de Pierre Assouline

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La République des livres
Le « Choses vues » planétaire d’Olivier Rolin

Le « Choses vues » planétaire d’Olivier Rolin

Au début, on se dit : Merde alors, encore un écrivain qui se regarde écrire et qui, en plus , le raconte. Dès la première page : « Je ne sais pas si je pourrai aller bien au-delà de cette page… je décide de me laisser mener par les mots… je me jette à l’eau… j’écris ce paragraphe, je m’arrête, me lève, commence à marcher, tourner en rond devant mon bureau… ». On poursuit néanmojns la lecture d’Extérieur monde (302 pages, 20 euros, Gallimard) parce qu’on a un contrat de lecteur avec cet auteur depuis une trentaine d’années. Entendez qu’on le suit de livre en livre et qu’il ne nous a jamais déçu, fidèle à une route tracée en toute indépendance des écoles, modes, tendances qu’il s’agisse des romans, des récits, des essais comme des articles. Et tant pis s’il remet ça ( cette détestable attitude de l’écrivain qui se demande s’il a raison d’écrire, et comment écrire, le genre de choses que l’on bannit dans ces ateliers de creative writing qu’il traite justement de « foutaises » dès la page 11). Car de ce mauvais départ on est aussitôt dédommagé par l’ambition du projet : se raconter sans écrire de mémoires ni autobiographie ni souvenirs, raconter le roman de sa vie sans en faire un roman. Olivier Rolin (Boulogne-Billancourt, 1947) a donc composé un admirable relevé des traces que le monde a laissé sur son existence pour peindre le tableau de la sienne. Il récapitule au mépris de la chronologie. Et tant pis si parfois (p. 56) il remet ça sur le mode « Ce livre que j’entreprends, auquel je commence à croire… » ou même (p. 178), « ce livre dont je ne savais encore s’il allait en être un »…

Des voyages, des villes, des paysages, des révolutions, des climats, des guerres, des rencontres, des ciels, des amis, des femmes. Voilà de quoi est fait ce manège dans lequel on peut grimper quand et où on veut. Ce qui les relie, outre le narrateur ? Ses livres. Un peu les siens et principalement ceux qui l’ont fait tel qu’il est devenu.

« On ne peut pas, même quand la mémoire vous fait de plus en plus défaut, empêcher,les livres de venir commenter la vie et la mort »

Son récit est couturé de lectures, sans la moindre cuistrerie ni le goût de l’épate, certaines classiques (Hugo, porté très haut, de même que Proust et Borges) et d’autres moins, plus aventureuses, souvent étrangères, glanées au cours de ses périples. Qui a lu Le Quart de Nikos Kavvadias ? Moi non plus. Difficile de résister à une lecture aussi emballante lorsqu’on est passionné de littérature – et aussi d’histoire littéraire car l’auteur ne dédaigne pas l’anecdote derrière le grand homme non plus que la visite de la maison du fameux écrivain. Il nous balade ainsi dans une langue parfaitement maitrisée (mais tout de même, écrire avec la sonate en sol majeur, c’est se condamner à n’écouter ni Schubert ni la musique de propre texte), tout en donnant l’impression d’avoir été partout et d’être dépaysé une fois en France. Il est vrai que lire Les Misérable sau Pôle nord, cela modifie le point de vue. Un peu comme de rencontrer une prof de danse à Oulan-Oude, en Bouriatie. Il y a de tout parce que la vie est faite de ce tout. Des gens de peu, des gens inoubliables, des gens bien, des petites gens et même des sales types. Un concentré d’humanité .

«  Chacun a déposé en moi quelque chose que je ne saurais pas nommer, pas une « leçon », certainement pas, plutôt une très mince pellicule, de savoir, d’émotion, de rêve, et toutes ensemble ont composé à la fin ma vieille écaille jaspée de tortue marine »

Ses propres livres en étaient déjà le reflet mais sur le mode romanesque, Bar des flots noirs et L’Invention du monde, Port-Soudan et Méroé sans oublier le formidable Tigres en papier dans lequel il racontait le romantisme révolutionnaire de ses années 60. Ils sont parfois évoqués dans Extérieur monde, mais même lorsqu’ils ne le sont pas, on se sent pris dans un tête à tête complice avec l’auteur, ce qui en fait parfois un livre pour happy few. Pourtant, par la forme qu’il s’est donné et qui n’a rien d’un OLNI (Objet littéraire non identifié), on aurait plutôt envie de le rattacher au Lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann et Alias Caracalla de Daniel Cordier.

Nostalgique, Rolin ? Sans aucun doute. Mais au moins lui ne s’en cache pas. Il n’en fait ni un drapeau ni une honte mais le simple fait de le reconnaître vaut aujourd’hui provocation au conservatisme. Sans verser dans la déploration de l’ancien combattant, sans craindre de passer pour archaïque, il demeure attaché à ce qui lui manque du XXème siècle qui l’a vu naitre, à commencer par la langue, des mots qui sentent désormais la naphtaline (« prospectus »), des lieux tramés de passé (les cimetières plutôt que la crémation, les confiterias historiques de Buenos Aires, les quincailleries du Paris de sa jeunesse), des institutions ( la BnF où ses manuscrits sont déjà déposés)… De la nostalgie à la mélancolie, il n’y a qu’un pas franchi par la remémoration de ses amis disparus, ce qui nous vaut des pages inoubliables. Dans le déroulé du film de sa vie, son Extérieur monde est plein d' »Intérieur nuit ».

Taciturne, plutôt sauvage, assez ours dans son genre, autocritique porté sur l’autodérision et la vodka, s’autorisant parfois des piques (« Le Clézio, ce prix Nobel pour boy-scout » et Jules Renard dont il sous-estime le Journal)), Olivier Rolin a composé un livre splendide sur l’éloignement du monde, avec ce que cela suppose de portée universelle, en tâchant de bannir l’intime de ses réminiscences. Il va jusqu’à un autoportrait physique qui découragerait tout caricaturiste d’aller plus loin tant c’est déjà assez cruel mais juste :

« Un être plissé-poché… une figure en carton bouilli éperonnée par le nez… tête de vieil ivrogne… gueule de poisson à grosses lèvres, mérou sortant de son trou… »

Kaboul, Sarajevo, Porvenir, Saint-Petersbourg, Valparaiso, Shanghaï… Où n’a-t-il pas été ? C’est un récit apaisé, presque doux tant il est fluide, toutes colères rentrées, plus rien de bourru. Ce qui lui confère la tranquillité d’une tonalité testamentaire. J’ignore de quoi ce pourrait être le nom mais, au-delà du simple signe ponctuation, un procédé rhétorique y est frappant : la parenthèse. Deux par page en moyenne pendant trois cents pages. Qu’est-ce qu’il intercale ! Battu, Proust ! En principe, selon le Traité de ponctuation française de Jacques Drillon, c’est un message que l’auteur ajoute à son texte, et qui se signale ainsi comme n’étant pas indispensable ; on ne peut les considérer comme des haltes reposantes tant elles sont longues (il y en a même une d’une page et demie !) ; sauf que si on les retirait du texte de Rolin, un tiers du livre disparaitrait ! Voyons les plutôt comme des commentaires, des confidences au lecteur, de nouvelles couches de récit. N’empêche qu’une éthique d’écriture gouverne Extérieur monde : outre le désir d’écrire par éclats et fragments, le fol espoir de n’être le centre de rien « même pas de mes récits ». Une illusion bien sûr mais seul compte le fait d’y tendre. (lire ici un extrait)

Olivier Rolin avoue quelque part que, tout orgueil bu, si son livre qui résonne de tant de lectures pouvait en faire lire d’autres il ne l’aurait pas écrit en vain. Qu’il se rassure. Quant à moi, je vais me jeter sur Choses vues pour le relire. Quarante ans après la première fois, ce sera sans aucun doute un autre livre.

(Photo Wright Morris, photographe actuellement exposé à la Fondation Cartier-Bresson)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 375 Réponses pour Le « Choses vues » planétaire d’Olivier Rolin

Jazzi dit: à

« Olivier Rolin (Boulogne-Billancourt, 1947) a donc composé un admirable relevé des traces que le monde a laissé sur son existence pour peindre le tableau de la sienne. »

Je voyage donc je suis !

Marie Sasseur dit: à

Roland Barthes a sa statue.

Pommier (René), Le « Sur Racine » de Roland Barthes,

Paris, SEDES, 1988, 1 vol., 21 x 15 cm de 425 p.

Reprenant l’essentiel de sa thèse de doctorat, Racine et la « nouvelle critique » consacrée surtout à Barthes, R.P. qui avait déjà publié sur ce même auteur un pamphlet intitulé Roland Barthes, ras le bol m, nous présente ici une étude d’apparence polémique mais en fait fondée solidement sur de très nombreuses citations commentées. Le lecteur qui n’est pas abusé par l’enthousiasme que professent les admirateurs inconditionnels de Barthes sera peut-être convaincu. Espérons-le du moins. Les livres de Barthes ont suscité chez certains critiques une véritable frénésie : on les a qualifiés de géniaux, d’admirables, d’immenses (sic), etc. Une « intelligentsia » où les gobe-mouches ne sont pas rares montre le même aveuglement : sept numéros spéciaux ont été consacrés à Barthes par des revues, et l’élection au Collège de France a été le couronnement d’une carrière triomphale. Chacun sait que l’histoire littéraire est fertile en engouements malavisés : Béranger (dont l’oeuvre, il est vrai, a le mérite d’être plus guillerette que celle de Barthes) a été considéré comme un grand poète. Mais si l’erreur et la faute de jugement sont de toutes les époques, la nôtre pratique, consciemment ou non (comme l’a montré J.F. Revel), une désinformation presque systématique.
https://www.persee.fr/doc/igram_0222-9838_1990_num_44_1_1970_t1_0043_0000_1

christiane dit: à

Rose,
j’en reviens au souvenir de Rolin ( cet enfant (lui ? suggéré par « où il grimpe » ou un personnage d’un de ses romans et Rolin l’aurait confondu avec un souvenir d’enfance de V.H.) qui, du haut de la lanterne d’une coupole parisienne voit défiler l’armée après Waterloo. J’ai cherché, suivant les conseils de Clopine, dans le recueil Choses vues. Nulle évocation de cette scène, dans ses poèmes où il évoque son enfance : rien.
Je reviens au roman de Hugo Les misérables et me souviens de cette part non assimilable au roman, très longue : le récit de la bataille de Waterloo. (livre premier).
« Ce 1815 fut une sorte d’avril lugubre. […] Les rois se mirent dans ce vide. […] Mais qu’importe à l’infini ? Toute cette tempête, tout ce nuage, cette guerre, puis cette paix, toute cette ombre […] Aucune armée ni aucune nation n’étaient responsables de ces êtres ; ils parlaient italien et suivaient les Allemands ; ils parlaient français et suivaient les Anglais. »
Toutes ces pages pour arriver à cette nuit où on dépouilla les morts… Thénardier / Pontmercy.
Des parenthèses, il y en a tant dans cet énorme roman… (les couvents – la prière – le monachisme) et dans le tome 3 – « Marius », ce long exposé sur la « gaminerie parisienne », sur l’origine du mot « gamin », sur leur langage, leurs habitudes (l’escalade : murs, balcons, grilles, toits, cheminées, corniches, parapets…).
Il y en a même un qui voudrait bien grimper à la lanterne (autre genre de lanterne) du quai- escalade interdite par le gendarme.
Peu après commence le chapitre XIII – « le petit Gavroche ». Il recueille deux gamins mais c’est dans « l’éléphant » de la Bastille (son refuge) qu’il les invite à grimper… Et ce sera le temps des barricades.
Où Rolin a-t-il lu cette scène ? Et s’il l’avait rêvée ?

D. dit: à

Le capitalisme n’est pas par définition :un système de captation » mais il le devient s’il n’est pas correctement régi ce qui est en effet le cas.

Je rappelle que le capitalisme née avec l’emprunt. Refuser le capitalisme c’est refuser de pouvoir emprunter puis rembourser.
C’est aussi refuser de prêter, que ce soit en perte ou avec rémunération (qui peut être juste).
Ce qui s’applique aux particuliers s’appliquant aux entreprises, refuser le capitalisme implique une possession à 100 % de l’ensemble des entreprises par l’état. Ceci ayant été expérimenté et donné les résultats désastreux que l’on connaît.

Inutile donc de taper sur le capital.
Tapons plutôt sur l’insuffisance patente des systèmes de régulation et l’absence de régulation homogène au niveau international.
Il existe pourtant une foule de petits dispositifs à mettre en place, lesquels confluraient progressivement vers de plus gros.
Les 4 véritables urgences pour la planète sont celles-ci :

– limiter partout et équitablement l’accroissement démographique des populations en éduquant maus aussi en remunérant de façon conséquente les familles qui y parviennent.
– mettre en place les systèmes de régulation adéquats du capital.
– lutter contre les mafias et les intégristes actifs par une violence sans limitation dite « éthique » à leur encontre. Donc des opérations de guerre menées par des alliances.
– empêcher le recul de la biodiversité.

rose dit: à

Christiane
De mémoire, les deux enfants qu’il met à l’abri, et à l’abri des rats aussi qui rôdent sont deux frères de Gavroche.

Bérénice dit: à

Jazzi, vous ne vous extasier pas devant cette photo, moi non plus, trop grise bien que contrastée, le sujet peut à la limite être vu comme original mais bof. Pas de quoi à mes yeux en faire l’éloge. Une illustration d’un paradis, may be? Ma cabane au Canada ou ces fameuses zones grises combattues par tant de gouvernements si l’on perce le symbolique??????

Jazzi dit: à

Une superbe composition géométrique autour du rectangle, qui m’évoque surtout un lieu d’aisance, bérénice !

Clopine dit: à

Rose, Gavroche fait monter une petite fille et un petit garçon dans la sculpture de l’léphant, et ce ne sont pas ses frères. Gavroche est le dernier fils des Thénardier, mal aimé, témoin de la chute de ses parents, et il a deux soeurs :Eponine et Azelma. (de mémoire itou.)

Christiane, ce n’est pas dans les Misérables que Rolin a lu le passage d’Hugo dont il parle, mais dans un des tomes des « choses vues », très certainement.

Delaporte dit: à

« Donc, cher Delaporte, au nom du principe « ce n’est pas moi , c’est lui », vous rejetez sur la revue Lire votre orthographe naguère fautive du nom de de Delacomptée?
On peut dés lors se demander si vous avez vraiment lu un jour cet essayiste bref mais dense . »

C’est dans un copier-coller de Livres hebdo, et non de Lire, que se trouvait la faute à Delacomptée. Je connaissais cet auteur de réputation, mais ne l’avais jamais lu. Je vais réparer cela en me plongeant dans son La Bruyère avec ravissement. Car La Bruyère est mon écrivain préféré, avec Saint-Simon, dont Delacomptée a parlé dans un ouvrage précédent. MCourt, vous n’avez pas le monopole des bonnes références. Votre arrogance est, je vous le dis tout net, celle d’un puant, qui met en avant un prétendu savoir qui n’est que billevesée et trompe-l’oeil, et même tape-à-l’oeil. Vous vous mettez le doigt dans l’oeil en permanence, et cela encombre ces colonnes de blog. Vous n’apportez rien, jamais, que du réchauffé, et vous vous livrez à des récriminations de prétentieux. Ce n’est pas un crime de n’avoir pas encore lu Delacomptée : du moins ai-je eu l’heureuse idée d’en parler, à l’occasion de la sortie de son livre sur La Bruyère que le Renaudot essai couronnera certainement. Honte à vous, MCourt !

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 4 septembre 2019 à 10 h 17 min

Il faut plusieurs navetS pour faire un champ ! »

plutôt que corriger tes commentaires après leur envoi il vaut mieux les relire et corriger avant de les envoyer !

ça évite ces empilements inutiles de commentaires !

hamlet dit: à

affaire de Rugy : les journalistes de Médiapart sont tombés dans le panneau comme des bleus : c’est évident !

d’autant qu’ils se sont faits rouler dans la farine par ceux-là même qui en voulaient à de Rugy, à savoir les députés habitués aux dépenses excessives, avant que de Rugy ne bloque ces dépenses !

je pense que le témoignage du cuisinier a démontré l’ampleur du foutage de gueule qu’aura représenté cette affaire.

et maintenant nous allons voir comment Médiapart va procéder pour faire machine arrière, de Rugy a porté plainte contre eux, le mieux serait qu’ils soient condamnés.

on se moque des pays arabes et africains où les gens au pouvoir, aidés par les médias, agitent des chiffons rouges pour détourner le regard des peuples des véritables problèmes : la France ne fait pas mieux !

Clopine dit: à

Paul Edel, j’ai lu avec attention votre plaidoyer pro-surréaliste. Bien sûr, ça se tient, mais pourtant… Si ce « fiévreux mouvement révolutionnaire » avait réussi, peut-être, effectivement, pourrait-on le considérer comme la lame de fond puissante que vous évoquez. Mais bon ; rien ne s’est passé. Quant à votre hypothèse de voir un lien direct, filial, entre mai 68 et les surréalistes, permettez-moi là aussi de douter : ces derniers avaient bien trop fricoté avec le parti communiste français -et son stalinisme bon teint- pour être si crédibles que ça aux yeux des jeunes « gauchistes » qui rejetaient justement les théories communistes, mais bref.

Plus généralement, ce doit être l’âge chez moi, et parfois un certain désabusement, qui me fait désormais hausser légèrement les épaules devant le caractère « révolutionnaire » de tel ou tel mouvement artistique. IL y a confusion, n’est-ce pas, car les oeuvres surréalistes n’avaient pas comme public les classes populaires, mais bien, une fois encore, des dominants économiques et culturels, pour parler comme Bourdieu. Si une eouvre d’art n’est appréhendable que par ceux qui possèdent les codes selon lesquels elle a été codifiée, voilà qui met à bas son influence politique révolutionnaire. Je n’y crois plus, voilà tout. Je crois que le monde n’est plus régi par des soubresauts intellectuels ou artistiques, mais bien plus prosaïquement par des systèmes économiques et culturels ; les surréalistes semblaient ouvrir des portes, mais cela ne s’ouvrait que sur du vide, comme les romantiques avant eux et tant d’autres « mouvements », car le coeur du problème n’est pas là.

Pour prendre un autre exemple, l’esthétique « hippie » n’a pas devancé les mouvements sociaux de la jeunesse américaine de la fin des années 60. Elle en est issue, ce qui fait toute la différence. Et là encore, comme par hasard, échec sur toute la ligne…

Et d’ailleurs, c’est surtout le surréalisme littéraire (donc Breton le tout premier) qui me fait hausser les épaules. L’apport de théories freudiennes, de l’inconscient, dans les mouvements picturaux surréalistes est en effet plus « palpable », plus évident et plus efficace que les bredouillis façon écriture automatique…

Plus j’avance, plus je ne me plais qu’aux oeuvres dans leur singularité, leur solitude, surtout littéraires. Moins je crois à la force « révolutionnaire » de mouvements largement récupérés, monétisés, chiffrés, embourgeoisés par essence (bourdieusienne dirons-nous pour aller vite.)

Mais encore une fois, ce sont sans doute mes convictions politiques fatiguées, émoussées, l’écoeurement qui me prend de plus en plus souvent, qui amène chez moi ce refus… Et si je le cultive, c’est sans doute parce que, sans lui, j’entrerais dans le marais stagnant de la résignation.

Or, je me suis juré de ne jamais être une femme résignée. Pas plus à l’admiration convenue qu’à la détestation trop facile. Mais entre les deux, il reste un peu de place pour une opinion sans doute, à vos yeux, Paul Edel, iconoclaste, mais pourtant tout aussi valable que votre enthousiasme d’ancien jeune homme provincial admirant comme les surréalistes bouffaient du curé et crachaient le bourgeois, alors même qu’un Breton instaurait un dogme à la rigidité religieuse et qu’il aspirait à une reconnaissance dorée.

Je m’exprime sans doute mal, et l’on peut sans doute me « coincer » en dévoilant les faiblesses de mes acquis culturels. Mais je ne sais pas faire autrement que de regarder la culture qu’on me désigne comme « exemplaire » avec juste ma faible vue, et mes immenses espoirs, mes immenses besoins. le surréalisme ne saurait les satisfaire, et son éblouissement, à mon sens, s’éteint aussi vite qu’un crépuscule sous les tropiques.

rose dit: à

Christiane et ou Clopine.
Pouvez -vous me donner le livre, chapitre, du passage de l’éléphant ( près du canal saint martin non ?), je cherche.

Clopine
Dans Enfance de Nathalie Sarraute, un passage formidable des retrouvailles avec un livre de l’enfance, Le prince et le pauvre
Elle écrit ,:
– Je crois qu’il n’y en a aucun dans mon enfance, où j’aie vécu comme j’ai vécu dans celui-là.

(Elle précise plus loin que ce sont deux images qui ont creusé les sillons dans sa mémoire (et plus qu’un microsillon 😊)).

P. comme Paris dit: à

« Vous vous mettez le doigt dans l’œil en permanence, et cela encombre ces colonnes de blog. »

Encore la paille et la poutre pour Delaporte.

Jazzi dit: à

Oui, Clopine, parle-nous plutôt de tes retrouvailles avec ton livre d’enfance !

Delaporte dit: à

La Bruyère était sincèrement et pleinement religieux. Il s’est hissé très haut vers la divinité. Il a consacré tout un chapitre aux « esprits forts », parce qu’il était choqué par la mécréance de ses contemporains. Il trouvait son réconfort et sa joie en Dieu, source de toute spiritualité. Tel était La Bruyère :

« Les esprits forts savent-ils qu’on les appelle ainsi par ironie ? Quelle plus grande faiblesse que d’être incertains : quel est le principe de son être, de sa vie de ses sens, de ses connaissances, et quelle en doit être la fin ? Quel découragement plus grand que de douter si son âme n’est point matière comme la pierre et le reptile, et si elle n’est point corruptible comme ces viles créatures ? N’y a-t-il pas plus de force et de grandeur à recevoir dans notre esprit l’idée d’un être supérieur à tous les êtres, qui les a tous faits, et à qui tous se doivent rapporter ; d’un être souverainement parfait, qui est pur, qui n’a point commencé et qui ne peut finir, dont notre âme est l’image, et si j’ose dire, une portion, comme esprit et comme immortelle ? » La Bruyère

Delaporte dit: à

On ne parle pas assez de La Bruyère. Grâce à Delacomptée et ce prix Renaudot essais qu’il risque d’avoir, cela va peut-être changé. Ce sera l’occasion aussi de parler de Dieu aux plus jeunes, qui sont très réceptifs à cette idée. Je crois beaucoup aux jeunes générations, qui sont le monde de main : un monde où Dieu aura sa place, et dans lequel le Christ reviendra en puissance pour nous bénir.

Delaporte dit: à

« Encore la paille et la poutre pour Delaporte. »

Ce MCourt en effet est aveuglé par la poutre. Cela me rappelle un film d’horreur où un automobiliste recevait d’un camion une poutre dans son pare-brise qui le tuait net. Avec MCourt, nous atteignons l’horreur indicible. Brrrrr !

christiane dit: à

@rose dit: 4 septembre 2019 à 12 h 45 min
Tome 4 – chapitre II – Où le petit Gavroche tire parti de Napoléon le Grand.
Quand Gavroche aperçoit les deux enfants perdus et pleurant, il ne semble ni les connaître, ni les reconnaitre. tout au long du chapitre ils seront nommés tour à tour : les moutards, les momacques, les mômes,, momignards. Idem pour les enfants qui l’appellent « monsieur »
Gavroche s’exclame :  » – Vous êtes donc sans père ni mère ?
Il leur paie du pain car ils sont affamés et les entraîne vers la Bastille, pour les mettre à l’abri dans « son » éléphant.
Qui sont ces deux garçons ? c’est assez compliqué ! il faut se reporter aux chapitres précédents pour comprendre.
Suite à venir…

et alii dit: à

Quoi qu’il en soit, pour revenir à la place de la Bastille, l’architecte de l’éléphant avec du plâtre était parvenu à faire du grand ; […] [Gavroche] entra par une lacune de la palissade dans l’enceinte de l’éléphant et aida les mômes à enjamber la brèche. » [Victor Hugo, Les Misérables, Livre 6, chapitre 2].

Clopine dit: à

Mes retrouvailles avec mon livre d’enfance, mais j’en ai parlé tant et plus ici même, Jazzi. C.P. a mérité ma reconnaissance, il a résolu en quelques heures une énigme qui m’était posée depuis… cinquante ans…

J’ai appelé ici à témoigner de l’interêt pour toute l’hisoire. Un livre des éditions communistes (la Farandole) qui décrit l’enfance d’un acteur dans un contexte pré-révolutionnaire (révolution russe de 1917, faut-il le préciser ?), mais qui serait en fait une « resucée » d’un livre pour enfant d’une écrivaine croate qui aurait frôlé le prix nobel de littérature. Tout ceci est intrigant à souhait, mériterait à mes yeux qu’un historien des lettres (un peu comme notre hôte, tenez !) « s’y colle », pour qu’on en sache plus.

Mon petit rôle à moi aura été de permettre cette hypothèse (celle de la « resucée », sinon, eh bien, j’ai constaté à quel point la mémoire est sélective, comme il est difficile d’échapper à son enfance, et combien la lecture, dès mes dix ans, m’a plus ou moins, plutôt plus que moins, sauvé la vie. Si tant est qu’on considère que la vie n’est pas toute entière contenue dans le corporel, et que l’esprit lui aussi a besoin de manger. J’étais affamée, à dix ans, parce que de ce côté-là, le frigo était plus vide, n’est-ce pas. Tout ce qui me tombait sous la main était donc immédiatement mis à profit. Le « sous-texte » d’un jeune acteur, qui m’intriguait tellement, m’a sans doute permis d’aiguiser ma curiosité à tel point que toute l’histoire de la révolution russe, des grands courants de pensée politique du 18è siècle, des luttes sociales, des mouvements révolutionnaire, a trouvé en moi, par la suite, vers mes 16 ans, une auditrice attentive et réceptive. Si je n’avais pas eu ce bouquin entre les mains, et toutes les questions qu’il me posait, sans doute aurais-je été plus négligente dans la constitution de mes notions d’histoire politique… Enfin, je le crois.

Delaporte dit: à

Voici la sélection du Renaudot essais. Y figure Neuhoff, le prétendu écrivain-journaliste du Figaro, dont la paresse est légendaire. Que vient-il foutre ici ? Mystère. Un énième livre sur le cinéma français ? Un essai soporifique pour s’endormir le soir ? Non vraiment, c’est n’importe quoi. Delacomptée a donc toutes ses chances, avec un point fort : il parle, non de cinéma, mais de littérature. Et quelle littérature ! Le Grand siècle, avec La Bruyère, moraliste chrétien. Si Notre-Dame a brûlé, c’est parce qu’on ne donne pas assez d’importance à la religion et aux auteurs catholiques. Dieu nous a châtiés ! Pour notre rédemption, une seule alternative : voter pour Delacomptée !
_______________________________________
– Brigitte Benkemoun, Je suis le carnet de Dora Maar (Stock)
– Charles Dantzig, Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale (Grasset)
– Jean-Michel Delacomptée, La Bruyère, portrait de nous-mêmes (Robert Laffont)
– Sophie Des Déserts, Le dernier roi-soleil (Grasset/Fayard)
– Quentin Jardon, Les pionniers oubliés du web (Gallimard)
– Emmanuelle Lambert, Giono furioso (Stock)
– Félix Macherez, Au pays des rêves noirs (Equateurs)
– Éric Neuhoff,Cher cinéma français (Albin Michel)
– Martine de Rabauby, A l’absente(Gallimard)

Clopine dit: à

fautes ! « plutôt » à la place de « plus », 19 è sicèle évidemment pas 18è, bref, je devais être émue, Jazzi, ça m’embrouillait les doigts.

christiane dit: à

suite pour Clopine et Rose.
chapitre I. tome 4
Les Thénardier « avaient eu deux autres enfants, mâles tous les deux. cela faisait cinq, deux filles et trois garçons. […]La Thénardier n’était mère que jusqu’à ses filles. sa maternité finissait là. Sa haine du genre humain commençait à ses garçons. […] Elle détestait l’aîné ; elle exécrait les deux autres. »
Comment les Thénardier étaient parvenus à s’exonérer des deux derniers ?
La « Magnon (chapitre précédent) avait perdu ses deux garçons (épidémie de croup). Comme ils lui rapportaient une rente (de M. Gillenormand), elle chercha un expédient. « Il fallait deux enfants à la Magnon ; la Thénardier en avait deux. Même sexe, même âge. »
Les petits Thénardier devinrent les petits Magnon. (Seulement les Thénardier exigèrent, pour ce prêt d’enfants, dix francs par mois !
Les « deux filles et Gavroche avaient à peine eu le temps de s’apercevoir qu’ils avaient deux petits frères. »
Quelques années passèrent…
Une descente de police vida les lieux et leurs occupants et les deux petits, quand ils rentrèrent chez eux, se retrouvèrent… à la rue !
Donc, ce sont bien les deux frères de Gavroche mais ils ne se connaissent ni se reconnaissent…

Clopine, vous semblez certaine que le texte évoqué par Rolin est dans « Choses vues ». Je me réjouis donc que vous puissiez l’offrir, ici, bientôt, ne l’ayant pas trouvé, hier…

pado dit: à

Pivot donne 3 raisons pour expliquer la non sélection de Moix pour le Goncourt.

«la première est littéraire, quelques-uns de mes camarades ont trouvé que la deuxième partie [de l’ouvrage] était nettement moins bonne que la première qui raconte les tortures qu’il aurait subies dans la maison familiale»

Je me demande qui a bien pu dire cela.

Clopine dit: à

Christiane, merci pour les précisions : et vous avez raison pour les deux petits garçons frères de gavroche ! Ma mémoire, décidément…

Je ne suis pas certaine non plus pour les « choses vues », mais cela me paraît vraisemblable, en tout cas.

de toute façon, maintenant nous savons ce qu’il faut faire pour retrouver un texte : en parler à C.P., tout simplement, ahaha !

christiane dit: à

Livre Sixième – « Le petit Gavroche ».
« Les heures de la nuit s’écoulèrent. L’ombre couvrait l’immense place de la Bastille, un vent d’hiver qui se mêlait à la pluie soufflait par bouffées, les patrouilles furetaient les portes, les allées, les enclos, les coins obscurs, et, cherchant les vagabonds nocturnes, passaient silencieusement devant l’éléphant ; le monstre, debout, immobile, les yeux ouverts dans les ténèbres, avait l’air de rêver comme satisfait de sa bonne action, et abritait du ciel et des hommes les trois pauvres enfants endormis. »

D. dit: à

Bon, je quitte ce blog définitivement.
Au revoir à tous.

et alii dit: à

si je me souviens bien, c’est Clopine qui rêve d’éléphant

rose dit: à

christiane à 13h18.

Merci.
Lors de la scène de l’éléphant, on ne sait pas encore qu’ils sont les deux jeunes frères de Gavroche. Hugo nous le dit bien plus tard.
Votre recherche m’intéresse ; je continue dans les Misérables.
Cela s’appelle l’intertextualité. Cela dit de quoi sommes nous forgés.

D. dit: à

Je précise que je me retire jusqu’à ma mort dans les iles Pélicans. Je recevrai de 11h à 12h sans rendez-vous pour toute question portant sur des sujets du domaine de mon expertise : littéraires, politiques, magiques, idéologiques.

D. dit: à

J’accepte les paiyements en coquillages et whisky.

rose dit: à

C’est Marc Court qui a retrouvé votre livre Clopine Trouillefou.
C.P a écrit « je me suis complètement trompé ». C.P a participé et Lavande également.

rose dit: à

Mieux que les îles Caïmans.
Moins.bien que les Tuamotu.
Enfin, une île c’est déjà bien…1

Jazzi dit: à

Clopine, je voulais parler de tes impressions à la nouvelle lecture, un demi siècle plus tard !

Clopine dit: à

Une adulte ne peut avoir les mêmes impressions qu’une enfant, Jazzi. J’ai tenté de ne pas juger d’un point de vue littéraire, mais plutôt d’un point de vue de madeleine !

Jazzi dit: à

Les journées de juin 1848 racontées par Victor Hugo dans « Choses vues » :

« L’émeute de juin présenta, dès le premier jour, des linéaments étranges. Elle montra subitement à la société épouvantée des formes monstrueuses et inconnues.

La première barricade fut dressée dès le vendredi matin 23 à la porte Saint-Denis ; elle fut attaquée le même jour. La garde nationale s’y porta résolument. C’étaient des bataillons de la première et de la deuxième légion. Quand les assaillants, qui arrivaient par le boulevard, furent à portée, une décharge formidable partit de la barricade et joncha le pavé de gardes nationaux. La garde nationale, plus irritée qu’intimidée, se rua sur la barricade au pas de course.

En ce moment, une femme parut sur la crête de la barricade, une femme jeune, belle, échevelée, terrible. Cette femme, qui était une fille publique, releva sa robe jusqu’à la ceinture et cria aux gardes nationaux, dans cette affreuse langue de lupanar qu’on est toujours forcé de traduire : — Lâches, tirez, si vous l’osez, sur le ventre d’une femme.

Ici la chose devient effroyable. La garde nationale n’hésita pas. Un feu de peloton renversa la misérable. Elle tomba en poussant un grand cri. Il y eut un silence d’horreur dans la barricade et parmi les assaillants.

Tout à coup une seconde femme apparut. Celle-ci était plus jeune et plus belle encore ; c’était presque une enfant, dix-sept ans à peine. Quelle profonde misère ! c’était encore une fille publique. Elle leva sa robe, montra son ventre, et cria : — Tirez, brigands ! — On tira. Elle tomba trouée de balles sur le corps de la première.

Ce fut ainsi que cette guerre commença. »

Clopine dit: à

Et Alii, vous allez dire que j’exagère, mais je n’ai aucun souvenir d’un rêve d’éléphant et de montgolfière ? Je l’ai écrit ici ? (ça se peut, hein, tout se peut)

Jazzi dit: à

« Cette femme, qui était une fille publique, releva sa robe jusqu’à la ceinture et cria aux gardes nationaux, dans cette affreuse langue de lupanar qu’on est toujours forcé de traduire : — Lâches, tirez, si vous l’osez, sur le ventre d’une femme. »

Quel dommage de ne pas avoir les propres mots de la fille de joie, pudiquement traduits par Victor Hugo !
Qu’a-t-elle pu bien dire dans « l’affreuse langue de lupanar » ?
M. Court devrait pouvoir nous renseigner sur l’argot du XIXe siècle…

et alii dit: à

4 septembre 2019 à 14 h 04 min
on vous avait rappelé qu’on parlait d’une mémoire d’éléphant justement!

et alii dit: à

voilà où vous aviez été ,Clopine et ce que vous aviez sans doute vu:
Auteur(s):
Alavoine Le Chevalier, Jean-Antoine (en 1776 – 13–11–1834), dessinateur
Dates:
Entre 1809 et 1819
Type(s) d’objet(s):
Arts graphiques, Dessin
Dénomination(s):
Dessin
Institution :Musée Carnavalet, Histoire de Paris

et alii dit: à

renato,connaissez-vous Dagognet, philosophe et médecin;il a composé un livre dont je ne retrouve pas le titre d’images connues généralement « pour des concepts
c’est peut-être
« Les dieux sont dans la cuisine » : philosophie des objets et objets de la philosophie. Paris : Les empêcheurs de penser en rond, 1996. (ISBN 2-908602-84-9).
mais je n’en suis pas sure

et alii dit: à

voilà une présentation du « beau livre » de Dagognet :
Si vous aimez les beaux livres, en voici un, avec cinquante illustrations en couleurs, de l’inévitable condition humaine de Magritte, à la joyeuse scie malade d’Éric Dietman jusqu’à la publicité raciste de Banania. Si vous aimez l’histoire, vous en aurez avec la céramique peinte du mendiant aveugle péruvien, avec les pots en porcelaine d’extraits de ciguë et bien sûr les mas-ques Baoulé. Quant aux idées, elles sont passionnantes, comme d’habitude de la part de cet auteur. Les objets parlent de l’homme, mais notre souci du sujet les a longtemps mis à l’ombre. Dagognet les éclaire de manière inattendue en « lisant » l’homme à travers eux. L’objet n’est pas un instrument… ou si peu, la leçon de choses parle de nous : à la surface de nos corps, par exemple, nous exposons ce qui vient du plus profond de nous-mêmes. Cela donne un livre intelligent, gai, très agréable à lire ou à regarder qui fourmille d’idées. Un régal.

MC dit: à

4 Septembre 14h 13
Pas au point d’écrire ce que Hugo n’a pas écrit, Jazzi. Hugo s’est intéressé à l’argot pour Claude Gueux et dans les Misérables. Le colossal chapitre sur l’argot, notamment.

Delaporte , je n’ai certes pas le monopole des bonnes références, mais je sais reconnaitre une entreprise d’enfumage Delacomptesque comme la votre, quand elle ne repose sur rien de précis, ce qui est le cas.Il ne faudrait quand meme pas nous jouer le coup du monde à l’envers et insulter ceux qui ont lu Delacomptée quand vous avouez n’en pas connaitre un traitre mot.

Quant au salmigondis pablotesque, l’important ici était moins Morand, pris pour exemple d’une grotesque méthode, que de comprendre qu’un texte pouvait être lu de plusieurs manières. Au vu du résultat, Je crois qu’on pourra repasser. Pablo est bloqué dans le monde de ses dix-huit ans et de ses détestations. Je me souviens du mot de mon Professeur de Khâgne: « vous êtes dans un monde ou la culture s’acquiert après vingt ans ». C’est un mot d’un grand bon sens, encore faut-il en tirer les leçons et accepter de dépasser l’étudiant que l’on fut.
MC

et alii dit: à

l’éloge du monde à la mort de Dagognet:
Né le 24 avril 1924 à Langres, la patrie de Diderot, dont le rapprochait notamment une curiosité encyclopédique, François Dagognet est mort, à Paris, le 2 octobre. D’origine modeste, il n’avait pas fait d’études secondaires, mais s’est ensuite plus que rattrapé, mettant les bouchées doubles, devenant à la fois agrégé de philosophie en 1949 et docteur en médecine en 1958, avant de poursuivre des études de criminologie, de neuropsychologie et de chimie.

Sa carrière est aussi singulière que sa formation, puisqu’il fut médecin au centre du Prado à Lyon, consultant auprès des prisonniers de la prison Saint-Paul, professeur de philosophie à l’université Lyon-III, puis à la Sorbonne, tout en présidant, de longues années, le jury de l’agrégation de philosophie.

Ce qui l’animait était d’abord un formidable appétit de savoirs, d’informations, de découvertes. Mais aussi de compréhension, ce qui le conduisait fréquemment à frayer des voies inédites plutôt qu’à suivre les sentiers balisés. Elève de Georges Canguilhem, marqué également par la pensée de Gaston Bachelard, François Dagognet a consacré à chacun d’eux un ouvrage. Sa double formation philosophique et scientifique l’a conduit logiquement à des travaux d’épistémologie de la médecine (La Raison et les remèdes, PUF, 1964, rééd. 1984) et de la biologie (Le Catalogue de la vie, PUF, 1984). Il y met l’accent, de manière singulière, sur la fécondité des classements, des listes, des tableaux qui paraissent habituellement dénués d’intérêt. Sans doute est-ce le premier trait à retenir : ce philosophe inventif trouvait de la pensée là où nul ne songe à la dénicher.

Au premier regard, la diversité des thèmes abordés par François Dagognet semble devoir donner le tournis. Au fil d’une bonne cinquantaine de volumes – publiés principalement aux Presses universitaires de France, à la Librairie philosophique J. Vrin, chez Odile Jacob et aux Empêcheurs de penser en rond –, il est question des techniques, de sciences, d’industrie, d’éthique, d’esthétique, de droit, de politique, d’économie et bien sûr de métaphysique… Aucun domaine ne semblait lui être étranger. C’est qu’il revendiquait pour le philosophe un rôle qui n’est pas celui « d’un mineur qui doit forer le sol », mais plutôt celui « d’un voyageur qui se soucie de l’ensemble du paysage. » Ce qui exigeait malgré tout une cartographie minutieuse et un arpentage précis que seuls des savoirs exacts permettent – y compris ceux de l’ingénieur, de l’artisan, du fabricant… qu’on oublie trop souvent.

Scruter le réel
Le fil rouge de ces périples philosophiques demeure en effet une attention extrême aux choses, depuis les objets manufacturés les
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/10/04/la-mort-du-philosophe-francois-dagognet_4782265_3382.html

et alii dit: à

c’était un article de R.P. Droit:
. Confiant dans les progrès des sciences, défenseur ardent des techniques, de leurs bienfaits, de leur pouvoir émancipateur, il ne partageait rien des lamentations apocalyptiques dont l’air du temps est désormais saturé. Penseur du corps, du vivant, des matières, des objets, François Dagognet incarnait en fait – ceux qui l’ont connu le savent, ceux qui le lisent également – l’allégresse de la pensée.

Roger-Pol Droit

christiane dit: à

Merci à Et Alii et imd pour cette fabuleuse collection de documents sur l’éléphant de la Bastille. Hugo avait une imagination débordante mais son roman et ces annexes montrent une logique sûre quant à la construction de ce grand rêve-témoignage.
Oui, M.C. a raison, ce chapitre sur l’argot (dans Les Misérables) est sidérant. Le langage de Gavroche en porte la marque.
Donc, Olivier Rolin a raison : « son livre qui résonne de tant de lectures peut en faire lire d’autres. Il ne l’aura pas écrit en vain »…

renato dit: à

Dagognet, noté, merci.

MC dit: à

Pour ce qui est d’une entrée des rois dans Paris vue d’un dome, ni la Sorbonne ni le Val de Grace ne conviennent si c’est pour voir le Cortège.
Les Souvenirs dictés à Madame Hugo VH raconté par un Témoin de sa Vie , publiés en 1867, consacrent un chapitre titré l’Invasion après la défaite de l’Empereur, et un autre à la rentrée de la coalition anglo_austro-russe, après les Cent Jours.
Il n’est pas question de dome dans le premier, mais dans le second, La Pension Cordier, d’une « vue magnifique du haut de l’édifice ». Cela dit, les Rois manquent à l’appel. En aurait-on tiré parti après? Peut-être, mais pourquoi? La version de Madame Hugo a été très largement diffusée, et revenir sur un récit publié pour le refondre tout autrement n’est pas dans la manière d’Hugo, deux oeuvres de jeunesse exceptées.Pas Yann Moix, le père Hugo!
Ces rois sont toujours absents de Recrudescence du Droit Divin,in Misérables Cosette, XVIII
ou leur entrée est brossée, mais sans dome ni télescope ni vue plongeante.

NBle Père Hugo s’offre au chapitre précédent le luxe de soutenir contre les Républicains d’alors, et pas des moindres, le fait que Waterloo soit une Victoire réactionnaire!)

Enfin, le face à face entre Hugo et l’Astre des Nuits. Là,on a bien le télescope et la coupole d’Arago, mais les rois sont toujours aux abonnés absents.
Ils figurent en revanche, mais sans dome, dans une page très célèbre alors des Paroles d’un Croyant, de Lammenais représentant Paris assiegé sur fond d’apocalypse.Le problème est qu’on n’est plus en 1815, mais dans des temps prophétiques…
J’incline donc à penser, sauf surprise toujours possible, que Rollin se fabrique ici quelque peu son Hugo en mêlant inconsciemment (pardon Pablo!) plusieurs textes. Et le résultat est plus hugolien que nature, comme je l’ai signalé pour les titres de certains posthumes…

MC dit: à

« L’architecte de l’eléphant, avec du platre était parvenu à faire du grand »
Usage hérité de la Monarchie, qui, soucieuse d’épargner des deniers publics et de ne pas se laisser duper par des plans trop séducteurs, imposait de construire avant l’édifice une maquette grandeur nature.
A réhabiliter d’urgence, en ces temps d’obésités betonnesques..
MC

Marie Sasseur dit: à

, »Usage hérité de la Monarchie, qui, soucieuse d’épargner des deniers publics et de ne pas se laisser duper par des plans trop séducteurs, imposait de construire avant l’édifice une maquette grandeur nature. »

Ah oui?

Delaporte dit: à

« Delaporte , je n’ai certes pas le monopole des bonnes références, mais je sais reconnaitre une entreprise d’enfumage Delacomptesque comme la votre, quand elle ne repose sur rien de précis, ce qui est le cas.Il ne faudrait quand meme pas nous jouer le coup du monde à l’envers et insulter ceux qui ont lu Delacomptée quand vous avouez n’en pas connaitre un traitre mot. »

Je vous crédite de connaître et d’avoir lu Delacomptée, puisque vous le dites. Si c’est exact, c’est une bonne chose, car un pressentiment m’annonce que c’est un bon auteur, un historien qui traite d’excellents sujets. Ne l’ayant pas lu, je me suis simplement félicité de le voir figurer dans la sélection du Renaudot essais, à cause du sujet de son livre, La Bruyère. C’est tout ce que j’ai dit. Et vous, MCourt, vous avez commencé à m’attaquer là-dessus en prétendant que je n’aimais pas La Bruyère car il avait fait la satire des dévots. D’abord, je ne suis pas un dévot, et deuxio j’ai une passion pour La Bruyère, qui est mon écrivain préféré. Vos allégations étaient donc fantaisistes et non avenues, MCourt. Vous avez pissé dans une clarinette, comme me le disait mon professeur de musique. Votre mauvaise foi se double d’une crétinerie néfaste. Vous inventez des choses fausses, à propos notamment de mes goûts, qui me portent vers La Bruyère. Je suis un ADMIRATEUR DE LA BRUYERE ! Vous avez essayé de m’asticoter là-dessus, mais ça n’a pas marché. Bref, vous vous êtes méchamment planté. Il est donc LEGITIME que je rétablisse cette vérité quant à La Bruyère, et notamment La Bruyère et la religion. C’était un parfait catholique, et je le révère d’autant plus pour cela. C’est dit ! Mort aux cons !

MC dit: à

Quand je dis que Hugo brode rarement sur un fait déjà rapporté par lui, on peut s’en convaincre en lisant parallèlement dans Châtiments Souvenir de la Nuit du 4, et le meme fait dans Histoire d’un Crime, Quatrième Journée, Chap I à partir de « J’ai déjà raconté ailleurs cette chose tragique », tout de tragique sobriété.

Delaporte dit: à

« mais je sais reconnaitre une entreprise d’enfumage Delacomptesque comme la votre, quand elle ne repose sur rien de précis, ce qui est le cas. »

Je n’ai jamais, moi Delaporte, tenté « une entreprise d’enfumage Delacomptesque » (ni Delapotesque !) en quoi que ce soit. D’ailleurs, de quoi s’agirait-il ? L’enfumage, c’est vous, MCourt. Je le répète : je me suis contenté de faire état de la sélection du Renaudot, c’est tout. Le reste est du délire MCourtelinesque !

Marie Sasseur dit: à

»Usage hérité de la Monarchie, qui, soucieuse d’épargner des deniers publics et de ne pas se laisser duper par des plans trop séducteurs, imposait de construire avant l’édifice une maquette grandeur nature. »

Pas trop compris, Court. Ils construisaient d’abord grandeur nature,à l’échelle 1, pour économiser des deniers et ne pas se faire avoir pas des plans séducteurs.

Ou avez vous été inventer ça.
C’est dans un film avec De Funès ?
La folie des grandeurs, peut-être qui vous atteint.

Pablo75 dit: à

Tu as raison, Delaporte: qu’est-ce qu’il est con ce pauvre Court, le petit pédant provincial type dont le seul but dans la vie est d’épater des analphabètes. Hilarant sans le vouloir. Un vrai personnage de Feydeau.

Et ce qui est plus grave: un pur produit de l’Éducation Nationale, qui voulant fabriquer les élites de ce pays ne fabrique que des crétins prétentieux qui sont en train de le détruire.

Delaporte dit: à

Il est triste, quant on évoque simplement Delacomptée et La Bruyère, de devoir faire face à une soudaine et violente tentative d’enfumage de la part d’un MCourt qui vient instaurer le chaos et éliminer jusqu’à la moindre trace de débat civilisé. Je suis époustouflé par tant de mauvaise foi, c’est le cas de le dire. La Bruyère était (tout comme moi) un être pacifique, mais qui savait sortir sa plume et s’en servir, comme un vrai mousquetaire du Royaume. Honorons sa mémoire, plutôt que de nous vautrer dans une complaisance abjecte. Mort aux cons !

Delaporte dit: à

Et alors, MCourt, vous qui lisez tout : avez-vous lu cet essai de Delacomptée sur La Bruyère ? Je l’espère pour vous, car sinon vous seriez un affabulateur doublé d’un prétentieux mégalomane. Et tout ce que vous avez retiré de cette lecture, c’est de m’agresser, moi l’honnête Delaporte, en montant un « enfumage » débile et crétin qui commence à excéder tout le monde ici. La vérité, MCourt, est que vous n’avez lu ni Delacomptée sur La Bruyère, ni La Bruyère lui-même. Vous vous êtes mis le doigt dans l’oeil ! Car on imagine mal que tout le fruit de votre lecture soit cette bataille ridicule contre moi, en prenant comme raison de votre courroux que je suis catholique. La Bruyère l’était autant que moi ! Et il a bien eu raison, comme Molière, de s’attaquer aux dévots. Vous, MCourt, vous êtes une sorte de dévot de vous-même, race de parasites que Molière a ridiculisée dans Les Précieuses ridicules, voilà, et… mort aux cons !

Delaporte dit: à

MCourt avait peut-être lu, jadis, un ou deux essais de Delacomptée, et encore, en les feuilletant négligemment, et en se disant : « Moi, MCourt, je pourrais faire mieux. Je suis davantage savant… » MCourt avait gardé cette rancune dans un coin de son esprit. Il nous la ressert, à l’occasion de ma remarque innocente sur la sélection du Renaudot essais. Voilà qui n’est pas digne d’un lecteur de ce cher La Bruyère, et je m’en désole. Vraiment : mort aux cons.

Delaporte dit: à

Alors, MCourt, vous l’avez lu ce La Bruyère de Delacomptée ? Oui ou merde ?

MC dit: à

Vous n’êtes, dites-vous, pas dévot, mais vous nous bassinez chaque jour que Dieu fait de votre statut de « grand catholique » il est vrai autoproclamé.
Si vous l’étiez vraiment, vous seriez comme les grands mystiques, dans le don et l’oblation, or vous êtes perpétuellement dans le dogmatique et l’inquisitorial. Vous citez François de Sales, oui, mais vous en êtes si loin…

Votre admiration pour La Bruyère est sans doute aussi sincère que votre christianisme de carton pate. Il est Trop ostensible pour etre vrai, trop visible dans ce qu’il a de superficiel pour être profond dans la réalité. Pareillement,ce culte subit pour La Bruyère sent un peu son moyen de rebondir. On vous sait si passionné de stupre et de putride de tabloid qu’on est un peu étonné que vous vous tourniez subitement, au détour d’une phrase, vers le Précepteur de la Maison de Condé.

On ne sait d’ailleurs toujours pas ce que vient faire dans votre christianisme de bazar Ulrike Meinhof. Ni si ses rapports avec une bande de criminels vous posent le moindre problème de conscience. On croit comprendre que non. Un très vieux livre religieux ne dit-il pas cependant, toutes traductions confondues, « tu ne tueras point?! »

Je n’ose penser que cette référence obsessionnelle ait pour but d’écouler le seul livre massivement invendu consacré en français à cette Walkyrie que vous mariez selon les jours à St Paul ou au Pape François, on ne sait plus très bien. Je n’ose non plus penser que vous soyez l’auteur ou l’éditeur de l’ouvrage!
Si vous vous relisiez, c’est la boiterie de votre phrase mal fichue qui m’a amenée à cette ironie que vous prenez si mal.
Je rends hommage à la lucidité de votre professeur de musique. En voila un qui a su cerner vos dons musicaux et stylistiques… Pour le reste, ce que vous pensez de moi m’indiffère assez. Mais je ne suis pas dupe non plus que Claudio Bahia du numéro de montreur auquel vous vous livrez ici. MC

.

Delaporte dit: à

MCourt est un être du « ressentiment », comme disait Nietzsche. Nietzsche avait raison de critiquer cet état d’esprit, qu’il trouvait, du moins à son époque, chez les croyants. Désormais, on trouve du ressentiment chez les mécréants, et MCourt en est un exemple parfait, lui le parasite de l’Education nationale, qui est payé pour dire du mal de moi, Delaporte, avec l’argent du contribuable qui pourrait servir à autre chose. Mais non, la rancune est tenace, et le ressentiment profond : il faut qu’un MCourt puisse l’extérioriser. Pourquoi ? Cela ne manquerait à personne. Comme le disait Bloy : « – Il faut bien que tout le monde vive. – Je n’en vois pas la nécessité ! » Et mort aux cons, surtout !

Pablo75 dit: à

Mais non, Delaporte, il est occupé à lire « Hécate et ses chiens » pour nous l’expliquer ici.

J’attends avec impatience son interprétation ubuesco-khâgnesque.

Delaporte dit: à

MCourt, pas très convaincante, votre mise au point. On apprend que nous ne vivons pas sur la même planète, en somme. C’est rassurant pour moi. Mais vous ne répondez pas aux questions précises que je vous pose, et notamment celle-là : avez-vous lu le La Bruyère de Delacomptée ? Mais qu’importe, même, une lecture faite par vous étant une aberration en acte. Vous moisissez dans les relents fétides de traces d’érudition non digérées, et même vomies : gardez cela pour vous. Et mort aux cons.

MC dit: à

Et si, Marie Sasseur les maquettes grandeur nature existaient pour les projets royaux à partir de Louis XIV. Les Portes de Paris, notamment, en ont bénéficié. Au siècle suivant, les fabriques de Trianon. Certaines réalisées en dur , d’autres écartées après examen. La Fontaine de Bastille, l’Arc de Triomphe lui_meme, dressé en carton et platre pour le Mariage de Marie-Louise alors que la maçonnerie n’atteignait pas trois mètres répondent à cette logique. Pour plus de détails, se reporter aux comptes des Bâtiments du Roi.

renato dit: à

Le Paul Edel nouveau est arrivé.

MC dit: à

Delaporte,vous tombez dans la paranoia:
« Mr Court payé par l’EN pour dire du mal de moi, Delaporte ».
Après cela, je ne sais pas qui peut vous prendre au sérieux. Votre récent Fidus Achates de 16h 21 ?! On a les soutiens qu’on mérite…
MC

D. dit: à

Le Paul Edel nouveau n’attend pas novembre et le Beaujolais ?!

Marie Sasseur dit: à

« Pour plus de détails, se reporter aux comptes des Bâtiments du Roi »

Un lien, Court ?

Pablo75 dit: à

MC dit: 4 septembre 2019 à 17 h 15 min

Des poux, disait Dickens des critiques. Des porcs, préférait D.H.Lawrence.
David Markson. Arrêter d’écrire)

Delaporte dit: à

« Delaporte,vous tombez dans la paranoia »

Bientôt, parti comme c’est, MCourt va atteindre le point Godwin, comme les vieillards cacochymes du Sénat. Je m’étonne seulement qu’un universitaire, payé par l’Etat, passe autant d’heures de boulot à insulter d’honorables internautes. L’argent du contribuable pourrait être mieux dépenser. On pourrait faire des crèches supplémentaires, augmenter les subsides pour venir en aide aux femmes battues, etc. Et non : on engraisse un MCourt et on investit dans ses remugles intellectuelles qui montent de très bas. C’est honteux. Et alors, vraiment, mort aux cons !

NB. Apparemment, MCourt n’a même pas lu le La Bruyère de Delacomptée, alors qu’il en faisait une condition sine qua non du débat, et un jugement de valeur sur moi, Delaporte. C’est grave ! MCourt parle des livres qu’il n’a pas lus sans l’avouer, et s’en gausse comme un abject et putride cloporte.

Marie Sasseur dit: à

« l’Arc de Triomphe lui_meme, dressé en carton et platre pour le Mariage de Marie-Louise alors que la maçonnerie n’atteignait pas trois mètres répondent à cette logique »

A quelle logique ?

Je relis votre post initial,

»Usage hérité de la Monarchie, qui, soucieuse d’épargner des deniers publics et de ne pas se laisser duper par des plans trop séducteurs, imposait de construire avant l’édifice une maquette grandeur nature. »

Qu’il en ait été ainsi pour des ouvrages de moindre importance en dimensions est probable. Ou pour hâter des festivités et remédier a un retard, comme Macron va le faire pour ND, et être à l’heure aux prochaines élections,

mais franchement Court, faire passer ca pour des maquettes grandeur nature !
Encore une fois mis devant l’énormité de ce que vous avancez, il n’y a plus rien, échelle microscopique, le Court.
Des livres de comptes… vous vous fichez du monde.

D. dit: à

J’ai écrit Îles Pélican et c’est un malheureux lapsus. Il s’agit des îles Poilauquon situées dans le Pacifique ouest, du nom de l’explorateur qui les a découvertes en 1752, Eugène Émile Jacques Poilauquon, mangé en 54 avec des patates. Il fallu lui taper plusieurs fois sur la tête avec un grand bâton parce que dans la marmite il voulait manger cet accompagnement sous prétexte de dernier repas.

Marie Sasseur dit: à

Il faudra aussi revoir l’histoire des matériaux,
Court, surtout celle du carton.

rose dit: à

D.
🤯🤔😳🤨🙄

christiane dit: à

@MC dit: 4 septembre 2019 à 15 h 45 min
Merci pour vos recherches et pour votre conclusion. Comme vous, il me manque les rois et cet garçon regardant dans l’escalier les jambes de la gamine. Est-ce un fantasme d’O.Rolin ? Dans son roman (Tigre de papier, Marie, la fille de Treize, est assise les pieds sur le tableau de bord, près de Martin au volant, dans une vieille DS Citroën. Elle a peu connu son père. Martin lui raconte dans quelles circonstances il a trouvé la mort, enfin, cela et bien d’autres choses. C’est tout un pan de son histoire qui revient. Ils dérivent dans la nuit, toute une nuit, jusqu’à l’aube. Il parle de Treize, de lui, des autres, de la guerre, de Mao, « la mémoire en état d’apesanteur ». La jeune fille aux belles jambes ne dit rien. Elle connaît cette histoire.
Alors, ce souvenir (Hugo ?) des deux enfants, en haut de la lucarne d’une coupole, regardant passer les rois vieillis, désabusés, après la défaite de Waterloo, ce sont peut-être eux, ces jeunes gens de l’extrême gauche, aveuglés, dont il était, cette génération de fantômes…

@Rose – à 13 h 37 min
Vous écrivez :  » Lors de la scène de l’éléphant, on ne sait pas encore qu’ils sont les deux jeunes frères de Gavroche. Hugo nous le dit bien plus tard. »
Pas tout à fait. Grâce au narrateur, le lecteur sait tout, ce sont les personnages qui l’ignorent. (comme dans certains romans policiers ou séries où le lecteur (ou spectateur) connaît l’auteur d’un crime dès le début de l’histoire et se délecte à observer les personnages avancer dans l’incertitude.)

hamlet dit: à

quand je pense que les contributeurs les plus idiots de ce blog font tout pour faire déguerpir les contributeurs les plus érudits, les plus enrichissants et les intéressants : WGG, CP, maintenant Mr Court, et bientôt ce sera mon tour…

christiane dit: à

@Et alii
https://www.youtube.com/watch?v=0dQ4fpqD-Vo

Serge Kantorowicz
« La synagogue des Iconoclastes »
Vernissage jeudi 5 septembre à partir de 18 heures – Exposition du 4 au 21 septembre 2019
à la Galerie Schwab Beaubourg
35, rue Quincampoix – 75004 PARIS
Du mardi au samedi de 14h à 19h

MC dit: à

« Mr Court va atteindre le point Goodwin »
Euh… Combien de messages avez vous posté cet après midi? Certainement plus que moi.

« Passer tout un après-midi à insulter d’honorables internautes ». Je vous savais internaute, j’ignorais que vous fussiez honorable! Il n’y a guère que les bourgeois de Labiche pour prétendre l’être, et encore.

« un universitaire passer une après-midi » etc
Je suis chercheur et que je sache maitre de mon emploi du temps, j’ai travaillé ce matin de 9H à 15h 30 sur la traduction française d’une hagiographie espagnole, et je n’ai pas fini.

« On engraisse un Monsieur Court »
Diable, je puis vous dire qu’à l’oeil nu, ça ne se voit pas!

« Mr Court faisait de la lecture de La Bruyère un point sine qua non du débat ».
Je vous défie de trouver ou sans tordre mes phrases .Il serait plus exact de dire « la lecture de Delacomptée, là oui.

Chemin faisant, vous semblez oublier que je vous ai conseillé trois publications, que vous ignoriez, et, dans une floppée de messages antérieurs auxquels je n’ai pas pris la peine de répondre, vous insinuez quelque part que je serais jaloux d’un tel bonhomme. Vous omettez également vos sommations du type « avez-vous lu son La Bruyère? », et prenez bien garde de ne répondre à aucune question sur la place de Ste Ulrike Meinhof dans votre pudding pseudo-théologique. Mais on en a l’habitude.

Hugo, qui m’a pris une bonne partie de cet après-midi,et non vous, fut un jour pris à partie par un rustre qui se révéla s’appeler Bourbesson.
Il faut croire que ,toutes proportions gardées, n’étant pas Hugo, je dois subir un Delaporte.
Je clos là.
MC
PS
Remugle est masculin. J’ignore si les miens sont « extrêmement bas », mais je crois ne pas devoir m’attarder sur les origines des vôtres.

MC dit: à

Rose 13h 39
Chut, n’aggravez pas mon cas!

MC dit: à

Merci, lmd, de rassurer Marie Sasseur sur l’existence de cette architecture qu’elle dénie!
Bien à vous.

MC

Dubruel dit: à

Renato, ‘le Paul Edel nouveau est arrivé’. Merci du tuyau. Celui d’Annelise Roux RDC aussi, je viens de le lire dans le fil de la colonne, 4/11 à 14H54. Echange sur Tourneur avant jeu set et match sur Nelly Kaplan ! Elle mouche la chandelle baveuse d’un revers tennis de niveau Hewitt Federer. La fluidification de l’accès à son cercle, dû au démiurge et rédacteur en chef Assouline? Rendons à Caesar. Son électron libre vaut le détour.

Bon billet Rolin avec piques. Meroe Port Soudan méritent la prose. Tigre en papier, pire livre du prévenu. Son rhum gp ‘arrangé’ liqueur de bourlingueur à la S.tesson.Celui présenté renoue à la bonne veine? Des emplois du temps naissent de mauvaises humeurs.

Marie Sasseur dit: à

« Hugo, qui m’a pris une bonne partie de cet après-midi,et non vous, fut un jour pris à partie par un rustre qui se révéla s’appeler Bourbesson. »

Tant que vous ne vous prenez pas pour le granthomme, et que ce rustre ne s’appelle pas wikipediatre, Court, vous pouvez numéroter vos abattis.
Faut pas confondre maquette et construction provisoire, qui dure lol.

« La première pierre en forme de bouclier portant une inscription est posée le 15 août 1806 (pour l’anniversaire de l’empereur) et recouverte d’une plaque en bronze pour la protéger. Cette pose a lieu sans cérémonie officielle, dans l’indifférence générale[10]. Les fondations (un massif de 54,56 mètres de longueur sur 27,28 mètres de largeur et 7,55 mètres de profondeur)[11]exigent deux années de chantier. En 1810, les quatre piles s’élèvent à environ un mètre au-dessus du sol. À l’occasion de son mariage avec l’archiduchesse Marie-Louise et de l’entrée de celle-ci dans Paris, l’Empereur délègue des crédits qui permettent à Chalgrin de construire une maquette en vraie grandeur en charpente, stuc et toiles peintes qui restent assez longtemps en place et sous laquelle la princesse passe. L’architecte meurt assez subitement en 1811, suivi, huit jours après lui, par son confrère Raymond[12]. »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Arc_de_triomphe_de_l%27Étoile

Marie Sasseur dit: à

Rien à voir avec vos allégations. Qui mélange tout avec j’importe quoi. Ah tient pas longtemps votre reconstruction de la réalité historique!

« Usage hérité de la Monarchie, qui, soucieuse d’épargner des deniers publics et de ne pas se laisser duper par des plans trop séducteurs, imposait de construire avant l’édifice une maquette grandeur nature. »

Court il est toujours dupe de la séduction.
D’ailleurs grâce à ses « recherches » on atteint des sommets, comme révélés par les chaisieres qui ne savent toujours pas si c’est une histoire de transgenre:
Le gamin regardait les jambes de la fillette.

Ahlala, misère des cagneux.

Delaporte dit: à

On ne sait toujours pas si MCourt a lu le livre de Delacomptée sur La Bruyère. On est vraiment frustré. Il en faisait la base d’un débat honnête, qui a foiré lamentablement quand on a compris qu’à cette question, pourtant imposée par lui, il fallait répondre que non.

Marie Sasseur dit: à

Cet histoire d’Arc de Triomphe terminé comme un décor Disney, pour la cérémonie du mariage me fait repenser à un truc, sur la mégalomanie architecturale de certains potentats transis.

Ah elle nous aura coûté bonbon, la pyramide d’Anne… Pour un résultat ma foi, très honorable. lol.

Delaporte dit: à

« Le roman jette les bases d’une conception de l’amour à laquelle Aragon restera fidèle toute sa vie: l’amour, marqué d’une jalousie permanente,totale, destructce implique (ou se définit par) l’abandon total du « moi » masculin , dilué dans la volonté de la femme aimée. »

Beaucoup de coquilles, dans le texte de Popaul sur « Anicet ». Et puis cette remarque étrange : « une conception de l’amour à laquelle Aragon restera fidèle toute sa vie ». Dans son oeuvre, peut-être. Mais pas dans sa vie. Je me demande si ça ne commence pas à changer dans « Théâtre/Roman ». Le grandiose Aragon de la fin. Merci à PaulEdel d’insister sur le génie de « Blanche ou l’oubli », le dernier Aragon et non des moindres.

Delaporte dit: à

« Il faut croire que ,toutes proportions gardées, n’étant pas Hugo, je dois subir un Delaporte. »

Quel mégalo narcissique. Il se prendrait presque pour Hugo, et il légitime la presque comparaison, lui le demi-savant, le quasi-universitaire, le demi-chercheur, la feignasse universitaire entretenu par notre argent ! Je préférerais qu’on donne de l’argent pour des crèches, les femmes battues, la recherche contre le cancer, etc. Pas à cet ignoble gnome ! Vraiment, mort aux cons !

OZYMANDIAS dit: à

Personne ne lit Maurice Dekobra aujourd’hui.

et alii dit: à

MERCI? CHRISTIANE;quel plaisir de voir Serge (sk)si bien remis de son AVCet de constater qu’il ne s’est pas laissé intimider par les personnes bien pensantes qui lui voulaient certes du bien en essayant de le détourner de la yddishkeit -langue et culture-de sa jeunesse; sa grand mère sur les draps de laquelle il peignit ses premières toiles à ce qu’il m’a raconté;sa dernière femme à ma connaissance était une psy séfarade que personne ne supportait;mais si elle lui convenait!
allez à l’expo et dites nous si elle est belle!
bonsoir

MC dit: à

Et si vous ne l’avez lu, lisez « Le Roi des Schnorrers », Christiane, cela fait toujours passer un bon moment! une traduction chez Autrement.
Bien à vous
MC

et alii dit: à

Le nouveau roman de Siri Hustvedt, Souvenirs de l’avenir, est un roman à thèse. Cette thèse est simple, et d’actualité : les hommes oppriment les femmes. L’accusation portée à l’encontre de Duchamp – qui aurait volé le ready-made Fontaine à son amie la baronne Elsa von Freytag-Loringhoven – constitue un point d’incandescence dans une histoire dont les femmes sont les victimes, et tout particulièrement les femmes qui font face à « un monde de l’art aveuglé par le mythe masculin ».
siri est la femme d’AUSTER? SAUR ERREUR
sur mediapart

Delaporte dit: à

lisez « Le Roi des Schnorrers » MC

Vous l’avez lu, celui-là ?

rose dit: à

 les hommes oppriment les femmes. L’accusation portée à l’encontre de Duchamp –

Etc.

Ben oui, etc. Les battent, les.volent, les violent, les maltraitent. Les coupent en morceaux, les mettent dans une valise dans le coffre de leur voiture.

Par contre, bellement touchée par le père de Nathalie Sarraute et le soin qu’il prend d’elle alors que sa mère l’abandonne salement.
La pudeur de cette autobiographie sensible, la grande tentative d’honnêteté et de précision de ce récit.
Et puis tous les hommes amoureux de leurs femmes/compagnes croisés sur la route, attentionnés, loquaces, tendres, le rêve de les yeux vu.

rose dit: à

le rêve de mes yeux vu.

Pablo75 dit: à

Je suis chercheur et que je sache maitre de mon emploi du temps, j’ai travaillé ce matin de 9H à 15h 30 sur la traduction française d’une hagiographie espagnole, et je n’ai pas fini.
MC dit: 4 septembre 2019 à 18 h 19 min

Avec la dette colossale qu’a la France et les besoins urgents de financement dans plein de domaines, qu’on entretienne des types à vérifier les traductions françaises des hagiographies espagnoles, c’est délirant.

Si Napoléon revenait et voyait en quoi ça a débouché son système de création d’élites, il mourrai d’une crise cardiaque.

Bloom dit: à

siri est la femme d’AUSTER? SAUR ERREUR

Yep. Et une aussi grande auteure que lui (as great a writer as he – pour éviter les troubles du genre grammatical). A lire sans modération.

P. comme Paris dit: à

Amusante la réaction du bigot lorsqu’il se prend une claque.
Je croyais que son ami jésus lui avait dit de tendre l’autre joue.

hamlet dit: à

« Le nouveau roman de Siri Hustvedt, Souvenirs de l’avenir, est un roman à thèse. Cette thèse est simple, et d’actualité : les hommes oppriment les femmes. L’accusation portée à l’encontre de Duchamp – qui aurait volé le ready-made Fontaine à son amie la baronne Elsa von Freytag-Loringhoven »

quelle horreur !

se faire voler son ready-made… rien que d’y penser c’est insupportable…

en plus une baronne !

quand on pense qu’il y a des femmes qui osent venir se plaindre de risquer la lapidation parce qu’elles couchent avec le facteur ! quel mépris pour la véritable oppression !

que ces femmes se fassent un jour voler leur ready-made et après elles viendront en reparler si elles l’osent encore !

merci à Siri Hustvedt de venir nous rappeler ce qu’est la véritable oppression des femmes !

c’est là où on sent la vraie nécessité de la littérature !!!

pado dit: à

« qu’on entretienne des types à vérifier les traductions françaises des hagiographies espagnoles, c’est délirant. »
pablito 19h40

Et Pécuchet a bien raison de nous exposer sa vision de la culture.
A part l’Art.ichaut tu fais quoi pablito.

hamlet dit: à

dans la notion de « roman à thèse » il y a le roman bien sûr, mais il y a aussi la thèse !

combien ne voit-on pas de romans qui défendent des thèses qui ne sont même pas présentes dans le roman !!!

par exemple le bouquin de Rolin est un roman à thèse !

sauf qu’il ne parle pas de la thèse, et ce n’est pas un oubli, certains pourraient se dire en effet qu’à force de parler de lui il aurait oublié de parler de la thèse que défend le roman… pas du tout !

c’est juste que Rolin laisse au lecteur la possibilité de trouver lui-même la thèse que son roman défend !

et là il ne s’agit de se tromper.

combien ne voit-on pas de lecteurs se tromper de thèse simplement parce que l’auteur n’a pas préciser lui-même, de façon explicite, de quelle thèse il s’agissait, ou bien qu’il ait, au fil du temps, pris par les évènements, omplètement oublié le thèse qu’il défendait, ou mieux encore, que quelques jours après avoir terminé son livre, il ne décide, un matin, au réveil, de défendre une autre thèse que celle qu’il voualit défendre, et là il se dit « ouf j’ai bien fait de ne pas être plus précis sur la thèse que défend mon livre, ça va me permettre d’en chager », que nenni ! le lecteur ne s’y laisse pas prendre, même quand la thèse n’est pas explicité dans le roman il sent bien quand l’auteur décide d’en changer, d’où parfois des débats quelque peu houleux du genre : « mais dites-moi mr l’auteur ce n’était pas de cette thèse dont il s’agissait au départ » l’auteur « ah bon ? » et comment le savez-vous donc puisque je n’ai jamais parlé de cette thèse dans mon roman ? » le lectuer : « ah que non ! vous croyez que parce que vous … » blablabla

c’est là où le besoin d’une critique littéraire professionnelle et attentive se fait le plus sentir.

sans des critques expérimentés comme passou de combien de thèses non explicitées dans les romans nous serions passés.

hamlet dit: à

même passou, dans ses articles il défend des thèses, mais ces thèses sont dissimulées dnas son texte, seul un oeil averti arrive à les détecter.

d’habitude je ne fais pas ce genre de confidence, mais là, puisque de toute façon j’ai prévu de quitter ce blog, je vais le dire.

la lite des villes données par passou : Kaboul, Sarajevo, Porvenir, Saint-Petersbourg, Valparaiso, Shanghaï.

on pourrait croire qu’il les a prises au hasard ? pas du tout !

si vous prenez une mappemonde et vous dessinez un trait reliant ces vielles vous obtiendrez un dessin qui vous donnera un premier indice.

si ensuite vous prenez la deuxième et la 5ème lettre de chaque ville, et que vous les mettez à la suite vous obitendrez un mot qui vous donnera un deuxième indice.

si maintenant vous prenez la position de chacun de ces lettres, que vous les additionnez et vous les multipliez par le nombre de lignes de l’article, et ce chiffre vous le divisez par l’annez de naissance de Rolin vous obtiendrez un 3ème indice !

ces 3 indices vous permettront de trouver la thèse défendue par passou dans son article, et croyez-moi vous allez être drôlement surpris !

Bérénice dit: à

Ah elle nous aura coûté bonbon, la pyramide d’Anne… Pour un résultat ma foi, très honorable. lol.

Une Passat noire dernier cri passablement démodée actuellement. Au jeu des proportions , il y a celles qui sont utilisés et érigées et les autres. Trouver l’escroquerie.

hamlet dit: à

bon je suis bon prince, pour éviter de perdre du temps je vais vous donner la solution.

si vous reliez ces 3 indices vous trouverez l’emplacement où se trouvait le trésor de la Licorne, mais pas le faux, le vrai !

ça c’est l’esprit joueur de passou, on le croit sérieux, mais il aime bien s’amuser, il est resté très gamin.

Bérénice dit: à

Napoléon revenait et voyait en quoi ça a débouché son système de création d’élites, il mourrai d’une crise cardiaque.

Ne défendez pas ce despote qui a entraîné à la mort des ‘ centaines dee milliers de pauvres manants. Son cancer à rendu justice. Les megalos Ca va bien un peu en dépit d’enjeux geo stratégiques.

hamlet dit: à

à l’époque, dans une suite, le prélude était utilisé pour accorder l’instrument, du coup les préludes n’étaient pas joués d’une traite, que ce soit le violon, le violoncelle ou le luth à chaque chanque changement de corde si elle était fausse l’interprète s’arrêtait de jouer pour s’accorder, c’est assez perceptible chez Weiss ou de Visée, ou dans certains prélude de Bach comme celui du 1007 pour violoncelle sol – sol si la si etc…

par contre on trouve des préludes chez Bach où on rigole en se demandant comment les types pouvaient en profiter pour s’accorder :

https://www.youtube.com/watch?v=K4M9K0FtPMY

Jazzi dit: à

Delaporte et Pablo75, cessez d’embêter M. Court !

Jazzi dit: à

« sans des critques expérimentés comme passou de combien de thèses non explicitées dans les romans nous serions passés. »

J’en tremble, rien que d’y penser !

Marie Sasseur dit: à

« la yddishkeit -langue et culture-de sa jeunesse »

C’est un truc que même avec l’humour anglais pour anglicans de l’ancien régime de Court, qui veut passer un bon moment comme Pcommepoubelle, n’en rend pas compte.

Ah bah oui, on tend l’autre joue, une fois sûr que le toquard d’en face n’est plus qu’une chiffe molle.

« Aussi illogique que cela puisse paraître, c’est la forme nordique de cette langue (le yiddish lituanien et letton) qui a servi de base au yiddish standardisé par l’Institut YIVO pour la recherche juive de New York (et ce, malgré un nombre inférieur de locuteurs) et qui est à présent utilisée comme langue standard dans les manuels et les cours d’été dans le monde. Il en résulte que les descendants des survivants de l’holocauste qui souhaitent rester exposés à leur patrimoine polonais par le biais du yiddish doivent le faire à travers des caractéristiques phonologiques et lexicales non polonaises, ce qui vient contrecarrer leurs tentatives de se rapprocher de cette langue. »

https://journals.openedition.org/droitcultures/3969

hamlet dit: à

chez Bach les Suites marchent par 6 pour être jouées les six jours de la semaine sauf le dimanche, et la première commence toujours en Sol / G, parce que G est la première lettre de Gott :

https://www.youtube.com/watch?v=gsg8Yo1UYVQ

Bérénice dit: à

Marie. Entre toutes celles auxquelles vous aurez goûté, j’espère qu’à votre âge vous aurez enfin déniché celle qui conviendra à vos pieds délicats. Les trop grosses, les petites ( bites,) , peuvent fournir un commerce lucratif et florissant, art nouveau recyclé et dûment transmis par une pédagogie tous terrains. Heureux ayant-droit et bonheur de la descendance à bone école si pas assez rebelle pour secrétaire d’une emprise discutable mais future héritière. Une réussite honorable sans conteste, ajouté à cela une transmission aggravée par un apprentissage et un laxisme favorisant, une méthode en soi.

christiane dit: à

@et alii dit: 4 septembre 2019 à 19 h 17 min
J’ai connu l’œuvre de Serge Kantorowicz grâce à Hubert Haddad. Ils ont poursuivi ensemble undialogue. Peintures / estampes expressionnistes, torturées, violentes, oniriques, croisant des écritures. (il s’est inspiré à une époque du style pictural de Hugo – les encres). Je l’ai un peu suivi à la galerie Guigon.
J’irai à la galerie Schwab. Le Roi des Schnorrers. (M.Court conseille ce livre d’Israël Zangwill.)
Voir la page de Babelio :
https://www.babelio.com/livres/Zangwill-Le-Roi-des-Schnorrers/3105

Bérénice dit: à

S’extraire non pas sectaire

P. comme Paris dit: à

L’évangile selon la Battlebeur :

« Casse toi pauvre con ».

Marie Sasseur dit: à

Pcommepoubelle, restez en aux caricatures charliesques, comme moix, et foutez-moi la paix avec votre glossolalique du babeurre.

Bérénice dit: à

L’armée napoléonienne fut en autres décimée par une épidémie de typhus sévissant en Pologne en proie aux peux, crasseuse et en Russie. Ajoutêe aux conditions climatiques et à l’histoire de fesses que concède la petite histoire à l’Empereur qui de ce fait se mis en retard, il faudrait lire ce jeune historien passionné par ce personage, XMauduit , pour séparer le vrai du faux.

Bérénice dit: à

Poux et non Peu. Pardonnez.

christiane dit: à

@Et Alii
En cette même semaine, Hubert Haddad présente son dernier roman : Un monstre et un chaos (en 1942 dans un ghetto juif, quelque part en Pologne. Là où la vie n’est que dénuement, l’art réussit à se faire une place…)

et alii dit: à

christiane, si j’ai bien compris, serge k est un vieux de la vieille,et connaît bien tout le milieu critique, la presse ,etc. avec qui il a travaillé; il est d’ un abord très « facile », communicatif, et vous pourrez si vous le désirez bavarder avec lui , y compris sur sa carrière de peintre,les galeries où il a exposé , les pays, il vous racontera , et vous arroserez ensemble s’il lève toujours autant le coude ; et puis les femmes et les copains, ça lui délie les mots du désir érotique, parfois de manière épuisante;vous verrez!

Marie Sasseur dit: à

Hop hop hop, que des grandes ce soir à la grande bibli, Toni Morisson,miss Sabolo, et Amélie.

Bérénice dit: à

D’Amalie, j’avais aimé le portrait de cette mere non aimante, elle vous ressemble.

et alii dit: à

christiane : 4 septembre 2019 à 21 h 06 min
je ne suis pas à Paris!

christiane dit: à

@MC dit: 4 septembre 2019 à 19 h 26 min

Le Roi des Schnorrers(éd. Autrement)… Vous faites des liens importants. Incontournable, avec l’exposition de Serge Kantorowicz (car en contrepoint des toiles il présente des œuvres sur papier autour de ce personnage de l’imaginaire yiddish qu’est le vieux mendiant.
Encore merci.
Ce livre d’Olivier Rolin m’aura entraînée dans des recherches imprévues. Comme vous, plusieurs heures dans l’œuvre de Victor Hugo à la recherche de la scène évoquée par Olivier Rolin, découverte (comme Clopine) : Gavroche avait donc deux frères (ignorés), ceux qu’il protège et conduit dans sa cachette : l’éléphant de la Bastille, (Rose en savait plus que nous ! Relecture de ce récit bouillonnant et bouleversant « Tigre de papier ».
Bref, le plaisir est dans la recherche, une fois que la question est posée.

Marie Sasseur dit: à

Le sac d’os 1.65/52kg peut bien s’épuiser à fantasmer, laissée veule par son mentor dead, elle n’aura même pas ma haine, I’m so sorry.

A demain.

Bérénice dit: à

Citation, une des vôtres, » je ne fais que ce pour quoi je suis payée » le même chose pour votre progéniture à posteriori. Vous conservez toutes latitudes à contredire le fruit de vos pensées. Et o. Ne pourra pas conclure à ce que toute cette littérature dont vous vous gaussez et grève votre budget entre dans votre vie comme une psychanalyse se donnant pour finalité de vous guérir de vos tares.

christiane dit: à

@et alii dit: 4 septembre 2019 à 21 h 11 min
Bien vu !

et alii dit: à

Schnorrer est un mot familier qu’on dit parfois à un proche, un enfant,chez des juifs

et alii dit: à

Les ruses des schnorrers :
– Cher Maître, j’ai très bien connu votre père, votre grand-père, votre tante Julie, votre nièce Rosalie, votre…
– Pour l’amour du ciel cesse d’enjamber mon arbre généalogique et dis moi au plus vite ce que tu veux…
ça me fait penser à la RDL

et alii dit: à

Les mendiants non-coreligionnaires ne sont pas oubliés non plus :
Charles :
– tu vois, dans cette maison, si tu leur dis que tu es juif, ils te demandent de le leur prouver. Ainsi, à mon dernier passage ils ont voulu voir mon arba-kanfaus (genre d’étole garnie de franges que portent le Juif sous la chemise). Je leur ai simplement dit qu’on est en train de le laver. Félix, malin comme tu es, tu réussiras facilement le même coup…
Félix en se servant de la réponse-clé de Charles n’a pas eu la même chance, on lui a demandé s’il était gemalt. Le pauvre ne savait pas qu’il s’agissait de la circoncision !

Bloom dit: à

Schnorrer est un mot familier qu’on dit parfois à un proche, un enfant,chez des juifs

Un schnorrer, en yiddish, c’est un mendiant, un paresseux; typiquement, le schnorrer traine dans les cimetières où il tend la main, moyennant parfois une prière.
Ce n’est pas un compliment. Je ne l’ai jamais entendu utilisé de façon amène, mais tout dépend de l’énonciation, du ton employé, qui importe autant que l’énoncé.

et alii dit: à

Je ne l’ai jamais entendu utilisé de façon amène,
MOI NON PLUS

MC dit: à

De Zangwill j’ai lu Le Roi des Schnorrers et son roman policier pré Ackroydien. (Le titre m’échappe!)
J’avais un envoi de la première traduction de Zangwill à André Lorulot, pittoresque personnage de l’entre-deux-guerres.
Pablo, vous le faites exprès?
Parce que 1) Je ne suis pas payé à vérifier cette traduction, cela s’inscrit dans une recherche plus large sur le personnage dont il est question,recherche qui sera publiée gratis pro Deo.
2) Un texte de 1624 n’est pas tout nécessite non une lecture d’époque, mais un travail de contextualisation sur ce qu’il dit comme sur ce qu’il ne dit pas. Si vous ajoutez qu’il s’agit d’une seconde remanièe, la première est de 1610, et qu’entre temps le personnage a été recalé à la canonisation, vous imaginerez peut-être que le travail est plus ample qu’il n’y parait.
Si l’intérêt vous en parait totalement anecdotique, vous saurez que le personnage a été utilisé par l’Espagne comme la France comme figure de la reconquête catholique. Cela suppose un travail sur sur le politique et le secret, le visible et le caché.. On ne vous demande pas d’adhérer ou d’applaudir, simplement de ne pas proférer d’inepties gratuites. Merci.
MC

et alii dit: à

LE MOT existe en judéo alsacien
Schnorrer Mendiant. Hemdschnorrer : celui qui mendie une chemise, comme le plus misérable des mendiants.

MC dit: à

Gavroche est une « petite grande ame ». Autant dire une grande figure avortée.
Je me demande si cette histoire de frères ignorés ne vient pas en droite ligne du Mélodrame dont Hugo a été spectateur fervent. VH raconté note l’effet produit par Les Ruines de Babylone, et l’une de ses filles illégitimes, à Guernesey, est appelée Coelina; ce qui renvoie à Pixerécourt, grand faiseur de mélodrames et grand bibliophile, auteur d’un Coelina ou l’Enfant du Mystère. Je verrais bien ces frères ignorés dans cette lignée.

et alii dit: à

puisque peinture:
Where do color categories come from, if not from language? Siuda-Krzywicka suggests that future studies could explore the implementation of color categorization in non-human primates as well as in the human brain and how language acquisition interacts with color categorization at stages of childhood development.

closer dit: à

Erreur OZYMANDIAS!

J’ai lu « La Madone des Sleeping il y a environ deux ans. C’est un régal, une merveille de roman d’aventures légèrement coquin des années vingt…

(réédition de 2006 chez Zulma)

rose dit: à

Fini Enfance de Nathalie Sarraute.
Ce dialogue entre elle et son double, tout en retenue cesse à la rentrée scolaire qui la conduit à Fenelon.

Pablo75 dit: à

Delaporte et Pablo75, cessez d’embêter M. Court !
Jazzi dit: 4 septembre 2019 à 20 h 38 min

Dans mon cas, c’est lui qui est venu nous provoquer, Chaloux et moi, hier soir, alors que personne lui avait demandé son avis (un avis sur un livre qu’il n’a pas lu, d’un auteur qu’il ne connait pas).

Et provoquer en disant une connerie monumentale typique des critiques impuissants à faire autre chose dans la vie que commenter ce que les autres font, ce qui les complexe au point de se faire des théories sur un prétendu somnambulisme des écrivains: « un écrivain de fiction ne veut pas nécessairement « dire » quelque chose, mais écrire un livre, tout simplement ». Ou traduit en chrétien: un écrivain de fiction n’a rien à dire, il écrit un livre pour écrire des livres.

Il faut quand même être vraiment con pour sortir des âneries pareilles !!

Patrice Charoulet dit: à

« PROSTITUTION DE LUXE » (?)

« Le Parisien » est très aimable. Outre quelques informations, il offre à ses lecteurs, pour la modeste somme d’ un euro vingt, les programmes télé du jour ( 27 chaînes). Avant, dans une pleine page, quelques rédacteurs du journal , signant d’initiales, nous présentent quelques programmes, généralement des films.
Ce mercredi, le premier film présenté est loué. On est alléché par ce titre : « Ozon ose tout ». Très fort louange : « Il signe un putain de film ». On tombe sur ces mots : « une adolescente qui tente la
prostitution de luxe ». Lisant cela, je m’interroge. Mari fidèle depuis un demi siècle, n’ayant pas eu
de « maîtresse » et n’ayant pas eu l’idée de recourir aux services d’une prostituée, je suppose que les prostituées ont des tarifs qui vont du plus petit au plus grand. Quand le tarif est très élevé, le cinéaste et le journaliste nous disent que c’est «  de la prostitution de luxe ». Ah bon ! Sans doute bien plus intéressante, honorable, estimable que la prostitution à petits tarifs, avec des pauvres, voire des immigrés extra-communautaires (ciel!). « De luxe », on est est dans le meilleur monde, si je comprends bien.
Je ne vais pas regarder ce film. Je vais ouvrir un livre. Je n’en manque pas. C’est un luxe.

hamlet dit: à

Jazzi il ne faut pas plaisanter avec ces choses-là.

comme le dit Christiane ses recherches l’ont aidée à trouver que Gavroche allait avec son petit frère se réfugier dans le ventre de l’éléphant de la Bastille, monument commencé par Napoléon 3 mais jamais terminé !

maintenant il reste à savoir ce que représente cet éléphant de la Bastille aujourd’hui !

hamlet dit: à

peu de gens le savent mais si on prend la plupart des correcteurs dans grandes maisons d’édition on se rend compte qu’ils ont tous un point commun entre eux : soit eux, soit leur conjoint, soit un de leur proche a travaillé un moment de sa vie pour une entreprise basée dans le New Jersey : pussyHELP.com, qui était soit disant une entreprise oeuvrant pour la protection les chats abandonnés pendant les vacances.

hamlet dit: à

Cette entreprise avait été fondée par 2 personnes dont personnes ne connait le vrai nom, mais seulement le fait qu’ils se faisait appelé Tom et Jerry, de récentes recherches ont démontré qu’un était le premier secrétaire d’état à la défense de Trump et le second un ancien du kgb ami de Poutine.

hamlet dit: à

il est évident que sous le prétexte de corriger les livres avant de les éditer ces correcteurs les utilisent pour faire passer des messages codés en langage cobol version 1 utilisé sur les premiers ordinateurs familiaux Commodore 64 utilisés dans les années 80 et dont plus personne à part quelques personnes comme Tony Ducan (celui qui a fait le premier logiciel de budget familial en 1982) ne sait comment ça marche. Hors Tony Ducan n’est autre que le frère de Seymour Duncan qui a construit les premiers micro double bobinages utilisés sur les guitares de ZZ top, Jeff Beck et un troisième musicien ami de Marc Smith, le type à l’origine du Slam au milieu des années 80.
Faut pas sortir de Polytechnique pour comprendre le sens de l’expression « I slam ! » ! il suffit d’enlever l’espace entre les deux mots comprendre ce que cela signifie en vérité !

hamlet dit: à

sauf qu’à Trenton, capitale du New Jersey, on retrouve exactement le même élephant qui fut ébauché sur la place de la Bastille ! il existe une porte secrète situé dans le ventre de cet éléphant qui donne accès à rien de moins que plus de 200 kms de passages souterrains dont certains vont jusqu’au Delaware et d’autres vers Philadeplhie et d’autres vers… New York !!!

De là à imaginer que ces « correcteurs » dont le CV les regroupent tous autour de cette affaire, notamment celle liée à Tom et Jerry et cette entreprise occulte pussyHELP.com des gens travaillent ensemble dans un même objectif dont pour le moment tout le monde ignore où il peut bien mener, il n’y a que pas !

le fait que Christiane ait découvert cet éléphant de la Bastille n’est qu’un infime indice noyé dans des millions d’autres qui ne sont en vérité que des séries de messages codés par ces correcteurs.

Un jour cette affaire éclatera au grand jour c’est évident.

Delaporte dit: à

Delaporte et Pablo75, cessez d’embêter M. Court !
Jazzi dit: 4 septembre 2019 à 20 h 38 min

« Dans mon cas, c’est lui qui est venu nous provoquer, Chaloux et moi, hier soir, alors que personne lui avait demandé son avis (un avis sur un livre qu’il n’a pas lu, d’un auteur qu’il ne connait pas). »
_______________________

Pareil, c’est lui qui est venu me titiller, pour me dire des absurdités. Résultat : lui non plus n’a pas lu le livre de Delacomptée sur La Bruyère. C’est un comble ! Ce type est un jean-foutre, qui cherche noise en premier. Chacun sait que ce n’est pas mon genre.
Je trouve regrettable que Jacuzzi, à nouveau, nous fasse là-dessus une leçon de morale. En plus, en se gourant sauvagement, lui le presque moraliste, le quasi-esthète, le demi-journaliste, et comme toujours la feignasse absolue !

Delaporte dit: à

A force de croire qu’on sait tout, on devient crétin ! Au moins, moi, en tant que croyant, et croyant en une substance infinie, normalement je suis vacciné. Normalement ! Et donc : mort aux cons !!!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rien de spécial,…rien à écrire,…je vais dormir,…

Pablo75 dit: à

« mort aux cons !!! »

Attention, Delaporte: ça c’est un appel au meurtre de masse !!

Pablo75 dit: à

Delaporte dit: 4 septembre 2019 à 23 h 11 min

Court c’est l’un de ces « vieux corbeaux » dénoncés par La Bruyère:

« Et en vérité, je ne doute point que le public ne soit enfin étourdi et fatigué d’entendre, depuis quelques années, de vieux corbeaux croasser autour de ceux qui, d’un vol libre et d’une plume légère, se sont élevés à quelque gloire par leurs écrits. Ces oiseaux lugubres semblent, par leurs cris continuels, leur vouloir imputer le décri universel où tombe nécessairement tout ce qu’ils exposent au grand jour de l’impression : comme si on était cause qu’ils manquent de force ou d’haleine. »

christiane dit: à

@hamlet dit: 4 septembre 2019 à 22 h 57 min
Ce rêve d’éléphant est grandiose. Brusquement on s’envole. On décolle. Prisons de Piranèse. Bibliothèques infinies d’Eric Demazières sur les pas de Borges.
Mais comment faites-vous pour soudain effacer les limites su sensé ?
Alors on ne s’ennuie plus. Vous crevez la bulle des mesquineries. On rêve. On vole…

A l’autre pôle des rêveries nocturnes, cette supposition de Marc Court reliant les frères inconnus de Gavroche à ces non-dits dans la vie de Victor Hugo. La création peut tout… inscrire dans une fiction un secret de famille que personne ne pourra déchiffrer.
La RDL a de beaux mystères inscrits dans les marges des commentaires.
Je pense aussi à cette quête d’un livre d’enfant disparu par Clopine et à la générosité de Lavande, M.C.,C.P. qui partent, casque d’explorateur sur la tête, boussole en main, trois petits Tintin-détectives sur les traces possibles de ce livre dans la marée des romans de la rentrée. Poussez tous ces livres nouveaux, ces prix littéraires en attente (auteurs sur les starting blocks), ils cherchent le conte de Clopine.
Où trouver ces quêtes folles ailleurs ? un éléphant berçant le sommeil de trois enfants (malgré les courses des rats), immense soudain (200 km de courtines intérieures) ; une des filles illégitimes de Victor Hugo, à Guernesey, appelée Coelina ; un petit livre cartonné édité par la Farandole de la fillette clopine (rappelant à Rose pour Nathalie Sarraute, des retrouvailles avec un autre livre de l’enfance, Le prince et le pauvre) et celui de Dagognet déniché par Et Alii, plein d’images à rêver.

x dit: à

Planétaire ? International en tout cas.
Comme on a évoqué 1848 et le yiddish (ici en version politique) voici des « Choses entendues » : la traduction (3) de l’adaptation allemande par Georg Herwegh (2) du poème de Shelley, « Song to the men of England » (1)

Transcription et traduction en français du texte yiddish qui apparaît seul sur la page donnée en lien :

Un du akerst un du zeyst / Et tu laboures, et tu sèmes
Un du fiterst un du neyst. / Et tu nourris et tu couds
Un du hamerst un du shpinst / Et tu forges et tu files
Zog, mayn folk, vos du fardinst? / Dis-moi, mon peuple, ce que tu gagnes?
Kling-klang, kling-klang! / Cling-clang, cling-clang!
Klapt der hamer mit zayn gezang! / Font le marteau et sa chanson !
Kling-klang, kling-klang!
Tserayst di keytn fun shklafn-tsvang! / Rompez les chaînes de l’esclavage !
Vebst dayn vebshtul tog un nakht, / Tu tisses sur ton métier jour et nuit
Grobst undz ayzn fun der shakht, / Tu extrais pour nous du fer de la mine
Brengst di shefe undz arayn, / Tu nous apportes la corne d’abondance
Ful mit tvue un mit vayn. / Pleine de grain et de vin.
Kling-klang, kling-klang…
Nor vu iz dayn tish gegreyt? / Mais où est ta table mise ?
Nor vu iz dayn yontef kleyd? / Mais où est ton habit de fête ?
Nor vu iz dayn sharfe shverd? / Mais où est ton épée aiguisée ?
Velkhes glik iz dir bashert? / Quelle joie t’est destinée à toi ?
Kling-klang, kling-klang…
Shafst undz oytsres on a shiyer, / Tu produis pour nous des trésors sans limite
Altsding – nor nit far dir; / Tout – mais pas pour toi ;
Un far zikh hostu in noyt / Et pour toi dans la misère,
Nor geshmidt a shvere keyt… / Tu as juste forgé une solide chaîne
Kling-klang, kling-klang…
Man fun arbet oyfgevakht, / Homme, éveille-toi de ton travail,
Un derken dayn groyse makht, / Et réalise ton grand pouvoir
Ven dayn shtarker orem vil, / Si ton bras fort le veut
Blaybn ale reder shtil. / Tous les rouages s’immobilisent.

https://soundcloud.com/yiddishkayt/akerst-kremer

Quant à la chanteuse, Isa Kremer, née en Bessarabie, elle a étudié le chant en Italie (à Milan), est revenue en Russie puis en Ukraine, à Odessa, qu’elle dût fuir pour la Pologne, puis Berlin, puis Paris ; elle vécut ensuite aux USA et finalement en Argentine (où elle épousa, je ne vous le donne pas en mille, trop facile : un psychiatre).

Marie Sasseur dit: à

Si les séniles s’envolent avec l’éléphant, tu vois, c’est que tu bouges bien les oreilles, comme Dumbo.

Napoléon en souhaitant mettre un éléphant sur la place de la Bastille, importait ainsi tout l’imaginaire d’Orient.

Moins connue que celle de Rome, cette fontaine porte avec l’elephant de lave, une légende sicilienne.
Elle sert de repère à la foule,qui se rassemble les soirs d’été, sur la place du Duomo, à Catane.

https://www.siciliafan.it/wp-content/uploads/2013/08/elefante.jpg

Marie Sasseur dit: à

A la grande bibli, hier, Ultrabright avait invité une jeune écrivain de 29 ans.
Je pense qu’elle a des origines brayonnes, selon les standards de la rdl. Elle propose un bouquin, l’amour trash est dans le pré

La mine de dégoût, de A.Nothomb, quand elle a livré son impression à la lecture de la première scène, une jeune fille découvre l’amour, avec pour fond sonore les crises du cochon qu’on égorge.
Les Goncourt qui ces années passées avaient promu des trucs hardcore, n’ont pas retenu la ferme de Coulon. A quoi on a échappé , dieu merci !au paradis d’une cochonne.

Marie Sasseur dit: à

« J’ignore de quoi ce pourrait être le nom mais, au-delà du simple signe ponctuation, un procédé rhétorique y est frappant : la parenthèse. Deux par page en moyenne pendant trois cents pages. Qu’est-ce qu’il intercale !  » Passou.

Une parenthèse,ici, c’est la forme typographique appuyée pour signaler au lecteur, qu’O. Rolin se livre à de très longues digressions.

La digression, qu’est-ce que c’est ?
C’est un procédé rethorique qui permet à l’auteur d’eviter que son lecteur/auditeur s’endorme d’ennui dans la trame principale. Alors il interpelle, tiens ça me fait penser, il faut que je te raconte ça.
Ne croyez pas que c’est aisé de maintenir l’attrait du lecteur qui se barbe dans l’histoire principale, surtout quand il n’y en a pas, comme ici dans extérieur monde. Alors on digresse, on digresse, et pour finir, on relit Hugo.
C’est par là qu’il fallait commencer.

Bonne journée.

Bérénice dit: à

Ah enfin des posts témoignant du bel esprit positif de Marie Sasseur toujours à l’affût et à la recherche de details aussi croustillants qu’importants. Le cochon , parlons en. Ils sont nombreux et sont servis en grillades, rôtis. Charcuteries, filets mignons, lards gras et maigres, saindoux, sautes, petits salés Leur peau est utile à la fabrication d’objets en maroquinerie, ils ont fourni à l’homme insuline et valves cardiaques dans l’attente de produits de synthese. Et de nos jours en langage courant servant à qualifier les personnes aux moeurs douteuses ou ceux qui ne manquent pas d’air. Dans ma region, il n’était pas rare d’entendre au lieu de: ben mon salaud!, ben mon cochon !pour éviter la vulgarité. Leucémies sont encore en usage dans la confection de certains pinceaux.

Cochon » est une insulte remontant au Moyen-Âge. En effet, un cochon est par nature un animal sale et répugnant vivant dans la crasse. C’est au XIIIe siècle que cette expression apparaît : celui qui ne respecte pas ses engagements ne vaut pas mieux qu’un porc, un cochon.

Bérénice dit: à

Ils ( les cochons) et non pas leucémies. Correcteur ?!

Bérénice dit: à

Je suppose que tout le monde a lu celui ci , j’en étais d’être aux premiers ,la métaphysique, stupeur et tremblements. J’avoue avoir été déçue puis y repensant j’y ai vu un conte qui épouse la définition de cet opus rapidement lu.

https://mobile.francetvinfo.fr/culture/livres/roman/frappe-toi-le-coeur-d-amelie-nothomb-un-conte-acide-et-delicieux_3290331.html?gclid=EAIaIQobChMIt-6Sr4u55AIVFODtCh0QtAlGEAAYASAAEgLqU_D_BwE#xtor=SEC-913-GOO-%5BLivres%5D-%5Btitle%5D-S-%5B%5D&xtref=https://www.google.com/

Bérénice dit: à

Lavande, en hommage au cinéaste?

Bérénice dit: à

Chevillard à je crois fait allusion au dernir né d’Amelie: « dommage que la faim n’éponge pas la soif  » cela signifierait il qu’il serait nécessaire d’y consacrer un détour?

Marie Sasseur dit: à

Puisqu’on est dans les éléphants, saluant bien sûr cet hommage a un personnage très romanesque, le général de Boigne, j’ai un éléphant à la maison.
Je l’ai rapporté des US, Al. ( Tuscaloosa)
Une statuette ,emblème d’une équipe de foot.

christiane dit: à

@renato dit: 4 septembre 2019 à 18 h 27 min

Ce livre de Juan Rodolfo Wilcock : La synagogue des iconoclastes, c’est celui qu’évoque Serge Kantorowicz dans le film-reportage. Le lien avec ces toiles somptueuses.
Pour les encres du Roi des Schnorrers, l’accès est plus difficile. Les collages et grattages qu’il leur impose permet d’approcher cet homme volubile qui enchantait le stetl. Les citations ici permettent, un peu, d’imaginer.
Hubert Haddad, lui, est parfaitement à l’aise dans l’univers abstrait/expressionniste de l’artiste. Bien aimé les musiques qui parfois couvrent la voix de S.Kantorowicz.
Ce qui reste impressionnant c’est la façon dont il fait naître un chandelier ou un personnage du bout e sa brosse qui fouaille la matière colorée. Et ces bleus azuréens qui soulignent, presque imperceptibles, l’architecture de la synagogue.
https://www.youtube.com/watch?v=0dQ4fpqD-Vo&feature=youtu.be
Je suis heureuse, puisqu’elle n’est pas à Paris, que Et Alii puisse par ce film approcher l’exposition.

Bérénice dit: à

la mythomanie est elle transmissible. A moins que ce ne soit que de l’humour . Perso, je ne pourrai pas les pieds dans un pays où l’on n’est jamais à l’abri de rencontrer un psychopathe armé ou non mais qui témoigne d’une volonté de vous faire la peau. Peut être qu’entre eux, se reconnaissant, ils s’épargnent mais n’étant pas certaine d’appartenir à cette confrérie, je m’abstiendrai.

Bérénice dit: à

Mettrai. Pour pourrai, le correcteur n’y est pour rien une fois de plus.

christiane dit: à

@Lavande dit: 5 septembre 2019 à 8 h 39 min
J’ai bifurqué à cause de ce petit film (mis en lien) montrant Serge Kantorowicz travaillant à sa série de toiles sur le thème de « La synagogue des Iconoclastes ».
Les musiques que l’on entend m’ont rappelé celles de « Loin de Garbo » (les arrangements d’alexis ciesla avec cette clarinette (Quentin Degeorges ou Adrien Philippon) une musique parfois proche du jazz et parfois du klezmer, cette tradition musicale instrumentale des Juifs ashkénazes.
Tout cela parle de racines… d’un héritage culturel.
L’évocation de sa grand-mère est bouleversante.

Fiammeta dit: à

Wright Morris quel bel univers photographique!
On ne s’en lasse pas.

Fiammeta dit: à

Wright Morris.
Pourquoi donc employer des formules un peu creuse comme  » l’essence du visible  » à propos de ses photographies?
Cela demande un effort autre d’analyse iconologique à notre avis.

Fiammeta dit: à

Wright Morris
Un photographe à suivre, assurément!

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