de Pierre Assouline

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La République des livres
Familles, je vous hais !

Familles, je vous hais !

Un siècle et des poussières après le cri lancé par André Gide, « Familles, je vous hais ! » n’a rien perdu de son actualité. Plusieurs témoignages sous forme de récits, parus ces deux dernières années dans le fracas du scandale médiatique, en attestent : Orléans de Yann Moix, Le Temps gagné de Raphaël Enthoven, Le Consentement de Vanessa Springora, La Familia grande de Camille Kouchner… Qu’il s’agisse de maltraitance infantile, de viol, d’inceste ou de pédocriminalité, la même question revient lancinante dans ces récits, formulée implicitement ou explicitement : « Où sont les parents ? ». Familles décomposées, recomposées, redécomposées, explosées. Père parti. Et alors ? Comme si le départ, la séparation, le divorce l’exonéraient d’une présence et le déchargeaient de toute responsabilité. Camille Kouchner n’a de cesse d’interpeller ses parents : « Où étiez-vous ? ». La chronique de la vie quotidienne vue par Yann Moix, enfant martyrisé, terrorisé, humilié, est accablante pour les parents.

La famille est la vraie cible de ces livres derrière celle officiellement désignée urbi et orbi. Au-delà de la dénonciation des coupables, la famille est constamment mise sur le grill de manière plus ou moins précise ou refoulée. L’inceste, crime de lien, touche au patriarcat donc à la domination. Or qu’est-ce que ce lien sinon celui de la famille ? Elle peut détruire l’enfant qu’elle est censée protéger. La maison de vacances est l’héroïne cachée du récit de Camille Kouchner, le lieu géométrique des passions, des bonheurs et des angoisses. Sanary, maison de famille mais de « cette famille de fous ».

« Familles, je vous hais ! Foyers clos ; portes refermées ; possessions jalouses du bonheur » écrivait donc le jeune Gide dans Les Nourritures terrestres, poème en prose si l’on veut car le livre est en réalité inclassable tant il mêle les genres littéraires, a été publié en 1897 par le Mercure de France. Récit initiatique et sensuel, mêlant sensations et réminiscences, il encourageme à se rendre disponible à la vie et ouvert à la beauté du monde. Gide y invite surtout les lecteurs de sa génération à se débarrasser de ce qui les aliène à commencer par la famille. Si les Nourritures terrestres a été et continue à être lu comme un traité de vie, les tensions de notre société crispée célèbrent plutôt dans les livres de Moix, Enthoven, Springora, Kouchner des traités de survie.

La Familia grande, le plus récent d’entre eux, est une ode à une mère qui, à 20 ans, se disait fascinée par le bréviaire de Gide et n’avait de cesse de transmettre à sa fille sa passion pour ce livre. Elle l’enjoignait de « fuir sa famille », ce qui lui était d’autant plus difficile que celle-ci représentait « une sacrée bande ». Jusqu’à sa désintégration. « Liberté, liberté ! ». Tel était son  leitmotiv postsoixante-huitard. Sauf que l’inceste n’est pas une liberté. Des Nourritures terrestres, l’histoire littéraire a aussi immortalisé l’injonction lancée par l’auteur à Nathanaël dès la première page : « Et quand tu l’auras lu, jette ce livre- et sors », mais moins les injonctions suivantes à sortir de sa chambre, de sa pensée… De sa famille.

Que d’absences et de silences dans ces livres à explosions, comme on le dirait d’un moteur, avec la colère comme carburant. Quels concentrés de violences enfouies dans ces récits clivants. Impossible de les toucher du doigt sans s’y couper. Le lecteur en ressort en lambeaux, à l’image des auteurs. L’empathie se paie cash. On est autant touché moralement que physiquement. Yann Moix est le seul écrivain des quatre. Pour les autres, on saura plus tard, si l’essai est transformé. Un écrivain écrit par rapport à son secret. Mais s’il mange le morceau d’emblée, que lui reste-t-il ? C’est le risque- à supposer qu’on en calcule les conséquences lorsqu’on a une masse si oppressante à extirper de soi. Alors on verra bien, une fois que le temps aura fait son œuvre et que l’on aura séparé ces livres du bruit qu’ils ont fait. Philip Roth avait prévenu :

« Quand un écrivain naît dans une famille, c’en est fini de cette famille ».

La famille, l’autre tabou, une omerta infracassable. De quoi hésiter entre deux attitudes. Soit lancer un vibrant « Familles, je vous ai ! » tel Hervé Bazin, l’auteur de Vipère au poing, à qui l’on doit ce mot de résistance. Soit paraphraser une fameuse réflexion de Cioran pour l’adapter à la situation : il est incroyable que la perspective de couver peut-être un futur écrivain n’ait jamais fait renoncer un couple à avoir un enfant.

(Édouard Vuillard, Le Déjeuner Hessel, 1899, huile sur carton, musée d’Orsay » et « André Gide en 1893, peu avant de publier les Nourritures terrestres » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 486 Réponses pour Familles, je vous hais !

B dit: à

Ne pas oublier le père Thus. ( et ses descendants).

renato dit: à

Il faudrait lire Sylvia Plath dans un ‘paysage’ hopperien où Anne Sexton et William De Witt Snodgrass seraient des points de distance et Robert Lowell le point de fuite.

Soleil vert dit: à

Nous n’utilisons pas nos téléphones portables avec nos mains, mais avec nos doigts. Nous vivons donc à l’ère du doigt, pas de la main”

C’est ça les successeurs de Derrida, Foucault et Camus ? 😂

Sans compter que deux doigts ça va, mais trois doigts bonjour les dégâts (pardon et alii c’est jour de relâche)😂

Janssen J-J dit: à

@ renoncer à faire l’amour alors que l’on vieillit doucement.

Il ne s’agit pas de renoncer, mais de le pratiquer avec partenaire moins souvent, mais plus qualitativement, l’orgasme en devient secondaire.
Cela dit, à chacun sa merde et sa misère sexuelle, hein…, comme le disait un célèbre de nos erdéliens, vigoureux érotomane à l’approche de ses 70.
Bàv, et bonnes bourres à tous.tes avant le déj. au poisson pané, savasandire !
NB / oui ça vaut pas triplette (sic). So what ? I would prefer not to…

Janssen J-J dit: à

cum grano piperis…
On trouve un émouvant portrait de l’entrée dans la nuit de Sylvia Plath chez la romancière et toujours inspirée psychanalyste Lydie Salvayre…
Je dis ça, je dis rien… aux savants usagers et usagères (mais c’est par cette entrée des 7 femmes que j’ai fait la connaissance de cette funeste écrivaine).

rose dit: à

Guiletta

Le pohs beau c’est le rêve.
Fascinant et heureusement bref.

rose dit: à

Le plus beau

Le pho, plus tard.

rose dit: à

Soleil vert dit: à
Marie Sasseur dit: à
« Grand-père qui fait une folie pour une danseuse c’est un grand classico »

C’est quel film de Fellini, ça ?

La Dolce vita

Et dans Roma, il y a un grand-père qui sorti de son EPHAD grimpe au sommet d’un arbre en criant : « JE VEUX UNE FEMME ! »

Hé Soleil Vert, mollo.
Y a l’ictus mnésique, puis ensuite pire. Vous collapsez raide.

rose dit: à

L’épectase.
Quelle mort ! Quelle mort !!.

Clopine dit: à

Ayééé… Fini l’anomalie. Je dirais : c’est du beau boulot, virtuosité et documentation impec’. Ne pas divulgâcher, ce serait trop dommage. Disons qu’on y croise le Truffaut des rencontres du troisième type, sauf qu’ils sont onze, les types, ahaha.

Merci à Pablo75 pour le lien, et à Hervé Le Tellier pour le moment.

(néanmoins, je trouve les éloges dithyrambiques de Marie Sasseur légèrement exagérés. C’est du très bon boulot, mais on voit cependant les ficelles, le « cousu main » du tout, l’assemblage des contraintes. Je me demade si une adaptation cinématographique ne pourrait pas naître d’un tel livre…)

C.P. dit: à

Soleil vert, c’est dans AMARCORD qu’un frère autorisé à sortir de temps en temps de l’asile, grimpe dans un arbre pendant un moment d’inadvertance de la famille et réclame une femme. Une religieuse naine le fera enfin descendre…

et alii dit: à

permafrost ou pergélisol
basta

Jazzi dit: à

Là, on en voit plus sur « Juliette des esprits » (20′).
C’est formellement très beau mais un peu chiant à la longue.
Néanmoins, ça donne une bonne idée de la période prospère de l’Italie.
Une aisance qui s’accompagne d’une déculturation profonde et d’une recherche superficielle de spiritualités de substitution. Un peu comme pour le Jacques Tati des Trente Glorieuses et de la modernité…
https://www.bing.com/videos/search?q=Juliette+des+Esprits+youtube&docid=608031601587257585&mid=4CD3EF5A4A4A3CC49E464CD3EF5A4A4A3CC49E46&view=detail&FORM=VIRE

B dit: à

Permanent qui dégèle. Bientôt virus et bactéries. Heureusement, les russes sont d’excellents faiseurs de vaccins.

Marie Sasseur dit: à

Assez, assez ! Les vieilles folles en chaleur. Stop, basta, finito.

Plusieurs niveaux de lecture pour ce roman de Le Tellier, c’est absolument OK!

Quitte à ce qu’il y ait des adeptes de pseudo- sciences new âge et autres paumés de la fachosphere, ou analphabètes très bas du front.

Je pense que Sergio qui était un crack en entropie topologique aurait apporté une plus-value certaine aux lecteurs exigeants de ce roman, absolument génial, de Le Tellier. Dommage… il faut sortir de St Cyr…pour la modélisation.
Mais, mais, il y a plus encore, dans ce véritable regret: un grand mathématicien, du groupe Bourbaki! qui est intervenu sur ce blog ( vestige d’un temps Ô combien regretté, de l’intelligence en ligne, duquel ne subsiste rien, à deux exceptions près) aurait pu faire le pendant, et porter réplique à cet oulipien formidable qu’est Le Tellier.

Clopine dit: à

Marie Sasseur, non, j e ne dirais pas « génial ». Justement parce qu’on voit se profiler la contrainte oulipienne derrière tout ça : pousser la situation jusqu’à ses derniers retranchements. Le travail d’écriture est virtuose, certes, mais justement : je trouve que cela sent (légèrement) la sueur, voyez-vous ce que je veux dire ? En tout cas, cela méritait bien un prix prestigieux, sans aucun doute. Et cela me fait relativiser la mauvaise opinion que j’avais gardée de l’écrivain, à qui j’ai eu affaire pendant une semaine de stage « oulipienne » et que j’avais trouvé hautain et laborieux à la fois. Il écrit mieux qu’il ne vit, dirait-on.

Marie Sasseur dit: à

Pauvre Le Tellier, a quoi il a échappé, une folle furieuse qui sort de l’ hôpital psy; on lui souhaite de retrouver bien vite, cette traductrice, rencontree à Arles…

B dit: à

Renato, en cherchant de Witt sans donner la suites nom je suis tombée sur un autre pas forcement poète et surprise, quelle theorie défendue pour un americain, précurseur d’une facette du programme nazi .

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A9nisme

B dit: à

William De Witt Hyde.

Soleil vert dit: à

Depuis le temps que je rêve de m’acheter une intégrale Fellini …

L’intrusion du fantastique évoqué par Jazzi, ça me rappelle la séquence du boulevard périphérique de Roma, ou les fresques ou le défilé de mode ecclésiastique. Mais j’aime autant les films réalistes du début.

B dit: à

Sasseur, il est tellement vrai que votre intelligence appliquée conduit aux résultats que chacun connaît. Vous êtes enviable bien que cette qualité ne figure pas dans mon profil. Bravo, humblement.

B dit: à

Clopine, il y a exactement 21 ans j’ai aussi été bénéficiaire d’un séjour à la demande d’un tiers. Secteur fermé, dépression vraie. Cool, j’en rêvais.

B dit: à

Et concernant ce Goncourt, pour tout dire, j’ai été déçue, l’ai trouvé trop peu consistant et l’écriture ne m’a pas transportée au K2.

B dit: à

Ceci étant, j’ai lu bien vu pire et primé.

Clopine dit: à

Sasseur, comme vous êtes bizarre. Il me semble qu’à votre place, je veux dire ne supportant pas la moindre réserve appliquée à ce que vous qualifiez de « génial », je m’empresserai de définir, justement, cette génialité. J’essaierais de comprendre les raisons de mon engouement, j’en rendrais compte en tâchant de faire partager mon enthousiasme, en l’argumentant quoi. Au lieu de cela, vous conspuez ceux qui osent parler de « l’anomalie », comme si vous vouliez vous réserver ce livre pour vous seule, comme s’il fallait être « digne » de lui, et que vous soyez l’arbitre qui décerne l’autorisation. Au lieu d’un plaidoyer argumenté, une condamnation exaspérée… Si Hervé Le Tellier devait compter sur vous pour vendre son bouquin, le pauvre finirait sur la paille ! Et quel satané orgueil est le vôtre.

MC dit: à

Ce n’esd peut-etre pas passé, mais on signale un livre récent Sur Paris sous l’Occupation chez Tallandier.
Oui j’ai lu l’Ekhoud en son temps.Lourdingue n’est pas déplacé. Impression d’un Louis II de Babière transporté (gare à ce prticipe passé qui pourrait bien etre quelque jour interdit!) sur la mer du nord. On peut préférer légitimement A Rebours et surtout Bougrelon, peut-etre la plus belle des iaboliques, sans Barbey!
Bien à vous.
MC

Clopine dit: à

Et sinon, B;, j’ai fait non pas un mais deux séjours à l’HP. J’étais dans un tel état, les deux fois, que ces séjours ont été comme des clairières au fond d’un bois épais, où l’on ne peut que se perdre. Je crois que le soulagement ressenti découlait de la prise en charge : je n’avais plus à décider de moi, à organiser mon temps. On le faisait pour moi, et les journées toutes semblables, qui se concentraient sur quelques points, toujours les mêmes (la prise des médicaments, les repas, les parties de cartes ou de ping-pong) m’apaisaient considérablement. J’étais une toupie lancée à toute vitesse, je longeais les précipices, et là, je pouvais ralentir, me laisser porter, obéir sagement à ce que d’autres décidaient pour moi. Et puis, les autres patients étaient bien plus raisonnables que ce que la vie du dehors me proposait. Il y en avait de deux sortes : les silencieux, recroquevillés, et les expansifs, comme « Kevin-va-t-asseoir » et « Non-Marlène-non-on-ne-fait-pas-ça ». Mais il y avait aussi des sourires, et surtout un personnel qui ne lâchait rien. Oui, l’HP m’a plus ou moins sauvé la vie, en fait.

puck dit: à

3j, j’ai beaucoup repensé à ce que vous m’avez dit… en fait je repense souvent à ce que vous me dites, parce que je trouve qu’à chaque fois c’est très pertinent et que ça peut m’aider dans ma vie, ça peut même lui donner un sens, qu’hélas je n’ai jamais trouvé, en fait c’est quand vous avez dit que ce serait mieux de ressembler à Jaoui plutôt qu’à Bacri, au début ça m’a foutu un coup au moral, à tel point que j’ai bouffé 3 boite d’euphytose zen, mais ensuite ça m’a fait réfléchir, et là, mais vous allez peut-être me démentir, j’en suis arrivé à la conclusion qu’on ne choisit pas, je parce que peut être, et là je le dis pour être tout à fait honnête avec vous, si j’avais pu choisir plutôt que Bacri j’aurais préféré ressembler à James Dean, mais c’est la vie, en tout cas j’en ai pris conscience quand vous m’avez dit que je ferais mieux de ressembler à Jaoui, là je me suis dit merde alors ! pourquoi je ne ressemble pas James Dean. Encore que ressembler à Jean Pierre Bacri c’est séduisant, ça peut plaire aux gonzesses, mais pas les mêmes si vous voyez ce que je veux dire, ça plait à celles qui ressemblent à Jaoui.

Marie Sasseur dit: à

@la torride et terrible MS

Ça va, Barozzi, je m’en contenterai pour la St Valentin, que les moins de vingt ans.

Mais oui, riche idée, que de regarder ce film, parti d’une pensée peu claire d’Et Al…

A la semaine prochaine, je suis aux prises avec l’Innommable, et le colibri, de S. Veronesi, et je ne suis pas certaine de ne pas déjà l’avoir croisé, enfin, c’est certainement un rêve.

B dit: à

J’ai beaucoup aimé Agnès Jaoui dans comme un avion. Le nu avec ces post-it. Grande tendresse!

B dit: à

MS, si vous souhaitez une bonne pâtisserie pour la fêter, en face il offrent moyennant quelques euros des coeurs roses en macaron avec à l’intérieur des framboises fraiches. Très jolies, habituellement ils servent cette pâtisserie mais en forme de hamburger. C’est bon, j’ai goûté.

et alii dit: à

clopine,1) d’abord, vous dire que cela fait plaisir de vous sentir « bien avec vous-même », requinquée pour les beaux jours qui arrivent, et dans de bonnes dispositions pour reprendre votre chemin de vie, et aussi parce que vous avez trouvé du goût dans des rencontres diverses qui peuvent vous aider dans des moments où vous sentez que ça s’affole et « plonge »;
2)je ne suis pas sure , quant à la remarque que vous faites à Sasseur( satané orgueil)que son comportement ressorte de l’orgueil; il me semble que c’est une sorte de « jalousie possessive » qu’on peut dire « ridicule » ou « idiote » pour quelque chose qu’on ressent comme « à soi » et ce peut être une « thèse », comme « un coin de paradis » ,et peut-être sommes nous tous fondamentalement comme ça, sauf que certains maîtrisent mieux cet effet que d’autres;
bonne suite etcourage!

Clopine dit: à

Et Alii, merci, mais vous savez, le « bien avec moi-même » est encore un rêve lointain. Je m’applique à la patience, voilà tout. Mais nous en sommes tous plus ou moins là, à cause du covid, naturellement. Je suis juste contente d’avoir retrouvé le goût de lire. Le reste suivra certainement.

Paul Edel dit: à

Jazzi, en 1953 avec ses 5 jeunes oisifs de Vitelloni qui vivent aux crochets de leurs parents Fellini réussit un album de ses souvenirs de jeunesse mélancolique en province. et si tendre.. Avec » La strada « de 54 Fellini tient son premier chef d’œuvre, puis avec « Il bidone » en 55. Car c’est le peuple italien pauvre, d’après-guerre qu’il réussit à filmer avec tant de compassion vraie . Il filme les jeunes couples dans la débine, les fins de mois impossibles. l’âge qui vient chez des hommes seuls. Reste, en consolation les places désertes et tièdes le soir en automne ou printemps avec fontaines bruissantes et quelques prostituées, quelques blagues avant la séparation.
« La dolce vita » de 60 raconte la vie romaine vue par la presse à scandale. Déjà le réalisateur s’éloigne de son regard si tendre pour le peuple. Ce film de maturité(avec l’hommage aux parents déjà dans la tombe) accomplit un saut stupéfiant avec cette image du baptême de Mastroianni(dans la fontaine de Trevi) par la déesse païenne Anita Ekberg qui lui verse de l’eau sur le front . Cette soudaine réconciliation entre deux inconnus, ce baptême, l’eau lustrale, accordée gratuitement, instinctivement par cette idole de chair, quel message. .Réconciliation unique, gratuite éphémère, entre un homme et une femme(eh oui, Clopine..) de rencontre de hasard. Ça monte jusqu’au ciel métaphysique de la fragilité humaine. La bataille entre les sexes enfin en pause, harmonie des sphères dans la nuit romaine , miracle d’une nuit de printemps en harmonie incomprehensible.
Ensuite, Fellini privilégie de plus en plus le travail en studio à Cinecita , il cède au mirage du baroque, au théâtre répétitif du décorateur, pur jeu avec les formes, ça devient un triomphe des couturiers en délire ,un défilé de chapeliers fous, ça m’intéresse moins et même pas du tout.
Cette sanctification des formes baroques, multiplication des grimages, des maquillages, quel fatras. Il veut un spectacle plus grand, il veut devenir le Monsieur Loyal d’un cirque surréaliste intime .Bof. Non, je préfère le regard humble bienveillant et néo réaliste, avec les malmenés de la vie, Zampano briseur de chaines et Gelsomina et ses baguettes de tambour qui s’enchante d’un rien, d’un caillou.
La plus beau moment de cinéma qu’il nous offre ,c’est à mon sens dans l’épisode Paola dans « La dolce Vita » .
Souvenez-vous. Retiré dans un petit restaurant de plage du littoral romain, Marcello Mastroianni se retrouve devant la page blanche et sa machine à écrire Il observe amusé, puis vraiment intéressé le va-et-vient de la très jeune serveuse Paola qui met les couverts sur les tables pour le déjeuner.. Elle lui demande de lui apprendre à taper à la machine. L’homme un peu lessivé parce qu’il a vécu les heures précédentes apprend quelque chose de capital, l’innocence joyeuse de cette fillette pleine d’enthousiasme pour l’avenir et de curiosité pour la vie. Et ça marque tant qu’on retrouve la serveuse Paola dans l’ultime scène du film .Elle interpelle. Mastroianni qui est séparé d’elle par une petite rivière, Marcello ne peut comprendre ce qu’elle dit .Marcello finit par lui tourner le dos pour rejoindre le groupe des fêtards. C’est un instant culminant si symbolique de l’œuvre à venir, le point de bascule vers un autre cinéma clairement annoncé, avec fantasmes machistes, répétitions d’ une sarabande surréaliste, ça déçoit. Le pire ? La cité des femmes.

renato dit: à

Fellini n’était pas peintre mais dessinateur, Jacques, et plutôt bon par ailleurs, de là la succès et bons revenus. Il a longtemps travaillé au Marc’Aurelio — revue satirique — où il publiait les Storielle di Federico.

Janssen J-J dit: à

Quoi de plus idiot que de ne pas vouloir partager une thèse, une connaissance, un coin de paradis… surtout icite…? Orgueil ? Jalousie possessive et maladive ?, Génialité (génitalité ?)… Qu’est-ce que ça peut excuser ?… Quand on ne supporte pas de n’être point la seule à vouloir/pouvoir coucher avec un Le Tellier, et de devoir imaginer l’insupportab’ idée de le partager avec tous ces cons et ces connes de l’erdélie… hein…
Bouh, voilà où on en est, tout simplement avec my sistère.
A-t-on assez fait le tour de la donzelle ou jolie perdrix ?…
‘tation, les meufs, folles furieuses ou tafioles, elle vient de jeter son dévolu sur le Veronesi, préparez vos mouchoirs… On va voir ce qu’on va voir, hein !
Cessez de nous harceler, SMS ! Couchée, à la nichte, vous dis-je. Next.

renato dit: à

Kap Rice, cela peut sembler incroyable mais les gens d’un même environnement de travail s’invitent souvent.

Janssen J-J dit: à

@ j’ai bouffé 3 boite d’euphytose zen

Qu’est-ce que c’est ?… un Calmant, Jane ?

Soleil vert dit: à

Le pire ? La cité des femmes.

Oui, mais Roma …

et alii dit: à

les professeurs partagent a priori des « savoirs » qu’ils enseignent ; c’est leur profession ,et on conçoit que cela s’inscrive dans une « économie collaborative »; il en va de même pour différents types de « savoirs » (médecine et horticulture aussi bien)c’est déjà plus complexe lorsqu’il s’agit d’affects -ce qui n’implique pas que les médecins soient sans affect dans l’exercice de leur profession;j’ai récemment appris qu’un médecin avait refusé de traiter comme patiente une dame en EPHAD qui avait reçu à son entrée un médecin par lequel elle ne voulait plus être traitée; il a fallu convaincre le médecin auquel elle souhaitait confier la responsabilité des soins dont la dame avait besoin que ce changement ne produirait aucun trouble dans le « service »,que c’était indispensable
pour la dame , bref, « jouable » ;
je ne me sens pas obligée de partager mes pensées, mes affects,mes gouts personnels sur un réseau social

renato dit: à

Fellini n’a cédé au mirage du baroque, Paul, il a finalement compris le passage du Baroque historique au Baroque moderne car il a lu — entre autres — Burckhardt, Nietzsche, Wölfflin, Benjamin, Gadda (La modernité comme lieu des émotions, de l’irrégularité, de la passion radicale qui abandonne le sens de la proportion).

et alii dit: à

j’aurais été hypocrite de ne pas préférer me facher à propos de S.Plath avec la traductrice qui avait été mon amie que de l’écouter me parler de ses relations avec les auteurs et les maisons d’édition pour qui elle travaillait; sa demande à mon endroit était au-delà de ce je pouvais supporter

renato dit: à

Éventuellement, Renaissance et Baroque (1888) où Wölfflin lit le baroque comme une expression du devenir et de l’instabilité. Particulièrement importante est l’extension du concept de baroque aux domaines de la littérature et de la musiques jusqu’à Wölfflin presque exclusivement utilisé dans un sens négatif limité aux arts figuratifs.

et alii dit: à

une définition « actuelle » sur slate:
La notion d’incestuel définie par Paul-Claude Racamier désigne un climat psychique et de relations interpersonnelles intrafamiliales proches de l’inceste (mais a priori sans relation sexuelle véritable). Il s’agit plutôt de relation de dépendance érotisée entre un parent souvent omniprésent et son enfant, qui s’accompagne d’une confusion des places et peut aboutir à un déni d’altérité pour l’enfant (un «meurtre d’identité», c’est-à-dire des difficultés dans son individuation).

Marie Sasseur dit: à

« et ce peut être une « thèse », comme « un coin de paradis » ,et peut-être sommes nous tous fondamentalement comme ça, sauf que certains maîtrisent mieux cet effet que d’autres; »
Les suppose it ouares d’Et Al m’ont tout l’air d’une auto-critique. Une automédication.
Le dr Lecter, s’adressant à une bourrique, en la flattant, a besoin de son fromage, comme d’un public. Me fait penser a l’idiot de ce roman de Steinbeck, il a besoin de  » peter » la tête…

Je retourne à ma lecture.

et alii dit: à

MS sauf que vous dénigrez, on ne comprend pas votre histoire de calendos; bon appétit quoi qu’il en soit de votre économie de partage et valentinez bien
search?q=valentine+chanson&oq=valentine+chanson&aqs=chrome..69i57j46j0l4j0i22i30l4.9958j0j7&sourceid=chr

Bloom dit: à

Perso, Gatsby est beaucoup plus chiadé que Tendre est la nuit, et en dit mille fois plus sur l’Amérique.
Phrase finale majestueuse, avec son allitération en « b » (4), ses plosives (‘p’,’t’) martelant à l’oreille du lecteur la rudesse de l’affrontement, alors que l’œil se délecte de l’alternance des mots d’une et deux syllabes, l’adverbe ‘ceaselessly’, point d’orgue sémantique, en comptant trois…Faulkner est à peine à une encablure. Music to our ears…

‘So we beat on, boats against the current, borne back ceaselessly into the past.’

D. dit: à

« Kevin-va-t-asseoir » « Non-Marlène-non-on-ne-fait-pas-ça » « Clopine-rend-ces-madeleines-j’ai-dit-rend-ces-madeleines-Clopine »

DHH dit: à

@bloom
si j’en crois votre post sur Gatsby ,on passe a côté de beaucoup de choses si on le lit en VO
qu’est ce qu’une « plosive »
@JJJ
merci de votre salut dans votre post sur Babel.
je suis toujours là, lisant souvent avec interet les post qui défilent sur le commentarium ; mais je n’ai rien écrit parce que je ne connais pas ouvrages dont on a parlé ces jours-ci; et je remercie ceux qui me donnent par leurs post envie de les découvrir

D. dit: à

Des rendez-vous pris d’assaut à la minute où ils sont mis en ligne, des patients prêts à attendre devant un centre de vaccination dans l’espoir qu’une dose supplémentaire soit disponible… Quatre semaines après l’ouverture de la vaccination aux personnes de plus de 75 ans ne vivant pas en Ehpad (soit 5,5 millions de personnes), la pression ne retombe pas. Si 16 % des personnes éligibles ont reçu une première injection, ceux qui n’arrivent pas à trouver un rendez-vous ou dont le rendez-vous a été annulé sont souvent partagés entre colère, inquiétude et incompréhension, relatent les médecins généralistes.

Faute d’un nombre suffisant de doses, la situation ne devrait pas s’améliorer à brève échéance, même si le gouvernement promet d’ouvrir en cette fin de semaine un million de rendez-vous pour le mois de mars. L’inoculation des secondes doses de vaccin va prendre le pas, dans les jours qui viennent, sur les premières injections, avec pour le mois de février un total de 1,4 million de secondes doses prévues contre 1 million de primo-injections, avec les vaccins Pfizer et Moderna.

« Cette période d’entre-deux est difficile, reconnaît Jacques Battistoni, à la tête de MG France, principal syndicat chez les médecins généralistes. On a des patients désemparés, qui se sentent vulnérables, ils ne savent pas où ni quand ils vont pouvoir trouver au rendez-vous. » Dès que des plages de rendez-vous sont ouvertes, elles sont très vite saturées, et « font beaucoup de déçus », rapporte le médecin.

(Le Monde)

Bravo Macron. T’es vraiment un super-président.
On s’en souviendra.

Jazzi dit: à

Arrête de rouler pour Marine Le Pen, D.
Je suis passé à la Nation. Tout le secteur était quadrillé et il y avait plus de CRS que de manifestants…

Jazzi dit: à

Oui, renato, j’ai vu en effet de bons dessins de Fellini.
Mais dans ces films, cadrages et couleurs, on sent le peintre en puissance, non ?

Paul Edel dit: à

Oui jazzi j assume mes choix tres nets de spectateur en expliquant pourquoi je trouve une cassure dans son oeuvre.

rose dit: à

Ma mère a eu son rappel de vaccin avant hier. Ce soir, elle avait 37°5. Elle est vaccinée.

Jazzi dit: à

Vous n’étiez pas chaude pour le vaccin, rose.

B dit: à

Qu’en dit-on à Chambord?

Bloom dit: à

faire un tabac.

Exact, Baroz, on ne va pas mégoter et mettre le paquet!

Petit Rappel dit: à

Des plosives?En gros et en simple, type de consonnes choisie par la tribu grammairienne et littéraire,fortement demandées à un oral de concours pour prouver que ce n’ est pas le texte qui vous emporte mais que c’ est vous qui le dominez. C ´est faux, on scande toujours avec sa sensibilité, mais il est des circonstances où il faut faire comme si c’était vrai. Je crois même que certains arrivent à se persuader de la beauté des dentales, de la cruauté des fricatives, de l’ expressivité de tel ou tel champ lexical ( les chants désespérés sont les champs les plus beaux, dirait Musset si on lui avait demandé son avis.) Accessoirement manière de recréer un discours d’apparence scientifique, ce qui est le but de la manœuvre. En quelque sorte du Fumaroli mal compris à l’ usage des petites classes….

et alii dit: à

rose, m’est venue à l’idée que peut-être vous n’aviez pas apprécié toutes les difficultés et RESPONSABILITES qui pèseraient sur vous, seule avec votre maman à charge; dans une situation déjà très compliquée tant avec votre fratrie qu’avec des « institutions » ;je suppose que vous vous renseignerez , aussi bien pour les « aides de vie » -je ne sais plus comme on les appelle, alors que j’en ai connues », et pour plusieurs familles, que les soignants réguliers(médecins, infirmières) dans nos temps difficiles ,et tous autres conseillers qualifiés; ce que je ne suis pas, vous le savez;
j’espère que vous serez bien entourée, rose; courage à vous et à votre maman

D. dit: à

Je ne roule pas pour Marine Le Pen. Je n’ais jamais donné un centime au RN ou FN ni assisté à aucun meeting ni participé à quoi que ce soit dans ce parti.
Seulement, Jazzi, j’affirme haut et fort qu’entre Macron et MLP, je choisis sans hésiter MLP.

Bloom dit: à

qu’est ce qu’une « plosive »

DHH, c’est une consomme qui ‘explose’: p, t, k, b, d, g, (pe/te/ke/be/de/gueu) qui donnent ce côté ‘percussif’ à la langue anglaise que les élèves français ont tant de mal à intégrer et qu’il faut leur demander d’exagérer pour qu’il devienne un réflexe…

Rien de tel que le texte original, surtout chez des stylistes comme Fitzgerald, aux confins de la poésie. Inversement, songeons au labeur de Flaubert pour produire la phrase ‘parfaite’, ‘lost in English translation…

J’ai toujours préféré le commentaire ou l’analyse textuelle, la confrontation avec le matériau brute, la langue, aux dissertations où l’on peut se permettre des pirouettes brillantes, certes, mais parfois un peu fumeuses…On ne peut tricher avec le texte rien que le texte. Un puu technique, mais si l’on sait s’y prendre, les étudiants suivent…et aiment, et on l’impression d’entrer au coeur de la création.
Conrad, Beckett, Faulkner, Pinter, Joyce, Nabokov, pour ne citer que les plus « récents », sont des plaisirs absolus à (faire) commenter. Pour ne rien dire de Shakespeare avec toute la palette des figures de style…
Le plaisir du texte, qu’il disait le grand Roland.

B dit: à

1 paquet pour 3 jours, c’est encore trop. J’avais cessé puis lassée de taxer les passants pour 1 le soir apres le travail, j’en ai rachetées et c’est répartie à la hausse. Mais je tiens à mes séances de natations estivales aussi de nouveau je cherche à m’en défaire autant qu’il m’est possible. A propos de quoi le tabac, Jazzi, je n’ai pas tout suivi?

DHH dit: à

@petit rappel
merci
Plosive serait donc un nom chic qu’on ne connaissait pas de mon temps pour caracteriser une occlusive aspirée celle qu’on trouve dans le « the » anglais forme aspirée de la dentale qu’on trouve sous la forme sonore D et sous la forme sourde T
Si on decline de la même maniere les labiales on a la sonore B la sourde P l’aspirée F
en grec beta pi phi
et pour les gutturales(ou palatales) K, G, le CH de l’allemand Buch
@ Bloom
mais si ‘plosive » désigne bien la forme aspirée des occlusives je ne vois pas en quoi les phonemes que vous citez sont des plosives je n’y vois que des occlusibves sourdes et sonores

MC dit: à

Juliette des Esprits, c’est d’abord une pièce de Georges Neveux, me semble-t-il, mise en opéra par Enesco ou un autre dont le nom ne me revient plus…

Jazzi dit: à

A propos d’un livre titré « Smoking » que Bloom pourrait traduire de l’anglais (Australie) en français, B.

B dit: à

Il est traducteur?

Jazzi dit: à

Oui, mais « Juliette des esprits » de Fellini, c’est essentiellement Giulietta Masina, MC.

Jazzi dit: à

Entre autre, B.

MC dit: à

Meuh non, DHH, simplement qu’on en use et en abuse au moment de certains concours, avant de redécouvrir, que, mon Dieu, ces catégories ne sont peut-etre pas si indispensables que ça. Ce n’est qu’un moyen trouvé pour tenter de rationaliser un discours franco-français. (ce dernier point allait de soi, excusez-moi)
Vous ne vous etes jamais entendu demander le ^plus sérieusement du monde « Mais est-ce que vous pensez vraiment Madame qu’Hugo s’est dit je vais mettre des plosives et des dentales là pour obtenir tel effet , et une anaphore ici pour en obtenir un autre? »
Ceux qui posent la question sont bien près d’avoir trouvé la réponse.Non , pzarce que nous ne sommes pas dans la tete d’Hugo, et oui, parce qu’en l’absence de science du beau, on est condamné à produire un discours cohérent, et que, dans ce discours là, il peut il y avoir quelques éléments exacts. Tout est affaire de proportion.
Bien à vous.
MC

B dit: à

Clopine, avez-vous rendu les madeleines?

J’en ai voulu aux gens responsables de mon internement, ils auraient pu se fendre d’un endroit plus adapté à ma détresse, totale. Cette quinzaine ne m’a aidée en rien. Juste à me decevoir un peu plus, je suis ressortie et le marasme a continué, aucun problème résolu et une confiance fracturée. Les psys sont parfois maladroits, certains n’imaginent pas je crois la détresse, la souffrance dans laquelle on se noit sans que cela se voit et sans réussir à vous faire progresser vers l’equilibre. Bref, je dirais sue ce fut un échec pour ma part.

DHH dit: à

@ Bloom
ce que vous dites du travail sur le texte c’est ce que comme tous les autres profs du secondaire j’ai pratiqué a longueur de semaines avec mes eleves autrefois
mais je crois que c’en est fini au lycée de cet exercice travail dit d’explication de texte ,c’est à dire de la mise a nu de la structure d’un texte ,de l »etude de son vocabulaire avec ses harmoniques , de ses appels à l’intertextualité, et ce au prix d’un cheminement ligne a ligne dans un écrit
et si cela a définitivement disparu c’est bien dommage

B dit: à

Je n’ai pas lu tout de Francis Scott Fitzgerald, un paquet néanmoins. J’ai tout oublié hormis le plaisir à le lire et cette délicieuse éducation .

renato dit: à

Le Georges Neveux c’est Juliette ou la Clef des songes.

B dit: à

Je fuyais cet exercice, je crois bien que jamais je n’y ai consenti. Ca me faisait suer. C’est sûrement dommage.

closer dit: à

Aucune trace de Popaul dans « Echappées Belles » de ce soir sur Saint Malo…

Jean Langoncet dit: à

@Soleil vert dit: à
Nous n’utilisons pas nos téléphones portables avec nos mains, mais avec nos doigts. Nous vivons donc à l’ère du doigt, pas de la main”

C’est ça les successeurs de Derrida, Foucault et Camus ? 😂

Sans compter que deux doigts ça va, mais trois doigts bonjour les dégâts (pardon et alii c’est jour de relâche)😂

Flipping the bird (c’est pour les peu intelligents)
https://www.savingcountrymusic.com/wp-content/uploads/2013/07/jerry-lee-lewis-flipping-bird.jpg

bouguereau dit: à

Qu’en dit-on à Chambord?

pareil qu’à la garenne madame la baronne..à poil

bouguereau dit: à

va pour un ou deux doigt mais le fistfeuque qu’il dit langoncet faisant son montaigne

bouguereau dit: à

pzarce que nous ne sommes pas dans la tete d’Hugo

..et térezoune son style c’est son cul meussieu courte

D. dit: à

Depuis le temps, Jazzi, tu n’as pas encore compris que j’étais gaulliste souverainiste ?
Pauvre cruche cinéphile.

bouguereau dit: à

J’en ai voulu aux gens responsables de mon internement, ils auraient pu se fendre d’un endroit plus adapté à ma détresse

c’est pas trop mal balancé béré..continue

bouguereau dit: à

dédé fait sa dental esplosive..pare dun fisfeuk baroz

DHH dit: à

Dans un tweet de ce jour Passou signale l’excellente émission de ce matin chez J-N Jeanneney consacrée à Giraudoux *:
J’ai écouté avec intérêt le beau portrait de ce diplomate écrivain dont j’avais aimé le theatre, de ce germaniste distingué consterné devant la vulgarité des « élites « du système hitlérien, qui représentait pour lui une insulte à la culture allemande
Mais j’a retenu aussi la gêne de ce spécialiste de son œuvre , admirateur apparemment inconditionnel du personnage , mal a l’aise quand l’émission a evoqué ses textes d’un antisemitisme primaire et s’efforçant de relativiser le sens de ces écrits , soucieux d’en atténuer la portée en rappelant avec insistance combien ce grand penseur détestait le régime de Vichy
Plaidoyer difficilement convaincant quand on se reporte aux pages dans lesquelles ce diplomate subtil et cultivé s’etend avec complaisance sur la pollution que représente pour la France la pègre immigrée venue des ghettos
Ci-dessous un échantillon, mais l’éructation se poursuit sur deux pages de la même eau peut-être pire , qui mériteraient d’être citées in extenso si la RDL supportait d’être aussi longuement squattée
« Sont entrés chez, nous, par une infiltration dont j’ai essayé, en vain de trouver le secret, des centaines de mille Askenasis échappés des ghettos polonais ou roumains, dont ils rejettent les règles spirituelles, mais non le particularisme, entraînés depuis des siècles à travailler dans les pires conditions, qui éliminent nos compatriotes, tout en détruisant leurs usages professionnels et leurs traditions, de tous les métiers du petit artisanat : confection, chaussure, fourrure maroquinerie, et, entassés par dizaines dans des chambres, échappent a toute investigation du recensement, du fisc et du travail. »
Le genre de texte que le modérateur pourrait écarter et qu’en tout cas aujourd’hui la justice sanctionnerait lourdement

B dit: à

Bouguereau, les 300 propriétaires disent eux que c’est démagogique , les chasseurs en question préféreraient les conserver pour mieux les abattre un peu plus tard en saison. Je ne sais trop quel est le type de chasse dans la région concernée, est-ce une opposition entre notables soucieux de leurs futures agapes et petits proprietaires terriens soucieux de leurs forêts, je suppose que si réellement les cervidés prolifèrent, soit le territoire est adapté mais manque de prédateurs non humains, soit ils mentent et le mensonge me parait envisageable dans les deux camps. Un garde forestier compétent pourrait donner un avis.

https://drive.google.com/file/d/18cYJfM8_0_-lafSD6_OP1sOgB0lDSGpO/view?usp=drivesdk

B dit: à

21 ans après et si c’etait un crime, il y aurait prescription.

bouguereau dit: à

répétitions d’ une sarabande surréaliste, ça déçoit. Le pire ? La cité des femmes.

je partage ton sentiment polo..il s’embourgeoise..y’aurait fallu lui dire à fellini ‘y’a du bon et du mauvais gras’..nous on est hinformé..comme quoi y’a progré polo

B dit: à

@bouguereau.

bouguereau dit: à

Bouguereau, les 300 propriétaires disent eux que c’est démagogique

c’est un sujet politique moutcho passionnel et trés hotement polémique béré..chacun ment..ment..ment..les chasseur bizarement sont pour cette fois sincére: tuer pour le plaisir est une activité qui veut se conserver..si l’on’régule’..il faut tuer aussi les ptis par exempes..enfin sans plaisir on massacre..c’est un métier qu’elle dirait cricri..et quel..tu ne diras pas que je ne fais pas deffort béré

bouguereau dit: à

par exempe drh n’en fait haucun..jamais..c’est vraiment pénibe..tu notras béré..voilà..travaille ta droite et garde toi à gauche

Jazzi dit: à

« y’a du bon et du mauvais gras »

C’est parce qu’il ne sort plus du fantasme et forcément ça tourne à la caricature. Son métier de base en somme. Son Casanova, qu’il détestait, est une belle curiosité.

bouguereau dit: à

Un garde forestier compétent pourrait donner un avis

une dernière..la chasse rapporte plus souvent que l’exploitation forestière elle même béré..le garde forestier le sait mieux que quiconque..et il se tait..tu notras aussi

B dit: à

Les forets sont pour le domaine mal gérées quand encore elles le sont. C’est une source d’emplois à pourvoir au lieu d’en faire n’importe quoi. La belle famille d’une de mes soeurs comptait un garde forestier, ce ne sont pas exactement des glandeurs promeneurs, ils ont un rôle important . Il manque en France un tas de pro pour gérer l’environnement. Quel bonheur qu’enfin on cesse d’installer des surfaces commerciales à trifouillis les oies, au beau milieu des champs.

bouguereau dit: à

Son Casanova, qu’il détestait, est une belle curiosité

oui..le mot est cruel pour un fellini..faire lui même spectacle..c’est comme présenter le cul..ça fait dleffet toujours qu’elle dirait bonne clopine

B dit: à

C’est un fonctionnaire qui à mon avis est impartial et amoureux de la nature, intègre si un maire influant n’exerce pas sur lui une pression afin qu’il falsifié ses observations.

Dans ce cas, le préfet ordonne une chasse à la demande des forestiers, les chasseurs refusent.

bouguereau dit: à

Il manque en France un tas de pro pour gérer l’environnement

souvent..c’est que..mais que des biznéceurs..c’est facile à prouver..pense à..l’eau..ma mère!
a pluche

Bloom dit: à

C’est cela, DHH, « plosive » est le terme anglais pour consonne occlusive sourde/sonore.
Je fais mes explications de textes en anglais.
L’exercice existe toujours dans le secondaire, en français, et en langues étrangères, heureusement!

B dit: à

Bloom, est ce indiscret de vous demander quelle profession vous exercez?

Jean Langoncet dit: à

« Third Eye [après tant d’années en pendentif !]

For Gary Snyder

There is a motorcycle
in New Mexico. »

Brautigan

Bloom dit: à

gaulliste souverainiste

Tendance FSB?
Car vous savez comme moi que Vlad est dans les coulisses, avant d’occuper tous les fauteuils d’orchestre.
Remarquer, on aura peut-être de meilleurs informaticiens qu’aujourd’hui. C’est un choix.

Bloom dit: à

RemarqueZ

Jean Langoncet dit: à

@D. dit: à
Je ne roule pas pour Marine Le Pen. Je n’ais jamais donné un centime au RN ou FN ni assisté à aucun meeting ni participé à quoi que ce soit dans ce parti.
Seulement, Jazzi, j’affirme haut et fort qu’entre Macron et MLP, je choisis sans hésiter MLP.

Evidemment, ça calme

Bloom dit: à

Le Sénateur Mitch McConnell, chef du groupe des Républicains au Sénat américain, a la langue fourchue. Honest Injun.

B dit: à

Bloom, VP possède à son service une armée d’informaticiens doués pour l’espionnage, le hacking, la fausse info. Chacun déploie le soft poser qu’il possède, disons que ce poser serait plutôt secret et officieux. Après Snowden, c’est de bonne guerre.

B dit: à

que ce soit dans ce parti.
Seulement, Jazzi, j’affirme haut et fort qu’entre Macron et MLP, je choisis sans hésiter MLP.

Pas mieux, je vote blanc.

Jean Langoncet dit: à

« Hey! This Is What It’s All About

For Jeff Sheppard

No publication
No money
No star
No fuck

A friend came over to the house
a few days ago and read one of my poems.
He came back today and asked to read the
same poem over again. After he finished
reading it, he said, « It makes me want
to write poetry ». »

B dit: à

Et puis après tout, la Pologne et la Hongrie échappée du bloc est mènent une politique si dérivante qu’on se demande ce que ces pays fichent en Europe à part pomper les subventions et sous traiter pour Allemagne. Alors, une France sous influence favoriserait l’émergence d’un nouvel axe décomplexée.

Jazzi dit: à

« j’affirme haut et fort qu’entre Macron et MLP, je choisis sans hésiter MLP. »

Et moi, sans hésiter, je votre contre MLP, D !

Jean Langoncet dit: à

@https://ids.si.edu/ids/deliveryService?max_w=800&id=AAA-AAA_keenlarr_29344
Ferlinghetti ouvre grand le parapluie on dirait.
Bonne soirée à tous.

rose dit: à

RESPONSABILITES et alii
Suffisamment assommée, ne criez pas, z’allez m’enterrer.
On dit auxiliaires de vie.
Ai construit mi-octobre 2020 pour la juge un emploi du temps avec deux auxiliaires de vie et moi- même passant le week-end avec ma mère.
La juge m’interdit de passer les weeks-end avec ma mère eu égard à ce que contient son dossier sur ma mère.
Je suis démolie et salie par la fratrie contre laquelle je ne dis rien puisque les trois avons partagé le même ventre.
C fini les atermoiements.

Demain, je porte plainte auprès de Madame la Procureure de la République pour réveiller la Justice concernant ma mère.

Hier, elle ‘a dit « sors-moi de là, viens me chercher et emmène-moi chez moi, je voudrai que tu me serres dans tes bras et que tu m’embrasses. »
Aujourd’hui se clôture sa troisième semaine d’enfermement dans sa chambre avec un plateau repas. Avec ballades de dix mn dehors depuis une semaine.
C’est son troisième confinement : mars 2020, sept semaines. Novembre 2020, 18 jours pour l’Ehpad jumeau et là, janv/février 2021 trois semaines échues.

Notez et alii : hormis ici, la RDL, et hormis à l’EIM PACA de Manosque de sept. 2012 à juillet 2013, passage des épreuves à Gap, notez bien et alii, rose est l’éternelle vaincue, sa vie est un chemin de croix.
Et ma maman qui a eu une vie heureuse, depuis le 7 septembre 2018, date à laquelle son mari a quitté son domicile conjugal est aussi devenue une vaincue par deux de ses enfants qui l’ont jetée dans un Ehpad, contre son gré.
Une amie me trouve deux journalistes. Je lui ai dit ce que je n’ai pas écrit ici hier. M’a répondu « on n’est pas des anges ».
L’a raison.
Pourtant, j’ai la croix.

rose dit: à

Jazzi dit: à
« j’affirme haut et fort qu’entre Macron et MLP, je choisis sans hésiter MLP. »

Et moi, sans hésiter, je votre contre MLP, D !

Et moi, je ne me pose même pas la question. Kicécel- la ?

rose dit: à

Le zendõ, c pour pratiquer zazen.
Oui. 😑
Célavie kelécomça : zazen dans le zendõ.

rose dit: à

Oôõ
Non, ce n’est pas la tilde sur le o.
C un trait droit horizontal.
L’y est pas.

rose dit: à

Dans ce cas, le préfet ordonne une chasse à la demande des forestiers, les chasseurs refusent.

On pourrair voir à espérer.
Les chasseurs refusent.

rose dit: à

« y’a du bon et du mauvais gras »

C’est parce qu’il ne sort plus du fantasme et forcément ça tourne à la caricature. Son métier de base en somme. Son Casanova, qu’il détestait, est une belle curiosité.

C’est pour cela que l’on ne pourrait associer Les liaisons dangereuses avec Melle de Jonquières.
Dans le premier intervient la perversité dans le second le dépit d’une amoureuse bafouée.
Même si tous sont gens d’esprit.
Ds le 1er du mauvais gras, et le second du bon gras.

Son Casanova trop macho.
C pas com ça l’amour quand on est vieux. C lieux.

rose dit: à

C mieux.
Le correcteur au baquet.

rose dit: à

J’en ai voulu aux gens responsables de mon internement

Tous les gens responsables d’un internement sont toujours de gros tarés.
Y a pas à se poser de questions.

Si vraiment ça va pas, ou devient plus grave, dans le pire des cas, on l’épouse. Et alors là, en avant le concert de castagnettes. Et zim et boum et que je devienne sourde.

rose dit: à

B dit: à
Il est traducteur?

Jazzi dit: à
Oui, mais « Juliette des esprits » de Fellini, c’est essentiellement Giulietta Masina, MC.

Jazzi dit: à
Entre autre, B.

Polyglotte aussi B.

Les nuits de Cabiria, c aussi Guiletta.
La Strada c aussi Guiletta.
Il l’a faite Sienne.

rose dit: à

3h33
Bonne nuit 😔

Marie Sasseur dit: à

@MS sauf que vous dénigrez.
On peut mettre cela sur le compte de l »hosto psy qui se fout de la charité.

Je ne dénigre pas. Je méprise ceux qui n’ont pas lu ce roman  » l’anomalie « , ou ne l’ont fait que par  » obligation « , et voudraient s’approprier la joie procurée à d’autres- j’en suis- par ce roman ludique, érudit, fin, de bon goût.
Je garde jalousement ce bonheur de lecture, qui n’est pas partageable avec des fumistes. J’ai lu sur d’autres sites, des commentaires- non marchands- qui donnent une multitude d’éclairages sur ce roman , qui ne s’epuiserait pas d’une 3ème lecture. Mais pas tout de suite.

Marie Sasseur dit: à

@ »Le genre de texte que le modérateur pourrait écarter et qu’en tout cas aujourd’hui la justice sanctionnerait lourdement »

Pas toujours deachach, il y a des incitateurs à la haine raciale, qui ont toujours pignon sur le petit écran franssais , sur c8, en prime, et sur les ondes de france Kulture le samedi matin .
Je ne sais pas vous dire s’ils sont Ashkenaze ou Séfarade, mais porte-parole de mouvances nationalistes supremacistes identitaires, c’est acquis !

puck dit: à

chez Flaubert on trouve des plosives toutes les 3 phrases, avec des « teu » qui donnent le rythme, et aussi des dentales, parfois elles sont occlusives, d’autres fois elles sont constrictives.

c’est ça qu’on appelle « le style ».

c’est à peu près la seule à peu près intéressante chez Flaubert, le reste c’est tout du flan.

puck dit: à

c’est pour ça qu’il mettait des plombes à choisr ses mots.

perso je préfère ceux qui écrivent comme ils parlent, et personne ne parle comme Flaubert écrit, même greubou.

puck dit: à

« Je ne sais pas vous dire s’ils sont Ashkenaze ou Séfarade, mais porte-parole de mouvances nationalistes supremacistes identitaires, c’est acquis ! »

c’est acquis ? c’est à tout le monde !

JiCé..... dit: à

Dimanche 14 février 2021, 7h42, 6°

Édouard Vuillard !

Salopard ! Ton oeuvre « Le Déjeuner Hessel », huile rance sur carton pourri, est à chier ! Compliments au musée d’Orsay qui ne manque pas d’humour….

Peintres merdiques, je vous hais !

Marie Sasseur dit: à

« c’est acquis ? c’est à tout le monde ! »

Pour une plus parfaite acquisition de ce  » savoir », il convient de rectifier mon propos. Zemmour est sur cnews et non sur c8.

B dit: à

c’est à peu près la seule à peu près intéressante chez Flaubert, le reste c’est tout du flan.

C’est un résumé rapide. A propos de flan,dans mon enfance il se vendait que ma mère utilisait des sachets de poudre de flan de marque Francorusse. C’était magique pour la petite fille que j’ étais, le résultat des préparations s’étalait dans de grands saladiers transparents ou des ramequins, tantôt rose fraise, vert pistache, jaune qui se voulait vanillé. Depuis l’industrie fournit un tas de bazar pour réussir tous les desserts mais en 1962/63 , c’était révolutionnaire.

https://m.ina.fr/video/PUB3491033053/francorusse-preparation-pour-flan-video.html

Soleil vert dit: à

Flaubertiens : Le bonheur conjugal de Tolstoï, trois ans après Madame Bovary

Etude comparative si j’avais le temps.

Soleil vert dit: à

« Rien de tel que le texte original, surtout chez des stylistes comme Fitzgerald, aux confins de la poésie »

oui

So we beat on, boats against the current

Beauté intraduisible en français. Même la fameuse phrase vantée par Beigbeder bute sur des « contre » et des « qui ».

Jazzi dit: à

Bonne fête à tou(te)s les petit(e)s chéri(e)s erdélien(ne)s ! 😍

Jazzi dit: à

Sainte trinité

« Au moins trois saints nommés Valentin différents, tous trois martyrs, sont fêtés le 14 février. Leur fête a été fixée à cette date par décret du pape Gélase Ier, en 495. Ils sont mentionnés depuis dans les premiers martyrologes :

Valentin de Rome, un prêtre qui a souffert le martyre à Rome dans la seconde moitié du iiie siècle et qui a été enterré sur la Via Flaminia ;
Valentin de Terni, un moine ou un prêtre, martyrisé à la même époque et décapité au même endroit ;
Valentin de Rhétie, moine gyrovague et prédicateur du ve siècle.
Selon le Martyrologe romain de 1705, les deux premiers Valentin seraient en fait une même personne, présentée sous ses deux fonctions successives. Son culte s’est propagé le long de la Via Flaminia, de Terni à Rome et jusqu’en Rhétie (Bavière) qui reçoit ses reliques, ce qui explique que l’on vénère sous le nom de Saint Valentin trois personnages différents qui n’en font en réalité qu’un seul. » (wiki)

renato dit: à

Valentin, patron de amoureux et protecteur des épileptiques !

et alii dit: à

et les cigales, elles stridulent?

Jazzi dit: à

Normal, l’amour est synonyme d’électrochocs, renato, on aime et on tressaute !

Janssen J-J dit: à

@ pk -< flaubert n'est pas votre 'patron', ça non !
@ msm -< C8 c pas zemmour, c'est zanouna
@ ct -< pensé à vous en écoutant cette itw de l'itinéraire Rose-Marie Lagrave, une vaillante sociologue trop peu connue du grand public. Elle discute de la notion de "transfuge de classe" objectivée, plus complexe que celle qu'en avait donné Chantal Jacquet.
https://www.politika.io/fr/entretien/femmes-terre
msm -< je ne méprise pas ceux qui ont lu 'l'anomalie' comme j'aimerais qu'ils le fissent, càd avec les seules lunettes de mon bonheur égoïste de lectrice, ça non !
Ils sont 800 000, parait-il… On peut en déduire quand même une somme de petits bonheurs (et de déceptions) individuels, modestes et discrets, émotions pas moins réelles que celles des grandes gueules. Pourquoi les mépriser ? Je ne comprends pas pourquoi un bonheur de lecture ne serait pas partageable avec d'autres. Vraiment.
– Bàv (14.2.21_9.36)

renato dit: à

En 2007, dans les profondeurs du Palatin, sous la maison d’Auguste, les archéologues ont decouvert le Lupercal : la grotte de Romulus et Remus. Selon la légende, les enfants de Rhea Silvia ont été nourris par la louve dans cette grotte proche du Tibre qu’Auguste a solennellement embelli pour la transformer en lieu fondateur de l’empire.

et alii dit: à

épileptiques !
ET PI LES PSYS? qui les protège ?

et alii dit: à

PARCE QU ‘il faut bien être protégé de ses erreurs!

Bloom dit: à

le reste c’est tout du flan.

Du flan beurre, comme pour tout normand qui se respecte!

B dit: à

Au flan, on peut préférer les crêpes catalanes dans lesquelles je ne me suis jamais risquée. J’ai pas le matos.

Blanc au 1er tour sans un programme digne des ecolos. Après, il faudra voir s’il y a danger.

puck dit: à

non, Flaubert n’est pas mon patron, mon patron ce serait plus… comment dire… c’est que vous voyez mon âme… comment dire… le patron de mon âme, à ne pas confondre le l’âme de mon patron, cette âme voyez-vous, elle serait.. je veux dire elle ressemblerait à ces paysages… je veux elle serait semblable à ce prélude de Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, vous savez ce compositeur lituanien, compositeur et peintre, ce prélude en si mineur, vous le connaissez peut-être ? mais oui, suis-je bête vous le connaissais surement, car tout le monde le connait n’est-ce, je veux même celui qui ne l’a jamais entendu le connait, c’est comme cette petite musique de Vinteuil dès qu’on entend les premières on devine la suite, et la suite nous la connaissons n’est-ce pas, alors non, définitivement non, Flaubert n’est pas mon patron

https://www.youtube.com/watch?v=syWV8v8KTOk

B dit: à

Crèmes, crotte de correcteur qui appelle à toutes les surveillances.

3J, admettez votre infériorité congénitale, votre crétinisme des Alpes , ça nous évitera les palabres.

Bloom dit: à

VP possède à son service une armée d’informaticiens doués pour l’espionnage,

Oui, ils sont déjà pleinement opérationnels sous les bulbes de la rive gauche. En attendant qu’ils le soient ailleurs sur le territoire.
Allez sur Wiki jeter un coup d’œil à l’identité de l’époux d’Irina, ex-député de la 11e circonscription des Français de l’étranger (qui s’étend de Kiev à l’Australie), à ses rapports avec la Russie, son admiration pour le tovaritch Vlad, rallié tout à fait logiquement à la dame blonde après l’élimination de FF dont il était prévu qu’il assure le volet « étranger » de la politique. Gros bosseur, hyper efficace, excellent médiateur.

B dit: à

Normal, l’amour est synonyme d’électrochocs, renato, on aime et on tressaute !

C’était avant le Cov19 mais c’est probablement viral, le fait est que, je me répète, je suis désormais délivrée de ce sentiment sexué. Youpi! Parce que lorsqu’on est abonné à la passion c’est épuisant, je suis paresseuse.

puck dit: à

il y a une réponse d’un type qui s’appelle Drillon : c’est le même que celui dont vous parlez tous ici ?

autre question : pourquoi vous en parlez tous sur le blogapassou ? il a écrit un livre ?

puck dit: à

sinon j’aime bien cette remarque de Lançon : « Quand je lis (…) j’ai besoin d’éprouver l’imperfection pour sentir la vie. »

comme idée c’est beau.

dans la musique c’est pareil : j’ai horreur de ces interprètes qui ne prennent jamais de risques, il ne faut pas avoir peur de se planter.

par contre j’aime pas du tout Lançon.

bouguereau dit: à

Normal, l’amour est synonyme d’électrochocs, renato, on aime et on tressaute !

baroz reprend du poil de la bête..qu’il court encor..à louverture ça fra un fameux lapin

B dit: à

Quand je lis (…) j’ai besoin d’éprouver l’imperfection pour sentir la vie. »

Et ça signifie? Une explication de texte serait la bienvenue.

bouguereau dit: à

3J, admettez votre infériorité congénitale, votre crétinisme des Alpes , ça nous évitera les palabres

keupu veut bien en engrosser la rdl

Paul Edel dit: à

Pierre Assouline pose la question: « Comment expliquer l’indifférence, sinon le discrédit, dans lesquels est tombée l’œuvre lumineuse de Jean Giraudoux? »
D’abord l’homme politique : celui qui fut nommé le 29 Juillet 1939 commissaire à l’information, stigmatisa l’agression « la plus monstrueuse » mais le fait qu’il ait frequenté l’Hotel du Parc et ses pétainistes en 40-41 , et prôné une politique raciale sélective en déclarant » Nous sommes pleine d’accord avec Hitler pour proclamer qu’une politique n’atteint sa forme supérieure que si elle est raciale » ça laisse sans voix..
Et le romancier ? J’ai essayé il y a deux ans de relire « Siegfried et le Limousin » et de découvrir « Suzanne et le Pacifique ».Alors là j’ai calé au milieu de chaque roman. Asphyxié. Sans cesse des acrobaties et pirouettes et bariolages dans l’érudition littéraire, historique, pour » Siegfried et le Limousin » . Dans les deux récits le maniérisme casse l’enjouement et la gaieté enfantine qu’on devine par instants , et ce ton d’une préciosité mondaine qui réduit ses personnages à des automates poudrés, grimés, ou a des petits soldats de plomb. Parfois un coté Rochas et Edwige Feuillère chez certaines figures féminines. Que d’artifices et de contorsions dans chaque phrase, ce qui finit par éteindre la sincérité et toute fluidité de la prose. Un seul texte de lui m’a enchanté : son étude sur La Fontaine.
Sa mort subite à 62 d’une mystérieuse infection intoxication a fait dire à Louis Aragon qu’il avait été empoisonné par la Gestapo.
Je n’ai pas relu le théâtre, c’est peut-être ce qui tient le mieux. Je ne sais pas. Enfin il a eu bien des défenseurs :Morand , Proust, Claude-Edmonde Magny ,François Truffaut et Chris Marker. Et Claudel appréciait ses discours à la radio. Oui, Giraudoux reste un cas, un problème littéraire et politique.
Julien Gracq dans ses « lettrines » n’est pas tendre.
»La littérature pacifiste d’après-guerre (d’après la guerre 14) mettait ses complaisances à développera le thème suivant : quand les Etats seront gouvernés non plus par des généraux et des marchands de canons, mais par les enfants du peuple qui auront fait quatre ans de tranchée dans la piétaille, on sera tranquille et on ne verra plus jamais ça.(..) Cette constatation simpliste, sur laquelle il n’y a pas à ergoter, entache pour moi définitivement une œuvre comme « La guerre de Troie n’aura pas lieu « de bêtise distinguée. »

bouguereau dit: à

les archéologues ont decouvert le Lupercal : la grotte de Romulus et Remus

gold & zax..mario y fait des touzes..quand dédé l’a dans lcul..ça fait pas forcément plaisir

bouguereau dit: à

« La guerre de Troie n’aura pas lieu « de bêtise distinguée. »

schweinhund!..c’est lcoup dcouteau dans l’dos quil dit polo..

bouguereau dit: à

So we beat on, boats against the current

les angliches euxmême bien que sachant filocher les himages sonore jusque dans les clous de cercueil..sont quelquefois fatigué de ces jeux de mollet..pire ça fait trop journaliss qu’il disent

Soleil vert dit: à

L’anomalie vue par le revue Bifrost (no 101) :
« autant d’approches conceptuelles réduites ici à leur plus simple formulation… ».
Pareil (une galerie de personnages gouleyants puis le soufflé retombe)

rose dit: à

Laisse-moi te proposer.

Manque Virginie Despentes.

Sois mon king-kong thérie, Virginie.

rose dit: à

Et Zut.

Sois mon king-kong théorie, Virginie !

Janssen J-J dit: à

@ B /// 3J, admettez votre infériorité congénitale, votre crétinisme des Alpes , ça nous évitera les palabres.///

Que vous arrive-t-il ce matin ? Je vous ai un brin blessée ? Vous n’avez pas trouvé d’amoureux ?

B dit: à

Je n’en cherche pas, de toutes manières ça arrive ou pas mais sans appel de volonté. Du moins, pour moi, ça marchait ainsi.

Janssen J-J dit: à

@ SV / une galerie de personnages gouleyants puis le soufflé retombe /

Tu vas te faire massacrer, qu’elle dirait, l’autre. Jamais toucher au sacré, leçon 1.

Leçon 2 : t’en as rin à fout’ de l’aut’. Toujours s’en détourner.

Leçon 3 : Miguel Torga, un médecin portugais qui a écrit « L’invention du monde ». Le découvrir et le connaître à la RDL. Avait laissé par ailleurs un magnifique journal sous la dictature Salazar, en deux tomes (« En Franchise intérieure »). Qi s’en souvient ?
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

@(une galerie de personnages gouleyants puis le soufflé retombe)
Vict∅r, pas mort. ❤

Janssen J-J dit: à

oups, c’était « la création du monde ». Petit rappel de la tour de babibelio :

(MT) Tous nous créons un monde à notre mesure… Le mien se devait d’être ce qu’il est, un torrent d’émotions et de passions, d’actes de volonté et de compréhension, roulant de l’enfance à la vieillesse sur le sol dur d’une réalité protéiforme, convulsée par les guerres, les catastrophes, les tyrannies et les abominations, mais aussi riche de mille potentialités… Monde de contrastes, lyrique et tourmenté, monde d’ascensions et de chutes… que je n’échangerais pour aucun autre, s’il me fallait choisir… Monde finalement coulé dans la prose chronique, roman, mémorial et testament mêlés…
Homme de mots, c’est avec des mots que j’ai témoigné de la longue histoire d’une tenace, patiente et douloureuse construction réflexive, faite avec la matière incandescente de la vie.

rose dit: à

Un médecin portugais.
Dans la catégorie portugais/flan, pastei de nata.

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