de Pierre Assouline

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La République des livres
Du sexe des anges

Du sexe des anges

« Ils en ont parlé ! » Désormais, cette fameuse formule ne légende plus seulement un dessin sur un déjeuner en famille explosant à cause de l’affaire Dreyfus, mais une photographie d’un jury littéraire à l’issue d’une énième dispute sur la vraie nature des genres. Oh, pas ceux des écrivains de la rentrée, les trans y sont encore assez minoritaires, mais ceux des livres. Est-ce un roman ou pas ? une fiction ou une non-fiction ? une autobiographie ou une autofiction ? une biographie romancée ou un roman documenté ? de l’art ou du cochon ?

Il n’y a pas que les jurés : critiques et libraires sont dans le même cas. Tous participent de cette crise existentielle : en être ou ne pas en être – oubliant au passage que certains des plus grands noms de la littérature, Claudel, Valery, Borges pour ne citer qu’eux, insensibles à sa tyrannie, ne se sont jamais souciés d’écrire un roman. Ne sachant comment se tirer de ce mauvais pas, Wikipedia classe d’ailleurs leurs livres sous l’intitulé le plus neutre « Œuvres » ou, pire encore, « Publications ».

Où ranger les livres, c’est bien le problème, et pas uniquement chez soi. Or il est devenu plus aigu encore depuis que la question des frontières est passée de la géopolitique des experts à la morale du commun. D’un côté on veut dissoudre celles qui se dressent entre les sexes, de l’autre on en restaure entre les nations. Depuis qu’un mur est tombé à Berlin, d’autres murs ont été érigés ailleurs. Il en a été de même dans les esprits.

Dans le monde de l’édition comme dans le milieu littéraire (pitié, pas de « chaine du livre » ou d’«acteurs du secteur » !), les catégories ont toujours rassuré. Mais déjà, dès lors qu’il s’agit d’échafauder une liste des meilleures ventes, le casse-tête menace- et le fameux « Palmarès » de l’Express, divisé entre « Fiction » et « Essais-documents » n’y échappe pas. A commencer par Yoga d’Emmanuel Carrère, le numéro 1 de la liste. En l’écrivant, l’auteur le considérait comme un roman, ce qu’il est effectivement entre autres choses l’hybridité des genres étant la manière même de Carrère ; mais il a finalement renoncé à le présenter comme tel sur la couverture pour ne pas donner l’impression de courir après les prix de rentrée. C’est peu dire que son cas fait débat, comme Le Lambeau de Philippe Lançon que les jurys des prix Renaudot et Femina ont distingué il y a deux ans à l’égal d’un roman, puisque tel est chaque année leur vocation, alors qu’il s’agit d’un pur récit autobiographique, témoignage d’une indéniable puissance littéraire.

En remontant plus avant jusqu’en 2009, la question fut déjà âprement discutée chez les Goncourt à la parution du Lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann et d’Alias Caracalla de Daniel Cordier, deux grands livres de mémorialistes, finalement écartés pour cette raison même et en vertu d’une jurisprudence interne remontant à 1955 lorsque les Dix réunis chez Drouant se fendirent d’un communiqué regrettant de ne pouvoir couronner Tristes tropiques de Claude Lévi-Strauss.

Certains livres demeurent inclassables tant ils empruntent au meilleur de toutes les écritures, du De sang froid de Truman Capote aux « romans sans fiction » de Javier Cercas en passant par le Chant du bourreau de Norman Mailer ou les textes de William T. Vollman. Au vrai, rien n’inquiète un jury comme d’ouvrir la boîte de Pandore en acceptant dans leur sélection des livres qui ne relèvent pas de l’imagination quand bien même serait-elle ancrée sur l’expérience, le vécu de l’auteur. Or on le sait, ce n’est pas tout de raconter sa vie ou celle des autres, encore faut-il les transfigurer par la littérature et la fiction ; les grands modèles ne manquent pas, de la guerre de Troie (ré)inventée par Homère au Faubourg Saint-Germain ressuscité par Proust.

N’empêche, je me souviens de l’étonnement de ce libraire de Brooklyn auprès de qui je me désolais de ne pouvoir trouver l’édition américaine de la Recherche du temps perdu et qui m’amena jusqu’au rayon « Gay » où elle se trouvait ; sa réaction vaut bien celle de son collègue parisien auprès de qui je me plaignais de ne pas voir Paris au mois d’août de René Fallet dans sa prestigieuse librairie et qui me transporta jusqu’au rayon « Tourisme » où il m’attendait… Soit les genres littéraires tiennent bon au risque d’une certaine rigidité, soit les éditeurs suppriment tout sous-titre sur leurs couvertures au risque de la confusion générale. En attendant, on n’a pas fini de de disputer du genre des livres comme du sexe des anges.

(« New York, 1963 », photo Joel Meyerowitz)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 264 Réponses pour Du sexe des anges

Soleil vert dit: à

Je dirais : un désespéré besoin d’aveuglement à l’égard d’un monde qui s’en vient à grands pas, et qui ne sera pas sauvé par une petite horde auto instituée, luttant contre le vent.
N’est-ce pas…, SV ? Bàv.

voui voui

bouguereau dit: à

Bonne après-midi à tous!

Hurkhurkhurk!

..mon larbin y’est trop méchant havec lui même

Chaloux dit: à

Paimpopol est tombé sur une moule pas fraîche. Ne donnons pas de nom. Je ne mets évidemment aucun des écrivains qu’il cite parmi les écrivains de gare, pas même Troyat qui, dans la masse de sa production a écrit de très beaux livres. Encore une polémique inutile. Il n’y aura pas de revanche Gracq où le pauvre Paimpopol s’est magistralement vautré…

En revanche, les bouquins de Paimpopol et ceux d’Assouline… Sans aucun doute!

(J’oubliais Garcin).

Mais allons, ne faisons pas davantage de peine à ces vieux vautours déplumés!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Sauf Katherine Pancol, je suis d’accord. Mais si c’était une copine à Assouline, il la ferait entrer dans la Pléiade!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Du moins, Assouline militerait activement pour son entrée dans la Pléiade. Dès qu’un truc ne sert à rien, Assouline milite très activement en sa faveur (sic).

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: à

ha le revoilà dans la bonne apême..mais moins lâche parjure et sicopathe que demain..
hurkurkurkurkurkurk?

Chaloux dit: à

Cadeaux faits aux chasseurs.

Le seul gibier que je me souvienne d’avoir chassé, c’est les mouches, quand bouguereau s’approchait trop près de chez moi.

Surveille, bouguereau, mon crampon, c’est de ta condition.

Et jouis bien de ta collection!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Souvienne avoir…

B dit: à

Pas allée lire jusqu’au raccord du papier peint, noté la notion gidienne d’étrecissement du récit. Depuis le cinéma s’en est inspiré pour des films pas à la hauteur du tout, chaque homme après lui pourrait de plus se rendre compte de l’étrecissement de son univers mental, le phénomène menant à la mort de quelque façon qu’elle puisse ëtre envisagée ou trouve à se manifester( d’ailleurs les gens qui font l’expérience de la presque-mort rapporte cette sensation de tunnel, donc un espace circulaire de diamètre variable , plutôt étriqué ) – matériel, virtuel, sexuel, intellectuel. Voyez ici les preuves du gatisme, les preuves que rien de cette ouverture que représente la littérature dans son ensemble tous rayons confondus ne sauve les compétiteurs, et encore ce n’est qu’un reflet littéraire de leur déficience globale, de leurs tics, de leurs tocs.
Si l’on reprend l’image du clebs cher à sasseur, on les voit bien errer l’air triste, l’oreille pendante et la queue basse, l’idéation en boucle comme un mauvais tube sur une mauvaise station radiophonique.

Janssen J-J dit: à

Suis tombé sur cette chronique d’un raélien, voui-voui. L’avions point vue plus tôt, au temps pour moi’j (et suspens ton vol).
_________
Début 1941. Louis Lambert, un professeur de français réfugié à Londres, croise sur le parvis de l’abbaye de Westminster son fils engagé dans les forces françaises libres. Cinq ans auparavant, en ces lieux, il avait assisté aux funérailles nationales de Rudyard Kipling. Lambert lui raconte alors sa rencontre inopinée en mars 1914 avec l’auteur du Livre de la jungle à Vernet-les-Bains, une station de villégiature dans les Pyrénées-Orientales, prisée par sa grand-mère. L’enseignant, grand admirateur de l’écrivain, nourrissait depuis quelques temps un rêve : élaborer une nouvelle traduction du plus célèbre poème de Kipling « If … ». Comment ne pas profiter des circonstances pour lui demander quelques conseils ? – Entre biographie et histoire romancée d’une amitié entre deux hommes, « Tu seras un homme mon fils » raconte également et surtout le deuil impossible d’un père pour son fils. A l’entrée de la Grande-Bretagne dans la première guerre mondiale, John Kipling s’engage dans un régiment irlandais, malgré des dispositions physiques contraires ; il meurt sur le champ de bataille en septembre 1915 à Loos, dans le Nord de la France. Son corps ne fut jamais retrouvé. – Démarrant comme un portrait du légendaire poète et romancier, le livre de Pierre Assouline s’achève dans le huis clos mental de culpabilité que Rudyard a édifié avec son célèbre poème. Est-il responsable de la mort de John ? Comment ne pas prendre les armes quand on est le fils du Chantre de la Volonté ? Autant de questions sans réponses …- Me souvenant que Pierre Assouline a écrit Vies de Job, je me suis souvent demandé si « Tu seras … » et sa forêt d’If n’est pas autant un inventaire des vicissitudes de la condition humaine qu’une table des Commandements.
« Si tu peux remplir la minute inexorable,
De soixante secondes de chemin parcouru … »
Terribles vers quand on est sous la mitraille et que selon l’expression admirable « le paysage vous fait la guerre » ! John, dont Louis Lambert a fait la connaissance, n’était pas écrasé cependant par l’ombre tutélaire. Il voulait se construire différemment. Point de repos, ni d’échappée pour le père. La fin de l’ouvrage et la fin de l’existence de Kipling ressemblent à un long développement de la dernière phrase des Mémoires d’Outre-Tombe de Chateaubriand, à condition de remplacer le qualificatif « hardiment » par « interminablement ». Pour une fois, l’art de la litote bascule du côté hexagonal.
« Tu seras un homme mon fils » est truffé de bonheurs d’expression : « Ceux qui y ont été n’en sortiront jamais, ceux qui n’y ont pas été n’y entreront jamais : cette guerre nous aura transportés hors du monde. » Si Le feu d’Henri Barbusse et Les croix de bois de Roland Dorgelès se dressent à l’entrée du mémorial, c’est bien Wells, comme le remarquait Marcel Proust, qui a eu la révélation du hors monde. Également quel merveilleux rappel du poème d’Auden consacré à la mort de Yeats « il devint ses admirateurs » ou cette observation sur la grand-mère du narrateur « Elle avait le don de savoir se taire en plusieurs langues » et enfin à propos de « Tu seras… » « Il contenait une foule, car Kipling avait réussi à sortir de soi pour y faire entrer les autres »
Magnifique roman sur le labyrinthe des relations père-fils, construit autour de deux personnages miroirs – l’un ayant rompu avec son père, l’autre ayant perdu son fils – Tu seras un homme mon fils emporte le lecteur loin des rivages indiens que Kipling dit-on implora à son dernier souffle, vers les contrées des douleurs secrètes, au sein de la franc-maçonnerie des inconsolables.
___

(moij) Voilà de la critique, au moinss, on sait de quoi ça cause… Et vous voulez quoi de plus ? Quelqu’un peut-il nous dire ce qu’on trouve chez Cath Pankol-hein ?
L’ai jamais lue…, c’est sûrement dommag’hab…

Janssen J-J dit: à

@ on les voit bien errer l’air triste,

Des noms, on veut des noms de clebs !… if possible, Bérén.

et alii dit: à

Raphael Rubinstein reviews Kenneth Goldsmith’s recent book Duchamp Is My Lawyer: The Polemics, Pragmatics, and Poetics of Ubuweb, a history of the early 2000s online archive of the avant-garde. [Art in America]
et personne ne nous a encore dit GOD BLESS YOU
quels chiens vous faites!

B dit: à

En fouillant mes petites archives

Oui et ce ne serait qu’un début. Nous faisons partie d’un ensemble, il n’y a à mon avis pas de raisons qu’au milieu de l’extinction ou la raréfaction des espèces nous sortions indemnes des stratégies ou de l’absence de projections humaines.

puck dit: à

« Et là…, j’ai mesuré ce qu’était devenue en Betty une certaine France profonde, massivement tombée en dessous du seuil de pauvreté… Cette déroutante Betty, que j’essaie d’écouter plutôt que de lui objecter des arguments qu’elle ne peut pas entendre, comme icite, elle me fait peur… Je ne sais plus comment dialoguer avec ça. Et elle croit que mon silence vaut approbation de ses propos… »

3j : alors l’histoire de Betty aussi c’était ironique pour vous moquer des rdliens ?

vous me conseillez la lecture de la correspondance de LW avec BR pour arriver à vous suivre ?

puck dit: à

d’accord avec Paul Edel pour défendre les livres de gare !!!

sans oublier le Clezio et Modiano qu’on retrouve aussi dans les gares : 2 prix Nobel !

DHH dit: à

Retour sur Morand
je decouvre en lisant le Monde d’aujourd’hui que sur l’actualité de Morand Passou ne nous avait pas tout dit.
il n’y pas que la la biographie de Pauline Dreyfus ;il y a aussi ce journal de Guerre, cerise sur le gâteau du Journal inutile, qui est publié ces jours -ci, et qui ,si on en croit la presentation par le Monde ne rachete en rien, loin de là , l’immonde personnage

Chaloux dit: à

Le Journal de guerre, je l’ai commandé (hélas, j’ai dû) et je suis très impatient de le recevoir et de le lire!

Phil dit: à

si on en croit la presentation par le Monde

Grandeur de Jacqueline Piatier, misère du Monde des livres d’aujourd’hui

Marie Sasseur dit: à

@ il n’y pas que la la biographie de Pauline Dreyfus

Il y a surtout sa mémé.

Marie Sasseur dit: à

Quant à son pépé, c’est encore pire.

Chaloux dit: à

Je viens de recevoir la bio.

et alii dit: à

biden 264 PLUS QUE6!

puck dit: à

bouguereau dit: ..mon larbin y’est trop méchant havec lui même
 »

vivre par delà le Bien et Mal c’est apprendre à être méchant avec les autres et gentil avec soi qu’il dirait le nitchéen onfré

Hurkhurkhurk

Bloom dit: à

Orwell, littérature de gare…il fallait oser.
Celui qui a écrit « 1984 » n’a pas investi un hall de gare, ou un petit rayon de librairie, mais la conscience universelle. Pas le cas de tout le monde.

puck dit: à

« Passou ne nous avait pas tout dit. »

passou ne dit jamais tout : c’est là sa grande force.

y’a que mon larbin qui dit tout qui dirait greubou.

puck dit: à

« Celui qui a écrit « 1984 » n’a pas investi un hall de gare, ou un petit rayon de librairie, mais la conscience universelle. »

pas très sympa pour la sncf et ceux qui prennent le train.

après on s’étonne que certains votent pour Trump.

puck dit: à

à la limite écrire : Celui qui a écrit « 1984 » n’a pas investi qu’un hall de gare, mais la conscience universelle.

mais là ça donne l’impression que les halls de gare sont exclus de la conscience universelle.

puck dit: à

désolé de le dire, mais une partie de cette conscience universelle prend aussi le train.

puck dit: à

sûr que « le crime de l’Orient Express » c’est plus classe comme titre que le crime « du Tulle – Aurillac », mais les paysages qu’on y voit pas la fenêtre n’y sont pas moins beaux.

et alii dit: à

à propos de Blanquer, retour sur ce qu’on appela « la querelle des mauvais maîtres »:
Le moment présent inaugure un changement de paradigme politique, une fascisation qui rappelle des événements très anciens.

Sur le mode d’un Gavroche qui chante « Si je suis par terre, c’est la faute à Voltaire », un certain Guy de Pourtalès écrit « Certains écrivains, appelés par moi (et par bien d’autres) les mauvais maîtres, ont une responsabilité dans le terrible drame dont notre vaillante jeunesse et le vieux pays de France ont été les victimes ». [6]
Autrement dit : la littérature est responsable de tous nos malheurs. C’est ainsi que commence dans les années 40 une longue querelle pour attribuer à Proust, Gide, Mauriac, Valery, Rimbaud et Cocteau mais aussi aux surréalistes, aux dadaïstes et jusqu’à Racine [7], la responsabilité intellectuelle d’une défaite militaire qui rappelle les accusations de complicités actuelles [8]. Qu’on exerce une critique des intellectuels participe du débat, mais le contexte dans lequel s’exerce cette critique en change la teneur et la nature.
Charles Maurras se demande, dans l’Action Française [9] du 26 mai 1940 si « ce que l’on a trop aimé n’est pas « une certaine littérature », à savoir « une littérature de fuite », un « art de Doucereux », de « Femmelins », à laquelle il oppose la vraie littérature qui est le « chant des mâles et des forts ».

Cet anti-intellectualisme de droite extrême reproche aux écrivains leur pessimisme, leur immoralisme et leur défaitisme. On comprend mieux pourquoi les querelleurs d’aujourd’hui accusent de la même manière de « lâcheté » l’« islamo-gauchisme », et l’on se demande si cette étiquette n’a pas été inventée pour rendre possible cet héroïsme de pacotille.

« On a souri des surréalistes ; on a couronné les bolchevistes ; on a applaudi les futuristes, les unanimistes, les fustigistes. On a dit : Après nous le déluge. Mais le déluge est venu avant, et plus vite que nous ne l’attendions » [10] écrit encore
Guy de Pourtalès. On ne parle pas encore de « gauchistes », mais par un rapport de causalité inversé, fictif, le désastre s’éclaire d’une lumière complètement anachronique. Ce que préparaient secrètement les « bolchéviques surréalistes » des années 20, c’était évidemment la défaite de 1940 ! Selon le pétainiste Camille Mauclair, auteur de livres tels que La Farce de l’Art vivant et Les Métèques contre l’art français, qui sont l’équivalent livresque de l’exposition des Arts dégénérés qui réunit à Munich en 1937 des artistes « juifs et bolchéviques » accusés du « déclin de la race allemande » : « Nos ténors littéraires détruisent à plaisir la cohésion nationale, avec une mentalité de vaincus » [11]
https://lundi.am/Le-retour-des-mauvais-maitres-Olivier-Long

Jazzi dit: à

LES AMANTS DU PANTHEON ?

Antoine Blondin :

« L’influence de Rimbaud sur Verlaine était, à cette époque, beaucoup plus déterminante : il orienta son frère aîné sur une route où, toute effusion personnelle bannie, la poésie, redevenue objective, se voulait un moyen de connaissance du monde saisi dans son tourbillon, ses contradictions, ses musiques ineffables ; monde éminemment sensible qui exigeait qu’on l’abordât l’âme neuve et la volonté neutre ; monde qui se défaisait sans cesse pour se recomposer sous leurs plumes impressionnistes. Tableaux hallucinés, sentiers sans fin, étangs où se mirent des mirages, tournoiements d’un manège flamand ou d’une gigue écossaise, ne sont que l’instrument d’une fusion plus intime de l’être avec un univers à appréhender, jamais le cadre d’une anecdote. Sans atteindre aux limites impossibles des « Illuminations » ou d' »Une Saison en enfer », mais sans rien perdre de la perfection musicale propre à Verlaine, les « Romances sans paroles » participent de cet au-delà du décor, où Rimbaud a voulu pénétrer. »
(« La visite du jeune homme »)

Paul Edel dit: à

Désolé Bloom j’ai acheté Orwell Gare Saint-Charles, et John Le Carré en gare de Caen. une erreur de ma part?

Jazzi dit: à

« Or on le sait, ce n’est pas tout de raconter sa vie ou celle des autres, encore faut-il les transfigurer par la littérature et la fiction »

Nulle fiction chez monsieur Jadis, Passou.
(Voir la préface de Christian Authier…)

Chaloux dit: à

Par « romans de gare », j’entends le degré zéro de la littérature. Ouellbec, par exemple. Je ne dis pas que notre temps n’en débatte pas, mais littérairement c’est aussi nul qu’un rewriting.

Chaloux dit: à

Ouellbec, c’est de la littérature française dans la mesure où c’est de la littérature accessible aux français, c’est à dire, en fait, pas de la littérature. Quand on feuillette les meilleures ventes, on est saisi d’effroi par la paresse intellectuelle qu’elles révèlent. Sans parler des prix dits « littéraires », le pain des vieux jours des jurys, mais neuf fois sur dix relevant tellement de tripatouillages variés qu’on y voit encore des traces de doigts!

Phil dit: à

John le Carré en gare de Caen

avant ou après sa destruction par les Anglais, dear Pauledel ? ça change tout, comme pour Morand.

Janssen J-J dit: à

Quelle maladresse de donner en pâture des noms d’auteur.es pour les exonérer du pêché d’appartenir à la littérature de gare, pour au finish, en laisser une autre y gésir !!!…
Alors que j’avions toujours point compris ce qu’était la « littérature du gare », une fois que tous les bouquins du monde sont parus en livres de poche et peuvent y traîenr. Que tout le monde ou presque attend qu’ils aient atteint un prix décent.
Mais personne trouve à redire assa !… Et ça m’énerve, faudrait refaire le monde à chaque saillie mal inspirée, Paul. Mettre des poings sur lézi. Avant de se fout’… sur la gueule à partir d’un implicite consensuel des frères et soeurs ennemi.es. sur ce qui aurait vocation à pas y être, à la Gare de Nement… Beu ! Rebeu ! (cf. supra – Aux amandes et myosotis, tu m’étonnes).
Mais elle est où, la répu des lettres dans toussa ? En dehors de GJ, peut-être ? Uniquement chez les beaufls ?…
Bon, et tu peux m’esspliquer pourquoi la Pancole, elle devrait rester en rade du TGV, là ?
Et moi, comment je fais avec mon empreinte karbonne, en l’absence d’une grande librairie indépendante à moins de 60 km, avec un Espace culturel chez Leclerc à 9 km, mais où je trouve pas grand chose, alors que je veux pas passer par la Mazone, pour commander ?… Mais se trouve que je peux encore commander des livres chez ce Leclerc (figurez vous qu’ils ont un ordinateur !), bien qu’ils auraient pas l’idée de les afficher. Eh ben voilà… comment ai-je fait pour pas trop écorgner les principes, hein ? Comme j’ai tjs mis les mioches dans le « public » et pas dans le « privé » (au risque de…), j’ai commandé la Coffin, et je l’ai récupérée ce matin, bien que l’espace culturel du Leclerc ait été fermé depuis 2 jours par mon Castagnex. La fille m’a rappelé : « je l’ai reçu, votre bouquin, monsieur, si vous venez le chercher à 11 h, vous le trouverez à l’espace ouvert d’où c’est qu’il y a le tirage du loto »…. « Ah ben merci, c super aimab’ à vous, j’arrive demain » !
Bon, alors, jzmn, « toi » qu’a pas tous ces défis à régler dans le 12e de la grande Kapitale, t’aurais fait comment à ma place ? si tu voulais pas t’asseoir sur tes principes à la onk ? Hein…
Et que veux-tu zy faire, si c’est le gros Trump qui gagne sur le maig’ Biden ?… Tu vas aller te rager et te flinguer pour ça ? Ben moi, non, je m’en fous !… si je trouve du Génie lesbien à côté de celzéceux qui viennent pour tirer, gratter et gagner le gros lolot, alors qu’ont même pu les thunes pour s’acheter leur TéléZ… Ton mouchoire tu l’zy mets dans ta poche, tu te mouches dessus, et t’apprends à mieux viv’ france profonde, t’as pas le choix… Tu luttes à un autre petit niveau… après tout, l’as voulu, tu l’as dans l’cul, tu l’assumu !… Hein, de quoi ? makron ?…
J’ai pas bon, là, avec ma moraline à deux sous, Tupuck, Tupik, Tokup ?
Bàt, jzmn, prends pas la mouchte ! (scuzi pour le tutoyage, dans ma tête et sur mon écran, je vous-voie, 75 !)

bouguereau dit: à

c’est un coup sous la ceinture à polo..mais y sent rien comme y dirait keupu qui n’a pas les 2 neurones miroir qui vont bien

Bloom dit: à

Une faute, Paul Edel, une grosse faute…Orwell, c’est en gare de Dole qu’il fallait l’acheter! St Charles, c’est pour Dickens, pas pour AE Blair.
Décidément, les critiques ne sont plus ce qu’ils étaient

bouguereau dit: à

on est saisi d’effroi par la paresse intellectuelle qu’elles révèlent. Sans parler des prix dits « littéraires », le pain des vieux jours des jurys, mais neuf fois sur dix relevant tellement de tripatouillages variés qu’on y voit encore des traces de doigts!

ça snif son gratement de calbut du temps des pissoire à gare du nord..ha moins que ça soit du marguerite a qui on vient de mettre la main au cul

Jazzi dit: à

La défaite de 1940, c’est la faute à Racine !

Charles Maurras : la vraie littérature est le « chant des mâles et des forts ».

Vous lisez les liens que vous envoyez, et alii ?

Bloom dit: à

Gare à la relittéralisation de la métaphore!

bouguereau dit: à

Et moi, comment je fais avec mon empreinte karbonne

bonne clopine aussi elle se mettait sans culotte sur la ronéo..elle chevauchait le dragon déjà

bouguereau dit: à

la vraie littérature est le « chant des mâles et des forts »

fais semblant dsentir quelquechose polo..for dze littérature séquof

Chaloux dit: à

bouguereau : a snif son gratement de calbut du temps des pissoire à gare du nord..

Tu vois, bouguereau, mon crampon, j’ai certainement beaucoup de défauts mais je me trompe rarement. Tu devrais nous faire part de tes souvenirs.

Hurkhurkhurk!

Bloom dit: à

après sa destruction par les Anglais

Et il n’ont même pas eu le temps de planter des vignes cette fois-là, juste quelques mois à bouter le vilain occupant teuton hors du territoire. Ça valait bien une petite gare normande, pas vrai, dear Phil?

Janssen J-J dit: à

Proust marcello, c pas d’la littérature pasque c pas vraiment accessib’ aux pédaliers anglais et guatémaltèques, comme diait l’Edith. Le sera jamais cressonnée, c’te littérature là. Hein ?

bouguereau dit: à

Or on le sait, ce n’est pas tout de raconter sa vie ou celle des autres, encore faut-il les transfigurer par la littérature et la fiction

chtement..la litterature c’est le chant des mâles et des forts qu’elle dirait margueritte

bouguereau dit: à

Ça valait bien une petite gare normande, pas vrai, dear Phil?

« raser une ville pour détruire un pont »..

bouguereau dit: à

Tu vois, bouguereau, mon crampon, j’ai certainement beaucoup de défauts mais je me trompe rarement

..tada:que t’es un parisien d’ocaz mon larbin

Pablo75 dit: à

Dans la librairie de la Gare Montparnasse, à quelques mètres des quais, j’ai vu des livres de Morand, Orwell, Voltaire et même de Li Po ou Marc Aurèle à côté de la vraie « littérature de gare », les Carrère, Houellebecq, Erri de Luca, Katherine Pancol, Guillaume Musso, Marc Levy et autres Gilles Legardinier.

Pablo75 dit: à

je decouvre en lisant le Monde d’aujourd’hui que sur l’actualité de Morand Passou ne nous avait pas tout dit. il n’y pas que la biographie de Pauline Dreyfus ; il y a aussi ce journal de Guerre, cerise sur le gâteau du Journal inutile, qui est publié ces jours -ci
DHH dit: à

« Pauline Dreyfus alourdit le dossier car elle a eu l’autorisation de fouiller dans son Journal de guerre Londres-Paris-Vichy 1939-1943 (qui parait également ces jours-ci chez Gallimard, 1025 pages, 27 euros) ».
Pierre Assouline
Paul Morand, un homme méprisable mais quel écrivain !
le 26 octobre 2020

https://larepubliquedeslivres.com/paul-morand-un-homme-meprisable-mais-quel-ecrivain/

bouguereau dit: à

pas possib! le veau de saint étienne! olé!

Chaloux dit: à

Assouline a voulu, dans son article, prendre le contrepied de la préface très mesurée de Pauline Dreyfus. Comme le dit DHH, Le Journal de guerre semble gratiné (cf Le Monde). Pauline Dreyfus dit qu’il court en fait jusqu’en 1950. Faudra-t-il attendre une troisième publication pour les années 45-50?

renato dit: à

J’ai acheté Agapē Agape en gare de Zurich.

Gare Centrale de Milan — interieur —, librairie Feltrinelli, on y trouve de tout.

Pablo75 dit: à

« Passou, j’ai mis un petit mot sur le billet morand, pour le ranger , sans hésiter, au rayon: salauds sans talent. »
Marie Sasseur dit:

Je ne savais pas que Marie La Chiasse voulait devenir humoriste, qu’elle essayait de piquer la place de « Chercheur de Perles » au Pétomane, qu’elle s’était recyclée dans les vannes littéraires pour tenter d’améliorer son image de Grosse Andouille de Blog.

Dans les futures histoires du XXI siècle, le 5 novembre de 2020 ne sera pas le jour où Biden a gagné contre Trump ou celui où l’épidémie de covid a eu un pic dans sa deuxième vague, mais le jour où une parfaite inconnue aux goûts littéraires et musicaux de midinette de bled paumé a décrété que Morand (auteur dont elle avait appris l’existence quelques jours auparavant) était un « salaud sans talent ».

Et tout cela parce qu’il était moche et n’avait pas une tête de faux dur comme celle d’E.Carrère – utilisée pour des activités inavouables pendant les longues nuits d’hiver par les femmes seules comme elle qui ont rarement vu le loup dans leurs vies.

Si le ridicule tuait, notre Grande Analphabète qui ne vient ici que pour essayer de faire croire qu’elle sait ce que le mot « littérature » veut dire, aurait été foudroyée cet après-midi, assise sur son WC, par un éclair rentré par la cheminée de sa maison.

Mais décidément le ridicule est trop gentil…

Paul Edel dit: à

Phil.. John le Carré en gare de Caen?.. Les premiers romans de Le Carré étant de 1963,( L’Appel du mort, Gallimard Chandelles noires, , 187 p. et L’Espion qui venait du froid 1964 ) difficile de les lire sous les bombardements de la gare de Caen en Juillet 1944…Ah , la chronologie est cruelle…et même détestable.. En 1944, en gare, on pouvait choisir entre » L’invitée » de Simone de Beauvoir,Queneau, » La vouivre »,de Marcel Aymé, des tas de Maigret, ou hors Maigret « Oncle Charles s’est enfermé »ou le superbe « Fils Cardinaud » de Simenon. Un La Varende parait , »l’homme aux gants de toile » que Truffaut aimait. Et puis le docteur Soubiran fait une entrée fracassante avec son ,Prix Renaudot en 43 pour « J’étais médecin avec les chars. » Il commence également sa série à énorme succès, Les Hommes en blanc qui resteront un des piliers de la littérature de gare avec Cronin… Je ne suis pas sûr qu’ »Aurélien », d’Aragon, figure dans les meilleures ventes dans les kiosques de gare de 1944…
Notons par ailleurs que les bibliothèques de gare apparaissent … en 1852 .Ce nouveau réseau, celui des bibliothèques de gare qui suscite bien des remous dans toute la profession du livre, jusqu’à la fin du siècle. Seuls, le public et la Librairie Hachette semblent y trouver leur compte. En effet, après quelques années de rodage, les bibliothèques de gare connaissent, dès les années 1860, une grande activité, encourageant leurs concessionnaires à multiplier les implantations. Et leur chiffre d’affaires ne cesse de croître jusqu’à la fin du siècle, alors même que le nombre des libraires en faillite augmente de façon inquiétante. Ce succès fait qu’on ne peut étudier la librairie dans la seconde moitié du XIXe siècle sans prendre en compte le phénomène des bibliothèques de gare et s’interroger sur les causes et les répercussions de leur réussite. Ce fut le coup de poker gagnant de Hachette !

Jazzi dit: à

La littérature, c’est la faute à Godard
La littérature de port (et d’aéroport), c’est la faute à Totor ?

et alii dit: à

P.Assouline dans l’ancienne RDL avait fait un billet sur les gares en disant sa préférée;j’ai essayé de retrouver par les photos, mais je n’y suis pas arrivée ; peut-être un vaillant erdélien?

Jazzi dit: à

La littérature de gare, c’est la faute à Godard !

Jazzi dit: à

Dans la mesure où les livres sont vendus, n’est-il pas impropre de parler de bibliothèques de gares ? Librairies de gare est plus approprié.

Marie Sasseur dit: à

Tiens, voilà la madame soleil de l’huissier véreux qui fait une entrée à plat ventre, dans ce qui est devenu un asile d’aliénés.

Prenez soin de vous les covidés. A bientôt, et n’oubliez pas ce probleme du bien que vous pose E. Carrere. A retrouver dans toutes les bonnes gares, quand vous pourrez de nouveau circuler.

et alii dit: à

je me souviens d’une sorte de « librairie »à l’intérieur de l’hosto Lariboisière comme celles des gares

et alii dit: à

sur la dénomination, demander à l’auteur de l’article en lien ;ou reprendre des documents d’époque :en bibliothèque ou dans des archives Hachette

Jazzi dit: à

Bloom, Baudelaire, qui appartint un temps à la société secrète du nom de « club des hachichins », fondée en 1844 par Théophile Gautier, écrivit les quelques lignes qui suivent, tirées de son long poème en prose, Le poème du Haschich : « Je vous suppose assis et fumant. Votre attention se reposera un peu trop longtemps sur les nuages bleuâtres qui s’exhalent de votre pipe. L’idée d’une évaporation, lente, successive, éternelle, s’emparera de votre esprit, et vous appliquerez bientôt cette idée à vos propres pensées, à votre matière pensante. Par une équivoque singulière, par une espèce de transposition ou de quiproquo intellectuel, vous vous sentirez vous évaporant, et vous attribuerez à votre pipe (dans laquelle vous vous sentez accroupi et ramassé comme le tabac) l’étrange faculté de vous fumer. » Comme on le pratiquait à l’époque, Charles Baudelaire fumait le cannabis mêlé à du tabac dans sa pipe.

renato dit: à

L’expression « Littérature de gare » sous-entend que transformé en voyageur, le lecteur perd provisoirement ses moyens intellectuel.

Cela dit, desormais on ne voit presque plus de lecteurs en train, les smartphones ont pratiquement éliminé cette espece.

et alii dit: à

UN PEU DE JUGEOTTE n’est pas superflu pour accéder à des pièces fiables, avant de contester et critiquer

historique :
Cette maison d’édition, fondée à Paris en 1826 par Louis Hachette, se spécialisa dans la publication d’ouvrages d’enseignement et innova dès 1852 en lançant la « Bibliothèque des chemins de fer ». L’éditeur s’ouvrit au livre pour enfants avec la comtesse de Ségur qui inaugura en 1856 la « Bibliothèque Rose ». Il commença par ailleurs en 1863 la publication du Nouveau Dictionnaire de la langue française d’Émile Littré. En 1897, les Messageries Hachette furent chargées de distribuer les périodiques publiés par l’éditeur. Considérée à l’époque comme la plus importante du monde, la maison poursuivit son développement au cours du XXe siècle en créant un fort secteur international et en reprenant de nombreux autres éditeurs : Grasset, Fayard, Fasquelle, Hetzel, Stock, Calmann-Lévy, etc. qui allaient représenter l’essentiel du secteur littérature de Hachette. En 1981, Matra prit le contrôle du groupe, rebaptisé Hachette-Livre, dont la production se répartit de nos jours dans les domaines de l’éducation, des encyclopédies et dictionnaires, des livres pratiques (guides de voyage notamment), de la littérature pour la jeunesse et des ouvrages de référence. En 2002, à l’initiative de l’IMEC, le fonds Hachette (archives et bibliothèque) a été classé Monument historique.

Modalités d’entrée :
Fonds déposé par l’éditeur en 1993.
https://portail-collections.imec-archives.com/ark:/29414/a0114315290493T3p7U

Jazzi dit: à

« l’étrange faculté de vous fumer. »

Marie Sasseur serait-elle infumable ?

Jazzi dit: à

Dans les gares, les aéroports, les hôpitaux on parle désormais de Points de vente Hachette : presse, tabac, livres…

Jazzi dit: à

Quant aux librairies Flammarion elles ont été rachetées par Gallimard !

et alii dit: à

et pas de point de » vente hachette dans les backrooms , et autres temples du sexe de monseigneur Barozzi?

Jazzi dit: à

Non, non, renato, en train ou en métro je vois encore des lecteurs papiers, notamment des jeunes.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…jeudi 5 novembre 2020 à 18 h 40 min.

…à mon simple avis,!…ce qui me parait très grave, avec la mentalité effective des U.S.A.,!

…c’est, de forcer les destins, même en passant comme pirates, ou brigands de la terre, à se mettre  » hors la loi « ,…
…même pour rire ou effrayer par comédies jusqu’au sang,…pourvus qu’ils restent eux-seuls,( ce système ) plus riches et puissants que les autres dans le monde,!…( plan Marshall )

…une fois ce détail noté,!…
…bonjours les dégâts, dans l’avenir,!…
…pour un capitalisme de  » forbans « , à toutes épreuves,!…

…la totale dépravation des sociétés en esclavages soumises, tout devient  » hérétiques « , à l’ordre du jour,…tout s’efface, ou change de couleurs, suivant des  » intérêts « , particuliers majoritaires.

…en somme être  » gagnant A.D.N. « , même si on est  » stupide normal supérieur express « ,…

…toutes des générations d’universités, pour rester  » coller « , par un seul virus en 2020,!

…tu vois, le genre de professeurs de mes deux, à se faire valoir Ô  » rubicon  » des prix Nobel, à rester  » glander,…
…comme des prédicateurs  » évangélistes « , du dimanche, devant votre porte,!…
…Dieu le virus, en justice nouveau, est arriver,!…
…quand les  » cons  » çà rapporte  » gros « ,…
…par la défense d’une certaine liberté d’obscurantisme,  » des filles à marier ou à vendre « , pas mieux sur la  » nef des fous « ,!…
…quelles mentalités de misères collectives,!…l’art des putes, bonnes à tout,!…la valeur des hontes mais riches,!…

…je t’aime, moi non plus,!…qu’elles affaires,!…des châteaux,partout,!…
…les culs en l’air,!…

…etc,!…

Jean Langoncet dit: à

@Comme on le pratiquait à l’époque, Charles Baudelaire fumait le cannabis mêlé à du tabac dans sa pipe

Pour les non fumeurs, on peut le manger. Baudelaire en a touché deux mots.

Jazzi dit: à

« monseigneur Barozzi »

Appelez-moi Jazzi, pas de façon entre nous !

Pablo75 dit: à

Comme si essayer de disqualifier littérairement un écrivain pour des raisons politiques ou morales n’était pas déjà suffisamment ridicule, voici que notre Grande Analpha(vraiment)bète se met maintenant à taper sur l’un d’eux en s’appuyant sur des écrivaillons de 8ème catégorie.

On dirait que le texte de Houellebecq (mal) cité par La Chiasse est une blague. Selon lui Céline, Drieu, Morand ou Chardonne sont considérés comme des grands écrivains à cause de l’adage : « On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments ». Pas parce qu’ils sont des écrivains avec une Oeuvre considérable, non, mais parce que quelques millions de lecteurs en France et dans le monde pensent que la bonne littérature se fait avec des mauvais sentiments. Tiens donc ! Sans cette idée mise à la mode par Gide, Céline serait, donc, considéré comme un bon écrivain sans plus et Morand, Chardonne et Drieu comme des médiocres, probablement déjà oubliés. C’est dingue le pouvoir que peut avoir une idée en apparence anodine sur des millions de gens cultivés et intelligents !

Et c’est qui qui nous dit cela? Un romancier nul et un poète archi-nul, sans style, sans idées, avec quatre obsessions de dépressif inculte !

Et, comble du ridicule, il nous le dit pour vanter, par contraste, « les immenses mérites d’Emmanuel Carrère » !!!

On dirait une blague. On dirait que Houellebecq est en train de se foutre de la gueule de Carrère. J’ai beaucoup de mal à croire que le type lucide peint par son ami et voisin Nabe dans ses « Journaux » il y a 30 ans, soit devenu avec l’âge si con.

Ou alors, hypothèse toujours possible chez un obsédé sexuel comme l’auteur de « Soumission »: comme Marie La Chiasse, il est amoureux de lui.

« Plus on avance dans le XXe siècle, plus la confusion augmente, et plus la loi morale perd du terrain, jusqu’à n’être finalement plus du tout comprise, quand elle n’est pas systématiquement dépréciée. L’adage : « On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments » aura finalement eu un impact négatif considérable. Il me semble même que l’invraisemblable surestimation dont les auteurs collabos sont depuis longtemps l’objet y trouve son origine. Entendons-nous bien, Céline n’est pas sans mérite, il est juste ridiculement surévalué. Et les Poèmes de Fresnes de Brasillach sont très beaux, d’une beauté surprenante même chez un auteur aussi faible. Mais tous les autres, les Drieu, Morand, Félicien Marceau, Chardonne… quand même une assez lamentable brochette de médiocres. Eh bien, il me semble que leur étrange surestimation tire son origine d’une accentuation perverse de l’adage précité, qui pourrait se formuler ainsi : « Si c’est un salaud, c’est probablement un bon auteur. »   C’est dire l’étrange chaos auquel nous étions parvenus. Ce qui ne fait que souligner les immenses mérites d’Emmanuel Carrère. Dès qu’on rentre dans l’un des livres (et il est à peu près le seul de sa génération dont on puisse le dire), les miasmes du doute moral s’évaporent, l’atmosphère devient plus claire, la respiration se fait plus ample. Carrère sait quand le comportement de ses personnages est estimable, admirable, odieux, moralement neutre ; il peut avoir des doutes sur tout, mais pas sur ça. Et c’est cette clarté de conception, cette droiture intellectuelle et morale qui le rendent capable, lui et lui seul (ou à peu près), d’aborder certains sujets, en effet moralement délicats. On ne louera jamais assez, par exemple, sa peinture de Jean-Claude Romand dans L’Adversaire. Que Jean-Claude Romand soit un assassin odieux, qu’il mérite largement la peine qui le frappe, nul ne songera à le nier ; mais qu’il soit très loin de présenter une image crédible du mal, c’est non moins certain, et c’est là où le talent d’Emmanuel Carrère se manifeste à plein. Il est réellement remarquable de voir comment il réussit peu à peu à nous rendre Romand proche, et même sympathique, sans jamais se permettre la moindre compromission sur la question du mal. »
(Michel Houellebecq. Interventions. Flammarion, 2020).

Bloom dit: à

Comme on le pratiquait à l’époque, Charles Baudelaire fumait le cannabis mêlé à du tabac dans sa pipe.

Il connaissait d’autres habitudes de consommation, notamment le dawamesk:
« L’extrait gras du haschisch, tel que le préparent les Arabes, s’obtient en faisant bouillir les sommités de la plante fraîche dans du beurre avec un peu d’eau. On fait passer, après évaporation complète de toute humidité, et l’on obtient ainsi une préparation qui a l’apparence d’une pommade de couleur jaune verdâtre, et qui garde une odeur désagréable de haschisch et de beurre rance. Sous cette forme, on l’emploie en petites boulettes de deux à quatre grammes ; mais à cause de son odeur répugnante, qui va croissant avec le temps, les Arabes mettent l’extrait gras sous la forme de confitures.

La plus usitée de ces confitures, le dawamesk, est un mélange d’extrait gras, de sucre et de divers aromates, tels que vanille, cannelle, pistaches, amandes, musc. Quelquefois même on y ajoute un peu de cantharide, dans un but qui n’a rien de commun avec les résultats ordinaires du haschisch. Sous cette forme nouvelle, le haschisch n’a rien de désagréable, et on peut le prendre à la dose de quinze, vingt et trente grammes, soit enveloppé dans une feuille de pain à chanter, soit dans une tasse de café.  »
Les Paradis artificiels », CH II)

Sur les Zachichins, voir le livre Bernard Lewis sur Les ZAssassins.

Petit Rappel dit: à

Certes,Louis Hachette eut son heure de gloire avec Michelet et sa Jeanne d’Arc, et quelques autres qu’on serait bien étonnés aujourd’hui de trouver sous la mention Bibliothèque des Chemins de Fer. Et le système tint bon an mal an. Cela dit, pour reprendre l’exemple de Montparnasse, on ne peut que s’attrister de voir un Relay amoindri prendre la place de Payot, qui, pour n’etre pas la librairie éponyme, sauvegardait du moins une tradition d’éclectisme et de qualité par rapport aux usines à journaux et autres Pancoleries. L’appauvrissement de substance dont je suis témoin chaque fois que je prends le train ne me porte guère à l’optimisme. Entre SF disparue et polars formatés, je crois que je vais de plus en plus souvent devoir puiser dans les étrangetés des fonds anciens ou modernes, ad libitum. Tout plutôt que le prêt à penser, ou à lire!
MC

et alii dit: à

MONSEIGNEUR? : COMME LE CHARME DISCRET (DE LA BOURGEOISIE ) du bourjazzy

Phil dit: à

Dear Pauledel, les romans d’espionnage sont intemporels, merci pour ce spinoff de la littérature de gare de 44 à la pieuvre Hachette qui décida de repeindre en rouge ses enseignes pour faire oublier sa stratégie tentaculaire.
L’article du Monde sur le livre de Mme Dreyfus, dear Chaloux, est également mesuré. Celui sur le journal de guerre est digne du Monde d’aujourd’hui, un « Repères » déboussoulant sur l’auteur n’indique qu’un livre avant-guerre, « France la doulce, roman antisémite ».

bouguereau dit: à

les métonimies qui se rapporte a des objets technique meussieu courte ont une longueur de vie afférante..sil est naturel de flatter ce que l’on a connu par imitation parceque ça nous fonde en culture..les effort d’arachement paradoxalement redonne l’idée de nouveaux artefacts.le risque est souvent beau et l’erreur est humaine

Chaloux dit: à

bouguereau, prof’ d’enfilo!

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: à

les romans d’espionnage sont intemporels

le parapluie bulgare en gare de perpignan un 15 aout

bouguereau dit: à

prof’ d’enfilo!

tu sais flatter ton maitre mon larbin

Chaloux dit: à

Dear Phil, l’auteur de l’article sur le journal dit tout de même que c’est un texte très important pour comprendre la période. Morand, affreux peut-être mais jamais inutile.

(Il semble que le bourrage des urnes du vote par correspondance par les républicains ne semble pas complètement un mythe. Même pour des observateurs indépendants, pas français évidemment.)

Pablo75 dit: à

Comme on le pratiquait à l’époque, Charles Baudelaire fumait le cannabis mêlé à du tabac dans sa pipe.
Jazzi dit:

Sur les doses ahurissantes d’opium qui prenait l’ami Charles:

Jean Teulé : Baudelaire, poète punk
La Grande Librairie
https://www.youtube.com/watch?v=HhrbfbzPJDM

bouguereau dit: à

des pieds dbeuf sur son balcon..c’est plus de souci qu’un cleb kabloom..et mon larbin est indic

renato dit: à

J’ai bien dit « presque plus », Jacques, ou pas ?

Chaloux dit: à

Ah, non bouguereau, mon crampon, je t’arrête, je n’ai pas comme toi fréquenté les toilettes de la gare du Nord, popularisées par L’homme blessé, qui donne une idée de ce que toi-même y a fait. J’entendais surtout par « prof’ d’enfilo » souligner ton incapacité philosophique.

Chaloux dit: à

as fait.

Faute récurrente mais qui a son explication logique.

Janssen J-J dit: à

@ « les efforts d’arrachement redonnent paradoxalement l’idée de nouveaux artefacts ».

Oui c exactement ce que nous voulions dire des métonymies se rapportant à des objets techniques, un peu comme chez Bruno L., D. ou G S’A. Mais c’est tellement mieux dit comme ça et quand vous osez penser par vous-même. Hein. Faites le plus souvent… Quel talent, jean-marcel, vous le savez, mais le sous estimez trop, trouvons-nous à la Rdl ! Croyez nous, vos idées politico-sexuelles un brin dévoyées sont très secondaires, eu égard.

bouguereau dit: à

popularisé par un livre..pauvre ami..c’est un peu comme de ne pas dire que que tu a fais du piano a coup dpieds au cul mon larbin..enfilo dcrétin

Janssen J-J dit: à

@ « Il semble que le bourrage des urnes du vote par correspondance par les républicains »

oufl, j’avions cru que les démocrates avaient bourré les hurnes !… l’honneur est sauf à la rdl, hilary !… On a ri mais on a ri… Hein ?

Chaloux dit: à

bouguereau, vieille tapette ce n’est pas un livre, c’est un film, que tu devrais voir : il te rappellerait certainement des souvenirs!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Oui, les démocrates. Pauvre Gigi, une de tes dernières lueurs!

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: à

Mais c’est tellement mieux dit comme ça et quand vous osez penser par vous-même

c’est une telle fadaise qui me fait hinventeur sur la fondation des clichés..qui m’aurait attendu?enfilo..que n’ai je dis que je ne suis pas sorti pour recevoir morand à 5 heures..la lettre a la poste dans les esprits?

Jibé dit: à

Jazzi dit: à
LES AMANTS DU PANTHEON ?

merci de cette excellente remarque de Blondin, boudieu ça fait plaisir!!! Ca nous change du thème « le couple gay du panthéon » et ça nous ramène à la littérature, paroles et musique.

Jibé dit: à

On sait quelles sont les sources qui permettent à Jean Teulé de mesurer les prises de hakik du grand Charles? parce que bon, jean Teulé quoi… vous parlez de littérature de gare, … voui? non? Admettons que ce soit dans l’acception pas trop péjorative, juste de localisation du bouquin.

bouguereau dit: à

bouguereau, vieille tapette

sapré larbin..et ça te frait pas qu’une belle jambe..hurkurkurkurkurk!

Jazzi dit: à

Je ne suis pas sûr qu’il y ait moins de lecteurs aujourd’hui qu’hier, renato et la fréquentation de salles de cinéma et de spectacles, avant covid, était plutôt à la hausse.

Jazzi dit: à

Il est gentil, Jibé. On n’est plus habitué aux remerciements ici !

Bloom dit: à

le grand Charles !

Non, Charles le grand. L’autre, c’est deux gaules, portées sur l’épaule en signe de défi à l’époque des Potàmorands (voir Michäel Ferrier, fier portraitiste de Jeanne Duval, looping the loop).

Janssen J-J dit: à

@ hinventeur sur la fondation des clichés

oui, c’est une assez bonne définition de la mission civilisatrice que vous vous êtes imparti à la rdl depuis si longtemps…
Indispensable… et je n’aurais mieux su la qualifier, jmb. Il faut vous avouer que toute l’Herdélie vous apprécie pour cette place à part, mais n’ose pas vous le dire de crainte de se faire un brin rembarrer. Mais non, pourquoi ? Vous avez une personnalité si tellement compréhensive et altruiste ! Suffit d’oser pénétrer vos ombres sur les parois, comme auraient dirait @platon.com et bonne clopigne@free.fr réunis !

Marie Sasseur dit: à

@On dirait une blague. On dirait que Houellebecq est en train de se foutre de la gueule de Carrère.

Dit la vieille ordure franquiste, amourachée de son huissier vereux, réfugiée à Paris, et qui n’a pas lu Houellebecq.

Pas du tout, c’est au contraire une abdication de Houellebecq devant ce qu’il n’a pas réussi à faire, a écrire.

Quel panache.

Oui deux grands contemporains, devant lesquels des pitres, lâches, comme morand, et surtout ses nostalgiques sont atomisés aux frontières de la communauté humaine.

Janssen J-J dit: à

@ ma soeur, au CNRS, vous le savez, la recherche est très mobilisée sur le COVID19 et la prévention du terrorisme, et elle va rapidement trouver quelque chose d’essentiel. Dans le domaine de la littérature, aussi. Bàv,
https://lejournal.cnrs.fr/

Marie Sasseur dit: à

At last, but not least.

Pour ceux qui n’ont pas compris cet attrait endogamique de la  » biographe » du salaud morand, voilà la fiche wiki de son pépé.
Ca va vous calmer, à l’asile. Je vais vous remettre la tête à l’endroit, moi.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Alfred_Fabre-Luce

Janssen J-J dit: à

mais comment un être humain pourrait-il s’amouracher d’un huissier véreux ? C’est sans doute encore un mystère chrétien du cathéchisme positiviste…, une chose que nous ne pouvons comprendre, mais que nous devons croire, en somme.
Je respecte profondément votre foi, vous le savez. Bàv,

Jazzi dit: à

« Les urnes sont déjà pleines avant les élections ? »
Astérix en Corse

jorge Rodriguez dit: à

Pour information, en complément de la biographie de Pauline Dreyfus, Paul Morand, lors de son séjour au printemps/automne 1931 à Buenos Aires donna 6 conférences dans le cadre huppé de l’association Amigos del Arte, dont une au titre prémonitoire: « La guerra de las mujeres contra los hombres »…

Marie Sasseur dit: à

Rodriguez, mettez vous au roumain, maintenant…

Marie Sasseur dit: à

Bien décevant Rodriguez d’apporter de l’eau au moulin des lesbiennes par haine des hommes.

Elle est lesbienne P. Dreyfus ?

Marie Sasseur dit: à

Les femmes ont besoin des hommes. Beau papier de l’éditrice de Houellebecq à ce sujet, au fait.
Pas des lavettes , lâches, comme morand, couché devant sa maîtresse femme. Ou comme l’huissier qui porte les sacs de sa rombière.
L’a bien bien fait de demander son thème astral à sa douce qui, lui, pratique le célibat géographique imposé, lol.

Si vous voulez tout savoir de la patientèle à Passou, je fais payer. En cash. Je n’accepte pas les chèques.

Jazzi dit: à

ça va nous manquer de ne plus entendre les pitreries à Trump !

Heureusement qu’il nous reste celle de Marie Sasseur !

« En cash. Je n’accepte pas les chèques. »

Après tout, elle aussi, a le droit de rêver…

jorge Rodriguez dit: à

À Marie Sasseur,

Madame, je n’apporte de l’eau à aucun moulin, je ne fais qu’informer pour ceux à qui cela intéresserait. D’autant plus que Paul Morand me repugne comme homme et ne m’intéresse pas comme écrivain.

Pablo75 dit: à

« c’est au contraire une abdication de Houellebecq devant ce qu’il n’a pas réussi à faire, a écrire. Quel panache. Oui deux grands contemporains. »
Marie la Chiasse dit: à

On connaît maintenant les rêves pornographiques de la Vieille Blatte de Blog Nazie. Elle doit avoir la photo de ses deux idoles dans le mur face à son lit et doit tous les soirs s’exciter comme une dingue devant leurs gueules étranges.

C’est la seule explication à un tel délire: une perversion sexuelle de vieille dépravée de plus en plus proche de la folie pure et dure.

puck dit: à

« la vraie littérature qui est le « chant des mâles et des forts »

chant qu’on entend surtout les soirs de pleine lune qui dirait notre endocrinologue greubou.

dans la série « hormones et littérature » : Jazzman finira bien par nous pondre un « gout de la testostérone ».

bouguereau dit: à

l’argent n’a jamais achté lbonheur tèrezoune..surtout du cash..plein de coke et de covid..t’as un compte paypal?

Marie Sasseur dit: à

Eh bien Monsieur Rodriguez, topez là. Simplement sur le discours de la méthode, méthode, vous avez de la marge de progression. Avec les malfaiteurs qui zonent ici, autant être clair dans l’art poétique, voyez.

bouguereau dit: à

endocrinologue..c’est lfait keupu..vient que chte fasse un implant dans l’oreille..comme le veau de san esteban..faut quvous soyez a égalité..vous êtes européen sacrénom

D. dit: à

Ce soir c’est merguez.

Marie Sasseur dit: à

@.t’as un compte paypal?

Pas du tout ducon.

Mais avec ce que je pourrais me faire au black, je vais envisager un compte litchis.

puck dit: à

« À Marie Sasseur,
Madame, je n’apporte de l’eau à aucun moulin…
 »

ouai c’est toujours comme ça que commencent les plus belles lettres d’amour : avoir la courtoisie de dire Madame avant de lui mettre la main au panier.

bouguereau dit: à

Après tout, elle aussi, a le droit de rêver…

hooo..comme ça t’es un vénal réveur barozii..quand tu viendras sur l’ile..on se souviendraaa de toaaa..barozii

bouguereau dit: à

Mais avec ce que je pourrais me faire au black

l’argent c’est que putatif chez térezoune..ptite joueuse havec ça

bouguereau dit: à

Ce soir c’est merguez

c’est un jour charlie koaa..et c’est bon mon cochon?

puck dit: à

bouguereau dit: l’argent n’a jamais achté lbonheur
 »

le greubou il a grandi en écoutant « can’t buy me love » des Beatles.

un conditionnement générationnel qui dirait welbec.

Pablo75 dit: à

je fais payer. En cash. Je n’accepte pas les chèques.
Marie la Chiasse dit: à

Une Vieille Blatte de Blog Nazie rêvant publiquement d’être pute !! On aura décidément tout vu sur ce blog !!

(Elle a oublié de préciser que pour Houellebecq et Carrère c’est gratuit, y compris les deux ensemble, son fantasme absolu).

puck dit: à

bouguereau dit: Ce soir c’est merguez

c’est un jour charlie koaa..et c’est bon mon cochon?
 »

ça c’est téléphoné comme ils disent les commentateurs de foot.

bouguereau dit: à

Vous avez une personnalité si tellement compréhensive et altruiste !

..me voilà démasqué nu et sans voile

bouguereau dit: à

ça c’est téléphoné comme ils disent les commentateurs de foot

ça nte regarde pas keupu

puck dit: à

Pablo75 dit: Une Vieille Blatte de Blog Nazie rêvant publiquement d’être pute !!
 »

ça fait du bien de te retrouver mon pedro.

Nicolas dit: à

Peut être que je suis allé un peu vite en besogne mais j’étais pas si loin « S’il est évidemment impossible de tout lire, Virginie Despentes affirme que chaque juré essaie, entre juin et août, d’établir les fiches d’une soixantaine de livres pour signaler aux autres les textes marquants, de façon à pouvoir ensuite établir ensemble une première sélection de 15 romans. »
https://www.lecho.be/culture/litterature/les-dessous-du-goncourt-vus-par-virginie-despentes/9948836.html

puck dit: à

« rêvant publiquement d’être pute »

t’as juste oublié une majuscule à « Pute »

jorge Rodriguez dit: à

À Puck,

Monsieur, je vous en prie, le seul panier où je m’aventure c’est celui de mon épouse…

puck dit: à

jorge Rodriguez dit: à

À Puck,

Monsieur, je vous en prie, le seul panier où je m’aventure c’est celui de mon épouse…
 »

désolé Jorge, à force de fréquenter tous les malotrus du blogapassou on en finit par oublier les bonnes manières.

puck dit: à

bouguereau dit: à

Vous avez une personnalité si tellement compréhensive et altruiste !

..me voilà démasqué nu et sans voile
 »

greubou te moque pas des déclarations d’amour de 3j stp !

je sais trop bien ce que c’est d’être ignoré : ça fait 10 ans que Jazzi repousse mes avances…

Marie Sasseur dit: à

« Certains livres demeurent inclassables tant ils empruntent au meilleur de toutes les écritures, du De sang froid de Truman Capote »

Classé au rayon littérature américaine, et par ordre alphabétique, Passou.
Comme Harper Lee a qui Capote doit tout.

Bref Passou, je ne me souviens plus être allée dans une librairie en Alabama, ça fait si longtemps…
J’avais gardé une petite statuette, un éléphant, voyez, avec une trompe. Mascotte d’une équipe de foot .

 https://www.nytimes.com/interactive/2020/11/03/us/elections/results-alabama.html

et alii dit: à

un décryptage de Trump, comme fascisant, (sur philomag) souligne:
 » La vitesse contre la lenteur. Cette apologie de la fulgurance instinctive est héritée du futurisme italien, qui prétend, au début du XXe siècle, remplacer la contemplation des chefs-d’œuvre du passé par l’exaltation de la vitesse moderne. L’un des grands théoriciens de ce mouvement est Filippo Tommaso Marinetti (1876-1944). Il célèbre dans divers manifestes « la beauté de la vitesse ». Alors que la lenteur est assimilée à des « prudences stagnantes », une attitude « passive et pacifiste », la vitesse est la « synthèse de tous les courages en action ». Donald Trump, lui aussi, privilégie ce qu’il voit comme un courage de la vitesse.

B dit: à

Sera t il interdit l’utilisation de vidéos amateurs ou village de professionnels des violences et dérapages policiers dans un cadre informatif. Art 24,débats argumenté Le monde:

« Dans un communiqué publié mercredi soir qui dénonce « un texte dangereux pour la liberté de la presse », Reporters sans frontières pointe ce qu’elle appelle les « risques du direct ». « Face à un journaliste en train de les filmer, explique l’ONG, des policiers pourraient présumer que ses images sont diffusées en direct dans le but de leur nuire, et pourront alors procéder à son arrestation en flagrant délit pour qu’il soit poursuivi. » Le reporter pourrait être ainsi empêché de couvrir un événement, ce qui « provoquerait un effet dissuasif, voire d’autocensure, sur le reste de la profession », s’alarme Pauline Adès-Mevel, la porte-parole de l’organisation, qui rappelle que la loi de 1881 sur … »

Nicolas dit: à

Révérer les défroqués c’est sympatoche pour eux

B dit: à

Filmage.

puck dit: à

« je ne me souviens plus être allée dans une librairie en Alabama »

Alabama : 65% pour Trump et 30% pour Biden…

oh oh oh Alabama, le diable déjoue les plans les mieux conçus… maintenant tu portes le poids sur tes épaules…

comme il chantait nelioug :

https://www.youtube.com/watch?v=EVG7U9UDi2E

Nicolas dit: à

Manquent de papouilles

Chaloux dit: à

L’Assasseure : comme morand, et surtout ses nostalgiques sont atomisés aux frontières de la communauté humaine.

Elle est sous extasy. (Ou alors elle a forcé sur la boldoflorine).

Je reviens d’un hypermarché. C’était 2001 Odyssée de l’espace : personne!

puck dit: à

Marie Sasseur dit: Oh, ça c’est bien cool d’y penser.
 »

ouai surtout pour la dernière phrase du dernier couplet : what’s going wrong ?

Oh, Alabama
Can I see you and shake your hand
Make friends down in Alabama
I’m from a new land
I come to you and see all this ruin
What are you doing Alabama?
You got the rest of the union to help you along
What’s going wrong?

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à
sapré larbin..et ça te frait pas qu’une belle jambe..hurkurkurkurkurk!

bouguereau, c’est toi qui a parlé de ton passé d’entraîneuse dans les toilettes de la gare du Nord. J’en prends bonne note, sans plus. Mais ça m’amuse, sans tellement m’étonner.

et alii dit: à

Ces mesures de restriction sont justifiées par « la nécessité de prendre des mesures de prévention urgentes et immédiates pour protéger les élevages de volailles français d’une potentielle contamination par le virus influenza aviaire par les oiseaux sauvages en particulier dans les zones à risque particulier ou les départements traversés par des couloirs de migration », selon cet arrêté.

Janssen J-J dit: à

@ chaque juré essaie, entre juin et août, d’établir les fiches d’une soixantaine de livres pour signaler aux autres les textes marquants,

t’imagines…, nico, c un peu comme moi quand je signale l’alisse koup-fain comme text marquant, c scientifirq… la sélection, hein. On s’arrange aussi pour copier sur les autres jurys, qu’il m’a dit, l’pivot bernard.

@ puck, soyez pas djaloux, y arriverez en vous y prenant mieux… En général, il décline durant 12 ans, l’est trop resté dans l’amour courtois… epi, Chad. veille au groin, fait gaffe à pas dvenir coku.

75 revient régulièrement pour regonfler 57, toujours aussi poussif dans ses injures… L’a pas bcp d’imaginassion, comme toute la littérature est-ce pignole ? un vieux disk rayé anti wgw et ma soeur… Bof, s’il se fait marrer et réconforte dext snobé par jzmn, hein, pourquoi pas ?
Bàv eux,

Marie Sasseur dit: à

Oiseau moqueur…grippe aviaire.
Gosh, dr Lecter, quelle suite dans les idées.

et alii dit: à

quand on parla de ROUMANIE,je n’ai pas pensé à MOSHE IDEL »
was born into a traditional Jewish family in 1947 and I grew up in a small shtetl in northern Romania, Tirgu Neamtz, where Jews survived the war. Like other boys in traditional Jewish families, I started my schooling at the age of 3 in the traditional heder. Romania was now under the Communist government and one could not remain in a Jewish school for long. I had to enroll in a secular grammar school when I was about 6. This meant a very sharp move from a »
https://www.tabletmag.com/sections/history/articles/moshe-idel-kabbalah-autobiography

Chaloux dit: à

Ensuite cette vieille phiotte de Gigi dira qu’on la harcèle… Personne pour lui regonfler les lobes, hélas…

Chaloux dit: à

L’Assasseure, alias Zoubliette Dindonneau, « huissier véreux » ça m’amuse beaucoup^, comme souvent les traits que tu m’envoies. Mais je pense tout de même que c’est plutôt toi qui as des vers.

Un conseil, vermifuge toi sans attendre!

Hurkhurkhurk!

Phil dit: à

son séjour au printemps/automne 1931 à Buenos Aires donna 6 conférences

plaisante incise, M. Rodriguez. A cette occasion, Morand écrivain aussi « médiatique » que Zweig, eut des saillies contre les Brésiliens qui lui furent reprochés par « les enfants monstrueux du Portugal ». Sans les honorer d’une visite ni conférences, il se racheta en les gratifiant de sa prose stimulante dans plusieurs de ses recueils d’articulets, livres bien sûr jamais réédités sauf dans une sélection désordonnée parue chez Grasset dans les années 90. simple rappel. Les années passant l’échange s’appauvrit, confisqué par « la grille de lecture antisémite » qui n’apporte rien à la critique littéraire.

Marie Sasseur dit: à

Que l’huissier vereux ait la chiasse, on peut le comprendre.
Il va comprendre, quand on passera à la Chambre.

Marie Sasseur dit: à

« Les années passant l’échange s’appauvrit, confisqué par « la grille de lecture antisémite » qui n’apporte rien à la critique littéraire. »

Bien sûr l’infect veut faire abstraction de  » details ».

Ce sont des ordures comme ça, que morand voulaient comme héritiers. .

Phil dit: à

reposez-vous miss sasseur; vu passé votre pêche ouikiki sur « Fabre-Luce », le genre de sardine qui ne vous laissera que les tibias et la moustache.

Marie Sasseur dit: à

Ouh, j’en perds la conjugaison.

Mais bon, ces putes, indignes de la communauté humaine, a force de vouloir saper épuisent jusqu’au bon sang.
Qu’ils abregent leur vie, si elle leur pèse autant.
Limite qu’ils sortent sans masque.

et alii dit: à

les poules -et le coq-sont des personnages à part entière de la RDL laquelle relève du genre story (narratif dit Puck?)il y a donc de notre responsabilité de veiller sur tout ce qui les touche

Jazzi dit: à

PAUL MORAND

Évasion à Sintra

Aux alentours de Lisbonne, de belles possibilités d’évasions s’offrent aux visiteurs. Telles les élégantes stations balnéaires de Cascais et Estoril, à l’embouchure du Tage, ou, sur l’autre rive, les splendides plages et dunes de sable de Caparica. Mais, en toutes saisons, ceux-ci ne manqueront pas d’aller découvrir, en priorité, les luxuriances de la nature et des singulières demeures royales et aristocratiques de Sintra. Cette « petite Suisse face à l’Atlantique » qui sert de cadre à la nouvelle Le Prisonnier de Cintra de Paul Morand. Située en 1958, période des premières contestations du régime de Salazar, cette nouvelle, aigre-douce, à pour héros principal un adolescent de quatorze ans, Manuel, qui, coincé entre une grand-mère autoritaire, dona Sidonia, et un père d’autant plus faible, Eduardo, s’ennuie ferme, malgré la splendeur de leur propriété familiale. Nourri des exploits de ses illustres ancêtres navigateurs, désormais bien révolus, Manuel rêve, lui-aussi, de partir à la conquête de nouveaux mondes. La terre n’offrant plus rien à découvrir, peu lui importe, une nuit de décembre, il décide de s’enfuir, pour se porter « volontaire de l’espace » et partir à la conquête de… la lune !

« Sans bruit il quitta son lit et se glissa à travers le parc, jusqu’à la route. Les pins parasols balançaient leurs masses horizontales, comme un pont de navire. Sous la lune, les branches des chênes recouvertes d’un lichen blanc verdâtre ressemblaient aux ossements phosphorescents d’une danse de morts. Le sol, encore jonché de bois, après la tempête de la veille, craquait sous les pieds de l’enfant. Çà et là, une fontaine aux faïences jaunes et bleues, une serre recouverte de palmes séchées, un carré cultivé de citronniers, un étang artificiel où flottaient des lotus… L’ombre était si noire sous les arbres serrés, que la lune – autant que le soleil le jour – était découragée d’y percer ; les murs de soutènement, moisis et accablés de saxifrages géantes, les mystérieux guichets dans les clôtures, aux tourillons et aux pentures rouillés, les portes cochères lassent d’ouvrir sur des manoirs écroulés depuis longtemps, engloutis par l’appétit féroce des arbres, l’humidité naturelle ajoutée au froid d’une nuit de décembre, tout s’unissait contre le vagabond nocturne.
Il tint bon ; l’odeur balsamique des eucalyptus, dont l’écorce mouillée et filamenteuse se déchire sous les doigts, le ragaillardit. Il n’avait plus peur d’être seul. Il commençait même à y prendre plaisir. Une joie soudainement virile fut le prix de cet acculement à l’aventure, à quoi le poussait quelque chose de plus fort que lui et qui venait de très loin.
« J’ai grandi, s’écria-t-il… J’ai enfin grandi ! »
Il éprouvait à l’état pur un sentiment de force, l’allégresse d’un choix. Il rêva qu’il naviguait sous la mer (la pêche sous-marine lui était interdite par sa grand-mère à cause des murènes). La forêt de Cintra devenait sous-marine par son désordre visqueux, par l’enchantement de ses bruits d’eau ; il s’attendait à voir circuler les poissons entre les arbres et des bulles d’air se dégager de l’humus, tant il ressentait jusqu’au fond du cœur cette prodigieuse effervescence poétique de la vieille sylve. Encroués les uns dans les autres, les chênes à feuilles caduques et les chênes à feuilles persistantes se battaient à mort pour la conquête de l’azur, ayant à leurs trousses mille parasites, des buis, des ronces, du houx, des barbes et des champignons rouges emmêlés, tandis que les racines-pieuvres s’efforçaient de se dégager de rochers bossus, rugueux, baroques comme les coquilles des huîtres portugaises.
Manuel n’arrivait pas à comprendre que ce lieu d’élection natal pût être un objet de curiosité pour étrangers, une pause dans un circuit touristique, un ombrage pour pique-niques. C’était avilir l’étrangeté spirituelle d’un lieu qu’il eût voulu soustraire aux barbares de l’American Express, afin d’en mieux protéger le désordre. « Il faudrait Léonard pour traduire notre Cintra, disait parfois son père, le crayon de Vinci, ses sfumatos lombards ; les brouillards du matin sont ceux des lakistes* et les sentiers de la montagne, des méandres mallarméens. » Manuel ne comprenait rien à ces références littéraires, mais elles lui plaisaient, ajoutant leur voile à ceux de la forêt introublée jusqu’en ses toiles d’araignée, cette forêt où les arbres sont oiseleurs et où le rocher se pose au point final au bout de la phrase tortueuse des sentiers. Le noyau de ce système végétal, c’était le palais, le vrai parmi tant de faux. L’amande de ses arcatures gothiques ouvrait sur de belles salles peintes, celle des Cerfs, celle des Cygnes** qui, depuis son enfance, l’enchantaient, comme le dernier livre d’images d’une civilisation vraie. (…)
Enfin, il atteignit le sommet, terme de sa randonnée nocturne. Pour la première fois il dominait la nuit, l’océan et ses paquebots éclairés, la plaine et ses dix-huit villages jusqu’à Mafra, l’estuaire de Lisbonne sous le halo rouge des réclames lumineuses entre les phares de la rade et les radiophares de l’aérodrome. Le soleil levant bientôt lancerait ses flèches cramoisies entre les branches, par le plus beau des matins de décembre.
Manuel se frappa la poitrine et battit de la semelle. « Finie la soumission à ceux qui ne veulent qu’une chose, c’est que je leur ressemble ! »
À ses pieds, le palais familial lui sembla couvert de moisi, comme le dessus des pots de confiture de sa grand-mère. « Voici le dernier appel de la chouette, qui hue avant d’aller au lit… Je vais prouver au monde que le vrai Portugal existe encore. La voie est tracée ; je vais donner à ma patrie une chance qu’elle n’a pas eue depuis quatre siècles ! » s’écria-t-il. »
(« Le Prisonnier de Cintra », Arthème Fayard, 1958, in Nouvelles complètes II, Bibliothèque de la pléiade, 1992.)

* En référence aux poètes anglais William Wordsworth, Samuel Taylor Coleridge et Robert Southey, qui habitaient l’English Lake District of Cumberland au début du XIXe siècle.

** Noms de deux somptueuses salles du paço de Vila, qui fut la résidence d’été des souverains portugais du XIVe à la fin du XVIe siècle, et que Paul Morand transpose ici dans la propriété familiale de ses personnages de fiction.

et alii dit: à

il y va de

Nicolas dit: à

3j un jour tu comprendras

Marie Sasseur dit: à

 « Voici le dernier appel de la chouette, qui hue avant d’aller au lit… Je vais prouver au monde que le vrai Portugal existe encore. La voie est tracée ; je vais donner à ma patrie une chance qu’elle n’a pas eue depuis quatre siècles ! » s’écria-t-il. »

Que c’est mauvais. À peine du niveau d’un débile mégalo.

Marie Sasseur dit: à

@ouai surtout pour la dernière phrase du dernier couplet : what’s going wrong ?

Oh, Alabama
Can I see you and shake your hand
Make friends down in Alabama
I’m from a new land
I come to you and see all this ruin
What are you doing Alabama?
You got the rest of the union to help you along
What’s going wrong?

What’s going wrong.

Il faudrait en faire un tableau.
Des champs de coton, et puis,à côté un centre spatial où furent rapatriés des nazis…

Chaloux dit: à

Zoubliette, tu ne vois pas d’assez haut, ton processus mental est trop court. Je pense toujours au vers de Dante que nous retrouvera Renato, « Et chacun va sur la mer de l’être avec ce qui lui a été donné ». Morand, comme chacun de nous, a fait avec ce qui lui avait été donné, et j’aimerais voir certain critique, pour toutes sortes de raisons, marquer plus de modestie sur ce point.
Mon goût pour Morand ne m’empêche pas d’être abonné sur Twitter au compte « @AuschwitzMuseum » et de passer à chaque jour un souvent long moment à m’intéresser aux personnes dont il est question, sans en passer une seule. Le coupable, le vrai coupable, c’est l’Allemagne qui s’est souvent conduite, et encore aujourd’hui, en Satan de l’Europe.

renato dit: à

La question et alii ce n’est pas la vitesse mais la reflexion : il ne faudrait pas confondre le mythe de la lachine ou la reflexion rapide de Kooning avec l’animal spinal. Philomag s’est trompé.

Patrice Charoulet dit: à

« LE MUNICH DE L’ECOLE REPUBLICAINE »

Le 2 novembre 1989 , Elisabeth Badinter, Elisabeth de Fontenay, Alain Finkielkraut, … adressent à Lionel Jospin
une lettre ouverte sur la laïcité à propos de l’affaire du voile islamique. Elle commence ainsi : « Monsieur le Ministre,
L’avenir dira si l’année du Bicentenaire aura vu le Munich de l’école républicaine… »

Phil dit: à

c’est l’Allemagne qui s’est souvent conduite, et encore aujourd’hui, en Satan de l’Europe.

Faust, dear Chaloux

Marie Sasseur dit: à

« Morand, comme chacun de nous, a fait avec ce qui lui avait été donné »

En fait on s’en tape un peu de savoir que l’huissier délinquant, passible de sanctions en Chambre, avait une famille pétainiste et collabo. Vu ceux qui réhabilitent morand, il lui a été peu  » donné »a cette ordure, aussi.

renato dit: à

lachine > Machine

Chaloux dit: à

Passible de quelles sanctions, Zoubliette?

Marie Sasseur dit: à

L’ huissier gras du verbe, et delinquant du web, a peur. Il a bien raison.

Chaloux dit: à

Peur de quoi? Tu es complètement fêlée, ma pauvre fille.

Phil dit: à

vous avez dû connaître Montaigneàcheval, miss sasseur. quelques échos dans vos répliques qui tiennent du « mobutu de supermarchés » comme il savait bien dire

Marie Sasseur dit: à

@ vous avez dû connaître Montaigneàcheval, miss sasseur. quelques échos dans vos répliques qui tiennent du « mobutu de supermarchés » comme il savait bien dire.

Non, je n’ai pas connu le gourou qui a pris la fuite, sans demander son reste à des ordures comme l’infect.

Chaloux dit: à

« mobutu de supermarchés »

C’était son côté capitaine Haddock.

L’Assasseure doit être un drôle de cheval (je ne dis pas jument, on me traiterait de sexiste). J’ai toujours détesté les profs de maths.

Hurkhurkhurk!

Phil dit: à

Gute Nacht, schlafen Sie gut, Schwester

Chaloux dit: à

Pas sœur sourire!

Hurkhurkhurk!

Marie Sasseur dit: à

Des methides de tarlouze aux abois. Prêcher le faux pour avoir une idée de ce qui l’attend, pour de vrai.

Marie Sasseur dit: à

Le harcèlement doit changer de camp.

D. dit: à

Biden serait médicalement parfaitement inapte à l’exercice de ses fonctions, faisant preuve de problèmes d’élocution, de pertes de mémoire et de confusions fréquentes alliées à une fatigue physique très prononcée tout simplement due à son âge avancé.
Cela promet. Toutes les chances sobt réunies pour qu’il termine son mandat en EHPAD américain ou tout simplement au cimetière, ce que je ne veux évidemment pas lui souhaiter.
Les USA avaient vraiment pas besoin de de ça donc comment en est-on arrivé là ?

Phil dit: à

soyez plus concis, dédé, vous en avez les moyens. Biden nage dans la béchamel.

D dit: à

Le second prénom de Jojo est, tenez-vous bien les côtes : Robinette. Avouez qu’il est difficile de faire plus ridicule.

D. dit: à

Ses fils ont également bénéficié de prénoms remarquables : Beau pour (feu) le premier et Hunter pour le second.

Jojo robinette Biden recevra dans quelques temps les codes nucléaires.

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