de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques fantômes familiers

De quelques fantômes familiers

Qu’est-ce qui nous fait ouvrir un livre plutôt qu’un autre lorsqu’ils sont quelques centaines à se presser au portillon à la rentrée ? La couverture, le nom de l’auteur, le titre, le texte en quatrième de couverture, le résumé, l’absence de résumé qui laisse place à l’extrait, toutes choses qui se condensent en un mot : la curiosité. J’ai ouvert Si maintenant j’oublie mon île de Serge Airoldi (160 pages, 17 euros, L’Antilope) dans le souvenir que m’avait laissé l’auteur, journaliste daxois, ancien de Sud-Ouest, après la lecture il y a quelques années d’un récit exceptionnel intitulé Adour. Il figure parmi les grands livres fluviaux aux côtés de Danube de Magris et En remontant la Marne de Kaufmann. Mais celui-ci n’a pas la forme d’un fleuve. C’est le projet un peu fou d’un écrivain (Airoldi) pris d’une intense curiosité pour Mike Brant, oui, « le » Mike Brant, chanteur franco-israélien, fils de déportés rescapés de la Shoah, né Mosché Brand à Famagouste, qui passa ses cinq premières années sans prononcer un mot (comme Pascal Quignard mais après, ils ont évolué différemment) qui connut un immense succès en France avant de se suicider par désespoir existentiel en 1975. L’auteur avait huit ans. Aujourd’hui, il s’adresse à cette icône des jeunettes. Digressif à souhait mais porté par une langue ailée. A peine une enquête, il préfère survoler et ramener des bricoles de vie en pointillé, ça lui suffit (lire ici un extrait).

Etrange fatum que celui de Mike car après qu’il se soit défenestré, son producteur s’est tiré une balle et son secrétaire s’est jeté sous un train (content de ne pas t’avoir connu, Mike). Airoldi se permet tout. Il convoque de temps en temps la mythologie grecque pour mieux saisir la quintescence de ritournelles mise en images par Guy Lux et Danielle Gilbert. Il en fait un torero échappé des pages de Michel Leiris, un saint Sébastien percé de flèches malgré les tropismes brantiens : amour, soleil et mal de toi ! La vente des biens et des objets du chanteur à Drouot est un moment pathétique.

A l’époque, les chansons de Mike Brant me faisaient rire tellement je trouvais ça mauvais. N’empêche que j’ai pris un immense plaisir à lire ce livre pas prétentieux, sincère et d’une liberté réjouissante. Il m’a touché, ému même, et je me demande encore pourquoi. A propos, son titre est extrait de la chanson Un grand bonheur : « Si maintenant j’oublie mon île/ Si je regrette le soleil/ Et si les brunes ou bien les blondes me sourient…. ». Mais cela, nos fidèles lecteurs le savaient déjà.

Tania Font

En revanche, Jacqueline Jacqueline (352 pages, 20 euros, Seuil), je sais pourquoi je l’ai lu aussitôt après l’avoir reçu. Il se trouve que j’ai connu Jean-Claude Grumberg, que j’ai vu et revu ses pièces (L’Atelier, Dreyfus, Zone libre, Vers toi Terre promise. Tragédie dentaire), que j’ai aimé le retrouver dans des livres tels que Mon père. Inventaire et La plus précieuse des marchandises ou dans les scénarios de Amen, 93 rue Lauriston, Le dernier métro, Le couperet… Et l’on sait bien que même lorsque la vie comme elle va nous le fait perdre de vue, un ami reste un ami.

Un homme vient de perdre sa femme après soixante ans de vie commune. Deux paquets de cigarettes par jour de 15 à 80 ans, forcément, ça laisse des traces. Il avait fini par croire qu’elle aimait ses clopes encore plus qu’elle ne l’aimait, et elle ne démentait pas. Il se souvient : toi fumant, moi toussant. Où qu’il aille le chagrin assaille ce parisien né en 1939, enfant d’un père et de grands-parents raflés devant lui, déportés et jamais revenus, recueilli, protégé, sauvé de même que son frère et le futur mime Marceau par la population de la commune de Moissac (Tarn-et-Garonne). Son absence à jamais, il se refuse à y croire. Sa Madeleine à lui, c’était elle. Pas une rue de Paris, de Cabourg, de Varsovie et d’ailleurs qui ne le ramène à elle.

Ils ont tout vécu, tout traversé ensemble. A commencer par sa dépression à lui, un créateur perclus de névroses dont l’humour, l’ironie et l’autodérision sont les armes fragiles, écrasé par le succès de la pièce de théâtre qui l’a révélé. Deux ans après sa mort, il écrit et lui écrit un hymne à l’amour aussi vrai et déchirant que aussi réussi que la Lettre à D. Histoire d’un amour (Galilée, 2006) d’André Gorz. Manière de rester avec elle car il ne peut se résoudre à vivre sans elle, sa présence et son corps tout près la nuit tant ils furent comme agrafés l’un à l’autre.

Sa femme, il l’aime et l’admire tellement qui n’imagine pas que de tels sentiments ne soient pas partagés par tous ceux qui la connaissent déjà et tous ceux qui la connaitront par le biais de ce récit drôle, impudique et tragique qui, contrairement à tant d’autres ces dernières années, a l’honnêteté de ne pas se faire passer pour un roman. Il reste en l’écrivain quelque chose du tailleur qu’il fut à ses débuts dans son habileté à assembler et coudre ses fragments de mémoire comme autant de pièces de tissu. Bouleversant et bien évidemment autobiographique, le narrateur étant bien le dramaturge qui avance sans masque. Il est rare de voir autant de chagrin se métamorphoser sous nos yeux de lecteur par autant de colère. Un chagrin d’enfant dans un corps de vieillard.

Sorj Chalandon, on le connait bien. On le lit et on le laure régulièrement.  Cette fois, contrairement à son habitude, avec Enfant de salaud (336 pages, 20,90 euros, Grassset) il ne risque pas de pleurer en parlant de son livre en public car il est animé de bout en bout par la colère (lire ici un extrait). Le fils, 35 ans, journaliste envoyé à Lyon pour couvrir le procès Barbie, c’est lui à Libération, évidemment même si ce n’est pas dit, sauf à la dernière page où le pacte de lecture est un peu plus explicite. Le père, c’était le sien mort à 91 ans il n’y a pas longtemps à l’hôpital psychiatrique. Entre temps, le fils aura amené le père assister avec lui au procès. Le roman tisse et noue ces deux destins. Car du père, le fils a toujours entendu par la voix même du grand-père qu’il avait porté l’uniforme allemand pendant la guerre.  Qu’il était du mauvais côté à 20 ans.

En fait, il s’était enrôlé dans l’éphémère Légion tricolore lancée par Pétain puis, selon ses dires, engagé dans la division SS Charlemagne jusqu’à défendre le bunker d’Hitler à Berlin à la veille de sa mort. Ce « salaud de père » (mon père, ce salaud !) est juste un mythomane d’une médiocrité insigne, toujours renvoyé de partout parce qu’il ne faisait pas l’affaire. Un type d’un tel mystère qu’il n’arrive pas à savoir que son fils n’arrive pas à savoir qui habite sa tête. S’il a bien été collabo, après il n’a cessé de mentir pour s’inventer un passé héroïque fut-ce sous un uniforme déshonorant. Le fils découvre tout cela en obtenant son dossier aux archives de la cour de justice et en le confrontant à ses mensonges.

Il sait la vérité mais diffère la cérémonie des aveux. Par moments, on pense à Un bon fils de Pascal Bruckner et à L’Intranquille de Gérard Garouste. C’est aussi saisissant, et d’une écriture parfaitement maitrisée. Cela faisait longtemps que Chalandon n’avait pas si bien accompli son projet romanesque. On reconsidère certains de ses précédents livres d’un autre œil : au fond, son père était le premier de sa galerie de traitres. La matrice de ses antihéros. Il a beau se confesser, ce que son fils lui pardonne le moins, et c’est là qu’il a été le plus salaud, c’est de l’avoir jeté dans la vie sans repères.

(Photo Passou; sculpture de Tania Font)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 070 Réponses pour De quelques fantômes familiers

Jazzi dit: à

« Qu’est-ce qui nous fait ouvrir un livre plutôt qu’un autre »

L’intuition !

Des trois livres présentés ici, j’ouvrirais le premier…

puck dit: à

« Deux paquets de cigarettes par jour de 15 à 80 ans, »

aussi vieux ? c’est limite une incitation au tabagisme ?

surtout quand on pense à tous ces gens qui ont une hygiène de vie parfaite et qui meurent à 45 ans d’un arrêt cardiaque.

passou vous pouvez pas remplacer 80 par 50 ?

Jazzi dit: à

Vous en faites quoi de tous ces livres que vous recevez en service de presse, Passou ?
Vous les donnez ou vous les vendez ?

Jibé dit: à

« il ne risque pas de pleurer en parlant de son livre », dit passou en parlant de Sorj Chalandon, et pourtant hier, chez Busnel, ses yeux brillaient de larmes tandis qu’il répondait à A Nothomb. Or comme il ne semblait pas avoir bu ni fumé avant le plateau, rien n’expliquait ses larmes qu’une émotion forte. Pas de l’amour, mais du manque, l’idée d’un ratage a-t-il dit. D’un manque de courage à dire à son père qu’il savait.

MC dit: à

Laissons les Fantomes reposer…Surtout le chanteur.

puck dit: à

Jazzi dit: à

« Qu’est-ce qui nous fait ouvrir un livre plutôt qu’un autre »

L’intuition !
 »

faux-cul ! c’est la fiction : tu ne lis que les livres où les auteurs disent la vérité ! comme dit passou : « Il sait la vérité », il manque un « ! »

tandis que nos existences sont faites de doutes, d’erreurs, d’incertitudes, de culpabilité, de honte, de regrets etc… dans un monde qui lui-même nous échappe, et dont nous ne possédons jamais la lucidité nécessaire pour le cerner et le comprendre, même pour nos vies nous n’avons jamais la lucidité permettant de la comprendre etc… dans ce contexte il est évident que lire des auteurs qui savent la vérité ça devient limite une bouée de sauvetage, ça rassure, histoire de donner un peu de certitudes et de cohérence à un monde qui n’en a pas un brin.

Paul Edel dit: à

Bravo Puck

DHH dit: à

@Jazzi
service de presse
Autrefois lorsque le monde etait installé rue Claude Bernard i y avait au bas de l’avenue des Gobelins bouquiniste dont le gros de l’activité était le urecyclage d’occasion des livres reçus en service de presse par le personnel du journal
J’imagine que cela continue ailleurs
Evidemment la page de garde avec le mot de transmission manuscrit de l’auteur etait toujours arrachée

Paul Edel dit: à

L autofiction c est l équivalent de ces couples qui au restaurant ne se parlent plus mais ne regardent que leur écran en se foutant de la vie de l autre

DHH dit: à

@Jazzi
dois je comprendre que les commentaires que pourrait nous suggerer la lecture de votre blog ont leur place sur la RDL et non chez le lézard ?
si tel est le cas je voudrais vous demander icisi bvous connaissez la fontaine que la maire de Pariqa fait installer dans une allée du square Le Gall et ce que vous en pensez :moi je trouve assez moche ce sbloc bas de granit(?)beige coiffé d’une sculpture le prolongeant representant lové sur lui-même un petit animal qui semble un bebe sanglier.
je crois que dans sa générosité pour le sculpteur Hidalgo en a fait installer plusieurs clones à divers endroits de Paris

renato dit: à

“Intuition” c’est toujours trop vite dit.

et alii dit: à

DHH, il me semble que c’était en haut de la rue MONSIEUR LE PRINCE qu’il y avait une librairie qui revendait ainsi des livres cédés par des journalistes;
mais il y a longtemps de ça!

puck dit: à

si ça se trouve son père était parce que son père (le grand-père) a abusé de lui ! faut dire pour sa défense qu’il avait vécu le traumatisme des tranchées de Verdun, et aussi poère (l’arrière grand père) ce salaud qui n’avait hésité à tirer sur le peuple durant la Commune, faut dire que son père avait vécu la déroute de la retraite de Russie dans l’armée napoléonienne…

la vérité c’est que tout ça c’est la faute à Napoléon !

DHH dit: à

@passou
où a été prise la photo qui surmonte le titre?
ce mur de photos ressemble à celui qui se trouve au mémorial de Pithiviers et Beaune-la-Rolande à Orleans

Phil dit: à

..contrairement à son habitudes, il ne risque pas de pleurer..

pleurs pas très cathodiques. Inondations en vue

Patrice Charoulet dit: à

Décès de l’avocat et écrivain Jean-Denis Bredin.

Il a notamment écrit « L’Affaire », «  Convaincre », « Sieyès », « Une singulière famille »,« L’Infamie ».

Marie Sasseur dit: à

Photo 1, le mur facebook de HCB.

Jazzi dit: à

Tu crois qu’il n’y a pas de vérité dans la fiction, puck ?
Que la fiction serait faite seulement d’imaginaire ?
Et qu’il n’y aurait aucun imaginaire dans l’auto fiction ?

Paul, Jean-Jacques Rousseau dinant avec Chateaubriand, ce serait selon toi deux autofictifs qui ne se parleraient pas ?

DHH dit: à

@jazzi
merci de cette pecision
la fontaine en lien est bien du modele dont je parlais ;mais celle du square Le Gall n’est pas bicolore

DHH dit: à

@Marie Sasseur
Merci

Jazzi dit: à

Tu crois qu’il n’y a aucune vérité dans la fiction, puck ?

renato dit: à

David Bailey ouvrira ses archives, du 8 au 12 septembre 202, Somerset House.

Jean Shrimpton peinte par David Hockney : face paint by

https://pin.it/7y4laCo

et alii dit: à

le nom du chanteur ne m’est pas absolument inconnu, mais sans plus;
par contre, j’ai connu une jeune femme qui comme lui avait des souvenirs de la Shoah dans les bagages familiaux et qui parla très tard, une jeune femme qui tenta de se défenestrer chez nous, quand j’étais enfant(on alla la voir dans un hopital psy dans la région parisienne) et bien sur tout ce que les médecins spécialisés avancent sur la transmission des traumas de la Shoah aux enfants des « déporté-e-s survivant-e-s » :mais les erdéliens ont surement tout lu! (pas moi)

renato dit: à

Du du 8 au 12 septembre 2021, naturellement!

x dit: à

Un beau premier roman de l’an dernier, Un jour ce sera vide de Hugo Lindenberg, évoquait déjà Moshé Brand sous Mike Brant, mais subsidiairement, parce que sa mère était une amie de la grand-mère du protagoniste. Ce n’était donc pas une « exofiction », mais un élément d’un autre récit (qui est peut-être autofictionnel, mais sans complaisance).
Cette évocation du chanteur se faisait à hauteur d’enfant, celle d’un jeune garçon orphelin de mère, auquel on s’était efforcé de cacher la vérité (le suicide de celle-ci) : « C’est affreux de regarder quelqu’un vous mentir. C’est affreux de regarder une famille entière mentir à un enfant quand on y pense. Même la folle qui déborde de partout tient bon sur le mensonge. Le silence, c’est ça mon héritage. »

(Ceux qui seraient intéressés par ce roman peuvent consulter l’article de Gabrielle Napoli dans En attendant Nadeau, « Quitter les monstres », 12 octobre 2020)

Au chapitre 21 sont entrecroisés les refrains & la vie du chanteur telle que la raconte la tante du narrateur, qu’il aime bien mais qui lui fait terriblement honte à l’extérieur car elle est marquée par la maladie mentale. Parler du suicide du chanteur c’est évidemment, dans les circonstances, s’approcher dangereusement d’un sujet dangereux.

« Elle a dit: “C’est pas drôle, il a sauté par la fenêtre”, par la fenêtre du sixième étage d’un immeuble dans le seizième arrondissement. Je regarde cette gueule de lion, sur la pochette du 45 tours. Sa grande crinière de fauve et sa mâchoire carrée. Sa mère c’est Bronia, une amie de ma grand-mère, une amie d’avant. Bronia Rosenberg. […] Qu’est-ce qui s’est passé de Bronia à cette pochette ? De Bronia à « Mike », de Bronia à cette chanson… Comment devient-on un lion ? De Bronia à l’immeuble du seizième, j’imagine très bien. Elle dit Bronia vient de la même ville que ma grand-mère […] « À Lodz. » Peut-être que je connais Lodz, mais je ne saurais pas dire si c’est parce qu’on m’en a déjà parlé, ou parce que j’ai Lodz quelque part en moi. […]
« Elle dit: “Toute la famille est morte pendant la guerre, dans les camps.” Lui il dit : “Rien qu’une nuit, laisse moi rien qu’une nuit.” […] Elle dit: “Après la guerre, il ne restait que Bronia.” À Lodz, ils avaient une fabrique de collants. Elle dit: “Une maison avec 385 pièces”. Est-ce que c’est vrai ? Mais après la guerre il n’y a plus rien. Et lui, qui dit: “Faire avec toi le plus grand des voyages”, il grandit en Israël, dans les kibboutz. Elle raconte les hôtels où il chante, à Tel-Aviv, à Téhéran, les rencontres avec des vedettes. L’incroyable célébrité qui devient une inconsolable tristesse. Il dit : “Et le poisson meurt sans l’eau de la rivière.” Elle dit: “Il ne comprenait pas ce qu’il chantait.” Et puis un jour il devient fou. Elle dit : “Il se croit lui aussi prisonnier des camps, comme moi quand on m’a emmené [sic] à la Verrière.” Il dit : “Aussi vrai que nos corps sont nés de la poussière.” Elle dit: “C’était pas la peine de m’emmener là-bas, j’étais pas malade j’avais juste renversé ma bibliothèque d’adolescente.” Il dit: “La feuille qui grandit a besoin de lumière.” Elle dit : “J’avais dis-sept ans et demi, mes parents, ils n’avaient pas le temps de s’occuper de moi, alors ils m’ont envoyée là-bas. […] Et après oui, j’étais malade.” Malde comme Mike. Elle dit: “Après oui, j’avais envie de mourir parce qu’on ne sort jamais de ça.” J’ai peur de ce qu’elle va dire. Mais je ne veux pas qu’elle s’arrête de parler. […] Mais déjà elle reprend tandis que je laisse la fumée des cigarillos faire pénétrer en moi la laideur de son visage, sa voix gluante à elle et sa voix suave à lui qui demande : “Qui saura me faire oublier.” J’avale tout: les visages sur les pochettes, la couverture en vieux patchwork de laine, le bois cireux. Il faut laisser tout ça rentrer un peu sous la peau pour bien entendre les paroles. […] Il dit : “Je n’avais qu’elle sur terre et sans elle ma vie entière je sais bien que le bonheur n’existe pas.” Et elle, elle raconte l’envie de mourir. […] Je ne sais pas si elle se rend compte qu’elle parle à un enfant ou si ma présence, comme le diamant qui frotte les sillons du vinyle, fait sortir des messages gravées en elle depuis longtemps. Elle dit: “C’est comme ça.” Il dit: “J’aimerais bien vous croire mais ma question reste toujours sans réponse.” Et son visage sur la photo du disque, c’est la gueule d’un lion tellement triste, d’un lion de zoo. Et son nom, c’est un nom de cirque. Un nom qui n’a plus rien à voir avec Bronia Rosenberg. Je le dis très vite dans ma tête, très vite à l’infini, et ça fait comme maman, maman, comme quand panier piano devient paniopané. Le disque est fini, elle se tait. Elle fait mine de chercher quelque chose dans un tiroir. Ça pue. Il fait trop chaud. Je sors de la chambre par la porte-fenêtre sans rien dire. Le balcon est bouillant, la lumière m’aveugle. J’imagine un glaive qui me traverserait de part en part et qui ferait la même chaleur soudaine que le passage de la chambre au balcon, et qui aurait le même éclat. Les deux mains jointes en pommeau, à la façon d’un samouraï, j’enfonce lentement la lame jusqu’au bout. L’envie de mourir là, quelques instants, anéanti par le soleil. Je me figure le sang qui coule […] ruisselle sur la tôel chauffée à blanc et dégouline fumant comme de la lave le long de la façade, formant une rivière qui dévale la rue vers la plage, se frayant un passage dans le sable jusqu’à la mer. […] Sur la plage […] il y aurait Baptiste [son ami de vacances, doté, lui, d’une famille (catholique) « normale »] Et il y aurait Bronia, main dans la main avec ma grand-mère, comme deux chefs d’État regardant leur pays en cendres. Comme deux généraux défaits. […] D’abord ça m’émeut de penser à tout ça, puis je suis incapable de décider si Baptiste est en polo blanc ou en slip de bain. Puis c’est Bronia qui se met à ressembler à la voisine du dessus, chignon sale et canne de bambou. […] Alors je me retire. Le sang reflue de la mer à la plage, de la plage à la rue, de la rue au balcon, pour revenir brûlant et iodé irriguer mes artères. Je dégage doucement le glaive imaginaire à grand renfort de grimaces et pendant que la peau déjà cicatrise, j’entre dans le salon où ma grand-mère déjà dresse la table du déjeuner. »

et alii dit: à

bronia est bien un prénom porté par des juives de LODZ/J4EN AI CONNU UNE,déportée de LODZ avec toute sa famille, plusieurs camps dont Auschwitz où sa mère et son père furent assassinés; elle , « ma Bronia » -dont j’ai tant rêvé-se retrouva aussi à Paris, avec le journaliste juif max- veuf et fille assassinée- qu’elle épousa ;sa soeur, pavla, mourut à La pitié après une opération; modestes juives de LODZ , qui s’étaient remises à la couture,et au délire écrivit Max, qui fuyait se cacher de sa femme dans la cave; ils avaient eu une fille, « normale » -au moins quand je l’ai croisée; j’étais l’énigme pour elle; j’avais ignoré jusqu’à son existence ; on n’avait jamais rien dit jusqu’àces jours où j’ai demandé « savez vous qui est bronia? » cette femme qui hante mes nuits de son visage bleme de poudre et de céruse; et c’est Bronia qui m’ouvrit la porte, je l’ai bien reconnue tout de suite, mes rêves ne me trompaient pas alors , même s’ils disaient « l’essentiel » juste le nom , le vrai nom, la vérité depuis LODZ

et alii dit: à

Jean Shrimpton peinte par David Hockney : face paint by
PERMETTEZ, Renato, que je préfère la sculpture de l’artiste catalane Tania présentée dans le billet à cette Jean S

et alii dit: à

c’est la sortie de l’école;je ne vois personne de masqué

renato dit: à

Éventuellement, et al., l’artiste est David Hockney, le modèle Jean Shrimpton, le photographe David Bailey.

Cela dit, vous savez bien : les goûts et les couleur…

B dit: à

Paul Edel, j’ai remarqué assez tôt dans ma vie que beaucoup n’avaient rien à se dire même au restaurant, le portable sert maintenant de bouée. I vaut mieux dîner entre amis, il y en aura forcément un qui ranimera le feu de la conversation.

B dit: à

ps _ imaginez dans ces conditions le devoir conjugal.

et alii dit: à

voici donc ce qui me laisse tres perplexe:
« Y-a-til une mémoire génétique de l’holocauste? Si la question a été maintes fois posée, sans jamais obtenir de réponse scientifique nette, c’est désormais chose faite. En tout cas, c’est ce que semble conclure une étude, à haut potentiel polémique, menée par une équipe de l’hôpital new-yorkais Mont-Sinaï. Le résultat de l’étude menée par Rachel Yehuda a été publié dans la revue Biological Psychiatry et relayé par le Guardian. »
je n’ai jamais eu le courage de mener des recherches assidues sur ces études qui ont le vent en poupe ;il faudrait lire ces études soigneusement ;

et alii dit: à

cela, c’est le permier niveau des « conclusions » de ces études (j’en vois bien d’autres)!
«  »Ce qui signifierait donc que le traumatisme laisse une empreinte biologique, au-delà de la mémoire transmise par les récits et l’éducation.

«S’il y a transmission de traumatisme, elle se fait via un gène lié au stress qui façonne la manière dont nous faisons face à notre environnement, a déclaré Rachel Yehuda. À notre connaissance, c’est la première démonstration de la transmission transgénétique des effets d’un traumatisme, quand les deux parents ont été exposés.»
or c’est déjà bien vulgarisé sur la toile!
http://www.slate.fr/story/105883/traumatisme-holocauste-transmet-genetiquement

renato dit: à

«… le portable sert maintenant de bouée »

Lorsque j’entre au restaurant ou au bistrot mon téléphone passe en mode avion.

et alii dit: à

sur « fantômes »:
Nous pouvons retenir, en parcourant des études américaines et israéliennes, que l’impression des générations suivantes est d’être hantées par le passé parental.

Passou dit: à

DHH, la photo du haut a été prise à l’exposition « Le grand jeu » à la BNF il y a peu. Ce sont toutes des photos de Cartier-Bresson

Jazzy, les livres que je reçois, j’en fais d’abord profiter les habitants de mon immeuble et les amis qui passent par chez moi, puis la bibliothèque du personnel médical et des malades de l’hôpital Georges Pompidou.

Paul Edel dit: à

Jazzi tu sais très bien que ni Rousseau ni Chateaubriand ne peuvent se réduire à l autofiction genre Camille Laurens ou Angot

Jibé dit: à

ah, ben si c’est vulgarisé sur la toile… Ceci dit, l’épigénétique est ce phénomène qui explique pourquoi nos gènes se transforment en fonction des acquis positifs et négatifs.
Le trauma qui se transmet génétiquement répond exactement à cette définition. En outre, la charge émotive qu’un parent transmet au quotidien à son enfant est essentielle. Si votre mère est traumatisée, vous serez imbibé de messages émotionnels traumatiques quels qu’ils soient (rôle des neurones miroirs). Ainsi, la génétique n’est-elle pas seule en cause -dans la transmission des traumas de l’holocauste comme d’autres tout aussi graves (attentats, viols, guerre…)

Jibé dit: à

NB: j’ajoute que les recherches plus récentes, depuis 2014, n’ont pas fait varier ces hypothèses, seulement affinées. Elles sont très intéressantes e, anthropologie, ce qui prouve une fois de plus les vertus de l’interdisciplinarité.

renato dit: à

et al., l’un de mes camarade de conservatoire, classe de piano, m’a dit être reconnaissant à ses parent de ne pas lui avoir parlé de l’Holocauste, car cela lui a permis de ‘prendre conscience de ce passé’ par ses moyen.

Jibé dit: à

renato
c’est vrai, enfin je peux le comprendre, mais tout de même, si vos parents ont été affectés directement (victimes survivantes, enfants de déportés, etc), c’est assez dérangeant de ne rien savoir de ce qui a forcément joué un rôle majeur dans leur construction. Tout enfant aime savoir comment c’était quand son père ou sa mère « étaient petits », et le silence en pareil cas… laisse place au « on peut tout imaginer » -y compris qu’une honte pèse sur le passé non dit. Anxiogène comme tout.

Bloom dit: à

Le génie du lieu:
Mike Brant s’est défenestré rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris, à quelques pas de l’immeuble où le « cannibale japonais » devait des années après perpétrer son abominable forfait, non loin de l’immeuble où il y deux ans un incendie volontaire causa la mort d’une dizaine de personnes.
Une amie y a un studio à louer, cela intéresserait-il quelqu’un?

renato dit: à

Jibé, ses parents ont été affectés directement (victimes survivantes). Je sais que lorsqu’il a finalement posé des questions à son père et il a eu des réponses, il a tout écrit puis il a donné le cahier au prof de piano et il en a plus jamais parlé.

Marie Sasseur dit: à

@Une amie y a un studio à louer, cela intéresserait-il quelqu’un?

… probablement un haut gradé des pompiers de Paris.

_

Ah, c’est chouette ça Passou, pour ces dons à l’HEGP.
Je doute en revanche que beaucoup de patients y soient en villégiature, en revanche vous aurez sûrement fait des heureux parmi le personnel soignant.

Et des 45 tours de Mike Brant, il vous en reste, Passou ?

Moi, j’en veux bien.

D. dit: à

J’adore Mike Brandt mou aussi.

Marie Sasseur dit: à

Tiens voilà Edel qui vient causer d’Angot, en rampant. Sans même écrire le mot inceste. Quel homme, quel critique on a là.

Marie Sasseur dit: à

Je vais éviter des : en revanche, a tout bout de champ.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, c’est à voir quand même cette histoire de donner des bouquins à l’hosto.
Vu les  » pepites » proposées, sûr que des fois le remède proposé est pire que le mal.
Limite, ca peut être sadique, je pense.

Marie Sasseur dit: à

Je n’ai pas le temps d’aller à la librairie, mais j’ai vu qu’un bouquin est arrivé sans s’ presser. Demain alors.
Un écrivain que j’ai beaucoup aimé dans  » Canada » et servi en french, par une traductrice exceptionnelle. R. Ford qui revient nous donner des nouvelles : « Rien à déclarer ».

Bloom dit: à

Article édifiant, Jibé. Quand l’Histoire imprime sa marque de façon indélébile…

Patrice Charoulet dit: à

Ni au premier ni au second tour de la présidentielle à venir, sûr et certain de ne pas voter Le Pen, je déplore le voyage électoral du président à Marseille.
Pas une seconde macroniste j’ai réprouvé, un an durant, les Gilets jaunes pour leurs comportements inadmissibles (agressions de policiers, incendies, assaut de l’Arc de triomphe…). Au départ, ils ont manifesté contre une augmentation de carburant !
Ce qui m’a particulièrement choqué est qu’ils décidaient, sur les ronds-points, qui pouvait passer et qui ne pouvait pas. Quelle honte ! Comment a-t-on pu tolérer cela ?
Or, à Marseille, des guetteurs font comme les Gilets Jaunes, en pire : ils décident qui peut passer ou non, et pas seulement pour quelques moments. Cette fois, pour des raisons liées à la drogue. Si le gouvernement faisait son travail, il n’aurait pas dû tolérer un seul jour qu’un seul check-point, si on donnait les instructions qui siéent, existe. La police (que j’honore) se ferait un plaisir d’arrêter ces guetteurs et ces empêcheurs de passer. Ce serait un premier pas. Le second pas serait d’enquêter au long cours, pour remonter les filières de la drogue jusqu’aux sommets et incarcérer ces bandits.

J’approuve le Président sur un seul point. Je pense, comme lui, que les consommateurs sont complices.
Moi qui suis un opposant déterminé du tabac et de l’alcool, les deux premières drogues, celles qui tuent le plus, je ne surprendrai personne en disant que je ne consomme ni cannabis, ni cocaïne, ni héroïne… et que je réprouve ces consommations, même dans les soirées festives entre étudiants de bonne famille et des beaux quartiers, avec parfois des parents complaisants.

Marie Sasseur dit: à

Charoulet, sauf votre respect, et il se peut que votre  » Jacqueline, Jacqueline », son fantôme, vous pousse à tous les extrêmes, mais sérieux , moi présidente de la République à Dieppe, je vous aurais viré pour faute grave. On n’a jamais vu un fake se faite passer pour un prof.

Marie Sasseur dit: à

On n’a jamais vu un fake se faire passer pour un prof.
Sauf sur la rdl, Charoulet, où vous êtes trop nombreux.

Sinon, cette rentrée, c’était bien ?

D. dit: à

Gnagnagna moi je bois pas d’alcool gnagnagna je fume pas je suis parfait.
Et d’un barbant affligeant.
Jésus buvait du vin, aimait la fête. Il a changé l’eau en vin. S’il pouvait vous changer en vin, Charoulet. Prions pour vous, Monsieur Propre.

D. dit: à

Non mais le xvième ça craint, je l’ai toujours dit. Pas étonnant que TKT en ai fait l’éloge.

Le Faubourg St Germain sinon rien. Point barre.

Patrice Charoulet dit: à

« les chicayas locaux » (E. Macron, à Marseille, ce jour)

« chicaya » : Nom féminin. Donc…

Patrice Charoulet dit: à

Marie Sasseur

Vous me demandez si ma rentrée (de prof) a été bonne.
Grand merci, mais j’ai 76 ans.

Marie Sasseur dit: à

Oui, plutôt dieu merci, Charoulet, votre capacité de nuisance est réduite au strict minimum: Troller sur des blogs.

et alii dit: à

renato, en ce qui me concerne, je ne fais aucun reproche; il arrive que je sois questionnée: pas plus tard que ce soir par ma belle fille qui est canadienne ! je m’arrange avec ce que je sais , avec certitude, n’en déplaise à puck; sa curiosité est légitime ; et c’est une femme que j’aime bien ; elle s’entend bien avec mon fils, (maintenant ils sont un couple qui a de l’expérience )je trouve qu’elle sait bien me demander;

et alii dit: à

merci x
cette citarion m’impressionne:
 » « C’est affreux de regarder quelqu’un vous mentir. C’est affreux de regarder une famille entière mentir à un enfant quand on y pense. Même la folle qui déborde de partout tient bon sur le mensonge. Le silence, c’est ça mon héritage. »
c’est si vrai; et c’est dur de s’en souvenir ; mais peut-être y trouve-t-on une « leçon » ;

et alii dit: à

au fond, c’est une sorte de cadeau très précieux qui nous a étéfait d’être le protagoniste de ces »histoires » ;c’est ainsi que je le ressens

et alii dit: à

cette citation

Marie Sasseur dit: à

« avant de se suicider par désespoir existentiel en 1975. L’auteur avait huit ans. »

Quand j’avais 8 ans je m’ai tué.

Deja je vous trouve fortiche de vouloir donner une » raison » , mais non Passou, M. Brant avait 28 ans. Et Quignard, ce coincé de la voix qui mue, n’a rien à faire ici, même entre parenthèse.

https://youtu.be/gHRrIRsyMns

D. dit: à

Vous m’admirez, n’est-ce pas, Marie Sasseur ?

Marie Sasseur dit: à

(comme Pascal Quignard mais après, ils ont évolué différemment) 

Tout a fait Passou, l’un en est resté à une tessiture de pre-pubere, et l’autre est un contre ténor.

et alii dit: à

Michaux Mouvements

« Un défenestré s’envole
un arraché de bas en haut
un arraché de partout
un arraché jamais plus rattaché

Homme arcbouté
homme au bond
homme dévalant
homme pour l’opération éclair
pour l’opération tempête
pour l’opération sagaie
pour l’opération harpon
pour l’opération requin
pour l’opération éclatement

Homme non selon la chair
mais par le vide et le mal et les torches intestines
et les bouffées et les décharges nerveuses
et les revers
et les retours
et la rage
et l’écartèlement
et l’emmêlement
et le décollage dans les étincelles

Homme non par l’abdomen et les plaques fessières ou les vertèbres
mais par ses courants, sa faiblesse qui se redresse aux chocs, ses
démarrages
bonsoir

Marie Sasseur dit: à

Enfin breeef, demain je retournerai à la librairie, pour mon plaisir personnel.
Celui du jour est venu ,inattendu a la pause déjeuner, que j’ai prise dans un restaurant plutôt familial, espace convivial, alors que les men in black faisaient ailleurs la queue pour leur poke bowl. Et je me suis vue proposer l’accès à la bibli  » du soir  » ( pour les clients de l’hôtel), tout simplement car la patronne m’avait vue arriver l’autre jour avec un bouquin de B. Minier au format encombrant. Je ne sais pas pourquoi cette attention m’a émue plus que je ne saurais le dire.

renato dit: à

Daniele Del Giudice est rentré dans le chaos (Marchands de temps au Seuil).

Phil dit: à

Bien la première fois que le célèbre téléaste Guy Lux est cité dans une de vos prestigieuses notules, dear passou. Comme dans ses émissions regardées par la profonde France, un tantinet disparue aujourd’hui, les vachettes l’auront précédé.

D. dit: à

J’aimais beaucoup Guy Lux.
Un homme de grand bon sens.

D. dit: à

Résistant, médaille des évadés et croix de guerre, mine de rien.

Jazzi dit: à

Ma question était un peu indélicate, mais votre réponse vous honore, Passou.
Excellent choix que d’offrir les nouveautés éditoriales aux soignants et aux malades…

Janssen J-J dit: à

Sincères condoléances à Mme Frédérique BREDIN, (merci JS)
https://www.liberation.fr/cinema/2019/07/10/apres-deux-mandats-frederique-bredin-n-est-pas-reconduite-a-la-presidence-du-cnc_1739257/
Sincères condoléances à M. Roberto BAZLEN (merci RM)
Essayons de dormir un brin, après cette épuisante journée avec le ferrailleur et les cinq tonnes de déchets en fer déménagées des vieilles dépendances de la ferme appelées à assainir le gourbi…
(160 euros la tonne, ça valait le coup de chaleur !… – Bon débarras et recyclage -> on est soulagés d’un très gros poids !)…
BN à tous.tes

x dit: à

Oui et alii, la conjuration du silence autour d’un enfant est pernicieuse, elle ajoute du malheur au malheur dont on voulait le préserver « pour son bien » (mais aussi pour éviter à ceux qui auraient dû parler la réouverture de leur propre blessure). Dans cet entre deux du « savoir sans savoir » rien ne vient borner l’imagination du pire comme le disait jibé, mais en plus on charge l’enfant du fardeau d’avoir à choisir entre se montrer cruel en réclamant des explications (douloureuses) ou lâche, en se taisant aussi, et donc en mentant à son tour, à lui autant qu’aux autres.

Il y a également cette observation d’Édouard Levé, dans son livre Suicide (roman d’avertissement, lettre d’adieu, autofiction par anticipation déguisée en récit rétrospectif, un « demain est écrit » comme dirait P. Bayard) :

« Ta façon de quitter la vie en a récrit l’histoire sous forme négative. […] Quand on parle de toi, on commence par raconter ta mort, avant de remonter le temps pour l’expliquer. N’est-il pas singulier que ce geste ultime inverse ta biographie ? […] Ton suicide est devenu l’acte fondateur, et tes actes antérieurs […] s’en trouvent […] aliénés. Ta dernière seconde a changé ta vie aux yeux des autres. »

Et dans son recueil de tercets à la fin du même livre :
« Le temps me manque/ L’espace me suffit/ Le vide m’attire »

On pourrait aussi évoquer Daimler s’en va de Frédéric Berthet, dont le héros « [s]e tire un peu en avance » de la même manière que M.B., dès la fin de la première partie du roman.

MS, dans la phrase de P. Assouline, il est bien précisé qu’il s’agit de l’âge de l’AUTEUR (Airoldi) à l’époque du fait divers, et non de l’âge du défenestré.

JiCé..... dit: à

Vendredi 3 septembre 2021, 5h49, 23°, vent d’est apportant de l’eau

MENTIR

Tout aussi nécessaire que dire la vérité.

Impossible de bâtir un schéma type qui serait aussi vain qu’utopique, que ce soit pour un enfant comme pour un adulte !

Marie Sasseur dit: à

Aieoldi avait 8 ans quand M. Brant s’est suicidé ?

Mais on s’en fout complètement de cette info.
Passou lui avait 32 ans.

Plus importante est celle concernant l’âge , 28 ans, auquel le chanteur a mis fin a sa vie, qui ne figure pas dans le billet.

Passou écrit n’importe comment des fois.

Marie Sasseur dit: à

Billet :
« Etrange fatum que celui de Mike car après qu’il se soit défenestré, son producteur s’est tiré une balle et son secrétaire s’est jeté sous un train (content de ne pas t’avoir connu, Mike). »

Le fatum de la star éphémère, c’est plutôt le chanteur qui a fait, à qui on a fait faire, de très mauvaises rencontres, et notamment Simon Wajntrob.

Marie Sasseur dit: à

il est bien précisé qu’il s’agit de l’âge de l’AUTEUR.

Du groupie, plutôt.

Et un auteur compositeur interprète, ça compte pas.

JiCé..... dit: à

SUICIDE

« Le 26 janvier 1978, Simon Wajntrob est retrouvé mort avec une balle dans le cœur et une autre dans la nuque, dans le bois de Vincennes » (Wiki/ Mike Brant)

Etrange technique de fin suicidaire, n’est il pas vrai ?

Jazzi dit: à

« Grand merci, mais j’ai 76 ans. »

Vous ne les faites pas du tout, Patrice Charoulet !

rose dit: à

je trouve qu’elle sait bien me demander;
Normal elle est asiatique.
Émigrée au Canada.

Mentir ou cacher est toujours -c’est systématique- révélé.
Dans l’Ehpad de ma maman, ils mentent.
Sa curatrice aussi. Sa dame de compagnie,arménienne, bordel de merde, aussi.
Ai appris il y a quelques jours qu’au mois de mai 2020, fin du premier confinement ma mère s’est sauvée de l’Ehpad avec sa meilleure copine.

On les a retrouvées chez la fleuriste à Saint Loup et ramenées au bercail.
En prison dit ma mère.
Suis à Marseille, depuis mercredi 9h30. Jusqu’à demain, fin de journée.

rose dit: à

Le silence ce n’est pas mentir, c’est se taire. Grosse nuance.

Je ne sais pas pourquoi Charoulet se rajeunit de 20 ans. Peut-être le mythe de l’éternelle jeunesse.

Alors qu’on peut, on peut. Oui on peut rencontrer un biker de 70 berges. Le pied.

rose dit: à

Paul Edel dit: à
Jazzi tu sais très bien que ni Rousseau ni Chateaubriand ne peuvent se réduire à l autofiction genre Camille Laurens ou Angot.

Drôle, j’aurais dit ni Balzac, ni Zola.

Ds L’autofiction tous y sont : Jean Philippe Toussaint. Le chouchou de Clopine Édouard Louis. Darrieusecq. Despentes.

Celle, celui qui ont su transcender leur autofiction en littérature : Duras, Houellebecq.

rose dit: à

Peut être pas celui qui a écrit Le soleil des Scorta.

rose dit: à

instructions qui siéent, existe. La police (que j’honore) se ferait un plaisir d’arrêter ces guetteurs et ces empêcheurs de passer. Ce serait un premier pas. Le second pas serait d’enquêter au long cours, pour remonter les filières de la drogue jusqu’aux sommets et incarcérer ces bandits.

Ma mère m’a dit « il n’y arrivera pas ».
Pkoi ai je jacté.
Trop désargenté en jeu a t elle dit.

Ben oui. Sait tout ma mère.

fose dit: à

Trop d’argent en jeu a -t’elle répondu..

Ben oui sont très désargenté à ces gens là.

rose dit: à

Trop d’argent en jeu.

B dit: à

*

Cette femme qui dit qu’il n’est pas désagréable de se faire draguer dans la rue si le type est beau, mais que c’est très pénible si c’est un gros Pakistanais bourré.

Une histoire d’ego, quand on se fait draguer par un homme à ce point indésirable, on se pose une question , est-ce que je ne vaux que ce genre de bonhomme , que suis-je, à quoi donc est-ce que je ressemble.

Rose, le silence peut être aussi la position du lâche en plus du mensonge par omission, la position de l’individualiste. On peut aussi garder le silence car terrorisé, soumis à des pressions ( omerta), l’approbation silencieuse ( le silence complice), voir aussi le silence coupable, l’inutilité du dialogue en certaines circonstances sans espoir ( laisser tomber la neige ou laisser pisser le mérinos).Les raisons du silence sont nombreuses.

rose dit: à

qu’il aime bien mais qui lui fait terriblement honte à l’extérieur car elle est marquée par la maladie mentale

Quelle chose terrible que d’avoir honte.

Ma maman me l’a dit hier « tu comprends je suis obligée d’oublier parce que sinon c’est tellement terrible ce que je vis et je ne comprends pas pourquoi je vis cela.

La maladie mentale est une manière de se protéger pour les gens qui en souffrent.

Respect.
Respect total.
Respect absolu.

rose dit: à

pourquoi je vis cela. »

rose dit: à

B.
Je reviendrai vers vous sur le silence. Pratiqué sur 45 ans dans mon ex famille.
Dans Absalon Absalon c’est sur ré ans et demi.
L’a gagné 18 mois.

et alii dit: à

rose, je songeais à un livre que vous pourriez aimer du psy G.Haddad qui aima beaucoup sa femme qu’il dût mettre en EHPAD ?L’ALZHEIMER VENANT; courage à vous et votre maman indépendante;
« Alors que la maladie d’Alzheimer de sa femme Antonietta progresse, Gérard Haddad prend la plume pour écrire à celle qui ne parle déjà plus. Ces lettres retracent la lente progression de la maladie : d’abord le déni, puis la lutte, les traitements et l’espoir de revivre « comme avant », puis les rechutes et l’entrée à l’Ehpad, peu avant l’épidémie de Covid et l’absolue solitude qu’elle impose pendant plusieurs longs mois. »
https://www.babelio.com/livres/Haddad-Antonietta–Lettres-a-ma-disparue/1326907
c’est un spécialiste de l’écriture -et qui recourt à l’écriture pour passer ce cap dignement!

Jibé dit: à

« Je sais que lorsqu’il a finalement posé des questions à son père et il a eu des réponses, il a tout écrit puis il a donné le cahier au prof de piano et il en a plus jamais parlé. »
vous voyez, renato, on a chacun sa manière de bricoler avec la vie pour se la rendre supportable. On a beaucoup dit qu’il fallait parler du trauma, « le parler », et ça m’a toujours semblé d’une grande violence. Parce qu’on ne fait pas du supportable en appliquant des principes. Si votre ami allait bien ainsi, il n’y a rien à dire de plus. Mais comme il est dans une société qui rend hommage aux victimes ou, au contraire, les agresse, il ne peut pas s’abstraire d’en entendre parler, de se voir ramené à l’histoire familiale. De ce hiatus naît souvent un grand malaise ( on a envie de défendre les siens face à un négationniste, par exemple) et je ne sais pas ce qu’on fait avec. Bref, on n’a pas toujours le choix du silence.

Jibé dit: à

« Quand l’Histoire imprime sa marque de façon indélébile… »
Bloom, on en traîne dans nos bagages, des drames, auxquels nous allons aussi rajouter nos expériences. Mais, bonne nouvelle, l’épigénétique concerne aussi les acquis positifs. Raison pour laquelle je suis intervenu car cette notion de « gène du stress » (et alii dixit) laisse supposer que seuls les traumas nous sont transmis. Mais non, le bagage cognitif entier s’alourdit des expériences de nos pères et mères, de toutes celles qui comptent.

B dit: à

Mais non, le bagage cognitif entier s’alourdit des expériences de nos pères et mères, de toutes celles qui comptent.

Concernant les enfants orphelins de la Shoah, bien que l’héritage soit le même, l’horreur tue , je suis toujours surprise par le formidable appetit de vivre qui a animé et continue d’animer certains, voir Perec, et le trés médiatique auteur du concept de la résilience. Tous ne transforment pas le silence ou la douloureuse mémoire ( silencieuse ou non) de la même façon. En psychiatrie se rencontre assez souvent la combinaison entre un terrain prédisposant et le vécu. Le terrain ne s’exprimera pas de la même façon selon le parcours de vie, la sensibilité et les recours qu’elle offre selon les individus. Tous ne font pas la même chose d’une souffrance. Cela peut varier du crime,
de l’autodestruction en passant par la maladie jusqu’à la création artistique .

Jibé dit: à

« Le terrain ne s’exprimera pas de la même façon selon le parcours de vie, la sensibilité et les recours qu’elle offre selon les individus. » – les rencontres entre autres, de ce parcours de vie.

B dit: à

Oui, aussi, forcément nous sommes des animaux sociaux.

et alii dit: à

marylin
les dernières séances avec les protagonistes de sa carrière in
MARILYN, DERNIÈRES SÉANCES DE MICHEL SCHNEIDER
9 SEPTEMBRE 2015

renato dit: à

Très impressionnant le suicide de Porcie, femme de Brutus.

renato dit: à

Intéressant le suicide de Caccioppoli. Un soir qu’il était au bistrot il entendit un habituée parler de son suicide manqué (tentamen?), il le pris a parti et lui expliqua comment on réussit un suicide, puis il renta à la maison et passa à l’acte.

et alii dit: à

Ensuite, en 1901, S. Freud évoque l’automutilation et les rapports entre actes manqués, accidents
inopinés et suicide. Il classe alors ce dernier sous la rubrique de la psychopathologie de la vie
quotidienne. Le suicide s’intègre donc dans le large éventail des actes manqués, lapsus,
maladresses… Un acte manqué est un acte par lequel un sujet substitue malgré lui, à un projet ou
à une intention qu’il vise délibérément une action ou une conduite totalement imprévue. L’acte
soi-disant manqué est finalement réussi. Cette notion résulte du désir inconscient. L’acte manqué
a un sens et représente l’équivalent dans l’agir au lapsus dans le langage
http://psyfontevraud.free.fr/memoires/Freud-suicide-Tremel-2008.pdf

et alii dit: à

« Tout ça a été très dur. Honnêtement, il y a eu beaucoup de jours sombres à mon retour de Rio, des jours où je n’étais pas sûre de vouloir continuer à vivre. Je suis tombée dans une dépression très sévère. »

Après cette expérience, Jessica Long décide de se concentrer sur sa santé psychologique. En octobre 2019, elle se marie. Mais très vite sa soif de victoires reprend le dessus. Malgré la pandémie, elle reprend l’entraînement en vue des Jeux paralympiques. Son histoire devient une source d’inspiration. En février 2021, lors du Super Bowl, l’un des événements sportifs les plus regardés au monde, une publicité de Toyota qui retrace son parcours est diffusée pendant la finale. « C’était merveilleux de pouvoir partager mon histoire et de rencontrer des personnes qui sont confrontées aux mêmes défis que moi. Et d’une certaine manière, c’est mon but
« Un an plus tard, elle fait aussi la rencontre de ses parents biologiques, qui n’avaient alors aucune idée qu’elle était devenue une grande championne. « Quand j’ai vu pour la première fois ma famille russe, j’ai voulu lui faire savoir que je n’avais pas de colère contre elle et que je n’étais pas fâchée d’avoir été confiée à l’adoption », a-t-elle expliqué dans un documentaire diffusé lors des Jeux de Sotchi en 2014. « Je pense que c’était très courageux. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’avais été dans une telle situation, à 16 ans, avec un enfant handicapé dont je savais que je ne pourrais pas m’occuper. » Un an plus tard, elle fait aussi la rencontre de ses parents biologiques, qui n’avaient alors aucune idée qu’elle était devenue une grande championne. « Quand j’ai vu pour la première fois ma famille russe, j’ai voulu lui faire savoir que je n’avais pas de colère contre elle et que je n’étais pas fâchée d’avoir été confiée à l’adoption », a-t-elle expliqué dans un documentaire diffusé lors des Jeux de Sotchi en 2014. « Je pense que c’était très courageux. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’avais été dans une telle situation, à 16 ans, avec un enfant handicapé dont je savais que je ne pourrais pas m’occuper. »
https://www.france24.com/fr/sports/20210831-jessica-long-abandonn%C3%A9e-b%C3%A9b%C3%A9-en-sib%C3%A9rie-et-devenue-championne-de-para-natation-aux-%C3%A9tats-unis?xtor=CS1-51-%5BDesktop%5D-%5BFR_Le+Monde+%28Soci%C3%A9t%C3%A9+%C3%A9ditrice+du+Monde%29%5D&dicbo=v1-d08fc569b5109430fb37a47f435103f9-00518f0950dd1d41ab61ec38c907920b17-gy3gcobvgzqwgljqgmzggljugm4toljzmm2wgllbga4tknzqgvqtqmtfge

Janssen J-J dit: à

pêcheries 3.9.21@10.44

1 – Rosanvallon : les populistes ont su surfer sur, canaliser et manipuler nos émotions, oui, ce sont « nos banquiers du ressentiment »… Ils n’ont pas de politique à la hauteur de leurs ambitions… mais en face, c’est le désert … – Comprendre les épreuves de la vie (…)
2 – moij : ce matin, j’ai à transporter 150 vieux bocaux poussiéreux à la décharge du verre (…)
3 – des Australiens s’indignent de ce qu’en France, on ait autorisé l’implantation d’éoliennes pour bercer le sommeil de leurs combattants tombés sur nos champs d’honneur. Quels ingrats !…, j’avais trouvé tellement intéressant ce projet joignant, en Somme, l’utile à un agréable peu dérangeant pour nos gisants.
alors que leurs aborigènes modernes apprécient les éoliennes, des totems enfin animés veillant sur leurs ancêtres, en cas de défaillances…
3 – Dans les Buddenbrook, ce roman de jeunesse naturaliste de Thomas Mann édité en 1900, (sans doute un brin suranné), on trouve la description d’un judicieux contraste entre la mentalité puritaine du commerçant capitaliste weberien, et celle du « poète »… au sein même de cette grande famille bourgeoise menacée par le déclin économique. Voici comment Thomas raconte à sa soeur Tony ce qu’il pense du comportement de leur frère Christian (nb / un tableau répandu chez la plupart des erdéliens abrités derrière les mensonges de leur anonymat) :
[… Christian est extrêmement indiscret (…) il lui manque quelque chose, ce qu’on pourrait appeler l’équilibre, l’équilibre personnel… D’un côté, il est incapable de supporter chez autrui des manques de tact, de se maîtriser devant des fautes de tact même naïves… Il n’est pas en état de se maîtriser, il ne sait pas le cacher, il perd tout à fait contenance… Mais, d’un autre côté, il peut perdre aussi contenance en tombant dans le bavardage le plus désagréable et en révélant ses pensées les plus intimes. Cela cause parfois une impression pénible. (…) Ah ! au fond, c’est parce que Christian s’occupe beaucoup trop de sa propre personne et de tout ce qui se passe en lui !. Parfois il est pris d’une véritable manie de mettre en lumière et d’exprimer les sensations les plus menues et les plus intimes (…) Il y a un tel manque de pudeur dans ce besoin de communiquer tout aux autres (….). Je vais te dire dire une chose (…). Il y aura toujours des gens autorisés à s’intéresser ainsi à eux-mêmes, à observer minutieusement leur sensation : ce sont les poètes, qui savent exprimer, de façon précise et harmonieuse, leur vie intérieure et enrichir, par là, la vie sentimentales des autres. Mais nous, nous ne sommes que de simples commerçants, mon enfant : les observations que nous faisons sur nous-mêmes sont d’une insignifiance lamentable (…).]
Icite, personne ne se croit l’épicier de lui-même… vu que les commerçants ne s’attardent pas trop sur l’RDL… Parfois, on le regretterait, vu le niveau général des grand.es poèt.esses 🙂 qui y sévissent (@ RPTV, Riton)
4 – Il y a quelques années, j’ai fait une communication au Parc Chanot à l’occasion d’un salon dédié aux nouvelles technologies sécuritaires, on commençait à voir dans les drones la parade à toute les menaces de nos ennemis. J’ai cru voir ma sœur dans l’assistance venue se documenter sur les alarmes de télévidéosurveillance …
Je dois bien avouer n’avoir pas trop aimé ce parc Chanot, et d’ailleurs je n’y suis jamais revenu. J’espère que le parc de l’ehpad, à quelques encablures y est beaucoup plus rafraichissant, tout comme le grangeon. Ne pas avoir honte de sa propre maladie mentale, ni pour soi-même, ni pour sa genitrix. Embrasser sa peau vieillissante, c’est le secret des dames. Et les rencontres peuvent y être fructueuses, dans ce parcours de vie… Apportent souvent des éclairs de lucidité, d’électricité et de chocolat… Mon BB.
@ La perspective des vendanges commençantes parmi les feuillages mordorés au soleil de la grande Bourgogne… Quels bonheur, joie et chance que cela nous soit encore offert par notre terre blessée …
Bàv… Cette journée sera encore magnifique, y compris à St Malo.

Jazzi dit: à

Pas de dauphins mais des lions de Nubie dans le 19e arr., où le léZard à croisé le paysan de Paris…

vedo dit: à

« Qu’est-ce qui nous fait ouvrir un livre plutôt qu’un autre lorsqu’ils sont quelques centaines ». C’est ce que je me demandais après un passage rapide à la librairie Gallimard, avant-hier, entre l’Alsace et Berlin, d’où – pourquoi? – j’ai emporté « Jeunesse » de Pierre Nora. (Peut-être en fait parce que j’avais été passionné, en juillet, par « Les Années Louis-le-Grand », de Tubeuf). Une rencontre, certainement bien plus riche que si elle avait eu lieu en personne, ce qui aurait été possible. La lecture à peine finie, je l’ai recommencée (ce qui ne m’est encore jamais arrivé). Quelle vibration! Ces sept chapitres brillent comme autant de soleils dans un ciel de Van Gogh. DHH, ce petit livre de l’auteur des « Français d’Algérie » pourrait vous intéresser.

et alii dit: à

certaines personnes du milieu « médical » n’ont absolument pas honte de leur « dite maladie mentale » au point que cela semble du dernier chic de faire connaître aux copines et copains son diagnostic et d’envoyer les copains chez le psy s’en chercher un au moins pour les « bipolaires »

John B dit: à

Pourquoi, c’est votre cas etal?

John B dit: à

Eh, va donc,peepolepolaire!

et alii dit: à

je lissur la destruction des BAUMETTES:
, « ces prisons étaient petites et il y avait une proximité avec les personnels, une présence humaine ».
2 IGNE PLUS Haut, cette présence est explicitée:rats et cafards
si cela répond à Puck?

Janssen J-J dit: à

@ où le léZard à croisé le paysan de Paris…
anéfé, ce fut une magnifique rencontre !… C’était donc vous ?

et alii dit: à

J4AI CONNU beaucoup de personnes travaillant en milieu médical et qui se vantaient de leur diagnostic psy , de même que j’ai connu beaucoup de psys super formateurs en psy passé par des divans et des écoles, mariés entre eux, et qui étiquetaient volontiers leurs collègues et « dépendant-e-s d’eux -assistantes sociales, psychologues, et le tout avec des anecdotes un peu « croustillantes » sur ces dernièr-e-s; ce n’était pas très attirant, ni appétissant-repas à la cantine spéciale ; c’est la vie

et alii dit: à

2 lignes

Alexia Neuhoff dit: à

« Qu’est-ce qui nous fait ouvrir un livre plutôt qu’un autre lorsqu’ils sont quelques centaines… » Pour le commun des mortels, la question est « qu’est-ce qui nous fait ACHETER etc. », ce qui complique sérieusement le choix et peut éventuellement faire amèrement regretter les 25€ dont on s’est délesté. Car il y a des mauvaises pioches, des mauvaises surprises, de ces livres qui répondent tellement peu à nos attentes qu’on en interrompt la lecture, qu’on les jette sur le tapis, avec la rage du joueur qui n’a tiré que des cartes médiocres. Impossible de faire entrer un tel objet dans sa bibliothèque : il faut s’en débarrasser, l’abandonner sur un banc public, dans une boîte à livres sur un trottoir, un reste de sacralité empêchant de l’envoyer à la poubelle. Lorsque, de surcroît –il y a tellement à laisser et peu à prendre- une critique enthousiaste (une signature dont vous pensiez qu’elle correspondait plus ou moins à vos goûts et exigences) vous a mis sur le chemin de ce tocard littéraire, vous vous faites le serment de ne plus céder aux sirènes des rentrées, des nouveautés, d’attendre le conseil, le tuyau d’une personne de confiance. Après tout, rien ne presse.

John B dit: à

Et alii et son monde de foolie!
Yes! 😉

Pourmapar dit: à

Après tout, rien ne presse.

Oui, ne rien acheter, sauf urgence.

racontpatavi dit: à

sauf urgence

Cogito urgo sum! 🙂

B dit: à

Et alii, déformation professionnelle motivée qui plus est.

B dit: à

Il m’est arrivé de déchirer un livre d’un auteur que j’estime sans même l’avoir lu, de réduire des CD pour des raisons personnelles non musicales. Je ne regrette même pas l’argent inutilement dépensée. Le Ford est inégalement accueilli, niveau zéro jusqu’à l’encensement pour le Figaro. Quitte ou double!

B dit: à

Dépensé. Mes excuses.

B dit: à

Je crois aussi que certains lecteurs ne méritent pas les auteurs qu’ils lisent et citent, pour faire contrepoint à Sasseur et ses « tocards » qui ne seraient pas à la hauteur de attentes de leurs lecteurs.

B dit: à

Je vais remplacer Puck, nombreux sont ceux pour qui à mon avis il serait utile pour remettre leurs lignes d’aplomb de séjourner dans une cellule sans livres, sans musique, avec un bruit de marteau piqueur pour fond sonore au pain sec et à l’eau. Ce ne serait pas pire que Kafka et sa colonie penitencière.

Marie Sasseur dit: à

« on commençait à voir dans les drones la parade à toute les menaces de nos ennemis. »

C’est pas ce qu’on te demande.
On avait besoin d’un vrai groupie de M. Brant, pour résoudre ce qui est devenu un cold case.
Idéalement un super crack en telecom…
Sup Telecom, aurait été un plus, pour déchiffrer le dernier message téléphonique.

John B dit: à

B dit: à

Je vais remplacer Puck

Pfuiit!

Marie Sasseur dit: à

Déjà que son producteur ne s’est pas suicidé, comme relevé de ce matin dans un message très drôle, ça comme a faire beaucoup, je trouve.

John B dit: à

B dit: à

Je vais remplacer Puck

Mission impossible, le feuilleton où le message s’autodétruit juste après avoir été lu.

Marie Sasseur dit: à

Après c’est sur on peut nous enfler avec ce groupie de 8 ans, qui voit son idole chantante, comme une sirène tout droit sorti de la mythologie grecque ( Chypre, c’est sûr, c’est à côté de la Crête), mais avec moi, ça marche pas.

John B dit: à

mais avec moi, ça marche pas

Remplacez Puck vous aussi, ça nous fera une chorale!

Marie Sasseur dit: à

Sauf qu’il ne sait pas écrire toquard. No lui, ni ses fakes.

vedo dit: à

Alexia, oui il y de mauvaises pioches, et pour ma part, très rarement, je n’ai pas hésité à jeter à la poubelle certains (dont deux prix Goncourt). (C’est un choix personnel, pas un autodafé public). Mais qui ne risque rien…, et c’est un petit risque. Et dans une librairie, on peut feuilleter, et voir un peu. Mais quand ça marche, c’est tonifiant comme une bonne rencontre. Dans le livre de Nora, (écrit assez vite, il semble), certaines phrases percutent.

et alii dit: à

unepsychoogue avec laquelle je »copinais » ma raconta qu’un de ses copains, psy professionnel, avait assassiné sa compagne; il me semble que c’est un choix d’objet suicidaire

Jibé dit: à

Oui Alexia N, inutile de céder aux sirènes de la rentrée littéraire, « rien ne presse », ce n’est que l’occasion d’entendre parler de ces livres ici et là. Le problème, c’est que de plus en plus la critique n’est que de la promotion fardée -sous la signature de critiques éprouvés, qui sert la soupe de son propre éditeur ou copain, qui dit vraiment ce qu’il pense d’un titre? Ici, on devrait le faire, on le fait parfois. Moi, perso, hors mon domaine de compétence, je ne peut donner que des avis très très subjectifs -ce qui me touche, ce qui m’irrite, ce qui me tombe des mains. Est-ce que ça aide quelqu’un dans ses choix?
Bloom, qui m’a conseillé Pukhtu, de DOA, polar en Afghanistan, a tapé juste. Je file le tuyau, vous pouvez acheter si vous aimez le genre.

Jibé dit: à

je ne peuX, c’est mieux

Alexia Neuhoff dit: à

Les rentrées littéraires sont des marées d’équinoxe qui surchargent les tables des libraires et les pages des magazines de nombreux débris. Quelques jolis bois flottés parmi des monceaux de déchets. On sent chez nos amis critiques qu’ils fouillent là-dedans afin d’y découvrir (avant les autres) LE phénomène. Ainsi d’Elisabeth Philippe dans le dernier Obs. Deux pages « culture » consacrées à Jewish Cock. Un premier roman d’une Allemande, écrit en anglais. Katharina Volckmer, 34 ans, employée d’une agence littéraire de Londres. Résumé : « une Allemande se fait greffer un pénis juif. Il est question de genre, de sexualité et de la Shoah ». Je ne résiste pas à l’envie de vous copier les premières lignes de l’article : « Pour les non-anglophones dans la salle, commençons par un point de vocabulaire : en français, « Jewih Cock » (…) pourrait se traduire par « bite juive ». Mais l’éditeur français [Grasset] trouvait que c’était vulgaire et assez peu représentatif du livre. L’option verlan « teub de feuj » a un temps été envisagée. Mais non, décidément, « Jewish Cock » passe mieux. L’anglais apporte un peu de lubrifiant à cette provocation préliminaire. »
Plus loin, Jérôme Garcin, moins téméraire ou plus classique, fait l’éloge du dernier Nothomb. Son billet commence ainsi : « Chapeau, Amélie ! » et se conclut : « Champagne, Amélie ! ».

Janssen J-J dit: à

nous raconte pas ta vie à Famagouste, c’est pas ce qu’on te demande (ah bon ?). Une fois de plus tocarde, pas toquarde !… (ah bn ?) J4AI CONNU… unepsychoogue avec laquelle je »copinais » ma raconta qu’un de ses copains (ah bon ?). Je crois aussi que certains lecteurs ne méritent pas les auteurs qu’ils lisent et citent, pour faire contrepoint à Sasseur (ah bon ? lesquels de lecteurs ou d’auteurs ?) – Ce ne serait pas pire que Kafka et sa colonie penitencière (ah bon ? TVB, il comprenait pas le bon français) – Rien ne presse, Nora…
Bàv,

Pourmapar dit: à

Son billet commence ainsi : « Chapeau, Amélie ! » et se conclut : « Champagne, Amélie ! »

En fait c’est très bien résumé.
C’est ce que l’on retient de cette écrivaine lorsque l’on a jamais lu une seule ligne de ses livres et qu’on a discuté avec elle de façon fort sympathique à la foire du livre de Brive la Gaillarde où elle fait toujours un tabac.

et alii dit: à

on peut être ou avoir un copain-ou une copine-de bistrot, de bibiothèque, de pause au boulot, de bookclub, de shopping de fringues, etc; ce n’est pas nécessairement un ami de racontage de mézigue,ni un pote de club de gym ou d’échecs,(ou de blog?) à 1,2, ou 3 étoiles, c’est un copain, une copine, avec évolution si affinité

Alexia Neuhoff dit: à

Merci Jibé pour le tuyau. Je ne lis plus de polars même s’ils sont bien souvent plus captivants que les romans tout court. A mon tour (quitte à me répéter) de vous suggérer un rare bonheur de lecture (entre essai et récit) : Bruno Remaury, Le monde horizontal. José Corti, 176 p., 17€. 2019.

et alii dit: à

il y a des gens qui en tiennent pour « relation » et « fréquenter » c’est toute une histoire

et alii dit: à

la première fois que j’ai entendu dire « copine » entre deux femmes âgées, ce fut par la fille de l’une d’elles, qui était une commerçante à Paris dont le frère avait contracté le sida et avait été chez un psy qui l’avait mise à la porte; elle était trop manipulatrice et l’emmerdait; (elle m’emmerdait aussi, mais j’aimais ses produits

et alii dit: à

j’ai entendu un prof de philo et philosophe dire »il n’y a pas de « rapport »; ça me mit la puce à l’oreile;peut être qu’on s’intéresse à un livre pour cause de »relation »ou de « rapport » avec des questions qui nous trottent dans la tête, , même un mot un seul
qui ne nous lâche pas ;

et alii dit: à

oreille

Janssen J-J dit: à

mon histoire…, c de fréquenter une relation… Je me comprends mieux sans m’raconter ma vie… Mike Brandt, c’est pas moshé, c’est juste une marque de frigidaire. Bruno Remaury ? Retailleau, plutôt, non ? (l’histoire du lit vertical)… Appelle moi une fille, une copine avec affinité-zimale*** (ma bru canadienne ?). Demain mon autre soeur rosalie (née le 4 septembre 1951) aura 70 ans. Elle a peur de basculer dans la septentaine, c’est d’autant plus absurde que tout le monde y va. Alors, pourquoi se cabrer ainsi comme une bique ?

et alii dit: à

cette « curiosité », je la dirai « une attente indéfinissable » telle qu’on ne peut « lâcher prise »

et alii dit: à

« marque de frigidaire »:ça me fait penser à la blague de la mère qui fait un geste de salut chaque fois qu’elle passe devant le frigo!

et alii dit: à

c’est bizarre, ces prénoms américanisés, même en dehors du milieu du show;la bronia que je connaissais
se faisait appeler betty ;

et alii dit: à

alors, pourquoi la mère saluait-elle en passant devant le frigo?

Janssen J-J dit: à

@ la blague de la mère qui fait un geste de salut chaque fois qu’elle passe devant le frigo!
C’est une blague israélienne ?…

Janssen J-J dit: à

un frigo cache route ?

Janssen J-J dit: à

@ un prof de philo et philosophe
est-ce bien judéo compatible, Yanké ?

et alii dit: à

ça suffit, miss goyhave , la RDL? CE N’EST PAS L’eurovision et les vaches camarguez

Janssen J-J dit: à

Je trouve qu’on n’a pas assez parlé de cette romancière du Sud, qui eut pourtant autant de mérite qu’un Faulkner bien que beaucoup plus décalée dans le temps, comme me le disait la copine d’une amie…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eudora_Welty
Fait chaud à l’ombre de l’ordinateur… Bàv,

moralès sed laisse dit: à

les vaches camarguez

Encore un passage sur le gril!

Janssen J-J dit: à

les vaches landaises, putôt… bcp + sympathiques… ,
allez donc PRENDRE L’R, vous détendre un brin… Merci.
Quels sont vos romans de rentrez-dedans, au juste ?

Pourmapar dit: à

moshi-Moshi,

Ça tient à l’envers aussi.

D. dit: à

J’ai visité la nouvelle Samaritaine : c’est d’une effroyable tristesse. Le bâtiment a perdu toute son âme. Il est mort et bien mort. Des dizaines de stands de haut luxe international, tous déserts (vraiment déserts), où sont plantés des hôtes et hôtesses figés, tirés à quatre épingles et en surnombre. Ça m’a fait mal au coeur. Quelle profonde méconnaissance de Paris pour avoir permis une telle chose.
Bordel, n’importe quel monoprix aurait été dix fois plus à sa place ici que cette morgue. Et pourquoi tu ne l’a pas dit, Jazzi ?! Je suis certain que tu le penses aussi !

renato dit: à

De temps en temps, alors, l’obsession de ce que les autres pourraient voir là où moi, marchant et regardant, je ne vois rien.

Daniele Del Giudice, Le stade de Wimbledon

et alii dit: à

B,Explanation 2: Ghosts can’t say moshi twice!
alors ce sont des sorcières?

B dit: à

Non, ce ne peut être que des humains, je crois que la logique japonaise dit cela. Vous auriez une autre explication?

Janssen J-J dit: à

Aucune raison pour un erdélien normalement constitué, d’aller « visiter » la nouvelle Samar… Quoi faire d’autre… si on n’y va pas pour faire ses provisions ? c’est pas un musée.

Bloom dit: à

« Motto motto! » (Encore, encore!), citation de L’Empire des sens, du grand Nagisa Ōshima.

et alii dit: à

: « J’aimerais vous conduire jusqu’au point où l’on cesse de comprendre, où l’on cesse d’imaginer ; je voudrais vous conduire là où l’on commence à sentir. »

Dans les récits de Del Giudice, l’écriture gouverne une histoire où les premiers à être impliqués – à garder leur souffle suspendu – sont le narrateur et le lecteur, pions du suspens, héros du désir et du pari avec la mort. C’est justement de ce pari, de l’ironie qu’il requiert, que naît l’aventure.
https://www.seuil.com/ouvrage/l-oreille-absolue-daniele-del-giudice/9782020331371

Marie Sasseur dit: à

Billet
 » A propos, son titre est extrait de la chanson Un grand bonheur : « Si maintenant j’oublie mon île/ Si je regrette le soleil/ Et si les brunes ou bien les blondes me sourient…. ». Mais cela, nos fidèles lecteurs le savaient déjà. »

…que ce groupie de 8 ans est insupportable ?

C’est clair.

« Viens ce soir », on va voir les vachettes de Simone.

https://youtu.be/W6Utaje3D1w

et alii dit: à

La culture du neurchi est un phénomène majeur de l’Internet francophone : on en trouve sur tous les sujets possibles, à tel point qu’il existe une Coupe de France du mème depuis 2020.

Blagues sur la masturbation, demandes de conseils sur des modèles de jouets sexuels, images de Bob l’éponge en guise de métaphores des petits accidents inhérents au sexe
le monde

Jazzi dit: à

« pourquoi tu ne l’a pas dit, Jazzi ?! Je suis certain que tu le penses aussi ! »

J’ai dit que c’était devenu la vitrine de LVMH, D., et que l’on se croirait dans « Le Diable s’habille en Prada » !
Avec 1000 euros en poche, tu n’as pratiquement pas grand chose à acheter.
Et la partie la plus intéressante du bâtiment, sur la Seine, a été transformé en hôtel de luxe 5*****.
On n’y trouve plus tout, comme autrefois…

rose dit: à

Manu, les grands écarts, il connaît.
Passer du commissariat du 14 ème au Petit Nice au début de la corniche 💪.

https://www.instagram.com/p/CTWkSvjD8_g/?utm_medium=copy_link

Fin de journée, 18h30, douze fourgons de CRS doublent à droite direction quartiers nord (si 12 ces ds chaque, 144 mobilisés), suivis qq.mn après par un petit véhicule bleu urgence Gaz de EGDF.
À part ça, tout baigne.

Jazzi dit: à

« alors, pourquoi la mère saluait-elle en passant devant le frigo ? »

La mère d’un des mes amis, qui était un peu zinzin, enfilait un pull en laine quand elle devait aller ouvrir le frigo !

rose dit: à

Promets-moi que si je meurs en premier tu ne me mangeras pas.

Rien de sûr. Je préfère ne pas promettre.

Marie Sasseur dit: à

» A propos, son titre est extrait de la chanson Un grand bonheur : « Si maintenant j’oublie mon île/ Si je regrette le soleil/ Et si les brunes ou bien les blondes me sourient…. ». Mais cela, nos fidèles lecteurs le savaient déjà. »

Pas tous, et encore moins le savaient:

Erev shel Shoshanim, chantée en duo avec Nana Mouskouri

https://youtu.be/3b4A5qMcFgk

OZYMANDIAS dit: à

… hôtel de luxe 5 ☆☆☆☆☆.

et alii dit: à

jazzi
le frigo de la blague est un général électric, (pas un caporal )
bonne soirée

Marie Sasseur dit: à

(content de ne pas t’avoir connu, Mike)

Passou, c’est très très mauvais.

Inutilement méchant, pour vos  » fidèles lecteurs  »

« Parle-moi avec des fleurs, une vidéo illustrée par des photos de sa tournée auprès des soldats d’Israël pendant la Guerre de Kippour en 1973″

Vous trouverez bien  » le lien », tout seul.

Bonsoir.

Jazzi dit: à

Manifestement, Passou est passé à côté du phénomène Mike Brant.
Quand un chanteur a un tel charisme, il convient de s’interroger.
Moi ses chansons ne me faisaient pas rire mais plutôt vibrer et je les recevais au premier degré.
Il y avait une grande tristesse dans son regard.
C’était un vrai personnage romantique à la mode yéyé…

OZYMANDIAS dit: à

« Tu mènes une vie de spectre qui ne dérange personne et que personne ne dérange alors de quoi te plains-tu ? Arrête de gémir comme un damné et jouis plutôt de ta misère, ta large et salutaire misère ».
Mahmoud Taymour « La vie des fantômes ».

Janssen J-J dit: à

Connaissez-vous ce blog artistic ? Pourmapar et RPTV, je trouve formidable de le feuilleter de temps à autres, entre deux romans, les poules et la supervision quotidienne des travaux de terrassement agricoles…
https://www.thisiscolossal.com/
Bàv, Bon-soir.

Janssen J-J dit: à

@ Il y avait une grande tristesse dans son regard.
C’était un vrai personnage romantique à la mode yéyé…

Allons, allons, jzmn !,… c koi cte’ sentimentalité rétrosolidaire à 2 balles avec duconnasse Dutoquard, sur le dos de passoul, ast’heure ?
Plutôt aller voir du côté d’ABBA… tes cartes…, L’reviennent en force, d’après…, hein !
https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/pop/abba-decouvrez-i-still-have-faith-in-you-leur-premier-single-depuis-40-ans_4758615.html

Jazzi dit: à

A propos des ricanements de puck et de Paul Edel sur les romans d’auto fiction versus les romans d’imagination, cet extrait de « La Chartreuse de Parme » de Stendhal sur Fabrice Del Dongo :

« Le raisonnement de Fabrice ne put jamais pénétrer plus loin ; il tournait de cent façons autour de la difficulté sans parvenir à la surmonter. Il était trop jeune encore ; dans ses moments de loisir, son âme s’occupait avec ravissement à goûter les sensations produites par des circonstances romanesques que son imagination était toujours prête à lui fournir. Il était bien loin d’employer son temps à regarder avec patience les particularités réelles des choses pour ensuite deviner leurs causes. Le réel lui semblait encore plat et fangeux ; je conçois qu’on n’aime pas à le regarder, mais alors il ne faut pas en raisonner. Il ne faut pas surtout faire des objections avec les diverses pièces de son ignorance. »

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