de Pierre Assouline

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La République des livres
Du silence de Pascal Quignard « Deo Soli Gloria »

Du silence de Pascal Quignard « Deo Soli Gloria »

Qui d’autre que Pascal Quignard imagine-t-on prononcer une conférence sur « Les ruines de Port-Royal » en la cathédrale de Coutances, un soir de l’été dernier, en compagnie de Jean-François Détrée à l’orgue puis au clavecin ? Pour ceux qui n’en étaient pas, un éditeur attentif a pensé à la publier, non sans la réunir à d’autres prises de parole du même, mais improvisées celles-là, sous le titre Sur l’idée d’une communauté de solitaires (75 pages, 8 euros, Arléa).

Est-ce dû à leur oralité première, fût-elle corrigée après coup ? Toujours est-il que ces paroles souvent lumineuses sont plus accessibles, en tout cas moins hermétiques, que Mourir de penser, le plus récent volume (IX) de son ambitieux cycle Dernier royaume dont l’ample dessein lui était apparu tout armé par un froid sec de 1997 alors qu’il était convalescent « dans un état de lassitude post mortem ». Les citations latines ou grecques y sont rares, et lorsqu’elles interviennent, elles permettent par exemple de déployer un mot tel que « requiem » dans une citation fameuse de L’Imitation de Jésus-Christ :

Quaesivi in omnibus requiem, et nusquam inveni nisi in angulo cum libro / « J’ai cherché partout dans le ce monde le repos/un abandon/une halte, et je ne l’ai nulle part trouvée que dans un coin avec un livre ».

Pourquoi Port-Royal des Champs ? Parce que cet écrivain se sent une dette envers les ruines depuis son enfance havraise passée dans un paysage de décombres suite aux bombardements de la Libération. Parce que Port-Royal fut une ruine sans ruines, Louis XIV ayant exigé la tabula rasa jusque sous la terre, ayant ordonné l’exhumation de trois mille corps qui furent déchirés par les crocs des animaux avant d’être jetés, coupables à jamais de lui avoir fait de l’ombre en osant l’orgueil de réserver leur conscience. Et parce que l’abbaye fut par excellence le lieu où s’inventa une communauté de solitaires dans l’acception janséniste du terme.

C’étaient des hommes de la société civile, et non des religieux, qui choisissaient de se plier à des règles conventuelles, dont le silence, sans pour autant s’y lier par des vœux. Gloire à Sainte-Beuve qui leur éleva son monument de papier, ces solitaires qui inventèrent de se regrouper autour de leur désir de fuir.

On y retrouve le ton, le rythme, la cadence de certains de ses Petits traités, et l’ombre portée de toute une réflexion sur le langage et le non-dit entamée depuis des tous premiers livres au début des années 70, sous l’influence du vénéré Bavard de Louis-René des Forêts (en 1978, Quignard avait signé la quatrième de couverture de sa réédition dans « L’Imaginaire « ). Il substitue le silence de la théosigie au discours de la théologie. La musique est partout, souterraine, jusques et y compris dans l’apologie des silences. Il n’est pas le premier à composer de la littérature en palimpseste d’une composition musicale, allant jusqu’à nommer des parties ou des chapitres sur le modèle d’une partition, comme Claude Lévi-Strauss entre autres le fit dans ses Mythologiques afin de creuser plus encore l’analogie entre mythe et musique.port_royal1

L’arrière-petit-fils de l’organiste d’Ancenis (Loire-Atlantique) confesse avoir composé le plan de Villa Amalia sur la ligne mélodique de O Solitude de Purcell, et le premier tome du cycle Dernier Royaume sur celle des Ombres errantes de Couperin ; quant à la première page de Tous les matins du monde, elle doit tout à deux lignes mélodiques tressées dans le plan mixte du récit, mais davantage de la suite française pour violoncelle en ut mineur de Bach que la pièce en mineur pour deux violes concertantes Les Pleurs de Sainte Colombe :

 « C’est comme si j’avais eu besoin de m’assurer que Sainte Colombe était un grand musicien, dont la musique souffrait la comparaison avec celle de Bach et qu’il me fallait le prouver. Qu’elle la souffrait si bien qu’elle pouvait s’y mêler. »

Quignard reconnaît ne pas penser par arguments mais par images et débris de rêves, et pour tout dire : par fugues. Il suffit de le lancer sur un mot étrange et captivant, tel « languissamment » chu de la partition des Ombres errantes, justement, s’échapper à son tour. Là, c’est le petit-fils du grammairien, maître des étymologies, qui se manifeste en lui. Il est à son meilleur, souvent étincelant, en improvisateur. Tel Froberger louant « l’instant extemporaire », il oublie la ligne, lâche la partition, se défait de la règle, lui aussi :

« On s’envole soudain dans le ciel comme l’oiseau qui exulte. On plonge dans la nuit du cosmos comme un plongeur dans la mer Tyrrhénienne. On cesse d’être « contemporain », on devient « extemporain ».

Que les quignardophobes passent leur chemin, que les autres se procurent sans tarder ce petit livre lumineux prolongé par un autre qui paraît ces jours-ci et lui renvoie ses propres silences en écho. Il est vrai que le poète Alain Veinstein, auteur des Ravisseurs (284 pages, 19 euros, Grasset), est l’un de ses amis de longue date. Celui qui fut longtemps la voix la plus magnétique de France-Culture y raconte l’aventure artistique par laquelle se constitua non un collectif mais une famille d’esprit autour de la revue L’Ephémère lancée par la Fondation Maeght ; une vingtaine de cahiers entre 1967 et 1972, regroupant Gaëtan Picon, Yves Bonnefoy, Louis-René des Forêts, André du Bouchet, bientôt rejoints par Michel Leiris et Paul Celan, autour  de Jacques Dupin.

TousLesMatinsDuMondeDiscrets parmi ces discrets et prestigieux aînés, Veinstein et Quignard y faisaient figure de petits jeunes. Le premier, qui y fit connaissance du second, le décrit comme un solitaire absolu, se tenant à l’écart de tout, toujours prêt à se retirer du trafic, totalement mutique, tenant la désocialisation comme une condition de l’écriture, « peut-être une sorte de Bartleby, quelqu’un avec qui le dialogue n’était pas des plus faciles », délicieuse litote. Et quand il parlait enfin, c’était pour récuser le qualificatif de « solitaire », puisqu’il se voulait, et se veut toujours, d’abord et avant tout un lecteur : « Or, lire, pour lui, c’est le contraire d’être seul, même s’il faut être seul pour lire ».

On trouve dans ces pages inspirées, mais baignées d’une profonde mélancolie, l’idée d’une oralité silencieuse comme étant le propre de la littérature, et le rappel d’une distinction qui fait rêver entre le langage de gorge et la voix qui sert des lèvres. Nul doute en lisant Les Ravisseurs que ces deux hommes sont au diapason.

Un mot encore à propos d’un autre livre récent, où Pascal Quignard n’est pas cité mais où son ombre errante est repérée, à la page 99 de Solitude du témoin (167 pages, 17 euros, Léo Scheer), titre-programme qui dit déjà l’essentiel du projet de Richard Millet. C’est un bref tombeau de Louis-Isaac Lemaître de Sacy, touché par la grâce poétique et spirituelle lorsqu’il fut maître d’œuvre de la traduction de la Bible à Port-Royal-des-Champs, mais aussi des Confessions de saint Augustin et de l’Imitation.

L’auteur évoque la pérégrination de sa dépouille à travers Paris à la demande de la duchesse de Lesdiguières jusqu’à l’abbaye. « Il me semble que le corps de Sacy continue de traverser la nuit parisienne, que c’est ce cortège dont j’entends, ce soir, non loin de la rue de Lesdiguières, la rumeur traverser la langue française » écrit Richard Millet en regrettant que nul écrivain n’ait encore songé à faire le récit de ce voyage.

On aimerait être celui qui s’en emparera, ne fût-ce que pour le pur plaisir d’y mettre le mot « Fin » à la manière de Bach et de Haydn au terme de leurs partitions : « Fine/DSG ». Autrement dit : Deo Soli Gloria/ « A la gloire de Dieu seul ». Ce que Pascal Quignard commente : « A la gloire de Dieu et seulement lui c’est-à-dire à l’adresse de personne ».

(« Pascal-Quignard-aux-Champs » photo Passou ; « Oratoire qui se dresse à la place du choeur de l’ancienne abbaye, construit en 1891 en style néo-gothique » photo D.r. ; « Jean-Pierre Marielle de Sainte Colombe dans Tous les matins du monde » photo D.R.)

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commentaires

991 Réponses pour Du silence de Pascal Quignard « Deo Soli Gloria »

humour noir fugitif dit: à

à l’adresse de personne

du moment que cela n’est pas pour taon

humour noir fugitif dit: à

ou alors pire, pour le bal zen de monsieur plus !

rose dit: à

Il a l’art de faire salle comble.

Ziggy Stardust dit: à

qu’est théosigie ?

rose dit: à

Non : il a le privilège de faire salle comble ; c’est plus juste.

la plume de ma tante dit: à

revenons a nos dindes si vous le voulez bien…tain, z’etes deja a un aut’truc…mais bon…l’opinion de Sansal sur les jihadistes, de chez nous et d’ailleurs, est communément partagée par les bien pensants un peu partout…quoique je n’irai pas jusqu’a dire que islamisme = nazisme, pour des raisons que même les plus denses d’entre-nous comprendront et le temps presse…la ou je diffère de lui, c’est cette empressement d’acquérir l’approbation de ses contemporains occidentaux au point ou ca ne tiraille point sa conscience (s’il en a hein) d’aller jouer l’arabe de service a Tel Aviv dans un festival bidon a promouvoir l’etat d’Israel (au point ou il en était, il aurait mieux fait d’aller cracher sur la tombe de Darwich) ou de faire la foire du livre de Paris quand celle-ci fut en l’honneur du même pays voyou…et cette histoire de nazis au sein du FLN, c’est d’une grossièreté a faire gerber…c’est apparemment véridique, mais les transfuges nazis en quête de sensations fortes, la légion étrangère en Algerie en pullulait…dans sa quête de la gloire, Sansal a vendu son âme…c’est sur, les honneurs lui tombent dessus en Europe, mais a quel prix ? il y’a une proverbe dans le Yorkshire qui dit : quand on prend la soupe avec le diable, il faut utiliser une longue cuillère…

Burntoast dit: à

« un solitaire absolu, se tenant à l’écart de tout, toujours prêt à se retirer du trafic, totalement mutique »
C’était déjà ça en license de philo. Impossible de le faire parler, sauf en lui parlant de Maurice Scève (il avait écrit un essai sur lui), ou Derrida. On avait alors droit à trois mots et demi. A l’époque, il s’amusait à faire des phrases à la manière de Derrida.

Chaloux dit: à

Celui-là (le Quignard), je l’ai lu, c’est une petite merveille.

Chaloux dit: à

Transfert du corps de M. Le Maistre de Sacy, 1711.
« Melle Issali présenta en novembre une requête pour faire transporter à Saint-Étienne-du-Mont les corps de M. Isaac-Louis Le Maistre de Sacy, de M. Le Maistre son frère et celui de M. Racine. Le cardinal accorda cette permission le 6 novembre, sous la condition de faire ces transports de nuit et sans éclat. Ces corps furent en conséquence exhumés la nuit du mardi 1er décembre 1711 et portés à Paris par les soins de Messire Nicolas Vion, diacre de l’église de Rouen, qui assista audit transport et à la réinhumation qui en fut faite à Saint-Étienne-du-Mont le mercredi 2 décembre à onze heures du soir, dans la cave de la chapelle de saint Jean Baptiste pour le corps des deux frères. Celui de M. Racine, dont la famille demeurait alors sur cette paroisse, fut inhumé près celui du célèbre Pascal.
On assura dans ce temps que le corps de M. de Sacy, mort le 4 janvier 1684 s’était trouvé entier en chair avec la peau et ses habits peu endommagés. »
Extrait de : « Exhumation des corps enterrés à Port-Royal des Champs », par Pierre Guilbert.

Port-Royal, anthologie présentée par Laurence Plazenet, Flammarion P. 932-933.

Difficile de passer après Quignard pour parler des sages de Port-Royal. Maintenant qu’il leur a tout pris, les crapauds croiront qu’on le plagie !

Paul Olson dit: à

Je mets Paul Olson, sociologue, parce que je m’y crois un peu dans la vie. C’est la catégorie de types qui détestent l’impérialisme. Ici, déjà, une référence à des plats raffinés. Unboxer.

M OU MME dit: à

Les citations latines ou grecques y sont rares

Heureusement. Chez Quignard, elles donnent généralement lieu à des contresens.

Chaloux dit: à

« M OU MME dit: 30 mars 2015 à 22 h 48 min
Les citations latines ou grecques y sont rares

Heureusement. Chez Quignard, elles donnent généralement lieu à des contresens. »

C’est ce que tu crois Jeannot, simplement parce que ta documentation est souvent incomplète.

M OU MME dit: à

Quaesivi in omnibus requiem, et nusquam inveni nisi in angulo cum libro / « J’ai cherché partout dans le ce monde le repos/un abandon/une halte

Donner à un mot deux sens qu’il n’a pas, c’est sans doute ce qu’Assouline appelle « déployer » ce mot. Personne ne verra d’inconvénient à ce que Quignard rêvasse sur le mot « requiem », mais alors, qu’il ne fasse pas passer ses élucubrations personnelles pour une traduction (ce qu’immanquablement indique la mise entre guillemets).

M OU MME dit: à

Quignard reconnaît ne pas penser par arguments mais par images et débris de rêves, et pour tout dire : par fugues

On ne saurait mieux définir le quignardesque n’importe quoi sur lequel cet imposteur fonde l’essentiel de sa réputation.

M OU MME dit: à

’il se voulait, et se veut toujours, d’abord et avant tout un lecteur

Dommage que, les trois quarts du temps, il lise de travers.

chantal bis dit: à

« Dans son volume VI de son Dernier royaume, Pascal Quignard se dit athée, c’est-à-dire « défasciné » par rapport à la religion. » selon P.Assou (Vies de Job)

Chaloux dit: à

Saint-Simon :

« (…) ; mais le P. Tellier n’était pas homme à s’arrêter en si bon chemin. Il faut achever cette matière de suite, quoique le reste en appartienne aux premiers mois de l’année suivante. Ce ne furent qu’arrêts sur arrêts du Conseil et lettres de cachet sur lettres de cachet. Il fut enjoint aux familles qui avaient des parents enterrés à Port-Royal des Champs de les faire exhumer et porter ailleurs, et on jeta dans le cimetière d’une paroisse voisine tous les autres comme on put, avec l’indécence qui se peut imaginer. Ensuite on procéda à raser la maison, l’église et tous les bâtiments comme on fait les maisons des assassins des rois : en sorte qu’enfin il n’y resta pas pierre sur pierre. Tous les matériaux furent vendus, et on laboura et sema la place ; à la vérité, ce ne fut pas de sel : c’est toute la grâce qu’elle reçut*. Le scandale en fut grand jusque dans Rome ».

Saint Simon, mémoires, année 1709, Pléiade (Yves Coirault), vol III, p. 637-638.

* « Il y a des princes qui ont fait semer du sel sur les terres pour marque d’indignation, et croyant les rendre stériles » (Furetière et Trévoux). NDE.

Chaloux dit: à

On ne connait pas l’emploi du temps de Louis XIV le 2 décembre 1711 mais le 3 « Le roi dîna en sortant de la messe, et alla se promener à Marly ». Dangeau ( in Louis XIV, Chronographie d’un Règne, par Christophe Levantal).

M OU MME dit: à

Ce que Pascal Quignard commente : « A la gloire de Dieu et seulement lui c’est-à-dire à l’adresse de personne ».

Il arrive tout de même à Quignard d’être pertinent : la preuve.

Chaloux dit: à

Jeannot, en ce qui concerne le flottement quignardien, et son mélange d’hypertextualité et d’invention (l’hypertextualité, dont il ne se cache pas, me gêne peut-être davantage que le flottement) on trouve sur Internet une analyse intéressante d’Albucius par Maurice Delcroix. Quand on lu Sénèque le Rhéteur -peut-être jamais rien lu d’aussi extraordinaire et grâce à Quignard tout de même-, on mesure mieux la dette de lecture.

(Dommage que José Cabanis n’ait pas écrit de livre sur Port-Royal, il aurait fait ça comme un dieu.)

Bien vrai que Mourir de Penser était un peu à mourir de lire. Mais certains livres sont plus abordables après quelques années de bibliothèque.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je lis et relis,!…mais par soins, rien à ajoutez,!…
…je n’y était pas plus,!…
…ou était je d’ailleurs,!…par quels fonds de bourses,!…
…trop frais, pour réclamer des petits points,!…entre directions,!…plus tard,!…
…etc,!…quels collections de bonheurs,!…

Chaloux dit: à

Histoire d’Etienne Lyon, frère Théonas, retiré dans les bois de Port-Royal :

« Un jour, pourtant, alors que l’étang était glacé et qu’un frère était venu dans le bois pour voir s’il pouvait survivre sans feu et sans couverture dans sa cabane, il fit signe qu’il ne voulait rien mais il ouvrit la bouche. Ses lèvres se couvrirent d’une épaisse brume blanche. Il dit :
– Demandez au Père qu’il me pardonne pour ce dont je veux faire l’aveu. Je reconnais qu’il y a un danger auquel le froid expose l’ermite. Il y a une ivresse du froid. Priez pour moi ».

(…)
La prière, la lecture, la brume, l’étang, l’ascèse sombre, l’œuvre, le bois, le froid sont comme une bauge pour le sanglier devenu solitaire ».

Sur l’Idée d’une Communauté de Solitaires, p. 54-55.

Chaloux dit: à

Quignard me semble parfois manquer un peu d’esprit de suite. J’aurais plutôt écrit:

« La prière, la lecture, la brume, l’étang, l’ascèse sombre, l’œuvre, le bois, le froid sont comme une bauge d’ivresse pour le sanglier devenu solitaire ».

Curieux comme « sombre » prend la place d’ivresse chez Quignard. « Ivresse » convient d’ailleurs assez bien au sanglier. Mieux que « sombre ». Le sanglier solitaire semble ivre de sa force. Montherlant aurait souligné la force.
(J’aime bien parler de Montherlant quand il s’agit de Quignard parce que je sais que ça l’énerve.)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est d’ailleurs bizarre que le roi XIV° du nom,!…soit si jaloux de tout,!…

…presque du genre  » Attila « ,!…souffrir le bonheur des siens en toute quiétudes,!…

…c’est bizarre,!…tout ces humeurs à partir de quel âge,…quels conseillers choisis à son éducations par qui,!…

…et dans quels paniers en crèche, pour n’y voir que ses plumes à lui tout seul,!…
…mystères et boules de gommes,!…
…sommeils,!…etc,!…

Chaloux dit: à

chantal bis dit: 30 mars 2015 à 23 h 20 min
« Dans son volume VI de son Dernier royaume, Pascal Quignard se dit athée, c’est-à-dire « défasciné » par rapport à la religion. » selon P.Assou (Vies de Job)

Reste à savoir si Dieu est « défasciné » de Quignard.

lumpenbrod dit: à

La « citation fameuse de l’Imitation de Jésus-Christ » n’est pas dans l’Imitation de Jésus Christ, ni de Thomas a Kempis, mais une invention de Unmberto Eco (Préface au Nom de la rose).Sire Quignard en fait un usage récurrent, depuis Vie secrète.A quel point le pontife est-il dupe?

Court dit: à

N’accablons pas Louis XIV d’avoir détruit Port Royal.Fors le vallon, ce qui reste montre les fondations d’une abbatiale étriquée et bien maigre, de meme qu’un cloitre indigent. Le Dix Neuvième siècle n’a pas arrangé les choses, et il est piquant de voir aux Granges les quatre volumes de Carré de Montgeron montrant la décrépitude du mouvement dans les relations des Convulsions du Cimetière Saint Médard! Le temps de Pascal était loin.
« Cela fit du bruit jusqu’à Rome ».L’église de France avait beau etre Gallicane, un « Saint Canon »,comme on disait alors, interdisait la destruction des églises. Détail piquant:On doit ce texte aux frères Sainte Beuve, Jacques, Docteur en Sorbonne, qualifié de « savant casuiste » qui le rédigea en 1677, et à son frère, qui édita ses œuvres en 1706. La parenté, probable, n’est pas attestée dans l’édition de la Pléiade.
MC

Bloom dit: à

c’est ce cortège dont j’entends, ce soir, non de la rue de Lesdiguières, la rumeur traverser la langue française »

Très gauche, cette incise « non …ières ». Sans elle, la phrase aurait une certaine allure. Et ce serait là le meilleur « styliste » de la langue? Catégorie inepte s’il en est. Foutaise.

Bloom dit: à

6ème Baromètre-Scam des relations auteurs/éditeurs

scam = arnaque en anglais (description des relatons auteurs/éditeurs?)

Bloom dit: à

relatIons

JC...... dit: à

« Que les quignardophobes passent leur chemin »

Mais, c’est ce que nous allons faire, cher Passou !

En félicitant, avec retard, le grand Louis XIV d’avoir débarrassé ce pays enjoué et farceur, de ces fadas de jansénistes qui emmerd.nt le monde avec leur élitisme mortifère, leurs foutaises morbides et les exploitants agricoles littéraires qui en tirent, aujourd’hui encore, de minuscules profits.

Bon vent aux chouettes de la nuit ! Vive le soleil… !

Bloom dit: à

il faut être seul pour lire

Ça se discute.

xlew.m dit: à

La photographie contredirait un petit peu ses dires tout de même.
Entre la bouteille de Sancerre qui montre que son cicéronisme doit beaucoup au Bukowski de Los Angeles et la bouteille de Bordeaux qui laisserait bien deviner un Château Ducru-Beaucaillou de fin gousier sollersien, quelqu’un de malintentionné remarquerait que les formules de cuisine : « in vino veritas, et in libro vanitas », seraient plus appropriées.
Mais à chacun son petit coin.
Cette main tendue vers le ciel transcrit-elle un mouvement, une imploration tranquille (comme les vins d’Anjou) vers le Dieu des gens géants qui écrivent (plus qu’ils ne lisent finalement, on ne peut pas boire des mots et faire ses propres vignes de lignes en même temps), l’ancêtre chinois de Saint-Florent-le-Vieil ?
Dans son jardin noyé sous les cerisiers (on dirait en effet Cicéron attendant quelquechose qui ne vient pas) il l’air de regretter ne s’être pas pour un instant dévoué à conseiller tel ou tel Néron moderne.
Désabusé mais encore stoïque, il se refuserait alors à avouer qu’il écrit volontiers aussi en écoutant Janacek et « Heroes » de Bowie, à fond les potards, le samedi soir.
Dire qu’il y a des critiques qui voudraient être Quignard, « just for one day », ils n’ont aucune idée des sacrifices à consentir.

Passou dit: à

Bloom de 4.32, Mea culpa : la machine ayant avalé un mot, c’est « non loin » qu’il fallait lire. C’est rétabli.

M OU MME dit: à

Ce que Pascal Quignard commente : « A la gloire de Dieu et seulement lui c’est-à-dire à l’adresse de personne ».

Sans doute. Mais que c’est gros. Que c’est lourdingue. Les gros sabots, plaf! splash ! Du niveau d’un commentateur de la RdL peu doué.

M OU MME dit: à

La « citation fameuse de l’Imitation de Jésus-Christ » n’est pas dans l’Imitation de Jésus Christ, ni de Thomas a Kempis, mais une invention de Unmberto Eco (Lumpenbrod)

Le Quignard aggrave son cas. C’est du plagiat maintenant. M’étonne pas que le bonhomme soit admiré par le thuriféraire de Joseph Mâché-Tourond, qui apparemment d’ailleurs, n’y voit que du feu.

renato dit: à

Plagiat?! Hé bien voyons! évidemment, si je cite un Janbron quelconque je mets guillemets et nom de l’auteur; mais si je cite un auteur connu pas besoin…

C’est comme mettre la traduction d’une phrase entre parenthèses, après la phrase même, c’est prendre le lecteur pour un con… Sciascia dédié quelque ligne à ce détail in « Il teatro della memoria ».

renato dit: à

dédié > A dédié ou dédie…

Chaloux dit: à

Passou dit: 31 mars 2015 à 8 h 10 min

On ferait n’importe quel procès à Quignard. puisque c’est intéressant, il faut qu’il y ait imposture. Curieusement, ce sont plutôt ceux qui n’ont rien lu qui lui reprochent ses citations. Crois pas qu’il ait besoin d’Eco… Je ne sais pas quelle est la nouille qui a écrit ça, mais elle est de bonne taille…

Chaloux dit: à

lumpenbrod dit: 31 mars 2015 à 1 h 45 min : un eco-cuistre…

M OU MME dit: 31 mars 2015 à 8 h 10 min : et son disciple…

Chaloux dit: à

« Il me semble que le corps de Sacy continue de traverser la nuit parisienne, que c’est ce cortège dont j’entends, ce soir, non loin de la rue de Lesdiguières, la rumeur traverser la langue française »

« j’oie la mesnie Hielekin, mainte kloquète sonnant. »

Chaloux dit: à

Chaloux dit: 31 mars 2015 à 9 h 33 min

La rumeur qui monte fait toujours grand effet.

Attila dit: à

Ce retour du religieux : bouddhisme, judaïsme, christianisme, islamisme… ça commence à devenir lassant !

M OU MME dit: à

Quignard est un pitre qui n’arrête pas de citer des textes latins ou grecs sans savoir correctement ni le latin ni le grec. Le résultat est, le plus souvent, bouffon. Pour le reste, ses platitudes déguisées en traits de génie ont depuis longtemps lassé ma patience.

Attila dit: à

Tartuffe à Port Royal ?

bertrand dit: à

JB a vraiment de l’humour

joseph et marie dit: à

Ce retour du religieux : bouddhisme, judaïsme, christianisme, islamisme… ça commence à devenir lassant !

jesus te pardonne

Chaloux dit: à

M OU MME dit: 31 mars 2015 à 9 h 57 min
Quignard est un pitre qui n’arrête pas de citer des textes latins ou grecs sans savoir correctement ni le latin ni le grec.

Il aurait cependant besoins de plus savants maîtres que toi. A chaque fois que tu abordes la question tu te fais moucher.

Chaloux dit: à

besoin

riri ouano dit: à

« … devrait être prochainement convoqué dans l’affaire des pénalités de l’UMP. Les juges s’intéressent par ailleurs à un étrange virement sur les comptes du parti à l’été 2013. »

chouchou sauveur transcende les affaires

Bloom dit: à

Passou dit: 31 mars 2015 à 7 h 55 min

Bloom de 4.32, Mea culpa : la machine ayant avalé un mot, c’est « non loin » qu’il fallait lire. C’est rétabli.


De l’utilité de certaines piques.

Thomas A Kempis, grand pourvoyeur de maximes de vie:
« Never be entirely idle; but either be reading, or writing, or praying or meditating or endeavouring something for the public good ».

« Idle Thoughts of an Idle Fellow » (pensées futiles d’un oisif), de Jerome K. Jerome (1886), hilarant recueil d’essais, bien loin de l’esprit de sérieux des s(c)ieurs Quignet et Millard.

Chaloux dit: à

Bloomy le caniche fait des comparaisons…

M OU MME dit: à

Dialogue entre l’habitant de Sirius et Quignardus Minor, dit la mite littéraire :

— Pourquoi donc, reprit le Sirien, citez-vous un certain Aristote en grec ? — C’est, répliqua Quignardus, qu' »il faut bien citer ce qu’on ne comprend point du tout dans la langue qu’on entend le moins.

JC..... dit: à

J’ignore comment cela va finir, mais un sixième sens me faire ressentir l’approche tant redoutée par les quignardophiles d’un tsunami quignardophobe …

Les temps de l’admiration sont clos, les horloges sont arrêtées, les statues inquiètes : elles sentent venir la casse…

Chaloux dit: à

Bloomy, canichou, j’ai parlé à propos de Millet de « prose » et non de « style ». Vois comme ces notions diffèrent : avec ton style, tu écris des sottises. Avec ton prose, mon dieu, fais ce que tu veux…

bab el-oueda dit: à

Curieux cette mauvaise humeur, de la part de ceux qui ne se sont pas aperçu que Quignard n’est ni un historien ni un philosophe mais un écrivain.

bab el-oueda dit: à

Certains n’aiment pas Quignard parce qu’ils ont des yeux mais pas d’oreilles.

arroseur arrosé dit: à

« Il me semble que le corps de Sacy continue de traverser la nuit parisienne, que c’est ce cortège dont j’entends, ce soir, non loin de la rue de Lesdiguières, la rumeur traverser la langue française »

Tout Millet est là! Magnifique! Cette rêverie pleine de mélancolie sur une grande figure du passé rappelle aussi Nerval, c’est très émouvant. Et Bloom qui la ramène avec ses gros sabots, sans même voir qu’il y avait une coquille! Lire un commentaire de Bloom après Millet fait l’effet d’entendre un pet après un morceau de viole de gambe, on en rougit…

N'exagérons pas dit: à

il se refuserait alors à avouer qu’il écrit volontiers aussi en écoutant Janacek et « Heroes » de Bowie, à fond les potards, le samedi soir

Il y en a plus qu’assez pour le proclamer…

JC..... dit: à

Quignard ! Un écrivain …. hourrah !

On en tient un ! Enfin ! Pendez le ! Nobel reconnaitra les siens …

M OU MME dit: à

Curieux cette mauvaise humeur, de la part de ceux qui ne se sont pas aperçu que Quignard n’est ni un historien ni un philosophe mais un écrivain (Bab…)

Tout le monde peut s’autoproclamer écrivain, Quignard le scribouillard tout comme un autre.

Chaloux dit: à

Millet est dans la lignée de Chateaubriand.

JC..... dit: à

« entendre un pet après un morceau de viole de gambe, on en rougit… »

Rabelais, en bon médecin, recommandait de laisser sortir du corps ce qui doit en sortir ! Le bon sens même, le François…

En outre, si le pet se fait entendre APRES le morceau de viole, louons celui qui respecta la partition en se retenant de jouer de sa trompe naturelle …

M OU MME dit: à

Millet est dans la lignée de Chateaubriand.

Rien que ça. Les délires chalousiens atteignent décidément des sommets ce matin. Mais qu’est-ce qui m’a ficuhu un gugusse pareil !

Chaloux dit: à

Jeannot, à chaque fois qu’on cause de Quignard, on jurerait qu’un furoncle te démange.

JC..... dit: à

Les intellectuels de son temps aidèrent Chateaubriand à devenir ce qu’il fut, on ne peut pas en dire autant du Millet mal aimé, combattu par les castrats actuels…

maurice dit: à

bab el-oueda dit: 31 mars 2015 à 10 h 26 min
Curieux cette mauvaise humeur,

ils (les teignards) ont un excédent de bile

bab el-oueda dit: à

« Je vais encore faire le pédant. Tout le monde sait que je suis profondément pédant. Et c’est très bien ainsi. Personne ne l’est jamais assez dès l’instant où il s’agit de sonder le mur, afin de pouvoir le renverser. » (Qu.)

Pas en direct de taille one dit: à

Voudrais pas tout le temps râler comme la norme imposée l’exige mais la photo hamiltonienne elle fait pas très modéré je trouve. Sinon, rien. Ah oui, le tragique chez Quignard on n’en parle jamais ici, bizarre…

JC..... dit: à

« Personne ne l’est jamais assez dès l’instant où il s’agit de sonder le mur, afin de pouvoir le renverser. »

Propos simplet, camarade bab … !

Bloom dit: à

Et Bloom qui la ramène avec ses gros sabots, sans même voir qu’il y avait une coquille!

C’est Bloom qui la relève, la coquille que t’avais même pas vue, âne bâté.
Millet refoule la milice maronite raciste et la prose à deux kopecks. Non loin, poussent les étrons.

Widergänger dit: à

C’est une citation qui vient de Ciceron, il me semble bien :

in angulo cum libello (dans un coin avec un petit livre). C’est un cliché.

Pas en direct de taille one dit: à

Le devenir extemporain c’est pas de l’extime 2.0 j’espère. Ah non, le fil twitter est en haut à droite…

Chaloux dit: à

Bloom dit: 31 mars 2015 à 10 h 53 min

Bloomy, remets-toi un gant mouillé sur le front.

JC..... dit: à

Foin de gant mouillé !

Lorsque notre Bloom s’emporte contre des racistes qui ne lui ont rien fait, ah ! les braves gens ! ou contre un Chaloux qui est un véritable saint laïc et musical, c’est le bain de siège dans un tub englaçonné qui convient !…

l'autre pour the same dit: à

je suis quignardophile mais aussi bonnardophile et je connais l’une des bonnes histoires juives sur le nom de Bonnard: je détonne donc ici?je n’en écrirai pas des tonnes

Chaloux dit: à

Pauvre Bloomy, il est décidément mis à toutes les sauces…

et Fouquet dit: à

« Louis XIV ayant exigé la tabula rasa jusque sous la terre, ayant ordonné l’exhumation de trois mille corps qui furent déchirés par les crocs des animaux avant d’être jetés, coupables à jamais de lui avoir fait de l’ombre en osant l’orgueil de réserver leur conscience. »

Le Roi soleil souverain de-droit-divin
qui avait annulé l’Edit de Nantes et faisait massacrer les Protestants…

Louis dit: à

JC toujours prêt à défendre les fafs

Bloom dit: à

« Dusk is Odidi’s time. In the contours of old pasts, Ajany retrieves an image: She is sitting on a black-gray rock, spying on the sun’s descent with Odidi. Leaning into his shoulder, trying to read the world as he does, she stammers, “Where’s it going?” He says, “Descending into hell,” and cackles. She had only just learned the Apostles’ Creed ».

– Dust, Yvonne Adhiambo Owuor (2014)

Louis dit: à

« ces solitaires qui inventèrent de se regrouper autour de leur désir de fuir. »

Ils n’avaient pas de blog, pas internet

Louis dit: à

à 11 h 17 min

JC toujours scato!

Chaloux dit: à

les ‘étrons’ se ramassent à la pelle après le passage du caniche Bloomy.

On va avoir une amende.

M OU MME dit: à

Quignardus Minor mais non pas Quignardus Minimus : dans la taxinomie évolutive des espèces littéraires, il faut en effet ménager de la place pour plus nul que lui : Richard Millet par exemple. Ectoplasmus Milletus. La particularité de ces deux-là, c’est qu’ils s’inscrivent dans le devenir évolutif, mais à l’envers. Il reste à souhaiter — une fois n’est pas coutume — qu’il s’agisse d’espèces en voie de disparition.

M OU MME dit: à

in angulo cum libello (dans un coin avec un petit livre). C’est un cliché. (Widergänger)

Décidément, le passif de Quignardus Minor s’alourdit.

M OU MME dit: à

Jeannot, à chaque fois qu’on cause de Quignard, on jurerait qu’un furoncle te démange. (Chaloux)

Absolument. Je ne préciserai pas l’emplacement.

M OU MME dit: à

Bonnard, l’éphémère ébloui, le plus vrai et le plus accompli des peintres poètes, au musée d’Orsay

Il y a soixante-dix ans, on aurait crié au génie critique, mais là, on est dans le registre des plus éculés poncifs.

« le plus vrai et le plus accompli des peintres poètes » ? et Delacroix ? et Chardin ? et Staël ? et combien d’autres ? C’est vraiment du grand n’importe quoi.

renato dit: à

« in angulo cum libello »

Alexander Pope aussi s’y était appuyé… on le trouve dans une lettre… maintenant, me rappeler dans quelle lettre!

Chaloux dit: à

In angulo con libro, c’est tout de même mieux que in angulo con vibro.

Les passionnés se déchaînent... dit: à

C’est le doigt, le nez ou les deux ?

Bloom dit: à

Déjection milletienne
« vient un moment où on ne peut que donner raison à Ben Laden, pour peu qu’il ne soit pas une fiction américaine ou islamiste », « L’opprobre », Richard Millet, Gallimard

enfonçons le dernier clou du cercueil dit: à

Quant à qualifier, de la manière la plus vulgaire et gratuite qui soit, les maronites de racistes (ou leurs milices, mais c’est tout un pour Bloomy), il faut être un sacré bel imbécile et n’avoir aucune connaissance de la complexité de ce pays dont parle si bien, si amoureusement Millet. Le ‘racisme’, réalité bien de chez nous, n’est pas un concept opérant au Liban, ni en Syrie, pauvre brêle. ça n’a aucun sens, il s’agit de tout autre chose.

M OU MME dit: à

in angulo cum libello (dans un coin avec un petit livre). C’est un cliché. (Widergänger)

Entre les clichés, les platitudes (comme celle citée par Assouline à la fin de son billet), les plagiats, les citations approximatives et les traductions qui ne le sont pas moins, ça commence à faire beaucoup à mettre au passif de Quignardus Minor.

Les passionnés se déchaînent... dit: à

Ah ben non, ils y vont à pleines dents, comme d’hab.

Chaloux dit: à

« Vient un moment où on ne peut que donner raison à Ben Laden, pour peu qu’il ne soit pas une fiction américaine ou islamiste. Je comprends qu’on déclare la guerre à l’Occident, lequel n’est plus une civilisation mais une idéalisation cynique de la démocratie, c’est-à-dire le contraire de toute vie spirituelle, de mémoire féconde : une puissance mortifère. Tout en haïssant l’islamisme, j’abhorre à peu près les mêmes choses que lui. « 

M OU MME dit: à

« L’opprobre », Richard Millet, Gallimard (Bloom)

Ouf. Merci à Bloom pour ce rappel. « Langue fantôme » et, bien entendu, « Eloge littéraire d’Anders Breivik » font aussi partie des productions les plus gratinées du Millet, plumitif fasciste et raciste.

Chaloux dit: à

Bloomy, ma blattounette, on est d’accord ou pas mais on ne tronque pas les citations.

Chaloux dit: à

 » l’Occident, (…) une idéalisation cynique de la démocratie ».

Quitte à extraire, il faudrait vraiment être un poulet de batterie pour ne pas s’apercevoir qu’il y a tout de même un peu de vrai dans beaucoup de choses discutables.

renato dit: à

« Vient un moment où on ne peut que donner raison à Ben Laden, pour peu qu’il ne soit pas une fiction américaine ou islamiste. Je comprends qu’on déclare la guerre à l’Occident, lequel n’est plus une civilisation mais une idéalisation cynique de la démocratie, c’est-à-dire le contraire de toute vie spirituelle, de mémoire féconde : une puissance mortifère. Tout en haïssant l’islamisme, j’abhorre à peu près les mêmes choses que lui. »

Maladivement accrochés au passé, ils ne savent pas produire une décente critique du présent… e si dicono scrittori!

M OU MME dit: à

Lire et admirer Richard Millet en 2014 est à peu près aussi décent que lire et admirer Brasillach en 1944.

Chaloux dit: à

dans beaucoup de choses discutables.

pas dans « parmi ».

« Discutables » et difficilement acceptables. Millet s’est cousu un habit d’archange… Mais tout de même, il est vrai que niveau général est effrayant. Un banc de moules de plus en plus bruyantes et piaillantes, une mutation génétique de la moule. Je me demande souvent si la nature asservie, cultures (s) et élevage de masse, ne se venge pas en abêtissant l’homme.(- Ce pauvre Pujadas, l’autre jour qui essayait de faire dire, à je ne sais plus qui, qu’il y avait des morceaux de cadavres partout (« Fais du Delahousse, y a que ça qui paye »), y revenant trois fois, obstinément, comme un vautour nain, pour finir par être remis expertement à sa place).
In angulo cum libro… On ne sait pas si c’est un « cliché », mais il peut être utile.

M OU MME dit: à

 » une idéalisation cynique de la démocratie, c’est-à-dire le contraire de toute vie spirituelle, de mémoire féconde : une puissance mortifère.  »

Au moins le Millet met les points sur les i . On ne saurait dire plus clairement dans quel camp on se range. Les fascistes des années 30 ne disaient pas autre chose.

Louis dit: à

« ça n’a aucun sens, il s’agit de tout autre chose. »

jc le pauvre brêle raciste mystique

Attila dit: à

Quignard, Millet, encore un effort Passou, ne manque plus que Renaud Camus à l’appel !

l'autre pour the same dit: à

pour le coup, la syntaxe de s’échapper à son tour.est étrange et très resserrée .-juste avant l’évocation de l’aïeul grammairien

bab el-oueda dit: à

Lire et admirer Richard Millet en 2014 est à peu près aussi décent que lire et admirer Brasillach en 1944.

Vous remarquerez qu’on joue à la marelle entre le point Godwin et ce que j’ai appelé le point Nasrullah (même sens).
C’est déplaisant, mais c’est notre conjoncture qui nous l’impose périodiquement.

Pour le reste, on peut apprécier Quignard et Millet comme deux écrivains véritables (et n’ayant rien à voir l’un avec l’autre), sans être quignardiste ni milletien.

Chaloux dit: à

Une décente critique du présent, c’est un ensemble dont il me semble difficile d’écarter un bonne partie du discours de Millet, ce qui concerne la culture en particulier. Cela dit, je crois que la proportion des lettrés véritables ne varie pas beaucoup au cours des siècles, peut-être avec une légère ou profonde (ce serait à voir et ce serait bien intéressant) variation d’origines sociales. Le reste c’est le reste, il faut en prendre son parti… (Il faudrait que chacun lise ou relise le Babel de Caillois.)

petit prose dit: à

Un cynique ne saurait vivre sans os à ronger.

Attila dit: à

Le XXIe siècle sera réactionnaire ou ne sera pas ?

petit proseur dit: à

et zut

Chaloux dit: à

M OU MME dit: 31 mars 2015 à 11 h 59 min
» une idéalisation cynique de la démocratie, c’est-à-dire le contraire de toute vie spirituelle, de mémoire féconde : une puissance mortifère. »

Les fascistes des années 30 ne disaient pas autre chose.

Gaffe, les nouveaux totalitaires n’entreront pas par la même porte. Elections, contrat de travail sans droit, ils arrivent. Guette.

Anne O'Neam dit: à

Quignard est athée – comme la photo le montre si bien : dans un grand élan vers le spirituel (ah, cette main qui désigne le vide, mais un vide céleste, aérien, pour tout dire juché au-dessus de nous et non en-dessous, ce geste qu’un peintre renaissant se serait empressé de peindre), mais avec, cependant, sur sa table, deux joyeuses bouteilles de vin (vides ?) encadrant un plein compotier de cerises !

bab el-oueda dit: à

Il y a chez Millet, Bloom et WGG (avec des argumentaires différents) un côté « Haine de l’Occident » auquel je ne sens complètement étranger.

N'exagérons pas dit: à

Inqualifiable, ça c’est juste pour changer un peu…

Chaloux dit: à

« deux joyeuses bouteilles de vin »

Pas ça du tout. Le révérend-père Quignard s’est inscrit au grand concours de la Transsubstantiation qui aura lieu le 21 et 22 septembre prochains au parc des expositions de Pontoise. Il s’exerce sans relâche, d’où les nombreux « cadavres » jonchant, parait-il, sa maison.
Mais il y a quelque chose qui coince, ça ne descend pas. Le révérend-père Quignard lève alors le bras en l’air, menaçant Dieu d’une bonne fessée.

Chaloux dit: à

bab el-oueda dit: 31 mars 2015 à 12 h 22 min

Tout à fait d’accord.

bab el-oueda dit: à

« Lire et admirer Richard Millet en 2014 est à peu près aussi décent que lire et admirer Brasillach en 1944. » (re)

C’est là où l’on voit que les questions de position politique ont malgré tout un rôle.
A mon grand étonnement, j’ai dû constater que Robert Brasillach a le même style (exécrablement post-normalien) que Bernard Henri Lévy.

Bloom dit: à

Te rattrape pas aux branches, Chaloux, tu fais pitié (on comprend que tu aies honte). Assume ton nihiliste de foire, fafounet à 3 sous qui fait ses gammes en songeant béatement à l’éloge de Breivik. Ceux dont la mort était le métier jouaient Schubert retour du Revier. Tu te vois, en vert de gris, dans le miroir de la reudeuleu?
Toi et les tiens habitez les recoins sans soleil.Beware the Ides of March, les grandes bacchanales démocratiques, nain jaune. A l’instar du phalangiste pompeur de talents, sur les marges du es, sur les marges tu resteras, en attendant les ténèbres extérieurs.

N'exagérons pas dit: à

il y a quelque chose qui coince, ça ne descend pas

Quignard a une mégalomanie nitzschéenne ? C’est nouveau. Enfin pour moi (pardon).

renato dit: à

« … Quignard lève alors le bras en l’air, menaçant Dieu d’une bonne fessée. »

Si on se tient à un propos cité plus haut (ou plus bas, peu importe), il ne menace personne.

bab el-oueda dit: à

« Ceux dont la mort était le métier jouaient Schubert retour du Revier. Tu te vois, en vert de gris, dans le miroir de la reudeuleu? »

Je vous ai lu avec attention, Bloom, avant de lever les yeux vers le ciel à la Quignard, mais sans un verre pour l’instant.

Je ne suis pas convaincu de mon nazisme.
Je ne suis pas convaincu de votre anti-fascisme non plus.

C’est au pied du mur qu’on reconnaît l’adversaire des nouveaux totalitarismes.

renato dit: à

C’est quoi une civilisation, au juste?

N'exagérons pas dit: à

Un truc qui sert à se la jouer civilisé je suppose

Chaloux dit: à

bab el-oueda dit: 31 mars 2015 à 12 h 41 min
Je vous ai lu avec attention, Bloom, avant de lever les yeux vers le ciel à la Quignard, mais sans un verre pour l’instant.

Je ne suis pas convaincu de mon nazisme.
Je ne suis pas convaincu de votre anti-fascisme non plus.

C’est au pied du mur qu’on reconnaît l’adversaire des nouveaux totalitarismes.

Bloomy, mon canichou, Mon ami Ueda a répondu pour moi. Quant à la bassesse dont tu fais preuve, à la bassesse et à l’immonde obscénité qui sont les tiennes, elles appartiennent à ta sphère privée : je crois pour le moins charitable de les ignorer; mais ne le les laisse pas trop traîner tout de même.

JC..... dit: à

« une idéalisation cynique de la démocratie »

Tout à fait juste ! La démocratie n’est qu’un habillage du totalitarisme nouveau ! Totalitarisme si subtil que les bolos ne l’aperçoivent pas…

Subtil, le nouveau totalitarisme. Humaniste et financier ! Revenir à 1930 montre bien la limite de certains, dont la pensée reste bloquée comme une arme enrayée.

A propos, amical salut à mon usurpateur de 12:26 qui se trompe lourdement sur qui est c.n et qui ne l’est pas.

M OU MME dit: à

Gaffe, les nouveaux totalitaires n’entreront pas par la même porte. Elections, contrat de travail sans droit, ils arrivent. Guette. (Chaloux)

C’est le principe sur lequel fonctionne notre démocratie, au moins depuis le début du XXe siècle : ceux qui ont des droits de citoyens aujourd’hui sont les sans-droits d’hier. Il n’est pas sans signification qu’un ennemi aussi déterminé de la démocratie que Richard Millet ait fait ses premières armes (c’est le cas de le dire) dans un Liban en proie à la guerre civile, où la vie démocratique était détruite par la confrontation armée des factions. Il est hasardeux et dangereux d’assimiler la situation de la France à celle de ces pays du Moyen-Orient où les uns et les autres tentent de se tailler un espace vital par les armes, et la démocratie, on verra après, s’il y a lieu. Un exemple particulièrement pervers de ce jeu avec les règles démocratiques est celui des territoires occupés par Israël, où la population juive illégalement installée ne cesse de croître, jusqu’au jour où le basculement démographique en sa faveur ouvrira la porte à une annexion « démocratiquement » décidée. Et le tour sera joué.

renato dit: à

« une idéalisation cynique de la démocratie »

Les opinions sortent souvent du tiroir-caisse…

Chaloux dit: à

Tu brodes, Jeannot, j’essayais simplement de te dire que le contrat de travail tel qu’il existe en France est un garant des libertés individuelles. Sa disparition marquera un recul de ces libertés.
La démarche de Gattaz est politique et non économique.

question métaphysique dit: à

« un plein compotier de cerises ! »

Ce ne sont pas des questches plutôt?

Bloom dit: à

Faible, Chaloux, faiblissime. Remercie Khartik, dieu de la guerre et de la stérilité de ne t’avoir apporté que la seconde.

louis dit: à

« les nouveaux totalitaires n’entreront pas par la même porte. Elections, contrat de travail sans droit, ils arrivent.  »

le rêve des brêles

l'autre pour the same dit: à

Ce ne sont pas des questches plutôt?
problème avec les queues, serait un plus juste pseudo

Chaloux dit: à

Pauvre Bloomy, canichou, tu n’es pas si fort…

Qu'est-ce que c'est? dit: à

l’autre pour the same dit: 31 mars 2015 à 13 h 09 min
Ce ne sont pas des questches plutôt?
problème avec les queues, serait un plus juste pseudo

A moins qu’il ne s’agisse tout bonnement d’une plat de gonades…

Anne O'Neam dit: à

Oui, peut-être des quetsches, encore que les queues font elles penser à des cerises. Il faudrait savoir, parce que si ce sont des cerises, nous sommes en juin-juillet. Si ce sont des quetsches, nous voici en septembre-octobre. Or, ne nous parle-t-on pas d' »été » ? Tout cela demande à être éclairci. C’est comme le vin. Bon, on a reconnu le Sancerre, mais il existe dans les trois couleurs. Je proposerais ici le rosé, parce que nous sommes dans un jardin, dehors, en train de manger des… des… fruits.

Mais l’autre ? Un Fitou ? C’est-à-dire un rouge disons robuste, qu’on voit mal s’allier avec la légèreté du Sancerre – il faudrait que Thierry Kron nous dise ce qu’il en pense. En tout cas, deux verres, deux bouteilles : il faisait soif, dites donc.

renato dit: à

Les bouteilles sont vides et la table mal débarrassée… plutôt en désordre, pour tout dire… avec ces fruits il faudrait un petit marc… près de Sens on en trouve quelques-uns qui se laissent boire…

Bloom dit: à

13 h 10 min

la motte de terre accouche d’un souriceau.

les questches aussi ont des queues dit: à

Il faudrait savoir, parce que si ce sont des cerises, nous sommes en juin-juillet. Si ce sont des quetsches, nous voici en septembre-octobre. Or, ne nous parle-t-on pas d’ »été »

j’en avais avoir entendu parler, je crois me souvenir que c’était en été – en août peut-être (oujuillet?)

Cavafy dit: à

Autant qu’il te sera possible.

Et si tu ne peux mener ta vie comme tu le désires,
essaye au moins ceci,
autant qu’il te sera possible : ne l’avilis pas
dans un trop grand commerce avec le monde,
dans tout ce mouvement, tous ces discours.

Ne l’avilis pas, en l’exposant –
en la traînant ainsi et la compromettant –
à la sottise quotidienne
des relations et des fréquentations,
jusqu’à en faire une étrangère fastidieuse.

Constantin Cavafy, Poèmes, traduits par Georges Papoutsakis, Les Belles Lettres, 1977, p. 73.

talonnettes dit: à

« Elections, contrat de travail sans droit, ils arrivent »

Maggie Fatchère l’a révé…

Anne O'Neam dit: à

En tout cas, si le geste est spirituel, le contexte, lui, est fort terrestrement nourri, je trouve. D’un autre côté, c’est rassurant : les plus beaux élans mystiques ne sont-ils pas dû aux privations ? Si Sainte Thérèse d’Avila avait mangé du nutella au petit déjeuner, un bon steack-frites à midi, une salade d’aubergines et de bouquets le soir, un suppo et au lit, est-ce qu’elle aurait connu l’épectase (si j’ose dire) ? Et peut-on vraiment craindre l’enfer de la vie éternelle, quand on a des cerises grosses comme des quetsches plein la bouche ?

Chaloux dit: à

Bloom dit: 31 mars 2015 à 13 h 23 min

Bloomy pense avec son vieux foie sexagénaire déglingué par les apéritifs qui lui sert aussi de système nerveux. Pas de quoi se fâcher.

poétiquement dit: à

« désignée comme pays, la terre est un ciel en vérité. Sauf que c’est à nous, pas aux Dieux, d’y décider des constellations ou des obscurités… » Kamel Daoud

l'autre pour the same dit: à

quetsches, nous voici en septembre-octobre. Or, ne nous parle-t-on pas d’ »été »
CE N4EST PAS ESSENTIEL mais pour savoir, il faut rechercher les précédentes photos assouline et celle qui s’accorde avec la sate supposée

l'autre pour the same dit: à

avec la date

M OU MME dit: à

Jeannot, j’essayais simplement de te dire que le contrat de travail tel qu’il existe en France est un garant des libertés individuelles. Sa disparition marquera un recul de ces libertés. (Chaloux)

J’avais effectivement compris ton post de travers. Sur la question du contrat de travail, je suis d’accord avec toi. Me revient en mémoire ce mot, apparemment cynique, mais vrai, que Wajda, dans son « Danton », prête à Philippeaux : « l’homme a des droits tant qu’il sait les défendre ».

Anne O'Neam dit: à

Ca se trouve, Quignard montre juste le cerisier au-dessus de la table, d’où tombent les quetsches ?

M OU MME dit: à

Me revient en mémoire ce mot, apparemment cynique, mais vrai, que Wajda, dans son « Danton », prête à Philippeaux : « l’homme a des droits tant qu’il sait les défendre ».

A la réflexion, ce mot est moins cynique qu’il n’y paraît et, sans aucun doute exagérément optimiste, voire naïf. Il serait plus juste de dire : l’homme a des droits tant qu’il sait les défendre et qu’il le peut.

JC..... dit: à

le faux JC voit des usurpateurs partout, que con suis-je quand même

les questches comptent pas pour des prunes dit: à

« Ca se trouve, Quignard montre juste le cerisier au-dessus de la table, d’où tombent les quetsches ? »

il est en train de leur tenir un discours de raison pour qu’elles arrêtent de lui tomber juste dessus

consultant émérite dit: à

« l’homme a des droits tant qu’il sait les défendre et qu’il le peut. »

à condition qu’il soille pas fényant

DHH dit: à

Ne faites pas un faux proces à Qui gnard .
il est evident qu’il se plaçait au second degré , lui le latiniste ,petit fils de Brunot ,en faisant cette citation,dans la quelle il pensait que chacun reconnaissait du latin de cuisine,et il prolongeait le canular en jouant à citer comme sa source ,un monument respectable de la litterature religieuse.
cette citation est du niveau du calembour qui faisait la joie des eleves de sixieme autrefois
Caesarem legato alacrem eorum:
En revanche si on rapproche certaines pages d’Albucius des exercices de rhetorique de Seneque le Pere ,là on est tenté de parler de plagiat

bab el-oueda dit: à

Salut au Collège de France pour la nomination de François Déroche, en « Histoire du Coran ».

Souhaitons qu’on ne soit pas amené un jour à défendre physiquement nos savants.

Duc Bihoreau de Bellerente dit: à

«Le Coran, le livre sacré de l’islam, va être pour la première fois l’objet d’une chaire au Collège de France, qui sera inaugurée jeudi, a annoncé aujourd’hui la prestigieuse institution parisienne d’enseignement supérieur. Cette chaire, intitulée « Histoire du Coran, texte et transmission », a pour titulaire un spécialiste des manuscrits arabes, le paléographe François Déroche.»

Les intégristes de l’Islam n’accepteront jamais que des incroyants se penchent sur leur livre sacré et en identifient les contradictions, les inepties, les horreurs, le loufoqueries. Tout cela n’est que provocation. On excite pas les énervés, on les laisse se calmer.

Chaloux dit: à

C’est beau ce printemps qui commence, ça sent la petite route des Alpes et de l’Italie, la montagne grecque, les îles émergeant de la nuit. Alléluia! Nous sommes vivants…

bab el-oueda dit: à

Allah soli gloria

Une honorable partie de campagne de nos ennemis.
http://jihadology.net/2015/03/28/new-video-message-from-the-islamic-state-strike-their-necks-wilayat-ḥamah/
(« frapper le cou » est une expression retenue parce qu’elle respecte la lettre coranique)

Nous avons fait pareil.
Lorsque la guillotine de Robespierre faisait verser des flots de sang dans les égout de la ville (c’était pour un autre Etre suprême), les habitants de Paris ont dû solliciter la municipalité pour effectuer un drainage, pour des raisons de salubrité publique.
Ça puait, c’était parfaitement dégueulasse.

C’est fou comme un corps humain égorgé laisse échapper de sang.

Dans les années 30 les commissions des chargés du massacre de paysans (trois personnes: troïka) ou de Polonais (deux personnes: dvoika) avaient aussi des problèmes non seulement de sonorisation (choisir un garage un peu à l’écart pour ne pas trop effrayer les voisins) mais aussi de drainage du sang, tant les cadences d’exécutions pour ces pauvres bougres étaient infernales.
Les types du NKVD étaient épuisés, on les comprend.

Toujours ce foutu sang.

lola dit: à

@DHH Quignard est le petit-fils de Charles Bruneau et non de Ferdinand Brunot,liés pour la vie et différents d’un O

Bloom dit: à

son vieux foie sexagénaire

Une décennie de trop, Nain jaune, et une hygiène de vie digne des anciens Crétois. « Je t’éparpille façon puzzle et je te recolle à ma façon » Marina Carr.Le plaisir m’appelle.

burntoast dit: à

Sur la photo, Pascal Quignard a un petit côté curé de campagne qui invoque quelque saint local. Il ne lui manque plus que la soutane.
Alors qu’il est plutôt anti-religieux, c’est assez amusant. 😎

JC..... dit: à

pitié ! à force de m’usurper, je ne sais plus très bien où j’en suis ici et chez l’ami Popaul nourri à la grappa fientée

bérénice dit: à

Une décennie de trop, Nain jaune, et une hygiène de vie digne des anciens Crétois.

Cela ne nous dit rien de nouveau qui vaille car assurément il y en a pour un moment.

l'autre pour the same dit: à

c’est pas un cerisier, c’est pas pour des prunes que P.Assouline a fait la photo

renato dit: à

« c’est pas un cerisier »

Évidemment! Lors de la saison des cerises, manger sous un cerisier peut être risqué… bon, c’est vrai que les merles et des étourneaux ne sont pas des vaches, mais c’est quand même désagréable.

Chaloux dit: à

Bloom dit: 31 mars 2015 à 16 h 14 min
Le plaisir m’appelle.

L’heure de coller des timbres.

l'autre pour the same dit: à

c’est bien qu’un voie le verre dans la bouteille de Sancerre. un bel exercice en perspevtive pour P.assouline (de verres dans des bouteilles)

Chaloux dit: à

S’il n’y avait pas Quignard, ce serait une nature morte.
S’il y avait Bloom, ce serait quand même une nature morte. Allez comprendre…

Chaloux dit: à

Ses timbres, Bloomy doit en lécher le recto en les traitant de tous les noms : « nazi », « Mengele » etc…

Chaloux dit: à

Quignard est surtout le neveu de Jean Bruneau qui établit la Correspondance de Flaubert dans la Pléiade.

l'autre pour the same dit: à

Quignard est surtout le neveu de Jean Bruneau
ce n’est pas très gentil: ce que nul n’est tenu d’être, mais ce n’est pas très juste de préciser surtout.
il est aussi, notamment …
enfin, on ne va pas se perdre dans ces branches et ces forêts …

louis dit: à

« Les intégristes de l’Islam n’accepteront jamais  »
Ces âmes trop sensibles et délicates

« la guillotine de Robespierre  »
celles des Brit plus d’un siècle plus tôt

JC..... dit: à

17 h 53 : ce commentaire n’est pas de moi amis d’un usurpateur… arrêtez, bordel

sam dit: à

18 h 36 min

JC est en train de se dédoubler

JC..... dit: à

j’ai tellement usurpé de pseudos, mon sport favori, que je ne sais plus très bien où j’en suis, c’est vertigineux et puis ce faux JC qui m’emmerde, ce doit être un pote à Popaul ou à Barozizi

renato dit: à

Scotomiser n’est pas beau, JC….., ni bien…

JC..... dit: à

Sodomiser, non plus Renato…. c’est pourtant pratiqué frénétiquement en milieu politique et universitaire.

DHH dit: à

@lola 15 h59
merci d’avoir corrigé mon erreur ;j’avais fait une regrettable confusion entre les deux Dupont qui ont produit cette bible des philologues

JC..... dit: à

Je ne voudrais pas perturber la bonne conscience des républicains de souche 1789, mais le terroriste ROBESPIERRE est pour moi une belle ordure historique.

Et la Nation, qui s’en accommode grâce à EN, une belle saliope !

renato dit: à

Je ne fréquente pas les politiques au delà du strict nécessaire… et… puisque je jouit d’une certaine autonomie…; pour les universitaires ce fut: « Je ne sortirai pas avec vos perverses de filles! ».

l'autre pour the same dit: à

les filles , perverses ou pas apprécieront :les voilà doublement averties .

Widergänger dit: à

On connaissait le Neveu de Rameau. Maintenant on connaîtra également le Neveu de Bruneau !

l'autre pour the same dit: à

QUAN SUR CE BLOG LES CONTRIBUTEURS CESSERONT DE JARGONNER SU PSY(PERVERSES) DE BISTROT , il n’y aura plus de bistrot sans doute .

renato dit: à

« … apprécieront… »

Si elle veulent se plaindre (rétroactivement) c’est à leur père qu’elle doivent écrire quelques lignes…

renato dit: à

Quand sur ce blog l’autre crétine pour the same arrêtera d’emmerder le monde en petant, il y aura moins d’odeurs dans le bistrot…

bab el-oueda dit: à

burntoast dit: 31 mars 2015 à 16 h 16 min
Sur la photo, Pascal Quignard a un petit côté curé de campagne qui invoque quelque saint local.

Exact. Ou un chanoine qui commercialise sa p’tite goutte.

l'autre pour the same dit: à

quand
quelle femme aurait le mauvais goût de se plaindre que les hommes passent leur temps dans les arbres généalogiques ? même pas les nièces!

bab el-oueda dit: à

« j’avais fait une regrettable confusion entre les deux Dupont qui ont produit cette bible des philologues » (DHH)

C’est vrai que, même habillés en Grecs, ces deux excellents policiers se différencient difficilement.

A part la consonne finale.
Je me souviens d’un billet récent sur un poète faisant l’éloge du caractère unique de la langue française en raison de sa référence implicite à l’écriture.

l'autre pour the same dit: à

la république , non l’abbaye , chers
télémythes

renato dit: à

Le monde n’a pas attendu ce parasites connus sous le nom de « psy » pour connaitre le mot « perversion »… non, mais quelle profession pour ognorants!

bab el-oueda dit: à

Après la petite goutte.

« In hoc signo vinces ».

renato dit: à

« l’éloge du caractère unique de la langue française en raison de sa référence implicite à l’écriture. »

Vous savez sans doute que le premier boomerang fut inventé par un Français. Il était tellement aérodynamique qu’il est arrivé en Australie où il toucha un marsupial qui reste à identifier… il n’est donc pas revenu ce qui fait que les Aborigènes se sont, injustement, attribué l’invention de cette arme raffinée…

la vie dans les bois dit: à

Le plan de la villa.
La villa au toit bleu se trouve sur la colline bleue d’Ischia; cette île que l’empereur Auguste échangea contre Capri. Elle appartenait à une vieille paysanne, Amalia.

renato dit: à

Et laissons planer un voile de compassion sur « référence implicite à »…

bab el-oueda dit: à

renato dit: 31 mars 2015 à 20 h 33 min
Et laissons planer un voile de compassion sur « référence implicite à »…

Je me souviens d’avoir laissé un post à ce sujet, où je trouvais cette idée de la langue française tout à fait improbable.

Saluons quand même à ce sujet le grand italien qui a fait pleurer les Français sur l’universalité de leur propre langue!
A feel good story.
Ah on était respectés, Monsieur, en ce siècle-là.

bab el-oueda dit: à

J’ai été pris d’un doute et suis allé vérifier si Rivarol était bien italien.

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