Le discours de la méthode de Stanislavski
On hésite toujours à s’emparer pour la première fois de ce que la rumeur désigne de longue date comme « la bible du métier » quel que soit celui-ci. C’est impressionnant ; on craint que la moindre critique ne soit prise pour un blasphème ; on anticipe une déception. Bref, on y va souvent à reculons. Mon cas lorsque j’ai reçu l’édition de poche de La Formation de l’acteur (traduit de l’anglais par Elisabeth Janvier, 352 pages, 9,10 euros, Petite Biblio Payot) de Constantin Stanislavski (1863-1938), d’après une traduction du russe en anglais, incomplète, largement amputée de pages sur les improvisations, mais il faut s’en contenter pour une sombre histoire de droits qui dure depuis un demi-siècle.
Ce fut « la » référence sur toutes les planches et dans tous les studios du monde depuis sa parution en russe en 1936. Aussi bien pour les conservatoires d’art dramatique que pour l’Actors Studio new yorkais (Lee Strasberg n’a jamais caché d’où il tirait sa méthode, au contraire). Et lorsqu’on a vaincu cette appréhension initiale, il nous encore affronter la préface de Jean « TNP » Vilar. Non qu’elle soit mauvaise mais il ne cesse de décourager le lecteur d’aller plus avant dans sa lecture, ce qui est assez inattendu : il le prévient, et le lui répète, qu’il va se perdre dans « le labyrinthe sans fin du système », grande machinerie explicative mise au point par l’auteur pour mettre de l’ordre dans l’inexprimable. Du moins est-ce ainsi que Vilar voit les choses. Or, dès que l’on y plonge, on est frappé au contraire par la rigueur de l’exposition, la clarté de l’explication, la logique de la démonstration. Un système ? Va pour « système », d’autant que l’auteur lui-même le revendique mais sans sa dimension maniaque. Il n’y manque rien de la plus grande vertu du comédien (le caractère) ni de son démon (l’inquiétude). Aussi on ne comprend pas vraiment ses réserves devant ‘homme qui, avant de mettre de l’ordre, effectivement, dans ses idées sur l’art et la manière de jouer, fut le premier interprète de Tchékhov et de Gorki, et créa leurs pièces au Théâtre d’Art de Moscou qu’il avait fondé.
La forme du livre est particulière. Elle se veut vivante et pédagogique. Stanislavski la présente comme une demi-fiction dialoguée. Le personnage principal du nom de Tortsov incarne l’auteur en acteur accompli et professeur ; l’étudiant qui tient son journal et raconte ses échanges avec le maître incarne Stanislavski dans sa jeunesse. Un peu alambiqué mais fluide. C’est de Iago qu’il s’agit, le machiavélique et très bavard (1097 vers, un record !) officier au service du général vénitien Othello. Et quand on n’est plus dans Othello, on est dans Hamlet. Le plus important, ce sont les grands principes qu’on peut en tirer. Ils reposent pour l’essentiel sur l’émotion et les lois naturelles. Les voici en vrac :
– Ne pas répéter sans cesse, ni trop longtemps à la même place, qui est devenu trop familier
– Eduquer son appareil psychique pour créer la vie intérieure du personnage à interpréter, compter sur l’appareil physique pour en exprimer avec précision les sentiments.
– Vivre son personnage intérieurement avant de donner de son expérience une manifestation extérieure.
– Ne représenter extérieurement que ce que l’on a d’abord éprouver intérieurement.
– Ne privilégiez pas la technique par rapport au charme personnel, ni l’inspiration aux dépens de la technique.
– Ne pas travailler pas face à un miroir afin de ne pas s’observer de l’extérieur plutôt que de l’intérieur.
– Ne pas exploiter ses capacités à des fins personnelles mais au service de l’art.
– L’imitation n’a rien à voir avec la création artistique. D’abord assimiler le modèle.
– Bannir les émotions théâtrales qui ne sont que des imitations artificielles de la forme extérieure et physique des sentiments.
– Fuir le jeu mécanique à base de jeu outré
– Nul besoin d’une vraie épée pour tuer le roi ; on peut même le faire sans épée. Pas davantage nécessaire d’avoir une allumette pour allumer le feu. C’est l’imagination du comédien qui doit brûler.
– Ne pas oublier que seule le « comme si » permet de faire passer de la vie de tous les jours dans le domaine de l’imagination.
– S’entraîner à résoudre le problème que tout comédien affronte, à savoir : s’exprimer dans un décor déjà préparé.
– S’intéresser à quelque chose sur la scène (un détail, un objet) pour détourner son attention de la salle, la concentration est à ce prix.
– Délimiter un champ d’attention (petit, moyen, grand)
– Installer un objet imaginaire sur le quatrième mur pour éviter d’accommoder son regard sur des fauteuils d’orchestre.
– Ne pas oublier que la tension musculaire empêche la vie intérieur de s’exercer normalement. Se détendre pour ne pas gêner le jeu.
– Le talent sans travail n’est rien de plus qu’une matière brute.
– Justifier son rôle, croire à la vérité de ses sentiments, ne rien sacrifier à la vie intérieure, toujours faire confiance à sa mémoire affective.
– Réactiver les émotions déjà vécues.
– Tenir la ligne de comportement (physique et psychique) du personnage.
– Tenir la ligne de force de la pièce qui en est la continuité.
Il est vrai qu’après une telle leçon, on se fiche bien de savoir si la dague d’Othello est d’acier ou de carton. ; mais on se demande toujours comment un comédien s’y prend pour doter son personnage d’une âme. Ni du travail, ni de la technique, ni de l’expérience. Le secret est en soi. Stanislavski fait accoucher l’esprit du comédien. De la maïeutique appliquée à la scène. Un système ? Non : une méthode. Juste une méthode, mais universelle. Un brin austère, raide, sévère : Stanislavski attachait les mains des jeunes comédiens pour que leurs gestes ne viennent pas au secours d’une voix terne ou d’un regard vide). Un bréviaire mais qui tire sa beauté de son idéalisme même.
(« Illustration D.R. ; « Constantin Stanislavski en Don Juan en 1889 photo D.R.)
583 Réponses pour Le discours de la méthode de Stanislavski
Relire Le Paradoxe sur le comédien, c’est de Diderot, mes petits chéris.
Tout ça c’est de la blague. C’est une idéologie naturaliste. Diderot dit exactement le contraire.
Ce qui fait peur à Stanislavski (à l’origine de son idée de l’acteur), c’est qu’un être humain, comme le dit avec tant de candeur et d’aplomb notre grand Pascal, c’est qu’il n’a pas de Moi. Il n’est qu’apparence. Voilà le fond du problème, mes pauvres chéris !
Toute la théorie de Stanislavski repose sur une vision à la fois idéaliste et naturaliste de l’homme.
Diderot est bien plus révolutionnaire et bien plus grand penseur du jeu d’acteur en ne voyant en lui qu’un instrument plus ou moins doué pour donner l’apparence de l’être.
Et ça, mes petits chéris, c’est bien plus angoissant que tout !
Un acteur est comme un chef d’orchestre. Il a une partition à jouer. Il n’est pas plus impliqué dans son personnage qu’un chef d’orchestre dans la partition qu’il joue devant son public. La musique le traverse comme un personnage traverse un acteur.
Il y a des acteurs plus ou moins doués. C’est tout. Avez-vous vu déjà le jeu de Robert Hirsch dans Tartuffe ? Il n’y a rien de plus remarquable comme jeu d’acteur. C’est la perfection quasi absolue. Faut-il penser pour autant que Robert Hirsch ait jamais eu besoin de se mettre dans la peau de Tartuffe pour arriver à ce prodigieux jeu d’acteur qui est le sien dans ce rôle ? Mais pas une seconde ! Il sait simplement jouer admirablement bien cette partition-là.
C’est comme Le Sacre du Printemps de Stravinsky. L’interprétation de Stravinsky (chef d’orchestre) est médiocre. Mais écoutez celle de Pierre Boulez, qui est sublime. Boulez est un bien meilleur chef d’orchestre que Stravinsky, pourtant le compositeur de l’œuvre.
C’est pareil pour le jeu d’acteur. La théorie de Stanislavsky, c’est de la foutaise.
Ce qui se noue dans le jeu de l’acteur, c’est ce que dit Pascal qui est tellement au-dessus de tous les penseurs d’Occident — quand il dit que c’est en s’agenouillant que vient la foi. C’est là une pensée tellement grande, tellement profonde ! Tellement vaste par son champ d’application.
La répétition (due au hasard) crée de la nature. C’est ça mes pauvres petits chéris, qui est horriblement incompréhensible et si angoissant !
La Nature n’existe pas. Mais la Nature se crée par la répétition. Un autre grand penseur du XIXè siècle a repris et développé cette très grande idée, c’est Ravaison dans son bouquin édité par Michel Serres et son équipe : De l’habitude.
C’est autrement plus profond que les théories de ce pauvre Stanislavsky qui ne comprend rien ni à l’homme ni à l’acteur.
Stanislavsky est simplement victime de la langue russe, qui se passe de la copule du verbe être. Il a créé sa théorie de l’acteur (qui est en réalité une théorie métaphysique) pour combler ce vide de la langue russe.
Et ça vous en bouche un coin, hein, mes petits chéris !
L’être n’est qu’apparence. C’est ça le truc.
L’habit fait le moine. Pascal a de très beaux et très grands aphorisme à ce sujet quand il parle de l’habit de l’avocat qui fait tout le respect des lois.
N’avez-vous donc jamais éprouvé toute l’angoisse qui existe derrière de tels « pensées » chez Pascal ? Pascal n’est pas à mettre entre toutes les mains. C’est le plus grand destructeur de l’idéalisme occidental. Mais qui est capable de le comprendre (à part moi, il va sans dire !) ? Très peu de monde en vérité ! Tout le monde a pris l’habitude de le lire à contre-sens, à part Clément Rosset, le plus grand lecteur actuel de Pascal. Le plus grand, oui !
Baltasar Gracián dit lui aussi (et c’est en cela qu’il est profond, scandaleux et un très grand penseur) que l’apparence fait tout l’être.
Le monde n’est qu’un ensemble de reflets, autrement dit.
Un acteur joue des reflets de l’être. Il n’a pas et ne peut pas incarner ce qui n’existe pas !
Bon, j’ai assez parlé pour ce soir… !
…
…va pour la Bible du métier,!…
…et à relire le Paradoxe sur le comédien de Diderot,!…
…
…des préceptes à s’embaumer aux rôles,!…des trois coups,!…sur planches,!…
…faire le clous du spectacle,!…pour le public à Capharnaüm,!…
…
…déjà comme les séries télévisées,!…les rires forcés du public, sur bande d’enregistrement synchronisé,!…
…
…Oui,!…là, il faut rire,!…ou pleurer, et perdre son temps,!…
…
…YouTube – Christophe – les marionnettes( 1965 )
…etc,!…
…
…Oui,…la Formation de l’acteur,!…
…la cuisine pour son Utopie,!…etc,!…
…
Je penche plutôt du côté de l’apparence travaillée, chez tout acteur, que du côté vie intérieure de l’être … Valable pour tout humain.
C’est le geste qui nous fait, c’est l’habit qui nous transforme. Vous imaginez un juge rendant la justice en clown au nez-rouge?
La preuve élyséenne ! Essayez d’être président et normal … vous n’y parviendrez qu’en simulant la normalité. Car c’est dans le mensonge créatif que l’homme est le meilleur des mammifères, pas dans la sincérité…
Alors, Stanislavski…. bof !
Pas de mensonges dans ce programme, JC !
http://www.jazzaporquerolles.org/festival-jazz-a-porquerolles
LA MÉTHODE DE STANISLAVSKI
Pour un acteur d’aujourd’hui ?
Et pourquoi pas les règles de Théophraste Renaudot pour un jeune journaliste débutant dans le multimédia contemporain !
Et dire que WGG nous a souvent répété qu’il n’aimait pas le théâtre !
Bien au contraire : mensonges éhontés !
A cette date, les travaux de sape étant terminés, les Compagnons du Spinnaker auront mis le cap vers le large… et l’ile de Porquerolles aura disparu des écrans musicaux.
A sa place, il restera le vide, le silence, les questions sans réponse ….
Je ne te verrai pas a Porquerolles, JC, ça ne m’étonne pas !
On ne se verra pas, Jacky !
Je pars en vacances à La Courneuve pour deux semaines : un « Atelier Djihad » organisé par un pote palestinien Mouloud Ben Baskulanth*, avec des spécialiste EI, des purs et durs.
De toute façon, le programme est médiocre : Archie Shepp …. usé, fini, le mec !…
*ça faisait longtemps que j’avais envie de la faire, cette vanne idiote. A 52 balais, on peut rester gamin, non ?
C’est drôle, le seul moment ou il se passe quelque chose de bien a PQ, tu t’en vas !
La danse a déjà commencé.
Etre acteur, c’est ça !
Non, être acteur, c’est ça !
Etre acteur, jouer, interpréter ;
d’abord, que l’on doive monter sur scène
ou que l’on reste dans le public,
seul compte le résultat !
C’est-à-dire la magie
de la conviction.
Que les moyens d’y parvenir
restent l’apanage des gens de spectacle !
Il est juste étrange que l’on puisse
être sensibles à tant de qualités
de spectacles différentes,
des mécaniques grossières et sans âme
aux miracles de transcendance.
Degoûzédécouleuriquement.
N’est-on pas comédien au théâtre et acteur au cinéma ?
Les illustrations sont à dégoûter d’aller au théâtre !
Le cinéma c’est la vie !
…et la GPA ? c’est pas dégueulasse, la GPA ?….
A lire également par les écrivains. Ce sont deux métiers qui se ressemblent plus qu’on ne dit, il me semble.
… et JC ?, c’est pas dégueulasse, JC ?
Dommage qu’on n’ait pas enregistré Sarah Bernhardt glapissant ces « tables de la Loi » du théâtre. Le plumeau de la modernité est heureusement passé par là.
Widergänger dit: 4 juillet 2015 à 0 h 35 min
L’être n’est qu’apparence. C’est ça le truc.
Expliquez-nous le truc, svp.
Allons GPA ! Allons …
Deux mecs couillus se marient et ces deux cons s’achètent un ventre de femme pour « s’offrir » un bébé, enfant qu’ils ne sont naturellement pas foutu de faire « entre hommes » !!!
Se payer un bébé, louer un ventre, c’est bien plus dégueulasse que moi, pauvre cervelle folle…
Désolé pour le théâtre antédiluvien russe, et Stanislavski, mais le billet n’est guère bandant…
OK ! si ça ne me plait pas, au lieu de faire le sprountz chez Passou, je m’en vais. Bonne journée, les acteurs !
Attila
le neuneu de PQ ne supporte que les personnes niaises et condescendantes, c’est un pervers,pitoyable – il a trop peur de votre oeil aiguisé
JC….. dit: 4 juillet 2015 à 8 h 37 min
demi-neurone est fâché avec son dieu commerce
Stanislavski, comme nous le montrèrent Jacques Charon et Robert Hirsch (le chorégraphe de la grâce pascalienne Widergänger a raison de le citer) dans leur interprétation révolutionnaire du Lac des Cygnes, devait pas mal de choses à la danse.
Il aura beaucoup pompé à la source de la substantifique moelle de la pratique de Petitpa et d’Ivanov.
Il se sera fabriqué son exosquelette avant l’heure ne laissant que quelques poussière d’os à Lee Strasberg.
Jacques Lecoq, le grand prof de théâtre, l’avait je pense bien compris quand il disait : « Il faut être dans l’acte comme le corps est dans le monde. »
Marilyn Monroe fera d’ailleurs don de son corps à cette théorie via l’hôpital de l’Actor’s Studio.
« Ne représenter extérieurement que ce que l’on a d’abord éprouvé intérieurement. »
–
Même la mort ?
Ouf, c’est mieux le rideau rouge et or, Passou, mais ça fait plus music-hall que théâtre !
http://livre.fnac.com/a6012402/Jacques-Barozzi-Lieux-de-spectacles-et-vies-artistiques
« Même la mort ? »
Surtout la mort, comme Romy Schneider, sinon à quoi bon le théâtre, Deneb !
Comme ça, Deneb !
https://www.youtube.com/watch?v=4ANN_ZbS5Yw
Installer un objet imaginaire sur le quatrième mur pour éviter d’accommoder son regard sur des fauteuils d’orchestre.
–
par exemple une bouteille de rosé de Provence dans un seau à glacer
des spécialiste EI
–
Eng*ins im#pro*visés ou Et*at I*sl%ami$que ?
Quand JC sort, côté cour, D. entre, côté jardin : quel comédien !
JC….. dit: 4 juillet 2015 à 7 h 45 min
…et la GPA ? c’est pas dégueulasse, la GPA ?….
–
Là où l’adoption est pour l’enfant une tentative de réparation du dommage subi par son abandon irrévocablement acté d’un point de vue juridique, ou bien la mort de ses parents biologiques, la GPA est particulièrement ignoble dans le sens où elle fabrique cet abandon.
Comment ces enfants, parvenus à l’âge de l’adolescence, pourront-ils accepter ce que leur ont infligé leurs « parents » (il y en aura 3 concernés !) par pur égoïsme et sous le couvert fallacieux de « l’amour », de « l’affection », et de l’argent pour le troisième ? Il leur faudra une bonne dose de pardon.
Au vu de cela, comment accepter que l’Union européenne prenne la défense de telles pratiques ? Si des actes sont déjà commis, pourquoi ne pas arrondir les angles dans l’intérêt de l’enfant en acceptant la filiation : c’est un argument qui se défend, mais alors pourquoi aussi ne pas lourdement condamner les parents ainsi que la mère biologique pour ce qu’ils ont fait ? Car s’il n’y a plus rien de dissuasif, cette pratique ignoble se répètera sans limite.
A ça chapitre la, il faudrait faire condamner lourdement vos parents pour le préjudice subit ici !
GPA égale JCD !
Attila, vous pouvez toujours essayer de détourner la conversation en faisant de l’humour, mais cela montre que vous n’avez en définitive aucun argument.
L’abandon organisé, prémédité, avec de l’argent à la clef, est de fait un acte ignoble qui pour moi entre dans la catégorie des crimes de traite humaine.
Connaissez-vous la convention de La Haye qui comporte une partie régissant les règles de l’adoption en interdisant notamment toute rémunération ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_de_La_Haye_%281993%29
Croyez-vous qu’on puisse passer outre ?
« Et comment voulez-vous que les journaux gardent la mesure, lorsqu’un maître du théâtre contemporain tel que M. Emile Augier perd lui-même toute logique? Je dirai jusqu’au bout ce que je pense, puisque me
voilà lancé. On nous a raconté comme quoi M. Augier avait insisté auprès de M. Perrin pour donner le rôle de Clorinde à madame Sarah Bernhardt; M. Perrin aurait préféré madame Croizette; mais l’auteur exigeait madame Sarah Bernhardt, dont le talent sans doute lui semblait préférable. Dès lors, quelle est
notre stupeur de lire, dans la lettre écrite par M. Augier, ces deux phrases que je détache: «Je maintiens qu’elle a joué aussi bien qu’à son ordinaire, avec les mêmes défauts et les mêmes qualités, où l’art n’a rien à voir… Soyons donc indulgents pour cette incartade d’une jolie femme, qui pratique tant d’arts différents avec une égale supériorité, et gardons nos sévérités pour des artistes moins universels et plus sérieux». Mais, dans ce cas, pourquoi M. Augier a-t-il voulu absolument confier le rôle de Clorinde à madame Sarah Bernhardt? Si «l’art n’a rien à voir» chez cette comédienne, s’il y a, à la Comédie-Française, des artistes «moins universels et plus sérieux», encore un coup pourquoi diable l’auteur a-t-il fait un si mauvais choix? Je ne saurais m’arrêter à cette idée que M. Augier a choisi madame Sarah Bernhardt
parce qu’elle faisait recette; cette supposition serait indigne. Il y a donc manque de logique. On ne lâche pas de la sorte, en faisant de l’esprit, une artiste au talent de laquelle on a cru. »
Emile Zola à propos de la Voix d’or.
Iago, sors du rideau ! It smells good.
Adopter des enfants contrer rénumération, c’est courant chez les riches, voyez Madonna ou Johnny…
Adopter ou acheter ?
La GPA est une terrifiante ignominie, digne des dévoyés sodomites sans moeurs et sans culture !
Attila dit: 4 juillet 2015 à 11 h 04 min
Adopter des enfants contrer rénumération, c’est courant chez les riches, voyez Madonna ou Johnny…
–
s’il y a eu paiement, c’est ignoble.
« ce que leur ont infligé leurs « parents » (il y en aura 3 concernés !) par pur égoïsme et sous le couvert fallacieux de « l’amour », de « l’affection », et de l’argent pour le troisième ? »
Une distinction haut de gamme, comme les andouilles 3A?
Maintenant, Attila, si vous voulez que la France révoque don adhésion à la Convention de la Haye, vous pouvez militer pour.
Puisqu’on est dans les dévoyés, les sodomites de la pensée, ce taré de Varoufakis accuse les préteurs à la Grèce … de « terrorisme ».
Il est malade cet enfilé bancaire ?! Tu prêtes, on te rembourse : logique, non ?
C’est vrai que ces gauchiss de Syriza et la logique… Ah ! les cons !!!
Existe-t-il une banque en France qui délivre ce nouveau produit?
Un crédit d’ achat d’ enfant pour les pauvres comme Attila.
10 h 31, vous le traitez de comédien, non c’est un vieux cabot aigri et névrosé, à dégager comme chez Scemama qui a tout compris
Benitoto veut faire son imprécacateur, c’est juste un petit aboyeur, le roquéquet de Porquerolles qui ne sait pas s’en débarrasser, voir les plaintes
Un crédit d’ achat d’ enfant
Attila a passé l’ âge de jouer à papa maman!
La question se pose depuis que la RdL existe, et elle est toujours d’acutalité : peut-on être plus con que Widergänger (JC étant hors concours évidemment) ?
Je vous saurais de cesser de nous prendre pour des c.ns, JC et moi.
Merci.
JC….. dit: 4 juillet 2015 à 8 h 51 min
Usurpation de pseudo.
(Post précédent : je vous saurais GRÉ)
Mon U. chéri, avec cette chaleur les trolleux finissent de perdre la tête et l’orhtographe .
Les pauvres diables !
Pfff …
ça colle (presque) avec le sujet du jour et l’époque : on réinvente le caf’conc et les comiques troupiers. A droite Georgius Oh ! Oh ! Il travaille du chapeau, à gauche Dranem Quand on n’en a pas, au centre Georges Milton Pouet ! Pouet !
« l’orhtographe », Daaphnée ? Hi hi hi hi.
Les trolls ne me gênent pas et ne gênent pas non plus JC. Ceux qui nous exaspèrent, ce sont les imbéciles, les bobos de gauche comme disent les sociologues.
On peut être de droite, et même pour une droite forte, sans être un âne. Voilà ce que ne comprennent pas les contempteurs de JC (et de ma personne).
Ne nous laissons pas abattre, Daaphnée. Surtout à l’heure du rosé.
Par comparaison, Le biopic d’Eisenstein au Mexique par Peter Greenavay semble plus exaltant !
Étrange, quand JCD sort côté jardin, ueda entre côté cour !
Daphnee reine du triolisme ?
High rioto dit: 4 juillet 2015 à 12 h 04 min
« La question se pose depuis que la RdL existe, et elle est toujours d’acutalité : peut-on être plus con que Widergänger (JC étant hors concours évidemment) ? »
Oui : votre commentaire le prouve … Félicitations.
Ne nous laissons pas abattre, Daaphnée. Surtout à l’heure du rosé.
Oui mais de sable, alors ..
Cela dit, sur cette question de. « droite », il me semble qu’il y a une lecture biaisée des positions.
Il y a des lucides qui ne s’en laissent pas conter par des positions de chapelle, non ?
Qu’en dites-vous ?
( Mon Jacounet, vous n’avez jamais rien compris .
Cela dit, ne le prenez pas mal. Moi-même je m’étonne qu’avec U. nous continuions un dialogue o, pourtant, les petits cailloux dans nos chaussures ne manquent pas ..Un sens qui nous serait commun du cheminement, peut-être ..)
Attila, D, je vous suggère de lire le petit récit écrit par Eliette Abécassis:
http://www.huffingtonpost.fr/eliette-abecassis/gpa-annuler-commande_b_7720204.html?utm_hp_ref=france
Attila dit: 4 juillet 2015 à 10 h 31 min
Quand JC sort, côté cour, D. entre, côté jardin : quel comédien !
oui ça remplit sa VDM
On signale, à 12h38, l’entrée en scène de Mado la niçoise.
« Daphnee reine du triolisme ? »
Attila, seriez-vous hétérophobe?
Seuls les crapules, sans foi ni loi, peuvent admettre l’idée d’acheter un ventre et son fruit ….
On en connaît ici, quelques uns…
Que Passouline les chasse, comme on élimine la charogne !
« Que Passou les chasse » hurle JC… bien sûr, comme Scemama a fait pour lui uhuhuhuhuh
Ventre ? Au sens de ventre d’une cruche. C’est affaire de connaisseur.
Je n’ai JAMAIS dit que je n’aimais pas le théâtre. J’ai simplement dit que le théâtre était mort. Ce n’est pas du tout pareil !
Ça revient au même, WGG. Ceux qui aiment le théâtre le trouve très vivant !
alors paf JC, tu l’avais pas vu venir celle-là à 15 h 02, in the baba duschnok
Mais non, tu comprends jamais rien, mon pauvre Jacquo. Ça fin it par être lassant.
le 0,5 neurone de pécu.l a eu une enfance épanouie, c’est ce qui le rend si intelligent le voici avec son géniteur bio
http://robinpinault.com/croqueursdebulles/wp-content/uploads/monpapa-241×300.jpg
15 h 42 min
décidément tujours aussi lourd ce wg
Lisez L’acteur-roi, de Florence Dupont. Ça vous ouvrira un peu l’esprit.
Tout ça me dégoute profondément.
Je peux vous dire qu’il va y avoir du monde en Enfer. Et je ne le souhaite pas, mais il y aura forcément du monde en Enfer si on continue à ce rythme-là.
L’idée qu’un caractère soit uni et suive une logique n’existe qu’au théâtre qui est une simplification nécessaire de la vie. Dans la vraie vie, il n’y a pas de logique des caractère parce qu’il n’y a pas de caractère en vérité. Il n’y a qu’une interaction d’un être avec le monde. On réagit plus ou moins bien, avec plus ou moins de pertinence à des situations qui nous sont faites. C’est dans l’interaction que les choses existent réellement pas en soi.
La logique du théâtre n’est pas la logique de la vie. La vie est chaotique, pas le théâtre.
Ha ben j’ai encore cru que c’étaient des enturbannés ! Mais c’est pas de ma faute, ou pas seulement, elle est vraiment faite pour zigouiller, cette illustration… Ca commence la psychose ! Ca m’en rappelle une, tiens :
– Jean !
– Oui c’est toi Hans ?
– Ja !
– Pan !
Enfin elle est archiconnue…
ZEUS….. dit: 4 juillet 2015 à 14 h 29 min
comme on élimine la charogne !
Oui faut encore la porter, hein !
Widergänger dit: 4 juillet 2015 à 16 h 00 min
La vie est chaotique, pas le théâtre.
Allez voir un spectacle de Jan Fabre, vous changerez d’avis.
Mais non ! L’art peut donner l’impression du chaos mais tout est calculé, voyons. Vous avez du mal à comprendre l’art.
Il est mort quand le théâtre, WGG ?
Quel jour, ou, à quelle heure ?
La photo 1, c’est le monologue du vagin ?
Ou en est votre roman, Michel ?
Attila, puisque vous traînée ici depuis quelques temps avec cette étrange pseudonyme, pourriez-vous me dire pourquoi Traube ne commente plus ici? J’avais une certaine sympathie pour lui en dépit de quelques incongruité. Je trouve que son absence crée un vide difficile à combler, pourriez-vous lui faire suivre s’il vous plait?
En fait, le théâtre, comme la poésie, ne sont plus dans le Théâtre et dans la Poésie, ils se sont déplacés ailleurs, si vous voyez ce que je veux dire WGG ?
Ce n’est pas le théâtre, qui est mort, c’est toute la création artistique et littéraire ; elle n’est pas morte, au reste, elle est simplement bloquée, ce qui revient au même. Elle est bloquée parce qu’en l’état, l’esprit humain ne trouve plus rien. La création scientifique se poursuit parce qu’il y avait de toutes manières beaucoup de travail d’analyse sur la planche (Poinca !).
Dans les disciplines littéraires et artistiques, il y a aussi d’excellents facteurs (Simon, Modiano etc.) ; de belles musiques sont toujours composées (voir cependant comment la musique numérique se traîne encore dans l’imitation de par exemple la guitare en bois du gros Lulu…), d’excellentes toiles peintes.
Mais sinon, en dehors des types qui vomissent sur la scène, des machins que l’on fait exploser à je ne sais combien de mille pieds sous le nom filandreux de happening et tutti quanti, de révolution révolutionnante, peau de zébi* !
* Je voudrais bien voir ce que c’est, un zébi, et si la peau est si terrible que ça…
D., TKT, ne vient plus ici à cause de vous, et vous le savez très bien, en parfait faux cul que vous êtes !
Oui ce texte d’Eliette Abecassis a le mérite de questionner. Cependant c’est bien maladroitement écrit.
Par exemple, Sergio, le film Victoria, dont parle Sophie dans sa Republique, long plan séquence de 2 h20, n’a été possible que grâce à toute la théâtralité dont est nourri le réalisateur ainsi que les interprètes comédiens…
Comme c’est curieux !…
Il me semblait que cet épouvantable snob de Traube, la honte du blog à Passou, le paillasson de l’art put, la concierge des grands bourgeois, s’était radicalisé en devenant complètement kron ?!
Sous d’autres pseudos débiles, bien entendu ….
Et la remarquable actrice espagnole qui interprète Victoria n’a sans doute rien à apprendre de Stanislavsky !
Faux cul, disais-je : tandis que D. Caresse, JC insulte…
Eh bien non, Attila, ce n’est pas à cause de moi, mais à cause des multiples usurpateurs qui se sont fait passer pour moi et qu’il a confondu avec moi,ou même à cause d’autres commentateurs tél que JC, convaincu que c’était moi qui écrivait. Je trouve dommage ce peu de discernement et cette réaction disproportionnée. Par contre j’aurais compris qu’il ni viennent plus à cause de JC insuffisamment censuré, par sanction a l’égard de Pierre Assouline.
Et ueda, il en dit quoi ?
Ce qui est plus incompréhensible c’est que Passou ait censure TKT, d’après ce qu’il m’a dit !
Bon allée, Acte Iii
En fait, Jacques, tout le monde est un peu censuré ici, cela m’arrive plusieurs fois par jour et sans raison valable aucune, seulement il existe des techniques pour faire quand même passer son commentaire : reposter avec une nouvelle adresse mail et en changeant un caractère de ponctuation pour éviter le doublon. C’est le b a-va pour survivre ici.
C’est Daphnee qui m’a donné ce truc, de bouche à oreille,mais maintenant le délai de prescription est dépassé, je peux le révéler.
Daphnee qui, depuis aujourd’hui 12h 30 est en vacances pour près de deux mois.
Non mais D. il est plus utile à l’Etat qu’un joueur de quilles, puisqu’il s’occupe des soucoupes ; parce que elles, venir sûrement elles vont le faire ! Et l’affreux du calcul, c’est que c’est forcément la civilisation qui aura fait le chemin qui aura de l’avance sur l’autre… Et pas trois jours chômés, hein ! Moi s’ils essaient de me bouffer je me barre du chaudron en saut à la perche… Comme le gus du Struthof !
dégagez JC, comme Scemama l’a fait, vite, trop c’est trop
D. dit: 4 juillet 2015 à 18 h 16 min
en vacances pour près de deux mois.
Mais non c’est pas ça l’hastuce ! Faut faire tous les jurys… Des sacs d’or ! Faut aller les chercher en Bentley…
Je ne comprend pas cette volonté des Républiques de la Culture de me virer : Jazz, Art, sans compter Paul Edel où je suis obligé de ruser …
Pourtant, dieu sait si je suis aimable. A Porquerolles, on m’adore ! Va comprendre Germaine !…
Jacques, comment avez-vous pu prendre ce faux D. pour le vrai ? Je ne suis pas un génie littéraire, mais il y a certaines fautes d’orthographe que je ne commettrais jamais.
Cela étant, pour en revenir au cas TKT, je l’ai seulement brocardé. C’est lui qui s’est mis à m’agresser violemment et qui, par l’extrême vulgarité de ses propos scatologiques, a réussi à se faire détester par tout le monde.
Passouline a prévenu qu’il censurerait les propos haineux. Ne vous étonnez donc pas que TKT soit passé à la moulinette.
Par ailleurs, je constate que, comme TKT, vous m’assimilez à JC. C’est ridicule, vous n’êtes physionomiste question style et contenu.
Comme tout un chacun ici, j’ai le plus grand mépris pour JC, que je tiens pour un idiot doublé d’un pervers.
Boh Romulus et Remus ils devaient bien être virés de quelque chose… Les gus du Mayflower… Manon Lescaut… Les gars qu’on envoie dans les fusées c’est peut-être ceux qui payent jamais le café au boulot !
Épatants, ces conseils de Stanislavski. On dirait que Passoul les a délibérément choisis pour que chaque internaute incrusté ici se les applique à lui-même quand il se met à jouer la comédie devant son écran en espérant provoquer des réactions chez les collègues. Car ils ne valent plus pour les théâtreux d’aujourd’hui, ces conseils, mais bien plutôt pour les internautes qui se la jouent face à un public imaginaire bien réel…
– Ne pas répéter sans cesse, ni trop longtemps à la même place, qui est devenu trop familier (JC)
– Eduquer son appareil psychique pour créer la vie intérieure du personnage à interpréter, compter sur l’appareil physique pour en exprimer avec précision les sentiments (D).
– Vivre son personnage intérieurement avant de donner de son expérience une manifestation extérieure (Vie des bois).
– Ne représenter extérieurement que ce que l’on a d’abord éprouver (sic) intérieurement (Wildeganger).
– Ne privilégiez pas la technique par rapport au charme personnel, ni l’inspiration aux dépens de la technique (Daphnaée).
– Ne pas travailler pas face à un miroir afin de ne pas s’observer de l’extérieur plutôt que de l’intérieur (Rose).
– Ne pas exploiter ses capacités à des fins personnelles mais au service de l’art (MiniPhasme).
– L’imitation n’a rien à voir avec la création artistique. D’abord assimiler le modèle (TKT).
– Bannir les émotions théâtrales qui ne sont que des imitations artificielles de la forme extérieure et physique des sentiments (Attila).
– Fuir le jeu mécanique à base de jeu outré (Renato)
– Nul besoin d’une vraie épée pour tuer le roi ; on peut même le faire sans épée. Pas davantage nécessaire d’avoir une allumette pour allumer le feu. C’est l’imagination du comédien qui doit brûler (Hamlet).
– Ne pas oublier que seul le « comme si » permet de faire passer de la vie de tous les jours dans le domaine de l’imagination (Diagonal).
– S’entraîner à résoudre le problème que tout comédien affronte, à savoir : s’exprimer dans un décor déjà préparé (Bloom).
– S’intéresser à quelque chose sur la scène (un détail, un objet) pour détourner son attention de la salle, la concentration est à ce prix (Christiane).
– Délimiter un champ d’attention (petit, moyen, grand)(Rose)
– Installer un objet imaginaire sur le quatrième mur pour éviter d’accommoder son regard sur des fauteuils d’orchestre (Dexter).
– Ne pas oublier que la tension musculaire empêche la vie intérieur (sic) de s’exercer normalement. Se détendre pour ne pas gêner le jeu (Amélie N).
– Le talent sans travail n’est rien de plus qu’une matière brute (Bilhoreau).
– Justifier son rôle, croire à la vérité de ses sentiments, ne rien sacrifier à la vie intérieure, toujours faire confiance à sa mémoire affective (Giovanni san Angelo).
– Réactiver les émotions déjà vécues (Montaigne à cheval).
– Tenir la ligne de comportement (physique et psychique) du personnage (Polémikoeur).
– Tenir la ligne de force de la pièce qui en est la continuité (troll de Bouguereau).
Grèce : Sarkozy bénit tôt!
J’ai acheté et commencé le Stanislavski. Je repasse tout à l’heure.
Hurkhurkhurk.
« – Bannir les émotions théâtrales qui ne sont que des imitations artificielles de la forme extérieure et physique des sentiments (Attila). »
ça me va, Diagonal. ,Vous avez raison, comment n’avions nous pas su décoder le message subliminal de Passou ? Ces derniers temps il n’en finit pas de nous régler ses comptes, au point d’en oublier de nous parler littérature !
» «Il électrise…» a glissé le fidèle lieutenant Brice Hortefeux, dans l’un des apartés dont il a le secret. »
La France, ce pays aux mains de comiques troupiers dangereux.
De tragiques troupiers, plutôt.
Chaloux dit: 4 juillet 2015 à 19 h 14 min
Grèce : Sarkozy bénit tôt!
C’était donc le 115ème commentaire.
Belle fête !
https://vimeo.com/35540786
Diagonal dit: 4 juillet 2015 à 18 h 52 min
Vous doit-on un merci pour distribuer les rôles ?
Alors merci; à cette vie intérieure, vous y ajouterez le véritable secret de « la Méthode »: jouer juste.
Et jouer juste, pour la tragédie, c’est garder un peu d’humilité, toujours. Une notion, je le conçois, fort éloigné de la société du spectacle que vous convoquez ici. Au mépris de ce qui constitue « l’âme russe ».
Il y en a qui ne savent pas où se situe la Grèce, aujourd’hui ? On va rafraîchir le topo.
Thessaloniki (Greece) (AFP) – Retiree Giorgos Chatzifotiadis had queued up at three banks in Greece’s second city of Thessaloniki on Friday in the hope of withdrawing a pension on behalf of his wife, but all in vain
When he was told at the fourth that he could not withdraw his 120 euros ($133), it was all too much and he collapsed in tears.
The 77-year-old told AFP that he had broken down because he « cannot stand to see my country in this distress ».
When he was told at the fourth that he could not withdraw his 120 euros ($133), it was all too much and he collapsed in tears.
The 77-year-old told AFP that he had broken down because he « cannot stand to see my country in this distress ».
« That’s why I feel so beaten, more than for my own personal problems, » Chatzifotiadis said.
The image of him sitting outside the bank, openly crying in despair with his savings book and identity card on the floor, was captured by an AFP photographer illustrating how ordinary Greeks are suffering during the country’s debt crisis.
Athens had imposed capital controls and shut all banks since Monday to stem a haemorrhage of cash, but on Wednesday allowed some branches to reopen for three days so retirees who have no bank cards could withdraw their pensions — capped at 120 euros.
Recounting how he had gone from bank to bank in a futile attempt to collect his wife’s pension, Chatzifotiadis said when he was told at the fourth « that I could not get the money, I just collapsed ».
Both he and his wife, like many Greeks in the north of the country, had spent several years in Germany where he « worked very hard » in a coal mine and later a foundry.
And it is from Berlin, which is being blamed by many in Greece for its hardline stance in demanding the government impose more austerity measures for fresh international aid, that Chatzifotiadis is receiving his wife’s pension.
« I see my fellow citizens begging for a few cents to buy bread. I see more and more suicides. I am a sensitive person. I can not stand to see my country in this situation, » he said.
Source: yahoo US
http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/07/04/ce-retraite-grec-qui-a-emu-le-monde-entier
Encore un couche de Max la menace:
« Nicolas Sarkozy, président des Républicains, a affirmé qu’il était volontairement « sourd et aveugle » aux critiques de certains dans son camp, mais que cela n’aurait « qu’un temps. »
… Mais Tacite était né dans l’Empire.
Nouveau Tacite à choisir parmi les coups de cœur d’Assouline:
Garcin-Dicker-Jenni-Rheinardt :
Hurkhurkhurk!
Et cette nouvelle est pour Javert. C’est fou, ces histoires d’enfance, nan ?
« Moment d »émotion il y a quelques jours au tribunal de Miami. La juge Mindy Glazer s’est en effet retrouvée face à Arthur Booth, 49 ans, sur le banc des accusés pour cambriolage. Elle a immédiatemment reconnu son nom… ils jouaient ensemble quand ils étaient enfants. »
pourquoi tu vas pas le voir en concert, Archie Shepp, et lui balancer une banane a la figure hein dutrou? au moins une fois dans ta misérable vie de frustré, aies le courage de tes convictions…et pendant que tu y es, n’oublies pas de lui dire aussi , qu’a tes yeux glauques, il n’est qu’ un has-been…
j’ai oublié!
Disais-je donc que j’avais commencé le Stanilavski. Il s’agit évidemment d’un grand bouquin à lire pour des raisons qui dépassent de loin l’intérêt du théâtre et sur lequel semble étrangement planer l’ombre du grand Boulgakov. Simple intuition : l’édition est si mal faite qu’on n’y apprend strictement rien sur les conditions de rédaction du livre mais, vérification faite, les deux hommes se connaissaient très bien.
Quoi qu’il en soit, Pierre Assouline l’ayant lu avec toute la littéralité et le prosaïsme qu’on met à lire la liste de ce qu’on appelait autrefois « les commissions », j’ai pensé à lui signaler le document ci-dessous qui devrait l’aider, j’en suis certain, à rédiger ses prochaines chroniques.
http://www.comment-economiser.fr/liste-de-courses-a-imprimer-facilement.html
(Vous aurez remarqué, peu aimables collègues que, simple lecteur « sans qualité », je ne m’adresse pas directement à « l’écrivain », de peur qu’il ne s’imagine que je lui « écris » et que je me « crois » son « égal », ce qui, je le jure, ne m’est jamais venu à l’idée).
Bonne soirée.
Hurkhurkhurk!
Je profite des vacances pour l’achever dans tous les sens du terme…
Il est mort dans les années 60. En 68 sans doute.
C’est pour vous Doc’; un peu de la molle du lac.
Bonsoir à Abdel, et aussi à vous, bon dimanche.
https://www.youtube.com/watch?v=n3onrmfw9qA
Non, c’était plus récent, je pense. c
Cette disparition de commentaire.
Enfin pour Philoctète, ça date
« L’inoubliable Henry IV de Pirandello a enfin un lieu à sa mesure. Jeudi, une place Laurent Terzieff et Pascale de Boysson, sa compagne, est inaugurée dans le 6e arrondissement de Paris, cinq ans jours pour jours après la mort du célèbre comédien et metteur en scène. »
http://www.lefigaro.fr/theatre/2015/07/02/03003-20150702ARTFIG00022-la-place-laurent-terzieff-inauguree-aujourd-hui-a-paris.php
Il doit y avoir quelque chose qui faite se coincer le rideau rouge, que tout se passe en coulisse.
Je vous souhaite un bon dimanche; n’en faites pas trop quand même !
https://www.youtube.com/watch?v=n3onrmfw9qA
« qui fait », la hâte de vous quitter.
la vie dans les bois dit: 4 juillet 2015 à 21 h 47 min
Il doit y avoir quelque chose qui faite se coincer le rideau rouge, que tout se passe en coulisse.
C’est une symbolique… symbolique ; on est des millions à regarder sans comprendre ! On attend Godot…
Courses à imprimer… Y a pas les cartouches d’encre ! Alors avec ça…
…
…je n’ai pas envie de faire des commentaires,!…là,!…
…
…rien, ne justifie que je m’engage à des explications,!…ou discussions,!…rien,…
…trop libre de soi-même,!…
…
…l’immobilisme de la pensée, comme un château solaire en soi-même,!…
…
…que beaucoup d’eau, passe sous les ponts,!…
…il y a,…monde et monde,!…et des mondes qui ne sont plus de ce monde,!…
…c’est tout dire, à chacun son monde à part, sans égale communion d’autre part,!…
…etc,!…
…
…photo-numériser vos textes, même s’ils ne sont pas téléporter sur le blog,!…
…Vlà,!…
La mise en scène date du début du 20e s. Pourtant le théâtre existe depuis Euripides. Conclusion?
Pourquoi Euripides pour terminus a quo ? Comprends pas. Et Eschyle ? Et Sophocle ?
Pas de mise en scène dans l’Antiquité ? Une promosition qui mérite au moins quelque explication, non ?
Est-ce que Bloom a lu le bouquin de Florence Dupont ?
Sant’Angelo Giovanni dit: 4 juillet 2015 à 23 h 17 min
…
…je n’ai pas envie de faire des commentaires,!…là,!…
Moi non plus, mais comme je suis nouvelle ici, ma curiosité m’a conduite, en ce 4 juillet, à rechercher ce qui s’est écrit ici sur Saul Bellow : pas grand chose, selon le moteur de recherche du blog ; alors qu’avec Safari …
http://passouline.blog.lemonde.fr/2005/04/06/2005_04_salut_bellow_/
Question de méthode
Bloom devrait lire dans le bouquin de Florence Dupont (L’acteur-roi) le chapitre intitulé « Les techniques scéniques » et notamment « La mise en scène et la question du masque ».
Alors l’idée que la mise en scène ne daterait que du début du 20ème siècle, moi je veux bien mais alors il faut expliquer ce que ça veut dire. Sinon c’est une idiotie qu’on nous jette à la figure avec non moins de mépris.
Dans le bouquin de Florence Dupont, on apprend des trucs assez fabuleux comme la date de l’invention du rideau de scène, alors « rideau mécanique », en 133 av. J.C., « rideau qui monte ou descend à volonté en entrant dans une rainure ménagée sur le devant de l’estrade » (Fl. Dupont, p. 78). Ce rideau sert à délimiter « la scène comme lieu d’une action ».
Florence Dupont note que le rideau est redondant par rapport aux indications de mise en scène portées dans le texte; elle cite notamment des extraits de nombreuses comédies de Plaute, didascalies qui indiquent non seulement le décor mais aussi les gestes des acteurs ou leurs costumes. Florence Dupont va même jusqu’à écrire que « le texte s’écrit à partir d’un décor et d’une mise en scène qui sont des données, au poète de s’adapter et de placer ses mots sur des lieux, des objets et des gestes. »
C’est donc dire si la notion de mise en scène est fondamentale dans le théâtre antique, au moins latin. Mais il en est de même en Grèce, très certainement, avec des histoires légendaires connues de tous que mettent en scène précisément les grands tragédiens comme Sophocle et Eschyle qui ont par là inventé le théâtre occidental.
Le fait que la mise en scène prime est donc d’origine antique. C’est la modernité qui voit dans la mise en scène un art d’agencement à partir d’un texte. C’est en réalité l’inverse de l’Antiquité.
Je ne saurais pas dire q’il faut y voir une marque de décadence et comme une fétichisation de l’art dramtique, mais en tout cas c’est assurément le fait que les histoires qu’on « met en scène » désormais ne sont connues de personne, que les légendes se sont effacées au profit de l’invention du présent.
Concernant la modernité, on peut dire aussi, par ailleurs, que c’est au XIXè siècle que le théâtre, en quelque sorte, « s’universalise » puisque Balzac invente l’idée que le roman est d’abord et avant tout une « scène » : scène de la vie parisienne, scène de la vie de province, etc. C’est avec Balzac aussi que le romancier se fait metteur en scène : metteur en scène des signes et de leur fonctionnement problématique, qui fait d’ailleurs toute la dynamique inventive et révolutionnaire du récit balzacien, comme dans la fameuse scène de la visite de Rastignac à l’hôtel de Restaud dans Le Père Goriot. On peut même analyser cette scène comme une parodie de la performance théâtrale, indiquant ainsi au lecteur attentif, à travers l’illisibilté des signes pour Rastignac, le conflit social qui sous-tend tout le roman, entre une classe sociale nouvelle de nouveaux riches sortie de la misère et du crime (les spéculations criminelles sur la farine pendant la Révolution, la fameuse guerre de la farine, que Balzac utilise d’ailleurs dans un jeu de mot en latin) et de l’aristocratie fauchée et décadente dont il se complaît à son grand dam, puisqu’il admire la noblesse, à montrer la corruption.
C’est aussi au XIXè siècle, par l’intermédiaire du récit de voyage notamment, que le tableau scénique devient l’esthétique majeure de l’écriture d’un écrivain comme Eugène Fromentin dans ses récits sur son voyage dans le sud algérien.
C’est d’ailleurs intéressant de remarquer, au passage, que ce genre d’écriture donnera un siècle plus tard l’esthétique du Nouveau Roman avec une œuvre comme La Jalousie de Robbe-Grillet, qui se passe d’ailleurs — lien encore avec les récits d’Eugène Fromentin — dans les colonies françaises, ce qui n’a guère été compris par la critique « journalistique » à la sortie du roman… (hein, Passou…).
Il est aussi intéressant de remarquer que cette esthétique théâtrale s’empare également de la peinture : les tableaux de Fromentin sur le sud algérien, influencé par Delacroix.
On peut prendre aussi comme exemple le fameux tableau de Delacroix, Femmes d’Alger dans leur appartement, qui transforme cette esthétique théâtrale en théâtre intérieur de la mélancolie dans cette vue en quelque sorte volée de l’intérieur d’un harem d’Alger. On sait en outre la déconstruction de cette esthétique théâtrale qu’en fera Picasso dans les quelque quinze toiles qu’il a peintes en 1955 à partir de ce célèbre tableau de Delacroix, qui disent comme l’inconscient de la toile de Delacroix, la violence qui s’y cache, par l’explosion des corps de femmes. Assia Djebar s’en est d’ailleurs inspirée pour écrire son recueil de nouvelle portant le même titre que le tableau de Picasso, pour parler de la mélancolie des femmes algériennes et de leur explosion dans les bombes qu’elles portaient au moment de la guerre d’Algérie.
Hein que je vous ai gâtés, ce soir, mes petits chéris !
Tiens, pour confirmer ce que je disais à l’instant, regardez un peu ce qu’écrit Eugème Fromentin dans la préface tardive de ses deux récits de voyage en Algérie, on croirait pour un peu que ça a été écrit par Robbe-Grillet :
« J’entendais dire, et j’étais assez disposé à le croire, que notre vocabulaire était bien étroit pour les besoins nouveaux de la littérature pittoresque. Je voyais en effet les libertés que cette littérature avait dû se permettre depuis un demi-siècle afin de suffire aux nécessités DES GOÛTS ET DES SENSATIONS MODERNES.DÉCRIRE AU LIEU DE RACONTER, peindre au lieu d’indiquer ; peindre surtout, c’est-à-dire donner à l’expression plus de relief, d’éclat, de consistance, plus de vie réelle ; étudier la nature extérieure de beaucoup plus près dans sa variété, dans ses habitudes, jusque dans ses bizarreries ; telle était en abrégé l’obligation imposée aux écrivains dits descriptifs par le goût des voyages, l’esprit de curiosité et d’universelle investigation qui s’était emparé de nous. »
« Un même courant, d’ailleurs, emportait l’art de peindre et celui d’écrire hors de leur voies les plus naturelles. On s’occupait moins de l’homme et beaucoup plus de ce qui l’environne. Il semblait que tout avait été dit de ses passions et de ses formes, excellemment, décidément, et qu’il ne restait qu’à le faire mouvoir dans le cadre changeant des lieux, des climats, des horizons nouveaux » (Eugène Fromentin)
Plus que trois jours !
Les galeries de sape sous notre ile de Porquerolles, merveilleuse nef, sont maintenant emplies d’hélium. Désolidarisée du continent, notre vaisseau boisé dodeline doucement lentement formidablement, de quelques millimètres tout au plus.
Un spécialiste est venu rassurer les animaux qui sont troublés par ce changement. On leur a parlé du Déluge culturel, de Noé, de la nécessité de se détacher d’un continent de merde : ils se calment peu à peu… ils comprennent.
Avec nos compagnons de route, nous achevons la mise en place des espars, mats, voilures, et avitaillement … le festival de jazz aura lieu à terre, ou sera annulé : perte irréparable, défaite du bon goût …. !
On en a rien à foutre des morts-vivants !
Pour en revenir au théâtre …
Voila une activité humaine qui devrait être interdite. Monter sur scène, et raconter une histoire mensongère devant des benêts fascinés !
Comment voulez-vous que cette façon de faire de pourrisse pas la conduite des affaires de la cité ? les medias ? la politique ? les religions ? la vie…
On devrait enterrer les acteurs dans un carré spécialisé, au cimetière, voire les brûler comme impies, souillures de la communauté. Quant aux auteurs : travaux des champs, genre maoïstes !
MESSAGE PERSONNEL
« La plume de ma cousine sent l’oignon de ma tante »
Bon dimanche, chères autruches continentales !
Sergio, en bas à droite.
Thé-âtre — Wiktionnaire
https://fr.wiktionary.org/wiki/âtre
(Vieilli) Il n’y a rien, dans cette maison, de si froid (de plus froid) que l’âtre : se dit d’une maison où l’on ne fait qu’un très petit ordinaire, qu’une fort mauvaise …
Étymologie – Adjectif – Nom commun – Anagrammes
Thé-âtre
théâtre rien d’autre donc tout simplement idiot ou idiote aux choix ou encore les deux.Qui sait?
» 4 juillet 2015 à 17 h 39 min
En fait, le théâtre, comme la poésie, ne sont plus dans le Théâtre et dans la Poésie, ils se sont déplacés ailleurs, si vous voyez ce que je veux dire WGG ? »
Vous avez bien vu, WGG. Excellente référence que le « Eugène » de Fromentin, un roman important dans l’histoire de la littérature. Mais plus que Delacroix, cette théâtralité en peinture s’exprimera, le symbolique en sus, et jusqu’aux limites du kitch, chez son ami le peintre Gustave Moreau.
Le « Dominique » de Eugène, voulais-je dire !
Vite, un second café, comme disait ueda quand il n’était que Zhu.
Saviez-vous, WGG, que Gustave Moreau et Eugène Fromentin ont surement été amants. Avant le Nouveau Roman, leur double influence avait déjà influencé les surréalistes !
« La découverte du musée Gustave Moreau, quand j’avais seize ans, a conditionné pour toujours ma façon d’aimer. La beauté, l’amour, c’est là que j’en ai eu la révélation à travers quelques visages, quelques poses de femmes. Le “type” (androgyne, note d’Attila !) de ces femmes m’a probablement caché tous les autres : ç’a été l’envoûtement complet. Les mythes, ici réattisés comme nulle part ailleurs ont dû jouer. Cette femme qui, presque sans changer d’aspect, est tour à tour Salomé, Hélène, Dalila, la Chimère, Sémélé, s’impose comme leur incarnation indistincte. Elle tire d’eux son prestige et fixe ainsi ses traits dans l’éternel. […] Ce musée, rien pour moi ne procède plus à la fois du temple tel qu’il devrait être et du,“mauvais lieu” tel… qu’il pourrait être aussi. J’ai toujours rêvé d’y entrer la nuit par effraction, avec une lanterne. Surprendre ainsi la Fée au griffon dans l’ombre, capter les intersignes qui volettent des Prétendants à l’Apparition, à mi-distance de l’œil extérieur et de l’œil intérieur porté à l’incandescence. »
André Breton
GAUCHISME par Antoine Marianne
« Le gauchisme n’est plus ce qu’il était. Témoins, Plenel, Todd et quelques autres. Il y a une quarantaine d’années, les gauchistes étaient actifs et vigilants, ils ne toléraient aucun empiétement de la vie religieuse dans la vie publique. Mais ils ont vieilli.
En abandonnant généreusement au religieux ces « territoires perdus de la République », ces gauchistes se sont « convertis ». Sclérosés, embourgeoisés et réacs, ils donnent raison aux croyants, les écoutent, les comprennent et les défendent.
Ils vont même jusqu’à traiter de racistes islamophobes tous ceux qui poursuivent inlassablement le combat de la République contre le religieux. Leur vieillesse est un naufrage. »
Bravo Antoine ! Tu enrichis, par ta diversion superbe et dérangeante, le poussif débat morne sur Stanislavski, causette qui agonise, lentement mais surement….
Ma diversion est plus belle que la tienne, JC !
Gai, gai, théâtralité
http://www.hexagonegay.com/Moreau_Gustave.html
Benitoto Mentulus Fourbus a encore franchi le cap du ridicucule, continue comme ça, on est morts de rire
On dira, à l’attention des petits pinailleurs-aboyeurs, que le théâtre existe depuis les Grecs. L’art de la mise en scène, j’en veux pour preuve plusieurs conversations avec une grande metteuse en scène, date bien de la fin du 19e (André Antoine et le Théâtre-Libre, la compagnie Meininger sous le patronage du Duc de Saxe-Meiningen, un mordu), avant de se développer au 20e avec Erwin Piscator, Max Reinhart & Stanislawski. Auparavant, pas de metteur en scène, mais des acteurs-managers, comme Shakespeare.
Conclusion?
Attila, je ne sais pas d’où vous sortez votre information sur Fromentin et Moreau, mais rien ne vient l’étayer et sûrement pas le passage que vous citez…
Mais pourquoi les homos veulent-ils que tout le monde le soit aussi? Je pensais que vous étiez bien dans votre peau et au-dessus de ce type d’obsession qui rend si artificielles et irritantes les œuvres de Peyrefitte (Roger) ou Fernandez (Dominique).
Conclusion ?
Le théâtre existe depuis la chasse au mammouth, et la mise en scène de même, inhérente aux actes de représentation humains.
Le reste est pinaillage sodomite de nos amies les mouches du blog…
En fait, au sujet des rapports de la littérature et du théâtre, il s’agit d’une lente évolution de la littérature qui s’efforce progressivement de mettre en échec une logique proprement discursive, au profit d’une logique plus iconique de la communication (il s’agit là d’une grande idée de la critique littéraire, que je laisse à d’autres le soin de développer…) qui aboutit, via essentiellement Balzac au XIXè siècle, à l’esthétique du Nouveau Roman, qui, loin d’être tombé on ne sait de quel ciel littéraire, n’est que le produit d’une lente histoire de la littérature romanesque.
À travers l’évolution de la littérature romanesque depuis Chrétien de Troyes, il s’agit d’un lent travail de déconstruction et de refondation qu’opère la scène romanesque. L’âge classique a codifié peu à peu à travers quelques grandes œuvres, comme La Princesse de Clèves, La Religieuse de Diderot ou La Nouvelle Héloïse de Rousseau notamment, la faculté pour les personnages de choisir un autre mode de relation, de glisser du rapport verbal à ce qui, dans l’espace, fait tout à coup tableau et produit une « scène » romanesque. Le personnage demeure encore extérieur à la scène où il évolue. Avec Balzac, on franchit un degré de plus dans la logique iconique de la création littéraire. La constitution même du personnage est attaquée par le ressort scénique du récit balzacien. Le caractère (terme de théâtre précisément) du personnage, son ethos comme on dit, l’ἦθος, devient non plus l’acteur mais le théâtre même de la performance scénique. La cristallisation scopique ne s’opère plus par ce qu’il voit, comme dans la fameuse scène de l’aveu qui institue la scène romanesque comme spectacle des bienséances transgressées, c’est désormais par ce qui se symptômatise en lui que le personnage romanesque est un « caractère ».
Balzac part d’une conception classique du caractère. Plusieurs romans de La Comédie humaine portent ainsi comme titre le nom d’un personnage conçu, au départ du moins, comme un caractère classique, travaillé par une passion unique et immobilisé par cette passion dans l’atemporalité d’une configuration sociale fixe et irréelle : le père Goriot, l’avare Grandet, la fidèle duchesse de Langeais, l’arriviste Rastignac portent en eux quelque chose de l’ἦθος classique. Pourtant ces caractères sont détournés par Balzac de leur fonction traditionnelle de représentation du monde. Ce qui est donné à voir en eux, ce n’est plus le personnage faisant tableau dans la scène, mais la réduction, le broyage du personnage sous nos yeux. Le lieu de la scène se réduit au personnage. L’enjeu de la scène est la réduction du personnage.
La scène devient avec Balzac la base du roman, elle ne peut plus fonctionner comme transgression comme dans la scène de l’aveu dans La princesse de Clèves. Loin de de se nourrir de l’infraction aux bienséances, loin de jouer à décevoir l’horizon d’attente du lecteur ou d’instituer la scène comme révolte chez Diderot ou encore comme transport des sentiments comme chez Rousseau, la scène balzacienne livre le code qui en est le théâtre. Ainsi Rastignac fait-il tableau dans cette scène parisienne qu’est sa visite à l’hôtel de Restaud par le décalage qu’il y introduit par rapport au code des bienséances sans comprendre qu’il les transgresse, et c’est cette incompréhension des signes qui lui sont donnés à voir qui fait scène et qui produit la dynamique narrative de la scène.
Plus fort encore, la fameuse scène que surprend Rastignac dans la pension Vauquer à travers le trou de la serrure, qui en donne la clé, si je puis dire : le broyage du père Goriot à travers le broyage de l’objet en argent qu’il doit vendre pour éponger les dettes de sa fille.
Rastignac n’exprime ni désir, ni revendication, ni révolte. Il donne simplement à voir l’envers, dans le réel, du code social. La scène s’ordonne désormais par rapport à cette mise à nu du code, mise à nu dans toute sa brutalité avec la scène de broyage symbolique du père Goriot, pressé comme un citron par sa fille. La scène balzacienne repose sur une énigme. Dévoiler l’énigme, c’est révéler sous les discours et les mimiques du théâtre social, la brutalité du réel, la réduction du père Goriot à un objet scénique et sa destruction par broyage.
Balzac se fixe pour but de dévoiler en quelque sorte le dessous des cartes comme il le laisse entendre dans les toutes premières pages du roman, et, ce faisant, instaure une nouvelle logique iconique fondée sur la brutalité et l’écrasement scénique.
Auparavant, pas de metteur en scène, mais des acteurs-managers, comme Shakespeare.
Conclusion?
Conclusion Bloom? Les « acteurs managers » (Molière serait content d’apprendre sa promotion à ce titre) étaient ce qu’on appelle aujourd’hui des metteurs en scène.
« Mais pourquoi les homos veulent-ils que tout le monde le soit aussi? » (closer)
La religion, mon bon closer, la religion ! L’homosexualité est une secte religieuse dépravée qui pratique le prosélytisme fondamental …
Plus on est de folles, plus on rit !
Vivement la rentrée que WG nous épargne ses tartines universitaires!
Là, WG, à 9h23, tu as été grand!
Bloom veut simplement dire que la mise en scène devient un art à part entière, indépendamment en quelque sorte du théâtre lui-même, vers la fin du XIXè siècle.
Dans ce cas, on est d’accord avec lui.
Quand je dis avec lui, j’exagère. Je devrais dire « avec une grande metteuse en scène » avec laquelle, lui l’élu, a eu le privilège insigne d’avoir une « conversation », qu’il se contentait de rapporter à nous autres, humbles paillasson sur lesquels il s’essuie les pieds…
Il me fera toujours rire, ce Bloom. Il n’a pas d’idée. Il est vaniteux comme une grenouille de bénitier, et il ne se prend pas pour une mer.d.re. Il essais même pas d’ailleurs de discuter. Monsieur pose son popotin là où ça lui plaît, de préférence sur nos faces de rats…
Et oui, ML, la vraie vie n’est pas dans les livres ni sur la rdl, où vous essayez de vous faire mousser à peu de frais. Elle est aussi dans un travail non répétitif et asséchant, où l’on a affaire à de plus grands que soi, pas à de plus petits, comme au collège.
Widergänger dit: 5 juillet 2015 à 9 h 30 min
« Il est vaniteux comme une grenouille de bénitier… »
Félicitations à Wider qui renouvelle les expressions éculées et leur bestiaire. Paons et poux, à la trappe !
Widergänger dit: 5 juillet 2015 à 9 h 30 min
« Il essais même pas… »
Félicitation à Wider qui révolutionne également l’orthographe grammaticale, la conjugaison, la morphologie, etc. Fi des académismes !
« pinaillage sodomite » : le rêve inavoué de Benitoto Mentulus Fourbus; l’empereur du vide intellectuel
Mon brave Bloom. Tu fais vraiment pitié, grand fada, va ! T’es un mondain, mon Bloom, c’est tout. T’as pas raté ta vocation au moins !
Moi, ici, je parle de littérature comme il sied à un blog littéraire. Je ne vois pas ce qu’il y aurait à y redire !
close up dit: 5 juillet 2015 à 9 h 29 min
Là, WG, à 9h23, tu as été grand!
Une resucée, un rabâchage d’un truc déjà posté en 2007 : il tient (à) ses archives.
En 2007, ça m’étonnerait…
Moi, ici, je parle de littérature comme il sied à un blog littéraire. Je ne vois pas ce qu’il y aurait à y redire !
—
Rien. Rien à en dire non plus, d’ailleurs.
Un brin austère, raide, sévère : Stanislavski attachait les mains des jeunes comédiens pour que leurs gestes ne viennent pas au secours d’une voix terne ou d’un regard vide)
—
Les metteurs en scène seraient-ils des sadiques servis par des acteurs masochistes dont le seul but serait d’assouvir les désirs d’un public pervers polymorphe? That is ze kwestion….
Rien. Rien à en dire non plus, d’ailleurs. (Bloom)
Ce qui montre ta triste et sinistre bêtise, mon pauvre ami !
Pour ML, hors l’insulte, point de salut. C’est son côté ado racaille de banlieue.
Bien qu’aux portes de la retraite, il donne l’impression de n’être pas complètement abouti, de n’avoir jamais vraiment grandi, un peu comme une version banale du gamin dans le Tambour.
Closer, je ne veux pas plus voir que vous ne voulez pas voir. On en saurait plus si les héritiers de Gustave Moreau, célibataire et sans enfants, qui a légué son musée-atelier à la Ville de Paris, n’avaient détruit sa correspondance, notamment avec Eugène Fromentin…
Bloom, avant de déblatérer sur autrui, regarde plutôt tes coms d’adolescent boutonneux quand moi, je fais de la vraie critique littéraire, mon pauvre ami !
Tu fais pitié, je t’assure. Ferais mieux d’aller te recoucher avec ta dulcinée… C’est mieux pour jouir !
Bloom,
Entre intellectuels, se priver de l’insulte, c’est criminel : richesse et franchise de l’échange !
« Ferais mieux d’aller te recoucher avec ta dulcinée… C’est mieux pour jouir ! »
Don Quijouillotte….?
Ce que l’on dit du théâtre (transposé dans le roman) est valable aussi pour la poésie, on peut lire la Recherche, par exemple, comme un long poème et chercher sous la phrase proustienne sa musicalité, son rythme..
Et puis, tu pourras transmettre à ta « grande metteuse en scène », ou menteuse en scène…, mon petit chéri, le message suivant : avant Erwin Piscator, qui n’a pas tous les torts, il y eut la monomanie du théâtre au XVIIIè siècle, et — ne l’oublions pas — l’opéra, qui ne faisait pas fi de la mise en scène pour un faire un grand spectacle, sans parler au XIXè siècle des théâtres du boulevard du crime !
Je recommande à Bloom, qui manque un peu de culture pour un mondain, de lire le bouquin de Maurice Lever, que connaissait bien notre Passou, Théâtre et Lumières Les spectacles de Paris au XVIIIè siècle, chez Fayard, mon petit chéri…
Sally Mara dit: 5 juillet 2015 à 9 h 44 min
« pinaillage sodomite » : le rêve inavoué de Benitoto Mentulus Fourbus; l’empereur du vide intellectuel
Exact Sally, ma cochonne !
Je rêve de te faire subir les derniers outrages, coincée, apeurée, suppliante, dans mon grenier aménagé en salle de tortures sexuelles et littéraires.
Aaaaah ! il en prendrait un sacré coup ton gros vide intellectuel pesant !
Non, on ne peut pas le dire pour la poésie. Navré de te contredire, mon bel Attila…! Pour la poésie, c’est tout autre chose.
… « ils jouaient ensemble quand ils étaient enfants ». Au foot, en plus. Dommage que le ballon rond ne mène pas le genre et la race aux mêmes destinées suprêmes, dans le même fauteuil en cuir, quoi. C’est comme Gustave et Eugène, rien ne nous garantit qu’ils aient jamais convolé autour d’un ballon en justice, nan ? Et Javert, c qui, au juste ? La juge Mitsy de Miami devrait départager Bloume et GWG, remettre chacun de ces 2 petits chéris à égalité sur leur juste banc.
En bref, le roman d’aujourd’hui sera pictural, théâtral, poétique… ou ne sera pas !
Autant de qualités intrinsèques que l’on souhaite au votre, WGG !
« Pour la poésie, c’est tout autre chose. »
à développer, svp !
La scène proustienne, c’est autre chose. Chez Proust, dans chaque scène, le réel est le support des projections imaginaires qui viennent le conjurer. La scène proustienne fonctionne comme superposition. C’est ce qui fait son innovation.
Tu plaisantes ! C’est tout un truc énorme à développer, mon bon Attila !
Oui, je plaisante, mon brave WGG. Mais le lyrisme, que l’on pouvait trouver dans le théâtre, la tragédie : Eschyle, Shakespeare, Racine, est passé depuis dans le roman, par exemple dans « Le chant du monde » de Giono, que je suis en train de relire…
Plus que théâtralité, je dirais plutôt (parce que c’est moins restrictif et plus vaste à la fois) qu’une logique iconique est à l’œuvre dans l’art romanesque depuis le Moyen-Âge avec Chrétien de Troyes qui inventa la notion de scène et celle de roman aussi, ce qui n’est pas rien, en opposition à la chanson de geste. Le roman est né à Troyes, et probablement d’un écrivain d’origine juive, converti. Tout est né en Occident pour le roman en somme de la présence de la grande communauté juive de Troyes au Moyen-Âge. Eh oui, mes petits chéris, c’est comme ça !
Le lyrisme, mon grand Attila, il a été transposé dans l’art romanesque depuis belle lurette. Par Chrétien de Troyes, qui a transposé dans ses romans l’art lyrique des troubadours du sud de la France grâce à la cour de Marie de France, la fille d’Aliénor. Eh ben, oui, ça sert la culture, mes petits chéris…
Moi j’ai trouvé beaucoup de poésie dans vos extraits romanesques en prose, WGG…
Mon bel Attila, mon bon Attila, mon grand Attila…
C’est tout à la fois poétique et théâtral mon doux troubadour romanesque de WGG !
Daphnee qui, depuis aujourd’hui 12h 30 est en vacances pour près de deux mois.
Heu .. vacances, vacances .. tout juste, D.
Je suis dans les cartons, entre ceux qui partent en bateau et ceux qui restent en France .. Il devrait y avoir quelques surprises à l’arrivée ..
Bref, je vole , je virevolte dans le papier bulle..
Ai pris hier chez mon libraire préféré,
La musique du Hasard de P.Auster.
Pas mal du tout ce rythme rapide du récit quand, en fait, ce dont il s’agit n’est que lenteur et étirement ..
Chez Proust, la logique iconique se construit en somme à l’inverse de celle de Balzac.
Dès lors que la superposition constitue le principe dynamique de la scène proustienne, la scène ne fonctionne plus comme révélation, dévoilement, mais au contraire comme occultation, comme voile derrière lequel une certaine vérité ou brutalité du réel ou du support se devine. Derrière le rituel social, une vérité fait symptôme par des indices que le narrateur s’efforce d’analyser, de comprendre de mille et une façons. Un exemple la scène de Monjouvain, où le narrateur surprend, par la fenêtre restée ouverte, Mlle Vinteuil profanant la photographie de son père.
Ah, ils sont bien méchants à ton égard, mon bon JC ! Voilà que mes faux pseudo veulent t’amocher, sans mon consentement…
Poésie, je ne dis pas non. Logique iconique, je ne sais pas.
On aura compris que chaque grand auteur est grand précisément parce qu’il invente une nouvelle logique iconique. C’est le cas bien sûr de toute la littérature romanesque d’après guerre, avec Beckett, Robbe-Grillet et Claude Simon. Ce que dit Claude Simon de la description est déjà en germe chez bien des écrivains depuis Balzac. Mais Claude Simon pousse cette logique iconique à son point culminant comme un monde figé en action au ralenti, signe de la sidération du narrateur devant l’horreur du monde.
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