Le « Choses vues » planétaire d’Olivier Rolin
Au début, on se dit : Merde alors, encore un écrivain qui se regarde écrire et qui, en plus , le raconte. Dès la première page : « Je ne sais pas si je pourrai aller bien au-delà de cette page… je décide de me laisser mener par les mots… je me jette à l’eau… j’écris ce paragraphe, je m’arrête, me lève, commence à marcher, tourner en rond devant mon bureau… ». On poursuit néanmojns la lecture d’Extérieur monde (302 pages, 20 euros, Gallimard) parce qu’on a un contrat de lecteur avec cet auteur depuis une trentaine d’années. Entendez qu’on le suit de livre en livre et qu’il ne nous a jamais déçu, fidèle à une route tracée en toute indépendance des écoles, modes, tendances qu’il s’agisse des romans, des récits, des essais comme des articles. Et tant pis s’il remet ça ( cette détestable attitude de l’écrivain qui se demande s’il a raison d’écrire, et comment écrire, le genre de choses que l’on bannit dans ces ateliers de creative writing qu’il traite justement de « foutaises » dès la page 11). Car de ce mauvais départ on est aussitôt dédommagé par l’ambition du projet : se raconter sans écrire de mémoires ni autobiographie ni souvenirs, raconter le roman de sa vie sans en faire un roman. Olivier Rolin (Boulogne-Billancourt, 1947) a donc composé un admirable relevé des traces que le monde a laissé sur son existence pour peindre le tableau de la sienne. Il récapitule au mépris de la chronologie. Et tant pis si parfois (p. 56) il remet ça sur le mode « Ce livre que j’entreprends, auquel je commence à croire… » ou même (p. 178), « ce livre dont je ne savais encore s’il allait en être un »…
Des voyages, des villes, des paysages, des révolutions, des climats, des guerres, des rencontres, des ciels, des amis, des femmes. Voilà de quoi est fait ce manège dans lequel on peut grimper quand et où on veut. Ce qui les relie, outre le narrateur ? Ses livres. Un peu les siens et principalement ceux qui l’ont fait tel qu’il est devenu.
« On ne peut pas, même quand la mémoire vous fait de plus en plus défaut, empêcher,les livres de venir commenter la vie et la mort »
Son récit est couturé de lectures, sans la moindre cuistrerie ni le goût de l’épate, certaines classiques (Hugo, porté très haut, de même que Proust et Borges) et d’autres moins, plus aventureuses, souvent étrangères, glanées au cours de ses périples. Qui a lu Le Quart de Nikos Kavvadias ? Moi non plus. Difficile de résister à une lecture aussi emballante lorsqu’on est passionné de littérature – et aussi d’histoire littéraire car l’auteur ne dédaigne pas l’anecdote derrière le grand homme non plus que la visite de la maison du fameux écrivain. Il nous balade ainsi dans une langue parfaitement maitrisée (mais tout de même, écrire avec la sonate en sol majeur, c’est se condamner à n’écouter ni Schubert ni la musique de propre texte), tout en donnant l’impression d’avoir été partout et d’être dépaysé une fois en France. Il est vrai que lire Les Misérable sau Pôle nord, cela modifie le point de vue. Un peu comme de rencontrer une prof de danse à Oulan-Oude, en Bouriatie. Il y a de tout parce que la vie est faite de ce tout. Des gens de peu, des gens inoubliables, des gens bien, des petites gens et même des sales types. Un concentré d’humanité .
« Chacun a déposé en moi quelque chose que je ne saurais pas nommer, pas une « leçon », certainement pas, plutôt une très mince pellicule, de savoir, d’émotion, de rêve, et toutes ensemble ont composé à la fin ma vieille écaille jaspée de tortue marine »
Ses propres livres en étaient déjà le reflet mais sur le mode romanesque, Bar des flots noirs et L’Invention du monde, Port-Soudan et Méroé sans oublier le formidable Tigres en papier dans lequel il racontait le romantisme révolutionnaire de ses années 60. Ils sont parfois évoqués dans Extérieur monde, mais même lorsqu’ils ne le sont pas, on se sent pris dans un tête à tête complice avec l’auteur, ce qui en fait parfois un livre pour happy few. Pourtant, par la forme qu’il s’est donné et qui n’a rien d’un OLNI (Objet littéraire non identifié), on aurait plutôt envie de le rattacher au Lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann et Alias Caracalla de Daniel Cordier.
Nostalgique, Rolin ? Sans aucun doute. Mais au moins lui ne s’en cache pas. Il n’en fait ni un drapeau ni une honte mais le simple fait de le reconnaître vaut aujourd’hui provocation au conservatisme. Sans verser dans la déploration de l’ancien combattant, sans craindre de passer pour archaïque, il demeure attaché à ce qui lui manque du XXème siècle qui l’a vu naitre, à commencer par la langue, des mots qui sentent désormais la naphtaline (« prospectus »), des lieux tramés de passé (les cimetières plutôt que la crémation, les confiterias historiques de Buenos Aires, les quincailleries du Paris de sa jeunesse), des institutions ( la BnF où ses manuscrits sont déjà déposés)… De la nostalgie à la mélancolie, il n’y a qu’un pas franchi par la remémoration de ses amis disparus, ce qui nous vaut des pages inoubliables. Dans le déroulé du film de sa vie, son Extérieur monde est plein d' »Intérieur nuit ».
Taciturne, plutôt sauvage, assez ours dans son genre, autocritique porté sur l’autodérision et la vodka, s’autorisant parfois des piques (« Le Clézio, ce prix Nobel pour boy-scout » et Jules Renard dont il sous-estime le Journal)), Olivier Rolin a composé un livre splendide sur l’éloignement du monde, avec ce que cela suppose de portée universelle, en tâchant de bannir l’intime de ses réminiscences. Il va jusqu’à un autoportrait physique qui découragerait tout caricaturiste d’aller plus loin tant c’est déjà assez cruel mais juste :
« Un être plissé-poché… une figure en carton bouilli éperonnée par le nez… tête de vieil ivrogne… gueule de poisson à grosses lèvres, mérou sortant de son trou… »
Kaboul, Sarajevo, Porvenir, Saint-Petersbourg, Valparaiso, Shanghaï… Où n’a-t-il pas été ? C’est un récit apaisé, presque doux tant il est fluide, toutes colères rentrées, plus rien de bourru. Ce qui lui confère la tranquillité d’une tonalité testamentaire. J’ignore de quoi ce pourrait être le nom mais, au-delà du simple signe ponctuation, un procédé rhétorique y est frappant : la parenthèse. Deux par page en moyenne pendant trois cents pages. Qu’est-ce qu’il intercale ! Battu, Proust ! En principe, selon le Traité de ponctuation française de Jacques Drillon, c’est un message que l’auteur ajoute à son texte, et qui se signale ainsi comme n’étant pas indispensable ; on ne peut les considérer comme des haltes reposantes tant elles sont longues (il y en a même une d’une page et demie !) ; sauf que si on les retirait du texte de Rolin, un tiers du livre disparaitrait ! Voyons les plutôt comme des commentaires, des confidences au lecteur, de nouvelles couches de récit. N’empêche qu’une éthique d’écriture gouverne Extérieur monde : outre le désir d’écrire par éclats et fragments, le fol espoir de n’être le centre de rien « même pas de mes récits ». Une illusion bien sûr mais seul compte le fait d’y tendre. (lire ici un extrait)
Olivier Rolin avoue quelque part que, tout orgueil bu, si son livre qui résonne de tant de lectures pouvait en faire lire d’autres il ne l’aurait pas écrit en vain. Qu’il se rassure. Quant à moi, je vais me jeter sur Choses vues pour le relire. Quarante ans après la première fois, ce sera sans aucun doute un autre livre.
(Photo Wright Morris, photographe actuellement exposé à la Fondation Cartier-Bresson)
1 375 Réponses pour Le « Choses vues » planétaire d’Olivier Rolin
Finnegans, glosses :
Journée e.e. cummings :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/07/ee-cummings-i-carry-your-heart-with-me_18.html
Dieu quel mépris pour la démocratie.
—
La démocratie garantit la liberté individuelle et la possibilité d’échapper à la tyrannie de la majorité, que je sache, sinon ça porte un autre nom.
https://www.youtube.com/watch?v=ULfqhCNHQPA
@Jazzey le presque délinquant sexuel,
pas du tout.
C’est un vieux rêve, qui m’est revenu, à l’occasion de l’anniversaire de Gautier Capuçon. Un souvenir que je ne souhaite certainement pas livrer aux chiens.
@Bloom : vous faites quoi comme boulot déjà ?
pour voir si le fait de manquer de respect pour les choix démocratiques est bien compatible avec les fonctions que vous exercez ?
—
Pour l’instant, mon boulot, c’est d’emmerder les petits fafs de votre espèce. Mais ça peut changer. En fait ça change tous les jours. Je ne suis pas permanent.
Bloom à 12h45
Non, pourquoi?
Parce que c’est l’éternelle question qui nous agite Bloom, l’homme/l’écrivain.
Le lien sexuel je ne sais pas. Beckett – apparemment- aurait refusé d’être le génie de substitution.
Oui, lui s’est soucié de sa fille. Lui a envoyé ses amis la visiter.
hamlet dit: 3 septembre 2019 à 11 h 50 min
Non seulement tu as une idée étonnamment bête de ce qu’est l’Art, mais en plus tu parles d’un compositeur dont tu ne connais absolument rien (même pas ce que dit la Wikipédia dans ses nombreux articles sur lui – trop de travail pour un feignant de naissance comme toi), en disant des énormités comme par exemple que « les partitions de Bach (hormis celles composées dans ses 10 dernières années) n’étaient pas faites pour être conservées, c’est un miracle si elles ont été conservées ou retrouvées ». Si je comprends bien, selon toi, on ne devrait pas avoir de musique antérieure au Romantisme, puisqu’elle était faite par des artisans pour être jouée une seule fois. Or, on conserve des dizaines de milliers de partitions anciennes. Quant à Bach, il les conservait toutes – et souvent en plusieurs exemplaires – de la Messe en si il y en a 4 – (ce sont ses enfants qui en ont perdu pas mal d’entre elles, après la mort de leur père).
D’ailleurs, si c’était vrai que ses partitions « n’étaient pas faites pour être conservées », comment tu expliques qu’il en ait retouché à la fin de sa vie certaines d’entre elles ou qu’il ait composé des oeuvres comme la Messe en si en « assemblant » plusieurs?
Autre connerie à collectionner: « Bach se considérait comme un artisan et pas comme un artiste ». Oui, bien sûr, il pensait que ses Passions, dont la complexité est ahurissante (lis un livre sur la Forme de la Passion selon St.Mathieu), étaient destinées à la poubelle une fois jouées.
On voit bien que sur ce thème , comme sur tant d’autres, ton ignorance est colossale. Achète au moins « Tout Bach » (Bouquins, 2009, 992 pages) et lis-le, avant de parler d’un thème qui te dépasse complètement (je ne vais pas te recommander de lire les 2 vols. du « Bach » d’Alberto Basso – 1900 pages-, parce que je sais bien que cela dépasse complètement tes très maigres capacités intellectuelles).
Si tu avais ce livre, tu pourrais lire, par exemple, page 676, à propos de la Passion selon St.Mathieu: « L’oeuvre a incontestablement une place particulière aux yeux de Bach lui-même. Le soin qu’il a apporté à la calligraphie et à la préservation de sa partition autographe en atteste. Le manuscrit de 1736 […] est l’un des plus beaux manuscrits de l’histoire de la musique. Bach y a prêté une attention toute particulière… », et la suite, où on t’explique pourquoi.
Tu pourrais lire aussi, pag. 731: « Bach fut toute sa vie très sensible aux problèmes d’argent. Conscient de sa propre valeur de musicien, il ne
travaillait pas pour autant dans la seule perspective de la postérité… ».
Les passages dans ce livre qui parlent de la vision que Bach avait de son oeuvre et de comment à la fin de sa vie il l’a organisée en pensant à la postérité, son nombreux.
Une autre énorme connerie à encadrer: « il n’a jamais été adoré ou complimenté, de son vivant on le trouvait trop lourd, trop difficile, voire
injouable, et effectivement : personne ne le jouait ! ». « Adoré », c’est sûr, comme aucun compositeur de son époque ; pour être adoré il faut attendre les Beatles. Quant à sa réputation, elle était énorme dans l’Allemagne de son époque (lis le chapitre « Revenus et finances » et tu verras qu’il a toujours été payé beaucoup plus que les compositeurs de son époque).
Une autre preuve de ton ignorance totale sur Bach: « on le trouvait trop lourd, trop difficile, voire injouable, et effectivement : personne ne le jouait ». Explique-moi alors pourquoi les journaux de l’époque annonçaient qu’on le faisait souvent au Café Zimmermann de Leipzig (concerts qui avaient lieu 2 fois par semaine et qui ont été dirigés par Bach lui-même entre 1729 et 1737)? « On estime à 600 le nombre de représentations que Bach dirigea » (p. 340).
Mais bon, je me demande pourquoi je perds mon temps à répondre à un type aussi nul, ignorant et prétentieux que toi.
hamlet dit: 3 septembre 2019 à 12 h 56 min
Dieu quel mépris pour la démocratie
La démocratie du mensonge ?
lui s’est soucié de sa fille. Lui a envoyé ses amis la visiter.
—
Yes. Quand Lucia était en HP à Ivry, à partir de 1939, seuls sont père et Beckett se rendirent à son chevet (Lettre de Beckett à son ami Thomas McGreevy “I go every week to Ivry to visit Lucia, who I think gets slowly worse. She sees nobody but her father and myself.”).
Puis il y eut l’exode à Pornichet en 1940, et les au revoir qui devinrent des adieux. Elle ne revit jamais son père, parti mourir en exil d’exil en Suisse.
Bloom
Beckett a donné de l’argent aussi pour payer son internement. Ne savais pas Ivry et Pornichet mais ensuitecelle est partie en Angleterre.
Sur la fainéantise lue ici et pensant à vous lorsque lue sur une pub. :
I’m m not lady
I’m un a save energy mode.
♡
sur une pub. :
I’m m not lazy
I’m in a save energy mode.
♡
Par exemple. Clavier-Übung fut publié en 4 partie entre 1731 et 1741. Ces travaux — déjà publiés séparément en 1726 — ce sont les premiers que Bach estima comme assez achevés pour la publication.
Clavier-Übung Partie I, Six Partitas, BWV 825-830, Karl Richter :
« Le marxisme n’est que «la somme des contresens commis sur Marx » (Michel Henry)
« Le christianisme n’est que «la somme des contresens commis sur Jésus»
Par Delaporte ?
Voir, éventuellement, de Roland de Candé, Johann Sebastian Bach, 1984.
Ou, pour les italophones, Piero Buscaroli, Bach, 1998.
pablo : tu t’es déjà demandé quand est apparue la notion de « postérité » ?
tu emploies des mots sans même t’interroger sur leur signification.
« Au sortir de neuf années d’internement psychiatrique, Antonin Artaud a passé ses deux dernières années à la maison de santé d’Ivry.
Sa période ivryenne, entre 1946 et 1948, fut particulièrement riche. Il y rédige l’un de ses plus beaux textes, « Van Gogh le suicidé de la société »
Installée sur 12 ha, la clinique était située au 23, rue de la Mairie, aujourd’hui avenue Georges-Gosnat, en face de l’hôtel de ville. Le psychiatre d’Artaud acceptera qu’il vive seul dans un des pavillons au fond du parc. L’artiste y fera son atelier. Une demeure vétuste qu’il dira hantée par le poète Gérard de Nerval. »
« Bach fut toute sa vie très sensible aux problèmes d’argent. Conscient de sa propre valeur de musicien, il ne travaillait pas pour autant dans la seule perspective de la postérité… ».
« il ne travaillait pas pour autant dans la seule perspective de la postérité »
????????????
« Marie Sasseur dit: 3 septembre 2019 à 13 h 46 min
@Jazzey le presque délinquant sexuel »
De la part d’une conne intégrale, que faut-il en penser ?
« L’oeuvre a incontestablement une place particulière aux yeux de Bach lui-même. Le soin qu’il a apporté à la calligraphie et à la préservation de sa partition autographe en atteste. Le manuscrit de 1736 […] est l’un des plus beaux manuscrits de l’histoire de la musique. Bach y a prêté une attention toute particulière… »
et alors ?
« ç’aurait même été lui faire offense que lui dire que ses oeuvres religieuses passeraient à la postérité »
« Bach n’était pas un artiste, il n’a jamais composé des Oeuvres d’Art. »
hamlet dit: 3 septembre 2019 à 11 h 50 min
Tu pourrais lire aussi à ce propos, dans « Tout Bach », le chapitre « Nombres et numérologie », qui commence ainsi: « Bach a utilisé la musique de manière cryptographique, c’est-à-dire pour y cacher des références à de noms. » (p.570). Et surtout le livre « Bach et le nombre », de Marinus Kasbergen et Kees van Houten:
« Cet ouvrage tend à montrer, exemples à l’appui, l’importance que semblait revêtir la symbolique des nombres chez J.S. Bach. Au départ d’allusions au nom de Bach, et passant par le symbolisme des Roses-Croix, le lecteur est amené au coeur de la symbolique numérique de Bach. Celle-ci touche aux choses les plus essentielles de la vie et est indissociable d une pensée ésotérique très profonde, presque surhumaine.[…] A partir de cette connexion ésotérique, la suite du livre traite des structures globales de nombreuses oeuvres majeures. Dans ces analyses, c’est toujours la totalité de chaque composition qui est traitée selon un schéma numérique cohérent. C’est ce qui confère un caractère très convaincant à l’ensemble de l’ouvrage, et ce en dépit du fait que les points de départ aussi bien que les résultats de cette étude débouchent sur des conclusions quasi incroyables. L’étude distincte dont a bénéficié L’Art de la Fugue présente à la fois la continuation des investigations dans le domaine de la symbolique des nombres chez Bach ainsi qu’une reconstitution réelle de l’ensemble de cette oeuvre hors du commun. »
On se demande pourquoi un simple artisan aurait perdu son précieux temps à faire cela et pourquoi il l’aurait fait très souvent dans ses cantates et ses passions qui n’étaient destinées qu’à être foutues à la poubelle une fois jouées.
D’ailleurs, dire que Bach n’était pas un artiste, mais un artisan (payé comme un grand artiste, étrangement) montre à quel point tu méconnais sa vie, son oeuvre et sa pensée, en plus de l’histoire de la musique en général.
C’est vrai que tu as des circonstances atténuantes: ta surdité totale et ta connerie de naissance, encore plus grande que ta surdité.
pablo : « de la messe en si il y en 4 » :
tu répètes ce que j’ai déjà dit :
hamlet dit: 2 septembre 2019 à 22 h 29 min
pour la postérité :
– Clavier bien tempéré : 2ème livre
– Variations Goldberg
– Offrande musicale
– Messe en Sim
– Art de la Fugue
« et alors ? »
ça me rappelle un des Choses entendues dans ma jeunesse, dans la cour de récréation, hamlet :
« – Et ta soeur ?
– Ma soeur elle bat le beurre, quand elle battra la merde, tu lècheras le bâton ! »
pablo, tu es bien pire que Bouvard et Pecuchet :
tu recopies des textes qui ne répondent en rien aux questions que tu poses.
Jazzi dit: 3 septembre 2019 à 14 h 49 min
Que faut il en penser ?
Qu’elle a bien cerné, jazzey,le vieux vicieux , le presque delinquant sexuel ?
Un conseil, hamlet: arrête de te ridiculiser. Plus tu écris sur des thèmes qui te dépassent complétement et auxquels ton cerveau en compote est complétement imperméable, et plus tu montres à tout le monde ici que tu es un nul irrécupérable.
Le contraire de ce que tu cherches.
Ta vanité de Vénusien te perd.
Pas de presque pour la nymphomane !
pablo : tu t’es déjà demandé quand est apparue la notion d’ « artiste » ?
tu crois qu’à l’époque de Bach des gens ont pu dire de lui : mazette quel grand artiste !
tu emploies des mots sans chercher à comprendre leur signification et tu te mélanges les pinceaux lamentablement.
Jazzey la nympho?
Si il le dit.avec la couche qu’il trimballe.
Pour ce qui est de la posterité, voir, éventuellement, Petrarca, Posteritati.
Épître autobiographique de Francesco Petrarca, probablement composée en 1367, modifiée et enrichie vers 1370-1371. En raison de la mort du poète en juillet 1374, la Posteritati reste à l’état de projet et s’arrête dans sa narration aux événements de 1351.
A partir du titre, on comprend l’intention de Pétrarque de transmettre à ses lecteurs futurs une image idéale de sa personnalité et de sa vie. Dans l’intention du poète, la lettre devait avoir une structure tripartite selon la périodisation classique des trois âges de la vie: l’adolescence (jusqu’à 25 ans), la jeunesse (jusqu’à 45) et la vieillesse (après 45 ans). Petrarca admet:
Adolescentia me fefellit, iuventa corripuit, senecta autem correxit.
Bon, pas envie d’aller plus loin, car je ne suis pas ici pour donner des informations à un pseudo-marxiste arrogant dont les études classiques semblent vachement lacunaires. Donc, on Posteritati à la BNF.
à son époque Bach était en concurrence avec des musiciens comme Rolle, même pour le poste de Cantor de Leipzig, des types dont on a complètement oublié le nom, le plus souvent ils étaient préférés à Bach.
si les gens venaient c’était pour écouter ses concerts d’orgue, ils appréciaient ses talents d’improvisation.
après sa mort sa musique a été totalement oubliée, parce que jugée « dépassée ».
Il faut laisser la place aux lectures de hasard !
L’autre jour, j’ai trouvé, dans la rue, un livre dont le titre m’a tout de suite intrigué : « Petit dictionnaire subjectif » de René Pons, Le Temps des Autres (2000), maison d’édition qui a mis la clé sous la porte.
Après l’avoir feuilleté, je n’ai pas hésité à l’emporter.
L’ouvrage se révèle d’une lecture enchantante et intemporelle.
Voilà ce qu’en dit son auteur :
« La plupart du temps, nous usons des mots comme d’un matériau ou d’un outil dont la destination, le mode d’emploi, contenus dans grammaires et dictionnaires, est bien connu. Pourtant, au-delà des définitions admises, se profile, pour chacun, une sorte de dictionnaire subjectif, aux définitions, ou plutôt associations, aussi différentes qu’il y a d’individus.
Evidemment, j’aurais pu ranger ces mots par ordre alphabétique, pour que mon livre ressemblât vraiment à un dictionnaire ; mais j’ai préféré les laisser dans l’ordre de leur apparition car, de l’un à l’autre, parfois se tisse un lien plus ou moins fort qu’aurait rompu leur mise en ordre. Toutefois, les personnes soucieuses de lire ce livre autrement qu’au hasard trouveront, à la fin de l’ouvrage, un lexique avec renvoi aux pages. »
« Le christianisme n’est que «la somme des contresens commis sur Jésus». »
–
C’est très grave de tels propos. Quand on sait de quelle façon spectaculaire le christianisme à élevé notre civilusation et les valeurs qui la portent, lorsque l’on sait de quelle façon spectaculaire les zones dechristiannisées ont sombré dans la violence et l’obscurantisme puis souvent l’indigence, les personnes qui se permettent d’écrire de tels mensonges, en totale contradiction avec l’Esprit Saint auront sûrement à en répondre tôt ou tard devant le tribunal céleste sauf s’ils demandent pardon avant de rendre leur âme.
on Posteritati > on TROUVE La Posteritati
la musique de Bach ne fut redécouverte qu’au 19è.
Felix Mendelssohn a dû se battre pour faire jouer la Passion Saint Matthieu en 1829 à Leipzig : personne à part lui n’en voulait !
renato : « Bon, pas envie d’aller plus loin, car je ne suis pas ici pour donner des informations à un pseudo-marxiste arrogant dont les études classiques semblent vachement lacunaires. »
ce qui est sûr, c’est qu’une telle condescendance et un pareil pédantisme ne plaide pas en faveur de votre intelligence !!!
pablo / renato : même combat !
pédantisme et condescendance ringards contrutis à partir de textes mal interprétés et de pensées toutes faites !
oubli
pablo / renato : même combat :
pédantisme, condescendance et arrogance ringards
J’ajouterai qu’au vu du rendu habituel ici des dites études classique de renato, on peut affirmer que celles-ci ne lui ont quasiment servi à rien, du moins dans ce contexte limité de la RdL.
Ce qui serait sensé susciter intérêt voire empathie et admiration ne génère la plupart de temps que déception voire indignation.
Hamlet, rien à voir entre pablo et renato.
Pablo est parfois sec dans ses propos mais il n’avance pas avec des oeillères et possède une capacité de remise en question que l’autre n’a pas.
Célèbre et admiré Caravaggio fut oublié pendant les siècles qui ont suivi sa mort ; cette longue période n’a été interrompue qu’au XXe siècle, grâce surtout à Roberto Longhi. Pourtant Ribera, Vermeer, La Tour et Rembrandt n’auraient jamais existé sans lui et que l’art de Delacroix, Courbet et Manet aurait été complètement différent.
Beethoven et Bach, quelques éléments de réflexion.
Élève de Neefe LvB découvre et étudie Le Clavier bien tempéré de Bach ; avant d’écrire la Missa solemnis il étudie les messes de Bach ; puis il y a la Grande Fugue op 133 conçue pour le Quatuor op 130.
D’ailleurs, informé qu’une nièce de Bach vivait dans la pauvreté, LvB organisa une récolte de fond pour lui garantir une vie décente.
Devrais-je maintenant me faire du souci pour l’opinion d’hamlet ? risible.
La véritable intelligence consiste à reconstruire sans cesse les structures qui nous portent et nous entourent en y plaçant au bin endroit l’absolu et le relatif. Le résultat devrait aboutit à une cathédrale solidement ancrée en terre et dont la nef d’élève vers le mystère des cieux.
renato lui, a préféré se couler des blockhaus, son défilé de bétonneuses à toupie ne s’est jamais arrêt depuis qu’il a commencé. Il vient ensuite souvent pour nous parler d’humanisme.
D. le problème est que tous deux balancent des textes soi disant érudits, mais en aller plus loin et raccorcher les wagons.
par xemple il est question de la postérité chez Bach et renato balance un texte sur Pétrarque :
« Pour ce qui est de la posterité, voir, éventuellement, Petrarca, Posteritati.
Épître autobiographique de Francesco Petrarca, probablement composée en 1367(…)
»
où il serait bien en mal de relier ce texte à la question posée sur Bach.
et du coup il termine par un :
« Bon, pas envie d’aller plus loin, car je ne suis pas ici pour donner des informations à un pseudo-marxiste arrogant dont les études classiques semblent vachement lacunaires. »
et c’est génial !
hamlet dit: 3 septembre 2019 à 12 h 56 min
Dieu quel mépris pour la démocratie
—
Petit rappel à qui aurait manqué l’épisode précédent: Boris Johnson, le premier ministre britannique actuel, a été élu par 92,153 personnes (son malheureux rival a, lui, obtenu 46,656 voix).
Attendu qu’au recensement de 2011 le Royaume Uni comptait plus de 63 millions d’habitants et qu’au 1er janvier 2018, le nombre des votants s’élevait à 47,785, 498, Boris Johnson a été élu par 0,019% (zéro virgule zéro dix-neuf pour cent)de la population en âge de voter, l’on est en droit de se demander de quelle « démocratie » il est question?
Pour les chiffres, voir le site officiel des statistiques en GB:https://www.ons.gov.uk.
Pour le reste, revoir ses premiers cours de sciences politiques. Ou faire son examen de conscience.
D. tu plaisantes ?
pablo c’est pas des œillères qu’il a, c’est carrément des persiennes !
D. n’y prend pas mal, mais tu devrais essayer d’avoir plus de discernement vis à vis des gens que tu fréquentes.
tu dois pouvoir le faire parce que tu parviens quand tu vas chez Picard, du coup y’a pas de raison, il faudrait juste que tu aies un peu pus confiance en toi.
On oublie le ? dans le com d’avant
Le christianisme n’est que «la somme des contresens commis sur Jésus».
Cela ne veut pas dire grand-chose. A travers les quatre Evangiles, on a une vision assez cohérente de Jésus et de son message. Si vous étudiez la chose en détail, cela devient probant. Non seulement Jésus a existé, mais on sait ce qu’il a dit. Ensuite, ce qui est arrivé après, l’invention d’une religion, c’est ce qui en découle logiquement, avec l’appui du Saint Esprit. L’Eglise, tant bien que mal, a toujours gardé un cap : ce cap, ce devrait être Jésus, toujours Jésus. C’est cela le plus extraordinaire. Si contresens il y a dans l’Eglise, l’oeuvre du Christ, sa Passion, sont là pour remettre les pendules à l’heure. La religion chrétienne, comme le disait Bernanos, c’est le Christ-Jésus et rien que lui. Ceux qui parlent de contresens, sans amener de preuve, sont des débiles qui n’ont pas réfléchi et qui ne connaissent pas vraiment la question. Honte à eux !
Bloom dit: 3 septembre 2019 à 16 h 05 min
sauf que si, avec les mêmes chiffres, ils étaient parvenus à dire « non » au Brexit, vous seriez en train de nous faire l’éloge de la démocratie.
No comment :
« hamlet dit: 3 septembre 2019 à 14 h 45 min
pablo : tu t’es déjà demandé quand est apparue la notion de « postérité » ?
tu emploies des mots sans même t’interroger sur leur signification. »
Le christianisme n’est que «la somme des contresens commis sur Jésus».
Que serait un Jésus « sans contresens » ? Le fait est, à propos de Jésus, qu’il n’y a pas de « contresens ». Tout est clair et net, même les paraboles. Désormais, on sait qu’il était innocent. Demandez à n’importe qui, dans la rue : « Jésus était-il coupable ? Méritait-il de mourir sur la Croix ? », on vous répondra, même l’athée : « Non, il était innocent. » La reconnaissance de ce que fut le Christ est entière et totale, et authentique. C’est entré dans toute les consciences, de manière universelle. Aucun « contresens » là-dedans, sauf pour les enculeurs de mouches.
– Clavier bien tempéré : 2ème livre
– Variations Goldberg
– Offrande musicale
– Messe en Sim
– Art de la Fugue
voilà les seules pièces que Bach pensaient laisser en héritage à ses enfants, à des élèves et éventuellement à la postérité !!!!!
vous pouvez tourner le problème comme vous voulez c’est comme ça, vous pouvez chercher dans tous les livres, c’est comme ça, et tous les musicologues partagent ce point de vue et voilà !
et je ne pense même pas que le mot « postérité » soit la moitié d’une fois dans l’esprit de JS Bach.
parce que c’est sa vie ! la vie telle qu’il l’a vécue.
et franchement je ne vois vraiment pas ce que Pétrarque vient faire dans cette histoire ?
0,019% = lire 0.19%…
Journée cummings :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/12/e-e-cummings-silence_23.html?q=e.+e.+cummings
sauf que si, avec les mêmes chiffres, ils étaient parvenus à dire « non » au Brexit, vous seriez en train de nous faire l’éloge de la démocratie.
–
Et si ma tante en avait, elle s’appellerait mon oncle. Pas de politique fiction, svp. La question est sérieuse et l’heure est grave et pas à l’idéologie de carnaval.
Delaporte,
la phrase de Michel Henry concerne Marx : « le marxisme n’est que la somme de tous les contresens commis AU NOM de Marx »
il ne faut pas omettre le « au nom de »
Delaporte vous connaissez Karl Marx ?
Marx est d’abord un philosophe puissant, inspiré par Hegel, par Feuerbach et quelques autres qui placent au centre de sa réflexion le concept d’aliénation. Pour Hegel, l’esprit s’aliène dans la matière avant de reprendre dialectiquement ses droits ; pour Feuerbach, l’homme s’aliène dans la religion qu’il voit à la source de toutes choses, alors que c’est l’homme qui crée la religion.
Pour Marx, qui étudie d’abord le capitalisme de son temps, l’homme s’aliène dans la marchandise devenue fétiche, qui gouverne le travail et la consommation alors qu’elle en est le produit. Il inaugure ainsi une double critique de la consommation et du travail salarié qui reste aujourd’hui encore d’actualité.
Marx passe au scalpel la science économique de son temps, qui n’a pas beaucoup changé depuis. Il élucide le mystère du capital qui se nourrit du «sur-travail» fourni par le salarié pour se lancer dans la course sans fin de l’accumulation. Denis Collin, une fois cet héritage clarifié, note que Marx est un penseur de la liberté plus que du déterminisme, qu’il croit au progrès matériel et à l’émancipation humaine par l’action consciente.
De la même manière, en politique, les textes qu’il consacre à la Révolution de 1848, au coup d’Etat du 2 décembre ou à la Commune de Paris font preuve d’une nuance d’analyse qui laisse toute sa place à l’autonomie des acteurs, et donc à celle de l’instance politique. Les hommes – et les femmes – agissent dans ces conditions sociales et historiques déterminées, mais ils gardent dans ce cadre un pouvoir de décision qui rend l’Histoire bien plus complexe et imprévisible que les mécaniques analyses des marxistes ne le soutiennent avec force certitude.
voilà qui est Marx, tous comptes faits assez proche de Jésus, non ?
Repetitio est mater studiorum :
« hamlet dit: 3 septembre 2019 à 14 h 45 min
pablo : tu t’es déjà demandé quand est apparue la notion de « postérité » ?
tu emploies des mots sans même t’interroger sur leur signification. »
Le dimanche, à la messe, on lit un morceau d’Evangile. Chaque année, à Pâques, on relit la Passion. Tout fidèle, dans sa chambre, peut reprendre l’Evangile. C’est libre et gratuit. On a même fait des tas de films sur le Christ, notamment sa Passion, depuis que le cinéma existe. Jamais on n’a mis au jour un seul « contresens ». Certains théologiens ont fait des contresens, peut-être. C’était eux aussi des enculeurs de mouches, et même d’insectes (mâles et femelles, qui piquent la chair pour boire votre sang). Bref, celui qui montrera qu’il y a un seul et unique « contresens » dans toute cette histoire n’est pas né ! Merde alors.
là où on peut en vouloir à des types comme Rolin et autres anciens marxistes, c’est d’avoir jeter le bébé avec l’eau du bain, pour se transformer en nouveaux héros d’un libéralisme sauvage le plus effréné et effrayant fondé sur un hyper individualisme non moins effréné et effrayant et de plus débile, dont ses livres nous donnent un petit aperçu !
au moment où nous en sommes de l’histoire de l’occident c’est là une faute politique impardonnable qui a pour seulle justification un excès de narcissisme et un oubli des autres !
et je ne vois aucune raison valable de leur pardonner cette faute politique !
Delaporte,
la phrase de Michel Henry concerne Marx : « le marxisme n’est que la somme de tous les contresens commis AU NOM de Marx »
____________
Dire cela de Marx et du marxisme, comme le fait le grand philosophe Michel Henry a un tout autre sens, évidemment. Michel Henry était un grand catholique, qui a écrit des livres magnifiques sur sa foi, mais aussi sur la philosophie.
Quant à Marx, je connais, je l’ai lu, bien sûr. Et je suis marxiste, bien entendu.
hamlet, plus tu parles sur ce dont tu ignores tout (Bach, par exemple – sur lequel tu ne sais que répéter des poncifs wikipédiens) plus tu t’enfonces dans le ridicule.
Que tu ne comprennes cela et que tu insistes lourdement montre à quel point tu es con.
Tu n’es vraiment pas fait pour les débats intellectuels. Tu es inculte, tricheur, obtus, primitif, ignare, lourdingue, menteur, tartufe, fainéant et vaniteux pour couronner le tout.
Un cocktail catastrophique.
Ce que tu as fais de mieux ici c’est de promettre que tu ne reviendrais plus.
Malheureusement, tu es toujours là, faisant perdre du temps aux gens sérieux qui fréquentent ce blog.
Le catholicisme de Delaporte c’est clair comme de l’eau de Short, le p’tit Court en petit rappel de bedeau breton ou comme les commentaires wikipédiesques de la Cri-cri
« Bloom dit: 3 septembre 2019 à 16 h 19 min
Et si ma tante en avait, elle s’appellerait mon oncle. Pas de politique fiction, svp. La question est sérieuse et l’heure est grave et pas à l’idéologie de carnaval. »
l’idéologie de carnaval ?
le problème est que vous balancez ces chiffres en clamant qu’il ne s’agit pas de démocratie mais vous n’allez pas jusqu’au bout de votre démonstration.
alors allez-y Bloom, ajoutez encore une phrase pour dire ce qu’il y aurait lieu de faire dans ces conditions ?
arrêter de voter ?
c’est pas vous qui aviez dit que le fascisme était le refuge des perdants ?
je crois que vue la progression du nombre de perdants en Europe il va falloir très rapidement arrêter de voter ou de faire des référendum.
et voilà Bloom : c’est une impasse !
les anglais ont défini ces règles démocratiques depuis le début, impossible de les remettre en question aujourd’hui, ni demain quand les choses iront en s’empirant !
On pourrait dire aussi : « la psychanalyse n’est que la somme de tous les contresens commis AU NOM de Freud », etc., etc.
Bloom : à moins bien sûr que le temps des regrets et des déplorations ait déjà commencé ?
je pensais qu’il allait commencer dans quelques années.
mais s’il doit commencer aujourd’hui alors allons-y ! commençons à verser nos larmes ! commençons à déplorer que les choses se passent telles que nous ne le voudrions pas ! commençons à regretter ! commencer à dire ah si nous avions su plus tôt nous aurions dû… ! nous aurions pu… ! nous aurions… nous aurions….
l’époque du conditionnel peut déjà commencer ?
alors commençons-la !
Jazzy et même l’étendre :
la philosophie n’est que la somme des contresens commis au nom des philosophes
la littérature n’est que la somme des contresens commis au nom des écrivains
la musique n’est qu’une somme somme de contresnes commis au nom des compositeurs
le monde humain n’est qu’une somme de contresens commis au nom des hommes…
pablo : j’ai remarqué que plus tu te rends compte que tu as tort et plus ton agressivité augmente ?
vrai ou faux ?
https://www.livreshebdo.fr/article/la-premiere-selection-du-goncourt-2019
Ouh là là, j’ai comme l’impression que je n’arriverais jamais, malgré mes efforts sincères, à faire partie des « gens sérieux qui fréquentent ce blog »… Et si je trouve qu’Hamlet mérite (au moins partiellement) l’inimitié de pablo75, cette expression me fait un peu froid dans le dos. Bon, si on fondait un club de « gens pas sérieux fréquentant ce blog » ? Ca aurait au moins l’avantage de trier l’ivraie : des types si fondamentalement incapables d’humour, comme M. Court tenez, ne pourraient bien évidemment pas en faire partie. C’est tellement bon, de blackbouler autrui, ou au moins cela doit l’être, vu la fréquence avec laquelle l’opération se déroule ici…
hamlet dit: 3 septembre 2019 à 16 h 56 min
Et tu n’as pas encore remarqué que tu devrais t’abstenir de discuter ici, tellement tu es nul dans tous les thèmes sur lesquels tu essaies de te la péter en contredisant ceux qui en parlent?
Tu connais vraiment un thème sur lequel tu pourrais parler sans te ridiculiser?
hamlet dit: 3 septembre 2019 à 16 h 51 min
Pablito n’est que la somme de tous les contresens commis AU NOM de mon chaloux
les anglais ont défini ces règles démocratiques depuis le début, impossible de les remettre en question aujourd’hui, ni demain quand les choses iront en s’empirant !
—
Il s’agit de l’épuisement d’un système politique, qui peut très bien se revigorer du jour au lendemain car il ne tient qu’à BJ d’organiser au débotté des élections générales (snap elections) et de se présenter devant les électeurs en tant que chef du parti conservateur (to go to the country).
Il serait tout simplement minmalement démocratique que les Britanniques (les 4 nations, et pas seulement les Angliches) aillent aux urnes pour élire le PM qui va présider au désossage du Royaume Uni. Ensuite, les bombes pourront ré-exploser à Londres ou dans les pubs de province, l’Ulster pourra retrouver sa bonne vieille guerre civile jusqu’à ce que l’unité se fasse avec la République d’Irlande et l’Écosse pourra prendre son indépendance. Au moins la démocratie n’aura pas été vidée de son sens, permettant à la foule des aspirants dictateurs de mieux la fouler aux pieds.
Pablo75 dit: 3 septembre 2019 à 17 h 08 min
Tu connais vraiment un thème sur lequel tu pourrais parler sans te ridiculiser?
Trouvons un sujet au hasard :
« ce qui est « inhérent au Grand Art » » (dixit pablito le 2/9 22h55)
Allez pablito, tu commences.
Cela est inhérent au Grand Art.
voilà qui est Marx, tous comptes faits assez proche de Jésus, non ?
Ni Marx ni Jésus avec Jean François Revel!
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/03/27/revel-nous-manque/
pablo, tu ne devrais pas prendre les choses sous cet angle, j’essaie juste d’élargir tes idées débiles :
« Bach était un grand Artiste de son Temps qui composait de Belles Oeuvres d’Art pour sa Postérité. »
on ne peut laisser dire,c’est trop bas de plafond, même pour Clopine.
en plus c’est complètement irrespectueux pour Bach, c’est le prendre pour Liszt ou Chopin.
sa grandeur tient au fait qu’il a transcendé ces questions de n’être un artiste travaillant pour sa postérité.
Bach est bien plus que ça, c’est un artisan qui compose ses cantates pendant que des gamins foutent le bordel dans le dortoir qu’il surveille, sans se soucier de rien, ni du bordel, ni d’argent, ni de postérité.
bien plus qu’un artiste même avec un A majuscule.
La démocratie en action et en temps réel: à 16h30 tout à l’heure, Phillip Lee, député conservateru, a rejoint les Libéraux démocrates lors des débats parlementaires aux Communes. Il s’est levé, a traversé l’espace qui sépare la majorité de l’opposition et s’est assis aux côtés des Lib Dems. Ce type de défection spectaculaire s’appelle « crossing the floor »/ passer de l’autre côté. Les Conservateurs ne sont plus majoritaires. La suite sur vos médias préférés…
Ah, la sélection pour le Goncourt,c’est parti!
Bon, inutile de s’attarder sur les livres publiés par les « petits éditeurs », tous les ans on nous fait le coup, et tous les ans ça foire, un petit éditeur ne décroche pas le Goncourt! Donc exit Verdier, Arléa, Sabine Wespieser, Buchet Chastel et l’Observatoire, voyons tous les autres, à savoir:
Amigorena chez P.O.L
Appanah chez Gallimard
Coatalem chez stock
Dubois chez l’Olivier
Gaudy chez Actes Sud
Miano chez Grasset
Nothomb Chez Albin-Michel
Rolin chez Gallimard
Spitzer chez Albin-Michel
Tuil chez Gallimard.
voyons maintenant le sujet de ces romans afin d’opérer un premier tri, Amigorena évoque un juif qui a quitté la Pologne avant la guerre, réfugié à Buenos Aires et rongé par la culpabilité.
Apannah, euh, c’est Loup qui est en prison, alors Phénix, sa maman, et Paloma, sa frangine, renouent avec lui…mais c’est aussi et surtout un livre sur la violence dans un quartier pavillonnaire, sinon, l’auteur connaît Verlaine, à priori.
Coatalem, lui, écrit sur son pépé, comme Amigorena, j’avais omis de le préciser, et bim! voilà encore les nazis et les collabos, puisque le pépé de Coatalem il est dénoncé à la gestapo, ah, le pépé vit dans le Finistère, je dis ça pour Paul Edel…
Dubois, j’en dis rien, Passou a fait le job.
Gaudy, eh bien, c’est sur l’archipel du Svalbard on l’on retrouve les corps de Salomon August Andrée, Knut Frænkel et Nils Strindberg qui s’élevèrent en ballon en 1897…je précise que les nazis n’ont rien à voir avec leur disparition.
Miano, ça se passe dans un pays africain qui n’existe pas, en 2100, où vivent les Fulasi, descendants de français qui ont fuit leur pays envahi par les migrants! Mais ça raconte aussi une histoire d’amour entre une universitaire et le chef de l’état, j’ignore si dans cet état africain, en 2100, il y a encore des girafes ou des éléphants, ça ne semble pas beaucoup préoccuper l’écrivaine…
Nothomb, c’est sur Jésus, »un homme lambda qui a décidé d’aller jusqu’au bout de ses possibilités » c’est Amélie qui l’a dit dans une interview, c’est dire.
Rolin, je dis rien, Passou a fait le turbin.
Spitzer, alors là c’est du lourd! rien moins que Charlotte qui recueille un bâtard, on est à Londres dans les années 1860, et que ce bâtard, Freddy, la vie de moi, c’est le fiston à Karl Marx! L’auteur connaît Karl Marx et Dickens, à priori.
Tuil, un jeune type, étudiant dans une prestigieuse université américaine est accusé de viol, mais comme son papa est un journaliste célèbre et que sa maman est l’épouse du journaliste célèbre, alors le jeune type n’est pas condamné trop sévèrement afin qu’il puisse devenir à son tour un journaliste célèbre.
Ce premier tri effectué, nous serons bientôt en mesure de donner le nom de celui ou celle qui remportera le Goncourt, rendez-vous le 4 NOVEMBRE.
pareil pour le Beau ou le Sublime, Beethoven c’est Beau, parfois Sublime, avec Bach ça ne marche pas, quand tu écoutes certaines Cantate,Passion et autres, à aucun moment tu ne peux te dire wow c’est Beau ou wow c’est Sublime, parce que c’est ni Beau ni Sublime, c’est autre chose.
Bach c’est comme Dostoïevski (un autre artisan) : on ne peut pas les aimer, on peut aimer Proust, aimer Flaubert, mais on ne peut pas aimer Dostoïevski, ça n’aurait sens de dire j’ai adoré lire les Frères Karamzov comme on dit j’adore lire la Recherche.
Bach c’est pareil on ne peut pas aimer écouter ses Cantates, ses Passions, ses Suites, on ne peut pas aimer sa musique, on ne peut pas l’aimer lui !
on ne peut pas aimer sa musique simplement parce qu’elle n’est pas belle.
on est un cran au dessus de ses histoires d’amour et de beauté, je ne sais pas où, mais un cran un dessus.
du coup pablo quand je vois tes majuscules Beau, Art, Artiste etc… même si tes majuscules faisaient la taille d’un building cela ne rendrait pas pour autant ces mots suffisants.
je sens bien que tu as essayé d’en parlé en essyant de gonfler ton propos, dans l’inflation, la spéculation du langage, mais ça ne prend pas avec Bach,
désolé mais même le langage même le plus boursouflé et ampoulé comme le tien ne prend pas avec Bach.
c’est même limite vulgaire.
pablo, en fait, c’est ce qui me gêne le plus avec toi : ta vulgarité.
mais je sais bien qu’on ne pourra jamais interdire aux crétins dans ton genre d’écouter la musique.
c’est juste pas de chance.
mais le monde est ainsi fait.
par contre essaie quand même de faire un effort pour virer toutes ces majuscules.
je te promets c’est hyper vulgaire.
Dubois, Rolin, Nothomb mais pas Moix…
La première sélection du Goncourt 2019 :
Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
Un dimanche à Ville-d’Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
Mur Méditerranée de Louis-Philippe Dalembert (Sabine Wespieser)
Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois (L’Olivier)
Un monde sans rivage d’Hélène Gaudy (Actes Sud)
Rouge impératrice de Léonora Miano (Grasset)
La terre invisible d’Hubert Mingarelli (Buchet Chastel)
Soif d’Amélie Nothomb (Albin Michel)
Avant que j’oublie de Anne Pauly (Verdier)
Sœur d’Abel Quentin (L’Observatoire)
Extérieur monde d’Olivier Rolin (Gallimard)
Le cœur battant du monde de Sébastien Spitzer (Albin Michel)
Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
La première sélection du Goncourt 2019
Les éditions de Minuit ne sont pas représentées. J’y aurais bien vu Toussaint. Ses derniers livres m’avaient déçu (sa suite sur cette pouffiasse de Marie). Son dernier, La Clef USB, a l’air d’un renouvellement. Il serait temps. Il sort jeudi. Bref, les Goncourt n’en veulent pas, et pourtant ils ont mis Amélie. Je n’y comprends rien. C’est le chaos !
Toussaint a de très gros tirages. Il rayonne. C’est une habitude chez lui, avec aussi celle d’être surestimé. Il n’a fait qu’un truc vraiment original, La Salle de bain. Le reste a été amusant, mais poussif. Sa suite sur Marie m’a déçu. C’était emmerdant, bien écrit, le beau style à la Flaubert, mais emmerdant comme une porte de prison la nuit par temps de brouillard. On va voir, avec La Clef USB s’il a progressé, s’il est sorti de tout ça, des miasmes de Marie. Moi, j’en avais rien à foutre de Marie. Son roman ne sort que jeudi, c’est peut-être pour cela qu’il n’est pas dans la liste des Goncourt ? Ou alors c’est que c’est encore une daube. Ce serait la daube de trop !
test
Pour mémoire.
« La fonction de l’histoire de l’art est de s’élever non au-dessus des valeurs immuables, mais au-dessus des préférences que provoquent les manies et les hystéries du monde. Elle doit vaincre les préconcepts personnels et l’exclusivisme des snobs ; elle doit apprendre aussi à apprécier les styles qui se succèdent, d’abord pour leur valeur intrinsèque, si mince qu’elle soit, et ensuite pour la valeur qu’ils peuvent avoir actuellement dans une conception humaniste de la vie. »
Bernard Berenson, Esthétique et histoire des arts visuels
Cela dit,
Ils n’ont pas mis non plus le livre de F. Gros sur Mesmer. Et ça, c’est dommage. Je ne l’ai pas encore lu, mais c’est appétissant comme tout. Je le lirai quand il sera en bibliothèque. Je vais économiser au moins 20 €. Tous ces romans seront en bibliothèque d’ici quelques mois. Pourquoi les acheter ? Je vais plutôt lire la sélection Goncourt de l’année dernière. Le temps aura fait sa sélection naturelle. Résultat des courses : une grosse économie. Si tous les lecteurs étaient comme moi, le marché de l’édition serait proche de zéro. Zéro euro !
Clopine dit: 3 septembre 2019 à 17 h 07 min
C’est tellement bon, de blackbouler autrui, ou au moins cela doit l’être, vu la fréquence avec laquelle l’opération se déroule ici…
La grosse tache vient juste de « blackbouler » quelqu’un mais elle ne sait pas si c’est bon. Complètement à la masse…
Hurkhurkhurk!
le Rolin est un roman ?
Hamlet n’a pas pris ses petits médicaments.
Pablo, pourquoi réponds-tu à ce trou du Q d’omlette qui n’a qu’une occupation dans l’existence, t’emmerder?
Chaloux dit: 3 septembre 2019 à 18 h 49 min
Tu as raison. Arrêtons de perdre notre temps avec de tels épaves. Autant Pedo que le Pétomane sont des cerveaux en fin de vie qui s’accrochent à leur connerie pour ne pas sombrer définitivement.
Dubois, Rolin, Nothomb mais pas Moix…
—
Un des plus célèbres Goncourt jamais obtenu par Grasset, Les Bêtises, de Jacques Laurent…
Oui, tu as raison, Pablo, je suis moi aussi très coupable.
C’est rigolo : je donne un exemple d’ukase qui me faisait plutôt rigoler et sonnait juste (parce que l’humour et Monsieur Court, c’est vrai que ça fait deux, le cul est si loin de la chemise dans son cas qu’il devrait faire attention aux coups de soleil en été, et aux rhumes mal placés en hiver…), j’en profite pour souligner à quel point l’exercice est vain, même si abondamment pratiqué dans cette contrée-ci, et voilà Chaloux, tout content d’écraser de son mépris un propos qu’il n’a en fait pas compris, qui me traite de « grosse tache ». En fait, Chaloux, quand il veut insulter quelqu’un, se place juste devant son miroir et décrit ce qu’il y voit. Wouarf !
messe en si!
https://www.youtube.com/watch?v=T6nCURb9apo
En finir avec le Sénat, une euthanasie qui devient urgente, selon le quotidien Le Monde, qui soulève un nouveau lièvre sur la cacochyme institution :
« Depuis 1944, le Sénat dissimule dans ses caves un buste en métal d’Adolf Hitler et un drapeau nazi. Il a fallu une enquête du « Monde » pour que son administration consente à lever en partie le voile sur ce déroutant secret.
« L’homme, écrivait André Malraux, est ce qu’il cache : un misérable petit tas de secrets. » Dans ce cas, le Sénat est un modèle du genre, un cachottier hors pair. Pour le comprendre, il faut pousser les portes du palais du Luxembourg, s’intéresser à son passé enfoui. » Le Monde
Tu as raison, Staphylococonne, tu donnais un exemple. Moi aussi, j’ai donné un exemple. En voici un autre : quand tu te mets devant ton miroir, une seule chose est certaine, c’est indescriptible.
Le Sénat a atteint tout seul le point Godwin !
@ Chaloux
Tu m’as dis l’autre jour que tu as lu Hécate et ses chiens « il y a longtemps, certainement trop tôt. » Moi aussi je préfère « le Morand essayiste, diariste, voyageur, mémorialiste ou romancier et auteur de nouvelles », mais il y a quelques jours, en cherchant un autre livre dans mon gros bordel de livres, j’en ai trouvé l’édition de poche en GF (avec préface et dossier), je l’ai ouverte pour lire les premières lignes (comme je fais souvent avec les romans dans les librairies), et là j’ai eu envie tout de suite de poursuivre la lecture (cela faisait longtemps que je ne lisais pas de la fiction).
Le premier tiers est éblouissant: le style, la façon elliptique de raconter, sa vitesse pour nous mettre dans le bain jusqu’au cou, sa façon de créer du suspense et de le relancer, la quantité de phrases qui font mouche, la maîtrise totale qu’il a de la narration, qui avance de façon implacable. On reste ébahi par autant de talent pour raconter une histoire d’amour qui a l’air d’avoir été vécue, tellement tout sonne vrai. Après, cela se calme, il patauge même parfois en racontant le « noeud » de l’histoire, la clarté du début se mue en opacité dérangeante, il arrive même à se répéter et on sent Morand beaucoup moins à l’aise, oubliant les phrases épatantes du début. La fin, très rapide, laisse un goût d’inachevé…
Et le tout est très étrange, ouvert à beaucoup d’interprétations. Dans le dossier du livre, il y a plein d’opinions sur lui de critiques et d’amis de Morand, contradictoires, qui n’éclairent rien, à mon avis. L’un de meilleurs est celui de Marcel Scheneider: « La première partie du récit résume l’expérience d’un amour véritable, la seconde est une hypothèse de travail menée jusqu’au bout de la démonstration. »
Problème: quelle est la vraie hypothèse de travail? Qu’est-ce qu’il veut dire Morand en l’exposant? Qu’est-ce qu’il y a derrière ce qu’on nous raconte (la relation torride avec une femme pédophile)?
Ce livre, publié en 1954, est un chef-d’oeuvre de l’ambigüité (il va sans dire qu’il aurait des problèmes pour sortir aujourd’hui).
Tu devrais le relire (ça se lit vite, c’est plus une grosse nouvelle qu’un roman). Cela m’intéresse savoir ce que tu en penses.
BWV 552 / 669 – 689 / 802 – 805: Clavierübung III :
le Rolin est un roman ?
Excellente question. Monsieur Pivot a certainement une définition à géométrie très variable.
« Le Sénat a atteint tout seul le point Godwin ! »
Delaporte, il faudrait se remémorer ce qui s’est passé dans le jardin du Luxembourg, quand Paris était allemande…
Ils ont peut-être fait la visite des caves en prévision des prochaines journées du patrimoine ( lieu à visiter absolument) et découvert une cave oubliée ?
Dur soirée en perspective,
Bouvard et Pécuchet vont nous la jouer
« Mon otarie a trouvé son ballon rouge »
Le « Grand Art » en action.
Pablo, j’ai jusqu’à demain soir pour terminer mon rangement annuel de bibliothèque. Si je tombe dessus, je le relis illico, (Edition Flammarion, un volume relié avec le 1900, la vie de Maupassant, des voyages, etc.) sinon je le rachèterai en « imaginaire ».
Don’t look back – une interprétation
https://www.youtube.com/watch?v=2HVO4vldgf0
@Pablo. Il y a quelques temps, j’ai lu des choses très bizarres sur Morand. Malheureusement, à ce moment-là, je n’avais plus de carnet ouvert. Et impossible de me souvenir qui que quoi donc.
J’ai eu ( avec une tribu, lol) la chance insigne de visiter le palais du Luxembourg grâce à une personne formidable, qui était ( probablement a-t-il cessé ses fonctions) au Palais, ce que Passou était au Lutetia, pour situer le truc, juste pour dire la connaissance des lieux, hein.
« Un des plus célèbres Goncourt jamais obtenu par Grasset, Les Bêtises, de Jacques Laurent… »
Et vous n’avez pas fait ce jeu de mot très scabreux,onomastique as usual, sur les noms propres. Car Tuil lauree, là, ce serait une tuile de plus, chez les Goncourt.
Alors que Binet, édité par cette maison Grasset et Flasquelle, a commis un bouquin absolument sensationnel !
Chaloux dit: 3 septembre 2019 à 20 h 24 min
Bizarres dans quel sens? Sexuel?
En tout cas c’est insolite cette histoire de femme pédophile, aimant coucher avec des enfants. Et Morand a du mal à nous la faire croire, je trouve.
Cette femme était en réalité un homme? On sait si Morand était bisexuel?
« J’ignorais que les draps d’un lit sont une cage de fer où l’un des insectes combattants doit dévorer l’autre, une guérilla sans pardon ni quartier, où chaque heure change les faces du combat, bref que rien n’est moins naturel que l’acte fondamental de la nature, car la réalité y débouche sur le rêve et le sexe dans le cerveau, son maître.
Je ne connaissais encore que la face de l’amour ; j’allais en voir la croix ».
(Hécate et ses chiens. XXVI)
@hamlet dit: 3 septembre 2019 à 18 h 46 min
« le Rolin est un roman ? »
Spontanément je répondrai non car on a en tête des « profils types » de romans : invention des personnages, de l’intrigue, de l’époque, du lieu, etc.
Et puis je ralentis…
Je fouine dans les 50 premières pages et au-delà.
au début, il est honnête et abat ses cartes. Quelques lignes et il s’arrête et tourne en rond. Les mots viennent difficilement. Il les attend ! regrette le son de sa vieille machine à écrire, le papier qu’il glissait derrière le rouleau, le cliquetis des touches.
Et il se moque de lui : « Je sais bien qu’on ne doit pas commencer un livre comme ça ». Il ne sait pas ce qui va naître de cette écriture en panne. « – ce quoi ? ce récit, ce roman ? dans cet écrit, s’il doit se poursuivre »…
Des digressions dont il pressent qu’elles seront la matière même du livre.
Et de toute façon, ne dit-il pas que les « écrivains qu’on aime ne sont pas seulement, mais ce qu’on croit qu’ils ont écrit » ? un « halo incertain » entoure les mots et faussent le lien écrivain-lecteur.
Page 37, il s’interroge : « J’aimerais bien savoir ce que je cherche. »
Et l’idée surgit : une « récapitulation ». « Pas des mémoires, pas non plus des « souvenirs » Pas cette fausseté, cette vitrine, cet embaumement ».
Il écrit que sa mémoire est devenue désastreuse, qu’il a très peu d’imagination.
Alors quoi, hamlet ? qu’est-ce qui lui reste ?
« Tout simplement, (écrit-il) je pioche dans la soixantaine de cahiers ou carnets », ceux qu’il garde depuis une trentaine d’années.
Et là, hamlet, cela devient vraiment intéressant (p.89) car il s’interroge sur ce qui se passe quand il a tenté, pour prendre des notes, « de trouver (d’essayer de trouver…) quelques mots justes pour pincer l’impression ».
Et ce qu’il a épinglé alors n’est « pas « le réel », mais l’impression » que le réel lui a fait », « c’est un travail » dit-il.
« Un écrivain ne voit vraiment que lorsqu’il a trouvé les mots pour dire ce qu’il voit ».
Il pèse aussi le mensonge : « Tu mens. Comment ça, je mens ? Oui, par omission. Il y a autre chose dans tes carnets. »
Ce livre, je me suis immergée dedans comme dans un polar, mettant mes pas dans ceux de Rolin, pour traquer celui qu’il poursuit : l’écrivain et par lui, la chose écrite. Et c’est épatant car dans son enquête zigzagante, il passe par d’autres écrivains, des paysages, des femmes aimées. Je l’ai suivi comme les enfants ont suivi le joueur de flûte de Hamelin…
Hamlet n’a pas pris ses petits médicaments.
Au moins cela prouverait qu’il souffre d’une maladie curable contrairement à d’autres pour qui il y a comme pour la cuve de Flamanville un vice de fabrication difficilement rémédiable. Une distribution qui s’habille et malgre cela ne parvient pas au confinement de rayonnements toxiques, nocifs. Comme on ne choisit pas sa famille , les parents ne decident hélas pas des tares sui atteignent leur brillante progeniture. De mauvaises gens , cher Chaloux qui s’allient ou reussissent à berner leur petit monde jusqu’à un certain point.
Vous parlez bien de Rolin Christiane
Pablo, ce que j’ai lu tournait autour de l’orientation sexuelle de Morand. Je me demande si ce n’est pas sous la plume de Drieu. Il faudrait regarder dans le Journal.
Oui enfin, on se souviendra que Pivot a écarté le récit énorme- de E. Carrère, au prétexte que ce n’était pas un roman, comme ne l’est pas ce dernier d’O. Rolin.
Mais ce faiseur de gloire a les clés du dico, il faut chercher à : girouette ou à « c’est lui qui commande ».
Tu devrais le relire
A quoi lui serait utile? C’est son quotidien depuis dix ans
Christiane, merci.
alors ils ont dû oublier de l’écrire sur la couverture.
@hamlet dit: 3 septembre 2019 à 21 h 10 min
Sur la couverture, il n’y a pas écrit « roman ». Juste le titre, l’auteur, l’éditeur.
Sur la 4e de couverture, un texte de lui signé par ses initiales :
« Bigarré, vertigineux, toujours surprenant, tel demeure le monde aux yeux de qui es est curieux : pas mondialisé, en dépit de tout. Venu du profond de l’enfance, le désir de le voir me tient toujours, écrire naît de là. chacun des noms qui constellent les cartes m’adresse une invitation personnelle. ce livre est un voyage à travers mes voyages. Digressions, zigzags, la mémoire vagabonde. Visages, voix, paysages composent un atlas subjectif, désordonné, passionné. Le tragique, guerres, catastrophes, voisine avec des anecdotes minuscules. des femmes passent, des lectures. si j’apparais au fil de cette géographie rêveuse, c’est parce que l’usage du monde ne cesse de me former, que ma vie est tressée de toutes celles que j’ai rencontrées. »
J’ajoute, hamlet, que le fait qu’il soit dans la liste des Goncourt et le billet de Passou (lié à ce choix) ne sont en rien à l’origine de mon choix d’avoir acheté ce dernier livre de Rolin. J’aime beaucoup cet écrivain et j’ai lu tous ses livres. Je suis son itinéraire vraiment passionnant avec quelques amis.
de qui en est…
Marie, lorsqu’on lit vote opinion partisane de B Pivot, il est tout à fait possible de se demander quelle serait l’opinion qu’aurait de vous le monde de la litterature et votre prétention utile á vous soulager de votre inexistance tant sur le plan de la production littéraire que votre absence dans le cercle de la critiques. Votre jalousie maladive vous mène à de bien droles rejets au fil de ce blog que c’en est comique ,dérisoire. Pauvre petite bourgeoise boursoufflée qui peine à s’introduire si ce n’était par ses defecations au moyen de ce site. Quelle pitié et tout cela parce que ce que vous avez réussi à détourner et que vos complots de bas étages ne vous satisfont pas . La frustration vous est cuisante, si seulement elle elle trouvait à vous calciner définitivement si ce n’est déjà résultat de tant d’envois aux yeux d’une majorité des habitués blog, hormis ceux qui bien évidemment profitent de vos atouts indéniables soit parce que vos visiteurs sont programmés comme vous l’êtes et entretiennent avec vous un agréable commerce, soit parce que lâches, faibles, et aussi arrogants, pétris de la certitude qu’ils valent mieux que le commun des mortels. Pour certains c’est peut-être vrai mais il ne faudrait pas trop remuer la vase de leur marécage pour ne pas tomber sur tous ces déchets en putréfaction qui tapissent le fond. Les palimpsestes sont à cet égard à fort utiles.
Christiane à 20h57.
C’est surprenant. Emmenée par Pat V, et curieuse des hésitations, ai commencé Enfance de Nathalie Sarraute -> p99. Ce que vous dites de Rolin est aussi dans cette autobiographie, la notion de travail couplée aux incertitudes et à la recherche du mot juste.
Clopine détrompez-vous M Court a un bien bel humour, j’ai lu quelques commentaires assez bidonnants, dont un où il était question d’Asterix et de village gaulois, j’aurais dû le copier.
j’ai hélas perdu le mien, j’avais un humour incroyable, et un beau matin hop ! envolé ! il s’est barré sans laisser le moindre petit mot d’explication, pourtant nous avions passé de longues et bonnes années ensemble lui et moi, lui me faisait rire, moi je tentais de le flatter, le complimenter, sans toutefois pousser trop loin le bouchon dès fois qu’il prenne la grosse tête, plus d’une fois il m’a sorti de situations assez difficiles, je lui en étais reconnaissant et il le savait, de mon côté je l’hébergeais, lui offrais le gite et le couvert, sans jamais lui réclamer un centime, tout gratis, all inclusive, c’est pour ça que j’ai plutôt mal de le voir se barrer sans un mot, un au revoir, pas du genre se faire la bise et verser une larme comme sur le quai d’une gare, mais au moins juste avoir le courage de dire qu’il avait décidé de se barrer ! peut-être pour éviter de dire qu’il ne me supportait plus ? que je lui en faisais bavé, j’ai même laissé des annonce « si vous croisez humour perdu sans propriétaire appeler le… », j’aurais lui mettre un collier, ma foi, c’est comme ça, c’est la vie.
Christiane
Depuis combien d’années suivez-vous Rolin ?
« christiane dit: 3 septembre 2019 à 21 h 33 min
@hamlet dit: 3 septembre 2019 à 21 h 10 min
Sur la couverture, il n’y a pas écrit « roman ». Juste le titre, l’auteur, l’éditeur. »
oui c’est justement pour cette raison que j’ai dit que c’était peut-être un oubli ?
à vous lire j’ai bien compris qu’il s’agit d’une forme originale de roman, sa présence dans la liste le confirme, d’où le fait de penser que Gallimard a dû faire une boulette en oubliant de la préciser, parce qu’ils écrivent toujours « Roman » sur tous leurs romans.
s’il gagne le Goncourt ils le rajouteront pour éviter la polémique, si ça se trouve vous revevrez un sticker par la poste pour coller sur le livre ?
le Rolin et un roman ?
L’a des relents de roman-quête, comme disait l’autre.
rose : Chrisitane n’a pas dit qu’elle suivait Rolin, elle a dit qu’elle suivait ses romans, ou ses livres.
Pivot, pour faire simple, il lit comme un instit’ de la IIIeme . Avec ça, comparé à Ultrabright, et dieu cathodique sait que, il a la culture et la sensibilité d’un panzer. Sauf pour Jane Fonda.
Vivement que l’ère Pivot s’achève. Marre de ces vieux donneurs de leçon.
Hamlet
Quand on lit les livres de tel auteur, on suit l’auteur, non ? Pour moi Hubert Mingarelli par exemple.
Pierre Lhoste s’entretient avec Paul Morand le 18 janvier 1967.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=11&v=UCYHjS3Af0c
Un entretien intéressant, coupé par des pauses de musique trop longues. Jusqu’à la min.21 il parle de ses livres (Lhoste ne fait que citer « Hecate ») et d’autres écrivains (Proust, Giraudoux, Maupassant, etc). Après, et jusqu’à la min. 33, il ne parle que d’équitation et de son « Anthologie équestre ». À la fin il revient à la littérature.
Rose,
depuis 1994 (parution de Port Soudan. Le premier livre que j’ai lu de lui. (bien avant que je ne connaisse la RDL de Passou en 2008).
On ne se lasse pas de ces 4min46 :
Paul Morand parle de Proust.
@hamlet dit: 3 septembre 2019 à 21 h 45 min
Non, hamlet, je ne crois pas que c’est un oubli. Ce n’est pas un roman. Une quête… une récapitulation… un Rolin !
…je lis vos commentaires, c’est un vrai roman,…plein de rebondissements.
Un dernier tour de piste, le compte de toutes celles qu »il n’aura plus, koi.
Salut L’Artiste
Et sonne la retraite
Adieu beau Phénix
Les congés í perpet’.
ce que j’ai lu tournait autour de l’orientation sexuelle de Morand. Je me demande si ce n’est pas sous la plume de Drieu. Il faudrait regarder dans le Journal.
Chaloux dit: 3 septembre 2019 à 21 h 06 min
Si c’était le cas, je m’en rappellerai. C’est peut-être dans la nouvelle édition de celui de Mathieu Galley (j’ai lu l’ancienne, expurgée). Je vais regarder dans la nouvelle, si je la trouve (je connais la zone à peu-près où il pourrait être ce livre de la coll. Bouquins, donc facilement repérable).
En tout cas, revoyant le film où il parle de Proust, je trouve qu’il a quelque chose de féminin, de vieil homo.
Qu’est tu en penses, Jazzi?
Regardant mes archives de citations et de notes de lecture, je vois qu’il y a deux autres homosexuels qui ont parlé de Morand et aucun paraît avoir eu des doutes sur sa sexualité.
Lu hier un livre de Paul Morand que je ne connaissais pas: Parfaite de Saligny. Paul est le véritable héritier de Stendhal. Il envoie la phrase juste et la pointe d’intelligence comme les gosses les boulettes de papier avec un élastique. Jamais il ne manque son but.
(Jean Cocteau. Journal)
Morand n’aurait-il écrit que ce bref roman qu’en 1959 Montherlant me conseilla de lire, et que je lus avec émerveillement, Hécate et ses chiens, il aurait droit à une place royale dans la littérature française de la première moitié du vingtième siècle.
(Gabriel Matzneff)
Je me demande maintenant quelle est l’interprétation de Matzneff et de Montherlant sur « Hécate »…
Sur le style de P.Morand:
Il est l’inventeur du style moderne. Le trait en éclair, le ton cassant, l’image qui fait sursauter viennent de lui.
(J. Chardonne)
Qu’y a t il donc de si rare chez cet homme fluide, incertain? D’abord, il y fut l’ami de Proust. Et puis, il y a l’écrivain, un des inventeurs à part entière du style contemporain. Quand la langue de Morand est apparue en France, elle n’était la fille de personne, neuve comme le jazz, précise comme la photo.
(Pascal Jardin)
25 ans christiane, un bail !
Pablo, cet auteur dont je ne sais plus le nom misait plutôt sur une tentation à laquelle Morand aurait mis fin très tôt.
Chaloux dit: 3 septembre 2019 à 22 h 34 min
L’histoire d’Hécate se passe à Tanger dans les années 20 (un paradis pour des pédophiles). Le jeune Morand y a séjourné.
Pas dans Galey.
Enfin Delaporte, la fréquentation de la grande bibli du Palais du Luxembourg a bien changé depuis les nazis.
Encore que.
Dans une émission » litteraire » on peut voir la successeure d’El Kababbach, ecouter , avec quelques hochements de tête, le directeur de BFM, MOF, dire qu’il a payé 2000 dollars pour l’une de ses petites filles. C’est le prix d’une perte de salaire, dit-il, pour la mère porteuse…
El Kabbash .
MOF publie chez Grasset, lol, comme Moix.
« Qu’est-ce que Morand veut dire? »
Peut-être faudrait-il rappeler à nos fins limiers qu’un écrivain de fiction ne veut pas nécessairement « dire » quelque chose, mais écrire un livre, tout simplement. Le reste, si c’est bon, relève tout simplement du cinéma et des fantasmes du lecteur.
Il semble que je manque à Clopine. Dois-je dire que La réciproque n’est pas vraie?
Bien à vous. MC
Hamlet, en fait d’humour, je me souviens entre autres sous votre plume d’un éreintement désopilant de Modiano qu’on doit pouvoir retrouver dans les archives de la RDL
À propos de Montherlant:
« Si j’avais eu un fils, dit Celestino, et s’il avait voulu se faire prêtre, je l’aurais tué.
– Une cigarette ? proposa Ruiz.
– Non, mes convictions me suffisent. »
(Montherlant. Le Chaos et la nuit)
Pablo, Chaloux n’est pas un saint, pourquoi insister auprès lui sur le cote trouble du passê de Paul Morand. Cela me paraît plutôt mal choisi pour un sexagénaire qui continue comme bien des poėtes à entretenir des relations charnelles avec de tres jeunes. Pour ne pas dire tout juste femmes . Édouard, par exemple , ne s’en cachait pas. C’est presque naturel qui quand votre aura d’artiste vous accompagnement se présente comme un attrait irresistible. Il faut cueillir la fleur pour en éprouver la fraicheur, l’innocence, à moins qu’elle ne soit déjà pervertie et enseignée. Ce qui d’ailleurs n’exclut pas le plaisir de jouir de la fraicheur des corps si ce n’est plus de la puretê de l’âme.
Eluard, non pas Édouard.
Bérénice, c’est une drôle d’idée d’être né un 3 septembre, j’ai fait votre thème et si vous étiez née un seul jour plus tôt vous seriez une célébrité. Je trouve que c’est dommage de remettre à demain ce que l’on peut faire le jour même.
Là vous en êtes réduite à palabrer avec des types de mon genre sur un blog de seconde zone. Ce n’est ni brillant ni astucieux.
Pour tromper notre ennui, nous donner l’impression que nous avons des choses à dire.
un écrivain de fiction ne veut pas nécessairement « dire » quelque chose, mais écrire un livre, tout simplement. Le reste, si c’est bon, relève tout simplement du cinéma et des fantasmes du lecteur.
MCourt dit: 3 septembre 2019 à 22 h 54 min
La phrase de critique « moderne » type (à la Barthes – l’un des types qui a écrit le plus de conneries au XXe siècle).
Une de ces phrases qui font comprendre le mot de Sibelius: « On n’a jamais vu de statue de critique ».
Tous les critiques nuls ont quelque chose en commun: ils n’arrivent pas à imaginer ce qu’est un créateur et quels sont les ressorts intimes de la création. Ils croient que l’énergie nécessaire pour créer peut sortir de nulle part, par caprice: – Tiens, je vais écrire un livre. Et on se met à son bureau (Morand dit dans l’entretien avec Lhoste qu’il n’a jamais eu de bureau) et le livre sort comme ça, automatiquement.
El ladrón cree que todos son de su condición, on dit en Espagne. Les critiques croient que les auteurs sont aussi nuls qu’eux, qu’on peut écrire un grand livre sans vouloir rien dire avec lui, comme ça, « tout simplement », sans que l’auteur eu besoin d’avoir un motif pour l’écrire (Morand dit quelque part qu’il a écrit Hecate en 6 mois après « une gestation » de 6 ans).
Mon dieu, qu’est-ce que ça peut-être con un critique, surtout français, contemporain et universitaire!!
En espagnol on dit aussi d’un idiot: Es más corto que las mangas de un chaleco. Il est plus COURT que les manches d’un gilet.
Bérénice, c’est une drôle d’idée d’être né un 3 septembre, j’ai fait votre thème…
D. dit: 3 septembre 2019 à 23 h 04 min
Comment as-tu fait son thème sans savoir le lieu (et l’heure) de sa naissance?
Donc, cher Delaporte, au nom du principe « ce n’est pas moi , c’est lui », vous rejetez sur la revue Lire votre orthographe naguère fautive du nom de de Delacomptée?
On peut dés lors se demander si vous avez vraiment lu un jour cet essayiste bref mais dense . on vous recommandera donc ici pour les avoir lues ailleurs que par des annonces ou comptes-rendus, ses études sur François II , sur Henriette d’Orléans, et, plus que tout peut-être le Montaigne et la Boétie. Vous vous étonnerez moins alors qu’il risque un La Bruyère…
J’ignorais que la Damnation Memoriae se pratiquait encore sur la RDL Votre « Qu’il brule en enfer » ne manque pas de courage, comme aussi de ridicule.
Je note que le mauvais procès fait à moi via La Bruyère vous a permis de ne pas répondre sur la question de la Rote Armee Fraktion, bien peu chrétienne dans ses actes, et sur la douceur de votre chère Walkyrie de RFA.
Pour le reste, vous qui monopolisez l’emploi des mots « stupre » et « putride », mais vous gardez bien de condamner outre-Rhin ce que vous condamneriez aux USA ou en Angleterre, je vous invite à méditer le mot de Claudel: « La tolérance, il y a des maisons pour ça ».
Bonne soirée.
MC
@la tolérance
Comme un mardi soir de rentrée : The Chesterfield Kings [Rochester, New York]
https://www.youtube.com/watch?v=SMH53uig7cs
« de nota dit: 3 septembre 2019 à 18 h 02 min »
Bravo, t’as carrément fait le boulot pour Passou !
Mais dis-moi, tu les as pas tous lus ?
Moi, j’ai déjà parié sur le Dubois à l’arrivée.
Cela se confirme, il est plus consensuel que le Rolin.
Paul Edel a fait, outre Rolin, l’éloge du Coatalem.
Un outsider possible ?
Nothomb ? Improbable !
Il y a 4 Gallimard et 1 POL.
Le Prix aux éditions de l’Olivier, ça donnerait une touche d’indépendance aux juré(e)s du Goncourt…
Le 3 septembre 1939 à 04h 20 à Papeete.
Bon boulot de nota 18h02.
Vous êtes presque aussi efficace que la libraire chez qui je fais les courses, ses commentaires sur post-it apposes sur des bouquins sont toujours très engagés.
Dubois et Nothomb n’ont pas besoin du Goncourt. Ils cartonnent. Alors 1 euro, monsieur Pivot, peut le donner aux nécessiteux.
Et a lire vos résumés, on en compte douze.
« je trouve qu’il a quelque chose de féminin, de vieil homo. »
C’était le prototype du bourgeois intellectuel de son époque, Pablo75. En ce temps-là, les hommes ne se distinguaient pas par leur virilité mais plutôt par leur élégance discrète, leur diction parfaite et les signes de leur bonne éducation.
Un peu comme renato !
Jazzi dit: 3 septembre 2019 à 23 h 35 min
On dirait des paris hippiques…
@Pablo. Pas non plus Drieu (il n’y a rien sur Morand dans le journal de Drieu, sauf un reproche d’anglophilie).
Il était aussi question de la tristesse du regard de Morand.
La photo de Wright Morris rappelle une « machine à dessiner » — en it. prospettografo —.
Lu l’extrait, je crois que je lirai ce ricercare de Rolin.
Le fond de ma pensée (de mon ressentiment ?) est que certes, nous devons sortir de cette crise majeure, nous devons de toutes les manières possibles permettre à cette planète de continuer à tolérer les êtres humains. Certes, « de toutes les manières possibles », en nous y mettant tous, oui. Mais pourtant : si le capitalisme en profitait pour survivre lui aussi, eh bien, je dois bien dire que ça me ferait durablement chier. Dès mes seize ans et les « cours supplémentaires », sur fond de cooptation de mes profs trotskistes, cours d’histoire politique du vingtième siècle qui étaient clandestins bien sûr, j’ai compris que le problème résidait dans cette acceptation , par tous, d’un système économique de captation au profit de quelques uns seulement. Comme au bon vieux temps des monarchies, mais en pire. Les dégâts sont incommensurables, et ce salaud de capitalisme arriverait néanmoins à s’en tirer ? Alors qu’il faudrait qu’il crève, avant nous ?
Pablo
Vous pensez vraiment qu’une oeuvre n’a qu’un sens univoque? Vous en êtes vraiment là??? Je suis désolé mais après l’historique, (quand c’est apparu) on s’est intéressé à la génétique (gestation du texte, strates, rectifications, etc) Voire à la Philosophie de l’Oeuvre , parfois à l’occultisme (Les Contemplations du Père Hugo, longtemps pris pour un imbécile). Et quand vous voyez la multiplicité de ces approches, ce que vous apprenez dans vos Humanités, vous vous rendez bien compte qu’une seule approche ne peut épuiser un grand auteur.
Vous pensez que je suis Barthien? Non , mais vous seriez surpris d’apprendre qu’il a écrit des textes très compréhensibles, dont à la limite on peut penser qu’ils ne sont pas de lui. préface à La Rochefoucauld,que vous trouverez quelque jour aux puces, sur Racine, SZ.
Et meme si je ne l’admire que modérément, il reste qu’on ne pourra plus lire et Racine et Balzac, celui de Sarrasine, comme si Barthes n’avait pas existé.
Savez-vous pourquoi? Parce que le texte est un tableau. Un critique comme Barthes, ou tout autre, c’est un type qui étudie le tableau sous divers éclairages, il en découvre un auquel personne n’a pensé. Et il se trouve que ça tient. La composition prend un autre sens.
Je ne dis pas que c’est toujours bon,mais Doubrovsky et Dort critiques de Corneille, l’un d’un point de vue Hegelien, l’autre d’un point de vue historique, ça tient.
Du coup, on va relire, et peut-être monter ou remettre à la mode ces oeuvres un peu oubliées.
Du coup, je suis moins sévère que vous pour une profession que vous caricaturez, dont vous ne voulez voir que la prétendue obscurité, quitte à la généraliser.
« Et moi-même Messieurs, sans nulle vanité… »
Le trou à vodka symphoniste que vous citez aurait pu, passant à Londres, pérégriner sur les traces du Docteur Johnson, de Ruskin, de quelques autres, avant d’asséner cette ânerie bien sentie. Car qui vous dit qu’un critique réclame une statue? ils n’en réclament pas, jugeant que leurs oeuvres suffisent. Encore que je ne réponde pas qu’il n’ait pas existé de statue de Sainte-Beuve quelque part.
Le problème que vous posez est un syllogisme assez bêbête.
Morand décrit une femme aux penchants particuliers.
il le fait avec talent.
Morand fréquente Proust
La réputation de ce dernier n’est plus à faire
Ergo cette Dame ne serait-elle pas Morand qui lui meme coucherait avec Proust (J’exagère à peine)
Je n’ose penser quel sort une telle lecture façon enquête de police bâclée réserverait au Barbey des Diaboliques par exemple.
Barbey est-il empoisonneur (Le Bonheur dans le Crime)?
avorteur (A un Diner d’Athée, Le Dessous de Cartes
prostitué (La Vengeance d’une Femme, mais on a vu que le mot femme ne vous suffisait pas.
cannibale (La réécriture du Sire de Vergy et du Coeur mangé et jeté aux siens. sadique à tendance masochiste (Une Histoire Sans Nom)
Il est certain qu’avec un refus de la pluralité des sens joint à des méthodes procédant de la Brigade Mondaine en retraite, on fait du mauvais Guillemin, et du fliquage d’écrivains, car Barbey se préoccupait avant tout d’écrire. Mais en aucun cas on ne s’appuie sur le texte, comme le font les malheureux que vous insultez, faute sans doute de les connaitre.
Bonne nuit.
MC
Sarrazine : SZ
« Le fond de ma pensée ».
Depuis des années, vous nous offrez un puits sans fond je ne dirai pas de quoi,, et quant à la « pensée »…
N’employez pas de gros mots, Clopine. Ou des mots dont le sens vous échappe!
Chaloux dit: 4 septembre 2019 à 0 h 05 min
Il faut que tu trouves (dans ta mémoire) l’auteur de ces commentaires sur la sexualité de Morand. Ça peut être la clé de son Hécate. Pourquoi sinon il aurait pensé 6 ans à ce livre avant de se décider à l’écrire?
On croyait cela impossible, mais ce soir la Rdl offre à ses lecteurs un voyage dans le temps, un vrai grand bond en arrière.
Vous aviez la nostalgie de l’époque dorée d’avant « l’ère du soupçon » ?
Vous regrettiez aussi les combats de celui qui voulait rendre sa fierté au gros bon sens, P. Poujade ?
À 23h 19, vous avez dû être comblés.
« On dirait des paris hippiques… »
C’était voulu, Pablo75.
Je regarde les prix littéraires depuis ma tribune du bois de Vincennes !
MC à 0 h 09 min
je n’avais pas vu votre commentaire quand j’ai envoyé le mien.
(je dirais pour ma part « barthésien » car si je lis « barthien » je pense plutôt à Karl)
Voilà que l’agence de détectives privés Pablo & Chaloux va nous démontrer que Morand était pédé !
Hécate et ses chiens a été adapté au cinéma par Daniel Schmidt, de la bande à Fassbinder (une piste à suivre…)
PS. Je salue le retour parmi nous de GS’A !
Sainte Clopine terrassant le dragon Kapital !
C’est une image d’Epinal ?
MC dit: 4 septembre 2019 à 0 h 09 min
Ton post est un salmigondis pathétique. On sent que tu ne sais pas quoi dire parce que tu ne sais rien de Morand, et que pour le dissimuler tu divagues en faisant l’érudit provincial comme à chaque fois qu’on te prend en flagrant délit d’ignorance après avoir mis le doigt dans la confiture (quand on ne sait rien d’un thème il est prudent de s’abstenir de le commenter, surtout agressivement, mon pote).
« Vous pensez vraiment qu’une oeuvre n’a qu’un sens univoque? » Cela dépend des oeuvres. Mais cela peut être le cas. Pourquoi l’exclure d’emblée comme tu l’as fait, alors que tu n’as même pas lu le livre?
Sur Barthes, pas la peine de m’en parler, je le connais, j’ai dû l’étudier à la fac, parce que c’était la grande mode à l’époque (à 18 ans je trouvais cela débile, déjà, et je n’ai pas changé d’opinion depuis).
Sur le reste de ta bouillie théorique, pas la peine de perdre son temps à la commenter.
Et pour finir, un conseil: n’essaie pas de péter plus haut que ton cul : cela se voit trop. Et tout le monde sait ici que c’est ton passe-temps préféré, comme chez tous les ratés.
@la tolérance
Comme un mardi soir de rentrée : The Chesterfield Kings [Rochester, New York]
Changer de rive, de décennie [mock rock]
https://www.youtube.com/watch?v=r6WNjwlOJ2U
On pourrait aussi citer cet article magnifique, essentiel, écrit dans une langue limpide : « La relation critique » (dans le recueil du même nom) de Jean Starobinski*.
Notamment les paragraphes consacrés à « l’étude ‘immanente’ des caractères objectifs du texte », à la nécessité d’entrer « dans le système complexe des rapports internes, [d’en déchiffrer] s’il se peut la loi ou les failles. Un effort sera nécessaire pour mettre en évidence l’interdépendance des effets et des moyens. […]
La réalité de la pensée consiste à être apparaissante ; l’écriture, loin d’être le truchement douteux de l’expérience intérieure, est l’expérience même. […] [Une telle approche] m’interdit de quitter l’œuvre réalisée pour chercher derrière elle l’expérience psychologique. »
« L’écrivain, dans son travail, se nie, se dépasse et se transforme […] un individu, en devenant l’auteur de cette œuvre, s’est fait autre qu’il n’était auparavant. »
Si J.S.
la statue du critique en « great Cham [khan] of literature »:
* Sa très longue gestation (1967-2001) devrait ici plaider en sa faveur.
« Terres de paroles », le festival littéraire de Seine-Maritime auquel j’accorde pas mal d’attention, de temps et d’argent, commence une fois de plus assez mal, pour mon goût, cette année. La tête d’affiche est en effet André Breton. Et le surréalisme. Quel bâillement ! Je ressens déjà l’écoeurement devant l’extase de ce qui est , pour moi, du surfait et du préfabriqué. Bon sang de bonsoir, ne peut-on vraiment se passer de ces « références », vieillies sitôt nées, et qui ne nous disent plus rien, définitivement, de notre temps présent ?
@ »terres de paroles »
S’y rendre en passant par le milieu, s’il faut
https://www.youtube.com/watch?v=4YVgw7QO8uw
De Salmigondis ( y.lire un mimétisme avec Chaloux qui il y a peu a déployé ce mot) á » pour finir, un conseil: n’essaie pas de péter plus haut que ton cul : cela se voit trop. Et tout le monde sait ici que c’est ton passe-temps préféré, comme chez tous les ratés. » .Rien à redire c’est charmant
Aucune volonté d’humilier. C’est évident. Continuez ainsis, Pablo. Vous êtes sur une bonne bonne voie et en passe d’être accepté par le clan des mentors qui pendent mieux que les autres. C’est pathétique. N’auriez vous rien d’autre à tenter que de vous délester pour vous hisser sur quelques centimètres de médisance pour atteindte le niveau de l’aigreur qui se prend pour de l’intelligence éclairée ou marque d’esprit. Des talonnettes facilement acquises par n’importe quels cretins, vous valez mieux que ces attaques qui vous gâchent. Je m’interroge. Avez vous toujours cultivé et succombé á cette tentation au rabaissement qui couplée à celle de votre indéfectible ami s’exerce à mondre frais mais surement est ce qu’avoir hérité d’un potentiel peut servir de visa pour la méchanceté qui enrobe ce petit monde en compagnie duquel vous vous plaisez comme le caramel la cacahuète et pour qui vous faites preuve d’une complaisance discutable
Ah !la notoriété en gage de probité. C’est quelque chose cependant vous devriez faire la preuve d’un esprit critique qui ne se tromperait pas de cible par intérêt , ceci dans un souci d’intégrité si ce dernier vous occupe un peu.
Pensent et non pendent, étant donnés les progrès scientifiques il reste à supposer qu’ils bandent encore.
Les 21 députés tories/conservateurs ci-dessous écrivent l’Histoire. Cette nuit, ils ont voté contre leur camp, contre leur PM, permettant au parlement britannique de préparer une loi obligeant la négociation d’un accord avant de quitter l’UE. Certains ont été ministres, d’autres sont des figures tutélaires du parti. Tous risquent l’exclusion pure & simple (to lose the whip). Respect.
Guto Bebb
Richard Benyon
Steve Brine
Alistair Burt
Greg Clark
Kenneth Clarke (doyen du parlement, ancien ministre)
David Gauke
Justine Greening
Dominic Grieve (ancien ministre)
Sam Gyimah
Philip Hammond (ancien ministre des finances)
Stephen Hammond
Richard Harrington
Margot James
Oliver Letwin
Anne Milton
Caroline Nokes
Antoinette Sandbach
Nicholas Soames (petit fils de Churchill)
Rory Stewart (ancien ministre)
Edward Vaizey
Roland Barthes a sa statue !! étant né en 1915 à Cherbourg,( mort en 1980) ce très grand critique littéraire possède donc sa statue à l’esplanade de la Laïcité, à Cherbourg -Octeville, due à la sculptrice Christine Larivière. Cette statue –pas mal du tout- a été inaugurée le 6 décembre 2014.
ahhh…
La haine de Clopine pour le surréalisme me fera toujours rire. Elle lit charlie hebdo qui doit tout , son humour et son ton libertaire aux suréalistes mais déteste les surréalistes . Allez comprendre quelque chose !!..Oui cette bande de jeunes révoltés par la boucherie de 14 met le feu a à la société. Leur peintures leur films, leur théâtre, leurs littératures ouvrent les écluses du psychisme..Un soulèvement total. Au sortir de la guerre 14-18, ces jeunes gens en colère refusent désormais le bourrage de cranes idéologique patriotard, et la bien- pensance curé. Un Buñuel s’en prend à l’étouffoir clérical .Les surréalistes pulvérisent le coté famille-travail- patrie qui culminera dans le pétainisme.. Ils refusent le conformisme en littérature, aussi bien les Dorgelès ,les Barbusse, les Anatole France, que les Paul Bourget… Leur soulèvement leur insurrection fiévreuse (reprise en mai 68) , leur amour de la liberté, sont toujours aussi puissants à la lecture. Dans leurs œuvres plastiques, de max Ernst à Chirico .. .ils agrandissent notre système perception-conscience, et ouvrent le passage au pré -conscient et à l’inconscient.. Ils nous donnent des textes érotiques majeurs (Desnos relisez « la liberté ou l’amour ») ou bien « le con d’Irène » d’aragon ( texte qu’il cachera plus tard pendant dans sa désolante période stalinienne – Maurice Thorez ) ou Georges Bataille et son « histoire de l’œil »(1928) .Regardez les dessins et poupées de Hans Bellmer, et Brauner, et Tanguy , Arp, etc..etc quel apport ! Les surréalistes font découvrir Sade et Lautreamont, Hegel et Freud les révolutionnaires, mais aussi Jarry ou le Hugo des tables tournantes.. Artaud et Vitrac mettent le feu et crament la vieillerie du théâtre de boulevard, etc.Ils ont ouvert pas mal de fenêtres.. que le roman français actuel français semble avoir un peu refermé.
Oui, cette pauvre Clopine est décidément une nullité intellectuelle comme on en voit peu. Il faudrait l’exposer. Elle ne sait rien de rien mais elle statue sur tout. La tête remplie de papier-journal, comme le sergent de ville de Jarry. En cheffe de bureau, elle devait pas être terrible, mais comme femme de lettres, c’est l’Apocalypse.
pour P.Edel
https://www.google.com/search?q=zurn+unica&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjXo72z2LbkAhVJ-YUKHdR7BMQQ_AUIEygC&biw=1237&bih=813#imgrc=jStnlOAaJbkuHM:zurn unica l’amante de BELLMER
Bonne journée
Sainte-Beuve a rejoint le champ de navet du jardin du Luxembourg, cher à et alii !
https://www.eutouring.com/images_paris_statues_285.html
Il faut plusieurs navetS pour faire un champ !
merci et Alii pour Unica Zurn.
N’oublions pas, cependant, que Sibélius était finlandais, qu’il n’existe probablement pas de statue de critique dans son pays, et qu’il est mort en 1957, ce qui exclut la représentation de Barthes poussant avec difficulté sur les cabinets du collège de France. La seule statue admissible est donc celle de Sainte Beuve. Encore que ses vers et ses récits aient connu une véritable vogue, et qu’il soit aussi un grand historien de la littérature, cf son Port-Royal, et la plupart de ses articles sont aussi de l’histoire de la littérature. Donc, critique, certes mais ce n’est certainement pas d’abord à cette activité qu’il doit sa statue. Sans parler de la présentation de son goupillon à Mme Hugo.
Vous remettrez en français, je suis pressé.
« Employée par l’Institut Berggruen de l’automne 2013 à fin 2015 alors qu’elle était députée européenne, Sylvie Goulard a participé à la rédaction de deux documents d’une quinzaine de pages et à l’organisation de «plusieurs» réunions. »
A 12000 euros par mois!
de Rugy s’estime blanchi. J’espère que Médiapart ne va pas le lâcher. Comment peut-il rester député?
(Et trois jeunes allemands condamnés à de la prison ferme parce qu’il transportaient de « la littérature gauchiste » pendant le J7).
On marche sur la tête.
« On marche sur la tête. »
Comment est-ce possible, Chaloux ? Sur les mains, à la rigueur !
Hier, le Chef de l’Etat en sa qualité de Chef des Armées avait le pouvoir de donner ordre au gendarme récalcitrant de raccompagner la femme menacée. Puisque, comme il l’a écrit sur ses notes rendues publiques : » C’est au gendarme de la protéger dans un contexte où le risque est évident. » Il appartenait donc au chef des armées de donner à son subordonné cet ordre de protection.
Deux « nominés » de la première liste Goncourt, rendue publique hier, se téléphonent. L’un demande à l’autre:
– Et toi, l’incipute de ton prochain bouquin, c’est quoi?
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