était jamais rassasiée. »

Ce serait intéressant de retrouver plongés dans la m.rde ceux qui, superlatifs à l’appui, vantent et font vendre précisément de la m.rde. (La suite, à propos de Thaïs, donne à l’expression « langue de p.te » une signification inverse de celle qu’on lui connaît, puisqu’il s’agit de courtisanerie, de grossière flatterie.)

Curieusement, il aura certainement échappé à notre chienne de garde enragée un motif de refuser de lire, voire de faire interdire Dante au motif qu’il colporte un épisode mythologique insupportable, celui de Mirra/Myrrha, mère d’Adonis :
« Quell’è l’anima antica/di Mirra scellerata, che divenne/al padre, fuor del dritto amore, amica. » (XXX, 37-39)

Le conseil du guide reste valable pour tous : « che ti fa ciò che quivi si pispiglia?/Vien dietro a me, e lascia dir le genti; »

Même livre, même chant que mon premier souvenir dantesque, lié au Purgatoire (V, 130-136) :

Pia dei Tolomei
https://it.wikipedia.org/wiki/Pia_de'_Tolomei#/media/File:Palazzo_tolomei,_si,_targa_pia_de'_tolomei.JPG

renato dit: à

notre vie vs la vie

Dante utilise le pronom au pluriel neutre (de l’adjectif possessif latin) signifiant « la vie de nous mortels », pour proposer l’expérience individuelle à un niveau universel.

et alii dit: à

il me semble que nous commençons tous de penser à notre mort, dès notre jeunesse, même si la mort n’est pas encore venue frapper dans notre « maison » et que nous commençons à « calculer » notre « temps »;ce n’est pas en général un sujet de rédaction que donnent les professeurs, il est vrai

bouguereau dit: à

Encore un islamo-gauchiss

en ce temps là elles saucissonnaient en secret..honnis soit qui mal y pense qu’il dirait lassouline

Jazzi dit: à

Convaincu maintenant, closer ?

Oui, étrange, cette panne historique, Bloom ! Mais il parait que le journal a eu lieu à 13 h 38. Avec ma soeur, au final…

bouguereau dit: à

je préfère l’arétin

ça saucissonne plus quelle dirait alesquia

bouguereau dit: à

En revanche, bon nombre de mes amis, une fois arrivés à l’âge de la retraite, n’ont jamais souhaité revenir en France

ils se cassent même..le pharmacien dmon quatier est chez les portos..ils drive ses gens par webcam..tu dmandes de ses nouvelles un peu fort..ils te répond direct

bouguereau dit: à

Doré à point ou al Dante, Paul ?

on kiffe plus ou moins mais quel homme estrordinaire franchment..et king of oliood tout partout avec ça..bouguereau son fidèle second

bouguereau dit: à

« bonne Clopine » est partie aux sports d’hiver avec le Clopinou, le boug…

cest pas l’enfer blanc qu’il dirait polo..quelle profite..tout chousse

Paul Edel dit: à

Merci X

closer dit: à

L’autorité de Renato est indiscutable JB !

bouguereau dit: à

Moi je croyais que c’était parce que j’étais aussi le plus beau de la classe, le boug !

..polo fait des bains de pieds à l’eau trés salé..bonne clopine de siège au caramèle..chacun ses ptis secret qu’il disait stindal

bouguereau dit: à

L’autorité de Renato est indiscutable JB !

lanubis des souchiens italien cloclo

rose dit: à

et alii dit: à
« il me semble que nous commençons tous de penser à notre mort, dès notre jeunesse, même si la mort n’est pas encore venue frapper dans notre « maison » et que nous commençons à « calculer » notre « temps »;ce n’est pas en général un sujet de rédaction que donnent les professeurs, il est vrai. »

Non. Pas du tout.
Me souviens du grand-père paternel, admirable, homme fidèle et loyal, qui, passé un âge certain, guettait fébrilement les chroniques nécrologiques de la Marseillaise. Il regardait tous ceux qui partaient avant lui. Fut un des derniers de sa génération puisqu’il a attendu 97 ans avant de casser sa pipe.

Nota bene, dslée, mais l’enfer et le purgatoire, pas plus m’intéressent.

rose dit: à

Quant au mien de paternel, l’a dit cette notule admirable ‘je ne savais pas que j’étais mortel » lorsqu’il a appris qu’il avait un cancer du canal cholédoque.
Et le pauvre homme, en cinq mois, il y est allé au mortier, à la kalachnikov et aux tanks blindés tel le char Sherman M4A4 de la 1°DB,2° Cuirassier, au pied d ela Bonne Mère.
Pas formidable.

raymond dit: à

Rose
Votre exemple est admirable: les vieux en effet adorent la rubrique nécrologique; sinon ils ne s’intéressent plus à grand chose. Comment exprimer Schadenfreude, joie maligne, délectation morose, sinon par cet exemple. Tant qu’ils meurent, c’est pas moi.
Soleil Vert a je crois nommé un nazi très brillant littéraire d’après guerre. Je n’oublie pas que Hans Georg Gadamer, grand philosophe de la vérité, a été un lieutenant colonel SS. Ce qui n’est pas mal non plus.

Soleil vert dit: à

Soleil Vert a je crois nommé un nazi très brillant littéraire d’après guerre.

Hello Raymond, c’est Bloom je crois

Alors M Derrick, c’était comment les séances d’interrogatoires avant ?

et alii dit: à

Le mot Enfer renvoie, par métonymie, à une section d’une bibliothèque où sont conservés divers livres dont la lecture est interdite au public. L’accès y est contrôlé et on ne peut y accéder sans avoir obtenu une autorisation des autorités religieuses ou civiles. La formation initiale des collections diffère selon les endroits et la gestion subséquente évolue selon divers critères religieux, moraux, sociaux ou politiques1. Plusieurs de ces ouvrages sont jugés licencieux ou « contraires aux bonnes mœurs », c’est-à-dire, selon les époques, des livres à caractère érotique, pornographique, choquant, obscène, etc.2.

et alii dit: à

la porte de l’enfer
/maps/uv?pb=!1s0x47e670298c869b35%3A0xdfee2863a7c356b2!3m1!7e115!4shttps%3A%2F%2Flh5.googleusercontent.com%2Fp%2FAF1QipM5o0wPPI-zGcpOZQcgGBwjVuDaw3OTmNsCFekZ%3Dw260-h175-n-k-no!5senfer%20-%20Recherche%20Google!15sCgIgAQ&imagekey=!1e10!2sAF1QipM5o0wPPI-zGcpOZQcgGBwjVuDaw3OTmNsCFekZ&hl=fr

et alii dit: à

Il y crée le 21 octobre 1858 son opérette d’opéra bouffe la plus célèbre Orphée aux Enfers (en deux actes, sur un livret d’Henri Crémieux et Ludovic Halévy) avec un immense succès qui consacre sa gloire dans le monde entier, avec de prodigieuses recettes, dans un décor féerique de grand spectacle, avec un important casting, des costumes somptueux (de bas noirs, porte-jarretelles, et frou-frou) dans un décors de Gustave Doré2, sur le thème de la folle histoire de crise de couple et de divorce d’Orphée et Eurydice3, des dieux de l’Olympe en révolte, et d’Enfers orgiaques où chacun ne pense qu’à son propre plaisir festif et libertin4…
https://vimeo.com/147463288

Bloom dit: à

Hans Georg Gadamer, grand philosophe de la vérité, a été un lieutenant colonel SS.
(Raymond)

Vraiment?

Cela ne figure pas sur sa fiche wiki anglaise, plus développée que celle en français.Et quand on connait la germanophobie britannique…

« Gadamer did not serve during World War I for reasons of ill health and similarly was exempted from serving during World War II due to polio ».

On imagine mal la crème des Übermenschen recruter un souffreteux. Goebbels pouvait faire passer son infirmité pour une blessure de guerre. Plus difficile pour Gadamer.

Vos sources?

renato dit: à

D’ailleurs, c’est toujours les autres qui meurent, gravée sur la tombe de Marcel Duchamp.

Evidemment, car personne nous informe de la notre et nous ne sommes plus là pour lire le journal.

bouguereau dit: à

Et quand on connait la germanophobie britannique…

..’nous n’aimons personne’..cococasse den faire une vertue sentinelle

renato dit: à

L’entrée du Purgatoire qui est en Irlande vaut le deplacement.

bouguereau dit: à

(On ne sait pas précisément ce qui se passe au premier plan)

c’est performatif de laideur..mon homonyme est un ace

puck dit: à

« On distinguera les pseudo-exilés des vrais »

trop fastoche : les pseudos-exilés éprouvent une pseudo-nostalgie

Bloom dit: à

L’entrée du Purgatoire qui est en Irlande vaut le deplacement.

Le club Gemini sur Antrim Road?

christiane dit: à

Et Alii,
« L’enfer » des bibliothèques. Pour Borges et Eco, c’est aussi le rire.
Du livre qui tue au livre qui brûle. Long document, une centaine de pages mais quelle profondeur !

https://books.openedition.org/pur/29839?lang=fr

et alii dit: à

au passage, Offenbach était le 7 ème d’une famille de 10 enfants; son père qui avait été relieur s’est fait chantre de la synagogue;

christiane dit: à

@renato : Botticelli…

Document rare. Merci pour ce lien.

bouguereau dit: à

Alors M Derrick, c’était comment les séances d’interrogatoires avant ?

..pfiou reuzment qules atifachisss a papa étaient pas tous courageux comme toi sinon jroulrai en trabant

bouguereau dit: à

Evidemment, car personne nous informe de la notre et nous ne sommes plus là pour lire le journal

et pourtant rénateau..tu parlais récemment de ‘cette vieille peau qui gagnait toujours à la fin’..les journaux suisse se laisse écrire

christiane dit: à

Je ne connaissais, Renato, de Sandro Botticelli que la carte de l’Enfer (Bibliothèque apostolique vaticane.), réalisée à la pointe d’argent et encre, colorée à la détrempe sur parchemin. Ces dessins délicats (votre lien) sont très différents.

bouguereau dit: à

Hans Georg Gadamer, grand philosophe de la vérité, a été un lieutenant colonel SS. Ce qui n’est pas mal non plus

t’as lsens du beau raymond..

Soleil vert dit: à

>L’Anomalie, again
La fin-calligramme en forme de déversoir me renvoie à celle du Manuscrit trouvé dans une bouteille

Dans la nouvelle de Poe un texte enfermé dans une bouteille survit au tourbillon qui engloutit le navire. Chez Le Tellier, le texte-monde s’effondre.

> L’accélérateur de particule du CERN dit LHC reprend du service en 2026. Il nous a permis de vérifier l’existence du boson de Higgs. Si nous avons une masse ce serait grâce à cette particule étrange. Pour aller plus loin il faudra attendre la construction du prochain collisionneur qui atteindra la longueur de 100 km. De quoi se rapprocher du mur de Planck (ou voir derrière). Les travaux démarreront vers 2030, les premiers essais vers 2035, 2040 ? Trop tard pour ma pomme. Je ne verrais pas celui qui a allumé la mèche de l’Univers.

DHH dit: à

@Bloom
on a du mal à y croire tant le nazisme etsonaction representent le qsaommet de la sauvagerie administrée , le crime absolu du 20 eme siecle, mais ni Heidegger, ni Gadamer cité par rymond ni l’universitaire reconnu dont vous parlez ne sont des cas isolés .Le succès de l’ideologie nazie auprès des intellectuels a été significatif
Une analyse très intéressante du cheminement et des motivations qui ont conduit nombre de ces gens de grande culture , juristes, universitaires, à ces égarements est présentée dans l’ouvrage de Christian Ingrao « croire et détruire » tiré de sa thèse .Une lecture passionnante

renato dit: à

Non Bloom, un ami ecrivain et traducteur de Beckett en italien.

Bloom dit: à

Merci de votre conseil, DHH. C. Ingrao est un de ces « jeunes » historiens que vais lire

Nous aurions tant aimé que la culture soit un rempart contre toute idéologie déshumanisante…Herr Anton, der Bürgermeister,à son niveau, m’a vite détrompé.

A l’autre bout du spectre, songeons à Pol Pot et Ieng Sary, profondément imprégnés de rousseauisme, se réunissant chez Kieu Samphan au 28 de la rue Saint-André des Arts, au dessus de ce qui est maintenant Corcoran’s, un pub irlandais.
Les nazis n’auraient pas renié l’efficacité des « killing fields » et de Tuol Sleng.

Jean Langoncet dit: à

@DHH

La Dent d’or vise surtout, me semble-t-il, à se méfier de ses propres croyances et à éveiller chez chacun l’esprit critique. Thucydide, dans sa description de la Peste à Athènes et des dérives qu’elle occasionna, a pu influencer Fontenelle.

Jean Langoncet dit: à

la Peste > la peste

Il a aussi pu influencer Camus.

renato dit: à

La femme de 30 ans, converation téléphonique :

 » Tu te rends compte il a deux fils 22 et 19 ans !
— Je le sais, tout le monde le sait.
— Tu aurais dû me le dire…
— Ce n’est pas mon histoire mais le tienne, il est quand même un de 50 ans et ça ce voit…
Et ainsi de suite.

Enfin, impossible de lui faire comprendre que ce n’est pas parce que je voulais proteger le vieux mâle que je n’ai rien dit, mais banalement parce que ce n’était pas mon affaire !

Pas facile les amitiés !

B dit: à

Dans le détail, les neufs cercles de l’enfer donnent la disposition suivante :
1er cercle (Limbe): âmes privées de la foi;
2ème cercle: luxure;
3ème cercle: gourmandise
4ème cercle: amour des richesses (avares et prodigues)
5eme cercle: colère
6ème cercle: hérésie
7eme cercle: violence ( divisé en trois zones)
8ème cercle: ( Malebolge): fraude ( divisé en deux fosses)
9ème cercle: trahison ( comprenant quatre subdivisions: cercle de Caïn, d’Antenor, de Ptolémée, de Judas). Au fond et au centre: Lucifer.

Le vestibule de l’Enfer est le séjour des lâches, incapables du bien comme du mal, qui ont vécu sans mériter ni  » l’infamie ni la louange « . Pour avoir trop aimé leur repos, ils n’ont plus de repos et courentsans trêve derrière un étendard toujours en fuite. Ils sont nus, tourmentés par les taons et les guepes, le
visage silloné de larmes et devsang, que des vers immondes ramassent à leurs poids.

Jazzi dit: à

Le Dante par W Bouguereau, il est joli garçon !
Toujours trop de joliesse chez ce peintre…

B dit: à

Pieds. Et non poids.

renato dit: à

La journée du chat désormais passée à la trappe nous attendons maintenant le 19 mars — journée international du canari — et le 26 août — journée internationale du chien —.
Pour ce qui est de Dante inventeur de l’Italie ce sera pour un possible futur.

renato dit: à

Je connais mal Paris, Bloom. Peu d’adresses et surtout pour le travail ; mais merci pour l’ouverture.

D. dit: à

Ma voisine de 86 ans insuffisante cardique toujours pas vaccinée. Pas de place nulle part.

D. dit: à

Ceux qui par leur laxisme ont permis cela de trouveront dans quel cercle, Bébénice ?

D. dit: à

Et ceux qui les ont élus ?

puck dit: à

Jazzi dit: Bouguereau il est joli garçon !
 »

oh non encore un amoureux de greubou !

puck dit: à

« Hans Georg Gadamer, grand philosophe de la vérité, a été un lieutenant colonel SS. »

comme quoi on peut être cultivé et très con.

y’a plein d’exemples sur le blogapassou.

pas vrai greubou ?

puck dit: à

que Heidegger, le plus grand philosophe du XXè siècle ait été un nazi de la première à la dernière heure n’a pas du tout entamé la confiance des philosophes dans leur discipline.

ils continuent de parler à la radio avec la plus grande assurance, toujours sûrs d’eux-mêmes.

ça laisse tout de même perplexe.

et alii dit: à

juste pour réveiller puck qui retrouvera Dante dans l’article, et Bruno, et Vico:
« Dans « Corps de bois », par exemple, consacré à Flaubert. Michon
renoue ici avec sa pratique coutumière de la fiction critique : l’écrivain
nous est présenté au travers de ses doutes, dans des moments de son
existence où il n’a encore rien prouvé, ou presque. Dans ce récit,
Flaubert, occupé à écrire Madame Bovary, n’est pas encore roi : il est
encore « piégé entre l’appât des lettres et l’incommensurable obstacle
qu’est Victor Hugo46 ». Il est toutefois « obligé d’écrire, c’est-à-dire de
devenir le Grand Crocodile, la suprême instance, ou rien, bien moins
43. Thierry Bayle, « Un auteur majuscule », Le Magazine littéraire, avril 1997.
44. Remarquons encore que ce finale n’est pas sémiologiquement homogène, en ceci
que les icônes de Bogart et Guevara sont des clichés (au sens photographique comme au
sens d’expression figée), alors que celle du métallo est un stéréotype. Il y a là un effet de
discordance qui s’ajoute à l’effet déjà observé de démarcation ironique par rapport au
stéréotype du grand écrivain.
45. La présence d’un terme contradictoire dans la série d’écrivains constituant le
même corps était déjà annoncé, on s’en souvient, par l’inversion que Michon avait opérée
dans le titre du texte de jeunesse de Samuel Beckett.
46. Pierre Michon, Corps du roi, op. cit., p. 33.
pierre michon et la corporation des écrivains
102 études françaises • 41, 1
qu’un avocat — un littérateur47 ». Si le récit s’achève comme il a commencé, en nous montrant Flaubert dans son jardin de Croisset, encore
inconnu mais néanmoins heureux d’avoir écrit la première partie de
Madame Bovary, le narrateur annonce que l’écrivain réussira son pari : il
deviendra roi. Il donnera même naissance à une lignée : le narrateur le
présente en effet comme le père de Mallarmé, de Bataille, de Proust,
de Genet, de Duras, de Leiris, et même de Beckett48. L’idée de corporation réapparaît donc ici, puisque Flaubert se trouve à l’origine d’une
lignée que le narrateur lui-même reconnaît comme étant la sienne :
Flaubert est, écrit-il, « notre père en misère49 ».
« L’éléphant » comporte le même type d’argument : Faulkner, puisqu’il s’agit maintenant de lui, se heurte « au mur de pierre » de la littérature, lui « qui voudrait devenir un grand écrivain et qui dans ce but lit
des journées entières, avec passion et terreur50 ». La seule ressource,
« pour faire voler en éclat ce mur inexpugnable derrière lequel s’ébattent,
sommeillent et chargent l’éléphant Shakespeare, l’éléphant Melville,
l’éléphant Joyce », c’est « de devenir soi-même éléphant51 ». Il y arrivera,
avec Le bruit et la fureur: « Son maître est apparu en lui, il se rit des rois
et de ceux qui ne sont pas rois […]. Il est calme, il a écrit Le bruit et la
fureur, il est le grand rhéteur, l’éléphant52. » Le schéma est bel et bien
identique : Faulkner, comme Flaubert, est empreint de doutes mais
espère entrer dans la famille qu’il s’est choisie, celle des grands écrivains qui, pour lui, compte les noms de Joyce, Shakespeare, Melville, etc.
Il y parvient grâce à un livre. Il est maintenant roi. Et si l’on se souvient
que Michon l’avait déjà présenté, cinq ans plus tôt, comme « le père du
texte53 », on constate que Faulkner, comme Flaubert, ouvre aussi une
lignée dans laquelle on retrouve in fine Pierre Michon
https://www.erudit.org/en/journals/etudfr/1900-v1-n1-etudfr872/010848ar.pdf

renato dit: à

« comme quoi on peut être cultivé et très con »

Vous en êtes un bon exemple.

«… Heidegger, le plus grand philosophe du XXè siècle… »

Heidegger n’est qu’un critique de la philo, pas plus.

DHH dit: à

@jean Langoncet
Evidemment le texte de thucidyde est le texte fondateur de tout ce qui a ete ecrit plus tard en fait de description d’epidemie, lucrece manzoni camus ionesco et sans doute d’autres, que je ne connais pas et son influence sur ces ecrivains est evidente
mais je n vois pas de lien entre le texte cité de Fontenelle et le texte de Thucydide que je connais bien pour l’avoir mille fois fait traduire et expliquer à mes élèves à l »epoque lointaine où j’enseignais .
pouvez vous m’expliquer le rapprochement que vous faites?

Soleil vert dit: à

Chez Diane de Selliers ils ont choisi Botticelli pour illustrer La Divine Comédie. Gustave Doré m’inspire plus.

Jean Langoncet dit: à

@DHH
Les délires interprétatifs quant aux causes, ici du mal, et leurs effets délétères sur les individus comme sur la société. Je ne suis pas sûr de la fiabilité des traductions disponibles immédiatement en ligne, aussi reviendrais je vers vous à ce sujet lorsque j’aurai remis la main sur mon edition de L’histoire de la guerre du Péloponnèse. Il y a aussi entre eux une parenté stylistique, par l’économie et la force du verbe, et je voudrais citer Thucydide aussi exactement que possible. Je quitte le minuscule clavier de mon 5S et vous souhaite une agréable soirée.

D dit: à

Bouguereau je t’aime moi aussi.
💟💋❤💙💚👍💘💗💕💝💞🐸🐖🍌

et alii dit: à

à propos de livre qui tue, je ne me souviens plus du nom du « savant qui fut assommé par un talmud ; quelqu’un connait-il cette anecdote, fake ou non, que je n’ai pas retrouvée sur internet et qui est fameuse ?

rose dit: à

Il est maintenant roi.

Le chemin est plus court lorsque l’on part de duc que si l’on démarre à cordonnier, las.

Bloom dit: à

PPDA, maintenant. Ça doit être sa marionnette, agissant sous l’effet d’un vieux conte d’un autre florentin, Carlo Collodi.

renato, à propos de Florence, avez-vous jamais lu Le Voyage du condottiere de ce merveilleux écrivain qu’était André Suarès, dont Rilke et Zweig admiraient les œuvres…

Jean Langoncet dit: à

(PCH at Night sur navigateur à écran tactile. Pour la petite histoire.)

rose dit: à

Raymond

« Tant qu’ils meurent, c’est pas moi » écrivez-vous,
Je ne sais pas ; j’invente de mon grand-père tant aimé un « je serai le dernier » assez fier du style « je les enterrerai tous ». Et puis, un tel refus de la mort, plus tard lorsque son corps s’est affaibli.

rose dit: à

Grâce à moi, lors d’une réunion de famille où chacun a pu donner son avis (fan, l’on pourrait dire c’était le bon temps), on avait fait abattre un pan de mur de son logement, pour qu’il puisse circuler avec son fauteuil roulant, il a fini sa vie chez lui, à son domicile, sauf les quelques derniers jours où il fut hospitalisé parce que son fils unique ne supportait pas de l’entendre appeler « petit » la nuit, alors, l’a collé à l’hôpital, l’est mort là-bas.
Lorsque je l’ai appris, sommes parties en courant à Marseille et tombées en aquaplanning dans un virage sur un tas de fumier, ma fille aînée criant « Maman, maman » et moi sachant que l’on ne se ferait pas mal, parce qu’un tas de fumier c’est mou.
Leur père à mes filles, hurlant de rire grâce au tas de fumier (sûrement très clairement prémonitoire) et moi reprenant la route, sortie du fumier et écrivant tout le long du trajet une ode à mon grand-père tant aimé.
Sous forme de petits vers courts.
L’était pas encore bouffé par les siens.
À la fin de la cérémonie, où était le village entier de La Calade, des montagnes de gens les amis de mon grand-père, mon père m’a pourrie (quand ne m’a t’il pas pourrie de facto ?) : « et pourquoi tu n’as pas cité les noms de ton frère et de ta soeur pour ce poème ? »
Ben parce qu’il était sorti tout droit de mon coeur de moi qui venait de sortir d’un tas de fumier et qu’il était monté droit à mes lèvres, comme quand dans le jardin botanique de San Francisco les décasyllabes se bousculèrent en construction facile parce que c’est la joie et la paix de la nature qui portent les vers à tes lèvres.
C’est comme cela que cela s’était passé.

D. dit: à

Les martiens m’ont dit qu’ils détruiraient la sonde Perseverance si jamais elle se posait chez eux.

rose dit: à

« sinon ils ne s’intéressent plus à grand chose. » Les vieux.

Le mien s’intéressait à son jardin, dont il éliminait les pierres une à une. Et il plantait des oeillets d’inde dans ses plate-bandes.
Aux montres et réveils qu’il réparait dans tout le quartier.
L’aînée a volé ses armoires et outils d’horloger, j’m’étais pas méfiée alors.
La pétanque, il descendait au boulevard Oddo tous les après-midi.
La pêche, mais l’avait laissé tomber le pointu lorsqu’une vague avait failli le noyer ; chui même pas sûre qu’il savait nager. Ça c’était des années avant que d’être vieux, j’crois que ce jour-là, il s’était vu mourir.
Rouler les cannelonis à la main après avoir fait cuire lui-même la pâte, pendant que son épouse faisait la farce.
Collectionner les pièces de cinq francs en argent dans la théière de la cuisine et dans une boîte en sucre cachée au fond d’une armoire.
À son abricotier qui faisait des abricots gros comme des pêches et plus tard à son cerisier qui faisait des coeurs de boeuf gros comme des abricots.
Mon pépé,

renato dit: à

Beau souvenir de lecture, Bloom. Reparcouru le temps d’un ennuyeux mois d’août ses pérégrination, mais à moto.

MC dit: à

Collodi, ou Straparole? Christiane, ceci est un autre point mais ces images de sylves labyrinthiques ,de chemin perdu, de quête de symbole qui est quête de vie, vous les trouveriez avec de magnifiques gravures dans le Songe de Polyphile. Bien à vous. MC

Petit Rappel dit: à

La superficie des Enfers joue sur la crise du logement. Dans une étude ( traduite) de la pastorale italienne, l’ Enfer est présenté comme un ramassis de gens entassés les uns sur les autres, avec les supplices afférents. Je crois me rappeler d’une surface de deux à trois mètres carrés, quelque chose comme Billenium avant la lettre et avant JB Ballard!

et alii dit: à

je pensais à  »
Hitler’s professors Max Weinreich.
qui pourrait encore être cité ici

renato dit: à

La vie de Collodi par Savinio dans Narrate, uomini, la vostra storia — Hommes, racontez-vous chez Gallimard —.

rose dit: à

(suite, et fin)

Mais, fils, tu dois te souvenir : ne te sers pas toi-même.
Mais incline-toi toi-même, juste d’un pas, pour aider les faibles, eux, à être à tes côtés.
Les plus faibles, tu sais, ceux qui crient aiuto, les crucifiés, les victimes.
Ils sont tes amis, les tiens et les miens d’amis, ils sont les camarades qui se battent,
Oui, et parfois, tombent.
Comme ton père, tu vois mon fils, ton père et Bartolomé sont tombés
Se sont battus et tombèrent hier.
Pour conquérir la joie, mon fils
Conquérir la liberté pour tous et pour chacun.
Dans la bataille pour la vie, tu trouveras, mon fils, tu trouveras la quintessence de l’amour.
Et dans cette bataille, aussi, tu trouveras l’amour.

Sacco, à son fils, Anastasio*, avant que d’être exécuté avec Bartholomé, sur chaises électriques, le 23 août 1927, de la prison de Charlestown, Massachusetts.
Paix à leurs âmes.
Amen,

nota /Sacco, cordonnier, c’est le hasard
Anastasio * ai pris quelques libertés dans/avec le texte.

bouguereau dit: à

Les martiens m’ont dit qu’ils détruiraient la sonde Perseverance

..c’est bon..si javais des myons daïdedidedon..jamais jles aurais mis dans les fusées dédé..c’est trop dpression

bouguereau dit: à

graham meussieu courte..graham..ha jaurai bien aimé l’entende sur le brexit..

rose dit: à

Aujourd’hui, fin de journée, mauvaise journée, pas de détails, chacun sa croix, ma mère m’a dit qu’elle rejoindrait mon père au paradis. Je lui ai dit/conseillé d’attendre encore quelques années quatre ou cinq ans parce que pour l’instant mon père est au purgatoire. Ele m’a dit pas en enfer hein ? non, pas en enfer maman, mais au purgatoire, il va encore y être quelques années.
On n’a pas ri aujourd’hui.

bouguereau dit: à

Le bon lien

8 minute pour faire des conneries a 2 myard..et 16 ans pour mon ppd..y’a déflation quelle dirait térezoune

renato dit: à

On a commencé petits à y penser — contre notre volonté, naturellement :

Sancta Maria, mater Dei,
ora pro nobis peccatoribus, nunc et in hora mortis nostrae
.*

Et ce n’etait pas une blague !

*Version en langue internationale…

bouguereau dit: à

Bouguereau je t’aime moi aussi

..si c’est comme félicie..

rose dit: à

Nicola Sacco (diminutif de Ferdinando
sa p’tite femme Rosine hypocoristique Rosy
sa fille Inès.

Le fils, je cherche

in
20 LETTRES DE SACCO ET DE VANZETTI
23 octobre 1922.Prison de Dedliam.
Chère Madame C. Cerise Jack,
Après tout, je me décide à vous écrire en anglais, ainsi je suis sûr que vous lirez ma lettre, et en même temps vous voudrez bien excuser mon mauvais anglais. Avant toute chose je veux vous remercier pour le sentiment noble et modeste que vous avez à l’égard de l’humanité opprimée. Aussi vous pouvez devi­ner combien j’ai été heureux de vous voir, d’autant plus que vous paraissiez en excel­lente santé.Rosy était ici l’autre jour avec ma chère petite Inès, et je l’ai trouvée beaucoup mieux qu’il y a quinze jours. Rosy devient splendide dès qu’elle va vivre à la ferme. Moi aussi je vais bien depuis le jour où j’ai commencé à tra­vailler ; oui, parce que je suis joyeux quand je travaille.P. S. J ’espère que tout ira bien le jour de la cour d’assises et que j’irai vous voir avec ma chère Rosy dans ces magnifiques fermes.1. Mme Cerise Jack de Sharon (Mass.) qui, commemembre du comité des Libertés Civiles de la NouvelleAngleterre, avait assisté au jugement et avait visitéles deux hommes en prison. Pendant l’hiver de 1923-24 elle donna à Sacco des leçons d’anglais.

bouguereau dit: à

ceux là c’est les damné de la terre rénateau
mais il en a comme les moutons..qui sur le flanc broutent encor qu’ils disoit ferdine

rose dit: à

Sabino, son frère avec qui il a émigré de Napoli vers l’Amérique

et Dante son fils

<em. Dante, chère Mme Jack, est toujours dans mon cœur, est toujours mon aimable et cher garçon. Souvent je me suis dit que c’était un garçon d’avenir car il était toujours mon cher camarade et je pouvais lire autrefois son intelligence dans ses yeux brillants et francs. Je me rappelle quand nous habitions à South Stoughton (Mass.) dans notre chère petite maison, souvent nous allions le soir, Rosina, Dante et moi chez un ami qui habitait à un quart d’heure de chez nous, et Dante me posait en chemin des questions si difficiles qu’il m’était impossible de répondre. Alors nous avions l’habitude de rester quelques heures chez notre ami et quand il était neuf heures nous ren­trions et Dante à cette heure-là était toujours endormi, alors je le prenais dans mes bras pour le porter à la maison et quelquefois Ro­sina m’aidait à le porter et alors,(…)

bouguereau dit: à

..et c’est vrai..c’est un mystère..il y a la trés belle himage dans salambo du père qui mange son pain mouillé de ses larmes.je sais pu bien..un genre d’explosante fisque..ha sil avait hun peu plus bossé dans le genre barnum et chaine de montre l’hannibaloche..mais voilà

rose dit: à

Dante, chère Mme Jack, est toujours dans mon cœur, est toujours mon aimable et cher garçon. Souvent je me suis dit que c’était un garçon d’avenir car il était toujours mon cher camarade et je pouvais lire autrefois son intelligence dans ses yeux brillants et francs. Je me rappelle quand nous habitions à South Stoughton (Mass.) dans notre chère petite maison, souvent nous allions le soir, Rosina, Dante et moi chez un ami qui habitait à un quart d’heure de chez nous, et Dante me posait en chemin des questions si difficiles qu’il m’était impossible de répondre. Alors nous avions l’habitude de rester quelques heures chez notre ami et quand il était neuf heures nous ren­trions et Dante à cette heure-là était toujours endormi, alors je le prenais dans mes bras pour le porter à la maison et quelquefois Ro­sina m’aidait à le porter et alors,(…)

Dante, son fils à Nicola.

D. dit: à

Ils ne vont pas la détruire mais la prendre pour la mettre dans leur musèe de l’espace (qui est ouvert en ce moment).

D. dit: à

Cette sonde devait en effet prélever des carottes dans le sol martien. Or les martiens fobt grand cas de ces carottes, qu’ils ont eu beaucoup de mal à faire pousser. Ils m’ont dit : si votre putain de sonde touche à une seule de nos carottes, on lui pète la gueule et elle finira toute cabossée en trophée dans notre musée des merdouilles terriennes. A bon entendeur salut, mes petits chéris.

D. dit: à

Alors je leur ai dit : mais vous bouffez pas de carotte, pourtant ? Vous mangez que des pilules vitaminées !

D dit: à

Ouais – qu’il m’on répondu – mais on s’les fout dans l’cul ! Tel quel. C’est pour ça qu’on y tient.

D. dit: à

Sur le coup j’ai été choqué. J’ai téléphoné au centre de contrôle de Pasadena où on m’a aussitôt passé le directeur de mission. Il était navré.

christiane dit: à

Persévérance sur Mars. Magique…

et alii dit: à

il y a quelque chose de particulièrement émouvant dans le lien entre grands parents et petits enfants ,et je crois que c’est là qu’est sensible ce qui se dit quand on dit que l’amour est plus fort que la mort, cette mort qui touchera en principe les grands parents en premier mais qui sera vaincue dans la transmission d’humanité à l’enfant ;

rose dit: à

Et alii
Je vous remercie de votre remarque.
Grâce à ces mots rebondis au vol sur le lien entre grand-parent et petit-enfant, je viens de comprendre une pièce essentielle.
Parfois, rivalité jalousie compétition altèrent la relation humaine entre tel et tel membre d’une telle famille.
Et cela saute une génération et l’amour se retrouve intact avec la génération qui précède.
C pour cela que rompre ce lien avec violence entre deux personnes qui s’aiment s’apparente à une réelle trahison.
Bàv,
rose

rose dit: à

G trouvé un petit résumé facile à comprendre, en tapant la question pourquoi Dante a-t’il connu écrit l’enfer? ».

Ce poème sacré est une épopée composée de cent chants répartis en trois parties (de trente trois chants chacune jouant avec la valeur mystique des nombres trois et cent), l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis, après un prologue qui présente Dante en proie au doute :

« Au milieu du chemin de notre vie

je me retrouvai par une forêt obscure,

car la voie droite était perdue. »

Sur la voie escarpée du bonheur, Dante s’est égaré : trois fauves lui barrent la route, ce sont trois passions qui se déchaînent dans son cœur comme dans le monde politique des cités, trois fléaux qui rendent l’homme étranger à sa nature initiale, trois passions symbolisées par la panthère, le lion et la louve : Luxure, Orgueil, Avarice (au sens médiéval de convoitise et cupidité

« une louve qui paraissait dans sa maigreur
chargée de toutes les envies,
et qui fit vivre bien des gens dans la misère[…]
Elle a nature si mauvaise et si perverse
que jamais son envie ne s‘apaise.
et quand elle est repue elle a plus faim qu’avant. »

Jazzi dit: à

« Sancta Maria, mater Dei,
ora pro nobis peccatoribus, nunc et in hora mortis nostrae. »

« Sainte Marie, mère de Dieu,
pardonne-nous nos péchés, maintenant et à l’heure de la mort »

Vous avez eu une éducation chrétienne, renato ? Je croyais que vous étiez juif !

rose dit: à

Lorsque vous êtes ds un domaine qui vous convient, vous avez une telle aisance*

rose dit: à

Charles Quint brin.

renato dit: à

Byron, The Prophecy of Dante.

19.2 — 6.50

renato dit: à

Dante est l’inventeur et fondateur de l’Italie, qui est donc un’idée poètique — ce qui explique son instabilité politique.

rose dit: à

Jamais lu Dante.

rose dit: à

Dslée.
Pardon.
Trous seaux de cendre sur la tête.

Bloom dit: à

Le Voyage de Suarès est un viatique indémodable, renato.
Rien d’égal au couple moto et découverte (je négocie familialement pour me remettre en selle…pas au-dessus de 500).
Le petit frère de de Chirico est un grand maitre.

renato dit: à

Dante est l’inventeur et fondateur de l’Italie, qui est donc un’idée poètique — ce qui explique son instabilité politique. Son rôle en tant que prophète de l’Italie découle d’une longue tradition culturelle, de Vincenzo Monti et son gendre Giulio Perticari auteur du De l’amour de la patrie de Dante, à Byron qui dans La prophétie de Dante le reconnaît comme le précurseur et fondateur de l’Italie, puis Mazzini, Balbo, De Sanctis, jusqu’à Gentile, pour qui le Risorgimento nait précisément d’un pressentiment de la prophétie de Dante « dans les l’histoire duquel se cachent nombreux siècles d’histoire à venir d’Italie ».

puck dit: à

renato dit: à

« comme quoi on peut être cultivé et très con »

Vous en êtes un bon exemple.
 »

je sais, mais je ne suis pas le seul.

y’en a d’autres qui sont beaucoup cultivés que moi.

puck dit: à

beaucoup PLUS cultivés que moi

puck dit: à

« Dante est l’inventeur et fondateur de l’Italie, qui est donc un’idée poètique »

c’est l’Italie qui est une idée poétique ?

puck dit: à

j’y crois pas…

les italiens sont surtout très bons pour inventer des légendes et faire passer des vessies pour des lanternes.

renato dit: à

À l’époque de mon voyage avec Suarès, Bloom, je chevauchai une Ducati 250 Desmo.

puck dit: à

« Gentile, pour qui le Risorgimento nait précisément d’un pressentiment de la prophétie de Dante « dans les l’histoire duquel se cachent nombreux siècles d’histoire à venir d’Italie ». »

magnifique !

puck dit: à

« Dante est l’inventeur et fondateur de l’Italie, qui est donc une idée poètique — ce qui explique son instabilité politique. »

et oui forcément fallait s’y attendre.

puck dit: à

commencer la journée par un bon bidonnage : c’est pour ça que j’aime bien ce blog !

Jibé dit: à

Umberto Eco, mort il y a 5 ans aujourd’hui. La bibliothèque de l’Université de Bologne va en avoir la garde et en offrir l’accès durant 99 ans.
Cet Umberto Eco qui estimait que nul objet n’était plus « durable » qu’un livre comme support de culture (car sait-on combien de temps peut être stockée une info numérique? Dans quel état? Et que faire sans électricité?)
Bref, le livre.

Jibé dit: à

Va avoir la garde de sa bibliothèque, pas de lui, scusi…

Bloom dit: à

une Ducati 250 Desmo.

Joli ronronnement. La Royal Enfield n’était pas aux normes pour être importable et la Triumph Bonneville T100, mon fétiche, est un chouïa trop fragile (un retour d’Ecosse via la Belgique me laisse un souvenir assez piteux).
J’hésite entre vintage (BM?) et néo-rétro….

Bloom dit: à

Remix danto-sartrien (fastoche):
Il fut un temps où dans ce bolgue, l’Enfer c’était les deux autres.
O tempo, etc.

FX dit: à

Il parlait de Dante comme s’il l’avait connu personnellement.
Sa pédanterie en matière de Divine Comédie était… comment dire… PéDantesque !

bouguereau dit: à

ante est l’inventeur et fondateur de l’Italie, qui est donc un’idée poètique

dante est un condensateur social sacrénom..l’italien n’est pas litalie ettoute langue est poésie..idée poétique ça fait heideguère de lendmain dfête..et mieux rénateau..il est pas consciente himitation ‘l’hinventeur’ du français..c’esta dire sa coagulation quil dirait dracul..ton baratin d’idée est proprement nationalsocialiste rénateau..une connerie protofachiss qui attendrait son doutché ‘chevauchant’..chevauchant forcément

bouguereau dit: à

par consciente himitation

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