de Pierre Assouline

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La République des livres
Les écrivains, images de marques

Les écrivains, images de marques

In hoc signo vinces : “Par ce signe tu vaincras ». La formule étant apparue dans le ciel à l’empereur romain Constantin 1er, il remporta la bataille du pont Milvius ( 312 de notre ère) et fit apposer le symbole chrétien formé des initiales grecques de Jésus-Christ sur son étendard militaire. Aujourd’hui, la devise orne chaque paquet de cigarettes Pall Mall. C’est ainsi qu’un mystique se dégrade en business. Certains écrivains sensibles aux sirènes de la publicité pourraient méditer cet exemple. A une époque où tout est label, l’écrivain, qui craint toujours d’être oublié, se doit de faire signe. Cela peut être signe de reconnaissance (gilet rouge de Théophile Gautier, chemise blanche décolletée de BHL, col roulé de Duras, parka dégueu de Houellebecq) ou des signes permanents et récurrents sur son propre site ou sur Twitter, Facebook, Instagram, étant entendu qu’il maitrise déjà son identité numérique. Forts de ses tirages, de sa notoriété, de sa popularité, il attire des agences de pub soucieuses de capter son univers pour en faire profiter une marque dépourvue de ce capital symbolique. Si JK Rowling, Tom Clancy, Stephen King notamment ont déposé leur nom au registre des marques, le dépôt de marque à l’INPI est un phénomène très mineur dans l’édition française ; encore concerne-t-il essentiellement la littérature sérielle, populaire ou policière, d’Alexandre Dumas à Gérard de Villiers. On a glissé du copyright, qui protège une œuvre unique, au trademark, qui protège une marque déclinée en série de produits aux créateurs multiples. On cite souvent le pactole rapporté à sa famille par le Petit prince de Saint-Exupéry, notamment les 450 objets qui en sont dérivés en vente sur son site ; mais il fait pâle figure en regard de « l’écrivain Obama » à la tête d’une véritable franchise avec sa femme : un contrat de 65 millions dollars avec son éditeur Penguin Random House, un autre de 50 millions avec Netflix, un autre encore de 20 millions avec Spotify pour des podcasts, sans parler des conférences à travers le monde et d’innombrables produits dérivés etc Mais comment conserver sa visibilité d’écrivain quand on n’a pas, comme lui, 126 millions d’abonnés sur Twitter et 34 millions sur Instagram ? Il ne suffit pas de répéter « Yes, I can ! » en français à longueur de journée (j’ai essayé, ça ne marche pas). N’empêche que l’air du temps, la tendance et les mutations des marques poussent l’écrivain à faire évoluer sa vocation première (raconter des histoires) vers le storytelling publicitaire, la marque-écrivain se faisant récit. Rien de mieux que l’aura culturelle pour une marque en quête de légitimité sur un terrain qui n’est pas le sien ; mais l’hybridation de la littérature et de la promotion commerciale ne va pas sans risque. On peut perdre son âme à déjeuner avec un publicitaire fut-ce avec une longue cuillère. Certains auteurs font des acrobaties pour concilier leur exigence littéraire doublée de leur morale d’écrivain avec les impératifs de la commande. La logique commerciale n’est pas celle de l’écriture -enfin, en principe. Le capital symbolique et le capital économique n’ont pas naturellement vocation à se rencontrer. Pour ceux qui organisent tout un marché autour de l’univers de l’écrivain, cela ne consiste pas seulement à inventer une « plume attitude » faite de pixels et de traits numériques ou à faire du placement de produit pour qu’une marque de whisky soit cité dans un roman. Reste à savoir si l’auteur ne perd pas un peu de son crédit dans l’affaire, et la marque une part de sa crédibilité. Dans les années 80/90, Paul-Loup Sulitzer, qui avait fait de son nom une marque, donnait l’illusion d’être quelqu’un pour avoir réussi à faire croire aux banquiers qu’il était écrivain et aux écrivains qu’il était banquier. Mais aujourd’hui, il n’existe déjà plus de son vivant. Des chercheurs ont été invités à réfléchir à ces questions qui relèvent autant de la sociologie culturelle que de l’histoire littéraire dans L’écrivain comme marque, un ouvrage collectif publié sous la direction de Marie-Eve Thérenty et Adeleine Wrona à Sorbonne Université Presses. Sa lecture est aussi instructive qu’édifiante. On y cause « éthos auctorial » à toutes les pages. Du lourd. Etonnant, non, un ouvrage universitaire, où le nom de l’écrivain est traité comme une marque, son livre comme un produit et le battage autour de son lancement comme de la stratégie communicationnelle sans que cela fasse hurler ? Il ne s’agit pas de les réduire à leur marketing mais d’envisager d’un autre point de vue leur stratégies d’auteur. Et qui sait, aussi, leur poétique. Enoncer une marque c’est induire implicitement chez le consommateur en univers de valeurs, l’écrivain devenant un passeur entre ledit univers et la marque qui y aspire. Encore faut-il qu’il y ait adéquation entre les deux personnalités, celle de l’auteur et celle de la marque afin de créer un effet de résonance de l’une à l’autre. Le cas dans l’esprit des publicitaires qui ont demandé à Véronique Ovaldé d’associer sa plume à la nouvelle Twingo pour le livre Réjouissez-vous, anthologie de la joie de vivre suivie d’une nouvelle. Ou de ceux qui ont convaincu David Foenkinos d’être l’auteur d’un OLNI (objet littéraire non identifié) qui fasse le lien, pour le compte de Nespresso, entre l’art d’éviter la rupture amoureuse et l’art d’éviter la rupture des capsules de café (ils doivent le prendre pour le George Clooney français). Ou Yann Moix, Marie Darrieusecq et Virginie Despentes faisant l’éloge de la malle en donnant de leurs nouvelles à Vuitton. Ou tant d’autres « écrivains voyageurs » en faisant autant et même plus pour les « escales littéraires » des hôtels Sofitel. Ou Joël Dicker s’associant à la campagne publicitaire de la compagnie aérienne Swiss, en faisant l’éloge jusqu’à prétendre écrire ses livres à bord d’un Airbus A320 : « Volez, lisez, rêvez ! » ; et le même mettant sa plume et son image au service de la nouvelle Citroën « DS 4 » en étant le héros de la campagne « The DS Writer » et l’ambassadeur de la marque ( !) (lire ici l’analyse de Jérôme Meizoz). Rien à voir avec l’usage répétitif des marques dans les romans de Michel Houellebecq, Orhan Pamuk ou de Bret Easton Ellis, et bien avant eux dans les Choses (1965) de Georges Perec qui s’y livrait à une ontologie de la pompe à coups de Weston, de Church et de Lobb, ce qui n’a rien d’un placement de produit mais relève plutôt de leur art poétique. Parfois ce sont des villes qui annexent dans leur matériel promotionnel tel glorieux écrivain qui en sont natifs : Bordeaux avec Mauriac, Montesquieu et Montaigne (on dirait qu’une nouvelle AOC est née dans le Médoc : « les 3 M » !) , Liré avec du Bellay, Château-Thierry avec La Fontaine… Quand on a de telle icônes de la culture classique à sa disposition, on ne passe pas à côté. Le rapport entre l’un et l’autre est si appuyé que parfois cela « peut aller jusqu’à donner l’impression que la ville est née de l’écrivain » selon Olivier Aïm et Annelise Depoux. L’identification est si forte que le site de Combourg en vient à présenter la ville comme « le berceau du romantisme », Chateaubriand ayant passé une partie de sa jeunesse en son château. Pourtant, si elle s’est professionnalisée et systématisée, l’agitation commerciale autour d’un écrivain n’est pas récente. e n’est pas d’aujourd’hui que des romanciers (pas les poètes, tout de même) fraient avec la réclame comme on appelait autrefois la publicité Qui ne connait la signature de Cocteau ou celle de Hugo ? Ils avaient tout compris. L’écrivain comme marque est à cet égard une mine : George Sand écrivit pour l’Eau parfumée, Victor Hugo prétendit n’user que de l’Encre Triple Noir, Joseph Kessel dût beaucoup à la compagnie pour l’écriture de Wagons-lits, Paul Morand eut des livres édités par la Grande maison de blanc et d’autres sponsorisés par les moteurs Gnome et Rhône, Françoise Sagan, auteure du slogan « Entrez dans l’Aronde ! », oeuvra pour Simca entre autres, Cocteau posa dans Paris-Match pour les téléviseurs Ribet-Desjardins ; quant à Colette, championne en la matière, ne se contenta pas de s’associer à Perrier et Lanvin ou d’ouvrir un institut de beauté à son nom : « l’auteur de la Vagabonde, dont les fenêtres donnent sur le jardin du Palais-Royal nous dit : oui, il faut fumer en buvant son café… et puis la fumée d’une LUCKY STRIKE et l’arôme du café prennent dans mes rêves la même couleur »… Pas d’ayant droit pour protester contre les tee-shirts « Balzac Paris » non plus que pour les cosmétiques Stendhal -le pouvoir des associations d’amis d’écrivains ne va pas jusque là. En revanche il y en a bien pour toucher des royalties sur « The Ernest Hemingway Collection » qui propose de « vivre la légende » du grand écrivain en vivant dans la copie de ses meubles, vêtements griffés de la copie de sa signature. Au fond, ca se faisait davantage autrefois que de nos jours, et les plus grands n’étaient pas les derniers à accepter la commande quand ils ne la sollicitaient pas. On se console comme on peut : pour une fois, ce n’était pas mieux avant.

(« Portrait au début de l’année 1957 de la jeune romancière française Françoise SAGAN près de sa voiture de sport GREGOIRE-SPORT avec laquelle elle a un violent accident de la route en mars-avril 1957 sur la Nationale 7 à Milly-la-Forêt.
Son goût pour les voitures de sport a choqué ses contemporains » (légende garantie d’origine) photo Keystone)

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commentaires

992 Réponses pour Les écrivains, images de marques

Paul Edel dit: à

A propos d’historiens, quelqu’un connait-il une histoire de la République de Weimar qui soit solide et fiable? Merci.

rose dit: à

« Par ce signe, tu vaincras »

« À vaincre sans péril on triomphe sans gloire ».
Corneille

Passou dit: à

A Paul Edel, « La République de Weimar » de Horst Möller (traduit par Claude Porcell…) chez Tallandier, 2005

de nota dit: à

Paul Edel, accompagnant le livre cité par Passou, celui de Peter Gay,Le suicide d’une république ; Weimar 1918-1933, folio.

christiane dit: à

Oh là là, drôle et amer ce billet… Mais tellement réaliste.

de nota dit: à

Passou, « décolleté », pour Robert le petit comme pour le grand Larousse, c’est ce qui laisse voir le cou, la gorge, les épaules et le dos! Le terme « ouverte » pour la mythologique chemise du philosophe pompier ne serait-il pas plus idoine? Sauf à vouloir dé-ranger l’adjectif « décolleté »…

Jazzi dit: à

La chemise blanche décolletée est une licence poétique qui transcende le genre de l’objet et du support, de nota. Duras a aussi laissé son empreinte à la bottine fourrée. Et Beigbeder n’est pas cité ?

closer dit: à

Moi ce qui m’intéresse, c’est la marque de la superbe voiture à côté de Françoise Sagan…pas une Ferrari ni une Jaguar à première vue…

Quelqu’un a une idée ?

rose dit: à

(« Portrait au début de l’année 1957 de la jeune romancière française Françoise SAGAN près de sa voiture de sport GREGOIRE-SPORT avec laquelle elle a un violent accident de la route en mars-avril 1957 sur la Nationale 7 à Milly-la-Forêt.
Son goût pour les voitures de sport a choqué ses contemporains » (légende garantie d’origine) photo Keystone).
La légende

closer dit: à

Merci Rose…Vu sur le net que cette marque a été très éphémère (1956-1958), les fabrications étant artisanales et hors de prix…

closer dit: à

Je n’avais pas lu les italiques de Passou!

D. dit: à

Je préfère Sagan à Ninette.

D. dit: à

Pierre Assouline, veuillez noter que l’accident de Sagan à Milly-la-Forêt eu lieu avec son cabriolet Aston Martin DB2/4, et non pas la Grégoire-sport que l’on voit sur la photo.

closer dit: à

Ah, parce que, en plus, elle avait une Aston Martin ! Merci D de cette information capitale qui manque cruellement dans le papier de Passou.

Clopine dit: à

Nous verrons ce qui se passera vers le 19 septembre 2019,, où le premier salon « des amis de… » ouvrira ses portes à Illiers-Combray (là, c’est une ville qui se dote d’un nom tiré d’un célébrissime ouvrage, ce qui ne se passa pas d’ailleurs sans grincements de dents) : les sponsors arriveront-ils en même temps que les amateurs ?

Paul Edel dit: à

Merci Passou et De Nota pour vos références sur la république de Weimar..Je note.
Bonnes fêtes à vous. .

Jazzi dit: à

« en plus, elle avait une Aston Martin ! »

Et à Saint-Tropez, elle conduisait pieds nus, closer. Il faut tout te dire !

Jazzi dit: à

Bonjour richesse et addiction !

« Romancière vedette depuis la publication de son premier roman Bonjour tristesse trois ans auparavant, Françoise Sagan n’a que 21 ans au moment de cet accident. Avec ses premiers droits d’auteur, elle s’était acheté une décapotable roadster Jaguar XK120, premier d’une série de bolides qu’elle affectionnait: Gordini, Ferrari, Maserati, Buick, AC Cobra…

Le 13 avril 1957, en début d’après-midi, c’est au volant d’un cabriolet Aston Martin que, contrainte de freiner dans un virage alors qu’elle est lancée à 160km/h, sur la RN 448 près de Milly-la-Forêt (Essonne), Françoise Sagan perd le contrôle de son véhicule et se retrouve dans un champ de blé après deux tonneaux.

A bord de la voiture se trouvent son frère Jacques, son ami l’écrivain Bernard Frank, le journaliste de Paris-Match Voldemar Lestienne et une amie, Véronique Campion. Sous la violence du choc, tous les passagers sont éjectés, sauf Françoise Sagan.

Les pompiers mettent plus d’une demi-heure à la désincarcérer de la carcasse du véhicule, un prêtre est appelé sur les lieux de l’accident pour lui administrer les derniers sacrements, mais la jeune femme survit.

Souffrant de multiples fractures du crâne, du thorax, du bassin, du poignet et de la clavicule, elle est hospitalisée à la clinique Maillot à Paris et, pour atténuer la douleur, on lui administre pendant trois mois du Palfium 875, un dérivé de la morphine.

La jeune romancière entame alors une cure de désintoxication, qu’elle racontera en 1964 dans un journal intime intitulé Toxique (Ed. Julliard), illustré de dessins à l’encre de Chine de son ami le peintre Bernard Buffet. Le livre sera réédité en 2009 (Ed. Stock), cinq ans après sa mort. »
https://www.francesoir.fr/culture-medias/avril-1957-laccident-de-voiture-de-francoise-sagan

Petit Rappel dit: à

Et, précurseur, le publiciste Mariani demandant une phrase et accordant une page de biographie aux illustres et moins illustres, ce qui rend aujourd’hui ces albums une source de documentation appréciable sur les minorés qui ont cède aux sirènes de ce vendeur de vin légèrement cocaine…

D. dit: à

A vaincre sans baril, on triomphe sans boire.

Clopine dit: à

Perso, j’ai toujours trouvé qu’il y avait comme une correspondance mimétique entre Sagan et ses bagnoles. D’abord, elle a écrit un texte sur la vitesse stupéfiant (si je le retrouve, je le copiecolle ici illico), et ensuite l’une comme les autres partagent le luxe, la superficialité aussi parfois, le danger et la pulsion de mort (Sagan au volant, la mort au tournant). Plus une certaine innocence dans l’ostentation, qui faisait qu’on pardonnait, bien sûr, comment en vouloir à de si jolis petits monstres ?

Clopine dit: à

Ce n,’est pas le texte que je voulais, m’enfin j’ai déjà trouvé ça :

« Quand on va vite, il y a un moment où tout se met à flotter dans cette pirogue de fer où l’on atteint le haut de la lame, le haut de la vague, et où l’on espère retomber du bon côté grâce au courant plus que grâce à son adresse. Le goût de la vitesse n’a rien à voir avec le sport. De même qu’elle rejoint le jeu, le hasard, la vitesse rejoint le bonheur de vivre et, par conséquent, le confus espoir de mourir qui traîne toujours dans ledit bonheur de vivre. C’est là tout ce que je crois vrai, finalement : la vitesse n’est ni un signe, ni une preuve, ni une provocation, ni un défi, mais un élan de bonheur. « 

puck dit: à

ach so… pas très bon pour le bilan carbone tout ça.

Bloom dit: à

« The Ernest Hemingway Collection » qui propose de « vivre la légende » du grand écrivain en vivant dans la copie de ses meubles, vêtements griffés de la copie de sa signature.

Rien sur le fusil de chasse à deux-coups qu’il utilisait pour tirer des pigeons et qu’il s’est collé sur le front le dimanche 2 juillet 1961 à 7 heures du matin vêtu de sa « robe de chambre impériale », dans le vestibule de sa maison des Sawtooth Mountains, Idaho? Pour le vrai grand frisson…
Que font les commerciaux?

closer dit: à

Hello JB, je ne sais pas si tu as des contacts bien placés à Cannes, mais on parle de plus en plus de David Lisnard comme d’une étoile montante de la droite qui pourrait jouer un rôle à la présidentielle…
Qu’en penses-tu?

puck dit: à

ces histoires de pub c’est pas nouveau, déjà à l’époque Cervantes passait à la télé dans une pub pour le pain complet, le slogan c’était : « les moulin c’était mieux à vent… »

puck dit: à

closer !!!!!!!!!!!!!

vous avez vu le résultat de votre ultra capitalisme ? ça a transformé nos écrivains en hommes sandwich jambon beurre !

vous trouvez vraiment que ça fait sérieux ?

puck dit: à

question pub le moment que je préfère dans la littérature c’est Gallimard avec le chapeau d’Harry Potter.

puck dit: à

passou faudra nous pondre un article sur comment les éditeurs ont enfumé les libraires en faisant des prix spéciaux à amazon !

histoire de rappeler à closer les dessous du capitalisme littéraire.

B dit: à

les moulin c’était mieux à vent… »

Le phénomène semble s’échapper de tous les siècles avant le 20 ème. L’homme quelle que soit sa fonction devient en quelque sorte corruptible, achetable. Avant cela est ce qu’il ne s’agissait pas pour lui de déjouer la censure, de l’accepter ou la refuser, d’affronter une opinion bourgeoise? Autres temps, autres combats.

B dit: à

S’échapper dans le sens où il n’existait pas.

Jean Langoncet dit: à

Autres temps, autres moeurs ; clic clac Kodak, à l’aise Blaise.

« La poésie n’est pas dans un titre mais dans un fait, et comme en fait ces poèmes, que j’ai conçus comme des photographies verbales, forment un documentaire, je les intitulerai dorénavant documentaires. Leur ancien sous-titre. C’est peut être aujourd’hui un genre nouveau. »

Au pieds du sapin : https://books.openedition.org/pur/56149?lang=fr

B dit: à

C’est un sujet à colloque
2011 https://madparis.fr/francais/nous/presentation/ressources-et-recherche/seminaires-colloques-et-journees-d-etudes/colloque-litterature-et-publicite-2805

« Description satirique – de César Birotteau de Balzac à 99 francs de Frédéric Beigbeder – ou altercation polémique sur fond de refus d’une marchandisation de la culture et de rivalité aiguë pour la production du sens, compromis esthétique ou adhésion lyrique, appel à une révolution poétique (« Publicité = poésie » selon Cendrars) : … »

B dit: à

Jean, à mes yeux des flash publicitaires qui ne manquent ni de poesie, ni d’inventivité
PA offre à réfléchir sur l’utilisation à laquelle se prêtent certains auteurs du vecteur littéraire pour faire la pub d’un produit.

Jean Langoncet dit: à

Pieds > pied !
Oui, B, les écrivains en vue sont aujourd’hui des influenceurs comme les autres.

B dit: à

Des vendeurs ou des vendus comme les autres. Il faut bien gagner sa vie cependant pour ceux qui ne manquent pas de revenus, on peut en concevoir du mépris. Ils n’ont pas à se tromper de métier ou à se compromettre avec un système qu’ils décrivent ou qu’incorporent ou qu’ils critiquent ou dont on attendrait qu’ils s’en détachent en dehors de la pub faite pour leur travail de littérateurs.

Petit Rappel dit: à

cela peut rappeler l’ irruption des cours de technique de vente dans les Écoles de Beaux Arts sous le noble prétexte que , je cite, « Van Gogh ne se serait pas suicide s’ il avait suivi des cours de marketing ».. La rédemption par la vente, en quelque sorte.

B dit: à

qu’ils déplorent. Pas incorporent. Tout devient industrie et quand même c’est inévitable pour la production de l’objet livre, faut il que les écrivains vantent des produits sur commande, panneaux deviendront ils eux aussi même pas banderolles syndicales? J’ai lu il y a longtemps un roman intitulé zéro dollar qui rapportait la misère des jeunes et grands diplômés australiens,des trentenaires. Leur galère. Aucune pub, un regard sur le système.

Jazzi dit: à

« on parle de plus en plus de David Lisnard comme d’une étoile montante de la droite »

C’est sûr qu’il est plus dynamique que Castex, plus mignon qu’Edouard Philippe, qu’il n’est pas trop marqué à droite, sportif et cultivé il a le look du gendre idéal, un bon bilan local, il connait aussi bien le monde des affaires que le monde politique. La première fois que je l’ai rencontré c’était dans son bureau d’assistant parlementaire à l’Assemblée nationale, closer. Il a de plus, sur son ami et rival Estrosi, l’avantage de paraître un homme neuf, sans trimbaler les casseroles Sarkozy ni Macron…

B dit: à

Est recommandé aux diplômés des beaux arts de poursuivre pour acquérir un BTS de marketing ou qqchose du genre. Il leur faut savoir se vendre ce qui ne les transforme pas en publicitaires volontaires et bien que pour ce travail les techniques artistiques sont convoquées. Image, photos, films, musique, mise en scène.

B dit: à

Graphisme, infographie, calligraphie etc.

B dit: à

Je m’en vais, y’ a Columbo, vu deux fois déjà.

Soleil vert dit: à

Ou Joël Dicker s’associant à la campagne publicitaire de la compagnie aérienne Swiss, en faisant l’éloge jusqu’à prétendre écrire ses livres à bord d’un Airbus A320

impossible : même en business class on a juste un degré de liberté supplémentaire par rapport à une camisole de force

Bloom dit: à

« l’écrivain Obama »

Faut-il vraiment mettre des guillemets alors qu’il a publié son autobiographie en 1995, quand il débutait en politique et que Clinton était POTUS? « Dreams from My Father, A Story of Race and Inheritance » fut au demeurant très bien accueilli par Toni Morrison et Philip Roth…

(Il fallut attendre 2008 avant qu’il paraisse en français – Heureusement qu’il est devenu président, sinon il n’aurait probablement jamais été traduit…)

closer dit: à

Il faut bien vivre, Puck. Ces gens là ne sont pas comme nous. Ils ont d’immenses besoins, Rolls, Ferrari, Aston Martin, villas sur la Côte, caviar, grands crus, etc, etc.
Vous qui êtes si humain et compatissant, Puck, vous devriez les comprendre; un peu de charité sacrebleu !

Soleil vert dit: à

J’étais partant pour une lecture mais le prix Goncourt est épuisé 🙂
En attente de retirage

closer dit: à

Merci JB, mais l’incipit de son site: « Le maire de Cannes se démultiplie dans tous les médias – télé, radio, presse écrite – mais il l’assure, c’est plus pour afficher et défendre des convictions que pour briguer un destin national… » fait quand même un peu sourire…

Patrice Charoulet dit: à

Vu la date, j’aurais aimé monter ici à chacun d’entre vous une crèche de Noël…singulière. Je ne puis.

Ceux qui ont, comme moi, la bonne idée d’âtre, aussi, sur Facebook, pourront la voir, s’ils ont un moment, sur mon mur FB. Vous pouvez aussi de ne pas aller la voir.

D. dit: à

Closer, Ferrari, Aston Martin, villas sur la Côte, caviar, grands crus…tout ça me va bien mais les Rolls à pneumatiques m’ont toujours laissé de marbre. Il n’en est pas de même des turboréacteurs à double flux fabriqués par cette vénérable maison. Qui en équipa le Concorde.

Jazzi dit: à

De même que l’on devine très bien qui lui a fait des propositions pour être ministre, closer, même s’il dit qu’il ne dira pas qui…

renato dit: à

Il est vrai que les guillemets pour écrivain ce sont de trop lorsque l’écrivain est Obama.

D. dit: à

De qui parlez-vous, renato ?

B dit: à

Jazzi. Jamais entendu parler de ce DL. C’est qui?

B dit: à

J’ai enfin compris pourquoi je ne roule pas en coupé de n’importe quelle maison, je n’écris pas. Merd’alors. D’un autre côté, Chevillard qui écrit, lui, connaît aussi ce genre de difficultés.

B dit: à

Et il est obligé comme moi de vivre sans chauffage central. Deux points communs, tout un programme.

puck dit: à

closer dit: Il faut bien vivre, Puck. Ces gens là ne sont pas comme nous. Ils ont d’immenses besoins, Rolls, Ferrari, Aston Martin, villas sur la Côte, caviar, grands crus, etc, etc.
 »

ok ! d’accord ! j’approuve !

mais que ça fasse plaisir de voir Bezos rouler en Rolls c’est pas une raison pour que les éditeurs lui vendent leurs bouquins 2 fois moins cher qu’aux libraires !

et les libraires closer ! rouler en Rolls c’est sympa, mais les faudrait aussi penser un petit peu aux libraires Sacrebleu !

puck dit: à

Petit Rappel dit: cela peut rappeler l’ irruption des cours de technique de vente dans les Écoles de Beaux Arts
 »

oui je m’en souviens : dans les cours pour apprendre à faire des portraits les élèves peignaient des têtes de gondole.

D. dit: à

pourquoi n’as-tu pas de chauffage central, Bérénice ? Pour te faire remarquer ?
C’est réussi.

B dit: à

Parce que ça coute cher d’avoir chaud, aussi suis-je encouragée à l’économie. Mais l’appartement est équipée d3 façon à pouvoir être chauffé mais là, dans le sud, c’est l’hiver aussi et il donne au nord , à peu près. les vents dominants viennent de là. Situé au étage sans vis à vis protecteur que les platanes, ils refroidissent et je n’ai pas envie de devoir à envie en octobre quelqu3s centaines d’euros, aussi fait il 17 degrés à l’intérieur. Aussi, je ne sors pas de dessous ma couette, la courte-pointe et mon pyjama, ceci jusque fin fevrier.

B dit: à

D, j’ouvre la suggestion volontaire pour remplacer ce « aussi » si répétitif qui alourdit et enlaidit ma prose souveraine.

B dit: à

Ce n’est pas zéro mais Trois dollars.

rose dit: à

>B

Je connais ça. Autre topo.
Avec la brouette, je transporte du bois. La cheminée flambe. Lorsque non, il doit faire 15.
Mais j’aime ça immensément. L’été lorsqu’il fait 40, la maison est fraîche. L’hiver c une glacière. Me suis adaptée une alcôve en p’tite chambre, 6 m², plein sud.
Et j’réfléchis que manger, avoir un toit, chaud l’hiver, frais l’été deviendront nos essentiels.
Pour vous, et suite à El Che,
https://youtu.be/HylQujOyPRM

rose dit: à

Les bretons croûlaient sous les problèmes de pêche. Les anglais venaient de sortir la canonnière.
Ils ont embauché Isabelle pour relancer les pulls marins.

https://youtu.be/XDVZoMlxzJA

rose dit: à

Hier, j’ai parlé de la gabégie* à ma maman. Elle savait ce que c’était, elle m’a expliqué clairement. L’après-midi, elle est sortie de sa chambre, ils ont fait un jeu, le baccalauréat. Elle est au tableau, écrit les réponses, a une helle écriture sans trop d’erreurs orthographiques.
* cela a commencé à Marseille, pour l’instant, rue de Rome.
https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/6217477/la-delinquance-fait-main-basse-sur-la-rue-de-rome.html

Elle avait reçu bcp de cadeaux de Noël, déposés à l’Ehpad, en son nom. Elle était contente.

rose dit: à

Lui, Gérald, qui n’est pas une petite frappe, un prénom n’étant pas attaché à un caractère, a écrit la cuisine et promu les sardines et les beaux yeux.
T’as d’beaux yeux, tu sais.
https://youtu.be/-I0Ty0lcrok

Faire un click & collect, puis y aller, face au Frioul et contre l’anse de Maldormé.

rose dit: à

we’ll be fine against.
https://youtu.be/pXRux1bwnFI

Note à l’adresse des fabricants de clip dresseurs d’oiseaux.
Le grand duc vit la nuit. Comme Nuitjinsky.
Merci.
Bonne nuit.

JiCé..... dit: à

Dimanche 27 décembre 2020, 5h49, 4°

Il ne sert à rien d’avoir une belle voiture de sport à la carrosserie impeccable, comme il ne sert à rien d’avoir une splendide femme. Objets de luxe, elles finiront par être rayées, maltraitées par le temps qui passe.

Mieux vaut en changer souvent !

rose dit: à

Non, elle n’est pas méchante.
Écroulée de rire, et de sommeil.
Son bêtisier, épate belle-mère.

https://youtu.be/pXRux1bwnFI

Elle vend tellement de marques que je ne peux pas recenser. Bon, les morilles Bordes. Au hasard.
J’vais dormir. Faites pas d’bruit.
Elle.écrit des recettes d3 cuisine. Sponsorisées. C un métier.
Oui.

Jazzi dit: à

On assiste, depuis mars, à « une hypervirtualisation » de nos relations sociales, comme l’observe le sociologue David Le Breton. Le « distanciel » a, « par nécessité », pris le dessus sur le « présentiel ».

« On est virtuellement proches les uns des autres mais socialement de plus en plus déliés. Avec les réseaux sociaux, Skype, etc., on a réussi à maintenir nos relations. Mais elles n’ont plus la même richesse que celles physiques. Cela entraîne un sentiment de frustration, une perte immense de la sensorialité du monde », décrypte ce professeur de sociologie à l’université de Strasbourg.

Conséquence, selon lui, de cette « anonymisation croissante » de nos contacts avec autrui : « une tendance à la diminution de l’empathie. Il craint que cette communication par écrans interposés « perdure dans les années à venir ». « La virtualisation va être davantage ancrée dans nos habitudes. On sera dans l’ambivalence, un va-et-vient entre le désir de retrouver ses collègues et la tentation de se dire qu’on est mieux chez soi, à côté du radiateur. Idem avec nos aînés. Certains se diront : Après tout, on peut voir grand-mère à distance, pas besoin de faire 300 km », avance-t-il.
(Le Parisien)

Jazzi dit: à

« la diminution de l’empathie » je l’ai bien observée ici.

Et le réchauffement de la planète aussi. Voilà près de deux semaines que les mimosas sont arrivés chez les fleuristes parisiens. En général, c’est au début de janvier !

JiCé..... dit: à

Je déteste être trivial ! Cependant, je m’exprimerai clairement.

En cas de diminution d’empathie, j’ai entendu dire deci delà que les clubs échangistes assurent pour pas cher une bonne reprise en main des empathies défaillantes !

N’est il pas vrai ?…

et alii dit: à

et la robe de vichy de BB dans « une parisienne »?
BONNE journée les stars

et alii dit: à

LA VICHYMANIA, DE B.B. À CATE BLANCHETT

Dernière étape de la Vichymania, la diffusion du modèle. Après le mariage de Brigitte Bardot, Esterel choisit de divulguer dans un magazine le patron de sa robe. Les couturières s’en emparent et piquent nuit et jour pour reproduire leur fantasme à l’identique. Durant l’été, les robes à carreaux roses et blancs virevoltent dans tout Paris »

et alii dit: à

On voit sur les boulevards et dans les rues des files d’hommes en blouse portant des bannières sur lesquelles on lit NANA par Émile Zola, dans le Voltaire ! Quelqu’un me demanderait si je suis homme de lettres, je répondrais « Non Monsieur, je vends des cannes à pêche » tant je trouve cette folle réclame humiliante pour tous.
MAUPASSANT à FLAUBERT, 17 octobre 1879

rose dit: à

Zola, l’aurait mieux fait d’investir dans la fumisterie et laisser tomber sa Nana. Serait encore là, notre Mimile.

et alii dit: à

Nelson Mandela a « osé », sans « honte », porter des chemises bariolées car il « vivait comme il voulait », raconte son tailleur Pathé Ouédraogo, dit Pathé’O, Burkinabè d’origine et Ivoirien d’adoption, depuis son atelier d’Abidjan. afp.com/Hervé Sévi
Abidjan – Nelson Mandela a « osé », sans « honte », porter des chemises bariolées car il « vivait comme il voulait », raconte son tailleur Pathé Ouédraogo, dit Pathé’O, Burkinabè d’origine et Ivoirien d’adoption, depuis son atelier d’Abidjan.
Moins d’une semaine après la mort du héros de la lutte anti-apartheid, la trentaine de petites mains du tailleur s’affaire, dans un ronronnement de machines à coudre mâtiné de musique africaine, pour répondre à la demande de chemises « Mandela ».

« Toutes les boutiques appellent depuis dimanche. Pourtant, il y avait un stock spécial pour cela. Mais il n’existe plus. On est en train d’en fabriquer », explique Pathé’O, le mètre à ruban enroulé autour du cou, depuis le quartier populaire et commerçant de Treichville, où il est basé.
https://www.telestar.fr/people/comment-la-robe-de-brigitte-bardot-a-marque-a-jamais-l-histoire-de-la-mode-photos-143113

et alii dit: à

excuses:
Dessinée pour Nelson Mandela en 1994 par son tailleur attitré, Sonwabile Ndamase, cette chemise à imprimés batik était la marque de fabrique de l’ancien chef d’Etat. Son port s’est répandu hors des frontières du pays, notamment au Kenya ou en Tanzanie. Cette chemise, il en aurait lui-même choisi les caractéristiques, pour se distinguer des autres chefs d’Etat africains tout en conservant un petit quelque chose caractéristique du continent. Le batik est pourtant une technique d’impression originaire de l’archipel de Java en Indonésie. Elle consiste à teindre un tissu couleur par couleur en épargnant certaines zones grâce à l’application d’une cire chaude pour un résultat qui oscille entre la fleur et le motif géométrique. En plus d’en avoir été l’ambassadeur mondial, jusqu’en Angleterre où il visita la Reine ainsi affublé, Nelson Mandela a fondé une marque de vêtements dont une partie des revenus revient à sa fondation de lutte contre sida. Son nom, 46664, fait
https://www.gqmagazine.fr/mode/style/articles/quelle-est-cette-drle-de-chemise-que-nous-a-laiss-mandela-/8282#:~:text=Appel%C3%A9es%20%E2%80%9Cchemises%20Madiba%E2%80%9D%2C%20ces,’ancien%20chef%20d’Etat.

DHH dit: à

@et alii
C’etait l’ete 59 et le comble du chic c’etait le vichy à carreaux mauves et blancs ;vous êtes sans doute trop jeune pour les avoir portées ces robes serrées a la taille, décolletées et bouffantes sur un généreux jupon amidonné
Les gamines ont toujours voulu ressembler aux vedettes à mode ;faute d’en avoir la beauté elles s’en donnaient les attributs
je me souviens de Lise London commentant des images de sa vie a la tele et a propos d’une photo de jeunesse ou on la voyait portant trench avec une grosse echarpes nouéee autour du cou et un beret posé en biais sur la tête et en donner ce commentaire surprenant pour nous qui n’etions pas dans le coup : »évidemment nous voulmions toutes ressembler a Michele Morgan dans Quai des Brumes »
60 anq plus tard pour les téléspectateur le rapprochement ne pouvait venir immediatement à l(esprit à la vue de l’image

et alii dit: à

je me souviens tres bien des jupons amidonnés:on les trempait dans l’eau de cuisson du riz!

DHH dit: à

@et alii
et aussi dans l’eau sucrée ,ce qui apres repassage leur donnait la tenue désirée et un vague parfum de caramel qui se dissipait tres vite

rose dit: à

Ça s’appelle le merchandising.

et alii dit: à

je n’ai jamais été obnubilée par les « artistes de cinéma ni de la scène parce que l’épouse de mon père n’en finissait pas de les commenter et d’essayer de se forger une image; mon père ressemblait parait-il dans sa jeunesse à un écrivain -je ne vois pas qui ni ne me souvient du « on dit »; mais son épouse n’avait pas d’autre idée que de détruire tout ce qui lui plaisait; petite, j’avais des cheveux un peu longs et blonds, ce qui plaisait à mon père:elle me les coupa au bol, ils devinrent bruns;
mon père se rattrapa un jour qu’elle avait été chez un coiffeur chic et s’était teint en « blonde »:il lui dit « tu ressembles à popov(c’était un clown célèbre de l’époque)
je n’ai donc jamais eu envie de « ressembler », me faisais souvent mes vêtements (simples) moi même et plus tard, j’ai aimé quand ma fille à qui je préparais ses vêtements le matin, envoyait tout en l’air pour se choisir elle même dans l’armoire ceux qu’elle préférait porter, les pulls « minous »(en angora) etc

rose dit: à

« J’avais des cheveux un peu longs et blonds, ce qui plaisait à mon père:elle me les coupa au bol, ils devinrent bruns. »
Les cheveux se rebiffent.

et alii dit: à

ni ne me » souviens;
je n’étais pas la seule à le trouver beau avec son teint de miel; il était très « coquet » et mettait même âgé et malade une pochette patfumée dans la petite poche supérieure de la veste de son pyjama

christiane dit: à

L’analyse de Jérôme Meizoz (Université de Lausanne), mise en lien, est remarquable même si elle revient essentiellement sur le « cas » Joël Dicker.
Elle précise les attentes de l’écrivain, après publication et ce qui a motivé ses choix d’écriture, celles de l’éditeur et de celles du lecteur.
Billet et liens décapants !

Jazzi dit: à

« Les contes de la bécasse », excellente marque de cannes à pêches, indeed !

et alii dit: à

oui, rose, les cheveux témoignent; lorsque j’eus une grave maladie-je demandais si je risquais en mourir- ses cheveux blanchirent d’un coup devant

et alii dit: à

parfumée

rose dit: à

Ses cheveux iu les cheveux et alii ?
Inouï d’écrire les cheveux témoignent.

et alii dit: à

je crois, rose que Baudelaire mit une perruque verte
je cherche sur internet

rose dit: à

ses cheveux ou bien mes cheveux et alii ? (Les vôtres)

et alii dit: à

ce n’était pas une perruque!
« La première fois qu’il a rendu visite à l’écrivain Maxime Du Camp, Baudelaire s’est présenté à lui avec les cheveux teints en vert. Comme le malicieux Du Camp prétendait ne rien remarquer, Baudelaire s’est écrié : « Vous ne trouvez rien d’anormal en moi ? » Et son interlocuteur impassible de répondre : « Tout le monde a les cheveux plus ou moins verts ; si les vôtres étaient bleu de ciel, ça pourrait me surprendre : mais des cheveux verts, il y en a sous bien des chapeaux à Paris. »

L’anecdote, rapportée par Du Camp lui-même, est plaisante. Le lecteur amusé par les provocations baudelairiennes en découvrira d’autres dans la somme biographique consacrée au poète par Marie-Christine Natta. La spécialiste du dandysme excelle en effet à tracer le portrait d’un écrivain insaisissable, adepte de « l’art aristocratique de déplaire ».

Clopine dit: à

Pour ce qui est des robes Vichy, c’était, dans le cas de Bardot, juste prémonitoire…

Bon d’accord, je sors.

Jazzi dit: à

« les pulls « minous »(en angora) »

Grande spécialité d’Anne Sinclair à la télé. Signe de sensualité ?

Nos vêtements parlent pour nous.
Dans Une Femme douce, Florence Dorléac se retrouve dans une auberge avec son amant Jean Servais. Elle voit une femme avec un chemisier impression léopard. Elle lui dit : « Tu vois, ça c’est une femme qui aime faire l’amour ».
Et alii, le style Pauline Carton devrait vous aller ?

et alii dit: à

rose:
ses cheveux blanchirent d’un coup devant
c’est une question étudiée, les cheveux qui blanchissent à la suite d’ un choc ;
mon père avait lui les cheveux d’un blanc éclatant, à la suite d’ une mauvaise teinture (guerre)

Jazzi dit: à

A dix-sept dix-huit ans nous avions le look Mike Brand et Joe Dassin : cheveux mi long, crêpés, cul et paquet moulés, chemise cintrée et échancrée…

et alii dit: à

on ne redira jamais assez que J.Barozzi devrait garder ses avis sur les gens qu’il ne connait pas pour lui, et beaucoup d’autres propos

et alii dit: à

Une légende raconte que la chevelure de la reine Marie-Antoinette aurait entièrement blanchi la nuit précédant sa montée sur l’échafaud, en 1793. Aujourd’hui, le syndrome de Marie-Antoinette désigne une situation où tous les cheveux blanchissent d’un seul coup. Il aurait tout aussi bien pu s’appeler le syndrome de Thomas More, puisque lui aussi vit sa chevelure blanchir d’un coup, dans la tour de Londres, la nuit précédant son exécution, en 1535. Depuis, des cas de blanchissement rapide des cheveux ont été décrits, en particulier pendant la Seconde Guerre mondiale, chez des personnes ayant survécu à des bombardements. Quelles seraient la cause et l’explication de ce syndrome
Mais alors, comment une chevelure peut-elle blanchir en une nuit ? Ce syndrome, nommé « canitie subite », est aujourd’hui interprété comme une réaction auto-immune : le système immunitaire de l’organisme semble faire une réaction de rejet brutal du système pigmentaire des follicules pileux. Si cette attaque se produit sur une chevelure poivre et sel, contenant à la fois des cheveux pigmentés et d’autres déjà blancs, seuls les pigmentés seront « rejetés », et donc perdus, tandis que les cheveux blancs seront épargnés. Le blan­chissement « en une nuit » résulterait d’un rejet sélectif des cheveux pigmentés.

Jazzi dit: à

A la même époque que Bardot, Sagan avait l’air nunuche en jeune bourgeoise sur la photo du haut au bois de Boulogne. C’est le côté provincial sage…

JiCé..... dit: à

A dix sept ans je me foutais de tout look, Mike Brand compris, et travaillais d’arrache-pied et cheveux courts en Fac de Sciences pour séduire les minettes jolies et friquées, faisant du mieux que je pouvais pour niquer sans engrosser.

Aveu sincère : j’ai même tenté de disposer des vertus d’une nonnette séduisante qui était en propédeutique, mais me suis rendu compte que j’étais trop jeune pour agir comme un vieux dégueulasse.

Je ne me pardonnerai jamais cet excès de morale…

J.L. Beaufils dit: à

Revenons à nos moutons( du causse!), Françoise Quoirez.

MC dit: à

il y a des phrases des Souvenirs Littéraires de Du Camp qui vaudraient un procès aujourd’hui. Celle-ci par exemple à propos des lettres de Musset:  » Georges Sand, qui est un honnête homme ». je passerai sur celle, plus connue, et assez juste des « Galériens de l’ Amour »

J.L. Beaufils dit: à

C’est le côté provincial sage…

Cajarc en Quercy où elle demeure pour l’éternité!

Paul Edel dit: à

Il s’agit Jazzi de « La peau douce » de François Truffaut et non « une femme douce », et la comédienne est Françoise Dorléac et non pas Florence Dorleac ..et l’amant n’est pas Jean Servais mais Jean Desailly

et alii dit: à

on n’a pas parlé de
Chapeau melon et bottes de cuir

Brinqueballe dit: à

C’est le côté provincial sage…

Cajarc en Quercy où elle demeure pour l’éternité!

En compagnie de papy Mougeot!

JiCé..... dit: à

Le JDD vient de rendre public le classement annuel des personnalités préférées des Franchais :
SOPHIE MARCEAU et un certain GOLDMANN.

Fake News !….

On sait bien que le véritable classement est le suivant :
EMMANUEL MACRON et un certain MACRON.

Brinqueballe dit: à

C’est le côté provincial sage…(Jazzi)

Avec sa tête de caussenarde, je connais une fille qui lui ressemble à Lissac et Mouret.
( Amatrice de cocktails, elle aussi…)

Janssen J-J dit: à

Cela dit…, reconnaissez avec moi que la futilité de la littérature de marque en général et celle de Françoise Sagan en particulier n’auront jamais été d’aucune utilité pour améliorer la connaissance scientifique de l’humanité depuis une bonne vingtaine d’années.
Car enfin, qui pourrait bien nous dire en quoi elles auraient inspiré d’une quelconque façon un Tim Berners-Lee, l’inventeur du WWW ? inspiré le groupe TEI, concepteur du projet de bibliothèque universelle ? Quel littérateur ou critique littéraire aurait même pu imaginer la naissance, trois ans plus tard, de la Light Emietting Diode bleue, découverte par les obscurs japonais Akasaki, Amano et Nakamura qu ne lirent même jamais aucun manga ? Qui des écrivains de SF, genre Ph. K Dick, aurait même jamais pu imaginer l’existence de l’exoplanète 51Pegasi, hormis Mayor & Queloz, totalement ignorants de l’œuvre de cet écrivain tourmenté, alors qu’à leur insu, ils confirmèrent l’hypothèse de la pluralité des mondes, et permirent depuis lors la détection d’au moins 4000 exoplanètes ? Qui aurait jamais cru que les bactéries des microbiotes pouvaient avoir un rôle de protection des agents pathogènes, notamment de la peau et du vagin ? Et quel écrivain aurait su rendre hommage à leur action vertueuse plutôt que tueuse ? Aucun, à notre connaissance ! Qui aurait imaginé que Mello & Fire parvinssent à démontrer, dans la même foulée, que les micro-ARN loin d’être de simples déchets, pouvaient au contraire réguler le génome, et par suite expliquer ses dérèglements ? Ou même qu’un Grigori Perelman, venu à bout de la conjecture de Poincaré (1904) pût enfin démontrer la possibilité de comparer une hyperbouée (à 3 dimensions) à une hypersphère (dans un espace à 4), tout en refusant sa médaille Fields pour n’avoir fait que son travail ?… A-t-on jamais vu pareille coquetterie chez le grand écrivain Robert Zimmermann avec la sienne, de médaille, quinze ans plus tard ? Et que dire de la réussite du séquençage du génome humain (A C G T) du Genome Human Project, en l’espace moins de 13 ans ? (Qu’avons-nous fait durant tout ce temps, sinon décompté chaque année le nombre de merdes que le marché de la littérature sut vomir ?). Et que dire encore de la découverte du graphène synthétisé par Geim & Novoselov, ce supra conducteur de chaleur au moins 10 fois plus efficace que le cuivre, dont heureusement notre D., notre apparent branleur de service, vint entretenir naguère l’RDL, dès sa découverte en 2005 ? Nous savons également comment le « théorème des quatre couleurs » fut validé par un programme de vérification mis au point par Gonthier & Werner, de l’INRIA, des gens simples et sympathiques qui n’eurent jamais le temps de lire, même durant leurs loisirs, autre chose que des BD par ailleurs non répertoriées sur cette chaîne. Le réchauffement climatique, inédit depuis 650 000 ans est, on le sait, imputable à NOTRE activité, un « fact » définitivement confirmé par Jouzel & Masson-Delmotte (du GIEC). Mais pendant ce temps, nos prétendus « écrivains » climato-sceptiques en sont encore à nous romancer l’invraisemblable et à justifier ne pas vouloir s’accrocher à de telles fables, en nous racontant l’audace des gens qui toujourent nient. Ils vontjusqu’à nier depuis Montréal que nous aurions été capables de reconstituer la couche d’ozone dès 2012 grâce à l’éviction de NS à la tête de l’Etat.fr et de Donald T. à la tête de l’ailleurs. Nous devrions revenir au niveau de l’ozone de 1980 dès 2050 grâce au bannissement définitif des CFC des frigidaires, du chlore et du brome dans les vieux poêles de tous les erdéliens enfin convaincus (?). Avec Peter Higgs, qui ne perdit non plus jamais son temps à méditer les romans de Patricia Highsmith, nous avons enfin tout compris du mystère de la masse des bosons. Et grâce à Rosetta et au robot Philae posé sur la comète Tchourioumof-Guérassimenko, tout appris des raisons pour lesquelles notre Terre est remplie d’eau, la cause probalbe étant qu’elle aurait « fécondée par ce genre de visiteuses venues de la banlieue glacée du système solaire »… Voilà bien une métaphore littéraire que n’aurait sans doute pas reniée par la Sagan en jupe plissée devant sa bagnole de luxe, sauf qu’elle s’en foutait royalement, préférant s’envoyer en l’air, en prenant sa poudre d’escampette… Il faut bien avouer que cette créature terrestre était déjà sous terre quand les humains apprirent par d’autres canaux que des ondes gravitationnelles issues de la fusion de deux trous noirs avaient enfin atteint notre planète… d’après les magnifiques détecteurs du LIGO qui en enregistrèrent l’impact simultané dans l’État de Washington et en Louisiane. Cela advint 14 septembre 2015, quelques semaines avant l’attentat du Bataclan de Paris qu’aucune littérature scientifique n’avait anticipé. Dieu merci, comme on disait alors, nous savons depuis lors que ce genre de non événements ne furent que de fausses nouvelles sur le bruit et la fureur de notre 21e siècle pandémique très chrétien.

Je vous souhaitons à tous.tes le meilleur des fêtes idoines de fin d’année 2020, de sinistre mémoire littéraire, tout en observant la sagesse relative de cette chaîne d’avoir su faire un brin de ménage dans l’azur patient.
Bàv (ce 27.12.20, 11.24)

DHH dit: à

Avec le développement des réseaux sociaux l’intervention, autrefois occasionnelle et informelle , de celui qui met de manière stipendiée son aura au service de la promotion d’un produit s’est transformée aujourd’hui en un vrai métier désormais codifié ,celui d’influenceur , remunéré dans le cadre d’un contrat qui prevoit les conditions de partage du profit realisé par la marque grâce a son intervention
L’efficacité mercatique évidente de cette fonction dans le contexte actuel tient au fait que via ces reseaux les influenceurs r ‘ci s’adressent a leurs fans offrent une clientele tres ciblée ,celle de gens qui a un titre ou un autre lui font confiance , soit qu’ils souhaitent imiter son look, soit qu’ils soient sensibles a sa célébrité ,soit qu’ils partagent un intérêt particulier avec lui ,Et plus ils auront de follovers plus ils peuvent mettre haut leurs exigences financieres pour la mise a disposition de ces consommateurs selectionnes selon leurs affinités
C’est le mecanisme décrit dans le tres riche article cité dans le billet sur les rapports entre Quebert et Swissair , qui montre bien que l’ecrivain et la firme sont liées par un contrat typique, qui fait de lui un influenceur professionnel
Toute considertion éthique mise à part sur les liens acceptables ou pas entre l’art et le marché, on peut se demander s’il y a beaucoup d’écrivains susceptibles d’offrir à travers leur notorieté une masse de follovers suffisamment importante pour faire d’eux des influenceurs efficaces
S’ils veulent se mettre moyennant finances au service d’une marque le processus doit etre d’un autre ordre

JiCé..... dit: à

Gigi la Visqueuse est devenue Gigi la Disqueuse ! L’artiste du vide sidéral découpe le réel sans raison, comme un bucheron (moucheron ?) devenue folle !

petit rappel dit: à

A propos de Nana ce type de lancement romanesque est assez fréquent . Fantômas (1901?) bénéficiera d’ une intense campagne d’affiches. il faudrait voir mais je ne serais pas surpris si la vogue en remontait aux grands feuilletonistes du Second Empire, et Zola vient du feuilleton

Bloom dit: à

col Mao ! En Chine, hommes et femmes le portaient, il était déjà transgenre…

« transgenre » est une aberration sémantique dans ce contexte. Unigenre, unisexe, ok, le maoisme étant l’uniforme (-ité), la fusion du peuple dans un grand UN.
Dans le Livre d’un homme seul, Gao Xingjian a écrit puissamment sur les rapports entre sexe et Révolution culturelle.

Janssen J-J dit: à

voui, PE, j’avais vu aussi… les fiches cuisine de monsieur cinéma ont de plus en plus de plomb dans l’aile de la cuisse.
Mais il nous fait rire les Françoise et pleurer les Florence. C’est déjàssa !

Janssen J-J dit: à

@ découpe le réel sans raison,

Comment ça, sans raison ? J’ai mes…. voyh’ons donc, babalourd !

Bàv

Petit Rappel dit: à

Cette affichage était d’ ailleurs susceptible de se retourner contre sa cible. Dans ses lettres de Van Engelgom, fausses lettres belges mais jolie satire, Jules Lecomte évoque l’ effet involontairement comique que donnait le placard souvent répété À paraître VOLUPTÉ de SAINTE BEUVE/. SAINTE BEUVE, VOLUPTÉ etc, et ce d’autant plus que sa parution était toujours repoussée.

Jazzi dit: à

Oui, la totale, Paul ! Ce qui est formidable, c’est d’avoir compris de quoi je parlais.
Je ne sais pas si j’ai réussi à convertir le doc suivant. Hector, sa soeur et moi ?
/Users/jackybarozzi/Desktop/vingt ans.jpg

petit rappel dit: à

Cet!

J.L. Beaufils dit: à

On ne plaisante pas avec les cimetières Brinqueballe.

@jazzi,
Un cimetière étonnant et beau que celui où est enterrée F. Sagan, son ex-mari, sa compagne ( avec le doute de la tombe sans inscription), son frère et ses parents.
https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article196

vanina dit: à

la voiture est responsable, vitesse aidant, de pas mal de fatalités dans le secteur vedettes . Francoise Dorléac, soeur de C.Deneuve, et inoubliable dans Les Parapluies de Cherbourg, aussi. Les chansons qui émaillaient ce film restent dans ma mémoire, une oasis de douceur. Mise en scène de Jacques Démy, colonne sonore?

@ Renato
une année sombre, tout ou presque tout est devenu difficile ou carrément impossible, l’art dans tous ses états pourrait panser quelque blessure, j’affectionne des lithos de Fernando Eandi, troublantes et rassurantes, comment vivre dans les ruines, exercer la « negative capability », dancer à la musique du temps,accepter de viellir sans devenir acariatre.On est des privilégiés, buona fine e buon principio.

renato dit: à

La réponse de Paul à Jacques à propos de La peau douce, c’est presque du Tolkien — faut pas se tromper suite une interprétation irréfléchie, car pour moi c’est un compliment.

et alii dit: à

un bon lien où l’on voit que ni les éditeurs, ni les écrivains n’ont attendu les réseau
La réclame de librairie dans le journal quotidien au XIXe siècle : autopsie d’un objet textuel non identifié
Marie-Ève Thérenty
Dans Romantisme 2012/1 (n°155), pages 91 à 103

et alii dit: à

réseaux

Jazzi dit: à

Sagan est entourée de ceux qu’elle a aimé et qui l’ont aimée, JL Beaufils !

(En plus, je ne crois pas que ce soit la réplique exacte de Françoise Dorléac !)

Jazzi dit: à

renato, ma tête est ainsi faite qui si je cite de mémoire, je transforme tous, je transpose. N’est-ce pas le propre du romancier ? Et croyez à ma douleur, moi qui écrit des guides ou des livres documentaires, pleins de noms de dates de faits à chaque ligne et qui doit tout vérifier. Je me demande si je ne suis pas maso ? Ce serait tellement plus facile d’inventer !

et alii dit: à

Vuitton était déjà impliqué dans le livre de
Malabou « la contr’allée;voyager avec Derrida »

et alii dit: à

ceux qu’elle a aimé S

renato dit: à

Jacques, ce n’était pas une observation relative à votre manière de procéder, mais à celle de Paul.

Incidemment, puisque je ne connais pas la qualité de la traduction française du The Hobbit je ne peux me faire une idée de la perception du mon post relatif à la réponse de Paul.

et alii dit: à

EXCUSE/
la contre-allee

renato dit: à

En toute sincérité, des romans français parus en 1954 je préfère celui de Butor. Sagan jamais arrivé à vraiment la lire — il faut dire qu’en train je dors beaucoup.

Jazzi dit: à

Même problème avec l’orthographe et alii. J’ai pourtant appris toutes les règles, mais je les oublie aussitôt. D’où peut-être aussi mes difficultés avec les langues étrangères ? Est-ce de la dyslexie ?
Ecrire, pour moi n’est pas donné. C’est un combat perpétuel.
D’où aussi mon souci de clarté, de précision, de limpidité, de simplicité dans la communication…

Paul Edel dit: à

Jazzi,or quelques petites erreurs sur « la peau douce » , je dois dire que tes critiques de cinéma furent et sont excellentes,vivantes, spontanées et en même temps bien construites et ,en suivant tes conseils, j’ai découvert des merveilles.Bonnes fêtes.

et alii dit: à

JE SONGE à Ermenonville ,auquel le nom de Rousseau est attaché, mais d’autres noms aussi ;

D. dit: à

Ben ouais : Jean Richard.

D. dit: à

Ecrire, pour moi n’est pas donné. C’est un combat perpétuel.

mais non, mais non…

D. dit: à

moi qui écriS

et qui doiS

rose dit: à

— il faut dire qu’en train je dors beaucoup.

Et les paysages ?
Abandonnés à leur sort ?

rose dit: à

vanina dit: à
la voiture est responsable, vitesse aidant, de pas mal de fatalités dans le secteur vedettes.

Albert Camus

Jazzi dit: à

« petites erreurs »

Tout faut, probablement même le dialogue, Paul !
Mais c’était de mémoire fantaisiste et en fait le message final était fidèle : les femmes qui s’habillent en motif léopard sont des… chaudasses !
Bonnes fêtes itou !

Jazzi dit: à

Moi c’est le contraire, en train, même en ayant loué un wagon-lit, impossible de dormir !

rose dit: à

« , mais me suis rendu compte que j’étais trop jeune pour agir comme un vieux dégueulasse »

J’adore +++.
Du coup, pas besoin de vivre les affres de Monsieur Ripois.

rose dit: à

Paul Edel dit: à
Il s’agit Jazzi de « La peau douce » de François Truffaut et non « une femme douce », et la comédienne est Françoise Dorléac et non pas Florence Dorleac ..et l’amant n’est pas Jean Servais mais Jean Desailly.

Hé Jaz2i

Mots fléchés, mots croisés, sudoku.

rose dit: à

« Mais alors, comment une chevelure peut-elle blanchir en une nuit ? Ce syndrome, nommé « canitie subite », est aujourd’hui »

L’on peut dire que c un choc moral mais pas physique. Un grand lien avec le stress.

L’inverse est vrai.

Kap Rice dit: à

Françoise n’a pas eu son accident avec un coupé Grégoire Sport mais avec un cabriolet Aston Martin DB2/4 immatriculé 5832-DT 75.

rose dit: à

Grigori Perelman qui vivait chez sa maman. ❤❣❤.
Les.affres de la résolution du théorème de Poincaré qui nous tenaillaient depuis 1904.

rose dit: à

Avec Peter Higgs, qui ne perdit non plus jamais son temps à méditer les romans de Patricia Highsmith, nous avons enfin tout compris du mystère de la masse des bosons.
Tout compris : les bosons, quel mystère !

rose dit: à

Et Zola vient du feuilleton

Maupassant aussi.

Bcp d’écrivains ont publié ds les journaux.
Kessel etc.

Cf Gringoire

DHH dit: à

A propos du rôle des influenceurs
Leur efficacité suppose que soient en cohérence le produit a promouvoir ,l’image de l’influenceur le registre attendu de ses messages , et ,condition sine qua non ,que sa parole puisse toucher assez de gens pour justifier l’investissement de la marque dans l’influence qu’il peut exercer
S’agissant d’un ecrivain que peut –il préconiser de manière crédible ?peu de choses en fait des livres ,des films, des villes et des paysages, peut-etre des bars mais ni des fringues ni des bijoux ni des voitures ,bref ces produits qui intéressent de gros bataillons de consommateurs,car le public d’aujourd’hui ne serait pas receptif à de telles preconisations comme celui d’hier l’était aux conseils de Colette sur un marque de cigarette ou de Cocteau sur le choix d’un poste de TSF
Mais on peut faire d’un ecrivain ou d’un cineaste dont l’œuvre est suffisamment diffusée un preconisateur efficace en le payant t pour faire figurer dans un film ou un ouvrage un produit a promouvoir .;Le produit dans ce cas n’est pas expressement prescrit mais en fonction de l’impact de l’œuvre une visibilité voir une appétence lui est conferée
D’ailleurs cette mise en lumiere d’un produit ou d’une marque par une œuvre ne résulte pas toujours d’une démarche deliberée dans le cadre d’un contrat commercial ; Souvent en effet la presence du produit , dictée à l’ecrivain de manière autonome par une nécessité d’ecriture, peut avoir voir un effet d’aubaine pour l’entreprise concernée , qui bénéficie ex post ,en passager clandestin, des retombées publicitaires de cette référence qu’elle n’a pas managée
Je ne pense pas que Houellebecq ait eté rémunéré par la ville de Niort pour avoir donné aux lecteurs de Serotonine envie d’aller voir si c’est si moche que ça .Il est exclu que le restaurant Tre scalini sur la Piazza Navona ait payé quelque chose à Butor pour la publicité qu il lui fait dans la Modification, Je ne pense pas non plus que l’ecrivain qui se dissimule sous le nom d’Elena Ferrante ait tiré quelque benefice pour ce qu’elle apporté de clientele touristique à la ville de Naples .Et evidemment les marques chics que Perec cite dans Les Choses ne doivent rien à un accord préalable avec cet auteur , qui consacre l’ouvrage a monter l’effet destructeur sur les êtres de cette religion de la marque
Mais ils sont courants-du moins, à ma connaissance, au cinema , où le public est assez large pour rentabiliser l’opération- ces accords commerciaux, où les modalites de presence d’un produit dans le corps d’uneœuvre sont strictement definies ex ante avec un sponsor en contrepartie de son apport
J’ai à l’esprit Le film un homme une femme qui a été realisé grâce au financement apporté par la marque de l’automobile qui apparaît dans le sous reserve de lui menager une durée determinée de presence sur les images
On peut rappeler Match Point, qui faute de financement n’a pu etre tourné a New york , et dont l’histoire a eté en definitive localisée à Londres, la ville apportant une contribution financière sous reserve de l’apparition de divers lieux londoniens nommément désignés :Covent Garten, la Tate Gallery ;le Concombre : Il a eu apparemment aussi un petit abondement de la fondation Saatchi et de Ralph Lauren . il :Ce transfert de l’intrigue de l’autre côté de l’Atlantique s’est probablement faite au detriment de la coherence des personnages dans ce film qui semble pensé pour se derouler dans le milieu juif friqué newyorkais et qui sonne par moment faux transposé dans la gentry anglaise
Sans doute Hermes est-il aussi pour quelque chose dans la présence ostensible et permanente du Kelly au bras de Jasmine dans le film du même nom ,

rose dit: à

Catherine Deneuve & David Bailey on their Wedding Day :

Elle a l’air malgne Catherine Deneuve. Tu comprends que David Bailey soit retourné en Amérique

rose dit: à

Elle a l’air maligne CD

DHH
Influenceur & followers.
Les Kardaschian.

Bloom dit: à

La théorie des choses (Thing Theory) se penche sur la façon dont les choses font les gens et non l’inverse. C’est un champ de recherche assez fructueux dans les pays anglo-saxons, en littérature notamment.

L’existentialisme, subventionné par les cafés et les cabarets de St Germain des prés (où il n’y a plus d’après)?

DHH dit: à

Les pulls d’Anne Sinclair c’était de la pub pour les laines à tricoter d’ Any Blatt ,totalement tombéees en désuétude-peut-être en faillite – aujourd’hui

rose dit: à

Jean Philippe Toussaint fait souvent appel dans ses romans à un inventaire de marques.
Lorsque c Pascal Quignard, ce sont des morceaux de musique.
Pour Éric Reinhard, ce sont souvent des lieux et des cafés.

et alii dit: à

A.Nothomb pourrait surement lancer des chapeaux

et alii dit: à

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L’auteur Amélie Nothomb vient d’offrir son ancien chapeau noir, quelle a porté durant dix ans, à Benoît Boiteau de l’hôtel Sozo, près du jardin des Plantes, à Nantes. Un petit clin d’oeil à l’établissement dans lequel elle avait dormi il y a quelques années et qu’elle cita dans le livre « Riquet à la houppe ». « Mais attention, c’est comme un conte de fées, dans un an je reviens le chercher ». Le chapeau sera installé sur un luminaire dans une suite de cet hôtel qui a déjà accueilli les Guns N’Roses et autres Mégadeth. A propos du Hellfest, Amélie Nothomb rêve d’y aller cette année ; « je suis absolument fan de Tool et c’est leur seule date en France. Tool est au-dessus de tout ! »

et alii dit: à

L’Atelier-Musée du Chapeau et le Club Chapeau-Passion ont entrepris de mettre en commun leurs connaissances du monde du chapeau, avec le concours des spécialistes de chaque discipline : coiffure de mode masculine ou féminine, civile ou militaire, religieuse, ethnique, régionale et locale, biographies, techniques de production, savoir-faire, symbolique etc… Au-delà de la compilation de connaissances dans chaque domaine, il s’agit d’un travail suivi, de plusieurs années, avec des échanges réguliers et une confrontation permanente entre les auteurs. L’ouvrage comporte près de 4 000 termes, 1 000 illustrations répartis sur 400 pages.
La célèbre romancière, Amélie Nothomb, connue pour porter un chapeau noir, a accepté de préfacer cette encyclopédie en livrant son regard sur cet accessoire de mode.

Janssen J-J dit: à

@ ma tête est ainsi faite qui si je cite de mémoire, je transforme tout, je transpose. N’est-ce pas le propre du romancier ?

De tout cœur avec ce semblant d’autocritique. Montaigne était pareil.
Mais ce n’était point chez lui une histoire de romancier se la jouant frivole. Il ne se préoccupait point de résister à l’idée d’être entré dans un trouble neurodégénératif comme c’est le sort du plus grand nombre, et ce, en dépit des quolibets des plus d’jeunes ne perdant rien pour attendre.
Il est grand temps de ne plus se donner d’explications absurdes à nos âges, et juste de remercier et prier que la science nous vienne tous en aide, au temps pour nous.
La réconciliation du genre humain dans une sagesse respectueuse passera par une heureuse interconnexion des défaillances neurologiques de chacun.e, liée à l’allongement de l »espérance de vie » de notre espèce, voilà ce que je souhaite d’allégraisse à notre communauté pour une année 2021 plus radieuse. Soyons résolument optimiste : une veille dame de Sevran vient juste d’être vaccinée, D. Cordialement (sic, 27.12.20).

Soleil vert dit: à

Ca y est j’ai acheté le Goncourt
page 31 : « je n’ai jamais su en quoi le monde serait différent si je n’avais pas existé etc etc » renvoie à Omar Khayyâm que je citais en septembre :

« Les astres à ma présence ici‐bas n’ont rien gagné,
Leur gloire à ma déchéance ne sera pas augmentée ;
Et, témoin mes deux oreilles, nul n’a jamais pu me dire
Pourquoi l’On m’a fait venir et l’On me fait m’en aller. »

Petit Rappel dit: à

C’ est le chapeau plus que latête ou le stylequi fait Amélie Nothomb, mais en écrivant régulièrement, il n’ est pas exclu qu’ elle donne quelque chose qui finisse par ressembler à un livre. Bien à vous MC

Janssen J-J dit: à

les pules bleus d’adjanizabel dans la piscine ? Vivagelle, bien sûr… http://www.culturepub.fr/videos/vivagel-ja
– En 10 lettres (dont I et E en 4e et 5e position) : >exercices aux champs< ?… Je n'arrive pas à finir ma grille de flèches de Michel Valène, niveau 5/6, et ne regarde jamais les solutions, le dimanche. Quelle est votre pratique, DHH et rôz, quand vous canez à ce sujet ? Ne pas répondre si cette question est trop triviale ou ne se pose jamais. Merci.

Janssen J-J dit: à

@SV, Je vous souhaite une excellent 52e lecture avec Le Tellier. Je crains que vous ne soyez un brin déçu, mais il importe surtout que, contre-vents et contre-marées vous le recensiez sur le blog… Car le silence de la à ce sujet devenait assourdissant pour la Horde de l’Herdélie. Mettez cela sur le compte des défaillances de la distribution en librairie, on n’y verra que du feu ! Bon courage. Comptons sur vous, à vous lire prochainement en toute connaissance de cause, pour une fois, car oui, vous nous avez initiés progressivement, grâce à votre obstination à promouvoir de la bonne SF.

B dit: à

Soleil Vert, un pas nouveau si vous l’avez pas, ce n’est pas de la SF. Démolir Nisard.

https://www.cairn.info/revue-roman2050-2008-2-page-91.htm

Les critiques sont puisqu’il en est question des influenceurs. Dans la vie courante, bien que sans grand pouvoir, je suis cette réplique captée dans un film d’Eastwood? Quand tu ne peux pas dire de bien de quelqu’un, ne dis rien. C’est un autre registre, il faudrait disserter sur le silence coupable, complice, peureux. Hors Sujet.

puck dit: à

« A propos du rôle des influenceurs »

je connais j’ai moi-même été un grand influenceur du blogapassou.

en ce sens que j’ai poussé un grand nombre de personnes à lire des auteurs dont j’ai fait la pub !

comme par exemple Proust, ou Flaubert, et même Camus que beaucoup n’auraient jamais lu ici si j’en avais pas dit tout le bien que j’en pensais !

alors question « influenceur » à d’autres pouet pouet cacahouète !

puck dit: à

et je tiens à dire, connaissant bien ce sujet, que les grands influenceurs (dont je suis) sont en général des gens qui ne laissent pas influencer par le premier influenceur venu !

Bloom dit: à

Je doute que Michel Wphdyqsrh, Philippe Gbjbkdie, ou Marie Sbdhedbehjg, romanciers à la mode, influencent qui que ce soit.

B dit: à

D, pour remédier à la fraicheur conséquence de mon plan quinquennal d’économie en gaz et électricité, j’ai fouillé dans mon fatras et découvert un collant laine et soir qui va très bien sous un pantalon. C’est chaud, doux, ne gratte pas. Enfin bref, je me suis vêtue en accord avec l’hiver

Janssen J-J dit: à

Je préfère à la Thing theory frelatée, l’apport de l’ANT de nos Callon-Latour.
Pour tout en savoir de la richesse et nous changer un brin de l’incruste Legendre/Kantorowicz, je mets ce lien à tout hasard, au risque de déplacer la focale des discussions… Sans trop d’illusions, du reste… vu le temps qu’il fait dehors et la somnolence qui nous prend, nous qui avons le privilège de n’être point couchés sous un pont de Rouen sans même le secours d’un litron de castelvin pour nous réchauffer le coeur.
http://www.bruno-latour.fr/fr/taxonomy/term/32.html

et alii dit: à

Avec sa collection Typewriter Edition, Persol rend hommage aux écrivains et à leurs machines à écrire avec une série de lunettes aux airs vintage, bardés de détails pour nostalgiques.
ontures portent la police “American Typewriter” et un troisième cylindre breveté rend la monture plus flexible. Une collection qui prend son thème rétro très au sérieux puisqu’à l’occasion de sa sortie, la marque présentait une installation façon salon de lecture dans la galerie de la librairie parisienne Ofr., rythmée par une programmation littéraire établie par le journaliste et écrivain Richard Gaitet. De quoi redonner l’envie de porter des lunettes pour lire et écrire, et pas forcément pour se montrer…

B dit: à

Bloom, j’ai proposé deux liens hier soir et il semble que le lectorat constituerait tout de même une masse influençable et de plus munie d’un pouvoir d’achat.

puck dit: à

on peut, à ce titre, dire que l’humanité se divise en deux : les influenceurs et les influencés.

en principe l’influencé procède d’une démarche qui doit être connue de l’influenceur, en tout cas l’influenceur doit connaitre un minimum l’influencé s’il veut l’enfumer comme il se doit.

pour cela il n’est pas rare de voir l’influenceur suivre des influencés dans la rue ou dans le bus pour les observer afin de mieux connaitre leurs habitudes et leur mode de vie.

c’est une approche à peu près semblable à ceux qui photographient les marmottes.

sauf que les marmottes se laissent rarement influencer par la pub, tout au plus par un tas de noisettes posées à quelques pas du terrier, mais jamais par la pub.

puck dit: à

j’ai aussi été influencé je dois l’avouer.

notamment par un chapeau d’Amélie Nothomb, je le trouvais chouette du coup j’ai acheté le même…

après quelques mètres dans la rue je me suis rendu compte que j’avais peut-être fait une erreur.

puck dit: à

il y a des personnes qui m’ont influencé sur ce blog. je tairai leur nom pour ne pas les mettre mal à l’aise.

puck dit: à

le seul qui m’a le moins influencé sur le blogapassou je crois bien que c’est passou.

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