de Pierre Assouline

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La République des livres
Elena Ferrante en proie à son nouveau nom

Elena Ferrante en proie à son nouveau nom

On gagne à séparer les livres du bruit qu’ils font. Les scoops aussi. Et pourquoi pas les livres des auteurs qui les ont faits. Quelques jours après que Claudio Gatti, un journaliste italien spécialisé dans les grandes enquêtes sur les trafics d’être humains entre l’Afrique et l’Europe, les pots-de-vin versés par des multinationales en Algérie et au Nigeria, ou le soutien logistique de la CIA aux avions turcs et quataris transportant des armes en Libye et en Syrie, ait révélé urbi et orbi grâce au relais de Mediapart, d’Il Sole 24 Ore, de la Frankfurter Allgemeine Zeitung et de la New York Review of Books, rien que ça, en donnant à sa révélation la dimension de Panama papers à la sauce culturelle, la véritable identité d’Elena Ferrante qui se protège derrière un pseudonyme inviolé depuis 1992 malgré l’immense succès rencontré par sa tétralogie romanesque traduite dans une quarantaine de langues (L’Amie prodigieuse et le Nouveau nom traduits de l’italien par Elsa Damien, de même que Celle qui fuit et celle qui reste à paraître en janvier toujours chez Gallimard puis Folio, en attendant la suite Storia della bambina perdura), la question revient, lancinante, pas vraiment indispensable à notre intelligence de la marche inexorable de l’Histoire mais bien utile à notre compréhension des mécanismes de la société : était-ce bien nécessaire ?

Un mot de la méthode et des moyens de l’enquête. Dans un premier temps, le journaliste a utilisé l’armement conventionnel : malgré leur qualité de « romans d’apprentissage féministe », les textes en question ont été soumis à la brutalité d’une analyse lexicométrique à l’aide d’un logiciel apte à relever les similitudes entre plusieurs textes (thèmes, style, mots, mais aussi longueur des phrases, récurrence des verbes, combinatoire, séquences grammaticales etc), bref de quoi établir des probabilités de ressemblance. Il en est ressorti que la manière d’Elena Ferrante n’était pas sans rappeler celle de Domenico Starnone, soupçon qui avait déjà été établi par d’autres journalistes. Or celui-ci est également le mari de la traductrice Anita Raja, laquelle a notamment transporté en italien une partie de l’œuvre de l’allemande Christa Wolf, écrivain auquel ils ont été liés. Outre la possibilité d’une « coproduction » du couple, cela insinue également celle d’une influence de l’écrivain allemand.

Dans un second temps, l’enquêteur a resserré la focale sur Anita Raja, 63 ans, qui travaille chez son éditeur E/O. Et là, il a employé l’arme de destruction massive, se livrant notamment à l’épluchage de ses comptes. En examinant à la loupe son train de vie et les flux financiers de l’éditeur, il s’est rendu compte que ces quinze dernières années, elle avait réussi à acheter un appartement hors de prix à Rome ainsi qu’une maison en Toscane, ce que même son augmentation de salaire, spectaculaire mais injustifiée, ne lui permettait pas.

1959 ITALY. Rome. 1959. Image envoyÈ ‡ Fannie Escoulen (Transaction : 632563042832812500) © Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos

C’est peu dire que ces révélations ont démoli Elena Ferrante. Elle s’est gardée de tout commentaire de même que son éditeur. Quand on pense le tome 2 de L’Amie prodigieuse (L’amica géniale ) paru cette année en français s’intitule Le Nouveau nom ( Storia del nuovo cognome)… Dans l’histoire littéraire, d’autres femmes ont avancé sous un patronyme masqué de George Sand à Virginie Despentes en passant par George Eliot, Pauline Réage, Grisélidis Real… Avec Elena Ferrante, on se trouve face à un cas d’école étant donné son immense succès international et sa volonté affichée de conserver confidentielle sinon secrète son identité. Les cyniques y verront une stratégie éditoriale, argument qui perd toute pertinence sur la durée (un quart de siècle que cela dure, tout de même). Et les complotistes observeront que l’affaire éclate opportunément à la veille de l’attribution du prix Nobel de littérature par des académiciens suédois dont quelques uns passent pour être sérieusement ferrantisés.

Par sa sincérité, l’autodéfense de l’auteur a souvent découragé les curiosités les mieux armées. Seulement voilà, son éditeur ayant eu un jour assez de refouler les innombrables demandes d’interviews venues de partout, et « pour répondre au désir sain des lecteurs de mieux la connaître », lui a conseillé de publier un essai autobiographique. Paru sous le titre  La Frantumaglia (2003) sous-titré Itinéraire d’un écrivain, on y apprenait que sa mère était couturière à Naples, ville dont elle connaissait elle-même le dialecte pour y avoir vécu avec ses trois soeurs … Or l’enquête scandaleuse établit que sa mère était en réalité une rescapée de la Shoah, que Ferrante est plus romaine que napolitaine etc Avec le recul, le moins qu’on puisse dire, c’est que cette initiative n’a pas été des plus heureuses car en multipliant les fausses pistes, elle a accru l’ambiguïté autour du cas Ferrante.

Pas sûr que l’enquêteur ait la moindre idée de la notion de mentir-vrai chère à Aragon. Son enquête est pleine de suppositions, d’insinuations, d’hypothèses. Pour sa défense, le journaliste avance que lorsqu’on devient un auteur de best-sellers internationaux, qui plus est « l’italienne la plus lue dans le monde », on est, qu’on le souhaite ou non, un personnage public soumis de fait, si l’on comprend bien, à la tyrannie de la transparence. On aimerait bien qu’un muckracker nous révèle si oui ou non Donald Trump a payé ses impôts depuis des années, histoire de l’enfoncer un peu plus (encore que, hormis l’assassinat d’un enfant, on ne voit pas ce qui pourrait dissuader ses électeurs de voter pour lui). Car il y a une certaine noblesse (mais oui, parfaitement) dans l’activité du fouille-merde dès lors qu’il fait exploser la vérité sur des scandales tels que les écoutes du Watergate, le sang contaminé etc Mais là ? Le tollé suscité par le scoop de Claudio Gatti ne dément-il pas la curiosité supposée du public pour la véritable Elena Ferrante ?

Dans leur majorité, ses lecteurs ont dénoncé l’intolérable invasion de sa vie privée, et la violence morale exercée contre celle qui ne veut rien d’autre que publier ses romans sans avoir à entrer dans le cirque de la promotion, de la peoplelarisation et de l’exploitation de son image d’auteur. Au nom de quel argument suprême irait-on violer le droit de la personne sur sa vie, lequel n’existe pas vraiment mais pourrait s’inspirer du droit de la personne sur son image qui lui existe bien et interdit à un média de publier une photo d’une personne si elle s’y oppose, celle-ci étant qualifiée de « personnalité publique » ou pas. Il n’empêche. Aucun regret du côté de Mediapart, où l’on dénonce « un concert de bien-pensance » tout en déplorant :

 « On considère trop souvent que la sphère culturelle est un ailleurs, où le journalisme d’enquête classique n’a pas sa place. »

thSes nombreux lecteurs craignent que, sous le coup de l’abattement, elle ne renonce vraiment à écrire comme elle l’a laissé entendre. D’aucuns lui conseillent de prendre un nouveau pseudonyme mais c’est trop tard désormais : qui qu’elle ait été et quel que soit son nom, son état-civil, son identité, elle demeurera à jamais Elena Ferrante. Elle qui voulait se libérer de l’angoisse qu’engendre la notoriété en s’abritant derrière un nom de plume, c’est raté même si ça a marché durant vingt-cinq ans.Elena Ferrante avait écrit, avant la publication de son premier livre :

«Je pense que les livres, une fois qu’ils sont écrits, n’ont pas besoin de leurs auteurs. S’ils ont quelque chose à dire, ils trouveront tôt ou tard des lecteurs» 

Pas sûr que, pour autant, l’affaire relance la querelle Proust/ Sainte-Beuve sur le moi intime et le moi social de l’écrivain («un  livre est le produit d’un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices”) ni le post-structuralisme des années 1968-1969 vu à travers les analyses sur la nature de l’auteur de Michel Foucault et de Roland Barthes (“la naissance du lecteur doit se payer de la mort de l’auteur”). Alors, faut-il accabler Claudio Gatti ? Toujours confortable de hurler avec les loups. En l’espèce, ce serait vain. Il est plus intéressant de s’interroger sur ce que cela révèle au fond. Car si l’on en juge par l’indignation manifestée par des écrivains (Erri de Luca etc) et par la vox populi en ligne, on ne lui pardonne pas d’avoir appliqué à la romancière de l’Amie prodigieuse le même traitement qu’il réserve d’ordinaire aux fraudeurs et trafiquants, dénonciations dont ces mêmes lecteurs seraient les plus prompts à le féliciter.

Ce qui justifierait cette exception, ce n’est pas seulement le prestigieux statut d’écrivain : c’est la personnalité supposée d’Elena Ferrante, l’incontestable lien créé au gré des parutions entre elle et son public, la chaleur, l’intimité, la passion qui constitue ce fil invisible mais ténu. Car enfin, lorsqu’à l’issue d’une longue traque des plus fins limiers de la presse littéraire la véritable identité d’Emile Ajar a été percée à jour, l’orgueilleux embarras de Romain Gary n’a rien suscité de tel, plutôt un coup de chapeau à la supercherie et à la qualité du camouflet adressé au milieu qui n’y avait vu que du feu. Rien de commun avec la solidarité qui se manifeste depuis quelques jours entre les lecteurs et « leur » auteur, celle qui les accompagne depuis quelques années et les a enchantés, éblouis, émus, passionnés avec cette histoire d’amitié entre Elena aidée par son institutrice et Lila la surdouée qui doit abandonner l’école pour aider sa famille, deux filles issues de familles pauvres dans la Naples à la fin des années cinquante, de l’adolescence à l’âge adulte.

 Maintenant que l’on sait le véritable patronyme d’Elena Ferrante, il ne reste plus qu’à établir de quoi Claudio Gatti est vraiment le nom.

(Photos Sergio Larrain et Henri Cartier-Bresson)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

813 Réponses pour Elena Ferrante en proie à son nouveau nom

Al Ceste dit: à

Passou dit: 8 octobre 2016 à 18 h 55 min

Pour quelqu’un qui a beaucoup et bien parlé, quelle punition…

Espérons qu’il n’en souffrait pas.

(Et merci pour l’hommage)

JC..... dit: à

Des milliers de gens sont dans votre situation, Passou : contempler le naufrage, mais un naufrage dans toute sa lenteur onctueuse ! Remettez vous…

Peu importe que ce soit Tchernia ! les morts, légers, légers, légers, ont tout abandonné ! EN ne doit pas apprendre seulement à vivre, mais apprendre à vivre et à mourir…

J’ai tenu la main à quelques morts qui ne savaient plus qui j’étais…. Du temps perdu ! Pour moi, et pour eux.

Widergänger dit: à

Je viens de revoir Pierre Tchernia avec plaisir à la fin de sa comédie si drôle du Viager (que je n’avais jamais vue), et d’une certaine manière si juste.

JC..... dit: à

Toute la vie de Bertrand Russell, toutes ses idées (!) sont un hymne dérisoire à la c.onnerie dans ce qu’elle a de plus enfantine …

Jean Langoncet dit: à

Assouline à la roue de Tchernia, tel Dylan au chevet de Guthrie … C’est sweet (et réducteur)

Janssen J-J dit: à

Les témoignages d’amitié sont toujours émouvants. Ce soir j’étais encore auprès de ma belle mère aphasique comme depuis longtemps. Alitée, elle regardait sur son écran, face à son lit, l’évocation de Pierre Tchernia. Elle voulait dire quelque chose de son émotion, mais elle ne pouvait pas, seules ses larmes disaient quelque chose. Elle le reconnaissait, comme si elle l’avait toujours connu, avait représenté quelque chose dans sa vie.
Et puis après, je suis tombé sur @6.26, le post d’un des « gens censés (sic) et endurcis par la vie » et sur @7.45, du même « n’appartenant pas au pays des simplets, des doux, des androgynes,… bref de ce bétail, inconscient de ce qui va se passer dans la guerre qui s’approche uhuhuh. »
Et en effet, je me suis demandé dans quel monde vivaient tous ces gens qui s’émouvaient du sort de pierre tchernia, face à la guerre (mondiale ?) qui s’en vient, et face à celle qui a cours (230 000 morts en Syrie) et semblent ne jamais s’intéresser à la mantule d’un endurci de la vie qui tarde à se suicider, en dépit de son impuissance consommée depuis des plombes. Un lâche endurci et censé (sic) qui serait heureux de trouver des êtres humains pour le convaincre de ne pas mettre sa TS à exécution, vu qu’il mérite bien de vivre, qui qu’il soit.

JC..... dit: à

Attendons nous à subir « Mémoires d’un pauvre type », un chef d’œuvre signé JJJ !…

Phil dit: à

Il était surprenant de voir Tchernia servir de presque faire-valoir à cet animateur specialisé dans le recyclage, « Arthur ».
L’âge d’or de la télévision incarné par Tchernia fut aussi celui des frères Rouland. « Bonne nuit les petits ».

JC..... dit: à

Mieux à faire que de ferrailler avec un gland…. A demain ! si vous le voulez bien ?

Widergänger dit: à

Janssen et ses idées simplistes, ses clichés de petits bourgeois défroqué.

Il ne t’est jamais venu à l’esprit qu’on pouvait à la fois être ému par la mort de Pierre Tchernia, qui accompagna les r^ves de mon adolescence et le sort d’Alep ?

Pauvre homme !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tout se sait , tout est ripoux,!…rien de nouveau,!…Go,!…

Jibé dit: à

Triste, le témoignage de Passou, nous décrivant la grande carcasse de Pierre Tchernia redevenue un foetus sans mémoire, mais toujours souriant. Réduit à la gentillesse qui émanait de toute sa personne. Le contraire, en effet, de cet teigne de Léon Zitrone. Et dire que Pierre Bellemare, qui aura refourgué un tas de saloperies aux ménages populaires désargentés français, avec son télé-achat, est toujours plus ou moins en activité !

Phil dit: à

Et Guy lux, réincarné en vachette ? Faut demander au dalaï-lama. Baroz, l’interview de zitrone pour gaipied s’est mal passée ?

la vie dans les bois dit: à

J’avais presque envie de partager cette  » communion » télévisuelle avec barozzi.
La séquence du spectateur.

Et puis non.

Je m’associe à un autre hommage, très émouvant.
 » un homme qui disparait, c’est une cinémathèque qui brûle »

Jibé dit: à

Pourquoi, il était gai, Zitrone, Phil ? Vous devez confondre avec Yves Mourousi !

Phil dit: à

Zitrone et Brejnev avaient des affinités particulières

Jibé dit: à

L’interview avec Yves Mourousi, Phil, ne s’était pas bien passé. Ce n’était pas pour le Gai Pied, mais pour mon cursus de l’école de journalisme de la rue du Louvre. Juste avant le journal de 13 h, il m’avait reçu sur le plateau de la Une. Je lui avais demandé qu’elle était sa conception du journalisme. Il m’avait sorti tout son baratin : news, news, news ! Après ça j’ai osé un : « Vous privilégiez donc le journalisme d’action à celui de réflexion ? » Il a pas apprécié, j’ai faillit me faire sortir manu militari du plateau !

Jean Langoncet dit: à

Phil dit: 8 octobre 2016 à 21 h 23 min
Zitrone et Brejnev avaient des affinités particulières

Au moins une ; mais qui se souvient des crèmes glacées Gromyko ?

berguenzinc dit: à

En tous cas, Mélanchton n’a rien invnté !  » le capitaine de pédalo » c’est dans le Viager !
A noter aussi la première apparition de Depardieu, pas encore confit dans la poutinodka et devenu khon comme un panier.

Jean Langoncet dit: à

Le journalisme de réflexion ? Avec ses yeux qui mariaient l’or au gris ? … C’était quelque chose

Hihihi dit: à

JC : j’ai tenu la main à quelques morts qui ne savaient plus qui j’étais…

On les comprend !

Hihihi dit: à

JC….. dit: 8 octobre 2016 à 19 h 55 min

Et c’est dit par un expert.

(Russell aurait été furieux qu’un résidu de fausse couche comme ça en dise du bien)

de nota dit: à

Fils d’Isaac Tcherniakowski, un ingénieur en chauffage central d’origine juive ashkénaze né en 1874 à Odessa et ayant fui en 1898 la misère, et d’Aimée Dufour, couturière…

Etre ingénieur en chauffage central et épouser une Aimée Dufour…

bérénice dit: à

Déterminisme.

Jean Langoncet dit: à

bérénice dit: 8 octobre 2016 à 22 h 22 min
Déterminisme.

Atavisme, si vous en décidez ainsi, jolie fleur évasée

Lavande dit: à

Très belle émission sur L’aventure de Rosetta, sur ARTE. Essayez de la regarder en replay sur ARTE+7.
Mieux qu’un thriller! Exceptionnel à la fois du point de vue scientifique et humain.

Lavande dit: à

A propos de scientifiques, Jean-pierre Sauvage a fait une carrière très linéaire (et très brillante) au CNRS, à Strasbourg. Un de ces fonctionnaires du CNRS dont Sarkozy disait « qu’ils allaient au bureau parce que c’était chauffé et qu’il y avait de la lumière ».
Ça lui a quand même permis d’obtenir le prix Nobel de Chimie.
On a bien fait de chauffer son bureau.

D. dit: à

Lavande dit: 8 octobre 2016 à 23 h 33 min

Très belle émission sur L’aventure de Rosetta, sur ARTE. Essayez de la regarder en replay sur ARTE+7.
Mieux qu’un thriller! Exceptionnel à la fois du point de vue scientifique et humain.

.

je n’ai pas essayé de la regarder, Lavande, je l’ai regardée.
Consternant.
Des sommes gigantesques investies pour quoi ?
Donner du travail à des gens ? C’est déjà ça je vous dirais…
Parce qu’au delà du rêve et de l’émotion, il reste la question fondamentale : à quoi ça sert.
Et la réponse vient toute seule, terrible : A rien du tout.

D. dit: à

Ni la recherche fondamentale ni le CNRS ne doivent disparaitre, mais il faudrait qu’une commission justement équilibrée décide des orientations de la recherche.

Polémikoeur. dit: à

Hier, 18 h 55 :
est-ce que ce divulguer,
même avec la meilleure intention,
un pan de l’intimité d’une maison de retraite
ne prête pas le flanc à une critique de l’intrusion
au moins autant que révéler l’identité
sous pseudo d’une romancière ?
Et s’il est, à la rigueur, recevable
de contribuer de la sorte à l’hommage à quelqu’un,
« était-il bien nécessaire » de l’orner de détails
du naufrage ?
Respectueusement.

Bloom dit: à

ML, jetez un coup d’oeil au lien ci-dessous où il est question d’Odessa et d’Isaac Babel, sous la plume inimitable de l’ami Valdislav D.

« I conducted a very long and textured interview with Novack for the 4th issue of the magazine that I edit, The Odessa Review… It is one of the things that I am most proud of having published in the last few years… »

http://odessareview.com/finding-babel-interview-david-novack/

JC..... dit: à

@1h53
Il n’y a pas d’indécence à témoigner de la déchéance qu’amène la vieillesse, épouse défigurée du bon Docteur Alois Alzheimer.
Nous naissons entre la merbe et l’urine, c’est bien connu, nous vivons un peu, puis mourrons vieux comme des huitres sèches, la gueule ouverte dans un sourire clinique perpétuel…
Normal !

JC..... dit: à

Comme la télévision des années Tchernia, Sabbagh, Langeais, Desgraupes, Dumayer, était gaulienne, ces journalistes ou présentateurs étaient des professionnels compétents.

De parfaits crétins étant aujourd’hui à la tête de ce royaume, ne nous étonnons pas que les « animateurs » et autres professionnels de la téléréalité irréelle soient à l’unisson des politiques : de parfaits crétins incompétents, pas même drôles !

JC..... dit: à

Même en essayant d’imiter Barbara Cartland, JJ Janssen rate son coup…

Le pauvret !…

J’ouvre mon bidon de compassion hypocrite et j’en renverse le contenu à ses pieds fourchus afin d’en laver les sabots bouseux

JC..... dit: à

« Alep : Ayrault réclame un action immédiate » (le Figaro)

Immédiatement entendu par la Russie en guerre, qui oppose son veto à la résolution française irréaliste…

(…Pourquoi Ayrault ? Parce qu’il est sot !…)

la vie dans les bois dit: à

Lavande, merci.
L’autre jour à la radio, une journaliste d’information questionnait un scientifique à propos de  » la mort de Rosetta ». Elle était tellement émue de sa mort programmée, à laquelle elle avait assisté en direct, qu’elle vivait cela comme la mort d’une vieille tante, déjà que son neveu Philae avait disparu des radars. Elle lui a carrément demandé si à l’ESA ils avaient pleuré, lorsque « sa vieille tante » s’est écrasée sur la comète.
Le scientifique gardant son calme, lui a expliqué que cette expérience scientifique allait donner du travail d’exploitation des données de la sonde pendant plusieurs dizaines d’années à des chercheurs, qui vont en quelque sorte « tirer des plans », sur la comète donc.
Un peu comme les travaux de JP Sauvage, que l’exploitation de ses travaux, pour une application réelle, va demander au bas mot des calendes grecques extra-terrestres.

Polé, on peut aussi considérer cet hommage, en blog, comme un hommage Magic Mountain. Le vrai naufrage de P. Tchernia, c’est « les enfants de la télé ».

Phil dit: à

JC, rien n’est simple puisque Tchernia aura intronisé en grande pompe le chantre de la télévision ordurière, le dit « Arthur ». Comme disait Breton qui ne regardait jamais la télévision, la vase est communicante.

JC..... dit: à

Puisqu’on parle naufrage, évoquons les conséquences de celui d’Angela Merkel, en ce moment même en Germania, liées à son WILLKOMMEN outrancier.

« Plusieurs centaines de grammes d’une « substance explosive bien plus dangereuse que la TNT » ont été retrouvés dans le logement qu’occupait le suspect de Chemnitz, un ‘refugié’ syrien, selon la police, qui a donc sans doute déjoué un attentat imminent.

« Rien qu’une petite quantité de cette substance peut provoquer d’énormes dégâts », a précisé la police, sans vouloir donner immédiatement de détails.

Selon le quotidien local de Chemnitz, Freie Presse, il s’agit de TATP, la substance explosive prisée des djihadistes de l’organisation Etat Islamique (EI), utilisé par les kamikazes des attentats de Paris (130 morts en novembre 2015) et de Bruxelles (32 morts en mars) »

Gardons notre sang froid… PAS D’AMALGAME ! Il n’y a eu que 890.000 demandeurs d’asile arrivés en Allemagne l’an dernier, rien que des braves gens. Avec son mauvais esprit habituel, la police allemande estime à plusieurs centaines le nombre d’islamistes présents dans le pays et représentant un danger. Le gouvernement s’inquiète en particulier du phénomène « d’auto-radicalisation » chez certains jeunes ‘réfugiés’ et du fait qu’ils soient approchés par des mouvements djihadistes cherchant à recruter.

TOUT VA BIEN ! Dormez tranquille brave gens … tout est sous contrôle.

JC..... dit: à

Phil, puisque rien n’est simple, simplifions ….

Lavande dit: à

D., lorsque Alfred Kastler a découvert le pompage optique vous deviez être un des premiers à dire « à quoi ça sert ? à rien! ». On pouvait difficilement imaginer plus abstrait, plus théorique, plus déconnecté de la réalité. Sauf que c’est à l’origine du laser et je ne vous détaillerai pas ses applications dans la vie quotidienne actuelle, à commencer par votre lecteur de CD.
Ne laissons pas des commissions d’énarques et de politiciens décider des orientations de la recherche scientifique.
LVDLB, dans le documentaire on voit des scientifiques en sueur et presque en larmes dans l’angoisse de savoir si Philae a « atterri » correctement. Et on assiste à des disputes (polies… on n’est pas sur la RDL!) pour le choix du site d’atterrissage.
Polémikeur, ce qui est indécent, c’est plus le tabou et la gêne qui entourent les malades.

renato dit: à

gontrand,
« lacs » c’est bon, car le laccio, est une ficelle avec noeud coulant employé pour la chasse aux petits oiseaux — ou d’une corde pour des plus grandes proies. Utile aussi pour l’application de la peine capitale. Vaut aussi pour lien, engagement (amour, affaires), ou lacet pour les chaussures…

Lavande dit: à

Et voilà: un commentaire et un commentaire de commentaire en attente. J’abandonne!

renato dit: à

La lecture de Donna Tartt ne me laisse pas indifférent, Phil.

Lavande dit: à

Ça y est, j’ai trouvé: le modérateur est un énarque et quand j’ai dit qu’il ne fallait pas laisser les énarques décider, ça l’a énervé.

renato dit: à

Lavande, je crois plutôt qu’il s’agit d’un truc qui choisit aléatoirement des coms à censurer afin de démontrer son existence — parler d’utilité serait excessif.

Phil dit: à

Renato, je vous crois volontiers. C’est l’autre Donna qui pût être une quiche.

rose dit: à

Espérons qu’il ait eu quelques visites affectueuses…
chez moi aussi durant mon enfance on parlait en redegue.

Jamais je n’ai entendu codogocudugu. C’est vrai.

Votre manière d’envisager la vieillesse ne donne guère envie d’y aller.
Ai lu hier qu’à l’avant avant avant dernier festival de Cannes, Agnès Varda était fringante. C’est une autre manière de voir les choses. Pour ses 70 ans ses potes lui ont offert 70 balais. Qu’elle a ensuite distribué ds le quartier pour que tout un chacun balaie devant sa porte.

William Legrand dit: à

J W-C en forme pour aller taper sur les migrants venus d’Italie se dirigeant vers le Camp à Nella ?

Jean dit: à

J’ai vérifié dans « Vernon Subutex », il n’y est pas question de Pierre Tchernia : c’est vraiment la télé de Pépé.

Jean dit: à

J’ai vérifié dans « Vernon Subutex », on n’y parle pas d’Agnès Varda : c’est vraiment le ciné de Mémé.

Jean dit: à

Votre manière d’envisager la vieillesse ne donne guère envie d’y aller. (rose)

C’est pas Jean-Paul qui a parlé de « notre fin miteuse » ? La vieillesse est une des plus flagrantes illustrations de l’inconvénient d’être né selon Cioran.

JC..... dit: à

Les gens de bon sens distinguent :
– les migrations d’asile des réfugiés,
– les migrations de confort des entrepreneurs,
– les migrations singulières,
– les migrations de masse contrôlées par les Etats,
– les migrations incontrôlées,
– les invasions pures et simples.

Naturellement, les c.ons s’y perdent : si ! si ! j’en connais, même ici ! Actuellement ce qui touche l’Europe relève du dernier cas.

JC..... dit: à

Allez chez SERGIO, j’y colle mon commentaire sur la gestion de la RdL… en attente de modération !!!

Jean dit: à

Votre manière d’envisager la vieillesse ne donne guère envie d’y aller. (rose)

Bof … UN des avantages d’Alzheimer, c’est qu’on ne se rend compte de (presque) rien. Je me vois déjà, alzhémeirisé à fond la caisse roulante, poussé vers les gogues par un quidam : — C’est qui, vous ? — C’est ton petit-fils, Pépé. — Ah bon …

Jean dit: à

la vie dans les bois dit: 9 octobre 2016 à 9 h 26 min

« Je suis mon cher ami, très heureux de te voir
– C’est un Alexandrin »

C’est Tchernia qui disait ça l’autre jour à Agnès Varda du fond de sa caisse roulante.

JC..... dit: à

« Votre manière d’envisager la vieillesse ne donne guère envie d’y aller. » (rose)

Vous rigolez rose ? J’aurai 94 ans le 22 du mois prochain, et la vieillesse est un délice lorsqu’on est en parfaite décrépitude….

rose dit: à

Lu un secret de Philippe Grinbert.
En page 172, à mes yeux de lectrice, non ce n’est pas « seule la haine des persécuteurs était responsable de la mort d’Hannah et de Simon ».
On peut tergiverser sur le « seule ».
Pour moi, l’entier responsable d’Hannah et de Simon, elle le sacrifie comme Médée, là je corrobore, est Maxime.
Le désir puissant pour Tania qu’il compte assouvir est seul responsable de la mort d’Hannah et de Simon.

Il parle de suicide mais pas assez puissamment.
Le désir des hommes sur d’autres femmes que la.leur est hautement meurtrier et amène à toutes les bassesses.

Après, on vieillit comme on a vécu.

Jean dit: à

Dialogue intergénérationnel :

Pépé — J’y crois pas : Tchernia est mort ! l’incomparable animateur des « lundis de la télé ». Tu te rappelles, Mémé, le « Vit âgé » ? Ce qu’on avait ri.

Papa — Tchernia, c’est pas le gugusse qui me faisait pleurer quand on me laissait sur le pot devant le poste ?

Moi — Tchernya … ça fait Tchernobyl … C’est pas une calamité du siècle dernier ?

Lavande dit: à

J’avais une amie âgée qui était atteinte d’Alzheimer.
Le jour où elle a cessé de reconnaître son mari et l’a appelé Monsieur, il lui a répondu:
« Alors, Madame, il va falloir que je recommence à vous faire la cour. »

Jean dit: à

Après, on vieillit comme on a vécu. (Rose)

N’importe quoi. On vieillit comme on peut.
Rose ( à Tchernia (dans sa caisse roulante) — Vous vieillissez comme vous avez vécu.
Tchernia — Tu veux une gifle ?

JC..... dit: à

« Le désir des hommes sur d’autres femmes que la leur est hautement meurtrier et amène à toutes les bassesses. » (rose)

J’hallucine ! C’est dans les gênes des hommes, ce désir de copulation ! et il n’est pas meurtrier, ce désir : … il est vital !

(En haut de l’armoire à forniquer, où nous sommes montés par le truchement de rideaux complices, il n’y a pas de bassesse !…)

rose dit: à

Sur l’invasion je suis assez d’accord avec vous..et les femmes trinqueront en premier. Un collègue de travail me disait tranquillement il y a trois jours (sur la polygamie de Zola avec Jeanne en fin de vie- une orpheline sur le trottoir comme Woody allen. Ce vieux libidineux) « ah mais c’est une question de culture. Mais non cela n’a rien de choquant. » C’est déjà ouvert en France. Mitterand n’est qu’un de ceux qui a banalisé la situation et cela tend à
se propager comme feu de poudre. La polygamie. C’est en premier à cela que nous serons confrontées.

rose dit: à

Quand on est c…on le reste.
Vous êtes sans moi en haut de l’armoire. Moi je suis descendue du singe pas de l’armoire. Et dans mon lit. Pas dans un lit de fougères.

Jean dit: à

Depuis la révélation de la « véritable » identité d’Elena Ferrante, tous les libraires de France et de Navarre proposent aux chalands tous ses romans. Il paraît que, du coup, elle s’est lancée dans de nouveaux investissements dans l’immobilier de luxe. Aux dernières nouvelles, elle viendrait de racheter le Vatican, personnel compris.

rose dit: à

Quand on le voit en 1975 il était un homme gentil. Il.m’aurait répondu avec la même gentillesse qu’à l’accoutumée.

Quand le désir tue ta femme et ton fils tu es meurtrier. Ce qui est le cas de Maxime. Que l’enfant gringalet à une place usurpée soit psychanalyste ou pas. Mettre cette mort sur le dos des allemands, qui en ont 6 millions non.

rose dit: à

Merci Lavande. C’est magnifique.
Hélas certains de ces malades qui vieillissent teigneux-on se demande bien pourquoi-giflent leurs visiteurs sans les reconnaître. Et c’est terrible.

Je parle du bouquin. Et de rien d’autre que de ce bouquin. Autofiction ou pas.

JC..... dit: à

« Quand on est c…on le reste ». (rose)

Exerçons nous au féminisme lucide, et c’est tout de suite moins évident :
« Quand on est c…onne le reste ».

D. dit: à

JC….. dit: 9 octobre 2016 à 6 h 05 min

.

C’est parfaitement exact.

D. dit: à

Je n’apprécie pas les émissions d’Arthur mais on peut trouver tellement pire en cherchant peu.

Jean dit: à

La polygamie. C’est en premier à cela que nous serons confrontées. (rose)

Bah, ma pauvre, le jour où ça arrivera, il y a de fortes chances pour que tu n’y sois plus , ou alors, alzhémeirisée à fond la caisse roulante.

Mounir (désignant Rose au fond de sa caisse roulante) — Permettez-moi de vous présenter ma dernière acquisition matrimoniale.

Rose (alzhémeirisée à l’avant-dernier stade) — Et ta soeur

D. dit: à

Rose a parfaitement raison, JC, et vos positions vous rapprochent de l’animal davantage que d’un être réellement évolué et correctement civilisé ce que vous ne serez jamais en faisant l’apologie des relations hors mariage ou encore de la polygamie. C’est aussi à ça que se reconnait une civilisation digne de ce nom.

rose dit: à

rose dit: 9 octobre 2016 à 10 h 20 min

Restez en haut de votre armoire au moins vous voyez les choses de haut.

Beaucoup d’erreurs dans la fiche wiki sur ce roman. Le père est un homme à femmes. C’est un dragueur.
Page 37 « il aime séduire »
Page 44 « il aime les conquetes faciles »
Le jour de son mariage il drague ouvertement Tania qui a les yeux chastement baissés.
plus tard, elle perdra l’usage de ses jambes.

Il comprend l’ampleur de sa trahison très tardivement. Son fils chétif a beau
lui venir en aide, cela.ne ressuscitera ni Hannah ni Simon morts à Auschwitz dans les chambres à gaz.
Sur ce, Salut.
Roman pour les collégiens. Sur la shoah parait-il.
Pas seulement.

D. dit: à

Et il est évident que c’est le judéo-christianisme qui en a forgé cet aspect.

Jean dit: à

Lavande dit: 9 octobre 2016 à 9 h 55 min

J’avais une amie âgée qui était atteinte d’Alzheimer.
Le jour où elle a cessé de reconnaître son mari et l’a appelé Monsieur, il lui a répondu:

Au stade alzhémeirique suivant, c’est lui qui ne reconnaît plus sa femme et qui l’appelle Monsieur. Encore un coup de la théorie des genres !

closer dit: à

« Un de ces fonctionnaires du CNRS dont Sarkozy disait « qu’ils allaient au bureau parce que c’était chauffé et qu’il y avait de la lumière ».

On peut supposer que Sarko pensait aux « sciences humaines »…et là il est plus difficile à critiquer…
Ni la sociologie, ni la psychologie n’ont jamais apporté l’ombre du commencement d’une solution aux problèmes de l’humanité.

Jean dit: à

Page 44 « il aime les conquetes faciles » (Rose)

Erratum. C’est « les quéquettes faciles »

D. dit: à

Il est d’ailleurs à noter que le nazisme mettait en exemple la polyprocréation pour ne pas dire la polygamie, comme simple outil de fabrication de clones nazis. En occultant totalement les conséquences sociales et juridiques qui pouvaient en découler à moyens et long termes et qui servent aussi dans les fondement moraux.

rose dit: à

C’est déjà arrivée : nombre d’individus sont déjà ouvertement polygames. Et d’autres donnent déjà leur assentiment à leurs fils pour qu’ils le deviennent : des gens éduqués.
Je suis catastrophée.

En prétextant « cela.dépend des cultures ». Et en ayant épouse une française. Et 4 sur 5 pratiqué aussi le ramadam. Sur l’envahissement je suis d’accord et contre. Sur la polygamie je suis ouvertement contre.

rose dit: à

D’accord avec vous

Jean dit: à

la polyprocréation pour ne pas dire la polygamie, comme simple outil de fabrication de clones nazis. (D)

Polymultipliés. En polypropylène.

Laura Delair dit: à

à lire : « NOTRE FRANCE » de Raphaël Glucksmann (Allary Editions)

Jean dit: à

nombre d’individus sont déjà ouvertement polygames. (Rose)

C’est mon cas, en effet. Je suis actuellement à la tête d’un cheptel comprenant : une néguesse, une biscotte, une chinouque et une descendante de nos ancêtres les Gollois. Je nage dans le bonheur.

Lavande dit: à

Le mystère de la modération s’épaissit.
Closer vous citez un morceau d’un de mes commentaires (8h45 environ, à propos de Jean-Pierre Sauvage)) qui, chez moi, a complètement disparu de l’écran radar. Quant à celui de 8h37, où je répondais entre autres à D., il est toujours en attente de modération.

JC..... dit: à

« Rose a parfaitement raison, JC, et vos positions vous rapprochent de l’animal » (dédé)

C’est moins honteux que tes positions kamasoutrinophobes à la moraline de cureton de village, frustré, sec, psychorigide mon cher Dédé !

Le mariage est une ruine, une trace, une pratique vieillie, qui fut nécessaire pour des raisons économiques, jadis, mais cette époque est révolue : forniquons en tous sens avec nos sœurs complices ! Et, par Priape et Vénus ! …. A BAS LE MARIAGE !

JC..... dit: à

JUPPE a raison de vouloir « laisser ouverte la porte aux primaires », car si on empêche de voter les primaires, il n’y aura personne dans les bureaux de vote…

la vie dans les bois dit: à

mais Lavande, votre message d’hier aux alentours de minuit, est parfaitement lisible.

Il explique en partie pourquoi des génies français, je pèse mes mots j’en connais, ont préféré mettre leur talent aux service d’enterprises US.

Un bureau chauffé pour certains chercheurs scientifiques français, c’est à la fois un bilan d’entreprise attaliesque: 97% de frais de fonctionnement, 3% d’intéressant.
Avec des sujets ésotériques.

JC..... dit: à

Jeanjean, j’ai sous la main une naine borgne tout à fait charmante, bilingue, extrêmement méritante, ressources intellectuelles de haut niveau, féministe, dont je dois me séparer pour des raisons personnelles : si cela t’intéresse pour enrichir ton fabuleux cheptel, fais moi signe …

la vie dans les bois dit: à

le playmobil varois  » a sous la main » beaucoup de viols consentants inachevés.

JC..... dit: à

Le CNRS, c’est le Club parfait pour les aventuriers français ayant peu de goût pour le risque : tout le monde n’est pas Génois au service du Roy d’Espagne.

Les meilleurs, les plus impertinents, s’en vont vers des cieux moins syndiqués, moins sclérosés, moins asphyxiés par le conservatisme tentaculaire et la division des fonctions typiquement hexagonales.

Bref, les génies des vieilles nations volent naturellement vers les peuplades pragmatiques : asiatiques ou anglo-saxonnes, là où les bureaux sont au service des chercheurs, pas l’inverse !

A demain ! des réunions importantes nous attendent à l’Institut Bartabacs, le temps est très agréable malgré la fraicheur…

Janssen J-J dit: à

Barbara Cartland n’était pas une romancière boueuse, aux idées simplistes et clichés petits bourgeois défroqués. Elle sut toucher des millions de gens de toutes conditions sociales de par le monde, confortés par le caractère spontanément naturel du capitalisme rose. Tôt le matin, néanmoins, elle doutait un peu d’elle-même, faisant alors preuve d’un peu compassion voire d’un zeste de mauvaise conscience pour le pauvre type qui passait devant sa villa. Elle lui dédicaçait alors son dernier roman, telle une marquise en sabots fourchus.

Jibé dit: à

La réalité plus forte que la fiction et le plus souvent politiquement incorrecte.
Un Juif épousant une Aimée Dufour, bien avant la shoah, aucun scénariste n’aurait osé l’inventer, de nota à 22 h 18 min !

Janssen J-J dit: à

Les radiateurs du CNRS sont les plus froids du monde. Ils obligent les gelés à se réchauffer le cerveau par des moyens internes, et l’ébullition ou l’effervescence qui s’en suit produit d’excellents résultats. Seuls les cancres restés près des poêles de marque SarkoNic ne s’en sont jamais aperçus.

la vie dans les bois dit: à

barozzi connait ses classiques, de chiottes à jean-marie.

P. Tchernia a un humour assez classe à ce sujet, un entremets » franco-russe ».

boudegras dit: à

hé oui, Jibé a raison de le rappeler :Pierre Tchernia était fils de migrant ukrainien… J W-C lui, pas du même côté ce salopard

Annelise dit: à

Lavande 9h55 à propos de cette amie malade qui ne reconnaît plus son mari. Je fais cela avec ma mère. Je me couche à côté d’elle sur le lit à l’EPHAD et quand je sais faire fonctionner, lui fait écouter sur mon portable « Strangers in the night » ou Glenn Miller sur lequel mon père l’a séduite. Parfois elle se détend et j’exulte. Parfois elle me regarde si sévèrement que j’en ai le coeur brisé. Chapeau au mari, je trouve ça merveilleux, d’un courage exceptionnel.
Et mon cher Pierre allant voir son oncle à la maison de soins du XVIIème, parlant de Pierre Tchernia de 60kg sur le fauteuil : fidélité affective, grande classe. Je t’embrasse.

la vie dans les bois dit: à

en fin de lettre, « mon Pierre », il faut ajouter « en sucre », cela nous rappellera les heures torrides – et québecoises- de la RDL.

berguenzinc dit: à

Jibé dit: 9 octobre 2016 à 11 h 35 min

La réalité plus forte que la fiction et le plus souvent politiquement incorrecte.
Un Juif épousant une Aimée Dufour, bien avant la shoah, aucun scénariste n’aurait osé l’inventer, de nota à 22 h 18 min !

Quel bon goût !!! on est avec Le Pen et son Durafour Crématoire !

Chais pas, mais ça me donne envie de dégueuler.

Annelise dit: à

Ne soyez pas jalouse Lavie. Entonnez Grace Jones, ça vous va bien, les yeux revolver pour la pub de Jean Paul Goude

la vie dans les bois dit: à

Annelise, point de jalousie, -votre com’ est d’ailleurs, d’une stupéfiante miellerie obscène-, mais une sincère nostalgie, de ne plus avoir lu ici, une intervenaute, d’outre atlantique , qui aimait son tabernak en sucre 😉

Annelise dit: à

Ah, l’obscénité, vous savez, est un art difficile, empli d’idiotisme. Le vinaigre conserve autant, vous avez raison, mais l’odeur de piqué rapidement aigre me dérange.

la vie dans les bois dit: à

Annelise, je ne vais ni lire, ni commenter sur votre blog. Ne m’en veuillez pas. Je ne vois pas les mêmes films que vous, même si tout dans la diffusion feraient que ce sont les mêmes films. Mais c’était déjà le cas, avec votre prédécesseur.
Perso, je préfère Catherine de la RDLA. Qui manque aussi.

Jean dit: à

JC….. dit: 9 octobre 2016 à 11 h 14 min

Jeanjean, j’ai sous la main une naine borgne tout à fait charmante, bilingue, extrêmement méritante, ressources intellectuelles de haut niveau, féministe

Je prends, à condition qu’elle cause le chinouque, car j’ai des problèmes de communication avec ma chinouque, elle pourrait faire l’interprète. Tu me diras que, vu ce que j’ai à lui dire, la traduction sera vite torchée. Viens zça, foutue szalope, que j’te trombine, façon empire du milieu et des sens (uniques) !. Féministe, ça ne me gêne pas, si elle entend le féminisme au sens étymologique ( du latin « femen » = l’entrecuisse. Yaalla !)

Polémikoeur. dit: à

La première ligne du papier
sur la révélation de l’identité
de la romancière italienne
est un assemblage curieux (pour ici).
1- « Séparer les livres du bruit qu’ils font ».
Les lire, autrement dit, et puis, c’est tout ?
Ne serait-ce pas condamner la critique ?
2- Les scoops aussi.
Qu’est-ce qu’un scoop si ce n’est
une machine à faire du bruit ?
Séparer donc l’objet de sa fonction ?
Un peu compliqué, non ?
3- Et pourquoi pas les livres de leurs auteurs ?
En garde, feinte et touche ! Et si tout ceci
n’était qu’une pointe d’ironie ?
Sinon, pris au premier degré,
n’y a-t-il pas, dans la trilogie,
matière à un tel doute qu’il pourrait
être annonciateur du sabordage du portail ?
Aspiration à un monde des lettres
abrité de l’agitation et du bruit vulgaires ?
Quelle source d’inspiration resterait-il ?
Comme quoi le paradoxe, à dose limitée,
nous est peut-être essentiel.
Indiscrétinement.

Widergänger dit: à

Bloom dit: 9 octobre 2016 à 4 h 51 min
Merci infiniment, cher ami Bloom, de ce lien, d’autant que vous le fîtes en pleine nuit en pensant à mon intérêt pour Odessa. On ne peut vraiment pas trouver plus belle et plus sincère marque d’amitié. Mercii encore.

D’autant que l’article est vraiment passionnant. Odessa est peut-être la seule ville au monde qui possède un musée de la littérature. C’est un don du Ciel ce musée, qui était malheureusement en bien mauvais quand je l’ai visité quand je suis allé à Odessa en 2012. J’aimerais d’ailleurs y retourner un jour, peut-être avec mon ami Berzik s’il en a envie. Je suis sûr que ça le passionnerait aussi. Ou même avec l’ami Bloom à trois ou plus.

J’aimerais bien retourner aussi un jour en Pologne avec l’ami Berzik pour lui montrer le shtetl de mon grand-père, Raciaz, et faire avec lui la tournée en Pologne des villes qui forment le destin tragique des Juifs de Pologne. Avec ma cousine Jeanne qui vit maintenant à Netanya et a pris la double nationalité, on s’est promis de réaliser ce grand voyage ensemble un jour parce qu’elle aimerait bien visiter les viles où vécut notre famille depuis le début du XIXè siècle (les plus vieilles archives connues remontant à 1835) mais elle est encore tellement hantée par la Pologne, qui lui fait peur, et par ce qui s’y est passé qu’elle ne veut pas y aller seule ou même avec ses enfants.

Selon l’ancien chef des services secrets de la RDA, que j’ai entendu une fois à la tv le raconter, un tortionnaire du KGB, pour torturer Isaac Babel, n’aurait rien trouvé de mieux à faire que de lui enfoncer à coups de marteau un gros clou dans la boîte crânienne en lui tapant sur la tête comme un fou C’est comme ça que Babel serait mort. Qu’on ne trouve plus ce genre de dossier compromettant dans les archives n’a dès lors rien d’étonnant.

Polémikoeur. dit: à

Il n’y a donc absolument rien à redire
à lâcher un peu d’identité, un peu d’image,
un peu d’état de santé, un peu de lieu de vie
sur quelqu’un manifestement déjà retiré
de la scène et plus que désarmé.
Et bien, non, il y a là, que le veuille ou non
le bataillon de cour, atteinte à un statut
de sanctuaire, en dépit des bonnes intentions
et de tout mérite autre de bon visiteur
et de bon parent !
Soit dit sans illusion sur le devenir
des lignes invisibles du savoir-vivre
en face des enflures du moi en société
si concurrentielle et stressée.
Déclassement.

Comtesse de Ségur..... dit: à

Polé, vous confondez savoir-vivre …. et savoir survivre ! De quelle siècle venez-vous ?…..

Widergänger dit: à

D’après la presse, la sonde Rosetta va nous permettre de mieux connaître la formation du système solaire et même aussi de mieux comprendre l’origine de la présence de l’eau sur la terre. C’est quand même très loin d’être négligeables comme connaissances me semble-t-il !

Widergänger dit: à

Jean-Philippe, ce qu’écrivent Jibé et de nota dans leur commentaire relève plus de l’ignorance et de la bêtise qui en découle que de l’infamie. Ce ne vaut pas la peine de te mettre dans cet état pour si peu de chose. Ce qu’ils disent ou rien… L’un comme l’autre ne sont pas de méchants bougres mais rien ne rentre dans leur cerveau on dirait. C’est vraiment incroyable mais c’est comme ça, on n’y peut rien. On ne peut pas créer une relation d’amitié avec ces personnes, parce qu’à tout instant ils risquent de nous sortir un truc qui rend la présence de l’autre parfaitement odieuse et même physiquement intenable. C’est triste mais hélas trop courant ici.

Polémikoeur. dit: à

De qui « Rosetta » est vraiment le pseudonyme ?
Compostellement.
(La contemplation et l’exploration
du grand miroir sans tain de l’Univers
sont une piste infinie pour tenter
de trouver des solutions à l’équation
de l’esprit, de la conscience,
et de la matière, un peu le sujet
à peine effleuré hier).

la vie dans les bois dit: à

Polé à 13h10, bien sûr qu’il y a à redire, pour ceux de l’enflure du moi en société, qui ont le monopole de la visite à l’EHPAD, comme la chroniqueuse de la RDC.
Toutes choses d’ailleurs incompréhensibles en Italie, où le respect des anciens, passe par une autre notion de la famille, de son respect, de sa dignité. Enfin, un monde d’un autre âge.

Polémikoeur. dit: à

Le commentarium, par son ouverture,
tient plus du crachoir de saloon
que du salon du savoir.
Balaibrossement.

la vie dans les bois dit: à

si c’est un quizz, rosetta est un super film belge, de mémoire.

de nota dit: à

Vous commencez sérieusement à me les briser avec votre morale à la noix! j’ai écrit « un ingénieur en chauffage central » , je n’ai pas écrit « un juif, ingénieur »…ce qui aurait été peut-être de mauvais gout mais alors pas plus que l’humour de Desproges dans son sketch sur les juifs… fallait-il que je me censure parce que le père de Tchernia était juif? Et puis, Wider et Berzing, vous voyez des antisémites partout, mais avec moi vous tombez mal, mon grand-père maternel a été fusillé à Chateaubriand, mon grand-oncle, déporté à Dachau, vous me fatiguez, vous voyez le mal partout, ça devient impossible, alors dîtes que ma « blague » est con, tout ce que vous voulez, mais ne venez pas me faire le procès de l’antisémitisme,!

la vie dans les bois dit: à

« Enfin, un monde d’un autre âge. »
je voulais préciser, car se débarrasser des ses parents en les mettant à l’EHPAD, c’est bien franhouille branché de l’ipod.

de nota dit: à

Et m…., Châteaubriant!

la vie dans les bois dit: à

branché, franchouille, la visiteuse de l’EHPAD, Annelise, qui a réussi à me mettre en colère.

Polémikoeur. dit: à

Pas besoin de personnaliser –
il y a des situations difficiles
et cruelles, de plus en plus répandues –
pour pointer un risque de dérapage à terme
à oublier, quelles qu’en soient les raisons,
devoir de réserve, secret médical, confidentialité,
et toutes les petites attentions du quotidien
dues à autrui dès lors qu’il les respecte
ou les a respectées et que le bien commun
n’est pas menacé par une forme d’omerta.
Discrétionnairement.

closer dit: à

« Et puis, Wider et Berzing, vous voyez des antisémites partout »

WG et Berzounet me rappellent une blague juive qui m’avait été racontée par un juif au Lycée: « deux types voyagent en train; l’un va se laver les dents au lavabo et revient avec sa brosse à dent à la main. Son voisin, juif, lui demande « poufez-fou me prêter votre prosse à dents? ». L’autre répond non, évidemment…
« Ah che fois, monsieur est antisémite! »

C’est tout WG…

rose dit: à

On n’est pas forcément plusieurs dans une fratrie. On ‘est pas forcément d’accord sur les décisions à prendre de. C’est déjà tellement douloureux à vivre
Sauter sur le paletot de la personne qui ose le dire pck elle est en confiancenis.
Quand c’est ta mère tu crèves de douleur. Plus que Tcherniatovski qui est dans le poste.

la vie dans les bois dit: à

« Pas besoin de personnaliser – »

Dites, Polé, faudrait savoir !

Quand on point précisément ce qui cloche, chez des donneurs de leçons à deux balles, sugonflés de leur moije, il faut alors mutualiser le cas des vieux, en maison de retraite médicalisée ?

closer dit: à

je précise, « par un bon copain juif… »

la vie dans les bois dit: à

quand on pointe, évidemment, leurs petites bassesses rhétoriques.

rose dit: à

Depuis hier je connais hier un mec qui s’appelle chaudière. Depuis 30 ans je le vois marcher. Il me plaît bien. Me demande si avec couverture chauffante ce ferait une bonne assoc.
Ou trop.

rose dit: à

Les briser à quelqu’un de Chaptal qui tient un cheptel rend la situation grave.

Je croyais qu’il avait vendu sa brosse à dents. Suis je antisémite ?

Polémikoeur. dit: à

Rosetta, le CNRS,
Tchernia, la vieillesse,
réfléchir avant d’aboyer,
et toute cette prise de tête,
« à quoi ça sert » ?
Indice dans « Charcot,
gentleman des pôles »
sur Arte, hier.
Pourquoipassionnément.

la vie dans les bois dit: à

Ah oui, ça c’est un nouveau concept sociétal.
J’ai appris ça l’autre jour. Cela se passe en France.
Des actifs épargnent, en se cooptant, hors de question de voisiner avec des vieux fâcheux, pour la construction d’une structure médicalisée, où ils couleraient des derniers jours heureux. Avec le chauffage, bien sûr.

rose dit: à

23h33 et 23h59
moi aussi je lis les messages de lavande

la vie dans les bois dit: à

Polé,tss, tss, vous vous indignez. Acceptez qu’on ne le fasse pas selon votre point de vue. C’est tout.

Rosetta, film des Frères Dardenne est un remarquable portrait du courage.

D. dit: à

Widergänger dit: 9 octobre 2016 à 13 h 27 min

D’après la presse, la sonde Rosetta va nous permettre de mieux connaître la formation du système solaire et même aussi de mieux comprendre l’origine de la présence de l’eau sur la terre. C’est quand même très loin d’être négligeables comme connaissances me semble-t-il !

.

Merci de détailler (fournir les références) qui permettent de constater que depuis on mieux connait la formation du système solaire et on mieux comprend l’origine de la présence de l’eau sur la terre.

Polémikoeur. dit: à

Les choix de vies
ne mettent pas toujours
à l’abri des choix de la vie.
Fatamilialement.

berguenzinc dit: à

Dans quelques mois, la sonde Najetta va s’écraser sur Jouppi-Lepeni…espérons qu’on aura plus d’informations sur la destruction du système scolaire.
!

Polémikoeur. dit: à

Dans le commentarium plus qu’ailleurs,
pas besoin de mordre le bout de viande
pour disputer une bonne bavette.
Discutablement.

Jean dit: à

La seconde mort de Pïerre Tchernia ? Administrée par celui qui, pourtant, la veille, lui avait rendu un hommage appuyé ? Tchernia nous aura souvent faire rire, nous aura souvent amusés, nous aura même souvent captivés. Mais ce que j’ai vu et écouté tout à l’heure sur la 2, je crois que je n’avais jamais assisté à une séquence d’une telle qualité. Et pourtant, même si je n’atteint pas l’âge vénérable de JC, j’ai de la bouteille. Cela a commencé par une interview éblouissante de Carole Bouquet. Celle-là, comme on dit, elle a oublié d’être bête. Celle-là, on n’a pas fini de dresser la liste des sujets qui la passionnent et sur lesquels elle est capable de tenir des propos éclairants. Et puis cela a continué par une vraie-fausse primaire entre candidats de droite, animée par un vrai Franz-Olivier Giesbert. Cela s’est poursuivi par un (vrai) débat entre vrais journalistes. Le tout étincelant d’intelligence, de drôlerie et de vie. Un grand morceau de télévision, organisé et animé par un incomparable maître de cérémonies : Delahousse. Quand télévision rime avec espoir : tout arrive

rose dit: à

La seule chose qui est inacceptable est de prendre la décision pour quelqu’un d’autre sans respecter son avis. Ce n’est pas tolérable.

J’aime bien annelise roux. Son écriture me fait l’effet d’une pouliche effarouchée à qui on ouvre les barrières du ranch et qui découvre qu’elle était verte sa vallée.

et elle galope avant que de manger
elle est loyale et sincère. Faut pas te fâcher.
Vais au soleil dehors sur la terrasse
salut

Polémikoeur. dit: à

14 h 26 en quarantaine,
moment de décrocher.
Dominicalement.

la vie dans les bois dit: à

Le côté humour décalé de P. Tchernia, est aussi et déjà, dans le scénario de  » la belle américaine »,- qui peut en cacher une autre- avec sa fausse caméra, son faux micro.

la vie dans les bois dit: à

@14h28, bref, elle a de gros sabots.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…alors, l’origine de l!eau sur terre,!…

…comme qui dirait,…faut bien, que face à l’univers en son espace,…le soleil et son volume d’intensité sidéral,…crée une vapeur, qui sur sa circonférence rencontre une planète réceptrice d’eau, avec sa lune qui d’avant à aujourd’hui, n’en veut pas,!…

…laissons les planètes tranquilles de ce qui nous échappe toujours,!…

…jouer avec les planètes du soleil, et se casser la figure, pour l’éternité,!…

…d’où vient l’eau sur terre,!…
…le hasard du cro-magnon, caché dans son trou, pendant les chutes de comètes exterminatrices,!…
…c’est qu’il en reste des comètes sur nos poires,!…et pas des moindre, jouons aux ballets rose aux planètes,!…

…pour y voir, notre cul noir éternel abrutis,!…
…suivant,!…etc,!…et de une,…

Sergio dit: à

L’eau sur la Terre, l’eau sur la Terre… Mais on n’a rien demandé ! Peuvent la reprendre… Du moment qui laissent le whisky… Le Monrachet !

DHH dit: à

@WGG
un livre à lire si vous ne le connaissez pas et qui vous intéressera surement: dans la collection « le goût de … » le goût d’Odessa de Sandrine Treiner ,l’actuelle directrice de France culture
par ailleurs des amis qui sont retournés plusieurs fois au yddishland sur les traces de leurs aïeux m’ont dit avec amertume combien on sentait d’annéee en anéee evoluer le comportement des populations locales jouant de plus en plus cyniquement le filon de ce tourisme juif ,nouvelle manne qu’ils exploitent
je crains que cette « touristification stipendiée de votre rencontre avec vos racines ne débouche sur ce genre de deception

Widergänger dit: à

On se demande, de nota, si vous savez lire quand on lit votre commentaire.

J’ai suggéré justement à notre ami Berzik qu’il n’a avait pas d’antisémitisme dans votre commentiare mais plutôt de la bêtise. C’est d’ailleurs ce que vous confirmez par votre réponse à mon commentaire, réponse en effet tout à fait bête.

Moi, personnellement, je n’ai pas lu votre commentaire sur l’ingénieur chauffagiste comme un commentaire antisémite qu’il n’est pas manifestement pas. C’est simplement un commentaire d’une inénarrable bêtise d’un homme (ou d’une femme, je ne sais plus…) qui n’imagine même pas, en 2016 ! qu’un ingénieur puisse tomber amoureux d’une belle et séduisante couturière de la butte Montmartre (sic !). Faut vraiment être une sacrée gourde pour avoir le cerveau traversé par de telles inepties…

De même, je ne vois pas en quoi le fait d’avoir des membres de sa famille résistants, voire même déportés à Dachau empêcherait leurs descendants de trimbaler une épaisse couche de bêtise caractérisée… et qu’on voit à l’œuvre ici même assez souvent… Ce n’est pas la première fois, de nota que vous en donner une preuve hélas accablante pour vous. Vous vous servez de la déportation de vos ancêtres comme garantie de l’intelligence de votre cerveau, or existe-t-il plus bête déduction de l’un à l’autre ?

Widergänger dit: à

Mais vous pensez bien, DHH, que je l’ai déjà lu, et bien d’autres sur Odessa ! Et Babel, et etc…

Widergänger dit: à

Merci de détailler (fournir les références) qui permettent de constater que depuis on mieux connait la formation du système solaire et on mieux comprend l’origine de la présence de l’eau sur la terre. (le divin D.)
__________
Mais Lavande vous a dit que les chercheurs en avaient pour des décennies de travail. Ne soyez pas si pressé, D., voyons ! Un peu de patience. Vous les aurez vos preuves mais chaque chose en son temps.

emmanuel dit: à

Haaaaaaaaaaaaaaaaa!! Le Vide dans la boite dans ses états. Les ovaires desséchés se prennent une branlée tout en finesse par Anne-lise à midi10 et continuent de CORRIGER CORRIGER CORRIGER !!Le lapin Duracell à côté, il peut courir.
A.li, perdez pas votre temps avec la Virago!! Quelle khone non mais quelle khone. Vous ne venez pas assez ici pour le savoir.rance, la mère Tape dur, racornie !!! Le calbut, seule chose qui lui parle; le PB c’est qu’elle ne doit jamais en voir. Tu m’étonnes !!De la ‘mièvrerie’ chez Ali.R, pauvre gourde??? Tu commences par dire que tu ne la lis pas « parce que tu ne vois pas les mêmes films et que pareil avec S.Avon ». Catherine Sabbag n’a pas mérité tes compliments la pauvre fille; tes posts donnent envie de gerber.
Gourdasse, si tu lisais tu saurais que S.Avon et Ali.Roux = aux antipodes!!no way; Rien à voir.Tout le contraire; mais faudrait que tu fasses autre chose que de venir nous les briser menus!
Et si moi ça me plait de lire au détour d’un post assouline qui rend visite à son ami Tchernia???Rose ou Wgg avec ses élèves ou Lavande avec son mari. les angoisses de Wg, les balades de Popaul, Bergenzinc qui parle de son père traducteur??Qu’un blog donne lieu à des conversations personnelles ‘sporadiques’, des épanchements perso, ça te dépasse, hein? La différence entre ‘obscénité’ et ce qu’il y a d’humain;Faudrait que tu commences à avoir ne serait-ce qu’un embryon de vie personnelle, bas de casse !!!
Ton filet de pus dégoûte de venir. t’as que ton clavier pour compagnie; une injure à l’intelligence!!!

Widergänger dit: à

Je ne vois pas en quoi, DHH, je pourrais être victime d’un « certain tourisme juif » ? Au nom de quoi vous permettez-vous de me dire ça ? Je ne vois pas en quoi retourner à Raciaz ou Plosk ou Odessa ferait de moi une « victime du tourisme juif »… ! Ce que vous dites relève du délire.

Pour ma part, je n’ai absolument pas constaté ce prétendu « tourisme juif » ni en Pologne ni à Odessa. Ni à Raciaz, ni à Plosk, où on peut voir un ancien bâtiment de la fameuse communauté juive de cette ville où vivait une grande communauté juive, cet ancien bâtiment en piteux état, aux murs lézardés et aux fenêtres devenues des trous béants ou bouchés par de simples parpins de béton et dans un état général absolument déplorable qui n’est pas fait pour attirer quelque « tourisme juif » que ce soit mais bien plutôt pour leur rappeler les jours les plus sombres de l’horreur de l’anéantissement.

Vous vous égarez, DHH.

Widergänger dit: à

Et même à Varsovie, on ne peut guère parler d’un « tourisme juif ». À Wloclawek, c’est encore plus évident. Au seul musée de la ville, toute présence de la communauté juive, la deuxième de Pologne après Varsovie pourtant, est totalement ignorée dans ce musée alors que la présence des Juifs dans cette grande villed e province est attestée depuis le XVIè siècle ! Musée entièrement dédié au lyrisme nationaliste polonais. Alors, votre reproche tombe vraiment très mal !

DHH dit: à

@Lavande
De tous les familiers de ce blog vous êtes celle qui mérite peut-être le plus notre admiration, du moins à travers ce qui se découvre des uns et des autres à travers leurs posts
C’est de cette categirie que vous relevez ,car scientifique de haut niveau de profession vous êtes aussi une femme de grande culture aussi ferue de théâtre que de littérature et même engagée dans une aventure théâtrale .
J’ai pensé souvent en vous lisant –je l’ai déjà dit ici- à ce qu’écrivait Léon Blum sur les gens exceptionnels, qui sont ceux qui cumulent des qualités qui habituellement s’excluent.
Alors stigmatiser les énarques comme vous le faites dans vos post d’aujourd’hui ,vous réclamer d’une idée reçue aussi globalisante et galvaudée , non ! pas vous ! Vous etes beaucoup trop rigoureuse et subtile pour ça
Bà V

Sergio dit: à

rose dit: 9 octobre 2016 à 14 h 08 min
Depuis 30 ans je le vois marcher.

Houi faudrait un arrêt au stand… Préférer l’Alsace, on donne des bières dans les marathons !

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 8 octobre 2016 à 12 h 45 min
« moi qui suis resté le sublime (sic) raté du trinôme… »

Quand c’est raté, c’est souvent collant.

Phil dit: à

Le quartier « Casimir » a tout de même quelque allure de yiddisneyland, comme celui de la Kiralyutca à Budapest. La faute n’en revient sûrement pas uniquement aux indigènes locaux, dixit dhh, mais aussi à ces jeunes casquettés nouillorquais qui déambulent, un rien méprisants pour ces « commiounist people », fiers de leur pouvoir d’achat hérité de leurs aïeux dont ils ne parlent plus un traitre mot de la langue d’origine.

D. dit: à

Widergänger dit: 9 octobre 2016 à 15 h 01 min

Merci de détailler (fournir les références) qui permettent de constater que depuis on mieux connait la formation du système solaire et on mieux comprend l’origine de la présence de l’eau sur la terre. (le divin D.)
__________
Mais Lavande vous a dit que les chercheurs en avaient pour des décennies de travail. Ne soyez pas si pressé, D., voyons ! Un peu de patience. Vous les aurez vos preuves mais chaque chose en son temps.

.

Non, non, non. Mes impôts n’ont pas à financer ces lubies spacio-européennes, surtout pas les temps qui courent alors que la France continue à s’enfoncer et dont la dette explose.

D. dit: à

Je connais Odessa, je n’y retournerai plus,c’est très surfait. Les grands escaliers ont été construits pour frimer, pour montrer à ceux qui arrivent par le port en bas que la ville en haut est superbe. Or elle n’est que banale, imitant des architectures vues ailleurs, d’un style assez vulgaire au fond.

D. dit: à

Z’êtes sûr que c’est pas Shlomo Douer, le type du chauffage ?

Chaloux dit: à

« Mes impôts »…

Quand on voit que l’assurance-vie, les fonds de pension et le livret A vont bientôt disparaître dans le grand trou qui mange tout, le problème des impôts devient anecdotique.

Widergänger dit: à

On ne va pas supprimer la recherche scientifique sous prétexte que la dette explose, enfin, D. ! Soyez un peu plus raisonnable, que diable. Vous voudriez les mettres au chômage tous ces chercheurs ! Belle mentalité… La rentabilité à tout prix. Mais c’est exactement ce contre quoi pestait Heidegger dans son discours de Rectorat en avril 1933 ! Et c’était exactement ça la politique nazie de l’éducation ! Et c’est ce qu’on nous propose justement avec la réforme en cours qui enterrine la ruine de l’École.

Pour ma chef d’établissement — ce qui va ravir le divin chaloux — j’ai « largement contribué à la ruine de l’École ». Je ne suis pas seulement responsable si 2/3 des élèves du collège ont un niveau nul en orthographe mais reponsable aussi de l’état calamiteux de l’enseignement en France… Mes anciens élèves ont beau être parmi cette élite du Tiers qui maîtrise à peu près l’orthographe (Mais vos collègues n’ont pas les résultats catastrophiques qui sont les vôtres !, me lance-t-elle dans son bureau sans rire ; et pour cause, ce sont mes anciens élèves…!), je suis la cause du malheur de la France entière… Je ne raconte pas des blagues ; c’est vraiment une vraie folle. Et dangereuse, je vais être convoqué au Rectorat. On va rire, je pense, avec tout ce que je vais raconter. Comme je n’ai plus rien à perdre, je vais enfin me soulager. De toute façon, la situation est telle que tout le monde s’en fout en réalité, surtout au Rectorat.

Widergänger dit: à

Phil dit: 9 octobre 2016 à 15 h 52 min
Oui, là je suis d’accord. Mais vous trouvez les mêmes aussi arrogants en Israël. Je me souviens à ce sujet d’une scène dans un bus où je suis monté pour revenir de la forteresse de Massada sur la Mer morte. Un jeune Américain Juif orthodoxe qui s’est montré très méprisant avec le chauffeur, qui l’a aussitôt envoyé sur les roses sans ménagement en lui répondant en hébreu et on sentait dans sa réaction qu’il en avait vu d’autres…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le terrorisme des états, la désinformation sur les peuples à équarrissage, du chiffra aux paradis fiscaux, inventez, déposer vos brevets, pour les académiciens du milieu lèche-culs,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…

Jibé dit: à

« La rentabilité à tout prix. »

Mot d’ordre qui semble avoir également envahi jusqu’aux services commerciaux des maisons d’édition…

Chaloux dit: à

Alba, fort heureusement, je n’en suis pas à souhaiter que tu aies des problèmes. Loin de là.

Delaporte dit: à

Le seul à avoir parlé de Pierre Tchernia avec la dignité qui s’imposait, c’est l’animateur Arthur, qui a insisté sur sa passion pour le cinéma avec l’anecdote suivante :

« Alors pour son anniversaire, je lui ai organisé une surprise. J’ai pris Pierre par la main, j’ai ouvert une porte dans une suite d’hôtel et j’ai dit : ‘Il y a quelqu’un qui voudrait faire ta connaissance’ et c’était Woody Allen. »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il n’y a que des escroqueries, du pouvoir en finalité stable,!…
…l’état, notre croix à s’en débarrasser,!…
…tous cartes sur tables à comparer,!…les excès ciblés, à diviser pour régner, à se remplir les poches, sur une industrie aux mains d’étrangers par les investisseurs à prétextes,!…

…même une vraie révolution, ne suffira pas, à remettre la dignité et la justice en ses liens propres aux pouvoirs,!…

…démerder vous comme des cow-boys des grands-chemins,!…des bandits comme l’état actuel du droit,!…là,!…
…etc,!…
…l’état du bluff, pour des étrangers qui nous gouvernent,!…
…Go,!…

Widergänger dit: à

Le style que vous appelez « vulgaire » pour Odessa, c’est le style italien d’Europe qu’on trouve à Rome… C’est vous qui êtes « surfait », mon brave D. !

Mais il est vrai que l’architecture de l’escalier relève d’une fausse perspective telle qu’on la pratiquait au XVIIIè siècle pour donner plus d’ampleur à l’objet architectural, donnant ici l’impression avec l’élargissement progressif des marches de l’escalier à mesure qu’on monte d’un plus grand escalier qu’il n’est en réalité, cet artifice produisant un effet de trompe-l’œil. On a quelque chose de semblable dans la rue Saint-Honoré avec un immeuble situé juste en face de ce qui était le magasin de jouets appelé « Le Nain jaune », où j’ai acheté dans mes enfances des figurines de cow-boys et d’indiens… Les fenêtres des étages supérieurs sont progressivement plus hautes donnant ainsi l’impression que la façade est plus haute qu’en réalité. Cette immeuble existait quand est passé devant Robespierre pour aller sur l’échafaud dressé alors sur l’actuelle Place de la Concorde se faire rétrécir… J’y pense chaque fois que je passe par là devant cet immeuble de cette ancienne rue Richepance, du nom d’un brave négrier français, rue par laquelle je passais, enfant, pour aller jouer au foot aux Tuileries avec mon frère cadet ou y retrouver des copains. Ces immeubles furent même, paraît-il, aspergés de sang au passage de la charrette qui emmenait Robespierre. Un haut lieu de l’horreur, cet endroit de Paris.

rose dit: à

C’est lus souvent collant et pas assez cuit. Ou du riz dans une tarte. Ou du curry dans.des.vols.aux.dans des vols aux vents. C’est alors franchement dégueulasse et ça te.fout.tout ton moral en l’air.

Jibé dit: à

« où j’ai acheté dans mes enfances »

WGG, homme multiple ou double-face ?

Delaporte dit: à

Faire du « tourisme juif » actuellement en Pologne pourrait sembler paradoxal, en quelque sorte, alors qu’à la tête de ce pays règne un gouvernement populiste d’extrême droite, qui puise son inspiration dans les vieux démons européens.

Widergänger dit: à

Non, Jibé, c’est simplement une grosse faute de frappe. Je ne sais pas si vous avez connu ce fameux « Nain jaune » comme magasin de jouet. Mais il a enchanté toute mon enfance. Juste au coin de la rue Saint-Honoré et ancienne Richepance, nom trop déshonorant pour ne pas avoir été changé avec l’arrivée de Delanoé à la mairie de Paris. Mais j’oublis présentement son nouveau nom, étant pour moi éternellement la rue Richepance de mon enfance, où habitait un copain même chez qui je suis allé un jour jouet aux petits soldats achetés au Nain Jaune alors que j’étais à l’école primaire de la rue Cambon juste à côté.

Widergänger dit: à

Je ne vois vraiment pas en quoi ça pourrait paraître paradoxal ! Comme les petits-enfants juifs ou arrière petits enfants juifs qui vont en pélerinage à Auschwitz. Y voir là un paradoxe, c’est complètement dingue.

Jibé dit: à

Oui, je me souviens très bien de la boutique, WGG. Mais fallait être riche pour y acheter les jouets superbes que l’on voyait en vitrine ! Vous faisiez aussi vos courses chez Fauchon, à la Madeleine ? Moi, j’étais client de chez Old England, dont je ne me suis pas encore remis de la fermeture, avenue des Capucines. Un pull en laine ou cachemire coutait cher, au départ, mais dix ans après, toujours opérationnel, il était largement amorti…

Jibé dit: à

boulevard, pardon !

Jibé dit: à

C’est souvent à la disparition des antiques boutiques, que l’on voit que Paris change !

Delaporte dit: à

Moi, je regrette surtout la fermeture de la belle boutique Arnys, rue de Sèvres, mangée par un chausseur.

Jibé dit: à

Oui, mais il y a toujours le Bon-Marché, qui a plutôt réussi sa reconversion. Pas comme la Samaritaine, hélas !

Jibé dit: à

Ce qui m’a frappé à Lisbonne, dernièrement, c’est la présence partout de vieilles librairies, comme à Budapest, et non plus à Paris !

Jean dit: à

Moi, j’étais client de chez Old England, dont je ne me suis pas encore remis de la fermeture, avenue des Capucines. Un pull en laine ou cachemire coutait cher, au départ, mais dix ans après, toujours opérationnel, il était largement amorti… (jibé)

Il y a chez Jibé un assez irrésistible côté maîtresse de maison bourgeoise fin de siècle (dernier) : ce doit être un effet pervers de la théorie du genre.

Widergänger dit: à

Oui, c’était un magasin pour enfants de riches en effet. Mais je n’y ai acheté que quelques coq-boys en plastique. Toute la tirelire de l’époque a dû y passer… J’allais aussi en acheté à la librairie anglaise du bout de la Cambon, au débouché sur la rue de Rivoli, qui en vendait dans mon enfance. Ils étaient plus accessible à ma bourse d’enfant pas riche (j’ai veillé à ne pas faire la même faute de frappe cette fois-ci, Jibé, au mot « bourse » comme tout à l’heure à « enfances »…). Autrement, j’allais acheté mes jouets au Passage du Havre qui était pour moi et mes deux frères une véritable caverne d’Ali Baba pour le bonheur des enfants quand j’étais petit. Mon père nous y conduisait d’ailleurs pour nous y promener quand j’étais tout petit à la fin des années 50. C’est là où j’ai acheté soldats, cow-boys et trains électriques. Mais j’en avais aussi de mon oncle fleuriste de la rue de Seine qui allait soigner ses poumons en Autriche dans les années 50 dans le Tirol chez un aubergiste qui avait dû être un nazi comme tout le monde durant la guerre tandis que mon oncle, lui, était prisonnier à côté de Prague et y mettait en péril ses poumons. Il nous a ainsi rapporté plusieurs locomotives à vapeur et électrique de la marque prestigieuse pour nous enfants qu’il avait acheté à Insbruck. Et ce qui est drôle, c’est que quand je suis allé la première fois avec Marusa à Bergün, en Suisse, j’ai trouvé exposée juste en face du chalet de son frère sur la route qui mène à la gare le modèle en vrai de la locomotive électrique typiquement allemande que mon oncle un jour des années 50 avait rapporté d’Innsbruck. Depuis mon enfance, j’adore, pour cette raison sans doute,les trains, j’adore voyager en train, même en TGV.

Chaloux dit: à

Le Bon-Marché, j’y allais il y a plus de quarante ans avec ma grand-mère. Jamais vu un lieu aussi poussiéreux. Au dernier étage, il y avait d’immenses tapis qui devaient attendre le chaland depuis 1915.
Mais le plus significatif pour moi, ça a été la fermeture de ces magasins de vêtements qui s’appelaient je crois « Au Dames de France » et qu’on retrouvait un peu partout jusque dans les sous-préfectures les plus improbables. Il y en avait un sous les arcades de la place Ducale à Charleville. C’était collet-monté au possible et je trouvais les vitrines fascinantes.

Jibé dit: à

Jean, Old England, rue d’Antibes à Cannes, est toujours en activité. C’est de là plutôt qu’il faut chercher mon goût pour cette boutique, au-dessus de mes moyens…

Chaloux dit: à

« Enfances » est ancien mais n’est pas une faute. Voir Les Enfances de Zénon, L’Oeuvre au Noir.

J.D dit: à

Vie dans les bois dit: »obscène,elle a de gros sabots » parce que’Annelise Roux fait mention de sa mère .On se frotte les yeux .AR est une écrivaine.Relisez Oe Kenzaburo, l’homme de Shikoku qui couche son fils anormal , La-Vie.Vos critiques envers Anne-Lise ,c’est le patron de bastringue qui sent le graillon qui prend Miles de haut et lui dit comment jouer.Le chanteur de kermesse qui explique à Alain Bashung ce qu’il doit faire .Pathétique.

Widergänger dit: à

Oui, Old England, boulevard des Capucines ! Dès que je suis devenu prof, j’ai aussitôt dépensé mes premiers sous dans une belle paire de chaussures rouges de chez OlEngland, paire devenue trop étroite pour mes pieds évasés de maintenant mais que j’ai toujours chez moi, et en excellent état pour l’avoir fait ressemelée en son temps rue Godot de Mauroy chez Claraso, juste en face le n°35 où a vécu ma famille de 1936 à 2006 ! Mon père avait 25 ans quand il est arrivé là avec sa mère en 1936.

Sa mère et son père d’ailleurs fournissait à Ol England des robes de leur maison de Haute Couture du 63 boulevard Haussmann dans la fin des années 20 et jusqu’en 1930, où elle fit faillite suite à la crise de 1929.

Jibé dit: à

Oui, il y avait aussi un « Aux Dames de France », à Cannes, Chaloux. Ma mère m’y a fait participer au concours du plus bel enfant (années 50, comme dans le sujet du jour). Je n’avais pas gagné, au grand mécontentement de ma mère !

Jibé dit: à

« une belle paire de chaussures rouges »

Avec des pantalons à carreau vert foncé, motif écossais, et un veston jaune citron, superbe !

Chaloux dit: à

Chacun quitte Paris avec dans l’esprit la ville qu’il a connue. C’est un sujet sans aucune originalité mais qui ne cesse jamais d’être passionnant. Nous sommes les dernières générations à avoir connu une certaine forme de délabrement qui rattachait encore la ville à ses grands romanciers, ses grands poètes, Balzac, Baudelaire, Proust, aux grandes figures historiques qui souvent les ont mises à feu et à sang, ou ont commencé ou achevé là leur martyre. Curieusement, c’est au souvenir que s’attaque d’abord, en bon Attila moderne, l’aménagement touristique, n’en laissant pas une trace. On pourrait en dire tout autant d’un certain Versailles dont il faudra bientôt porter le deuil, du Senlis d’avant 1970 etc. Quel tohu-bohu chez les fantômes!

Widergänger dit: à

Non, mon genre est plus classique. Avec un pantalon gris de tergal ou de flanelle. Ma mère nous a élevés avec des goûts de luxe parce qu’elle était couturière de haute couture et que c’était de tradition aussi du côté de mon père. Mes parents comme mes frères et moi, nous avons toujours été très bien habillés.

Je me souviens à cet égard d’une anecdote de mon père, qui savait aussi raconter des histoires quand il était en verve, et toujours des histoires drôles ou ironique, ce qui était assez surprenant tout de même pour moi dans smon enfance étant donné qu’il était le plus clair de son temps très renfermé, méditant on ne sait quoi voire taciturne et fermé comme une prison. Il nous a raconté un soir à table que ses collègues ouvrier de l’usine Mazda à Courbevoie avait cru entendre s’approcher de leur atelier le patron de l’usine, qui était un brave polytechnicien pantouflé…, au bruit de ses chaussures, que mon père avait l’habitude, tout ouvier qu’il était, d’acheter très cher, trop cher pour ses moyens. Ses chaussures faisait sur le linoléum du couloir le même bruit que celles de leur patron. Et il en riait comme un tordu tellement il était fier de la confusion. Ce qui dit beaucoup de choses sur mon père, sur la profondeur de sa conception de la vie, sur le peu de sérieux qu’il lui accordait, sur le fantôme qu’il se sentait être, et dont il ne parlait pourtant jamais.

Chaloux dit: à

« qui souvent les ont mises à feu et à sang, ou  » n’ a rien à faire là.
Lire:
« Nous sommes les dernières générations à avoir connu une certaine forme de délabrement qui rattachait encore la ville à ses grands romanciers, ses grands poètes, Balzac, Baudelaire, Proust, aux grandes figures historiques qui ont commencé ou achevé là leur martyre ».

la vie dans les bois dit: à

@J.D dit: 9 octobre 2016 à 17 h 18 min

Collaborateur de la rdcinéma ?

Non pas du tout ce que vous dites. Vous vous faites un film de pas grand’chose.

Il a été question d’un commentaire d’une « stupéfiante miellité obscène », en guise de ce qui n’était pas d’ailleurs, un hommage à Pierre. Pierre Tchernia.

Jean dit: à

Quand je pense qu’on a sans doute laisser croupir Pierre Tchernia des mois dans sa caisse à roulettes et se dégrader quotidiennement sous les assauts d’alzheimer, alors qu’il aurait été si simple de l’étouffer sous un oreiller.

DHH dit: à

@JB@WGG
le magasin s’appelait le Nain bleu et pas jaune (le nain jaune c’est un jeu de société sorte de mistigris)
C’était une sorte d’Hermes des jouets pour enfants de rupins bien nés et bien élevés comme Dominique qui était leur couturier .Avant sa fermeture de fermer le gros de sa clientèle venait du Golfe .
Quant au Bon marché n’oublions pas qu’il rayonnait sur le quartier de saint Sulpice voué depuis toujours autour du grand séminaire-aujourd’hui centre des impôts- , au commerce des accessoires du catholicisme.
il avait un service de couture ecclésiastique sur mesure ,où la dame qui me logeait lorsque j’étais étudiante commandait des soutanes de luxe pour son fils, prêtre intégriste qui flirtait avec saint Nicolas du Chardonnet

Widergänger dit: à

Mercredi dernier je suis passé rue de Caumartin devant l’immeuble où Stendhal écrivit La Chartreuse, et j’ai vu qu’on était en train de restaurer l’immeuble. J’ai eu peur qu’on ait enlevé la plaque commémorative de ce haut fait de la vie littéraire de la France. Mais non, elle y est toujours. Ensuite je me suis enfoncé dans le labyrinthe qui mène à la place du théâtre Edouard VII où j’organisais quand j’étais gamin rue Cambon des batailles rangées avec les copains entre clans à l’école… Quand j’y pense, ça me laisse vraiment rêveur, je devais être un vrai petit dur à cette époque, du moins j’avais sans doute besoin de m’en donner l’impression. Alors je suis parti dans une rêverie sans fin sur l’enfance. J’en suis sorti en constatant en me dirigeant vers la rue Boudreau qu’en face le théâtre de l’Athénée qui est là, s’est installé un musée du parfum en lieu et place du marchand de beaux meubles anglais Maple, de mon enfance, et dont le fils était un copain en classe à l’époque. Je me souviens même qu’on avait mis le feu dans une cave de l’un de ces immeubles… un début de feu, ça avait fait tout un scandale… mais mes parents n’en ont jamais rien su… Pauvre mère, elle qui se donnait tant de mal ppourtant our nous élever avec une excellente éducation ! Si elle l’avait su, j’aurais reçu une sacrée roustée…

la vie dans les bois dit: à

Mais JB sur son fauteuil à roulettes, est là pour rappeler qu’ici, il y a tous les jours compèt’ de course en fauteuils à roulette dans les couloirs de leur maison de retraite virtuelle. Depuis qu’ils ont lu le roman Golem, ils savent tout ou presque de la maladie d’ Alzheimer.

Widergänger dit: à

Ah, oui, c’est vrai, DHH ! Tout à fait ! Quelle confusion en effet avec le jeu ! Oui, Au nain bleu, c’est vrai.

berguenzinc dit: à

moi, je me souviens de la librairie de Martin Flinker, Quai des Orfèvres, une librairie qui sentait la poussière et la vieille encre. Mon père m’ y achetait des Erich Kästner. On y entrait en descendant deux marches. Flinker ressemblait à un personnage de Döblin. Il avait une voix perhée et nasillarde. C’était un grigou.

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