de Pierre Assouline

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Bagatelles pour un pensum

Bagatelles pour un pensum

Encore Céline ? Encore… A croire qu’on n’en finira jamais avec lui. Sauf que cette fois, c’est autant de l’homme et de l’œuvre qu’il s’agit, que de l’immense cohorte de ses fidèles lecteurs, confondus pour les besoins de la cause en autant de céliniens, célinologues, célinomanes, célinolâtres (heureusement qu’il ne signait pas Destouches !). La cause, c’est celle de Pierre-André Taguieff et d’Annick Duraffour, deux universitaires qui ont consacré énormément de temps, d’effort, d’énergie à effectuer des recherches sur un homme qu’ils vomissent et sur une œuvre qui les indiffère ; une telle attitude, qui n’est pas si courante en histoire littéraire, relève d’une psychologie qui nous échappe. Leur projet s’inscrit en gros caractères sur la couverture de leur pavé, moins dans le titre (exquis) Céline, la race, le juif que dans le sous-titre Légende littéraire et vérité historique (1182 pages, 35 euros, Fayard).

Ainsi, dans la France de 2017, il se trouve encore des chercheurs réputés pour prétendre détenir « la vérité historique » sur un sujet. C’est qu’ils ont vraiment pris au sérieux toutes ses élucubrations, ses délires, ses inventions. C’est qu’ils ont vraiment tout vérifié. Une telle naïveté ne donne déjà pas envie d’y aller voir car leur démonstration est de toute même épaisse d’un bon millier de pages. On y va tout de même et dès la page 42, dans les dernières lignes de la préface, on lit cette énormité doublée d’une ânerie :

 « On ne saurait considérer que l’écrivain, parce qu’on lui reconnaît du « génie », a toujours raison. Il n’a pas non plus tous les droits, à commencer par celui de mentir ».

Comme si les lecteurs de Céline lui donnaient raison ! Comme si un romancier n’était pas fondamentalement gouverné par le mensonge ! Nombre de chercheurs ont de longue date suffisamment déconstruit les trois pamphlets et analysé leurs sources pour que l’on sache déjà à quel point il pillait, manipulait, déformait. Et alors ? De ce genre de livres-là, on n’attend pas des informations. Ni des autres du même. Lorsqu’il écrit dans D’un château l’autre que Pierre Laval, avec qui il prétend souvent bavarder à Sigmaringen, lui a proposé le poste de gouverneur de Saint-Pierre et Miquelon (en 1944 !), on ne voit guère que Taguieff & Duraffour pour prendre ça eu sérieux. En revanche, s’il y a une chose que des essayistes n’ont pas le droit de nous imposer, c’est un pavé aussi indigeste, confus, bavard et in fine illisible. On s’interroge sur ce que la littérature a bien pu leur faire pour qu’ils manifestent ainsi tant de mépris à son endroit.

Leur postulat est clairement affiché : ils ne se demandent pas, contrairement aux pékins que nous sommes, comment l’admirable auteur du Voyage au bout de la nuit a pu écrire ses appels au meurtre mais plutôt comment l’ordurier pamphlétaire a pu écrire Voyage au bout de la nuit. Armés de cette idée à proprement parler renversante, ils ont épluché tout ce qui a été publié sur le sujet afin de prouver que Louis-Ferdinand Destouches était un être vénal, que les Allemands l’avaient payé, qu’il travaillait pour leurs services, qu’il était au courant de l’existence des chambres à gaz et qu’il mouchardait à tour de bras (il est vrai qu’il a même dénoncé Racine et le pape), mais ils n’avancent guère de preuve.

Ils veulent à tout prix faire de Céline un carriériste des lettres qui, après examen du marché, aurait choisi l’antisémitisme comme un créneau porteur pour se faire connaitre ! Faut-il avoir abdiqué tout esprit critique, à condition d’en avoir jamais été pourvu, pour imaginer que le Voyage au bout de la nuit a été conçu comme un produit marketing, que la haine des Juifs était un bon placement dans le débat d’idées et que tout ce que Céline a dit et écrit relevait du calcul et de la stratégie littéraire.

Salaud, Céline ? Oui, il aurait même mérité le titre de président à vie du Racisme Club de France. Cynique, misanthrope, arriviste, inhumain, égoïste, opportuniste tout autant, et alors ? Lui au moins n’a pas attendu l’Occupation pour cracher son venin antisémite. Dès les années 30 on savait à quoi s’en tenir avec lui, mais cela n’enlève rien au génie de l’auteur de Mort à crédit et à sa capacité à dynamiter la langue française dans la lignée d’un Rabelais.

Bien que le ton et l’esprit de leur livre hésite en permanence entre l’analyse rigoureuse de l’historien et les excès polémiques, ils ont voulu « démythologiser » Céline. Peine perdue : son œuvre n’en continuera pas moins à être des rares qui dominent le XXème siècle littéraire. Son oeuvre complète, pamphlets et correspondance inclus. En regard de ce massif littéraire, on n’a rien à faire de cette brique d’archivistes tant le jugement par lequel elle entend condamner un écrivain n’est animé que par la morale, sinon la moraline. De là à faire autant de salauds des céliniens, il n’y a qu’un pas. Accusés de complaisance, ils passent pour des négationnistes, ou peu s’en faut. Un comble lorsqu’on sait que Taguieff et Duraffour n’ont rien exhumé d’autre que les documents déjà publiés par les célinologues, seule leur interprétation tranche. Disons qu’ils sont les premiers à les découvrir pour la deuxième fois. Bagatelles pour un pensum ! Nous revient alors ce soupir de Céline à la fin de sa vie : « Dieu qu’ils étaient lourds !… »

(« Louis-Ferdinand Céline en 1959 », photo François Gragnon)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 105 Réponses pour Bagatelles pour un pensum

la vie dans les bois dit: à

oups,
Puisqu’il s’agit quelque part de Politique – publique, et en 2017-
de mise à disposition des pamphlets de Céline,
ne leur en déplaise à ces deux heideggeriens de l’akadémie, tout à leur haine, plus que recuite.

JC..... dit: à

Au Ministère de l’Intérieur, l’immense Le Roux aura laissé son empreinte. Celle d’un oiseau-mouche. Mouché.

Phil dit: à

Combien de notules « Céline » sur le prestigieux blog à Passou ? il faut sûrement répéter que les pamphlets contiennent de bons passages. La critique du film « La grande illusion » dans Bagatelles vaut bien n’importe quel article méandreux des inrockuptibles.

JC..... dit: à

Christine A. ? …. ahahaha !
Eddy Lou. ? …. ouiouioui !
Reda Da. ? adada !

Que ce petit milieu littéraire parigot, frelaté panpanculcul, est mimi mignon. Hou… !

Petit Rappel dit: à

Taguieff n’est en rien un pseudo-chercheur, mais il en coute à certains de l’admettre.
Il semble que l’idéal de certains contributeurs soit un clone de Jimmy Carter à la Présidence. Ne pas confondre Vertu à la Mr Prudhomme et virtu ,Le Bien de l’Etat ne nous empeche pas de faire celui de nos affaires » écrivait déjà Richelieu. Les costumes de Moscovici ou d’un autre ne les ont pas empéché de servir ce pays.Ce que la Presse de caniveau ne comprendra jamais.
MC
MC

Widergänger dit: à

En 1938, Renoir répond à Céline dans le quotidien communiste Ce Soir (que dirigeait Aragon) où il tenait une rubrique hebdomadaire. Louis-Ferdinand Céline, en effet, venait de publier l’un de ses bestsellers, Bagatelle pour un massacre (réédité à deux reprises sous l’Occupation, plus réédité depuis lors), long pamphlet qui attribue aux Juifs la responsabilité de la guerre à venir (qui ne profitera qu’à eux) et stigmatise la complaisance à leur endroit dont seraient coupables de serviles « aryens ». Au cours de l’ouvrage, Céline s’en prenait à de nombreuses reprises au cinéma, « toujours si éminemment juif », et en particulier à la Grande Illusion de Renoir car, dans ce film, pour la première fois, le Juif Rosenthal – incarné par Marcel Dalio – est dépeint sous le jour positif d’un « supercapitaliste » aimant le peuple et non plus une victime. « Cette Grande Illusion nous célèbre donc le mariage du simple, fruste, petitement démerde ouvrier aryen, confiant tourlourou devenu monteur, avec le petit Juif, djibouk, milliardaire, visqueux Messie, demain tout naturellement Commissaire du Peuple, prédestiné. Tout ce qu’il faut pour réaliser le Soviet juif-ouvrier… ». L’argumentaire de Céline fera florès auprès de ses admirateurs et imitateurs, à commencer par Rebatet, suivi de Bardèche et Brasillach, mais sera curieusement omis par les nombreux commentateurs d’après-guerre et des années 1970 se demandant « si la Grande Illusion était un film antisémite ».
https://1895.revues.org/4317

Petit Rappel dit: à

Mais quand Edouard Louis pourra-t-il faire parler de lui autrement que par des procès????Je sais bien qu’une certaine Liliane sur le blog de PRD garde toutes ses illusions,mais ce doit etre dur….
MC

JC..... dit: à

Bien dit Marc !

Pour être persuadé de la justesse de Richelieu sur ce coup là, il faut être de ce monde, en avoir tâté, avoir senti ces émerveillements libertaires, ces combines à la Machiavel, cette jouissance de l’impunité.

Or il se trouve que la vertu des concierges n’a rien avoir avec celle des puissants, et les concierges ont de ces exigences, de nos jours …. !

la vie dans les bois dit: à

Indeed Phil, il faut répéter sur le blogapassou, que les pamphlets de Céline ne sont pas recherchés sur les quais de Seine par des activistes politiques des extrêmes, pour leur qualité « litteraire », ou leurs passages qui pourraient faire illusion.
Bien d’accord, pour vous redire: faut arrêter de prendre les zenfants du bon dieu pour des cons.

la vie dans les bois dit: à

Et le bedeau Court qui débarque tout poudré et emperruqué de bon matin. Faut-il que sa trouille de tout ce qui n’est pas blanc, ou porte jupon, lui fasse faire de grands moulinets, tout mouillé de chaud.

Phil dit: à

Widergänger, merci pour ce grand rappel de « la Grande illusion », qu’avait aussi Truffaut de ne voir dans ce film que la solidarité des pauvres au delà des frontières alors que le cinéphile de base (vrai pauvre mais lucide) retient la valse aristocratique des Boëldieu/Rauffenstein. Au temps des rappels, sonnons aussi celui de Renoir qui à l’époque de cette revue aragonesque déplorait la déferlante de personnels juifs d’Europe de l’Est dans l’industrie du cinéma français, coupables selon lui de dumping social et d’une baisse de la qualité des réalisations.

Laura Delair dit: à

Attendons avec impatience le film réalisé par Anne Fontaine (qui n’est pas n’importe qui) sur l’Histoire de la violence d’Edouard Louis… n’en déplaise aux grincheux et prétentieux reconnus

Nicolas dit: à

La polémique n’est pas là, Taguieff nous dit : « Pour réussir son entrée en littérature, l’écrivain a dû s’adapter aux attentes et se mettre à l’écoute de son époque, d’autant plus attentivement qu’il en était éloigné. Cette contrainte n’a pas empêché l’écriture d’un grand roman, elle l’a permise, au contraire. » Il ne pense pas comme Sollers que Céline était « un enfant innocent perdu dans un monde coupable. » Mehdhi Meklat ce Céline qui s’ignore.

Lacenaire dit: à

Vlaty pas que Sa Suffisance Marcourtienne nous ressort Richelieu à chaque fois qu’il intervient… difficile pour lui de se séparer du cardinal au cul pourri, on a les références bien rances qu’on peut

Widergänger dit: à

Je n’avais jamais lu le fameux pamphlet de Céline. Je viens d’en lire cet extrait à propos de La Grande illusion, de Renoir. C’est d’une rare bêtise ! Une bêtise insipide et plate sans le moindre relief pour y raccrocher un semblant de réflexion. C’est vraiment du vide en ébullition . Triste et sinistre. Sans aucun intérêt sinon de révéler une époque. Ce malheureux Céline était bien malade pour écrire tout ça ! Je ne pensais pas que c’était à ce point. Mais ça relève tout simplement de la psychiatrie.

JC..... dit: à

Non !!!! Qu’ouïe-je ??? mais c’est pas dieu possible…

On tourne un film, on va sortir un film, un chef d’œuvre forcément, sur la nième couillonnade du Macron de la littérature, le « violé » à l’insu de son plein gré : l’Eddy Bellefente, le génie de la culbute sociale !

Mais, où on va là ? Où on va …

christiane dit: à

L-F. Céline ? Nous n’en aurons jamais fini avec cet écrivain tellement doué mais… halluciné, misanthrope, xénophobe, désespéré et sa vision noire de l’humanité. Personnalité paradoxale qui a mis la langue en lambeaux, la travaillant sans fin car c’était un styliste. Il en a fait une arme percutante, satirique, parodique mais ô combien destructrice ! au service d’une idéologie véhiculant le mépris, la haine, la destruction.
Julien Gracq écrivait dans En lisant, en écrivant (Corti) :  » Il y a dans Céline un homme qui s’est mis en marche derrière son clairon. J’ai le sentiment que ses dons exceptionnels de vociférateur, auxquels il était incapable de résister, l’entrainaient inflexiblement vers les thèmes à haute teneur de risque, les thèmes paniques, obsidionaux, frénétiques, parmi lesquels l’antisémitisme électivement était fait pour l’aspirer. »

XYZ dit: à

Que cela plaise ou non, Shakespeare est un auteur Maniériste

Ca veut dire quoi? il fait des manières?

Phil dit: à

Widergänger, beaucoup de critiques de films, hommes et articles, relèvent de la psychiatrie. c’est à cela que l’on remarque les films de qualité. plus de pervers derrière que devant que la caméra. La critique de Céline a le mérite de redonner le jus de l’époque des raisons d’un succès public puis de l’interdiction du film par les Allemands.

Widergänger dit: à

C’est vraiment incompréhensible. Comme un génie de la littérature comme Céline peut s’abaisser à écrire pareils pamphlets qui, en tant que pamphlets, sont d’une accablante médiocrité ? Si encore il usait d’arguments mais même pas. Et quelle méconnaissance du monde juif ! Comme si les Juifs de l’Est n’étaient pas dans leur immense majorité, des gens pauvres, des ouvriers, des artisans ! Il n’y a même pas de discussion possible avec un Céline, c’est le néant intellectuel dans ces pamphlets. Un vide, une béance de haine pure.

Laura Delair dit: à

Je rectifie : Anne Fontaine tourne « En finir avec Eddie Bellegueule » sur la jeunesse d’Edouard Louis

Widergänger dit: à

Oui, en effet, Phil. Quand on a affaire à ce genre de discours et à ceux qui les tiennent, il n’y a pas d’autres solutions que de fuir à toutes jambes le plus loin possible, ou de les éliminer. On ne peut pas cohabiter avec un chien qui a la rage.

Phil dit: à

Taguieff nous dit : « Pour réussir son entrée en littérature, l’écrivain a dû s’adapter aux attentes et se mettre à l’écoute de son époque, d’autant plus attentivement qu’il en était éloigné ».

Mille pages avec un postulat erroné.

JC..... dit: à

Vous avez l’air de croire qu’un génie de la littérature, des sciences, de la politique, des arts, le reste dans tous les moments de sa vie ! Qu’il sera toujours GENIAL !

Mais, c’est absurde.

Un génie, c’est génial et ça peut devenir con, le mois suivant, le sujet suivant : j’en connais, ici même, qui vivent ce changement douloureusement…

Phil dit: à

Widergg, la critique de Céline sur « La grande illusion » est la même que celle de Truffaut quarante ans plus tard en d’autres termes, idéologiques et non cinéphilique.

Widergänger dit: à

Oui, en effet, Phil ! C’est vraiment étonnant un tel postulat qui relève lui aussi de la psychiatrie…! Faut vraiment être cinglé pour affirmer une telle chose. Je sais pas mais notre époque rend les gens fous, c’est pas possible autrement ! Comment un type comme Tagiueff qui est quand même tout sauf un imbécile en est venu à tant d’âneries ? C’est incompréhensible aussi, ça !

Widergänger dit: à

Oui, c’est quand même dingue, Phil ! C’est à croire que le mot « juif » rend les gens fous, comme dans ma famille ! J’aimerais bien comprendre un jour ce qui est en jeu là-dedans, qu’est-ce qui se cristallise dans ce mot de « juif » pour les gens ? C’est quand même quelque chose d’énorme, d’incompréhensible.

Bloom dit: à

C’est vraiment incompréhensible. Comme un génie de la littérature comme Céline peut s’abaisser à écrire pareils pamphlets qui, en tant que pamphlets, sont d’une accablante médiocrité ?

ML, ce que montre le livre de Taguieff et Durrafour, dont j’ai lu quelques centaines de pages est que les génies peuvent être des êtres médiocres, meurtriers, sanguinaires….
Ici, en Inde, Hitler est respecté pour ses qualités de leadership (des extraits de Mein Kampf figurent aux programmes des Business Schools). Ils voient en lui un génie. Contrairement à Céline, les Indiens ne sont pas antisémites, juste pro-hitlériens. Destouches était les deux.
Etre grand écrivain (ou autre) n’est pas une valeur en soi, ça ne dit rien du degré d’humanité de la personne. Qui fréquente le milieu e sait bien.
Je vous suggère la conversation entre ce 2 langues de .utes de Léautaud et Benda, enregistrée subrepticement alors qu’ils attendaient de passer à l’antenne… »Ah Paulhan…! Et ce Guéhenno..il parle du coeur comme d’autres du nez..;hihihihihhi »
https://www.youtube.com/watch?v=-RVUlkxnJ_o

Nicolas dit: à

« Non, ce n’est pas de la misogynie, Jibé. Simplement de la lucidité ! Toute cette énorme sottise de notre époque, il est bon de temps en temps de la regarder dans les yeux. Notre époque a tellement perdu le nord que plus personne n’ose dire qu’une femme n’est heureuse que soumise à un homme. C’est tragique pour l’amour. C’est véritablement une époque foutue… ! » Wgg
Wgg ce Céline qui s’ignore?

Widergänger dit: à

JC n’a pas tort en effet. C’est que l’antisémitisme est une passion et ne relève pas de la raison. On ne peut pas combattre une passion avec les outils de la rationalité politique. Seule la violence peut en venir à bout. Momentanément. Avant que le monstre ne renaisse de ses cendres. C’est la seule conclusion possible. Et dans le pamphlet de Céline, il n’y a même pas l’élan des mots, des jeux sur les mots, même en ce domaine son pamphlet ne vaut rien. C’est nul, totalement nul.

la vie dans les bois dit: à

Ce que les deux-pseudos chercheurs montrent, c’est qu’avec leur filo allemande mal digérée -faut qd même en rire – c’est que le culte du grantecrivain et un concept bien assimilé par les mandarins.

JiBé dit: à

« long pamphlet qui attribue aux Juifs la responsabilité de la guerre à venir (qui ne profitera qu’à eux) »

Six millions de morts, suivie de la création de l’Etat d’Israël. De quelle pertes et de quel profit s’agit-il ?

Widergänger dit: à

Oui, Bloom, ils sont assez affligeants tous les deux, Léautaud et Benda avec leurs propos insignifiants. On est vraiment affligé d’entendre ça ! Deux gros cons qui parlent de l’art et de la littérature, on est accablé…! « La concision des répliques de Molière », lance Léautaud. Comme si ça avait un sens. C’est terrible tout ça quand même. Ils ne comprennent rien à Molière, rien à Racine, rien au théâtre rien à comment on écrit des répliques, rien à rien, quoi ! Et aujourd’hui, c’est pareil. L’école n’apprend rien à personne, c’est d’une tristesse accablante. Le monde est irrémédiablement limité par l’universelle sottise.

JC..... dit: à

Il faut banaliser la haine par l’acceptation tranquille de la nécessité du bouc émissaire.

Les Juifs, pendant un bon millénaire ou deux, ont payé pour un défaut majeur qu’ils pratiquaient, pour leur survie : le communautarisme.

Ils continuent à payer chez les musulmans qui deviendront, les Textes l’exigent, de remarquables successeurs chez les chrétiens…

La routine, quoi ! Pas de diversité sans haine.

Nicolas dit: à

« les célinologues » dont parle Passou c’est qui?

la vie dans les bois dit: à

Ce sont ceux qui trahissent les clercs de la france germaine, chère à ces deux heideggeriens.

Widergänger dit: à

Mais ça ne m’étonne qu’à moitié que les écoles de commerce prennent Hitler comme modèle. Quand on a lu Christoph Dejours, on comprend que c’est un monde très proche du nazisme, et d’ailleurs il parle lui-même dans son livre de ce genre de pédagogie dans les écoles de commerce. On est bien toujours dans le paradigme historique qui a produit Auschwitz. C’est bien pourquoi nous devons être obsédés par le désir de mieux comprendre Auschwitz.

Bloom dit: à

Benda, antisémite ordinaire, avec son « c’est un anagramme d’Isaac… » 5 ans après la fin de la guerre…vieilles burnes sèches comme un paysage du Hunan…

JiBé dit: à

WGG et Phil, à la même époque, Marcel Pagnol ne disait-il pas à peu près la même chose que Céline, sur l’industrie du cinéma, sans jamais prononcer le mot juif ?

« 1. Au commencement était Hollywood, qui est la Mecque du cinéma.
2. Il y a ensuite la Société Paramount, qui fait les plus beaux films du monde, et dont le totem est un volcan.
3. Il y a ensuite les executives, c’est-à-dire l’état-major des studios, ou, plus prosaïquement, les chefs de service ; ils entrent par une porte spéciale, ils ont une salle à manger spéciale, et, pour la mise en train d’un film, ils tiennent des conférences sacrées.
4. Il y a ensuite le concierge des studios. C’est un puissant chef ; chaque jour, il ouvre la porte à deux cents personnes et la ferme au nez de trois mille.
5. Il y a ensuite le chef de publicité, charger de propager le nom de la Compagnie et la grandeur de ses œuvres. Il sait téléphoner sur trois lignes à la fois, tout en mâchant des cigares ; il ne craint pas le ridicule, et ne parle que par slogans. Son salaire est à peine supérieur à celui du président de la République.
6. Il y a ensuite Western Electric, infiniment mystérieux et respectable, qui est le propriétaire de la machine à écrire les sons et nous prête un sorcier qui sait la faire écrire et parler.
7. Il y a l’opérateur de prises de vues, qui sait régler des éclairages, et qui donne à peine trente ans aux vieillardes les plus tragiquement fripées.
8. Il y a le chef des laboratoires, qui fixera sur la pellicule le son et l’image, qui fera les surimpressions et repêchera, par la Truca, les gros plans oubliés.
9. Il y a le monteur qui coupera les bafouillages ou les grimaces du célèbre comédien et qui activera le rythme (on dit le tempo). De plus, le monteur fera de très jolis « raccords » et s’il n’y a pas de raccord, il ira à la cinémathèque chercher un plan qui représente un oiseau dans une cage, ou une fleur fanée, ou une fleur épanouie, ou un petit chat qui joue avec une pelote de laine. Cela dépend de la nature du film, et il y faut beaucoup de doigté. Bob Kane me disait souvent : The whole picture is in the cutting, c’est-à-dire: « Le montage, c’est tout le film. »
10. Il y a le chef des costumes, qui règne sur un grand nombre de cuirasses, de robes du soir, d’habits à la française, de slips, de péplums, de justaucorps, de redingotes, de blouses, de vareuses, d’uniformes de pompiers ou d’ambassadeurs. Ce chef était mon ami. Il s’occupa si bien des costumes qu’il fut nommé chef de la musique enregistrée, avec des appointements supérieurs.
11. Il y a le chef de la musique, qui garde dans cinq cents casiers quatre-vingts valses, trente blues, douze incendies, cinq inondations, huit émeutes, vingt-trois agonies, cinq fêtes nationales, deux baptêmes, seize mariages, vingt messes funèbres, etc. Il tient ses marchandises à la disposition des metteurs en scène et monteurs de la maison, qui parfois lui demandent un conseil.
12. Il y a le metteur en scène, qui est d’autant plus respecté qu’il vient de plus loin, comme les menteurs. D’ailleurs, en général, il est menteur lui-même.
13. Il y a le scenario department, ce qui signifie très exactement « le rayon des scénarios ». C’est un bureau dans lequel plusieurs personnes, qui n’ont jamais réussi à écrire un roman ni une pièce de théâtre, dépècent et recuisent les œuvres des autres.
14. Après le scenario department, il y a les vedettes. La vedette est un produit fabriqué par la Maison, selon les méthodes de la Maison, avec l’argent de la Maison. Elle doit tout au chef de la publicité de la Maison, qui l’a créée par fulguration, comme le dieu de Leibniz créait ses monades. Elle a été perfectionnée et mise au point par le génie d’un metteur en scène de la Maison.
Le salaire d’une vedette doit être énorme, non point parce qu’elle le mérite, mais pour la gloire de la Maison ; de plus il est certain que le public payera dix millions de dollars pour voir la tête d’une personne qui gagne cinq cent mille dollars par film. Il faut donc les lui donner, parce que c’est une opération bénéficiaire. Certes, la vedette finit par croire que son succès et sa fortune sont dus à son seul talent, car ce genre de créatures est en général d’une grande naïveté. On peut tolérer certains écarts, qui profitent au chef de publicité. Mais, si la vedette devient insupportable, une simple note de service suffit à la rejeter dans le néant d’où le dieu Paramount l’avait tirée.
15. Immédiatement après la vedette, c’est-à-dire au tout dernier rang, voici l’auteur. Il faut un auteur, parce qu’il faut une histoire.
La meilleure histoire, c’est la plus simple et la plus vieille, mais elle doit porter un titre nouveau, un titre rendu célèbre par le succès d’un roman ou d’une pièce de théâtre. L’auteur est donc un écrivain à qui on n’achète qu’un titre.
On lui donne de l’argent, on lui fait signer un contrat, on lui offre un apéritif d’honneur. Il boit à la prospérité de la Compagnie, à la réussite du film, à l’avenir du cinéma. Il sourit, il serre des mains, il est heureux.
Regardez-le bien aujourd’hui, parce que jamais plus vous ne lui reverrez cet air-là. »

Bloom dit: à

Six millions de morts, suivie de la création de l’Etat d’Israël. De quelle pertes et de quel profit s’agit-il ?

Tu vois, Baroz, faut pas trop te pousser pour que tu tombes…

la vie dans les bois dit: à

Vazy, obsédé. Un peu maso en plus, comme bellegueule le poltergeist. L’inspecteur de l’académie doit être à son goût ?

bouguereau dit: à

robinoud conte les zombis

bouguereau dit: à

Mais ça ne m’étonne qu’à moitié que les écoles de commerce prennent Hitler comme modèle

dans les 80’s c’était djizeus..ochvitz c’était hindustriel ou pas dracul..les phormules du succés

JiBé dit: à

Heureusement que tu es là pour me ramasser, Bloom…

bouguereau dit: à

Tu vois, Baroz, faut pas trop te pousser pour que tu tombes…

tu lui fais des croches pieds kabloom..pour te conforter

la vie dans les bois dit: à

J’espère que cette honte pour la République, ie certaines chapelles idéologiques de l’akademie de Paris, comme l’a bien raconté M.Houellebecq dans « Soumission » , va cesser lorsque l’on aura un nouveau Président.

bouguereau dit: à

Mille pages avec un postulat erroné

un postulat ça sdémontre pas phil..1000 page pour le faire houblier..

XYZ dit: à

lorsque l’on aura un nouveau Président.

Ce serait mal connaitre le peuple vrounzais, toujours très prompt à manier le balai & le tapis. On prend les autres et on recommence. Et puis, ce sera peut etre une présidente, une femme pleine de toutes les qualités qui font défaut à ces horribles bonhommes poilus….

bouguereau dit: à

Taguieff n’est en rien un pseudo-chercheur, mais il en coute à certains de l’admettre

haucunement..il l’a été hincontestablement..et il en coute à qui qu’il ne le soit pus msieu courte

bouguereau dit: à

ta gueule keupu

bouguereau dit: à

Que cela plaise ou non, Shakespeare est un auteur Maniériste

c’est certain rénateau..pense..’des perles dans du fumier’ qu’il disait voltaire..plusque que du clair obscur..du chanel dans l’cac ! et c’est fort drolatique de le voir parangon du classicisme..fondateur etc..hon comprend mieux olioud haprés

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, vous faites sans le vouloir revenir de chouettes souvenirs du Far West…
Et ça a débuté comme ça : le nickelodeon…

bouguereau dit: à

le cinéma est atrocement lié a une langua franca..laquel est atrocement lié a l’hindustri..céline quand qui voit sa ville debout flippe trés bien

JC..... dit: à

Ce que j’adore chez Adolf P’tit Mustach ?

Ben… c’est le Napoléon allemand !

Deux saletés sanguinaires, certes, mais de celles qu’on oublie pas.

Bloom dit: à

Le JC non plus, il faut pas trop le pousser…une charogne.

JiBé dit: à

Lettre de France à Bloom.

Cher Bloom,

Hier j’entendais dire à la télé que 50% des Français ne savait toujours pas pour qui voter.
Ce matin un sondage donne au second tour 46% à Marine Le Pen et 54% à son adversaire.
Je suis très inquiet sur l’issue du scrutin définitif : on est déjà loin des 80% à Chirac et des 20% à Jean-Marie Le Pen !
Je n’ai pas les moyens de partir en exil.
Ni la possibilité ni le goût, comme toi, de jouer les grands seigneurs donneurs de leçon qui, la main sur le coeur, s’émeuvent du sort des petits prostitués indiens, tout en buvant du champagne glacé avec les principaux décideurs économiques et politiques locaux, responsables de cet état de fait, afin de récolter des miettes pour organiser des kermesses à caractère pseudo culturel.
Bien à toi, etc…

Bob dit: à

« des kermesses à caractère pseudo culturel. »

jibe et la culture c’est du serieux

Widergänger dit: à

Corpus Fabrique, en partenariat avec Alain Epoet en présence de Annie Lacroix-Riz,
est heureux de vous présenter son film :

« Pas d’Histoire »

Essai-documentaire sur l’archive, la part maudite de l’Histoire.

A partir d’une photo interdite où Louis Renault figure avec Hitler, l’historienne Annie Lacroix-Riz
(spécialiste, entre autres, de la collaboration économique sous l’occupation), recontextualise l’horizon d’une époque.

le samedi 25 mars 2017

à

16h00,au Pavillon Chaslin

de l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard,

à Neuilly-sur-Marne (93)

Réservations par mail : alain.epo@yahoo.com
________
À l’hôpital psychiatrique mais pas pour les fous…

la vie dans les bois dit: à

Duras avait déjà réglé le cas bloom…

Nicolas dit: à

Einstein par exemple, et bin c’était un génie, comme il baisouillait avec sa cousine il a passé un contrat avec sa femme :
A. Vous veillerez à ce que : 1) mon linge et mes draps soient tenus en ordre ; 2) il me soit servi trois repas par jour dans mon bureau ; 3) ma chambre et mon bureau soient toujours bien tenus et ma table de travail ne soit touchée par nul autre que moi.

B. Vous renoncerez à toute relation personnelle avec moi, exceptées celles nécessaires à l’apparence sociale. En particulier, vous ne réclamerez pas : 1) que je m’assoie avec vous à la maison ; 2) que je sorte ou voyage en votre compagnie.

C. Vous promettrez explicitement d’observer les points suivants : 1) vous n’attendrez de moi aucune affection ; et vous ne me le reprocherez pas ; 2) vous me répondrez immédiatement lorsque je vous adresserai la parole ; 3) vous quitterez ma chambre ou mon bureau immédiatement et sans protester lorsque je vous le demanderai ; 4) vous promettrez de ne pas me dénigrer aux yeux de mes enfants, ni par des mots, ni par des actes.
Un génie qu’on vous dit, bon il finira par la larguer, faut pas le faire ch.er Einstein!

Marc LAUDELOUT dit: à

…Il est des embarras très télégéniques. Lorsque François Busnel demande à Annick Duraffour si elle estime que Céline est un écrivain génial – ce qui n’apparaît pas après la lecture du livre qu’elle cosigne avec P.-A. Taguieff –, elle bredouille : « …Euh, si, …enfin on peut y réfléchir… » pour ajouter ensuite que ce n’est pas un très grand écrivain mais tout de même un grand écrivain, ou plutôt un grand styliste, mais qu’il faudrait néanmoins s’interroger sur la place à lui accorder dans la littérature. Que de contorsions à reconnaître l’importance de son œuvre ! C’est que sa détestation de Céline l’amène à contester cet « écrivain génial » qu’on lui envoie à la figure sur un plateau de télévision.

Les minauderies télévisuelles de cette agrégée de lettres constituent un contraste singulier avec l’article que Matthieu Galey (1934-1986) écrivit à la parution du Pont de Londres. Et qui est reproduit en annexe de son Journal (posthume) qui vient d’être réédité. Ce demi-juif homosexuel était loin d’être un admirateur éperdu de Céline. Ses goûts le portaient vers d’autres horizons. Mais c’était un critique perspicace à qui il ne serait jamais venu l’idée de dénier à l’auteur de Voyage son apport à la littérature contemporaine : « On peut faire semblant de l’ignorer, mais on ne peut pas l’oublier, ce Céline. Après lui, toute œuvre “traditionnelle” vous a un petit air d’Ancien Régime qui ne pardonne pas. » S’il fut moins séduit, comme d’autres critiques de l’époque, par les romans intermédiaires, il ne manque pas d’évoquer dans cet article « l’éblouissant D’un château l’autre » et « Nord, autre fabuleux chef-d’œuvre ». Surtout, il note pertinemment que Céline n’est jamais là où on l’attend. Galey a bien vu, qu’à l’instar de certains peintres, il renouvelle constamment sa manière : « L’artiste travaille sans filet. Céline est un joueur qui remet sur la table, à chaque fois, tous ses gains : quitte ou double. » Autant dire que ce n’est pas dans le bouquin du tandem Taguieff-Duraffour que vous trouverez pareille observation.

Cela étant, en dépit de son talent, Matthieu Galey n’a pas laissé une trace comme critique. À la différence de ses confrères (Frank, Matignon, Rinaldi,…), ses chroniques (littéraires et dramatiques) n’ont jamais été éditées en volume. Ce qui restera de lui, c’est son Journal, édité après sa mort et réédité cette fois intégralement. Il avait en effet subi des coupures pour ne pas déplaire à certains auteurs et dirigeants de la maison Grasset (à laquelle il appartenait comme membre du comité de lecture et qui publia son journal à la fin des années 80). Les passages alors caviardés sont reproduits en italiques et ce n’est pas triste. C’est même souvent un régal : Galey avait le sens de la formule et un regard constamment narquois. Comme Léautaud, le fait de côtoyer la gent littéraire lui offrit la possibilité de dresser des portraits acérés. Il a en plus le sens de l’ellipse et, par certains côtés, son journal fait penser à celui de Jules Renard, le compliment n’est pas mince. Jugez en plutôt par ces médaillons. Roland Barthes : « Une tête d’oiseau qui s’empâte vers le bas : le profil de Louis XVI » ; Marguerite Yourcenar à Venise : « Le premier jour, par hasard, je bute sur une montagne de châles et de couvertures. » ; Michel Tournier : « Visage oriental, avec la finesse et le mystère d’un Clouet. » Lorsqu’il est atteint par la maladie de Charcot qui l’emportera à 52 ans, son journal prend des accents poignants mais toujours empreints d’une terrible lucidité sur les autres et sur lui-même.

• Matthieu GALEY, Journal intégral, 1953-1986, préface de Jean-Luc Barré, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 985 p. (30 €). L’article sur Céline est paru en mars 1964 dans l’hebdomadaire Arts.

D. dit: à

Tristan, vous allez rire mais j’ai oublié. Dès que je retrouve comment faire je vous en fais part.

D. dit: à

Vous devriez faire plus court, Nicolas. Il suffit de dire que Céline est indigeste en trop grande quantité, comme l’est Proust dans un tout autre genre. Ce qui manque ici à beaucoup de commentateurs c’est la concision et la capacité de synthèse.

D. dit: à

Marc, pas Nicolas. Je n’aime aucun de ces deux prénoms, c’est pourquoi je les confonds parfois.

JC..... dit: à

« Le JC non plus, il faut pas trop le pousser…une charogne. » (Bloomie le Frogie)

Au moins, une charogne comme moi aura vécu divinement, ce qu’un con comme toi ne peut imaginer, encombré de ses prothèses … !

JC..... dit: à

Si ton courage légendaire, Bloomie, te porte à quitter le Quai pour traverser la voie du travail lorsque Marraine La Pine sera élue …

Sache que tu trouveras du boulot facilement dans notre région accueillante : nourrir une mémé édentée, torcher le cul sale d’un Alzheimer, garder un garage de voiture de luxe la nuit, devenir agent d’entretien des sols, bref tu peux compter sur nous pour te mettre le pied à l’étrier.

Bien à toi, Camarade Kultur Hors-sol !

Widergänger dit: à

Je viens de lire la critique de La Grande illusion par Truffaut. Ce qui est tout de même frappant — et qui m’avait déjà frappé en voyant le film il y a longtemps —, c’est l’incroyable décalage entre la représentation de la guerre et d’un camp de prisonnier qu’on y trouve et la réalité de la Grande guerre comme des camps.

On a peine à croire que les gens n’aient pas été stupéfait d’entendre le personnage de Boeldieu parlant de la guerre : — Oui, mais on peut la faire poliment. » En 1937, après toute la littérature parue sur la guerre. Vraiment étrange, ce personnage de la vieille noblesse française parfaitement en décalage dans la France de 1914-18. On n’en trouve pas de semblables dans Le Voyage au bout de la nuit. La représentation du juif Rosenthal est étonnante aussi si l’on songe que les atrocités d’Hitler contre les Juifs avaient largement déjà causé mille malheurs à la date de sortie du film. Finalement on se demande de quoi le film parle à sa sortie en 1937. Il semble comme une bulle un peu à l’écart du monde, prête à éclater au premier coup de vent. Mais c’est avec une telle image des camps que les soldats sont partis à la guerre en 1939-40. Ils n’étaient pas préparés à la réalité.

Widergänger dit: à

Non, Bloom reprendra le chemin d’un collège ou d’un lycée. Le chemin de la grande névrose française. Je conseillerai à Bloom de choisir plutôt le lycée que le collège, qui est devenu le lieu de toutes les horreurs.

DHH dit: à

… » Entrent chez nous tous ceux qui ont choisi notre pays, non parce qu’il est la France, mais parce qu’il reste le seul chantier ouvert de spéculation ou d’agitation facile, et que les baguettes du sourcier y indiquent à haute teneur ces deux trésors qui si souvent voisinent : l’or et la naïveté.
Je ne parle pas de ce qu’ils prennent à notre pays, mais, en tout cas, ils ne lui ajoutent rien. Ils le dénaturent par leur présence et leur action. Ils l’embellissent rarement par leur apparence personnelle. Nous les trouvons grouillants sur chacun de nos arts ou de nos industries nouvelles et anciennes, dans une génération spontanée qui rappelle celle, des puces sur le chien à peine né »
Cetexte n’est pas de Celine ;mais d’un eminent membre du Quai d’Orsay:Jean Giraudoux .
et on pourrait en trouver de la même eau sous la plume de Gide de Loti de Bernanos
je crois qu’il a fallu Auschwitz pour que l’antisemitisme commence à être » deshonoré » pour parler comme Bernanos

Phil dit: à

Marc Laudelout, intéressant commentaire qui aurait dû figurer sous la notule M. Galey hommagé par le prestigieux passou. vous oubliez les relations avunculaires avec Chardonne et Morand que Galey n’a jamais dédaignées, peut-être pour s’encanailler en diable avec ces excès de virilité qui lui faisaient défaut. Benda non plus n’ignorait pas l’anti-israëlite intermittent Léautaud, qui a su en son temps lui reconnaître un beau talent.
Epoque révolue, il faut maintenant subir les oracles médiatiques des générations littelliennes, faux humanitaires bien recyclés pour mieux cacher ce qu’ils n’ont pas vécu.

Widergänger dit: à

En 1936, Renoir fait dire aux braves gens dans son film à la gloire du Front populaire : « La France n’est pas à nous mais aux deux cents familles qui la pillent. »

Éternel recommencement…

Phil dit: à

Widergänger, Pabst au même moment que Renoir faisait un film pacifiste. Le cinéma est rarement en phase avec les événements de son époque, plutôt un train de retard ou d’avance pour le grand plaisir du cinéphile qui n’oubliera pas la prestation de Stroheim, ganté, les mémoires de Casanova trônant sur son chevet. Céline pas plus que Truffaut n’ont voulu voir ce cinéma. Truffaut est moins pardonnable.

Nicolas dit: à

Papier recyclé http://bulletincelinien.com/matthieu-galey/
On ne saura pas ce que Galey disait de Celine en dehors de son œuvre… parce que c’est cela que l’on trouve dans le bouquin….
C’est beau un celinien…

Lacenaire dit: à

A lire les commentaires comiques de Petit Rappel, plus de doutes : il s’agit bien d’un triste Trissotin de hameau reculé

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, votre candidate du FN a besoin d’une chaise, parait, pas d’une chaisière. Avec Deachach, cotisez-vous.
Manu s’en prend une nouvelle fois aux illettrés. Du cm2, maintenant.

Bloom dit: à

Sage recommandation, ML. Si je devais revenir dans l’EN, je serais prioritaire sur un lycée de mon académie d’origine (d’autant que je passe à la classe exceptionnelle en septembre).
Toutefois, je crois que les 3 petites années qui me restent à perdre ma vie à la gagner seront consacrées à des missions diverses et variées dans un des EPIC partenaires des AE.
L’exil politique est une autre possibilité. J’y travaille dès le mois prochain.

JiBé dit: à

Ce qui me frappe, LVDLB, dans le clip de Marine Le Pen, c’est qu’elle ne nous regarde jamais dans les yeux : elle s’adresse vaguement aux vagues…

Widergänger dit: à

Oui, c’est plein de clichés son clip. C’est fait pour les gogos. Malheureusement l’avenir est aux gogos qui risquent fort à terme de nous engogoler…

Phil dit: à

Du cinéma, Baroz, pas de la propagande militante. La candidate s’appelle « Dorgelle », ..Dorcel

Bob dit: à

JiBé dit: 22 mars 2017 à 14 h 49 min
« L’exil c’est une forme de lâcheté »

Jibé est courageux

Bloom dit: à

L’exil c’est une forme de lâcheté, Bloom

Ca vaut peut-être pour soi seul, Baroz; mais en famille, c’est différent, à fortiori pour une famille multiculturelle.
Il y a mille et une façon de résister. Ce n’est certes pas comparable, mais
– la France libre s’est bâtie à l’extérieur, et en lien avec l’intérieur;
– De Valera était aux US pour récolter des fonds quand Michael Collins menait la guerre sur le terrain contre les Britanniques…
– beaucoup e cadres de cadres de l’ANC étaient en Tanzanie d’où ils déstabilisaient le régime sud-africain
etc etc.

JiBé dit: à

« c’est plein de clichés son clip »

C’est fait pour séduire avec efficacité, WGG. C’est simple, concis et synthétique, comme le recommande D.
1/ Je suis une femme
2/ Je suis une mère (la famille)
3/ Je suis une avocate (la justice)…

Delaporte dit: à

« Le cinéma est rarement en phase avec les événements de son époque »

Pour être en phase avec son époque, il suffit de planter une caméra n’importe où et de laisser filmer.

JiBé dit: à

Le coup de la famille, Marine Le Pen nous l’a déjà fait dans son clip, Bloom…

Delaporte dit: à

L’exil, c’est la condition même de l’homme sur cette terre. Depuis le débat d’avant-hier, je me sens encore plus en exil qu’avant.

JiBé dit: à

Bob est un vaillant guerrier !

news dit: à

Passionnante réunion avec Georges Bensoussan hier soir, à propos de son dernier livre «  »La France soumise »…Rappel des conditions de parution du bouquin précédent qui a commencé à le mettre au ban de l’intelligentsia parisienne, « Les territoires perdu de la République » et qui n’a vraiment émergé dans le public qu’après l’attentat contre Charlie hebdo. Bensoussan rappelle opportunément que la tuerie de l’hyper casher n’a joué qu’un rôle secondaire dans la mobilisation qui a suivi. De même que le massacre de trois enfants juifs, dont une petite fille « à bout touchant » (une expression que je ne connaissais pas mais très parlante) par Mehra n’avait pas suscité une mobilisation à la hauteur de son horreur.

Bensoussan rappelle l’incroyable déni de réalité qui s’est manifesté pendant deux décennies, alors que les premiers témoignages d’enseignants sur l’impossibilité de parler de la Shoah dans des classes, la montée d’une misogynie violente, l’homophobie, un antisémitisme diffus, commençaient à remonter de certaines banlieues.

Il reconnaît avoir été tenté de quitter la France suite à son procès inique, dont il est sorti blanchi. Mais le parquet fait appel…On a du mal à le croire, alors que les tweets abjects de Meklat ne font toujours pas l’objet de poursuites judiciaires…

Il pense qu’une prise de conscience commence à apparaître dans la classe politique, mais que celle-ci est paralysée par la trouille. Trouille pour sa réputation (« faire le jeu de… »), trouille de déclencher des émeutes analogues à celles de 2005.

La mafia médiatique tient bien sa boutique: aucune invitation de GB ni à la télévision, ni à la radio, malgré l’intérêt évident de son dernier livre. « Le Monde » a consenti à en faire un compte-rendu, mais ose écrire que la crédibilité du livre est entachée par l’anonymat des témoignages! Comme si des gens qui côtoient tous les jours des salafistes allaient témoigner à visage découvert!

Interrogé sur l’hégémonie de l’islamo-gauchisme dans les milieux intellectuels et médiatiques (avec des exceptions bien sûr, Finkielkraut étant la plus connue; mais quelqu’un dans la salle a fait remarquer qu’il était sans doute gardé à France Cul. comme alibi…), Bensoussan y voit la dernière étape d’un effondrement de l’idéologie post-seconde guerre mondiale. Après la déroute du communisme, du maoïsme, du tiers mondisme, les intellectuels qui tiennent aujourd’hui le haut du pavé ne peuvent pas supporter l’idée que leur dernier espoir de renverser une société haïe, les populations immigrées post-coloniales, ne sont porteuses de rien sinon de leur culture ancestrale, ce qui est normal, mais ne va pas dans le sens d’une culture libertaire, en matière de moeurs notamment. Ni dans le sens du socialisme, car s’il est une chose dont on peut féliciter l’islam, c’est d’être favorable à une société marchande et imperméable au socialisme étatique.

Ces pauvres soixante-huitards arrivent au terme de leur vie et ne veulent pas avoir eu tord tout le temps.

La vraie question est de se demander comment ils ont pu être aussi khons et le demeurer.

Lacenaire dit: à

le slip de la Marine : des images correpondant à l’idéologie du national-socialisme

JiBé dit: à

C’est pas le moment d’enculer les mouches cinéphiliques, Phil, mais de sortir le bazooka !

D. dit: à

Ce soir je mange de cassoulet toulousain. C’est l’un de mes plats préférés et je m’en pourlèche d’avance les babines.

la vie dans les bois dit: à

Un débat ?
Ils vont être 11 pour la prochaine émission de jeu télévisé, de la téléréalité.
Ça va être dur dur. Ils vont tous utiliser le joker, « je téléphone à un ami ». Hamon pourra , pour compenser son sérieux handicap, amener sa bouteille de blanc, sur le plateau.

Delaporte dit: à

« Ces pauvres soixante-huitards arrivent au terme de leur vie et ne veulent pas avoir eu tord tout le temps. »

Je pense qu’au contraire, ce qui a manqué, c’est que Mai 68 n’ait pas été davantage pris au sérieux. Lors de cette révolte pacifique, beaucoup d’idées intéressantes sont nées. Hélas, le mouvement a été immédiatement noyé par les politiques et certains idéologues. Jusqu’à aujourd’hui, on a scandaleusement évité de prendre en compte l’apport de Mai 68. Cette révolution, qui avait tant à donner, ne fut qu’un feu de paille dérisoire dans un monde de mensonges et de faux-semblants. On en paie actuellement la rançon.

Delaporte dit: à

Le seul qui porte un peu l’ancien flambeau soixante-huitard, c’est le candidat Hamon, notamment avec son projet grandiose de l’abolition légale du travail.

Bloom dit: à

Baroz, Joyce et Beckett furent des exilés. L’un totalement désengagé des sociétés qui l’accueillirent, l’autre profondément impliqué jusqu’à risquer sa vie pour libérer celle qu’il avait choisie. Deux figures de l’exil qui me tiennent bonne compagnie.

Delaporte dit: à

« Quand Enrique Vila-Matas loue en Marcel Schwob le père spirituel de Borges, qui influença jusqu’à Roberto Bolano »

La vision critique toujours exceptionnelle de Vila-Matas, ce grand ami de la France et de ses écrivains.

la vie dans les bois dit: à

M’etonnerait qu’en Hollandie où des ministres démissionnent pour « donner » l’exemple à ceux que leurs dirigeants en chef, veulent éliminer , on ait atteint le summum de la rouerie.

Delaporte dit: à

Est-ce pour nous égayer que seront mises en vente des lettres de la princesse Diana, notamment celle-ci qui laisse entrevoir la tristesse de son mariage avec le prince Charles :

«La lune de miel était le meilleur moment pour rattra­per mon sommeil» écrit Diana le 15 août à bord du Royal Yacht Britannia.

Sergio dit: à

Delaporte dit: 22 mars 2017 à 15 h 20 min
qui avait tant à donner

Quand on voit à quel point on habite chez les fliques maintenant…

Ca se reproduit en suite de Fibonacci !

la vie dans les bois dit: à

C’est d’ailleurs vachement suspect cet acharnement contre le candidat de la droite et du centre. C’est pas un coup des Russes, ça c’est sûr. Il va y avoir pour le prochain locataire du palais présidentiel des « raisons d’état » qu’il va devoir decartonner.

Delaporte dit: à

Le centre de Londres en état de siège. Theresa May confiné dans le Parlement. Apocalypse now.

Phil dit: à

c’est un coup des Chinois, Lavie. Delaporte va se retrouver ministre de la propagande d’Hamon, Baroz direct au trou et le Champagne interdit.

D. dit: à

N’importe quoi, Delaporte, Charles bandait comme un cerf et Diana n’avait pas un instant de répit.
Il y avait 10 à 15 copulations frénétiques par nuit, le yacht tanguait dangereusement, la corne de brume était actionnée sans cesse pour couvrir les hurlements orgasmiques du couple princier.

Delaporte dit: à

D. dit: 22 mars 2017 à 16 h 45 min
On dirait un pastiche de VGE.

gardel dit: à

Et si on profitait de la mi-temps du match Céline vs Céline? Arborant un autre maillot on pourrait risquer une métaphore sur l’état de l’hexagone. Julien Gracq, dans le « Rivage… », parle de son héroïne Vanessa, quelque part dans l’Orsenna imaginaire, qui « avec ses longs cheveux défaits, son cou et ses épaules qui jaillissaient blancs de la robe, elle était belle à la fois de la beauté fugace d’une actrice et de la beauté souveraine de la catastrophe : elle ressemblait à une reine au pied d’un échafaud ». Quelle chute! Le match peut continuer.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 22 mars 2017 à 15 h 15 min
amener sa bouteille de blanc, sur le plateau.

Y a celle de Charbukowski, chais pas s’il avait eu le temps de la terminer…

Nicolas dit: à

Il me semble qu’il a sortie son schlass et qu’il s’est fait mettre dehors. A vérifier.

OZYMANDIAS dit: à

Céline, le Napoléon des Lettres, assumait pleinement et génialement toutes ses haines, envers et contre tout et tous.
Le nec plus ultra de la misanthropie imprègne toute son oeuvre comme le luciférien venin du cobra déchu qui crache sur toutes les gueules et toutes les faces de la terre.
Céline… Paix à son âme et haine à ses détracteurs.

Janssen J-J dit: à

@ « son empreinte. Celle d’un oiseau-mouche » – Aura eu le temps d’élargir la légitime défense chez les flics avec la dernière loi sur la sécurité intérieure publiée sous son mandat de 4 mois, hélas, de succomber à leurs lobbies, comme ils le font tous à l’Intérieur, quel que soit le temps qu’ils y passent. Tout pour eux, rien pour nous, simples citoyens de 2e zone, torturés, humiliés, bastonnés, apeurés en toute impunité.

@ J’ai mal à ce procédé stylistique consistant à rattacher syntaxiquement à un mot polysémique deux compléments (ou plus) qui ne se construisent pas de la même façon ou qui ne correspondent pas au même emploi de ce mot. Mais bon dieu, comment s’appelle-t-il déjà ? Si je pouvais y mettre un nom, ma douleur diminuerait !

@ On vient de mettre un diagnostic définitif sur son état : « démence à corps de Lewy ». Ça ne me console pas vraiment d’ailleurs, elle à presque 86 ans, et c difficile d’être tous d’accord sur ce qu’il faut faire avec elle. Je me dis : il faudrait que la clozapine soit pas incompatible avec le Haldol, car quant tu l’arrêtes, les crises d’hallucinations recommencent de plus belle. Et tu restes impuissant face à sa souffrance mentale que tu pressens, tu sais qu’il n’y pas vraiment de remèdes…. traiter des symptômes seulement, avec ça t’es bien avancé. C’est triste comme cette journée grise.

@Pour moi, « la forêt qui avance », je l’avais surtout vu dans un film tiré du seigneur des anneaux de Tolkien, des arbres emmenés par des Hobbit allaient guerroyer contre je sais plus qui ni où. Or ça venait de Shakespeare, apprend-on ?

@tout à coup, en remontant la pente, j’ai pensé que rose était peut-être l’ex da..f…ée. J’ai dû faire erreur, car la 2ème était tellement arrogante, rien de comparab’ avec la 1ère, si consolatrice à lire sur la rdl, après toute cette fatigue accumulée.

DHH dit: à

@news 15 h 12
A propos de Georges Bensoussan et de son livre
A la suite de ma lecture du livre de Georges Bensoussan je lui ai livré un témoignage personnel qui va dans le sens de certains de ceux qui a recueillis et qui montrent comment le combat ideologique pour le multiculturalisme et l’installation de l’islam dans l’espace public a trouvé chez nos élites « de gauche » ses « idiots utiles »
Ce souvenir concerne un personnage qui est une des figures les plus éminentes. du monde financier français Il était interpellé par une jeune fille au visage emmailloté de noir et au corps dissimulé des pieds à la tête dans ce vêtement antidesir qu’on appelle jajabya .Elle se se plaignait auprès de lui de ce que la tenue qu’elle portait et dans laquelle elle entendait exercer dans sa vie professionnelle lui aliénait les DRH lors des entretiens d’embauche
.A quoi cet éminent personnage répondit qu’une telle situation était inadmissible et appelait de manière urgente une réécriture de la loi de 1905 , car ce texte, obsolète, définit une laïcité inadaptée à notre société
Dans la réponse que Georges Bensoussan a eu l’amabilité de m’adresser il écrit : »[votre témoignage]est une parfaite illustration du suicide d’une nation via ses élites sensées la guider »
Tout est dit dans ce brillant raccourci

DHH dit: à

@janssens
cette figure de style s’appelle un zeugma
Un exemple « hénorme » :ayant sauté mon petit déjeuner et ma belle sœur
Plus subtil,le dernier vers du célèbre poème de Ronsard(quand vous serez bien vieille….):regrettant mon amour et votre fier dédain, »regrettant » ayant un sens différent par rapport à ses deux compléments

la vie dans les bois dit: à

Manu qui s’est presque déclaré en état d’insolvabilité patrimoniale, mais quand même pas comme l’ancien ministre de la ville, Tapie, a eu une mauvaise surprise auprès des édiles, en leur faisant miroiter la manne de l’État, pour compenser la suppression de la taxe d’habitation, pour presque tous. Ils sont plus forts en calculs que l’ancien ministre de l’économie.Alors ils ont sifflé. C’est vachement dur pour Manu, le terrain.

Janssen J-J dit: à

Ah oui le zeugma, par qui le zeugma ? mais pourquoi avait-il disparu de ma mémoire, je flippe comme un chien en ce moment, tout foul’camp alzème.
Merci DHH, je rebondis sur…

@il (GB) vous écrit : »[votre témoignage]est une parfaite illustration du suicide d’une nation via ses élites sensées la guider »

S’il l’a écrit comme ça, il n’a pas été pris très au sérieux d’après moi, il espérait sans doute voir lui-même ce qui se cachait derrière le voile, vs imaginez pas de quoi quoi sont capables certains mecs au sujet de la loi de 1905, hein, pour amener à faire se dévoiler les filles islamistes perdues dans les a-bois !

la vie dans les bois dit: à

Manu a fait l’ENA, je dis ça pour deachach.
Parce que ses histoires de souvenir de bled qu’elle peut plus encaisser, à 18h22, j’ai rien compris.

la vie dans les bois dit: à

georges bensoussan a une fiche wiki, comme 35000 autres se défendait le poète Pisani.

Il ne doit pas avoir la main dessus. Sinon, on n’aurait pas trop compris son racisme bon teint, à Georges Bensoussan.

la vie dans les bois dit: à

« Georges Bensoussan étant convoqué devant le tribunal correctionnel, le 25 janvier 2017 »

C’est comme Zemmour alors.

la vie dans les bois dit: à

wiki, suite, pour bien suivre ce que veut dire deachach, à propos de son payse:

Le 7 mars 2017, il est relaxé par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui, dans ses attendus, précise : « Enfin et surtout, l’infraction de provocation à la haine, la violence ou la discrimination suppose, pour être constituée, un élément intentionnel », et la caractérisation de celui-ci « se heurte au fait que Georges Bensoussan […] n’a eu de cesse de déplorer cette constitution de deux peuples séparés […] et d’appeler non pas à une séparation de la fraction supposée avoir fait sécession, à son rejet, son bannissement ou son éradication, mais au contraire à sa réintégration dans la nation française72,3. » Le tribunal a aussi déclaré irrecevable la constitution de partie civile du CCIF72. Le CCIF annonce son intention de faire appel de ce jugement4.

Je parie que le tribunal était composé de cathos.

Janssen J-J dit: à

D. dit: 21 mars 2017 à 19 h 54 min
En effet, l’attitude de Bruno Leroux est louable. Contrairement à celle de Fillon.Pour une fois qu’on est d’accord, JJJ ! Mais enfin là-dessus ça n’était pas difficile.

(Désolé j’avais pas vu passer plus tôt) Difficile ou pas, je vais vous dire une bonne fois pour toutes, cher quadra-D., le nombre de fois où vous m’avez fait rire avec vos histoires d’extra terrestres, vos théorèmes de Pi-Ta-Gore, vos préparations culinaires vespérales et votre manière gentillette de dragouiller un brin pour mieux vous faire rabrouer avec le plus grand des plaisirs.
Bon je le pense vraiment, je m’esclaffe, mais je vais pas vous le dire à chaque fois, et surtout vous le redirai pas 2 fois. Ici pour faire sérieux, sachez qu’il faut savoir cultiver sa haine et son mépris, même si on ne les éprouve pas vraiment, sinon ça fait pas viril, or c’est la valeur suprême, icite, même ches les meufs, et si tu perds la face t’as vite fait d’être traité.
Nonobstant, laissez-moi vous dire maintenant que pour le reste, littérature ou politique, Daniel, vous ne valez pas un pet de lapin, on doute même de votre lepénisme et surtout on vous reproche de ne lire jamais rien (du moins de ce qui fait consensus ici, càd Jexpire Proutt C Line et Kaf’conç, sauf votre respect, ou de ce que vous suggère la rdl c’est bien la peine qu’elle se décarcasse à vous désencrasser). Donc, toute cette légèreté ondoyeuse finit par confiner à l’insoutenable, voyez, alors donc, pourquoi ne pas passer votre chemin interstellaire plutôt que de perturber la sérénité des D-BAS entre wgg et chaloux, par ex., hein, hein ?

hamlet dit: à

« Celine assumait pleinement ses haines… »

qu’est-ce qu’on ne lit comme debiltes sur ce blog…

s’il y a bien un type qui n’a jamais eu le courage d’assumer ses actes c’est bien Céline !

pour en avoir l’illustration il faut lire ou écouter ses interviews d’apres guerre : sa lâcheté est tellement apparente que c’est d’une drôlerie bien plus drôle que ce qu’on peut trouver dans ses bouquins, c’est à mourir de rire!!!

dans le genre : oui je sais, je n’aurais pas dû, si j’avais su, oui, effectivement, j’aurais dû me taire, si j’avais su… j’aurais dû…. mais vous comprenez les juifs c’est le communisme, parce qu’à l’époque les juifs c’était le capitalisme, mais maintenant… si j’avais su… j’aurais dû….

comme quoi, au delà d’un certain seuil la lâcheté peut devenir un truc super amusant, un peu comme dans Laurel et Hardy.

hamlet dit: à

et l’autre qui ose mettre ensemble Céline et Sarraute.

WGG vous êtes vraiment un lecteur d’une imbécilité redoutable.

le prochain se sera une analyse synthaxique comparée de mein kampf et primo levy ? je suis sûr que vous allez nous y trouvez des analogies syntaxiques

hamlet dit: à

je n’aime pas Céline mais je supporte encore moins les juifs qui lui conservent une admiration, j’imagine qu’ils le font pour donner l’impression de se la jouer grand seigneur, du genre je suis au dessus de ça, ou je sais reconnaitre malgré tout blabla…
je leur conseille de relire ce qu’ecrit Janke sur Wagner, histoire de se remettre les idees en place.

DHH dit: à

@LVDB
trois de vos post sont manifestement malveillants à mon endroit;
mais j’ai du mal à vous répondre parce que je ne les comprends pas
qu’ai-je à faire de ce que Macron soit énarque?
que signifie sous votre plume un « souvenir de bled » ?
A quel titre serais-je la payse de Bensoussan?
Enfin votre astuce sur la chaisière ,elle doit être drôle et subtile sans doute trop pour moi car je n’ai pas compris.
Vous n’êtes peut-être pas un avatar de Daphnée mais vous semblez avoir les mêmes obsessions que cette internaute disparue du blog

la vie dans les bois dit: à

Faut faire une collec’ d’adjectifs ?

C’est dans « l’autodictionnaire amoureux de Céline », pas encore paru.

Dans le billet, en vrac:
vénal, carriériste, salaud, cynique, misanthrope, arriviste, inhumain, égoïste, opportuniste

et puis dans les pamphlets: raciste, antisémite, antimaçon et pronazi.

Il manquait donc: lâche. Ce qui n’est pas faux, dans sa réfutation ultérieure des pamphlets.
Mais comme je n’ai lui que  » Voyage au bout de la nuit », une première fois comme tous ceux qui sont allés un jour au lycée, je ne sais pas si amlette a fait des études supérieures de sociologie comme M. Targuieff ou des études de lettres supérieures comme Mme Duraffour, peut développer. Pour compléter le dico scientifique, pour crétins.

la vie dans les bois dit: à

C’est l’énarchie totale, si deachach ne comprend plus ce qu’elle lit.

hamlet dit: à

« Céline dans la lignée de Rabelais »

merci passou, je l’ai mis sous cadre dans ma cuisine, because par les temps qui courent on a plus trop l’occasion de rire.

hamlet dit: à

heho : vous avez oublié « suiviste »

le « suivisme » est le mot le mieux adapté pour parler de Céline.

comme le dit passou : Céline n’a pas attendu la guerre pour être antisémite parce que cette mode date d’avant.

il a oublié d’ajouter qu’il n’a pas attendu la libération pour cesser de l’être.

Céline est une girouette qui tourne dans sens du vent dès qu’il commence à souffler

hamlet dit: à

et l’autre qui dit que Céline assumait, je vais l’encadrer aussi pour mettre à cote de celle de passou.

D. dit: à

En réalité j’ai toujours eu une grande admiration pour vous, JJJanssen, mais je n’osais pas vous le dire. Voilà, c’est fait. Je pense qu’au fond des choses il y a beaucoup de terrains d’entente entre vous et moi et très peu de différence.
Vous avez peu de sensibilité musicale mais je ne m’y arrête pas. Vos opinions politiques sont peut être encore des péchés de jeunesse, je veux bien m’y arrêter pas aussi, sachant que vous avez toutes les potentialités pour changer.

D. dit: à

Ce qu’il est t.rte cet Hamlet. C’est assez incroyable. Je suis certain qu’il aime avoir les yeux rivés sur lui.

D. dit: à

…et puis attention…passou passou passou, merxi passou, ou qu’il est passou, repassou par ci, repassou par là…

hamlet dit: à

heho pour le dico vous avez aussi oublié « rabelesien » def Céline disciple de Rabelais.

avec ses « j aurais pas dû » d apres guerre on pourrait aussi ranger Celine dans les kantiens.

mais le « dû » de ses « j aurais pas dû » ne relevent pas du devoir mais du type qui se regarde dans la glace et se dit  » j’aurais pas dû mettre des chaussettes vert pomme avec mon pantalons n bleu pastel »

Céline n’a rien au dessus de lui pour lui dire ce qu’il doit faire et ne pas faire, ses selon ses humeurs, la verticalité il connait pas.

la vie dans les bois dit: à

« Céline n’a rien au dessus de lui pour lui dire ce qu’il doit faire et ne pas faire »

C’est le profiler qui cause.

Il faut ajouter le syndrome: « fils unique », c’est important, ça, fils unique.

closer dit: à

« En effet, l’attitude de Bruno Leroux est louable. »

Qu’y-a-t-il de louable à se faire virer?

Cazeneuve a pris la décision la plus sage au regard de l’intérêt de son gouvernement.

la vie dans les bois dit: à

Je dis que c’est important amlette, car il existe des « lettres au père », qui causent de Louis, jeune, tout à fait désarçonnantes.

la vie dans les bois dit: à

et il n’est pas marié, on dit: communauté légale.
Un bon parti, en somme.

l'ombelle des talus dit: à

Il dénote par comparaison à votre totem fétiche ?… Je subodore que c’est voulu

Janssen J-J dit: à

Qu’y-a-t-il de louable à se faire virer ?

Rien pour sûr, ce qui n’est pas louable c’est de trouver cela injuste. Or il n’a pas trouvé injuste de se faire virer, bien au contraire, il a trouvé cela très juste, et autant que j’en sache, il a surpris number one et number two en leur proposant de le virer alors qu’ils n’y avaient pas encore pensé.
N’inversons pas la causalité des corrélations pour censément closer le débat.

la vie dans les bois dit: à

« il a surpris number one et number two en leur proposant de le virer alors qu’ils n’y avaient pas encore pensé »
sans leur dire merci, en plus.
Ingrat.

Janssen J-J dit: à

@janssens

Si on pouvait éviter de me coller un S, ça m’arrangerait, je vais finir par avoir une fiche.
3J : ça me convient si c + facile à écrire, épi tout le monde comprend que c 1 peu pareil.

Widergänger dit: à

Non, vous c’est pas la fiche S c’est plutôt la fiche C… hamlet, lui, c’est plutôt la fiche H comme hébétude…

Widergänger dit: à

Hébétude : Nom féminin
Littéraire pour « hébètement », « stupeur » :

Sidération de la vie psychique que l’on rencontre dans certains états démentiels ou certains déficits intellectuels sévères.

la vie dans les bois dit: à

C’est effarant.

« Adrien de Tricornot, journaliste au Monde spécialiste des questions économiques et vice-président de la Société des rédacteurs du Monde, raconte comment il s’est fait rouler par Emmanuel Macron »

Janssen J-J dit: à

quant à la fiche W., c’est toute la stupeur du tremblement. Elle annonce la disparition du baratineur blablablag.

Jean Langoncet dit: à

Pour ceux qui éprouvent encore le besoin de lire

Both in this life or any previous incarnations I have been able to check out, I never wanted to be President. This innate decision was confirmed when I became literate and saw the President pawing babies and spouting bullshit. I attended Los Alamos Ranch School, where they later made the atom bomb, and bombs bursting in air over Hiroshima gave proof through the night that our flag was already there. Then came the Teapot Dome scandal under President Harding, and I remember the unspeakable Gaston Means, infamous private eye and go-between in that miasma of graft, walking into a hotel room full of bourbon-drinking, cigar-smoking lobbyists and fixers, with a laundry hamper. « Fill it up boys, and we talk business. »

I do not mean to imply that my youthful idealism was repelled by this spectacle. I had by then learned to take a broad general view of things. My political ambitions were simply of a humbler and less conspicuous caliber. I hoped at one time to become commissioner of sewers for St. Louis County–$300 a month, with the possibility of getting one’s shitty paws deep into a slush fund–and to this end I attended a softball game where such sinecures were assigned to the deserving and the fortunate. Everybody I met said, « Now I’m old So-and-so, running for such and such, and anything you do for me I’ll appreciate. » My boyish dreams fanned by this heady atmosphere and three mint juleps, I saw myself already in possession of the coveted post, which called for a token appearance twice a week to sign a few letters at the Old Court House; while I’m there might as well put it on the sheriff for some marijuana he has confiscated, and he’d better play ball or I will route a sewer through his front yard. And then across the street to the Court House Café for a coffee with some other lazy bastards in the same line of business, and we wallow in corruption like contented alligators.

I never wanted to be a front man like Harding or Nixon–taking the rap, shaking hands, and making speeches all day, family reunions once a year. Who in his right mind would want a job like that? As commissioner of sewers I would not be called upon to pet babies, make speeches, shake hands, have lunch with the queen; in fact, the fewer voters who knew of my existence, the better. Let kings and Presidents keep the limelight. I prefer a whiff of coal gas as the sewers rupture for miles around–I have made a deal on the piping which has bought me a $30,000 home, and there is talk in the press of sex cults and orgies carried out in the stink of what made them possible. Fluttering from the roof of my ranch-style house, over my mint and marijuana, Old Glory floats lazily in the tainted breeze.

But there were sullen mutters of revolt from the peasantry: « My teenage daughters is cunt-deep in shit! Is this the American way of life? » I thought so, and I didn’t want it changed, sitting there in my garden, smoking the sheriff’s reefers, coal gas on the wind sweet in my nostrils as the smell of oil to an oil man or the smell of bullshit to a cattle baron. I sure did a sweet thing with those pipes, and I’m covered, too. What I got on the Governor wouldn’t look good on the front page, would it, now? And I have my special police to deal with vandalism and sabotage, all of them handsome youths, languid and vicious as reptiles, described in the press as no more than minions, lackeys, and bodyguards to His Majesty the Sultan of Sewers.

The thoughts of youth are long, long thoughts. Then I met the gubernatorial candidate, and he looked at me as if trying to focus my image through a telescope and said, « Anything I do for you I’ll depreciate. » And I felt the dream slipping away from me, receding into the past, dim, jerky, far away–the discrete gold letters on a glass door: William S. Burroughs, Commissioner of Sanitation. Somehow I had not intersected. I was not one of them. Perhaps I was simply the wrong shape. Some of my classmates, plump, cynical, unathletic boys with narrow shoulders and broad hips, made the grade and went on to banner headlines concerning $200,000 of the taxpayers’ money and a nonexistent bridge or highway, I forget which. It was a long time ago. I have never aspired to political office since. The Sultan of Sewers lies buried in a distant 1930s softball game.

What would you do if you were in the President’s place? You would be inexorably pressured by the forces and the individuals that made you President, and by your own desire to be President in the first place; so you would wind up doing just what they all have done. It’s enough to stop any sane man from wanting to be President.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Que penserait le bon docteur Destouches des Fous-de-Dieu genre loup solitaire qui attaquent sans se soucier qui ils tueront? Aujourd’hui, Londres. Encore. Trump doit jubiler. Les amalgames se fortifient, peu à peu l’Islam devient la peste à éradiquer, et ses adeptes des pestiférés à éloigner. ISIS jubile; pourtant, cette nouvelle attaque nuit à l’Islam. À croire que la C.I.A. et MI6 les organisent…

D. dit: à

Jean Langoncet dit: 22 mars 2017 à 23 h 14 min

Qu’est-ce que c’est que ce charabia ?

Jean Langoncet dit: à

D. dit: 22 mars 2017 à 23 h 42 min
Jean Langoncet dit: 22 mars 2017 à 23 h 14 min

Qu’est-ce que c’est que ce charabia ?

Pour une plus ample information, je vous suggère que vous vous reportiez, un peu discipline ne nuit pas, au compte tweeter de votre candidate favorite – no hurries, cependant

Jean Langoncet dit: à

vous vous vous … est-ce assez ?

Delaporte dit: à

Une nouvelle dont quasi personne n’a parlé, et qui concerne Rimbaud :

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (ARDENNES) [21.03.17] – Patti Smith, la chanteuse de rock américaine, vient de racheter dans le plus grand secret la maison reconstruite de Rimbaud, située à Roche, village ardennais où le poète a écrit Une saison en enfer.

XYZ dit: à

OZYMANDIAS dit: 22 mars 2017 à 17 h 30 min
Céline… Paix à son âme et haine à ses détracteurs.

Alors, DUFAF, tu pompes plus le travail des autres pour te faire mousser le pipeau? Remarque, c’était pas pire que tes anathèmes à 3 shekels qui prouvent bien qu’une baignade prolongée dans les vomissures toxiques du purulent de Meudon est fatale pour la jugeote.

JC..... dit: à

Entourée d’autres connarillos erdéeliens, les dépassant de haut, les dominant de haute lutte dans sa simplicité gériatrique, la nauséabonde Janssens est ce qui se fait de mieux comme imbécile ravie d’elle-même.

Elle mérite d’être normande, la vache qui ne rit pas ! Qui ne rit pas, mais qui pue….!

Widergänger dit: à

Tous ces braves gens qui se muent en inquisiteurs et en censeurs sur leur blog, ça fait quand même flipper. De Rabelais à Céline en passant par Sade, ils vont tous passer à la trappe. Ils devraient relire Hegel et surtout le chapitre VI de la Phénoménologie de l’esprit pour comprendre qu’ils se muent en tyrans. Il est très facile de se muer en tyran avec les meilleures intentions du monde d’ailleurs.

Widergänger dit: à

Bon, je vais aller porter la bonne parole. Ce matin on parle de la fête comme abolition de l’ordinaire. Je vais leur passer aussi un petit extrait d’un film de Jean Epstein, Cœur fidèle. On va voir comment ils réagissent, ces petits chéris.

Petit Rappel dit: à

Lacenaire, La Vie dans les Bois, esprits empreints d’intelligence, de compétences historiques,, et de bonté…

Bloom dit: à

hamlet, en parlant du rapport de certains intellectuels juifs avec les antisémites « de plume », avez-vous lu le récit que Raymond Aron, Juif & résistant, fait de l’exécution de Brasillach?

Bloom dit: à

Delaporte, j’ai bien peur que la gentille Patti comprenne très vite pourquoi Rimbaud a fui cette région fortement enclavée…le fétichisme a certainement ses raisons…
Imaginez un instant racheter le presbytère de Haworth avec tous ces cadavres autour & ces murs lestés des râles des Brontë succombant les uns après les autres à la TB…

Bloom dit: à

Titre imbécile du Monde en ligne: « Silence de mort sur Westminster »

la vie dans les bois dit: à

petit rappel à Court, tss, tss,
Ah ! non ! c’est un peu court, viel homme ! On pouvait dire… Oh ! Dieu !… bien des choses en somme…
que je suis très peu sensible à la flatterie et que l’expérience est une lanterne qui n’éclaire que celui qui la porte.
Allons, redressez vous, vous avez encore la tête trop près de vos pompes.

renato dit: à

C’est avec le sentiment d’avoir à accomplir un pénible mais nécessaire devoir que je maintiens mon propos, JC : personne ne vous oblige à me lire. Par contre, la question se pose de savoir pourquoi je devrais satisfaire votre curiosité, me justifier — l’époque des « décrets injonctifs » et des questionnements arbitraires chers aux intellectuels communistes n’est plus depuis longtemps déjà. Cela dit, puisque vous avez vraisemblablement manqué votre vie, votre frustration ainsi que vos aigreurs peuvent se comprendre et même si le manque de civilité dont vous faites preuve étonne, je ne peux que compatir ; d’autre part, vous savez, je suppose, que si la vie était juste ça se saurait. Maintenant déchaînez-vous, afficher vos modes frustes et vos opinions d’emprunt que puisque n’apportent aucun profit, ne sont même pas blessantes.

renato dit: à

Oui, JJJ, ça vient de Shakespeare, du Macbeth — c’est quelque chose comme une prédiction qui se réalise…

Lacenaire dit: à

7:03, Petit Rappel le con-pétant historique, proutttt

Nicolas dit: à

Oú est ce qu’on peut acheter le bulletin célinien?

Nicolas dit: à

« il se laisse abuser par les fameux trois points qu’il prend, figurez-vous, pour de banals points de suspension ¹. Avant d’écrire de telles inepties, le sieur Dantzig eût été avisé de lire les commentaires de Henri Godard. Lequel précise pertinemment que les trois points constituent plutôt « un silence ou un point d’orgue laissant se perpétuer les ondes » ca a l’air de pas mal se masturber un celinien, ca m’intéresse !

Bloom dit: à

Mon clavier a fourché: Robert Aron, et non Raymond…les propos qu’il rapporte dans son livre, Les Grands dossiers de l’histoire contemporaine, Paris, 1965, sont ceux de J.Izorni, l’avocat de Robert B.

D. dit: à

Bonjour renato,

Pour votre information, ce n’est pas une adresse IP mais une URL (Uniform Ressource Locator), vulgairement appelée « adresse web ».

Bloom dit: à

Bien que les 2 tachent de rouge, ne pas confondre Macbethise et Big Macbêtise…

XYZ dit: à

Big Bretelles pour un Barnum: Mélanche à LESSEC

Petit Rappel Deux poids, deux mesures. dit: à

Lacenaire, la légèreté, la nuance, la finesse littéraire incarnées…L affaire Moscovici parait étouffée. Hors de question de torpiller un Commissaire Européen, semble-t-il

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est déjà, l’Essec ?

Paul Edel dit: à

Marc Laudelout parfait

JC..... dit: à

11h12

Bonjour Renato ! Déjà réveillé ? Déjà ivre…. ? Vous ne savez pas lire le français banal ?

XYZ dit: à

Eh ben, mon D,bile, on connait pas ses Klassiks?

LESSEC? C’est le contraire du Numide, ma poule: faut JAMAIS parler ESSEChement à un Numide. (Entre nous et le Square St Pierre, pour le continuisme et le concept de « monde numineux », je crois que je repasserai un peu plus tard, hein, paskeu si tu sais même pas ce que tout le monde sait, on risque de ramer villain…)

JC..... dit: à

L’ESSEC est le réceptacle de ceux qui ont loupé les Grandes Ecoles du Business ….

JC..... dit: à

SCOOP

Emmanuel Le Macron, cron, est l’enfant désiré que François Le Bedonnant, gland, aurait eu avec Patti Smith en forniquant adultérinement dans un camping-car Rolls-Royce, à Mougins.

JC..... dit: à

J’ai rêvé dans la nuit qu’on débarrassait l’Académie Française de ses ruines immortelles et qu’on installait des SDF dans ces locaux insalubres …

Déjeuners et diners offerts chez Drouant pendant un semestre, enrichis de visites de Paris avec un guide indigène, écrivain mondialement respecté.

JC..... dit: à

CONSEIL

Faites comme moi : convertissez vous intelligemment !

1/3 Muslim
1/3 Jude
1/3 Christian
1/3 NC

.. et laissez tomber la Raison, mauvaise conseillère car elle ne ment pas.

XYZ dit: à

le président américain a pris le temps de recevoir Michiko Kakutani, l’intraitable critique du “New York Times”

Qu’il a tatamisée,littérairement parlant, car Michelle-ma-belle veillait au grain qui ne meurt jamais…Clinton ne recevait que des stagiaires, lui.

Candide dit: à

Céline critique littéraire :
La Recherche : « Trois cents pages pour faire comprendre que Tutur encule Tatave, c’est trop »

JC..... dit: à

CONSTAT

On peut être plus stupide que ABCXYZ, mais il faut être ambitieux ! Au delà du raisonnable.

Nicolas dit: à

C’est dans Conversations :
– Robert Denöel, le seul éditeur qui accepta mes Tropismes, je suis sûre qu’il n’a pas pensé au petit nombre d’exemplaires qu’il allait vendre. Il était très sympathique. Il avait publié Céline et son voyage au bout de la nuit. Nous avions été enthousiasmés par le style, la langue parlée faisait irruption dans la littérature. Denöel m’a éditée dans la même collection que Chêne et Chien de Queneau. Il m’a offert ce livre et je l’ai trouvé épatant. Des phrases courtes, comme des vers, inventives et drôles; j’en connaissais des petits bouts par coeur.
– J’ai lu que Raymond Queneau était asthmatique…
– Comme Marcel Proust… Lorsqu’on écrit, le corps se tend, Les mots montent et s’échappent… Ils se gravent… Et moi, je les entends, d’autres les respirent. Être asthmatique donne peut être un rythme particulier….
Plus je lis plus cet entretien et plus je trouve Rolande Causse insupportable. Si elle avait été lesbienne elle lui aurait bouffé la chatte jusqu’à plus soif.

la vie dans les bois dit: à

Le Maroc sera l’invité d’honneur du salon du livre de Paris qui s’ouvre demain.
« C’est la première fois depuis sa création en 1988 que le salon Livre Paris met à l’honneur un pays du monde arabe »

Super chanceux que vous êtes. Déjà, pour discuter de Riquet à la Houppe avec Amélie, comme déjà dit.

Lot de consolation pour ceux qui n’en seront pas : ils vont échapper à la nounou d’enfer qui s’impose, coûte que coûte, sur la façade du Pavillon Marocain, pouvant d’ailleurs en occulter toute la finesse.

Et perso, j’ai ressorti un petit livre de poche, dont l’auteur a fait l’objet de 18 thèses de doctorat, et enseigné dans les universités marocaines.
Auteur découvert grâce à un billet RDL.
Livre qui me tient à coeur, et il devait vraiment compter, car j’y ai retrouvé, en inséré, une carte de débarquement au Royaume du Maroc.
Au fait, il s’appelait Driss Chraïbi.
Et le livre, un roman au style ciselé, vraiment percutant, c’est: « le passé simple ».

Widergänger dit: à

Merci à Nicolas pour ce lien avec les pages lumineuses sur les trois points de suspension…

Vraiment passionnant à lire.

D. dit: à

La Recherche : « Trois cents pages pour faire comprendre que Tutur encule Tatave, c’est trop »

… en tout cas ça témoigne d’une excellente capacité de synthèse. M’étonne pas qu’il ait réussi médecine.

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