de Pierre Assouline

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La République des livres
Trois pépites de la rentrée

Trois pépites de la rentrée

De livre en livre, Sylvain Prudhomme surprend. Son ton décalé, nonchalant, glandeur a un charme fou. Cette fois, avec Par les routes (304 pages, L’Arbalète), l’histoire d’un autostoppeur, comment il est entré dans la vie du narrateur, comment il en est sorti et comment il y est revenu. Une sorte de road-movie plein de rencontres (ici un extrait).

Le travail sur la langue parlée est très réussi, ça sonne vrai sans vulgarité ni relâchement. C’est un livre plein de livres mais quels ! Les Géorgiques de Claude Simon, Pour un Malherbe de Françis Ponge, Le Grand passage de Cormac McCarthy. Classe ! En même temps, ça n’est jamais un roman cultivé ni cuistre. D’autant que Marie, elle, est obsédée par un roman de l’italien Marco Lodoli qu’elle doit traduire. Et surtout par l’incipit de L’Education sentimentaledans lequel Flaubert parle de « la mélancolie des paquebots ». Cette expression magnifique, j’en aurais fait le titre du roman même si elle n’a rien à voir avec son propos. Le héros projette d’inventer un instrument appelé « le vidomètre » : ça devrait servir à mesurer les degrés de vide rencontrés au cours de ses voyages. Son humour est savoureux :

« Le plus fou, c’est que même les conducteurs qui s’arrêtent pour me prendre en doutent. Je suis dans leur voiture et ils me demandent très sérieusement : Mais ça marche encore le stop ? ».

C’est l’anti-Blablacar où l’on se choisit. Cet autostoppeur est un type qui aime vraiment les gens, il veut les connaître à chaque fois comme s’ils s’apprêtaient à disparaître. On sent que l’auteur doit être passé maitre dans l’art de ne rien faire. Tout cela baigne dans l’ambiance de Famous Blue Raincoat, chanson de Leonard Cohen que l’on souhaite à tou.s..t.e.s (on n’est jamais trop prudent) d’écouter avant de mourir. C’est un très agréable roman sur la vie qui passe, le temps qui s’en va et c’est bien comme ça.

Attention au titre UnPur (224 pages, 18 euros, Belfond), c’est bien UnPur en un seul mot. Pas un jeu de mots ni un calembour mais une façon d’annoncer que cette histoire va être si nouée, si puissamment tressée par Isabelle Desesquelles, qu’elle en sera oppressante. Aussi violent que l’exige la situation.

L’antihéros s’appelle le Gargouilleur. Un homme qui n’aurait pas dû naitre. Il n’a pas d’autre nom. C’est un pédophile. Un ogre à la Fourniret. On le suit dans sa chasse aux enfants. Vingt et un à son tableau. Il les vole puis les tue. Pour l’aider, il garde de force l’un de ceux qu’il a ravis afin de lui servir d’appât. Il devient son favori. Ca durera cinq ans. Assez pour que « l’enfantôme » se demande si au fond, ce n’est pas lui le monstre. Ca se passe entre Bari, Venise et le Yucatan. Le tueur tient officiellement un double rôle auprès de lui : père et professeur. C’est une fable moderne dans laquelle l’ogre est le prédateur qui dit pourquoi l’enfant ne se révolte pas, pourquoi il est par nature faible et soumis.

Elle dit surtout en quoi la famille est une masse si fragile et friable. L’auteure donne la parole à l’enfant, l’infans celui qui n’est pas doué de parole. Après le père, la mère se suicide. Les deux pendus à un arbre. La victime devient bourreau. C’est lui que l’on juge pour complicité et pour meurtre, puisqu’il a fini par tuer le prédateur à coups de ciseaux. Il est acquitté bien qu’il ne croit pas lui-même à son innocence. Quand la victime se sent devenir bourreau, tentée de réitérer, reproduire le Mal subi.

C’est un roman de l’inavouable, étude en profondeur de ce que peut signifier l’emprise d’un esprit sur un autre, l’incarcération mentale, dénué de tout voyeurisme où d’autres se seraient vautrés. Le réel a ses frontières que la narratrice dit ne pas avoir franchies. « Quand l’enfance nous est arrachée, quel humain cela fait-il de nous ? ». Tout cela est raconté dans une langue très maitrisée. L’horreur est écrite mais jamais décrite, toute en suggestions, sons et gestes, ce qui n’en est que plus terrible. Le récit, d’une grande force, est parfaitement composé. Impressionnant.

 Après le coup d’éclat de son premier roman Fugitive parce que reine l’an dernier (et un accueil critique et public aussi important à l’étranger qu’en France), il était difficile d’ignorer le nouveau roman de Violaine Huisman Rose désert (236 pages, 19 euros, Gallimard). Les deuxièmes romans, on le sait, portent malheur : ils ne marchent jamais. Je conseille souvent au primoromanciers d’écrire directement leur troisième roman mais ils ne m’écoutent jamais. Violaine la narratrice (eh oui, comme l’auteur, et alors ?), qui travaille pour un agent littéraire, s’est mise en tête de traverser le désert du Maroc au Sénégal après un chagrin d’amour (faut-il qu’il soit puissant pour aller du côté de Dakhla !). Mais ca se passe en fait entre Marrakech, Nouakchott et New York (ici un extrait).

C’est l’occasion d’un retour sur elle-même centré sur ses rapports avec les hommes, ses aventures érotiques et si des poncifs sur la femme blanche en Afrique affleurent, ils sont aussitôt pulvérisés par l’autodérision. Les pages 140/141 sur une exposition où elle est frappée par un Twombly en disent centre fois plus sur l’art contemporain que les franchouillardises de La Carte et le territoire. Tout le long de son périple se dessine en creux le terrible portrait de sa mère destructrice assez frappadingue, des relations qu’elle entretient avec elle et des rapports de force imposés pour se libérer d’elle. Au bout du bout, sa quête d’identité (auberge espagnole de la rentrée) la mènera à découvrir des origines bien enfouies…

Si le récit de cette fuite m’a emballé, si j’y ai pris un plaisir fou, c’est en raison du ton de l’auteure. Cru, direct, drôle, coupant. Quelle énergie dans cette prose qui ne se pique pas de poésie ! (ca devient rare). Nul doute qu’il y a là une voix et qu’on n’a pas fini de l’entendre.

(« A protester in Whitehall, London, during the Cuban missile crisis in 1962 ». Photo Don McCullin)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 162 Réponses pour Trois pépites de la rentrée

Janssen J-J dit: à

@ bordeaux-chénelle, l’avez déjà dit… gâtez-vous aussi ?

et alii dit: à

pour chirac, faute de NOTRE Dame, la messe sera à Saint Sulpice

Chaloux dit: à

Il ne fallait pas moins qu’un expert en la matière (Frédéric Martel auteur de « Sodoma ») pour critiquer le millier de pages du « Journal intégral » de Julien Green. Résultat : du cul, du cul, du cul !

Le pauvre homme.

Bloom dit: à

Chirac et Mitterrand pourront se la rejouer en toute quiétude ad infinitum. En revanche, avec Robert Boulin, cela risque d’être un peu moins consensuel…
Le discours du Vel d’Hiv, le refus du guêpier irakien via le poète de Villepin et le Quai Branlette, moments lumineux d’une carrière tendance globalement sombre.

renato dit: à

Encore le vélo !

Jazzi dit: à

Etonnant, MS !
Chirac était la réincarnation d’un personnage japonais du théâtre Kyôgen du XVIIIe siècle ?

Marie Sasseur dit: à

Le masque est un authentique masque en bois recouvert d’une couche de plâtre et teint, daté de la fin du XVIIIe siècle et rapporté par le célèbre voyageur toulousain Georges Labit d’un de ses voyages. Il fait partie de la collection du musée Georges-Labit de Toulouse.
Le Parisien

Delaporte dit: à

La vraie passion de Chirac, c’était le Japon. C’était un amateur de sumo, par exemple. Les Japonais idéalisent un peu Chirac, sous le prétexte que le président français était fasciné par leur culture. C’était un bon côté de Chirac, une passion qu’il dissimulait soigneusement, et qui a donné le quai Branly. Cela remontait à loin, comme le confirme une coupure de presse japonaise, publiée par Le Monde :

« Le quotidien centriste Mainichi rappelle les deux tournois de sumo qu’il avait organisés en France en 1986, lorsqu’il était maire de Paris, puis en 1995, alors que les champions de cette discipline se déplacent très peu à l’étranger. »

Jazzi dit: à

« Le discours du Vel d’Hiv, le refus du guêpier irakien »

La règle claire, nette et précise du refus d’alliance quelconque avec le Front National, Bloom !
Paris, en ce temps-là était propre et ses jardins prospères et beaux…

Pat V dit: à

 » J’ai voulu composer de grands panneaux muraux. De purs panneaux de texte qui soient comme du temps écrasé, condensé, cristallisé. Des tranches de temps qu’on puisse embrasser d’un coup d’œil.

Je suis allé acheter des toiles. J’ai commencé à les enduire de blanc. J’ai pris un pinceau plus fin, je l’ai trempé dans un petit pot de peinture jaune vif, lumineux comme du pollen. Sur le blanc d’une toile je me suis mis à recopier le début de mon texte. J’ai tracé une ligne entière puis une autre. J’ai vu le rectangle commencer à se couvrir de doré dans sa partie supérieure. »
Sylvain Prudhomme Par les routes page 59.
Il y a bien des « reliefs » de Claude Simon, celui de Tryptique!

D. dit: à

Lundi je mangerai des la, tête de veau en mémoire de Jacques Chirac.

D. dit: à

J’aime bien le musée du Quai Branly.
Par contre il est dangereux, il faut le savoir. Il renferme cetaines oeuvres habitées par des démons extrêmement dangereux.

Paul Edel dit: à

Clopine, vous êtes bien muette sur ce qui se passe à Rouen..

D. dit: à

Franchement renato vous, trouvez ça beau ?!

Jazzi dit: à

« ce qui se passe à Rouen.. »

ça doit moins bien passer que le suppositoire Chirac, Paul !

Jazzi dit: à

« Il renferme cetaines oeuvres habitées par des démons extrêmement dangereux. »

D’autant plus furieux, qu’ils ont été déplacés de leurs lieux sacrés d’origine !

D. dit: à

 et le Quai Branlette, 

…euh… celui d’Orsay ou l’autre ?

D. dit: à

Exactement Jazzi, mais ne prenez pas ça à la légère. Si vous passez devant ces objets avec neutralité et une certaine déférence il ne vous arrivera rien, mais ne vous avisez pas de défier, moquer ou insulter. Évitez aussi d’y emmener des enfants non baptisés ou des femmes enceintes.

Jazzi dit: à

Le musée a été fatal à Jacques Chirac en personne, D. !
Un extrait de l’un de mes ouvrages sur Paris :

Musée du quai Branly-Jacques Chirac
37, quai Branly
Tél. : 01 56 61 70 00
RER C : Pont de l’Alma ou Champ de Mars et métro : Alma-Marceau, Iéna, Ecole-Militaire ou Bir-Hakeim
http://www.quaibranly.fr

Le musée du quai Branly a été aménagé à l’emplacement de l’ancien Garde meuble national, conformément à la volonté du président de la République Jacques Chirac.
Dessiné par l’architecte Jean Nouvel, il a été inauguré le 20 juin 2006.
Ce musée, appelé un temps des Arts premiers, dit également musée des arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, a pour but d’initier le public aux diverses civilisations et cultures non occidentales.
Les collections réunies en ces lieux comptent plusieurs centaines de milliers d’objets originaires de tous les continents, à l’exception de l’Europe. Ils sont majoritairement consultables en ligne, et 3500 d’entre eux sont savamment mis en scène et présentés en permanence au public sous un éclairage tamisé.
C’est ainsi que, tout en suivant un long parcours sinusoïdal, le visiteur découvre ici, dans une semi pénombre et une atmosphère sacralisée : des masques et tapa océaniens, des costumes d’Asie, des instruments de musique ou des textiles d’Afrique, des totems ou des coiffes en plumes d’Amérindiens…
Un rêve d’ethnologue, professionnel ou amateur !
Le musée du quai Branly est aussi tout un petit monde en soit où il est possible de se cultiver, se distraire, se délasser, se restaurer.
Des expositions très appréciées y sont régulièrement organisées, telles Tatoueurs, Tatoués (2014-2015), L’Inca et le Conquistador (2015) ou Sepik, Arts de Papouasie-Nouvelle-Guinée (2015-2016).
Des visites guidées, conférences, projections de films et même des cycles thématiques de l’Université populaire, dirigée par la philosophe et romancière Catherine Clément, y sont également proposés.
Une médiathèque, riche de 180 000 ouvrages, et une grande librairie-boutique décorée de peintures aborigènes, du côté de la rue de l’Université, ajoutent à l’agrément des lieux.
Enfin, mentionnons encore le jardin, de près de deux hectares, conçu par l’architecte-paysagiste Gilles Clément, qui forme un superbe écrin de verdure autour du musée, prolongé par le mur végétalisé conçu par Patrick Blanc, composé de 15 000 plantes cultivées de 150 espèces différentes, qui recouvre la façade du bâtiment de cinq étages abritant l’administration du musée, côté quai Branly.
Sans oublier les deux sites de restauration : Le café Branly, situé dans le jardin, et le restaurant Les Ombres, sur la terrasse du musée.

Bérénice dit: à

Bloom,je m’interroge sur les raisons qui ont poussé à la censure des échanges. Pensez vous que si vous mourriez en laissant une famille, des amis qui vous ont aimé, ceux ci apprécieraient qu’à peine votre corps refroidi , des gens viennent pépier au mieux, salir votre mémoire au pire? Ce commentaire ne passera peut être pas, ils s’effacent depuis hier soir . Le votre ressemble à un point de rappel.

Delaporte dit: à

« Lundi je mangerai des la, tête de veau en mémoire de Jacques Chirac. »

Les charcutiers devraient la distribuer gratuitement, un peu comme pour le jour des obsèques de Victor Hugo où les prostituées de Paris n’ont pas fait payer leurs clients.

Janssen J-J dit: à

Vu AU nom de la terre. d’Edouard Bergeon, un très bon film. Une scène ressemble à un passage de Sérotonine (MH) sauf que là, on a la trame complète. Anthony Bajon est un jeune acteur formidable. Les trois générations des paysans… assurément campées par de bons acteurs (Fusu, Canet), quoique dans des portraits un poil stéréotypés, un allure un peu didactique. Person, j’aurais sans doute évité Barbara et Bob Dylan, pour respirer et ne pas s’asphyxier. Mais enfin, une petite larme ne fait jamais de mal aux yeux, bien au contraire. On était en 1999 et les paysans n’étaient pas encore envahis par les mulots dans leurs John Deere ou Massey-Ferguson. (N’avaient pas encore eu besoin d’uploader leurs tutos pour s’entrainer à la renconversion de la 4e génération porteuse d’agriculture virtuelle.

Janssen J-J dit: à

Rufus, plutôt…

Dubruel dit: à

Posté ce matin chez Assouline, effacé ! Préavis de grêve ?
Branly, on doit au moins ça à Chirac. Le père de Stéphane Braunschweig (d’après déduction de ses amitiés avec Philip Roth et Wiseman) a raconté sur RDC qu’il a adouci la mort de Tarkovski grâce à son amitié avec Schwarzenberg, le grand oncologue de l’époque. A verser au crédit !
Twit ‘Martel’ d’Assouline poilant. Art, 25 ans, a smatché gayment chez Annelise. Le chercheur France Cul va pas plaire non plus à mes lycéens homos; has been.

renato dit: à

Seulement les peu civilisés s’en prennent à l’apparence physique des gens.

Dubruel dit: à

a adouci la mort de Tarkovski grâce à son amitié avec Schwarzenberg,
Chirac ! crains de ne pas avoir été clair.

Dubruel dit: à

Lui et Reagan entretenaient un hélicoptère à disposition pour visiter Tarkovski malade.

Ed dit: à

D. dit: 27 septembre 2019 à 15 h 16 min
L’indécence de gros-tas de thon :

C’est toi qui est indécent et cheum.

et alii dit: à

un petit monde en soit où il est possible de se cultiver,
allez-y apprendre le swat-hillico ou la différence entre le soi et les autres ;adieu la famille friande d’imbéciles brevetés RDL

Jazzi dit: à

« un petit monde en soit »

Et pourquoi pas en soie, pendant qu’on y est, et alii !

et alii dit: à

chirac et madame envoyaient leurs attachées de presse dans des séminaires de philo et sciences humaines;et elles nous en parlaient à l’heure du café de première main;d’autres personnes aussi!alors les erdéliens peuvent se la jouer sumo et guerre de « sumothrace » pour faire « cultivés » ça ne prend pas comme ça!

Janssen J-J dit: à

J’apprends, dans les passionnants « Mémoires vives » d’Edward SNOWDEN, tout plein de choses nouvelles. Par exemple, « le nombre de Dunbar ».
_____________
(wikipedia, pour résumer l’info) : Le nombre de Dunbar est le nombre maximum d’individus avec lesquels une personne peut entretenir simultanément une relation humaine stable. Cette limite est inhérente à la taille de notre cerveau impliqué dans les fonctions cognitives dites supérieures, le néocortex.Ce nombre est estimé par l’anthropologue britannique Robin Dunbar entre 100 et 230 personnes1 et a une valeur admise en pratique de 150 personnes. Ce nombre provient d’une étude publiée en 1992 par le chercheur Robin Dunbar. Dans cette étude, il analyse la taille du néocortex de différents primates et la compare au nombre d’individus de leurs groupes respectifs. Il a ainsi extrapolé ses résultats afin de déterminer un nombre maximum pour la taille d’un groupe d’humains. Ce nombre ne devrait donc théoriquement pas dépasser 150 individus. Au-dessus de ce nombre, la confiance mutuelle et la communication ne suffisent plus à assurer le fonctionnement du groupe. Il faut ensuite passer à une hiérarchie plus importante, avec une structure et des règles importantes (on le voit par exemple à l’échelle d’un pays et de son gouvernement). Dunbar indique par ailleurs que le langage que nous avons collectivement développé joue un rôle important dans notre capacité à entretenir des relations sociales avec environ 150 personnes. En effet, le fait de pouvoir parler à plusieurs individus simultanément permet d’établir des rapports efficaces et durables entre nous tous).
On comrpend mieux les raisons des limites que s’imposent les erdélins addicts, pour discuter et s’identifier dans le commentarium, ils ne saurraient pas réagir à plus d’une cinquantaine d’alter.
____
Dommage que les éd. du Seuil aient confié la traduction française du bouquin d’ES à deux jeunots qui n’éprouvent pas toujours le besoin de tout traduire en bon québécois. Et du coup, on reste un rien agacés de pas toujours tout comprendre, alors que son affaire est limpide et fort bien menée pour le suspense… la trajectoire et les risques pris par (St) Snowden furent proprement hallucinants…
Pour les gens pressés, je conseillerais la 3e partie, le moment-clé des conditions matérielles réunies pour le passage à l’acte où on voit comment le Rubik’scube a joué un rôle surprenant. En effet, les fichiers photographiés avec un smartphone ont transité sur des cartes mini SD et micro SD y cachées pour s’exfiltrer de la NSA. Oui, un thriller insensé du plus grand de nos bienfaiteurs des temps futurs… avant de sombrer dans l’effondrement général de l’espèce humaine.

et alii dit: à

J’apprends, dans les passionnants « Mémoires vives » d’Edward SNOWDEN, tout plein de choses nouvelles. Par exemple, « le nombre de Dunbar ».
je l’ai déjà signalé à la RDL

Marie Sasseur dit: à

L’esbroufe qui consiste à utiliser la photocopieuse, pour se faire passer pour un connaisseur de Ricoeur, ne suffit certes pas pour faire un bon président.

et alii dit: à

il ya aussi le cash misère et soie!demabdezà guy bedos!

et alii dit: à

demandez

Clopine dit: à

Ce qui se passe à Rouen, Paul, c’est que les messages « rassurants » de la Préfecture n’arrivent par à calmer l’inquiétude légitime des habitants, sur fond d’air qui sent l’oeuf pourri, la pollutino de la Seine et la suie noire qui tache tout. Mais je peux aussi vous raconter ce qui se passe en Bray, qui s’est pris de plein fouet le nuage : la pluie tombée hier matin était noire et huileuse. Les potagers sont contaminés, les éleveurs sont « conseillés » de garder leurs bêtes en confinement, alors même qu’à cause de la sécheresse ils ont déjà dû entamer les fourrages d’hiver, comment donc vont-ils pouvoir tenir ? Mystère. Les apiculteurs se mobilisent et nous demandent de prélever des abeilles afin d’estimer les dégâts, mais Clopin n’est pas là et même si je peux mettre sa combinaison, vaincre mes appréhensions et y aller, j’ai trop peur de faire une bêtise et de blesser une ruche – ça attendra son retour demain… Les copains de l’A.R.B.R.E. (association rurale brayonne pour le RESPECT de l’environnement)ont collecté des échantillons de flotte (gris clair, chez moi, hier matin à 11 heures), et mon voisin René a essuyé ses feuilles d’épinard au sopalin : un jour après et malgré la pluie qui a lessivé le sol toute la journée d’hier, les résidus noirs ressortent encore. Idem pour les laitues et je n’ose, pour ma part, imaginer ce que ça va être rageant de détruire les trois belles lignes de poireaux. J’aimerais aussi savoir si nos carottes risquent quelque chose, et je suis anxieusement des yeux les quelques papillons qui survivaient encore chez nous,ainsi que la petite famille d’écureuils qui habitent la haie la plus proche de la maison. J’ai empêché Pile-Poil, toute la journée d’hier, de laper l’eau des flaques, mais je ne peux pas le surveiller constamment. Et les copains de Saint-Saire ne sont pas allés à Rouen ni hier, ni aujourd’hui : eux aussi, comme les vaches, sont confinés.

OUI MAIS Y’A PAS DE VICTIMES ET LA PREFECTURE EST TOTALEMENT RASSURANTE ; c’est juste des « mesures de précaution », qui force les rouennais à garder, pour le deuxième jour consécutif, leurs enfants chez eux…

Et parfois je me tourne dans la direction de Dieppe… Vu la vitesse et la force avec laquelle le nuage pollué s’est abattu sur le pays de Bray (on se l’est vraiment mangé de face, il paraît qu’hier en soirée c’est dans le Nord que ça a commencé à huiler noir un peu partout), je me demande combien de temps le nuage radioactif dégagé par un incendie de Paluel ou de Penly mettrait pour venir jusque chez nous ? (ah, c’est vrai, j’oubliais que les nuages radioactifs s’arrêtent aux frontières, j’oublie toujours ce détail).

AH MAIS OUI MAIS BON ON NE POUVAIT PAS LA FERMER CETTE USINE VU QU’IL Y AVAIT 400 EMPLOIS (de merde) A LA CLE.

ET IL N’Y A PAS DE VICTIMES VOUS ALLEZ QUAND MËME PAS RALER POUR QUELQUES HECTARES DE TERRE POLLUES ET UN PEU DE FAUNE ET DE FLORE ENDOMMAGES QUOI MERDRE

Ma colère le dispute à mon inquiétude et mon abattement. Et je sais désormais quelle gueule elle a, ma colère : elle est noire, et huileuse.

christiane dit: à

Jazzi – 14h30
Très belle évocation. Il y aurait beaucoup à dire sur son architecture mais l’essentiel est ce qui nous est offert dans ce musée. (Le musée sera d’accès gratuit pendant 10 jours.)
J’ai retrouvé l’article de 2006 (inauguration) où mon attention s’est portée sur les invités.

Pas de signature pour tous ces objets passeurs d’énergie qui composent un univers onirique et ésotérique si raffiné.
Je me suis arrêtée longuement devant la vitrine contenant les pierres à trois pointes (Saint-Domingue /Les grandes Antilles) de la civilisation taïno. Perfection de ces trigonolithes ou zemi (que n’aurait pas reniés Brancusi) qui unirent dans un même émerveillement Jacques Chirac et Jacques Kerchache.
Aujourd’hui, on les regarde comme des sculptures admirables mais leur fonction originelle étaient souvent funéraires ou chamaniques et accompagnaient le mort dans son voyage.
Admiré aussi les duho, ces sièges prestigieux formés d’un même bloc et taillés en figure d’animal, pattes courtes et queue relevée pour servir de dossier d’une telle perfection plastique.
Beaucoup de traces de sacrifices humains dans le secteur de la méso-Amérique. (Amélie Nothomb n’y survivrait pas !)
Entrant dans celui des Andes et de l’Amérique centrale, comment ne pas penser à ces soudards assoiffés de richesse et de gloire et de leurs actes : hommes capturés, femmes violées, temples et sanctuaires pillés. Les galions emplis de bijoux d’or et d’argent donneront envie à d’autres navigateurs de s’approprier cet El Dorado et ne laisseront que misère, maladie (peuples décimés par la variole), conversion assassine et mort d’une civilisation. Un XVIe siècle sanguinaire et violent.
Enfin, il y aurait tant à dire, à penser…

P. comme Paris dit: à

« chirac et madame envoyaient leurs attachées de presse dans des séminaires de philo et sciences humaines;et elles nous en parlaient à l’heure du café de première main »

Vous étiez déjà en maison de retraite ?

Clopine dit: à

ET JE VOUDRAIS AUSSI QU’ON M’EXPLIQUE A PARTIR DE QUEL MONTANT DE PROBABILITES UN ACCIDENT CESSE DE L’ETRE.

et alii dit: à

P. comme Paris dit: 27 septembre 2019 à 17 h 26 min
CONNARDl’attachée de presse de madame chirac s »était fait copine avec une dame italienne qui courait les séminaires et invitait chez elle ; elle se fait livrer des orchidées pour sa terrasse et avait une histoire de sculptrice et aussi dans la mode;elle avait travaillé chez Barthes et perdu son mari ;elle se distrayait à l’étude ,faute de faire psy

et alii dit: à

se faisait livrer

et alii dit: à

QUEL MONTANT:vous êtes sure que c’est « montant » et pas « seuil »

D. dit: à

A ce que je vois chez Clopine tout baigne dans l’huile.
Faudrait voir le taux de molécules organiques cancérigènes dans ces dépôts noirs. Et éventuellement de métaux lourds.
Il faut des résultats d’analyse, quoi.

Delaporte dit: à

Quand j’entends « tête de veau », ce n’est pas à Chirac en priorité que je pense. Je pense déjà au plaisir gastronomique intense (intense !) que je vais prendre. Je ne suis jamais déçu par la tête de veau. Je suis toujours ébloui et époustouflé ! En second lieu, la tête de veau me fait penser à L’Edication sentimentale de Flaubert, où elle surgit comme un code secret que des initiés (d’extrême gauche) se refile les luns les autres, pour dire qu’ils appartiennent à la même confrérie. Je suis sûr que Flaubert devait aimer la tête de veau, qui est un mets « hénaurme » ! Il l’a inscrite dans L’Education, c’est la preuve. On est bien loin de Chirac. Tout ça me casse les couilles. Qu’on l’enterre et qu’on n’en parle plus !

et alii dit: à

j’ai oublié le » nom de l’italienne , mais il me reviendrait si je lis quelque mot approchant;j’ai retrouve l’adresse parisienne de la dame que fleurissait chirac qu’elle avait rencontré dans une piscine exotique, où elle avait fui la « malveillance d’un clergé supposé instruire son fils

D. dit: à

Faudrait mesurer aussi les PCB (polychlorobiphényles).

Paul Edel dit: à

merci Clopine pour votre état des lieux. la population de Rouen devrait se rassembler et demander des comptes à la préfecture et aux services de santé de la région.

P. comme Paris dit: à

Le « CONNARD » se marre lorsque vous dégoissez sans copier/coller.

Delaporte dit: à

Les Chirac passent, la tête de veau demeure !

et alii dit: à

27 septembre 2019 à 17 h 38 min
il faudrait que des analyses soient faites par deD expertS indépendantS;les journalistes scientifiques peuèvent en conseiller

et alii dit: à

peuvent ! aujourd’hui, c’est assez banal

closer dit: à

Je comprends parfaitement la colère de Clopine. Sa description de la situation est effrayante. Le risque zéro n’existe pas, mais l’attitude désinvolte des « autorités » devant ce désastre est incompréhensible…Et comme en plus Chirac occupe toute l’actualité depuis 24 heures…

et alii dit: à

le connard devrait apprendre le français : dégoissez;il rirait peut-être moins au début en sondant son ignorance

et alii dit: à

j’imagine que la presse scientifique enverra rapidement des articles sur ces huiles, les risques pour la terre et que Clopine surveille ça

D. dit: à

Alors, Delaporte, nous ne sommes pas d’accord sur tout. Oui la, tête de veau est un délice, une sorte d’ambroisie. Et oui je pense à ce regretté Jacques Chirac quand je pense à la tête de veau. Oui.
N’ayant jamais quoi que ce fut sur Flaubert, et n’ayant pas l’intention que ça change, je ne me prononcerai pas sur la question.

et alii dit: à

un nomcompétent pour Clopine
Sylvestre Huet (né le 29 octobre 19581) est un journaliste français spécialisé dans les sujets scientifiques. Journaliste à Libération à partir de 1995, il anime dès 2008 le blog {sciences²} hébergé par le journal, jusqu’à son départ du quotidien en janvier 2016. En mai de la même année, l’activité du blog reprend sur la plateforme du Monde.

closer dit: à

Que s’est-il passé sur la RdL entre le 26/9 à 21h43 et le 27/9 à 12 heures?

D, avez-vous une hypothèse?

P. comme Paris dit: à

dégoisser :

(Vieilli) (en parlant des oiseaux) Chanter, gazouiller.
(Familier) Débiter plus de paroles qu’il ne faut et avec volubilité. …
(Figuré) Dire du mal, ergoter, jaser, cancaner, médire.
(Péjoratif) Parler, raconter.

et alii dit: à

ce n’est pas médire de souligner qu’il y a des gens compétents pour supporter des questions pertinentes , comme celles de Clopine sur les huiles et la terre!
les autres erdéliens qui ignorent l’orthographe et la prononciation d’usage en français, si c’est leur langue maternelle, c’est leur problème! et quand en sus, ils n’ont ni savoirs , ni imagination, ils risquent trouver ce à quoi ils s’exposent en milieu mal connu d’eux ;

et alii dit: à

dégoiser prend un seul S ET ANGOISSE en prend deux!

renato dit: à

À propos de tête de veau : bien chaude, une pincée de gros sel, deux pommes de terre cuites à l’eau, une tranche de pain complet, un verre de vin rouge — bourguignon ou piémontais, c’est selon — ; bon, maintenant, l’âge aidant, j’ai arrêté la viande, mais ça reste un bon souvenir.

***

À propos de betteraves : 2 cuillères d’huile d’olive, 1 de vinaigre, 2 gousses d’ail pressées, sel, poivre — laisser reposer deux ou trois heures.

***

À propos de « se taper », j’ai entendu « se taper une bière » et « se taper une nana ». Dois-je comprendre qu’il s’agit de corvées ?

Paul Edel dit: à

Notons la présence d’esprit du Journal « Paris Normandie », organe de presse écrite, qui n’a pas titré sur la mort de Chirac en » Une » mais sur cet accident industriel grave.

et alii dit: à

comme je crois redoutable cette rhétorique de « la famille », je ne veux pas m’intégrer à celle des erdélien-ne-s, aucun-e-s ,ni les tatas, ni les tontons; ce n’est pas ma tasse de thé, ce » genre » travail -ici on cherche des emplyé-e-s il parait- (je ne postule pas- famille, patrie!et suicides en bout de course! (voir le billet)non merci aux bisous , mains tendues et le reste dont je ne veux rien savoir
il parait que le président qui vous occupe tant n’avait jamais trois sous en poche et que c’était son chauffeur qui avançait en cas d’urgence

et alii dit: à

dans let: 27 septembre 2019 à 18 h 27 min
il ne se « tapait pas », il « tapait »
mais a rester en cuisine on dit aussi se farcir!

et alii dit: à

ça reste à voir qui dit ça et quand, renato!
on dit aussi se la faire

et alii dit: à

, ça sonne vrai sans vulgarité ni relâchement
mais peut-être est-ce un conseil aux erdélien-ne-s
qu’avance notre entraîneur P.Assouline; et même pour les liens ?

Jean Langoncet dit: à

On s’est bien marré à l’évocation du souvenir de la « droite républicaine » qui semblait resurgir de nulle part et en particulier à l’évocation de la figure de Jack Allgood qui fit tant pour promouvoir l’usage du français dans les administrations ; with Love
https://www.youtube.com/watch?v=bs5ZOcU6Bnw

renato dit: à

Mont Blanc : « Le glacier de Planpincieux n’arrête pas sa course: « Il continue de glisser de 35 à 40 centimètres par jour » »

Bloom dit: à

Bloom,je m’interroge sur les raisons qui ont poussé à la censure des échanges.

Peut-être me suis-je un peu trop lâché. Une chose est sûre,nous sommes d’étranges animaux: en ce qui me concerne, la mort de Chirac en a touché une sans faire bouger l’autre, alors que j’avais été très ému à l’annonce de la mort de Mitterrand (mes élèves de ZEP à Gennevilliers avaient les larmes au yeux).
Et pourtant, c’est Chirac qui a dénoncé la responsabilité de l’État français dans la rafle du Vel d’Hiv alors que Mitterrand, ancien fonctionnaire de Vichy et proche de René Bousquet, n’avait visiblement pas entendu parler des lois anti-juives…

Jean Langoncet dit: à

@ettali
Rien sur Marie-France Garaud ?

et alii dit: à

je pense encore à Clopine qui semble avoir l’intention d’attaquer : il faut qu’elle choisisse bien son (leur) avocat pour apprécier les préjudices ,d’autant qu’il semble que ce sera à suivre sur un long temps(sciences et avenir) et qu’elle ait du courage à y « aller  » de toutes ses forces:ce qui cimentera la solidarité des victimes de cette sale affaire dans l’intérêt de la région et de tous les gens :je crois que le conseil sera essentiel (mais elle pourra en parler avec le journaliste scientifique le plus intéressé à les aider )
donc bonsoir et courage à tous

Marie Sasseur dit: à

Mont Blanc : « Le glacier de Planpincieux n’arrête pas sa course: « Il continue de glisser de 35 à 40 centimètres par jour » »

Courez vous mettre à l’abri renato, la grande peur dans la montagne n’évite pas le danger. Il y aura bien une chapelle dans le coin pour vous accueillir les bras ballants et l’air hagard, avec un ex-voto et une prière pour ste grostas de Hambourg .

Merci Et Al. pour les autres.

Simone Veil raconte sa vie avec Chirac, et les autres, dans « une vie », mieux qu’une journaleuse du JDD ne la résume…

renato dit: à

En haute montagne je suis attentif, il m’est toutefois arrivé d’avoir peur ; dans ce cas, cependant, l’attention et la peur n’y sont pour rien : le glacier glisse de 35 à 40 centimètres par jour, si pour vous ce n’est pas un problème vivez heureuse.

D. dit: à

Ah renato je pense qu’un blanc convient mieux à la tête de veau. Ou alors un sancerre rouge.

renato dit: à

Festina lente

“There have been joys too great to be described in words, and there have been griefs upon which I have not dared to dwell; and with these in mind, I say: Climb if you will, but remember that courage and strength are nought without prudence, and that a momentary negligence may destroy the happiness of a lifetime. Do nothing in haste; look well to each step; and from the beginning think what may be the end.”
Edward Whymper

Marie Sasseur dit: à

le glacier glisse de 35 à 40 centimètres par jour.

On s’en fout renato, on s’en fout. Tout est sous contrôle.

C’est pas demain que vous referez l’exploit de Sylvain Saudan, nan?

renato dit: à

Peut-être, D., parce que vous êtes sur la tête de veau sauce Gribiche.

renato dit: à

« C’est pas demain que… »

Déjà je ne fais pas du ski extrême ; et puis, je ne fais désormais que de voies faciles. Cela dit, je ne vois pas la relation entre un glacier qui glisse est des performances sportives.

Marie Sasseur dit: à

Je suis assez déçue. Je pensais que du Bruel était un critique littéraire, qui venait ici en dilettante. Et c’est (encore!) un prof secondaire (qui trolle).

Marie Sasseur dit: à

Saudan , l’enfant du pays, a descendu en ski, ce glacier, que vous regardez avancer par média interposé, en priant le gros tas.
Et moi je la vois bien la différence entre un cretin et superman.

renato dit: à

Un bon petit insulte pour pigmenter la soirée ? Comme si votre opinion avait une quelconque valeur ?

Marie Sasseur dit: à

renato, votre tentative de troll aura fait long feu, croyez moi.
Donnez nous des nouvelles du blanc qui fond, ici il y a des amateurs de koan.( bien retenir ce mot, que j’avais déjà oublié)

Jazzi dit: à

« Comme si votre opinion avait une quelconque valeur ? »

Aucune, renato !

Clopine, mets ta plume, ici, au service de l’information, sur le terrain, de ce qui semble être une véritable catastrophe naturelle, étrangement minimisée par l’état et les médias !

D. dit: à

Une catastrophe naturelle ?!
Industrielle.

Jazzi dit: à

Oui, D. « catastrophe industrielle » est le bon terme.

Clopine, à toute chose malheur est bon.
C’est le moment où jamais à Clopin et toi de mettre en application vos convictions et votre savoir faire en matière de films documentaires.
Votre prochain sujet vous tombe tout cuit dans l’escarcelle : filmez, enquêtez, racontez au jour le jour la catastrophe industrielle de Rouen septembre 2019.
On note dans les préfectures et les médias une réaction plus intensive sur les catastrophes naturelles qu’industrielles. Pourquoi ? D’autant plus que celle-ci, analysée par vos soins, aura une dimension universelle pour toutes les catastrophes industrielles qui suivront forcément…

Bérénice dit: à

D, il était question du glissement du glacier. En France l’attitude des pouvoirs publics est au déni,la réassurance des populations, il existe des antecedents en la matière. Ce n’est pas encore Bhopal et ce n’est qu’un debut.

renato dit: à

Ma tentative de troll ?! mais c’est vous qui avez parasitè l’un de mes post !

Jean Langoncet dit: à

@C’est le moment où jamais à Clopin et toi de mettre en application vos convictions et votre savoir faire en matière de films documentaires

Pas entendu Balkany sur la mort de Chirac mais un même attachement au juste entretien des pelouses municipales et à la tonte des administrés à des fins privées les unissaient ; un certain sens des affaires
https://www.youtube.com/watch?v=pWA7_LjN0Ag

Bérénice dit: à

Renato, il y a de nombreux climatologues sceptiques, ce doit être une mode, une marque de distinction, un façon de se dissocier du commun auquel les convaincus veulent échapper .

https://m.youtube.com/watch?v=9PTqTjHs5c0

Bérénice dit: à

Climatoscetiques. Correcteur. Après Claude Allègre nous avons Sasseur.

Jazzi dit: à

« Pas entendu Balkany sur la mort de Chirac »

Ni Giscard, ni Sarko, ni Balladur, Jean Langoncet ?
En revanche, j’ai trouvé Hidalgo plus chiraquienne que Delanoënne !

Jean Langoncet dit: à

Une main lave l’autre comme on dit en Calabre ; à demain, donc, homme de peu de foi

renato dit: à

Sarkosy a dit quelque chose.

Bérénice dit: à

Clopine, mes pensées vont vers les habitants de la region. Je lisais vite fait qu’était conseillé à une accouchee de trois jours de fuir sur Deauville. Je redoute comme vous les consequences pour tout ce qui vit, végétaux, animaux, humains .

Jean Langoncet dit: à

Pas entendu Balkany sur la mort de Chirac mais un même attachement au juste entretien des pelouses municipales et à la tonte des administrés à des fins privées les unissaient >
Pas entendu Balkany sur la mort de Chirac mais un même attachement au juste entretien des pelouses municipales et à la tonte des administrés à des fins privées les unissait

rose dit: à

Clopine

Avez-vous moyen de confiner vos animaux et vous-même ?
Vous est-il nécessaire d’avoir des graines pour resemer ?

Marie Sasseur dit: à

Ma tentative de troll ?! mais c’est vous qui avez parasitè l’un de mes post !

Faut pas pleurer comme ça, renato.
Quand un crétin regarde « le glacier qui avance », sur télé catastrophe, en priant ste Grota de Hambourg, les autres regardent la lune…

La suie de Rouen.
En France, la gestion des risques des installations classées pour la protection de l’environnement, ( voir l’histoire…) ne définit pas en totalité, a priori, pour chaque cas, les dispositions de sécurité auxquelles les riverains doivent s’astreindre, eh oui ils sont aussi acteurs de leur sécurité, après accident.
Mais, la premiere, prévue dans cette batterie de textes, qui s’applique à l’administration, nécessite l’information détaillée de la population et des directives non sujettes à fake news, ou piratage…

En macronie, c’est devenu la gestion de la panique. Et c’est le ministre de l’intérieur qui vous le dit, dans un slow langoureux :  » ne paniquons pas »(sic)

et alii dit: à

sur que toute la RDL pense à vous Clopine, et souhaite que vous vous remettiez bien de ce sinistre et que votre fils n’est pas trop affecté:quelle rentrée! heureusement qu’il fait un temps convenable!
vous allez là ,clopine, dans cette épreuve, puiser de nouvelles forces, avec une expérience bien personnelle -que vous pourrez opposer à notre nonchalance;
bien à vous

et alii dit: à

le monde:
Comment vont être sélectionnés les futurs médecins
A la rentrée 2020, la très critiquée « première année commune aux études de santé » doit disparaître au profit de différents parcours qui permettront de rejoindre les filières santé.

et alii dit: à

renato,ne faites pas une « fixette » sur ces histoires de troll qui sont idiotes; voyez comme l’actualité est autrement affligeante que les obsessions des contributeurs en mal de se recommander

renato dit: à

La pauvre petite dame à toujours raison, même lorsqu’elle est a tort.

et alii dit: à

un prix excuses

Clopine dit: à

Il y a quelques années (tant que cela ?), j’avais écrit des « petites histoires potagères et brayonnes ». Il s’agissait, avec le peu que je possède, à savoir les mots pour le dire, de tenter de m’approprier la demeure où j’allais habiter et où l’on n’accède, par un chemin pierreux placé en beau milieu, qu’en traversant un grand jardin : deux carrés potagers, plantés là comme une déclaration.

C’était douze petits textes, un par mois, qui s’achevaient au moment où l’année finit. Je n’aurais jamais imaginé qu’il me faudrait y rajouter un dernier chapitre, un malchanceux treizième, et pourtant…

PETITES HISTOIRES POTAGERES ET BRAYONNES

IL A PLU

Est-ce besoin de le dire, qu’il a plu, en Bray ? Certes, dans les villes, mes contemporains craignent la pluie, et du coup ne la connaissent plus guère, ensachés qu’ils sont dans leurs rues bétonnées, sous leurs parapluies, dans leurs voitures : au sec.

Quand il pleut, désormais, on met les enfants à l’abri. Plus aucune voix maternelle et rieuse ne leur fait remarquer, en les chaussant de bottes avant de les pousser dehors, qu’ils ne sont pas en sucre, et donc ne fondront pas.

Et puis, la pluie, on en a besoin, pour les jardins… N’est-ce pas elle qui fait pousser tout ceci ?

Ceci, cela. Ce matin, pesamment, j’ai fait l’inventaire.

Le gros des tomates a déjà été réduit en pulpe, et stérilisé pour l’hiver. Les deux sortes de pommes de terre, la Charlotte à peau fine et la Rouge à peau épaisse, sont dans la cave, à côté des cagettes d’échalotes, d’ail et d’oignon. Les épis de maïs s’admirent dans les bocaux transparents. Et les sacs du congélateur alignent les cocos de Prague veinés de rouge et les fèves écossées, et non épluchées.

Car c’est déjà un travail que d’éplucher les fèves, et même, avant cela, de procéder à l’écossage : la membrane un peu sanglante qu’on déchire en forçant, en s’abîmant les doigts, protège une crèche luxueuse moussue, épaisse, chaque fève reposant dans un berceau tellement protecteur qu’on se demande si les princesses n’auraient pas dû, pour tester leur literie, choisir la fève plutôt que le petit pois. Et, « fractalement », la fève cuite devra elle aussi être encore épluchée, pour enfin faire apparaître la délicieuse chair verte, toute printanière, et si savoureuse, quand elle est enrobée de beurre, au-dessus des petits lardons.

Nous avons également, dans la cuisine, deux grands paniers bien pleins, garnis de courges-châtaigne, de potirons, de potimarrons, de courgettes rondes ou allongées. A la bonne heure ! Tout ceci se conserve sans problème, au moins jusqu’à Noël.

J’avais aussi mis de côté, pour en faire des soupes fraîches, les concombres géants , à côté des prunes ramassées sous l’arbre, et des premières pommes à couteau.

Les petits pois et les haricots verts ont déjà été dévorés aux tables de cet été. Clopin y tient comme à la prunelle de ses yeux : il soupire en les mangeant, et déclare aux convives, satisfait, et en brandissant sa fourchette : « C’est de la rosée mes enfants, vous entendez ? De la rosée »

La rosée aussi est une forme de pluie.

Tout cela ne craint plus rien : tant mieux. Mais le reste ?

Le reste ? Les poireaux raides comme des soldats : que vont devenir les trois rangées encasernées dans le haut du jardin ? Faudra-t-il les exécuter ? Les choux extravagants, aussi ? Les feuilles frisées et exubérantes des lignes de carottes n’auront-elles rien transmis à leurs comestibles racines ?

Pour l’oseille, l’épinard, la laitue, c’est d’ores et déjà foutu. Le noir remonte jusque dans leurs veines. Et le translucide des tiges des cottes de bettes ne peut hélas pas nous rassurer, tant les feuilles ont trinqué.
Heureusement, le basilic était planté dans la petite serre, sous les grappes de muscat protégées de sacs de mousseline verte : c’est déjà ça.

Mais le persil, la sauge, le thym, le romarin, les fines herbes, toute cette petite plate-bande qui jouxte au plus près le mur de la cuisine ?

Mes plats d’automne, ceux de l’hiver, seront-ils donc sans saveur ?

Et tout cela n’est rien, encore ! Que mangent exactement nos moutons et nos ânes, dans le pré du Bas ? Qu’y a-t-il dans l’eau de la mare aux canards et aux oies ? Que picorent les poules, qui sera dans leurs œufs ?

Les écureuils qui se gavent des noisettes et des prunes tombées, qui va les avertir ? Qui peut, qui va examiner vraiment, les infinies répercussions qui risquent d’affecter l’oiseau qui passe, le goujon dans le ru, l’insecte dans la prairie…

Les « mesures de protection », édictées par la Préfecture, le Plan de Prévention des Risques, la Gestion des Accidents Industriels , le rappel des articles de La loi à 12 chiffres et trois dates, et la grave question de l’Indemnisation, comme si ça pouvait s’indemniser, la nature… Tout ceci… Tout ceci nous est fourni, et les textes et les mesures, comme s’il en pleuvait.

Comme s’il en pleuvait….

Mais c’est justement ça : il a plu.

Noir.

An Hard Rain a-gonna fall.

https://youtu.be/T5al0HmR4to

Beaubec la Rosière, le 27 septembre 2019.

rose dit: à

10h12 Marie Sasseur

Il m’a été dit, personnellement (outrecuidance) :
dès que le lycée -international,Poitiers-m’a donné un otdinayeur portable, j’ai vessé de travailler.
2nde, 1ère T.
Une année sabbatique.
Ptemiere année de fac.
Secinde année sabbatique.
Secinde année de fac.
Depuis, je ne suis plus.
Sûrement pas de grande études.
Souvis ;
Les.migrants
L’aéroport de Notre Dame des Landes
L’écologie

Pas.grave

Les jeunes, biberonnés à l’Internet cassent les codes.
Sont-ils, seront-ils plus heureux que nous ?
Feront-ils.changer le monde que.nous n’avons pzs su gaire évoluer ?

Ce matin, entendu, d’un.jeune italien très cultivé que, tous les avions s, trains et vehicules à moteur réunis consomment moins en énergie que les élevages industriels.
Fermes aux 1000 vaches.
Poulets en batterie.
Porcheries industrielles.

rose dit: à

dès que le lycée -international,Poitiers-m’a donné un ordinateur portable, j’ai cessé de travailler.
2nde, 1ère T.

rose dit: à

Soucis (de la jeunesse)

Bérénice dit: à

renato.
Quand un crétin regarde « le glacier qui avance », sur télé catastrophe, en priant ste Grota de Hambourg, les autres regardent la lune…

Est ce que vous continuez de votre coté vos experiences réfléchies ? Si oui il vous faudrait vous installer dans la galerie d’un des phares prévus pour baliser les côtes, vous auriez une utilité . Je doute cependant de votre esprit toujours prêt à fermenter quelque sabotage. C’est un genre qui plait néanmoins . Les services de renseignement ont eu recours par le passé à des gens de votre espèce, sorte de mercenaires qui du moment qu’ils sont assurés d’un paiement sont prêt à tout et n’importe quel méfait . Quoi que vous me semblera aussi vous pay en plus de mots de plaisir gratuit .
Je ne sais trop si ces gens retirés de la carrière osent écrire, critiquer.
Pour le glacier, la presse donne des articles et pas de celle qui s’apparie aux tabloids à scandales ou cata
Voir le Figaro .

Bérénice dit: à

Vous me sembliez aussi vous payer de mots et de plaisir gratuit. Mes excuses. Correcteur.

rose dit: à

Petits pois on the top.

Que les récoltes et conserves aient été faites, 👏

Lisdoonvarna !

rose dit: à

Béré

Finis les gardiens de phare et depuis nombre d’années.
Restent les automatismes et les amers…

Jazzi dit: à

« Que mangent exactement nos moutons et nos ânes, dans le pré du Bas ? Qu’y a-t-il dans l’eau de la mare aux canards et aux oies ? Que picorent les poules, qui sera dans leurs œufs ?
Beaubec la Rosière, le 27 septembre 2019 »

Pendant que tu écris, est-ce que Clopin filme, Clopine ?
Le titre de votre prochain film documentaire : « La Rosière arrosée » !

rose dit: à

Les déchets de l’industrie intensive (Les gaz à effet de serre etc.)polluent plus que tous les transports au miveau mondial.
Stefano, les Abbruzes

Jazzi dit: à

Ou « La Rosière à rosée » ?

Clopine dit: à

Jazzi, ce matin, par mail, on nous enjoint de prélever de la terre touchée par la pluie pour analyse. J’ai envie d’y ajouter un bout de ma peau, pour analyse aussi, et de mon coeur, pour blessure grave même si non mortelle. Tout ceci pour te dire que je n’ai pas trop le coeur à plaisanter, je pouffe à peine, comme disait Desproges. Soupir. Porte-toi bien tout de même, et bonjour aux amis parisiens.

Clopine dit: à

La Rose, hier, à rosser.

Jazzi dit: à

Il ne s’agit pas de plaisanter, Clopine. Le documentaire c’est le cinéma du réel…

Jazzi dit: à

« bonjour aux amis parisiens »

Il n’est Beaubec que de Paris !

Clopine dit: à

Clopin fera ce qu’il voudra, je ne sais qu’aligner des mots. Je sais bien que c’est dérisoire, Jazzi, mais vois-tu… Je ne sais rien faire d’autre, s’il s’agit de témoigner d’une histoire dont personne n’entendra parler. Car tout se passe comme si c’était seulement Rouen qui avait été touchée… Soupir.

Je crois que je commence à comprendre de mieux en mieux l’expression « broyer du noir »…

et alii dit: à

Orange Is the New Black (OITNBNote 1), ou L’orange lui va si bien1 au Québec2, est une série télévisée américaine créée par Jenji Kohan et diffusée entre le 11 juillet 2013 et le 26 juillet 2019 sur Netflix.

Produite par Lionsgate Television, elle est basée sur le livre autobiographique Orange Is the New Black: My Year in a Women’s Prison de Piper Kerman.

Au Québec, elle est disponible depuis le 11 juillet 2013 en français canadien sur Netflix Canada. En France, la série est disponible depuis le 15 septembre 2014 sur Netflix France3. Dans les autres pays francophones, la série est disponible depuis le 19 septembre 20144 sur leurs services Netflix respectifs.

Jazzi dit: à

« s’il s’agit de témoigner d’une histoire dont personne n’entendra parler. »

Sauf si vous en faites un film, Clopine !
Le sujet me parait plus important que de nous raconter l’histoire de « Tant qu’il y aura des pommes »…

Dubruel dit: à

Attention P.Assouline, hier en allant sur la RDL j’ai été redirigé vers une publicité Game of Thrones. Aujourd’hui mon ordinateur signale être infesté par un virus. Méfiez-vous d’avoir été hacké. Un simple diagnostic suivi d’un nettoyage suffisent pour résoudre.
Rouen, Flaubert ne peut mieux choisir pour écrire à Louise Colet qu’il déménage la maison. Pauvre campagne.
Marie Sasseur 22H05. Prof de lycée coté, oui. Pas compris votre grief. Continuez d’écouter Busnel si ça vous branche. Moi pas. RV dans trente ans ‘Place des grands hommes’, si je tiens le coup jusque là dans EN.

Dubruel dit: à

Grâce à vous si j’ai appris que mon ‘homonyme’ enlève son slip chez le kiné. Je ne vais pas assez chez le coiffeur pour ce genre d’infos. Sympa de me tenir au courant.

Clopine dit: à

Il faudrait croiser l’histoire de Lubrizol avec la vie de Clopin, son incessant labeur au jardin, cette « déclaration » (c’en est une : ici on cultive ce qu’on y mange) qu’il a adressée toute sa vie, façon je donne l’exemple. Je connais Clopin : il ne voudra jamais. Il dit de lui-même qu’il est avant tout photographe-illustrateur, puis pédagogue, ensuite militant écologiste non encarté dans un parti mais travaillant au plus près de son quotidien : ne parlant que de ce qu’il connaît.

Ton a priori négatif sur Tant qu’il y aura des pommes me blesse un peu. L’histoire y est exemplaire, pour de vrai, et nous pouvons y faire passer des messages fort importants. Et je me suis arrangée pour écarter définitivement la posture du « prestataire de service » répondant à une « commande de film publicitaire ». Compte sur moi pour NE PAS éluder les « sujets qui fâchent », et je sais aussi poser des questions… Mais bon. IL est vrai que nous sommes tout petits, amateurs, (même si de plus en plus reconnus, voir le nombre de festivals de documentaires où nous sommes sélectionnés, 4 cette année !), et que nous finirons bien par acquérir une légitimité qui, hélas, semble être toujours la première condition pour être entendus (plus que notre propos).

Je pense sincèrement que Tant qu’il y aura des pommes sera un bijou, je m’y emploie en tout cas en sertissant l’écriture.

Evidemment, tu peux toujours t’en moquer…

Jazzi dit: à

« ne parlant que de ce qu’il connaît. »

Oui, mais là, il s’agit de ce que vous (et pas seulement vous deux) vivez, Clopine.
Aucun mépris pour « Tant qu’il y aura des pommes », mais sur ce budget et parallèlement, pourquoi ne pas faire un film sur la catastrophe de Rouen ?
Il y a le feu dans la maison et toute la région. Pourquoi ne pas le filmer ?

P. comme Paris dit: à

Faut laisser pisser le mérinos.

Lavande dit: à

« Evidemment, tu peux toujours t’en moquer… »
Je n’ai pas lu de moquerie dans ce que disait Jazzi qui parlait simplement en termes d’urgence.
Je pense au contraire qu’il a beaucoup d’admiration pour ce que vous faites et du coup pense que vous êtes bien placés pour témoigner.

Sinon, moi aussi j’ai mon ordi infecté par un virus depuis les problèmes de la RDL. J’irai voir lundi mon spécialiste attitré pour qu’il fasse un nettoyage que dans mon incompétence je n’ose pas tenter.

Chaloux dit: à

Le traitement de l’affaire rouennaise par Buzin et Borne est surréaliste.

et alii dit: à

Attention P.Assouline, hier en allant sur la RDL j’ai été redirigé vers une publicité Game of Thrones. Aujourd’hui mon ordinateur signale être infesté par un virus. Méfiez-vous d’avoir été hacké. Un simple diagnostic suivi d’un nettoyage suffisent pour résoudre.moi, de même,je pense avoir réparé (avec les conseils d’un informaticien professionnel! )

Clopine dit: à

Je n’ai pas parlé de mépris, mais d’a priori, à cause de cette phrase :

« Le sujet me parait plus important que de nous raconter l’histoire de « Tant qu’il y aura des pommes »

Il n’était pas question d »‘ »urgence », mais d' »importance », et les termes « raconter l’histoire »… Etaient à mon sens réducteur. Nous ne racontons pas seulement une histoire, bien sûr : nous nous mobilisons pour soutenir une structure qui porte en elle des germes d’avenir…

Et je pense sincèrement qu’il y a des tonnes de journalistes et de documentaristes, sur Rouen, qui peuvent rendre compte de Lubrizol bien plus efficacement que Beaubec Productions. Nous, nous sommes ancrés en Bray, nous sommes sur le pas de notre porte, c’est notre parti pris. Un sujet comme Lubrizol, même si « urgent » aux yeux de Lavande, doit être traité à mon sens, dans un documentaire, dans sa totalité, c’est-à-dire tenter de rendre compte de tous les aspects de l’affaire, citadins et ruraux, prises de conscience et thématiques industrielles.

Et je crois avoir le droit de gémir un peu, quand on me marche sur les pieds, ce que Jazzi, avec ses jeux de mots et ses conseils, m’a semblé faire. Sans doute une manière pour lui de refuser l’émotion que je tentais de faire partager, avec mon petit texte sur la pluie. Bref, une manière de me dire que j’ai « raté mon coup ». (ce qui est bien entendu son droit le plus strict, entendons-nous, et est sans doute inévitable, mes mots n’ont pas été à la hauteur, visiblement.) Mais bref.

Jazzi dit: à

Alors que le traitement de l’affaire rouennaise à travers les images de Clopin et les mots de Clopine serait particulièrement éclairant !
Un vrai documentaire politique, au bon sens du terme.
Vous m’avez bien compris, Lavande…

et alii dit: à

28 septembre 2019 à 12 h 48 min mais non, clopine, on a conscience que là,vous trinquez;faites pour le reste avec Clopin comme le coeur vous en dit!
ça marchera! courage!

Jazzi dit: à

Ton petit texte sur la pluie m’a paru, au contraire, en plein dans le sujet, Clopine !
Quelle tristesse de voir que tu paralyses toute ton énergie et ton talent à cause de ta tendance à la paranoïa !

Chaloux dit: à

et alii dit: 28 septembre 2019 à 12 h 47 min

J’ai la même chose avec un antivirus à priori inconnu. Depuis hier. Je déposerai plainte si mon matériel est endommagé.

Jazzi dit: à

« importance », « urgence »… Tout ça est une vaine querelle de mots, Clopine. Comme l’autre jour quand il s’agissait de définir si c’était une catastrophe ou un accident, prévisible ou pas ?

On peut bien sûr aborder les problèmes agricoles et écologiques actuels par le biais des haies arrachées, des abeilles ou des pommes, mais cela vous maintient dans une sorte de ghetto. Du fait du système de diffusion, vous n’informez que ceux qui sont déjà au courant.

Là, justement, il s’agit de témoigner de la réalité sur le terrain, parfaitement compatible avec les déclarations d’intention de Clopin : « Il dit de lui-même qu’il est avant tout photographe-illustrateur, puis pédagogue, ensuite militant écologiste non encarté dans un parti mais travaillant au plus près de son quotidien ».

A vous de montrer l’inadéquation entre les communiqués de la préfecture, les titres de la presse et des médias en général et la réalité des faits, les enjeux en cause, les dangers à venir…
Une opportunité pour être entendus au-delà du petit réseau des affidés !

Jazzi dit: à

« J’ai la même chose avec un antivirus à priori inconnu. »

Surtout ne pas cliquer et accepter leurs services*, Chaloux. J’ai le même problème et j’ai contacté Apple, qui m’a dit que sur leurs ordinateurs ils ont déjà un antivirus.

*payant, forcément payant…

Chaloux dit: à

@Jazzi. Arsouille-line devrait fermer son blog quand il est attaqué. Cela dit on voit bien avec ses blagues débiles sur Onfray et Green et son soutien inconditionnel au régime d’extrême-droite de Macron qu’il est certainement diminué intellectuellement. Comme le maréchal Pétain en son temps. Il va falloir s’y habituer. (Sans compter le répugnant post-colonialisme de l’académie Goncourt dont il est probablement l’inspirateur). J’ai des craintes sur ce qu’on trouvera dans ses carnets secrets après son décès. J’espère qu’ils ne seront jamais publiés!

Paul Edel dit: à

Qui subventionne Beaubec production ?

Chaloux dit: à

Probablement des dindons assommés à coups de bâton.

Clopine dit: à

Les fonds leader européens, Paul. Voici comment cela se passe. Deux possibilités, ou nous avons un coproducteur dans le milieu associatif qui « fait son affaire » du financement des films, ou bien c’est moi-même qui prend mon bâtond e pélerin et vais frapper à la porte des collectivités locales, qui « amorcent la pompe ». Je demande 100 euros par commune ou collectivité, environ 10 communes suffisent, qui seront abondés X4 par les fonds leader européens, pour peu qu’il s’agisse de ruralité, de monde agricole et d’environnement.

Ce financement est bien évidemment basé sur une prévision de dépenses « au plus juste », donc… sans les salaires… ce qui fait revenir la minute de documentaire bénévole et militant de Beaubec Productions à environ 20 % du prix de revient chez les professionnels (ou la minute de documentaire, en moyenne, revient à 1200 euro par minutes);

La limite de subventionnement public, comme pour tout autre dossier, c’est 80 % de la dépense subventionnable. Le reste est pris sur les fonds propres de BP, eux-mêmes alimentés par nos recettes précédentes, à savoir la vente des DVD et le forfait demandé par soirée-débat.

Jusqu’à « la dette humaine », nos recettes étaient ric-rac avec nos dépenses. Mais le succès grandissant de ce dernier film nous a fait engranger suffisamment de sous pour nous permettre de ne plus avoir le soutien d’un quelconque coproducteur ! nous assumons les risques (non attribution du fonds leader, dérapage des dépenses) tout seuls comme des grands, désormais.

Et nous remettons les sous dans la caisse de l’association, ce qui nous permet d’augmenter notre matériel (par exemple, acquisition d’un drone de prise de vues, financement de la formation du télépilotet, logiciels…) voire même de pouvoir envisager de nouvelles formations (je rêve d’une formation à l’écriture non plus de documentaires, ça j’ai déjà, mais de fiction…).

Voilà, vous savez tout, tout est transparent chez BP. Nous acceptons les dons, refusons d’ouvrir notre association à tout public, et pratiquons des tarifs plus que raisonnables. 4 euros le DVD, et il faut compter,pour une soirée-débat 100 euros pour la diffusion du film, 150 si BP est présent et anime le débat.

Je pense tout-à-fait possible, Paul, que la ville de Saint-Malo, comme celle de Dieppe qui a programmé notre film en novembre, organise une soirée-débat autour de notre film. Vous seriez évidemment invité, et vous assisteriez à la projection, et surtout aux débats. Certes, ce sont bien évidemment les militants écologistes qui organisent ce type de soirée. Mais vous seriez surpris de voir le nombre de spectateurs, et surtout la diversité de leurs origines. La curiosité, le malaise grandissant, et aussi la bienveillance que nous mettons dans nos court-métrages (nous ne dressons aucun échafaud en place publique, au contraire…)expliquent sans doute cet engouement. Je m’accorde aussi, même si je suis parano, que la valeur esthétique de nos films explique le bon accueil des festivals.

Tout ceci strictement hors circuit conventionnel, professionnel. Nous parcourons les terres libres et reposantes du bénévolat.

Cela vous suffit-il ? parlez-en au directeur de la salle art et essai de Saint-Malo : vous serez sans doute surpris de voir l’intérêt que les milieux « culturels » portent aux problématiques disons locales et brayonnes de BP. C’est parce qu’en réalité, notre propos est universel,et que le besoin de débattre de nos thématiques se fait de jour en jour plus grand. Je ne doute pas que votre sens citoyen vous fera m’accorder un peu de véracité, dans mes propos !

Bien à vous !

Clopine dit: à

Pardon, c’est 14 euros, pas 4, le DVD !

closer dit: à

 » J’ai le même problème et j’ai contacté Apple, »

Apple! Tu t’emmerdes pas JB! Des ordis à 1500 euros pièces…Pense à Delaporte à qui il manque toujours 5 euros pour finir le mois…

Bloom dit: à

An Hard Rain a-gonna fall.

Petit rappel: le ‘h’ étant aspiré en anglais (sauf dans ‘honour’ et ‘heir’), c’est l’indéfini ‘A’ & non ‘AN’ qui précède Hard dans A Hard Rain IS gonna fall ainsi que dans A Hard Day’s Night.
Simple, l’anglais, quand on y pense.

closer dit: à

Huffpost:

« AGRICULTURE – Quarante-huit heures après le grave incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, les paysans dont les exploitations ont été touchées par l’imposant panache de fumée n’ont pas d’autre choix que de continuer à appliquer les mesures de précautions ordonnées par la préfecture. Des mesures qui font planer une menace de catastrophe économique et sanitaire, dans l’attente de nouvelles recommandations.
Depuis le jeudi 26 septembre, la fumée lourde de suies s’est étendue sur une zone de 22 kilomètres au nord-ouest de Rouen, se répandant sur les habitations, les jardins particuliers puis sur les champs de céréales ou de pâturage. L’absence de certitude sur la (non) dangerosité de la fumée, combinaison d’additifs d’huile de moteur et d’hydrocarbures, a contraint la préfecture de Seine-Maritime à prendre des mesures drastiques à l’adresse du monde agricole: confinement des cheptels, mise à l’abri de leur nourriture et des abreuvoirs, suspension totale des récoltes jusqu’à nouvel ordre.
Interdiction également de procéder à un nettoyage des parcelles touchées par les dépôts de suie ou d’hydrocarbures. “Il est conseillé, tant que l’émission des fumées est en cours, de ne pas chercher à enlever les dépôts de suie et d’attendre les prochaines consignes préfectorales qui apporteront des recommandations pour les éliminer par une filière autorisée”, indique la préfecture… sans indiquer quand seront connus les résultats des prélèvements effectués vendredi. Elles pourraient toutefois être communiquées ce samedi en fin d’après-midi. »

Chaloux dit: à

Quand on pense à la manière immonde dont la Boldoclopine a raconté ici même le meurtre à coups de bâton d’un pauvre dindon, sous le prétexte que ce pauvret avait eu l’idée saugrenue de s’attaquer au royal Boldocochoninounet, on voit bien quel rôle cette sale bonne femme entend jouer dans la nature. Et voici que maintenant elle va surfer sur la catastrophe de Rouen pour se tresser à elle-même une couronne. Répugnant. Répugnante.

Marie Sasseur dit: à

« Je ne vais pas assez chez le coiffeur pour ce genre d’infos »

Double erreur, monsieur Dubruel. Un laisser-aller capillaire qui peut nuire à votre autorité, et la confusion entre massage shiatsu et petites bougies parfumées, et rééducation musclée.

De la pédagogie, Dubruel, pour les masseuses.

Ça sent mauvais. Déjà en 2013, même usine, mêmes communiquants et aucune leçon tirée de cette « expérience « :

« Le 21 janvier 2013, un événement malodorant a lieu dans une usine chimique. L’odeur traverse le territoire et est perçue de l’Angleterre jusqu’à Paris, nécessitant une communication autour de cette crise. Mais les populations reçoivent ces messages officiels alors que les réseaux sociaux amènent d’autres messages parfois plus alarmistes et surtout très réactifs. Découvrons les leçons de cet événement. »

http://www.irma-grenoble.com/01actualite/01articles_afficher.php?id_actualite=696#_ftn1

Jazzi dit: à

Bon, je pars à une garden-party à la campagne et ne rentrerai que dans la nuit.
Soyez sages !

Paul Edel dit: à

Clopine, les collectivités locales et même tout l’ Ouest(la Bretagne est très active,très militante, structurée sur le plan écolo,le maire de saint-malo l’a durement appris avec le refus de bétonner la côte, comme il le souhaitait…. et les manifs d’ampleur se multiplient et reçoivent un grand appui de la presse écrite régionale…) tout l’ouest donc devraient très amplement vous aider financièrement pour un tel sujet.Vos débats devraient vous permettre de mesurer l’écho que ce film rencontrerait. Sans compter les partis qui se disent « écologistes », et même des personnes à titre privé.

et alii dit: à

Après l’incendie de Rouen, des habitants vont porter plainte contre X
Plusieurs riverains de l’usine Lubrizol ont fait savoir par la voix de leur avocat qu’ils allaient lancer une action dans le but de déterminer « qui est responsable de ce qui s’est passé ».
Le HuffPost

et alii dit: à

Résultat: plusieurs riverains ont décidé de s’organiser et de faire appel à l’avocat Jonas Haddad. Celui-ci a annoncé ce samedi 28 septembre au matin à BFMTV qu’il avait l’intention de porter plainte contre X, une procédure qui vise à déterminer “qui est le responsable de ce qui s’est passé”.

Expliquant que les quelque 500.000 habitants de la métropole rouennaise avaient été touchés par les conséquences de l’incendie, il assure que l’événement peut être juridiquement qualifié de “catastrophe”. Et d’ajouter: “Il y a forcément des responsables, qui doivent être interrogés et qui doivent être trouvés.”

“Mise en danger de la vie d’autrui”
En revanche, Jonas Haddad et son confrère Grégoire Leclerc assurent que leur action ne cherche aucunement à remettre en cause le travail des autorités locales et nationales. Selon le premier nommé, elles ont “fait leur travail, ont apporté les réponses nécessaires à la population”.

Dans ce même dossier, la radio Europe 1 précise, après avoir joint Grégoire Leclerc, que cinq particuliers et entreprises prévoiraient d’entreprendre une action contre X dénonçant “la mise en danger de la vie d’autrui”, des “blessures involontaires” et des “manquements à une obligation particulière de sécurité”. Elles émanent d’entreprise dont l’activité a été victime d’un impact négatif à la suite de la catastrophe, ainsi que d’individus qui ont souffert de conséquences médicales, a précisé l’avocat.

Par ailleurs, plusieurs personnalités politiques ont également fait part de leur indignation quant à l’évolution de la situation. Sur BFMTV, le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel a par exemple demandé l’ouverture d’enquêtes parlementaire et administrative.

BFMTV

@BFMTV
Rouen: Éric Coquerel (LFI) demande « une enquête parlementaire et une enquête administrative »

rose dit: à

Chaloux dit: 28 septembre 2019 à 14 h 17 min

Probablement des dindons assommés à coups de bâton.

Paul Edel dit: 28 septembre 2019 à 14 h 07 min

Qui subventionne Beaubec production ?

Eh bien, cela ne rigole pas à la RDL.
Du tac au tac des hydrocarbures !!!

Chaloux dit: à

A l’Elysée, Macron vient de transformer le salon Pompadour en boîte à partouze. Du Q, du Q, du Q. Mais là Assouline va adorer… Pas question de se moquer.

Chaloux dit: à

Rose, la Boldoclopine se fout de la nature, elle s’intéresse à ce qu’elle bouffe. C’est son unique préoccupation.

rose dit: à

Chaloux à 16h33
C’est lié labouffe et la nature.

rose dit: à

Qu’as-tu fait Papa alors que tu savais ?
Greta.

Rien.
Si..J’ai dit « On n’en parle pas. »
Quelle misère.

D. dit: à

Le préfet de 76 fait en ce moment un point.

D. dit: à

Qualité de l’air OK.

renato dit: à

Bérénice, le 28 septembre 2019 à 11 h 20 min :

Comte tenu que nous vivons sur terre — entre humains — un glacier nous raconte le futur.

rose dit: à

Greta, asperger, son papa, le changement climatique.

D. dit: à

Retombées au sol, suies : présence de plomb à certains endroits. les résultats vont être mis en ligne ce soir.

rose dit: à

Un glacier révèle Ötzi aussi.. . Renato

D. dit: à

Les vaches broutent-elles en ce moment-même du plomb qui risqueraient de se retrouver dans le lait ?
À suivre.

Bloom dit: à

Du Q, du Q, du Q.

@Chaloux
D’après moi, il existe le Q simple, le Q sec, si j’ose dire, et le QI, le Q intelligent, comme dans ce qui suit et dont je vous laisse deviner l’auteur:
« Je suis enchanté de savoir que tu aimes être baisée par le Q. Oui, maintenant je me souviens de cette nuit où je t’ai baisé si longtemps par derrière. Jamais je ne t’ai baisé si salement. Mon chibre était planté en toi pendant des heures, allant et venant sous ta croupe retroussée (…) A chaque fois que je te pénétrais, ta langue sortait effrontément d’entre tes lèvres, et si je te pénétrais plus fort et plus profond que d’habitude, de gros pets sales sortaient en crépitant de ton derrière. »

renato dit: à

L’homme de l’Hauslabjoch, rose, a vécu, demain reste à vivre.

Chaloux dit: à

@Bloom.

Probablement l’extrait d’une lettre de Benalla à Macron.

J’ai bon?

Bloom dit: à

Article à lire sur Edmund de Waal, céramiste et écrivain, auteur du merveilleux Lièvre aux yeux d’ambre (2011).
https://www.theguardian.com/books/2019/sep/28/edmund-de-waal-nazis-banished-my-family-from-vienna-interview
Au-delà de l’histoire de famille, une critique sans concession de ce qu’est devenu le Royaume-Uni…
Il est dommage que son exposition ‘Bibliothèque de l’exil’ ne passe pas par la France.On y trouverait un peu de matière à penser le présent…
Le moment où jamais de se rendre à Dresde?

Bloom dit: à

J’ai bon? (Chaloux)

Ca aurait pu, en effet…Bien vu.
Si AB écrit de cette façon, il nous faut attendre avec impatience son futur opus!
C’est un couple tout ce qu’il y a de plus hétéro, marié et tout et tout…Lui est tombé dans le domaine public il y a quelques années.

Chaloux dit: à

Bonne nuit, ma petite Nora péteuse, mon sale petit oiseau baiseur !

Bérénice dit: à

James Joyce.

Chaloux dit: à

Méfiance, amis parisiens en ce qui concernes les caisses automatiques de Gibert Joseph qui vous facturent des livres que vous n’avez jamais vus.

et alii dit: à

COMME J’aime la céramique, vous pensez bien , Bloom que je n’allais pas manquer de lire ça:
“It is a reminder of how incredibly beautiful, powerful places of solace and resistance libraries are, and just how under threat they are, not just in war zones but also when politicians decide we don’t need them any more, as they have in the UK,” De Waal said.
pourvu que ça dure!
Cette bibliothèque du Pays de Galles est aussi un hôtel
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/cette-bibliotheque-du-pays-de-galles-est-aussi-un-hotel/96820

Clopine dit: à

Vous vous trompez, Chaloux. En ce qui vous concerne, ce sont les livres que vous n’avez (et n’aurez en aucune façon) jamais lus. Vous confondez voir et lire. Normal : un type incapable de demander pardon quand il a tort n’est pas capable non plus de distinguer un titre de livre d’un slogan publicitaire.

Delaporte dit: à

« Méfiance, amis parisiens en ce qui concernes les caisses automatiques de Gibert Joseph..; »

L’argent cannibale, comme la « mort propagande », les excès du capitalisme putride. Animal on est mal !!!

Delaporte dit: à

Et alors, Mère Clopine, avec ce désastre à Rouen, cet incendie, cette suie qui asperge le territoire et pollue la nature, vous survivez ? Vous voyez que j’avais raison. Vraiment raison. Désormais, l’écologie est la chose fondamentale. Il faut y arriver par l’excès. Par le terreur. Par la révolution. Que pensez-vous des médias, de la sous-préfecture, de toute cette merde ? N’avais-je pas raison en me réclamant d’Ulrike Meinhof ? Et du pape François ? Je suis déprimé !

Chaloux dit: à

La pauvre Boldoclopine est complètement à la masse. J’ai certes beaucoup de défauts mais je n’ai encore jamais tué d’animal à coups de baton, encore moins pour le punir d’une faute qu’il ne pouvait pas comprendre. A coups de baton, l’écologiste de mes burnes! A coups de baton! Quant au reste, personne n’est plus con qu’elle,- elle le prouve tous les jours, pas même les chèvres, quoi qu’elle en die. Je ne pensais pas qu’une pareille cervelle en fromage blanc me ferait un jour la leçon, mais nous vivons dans un monde où tout est possible, même l’insistance de cette vieille ripopée, pour parler comme la princesse, à s’extraire de sa mare à grenouilles.

Chaloux dit: à

Et la Boldoclopine voudrait qu’on lui demande pardon! Pardon à cette Elena Ceausescu de rigole. Autant dire de caniveau.

P. comme Paris dit: à

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Seule, la photographie :(« A protester in Whitehall, London, during the Cuban missile crisis in 1962 ». Photo Don McCullin) a disparu de l’écran.

D. dit: à

J’ai encore mangé de la tête de veau aujourd’hui, en pensant au regretté Jacques Chirac. Et j’ai aussi fait pélerinage parisien en son honneur ; MQB, quai Voltaire, rue de Tournon, rue de Varenne, Elysée, Assemblée…et bu des Corona.

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