de Pierre Assouline

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La République des livres
Les vérités de Salman Rushdie

Les vérités de Salman Rushdie

On sait que Salman Rushdie a le goût du risque mais l’on ignore toutes les formes que celui-ci peut prendre. Il en est une, insoupçonnable de l’extérieur, dont certains écrivains ont déjà fait les frais. Il les connait mais cela ne l’a pas découragé pour autant. Il s’agit de la publication d’un recueil de textes divers et variés comme tout auteur de renom en a dans le tiroir. L’exercice tourne souvent à l’impitoyable épreuve en ce qu’il renvoie à l’auteur une image pas toujours flatteuse de lui-même. Des années après, certains textes défient la relecture, qu’ils lui et nous paraissent datés, fautifs, incomplets. « C’est sans danger » dirait le dentiste nazi en appuyant sa roulette sur le nerf dans la bouche du héros de Marathon man, mais ne le croyez pas. Encore que, avec Langages de vérité (Languages of Truth, traduit de l’anglais par Gérard Meudal, 388 pages, 25 euros, Actes sud), Salman Rushdie s’en tire plus que bien. Il est vrai que depuis des années, il est permis de le préférer dans sa veine autobiographique (Joseph Anton) que dans une veine romanesque où aucun de ses opus, hormis peut-être Le Dernier soupir du Maure et certainement Quichotte, n’a égalé la fresque des Enfants de minuit et le génie comique des Versets sataniques. Il n’en mérite pas moins le Nobel de littérature. Non le martyre d’une cause en lui à son corps défendant, mais l’écrivain.

Ces micro-essais, dont la parution s’échelonne entre 2003 et 2020, est fait de conférences, d’articles, de préfaces (dont on ne nous précise pas toujours la date de parution, ce qui est regrettable). Il y est question de ses rencontres, de choses vues, d’anecdotes, de films, d’émissions, d’évènements politiques, de l’air du temps. Mais naturellement, on s’en doute, un thème traverse l’ensemble, il en est même le fil rouge : la littérature, son unique passion, le prisme absolu de sa vision et de sensation du monde. Des classiques, des classiques modernes, des contemporains vite oubliés. Des livres et des écrivains, indissociables dans son monde intérieur, précision toujours indispensable tant il y en a encore qui n’en ont que pour le texte, le texte seul comme s’il s’était écrit tout seul. Deux piliers à son jugement : Cervantès et Shakespeare. Il est de pires béquilles.

Le grand mérite du livre est de nous faire entrer dans son laboratoire d’alchimiste du verbe, son atelier d’artisan de la langue. Au-delà des influences revendiquées, on y perçoit d’autres plus secrètes, souvent enfouies malgré son goût de l’exercice d’admiration. Rushdie, qui est avant tout un conteur avec ce que cela suppose de dette au merveilleux, aux mythes, au fantastique, au surréel, à la fantaisie, en revient toujours au Mahabharata et au Ramayana dont l’actualité ne s’est jamais démentie au cours des siècles. Tout américain qu’il soit devenu, et tout imprégné de langue anglaise qu’il soit car c’est tout de même sa langue d’écrivain, il n’en demeure pas moins l’enfant d’une ville natale, Bombay, où il a vécu jusqu’à 13 ans mais dont l’imaginaire le nourrit encore, qu’il se refuse à appeler Mumbai comme voudraient l’imposer les nationalistes du Shiv Sena, de même qu’il récuse tout emploi du terme « islamophobie » et la fabrication qu’il recouvre.

Là où Rushdie voir souvent le plus juste, c’est encore dans ses observations de bon sens à portée universelle. Ainsi lorsqu’il déplore la perte de puissance des grands mythes en Occident. Qui peut encore se référer à la Tunique de Nessus, ou à la mort d’Orphée dont la tête continuait de chanter après sa décapitation, en étant certain d’être compris ? Dans le même esprit me reviennent les regrets d’un lettré d’un autre temps que les livres de Jean Giraudoux ne soient plus lus par personne ou presque au motif que son français était si précis et si raffiné qu’il relevait d’une langue qui n’est plus guère pratiquée de nos jours. Que l’autofiction lui apparaisse n’être qu’une mode passagère, on n’en disconviendra pas, surtout dans sa forme la plus primaire, banale qui est hélas la plus courante (bien loin des Essais de Montaigne et des Confessions de Rousseau). Mais il va plus loin et se demande si le phénomène, qui se traduit par un succès croissant de la non-fiction aux dépens de la fiction, ne va pas entrainer une déperdition de la dimension fictionnelle au sein même du roman. Autant dire une disparition progressive de l’imagination au profit du vécu. Il en veut pour preuve la fortune des livres d’Elena Ferrante et surtout de ceux de l’ineffable norvégien Karl Ove Knausgaard dont le regard est aussi vide que l’œuvre. Rushdie se rangerait plutôt aux côtés d’un Garcia Marquez lorsque celui-ci se réjouissait de ce qu’au Mexique le surréalisme coule à flot dans les rues et de ce que le réalité latinoaméricaine soit naturellement rabelaisienne. Tenant d’un réalisme magique qui n’a rien à envier à celui du boom latino-américain tant l’Inde est une terre fertile en la matière, il peut bien regretter que nous ne vivions plus dans une époque magique, rien n’y fait : ni ses exils successifs motivés par la nécessité de se protéger des tueurs à la solde de l’ayatollah, ni ses déracinements gouvernés par la curiosité.

Et puis il y a de belles pages sur la solidarité entre artistes et pas seulement entre écrivains comme Salman Rushdie vient encore de l’illustrer ces jours-ci en se rendant au chevet de son ami Hanif Kureishi soudainement paralysé de tous les membres à la suite d’une mauvaise chute. Il raconte les tribulations du dramaturge Harold Pinter auprès des-gens-importants pour lui apporter leur soutien lorsque sa tête commença à être mise à prix. Sans être pour autant un écrivain pour écrivains à la Faulkner, il est de ceux qui passent beaucoup de temps à aller à la rencontre d’autres romanciers, à les écouter dans des colloques, à discuter avec eux en marge des réunions, pour ne rien dire des innombrables conversations privées qui lui ont permis de nouer des amitiés. Invité partout, il est du genre à aller partout, comme s’il n’en finissait pas de se rattraper du confinement auquel les spadassins de l’ayatollah l’avaient condamné.

Dieu n’est que « le nom d’une idéologie antique ». Voir Les Versets sataniques dont il rappelle au passage que, contrairement à une idée reçue, il ne s’agit pas d’un roman sur la religion mais sur l’immigration et sur l’émigration, fil d’Ariane de l’ensemble de son œuvre en ce qu’il conduit à une remise en question radicale du Moi. Rien ne doit échapper à l’esprit critique de l’écrivain, rien ne doit se soustraire à la liberté de penser du romancier, nul n’est intouchable. Pas plus l’Islam que les autres. Sur ce point, non seulement il n’a pas varié, et le récent attentat qui l’a handicapé n’y changera rien, mais la situation a empiré :

« Nous vivons une époque de censure dans laquelle bien des gens, particulièrement des jeunes, en sont venus à estimer qu’il faut limiter la liberté d’expression. L’idée selon laquelle heurter les sentiments d’autrui, offenser leur sensibilité, c’est aller trop loin est aujourd’hui largement répandue, et lorsque j’entends de braves gens tenir de tels propos, je me dis que la vision religieuse du monde est en train de renaitre dans le monde laïque, que le vieux dispositif religieux de blasphème, d’inquisition, d’anathémisation, et tout le reste, pourrait bien être en train de faire son retour. »

Dans ce recueil fourre-tout pour le plus grand plaisir du lecteur, l’auteur ouvre des pistes intéressantes sur le tragique abandon par l’Inde de l’héritage de quelques uns de ses pères fondateurs (Tagore), sur l’acte de traduire transcendé comme volonté de « transporter de l’autre côté ». Ses réflexions de cinéphile sur l’adaptation des livres à l’écran (une trahison nécessaire) sont l’occasion de jouissifs règlement de comptes avec ce qu’il tient pour des œuvres ridicules (La Route des Indes de David Lean avec un Alec Guiness à hurler de rire grimé en vieux sage hindou basané) ; des œuvres mensongères tel le pourtant remarquable (de mon point de vue) Les Vestiges du jour au motif que James Ivory aurait édulcoré le nazisme forcené du châtelain imaginé dans son livre par Kazuo Ichiguro en le présentant dans le scénario comme un vieux fou irresponsable ; des impostures tel le film Slumdog Millionaire de Danny Boyle, bourré d’invraisemblances et relevant d’un « tourisme de bidonvilles » comme il eut autrefois « un tourisme d’empire » avec force maharadjahs ; ainsi un esprit colonial peut-il glisser dans une attitude postcoloniale. Mais quand c’est réussi, il est le premier à saluer la prouesse. A ses yeux, Cormac McCarthy a été gâté par le traitement cinématographique de No Country for Old Men de même que Günter Grass pour Le Tambour en raison de la fidélité absolue de l’adaptateur. Rushdie ignore la langue de bois ; sa parole est libérée ce qui fait le prix de ses prises de position. Il faut oser dire, écrire, démontrer et envoyer à la figure d’innombrables lecteurs, que les films qu’en a tiré Peter Jackson sont bien supérieurs aux livres de Tolkien :

« Jackson filme mieux que Tolkien n’écrit. Le langage cinématographique de Jackson, radical, lyrique, tout à tour intimiste et épique, vaut beaucoup mieux que la prose de Tolkien qui balance entre le bavardage, l’espièglerie, l’emphase et un insupportable classicisme factice fait d’archaïsmes et ne parvient à une certaine humanité et à un anglais normal que dans les passages où il évoque les Hobbits, ce petit peuple qui nous représente dans la saga bien mieux que ses grands hommes pompeusement héroïques (ou ses escrocs pleurnichards).

Plusieurs de ses textes parmi les plus intéressants sont des interventions au Pen Club américain dont il fut le président pendant quelques années. Mais j’avoue une préférence pour sa préface à la réunion dans un livre d’entretiens de la fameuse Paris Review. Une mine que cette revue dont Christian Bourgois avait colligé les entretiens en édition française. On y retrouve son goût pour les écrivains- et pas seulement pour leurs livres car il n’a jamais cessé depuis son plus jeune âge d’être un lecteur compulsif ; il faut être aussi autosatisfait qu’un Naipaul pour répondre : « Quels auteurs je lis ? Mais je ne suis pas un lecteur, je suis un écrivain ». Peu de revues littéraires savent comme la Paris Review (voir ici sa propre interview dans ses colonnes) pousser les romanciers et les poètes à se livrer. Rushdie, qui a longtemps été convaincu que l’anglais était « l’or des langues » en raison de sa flexibilité et de sa liberté syntaxique, doit à ces entretiens d’apprendre que David Grossman dit exactement la même chose de l’hébreu et d’autres venus d’ailleurs en disent autant. Après tout, en conclue-t-il, « il y a peut-être plusieurs variétés d’or ». Rarement lu une réflexion empreinte d’une aussi grande sagesse sous la plume d’un écrivain vivant depuis si longtemps condamné à mort.

(Photos Linda Nylind, Stéphane Lavoué)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

872 Réponses pour Les vérités de Salman Rushdie

Clopine dit: à

D’un autre côté, c’est vrai qu’en arrivant à l’hôpital Charles Nicolle, devant une entrée affichant « porte condamnée », je n’ai pu m’empêcher de sortir mon stylo et d’ajouter « ah bon ? Elle aussi ?  »

Bon d’accord, je sors.

Jazzi dit: à

Non, JJJ, je ne vous donnerais pas l’adresse de chez ma petite Marinette !

Clopine dit: à

Véridique ! La semaine suivante, l’écriteau et mon ajout irrévérencieux étaient remplacés par de sobres scotchs rouges et blancs…

rose dit: à

60 ans après, malgré des aléas particulièrement tourmentés, elle est restées telle que je l’ai connue.

C comme ça la vie, une nature heureuse !

Clopine dit: à

Merci, Jazzy. Tu as bon cœur, nous le savons tous … Mais hélas, Marinette (j’adore jusqu’à son prénom, occasion pour Brassens d’une chanson impertinente), est trop loin. Moi, je n’ai à offrir qu’un canapé rouennais, désormais.

Paul Edel dit: à

Janssen J-J Non, il faut surtout voir une métaphore littéraire réussie sur la liberté retrouvée d’une femme.

rose dit: à

D. dit: à
Bien sûr que si il ne faut pas trop s’aimer.

Point de vue tellement judéo-chrétien !

Clopine dit: à

Autant Marinette est sympathique, autant Marine est à gerber. Y’avait’il beaucoup de garçons appelés Adolf, au vingtième siècle ?

D. dit: à

Marine ? Je lui trouve beaucoup de charme.
Ses yeux sont magnifiques. On lit la profondeur d’âme dans les yeux.

D. dit: à

Jacques je suis revenu, tralalèreu.
Je regrettais déjà d’être parti.

Jean Langoncet dit: à

Votre point de vue est évidemment partiel et partial ; si vous aviez vu sa mère, du temps des grandes heures ( je regrette déjà ce post – s’il pouvait rejoindre sans trop d’attente le cimetière d’ Anastasie de La RDL)

Patrice Charoulet dit: à

Je viens de lire « Tombeau d’Olivier » qu’Alain Badiou a écrit après la mort accidentelle de son fils adoptif. La mère congolaise de cet enfant noir avait demandé à la femme (médecin) de Badiou de se charger de ses deux enfants. Badiou et sa compagne avait accepté d’adopter le plus jeune, âgé d’un an.
Qui a lu ce livre ? Et qui a compris les circonstances de la mort de ce fils adoptif en montagne ?

Jean Langoncet dit: à

@Poser seins nus pourrait de nouveau être autorisé sur Facebook et Instagram

Saul Leiter autorisé sur Facebook ? Et quoi encore ?!

Jacques dit: à

Puisque D revient, moi aussi je reviens.
Les deux génies que nous sommes, D et moi-même, manqueront terriblement à la Rdl si nous la quittons.

Jacques dit: à

J’aime beaucoup Marine Le Pen, ses beaux yeux bleus, ses beaux cheveux blonds, ses belles lèvres délicates et son air de conquérante maternelle et protectrice.
Les idées de Marine sont les miennes.

Jacques dit: à

Et je n’aime pas du tout cette paysane provinciale de Clopine. voilà !
Clopine la plouquette !

rose dit: à

Je n’ai jamais rencontré dans mon entourage de personnes salariées gagnant 9000 euros par mois. Qu’il s’agisse des enseignants, des cadres supérieurs. Ni même de la grande majorité des énarques et des polytechniciens. Les magistrats non plus. Même les officiers généraux ne perçoivent pas une telle solde.

Alors qui ? Et surtout, pourquoi ?

Un cadre supérieur informaticien chez Orange gagne plus de 10000 euros par mois. Chez Eurocopter aussi.
Un directeur d’Ehpad privé dont l’Ehpad lui appartient gagne 18000 euros par mois.

Un vétérinaire, ou médecin libéral, ou gynécologue gagne 10000 euros par mois.
Une infirmière gagne 4000 euros par mois.
Un enseignant en fin de carrière 2500 euros par mois.

Ce qui est intéressant chez les enseignants est que les augmentations vont toujours aux jeunes enseignants en début de carrière.
Vers 55 ans, je me retrouvais avec le même salaire a 200 euros près qu’une prof de 40 ans.

Vous savez pertinemment que les profs sont des gens sous-payés.
Etc.
Les salaires sont soigneusement tus.
Particulièrement par les gens qui te demandent ton salaire. Ils ne te disent pas le leur.
Bravo l’équilibre
Qui te questionnent sur ta retraite.
Qui soudain réalisent qu’ils ne toucheront pas de retraite, ou si peu.
Dans mon entourage nombre d personnes vivent avec 600 ou 700 euros par mois.
S’intéresser à la Mutualité Sociale Agricole : une catastrophe.

Aux artisans aussi : une catastrophe. Pckils encaissent bcp au black, ne paient pas de charges, ne cotisent pas. Un cercle anti-vertueux.

Très compliquée la retraite par répartition et par capitalisation mais hyper-intéressant, on apprend beaucoup.

À la différence entre privé et public où le différentiel est énorme : 50% pour le privé, 75% pour le public de retraite par rapport au salaire en vie active.
Aligner avec le différentiel des salaires : nous étions, dans le public à 50% du salaire du privé.

À terme, c’est a dire à la retraite, nous gagnons haut et fort : tous les gens, qui n’ont pas été fourmis, et/ou qui n’ont pas investi, et/ou qui ont beaucoup claqué leur pognon se retrouvent dans des situations hyper-délicates.

La proposition de Macron de faire casquer les travailleurs et reculer l’âge du départ à la retraite n’est pas la solution adéquate.

Je serai pour une péréquation.

rose dit: à

PC

Non. Dslée. Si vous voulez me l’envoyer ce serait volontiers que je le lirais.
Atroce pour la maman congolaise.

Il va falloir hyper sérieusement que les gens y réfléchissent à deux fois avant de faire des enfants.

Ce soir, j’ai parlé avec un congolais qui vit à Chicago, je peux vous dire qu’il savait des choses. J’aime beaucoup les noirs. Je suis en passe d’aimer beaucoup aussi les musulmans.

rose dit: à

Enfin, je vous le dis, D. Et P.C, de manière générale, j’aime les gens.

Jazzi dit: à

« Dans mon entourage nombre de personnes vivent avec 600 ou 700 euros par mois. »

Dès que la loi passera, elles auront droit à 1200 euros mensuel, rose.
Elles étaient à la manif ?

Jazzi dit: à

« Ce soir, j’ai parlé avec un congolais qui vit à Chicago »

Qu’est-ce qu’il foutait dans votre bled, rose !

Jazzi dit: à

Si ce n’est pas indiscret…

rose dit: à

Je suis en ville, Jazzi. Y a du monde.

duralex said laisse dit: à

Une piquouse et c’est fini.

Pourquoi engraisser l’ or péage?

rose dit: à

, c’est a dire à la retraite, nous gagnons haut et fort :

Les vivants.
Pck pour les morts, c rapé, ils sont cuits comme Jeanne.

duralex said laisse dit: à

Une piquouse dans le grangeon,
un moustique dans le sillon!

duralex said laisse dit: à

Une piquouse dans le sillon,
un mastoc et son plastron.

Jacques dit: à

Un paysan – une paysanne.
Un partisan – une partisane.

rose dit: à

Hé continuez dans les souvenirs, c passionnant.

Demande :
Via ferrata, un baudrier un mousqueton coulissant. On se bloque sur le mousqueton et on libère ses deux mains, non ?
Secundo : s’agit-il réellement de sauver une polonaise emmêlée dans ses cordes (cordage pour le bateau ⛵) pour invoquer d.ieu ?

duralex said laisse dit: à

Une piquouse dans le grangeon,
pourquoi engraisser l’or payeur?

duralex said laisse dit: à

Un bottin = une bottine.

D. dit: à

Moi aussi j’adore les gens. Je vous aime tous beaucoup.

D. dit: à

Je t’aime, Jacques.

D. dit: à

Je t’aime, durasex sed lex.

D. dit: à

renato, je t’aime, tu sais.

D. dit: à

Bon je vais me coucher. Je suis jeune, j’aibesoin de deaucoup bormur.

D. dit: à

Je vaus rêver de Patrice et d’Ali Badou. Un tour de pâté de maison tous les trois en philosophant sur le monde. Et comme se sera le jour des oeufs on mangera des oeufs.

Jean Langoncet dit: à

@Pour saluer, Mr Tambourine Man

Dylan est mort ?

rose dit: à

🥚🥚🥚

renato dit: à

« Via ferrata … on se bloque sur le mousqueton… », que voulez-vous dire ?

Normalement on monte avec 2 mousquetons ; rester sécurisé avec les 2 mousquetons, toujours au moins 1reste relié à la corde, si par hasard l’un des 2 échappe de la main, il faut le récupérer et l’accrocher sans décrocher l’autre (et sans paniquer). Utiliser les repose-pieds et les poignées plutôt que de toujours tirer sur la corde.

renato dit: à

1reste > 1 reste

B dit: à

Une infirmière gagne 4000 euros

Faux, archi faux. Les cadres hospitaliers et encore je ne sais pas.

En privé une infirmière en fin de carrière ce doit etre 2700 2800.

B dit: à

Une libérale laisse environ 45 50% de Son chiffre d’affaire en cotisations et taxes . Alors peut etre 4000 nets en bossant beaucoup. La retraite des libérales n’est pas géniale, investir dans l’immobilier, prendre deux complémentaires est recommandable.

Janssen J-J dit: à

@ s’agit-il réellement de sauver une polonaise emmêlée dans ses cordes (cordage pour le bateau ⛵) pour invoquer d.ieu
—-
Oui, il s’est agi, je m’en souviens fort bien, georges. Mais je me suis trop mal exprimé, comme d’hab, et le maestro a déjà dû rectifié les faits en tant qu’alpiniste émérite. J’avais du libérer un mousqueton pour la secourir, cette touriste polonaise qui nous avait croire qu’elle avait déjà connu les murs d’escalade… J’aurais voulu que son bon dieu la punisse de ses mensonges.
Merci. Je vous bàv aussi,

Janssen J-J dit: à

@ un paysan – une pertuisane

N° 31 – Je me souviens de Samy Frey sur sa bicyclette déclamant « je me souviens » de georges perec. De la disparition du E. Je trouvais le premier beau et le second laid. Pour moi, Samy fut toujours associé à Delphine S.

N° 32 – Je me souviens de ma déception, lors de mon arrivée sur la pierre tombale d’Albert Camus dans le petit cimetière de Lourmarin.

à bientôt, Mimi Souris.

MC dit: à

Nous eûmes naguère un John Brown qui aimait beaucoup les gens, enfin à l’exception des français. Ce courant se porte assez bien sur la Rdl.,,,Au point où l’on se demande si des réincarnations n’ont pas eu lieu.,,

rose dit: à

B dit: à
Une infirmière gagne 4000 euros

Faux, archi faux. Les cadres hospitaliers et encore je ne sais pas.

En privé une infirmière en fin de carrière ce doit etre 2700 2800.

Je reviendrai là dessus.
Très difficile d’accéder aux salaires. Mais, on y arrive.
Je suis convaincue que non.

Et un journaliste ?

rose dit: à

N° 32 – Je me souviens de ma déception, lors de mon arrivée sur la pierre tombale d’Albert Camus dans le petit cimetière de Lourmarin.

Ce n’est pas possible.
Celle de Francine à côté de lui. La sienne.

En face, un peu plus loin, celle d’Henri Bosco.

rose dit: à

L’équilibre tranquille d’Emma.
Janssen J-J
J’ai pensé vous écrire par courrier des phrases détaillées, a minima ici désormais, et Langoncet m’a coupé l’herbe sous les pieds.
Elle va bien, magnifiquement.

rose dit: à

es faits en tant qu’alpiniste émérite. J’avais du libérer un mousqueton pour la secourir

Ma question : pourquoi n’aviez vous pas vos deux mains ?

rose dit: à

touriste polonaise qui nous avait croire qu’elle avait déjà connu les murs d’escalade.

Elle a menti => mise en danger d’une cordée.

rose dit: à

B dit: à
Une libérale laisse environ 45 50% de Son chiffre d’affaire en cotisations et taxes . Alors peut etre 4000 nets en bossant beaucoup. La retraite des libérales n’est pas géniale, investir dans l’immobilier, prendre deux complémentaires est recommandable.

Ah.
J’aime mieux ça.
4000 euros net => 1200 euros de retraite mensuelle. Qu’en est-il des cotisations pour la retraite ?

rose dit: à

Un médecin salaire 10000 euros retraite 3000 euros.

Ce n’est pas si simple que cela.

Les gens qui se plaignent ont eu de très gros revenus.

Bon, j’ai exposé l’ensemble du problème. Le piratage n’est pas la solution.
Et vivre avec 700 euros de retraite par mois ce n’est pas possible non plus.

Mais demander aux travailleurs de bosser plus et partir plus tard, ce n’est pas acceptable.
Élisabeth Borne pourrait aller visiter les cimetières.

rose dit: à

toujours au moins 1reste relié à la corde, si par hasard l’un des 2 échappe de la main
C le principe de la via ferrata mais si on n’est pas en déplacement et on a un point de piton dans la roche on se fixe avec les deux mousquetons sur le piton et sur son baudrier et on libère ses deux mains pour agir démêler etc.
Pas compris pkoi y a une seule main libre.

rose dit: à

aimait beaucoup les gens, enfin à l’exception des français.

Moi je n’éprouve pas d’exception raciale/culturelle/couleur de peau/âge, etc.

Cette nuit, j’ai rêvé de torture. Pense bcp à cette juge qui a siégé debout.

Pense beaucoup et souvent à cet homme, qui, à l’Institut de l’Image, m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit « ne coupez pas le lien ». C’était un Kanak.

renato dit: à

« J’aurais voulu que son bon dieu la punisse de ses mensonges. »

Je me suis retrouvé une fois avec un qui m’avait fait croire. Vu comme il s’est pris ai abandonné au début de l’escalade (nous n’étions pas sur une via ferrata). Je me souviens avoir vite développé des idées homicides.

rose dit: à

Ne peux pas égrener mes souvenirs pck j’aurais Langoncet qui me volerait dans les plumes. Or, dans Avatar la voie de l’eau, on a bien vu l’importance des plumes lorsque l’homme te dit « viens, on y va.j’ai besoin de toi ».
J’aime beaucoup James Cameron dans son côté gnagnagna, monogame etc.
Les êtres humains, plutôt que les gens, doués de parole.
Et puis, Chicago, j’aime bcp Chicago.

rose dit: à

me souviens avoir vite développé des idées homicides.

Ah.
Quelqu:un de normal, enfin !

renato dit: à

« Pas compris pkoi y a une seule main libre. »

Puisque 3J n’a rien dit à propos du niveau de difficulté (verticalité plus ou moins forte), « faut pas chercher à comprendre », dirait le chef de patrouille Gothe de Goscinny et Uderzo.

rose dit: à

WEF
World economic forum.
Davos

rose dit: à

En escalade verticale, tu te fixes avec le mousqueton de ton baudrier sur le piton et tu as tes deux mains libres.

renato dit: à

Oui, c’est possible, mais il faut voir, d’un côté sa perception de la verticalité c’est-à-dire l’intégration des stimulus par son système visuel ; d’un autre côté sa possibilité de fournir un effort (ici aider la polonaise) dans l’espace donné et compte tenu de la longueur du câble du mousqueton. Donc, les deux mains libres mais avec des possibilités d’action limité : boire, renouveler la magnésite…

B dit: à

Infirmière débutante secteur privé

Le salaire d’un infirmier dans le secteur privé dépend de la convention collective en vigueur mais il est également fonction de vos années d’expérience. Pour une infirmière débutante, il est fixé à 1 400€ environ par mois.

B dit: à

Cela dit pour des horaires à la con, un week-end sur trois ou deux travaillé, fériés travaillés, 5 semaines de vacances par an, un rythme de travail bien soutenu à se demander constamment comment tout faire tenir dans le temps imparti, un niveau d’études bac + 3 , il faut avoir la foi. En ce qui me concerne, je n’ai pas choisi ce métier mais je ne le recommanderai à personne qui aurait le choix et les qualités pour opter pour un autre parcours.

rose dit: à

Cela s’appelle se vacher.
On a une sangle courte 40 cm au baudrier avec un mousqueton à chaque bout.
On se vache au piton dans la paroi et on a les deux mains libres.
Mange une main et garde l’autre pour demain.

B dit: à

Ôter 24% de charges salariales au brut, Rose, vous aurez le net. Pas mieux motifs en secteur privé. Retraite moins avantageuse, et souvent salaires inférieurs au secteur public. Engagez vous dans la Santé! Et imaginez la condition des aide-soignantes.

B dit: à

Loties pour motifs. Correcteur.

rose dit: à

Ah voilà, je me demandais la différence ds le privé entre net et brut.
Oui les agrégés, j’ai commencé le calcul ce matin ; et aussi les profs de prépa qui font des colles à leurs étudiants.
Je reviendrai dessus, plus précisément.
Et lirai les tableaux de manière détaillée.

rose dit: à

Hé, B. je connais des aides soignantes heureuses et incroyablement épanouies et qui font leur métier avec amour.
Avec quatre nuits par mois, 1500 euros net.
On raisonne en net.

renato dit: à

« … se vacher. »

La question, pour moi, n’est pas on peut ou pas avoir les mains libres. Mais étant donné les limites de l’espace dans lequel il agit, quelles actions peut-il produire et quelles pas ?

Nous parlons donc en regardant de divers points de vue. Vous connaissez sans doute l’exemple du cendrier rond occupé par quelques mégots, si on ha deux regardeurs leurs descriptions ne seront pas les mêmes même si le cendrier est rond.

B dit: à

Rose, pour avoir exercé 38 ans , je peux témoigner de mon épuisement à la tâche. Bien sûr jusque 50 ans c’est vivable et encore, j’ai aussi fait des nuits, un bonheur, travail, dormir travail. Y’a pas mieux. Après s’il faut se trainer jusqu’à 64 ans puisque ce métier ne sera pas considéré comme étant pénible, je souhaite bon courage aux nouvelles vocations. Et quand j’entends déclarer le ministre de la sante très compliant que les lits sont fermés par manque de personnel, je me demande s’il a bien suivi la réforme de la carte sanitaire qui a commencé il y a plus de 30 ans et qui continue de fermer des lits quand ce ne sont pas des établissements de santé et qui ajoutée au manque de vision réitérée des différents gouvernements concernant le numerus clausus aboutit aux deserts médicaux et au marasme hospitalier.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/hopitaux-la-suppression-des-lits-operee-depuis-les-annees-1990-inquiete-les-professionnels-de-sante_4170777.html

B dit: à

Ceci posé, j’ai aimé mon métier, il m’a beaucoup appris. A être humaine entre autres choses, l’humanité est une qualité dont J’ étais totalement dénuée quand j’avais 18 ans.

B dit: à

Et c’est l’âge où à mon époque on débutait, chaque matin temps de stage en service, après-midi théorie. 5 semaines de travail à temps complet chaque été, avant un mois de vacances. Se retrouver devant la mort, la maladie, le cancer, la pisse, les crachats à observer, la merde à vidanger, les plaies, les souffrances diverses et variées, les diagnostics sans appel, cela vous déflore quelque peu de l’adolescence.

Janssen J-J dit: à

@ rz et renatom, (lequel est le plus proche de ce que je raconte, merci de votre compréhension). Cela se passait ici début années 90 (VF du Diable, ou bien dans la montée du Purgatoire, ou bien dans celle des Rois mages, Aussois-Haute Maurienne) avec le guide Dominique C., un type du cru super sympa mais un peu ouf eet fangio, qui se tua lors d’une ascension, 15 ans plus tard :
https://www.viaferrata.com/index.php/fr/component/tags/tag/diable.html
Sa tombe est dans le petit cimetière d’Aussois, sur la gauche non loin de l’entrée.
… nous étions donc autour d’un piton escarpé au dessus du vide, et le début (3) et le fin de la cordée (4) ne pouvaient nous voir ni nous aider. Je ne voulais pas crier. La Polonaise était en panique et tétanisée… Avec ma main gauche libérée, je tentais de la calmer (caresses) et de l’aider à enlever la corde de l’équipage avec laquelle on était censé communiquer, laquelle était coincée dans une encoche de la paroi. Ce qui nous empêchait de communiquer avec le premier de cordée et de rester solidaires en cas de pépin-, Cette même corde étant enroulée autour de son cou (imaginez si nous étions tombés, et que les autres eussent réussi à nous rattraper : elle mourrait étranglée sur le champ…) Etc. Horrible ! Bon, assez, rien que de la raconter me donne des sueurs froides rétrospectives. Bref.

@ B., je sais que les infirmières sont relativement mal payées par rapport au boulot qu’elles abattent dans les hôpitaux publics… Mais, ce faisant, il ne faut pas les dissuader de leur vocation par rapport à leur maigre retraite.

@ rz, pas compris votre rebond sur Langoncet.

@ rz et jzmn, – non il ne faut pas chercher à correspondre à titre privé, ni à me donner l’adresse du grangeon de votre soeur marinette.
La règle du jeu est de faire transiter icite les éventuels messages codés, pour ceux qui tiennent à garder leur anonymat…
Par exemple, Emma, n° 34 – Je me SOUVIENS de sa première apparition en EHPAD dans notre vie. Elle m’avait beaucoup ému, je savais que cette femme n’était pas virtuelle, et un jour j’en eus la preuve formelle. C’est pourquoi je lui envoie bises affectueuses

@ PE, parfois je crois que vous manquez d’imagination et ne savez pas toujours lire entre les lignes grivoises du très sérieux romancier hétérosexuel, J. Up-Dick.

(21.1.23_9.43 /// ne dites pas à MC qu’on a décapité un roi, ce jour là… L’a oublié son anniversaire).

Bàv,

B dit: à

3J, une jeune femme, nouvellement titulaire d’un bac S qui tenta de garder mon fils ( qui ne rentrait pas à la maison après les cours pour l’éviter) devait s’y engager, je l’ai dissuadée en l’oriantant vers une formation de sage-femme. Elle a suivi mon conseil, tant qu’à opter pour ce secteur d’activité, si l’on est intelligent mieux vaut choisir un autre statut. Ensuite, si l’on se décide pour le corps infirmier, il est nécessaire de se spécialiser, de se garer, option école des cadres . Dans le cas contraire, vous ramerez jusqu’à la fin.

B dit: à

Sinon, j’en suis à Gens de Dublin après avoir lu le  » Jules Ferry » de Mona Ozouf. Oublié ce que j’ai découvert avant celui dernier, je redoute l’affreux Azheilmer . Hier me suis fichue dans un fossé enneigé, remorquage, pare-chocs aussi endommagés que la proprietaire du vehicule, ils ne tiennent plus que par miracle. Superbes forêts dans un épais blanc manteau. Le type de la remorqueuse ne voulant pas me lâcher à décelé un problème de direction, d’optique, de radiateur. J’espère que j’ai été moins mauvaise dans mon métier que lui pour le sien. N’importe quoi! Je suis rentrée sans problème en dehors d’une carosserie qui helas laisse un peu plus à désirer.

Janssen J-J dit: à

vous habitez dans un lieu mystérieux et fantasmatique, béatrice, vous faites souvent état de vos déboires économiques… Discrète et déterminée. Sympathique… Vous n’intervenez pas assez souvent. Et pourtant, vous en auriez des choses à raconter sur votre compréhension des êtres humains souffrants, de votre vie vouée au CARE, comme on dit aujourd’hui… Mais comment ferons-nous s’il n’y a plus d’infirmières que vous détournez du droit chemin ?… Uniquement des infirmiers pour parler avec elle ? Ou l’invention de machines à maïeutiques ?
Gardez vous bien du froid, surtout… ! Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ je redoute l’affreux Azheilmer

Et nous en sommes tous.tes là, hélas, voyez vous-même !…

D. dit: à

Tant que vous vous souvenez encore de son prénom, pas de souci à vous faire.

B dit: à

vous faites souvent état de vos déboires économiques

Ah ouais? Si vous pouviez préciser quand, je ne garde pas ce souvenir. Ne confondez vous pas avec Clopine?

D. dit: à

Bref, voilà comment on reconnaît la valeur travail en France pour toutes ces professions. Une énième fois, pourquoi avoir fait l’immense bêtise de confirmer Lremerd/Renaichiansse au pouvoir ?

B dit: à

Au nord, le Caroux, col à 1000 mètres avec des lacs à 1heure. Assez proche le Massif central, les Pyrénées, et plus proche encore la langue de sable languedocienne. Les Corbieres, Sète, Arles, Nîmes non loin. Ne sais si sur le massif sont installées des via ferrata.

https://www.entre2nature.fr/fr/via-ferrata/

D. dit: à

Après je maintiens que les profs avec leur 4 mois de vacances annuels devraient être un peu plys discrets au sujet de leur relative indigence.

D. dit: à

Moi quand je me crève à Paris tout juillet, février, Pâques etc.. et que je prends des nouvelles des doigts de pied, en éventail au bord de la mer ou dans une chaussure de ski, il se trouve que je n’ai aucune envie de les plaindre.

D. dit: à

les doigts de pied

Janssen J-J dit: à

@ B., non, il s’agissait de vos déboires de chaudière, de voiture, de livres, me semble t il …
Pardonnez moi, j’ai dû confondre. Vous êtes une bonne spécialiste de l’économie concrète… Et votre dialogue avec rz a de la grandeur.
Oui, CT. s’est appauvrie économiquement, je crois, mais sa nouvelle solitude l’a enrichie spirituellement et sociologiquement. C’est clair.
Je ne crois pas qu’il faille opposer entre elles les salariées de l’EN et celles l’hôpital public… C’est dommage de se désolidariser ainsi par de tels poncifs (les profs payés à rien f… durant 4 mois), qui font assurément la joie de la macronie en col roulé.
Bàv, quelque part dans le Gard… Uzès ou Sommières… Anduze et sa formidab’ bambouseraie ?… Quizas ?

D. dit: à

Enfin le top c’est quand même l’agent consulaire bac +3 à 12 000 euros.
Il faut revenir à l’Ancien régime pour donner à ça de la cohérence. Pourquoi pas. Je n’ai rien contre. Qu’est-ce que ça changerait au fond ? D’un coté la mémère qui pour payer son bois et ses 3 patates pleure au téléphone pour joindre la CAF, de l’autre les gentilhommes modernes dotés d’une charge ou de rentes. Cohérent.
Liberté, Égalité, Fraternité. Ouarff.

D. dit: à

Vous avez des déboires de chaudière, Bérénice ? Dites m’en plus parce que je m’y connais.

B dit: à

D, les classes et les quartiers dans lesquels ils sont affectés peuvent décourager. N’oubliez pas les menaces dont ils sont victimes, les pressions subies, le bouleversement démographique qui les expose à des problèmes nouveaux, la paupérisation et le peu de respect qui trop souvent leur est témoigné, leur autorité mise en question. C’est tout de même pour beaucoup des situations qui sont à même démobiliser les vocations et engagements. Restent certains documentaires et films qui tentent de prouver qu’il ne faut pas désespérer. Tous ne sont pas en poste dans les meilleurs établissements. Et l’on a vu récemment à quoi peuvent mener les réseaux et le mensonge de certains elèves. La campagne n’est pas non plus épargnee. Mon aînée me confiait que là où il y accès problèmes socio-économiques naissent les problèmes à l’école, ajoutez-y le rejet par une minorité des valeurs , de la culture défendue.

B dit: à

D, elle a été remplacée. Pour les bouquins, 3J, je suis nouvellement inscrite à la bibliothèque municipale et je les achète souvent sur Rakuten ou idem. De Toutes manières je ne les consomme pas astronomiquement, je suis à peine  » éduquée  » mais je prétend à comme vous avez tout loisir de le constater.

JC..... dit: à

Pour saluer LOUIS XVI, assassiné par les crapules prolétariennes françaises le 21 janvier 1793 !

Liberté Inégalité Lubricité

MC dit: à

«  d’aucuns pensent que nous ne sommes apparus qu’en 1789, alors que nous n’avons fait que perdre en influence depuis. «  Charles de Gaulle.

J J-J dit: à

c’était le CDG d’avant Roissy, quand il était encore maurassien, je pense, MC. Quand cesserez-vous de cultiver cette nostalgérie royaliste ? Il faut grandir un brin.

renato dit: à

« … il ne faut pas les dissuader de leur vocation par rapport à leur maigre retraite. »

Vocation : il faudrait ne plus se référer à ce mot lorsqu’on parle de soins infirmiers, car depuis l’invention de Florence Nightingale, l’idée de vocation est un prétexte amplement employé afin d’exploiter le personnel paramédical.

renato dit: à

«… assassiné par les crapules prolétariennes françaises… »

Toujours ces expressions d’inculte : la révolution fut une révolution bourgeoise.

renato dit: à

Les sociaux-démocrates allemands, toujours opportunistes.

Jazzi dit: à

« la révolution fut une révolution bourgeoise »

Mais sans culottes, renato !

D. dit: à

C’est exact, renato.

D. dit: à

Après le fossé pour aller du peuple à la bourgeoisie n’était pas si difficile à sauter que celui de la bourgeoisie à la noblesse. Le peuple a facilement suivi la bourgeoisie

Jazzi dit: à

« – Quelle est votre ambition dans la vie ?
– Devenir immortel… Et mourir. »
Jean-Luc Godard

« Celui qui est toujours scandalisé est toujours banal.
J’ajoute qu’il est toujours mal informé  »
Pier Paolo Pasolini

Alexia Neuhoff dit: à

JJJ, vous êtes bien cruel à l’égard de ce cher Marc. Cette journée est pour lui la plus triste, la plus horrible qui soit. Il faut l’imaginer, après une nuit cauchemardesque, s’abîmer en prières, s’infliger quelques mortifications (haire, cilice, tout le bazar) avant d’enfiler une tenue de grand deuil pour se transporter, une gerbe à la main, Place de la Révolution… fi donc, Louis XV ! … puis à la messe à Saint-Germain l’Auxerrois. Un tel marathon, par ce froid, mérite « un brin » de compassion, non ?

Jazzi dit: à

Qui a écrit :

« Le malheur en tout ceci, c’est qu’il n’y a pas de peuple, au sens touchant où vous l’entendez, il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur. Le prolétariat héroïque, égalitaire, n’existe pas. C’est un songe creux, une faribole, d’où l’inutilité, la niaiserie écœurante de toutes ces imageries imbéciles, le prolétaire en cotte bleue, le héros de demain et le méchant capitaliste repu à chaîne d’or. Ils sont aussi fumiers l’un que l’autre. Le prolétaire est un bourgeois qui n’a pas réussi. Rien de plus, rien de moins. » ?

Jazzi dit: à

Bloom a disparu, lui aussi ?

D. dit: à

Vive le Roy !

J J-J dit: à

@ M’est avis que vous maîtrisez mal la science économique et gagneriez à affiner sensiblement vos analyses.
——-
La flèche était sensiblement plus délicate ou moins grossière que la mienne, certes, mais d’autant plus cruelle envers notre cher Marc, confit en dévotions, me sembla-t-il, chère AN.

Jazzi dit: à

Bravo, et quelle lettre, JJJ !
Sénileries, dites-vous ?

Janssen J-J dit: à

lettre à élie Faure du 2 mars 35. C’est mis dans le lien, banana slipt !… Oui, Céline le Sénile débile… que j’dis, etc, etc.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

pourriez-vous remettre le lien de vos 480 souvenirs, jzmn, merci… (pour l’Hinspiration des mes 10 prochains).

Patrice Charoulet dit: à

Uniforme à l’école ?

Ce samedi 21 janvier, Finkielkraut, dans son émission « Répliques », sur France Culture, avait deux invités pour parler de l’école. Le meneur de jeu aborde soudain le thème de l’uniforme à l’école. Quelqu’un répond : « L’uniforme existe déjà : le jean et le sweat à capuche. 

Jazzi dit: à

« débile… que j’dis, etc, etc. »

Pour l’argumentaire c’est un peu court, JJJ !

Jean Langoncet dit: à

@Quelqu’un répond : « L’uniforme existe déjà : le jean et le sweat à capuche

Faut-il en déduire qu’une petite communauté d’illuminés est contre le port de l’uniforme à l’école et une masse acculturée y est favorable ?
Vous avez un avis sur le port de l’uniforme chez les pompiers ? A l’usine ? A l’armée ? Dans les Hôpitaux ? Dans les compagnies aériennes ? Dans les grandes surfaces ? Chez les livreurs d’UPS ? …

Janssen J-J dit: à

oui, mais ça suffit amplement… pour les amateurs d’assonances : les séniles débiles, c’est un peu comme la sébiles des cénobites. Merci pour vos souvenirs, qui sont un courts et souvent peu explicites. De surcroit, peu remis dans leur contexte spatio-temporel.
Nous avons souvent les mêmes, à trois ans de distance, mais les miens sont toutefois moins conventionnels, demandent parfois à être explicités. Sans quoi, -hormis une forme de narcissisme béatement auto satisfait-, à quoi servent les exercices mémoriels, sinon àç s’élucider collectivement ?… – Je vous le demande un peu. Bàv,

Jean Langoncet dit: à

Bref : qu’as-tu fait de ton bicorne, Charoulet ?

Janssen J-J dit: à

jean à capuche ?… ce ne sont pas les uniformes auxquels pensait madame Macron qui en suggéra l’idée à son ineffable mari pour répercussion au ministre N’Diaye… Elle en fut proprement rembarrée : « pas de nouvelle guerre civile en ce moment », lui dit-i, en Espagne et en substance.

Janssen J-J dit: à

un bicorne ? un bonnet d’âne porté par un double cocu, sans doute…

Janssen J-J dit: à

@ jzmn et alter… du n° 40 à 50, je parodie les souvenirs de notre ami jzm, tout en prenant le 1er apéro de la soirée.

39 Je me souviens des seins de la fille qui le lendemain devait enlever le bas.

40 Je me souviens de Paul VI rencontrant Mgr Athénagoras.

41 Je me souviens que j’aimais chanter Les sucettes à l’anis en toute innocence, car j’aimais bien France Gall et ignorais tout de l’allusion à la fellation de serge ginsbourg. Mon milieu ne semblait pas y voir de problème… Puisque jamais personne ne m’empêcha de chanter cette charmante comptine.

42 Je me souviens que notre premier « Frigidaire » était une « petite Chappée » et notre premier transistor un « Pizon-Bross » sur lequel nous écoutions, effrayés, chaque lundi, l’Heure du mystère, après la chronique de Jean Nochet.

43 Je me souviens de mon premier alto (un cuivre) et de la claribole de mon frère, pour nous apprendre à jouer, tous les jeudis après le cathé, et intégrer la fanfare de la lyre Ste Cécile, avec le père Glémein, puis le père Charpentier. L’affaire tourna court assez rapidement, les coups de baguette sur les doigts, car un moment ça dépasse et ça révulse… Ca révolte…

44 Je me souviens de Sylvette Cabrisseau, la 1ère spikrine black des Antilles virée de l’ORTF pour avoir posé nue dans un magazine.

45 et sq, @ plus tard… Faut que j’allions à mon rencart du samdisoir, un autre apéro. Bàv,

_______
Zou !

Alexia Neuhoff dit: à

M. Charoulet ne nous dit pas si Finkielkraut est favorable à l’uniforme. A Auschwitz, il n’y avait que ça, des uniformes. Ce qui est lourd de sens. Jean et sweat à capuche ne sont, en aucun cas, des uniformes à commencer parce qu’ils sont le choix de ceux qui les portent.

Jacques dit: à

Je salue le grand retour de MICHEL SARDOU sur scène.
Sardou, mon héros irremplaçable, mon idole immortelle.
VIVE SARDOU 😀

Jean Langoncet dit: à

@Ce qui est lourd de sens

Les précités apprécieront la comparaison

B dit: à

Jazzi, c’estun peu reducteur, l’elite reproduit l’élite et ce ne sont pas les reformes à Blanquer qui vont changer la
donne. Le Capital genre autant de richesses que le pauvreté.

B dit: à

Génère.

rose dit: à

Nous parlons donc en regardant de divers points de vue. Vous connaissez sans doute l’exemple

Certes.

Néanmoins, je m’y connais pas mal en nœuds, et pour défaire un nœud, j’insiste, avoir deux mains, c’est utile.

Soleil vert dit: à

« B dit: à

En privé une infirmière en fin de carrière ce doit etre 2700 2800. »

A l’hôpital ça ne doit pas être loin, Rose, et le cadre supérieur en informatique à 10 000 euros je ne crois pas. S’il en gagne la moitié, ça sera pas mal.

Par contre je connais des avocats d’affaire en droit international qui émargent à 12 000 euros mensuels

et alii dit: à

DISONS TOUT DE SUITE
1 que m’étais absentée longuement et
2 QUE je n’ai pas relu tous les renvois suggérés par P.Assouline.
MAIS que comme j’avais relu le billet de la visite de P.A à S.R.
L’article que j’avais lu m’a suggéré une question qui s’adresse tant à P.Assouline qu’à tous les contributeurs;ainsi commence cet article:
« Le genre de l’entretien journalistique se fonde sur un échange entre
au moins deux interlocuteurs, qui délimitent non seulement les sujets
abordés mais, bien entendu, la manière de laquelle ils sont abordés.
Qui délimite quoi dépend en partie de la position prise par chacun,
concernant, entre autres, la dynamique de pouvoir qui existe entre eux
et le rôle qu’ils veulent jouer. L’intervieweur peut se positionner par
exemple comme admirateur, confident, témoin, adversaire, ami, critique,
éditeur ou élève. Le rôle d’élève, en particulier, a été promu par certains
critiques eux-mêmes dans les années 1960-1970 »
pouvez vous dire comment vous vous « positionnez » au moins lorsque vous posez une question à tel que vous nommez précisément ?
MERCI :je donnerai le lien de l’article plus tard

rose dit: à

[…], les plaies, les souffrances diverses et variées, les diagnostics sans appel, cela vous déflore quelque peu de l’adolescence.

Je ne me suis pas déflorée de cette manière de l’adolescence.
J’ai fait mes deux années de formation école normale inférieure. J’ai été nommée instit. à Clichy sous bois un an et je suis partie vivre et travailler en Inde neuf mois.
À l’arrivée à Bombay c’étaient les mendiants cul de jatte sur des planches à roulettes qui réclamaient des roupies. Des bidonvilles partout, les indiens pauvres qui chiaient dans la rue accroupis très bas. Les enfants qui vivaient dans la rue.
J’ai bossé bénévolement six mois contre logée et nourrie et voyagé trois mois, pas d’affilée.
Lorsque je suis rentrée en France, j’avais 24 ans, j’étais devenue une adulte.
Comme ça, comme un accouchement de moi-même.

renato dit: à

« … avoir deux mains, c’est utile. »

Parfois un coup d’épée suffit.

rose dit: à

Soleil Vert, B.
Je vais continuer tout ça. Aujourd’hui, je me suis intéressée au milieu pharmaceutique.
Grande différence si la pharmacie vous appartient ou pas.

Je constate que, moins on parle d’argent, plus on en gagne.
Vais avoir des précisions, je ne lâche pas ce sujet.

EDM gagne entre 70 et 80 OOO euros par mois.

Après ce que dit B.sur l’analyse sommaire de jazzi, c’est cela.
Et ce que dit D.sur les profs c le discours de qui n’a jamais enseigné.
Je survole de très haut.

B.
Vous parlez de la fatigue qui, lorsqu’accompagnée de satisfaction, de gratitude du sentiment du travail accompli est éliminée, atténuée par tous ces facteurs positifs.
À ce jour, rien ne me semble plus important que de faire un travail qui nous enthousiasme.

Et quand à la fatigue, je pense aux carreleurs, et aux maçons.

Non, il y a vraiment un différentiel trop important et cela n’a plus de sens.

À plus,

Jazzi dit: à

Vous étiez intrépide et courageuse, rose !

Jazzi dit: à

« l’analyse sommaire de jazzi »

C’est un extrait de la correspondance de Céline, rose…

rose dit: à

Non.
Ma mère très récemment m’a dit que enfants nous étions emmenés au cinéma de Malakoff, voir, rarement des films (et jamais d’esquimaux) de cow-boys, 2001 Odyssée de l’espace où j’ai compris que nous n’étions pas dans un milieu culturel et plus souvent des films documentaires (qui n’étaient pas des reportages de la famille Mahuzier).

Et, clic, je me suis dit que peut être un lien avec mon goût des découvertes, cette famille incroyable qui sillonnait le monde.
Pas sûre, une hypothèse.

rose dit: à

Jazzi

L’analyse sommaire de Céline.
Et pan.

rose dit: à

G l’exemple précis de mon grand-père paternel, ouvrier, pauvre mais honnête, travailleur et sérieux.
Il s’est engueulé toute sa vie avec son propriétaire, son patron je ne sais pas trop.
Le jour où il a acheté son premier (et dernier logement) il a changé totalement de vie.
Il était réglé comme un métronome à musique : une vie calme et tellement équilibrée.
Il a cultivé son jardin. Mangé les pâtes de son épouse, qui ne lui faisait pas la grève des pâtes, italienne oblige ; l’après-midi, allait voir jouer aux boules au bd Oddo et entre midi et deux se mettait au soleil sur son balcon face à la mer.
Lisait son journal tous les jours, comptait les morts.
Descendait ses stores, les remontait. Roulait les cannellonis à ma grand-mère.
Distribuait à tous ses voisins ses abricots gros comme des pêches. Puis ses cerises des coeur de boeuf.
Lorsqu’il a atteint sa pleine maturité et qu’il fut en retraite, il s’est mis à réparer des montres, des horloges, des réveils comme ça ayant appris tout seul. Tout le quartier venait faire ses réparations d’horlogerie chez lui
Il était un homme d’exception.
Jamais, il n’a eu le goût de la fortune, ni d’aller plus haut ou plus loin.
Il a arrêté de gueuler après qui que ce soit.
Vraiment tout ce texte de Céline ne correspond en rien à l’ouvrier communiste droit et sincère que je connais et aime.
Je suis allée sur sa tombe il y a quelques jours, et je l’ai félicité et remercié pour la petite maison + le bout de jardin + le soleil + la vue sur la mer.

Combien il a réussi tout ce qu’il a entrepris.
Lorsque je triais les pierres de son jardin il m’a dit avoir passé son temps à, lui aussi, enlever toutes les pierres de son jardin.
Il y a des gens qui sont heureux de ce qu’ils ont.

et alii dit: à

je me positionne là en lectrice du blog de P.Assouline et plus particulièrement de ce billet:
à propos du commentaire de Rose introduisant le métier de carreleur:
« a maladie du carreleur, aussi appelé l’hygroma, est une maladie qui atteint généralement les carreleurs. Il s’agit d’une inflammation des bourses séreuses qui servent de liaison entre les tendons qui se situent au niveau des articulations. Les bourses ont pour objectif de protéger les articulations des pressions grâce à un liquide synovial. Cette maladie affecte généralement les parties du corps suivantes:

Le genou ;
La hanche
Le coude ;
Les épaules ;
Le talon.
L’hygroma est souvent bénigne, mais elle risque de s’aggraver avec le temps si elle n’est pas traitée, c’est pour cela qu’il est nécessaire de réagir très rapidement dès l’apparition des premiers symptômes : douleur brulante au niveau des articulations ; rigidité de l’articulation. »
ceci en ouverture aux « maladies du travail » reconnues comme telles par les Français

renato dit: à

Selon le groupe Wagner Scholz héros. On jette un coup d’œil à son CV et pas besoin d’explications !

Jazzi dit: à

Ils sont beaux et costauds vos « Je me souviens », rose !

et alii dit: à

« C’est sans danger » dirait le dentiste nazi en appuyant sa roulette sur le nerf dans la bouche du héros de Marathon man, mais ne le croyez pas
P.Assouline est-il toujours sous l’influence de JP Dubois?
3
Le roman de Jean-Paul Dubois prix Goncourt 2019?

MC dit: à

Je n’avais pas vu les alexianeries. Alors une bonne
Fois pour toutes, la fuite à Varennes est le coup de couteau qui tue le pacte monarchique. On pourra avoir après un canard sans tête, de Charles X aux Orleans, mais il est illusoire de penser ressusciter ce qui est passé, quels que soient mes regrets à cet égard. J’estime que l’Histoire de la France ne commence pas en 1789. C’est tout. Pour le reste, lire Peguy, Richelieu, et quelques autres. MC

Jean Langoncet dit: à

@ J’estime que l’Histoire de la France ne commence pas en 1789

Mais qui pose ce postulat à part ce grand con de De Gaulle que vous citiez plus haut et que, le temps passant, l’Histoire reconnaîtra comme tel ? Que la classe politique actuelle, de Le Pen à Mélenchon en passant par Macron, se revendique du « Grand Homme », dit tout de son indigence et de la supercherie historique dans laquelle elle tente de s’inscrire pour impressionner le péquenot (les Byrds au sous-sol)

Jean Langoncet dit: à

@« d’aucuns pensent que nous ne sommes apparus qu’en 1789, alors que nous n’avons fait que perdre en influence depuis. « Charles de Gaulle.

Un grand con cité par un con court

MC dit: à

Le temps passe, Langoncet, mais pas dans votre sens pour ce qui est du Général…Quant à être concourt pour crime de lèse quatre-vingt neuf, qu’il devait être doux, vous permettez que une repense, d’habiter Paris sous la Terreur, de faire massacrer ses voisins en Septembre 1793, quitte à dénoncer les survivants en Fructidor ! On se prend à admirer le laconisme de Syeies, à qui l’on demandait, l’´un de vos ancêtres, probablement, «  que faisiez-vous sous la Terreur? «  Et qui répondait fièrement : « J’ai survécu . » Quitre a choisir, je préfère encore ces Conventionnels là aux Langoncet qui nous refont l’Histoire à leur échelle, laquelle ne mene pas haut…, MC

MC dit: à

Que j’ y repense, erratum.

Jean Langoncet dit: à

De raccourcis en raccourcis, vous finirez bien arriver à prendre un train en marche, Mr. Synthétique

Jean Langoncet dit: à

De raccourcis en raccourcis, vous finirez bien par arriver à prendre un train en marche, Mr. Synthétique

rose dit: à

Dimanche 22 janvier 2023 5h55

rose dit: à

B.
Tellement beau de situer la défloration ds quitter l’adolescence.
Jazzi
Mon grand-père aimé. Autant !
Marc Court
Et qui répondait fièrement : « J’ai survécu. »
Tellement puissant. Vous allez à l’essentiel,

B dit: à

Rose, à propos de fatigue, certes la satisfaction du travail accompli ( et encore pas toujours, il m’est arrivé d’avoir honte de moi dans l’exercice mon métier) mais aussi le regret de n’avoir pas été à la hauteur de la demande , l’incapacité de répondre aux problèmes qui ne manquent pas de se présentent au quotidien, parent isolé, enfant à problèmes, suivi scolaire, horaires ne permettant qu’une faible disponibilité à l’accompagnement dans des activités péri-scolaires. Surement ne n’étais-je pas assez forte pour avoir su porter tout cela. Pour resumer, un beau ratage, un beau gâchis, objectivement, le métier n’en est pas l’unique cause mais je ne dirai pas que les conditions auxquelles il nous soumet ne sont pas idéales pour une famille monoparentale. D’autres que moi s’en sont mieux sortie. Mon bilan pas tant sur le plan professionnel personnel est désastreux. Il ne manquerait plus qu’une maladie incurable pour clore le tout. Et je penserais presque que ce serait une bonne aubaine après ce grand bonheur jonché de réussites, d’amour, d’amitiés vraies ( au diable la virtualité)de reconnaissance, que mon parcours de vie à me dispenser ainsi qu’ à ceux à qui je tiens.

B dit: à

Je dirai que…
Que personnel…
A su me dispenser..
Qui ne manquent pas de se présenter…

Excusez les erreurs de redaction

closer dit: à

Ce postulat est posé par Annie E, JL. Elle n’est certainement pas la seule.
Quant à de Gaulle, je ne l’aime pas, principalement du fait de sa dureté à l’égard des pieds noirs et des harkis, mais je ne le traiterai jamais de con.

B dit: à

Closet, c’est tout à votre honneur. Ah l’Histoire! c’est tout de même mieux avec un grand H. Et s’y plonger, c’est s’oublier. Même les cons aiment l’Histoire.

D. dit: à

Vive le Roy !!

Janssen J-J dit: à

– PAR COURT DE VIE… après le beau témoignage sur le grand père, on n’a plus trop envie d’aligner en pâture ses propres peréquismes.
– JCO ne supporte plus d’être traitée de graphomane, pourtant elle a écrit bien trop de romans. Un seul d’entre eux surnage : la bio inventée de Marilyn M (Blonde)…
– On ne peut pas toujours s’en tirer avec la naufrage « gaullien » par des pirouettes douteuses sur ses rapports avec l’Etat d’Israël en 1967. Sur la longueur il n’était pas un grand con, non… Quant au bal tragique à l’Elysée, qui ne l’a fait regretter à personne à l’époque, vu le « coup d’état permanent » auquel il nous avait habitués, pourquoi commencer à changer son fusil d’épeautre ? Ne suffit-il pas de trancher le nœud gordien d’une seule main, comme on tranchait le cou des aristos qui le méritaient à l’époque (cf. les analyses subtiles d’un Marcel Gauchet sur la Terreur de Robespierre, qui nous change un brin des idées reçues).
– Hier soir, dîner chez de nouveaux amis quadras et leurs deux fistons (7 et 10 ans)… d’ex parisiens en décroissance décentralisée. Chaleureuse maisonnée (dehors – 3°C), gens sympathiques, en totale reconversion, cultivés, plutôt optimistes, très soucieux d’écologie, flanqués d’enfants heureux de ne plus vivre à Paris, tout épanouis dans leur nouvelle verdure aux abords du marais poitevin.
Bon dimanche à tous.tes (22.1.23_10.15)

Clopine dit: à

Hier, grosse rigolade en écoutant Finkielkraut. Le thème était « le métier de professeur », et évidemment, on a eu droit à toute la panoplie finkielkrautienne, la déploration du passé, le culte de l’élitisme, deux citations d’Alain et la détestation de l’ouverture au monde, bref, la tambouille habituelle, rabâchée jusqu’à plus soif.

Bref, un ennui abyssal, à peine remué par les deux invités : la prof d’histoire de collège « qui y croit », sympathique et combattante, aidée, à vrai dire, par l’interdiction du portable au collège (détail inconnu de Finkielkraut, qui ne fait pas même l’effort de se renseigner sur le métier dont il choisit de parler), et le prof de français de lycée « qui n’y croit plus », en soulignant la politesse ennuyée de ses élèves, drogués au portable autorisé au lycée, et qui note que les jeunes ne se parlent même plus entre eux, bref.

Mais c’est vers la fin de l’émission que je me suis largement bidonnée. Le pauvre Finkielkraut tentait vainement d’entraîner ses invités sur son terrain (« la faute à l’insupportable outrecuidance, d’après Finkie, qui prétend que l’école ne devrait pas reproduire les différences de classes sociales, mais assurer au contraire un égalitarisme », hors aucun des deux profs ne le suivait derrière cet écoeurant prédicat).

Il tentait donc de rallier spécifiquement à sa cause réactionnaire le prof du lycée, plus accessible puisque « n’y croyant plus », par rapport à la prof de collège qui, elle « y croit encore »…

Mais voici que le prof de lycée, Patrice Jean, se rebiffe !!!
Et qu’il sort à Finkie « s’il vous plaît, arrêtez de me faire passer pour réactionnaire, j’aimerais bien vendre quelques exemplaires de mon livre »

Gros soupir effarouché de Finkielkraut, qui commence une phrase, interrompue par une réplique « venant du coeur » de la prof de collège : « mais au contraire, plus ce sera considéré comme réactionnaire, plus tu en vendras ! »

Ah ! Je les aurais embrassés tous les deux ! Et Finkie, dépité, qui clôt la séance d’un amer « bon on a compris, vous n’êtes pas d’accord avec moi »…

Wouarf !!!! Que c’est bon, quand une langue de bois de la taille de celle de Finkielkraut se fait ainsi raboter à la taille ! Que les copeaux sont jolis !

vadeboncoeur dit: à

Carte postale

Un monde

Allons, allons, vous liquidez un homme en trois coups de cuillers à pot! Ça mérite le respect, un homme! Quel mystère, quel abîme, quelles surprises : tout un monde. – D’ accord, d’ accord, mais si tout le monde se met à être tout le monde! Faut bien liquider.

Norge.
10 h 48 le 22 01 23.

pourmapar dit: à

@Clopine,

La question est aussi : pourquoi écouter si c’est pour dire que c’est nul ? Moi c’est cela que je comprends pas . Est-ce pour se sentir plus intelligent que ceux qu’on juge si nuls ? Ce serait alors, bien puéril ! Personnellement, je choisis ce que je lis ou écoute et si je juge ça sans intérêt à tort ou à raison je vais voir ailleurs. Surtout s’il s’agit d’humour . On trouve exécrable celui qu’on n’aime pas . Alors pourquoi l’écouter ? Une fois je veux bien juste pour s’apercevoir qu’on n’aime pas, mais y revenir et y revenir pour dire : ah là là que c’est mauvais ça je pige pas. A moins que le plaisir soit d’en dire du mal, évidemment .

Janssen J-J dit: à

ce qui est plaisant…, c’est d’entendre comment peut se faire rembarrer par des jeunots un type qui a semé la terreur intellectuelle sur la scène durant des plombes…, et qui n’impressionne plus personne, au naufrage de sa vieillesse…
C’est humain…, le sentiment de revanche de l’humiliation sociale par d’autruis interposés, surtout quand on reste branché tte la journée sur FI le samedi matin, pendant qu’on repasse son linge de la semaine… En toucaj, moi c comme ça. Et je comprends ce ressenti que j’éprouve comme notre amie CT… Pas de leçon de morale d’objection là dessus, SVP, pmp…
synthèse / n° 47 ? – « Je me souviens d’avoir longtemps repassé mon linge en écoutant les rangaines d’un vieux radoteur réactionnaire, le samedi matin, sur une chaine du sévices publics ».

Clopine dit: à

Pourmapar,

Vous savez, dans ma bibliothèque, moi qui ne suis pas croyante et même farouchement athée (persuadée que les religions font bien plus de mal aux vivants qu’elles n’arrivent à les consoler d’être mortels en leur promettant une vie éternelle), j’ai cependant la bible. Ce serait, à mon sens, une grave erreur de ne vivre « que parmi les siens ». Et Finkielkraut (au fait, je n’ai jamais vraiment su si on écrit Finkelkraut ou Finkielkraut) a parfois de bons invités. Le sujet m’intéressait, voilà tout, parce que je crois comprendre que le métier de prof est en pleine mutation… Et puis c’est vrai que j’aime bien bougonner. Et même, oui, pour vous donner tout de même un peu raison : cela a quelque chose de rassurant, d’écouter un bon vieux réactionnaire. Un de ceux que Bourdieu nommait des « compères », (avec BHL), signifiant par là l’appartenance à un groupe qui ne fait jamais rien d’autre que de défendre ses intérêts de classe, se parant ainsi du titre « d’intellectuel » sans avoir jamais rien apporté d’autre à la pensée que la bouillie indigeste régurgitée à grand renfort d’élitisme. Notez bien que je n’idéalise certes pas les classes populaires (j’en suis), mais au moins celles-ci ne se parent pas des plumes du paon (qui, comme chacun sait « quand il fait la roue, devient certes le plus beau, mais découvre son derrière ») !!!

Clopine dit: à

Et puis, quoi ? Je ne vais quand même pas laisser la Rdl bruire d’une seule voix, alors que nous sommes quelques uns à ne pas « penser pareil ». Par exemple, dans l’article de notre hôte sur Rushdie, j’ai lu, en sous-texte, comme la continuation de sa critique contre Ernaux… Qui a commis l’abominable crime d’être couronnée du Nobel, alors que son oeuvre irrite précisément tous les tenants d’une bourgeoisie qui serait « éclairée »… Et même, tenez, Flaubert… Sa position politique – défense et illustration de la bourgeoisie, et peur panique de voir attaqués ses revenus – jointe à son ambition littéraire et l’acuité de sa vision de la classe à laquelle il a pourtant appartenu de toutes ses forces, ont peut-être quelque chose à voir avec la célébration, on pourrait même dire le culte, dont il jouit. Si vous voyez ce que je veux dire… O littérature française ! Que d’impostures intellectuelles es-tu le nom !

renato dit: à

Si vous parlez de Finkielkraut, 3J, je crois qu’il n’a jamais été vraiment impressionnant, d’où probablement la tendance à impressionner.

Janssen J-J dit: à

BRUIRE ou braire d’une seule voix !…
ça non, on laissera pas facilement la rdl aux griffes de tous ces vendus à la macronie bourgeoisifiée et fachosphère triomphalistes du moment. Résistons encore et toujours, ici même, pour le progrès de la justice sociale que l’on retrouve dans la vraie littérature humaniste universelle !

Janssen J-J dit: à

Si moij au début il m’impressionnait, RM. Pas vous, c’est bien évident qui n’a jamais été impressionné par quiconque…

Janssen J-J dit: à

qui navet jamais été…

D. dit: à

Vive le Roy.

renato dit: à

Pas vrai 3J, pour ne faire qu’un exemple une répétition d’orchestre de Celibidache m’a vraiment impressionné.

Jazzi dit: à

« la vraie littérature humaniste universelle ! »

Cela existe vraiment, JJJ !
On peut avoir des titres ?

D. dit: à

I. Le jugement particulier

§1021
La mort met fin à la vie de l’homme comme temps ouvert à l’accueil ou au rejet de la grâce divine manifestée dans le Christ (cf. 2 Tm 1, 9-10). Le Nouveau Testament parle du jugement principalement dans la perspective de la rencontre finale avec le Christ dans son second avènement, mais il affirme aussi à plusieurs reprises la rétribution immédiate après la mort de chacun en fonction de ses oeuvres et de sa foi. La parabole du pauvre Lazare (cf. Lc 16, 22) et la parole du Christ en Croix au bon larron (cf. Lc 23, 43), ainsi que d’autres textes du Nouveau Testament (cf. 2 Co 5, 8; Ph 1, 23; He 9, 27; 12, 23) parlent d’une destinée ultime de l’âme (cf. Mt 16, 26) qui peut être différente pour les unes et pour les autres.

in Catéchisme de l’Église catholique

et alii dit: à

bonjour;àproposdes souvenirs ,c’est à dire à propos de PEREC!
, fait pre´supposer que le jeune
enfant et le voyageur e´gare´, le naufrage´ malheureux qui a eu la malchance
d’aborder a` W, pourraient eˆtre une seule et meˆme personne. On sait que Perec
se re´clame d’une enfance pulve´rise´e par l’oubli, d’une amne´sie intermittente
qu’il essaie de ranimer pe´niblement par l’e´crit. Selon certains, W serait le
premier re´cit ou` Perec re´ussit a` rendre la parole au survivant de sa jeunesse,
a` le faire naıˆtre pour de bon. Ne´anmoins le secret de l’incipit continue a`
hanter aussi la fin du re´cit quand devant l’horreur des cadavres entasse´s ne
subsiste qu’une seule re´solution, celle du sens absent : « La fin des choses et
leurs principes sont invinciblement cache´s dans un secret impe´ne´trable » (pen
199), dirait Pascal et s’il existe un secours quelconque, il demeure cache´
quand il faut s’expliquer les e´ve´nements absurdes de l’humanite´. »
in
«Je ne suis pas donc je cogite»: un face a` face
Pascal-Perec
Sabine Hillen, Universiteitsplein 1, 2610 Antwerp
file:///C:/Users/WAM/Downloads/Je_ne_suis_pas_donc_je_cogite_un_face_a%20(1).pdf s

pourmapar dit: à

@ Pas de leçon de morale d’objection

Mais c’est vous qui vous donnez le rôle de faire la circulation de la pensée qu’il faut JJJ.!
Bàv.

@ Clopine,
En ce qui me concerne je n’écoute pas « Finkie », on connait ses tours de pensée.
Par ailleurs, on a les réactionnaires qu’on veut, Clopine.
Et votre déclaration d’ athéisme pour si sympathique qu’ elle soit ne vous empêche hélas, pas, d’ avoir des croyances qu’il faudrait combattre sans arrêt par la connaissance. Tant dans le domaine des sciences dites humaines ( Bourdieu n’est pas le « bon dieu »…) que dans les sciences dites dures, il nous faut ( et je me compte dans lot, sachez-le!)remettre nos savoir en question.
Permettez-moi de vous conseiller le livre/essai de Claudine Tiercelin, Le doute en question aux éditions de l’ éclat, réédition 2016.
Bien à vous.

et alii dit: à

conclusion de l’article Pascal Perec
44. Sans
doute W est-il le premier livre ou` Perec n’attend pas le jugement des autres
pour se de´signer. Toujours est-il que le moi et le monde refusent de re´pondre
pleinement au jeu des de´finitions rigides. Pour Pascal et Perec, la substance du
moi ne peut se construire qu’a` partir d’un canevas de diffe´rences apparentes :
le moi est de´cale´ par rapport a` son passe´, par rapport a` l’espace, par rapport
a` autrui, par rapport a` son double. L’acrobate Perec peut se re´fugier dans
une rhe´torique de listes et de contraintes, dans sa virtuosite´ clownesque pour
cre´er un monde imaginaire. Le ne´ant, il essaye de le de´passer par son regard
infra-ordinaire qui scrute le monde quotidien, apparemment vide. Mais c’est
avant tout par sa parole balbutiante, inacheve´e, par son he´sitation exempte de
rhe´torique que le moi de´couvre le parcours labyrinthique de sa multiplicite´.

Clopine dit: à

Il y en a, Jazzi, il y en a ! Les noms accourent… De Rabelais à Montaigne, d’Hugo à Giono, et même tant de plus petits… Michon, Gary… Tenez, je me tourne, et j’en aperçois de ma place… Bergougnioux, Bouvier (mes yeux sont à hauteur des « B »)… ou la Duras… Y’en a plein, y’en a tant…

pourmapar dit: à

alors que nous sommes quelques uns à ne pas « penser pareil

Clopine, il ne s’ agit pas de penser autrement que de  » correctement » penser comme le disent certains philosophes analytiques avec raison.
Heideggern Foucault, Derrida voulaient penser  » autrement » et l’ on a vu comment une large partie de leur pensée s’écroule par manqhe de  » correctness ».
Bien à vous.

D. dit: à

§1022

Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification (cf. Cc. Lyon: DS 857-858; Cc. Florence: DS 1304-1306; Cc. Trente: DS 1820), soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel (cf. Benoît XII: DS 1000-1001; Jean XXII: DS 990), soit pour se damner immédiatement pour toujours (cf. Benoît XII: DS 1002).

Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour (S. Jean de la Croix, dichos 64)

in Catéchisme de l’Église catholique

Clopine dit: à

Certes, Pourmapar, mais au moins, je ne me targue pas d’occuper le complaisant espace médiatique. Quant à Bourdieu (découverte tardive pour moi), il est tout de même d’une autre trempe – ayant passé sa vie à construire une sociologie empirique qui l’a conduit certes, d’une part, au Collège de France, mais de l’autre, à un engagement politique qui débouchait sur l’anticapitalisme – que nos intellos d’aujourd’hui. Enfin, à mon sens… Et je vous remercie de votre conseil de lecture. A savoir si les bibliothèques de Rouen possèdent l’ouvrage ! (pour Bernhard, un seul livre dans le fond commun des 7 ou 8 bibliothèques municipales !)

Clopine dit: à

Bah… Les philosophes de la déconstruction que vous citez ont tout de même cinquante ans d’âge… Et à l’ouest, rien de nouveau…

Clopine dit: à

… Et puis j’aime trop la littérature, d’abord. Parfois, je compare la Rdl à un morceau de banquise qui fond. Mon petit coeur d’ourse blanche se contracte lui aussi au fur et à mesure, parce que nous sommes de moins en moins nombreux, à divaguer parmi les glaçons ! Mais bon. De là à serrer fort dans mes mains tous les sabres et les goupillons (ou l’équivalent pour les autres religions que la catholique), y’a un pas que je ne ferai pas.

pourmapar dit: à

, ayant passé sa vie à construire une sociologie empirique qui l’a conduit certes, d’une part, au Collège de France, mais de l’autre, à un engagement politique qui débouchait sur l’anticapitalisme –

Primo.
Vous savez, Clopine, Claudine Tiercelin est aussi professeur au Collège de France et a suivit à un haut niveau universitaire les cours et les thèses de Bourdieu, pour s’en détacher en partie…), ce qui ne donne pas obligatoirement autorité aux thèses de l’un ni à celles de l’autre!
Là, vous CROYEZ au prestige des titres, ce qui est contraire à une connaissance réelle des contenus des savoirs de l’une et de l’autre!
Secundo, en quoi un  » engagement politique » est-il un certificat de connaissance?
Bien à vous.

D. dit: à

« (…) Séparer option fondamentale et comportements concrets revient à contredire l’intégrité substantielle ou l’unité personnelle de l’agent moral, corps et âme. Si une option fondamentale fait abstraction des potentialités qu’elle met en action et des déterminations qui l’expriment, elle ne rend pas justice à la finalité rationnelle immanente à l’agir de l’homme et à chacun de ses choix délibérés. En réalité, la moralité des actes humains ne se déduit pas seulement de l’intention, de l’orientation ou de l’option fondamentale, entendue au sens d’une intention qui ne comporte pas d’engagements bien déterminés ou qui ne serait pas suivie d’un effort réel dans les divers domaines où doit s’exercer la vie morale. On ne peut juger de la moralité, dès lors qu’on omet de vérifier si le choix délibéré d’un comportement concret est conforme ou contraire à la dignité et à la vocation intégrale de la personne humaine. Tout choix implique toujours une référence de la volonté délibérée aux biens et aux maux présentés par la loi naturelle comme des biens à rechercher et des maux à éviter. Si l’on considère les préceptes moraux positifs, la prudence doit toujours vérifier leur pertinence dans une situation déterminée, en tenant compte, par exemple, d’autres devoirs peut-être plus importants ou plus urgents. Mais les préceptes moraux négatifs, c’est-à-dire ceux qui interdisent certains actes ou comportements concrets comme intrinsèquement mauvais, n’admettent aucune exception légitime ; ils ne laissent aucun espace moralement acceptable pour « créer » une quelconque détermination contraire. Une fois reconnue dans les faits la qualification morale d’une action interdite par une règle universelle, le seul acte moralement bon consiste à obéir à la loi morale et à éviter l’action qu’elle interdit. »

in Veritatis Splendor, no. 67

Lettre encyclique de Saint Jean-paul II

pourmapar dit: à

Vous « CROYEZ à un monde meilleurs, Clopine. Plus catho que les cathos, y’a pas!
Bien à vous.

D. dit: à

PREMIÈRE LETTRE DE SAINT PAUL APÔTRE AUX CORINTHIENS

Chapitre 6

01 Lorsque l’un d’entre vous a un désaccord avec un autre, comment ose-t-il aller en procès devant des juges païens plutôt que devant les fidèles ?

02 Ne savez-vous pas que les fidèles jugeront le monde ? Et si c’est vous qui devez juger le monde, seriez-vous indignes de juger des affaires de moindre importance ?

03 Ne savez-vous pas que nous jugerons des anges ? À plus forte raison les affaires de cette vie !

04 Et quand vous avez de telles affaires, vous prenez comme juges des gens qui n’ont pas d’autorité dans l’Église !

05 Je vous le dis à votre honte. N’y aurait-il parmi vous aucun homme assez sage pour servir d’arbitre entre ses frères ?

06 Pourtant, un frère est en procès avec son frère, et cela devant des gens qui ne sont pas croyants !

07 C’est déjà un échec pour vous d’avoir des litiges entre vous. Pourquoi ne pas plutôt supporter l’injustice ? Pourquoi ne pas plutôt vous laisser dépouiller ?

08 Au contraire, c’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez les autres, et cela, vous le faites à des frères !

09 Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, les idolâtres, les adultères, ni les dépravés et les sodomites,

10 ni les voleurs et les profiteurs, ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.

11 Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des justes, au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.

12 « Tout m’est permis », dit-on, mais je dis : « Tout n’est pas bon ». « Tout m’est permis », mais moi, je ne permettrai à rien de me dominer.

13 Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; or Dieu fera disparaître et ceux-ci et celui-là. Le corps n’est pas pour la débauche, il est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour le corps ;

14 et Dieu, par sa puissance, a ressuscité le Seigneur et nous ressuscitera nous aussi.

15 Ne le savez-vous pas ? Vos corps sont les membres du Christ. Vais-je donc prendre les membres du Christ pour en faire les membres d’une prostituée ? Absolument pas !

16 Ne le savez-vous pas ? Celui qui s’unit à une prostituée ne fait avec elle qu’un seul corps. Car il est dit : Tous deux ne feront plus qu’un.

17 Celui qui s’unit au Seigneur ne fait avec lui qu’un seul esprit.

18 Fuyez la débauche. Tous les péchés que l’homme peut commettre sont extérieurs à son corps ; mais l’homme qui se livre à la débauche commet un péché contre son propre corps.

19 Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes,

20 car vous avez été achetés à grand prix. Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps.

pourmapar dit: à

Plus catho que les cathos, y’a pas!

Est-ce pour cela que vous ne les aimez pas?
Là est la question.

pourmapar dit: à

( Bon je quitte pour l’instant ce capharnaüm…)

Alexia Neuhoff dit: à

Je viens d’écouter le « Répliques » d’hier sur « le métier de professeur ». Une fois de plus, Finkielkraut, s’y révèle tel qu’en lui-même, terriblement prévisible, dans son numéro bien rôdé mais usé jusqu’à la corde du type qui observe le monde contemporain avec une moue de dégoût à partir de ce qui lui sert de mantra : c’était mieux avant.

D. dit: à

12. Une personne justifiée a la force suffisante avec la grâce de Dieu pour accomplir les exigences objectives de la loi divine, puisque tous les commandements de Dieu sont possibles pour les justifiés. La grâce de Dieu, lorsqu’elle justifie le pécheur, produit par nature la conversion par rapport à tout péché grave. (…)

Concile de Trente, sess. 6, Décret sur la justification, c. 11 ; c. 13.

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