de Pierre Assouline

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La République des livres
François Sureau entre en Seine

François Sureau entre en Seine

Il y a des livres qui en font trop- et on peut passer la semaine à chercher l’adjectif qui qualifierait au plus juste leur auteur. On se retient de lui dire, sur le ton de Joseph II s’adressant à Mozart à l’issue de la création de L’Enlèvement au sérail : « Trop de mots, mon cher Sureau, et trop de noms ! ». Mais je ne suis pas plus empereur que commanditaire. Juste un lecteur admiratif de la manière de cet écrivain singulier, au talent protéiforme, capable de nous donner à lire de magnifiques romans tels que L’Obéissance (2007), Inigo (2010), Le Chemin des morts (2013) notamment, lesquels se distinguaient, entre autres qualités, par… leur économie, leur concision, leur sécheresse ! On dira à juste titre que chaque livre d’un même auteur appelle sa propre forme, son expression particulière.

L’Or du temps (848 pages, 27,50 euros, Gallimard), paru à la veille du confinement, exigeait-il pareille abondance, un tel débordement, ce flot ininterrompu de choses vues, entendues, vécues ? En tout cas, ce n’est pas André Breton, sous l’aile duquel François Sureau place son récit, qui le lui a demandé (« Je cherche l’or du temps » avait-t-il fait graver sur sa tombe). Ni son projet qui l’a exigé. Ayant pris acte qu’une grande partie de sa vie (1957) s’était déroulée sur les bords de Seine, il s’empara de la coulée grise et verte afin de lui faire cracher ses secrets, réels, imaginaires ou fantasmés. Autant d’étapes, autant de récits. De la source sur le plateau de Langres à Rouen en passant par Châtillon, Troyes, Méry, Bray, Samois, Evry, Ivry…

A chaque arrêt, des livres, des tableaux, des poèmes, des films, des personnages ressurgissent. Tout un magasin de madeleines ! Le plus étrange est qu’il se doit donné pour guide un artiste mystique du nom d’Agram Bagramko. Il y revient sans cesse, c’est son héros récurrent, tant et si bien que, familier ou ignorant de l’histoire du mouvement surréaliste, on est fondé à se demander s’il ne s’agit pas d’une invention et d’un jeu entre lui et lui-même, intime conversation avec son double imaginaire- mais c’est bien sûr ! à force de « il aurait pu y être… », « il a failli le rencontrer… ».

Cela nous vaut de longs portraits aux développements imprévisibles du général Mangin en prototype du colonial qui avait érigé le patriotisme en absolu, ou des rapprochements bienvenus entre le Ceux de 14 de Maurice Genevoix et la série Band of Brothers. La dérision est coruscante (ah, « le veston de haine » de Paul Morand…) et l’autodérision n’est jamais loin chez ce colonel de réserve de la Légion étrangère (cent jours par an pendant une quinzaine d’années) qui synonymise les médailles comme « le fer-blanc de l’honneur »- quel autre écrivain de sa génération peut-il bien évoquer le scaferlati, tabac de troupe autrement dit gris ou gros-cul ? Ou encore se pencher sur « la malédiction de la faillite » qui guette tout commerce sis sous les arcades des jardins du Palais-Royal (l’ancien auditeur du Conseil d’Etat a dû passer ses déjeuners à étudier le phénomène). Ou se souvenir que le Paris littéraire de l’entre-deux-guerres avait surnommé l’abbé Mugnier « Saint Vincent de Poule » en raison de sa proximité avec les pêcheresses.

Il fait peu de cas de l’actualité, ce dont on ne le blâmera pas ; à peine fait-il écho à un combat personnel qui lui est cher, tout à sa défense passionnée des libertés face à la puissance écrasante et laminante des institutions, de quoi le défaire un peu de son image sabre&goupillon encore que son anticléricalisme perce ça et là dans sa détestation de « ceux qui prétendent parler à la place de Dieu », donc à l’occasion d’ une remarque en marge d’une réflexion sur les antidreyfusards :

« …. Ceux-là pensaient que l’absence de preuve sérieuse de la traitrise ne pesait pas lourd face aux intérêts de la défense nationale, tout comme aujourd’hui l’on soutient que les garanties judiciaires devraient s’effacer devant les impératifs de la lutte contre le terrorisme, ou même, plus largement, devant le souci de sécurité que manifestent les contemporains.

Il n’y a que lui (et peut-être Barozzi l’arpenteur, deux fous de Paris) pour remarquer au fronton d’un bâtiment parisien situé à l’angle du boulevard de Port-Royal et de la rue du Faubourg Saint-Jacques l’inscription gravée dans la pierre du porche : « Liberté, égalité, fraternité, maison et école d’accouchement ». A ranger parmi quelques menus mystères : le marquis de la Chesnaye de la Règle du jeu orthographié à maintes reprises « Cheyniest » allez savoir pourquoi. Parfois, on devine pourquoi il sollicite la réalité afin de la faire mieux coller à ce qu’il veut raconter : ainsi fait-il de La Femme rousse de Georges Sim l’un des premiers Maigret de Georges Simenon alors que le commissaire n’y est qu’ébauché ; seulement voilà, l’écrivain avait fait halte à Samois ; de même interprète-t-il ses nombreux déménagements comme « la poursuite d’un réconfort qui ne venait pas » alors que cela correspondait tout simplement à des changements de vie, de pays et de situation familiale…

De même on s’étonnera de lire chez le dernier des fumeurs de pipe (« un instrument de réglage, par rapport au monde. Ça m’aide à le tenir à distance, pour conserver mon équilibre ») des jugements péremptoires qui devraient sidérer n’importe quel lecteur de bon sens, à savoir que « Simenon n’a pas su créer de personnages » (à moi, Dieudonné Ferchaux, Maurice de Saint-Fiacre, Betty, Walter Higgins, Joris Terlinck, Lucien Gobillot, Labbé, Kachoudas, M. Hire, Norbert Monde, Charles Alavoine, Jonas Milk, Louis Cuchas, Bébé Donge, Hector Loursat et tant d’autres !), que « on oublie sans peine les personnages de Joyce et de Céline » (au secours, Bloom, Courtial des Péreires et Bardamu !) et même que « ceux de Proust me sont toujours apparus faibles, et la Recherche toute entière comme une galerie de seconds rôles, Oriane de Guermantes, Swann et Verdurin ne différant guère de la délicieuse femme de chambre de la baronne Putbus » (manifestement, la fréquentation de la Seine provoque des dégâts aux effets inattendus). Seulement voilà : il est de ces écrivains dont même les excès et les contradictions ont une capacité de séduction et d’emballement quand chez tant d’autres, elles nous exaspèrent.

C’est peu dire que François Sureau abuse de la digression : d’un des beaux-arts, il fait un sport de compétition. Tant et si bien qu’après avoir commencé un chapitre, on ne sait déjà plus pourquoi il nous a entrainés dans tel hameau paumé. Un prince de la divagation tant c’est mené d’une écriture ailée, ce dandy tendance catho fana mili à-sa-manière nous menant par d’improbables chemins de traverse comme seuls des esprits réellement indépendants en sont capables. Seulement, on le sait bien, l’abus de formules nuit gravement à la santé d’un texte (« La guerre est une porte qu’on force, en soi-même et hors de soi-même »). L’effet s’annule de lui-même dès lors qu’elles s’accumulent. Son récit est si cultivé, si implicitement référencé en l’absence de toute référence explicite, que non seulement il nous asphyxie parce ce trop plein mais que, émaillant ses histoires d’innombrables noms d’auteurs cités sans leur prénom ni leur qualité, d’une ellipse à l’autre, il doit supposer que tout le monde les connait.

C’est là que le bât blesse, dans ce à quoi cette narration profuse et précipitée aboutit : une gênante sensation d’entre-soi – et ce qu’elle exprime : une absence totale de souci du lecteur. Ainsi lorsque par exemple, évoquant Racine il rappelle ce « qu’écrit Picard » sans rien dire d’autre de Raymond Picard qui s’opposa à ce sujet à Roland Barthes au cours d’une querelle qui défraya la chronique des Lettres pendant un an… Idem pour « Angelier », « Cabanis », « Waresquiel » que tout lecteur bien né est supposé connaitre et, partant, comprendre dans l’instant la place dans le paragraphe. C’est à se demander s’il écrit pour être lu. D’autant plus regrettable que l’on ne compte plus, tant il y en a, ses pages éblouissantes de finesse dans le jugement, d’intelligence critique, de rapprochements inattendus, de sensibilité écorchée, d’élans chevaleresques, d’ouverture à l’Autre et de souci de l’étranger.

« Il faudrait aussi s’entendre sur le sens de grandeur, qui nous est gâté par une sorte de romantisme. La grandeur dont parle Sainte-Beuve ne se traduit pas par des réussites éclatantes, elle n’est pas marquée par l’orgueil et ne se propose même pas à l’admiration. C’est la grandeur véritable de celui qui a renoncé à se raconter des histoires sur lui-même et qui a mis toute sa confiance en Dieu. C’est une grandeur intérieure et largement invisible. Il n’y en a pas d’autre qui vaille »

Cette idée de la grandeur irradie secrètement toutes ses discrètes évocations de la présence tutélaire de son grand-père dit le professeur M., grand médecin, ancien combattant gazé dans les tranchées, résistant quand il fallut l’être, son modèle, son héros. Une impression trop hâtive le ferait cataloguer comme un bavard irrépressible, une main à plume que rien n’arrête, d’autant qu’il en rajoute encore dans de longues notes en bas de pages qui ont dû faire hurler les préparateurs de copie chez son éditeur. A-t-il pour autant trouvé l’or du temps qu’il aura cherché partout où l’a mené son moi innombrable sur les traces d’un voyageur imaginaire ? Son livre ne figurera pas dans mon anthologie imaginaire des pérégrins fluviaux aux côtés du Kauffmann de la Marne, du Jullien de la Loire, de l’Airoldi de l’Adour, du Magris du Danube… Qu’importe au fond puisque, de toute façon, dans L’or du temps le fleuve n’est qu’un prétexte.

N’empêche que malgré ces reproches et ces réserves, on ressort épaté de la lecture de ce livre d’un fou capable de s’offrir en nos temps trop raisonnables le luxe d’une telle folie. Epaté par ses pages sur Bernanos, Bloy, Rachi, Nadja, Port-Royal-des-champs, le monastère de la Grande Chartreuse, son unique Foucauld qui prend bien un « d » à la fin et non un « t », entre autres, épaté mais épuisé, asphyxié par la noyade. Au fond, l’adjectif que l’on cherchait pour le qualifier, c’est lui-même qui nous le fournit dans les toutes dernières lignes de son monstre :

« Mon livre est pareil à la Seine, il s’écoule et ne tarit pas ».

C’est un pastiche de l’Apollinaire d’Alcools. Mais le mot essentiel y figure. Il dit bien le meilleur et le pire de ce Sureau-là : intarissable.

(« Square du Vert-Galant et Pont-Neuf, Ile de la Cité, 1951 », photo Henri Cartier-Bresson : « François Sureau » photo Elodie Grégoire)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Littérature de langue française.

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commentaires

968 Réponses pour François Sureau entre en Seine

vedo dit: à

Un post que je relirai plusieurs fois. On peut aussi voir et entendre F Sureau chez Philippe Bilger.

DHH dit: à

Cas de figure inédit:
Le billet tire son sujet de commentaires précédents ….mais il ne permet pas de trancher entre les appreciations divergentes emises par les deux posteurs qui en ont parlé l

Mimi Pinson dit: à

L’ entretien fait par médiapart et mis en lien par Pierre Assouline est passionnant!
Et donne vraiment envie de lire ce Sudreau dont je n’ai pas encore lu une ligne!

Chantal L dit: à

Dans « Inigo », nulle trace de « développements imprévisibles » ou « d’abus de digressions »…
Un thème, et un seul… celui de la conversion d’Ignace de Loyola.
Une période préparatoire qui dura sept années, le temps du roman.
Sûr que Sureau a plus d’une corde à son arc… et elles font mouche.
Merci Passou pour cette note… entre chien et loup !

Pour ceux qui s’intéressent d’un peu plus près à Loyola, je me permets…
Une fois n’est pas coutume.

« Inigo» François SUREAU Editions Gallimard (Septembre 2010)

UNE BRODERIE AUTOUR DU MOTIF QUI DECOIFFE

Qui de nos jours s’intéresse à Ignace de Loyola ?

Déclaré saint en 1622 en la Sainte Eglise de Rome, et dont l’existence ne fut pas, dans ses jeunes années, des plus exemplaires pour les chrétiens.

Qui plus est, avant même d’avoir ouvert ce livre, l’auteur nous dit l’avoir longtemps détesté, « lui trouvant l’air d’un égaré baigné de larmes, nous appelant sans discrétion aux sacrifices qu’une imagination médiévale lui faisait concevoir. » Il n’aimait « ni sa phrase, ni ses deux étendards, ni son passé de soldat ni son avenir de général du pape, ni son visage au front étroit et fuyant. Son militarisme l’écoeurait, tout comme ses règles et ses disciplines et les mille arguties de sa correspondance… »

Ajouté à cela tout ce que véhicule, dans les souvenirs de certains, l’éducation des Jésuites : sa rigueur, sa discipline, son austérité, sans parler de son aspect strictement religieux.

Il y aurait donc de fortes chances pour que ce portrait vous échappe !

Et pourtant… il aurait de quoi vous étonner.

Je pourrai d’ores et déjà vous en donner les clefs, elles figurent en toutes lettres dans le dernier chapitre… mais ce serait faire l’impasse sur l’objet même de la démonstration : l’histoire de la conversion d’Inigo.

Inigo, « celui qui n’est pas encore Saint Ignace, ni même un jésuite ». Juste un petit nobliaux désargenté du Pays Basque espagnol, jeune soldat enrôlé dans la guerre de Pampelune, au tout début du XVIème siècle.

Et dont la conversion n’a rien de fulgurant… juste « un changement de direction d’une personne qui reste au fond la même ».

Le temps de ce portrait nous fait traverser une période de sept années.

Ce qui, au regard de ses pérégrinations futures, ne représente qu’une goutte d’eau… mais qui sera à l’origine de sa postérité future. Et à l’origine aussi d’un illustre petit livre où il consignera son expérience, les « Exercices spirituels ».

Cette conversion prit donc l’aspect d’un cheminement intérieur, où Inigo observe ses pensées, en recherche d’une liberté qui ne s’opposerait pas à ses élans du cœur et qui le mènerait – ou pas – vers son Dieu.

Et si François Sureau a pris la peine d’en imaginer toutes les étapes, c’est, dit-il « afin que le récit de cette découverte pût être utile à ceux qui se sont demandés, ne fût-ce qu’une seule fois, si leur vie n’était pas, après tout, déchiffrable. »

Toutes religions confondues, j’ai toujours eu de la sympathie pour ces prophètes, ces saints qui, avant de consacrer leur existence à leur dieu, ont brûlé la chandelle par les deux bouts… menant une vie dissolue, faite de plaisirs, de jouissances, de débauches même quelquefois. Sans formatage, sans prédestination, ils exerceront alors leur libre choix, en toute âme et conscience…

Et Inigo fut de ceux-là !

Il passe ses dix premières années autour du château de Loyola, à caracoler en espadrilles de cordes avec les fils des paysans du coin, goûtant aux plaisirs simples et sensuels de la campagne environnante.

Adolescent, il devient Page à la cour d’Aravelo, favori du trésorier de Castille et ne se refuse aucun agrément, que ce soit celui de culbuter les chambrières ou encore de s’éprendre, bien inutilement d’ailleurs, de l’Infante Catherine, détenue prisonnière près de là.

A la veille de la fameuse bataille de Pampelune, il réalise soudain son orgueil, sa lâcheté, ses excès et il cherche désespérément un confesseur pour se repentir…

Dans cet accès de culpabilité rétroactive, il éprouve le désir profond de changer, de devenir meilleur. Prémices des bouleversements à venir ? D’un appel divin, diront certains ! C’est en tous cas à ces instants-là que François Sureau fait intervenir les premiers doutes…

C’est alors un homme de trente ans, dur, vaniteux, qui se porte au-devant de ses ennemis. « Un homme sachant commander et convaincre, également doué pour la persuasion et la brutalité, décidé à s’ouvrir dans le monde un chemin de gloire sans trop regarder aux moyens », En pleine confusion (et le récit d’ailleurs, à ce moment-là, prend les mêmes connotations !), dans le feu de l’action, un boulet lui broie la jambe.

Redoutant une infirmité qui l’empêcherait de reprendre les armes et sa vie de patachon à la cour, c’est avec une implacable détermination qu’il oblige les chirurgiens à lui briser la jambe une seconde fois, au risque de mourir. Pour ensuite exiger d’horribles séances d’écartèlement afin de réduire l’excroissance de son genou.

Cette rééducation médiévale n’y fera pas grand chose : il boitera toute sa vie.

C’est durant sa convalescence (comme chacun le sait, les longues convalescences sont souvent propices à des changements de destinée) qu’il prend connaissance des seules lectures disponibles au château : « La Légende Dorée » de Voragine et « La Vie du Christ » de Ludolphe le Chartreux.

(Ou comment la sobriété d’une bibliothèque peut déterminer le cours d’une vie !)

Souffrant le martyr dans son corps, trahi par son roi, déçu par les iniquités de la nature humaine dont il se sent la victime, il se demande alors s’il ne vaudrait pas mieux choisir une cause plus noble et moins assujettie à la faiblesse des hommes : servir Dieu, en se faisant moine errant, aller jusqu’à Jérusalem…

Ceci n’est qu’un avant-goût du parcours initiatique d’Inigo…

Ce sont d’ailleurs les pages qui suivent qui sont les plus attrayantes…

Le récit prend son rythme de croisière et l’auteur, tout en s’appuyant sur les faits réels (il cite Juan de Polanco, son biographe), nous fait partager les rêveries, les doutes, les « visions » d’Inigo. A la troisième personne, nous lui emboîtons le pas, près d’un demi-siècle en arrière… avec une aisance somme toute étonnante, quand on songe à l’aspect assez étrange que peut recouvrir une telle quête.
Toute croyance mise à part, on ne peut qu’être subjugué par le long périple qu’entreprit cet homme, l’épuisant tout autant physiquement que moralement.

Sur le chemin de Loyola à Montserrat, près de Barcelone, il se débarrassera de son valet, puis de son cheval, puis encore de son épée… pour devenir pèlerin, pieux vagabond.

Si les lectures l’ont certainement influencé, les rencontres furent elles aussi déterminantes.

En présence de Dom Chanon, sage moine bénédictin, « c’est la première fois qu’Inigo écoutait un homme pour apprendre de lui ».

A savoir : « qu’il fallait chercher Dieu au plus profond de son cœur, et non en dehors de soi ; qu’il ne demandait pas de sacrifices ; que, le monde étant déjà peuplé d’idoles, il ne convenait pas que les chrétiens y rajoutassent celle de Dieu ; qu’il ne fallait pas redouter l’étrangeté de ce qu’il allait découvrir s’il rentrait en lui-même pour entendre cette parole qui le formait, qui était lui ; que rien ne lui serait demandé qui passerait ses forces, mais qu’il fallait prendre garde à ne pas confondre sa volonté et celle de Dieu ; qu’à la fin nous serions peut-être jugés plus ridicules que coupables ; qu’on ne cessait pas de se convertir, et que c’était chaque jour qu’il fallait écarter le voile des apparences… »

Et puis il se fit ermite, rendu à demi fou par les veilles, les mortifications, les jeûnes…

Jusqu’au paroxysme, les doutes l’assailliront.

Grotte, chapelle, hôpital… il se traînera, à demi-conscient, de l’une à l’autre.

A Manrèse, il se dévouera pour les plus démunis, dans un oubli de soi digne de Mère Thérésa.

Avec toujours cette question qui l’obsède : « Comment vit-on avec Dieu ? »

Francois Sureau mêle ainsi l’histoire « officielle » d’Inigo à ses propres convictions, affirmant : cet homme n’a pas changé. De soldat du roi, il deviendra soldat de Dieu. Avec la même opiniâtreté : gagner, vaincre, ne jamais se soumettre à la facilité.

Rien au départ ne le prédestinait à fonder un Ordre, qui allait s’étendre aux confins du monde alors connu. Il n’en aurait d’ailleurs jamais eu l’ambition.

C’est son histoire, son tempérament, et les circonstances qui en auraient décidé ainsi.

Son désir à lui, l’écrivain, c’est de réhabiliter Ignace de Loyola, nous le faire découvrir sous un autre angle, et peut-être nous le rendre unique en son genre, dans sa quête de spiritualité…

C’est ainsi que j’ai perçu le sujet de son portrait, m’attachant particulièrement à son côté historique et mystique… sans m’arrêter sur les valeurs religieuses qui sévissaient alors. Parce qu’après tout, comme le démontre si bien Roger-Pol Droit dans un de ses derniers ouvrages, à chaque époque ses héros… Il y eut les sages, les saints, les philosophes… et à présent ce sont les hommes de science qui affirment détenir la connaissance. Même si l’Histoire nous démontre la vanité de ces constructions imaginaires.

Se pencher sur « Inigo », c’est aussi et surtout découvrir les talents d’un écrivain qui sait comment donner vie à un personnage, lui insufflant une présence, une humanité, une vérité surprenante… avec des mots justes, une évidente sensibilité, une belle intelligence et beaucoup d’exigence.

Un beau portrait, donc, sans nul doute… et qu’il serait dommage de bouder.

rose dit: à

Les jésuites
La casuistique
connaissent Ignace de Loyola.

Bloom dit: à

Beaucoup de name-dropping, effectivement, et quasiment jamais d’émotion, on enfile des faits, des lieux, des noms, et rien ne vibre. Alors que dans la remontée de la Marne, on chemine dans les méandres d’une conscience sensible, avec un véritable écrivain.
Après 60 pages lues les sourcils froncés, j’ai fini par me demande quel était le propos de ce pavé au style amphigourique. Il me semble qu’il n’y en a aucun. Le vide, ou l’autre scène.
Lui préférer Kauffmann, bien sûr, Magris, évidemment, et surtout, surtout, Colin Thubron, lointain descendant de Dryden, qui sait faire surgir le génie du lieux comme nul autre: le récit de sa nuit passée dans le lit de Mao est un des plus grands moments de la littérature mondiale.

Marie Sasseur dit: à

@malgré ces reproches et ces réserves, on ressort épaté de la lecture de ce livre d’un fou capable de s’offrir en nos temps trop raisonnables le luxe d’une telle folie. Epaté par ses pages sur Bernanos, Bloy, Rachi, Nadja, Port-Royal-des-champs, le monastère de la Grande Chartreuse, son unique Foucauld qui prend bien un « d » à la fin et non un « t », entre autres, épaté mais épuisé, asphyxié par la noyade..

Ouf.
Un bon livre, avec du biscuit dedans, donc.
Un bon livre érudit, qui ajoute à la réalité. Et nous change des vapeurs impressionnistes.

Oui, Foucauld avec un d, à la fin. (C’est votre entre-soi hyper pénible , celui avec un t)

Et aussi une particule, Passou. Charles de Foucauld.

Laissez- nous quelques jours, et on en recausera.
Même si Me Sureau a lancé ce défi: seul Andre Breton serait le lecteur idéal de ce livre.
Relevons le défi.

Bonne soirée.

Un histoire Marseillaise en attendant, de lire cet arrangement d’arcanes.

https://www.andrebreton.fr/series/127

Marie Sasseur dit: à

Ah si encore une chose Passou, qui m’exaspère passablement dans votre billet.

Je tairai ce faux-proces fait, par principe, aux digressions dans un recit. Vous d’habitude si enclin à cette facilité…
Encore faut- il distinguer la grosse escroquerie de Quignard, par exemple, pour en apprécier d’autres qui apportent une véritable plus-value au récit.

Non, je souhaite revenir sur ce passage de votre billet , qui est un vrai proces de dupes.
« une absence totale de souci du lecteur. Ainsi lorsque par exemple, évoquant Racine il rappelle ce « qu’écrit Picard » sans rien dire d’autre de Raymond Picard qui s’opposa à ce sujet à Roland Barthes au cours d’une querelle qui défraya la chronique des Lettres pendant un an…  »

Pas de ça entre nous.

La litterature n’est pas un manuel pédagogique à l’usage des mal comprenants.
A l’heure d’internet, il serait temps d’en utiliser toutes les possibilités.

Deuxio, il y avait parmi les contributeurs de la rdl, de ceux qui ont disparu et dont on regrette le véritable savoir, un XVIIemiste de mémoire, qui avait cité non Picard, mais Pommier.
C’est pas des trucs qu’on oublie. Quand il s’agit de dénoncer ceux qui ont mis à terre l’université française, depuis des décennies.

Alors je vous met en rappel, ce lien, a conserver, dans toute bonne bibli numérique.

http://rene.pommier.free.fr/Barthes00.htm

DHH dit: à

@marie sasseur
merci d’avoir remis sous nos yeux l' »assez decodé » de Jean Pommier avec cette impeccable et implacable « déconstruction » des élucubrations barthesiennes.
Et surprenante pépite ,je découvre à la relecture ,plus de 50 ans après que je suis citée dans une note

Marie Sasseur dit: à

#merci d’avoir remis sous nos yeux l’ »assez decodé » de Jean Pommier.

Non, c’est René. René Pommier.

A. J. dit: à

Pourquoi ne pas franchement assassiner ce livre, au lieu de tourner autour du meurtre?

Janssen J-J dit: à

Je ne crois pas que ce bouquin sera un franc succès pour Gallimard. Déjà que je ne le sentais pas trop avec bloume, mais là, notre passou qui s’est cru obligé à cet hommage aurait tendance à nous le rendre enc ore moins symapthique. Car si ce gars’là ne fait aucun effort pour son lecteur dont il se fout éperdument, bin voui, la RDL ne lui en sera pas reconnaissante. Qu’elle aille trancher par elle-même. Mais pourquoi trancher ? Franchement qui va acheter et lire, ce pavé, en dehors de nos diplomates qui reçoivent les bouquins en SDP gratos et nous les refourguent chez les gibert & consorts ou aux pusses de montreuil, sans les avoir lus à défaut de les avoir feuilletés ? (60 p. su 800, fait cher la feuille). Autant découvrir Balzacq qui savait nous remonter le canal de Lourque.
(NB/ un hommage à l’Arpenteur parisien qui nous va droit au coeur, pas vrai jzman ?)

l’ombelle des talus dit: à

Votre commentaire, JJJ, me donne envie de jeter un œil à ces 800 et quelques pages.
Incidemment, la qualité d’avocat aux conseils ne se rapporte pas à un avocat exerçant son ministère auprès du conseil d’état et du Conseil constitutionnel, comme vous l’aviez laissé entendre, mais devant le conseil d’état et la cour de cassation.

Phil dit: à

Pas de ça entre nous.

ça rigole pas dans l’écurie du prestigieux passou. Agram, Zagreb en allemand, déjà une énigme mal résolue pour le schmilblick aux guy lux.
Les gros livres, au moins ceux délestés des centrigeuses à la moi-Moix, procurent des petits plaisirs, cinq Bienveillantes empilées torsadées font une table apéro modernart.
Bien aisé de refiler « une veste de haine » à Morand, Monsieur Sureau, moins évident de rester lisible un siècle après la parution du « Rhône en hydroglisseur ».
Pas de notes de sources dans cette histoire de flotte, dommage. Ghéon se serait converti après une liaison impossible, aucune mystique, Gide n’a rien compris selon Sureau, c’est plus l’air que l’or du temps.
Descentes et remontées de fleuves mises à la mode depuis Magris, lui-même inspiré par un certain Trost, jamais cité. Faut avoir du souffle pour lire aujourd’hui un pavé masqué.

vedo dit: à

Barthes, Picard sur Racine? Pour moi, très humblement, seulement si j’avais appris tout Racine par coeur.

et alii dit: à

B,intéressant lien !merci de cette aide à l’interprétation de la vie erdélienne;

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 19 juillet 2020 à 23 h 20 min.

…il y a comme une absence, que je ressent,…

…celle, d’une approche comparée et stratifiée,…entre les chimies – physiques et sciences – techniques exactes,…d’une part,…
…et la colonisation des esprits – très simples, ou même trop ( ) rendu – stupide, par l’érosion de la logique – propre et humaine, devenue  » absente « ,!…par la servitude éternelle aux dieux, pour les soumissions aux gadgets  » religieux « ,… d’autre parts,!…

…saints et saintes, ou somme – nous , pourquoi faire,…
…des imbéciles – heureux, aux services des bourgeois dans les histoires ou écritures,!…
…envoyez,!…

Jazzi dit: à

Arpenteur ! Arpenteur ! Est-ce que j’ai une gueule d’arpenteur ?

Ce Sureau, c’est l’Assommoir !

B dit: à

Phil, les chercheurs d’or ne le trouvent pas tous aux mêmes endroits. Il n’en reste pas moins que or c’est de l’or et je ne sais plus trop si dans quelques vieux westerns ces honnêtes travailleurs n’y laissent pas une dent pour s’assurer de l’authenticité du précieux métal.

Jazzi dit: à

« Pardonnons à ceux qui nous ont offensé », Passou !

(Je me porte garant en faveur du retour de Chaloux…)

Bloom dit: à

JJJ, vos êtes sûr (o) que les diplos reçoivent des livres gratos?
Les critiques, oui, qui ne sont pas les derniers à les revendre illico, pour la grande joie des vrais lecteurs. Les critiques, que presque plus personne ne lit, ne servent finalement pas tout à fait à rien.
J’ai acheté une bio américaine de Richard Wright chez l’excellente Berkeley Books. L’ouvrage était dédicacé en termes très chaleureux par son auteure à un certain Olivier Todd…

Bloom dit: à

Arpenteur ! Arpenteur ! Est-ce que j’ai une gueule d’arpenteur ?
Ce Sureau, c’est l’Assommoir !

Baroz, si tu as lu Le Château, tu sais que K. est arpenteur. Donc Kompliment plus que Kompromat.
Si seulement L’or du rien recelait un tiers du quart du huitième du génie de L’Assommoir, on lui pardonnerait ses filandreux méandres. Imbuvable, la sous-eau de Sureau, c’est simplement L’éteignoir.
(Le plan marketing du bouquin, dont France Q fait partie, me rebute. Il y a de vrais écrivains en France, ‘tain de mdr!)

et alii dit: à

Y a-t-il une loi relative à l’inscription de la devise « liberté …. fraternité » ; est-elle encore « la devise de la France si l’on ajoute un terme »? Peut-on l’inscrire sur un bateau comme son nom?

et alii dit: à

grandeur
sur la video, il rappelle qu’il est pascalien
donc
« Il y a dans le monde deux sortes de grandeurs; car il y a des grandeurs d’établissement et des grandeurs naturelles. Les grandeurs d’établissement dépendent de la volonté des hommes, qui ont cru avec raison devoir honorer certains états et y attacher certains respects »
 » Mais pour les respects naturels qui consistent dans l’estime, nous ne les devons qu’aux grandeurs naturelles; et nous devons au contraire le mépris et l’aversion aux qualités contraires à ces grandeurs naturelles. Il n’est pas nécessaire, parce que vous êtes duc, que je vous estime; mais il est nécessaire que je vous salue. Si vous êtes duc et honnête homme, je rendrai ce que je dois à l’une et à l’autre de ces qualités. Je ne vous refuserai point les cérémonies que mérite votre qualité de duc, ni l’estime que mérite celle d’honnête homme. Mais si vous étiez duc sans être honnête homme, je vous ferais encore justice; car en vous rendant les devoirs extérieurs que l’ordre des hommes a attachés à votre naissance, je ne manquerais pas d’avoir pour vous le mépris intérieur que mériterait la bassesse de votre esprit.

et alii dit: à

Ce sont les Grands qui ont tendance à confondre les deux ordres, réclamant souvent une estime qui ne leur est pas due. C ‘est cette confusion qui produit la tyrannie:
Pascal, Pensées, fr. 332 Br. : « La tyrannie consiste au désir de domination universel et »
ajouterons nous une grandeur spéciale pour les arpenteurs?

Marc Court dit: à

il faudrait peut-être rappeler qu’il est arrivé à Pommier de faire la bête avec Pascal, et je ne crois pas que son « A L’aise Blaise! » soit son meilleur ouvrage. Je l’ai eu par ailleurs et il faut bien dire que ses obsessions laicardes constituaient l’essentiel de son cours. Aucune grandeur, aucun intérêt. Une vieille chose attendant sa retraite
Tout n’est pas idiot dans le Sur Racine si l’on se souvient du cataclysme provoqué par la rencontre de deux mondes, l’un fondé& sur la critique historique (Picard), l’autre sur la psychologie des profondeurs.Je crois estre plutôt sympathisant du premier courant, mais ce n’est pas une raison pour démolir haineusement et gratuitement le second, qui a aussi sa légitimité quand on étudie un peu le théâtre.
Assez d’accord avec Marie Sasseur. Il faut se donner les moyens de comprendre ce qu’on ne connait pas et non exiger de l’écrivain qu’il vous fasse du prémâché. Picard ET Waresquiel ne sont tout de meme pas de parfaits inconnus.Il y a assez de littérateurs édentés dans la nature, et, vomme disait l’autre:  » Nous avons trop d’auteurs qui n’ont fait qu’un ouvrage! »
Bien à vous.
MC
MC

JiCé..... dit: à

Lundi 20 juillet 2020, 5h29

Nous faisons notre ce slogan réaliste, bien meilleur que l’autre :
LIBERTE INEGALITE LUBRICITE

Marie Sasseur dit: à

C’est la foire aux vanités.
Le bouffi se fait maintenant passer pour un diplomate. Barozzi bénéficie d’une promotion de fin de carrière que rien ne justifie, si ce n’est sa surexposition sur la rdl.
Vedo, lui, c’est le méthodologiste de l’akademie, il n’a pas lu tout Racine, et ne peut donc se prononcer sur la maladie de la connerie qui a infecté les lettres françaises. Dr Lourdaud tient, contre vents et marées, à sa curaille, son dieu sur la terre et l’Infect se distingue, une fois de plus, avec son gilet de haine, qui lui va comme un gant morandien.
Ils ont tous ici , à un moment ou un autre, loué à genoux Peguy, et sa présentation de la Beauce, mais quand il s’agit de redécouvrir la France, qu’ils ne regardent pas, ne savent pas, ils partent en croisière sur le Danube.

Mon temps vaut de l’or, et j’en ai déjà assez perdu à lire des inconséquents.

Lundi 20 juillet 2020, 7h21, heure de Paris.

Je vais lire ce livre de F. Sureau, et dût-il me prendre un mois, je sais déjà qu’en descendant sa Seine , il y a peu de risque d’échouer sur un îlot sableux, dans des bras improbables de la Loire, comme il me fut récemment donné à lire…

et alii dit: à

Le titre de « professeur d’accouchement » est une invention révolutionnaire mais son profil et ses attributions en font le successeur direct du démonstrateur royal de l’art des accouchements. Le caractère très personnel de la charge évolue néanmoins vers une plus forte intégration dans les nouvelles institutions mises en place par la Convention. Assimilés tout d’abord aux professeurs des écoles centrales, les professeurs d’accouchements voient leur statut et leur rôle se codifier grâce aux textes d’organisation de l’Hospice de la Maternité de Paris et à celui de la loi de ventôse an xi. Ce dernier s’appuie sur la préexistence du titre et son association à un ressort géographique, le département, pour adosser le cours à venir à cette fonction.

3 Beauvalet-Boutouyrie S., Naître à l’hôpital…, op. cit., p. 124-134.
4 RLRES 1, p. 87-88.
4Qu’en est-il justement de la référence parisienne ? Le terme « professeur » n’apparaît pas avant le règlement révisé de 1807, sans doute pour ne pas bousculer la tradition de l’Office des Accouchées. C’est l’application de la réforme de 1802 qui consacre l’entrée en scène de Jean-Louis Baudelocque, accoucheur en chef, dans l’instruction des élèves sages-femmes3. Le domaine du professeur est celui de la formation théorique
https://books.openedition.org/pufr/13217?lang=fr

Jazzi dit: à

« Barozzi bénéficie d’une promotion de fin de carrière que rien ne justifie »

Canapé, la promotion, Marie Sasseur !
Jalouse ?

Phil dit: à

tous loué à genoux Peguy

dixit Peggy la cochonne du blog à passou.
entendu ce matin Sureau comparer Adjani à Thierry la Fronde pour finir en FTP. Plus Congo que Seine, pourquoi pas.

Marie Sasseur dit: à

Il était important de rappeler sur le fil précédent que des propos orduriers n’engagent ici que ceux qui par ailleurs ne sont responsables de rien.
Ainsi le philopede, qui a arrêté l’école assez tôt, souffre de références un peu pauvres. Un domestique qui se pensait plus grand que ses maîtres.

Janssen J-J dit: à

« mais devant le conseil d’état et la cour de cassation »
Dans mes bras, @ l’Ombelle des Talus !… Vous êtes bien la.le seul.e de ce blog à l’avoir remarqué. Voilà enfin la réponse au test qui m’a convaincu de votre sérieux juridique.
Et la suite que vous en tirez, ce faisant, me convient : puisque vous ne me suivez pas sur la Garonne plutôt que sur la Seine, alors… lisez-nous ce Sureau en fleur, il vous en restera toujours un beignet à nous offrir, à nous qui n’avons pas encore tranché.
Peut-être obtiendrez-vous la guérison commune ?
Bàv (20.7.20, @ 8.59 – je mets l’horodateur),

Jazzi dit: à

Plus en amont sur la Seine, voilà ce que j’avais noté à Charenton-le-Pont, dans mon « Promenade dans le Grand Paris » :

« A notre droite, précédée d’une placette arborée et d’une des sorties de la station de métro Charenton-Ecole, la statue de saint Pierre, au dessus du porche d’entrée, nous invite à pénétrer dans son église. A ses pieds, les quatre statues des évangélistes : saint Mathieu, saint Luc, saint Jean et saint Marc. Consacrée solennellement en 1921 par le cardinal Dubois, l’église paroissiale Saint-Pierre a été construite en 1859. Notons ici la singularité de l’inscription républicaine toujours visible sur la façade. En 1882, les édiles municipales, en pleine querelle sur la laïcité, exigèrent que soit gravée au fronton la devise « Liberté, Egalité, Fraternité », complétée, en 1905, au moment du vote de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, de la mention « propriété communale » ! Signalons encore, à l’intérieur, une pietà du 16e siècle, des fonts baptismaux du 17e siècle, un calvaire en bronze de François Rude datant de 1855 et un buffet d’orgues de Cavaillé-Coll de la fin du 19e siècle. »

Janssen J-J dit: à

@ vos êtes sûr (o) que les diplos reçoivent des livres gratos ?

Non, je n’en savais rien… mais maintenant, je sais.
(NB / il se trouve que naguère, nos chefs de service à l’Intérieur recevaient en priorité les bonnes feuilles des Mémoires de leur ministre de tutelle écrits par leurs nègres en « avant première ». J’ai pensé qu’il en allait de même dans les autres ministères non frugaux).
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ MS, « philopede » ?… fait précisément partie des propos orduriers dont vous n’êtes sans doute pas responsable, vous la seule à user de tels qualificatifs pour désigner (désinguer ?) les gens. Allons donc !… Assez de moraline dès ce matin. Allez travailler sur les branches de sureau au soleil ! votre temps de bronzette quotidien nous est précieux.

Marie Sasseur dit: à

#fait précisément partie des propos orduriers dont vous n’êtes sans doute pas responsable,

Le keuf de la rdl, qui règle la circulation des commentaires, lui sait ce que responsable veut dire.

J’ai constamment étayé ici l’abjection définitive que provoquent chez moi les « goûts » du philopede, pour qui la littérature reste un prétexte.

Jazzi dit: à

et alii, êtes-vous correctrice ?
Il s’agit d’une de mes fautes récurrentes, sur mon manuscrit, qui a été corrigée à la publication…
Je ne sais pas pourquoi, mais je veux toujours que les édiles soient féminines !

Janssen J-J dit: à

Intrigué, je suis, par cette photo de profil. Ce bourgeois, qui a si visiblement mal ajusté son veston pour la photo (le punctum : c Pierre qui dit merde à Paul) ne peut pas être totalement mauvais, surtout dans un foutoir pareil. Il se fout complètement de son apparence extérieure. Un point pour lui.

Janssen J-J dit: à

@ lui sait ce que responsable veut dire (MS).

Z’êtes encore là ?… Ben voui, ma soeur, et c’est ce qui nous différencie radicalement tous deux, et vous unit définitivement au « viré temporaire ».

So what ?

NB/ Jazmn, n’en faites pas trop au sujet de ce dernier. Votre plaidoyer auprès de la RDL va finir par devenir un brin trop suspect.

Janssen J-J dit: à

je veux toujours que les édiles soient féminines
C’est à cause de la rime avec Odile… (bien expliquée dans un roman de Chritian Oster, consacré à une mouche agaçante portant ce prénom).
Or, nous avons tous à quoi nous en tenir sur le genre des mouches…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouche

Phil dit: à

saprée sasseur, wonderwoman bio
vous êtes bien aimable dear JJJ. Grosse Fatigue, titrait autrefois un brillant jouteur de ces lieux. la pseudomisée Sasseur limitée aux jeux de maux dont elle souffre est unique responsable des insanités qui surnagent sur ce prestigieux blog depuis son débarquement. Restons honnêtes, sortis du marécage wikipediesque, deux pour cent de commentaires à retenir. Létalité du virus chinois, à chacun son presse tige, quoi.

et alii dit: à

édile pourrait rimer avec un deal ; on a ici dealer ;je ne vous la donne donc pas mas c’est plus de 10H

D. dit: à

« Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération »— Mt 12, 38-42

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus :« Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. » Il leur répondit :« Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon,et il y a ici bien plus que Salomon. »

christiane dit: à

Quand Doisneau a photographié ce même square du Vert galant, il y avait un baiser en liberté derrière la grille. Et un jeu de regard très amusant. Une histoire que ne peut raconter qu’une photo.
https://www.pinterest.es/pin/454371049899101736/
Celle d’henri-Cartier Bresson, dans une symétris parfaite, lui donne une intensité toute particulière par le tirage, qu’il qualifie «couleur de Loire», le gris Cartier-Bresson, choisissant le Pont Neuf qui relie les deux rives, la pointe du square du Vert Galant comme la proue d’un bateau dans la brume, son bouquet d’arbres qui donne son équilibre à la photo et les deux bras de la Seine qui enserrent l’île de la Cité.
Brassaï la saisit en nocturne près d’une gargouille. Autre songe…
Paix et douceur alors que ce fut le lieu des exécutions capitales des Grands Maîtres de l’Ordre des Templiers. Un jardin si bas que les crues de la Seine le recouvrent périodiquement.

Paris et la Seine
« Toi, Seine, tu n’as rien. Deux quais, et voilà tout,
Deux quais crasseux, semés de l’un à l’autre bout
D’affreux bouquins moisis et d’une foule insigne
Qui fait dans l’eau des ronds et qui pêche à la ligne
Oui, mais quand vient le soir, raréfiant enfin
Les passants alourdis de sommeil et de faim,
Et que le couchant met au ciel des taches rouges,
Qu’il fait bon aux rêveurs descendre de leurs bouges
Et, s’accoudant au pont de la Cité, devant
Notre-Dame, songer, cœur et cheveux au vent !
Les nuages, chassés par la brise nocturne,
Courent, cuivreux et roux, dans l’azur taciturne;
Sur la tête d’un roi du portail, le soleil,
Au moment de mourir, pose un baiser vermeil.
L’hirondelle s’enfuit à l’approche de l’ombre
Et l’on voit voleter la chauve-souris sombre.
Tout bruit s’apaise autour. A peine un vague son
Dit que la ville est là qui chante sa chanson. »

Paul Verlaine

« Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure »

Guillaume Apollinaire

Je crois que ce livre miroitant, L’Or du temps de François Sureau, est à lire tranquillement, une lecture au fil des mots, bercé à fond de barque.

christiane dit: à

symétrie

et alii dit: à

UN vieux LIVRE de vacances pour l’arpenteur de BIBLE ERDELIEN J.B
Le petit arpent du Bon Dieu de Erskine Caldwell.

renato dit: à

« Il arrive parfois que les Grands Hommes aient des enfants. Dès les premiers principes sans défense, sur les couches de ceux-ci, tachetés de déjections judicieuses et captivantes, sur les aliments énergétiques et vexatoires pour bébés […] l’ombre solennelle de l’Histoire repose. »

Giorgio Manganelli, Concupiscence libraire

Jazzi dit: à

Lundi 20 juillet 2020 à 11 h 35 min.
« Abou Leila » d’Amin Sidi-Boumediène.
Deux flics d’Alger, Lofti et S., partent à la recherche d’un dangereux terroriste (Abou Leila) dans le sud algérien.
Retour au désert pour ce premier long métrage d’un cinéaste au nom prédestiné, qui revient sur la période sanglante de l’Algérie des années 1990.
Beau duo d’acteurs constitué par Lyes Salem et Slimane Benouari.
Une course poursuite, mi politique mi fantastique, où le premier, solide baroudeur, cherche surtout à porter assistance au second, plus fragile et totalement dépassé par les évènements qui secouent le pays plongé en pleine folie meurtrière.
Mais de quelle monstruosité est-il question, se demande le spectateur occidental ?
Aux images d’horreurs des cadavres des populations civiles, transformées en agneaux sacrificiels, s’oppose la splendeur austère des paysages intemporels.
Ici, l’histoire rejoint la légende et l’on découvre la cassure profonde qui existe entre le nord et le sud du pays.
Un film où la lenteur des plans est contrebalancée par la violence des actes et où l’étrangeté l’emporte sur la rationalité analytique.
Il faudrait peut-être le décryptage d’un Ozymandias pour comprendre le sens caché que ce cinéaste prometteur nous donne à voir ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19587580&cfilm=273642.html

Vanina dit: à

Vanina
@ paul edel

Merci pour votre commentaire sur « Casa d’altri », un petit conte auquel on revient souvent, malgré son amertume, son paysage désolé. Tout cela trouve une enveloppe de style bien sec, bien maitrisé, rien qui pèse , des détails fulgurants. Les fleurs des chapeux des dames qui semblent s’offusquer du manque d’enthousiasme du curé.
Vous signale Antonio Delfini « Il ricordo della Basca »,
son Journal, et les travaux de Cesare Garboli « Scritti
Servili » 1989,ed,Einaudi.

Jazzi dit: à

Vous en fumerez bien une, et alii ?

ERSKINE CALDWELL

Blondes américaines

C’est en Géorgie, un de ces états du sud-est des Etats-Unis, fleurons de la production américaine, que se déroule La route au tabac, d’Erskine Caldwell. Un classique du roman « noir », où le tabac, au goût amer, se substitue aux fameux « raisins de la colère » de John Steinbeck. Là, comme en Virginie ou en Caroline du Sud et du Nord, l’industrialisation, entamée à la fin du XIXe siècle et qui connaîtra son plein essor après la Première Guerre mondiale, va laisser sur le carreau la plupart des petits propriétaires locaux. Délestés de leurs terres et végétant dans leur masure délabrée, les derniers membres de la famille Lester, qui ont refusé de partir chercher un emploi dans les filatures voisines, y crèvent littéralement de faim. Pas même de quoi s’offrir une petite chique pour calmer les crampes d’estomac, ainsi que le reproche amèrement Ada à son époux, Jeeter : « V’là je ne sais combien de temps que j’ai plus de tabac. La farine est finie et la viande aussi. Y a plus rien à manger dans la maison. » Paradoxal, pour un pays de Cocagne, où les principaux producteurs étaient aussi les premiers consommateurs ! Historique.

« Originairement, tout le pays autour de la ferme avait appartenu au grand-père de Jeeter. Soixante-quinze ans auparavant, c’était la partie la plus fertile de tout l’ouest de la Géorgie. Son grand-père avait défriché la plus grande partie de la plantation pour cultiver le tabac. Le sol, à cette époque-là, se prêtait mieux à la culture du tabac qu’à aucune autre. C’était une glaise sablonneuse, et les hauteurs étaient sèches. On pouvait encore voir sur ce qui restait de la plantation les restes de centaines de hangars à tabac, aux fentes bouchées par de l’argile. Il y en avait qui tenaient encore debout, mais la plupart étaient pourris et s’étaient écroulés.
La route sur laquelle Jeeter habitait était l’ancienne route au tabac que son grand-père avait construite. Elle avait environ quinze milles de long et s’étendait, dans la direction du sud-est, du pied des collines du Piedmont, où commençaient les dunes, jusqu’aux falaises en bordure de la rivière. La route servait autrefois à rouler les barils de tabac, sortes de gros tonneaux dans lesquels on entassait les feuilles après les avoir séchées et préparées dans les hangars de bois aux interstices bouchés d’argile. Des milliers de barils avaient ainsi roulé sur la crête de la hauteur qui reliait les dunes de sable, et ils avaient fini par faire une route lisse et ferme sur une longueur de quinze milles. Quelquefois, les barils étaient poussés par des équipes de nègres jusqu’aux bateaux à vapeur sur la rivière, d’autres fois, ils étaient tirés par des attelages de mules ; mais on suivait toujours la crête de la hauteur sans quoi les barils auraient roulé dans les petits cours d’eau qui coulaient, parallèlement à la route, jusqu’à la rivière, et, une fois mouillées, les feuilles auraient été gâtées et auraient perdu toute valeur.
Il y avait soixante-quinze ans de cela, et la route au tabac existait toujours, et bien qu’on pût, çà et là, noter quelques indices de ravinement, les ornières et les creux avaient tracé un contour permanent qui durerait aussi longtemps que les dunes elles-mêmes. Il y avait beaucoup de routes à tabac dans la partie ouest de la vallée de la Savannah. Quelques-unes n’avaient pas plus d’un mille, d’autres s’étendaient sur vingt-cinq ou trente milles jusqu’au pied des collines du Piedmont. Quiconque aurait marché à travers champs en aurait vraisemblablement trouvé six à huit au cours de la journée. Topographiquement, cette région ressemblait à une feuille de palmier. La Savannah formait la tige, large dans le bas, et s’épanouissant en éventail vers le haut. Les cours d’eau s’écoulaient sur le côté de la vallée, comme les creux des feuilles de palmiers. Entre chacun de ces cours d’eau une arête de dunes s’élevait en bourrelet, et, sur chaque crête, se trouvaient les routes à tabac.
Le père de Jeeter avait hérité d’une moitié environ de la plantation des Lester, et approximativement une moitié de sa part avait filé entre les doigts. Pour commencer, il n’avait pu payer les taxes, et il avait dû en vendre une grande partie pour satisfaire d’année en année aux réclamations du comté. […]
Quand Jeeter avait atteint l’âge de travailler, la terre était devenue une source de dépense telle que la plus grande partie en avait été transformée en pinède. […]
En mourant, son père laissa à Jeeter ce qu’il avait de terre et de dettes. Il fallut d’abord régler la question de l’hypothèque. Pour satisfaire les créanciers, on coupa tout le bois et on vendit une autre partie du terrain. Deux ans plus tard, Jeeter se trouva criblé de dettes au point qu’après s’être acquitté il ne possédait plus un seul hectare, ni même une seule métairie. […] Cela se passait dix ans avant la Guerre mondiale.
Depuis ce temps-là, Jeeter s’était enfoncé chaque année un peu plus dans la misère. »
(« La route au tabac », traduit de l’anglais par Maurice-E. Coindreau, Editions Gallimard, 1937)

Janssen J-J dit: à

@ ah oui, le petit arpenteur du bon dieu… Excellent… Zut, elle me l’a chipé… M’incline. C’est aussi un titre de collection chez Gallimacée… Faisons-lui un brin de pub., car n’en a point souvent d’icite, le chat Bottin de Sébastien.
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/L-Arpenteur

Marie Sasseur dit: à

#Ben voui, ma soeur, et c’est ce qui nous différencie radicalement tous deux, et vous unit définitivement au « viré temporaire ».
Le keuf qui verbalise .

Trouve-toi une autre doll, tu me gonfles.

et alii dit: à

voici « l’or »
La Merveilleuse Histoire du général Johann August Suter) Cendrars pour la MEJANES A AIX /
le poète-journaliste-romancier de l’aventure-scénariste passe son temps entre sa machine à écrire (sur laquelle il frappe de son unique main gauche) et la bibliothèque Méjanes, où il fait plus chaud et où il engloutit – et recopie parfois – toutes sortes de livres.

Janssen J-J dit: à

J’dois bien reconnaître au bout d’un moment qu’être tutoyé par cette garce m’a toujours fait horreur (… voui, je parle bien de la poupée dé-gonflab’ des plages et des lianes, -2).

D. dit: à

Il serait grand temps que tout ce qui a été sorti des tombeaux égyptiens, notamment ceux royaux, quitte les collections publiques ou privées pour y retourner.
Ceci concerne en particulier les états égyptien, brittanique, français, allemand, unis d’Amérique, italien.
Sinon la malédiction, immanente au vol, continuera à se perpétrer.

Jazzi dit: à

Et les morceaux de la vraie Croix, où faut-il les mettre, D. ?

D. dit: à

Jazzi, tu n’as pas honte de l’extrême absurdité de ta question ?
Parce que moi si j’étais à ta place, oui j’aurais honte.

D. dit: à

Dans le premier cas nous avons un rite magique d’accompagnement du défunt dans son voyage dans l’au-delà, consistant à donner un caractère éternel à sa dépouille, à le protéger et le faire subsister par des incantations et des prières accompagnées des biens jugés nécessaires ainsi que des serviteurs et protecteurs prenant la forme de statues et amulettes magiquement chargées.
Toucher à cela sans songer à la remettre en place est gravissime.

Dans le second cas nous avons le fils de Dieu qui meurt par amour de Dieu et des hommes et rescucite des morts trois jours plus tard pour vivre éternellement et glorieusement.
Sa sépulture n’a plus aucune importance pour qu’il vive. On peut la vénérer néanmoins.

D. dit: à

Au delà de l’absurdité il y aussi une certaine dose d’ignorance et de manque, de réflexion.

D. dit: à

Dans le cas de renato, on aurait mis des caisses de Martini dry à côté de sa momie. Avec des petites statues de garçon de café.
Et des incantations.
Et je ne pense pas que renato aurait fait autre chose que maudire celui qui, après étude, ne lui aurait pas rendu tout ça.

D. dit: à

Normal.

D. dit: à

J’ai résidé un temps à Charenton. Franchement ce n’est pas terrible.

Marc Court dit: à

Le Docteur Courtaud, Sasseur, note avec intérêt que, lorsqu’il s’intéresse à la pensée politique sous la Restauration, il se fait traiter de tous les noms (sacristain, curaille, j’en passe et pas de meilleurs)
Mais lorsque le meme sujet est traité par deux thésardes, oh, alors, il se pare soudain de graces insoupçonnées! Il devient à la mode! Cette pensée meme devient pour MS intelligente, et elle oublie un peu vite que c’est ce que votre serviteur dit de puis plusieurs années.
Ainsi va la Sasseur, dont personne ne veut etre le frère. Aigrie et mondaine, illogique en ses médisances, obstinée en ses calomnies. Un conseil: Lisez Sureau et fichez nous la paix! Huit cent pages devraient nous valoir quelque paix…
MC
MC

Marc Court dit: à

quelque répit, pas quelque paix!

D. dit: à

Ou est passé hamlet ? À Ibizza ?

D. dit: à

Le monde peine à lutter contre cette terrible pandémie et hop je lis à l’instant : « La région de Murcie, Espagne, sud-est, a ainsi décidé de fermer les discothèques ou bars de nuit sans terrasses »

Et là je me pince pour vérifier que je ne suis pas en songe. Non. Les discothèques et bars sans terrasse était bien en effet restés ouverts. De la folie furieuse quand on sait qui fréquenté ces lieux et quels y sont les comportements.

Paul Edel dit: à

Amis de la RDL. Rappelons que les gestes barrières doivent aussi s’appliquer aux livres. Sur les plages, évitez d’être contaminés par le gros best-seller d’été, d’origine souvent étrangères, notamment les polars américains ou scandinaves, fabriqués dans des officines douteuses sans aucun contrôle de qualité. En ce qui concerne la rentrée littéraire, lavez-vous bien les mains AVANT de pénétrer dans une librairie. Évitez de feuilleter les « romans de la rentrée » sur lesquels sont accolés des post -it qui fourmillent d’erreurs et d’éloges mensongers qui sont des perturbateurs endocriniens. Plusieurs spécialistes du livre ont constaté de graves inflammations d’éloges qui peuvent perturber gravement l’appareil respiratoire du lecteur.
Si vous touchez des livres qui se réclament de l’auto-fiction, appelez du secours, demandez vite un conseil à un libraire de confiance. L’autofiction est un virus qui mute, il est donc particulièrement dangereux et peut provoquer une soudaine tempête infectieuse. Le malade est alors atteint de fièvre, de rage et perd la raison.

Vous remarquerez que beaucoup de livres portent un bandeau rouge en période de rentrée littéraire. Ne vous fiez pas à ces faux masques. Ces livres « « masqués » sont particulièrement nocifs, assemblés en vitrine ils forment clusters. Un relâchement est observé, tout particulièrement fin Aout début Septembre.. Gardez vos distances, car ces bandeaux sont ultra contaminants Ils peuvent infecter non seulement les libraires crédules, mais également une partie des professionnels : critiques littéraires ou simples conseillers en lectures, enseignants, membres de votre famille. Là encore, le geste barrière s’impose. Mais ceux qui sont atteints par ces virus mutants guérissent rarement et doivent être pris en charge par des unités spécialisées.
Enfin, si le virus de la lecture vous saisit, les autorités sanitaires culturelles veillent. Alertez-les. Méfiez-vous des premiers symptômes .En ouvrant certains romans de la rentrée, vous pouvez être atteint d’une toux sèche, un sentiment d’immense fatigue, une difficulté à tourner les pages, un fourmillement dans les doigts, une altération de la vue, une sensation d’oppression qui croit au fil de la lecture, alors arrêtez immédiatement, fermez le livre et plongez le dans une bassine d’eau avec 10% de vinaigre blanc, ou jetez le. Ce livre est nocif.
Lavez-vous les mains après l’avoir touché Vous ne devez ni le prêter ni le donner. Méfiez-vous également de certains livres qui contaminent sur le long terme. Ces livres sont asymptomatiques. Vous pouvez ne pas avoir de symptômes pendant plusieurs chapitres mais soudain vous êtes saisi d’étourdissement, de nausée, de subit épuisement ou d’une altération du gout. Ce délai d’incubation peut s’étendre sur une période de lecture de 10 à 14 jours. Des enfants ont même été testé positifs après avoir lu « le petit prince » de Saint-Exupéry car le virus mute toujours et s’attaque aux plus faibles. . Le Ministère de la Culture, en liaison avec des épidémiologistes chinois , est très vigilant . La Chine est en pointe pour détecter les livres infectés. Un comité de professionnels du livre juge l’été préoccupant mais un protocole sanitaire va être mis spécialement en place début septembre car on craint une multiplication de clusters dans les grandes librairies. Amazon ne s’associe pas à cette démarche.

Janssen J-J dit: à

Excellents conseils, Paul (vous me permettez cette familiarité ?).
J’en connais un à qui il ne risque rien d’arriver, car il ne touche ni n’ouvre jamais un livre, même à Charenton ou dans un dancing espagnol.
Quant à moi, j’ai déjà ma « pile » Wonder d’avant la covide à finir (le 4e tome des MOT de Chateaubriand et les 89 de Balzac).
Je risk pas grand chose non plus.
Ce qui est dommage, c’est que je vais devoir me priver du prochain Amette…, et surtout craindre pour la « rentrée » de Passoul (Comment vont-ils faire, chez les Goncourt) ?
Bon je pense m’en sortir, encore merci des conseils de prévention livresques. Roselyne, je crois, les approuverait aussite 🙂

vedo dit: à

Paul Edel. Excellent! et grand merci pour cette relaxation du ventre trop compressé contre le bureau dans l’étude et l’écriture. J’ai d’ailleurs suivi votre conseil en poussant la barrière du geste jusqu’à acheter le pavé de ce billet par Kindle (pas d’autre possibilité), qui, à ma surprise, semble parfaitement convenir au genre de l’ouvrage. J’espère avoir le temps de faire un commentaire, qui, quant à moi, ne serait pas très favorable.

Janssen J-J dit: à

Je m’aperçois n’avoir jamais lu un roman de Juan Marsé, et le regrette beaucoup, d’autant que mon cercle s’était enthousiasmé naguère pour « Teresa l’après-midi ». Quelqu’un d’ici, de préférence non espagnol, peut-il nous le recommander, s’il est hautement recommandable ? (ou un autre, d’ailleurs). Merci.

renato dit: à

Quelques caisses de Martini dry ne servent à rien si ne sont pas accompagnés par quelques bouteilles de gin et de quelques beaux citrons. Je peux me passer du garçon de café, je ne cracheraisas sur un bon barman — sur une souriant barmaid non plus :

https://pin.it/2GszUR9

Marie Sasseur dit: à

Bonsoir Passou,
Passée vite fait à la librairie, en respectant le protocole de Paul. La deuxième tentative fut la bonne car j’ai trouvé ce livre de F. Sureau
804 pages, ça va pas passer comme une lettre à la poste.

Je me suis précipitée sur  » l’or vert », c’était pour moi une évidence…
De découvrir que la recette de la grande Chartreuse a été donnée aux reclus du massif du même nom, par un moine de la Chartreuse de Paris, ( celle-ci n’est plus visitable..) beaucoup moins.
 » personne au fond n’en a jamais vu », écrit F. Sureau.
Je suis alors bien heureuse de ne pas être personne. Car des Chartreux, j’en ai vus. La rencontre a été aussi furtive qu’irrelle, et a deux reprises.
Une fois au sortir de l’hiver, la silhouette blanche faisait irruption du sous-bois, d’un pas alerte, et s’aidant d’un bâton de pèlerin.
La seconde, un fracas de rires et de conversations animées, troublant le silence auquel ils ont voué leur vie, six jours sur sept, allant deux par deux, sur le chemin pavé qui monte au monastère depuis la Correrie.
C’était un jour de re-creation. Et cette promenade, F. Sureau l’a bien nommée. Le spaciement.

Marie Sasseur dit: à

Dr Courtaud, vos tentatives d’épuisement d’un commentarium sont vaines.
Votre stratagème de revenir, des jours plus tard, à la charge, une fois l’orage passé, au cours duquel vous vous etes fait moucher, est ÉCULÉ.

Vous avez quelque chose à ajouter sur la thèse de Chia-Ping Kan sur De Balzac, soutenue à l’Université de Provence, et dont j’ai donné le lien ?

Mais je vous en prie, faites donc !!!

rose dit: à

Paul

Tout à fait excellent ; je suivrai à la lettre toutes vos recommandations.
Merci mille fois.

Marie Sasseur dit: à

Lundi, 20 juillet 2020, 19h37, heure de Paris.
Bonne soirée.

Bloom dit: à

Oxford University’s experimental coronavirus vaccine is safe and generated a strong immune response in the people who volunteered to help trial it, researchers have said, raising hopes it could contribute to ending the pandemic.

Le reste sur le site du Guardian.

et alii dit: à

Mais les chartreux sont des chats « bleus »

et alii dit: à

Le chartreux a des antécédents religieux. Ce magnifique chat bleu est vraisemblablement arrivé en France au XVIe siècle, venant du Moyen-Orient. Des moines de l’Ordre des Chartreux en firent activement l’élevage près de Paris et s’en servirent probablement comme animal de métier.

Un programme d’élevage entrepris en France à la fin des années 1920 produisit un robuste chat bleu à poil court, en pleine santé, au visage adorable et au corps puissant. Des éleveurs du Royaume-Uni en importèrent non seulement pour faire l’élevage du chartreux lui-même, mais aussi pour améliorer la morphologie, le pelage et la couleur du british shorthair.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la race s’est pratiquement éteinte, mais grâce au travail d’éleveurs acharnés, elle a pour ainsi dire repris du poil de la bête. La race est maintenant bien implantée, même si le chartreux demeure encore un chat relativement rare.

et alii dit: à

le lycée condorcet:
Mais pourquoi décider précisément de s’arrêter devant ce lycée et quel lien avec Isabelle Adjani dont il sera question ? Deux raisons principales à cela. D’abord, nous sommes dans le quartier de l’enfance de François Sureau, son père y fut élève et eut comme professeur Sartre. En outre, c’est à la fin de son enfance que l’écrivain et avocat est, selon ses propres mots, « tombé amoureux de l’image animée d’Isabelle Adjani, exactement comme les esthètes dans Proust tombent amoureux d’un tableau ou d’un portrait du XVIIIème ». Ensuite, c’est une histoire de géométrie.

si on triangule le lycée de Courbevoie où elle a fait ses études, la Comédie Française où elle a fait ses débuts, et les Buttes-Chaumont où je rêve que Breton aurait pu aimer la voir apparaître […], on tombe exactement ici, devant le lycée Condorcet. (François Sureau)
« . Ici, ont enseigné des professeurs illustres parmi lesquels Emile Chartier, dit Alain, grand professeur de philosophie du début du siècle, Jean Beaufret connu pour son amitié avec Martin Heidegger dont il participa à introduire la pensée en France, Edouard Daladier, qui fut président du Conseil et qui enseignait l’histoire au lycée Condorcet en 1919. Et il y eut aussi un autre célèbre professeur de philosophie : Jean-Paul Sartre. Il avait la réputation de ne pas travailler et de consacrer ses heures de cours à corriger les épreuves de son livre.
https://www.franceculture.fr/emissions/un-voyage-la-seine-et-nos-amours/descente-estivale-de-la-seine-images-disabelle-adjani-paris?actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OpVgbqTOoeKQh7JKoFLC2fE&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=598555#xtor=EPR-2-%5BLaLettre20072020%5D

Marie Sasseur dit: à

Merci Et Al.
Voilà de quoi river son clou, a celui qui porte un gilet de haine ignorante, par tous les temps.

Janssen J-J dit: à

je crois qu’hélasse pour elle, MS n’est pas l’auteure de la thèse Chia Pin Kan, vu qu’elle est l’auteure de rin du tout. L’essentiel est qu’au plus fort de l’horage dont elle décide du retour au kalm, ella aye le dernier mot, et décide de faire passer à autre chose. Ce soir, la grande chartreuse a décidé de lécher son tôlier. Sur la surenchère de sa copine, va bin nous lui dénicher une thèse quelconque dédiée à l’œuvre littéraire de françois De sureau, pour zy faire la nique, vu qu’on trouve de tout dans le darkweb, et que la lutte est âpre pour passer pour intelligente.
Toujours dériver un coup d’avance pour avoir le dernier maux, surtout sur la plage, et au prix du grand n’importe quoi. En voilà un strataguemme.
(NB/ Je donnerai bientôt la recette du génépi avec des fleurs de sureau durant le confinement, et comment trouver les fleurs alpestres idoines avec un masque).
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Dis, le keuf, que tu t’emmerdes a cent sous de l’heure dans ton patelin pourri du un-sept, ou un-six, ne t’autorise pas pour autant à vouloir faire la loi, ici. Tous tes larbins attendent que tu fasses un show, ne les déçois pas.
Non, tu ne sauras rien de ma journée CAZ. ( Cote d’ Azur).

Note de bas de page :

Bonsoir Passou, et a bientôt ; ça devient bien compliqué de commenter vos billets.

Jazzi dit: à

Bravo, Paul !
Beau papier d’humeur ironique.
Passou l’a mis à la Une et en édition bilingue…
Pas belle, la retraite ?

DHH dit: à

Sartre ravi de cet effet d’aubaine avait quitté son poste a Rouen et s’était laissé affecter sans etats d’âme au poste rendu vacant par l’eviction d’un collègue limogé en application de lois de Vichy

Janssen J-J dit: à

c’est vous qui vous faites la loi shawde tous les soirs… hélasse, aucune « larbine » pour applaudir… même passoul en est gêné.
Doit être bin triss…, la côte dazure pour les grognasses efflanquées en mâle de sureau ou de surette.
Con-pâttis-je un brin…

(17, pas 16 ni un-trois ni huit-trois) :=> révisez vot’géo adm, babydoll dégonflée !, faites preuve de responsabilité littéraire, montrez ce que vous valez plutôt que de vous abriter derrière des thèses que vous ne savez même pas lire et que vous lirez jamais -/// au moins, votre vieille comparse concurrentielle a-t-elle de l’humour, z’elle, quand elle accroche ses liens pourraves, hein !).
Bàv,

Bloom dit: à

Les lycées parisiens ont connu des fortunes diverses. Le Lycée St Louis a servi de camp de détention provisoire pour les juifs arrêtés à Paris & dans les environs. Les internes étaient logés à Louis le grand, à un jet de crachat, qui hébergeait également certains cours de ce haut lieu des études scientifiques.
Des entrepôts frigorifiques transformés en morgue sont peut-être moins choquants que des lycées en camps d’internement pour futurs déportés ‘raciaux’.

Janssen J-J dit: à

BARRIER GESTAGES FOR LITTERARY BACK by Paul Edel Friends of the RDL! It should be remembered that barriers must also apply to books. On the beaches, avoid being contaminated with the big summer bestseller, often foreign, including American or Scandinavian polars, made in questionable informines without any quality control. When it comes to literary school, wash your hands before entering a bookstore. Avoid browsing through the ′′ back to school novels ′′ on which post-it are loaded with false mistakes and praise that are endocrine disruptors. Several book specialists have seen serious praise inflammations that can seriously disturb the reader’s breathing system. If you touch books that claim self-fiction, call for help, ask a trusted bookseller for advice. Autofiction is a mutating virus, so it is particularly dangerous and can cause a sudden infectious storm. The sick person is then suffering from fever, rage and losing his mind. You’ll notice a lot of books wear a red headband during the school year. Don’t rely on these fake masks. These ′′ masked ′′ books are particularly harmful, assembled in the window they form clusters. A relaxation is observed, especially at the end of August at the beginning of September.. Keep your distance, because these headbands are ultra contaminants They can infect not only gullible booksellers, but also some of the professionals: literary criticism or simple reading advisors, teachers, members of your family Again, the barrier gesture is required. But those who are affected by these mutant viruses rarely heal and must be taken care of by specialized units. Finally, if the reading virus seizes you, the cultural health authorities are watching. Alert them. Beware of the first symptoms. By opening some back to school novels, you can be affected by a dry cough, a feeling of immense fatigue, a difficulty turning pages, an anthling in your fingers, an alteration of sight, a feeling of oppression that believes in the thread from reading, so stop immediately, close the book and dive it into a water pool with 10 % white vinegar, or throw it away. This book is harmful. Wash your hands after touching it You must neither lend it nor give it. Also beware of some books that contaminate in the long term. These books are asymptomatic. You may not have symptoms during several chapters but suddenly you are seized with stunning, nausea, exhaustion or taste alteration. This incubation period can extend over a reading period of 10 to 14 days. Children have even been tested positive after reading the ′′ little prince ′′ of Saint-Exupéry because the virus is still mutating and attacking the weakest. … The Ministry of Culture, in liaison with Chinese epidemiologists, is very vigilant. China is on the tip to detect infected books. A committee of book professionals judges the summer of concern but a health protocol will be put in place in early September because there is fear of a multiplication of clusters in large bookstores. Amazon does not associate itself with this approach Paul Edel

Oui c bin plus confortable, en le lisant ainsi. Bravi, JPA ! (+2) On attend au moins un show identique, côté PACAZ (-3).

Jazzi dit: à

Si les vitrines des librairies sont de véritables foyers d’infection, la faute à qui, Paul ?
Aux éditeurs ou aux lecteurs ?

Jazzi dit: à

Après Beauvoir, Sartre, DHH !
Même pas une pour sauver l’autre ?
Que restera-t-il des existentialistes après la mort de Juliette Gréco ?
Faudra baisser les rideaux à Saint-Germain…

DHH dit: à

@jazzi
et ils s’y sont mis a deux pour pervertir une adolescente qui a eu du mal a s’en remettre

vedo dit: à

Gestages?

Marie Sasseur dit: à

(Passou,
J’ai l’esprit de l’escalier, et puisque personne de vos affidés, n’a lu ce livre de F. Sureau, un petit entre- nous: il se situe exactement page 741.)

vedo dit: à

D’autres mots incompréhensibles dans la traduction anglaise de Paul Edel. Utilisez DeepL ! Dès le début, « Remember that » plutôt que « it should be remembered that.. » Ditto tout le long.

Janssen J-J dit: à

… elle l’a acheté hier et l’a lu dans son intégralité à la page… Elle devait mettre au moins un mois. Rapide en amoures assouliniennes ! Est-elle sosotte, babydolle, ô la vilaine playmobil cachochottière !
Allons point aller y voir en librairie, ça non, merci du conseil, léopold bloume nous dire, l’a déjà lu depuis des plombes, bin avec passoumasoeur, hein… Couchée, vous dis-je. La soirée est moite.

Marie Sasseur dit: à

Vedo, en anglais on s’en tape, ( le post de Paul se lit très bien en français) mais en langage courant, on écrit plutôt :dito.

et alii dit: à

(manifestement, la fréquentation de la Seine provoque des dégâts aux effets inattendus)
ça n’asseinit donc pas l’auteur!

Janssen J-J dit: à

Se distingue du lot des « affidés », muffrie madrée, à la page 741. Alors Passou, y’êtes pas encore retourné voir ? Pourtant, la distinguée babydolle vous en supplie, veux partager rin qu’avecques vous…
Moi j’ai beaucoup rigolé, à la page page 264 qu’une petite amie m’a lue, pourtant le passage était pas drôle en soi. Et vous, Pupusse, à quelle page avévoujoui 🙂 ?

Marie Sasseur dit: à

Un dégât des eaux…

et alii dit: à

les dégats des eaux, c’est désopilant

Janssen J-J dit: à

@ un petit entre-nous… canaillou

qui nous parcourt la chair erdélienne d’un léger frisson érotique…
Fallait au moinssss du Sureau… un tous les dix ans pour marier ma soeur, vierge, chrétienne et martyre en darkwèbre. Lâchez nous la keuffe !

vedo dit: à

Edel se lit très bien en français, mais l’anglais n’est évidemment par pour les français. Et cette traduction, cela fait un peu amateur.
DHH, merci pour ces rappels–utiles.

et alii dit: à

personne n’a ce soir les pieds Surterre!

Jazzi dit: à

Le Sureau se boit à petites gorgées, faut pas en abuser…

Marie Sasseur dit: à

@personne n’a ce soir les pieds Surterre!

Detrompez-vous dr Lecter.

J’ai indiqué les deux chapitres de ce livre de Sureau qui m’ont immédiatement interpellée, à la lecture du sommaire.

Ce que Passou ne dit pas, sans doute contraint par des impératifs de planning de rentrée, et quoi qu’en pense Paul, hypocrite lecteur mon frère, qui en d’autres temps en a bien profité du masque de rentrée…
c’est que ce bouquin de F. Sureau nécessite un effort constant et du temps…
Que ce que ce Passou nomme  » digressions « , on aurait préféré qu’il les pense cadavres exquis.
Enfin, il va faire mon été, et je remercie ce  » fou », le mat, dans le tarot de Marseille.

l’ombelle des talus dit: à

@ Bécassine dit
Ce que
c’est que ce
Que ce que ce

Moi, ce qui m’interpelle (comme disent les catho-gauchos que Bloom tient en horreur – le préfixe « catho » suffisant à faire office de chiffon rouge), c’est que le sieur Sureau se fout des lecteurs au point qu’il n’en a pas ici, haut lieu de glose.

et alii dit: à

le journal américain « Denver Post » a annoncé le premier cas enregistré de peste bubonique aux Etats-Unis d’Amérique, après son apparition en Mongolie, en Chine, récemment.

JiCé..... dit: à

Mardi 21 juillet 2020, 5h24

Information insignifiante, dire pour ne rien dire, banalité sans valeur, comme je viens d’en parcourir un grand nombre ici même …

Marie Sasseur dit: à

l’ombelle des talus dit:

Rien, ou quasi.

Bloom dit: à

en langage courant, on écrit plutôt :dito.

DiTTo,with two t’s, like ‘fatty butt’.
Inepte.

rose dit: à

Qund j’serai vieille, j’prendrai un chartreux, en buvant une chartreuse.
Je rappell’rai ma naissance aux Chartreux.
J’va bien.
J’descends voir ma mère deux jours. Dors une nuit chea elle.
Elle va bien.
Plus elle a des visites mieux elle va.
Ne pas laisser tomber les vieux. Surtoit pas nos.
Avant hier soir, me suis trouvée devant porte close. Veldiv a fait changer les serrures par esclave soumis consentant et heureux. « Si on n’est pas content, on s’en va ». Il est contente s’exécute et parfois exécute.

Alors, chui allée dormir chez la soeur de ma maman, l’aînée.
À l’autre bout de Marseille.
Me suis retrouvée devant un portillon fermé. Deux hommes sans se plier m’ont ouvert. Le lendemain un autre homme m’a réouvert. Gros raccourci au moins dix minutes.
Chui allée à pieds voir ma mère. Elle est à vol d’oiseau à 500 mètres de chez son aînée.
On s’est relancé dans les scoubidous. On a le premier noeud grâce à une aide-soignante. Pas plus.
Deux choses ne vont pas dans les EHPAD :
La privation de l’autonomie.
Le mélange des « malades » ; les plus en forme (ma mère)chargés de remonter ceux qui s’écroulent (nombreux) : la proportion est de 1 pour 8 environ. Dix pour 80.
Et, lisez cela bien :
ils ne le veulent pas.
Les bien-portants -rares-dans les EHPAD ne veulent pas remonter ceux qui s’écroulent.

Faut être maso, azimutée, déjantée et avoir des germes Maria Téréza assaisonnés deystique pour aimer ça (y rajouter un soupçon délirant d’agrément pour les travaux d’Hercule et le rocjer de Sisyphe.).

Voilà, Brutus débarque dimanche armé de sa trahison et de ses mensonges et vols constants.
Velic rafle chnge les serrures est déchaînée.
Et moi, j’me suis collé un second bol sur la tête orange, Tupperware. J’ai coupé court autour et longs derrière. On dirait les années 70, Stone, complètement et Chardon amoureuse, pourquoi on ne le sait toujours pas.
Je dors.
Je suis calme.
Inédit mais inscrit.
Bises

J’ai avancé quatre pages dans Ulysses de Joyce. Difficilement.

rose dit: à

Si vous fermez les balises en changeant le code, cela ne ferme pas. Changez les serrures.
rose dit: à
Qund j’serai vieille, j’prendrai un chartreux, en buvant une chartreuse.
Je rappell’rai ma naissance aux Chartreux.
J’va bien.
J’descends voir ma mère deux jours. Dors une nuit chea elle.
Elle va bien.
Plus elle a des visites mieux elle va.
Ne pas laisser tomber les vieux. Surtoit pas nos.
Avant hier soir, me suis trouvée devant porte close. Veldiv a fait changer les serrures par esclave soumis consentant et heureux. « Si on n’est pas content, on s’en va ». Il est contente s’exécute et parfois exécute.

Alors, chui allée dormir chez la soeur de ma maman, l’aînée.
À l’autre bout de Marseille.
Me suis retrouvée devant un portillon fermé. Deux hommes sans se plier m’ont ouvert. Le lendemain un autre homme m’a réouvert. Gros raccourci au moins dix minutes.
Chui allée à pieds voir ma mère. Elle est à vol d’oiseau à 500 mètres de chez son aînée.
On s’est relancé dans les scoubidous. On a le premier noeud grâce à une aide-soignante. Pas plus.
Deux choses ne vont pas dans les EHPAD :
La privation de l’autonomie.
Le mélange des « malades » ; les plus en forme (ma mère)chargés de remonter ceux qui s’écroulent (nombreux) : la proportion est de 1 pour 8 environ. Dix pour 80.
Et, lisez cela bien :
ils ne le veulent pas.
KLes bien-portants -rares-dans les EHPAD ne veulent pas remonter ceux qui s’écroulent.

Faut être maso, azimutée, déjantée et avoir des germes Maria Téréza assaisonnés deystique pour aimer ça (y rajouter un soupçon délirant d’agrément pour les travaux d’Hercule et le rocjer de Sisyphe.).

Voilà, Brutus débarque dimanche armé de sa trahison et de ses mensonges et vols constants.
Velic rafle chnge les serrures est déchaînée.
Et moi, j’me suis collé un second bol sur la tête orange, Tupperware. J’ai coupé court autour et longs derrière. On dirait les années 70, Stone, complètement et Chardon amoureuse, pourquoi on ne le sait toujours pas.
Je dors.
Je suis calme.
Inédit mais inscrit.
Bises

J’ai avancé quatre pages dans Ulysses de Joyce. Difficilement.

rose dit: à

Maria Térésa assaissonnée de mystique.
Comme Maria.
Dans Les nuits de Cabiria cette dernière supplie Maria
« Je veux changer de vie », faites-moi changer de vie ». On verra le résultat qq.mètres de pellicule plus loin.
Guiletta Massina, avec économie de moyens et quoiqu’elle danse magnifiquement bien, exprime tout par ses mimiques : la méfiance -ancréeorsqu’elle renco.tre son bellâtre Oscar d’Onofrio à la sortie du spectacle de magie.
Puis, elle va faire confiance.
Schbang dans les gencives.
Prends-toi ça Janine.

rose dit: à

Hier soir, conte de fées.
Ai rencontré Salomé à la gare à la descentz du bus.
Je téléphonais.
Pus j’l’ai prise en stpp et l’ai ramenée presque où elle allait.
Suisse et courtoise.

Elle allait dormir sur le trottoir comme moi la veille.

Jui ai dit téléphoneź à vos parents à côté du lac de Zurich pour leur dire que vous êtes bien arrivée.
Elle aime nager.
Elle baigne.
Bonne journée

Nota : pour JiCé
J’aion p’tit Bondieu avecquemoi. On n’est jamais entre soi et on partage tout. Jubilation, satisfaction.

Les deux hommes zonr dit « si c’avait été un garçon l’aurait passé par dessus ».
Pff. J’ai regardé. C’était haut et y avait pas d’appuis en bas. Mais j’y ai bien songé, ben oui.

rose dit: à

j’ai mon p’tit Bondieu.
Tu en veux un bout j’te le prêtre.
Pas besoin de m’le rendre. Il ne me lache pas.
Hier, ma tante et ma mère m’ont demandé les deux « mais qu’est ce que tu lui as fait (à Veldiv) pour qu’elle se comporte comme ça ?

Rien.
Plutôt crever que se soumettre à son autorité.
J’me suis farcie mon père. Il est bouffé par les escargots. Je n’ai jamais -moi-été follement amoureuse de lui ; il est désormais bouffé par les escargots. Terminé.
On tourne la page.

Les deux voleurs veulent l’autorité.
Macache.
Ma mère et moi sommes à la plage.
On baigne.

Voili, voilou, les p’tits loups.

Nota pour D.
L’autorité ne s’acquiert pas en volant mais par la compétence.

Janssen J-J dit: à

(21/7/20) – Historique. Aujourd’hui, l’Europe est sauvée grâce au couple franco-allemand solidifié, réconcilié après tant de haines fratricides.
Désormais, la Chine, la GB, la RDL et les States vont pas mal morfler.
(RAS).

Janssen J-J dit: à

@ Elle va bien. Plus elle a des visites mieux elle va.

J’en suis sincèrement très heureux pour vous. Il s’est apparemment passé quelque chose de bien ces derniers mois. Ulysses peut encore attendre.
La mienne est stationnaire. Mais ne se plaint pas trop. N’a plus aucune mémoire. Elle attend le retour de Télémaque parti à sa recherche.
Bàv, bel été 2020.

et alii dit: à

les militaires encadrés en photo en haut de la photo à gauche

et alii dit: à

in tarissable?
CERTES /
SECTION D’OR
« Section d’or est sans limite. Au-delà de cette limite, vous êtes chez Serge Lutens. » Des millésimes d’exception pour lesquels Serge Lutens donne libre court à sa créativité avec les ingrédients les plus rares ! Le mot du Parfumeur : « La création n’a pas à se donner de limite et encore moins pour Section d’or, pour laquelle je suis décidé à aller au delà du raisonnable. J’ai été au maximum d’une idée.»

et alii dit: à

mais ou et donc OR?ni car

renato dit: à

Pas historique du tout, Janssen J-J, car l’UE reste avec un parassite économique en son sein : les Pays Bas.

Cela bien à part, il faudrait leur envoyer la facture pour les frais à la charge des pays du sud relatifs à la protection de frontières et la gestion de la migration.

rose dit: à

« Cela bien à part, il faudrait leur envoyer la facture pour les frais à la charge des pays du sud relatifs à la protection de frontières et la gestion de la migration. »

Et à Mayotte aussi ou incessamment sous peu, il y aura plus de szns papiers venus des Comorres en kwassa kwassa que d’habitants avec papiers avec plus de la moitié de la population ayant moins de dix huit ans.

Tout est laissé en l’état. L’État vient voir, Macron, Castaner. Rien n’est fait. Jusqu’à ce que le bateau coule. 29 morts récemment. Indifférence noire. Le passeur empoché 2000 euros par personne embarquée.
La limitation des naissances. L’interdiction de la polygamie.
Les vieux de 70 ans qui épousent des mineures de 15 tout passe. À l’as.

rose dit: à

« J’en suis sincèrement très heureux pour vous. Il s’est apparemment passé quelque chose de bien ces derniers mois. Ulysses peut encore attendre. »

Janssen-JJ

Je suis une observatrice et extrêmement attentive.
La directrice de l’Ehpad (gentille dit ma mère) surveille son gras, son bout de gras, son beurre l’argent de son beurre, la crémière, son fils la crémière et la crème fraîche.
Elle avait hurlé -gueulé serait le mot- durant le confinement (bcp de boulot et bcp d’inquiétudes pour la liste supra – les résidents n’étant que le moyen d’avoir la liste complète)
« Oui les familles ont en a ras le bol (ou le cul, je ne sais pas) vous nous faites chi-er, y en cinq ou six qui m’emmerdent.
Lorsque vous n’êtes pas là, ils -les résidents-se portent beaucoup mieux, ils progressent ils avancent, vous les empêchez d’avancer d’évoluer, vous les bloquez. »

Or, observation faite in situ, c’est le contraire qui se passe.
Il y a ma maman et il y a les autres.

J’ai vu une femme jeune dimanche qui m’a dit « j’ai cru mourir » (de ne pas avoir vu sa mère durant les sept semaines horribles que nous avons vécu.)
Elle a rajouté « elle ne mangeait plus, elle ne marchait plus et sa mémoire foutait le camp à toute ⁰allure. » Depuis, grâce aux visites de sa famille, sa mère récupère petit à petit.
Un mari : sa femme était -indescriptible son état.
Il va la voir tous les jours. Nous avons sympathisé. Hier, je lui ai dit  » c’est incroyable comme votre femme va mieux ».
Nos parents sont des fleurs, nous sommes l’eau, l’engrais, le soin constant. Ne croyez pas qu’un EHPAD puisse vivre en autarcie c’est faux.

Pour votre maman gardez tendresse et espoir.
Lorsque la mémoire fout l’camp, j’vous l’dit, c’est que les choses sont bien difficiles. Et que cela implique une souffrance énorme.

Jazzi dit: à

« les militaires encadrés en photo en haut de la photo à gauche »

Le général de Gaulle, et alii.
Sureau entre-t-il dans la catégorie des écrivains cathos de droite ?

Jazzi dit: à

« Nos parents sont des fleurs, nous sommes l’eau, l’engrais, le soin constant. »

Pas sympa pour le personnel soignant, juste bon à nettoyer la merde, rose ?

et alii dit: à

Lorsque la mémoire fout l’camp, j’vous l’dit, c’est que les choses sont bien difficiles. Et que cela implique une souffrance énorme.
vous avez raison; atant passé 70 ans, je surveille et teste ma mémoire chaque jour;le moindre oubli, j’enrage;
mais sur le tableau de bord, ce n’est pas la mémoire qui est sollicitée; je vois une plaque où je ne lis que égion ; je suppose que c’est légion étrangère

D. dit: à

JiCé….. dit: à

Lundi 20 juillet 2020, 5h29

Nous faisons notre ce slogan réaliste, bien meilleur que l’autre :
LIBERTE INEGALITE LUBRICITE

Dans un souci d’inégalité il serait bon de restreindre les libertés pour la plupart et de modifier la devise en conséquence.

Jazzi dit: à

A propos de la famille, rose, c’est par ces lignes que s’achève la Vie de Jésus d’Ernest Renan :

« Il n’y a pas eu d’homme qui ait à ce point foulé aux pieds la famille, les joies de ce monde, tout soin temporel. Il ne vivait que de son Père et de la mission divine qu’il avait la conviction de remplir.
Pour nous, éternels enfants, condamnés à l’impuissance, nous qui travaillons sans moissonner, et ne verrons jamais le fruit de ce que nous avons semé, inclinons-nous devant ces demi-dieux. Ils surent ce que nous ignorons : créer, affirmer, agir. La grande originalité renaîtra-t-elle, ou le monde se contentera-t-il désormais de suivre les voies ouvertes par les hardis créateurs des vieux âges  ? Nous l’ignorons. Mais, quels que puissent être les phénomènes inattendus de l’avenir, Jésus ne sera pas surpassé. Son culte se rajeunira sans cesse  ; sa légende provoquera des larmes sans fin  ; ses souffrances attendriront les meilleurs cœurs  ; tous les siècles proclameront qu’entre les fils des hommes, il n’en est pas né de plus grand que Jésus. »

Aleluia !

D. dit: à

Je voys avouerais, et alii, que je n’aime pas trop la face des chartreux, que je trouve trop ronde.
Mes chats préférés restent finalement les européens dits de gouttiere. Mais je tombe aussi sous le charme du gros norvégien des forêts.
Les chats qui me déplaisent le plus sont les persans à face écrasée. Qui en plus ont souvent des problèmes de santé liés à la consanguinité. Beurk.

rose dit: à

Mon chat préféré c’est Choupette de Karl Lagzrfeld.
Là où les autres ont un poil, elle en a quatre.

D. dit: à

Mon Cher Pablo,

Je suis absolument convaincu au vu de nombreux événements que la transition Poissons-Verseau se fait en ce moment-même.
Bien sûr progressive et régulière, comme l’est le mouvement céleste, mais de plus en plus affirmée.

Le jugement de cette ère qui a duré 2150 années est désormais connu :

« Ecris à l’ange de l’Eglise de Sardes, Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept étoiles, Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort.
Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir; car je n’ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu.
Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu la parole, garde-la et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à quelle heure je viendrai te surprendre.
Cependant, tu as à Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillé leurs vêtements; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en sont dignes.
Celui qui vaincra sera ainsi revêtu de vêtements blancs; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises. »

et alii dit: à

« Gustav Klimt, d’or et de couleurs » et « Paul Klee, peindre la musique » à la base sous-marine de Bordeaux.

et alii dit: à

Klimt le fait souvent à cette époque. Il utilise des ors différents dans le traitement des surfaces. Ici c’est très net. C’est le même or pour l’homme et pour la femme. Et il en choisit un autre pour l’ornement. L’ornement de l’homme est carré. Celui de la femme est rond. Et Klimt a toujours utilisé ce genre de trait allégorique et de symboles. (…) Dans tous les tableaux de Klimt, l’espace est absent. La structure du tableau est extrêmement plate. Comme ici, où seul un fond doré, neutre, permet de suggérer un espace vide, car il s’agit surtout de faire ressortir le couple.
https://www.franceculture.fr/peinture/gustav-klimt

D. dit: à

Et voici le jugement pour les 2150 années à venir :

Ecris à l’ange de l’Eglise de Philadelphie, Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clé de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira,
Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.
Voici, je te donne quelques-uns de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir se prosterner à tes pieds, et reconnaître que je t’ai aimé.
Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.
Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises.

christiane dit: à

@Rose
ce portrait d’un gardien de phare :
« Pierre-Marie me parla des tempêtes, sur un ton qui ne me plut pas beaucoup : « Ce que tu dois savoir, petit, c’est qu’il faut être vraiment abruti pour ne pas avoir peur dans un phare. A Goulven, les jours de tempête, quand les vagues les plus hautes atteignent la lanterne, que tu es encerclé de toutes parts au point de ne plus voir autour de toi que cette masse d’écume blanche qui est comme une horde d’oiseaux cognant aux vitres, quand le phare tout entier tremble sous le choc, tu te sens si faible, si impuissant, que tu ne peux pas t’empêcher de penser que ta dernière heure est arrivée. Oui, il faut être abruti pour ne pas céder à la panique, plus qu’abruti, sourd, aveugle, insensible. […]
Ce n’est pas un héros, et il lui arrive de flancher comme tout le monde. Mais il y avait cette découverte dont je ne t’ai pas parlé. quelque part en en lui, quelque chose comme une foi, je ne trouve pas d’autre mot. La certitude que, même dans les moments les plus durs, il suffisait d’attendre, la mer n’avait aucun pouvoir réel, tôt ou tard elle finirait par céder. Et c’est vrai qu’elle cède toujours, à la fin, même si, entre-temps, elle n’a pas lésiné sur les défis. Je te dirai d’ailleurs que les heures les pires ne sont pas celles du vacarme et de l’assaut. Non, le pire, c’est un certain calme sournois, un certain clapotis doucereux, et la couleur bizarre du ciel à l’horizon, des signes que n’importe quel marin connaît et qui annoncent le coup du chien. »
Un des six récits du recueil Tu n’es plus là de Bernard Pingaud (Seuil- 1998) : « Le gardien de phare », écrit sur le thème de la disparition, d’une inquiétude ou de quête inaboutie. Ces récits fictifs sont suivis de l’irruption de deux textes autobiographiques. Coexistence de deux énonciations, de deux régimes textuels. Le titre « Tu n’es plus là », n’est-il pas l’écart recherché, de la nécessité de la fiction dans un travail d’aveu autobiographique du vécu subjectif de toute vie…
Pour revenir à vos écrits, ici, Rose, c’est comme si vous semiez dans la surexposition de votre vie personnelle un leurre par vos fictions, pour mieux disparaître, pour brouiller les traces, faisant l’expérience de la discrétion et de l’anonymat dans le dessous des mots. Vous ouvrez, au sein de cette kyrielle de commentaires une réflexion très aiguë sur les EHPAD et l’espace ludique de la fiction par la dramatisation romanesque de vos aventures. Confrontation entre un souhait de bonheur avec votre mère et ce qui l’anéantit.
Résistez comme vous le pouvez à l’assaut des vagues comme ce philosophe gardien de phare.
(Cet écrivain est mort le 25 février 2020, à 96 ans.)

lmd dit: à

Je ne suis d’accord avec Sureau que sur un point, appeler les gens par leur patronyme suffit tout à fait.

Janssen J-J dit: à

Bien sûr, les Pays-Bas… (je salue une chaleureuse défense de ce pays dans la construction de l’eUROPE par aurélien bélanger sur la france inter de ce matin).
Ne disons pas qu’ils soient un parassite ni un parasite parmi les 27… C’est juste qu’il est affaibli depuis la désertion des brexiteurs de l’UE et essaie de se sauver la mise. Mais a compris qu’il y arriverait jamais tout seul. De rendra vite compte du bien fondé d’avoir obtempéré sans humiliation.
L’Europe a bel et bien avancé, elle n’est pas encore moribonde. Les générations futures qui s’en foutent un brin aujourd’hui sauront lui rendre hommage un jour, en dépit de ses actuels soubresauts.
Je sais à quoi je m’expose, mais peu importe, j’ai toujours été un européen convaincu, et rêve même depuis toujours d’une Europe vertement fédérale. Je ne la verrai hélas jamais, peu m’imorte. Je ne vois que les avancées contre le fascisme rampant qui reprend du poil de la bête un peu partout…, pas les reculs ni les régressions.
Je sais, je sais… Je ne peux pas développer plus mes arguments pour vous démontrer à quel point j’ai raison d’exposer mes croyances, mais à quoi bon, d’ailleurs. On ne va pas commencer à mettre icite nos liens propres qui ne relèveraient pas de la vocation de la rdl.
Où irait-on, ce faisant ? Encore qu’LR souvent…, cette vocation, hein…

Jazzi dit: à

« Les chats qui me déplaisent le plus sont les persans à face écrasée. Qui en plus ont souvent des problèmes de santé liés à la consanguinité. Beurk. »

C’est pas très chrétien, D. !

christiane dit: à

Merci, Et Alii pour « L’or » de Klimt. Couleur dorée ou application de feuille d’or, Klimt attachait beaucoup d’importance à la teinte et à l’éclat de l’or et de l’argent. Contemplant cette série de tableaux et les frises du palais Stoclet à Vienne,je pense aux retables médiévaux et aux ors des somptueuses mosaïques de facture byzantine primitive de la basilique Saint-Vital à Ravenne.

christiane dit: à

Merci, D., pour cette chanson de Nougaro que je ne connaissais pas.

Janssen J-J dit: à

Je suis las de la propagande catholique issue du nouveau testament qui sévit sur ce blog, accompagnée de nostradamusisme frelaté, et de la chaine Youtube pour emballer le tout.
Je comprends cependant que d’aucuns n’aient que ces trois atouts pour vivre avec la compagnie d’un ou deux chats gouteux. D’autres ont beaucoup moins.
Bàv,

Jazzi dit: à

« Mon Cher Pablo »

Il s’est mis aux abonnés absents en signe de solidarité avec Chat-Loup, D. ! Pas la peine d’insister, à chacun son libre-arbitre…

renato dit: à

Janssen J-J, en bon liberal j’étais et reste contraire à cette manigance démocrate-chrétienne-social-démocrate pour mettre en circulation de l’argent que, in fine, ne vaudra rien.

Reste qu’étant donné leur politique fiscale les Pays Bas devraient se taire et participer activement à ce trou mange resources qui est la défense des frontières sud et la gestion au quotidien des migrants… On pourrait evidement organiser des trains afin de leur donner leur part de migrants, mais vu leur niveau de civilisation il seraient encore capables de mettre sur pied des champs de confinement pire qu’en Libye.

Efin, si pour vous ce triste passage européen est un bon moment, pourquoi vous le gâcher-je ?

Jazzi dit: à

« vivre avec la compagnie d’un ou deux chats gouteux. D’autres ont… »

… des chats péteurs ou un coq et deux poules !

Jazzi dit: à

« vu leur niveau de civilisation »

Un problème avec les néerlandais, renato ?

Jazzi dit: à

« Merci, D., Merci, Et Alii… »

Le mardi c’est ta tournée des mercis, Christiane ?

D. dit: à

Merci Jazzi.
Solidarité de quoi pour quoi ? J’ai du rater un épisode.

D. dit: à

Ne me dis pas que tu es un con sanguin à la fesse écrasée, jazzi ?!

D. dit: à

À propos de néerlandais j’ai regardé hier soir un « J’irais dormir chez vous » d’Antoine de Maximy mon lointain cousin.
Et je pense que je serais très malheureux d’avoir à vivre là-bas. Beaucoup de gens sympathiques mais l’odeur marquée de la décadence civilisationnelle assez chère aux pays nordiques en règle générale.
Ce qui m’a frappé est la façon dont ils parlent l’Anglais, tous comme si c’était leur langue natale. D’où cela peut-il venir et surtout à quoi bon pour eux ? Ça donne l’impression qu’ils sont prêts à vendre leur identité et leurs racines pour se fondre à tout prix dans cette espèce de marmelade infâme nordico-européenne, à tort sûre de son succès et de son avenir, dont la pompe à PIB se fonde tant sur une politique immigrationniste honteuse que sur la manipulation des marchés au dépend des autres.

D. dit: à

Je ne suis d’ailleurs jamais allé en Hollande et il m’étonnerait que j’y aille un jour.
Une fois j’ai quand même dû transiter par l’aéroport d’Amsterdam, je n’avais pas le choix.

JiCé..... dit: à

EUROPE
Tout à fait d’accord avec Gigi la Visqueuse : elle n’est pas moribonde, la péninsule russo -asiatique, elle est morte.

D. dit: à

Il parait que la Hollande ne vaut quelque chose qu’à la saison des tulipes, pendant quelques semaines à peine. Je veux bien le croire.
En tout cas ils fuient littéralemnt et en masse leur pays dès qu’ils ont des vacances. C’est le signe que chez eux c’est po terrible.

D. dit: à

Je ne suis pas là pour taper sur les hollandais, entendons-nous bien, mais il faut bien dire que leurs fromages sont très en dessous des nôtres.

D. dit: à

Le « vélo hollandais » est à la mode chez beaucoup de bobos parisiens. Il s’agit pourtant d’un engin qui ne présente presque que des défauts : très lourd, moche, non ergonomique et particulièrement cher. Seule sa robustesse présente un intérêt.

D. dit: à

Mêmes les moulins à vent hollandais, assez célèbres, sont moches. Comparés à l’élégance et au charme des moulins provençaux, espagnols ou grecs, ces tas de planches grises mal ajustés sont miches. Y’a pas à tortiller.

renato dit: à

Après le « whatever it takes“ de Mario Draghi (juillet 2012) on a compris que les Européens ne sont jamais à la hauteur de la situation.

christiane dit: à

Jazzi, je préfère ne pas m’exprimer sur le ton et le contenu de certains de tes commentaires. Fais de même. A chacun sa façon d’être, ici…

et alii dit: à

le Pactole était aussi une rivière:
Plutarque (46-125) précise que la rivière s’est d’abord appelée Chrysorrhoas2,3 (en grec Χρυσορρόας, « qui charrie de l’or »).

D. dit: à

renato, vous parlez de Mario Draghi, l’ex-président de Goldman-Sachs ? J’ai toujours eu toute confiance en lui.

JiCé..... dit: à

DERNIER DÉTAIL

François Sureau entre en Seine ?
Bien !
Qu’il se noie…par Veolia ! Tant d’inconnus meurent de faim et de soif.

Petit Rappel dit: à

Indépendamment de la très pauvre description thésarde dont vous nous gratifiâtes, et que je viens de relire, Sasseur, je note sur le meme fil: « J’ai plusieurs dizaines d’années de lecture à mon compteur ». ce qui parait dinosaurien, impressionnant, mais aboutit hélas, entre autres, à cette constatation grandiose , s’agissant de Balzac: « N’oublions pas que Balzac a écrit Wann-Clore sous pseudonyme ».
Celle-là, un hypokhagneux ne la risquerait pas!
Il faut croire, avec Edouard Herriot, que »La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié… »
On passera, par charité, sur « Edel et sa plage mazoutée », qui devient subitement Paul ! « Non extorquebis amari, » « Tu n’extorqueras pas le fait d’être aimé(e) »…J’ai toujours eu un faible pour Claudien.
Je vous laisse à vos efforts pathétiques pour donner le change quant à votre intelligence et à votre bonté d’âme. C’est toujours un spectacle réjouissant.

Bonne journée.
MC

D. dit: à

Cette banque a recruté monsieur Barroso, qui n’avait plus de poste dans l’Union européenne. Moi je dis que c’est bien toutes ces allées et venues. Ça permet de voir du pays.

et alii dit: à

OEUVRES MORALES

DES NOMS DES FLEUVES ET DES MONTAGNES, CE NE SERAIT PAS DE Plutarque

ET DES CHOSES REMARQUABLES QUI S’Y TROUVENT (01).
si quelqu’un-e en se baignant trouve un pied,il-elle saura que c’est le pied de JB imitant MIDAS de retour d’un promenade

Clopine dit: à

Allez, zou, suite des chroniques de ma vie parisienne !

Thérapie 1
J’arrive au CMP de la rue Lespagnol : je dois y rencontrer un infirmier qui me dirigera, éventuellement, vers un praticien adapté « à mon cas », psychologue, psychiatre ? Bref, quelqu’un qui pourrait à la fois atténuer ma souffrance psychologique et m’aider à comprendre… Super, quand on est trop pauvre pour assurer des soins non remboursés (une quarantaine d’euros minimum pour une consultation chez un psychologue, par exemple.)

Ah oui mais ah non. Au premier mot, l’infirmier m’arrête : « si vous avez l’intention de retourner dans la région rouennaise, nous ne pouvons rien pour vous, nous sommes sectorisés… »

Je tente d’expliquer qu’en réalité, je suis à peu près aussi sûre de mes « intentions » qu’un poussin qui, regardant ses ailerons, et la distance qui le sépare du sol, se garde bien de sauter du nid, mais l’infirmier m’interrompt et me dit : « écoutez, je vais vous expliquer pourquoi nous ne pouvons vous prendre en charge »

Non.

D’un coup, je refuse d’entendre une longue explication, même justifiée, sur les vertus de la sectorisation. Je me lève, ce qui est parfaitement impoli, c’est vrai, et me dirige vers la porte…
Cet homme ne m’aidera en rien…

Et la saloperie tombe. Je sais bien qu’il y a toujours des saloperies, partout, même là où on ne s’y attend pas, mais pourtant, ça me surprend toujours, et ce, depuis la cour de récréation de la maternelle…

Car l’infirmier est si frustré de ne pas avoir pu dérouler son couplet, il a tellement besoin de se réparer de ma conduite inconvenante, il tient tellement à ce que les rôles et le pouvoir qui en découle soient respectés, qu’il ajoute « bon, eh bien, si vous réagissez ainsi, et ne prenez pas le temps d’écouter, C’EST DONC QUE CA NE DOIT PAS ETRE BIEN GRAVE. »
clap de fin sur la thérapie publique, à Paris.

Thérapie 2

Une amie me propose d’écrire une phrase bienveillante sur moi-même, une par jour…

On voit bien qu’elle ne sait pas ce que cela fait d’avoir été traitée de « chieuse » depuis le jour de sa naissance jusqu’à l’orée de la vieillesse, au point d’avoir finalement accepté le verdict et ainsi justifier tous les mauvais propos, mais finalement, pourquoi ne pas tenter de relever ce défi (car c’en est un, et un vrai, pour moi !)

Je réfléchis.

« Mon fils est formidable »

Euh, non, ça ne va pas trop, ce n’est pas parce que le Clopinou veille sur moi et m’assure de son intérêt que je suis bienveillante envers moi-même, là.
Tentons autre chose

« il y a quand même eu de l’amour dans ma vie ».

Ouh là là, fuyons. Visiblement, ma définition de l’amour n’était qu’une aimable plaisanterie, et mes affects sont, dans ce domaine, à peu près aussi convaincants que les démons installés dans la cahute de l’ermite Paphnuce, lui soufflant leurs haleines fétides au visage…

« je ne suis pas méchante ».

Bon, c’est vrai, mais est-ce suffisant ? C’est bienveillant, ça ? La forme négative n’est pas très convaincante.

Allez, dernier essai :
« J’ai de jolis pieds. »

Ah voilà, enfin. Mes pieds sont allongés, cambrés, fins, il ne comportent ni oignons ni déformations, et ils sont au nombre de deux. J’en aurai donc toujours un de rechange !
Oui, ça c’est bienveillant envers moi-même. Mes pieds. Mais pourtant : dommage qu’ ils m ‘aient porté vers des endroits où je n’aurais jamais dû les fourrer ! Allez, décidons de changer, et d’aller les faire voir dans Paris…

D. dit: à

d’avoir été traitée de « chieuse » depuis le jour de sa naissance

Vous noterez, Clopine, que jamais je ne me le suis autorisé.

et alii dit: à

Clopine, ayez des égards pour vous et vos pieds qui sont peut-être très sensibles et là, croyez moi, c’est pas l’pied ni le gay pied, la souffrance; posez vous un peu de temps en temps,le temps de réfléchir ;

Jazzi dit: à

Mardi 21 juillet 2020 à 13 h 53 min.
« Exit » de Rasmus Kloster Bro.
Premier long métrage d’un jeune cinéaste danois de 34 ans, ce « survival », sans effets spéciaux, est plutôt réussi dans son genre.
Un huis-clos palpitant se déroulant dans les entrailles souterraines d’un chantier de construction d’une ligne de métro de Copenhague.
Là, à la suite d’un incendie, une jeune photographe danoise, chargée de faire un reportage, se retrouve piégée en compagnie d’un technicien croate et de son assistant, un migrant érythréen, dans la tête tranchante du gigantesque outil servant à percer la terre.
Coupés du monde et en attendant les secours, il leur faut survivre dans l’obscurité, la chaleur insupportable et la boue. Avec une autonomie en oxygène qui leur est dangereusement comptée.
De ces trois êtres plongés directement en enfer, lesquels reverront la lumière ?
C’est tout l’enjeu d’Exit, dont je ne vous aurais peut-être pas parlé (je n’écris pas systématiquement sur tous les films que je vois) s’il n’entrait pas en résonance avec l’avertissement du dernier commentaire de Paul Edel sur les nouveautés de la rentrée littéraire : «Amis de la RDL ! Rappelons que les gestes barrières doivent aussi s’appliquer aux livres. Sur les plages, évitez d’être contaminés par le gros best-seller d’été, d’origine souvent étrangères, notamment les polars américains ou scandinaves, fabriqués dans des officines douteuses sans aucun contrôle de qualité. »
Sans être aussi radical, j’aurais pu en dire autant de ce genre de film…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19588649&cfilm=266773.html

D. dit: à

Pourrais-je avoir une photo de vos pieds, Clopine ?

Brinqueballe dit: à

Clopine dit: à

Allez, zou, suite des chroniques de ma vie parisienne !

Tout est dit, il s’agit de : « comment prendre son pied à Paris ».
C’est inconscient psy, mais c’est dit, Clopine! 😉

et alii dit: à

Clopine, on m’avait dit qu’il y avait des « étudiants psy » qui recevaient librement:surement plus cool, les prix et toutes les conditions;peut-être une « école » psy peut-elle vous renseigner, orienter?

Brinqueballe dit: à

« comment prendre son pied à Paris ».

Bon sang, envoyez-vous en l’air Clopine et qu’on en parle plus!
( Sinon, un jour de pénitence -musée avec cri-cri.)

D. dit: à

Sinon, un jour de pénitence -musée avec cri-cri.

Oh là vous êtes dur…

D. dit: à

Clopine, il m’a semblé vous rreconnaître dimanche soir nuitamment, occupée à regarder l’exposition de photos sur les grilles du jardin du Luxembourg. C’était vous ?

Brinqueballe dit: à

Oh là vous êtes dur…

Très dur!
( Il faut batailler de la même manière pour « faire son trou » à Paris, demandez-le à notre Jazzou récemment adoubé par la légitimité littéraire capitalousque!)

Jazzi dit: à

Ecoute ton corps et suis tes pieds, Clopine.
Alors, la tour Eiffel, c’était comment ?

Brinqueballe dit: à

Alors, la tour Eiffel, c’était comment ?

Elle n’ose pas te le dire, mais c’était comme l’eau ferrugineuse!

Jazzi dit: à

« c’est le pied de JB imitant MIDAS de retour d’un promenade »

Moi aussi, j’ai de très jolis pieds, et alii !

Si mercredi c’est ton jour de claques, je ne perds rien pour attendre, Christiane !

et alii dit: à

Clopine, s’il y a un lieu près de PARIS genre la clinique de Laborde Loir-et-Cher. de Oury ,où vous pourriez vous reposer et rencontrer des gens ;c’est la référence pour votre situation en ce moment pur vous reprendre; c’est surement possible; attention à vous ;

Jazzi dit: à

« il m’a semblé vous rreconnaître »

Tu roules les « r » comme Colette, D. ?

Jazzi dit: à

C’est ce que l’on a fait pour le quadrige du Carrousel du Louvre, volé à Venise, D. !

« Le quadrige surmontant l’arc est une copie des Chevaux de Saint-Marc, attelage ornant le dessus de la porte principale de la basilique Saint-Marc de Venise et provenant du pillage de Constantinople. En effet, à l’issue de la première campagne d’Italie, l’armée française menée par le général de l’armée d’Italie Napoléon Bonaparte rapporta de Venise en 1798, l’original de la sculpture comme « trésor de guerre » et la plaça sur le monument. Il fut entouré de deux renommées en plomb doré (la Paix et la Victoire) à partir de 1808, sculptées par François-Frédéric Lemot. En 1815, à la suite de la bataille de Waterloo et de la chute de l’empereur (Restauration), la France rend le quadrige aux Autrichiens qui le restituent aussitôt à la cité des doges qui venait d’être annexée à l’Empire d’Autriche par le Congrès de Vienne. Une copie libre est alors effectuée par le sculpteur François Joseph Bosio en 1828. Le quadrige est conduit par l’allégorie de la Restauration, tenant un sceptre à l’effigie de Louis XVIII. » (wiki)

D. dit: à

SCÈNES D’OFFRANDE.

Face Nord, côté de la Madeleine.

Ramsès II agenouillé offre deux vases de vin à Ammon-Ra.

Cartouche : Le maître des deux mondes ousor-ma-ra, seigneur des diadèmes, meï-ammon-ramsès.

Le dieu dit au roi : Je te donne la santé parfaite, je te donne la vie, la stabilité et le bonheur parfaits.

Face Est, côté des Tuileries.

Même offrande.

Cartouche : Le dieu bon, maître des deux mondes, ousor-ma-ra, fils du Soleil, seigneur des diadèmes, meï-ammon-ramsès, vivificateur comme le soleil.

Ammon-Ra, roi des dieux, dit : Je te donne la vie, la stabilité et le bonheur parfaits. — Je le donne la santé parfaite.

Face Ouest, côté des Champs-Élysées.

Même offrande.

Cartouche : Le dieu bon, maître des deux mondes, ousor-ma-ra, fils du Soleil, seigneur des diadèmes, meï-ammon-ramsès, vivificateur comme le Soleil éternellement.

Ammon-Ra, seigneur des trônes du monde, dit : Je te donne la santé parfaite. — Je te donne la joie parfaite.

Face Sud, coté Assemblée nationale.

Offrande de l’eau.

Cartouche : Le dieu bon, ousor-ma-ra, sotep-en-ra, fils du Soleil, meï-ammon-ramsès, qui donne la vie, la stabilité et le bonheur comme le Soleil.

Ammon-Ra lui dit (au roi) : « Je te donne la joie parfaite. »

Jazzi dit: à

A part que l’Obélisque de la Concorde n’a pas été volé mais offert*, D. Et un cadeau ça ne se refuse pas !

*Il a été offert en 1830 par l’Egypte en reconnaissance du travail du Français Champollion pour la traduction des hiéroglyphes.

Jazzi dit: à

Plus discutables sont les pièces sacrées du musée Branly…

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