de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Les vérités de Salman Rushdie

Les vérités de Salman Rushdie

On sait que Salman Rushdie a le goût du risque mais l’on ignore toutes les formes que celui-ci peut prendre. Il en est une, insoupçonnable de l’extérieur, dont certains écrivains ont déjà fait les frais. Il les connait mais cela ne l’a pas découragé pour autant. Il s’agit de la publication d’un recueil de textes divers et variés comme tout auteur de renom en a dans le tiroir. L’exercice tourne souvent à l’impitoyable épreuve en ce qu’il renvoie à l’auteur une image pas toujours flatteuse de lui-même. Des années après, certains textes défient la relecture, qu’ils lui et nous paraissent datés, fautifs, incomplets. « C’est sans danger » dirait le dentiste nazi en appuyant sa roulette sur le nerf dans la bouche du héros de Marathon man, mais ne le croyez pas. Encore que, avec Langages de vérité (Languages of Truth, traduit de l’anglais par Gérard Meudal, 388 pages, 25 euros, Actes sud), Salman Rushdie s’en tire plus que bien. Il est vrai que depuis des années, il est permis de le préférer dans sa veine autobiographique (Joseph Anton) que dans une veine romanesque où aucun de ses opus, hormis peut-être Le Dernier soupir du Maure et certainement Quichotte, n’a égalé la fresque des Enfants de minuit et le génie comique des Versets sataniques. Il n’en mérite pas moins le Nobel de littérature. Non le martyre d’une cause en lui à son corps défendant, mais l’écrivain.

Ces micro-essais, dont la parution s’échelonne entre 2003 et 2020, est fait de conférences, d’articles, de préfaces (dont on ne nous précise pas toujours la date de parution, ce qui est regrettable). Il y est question de ses rencontres, de choses vues, d’anecdotes, de films, d’émissions, d’évènements politiques, de l’air du temps. Mais naturellement, on s’en doute, un thème traverse l’ensemble, il en est même le fil rouge : la littérature, son unique passion, le prisme absolu de sa vision et de sensation du monde. Des classiques, des classiques modernes, des contemporains vite oubliés. Des livres et des écrivains, indissociables dans son monde intérieur, précision toujours indispensable tant il y en a encore qui n’en ont que pour le texte, le texte seul comme s’il s’était écrit tout seul. Deux piliers à son jugement : Cervantès et Shakespeare. Il est de pires béquilles.

Le grand mérite du livre est de nous faire entrer dans son laboratoire d’alchimiste du verbe, son atelier d’artisan de la langue. Au-delà des influences revendiquées, on y perçoit d’autres plus secrètes, souvent enfouies malgré son goût de l’exercice d’admiration. Rushdie, qui est avant tout un conteur avec ce que cela suppose de dette au merveilleux, aux mythes, au fantastique, au surréel, à la fantaisie, en revient toujours au Mahabharata et au Ramayana dont l’actualité ne s’est jamais démentie au cours des siècles. Tout américain qu’il soit devenu, et tout imprégné de langue anglaise qu’il soit car c’est tout de même sa langue d’écrivain, il n’en demeure pas moins l’enfant d’une ville natale, Bombay, où il a vécu jusqu’à 13 ans mais dont l’imaginaire le nourrit encore, qu’il se refuse à appeler Mumbai comme voudraient l’imposer les nationalistes du Shiv Sena, de même qu’il récuse tout emploi du terme « islamophobie » et la fabrication qu’il recouvre.

Là où Rushdie voir souvent le plus juste, c’est encore dans ses observations de bon sens à portée universelle. Ainsi lorsqu’il déplore la perte de puissance des grands mythes en Occident. Qui peut encore se référer à la Tunique de Nessus, ou à la mort d’Orphée dont la tête continuait de chanter après sa décapitation, en étant certain d’être compris ? Dans le même esprit me reviennent les regrets d’un lettré d’un autre temps que les livres de Jean Giraudoux ne soient plus lus par personne ou presque au motif que son français était si précis et si raffiné qu’il relevait d’une langue qui n’est plus guère pratiquée de nos jours. Que l’autofiction lui apparaisse n’être qu’une mode passagère, on n’en disconviendra pas, surtout dans sa forme la plus primaire, banale qui est hélas la plus courante (bien loin des Essais de Montaigne et des Confessions de Rousseau). Mais il va plus loin et se demande si le phénomène, qui se traduit par un succès croissant de la non-fiction aux dépens de la fiction, ne va pas entrainer une déperdition de la dimension fictionnelle au sein même du roman. Autant dire une disparition progressive de l’imagination au profit du vécu. Il en veut pour preuve la fortune des livres d’Elena Ferrante et surtout de ceux de l’ineffable norvégien Karl Ove Knausgaard dont le regard est aussi vide que l’œuvre. Rushdie se rangerait plutôt aux côtés d’un Garcia Marquez lorsque celui-ci se réjouissait de ce qu’au Mexique le surréalisme coule à flot dans les rues et de ce que le réalité latinoaméricaine soit naturellement rabelaisienne. Tenant d’un réalisme magique qui n’a rien à envier à celui du boom latino-américain tant l’Inde est une terre fertile en la matière, il peut bien regretter que nous ne vivions plus dans une époque magique, rien n’y fait : ni ses exils successifs motivés par la nécessité de se protéger des tueurs à la solde de l’ayatollah, ni ses déracinements gouvernés par la curiosité.

Et puis il y a de belles pages sur la solidarité entre artistes et pas seulement entre écrivains comme Salman Rushdie vient encore de l’illustrer ces jours-ci en se rendant au chevet de son ami Hanif Kureishi soudainement paralysé de tous les membres à la suite d’une mauvaise chute. Il raconte les tribulations du dramaturge Harold Pinter auprès des-gens-importants pour lui apporter leur soutien lorsque sa tête commença à être mise à prix. Sans être pour autant un écrivain pour écrivains à la Faulkner, il est de ceux qui passent beaucoup de temps à aller à la rencontre d’autres romanciers, à les écouter dans des colloques, à discuter avec eux en marge des réunions, pour ne rien dire des innombrables conversations privées qui lui ont permis de nouer des amitiés. Invité partout, il est du genre à aller partout, comme s’il n’en finissait pas de se rattraper du confinement auquel les spadassins de l’ayatollah l’avaient condamné.

Dieu n’est que « le nom d’une idéologie antique ». Voir Les Versets sataniques dont il rappelle au passage que, contrairement à une idée reçue, il ne s’agit pas d’un roman sur la religion mais sur l’immigration et sur l’émigration, fil d’Ariane de l’ensemble de son œuvre en ce qu’il conduit à une remise en question radicale du Moi. Rien ne doit échapper à l’esprit critique de l’écrivain, rien ne doit se soustraire à la liberté de penser du romancier, nul n’est intouchable. Pas plus l’Islam que les autres. Sur ce point, non seulement il n’a pas varié, et le récent attentat qui l’a handicapé n’y changera rien, mais la situation a empiré :

« Nous vivons une époque de censure dans laquelle bien des gens, particulièrement des jeunes, en sont venus à estimer qu’il faut limiter la liberté d’expression. L’idée selon laquelle heurter les sentiments d’autrui, offenser leur sensibilité, c’est aller trop loin est aujourd’hui largement répandue, et lorsque j’entends de braves gens tenir de tels propos, je me dis que la vision religieuse du monde est en train de renaitre dans le monde laïque, que le vieux dispositif religieux de blasphème, d’inquisition, d’anathémisation, et tout le reste, pourrait bien être en train de faire son retour. »

Dans ce recueil fourre-tout pour le plus grand plaisir du lecteur, l’auteur ouvre des pistes intéressantes sur le tragique abandon par l’Inde de l’héritage de quelques uns de ses pères fondateurs (Tagore), sur l’acte de traduire transcendé comme volonté de « transporter de l’autre côté ». Ses réflexions de cinéphile sur l’adaptation des livres à l’écran (une trahison nécessaire) sont l’occasion de jouissifs règlement de comptes avec ce qu’il tient pour des œuvres ridicules (La Route des Indes de David Lean avec un Alec Guiness à hurler de rire grimé en vieux sage hindou basané) ; des œuvres mensongères tel le pourtant remarquable (de mon point de vue) Les Vestiges du jour au motif que James Ivory aurait édulcoré le nazisme forcené du châtelain imaginé dans son livre par Kazuo Ichiguro en le présentant dans le scénario comme un vieux fou irresponsable ; des impostures tel le film Slumdog Millionaire de Danny Boyle, bourré d’invraisemblances et relevant d’un « tourisme de bidonvilles » comme il eut autrefois « un tourisme d’empire » avec force maharadjahs ; ainsi un esprit colonial peut-il glisser dans une attitude postcoloniale. Mais quand c’est réussi, il est le premier à saluer la prouesse. A ses yeux, Cormac McCarthy a été gâté par le traitement cinématographique de No Country for Old Men de même que Günter Grass pour Le Tambour en raison de la fidélité absolue de l’adaptateur. Rushdie ignore la langue de bois ; sa parole est libérée ce qui fait le prix de ses prises de position. Il faut oser dire, écrire, démontrer et envoyer à la figure d’innombrables lecteurs, que les films qu’en a tiré Peter Jackson sont bien supérieurs aux livres de Tolkien :

« Jackson filme mieux que Tolkien n’écrit. Le langage cinématographique de Jackson, radical, lyrique, tout à tour intimiste et épique, vaut beaucoup mieux que la prose de Tolkien qui balance entre le bavardage, l’espièglerie, l’emphase et un insupportable classicisme factice fait d’archaïsmes et ne parvient à une certaine humanité et à un anglais normal que dans les passages où il évoque les Hobbits, ce petit peuple qui nous représente dans la saga bien mieux que ses grands hommes pompeusement héroïques (ou ses escrocs pleurnichards).

Plusieurs de ses textes parmi les plus intéressants sont des interventions au Pen Club américain dont il fut le président pendant quelques années. Mais j’avoue une préférence pour sa préface à la réunion dans un livre d’entretiens de la fameuse Paris Review. Une mine que cette revue dont Christian Bourgois avait colligé les entretiens en édition française. On y retrouve son goût pour les écrivains- et pas seulement pour leurs livres car il n’a jamais cessé depuis son plus jeune âge d’être un lecteur compulsif ; il faut être aussi autosatisfait qu’un Naipaul pour répondre : « Quels auteurs je lis ? Mais je ne suis pas un lecteur, je suis un écrivain ». Peu de revues littéraires savent comme la Paris Review (voir ici sa propre interview dans ses colonnes) pousser les romanciers et les poètes à se livrer. Rushdie, qui a longtemps été convaincu que l’anglais était « l’or des langues » en raison de sa flexibilité et de sa liberté syntaxique, doit à ces entretiens d’apprendre que David Grossman dit exactement la même chose de l’hébreu et d’autres venus d’ailleurs en disent autant. Après tout, en conclue-t-il, « il y a peut-être plusieurs variétés d’or ». Rarement lu une réflexion empreinte d’une aussi grande sagesse sous la plume d’un écrivain vivant depuis si longtemps condamné à mort.

(Photos Linda Nylind, Stéphane Lavoué)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

872

commentaires

872 Réponses pour Les vérités de Salman Rushdie

Jacques dit: à

Poutine est sûr de sa victoire finale contre les forces occidentales du Mal et il le clame haut et fort.
Bravo monsieur Poutine.

Jacques dit: à

Le camp du bien c’est Poutine et l’armée russe contre le camp du mal de Biden et ses vassaux européens et contre aussi le camp du rien du clown Zelensky.

renato dit: à

Jacques l’alcoolique aime les criminels.

Jean Langoncet dit: à

@Je viendrai vous voler dans les plumes chaque fois que ce sera nécessaire

Et puis une citation kodak à la Cendrars

j’ai fait le tour du monde ; j’y ai laissé des plumes ; je me vengerai

et alii dit: à

Pierre Enckell (Dictionnaire historique et philologique du français non conventionnel, 2017),
de l’or en barre!
bonne nuit

Jean Langoncet dit: à

@Poutine est sûr de sa victoire finale

Son aboyeur de service a évoqué la « solution finale » … contre ces « nazis-drogués » qui ont le tort de lutter pour leur liberté – une aspiration de dégénérés … on est là face à un drame ubuesque maousse costaud (quant à l’argument d’alcoolisme pour tenter de calomnier l’adversaire, venant d’un russe …)

B dit: à

Jacques, les ukrainiens auraient dû descendre leurs poubelles avant aussi, selon vous. Vous roulez pour RT? Florian Philippot? De 1933 à 1945 un bon nazi aurait situé le camp du bien du côté d’Hitler.Après c’est une simple question de point de vue. Le Kehlsteinhaus ou la Maison Blanche?

renato dit: à

Bollywood/Hollywood par Deepa Mehta.

Jazzi dit: à

« Le Kehlsteinhaus ou la Maison Blanche ? »

Vous préférez le Kremlin, B ?

renato dit: à

« Son aboyeur de service a évoqué la « solution finale… »

Lavrov et ses camarades d’aventure n’arrivent même pas à comprendre que ce sont eux les criminels, c’est peut-être dans la nature des nazi-fascistes. Pour le Jacquot l’alignement est peut-être le seul moyen qu’il a trouvé pour entres dans le club « Bartabac », car la solitude doit être une condition difficile à assumer pour lui.

Jean Langoncet dit: à

Aligner les tordus ? J’ai passé l’âge

une main dit: à

Et attiger les locdus, Jean, est-ce possible?

renato dit: à

Les valeurs que la soi-disant sainte Russie défend ce sont les mêmes qu’informent tous les groupes criminels.

B dit: à

Jazzi, métaphore historique, Poutine n’a pas encore semé autant de morts que le vénérable chancelier mais si on le laisse faire gageons qu’il s’en approche avec la même folie et mauvaise foi.

B dit: à

Hypothèse :Le chef de Wagner sera empoisonné quand Poutine n’aura plus besoin de lui.

D. dit: à

Qu’avez-vous mangé ce soir, Berénice ?

B dit: à

Saucisse choux de Bruxelles financés à la Qatarie.

D. dit: à

Moi c’était une quiche maquereau-flageolets.
D’ailleurs j’ai commencé à péter et ça va durer toute la nuit. Mon chat a l’habitude, il ne me dit plus rien.

D. dit: à

Je mets les têtes de maquereaux dans la quiche, ça donnz du goût et c’est plus économique.

Jean Langoncet dit: à

@D’ailleurs j’ai commencé à péter et ça va durer toute la nuit. Mon chat a l’habitude, il ne me dit plus rien

De la bonne entente des climato-sceptiques en ligne

rose dit: à

Thé creative act : a way of being.

rose dit: à

« La demande n’a pas échappé au ministre de l’économie et des finances français, Bruno Le Maire. « Venez en France, nous saurons vous taxer », a répondu mercredi le ministre au micro de Franceinfo aux signataires de la lettre. « Toutes les personnes fortunées qui veulent venir en France sont les bienvenues, elles seront taxées justement et efficacement », a-t-il dit. « Le Trésor public français accepte tous les chèques », a encore lancé le locataire de Bercy. »

Bruno Le Maire est un menteur. La France est la pays qui accepte que tu triches aux impôts pour éviter que tu quittes le pays.

poussière dit: à

Hypothèse :Le chef de Wagner sera empoisonné quand Poutine n’aura plus besoin de lui.

(B)

ou il tombera malencontreusement d’une fenêtre…

renato dit: à

Pour présenter les pictogrammes qu’informent sur l’état du manteaux neigeux votre Ministre de l’intérieur aurait pu prendre une photo du Mont Blanc plutôt que le Cervin :

https://twitter.com/Interieur_Gouv/status/1614981466353717250?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1614981466353717250%7Ctwgr%5E53eec6594d1342482d3dc3025dfcd9c7c11f90ca%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.lematin.ch%2Fstory%2Fles-francais-nous-ont-encore-pique-le-cervin-179984839326

19.1 — 6.56

Jazzi dit: à

Jeudi 19 janvier 9 h 37

Jour de grève et jour de deuil : le musicien de jazz Marcel Zanini (99 ans), père de l’écrivain Marc-Edouard Nabe, et le cinéaste Paul Vecchiali (92 ans).

Patrice Charoulet dit: à

J’ai le mépris le plus complet pour Hanouna.
Si j’ai bien compris, c’est Bolloré qui est le propriétaire de cette chaîne.
Qui est aussi le propriétaire de CNews, autre genre. Là des consignes politiques ont été données à tous les animateurs de débats, Praud et le reste. Il s’agit d’un matraquage à jet continu, même pas masqué. C’est la chaîne qui est devenue irregardable. Le clown sur la 8 et la très grosse propagande sur la 16. À fuir.

renato dit: à

Si vous ne voulez pas qu’une tv vous matraque, vous n’avez qu’à ne pas la regarder et lire un bon journal.

Jazzi dit: à

Quoi, un Arabe prix Goncourt et Passou ne nous le disait pas ! Heureusement que le léZard veille…

D. dit: à

Zelensky est véritablement un fou dangereux et irresponsable. Il serait capable d’emmener la terre entière dans un conflit généralisê et peut être nucléaire stratégique. C’est à dire l’apocalypse. Ce que refuse Poutine, mais Poutine subit provocation sur provocation. La toute dernière étant la Crimée, évidemment russe depuis toujours.

lmd dit: à

Entre le copain de Charoulet qui s’est fait écraser en descendant la poubelle et l’intention qu’aurait Poutine de jeter Prigojine par la fenêtre, on reste perplexe ? Jusqu’où toute cette violence va-t-elle nous conduire ? D met déjà des têtes de maquereaux dans la quiche.

et alii dit: à

avec vos poubelle’s parties, vous nous avez tous fait rater « la journée de la logique « signalée sur le blog de Jorion;
« Journée mondiale de la logique 2023 : Une initiative pour la relecture de l’article de Gödel de 1931, par Yu Li
14 janvier 2023 20h27

Jazzi dit: à

Ils sont tous partis à la manif, ici !

honneur de blog dit: à

C’est mou ici, pas de dialogue…

renato dit: à

Hé, D. ! c’est le criminel Poutine qui serait capable d’emmener la terre entière dans un conflit généralisé.

Cela dit, la Crimée n’est pas russe depuis toujours : plongez votre tête dans des bons livres d’histoire plutôt que vous perdre dans les opinions souverainistes, et si vous fatiguez, augmentez la dose de maquereaux — manger du poisson rend plus intelligent.

MC dit: à

Ce 19 , la France est un pays bien curieux ou l’on préfère casser le thermomètre pour ne pas voir la fievre…Le bon peuple veut un quoi qu’il en coûte généralisé . Moyennant quoi nous aurons bientôt une économie aussi forte qu’ une Republique Bananière. MC

D. dit: à

Non, renato, c’est Zelensky, le fou.
Il ne faut paS, se tromper de fou.
Vous mangez trop de pâtes, cela se sent.

D. dit: à

Monsieur Court, je crains que vous n’ayez pas pris la pine de compter, car si vous l’aviez fait vous auriez vu que le système de retraite actuel est aisément finançable pour les décennies à venir en prenant les milliards lá oú il faut les prendre.

D. dit: à

Honte à Macron qui n’est même pas en France pendant que le peuple crie sa souffrance dans la rue et le froid.

Jazzi dit: à

Un million de manifestants à la République !
Le cortège se dirige lentement vers la place de la Bastille.
Combien seront-ils à l’arrivée à la Nation ?
Peut-on encore réformer la France ?

renato dit: à

Ici il faut toujours rappeler quelques choses : je mange rarement des pâtes, surtout du riz. Par contre vous ne mangez pas assez de poisson.

Cela dit, ce n’est pas de ma faute si êtes mal informé relativement à l’histoire du monde et particulièrement de l’Europe, mais bon vous vous êtes persuadé de la vérité d’une chiée de légendes urbaines que l’on vous dirait membre du club Bartabac.

Alexia Neuhoff dit: à

Ah, cher Marc, je vous reconnais là ! Faut-il que ce mouvement de révolte du « peuple » soit un succès pour que sortiez de votre thébaïde et sonniez l’alarme… M’est avis que vous maîtrisez mal la science économique et gagneriez à affiner sensiblement vos analyses. Mais je ne voudrais pas heurter votre versant loup des steppes.

renato dit: à

« Honte à Macron qui n’est même pas en France pendant que le peuple crie sa souffrance dans la rue et le froid. »

Il faut participer du crétinisme souverainiste pour ne pas comprendre que les pays voisins ne sont pas un paillasson. Le rendez-vous avec le gouvernement est antécédent au préavis de grève. Donc, l’Espagne n’étant pas un paillasson il aurait été d’une impolitesse sans pareil se décommander… bon, je comprends, vous avez besoin d’un papa de la naissance à la tombe, mais enfin !

renato dit: à

gouvernement de l’Espagne

Jazzi dit: à

Les manifestations sont comme des purges ou des saignées du corps social.
Elles permettent d’évacuer les peurs et les angoisses profondes en les extériorisant et semblent particulièrement nécessaires en France, plus qu’ailleurs…

lmd dit: à

Simple rappel, la rente du capital va aux actionnaires, Le nombre des très très riches augmente en France comme dans le monde entier, si bien que le chiffre d’affaire de LVMH (industrie du luxe) a pu s’élever à 64 milliard en 2022  (pour comparaison, le chiffre d’affaire de Renault a été de 46 milliards). Pourquoi les salariés devraient-ils accepter de diminuer la masse globale de leurs retraites pour augmenter encore la quantité d’argent qui finit dans les poches des actionnaires?

Alexia Neuhoff dit: à

Bravo à lmd qui a donné sa première leçon d’économie à notre ami Marc. Son recyclage va en requérir beaucoup d’autres.

et alii dit: à

bonne guérison!
La guérison a-t-elle une bande-son ?

Sculpteur, interprète et guérisseur sonore Guadalupe Maravilla combine ses expériences personnelles en tant qu’ancien immigrant sans papiers et survivant du cancer avec des connaissances anciennes et indigènes pour créer de nouveaux rituels de guérison. Un regard impressionniste et kaléidoscopique sur la pratique et la biographie aux multiples facettes de Maravilla, le film suit l’artiste alors qu’il prépare son exposition personnelle au Socrates Sculpture Park à Long Island City, New York et dirige des performances sonores de guérison pour sa communauté.

Depuis son studio de Brooklyn, Maravilla raconte son parcours personnel en tant que mineur non accompagné fuyant la guerre civile dans son Salvador natal et migrant à travers l’Amérique centrale vers les États-Unis. À l’âge adulte, Maravilla a reçu un diagnostic de cancer du côlon, qu’il considère comme une manifestation physique du traumatisme qu’il a subi dans son enfance
https://art21.org/watch/new-york-close-up/guadalupe-maravilla-the-sound-of-healing/

D. dit: à

Macron démission.

Macron destitution.

morales sed laisse dit: à

Dède, c’est ce que criaient les CGT dans la rue!
Mais la démocratie ne se fait pas avec la rue.
Populiste de mes deux!

morales sed laisse dit: à

Dède = dead.

morales sed laisse dit: à

Les fascismes se font avec la rue et les forces de l’ ordre.
Quelle expression.
On ne dit pas les faiblesses de l’ ordre.
RigiDe, D.

Jazzi dit: à

Tu n’es encore pas à la retraite, D. ?

rose dit: à

D.est jeune, Jazzi.

morales sed laisse dit: à

Un jeune D.

rose dit: à

À Marseille, nous étions 145 000 de deux ans à 122 ans.
Très festif, très déterminé, sans jérémiades !

Jean Langoncet dit: à

De la mise en perspective de son nombril ; par Annelise Roux

« Hachoir à viande.
Qui se souvient de l’invasion de la Géorgie caucasienne en 2008, de la Crimée en 2014 ?
L’Ukraine, à J-2 de la mobilisation contre la réforme des retraites, est reléguée au second plan. Il ne s’agit pas tant de culpabiliser que de se demander s’il n’y a pas moyen de réfuter la loi des actualités où l’une chasse l’autre en prenant en compte de conserve des préoccupations dont la hiérarchisation ensuite est affaire de chacun.
Les rapporteurs internationaux s’accordent à dire que l’expression « hachoir à viande » pour qualifier la bataille de Soledar n’est pas outrancière. Vérité littérale, pour une ville qui n’a pas de réelle importance stratégique autre que ses mines de sel où les soldats russes peuvent se réfugier, et la possibilité pour Poutine de pouvoir enfin se réclamer d’une victoire sans contestation possible.
Le renfort de Caesar français ou de chars allemands Léopard qui emboîteraient le pas aux véhicules lourds anglais pourrait-il inverser l’issue d’une guerre sans merci qui a plus d’un an?
Le sujet ne fait pas consensus à Berlin, la révolution copernicienne nécessaire pour que la décision soit actée ne pouvant être prise d’un claquement de doigts, alors que les constats sur le terrain ont de quoi faire dresser les cheveux sur la tête. Boucherie généralisée, un côté pouvant être jugé plus légitime que l’autre?
Le Kremlin qui envoie sans ciller ses enfants se faire tuer dans le but d’augmenter la pression du nombre et de la terreur ne leur demande pas leur sentiment. Il promet d’accroître la conscription. Les pères de famille, épargnés jusqu’ici, seront enrôlés pour écraser du Jaune et Bleu à n’importe quel prix, fût-ce celui de leur conscience intime, au-delà de celui du sang.
« Hachoir à viande », sitôt qu’on réalise qu’il ne s’agit pas d’une simple métaphore mais d’un fait, a de quoi faire réfléchir a minima. « Don’t let them kill us », Sarajevo. ..Bono (U2)/ Brian Eno/Pavarotti avaient-ils mieux réussi à mobiliser l’opinion autour des ravages de l’ex Yougoslavie que n’ont pouvoir de le faire ici les chefs d’Etat, l’UE, la diplomatie, les experts, les observateurs, la Croix Rouge, MSF, Amnesty International, les journalistes? Cette espèce de folklore à attacher au sujet, nécessaire pour maintenir l’attention. … Hemingway n’avait pas eu besoin d’un Live Aid anti franquiste pour écrire « Pour qui sonne le glas ».
L’indignation des Occidentaux est tristement débilitée – ça se voit dans le cinéma, dans la littérature où les grandes fresques politiques ont cessé depuis longtemps d’être en cour. Personne n’en veut. Paresse intellectuelle? Indifférence? Abandon las devant un matériau trop compliqué, trop fatigant? Daniel Darc qui n’était pas politologue, mais tourmenté par le sens de la vie l’avait chanté dans « Paris », P.A.R.I.S, à propos de Beyrouth en cendres de sa voix enrouée, ce ton méprisant, mi figue mi raisin qu’il affectionnait pour balancer des vérités désagréables : « Le Liban? Bof, c’est trop loin »…
Les Européens laisseront-ils les Ukrainiens se faire massacrer?
Il ne cesse d’y avoir des tournants dans les tournants de l’évolution des combats, des sinuosités envers lesquelles sans doute l’intérêt s’émousse-t-il alors que la gravité des enjeux se décuple.
Volodymyr Zelensky jusqu’ici était seul à mener une guerre (initialement défensive) à caractère existentiel. Ce qu’il y a de très inquiétant aujourd’hui est que la Russie elle aussi prête une dimension existentielle à la bataille qu’elle a initiée, d’où une obligation de victoire dépourvue de quartiers, encore supérieure à celle exigée par une « opération visant à dénazifier l’Ukraine ».
Les combattants russes sont plus disparates que leurs adversaires et ne communient pas entre eux à de mêmes intentions, voire sont en quelque sorte concurrents. Kiev ne pouvant compter sur le nombre a opté pour la formation de ses soldats, un commandement plus organisé et stratégique, là où Moscou compte sur l’effet rouleau compresseur.
Les forces dont le Kremlin dispose ne sont pas homogènes. Règne parmi elles une forme de compétition entre l’armée régulière des conscrits, les soldats séparatistes du tissu ukrainien, les sbires de Kadyrov, président de la Tchétchénie et la très sinistre milice Wagner à figure de Keyser Soze – son évocation elle-même provoque l’effroi – dont la réputation n’est pas usurpée. ..celui qui la dirige, Evgueni Prigojine, « le chef cuisinier » (l’homme d’affaire a fait fortune dans la restauration) est un des proches de Vladimir Poutine et ne reculera devant rien pour servir ses ambitions, n’hésitant pas à mettre au supplice Soledar.
Cette petite ville d’un peu plus de 10 000 habitants sans éclat particulier risque fort de passer dans l’Histoire pour un des lieux les plus hautement martyres, objet de toutes les cruautés. »

Jazzi dit: à

Vivifiant article d’Annelise Roux ?
Où l’avez-vous trouvé, Jean Langoncet ?
Autrement dit, où peut-on la lire…

pourmapar dit: à

Jazzi, sur son compte facebook, c’est tout simple.
Créez en un et virez tous les affreux(ses)
Je l’adore.

MC dit: à

Au fond , nous ne sommes jamais sortis des « partageux «  de 1848. Merci à LVH et à quelques autres, peu nombreuses, hélas , d’être prospères. Cela permet d’abaisser les impôts d’ autrui. Encore faut-il ne pas sucer la mamelle de l’anti entreprise primaire! Je crois que même la CGT l’a compris pour les PME!ceux qui donnent des cours d’économie ne sont pas ceux qui la font, Barre n’était qu’un professeur. Ét Piketty en est un autre. MC

Jazzi dit: à

J’ai un compte FB, PMP.
Merci pour l’info.

pourmapar dit: à

Son compte est nominatif, Jazzi.

Jazzi dit: à

J’y suis allé et j’ai pu liker mais pas commenter, PMP…

pourmapar dit: à

Faites-lui une demande d’ami, jazzi ne faites pas le timide, vous le outeur, c’est tout simple!
Je peux lui parler de vous, je la connais, elle est une femme formidable!

pourmapar dit: à

Et j’ai vu tout ça, Jazzi…
Je suis aussi sur fb.
On peut se parler sur messenger en message privé, vous le savez bien.

pourmapar dit: à

On peut se parler

Et se voir sur écran télé, c’est plutôt sympathique!

renato dit: à

Se déconnectez pendant un temps des social network ?

Incidemment, mon aversion pour les idéologies n’est nullement une aversion aux acquis qu’elles produisent. En effet, je trouve surprenant que l’appréciation d’un fait se mesure à l’adhésion à un contenu ou à une vision du monde.

BàV

D. dit: à

Pour être plus intelligent, je vais faire comme renato, manger beaucoup de poisson et énormément de riz. J’ai décidé de faire de 2023 l’année du riz.

rose dit: à

Quand y aura 2023, je mettrai un de plus pour faire iech le monde.

Rose, déterminée

rose dit: à

Cherchez le garçon.
C’est pas la peine.
Les deux derniers, un a bouché la canalisation avec l’autre coupé en morceaux très gros.
Les regarder, s’inquiéter, penser « Sécurité », continuer, avec sa propre Ferrari et sa Rolex. Qu’ils marchent à pieds, sans aucune notion du temps.

rose dit: à

« face à l’ampleur de la mobilisation, Macron réaffirme sa « détermination »
Alors que le pouvoir pariait sur la résignation des Français, le nombre de manifestants partout en France a surpris l’exécutif. Depuis l’Espagne, le chef de l’Etat a ramené le débat à sa propre légitimité électorale. »

Il expliquera, ce parfait connard, ce démolisseur de service public, ce héraut à la solde des banquiers, sa légitimité électorale à qui veut l’entendre.
Pas aux gens dans la rue.
Le nombre de jeunes qui défilaient, hier, sous un froid glacial et un soleil radieux, c’était génial et réjouissant.

rose dit: à

Grande nouvelle : de l’intelligence de partir
Jacinda Ardern était une femme, jeune, enceinte au moment de sa prise de fonction… Autant dire un OVNI politique pour certains de ses adversaires, qui la qualifiaient de « poussière d’étoile » ou lui demandaient de prouver qu’elle était autre chose que du « rouge à lèvres sur un cochon », selon l’expression anglaise (« lipstick on a pig »).

rose dit: à

Et là, là, rare homme à part

« Là où je suis vraiment bon, c’est pour briser ce quatrième mur, t’emporter dans un petit voyage, poursuivait-il. Te faire rire, pour ensuite pouvoir te faire pleurer. C’est ça, mon boulot. »

Beau job baby, Rip.

rose dit: à

La marine, à voiles.
Ni a vapeur, ni a moteur (même si un de secours) ni à aube.

rose dit: à

Ta légion étant ta nouvelle famille, c’est que tu es en rupture de ban.
Que l’on aille t’assassiner alors que tu as quitté ! Double peine.
Mon grand-père, lui, ayant quiité la Légion s’est marié (de force) avec ma grand-mère ; a fait une flopée de gosses. Ma mère au milieu, la quatrième. Un huitième mourant quelque part d’épuisement de la mère, harassée.

rose dit: à

Pmp, j’ai manifesté hier pour autrui.
Je milite pour la retraite à vingt ans et courir le monde avec Blaise, en train.
Mon temps IRL de travail dépasse la double vingtaine plus des mois, plus des jours. Retraite à bloc à 59 ans et six mois : mais la solidarité est un mot que je connais.
J’ai laissé la place aux jeunes.
Je pense régulièrement à réembaucher.

rose dit: à

Différents statuts dans la fonction publique :
Fonctionnaires territoriaux, fonctionnaires d’État, etc.
Titulaires, stagiaires.
Etc.
Pmp, ai étudié hyper tardivement, la différence entre mon salaire brut et mon salaire net.
Et bien, toute ma vie de salariée, l’État a prélevé un tiers de mon salaire pour capitaliser ma retraite.

L’excellente retraite que je touche aujourd’hui, je me la dois à moi-même par la force de mon travail.

Fière de moi, et de mes acquis.

rose dit: à

C’est autre chose que de vivre de rapines.

rose dit: à

Il s’agit de reconnaître que lorsque tu gagnes 9 OOO euros par mois, tu dois cotiser chaque mois 3 OOO, cela te doit grave les boules.
Pourtant, tes cotisations de ta vie salariale, q la retraite tu les retrouves.
Et si tu as fait bosser ta femme au black, trente ans durant, lorsque tu la plaques, comme Gérald Piqué pour une minette de 24, qui te bouffe la confiture de fraises dans le frigo., elle se retrouve, ton ex. avec 600 euros par mois pour vivre, tu es responsable.
Hé oui.
C’est pour cela que, la Ferrari et la Rolex, c’est plutôt bien qu’elles soient en ton nom propre. Ton chalet en Suisse aussi.

Voilà, petite leçon d’économie du matin.
Bisous, bonne journée,

rose dit: à

9 OOO euros par mois, tu dois cotiser chaque mois 3 OOO, cela te fout grave les boules.
Pourtant, tes cotisations de ta vie salariale, à la retraite tu les retrouves.
Si tant est que tu aies cotisé.

Janssen J-J dit: à

Vous avez le choix entre les deux sujets suivants. Le premier est philosophique, le deuxième historique. Vous avez quatre heures :

@ « mon aversion pour les idéologies n’est nullement une aversion aux acquis qu’elles produisent »…
a dit un grand penseur italien sur un réseau social en 2023. Etes-vous d’accord avec ce point de vue ? Discuter selon la méthode habituelle : thèse-antithèse-synthèse.

@ « nous ne sommes jamais sortis des « partageux « de 1848… »
a dit un grand historien sur un réseau social de 2023, face à l’ampleur d’une manifestation de protestation contre une réforme du régime des retraites, cette année là. Que vous inspire cette comparaison entre la IIe et la Ve République ?… A discuter après avoir exposé l’éventuel parallélisme des faits les plus marquants de ces deux dates.

Jazzi dit: à

Vous ne vous souvenez plus de rien, JJJ ?
J’aimais bien quand vous faisiez travailler votre mémoire profonde !

Janssen J-J dit: à

n° 20 – Je me souviens de Crosby, Stills, Nash and Young, des poètes du folk-rock …
https://www.sudouest.fr/culture/pionnier-du-rock-et-cofondateur-des-byrds-l-americain-david-crosby-est-mort-a-81-ans-13746014.php

n° 21 – Je me rappelle du jour où Poutine fut assassiné à son tour, et comment tout rentra dans l’ordre

n° 22 – Je me souviens du jour où j’ai tenu tête à un flic et comment ce dernier dut reconnaître à quel point il avait eu tort

n° 23 – Je me souviens de Bruna Wacker et de Francine Bourru

n° 24 – Je me souviens d’avoir oublié de me souvenir du motif de mon mouchoir noué dans ma poche

n° 25 – Je me souviens de l’explosion de la centrale de Tchernobyl et de celle de Fukushima

n° 26 – Je me souviens de Bernard S bidonné dans la 4L, à la lecture de La vie mode d’emploi, lors d’un voyage au Larzac et d’une descente au Cirque de Navacelles.

n° 27 – Je me souviens d’une humiliation publique ineffaçable à l’occasion de ma première soutenance de thèse en 1981.

n° 28 – Je me souviens d’avoir été fier de moi après le sauvetage d’un enfant qui avait failli se noyer dans un bassin,

n° 29 – Je me souviens d’avoir frôlé la mort à deux reprises. Dans l’Atlantique sur la côte cantrabrique, en nageant dans une houle déchainée ; en Haute Savoie, dans une via ferrata où je dus sauver la polonaise emmêlée dans ses cordages qui me précédait, avec la seule main gauche restée libre. Si nous étions tombés, nous emportions dans une chute mortelle un équipage de neuf personnes. Je compris alors ce qu’était l’instinct de survie personnel et ma responsabilité pour le collectif. Ce fut la seule fois de ma vie où j’implorais mentalement l’aide de Dieu, car je n’arrivais pas à me concentrer sur autre chose pour nous sortir de ce pétrin. Mais plus jamais ça !

n° 30 – Je me souviens que pas mal des 480 souvenirs de GP et de Jzmn étaient ennuyeux, beaucoup plus que les miens, en tout cas. Mais je reconnais que pour « l’atelier mémoire », cet exercice est bien utile.

D. dit: à

Je n’ai jamais rencontré dans mon entourage de personnes salariées gagnant 9000 euros par mois. Qu’il s’agisse des enseignants, des cadres supérieurs. Ni même de la grande majorité des énarques et des polytechniciens. Les magistrats non plus. Même les officiers généraux ne perçoivent pas une telle solde.

Alors qui ? Et surtout, pourquoi ?

D. dit: à

Ce matin c’était gâteau de riz à la morue.
Ce midi ce sera risotto à l’anchois.

D. dit: à

Par contre en professions libérales (et notamment médecins et avocats), parmi des petits chefs d’entreprise ou associés, j’en connais plein qui dépassent allégrement les 300 000 annuels.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, cf. une suite sur le post précédent… Pour remplir le contrat… Et ne pas lasser icite, à ne pas nous tenir au seul ejeu du billet du jour : un futur prix nobel à Salman Rushdie.
Bàv,

D. dit: à

Pourtant un « simple » agent consulaire serait payé 3 fois plus qu’un officier général
Pourquoi ?

Clopine dit: à

Je me souviens avoir oublié des tas de trucs. Je ne sais plus lesquels, ahahah.

Janssen J-J dit: à

@ ahahahahah – Proust, peut-être ?
Je me souviens ne pas avoir oublié les effets du Lubrizol à Rouen, ‘les dégâts dans leur jardin de Mont St-Aignant), ni le nouveau maire qui en pinça monseigneur, le prétendu « socialiste » Nicolas-Mayer Rossignol… Un gars de chez Fafa qui voulait aller plus loin, bien que gagnant déjà pas mal de pognon à gratter profond ses canines dans la moquette (9000 par mois ?).

Alexia Neuhoff dit: à

Si j’en crois les gazettes, à la suite de la grande mobilisation des opposants à la réforme des retraites, le gouvernement se mobilise pour faire de la « pédagogie » auprès des Français. Toute la macronie, du ministre au député va se déployer pour aller sur les antennes, les plateaux de télévision, les journaux, les salles publiques afin d’expliquer l’impérieuse nécessité de cette réforme. « Pédagogie » disent-ils. On notera que ceux-ci se mettent du côté des sachants et qu’ils mettent ces Français auxquels ils s’adressent dans le camp des ignorants. La pédagogie, si elle consiste à transmettre des connaissances, commence par interroger ces dernières : que valent-elles ? Sont-elles vraies, exactes, rigoureuses, scientifiquement démontrées ?
Dans le cas qui nous occupe, rien n’est moins sûr.

Janssen J-J dit: à

La réforme au forceps d’abord une fois bouclée l’analyse des rapports de force politiques aux assemblées, la pédagogie pour les demeurés de a rue, ensuite… Une méthode « Gilets Jaunes » améliorée, en somme.
Ca me rappelle le Mauriac qui, à propos du couple Beauvoir/Sartre disait, tout en feignant l’offuscation : « si l’on comprend bien, chez ces gens-là, on baise d’abord, on discute ensuite… Oh, ce qu’ils me font pas dire ! » (de mémoire)

morales sed laisse dit: à

de personnes salariées gagnant 9000 euros par mois.

J’en connais une et elle vient de faire un AVC en descendant d’un télésiège aux sports d’ hiver.
Soixante ans seulement, employée d’une énorme firme américaine en Europe, elle est sous coma artificiel à Lausanne.
Elle ne fera pas ses 64 ans de cotisations malgré ce qu’ elle a déjà payé aux sbires de la CGT.
Vive les USA!

renato dit: à

« mon aversion pour les idéologies n’est nullement une aversion aux acquis qu’elles produisent »

Il faudrait changer d’angle, 3J, car l’obtus n’est pas pénétrant.
L’un de mes amis*, un compositeur allemand qui choisit de vivre en Italie afin de se soustraire à l’intolérance et pour ses idées marxistes aussi que pour son homosexualité est un bon exemple car certaine de ses œuvres (Das Floss der Medusa, Sixième Symphonie, le Deuxième Concerto pour violon et orchestre et El Cimarron pour récitant et ensemble de chambre ¬— Autobiographie d’Esteban Montejo ; texte de Miguel Barnet et Hans Magnus Enzensberger — qui traite de la fugue d’esclaves pendant le gouvernement colonial de Cuba —), sont des acquis pour l’histoire de la musique.
https://lesempio.blogspot.com/2013/01/hans-werner-henze_15.html?q=Hans+Werner+Henze

Sans faire une liste, je rappelle, de l’autre côté, Malaparte.

Cela dit, votre post justifie amplement ma question : Se déconnectez pendant un temps des social network ?

Assez, heure de l’apéritif et je suis en retard…
20.1 — 11.57

morales sed laisse dit: à

Les amis de renato sont nos amis, n’est-ce-pas, icite?

Jazzi dit: à

« n° 21 – Je me rappelle du jour où Poutine fut assassiné à son tour, et comment tout rentra dans l’ordre »

Voilà que vous avez la mémoire anticipative, JJJ !
Clopine, elle, c’est carrément l’alzheimer qui la guète…

Janssen J-J dit: à

c’est que soleil vert m’a ouvert au souvenir des dystopies. Merci, SV. Bàv,
Oui, les RM font partie de nos amis déconnectés, dès qu’on est né…

Jacques dit: à

(… qui la guette…).
De la part de Jazzi, un écrivain ?!!!

Jazzi dit: à

« un écrivain ?!!! »

Tout de suite les grands mots, faux frère Jacques !

Janssen J-J dit: à

aux sbires de la CGT ?… Anéfé, il faudrait changer d’angle à Nice, car l’obtus-rateur n’est pas pénétrant. Bon courage, martini-cinzano et cigare Ylio.

Patrice Charoulet dit: à

NE PAS CONFONDRE ALI BADDOU ET ALAIN BADIOU

Ce matin, conversation de café avec deux amis cultivés. Je veux évoquer Alain Badiou, pour en dire quelque chose. A peine ai-je commencé que mes deux amis m’interrompent en choeur pour me corriger : « Ali Baddou? » Non, non , Alain Badiou.
Ali Baddou est un animateur de radio et de télé et Alain Badiou est un penseur français, auteur d’une centaine de livres…comme Onfray, mais à un autre étage.

FL dit: à

Tatiana de Rosnay : ses œuvres complètes ; « Rose’; « A l’encre rouge ».

« La fleur de mon secret », un des chefs-d’oeuvre d’Almodovar.

Soleil vert dit: à

– RIP David Crosby. Les Byrds et CNSY c’était pas rien.
– morales sed laisse dit: à :
J’en connais un autre, moi. Pas d’AVC, mais un infarctus à 60 piges sur mon lieu de travail. En suis parti sur une civière et retourné trois mois plus tard pour cotiser deux années de plus. P… d’existence.
– Dystopies (ou plutôt utopie religieuse pour mon dernier post)BAV JJJ

MC dit: à

Ah JJJ , quel dommage que vous ne nous fassiez pas bénéficier d’un florilège de vos propres declarations! Renato, il me semble qu’ Hans Werner Henze a quitté ce monde il n’y a pas si longtemps. Il faut remonter aux Bassarides avec Franco Pomponi et aux 8 Chants pour un Roi Fou, pour quelque chose de lyrique de lui en France!

FL dit: à

On dirait Besancenot reprochant au gouvernement Macron de mal parler du peuple.

« Condescendance ».

On parle de gros tirages, je rappelle.

Les nantis se rebiffent.

« Touche pas au grisbi s*****. »

« Condescendance ». Ah Ah Ah Ah Ah !

morales sed laisse dit: à

Nous aimons les amis des amis de renato.
Ce sont nos amis.

morales sed laisse dit: à

une centaine de livres…comme Onfray, mais à un autre étage.

C’est du pareil au même, cher Jean Langoncet.
Deux fusées à plusieurs étages, et ça ne lâche rien! 🙂

morales sed laisse dit: à

Nous aimons les amis des amis de renato.
Ce sont nos amis.

Mais cela ne veut pas dire que nous sommes son ami.

Soleil vert dit: à

Marc Levy contre Guillaume Musso : qui est le plus nul ?

Quelqu’un a l’article ?

D. dit: à

Alexia, je vais vous faire une confidence su vous m’y autorisez.

J J-J dit: à

tout le monde aime renati le maestro, comment ne pourrait on pas l’aimer ? il est si intelligent, si cultivé, si disponible, il a tant vécu de sagesses et de sobriétés artistiques… Il nous en a tant imposé, à nous autres qui ne sommes que des mutilés du jugement esthétique primaire…
Mais au fait, MC, de quelles déclarations parlez vous : de mes déclarations d’impôt ? Oui, je peux vous envoyer des fac similés, mais où n’apparitront pas les fonds secrets du pognon perçu au black par tous les fonctionnaires du MI, dont un certain, haut fonctionnaire devenu ministre, voulut se remplir les fouilles au détriment de l’habituelle pratique du potlach dans cette grande maison… La mise en garde de Jospin 1er ministre et de Chevènement au MI, n’avait pas servi à grand chose, entre nous, hein… du temps où j’y étais… C’était reparti de plus belle avec la sarkocratie de retour aux « affairismes » en 2002, et pas là pour jouer au foot avec les petits malfrats de Toulouse… Enfin, c’est si vieux toussa, hein… pffft !

Alexia Neuhoff dit: à

D. dit: à

Alexia, je vais vous faire une confidence su vous m’y autorisez.

Allez-y, D. Mais, de grâce, ne me parlez pas de vos talents culinaires : j’ai l’estomac délicat.

D. dit: à

Voilà : je ne mangerai pas de riz au poulpe parce que ceux-ci possèdent un quotient intellectuel supérieur à 530 (en moyenne) et communiquent par télépathie à des milliers de kilomètres de distance. Quand j’écris ceci, je sais ce que j’écris, ce ne sont pas des fadaises comme celles de Janssen Gigi pour détendre l’atmosphère ou attirer à soi l’attention.

D. dit: à

Autant mettre les choses au point. Je ne veux pas d’histoire avec les poulpes, ni de représailles.

J J-J dit: à

@ Moi, la nuit, je dors ! (et je me défile de la cgt)
Mais pas Marie Darrieusecq, la célèbre insomniaque…

Alexia Neuhoff dit: à

D. un poulpe ayant un cerveau central et huit autres périphériques, cela nous donne, en moyenne, un QI inférieur à 70. Pas de quoi se frapper (sic).

renato dit: à

Oui, Marc Court, HWH est mort en 2012.
Vers 1980 il avait fait la paix avec l’Allemagne qui a fait la paix avec lui (voir les prix reçus) : classe de composition à Cologne et suite à l’expérience « Cantiere Internazionale d’Arte di Montepulciano », Il fonde les « Ateliers de musique de Mürztal » ; puis il dirige le « Deutschlandsberg Youth Music Festival » et créé la Biennale de Munich (Festival international du nouveau théâtre musical).

Vers la fin il a retrouvé une écriture plutôt conventionnelle.

Janssen J-J dit: à

Langon sait combien vous me jalousez en secret, D.
C’est humain, mais insuffisamment mufle pour séduire toutes les meufs du quartier. Y’a encore du taf… thardley !

Alexia Neuhoff dit: à

Est-ce que la CGT énergie a coupé l’électricité à et alii ? Il était question qu’elle cible les militants macronistes ou les milliardaires. Enfin, ce petit sevrage devrait lui être profitable et à nous aussi.

D. dit: à

Je sais ce que j’écris.

D. dit: à

Il serait grand temps que le feu cesse et que l’Ukraine se mette avec la Russie à la table de la négociation. Cela fait presque un an que je ne cesse de lancer cet appel.
Nous allons bel et bien vers la troisième guerre mondiale avec apocalypse finale si ceci ne parvient pas à être compris.

D. dit: à

En tout cas je vous aurais prévenu.

D. dit: à

En plus alors que les Français sont constamment obligés de se serrer la ceinture, on balance joyeusement un demi milliard d’euros en plus au budget de la défense tout ça pour combler les trous faits par les envois de canons et de blindés. Très intelligent. Cela ne profitera qu’aux marchands d’armes et à personne d’autre. Merci Biden, Leyden et Macron.

Jazzi dit: à

On ne négocie pas avec le Diable, sinon pour lui vendre son âme, D. !

D. dit: à

Cela profitera aux mafias ukrainiennes aussi, bien entendu. Vous pouvez être certains qu’elles finiront par en détourner une partie pour en tirer profit. Qui paye ? C’est très simple : des millions de Français indigents dont certains pleurent derrière leur téléphone en tentant de joindre les CAF et les caisses de retraite fermées.
Macron ? A se dorer la pilule en Espagne, plus méprisant et inconséquent que jamais. Faut dire qu’avec Brigitte, il avait reçu tres tôt de belles leçons d’inconséquence.

D. dit: à

Je sais où il se cache, Jazzi. Bien mieux que toi et bien mieux que la plupart ici.

Jazzi dit: à

rose dit que tu es jeune, D.
Si demain la France était envahie par un pays étranger, serais-tu prêt à partir te battre au front, au nom de tous les vieux erdéliens que nous sommes ?

D. dit: à

Je trouve que j’écris joliment bien par rapport à beaucoup, à la plume désagréablement rugueuse. Genre Langoncet ou Bérénice.

D. dit: à

Me battre au front contre des envahisseurs islamistes radicaux terroristes ? Cent fois oui. Car la vraie menace, c’est celle-ci. Pas Vladimir Poutine.

D. dit: à

V’là qu’il essaye de me donner des leçons, le zizi lezardé. Hé ho ! T’es pas min grand frere !

D. dit: à

Rose est gentille mais parfois il ne faut pas troo l’écouter.

Jazzi dit: à

Courageux mais pas téméraire, voilà que D. prétend qu’il n’est pas si jeune !

D. dit: à

A ma connaissance la Russie n’est pas en guerre contre la France, contrairement à la nébuleuse islamiste radicale combattante qui n’a cessé d’appeler à la guerre et a déjà fait des centaines de morts sur notre territoire en moins de dix ans.

D. dit: à

Y’en a qui vont me dire que c’est pas vrai, vous allez voir.

Clopine dit: à

Jansen jj, il y a eu de nouveau un incendie industriel à Rouen (Grand Couronne) il y a quatre jours. La préfecture n’a dit qu’une chose : « le site n’était pas classé Seveso »(contrairement à Lubrizol). Donc circulez, y’a rien à voir… Sinon une fumée chargée de lithium et de combustion de pneus… Le tout signé Bolloré… Bref. A part ça, le centre historique de Rouen est toujours aussi chargé d’ombres, celles de la Jeanne (elle aussi partie en fumée), de Corneille, de Flaubert et du parfum de scandale qui entourait, où qu’elle aille, Beauvoir. Entre autres ! Proust a écrit sur la cathédrale, par exemple, et son admirable portail latéral, et l’église Saint Maclou, avec ses vantaux Contre-Réformiste, est toujours aussi touchante. Mais moi, qui à vingt ans arpentait les rues non encore piétonnes pour atteindre l’autre Saint Maclou, où siégeait l’école des Beaux-Arts et où j’étais modèle municipal (je veux dire payée par la Ville), je dois bien reconnaître que j’ai changé. J’étais éblouie par Rouen, je marchais dans l’histoire, j’étais d’une bonne volonté culturelle digne d’éloges. Et aujourd’hui, me voici à respirer du pneu brûlé…

Clopine dit: à

Désolée pour les fautes, c’est cette saloperie de portable qui en est la cause. Plus mon incapacité à me forcer à une relecture avant de cliquer, bien sûr. Bon, je ne suis pas là seule !

Jazzi dit: à

« Et aujourd’hui, me voici à respirer du pneu brûlé… »

Autrement dit, tu broies du noir, Clopine !

Clopine dit: à

Non, Jazzy, je vais mieux. J’apprécie mon appartement, et la liberté de vivre seule, comme une grande. L’autre nuit, je me suis surprise à cuisiner des oeufs au plat paprika, détendue, à trois heures du matin. O solitude, my sweetest choice !

D. dit: à

Maus Poutine aurait mieux fait de ne pas entrer en Ukraine. Bien que l’UE et les US aient tout fait pour l’excéder et l’humilier depuis une bonne dizaine d’années. Il y avait sans doute d’autres moyens moins brutaux de faire valoir et défendre la grandeur de la Russie.

Clopine dit: à

Fille de famille nombreuse, puis amante entourée, puis grillon du foyer comme aurait dit Dickens, je n’avais jamais vécu seule. Et cela a quelques avantages, pour de vrai !

D. dit: à

C’est bon ça les oeufs au plat paprika.

D. dit: à

Ses ministres lui avaient deconseillé, d’ailleurs.

D. dit: à

C’est bon mais ce soir c’est riz au riz.

Jazzi dit: à

Si en plus tu pouvais t’aimer un peu plus toi-même, ce serait parfait, Clopine !

D. dit: à

Toi tu t’aimes trop, Jazzi.

D. dit: à

Bon je quitte ce blog.

Jazzi dit: à

On aime jamais trop, D.
A commencer par soi.

D. dit: à

Bien sûr que si il ne faut pas trop s’aimer.

Jazzi dit: à

La solitude, c’est un tête à tête avec soi-même : mieux vaut s’apprécier que se détester !
Je disais ça à Clopine, car moi je n’ai jamais vécu seul, D.
La preuve que j’aime plus autrui que myself…

D. dit: à

Je suis assez neutre à mon égard.
C’est surtout le retour des autres qui me permet de me faire une idée de qui je suis.
Je connais assez bien mes forces et mes fragilités. Je sais de façon assez sûre ce qui reste améliorable et ce qui ne peut l’être qu’au prix d’infinis efforts. Une seule chose est certaine : ce qui nous rend aimable vient de Dieu et en particulier de l’Esprit Saint, que nous en soyons conscient ou non. Il est impossible d’être parfait. Mais il est constamment possible d’être à la lumière de Dieu.
Il y a des gens qui ne regrettent rien. Épatant. Ce n’est pas mon cas. Je regrette une foule de choses, dont beaucoup ne me sont pas imputables. D’autres oui. Il ne faut pas trop s’attarder mais reconnaître avec sincérité. Inutile de reconnaître sans sincérité ou sous la contrainte, y compris la sienne.

D. dit: à

Parfois des gens m’ont fait des éloges. « C’est grâce à vous…c’est parce que tu as…vraiment merci… « . A chaque fois que j’ai entendu ça j’ai été gêné parce que je n’avais pas du tout pris conscience de ce que ça représentait réellement. D’autres fois je me suis allé à attendre de la considération pour des trucs faits et je n’en ai reçu strictement aucune.

Jacques dit: à

D.,
T’es quelqu’un de banal, aussi banal que Jazzi, Clopine et les autres, alors arrête de faire ton original !

Jacques dit: à

D le banal ou Dédé la banane, pas du tout original mais gentiment normal.
Faut toujours viser la normalité pour vivre bien.

D. dit: à

Je trouve irresponsables et insupportables les gens qui disent ne rien regretter. Combien d’interviews, de textes de chansons où l’on trouve ca…
Si c’est pour se donner une contenance.. passons encore, ce n’est pas le plus grave.
Si c’est dit impulsivement, agressuvement, passons encire, ce n’est pas bien mais pas le pire.
Le pire c’est quand c’est le fruit d’une mûre réflexion.

D. dit: à

C’est vrai, Jacques. Je suis en apparence très banal. Par contre je suis détenteur de connaissance pas du tout banales.

D. dit: à

Bon je quitte ce blog.

Janssen J-J dit: à

@ l’école des Beaux-Arts et où j’étais modèle municipal
Merci pour cet émouvant souvenir CT. Jzmn se demande si vous posiez toute nue à l’époque… Et puis, il y a ces célèbres vitraux de je sais plus dans l’église sur la place du marché où Jeanne fut cuite… Oui, la solitude c’est une épreuve, mais aussi une délivrance. Je suis d’accord, et j’attends ma délivrance avec impatience. Dieu n’y sera pour rien.
Bàv,-> n° 30 – Je me souviens que sur le quai rive gauche de la ville, à hauteur en aval du grand cylindre du cinéma, devant les cafés, il y a un bateau amarré, c’est celui de mon copain Jean F. Une nuit avant le Covid, il nous y a fait faire un tour sur la Seine, lors d’une surprise party originale avec une trentaine de convives, pour fêter ses 50 ans de mariage avec sa charmante femme, Christine F., niçoise d’origine. Votre bonne ville était magique, cette nuit-là, féérique… C’est aussi une chance d’y habiter, malgré les pollutions régulières.

J J-J dit: à

En revanche, @jacques est très original d’apparence, mais con comme ses pieds en matière de connaissances plantigrades,

duralex said laisse dit: à

Vous connaissez Jean Ferrat, J!?
cela nous en bouche un coin!

Jazzi dit: à

Municipal ou pas, le modèle académique est forcément nu, JJJ.
C’était bon pour les points de retraite, grâce à ça Clopine a pu partir plus tôt !

duralex said laisse dit: à

lors d’une surprise party originale

Encore une partouze rad-soc!

Jacques dit: à

Moi aussi je quitte ce blog comme D.

duralex said laisse dit: à

le modèle académique est forcément nu, JJJ.

Absolument pas, désolé de vous prendre en faux, Jazzi.
Le string ficelle ça existe aussi à la mairie de paris.
Et désormais, en ces temps de puritanisme aigu, fortement recommandé.

duralex said laisse dit: à

fortement recommandé

Et ça demande une hygiène stricte, un rasage complet de la zone cachée. Sinon, c’ est une faute de goût artistique certaine.

duralex said laisse dit: à

C’est fini la période baba cool à la foufoune anarchique.
C’était bon du temps de Clopine, cela va sans dire.

renato dit: à

Éventuellement : Paul Zweig, L’hérésie de l’amour de soi
Histoire de l’individualisme subversif dans la culture occidentale.

Paul Edel dit: à

Clopine, dans un roman excellent de John Updike « Epouse moi » de 1971, un couple avec deux enfants se sépare après des années de vie commune.
L’homme quitte le domicile conjugal et voici ce que pense l’épouse, Ruth, le soir, la première fois qu’elle bénéficie du lit pour elle toute seule.
« Le lit lui paraissait d’une largeur énorme. Ruth se déplia un peu et s’étala sur le drap blanc. Elle était en train de faire du ski et avançait lentement en traversée sur une pente large, passablement nue et glacée, s’appliquant à maintenir le poids du corps bien en avant du ski en aval. Une plaque d’herbe brune perçait la couche de neige, mais elle la franchit sans accrocher et planta le bâton pour virer. Le virage s’amorça bien : elle avait beau ne pas aller très vite, elle glissa en douceur parce qu’il n’y avait pas de neige fraîche pour la bloquer. «

Rosanette dit: à

@clopine
deux remarques
votre post sur vos fautes de frappe me réconforte :je ne suis donc pas la seule frappée d’infirmit » en dactylographie
Plus sérieusement ;je crois que ce que vous éprouvez maintenant est ce que Giraudoux a decrit avec dette formule:un seul être vous manque et tout est repeuplé

renato dit: à

Le tyran ne cherche pas la vengeance, il cherche le consentement. D’où la stratégie de Poutine pour persuader les crétins de chez nous relativement au bien-fondé de ses délires : Russkiy mir, le Plan et les théories hystériques de Dugin, (Novorossiya, ou encore le criminel en chef leader de l’Europe et de l’Asie).

Janssen J-J dit: à

Oui, j’ai bien connu Jean Ferrat et son amie C.
Mais là, j’évoque le souvenir de Jean et Christine Furé, plus jeunes et toujours vivants à Rouen, redescendus dans un plus petit appartement den centre ville, de leur villa de Mt St Aignant, leurs 4 garçons étant tous émancipés, désormais. Je ne peux en dire plus, cela prêterait encore à confusion – @ Jean Tennenbaum, ma vie et ma douleur reconnaissantes.

Janssen J-J dit: à

@ PE – Faut-il voir dans ce passage inspirant de John U un éloge de la masturbation féminine enfin débarrassée de toute culpabilité ecclésialo-conjugale ?

Jean Langoncet dit: à

@« Le lit lui paraissait d’une largeur énorme. Ruth se déplia un peu et s’étala sur le drap blanc. Elle était en train de faire du ski et avançait lentement en traversée sur une pente large, passablement nue et glacée, s’appliquant à maintenir le poids du corps bien en avant du ski en aval. Une plaque d’herbe brune perçait la couche de neige, mais elle la franchit sans accrocher et planta le bâton pour virer. Le virage s’amorça bien : elle avait beau ne pas aller très vite, elle glissa en douceur parce qu’il n’y avait pas de neige fraîche pour la bloquer. «

Du niveau d’un Nicolas de Staël (not meaning « une vieille croûte »)

Clopine dit: à

Jjj, si vous connaissez à la fois Mont Saint Aignan et le centre ville de Rouen, vous semblez ignorer toute la rive gauche, qui semble n’être là, précisément, que pour sertir la rive droite … Souvenirs, souvenirs : un élu de droite (à l’époque prépondérante au conseil municipal), interdisant qu’on dise « rive droite, rive gauche » car il préconisait « rive nord, rive sud ». Un autre, interdisant le moindre « PS » dans un courrier administratif, au motif que ces deux lettres étaient abhorrées, et instituant à la place un « NB » plus innofensif, selon lui. Mais le ridicule n’était pas que dans un camp ! Ainsi, dans une mairie socialiste, l’interdiction de mettre un avertissement « ascenseur en panne », sur la porte d’un ascenseur… En panne. Il fallait dire « en maintenance »..
Ah là là.
Trente ans là dedans. Et seule la pensée de Kafka, qui a dû vivre la même chose dans sa compagnie d’assurances, pour vous tenir debout…

Jazzi dit: à

Clopine, si un jour tu désires faire un séjour hors de chez toi et de te retaper le moral, j’ai la bonne adresse !

Ma petite soeur Marinette, qui fait chambre d’hôte dans sa maison de Flayosc, un charmant petit village du Var.

Dans chacune de ses maisons, mon adorable petite soeur, aménage un studio indépendant à ma seule intention. C’était déjà le cas dans sa précédente maison des hauteurs de Cannes, qu’elle a mise en location.
Comme j’y vais rarement, on peut donc le louer quelques jours, à un prix des plus raisonnables
A sa naissance, un rayon de soleil est entré dans notre infernale maison.
J’avais cinq ans.
C’était une enfant joyeuse, curieuse, intelligente et vive.
60 ans après, malgré des aléas particulièrement tourmentés, elle est restées telle que je l’ai connue.
Si tu veux ses coordonnées, tu as mon mail…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*