de Pierre Assouline

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La République des livres
Trois pépites de la rentrée

Trois pépites de la rentrée

De livre en livre, Sylvain Prudhomme surprend. Son ton décalé, nonchalant, glandeur a un charme fou. Cette fois, avec Par les routes (304 pages, L’Arbalète), l’histoire d’un autostoppeur, comment il est entré dans la vie du narrateur, comment il en est sorti et comment il y est revenu. Une sorte de road-movie plein de rencontres (ici un extrait).

Le travail sur la langue parlée est très réussi, ça sonne vrai sans vulgarité ni relâchement. C’est un livre plein de livres mais quels ! Les Géorgiques de Claude Simon, Pour un Malherbe de Françis Ponge, Le Grand passage de Cormac McCarthy. Classe ! En même temps, ça n’est jamais un roman cultivé ni cuistre. D’autant que Marie, elle, est obsédée par un roman de l’italien Marco Lodoli qu’elle doit traduire. Et surtout par l’incipit de L’Education sentimentaledans lequel Flaubert parle de « la mélancolie des paquebots ». Cette expression magnifique, j’en aurais fait le titre du roman même si elle n’a rien à voir avec son propos. Le héros projette d’inventer un instrument appelé « le vidomètre » : ça devrait servir à mesurer les degrés de vide rencontrés au cours de ses voyages. Son humour est savoureux :

« Le plus fou, c’est que même les conducteurs qui s’arrêtent pour me prendre en doutent. Je suis dans leur voiture et ils me demandent très sérieusement : Mais ça marche encore le stop ? ».

C’est l’anti-Blablacar où l’on se choisit. Cet autostoppeur est un type qui aime vraiment les gens, il veut les connaître à chaque fois comme s’ils s’apprêtaient à disparaître. On sent que l’auteur doit être passé maitre dans l’art de ne rien faire. Tout cela baigne dans l’ambiance de Famous Blue Raincoat, chanson de Leonard Cohen que l’on souhaite à tou.s..t.e.s (on n’est jamais trop prudent) d’écouter avant de mourir. C’est un très agréable roman sur la vie qui passe, le temps qui s’en va et c’est bien comme ça.

Attention au titre UnPur (224 pages, 18 euros, Belfond), c’est bien UnPur en un seul mot. Pas un jeu de mots ni un calembour mais une façon d’annoncer que cette histoire va être si nouée, si puissamment tressée par Isabelle Desesquelles, qu’elle en sera oppressante. Aussi violent que l’exige la situation.

L’antihéros s’appelle le Gargouilleur. Un homme qui n’aurait pas dû naitre. Il n’a pas d’autre nom. C’est un pédophile. Un ogre à la Fourniret. On le suit dans sa chasse aux enfants. Vingt et un à son tableau. Il les vole puis les tue. Pour l’aider, il garde de force l’un de ceux qu’il a ravis afin de lui servir d’appât. Il devient son favori. Ca durera cinq ans. Assez pour que « l’enfantôme » se demande si au fond, ce n’est pas lui le monstre. Ca se passe entre Bari, Venise et le Yucatan. Le tueur tient officiellement un double rôle auprès de lui : père et professeur. C’est une fable moderne dans laquelle l’ogre est le prédateur qui dit pourquoi l’enfant ne se révolte pas, pourquoi il est par nature faible et soumis.

Elle dit surtout en quoi la famille est une masse si fragile et friable. L’auteure donne la parole à l’enfant, l’infans celui qui n’est pas doué de parole. Après le père, la mère se suicide. Les deux pendus à un arbre. La victime devient bourreau. C’est lui que l’on juge pour complicité et pour meurtre, puisqu’il a fini par tuer le prédateur à coups de ciseaux. Il est acquitté bien qu’il ne croit pas lui-même à son innocence. Quand la victime se sent devenir bourreau, tentée de réitérer, reproduire le Mal subi.

C’est un roman de l’inavouable, étude en profondeur de ce que peut signifier l’emprise d’un esprit sur un autre, l’incarcération mentale, dénué de tout voyeurisme où d’autres se seraient vautrés. Le réel a ses frontières que la narratrice dit ne pas avoir franchies. « Quand l’enfance nous est arrachée, quel humain cela fait-il de nous ? ». Tout cela est raconté dans une langue très maitrisée. L’horreur est écrite mais jamais décrite, toute en suggestions, sons et gestes, ce qui n’en est que plus terrible. Le récit, d’une grande force, est parfaitement composé. Impressionnant.

 Après le coup d’éclat de son premier roman Fugitive parce que reine l’an dernier (et un accueil critique et public aussi important à l’étranger qu’en France), il était difficile d’ignorer le nouveau roman de Violaine Huisman Rose désert (236 pages, 19 euros, Gallimard). Les deuxièmes romans, on le sait, portent malheur : ils ne marchent jamais. Je conseille souvent au primoromanciers d’écrire directement leur troisième roman mais ils ne m’écoutent jamais. Violaine la narratrice (eh oui, comme l’auteur, et alors ?), qui travaille pour un agent littéraire, s’est mise en tête de traverser le désert du Maroc au Sénégal après un chagrin d’amour (faut-il qu’il soit puissant pour aller du côté de Dakhla !). Mais ca se passe en fait entre Marrakech, Nouakchott et New York (ici un extrait).

C’est l’occasion d’un retour sur elle-même centré sur ses rapports avec les hommes, ses aventures érotiques et si des poncifs sur la femme blanche en Afrique affleurent, ils sont aussitôt pulvérisés par l’autodérision. Les pages 140/141 sur une exposition où elle est frappée par un Twombly en disent centre fois plus sur l’art contemporain que les franchouillardises de La Carte et le territoire. Tout le long de son périple se dessine en creux le terrible portrait de sa mère destructrice assez frappadingue, des relations qu’elle entretient avec elle et des rapports de force imposés pour se libérer d’elle. Au bout du bout, sa quête d’identité (auberge espagnole de la rentrée) la mènera à découvrir des origines bien enfouies…

Si le récit de cette fuite m’a emballé, si j’y ai pris un plaisir fou, c’est en raison du ton de l’auteure. Cru, direct, drôle, coupant. Quelle énergie dans cette prose qui ne se pique pas de poésie ! (ca devient rare). Nul doute qu’il y a là une voix et qu’on n’a pas fini de l’entendre.

(« A protester in Whitehall, London, during the Cuban missile crisis in 1962 ». Photo Don McCullin)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 162 Réponses pour Trois pépites de la rentrée

rose dit: à

Bloom à 17h53
Très dégueu.

C.Trouillefou
À moi aussi vous devez des excuses.

Clopine dit: à

??? Pourquoi, Rose ? A quel sujet ? Qu’ai-je donc écrit à votre sujet, grands dieux ?

Delaporte dit: à

« J’ai encore mangé de la tête de veau aujourd’hui, en pensant au regretté Jacques Chirac. Et j’ai aussi fait pélerinage parisien en son honneur ; MQB, quai Voltaire, rue de Tournon, rue de Varenne, Elysée, Assemblée…et bu des Corona. »

Mummmmh ! Fétichisme de mauvais aloi, mon cher D !

pado dit: à

« Probablement l’extrait d’une lettre de Benalla à Macron. »
Mon chaloux

Où l’on s’aperçoit après quelques jours de diète que l’insoumis du pavillon de meulière reste à son niveau habituel, ses fesses.

pado dit: à

Mon chaloux présente une forme très virulente de narcissisme, seul le reflet de ses fesses le fait tomber en pamoison.

Jean-Marie dit: à

D. 22h43mn

Mais, sans vous obliger
Pourquoi n’êtes vous point haalllé péleériner
à la Gare du Nord… !?
(en souvenir du 29 Avril 1976)

Pablo75 dit: à

Méfiance, amis parisiens en ce qui concerne les caisses automatiques de Gibert Joseph qui vous facturent des livres que vous n’avez jamais vus.
Chaloux dit: 28 septembre 2019 à 18 h 54 min

C’est-à-dire?

rose dit: à

>Clopine Trouillefou
Et bien, je m’adresse à vous, fréquemment, et vous ne me répondez jamais.
Ceci est extrêmement blessant.

Chaloux dit: à

@Pablo. Tu passes à la caisse automatique. Une transaction est engagée. Tu l’annules, mais le bouquin de cette précédente transaction reste sur ta liste et tu le payes, ça ne m’arrivera pas deux fois.

Bérénice dit: à

Pauvre pauvre Chaloux. Avare comme vous l’êtes il m’ étonne que vous n’ayez pas demandé si ce n’est crié à l’aide. Je n’accorde aucun credit à ce que je vous ecrivez. Vous mentez assez souvent et prouvez aussi souvent une mauvaise foi sans qu’aucun traçage puisse en rendre compte.

Bérénice dit: à

Et puis pour Clopine « à la masse », je ne la connais pas mais n’auriez vous pas vous même tendance à occulter ce qui ne pourrait entrer dans les mémoires d’un homme respectable ? Ceci écrit , mon archive est à jour et n’oublie rien de ce qu’avant que d’autres s’en chargent dûment mandatés par une vie exemplaire qui demeura à tout jamais condamnable. Chacun toutefois semble attaché à des valeurs pour le moins divergentes.

Bloom dit: à

James Juice effectivement,initié aux arcanes de l’androgyne par les dames spéciales de Monto, ancien quartier chaud de Dublin où se rendent Stephen et Poldy dans Ulysses et où le futur roi Edward VII perdit sa virginité.
A l’est de O’Connell St, rive nord (Amiens St, Talbot Place).

Clopine dit: à

Vous devez avoir raison, Rose, et je vous présente mes excuses. Cependant, êtes-vous sûre d’être très explicite dans vos adresses ? J’essaie toujours de répondre quand on me pose une question, ici. Mais encore faut-il que je comprenne qu’on est en train de m’en poser une… Quant à réagir à vos propos, eh bien, je vais faire un effort désormais, si c’est ce que vous souhaitez. Mais vous savez, je ne réagis pas souvent – car tout plein de sujets sont abordés ici
qui, soit me laissent parfaitement indifférente, soit concernent des auteurs que je ne connais pas, des sujets fort abscons, ou font référence à des évènements ou des milieux qui ne sont pas les miens. De plus, quand parfois je m’avance, je reçois en retour de boomerang des interprétations de ce que je dis qui sont soit frappées du sceau caractéristique de la malveillance, soit causées par des agacements que ma personnalité disons « clivante » provoque chez autrui (j’ai l’habitude, notez.) Tout ceci peut expliquer en partie mes coupables silences envers vous, mais je ne sais pas si cela ne va pas vous paraître encore pire, expliqué ainsi, allez savoir.

rose dit: à

Non, Clopine, je ne m’attends pas à des réactions immédiates sur tous les sujets.
C’etait la réponse à deux questions à vous posées :
-avez-vous pu confiner à temps vos animaux et vous-même pour vous protéger ?
-avez-vous besoin de graines ou d’herbes aromatiques séchées ?

closer dit: à

« Rarement un président de la République sera resté si populaire. Jacques Chirac, décédé jeudi à 86 ans, est considéré par les Français comme le meilleur président de la Ve République, à égalité avec Charles de Gaulle, selon un sondage Ifop publié dans le Journal du dimanche ce 28 septembre.
Il recueille la préférence de 30% des sondés, en hausse de 20 points par rapport à un sondage Ifop similaire en novembre 2013. François Mitterrand, lui, dégringole de 28 à 17%.
Ce sont les sympathisants de La France insoumise (39%) et du Rassemblement national (32%) qui plébiscitent le plus Jacques Chirac, loin devant Les Républicains (25%), qui lui préfèrent Charles de Gaulle (48%). »

Voilà qui en dit long sur le vrai positionnement politique de Chirac! Encensé par l’extrême gauche pour son opposition à la guerre d’Irak (qu’est-ce-que ça a changé?), la suppression du service militaire (inévitable) et son discours « la maison brûle » (même question); j’imagine que les sympathisants RN y voit une sorte de Rambo se dressant face au monde entier pour défendre la souveraineté française…Rien sur l’essentiel où il n’a rien fait: l’économie, l’immigration. Les 32% de soutiens RN sont un mystère; il faudrait une analyse plus fouillée.

Lavande dit: à

Je ne suis pas du tout chiraquienne mais je rappelle quand même que c’est sous Chirac/ Raffarin qu’a été votée la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
La gauche était aux abonnés absent.

et alii dit: à

merci,lavande

Lavande dit: à

La précédente loi dite « d’intégration des personnes handicapées » avait été votée en 1975 (sous Giscard !) à l’initiative de Simone Veil.

et alii dit: à

A 46 ans, ce passionné de philosophie, écologiste de toujours, a toutefois acquis une nouvelle notoriété en lançant, en septembre 2018, avec l’actrice Juliette Binoche, l’appel de 200 personnalités « pour sauver la planète ». Il nous reçoit dans son nouveau bureau, agréablement lumineux mais « pas encore vraiment installé », s’excuse-t-il.
… Si, enfant, je n’avais pas croisé le regard d’un vieux gorille dans un zoo. Il manquait une tuile au toit de la ménagerie. C’était le seul petit carré de ciel qu’il pouvait voir et son regard était rivé sur ce rayon de lumière. J’avais 6 ou 7 ans et ça m’a fait une impression indescriptible. Il y avait tellement de douleur, de souffrance, d’incompréhension. Et par effet miroir, il y avait là toute l’indifférence, toute la violence indolente de l’humanité. Les gens riaient et espéraient le faire rire.
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/09/29/aurelien-barrau-etre-astrophysicien-c-est-ma-maniere-d-etre-poete_6013482_1650684.html

Clopine dit: à

Je n’avais pas vu passer vos questions, Rose. La pluie noire est tombée vers les 3-4 heures du matin : gens et bêtes dormaient à l’abri à ce moment-là, ou en tout cas ne broutaient pas l’herbe… Les hommes ont décidé de ne pas confiner les bêtes, compte tenu de l’apparent bon état des prairies. Ce sont en fait les ensilages qui ont été interrompus dans le coin (il a fallu que les gendarmes interviennent tout de même !)

Merci beaucoup beaucoup pour vos herbes et graines séchéesn mais non nous n’en avons pas besoin : est-ce vous qui les ramassez ? Dans quel coin ?

Le prélèvement d’abeilles est parti au labo, ainsi que l’échantillon d’eau et les feuilles polluées.

On a l’impression d’avoir été couchés par terre, comme ds roseaux sous le vent, et de se redresser lentement. Les plaintes s’organisent…

J’ai l’impression que, dans l’obscurité grandissante, entre réchauffement climatique, montée des nationalismes, extrémismes religieux, défiance envers les démocraties, fonte des glaces, disparition des insectes et des oiseaux, atteintes aux forêts primaires, pillage des ressources, abandon des missions d’accueil des réfugiés, replis identitaires et crises de civilisation sur fond de terrorismes, cet « accident industriel » (je ne serais décidément jamais d’accord avec cet usage du mot « accident »…) est le point d’orgue de cette année catastrophique.

Mais nous n’en sommes pas encore au bout, alors même que cela fait désormais trois mois que nous vivons à crédit sur les ressources de notre terre…

Soupir. Même le plus souple des roseaux a parfois bien du mal à se redresser…

hamlet dit: à

j’aime beaucoup la photo de Don Mc Cullin, ce type seul, vieux, assis, de dos avec son imperméable sur le dos et sa pancarte à la main, tout un symbole. excellent choix !

hamlet dit: à

je veux dire c’est un excellent choix d’en parler comme si elle y était sans l’avoir mise, le fait d’être là sans y être, être ou ne pas être…

renato dit: à

Faut suivre le fil, hamlet, voyez plutôt :

« P. comme Paris dit: 28 septembre 2019 à 22 h 02 min
Windows 10
Analyse complète : 07h50′
1056622 fichiers analysés
0 menace trouvée

Seule, la photographie :(« A protester in Whitehall, London, during the Cuban missile crisis in 1962 ». Photo Don McCullin) a disparu de l’écran. »

Bérénice dit: à

Lavande, le décret d’application a-t- été publié ou sont ce les moyens d’application qui ont souffert des reformes( traduire restrictions budgétaires) successives à droite comme à gauche. Nous en sommes depuis peu à réduire le nombre des emplois aidés ce qui dans l’éducation revient à supprimer les auxilliaires d’education qui si la loi à laquelle vous vous referez était appliquée , seraient utilement employees. Des lois, oui, ça fait beau dans appareil . En dehors de celles destinees à reduire le revenu des moins fortunés et les conditions d’acces à un enseignement de qualité pour tous,les autres sont assez inefficaces sauf à avantager certaines catégories qui le sont déjà. C’est un point de vue grossièrement schématique , j’en conviens.

Lavande dit: à

Oui Bérénice les décrets d’application ont été signés.
Malheureusement la pratique des « dérogations », en matière d’accessibilité en particulier, nuit beaucoup à l’application. Sans compter bien sûr les restrictions budgétaires.

Bérénice dit: à

Lavande, je po rends note et vous remercie de ces précieuses informations. L’intégration des enfants souffrant de handicap représente des difficultes supplementaires dans des classes n’obtenant aucun apport de personnel éducatif qualifié en supplément.La reforme du bac qui clive en partageant les lycées de bon niveau et les autres est un exemple de réforme visant à exclure de certains parcours des populations venant de certaines zones géographiques comme s’il n’existait pas difficultés d’ordre culturelles et sociales angoissantes d’ores et déjà, bac à deux vitesses, alors les handicapées minoritaires et intégrables au système scolaire non spécialisé iront se faire cuire trois oeufs.

Bérénice dit: à

Agissantes et non angoissantes. Correcteur

Bérénice dit: à

Ma petite cousine qui est en classe dans le meilleur lycée public de la ville, par exemple, bénéficie d’une prof de français qui ne maîtrise pas tout à fait la langue ‘nationale.

Delaporte dit: à

Avec cette catastrophe à Rouen – un vrai Tchernobyl en temps réel ! – les gens vont réfléchir un peu sur l’écologie, sur Greta Thunberg, le pape François et son encyclique Laudato si’, et peut-être Ulrike meinhof. Car la peur est en train de naître, l’angoisse, la terreur industrielle et étatique. Les gens n’ont pas confiance dans les autorités, qui les mènent en bateau, disant « tout va très bien, madame la marquise… ». C’est épouvantable. J’avais prédit tout cela, ici même. Mes lamentations (de Jérémie) n’ont eu aucun résultat, à part des quolibets insanes. Voyez le résultat… Rouen apparaît conne une catastrophe majeure, qui annonce d’autres catastrophes à venir, d’autres Tchernobyl, d’autres Fukusima… Cela arrive sur nous ! Tous aux abris !!!

Marie Sasseur dit: à

Eh bien, bon appétit les cotorep. lol.

Sont tous à Glasgow 3, Passou.

« Tout cela baigne dans l’ambiance de Famous Blue Raincoat »

renato dit: à

Un coq par Hokusai :

https://blogfigures.blogspot.com/2010/11/hokusai.html

[On sait que Hokusai couvrit le bas d’une immense bande de papier d’une teinte d’indigo, et il se fit apporter des coqs. Il plongea les pattes du coq dans la couleur pourpre et les fit courir sur la teinte bleue donnant ainsi l’illusion de voir une rivière charriant des feuilles d’érable.]

rose dit: à

Clopine

Entre Manosque et Sosteron.
Dans la garrigue.
Ne pas cueillir de champigons, ni d’herhes sauvages.
Vous aviez vous-même nommé thym romarin sariette exposés dehors lorsque vouswaviez détaillé tout ce qui était en bocaux déjà. D’où la question.

Le nuage est allé jusqu’à Lille.
Renato
Merci ♡.
Suis allé voir sur l’écran le glacier entre Autriche et Italie.

Lavande et Bérénice
De visu, faudrait des statistiques, je trouve que cela avance plus en terme d’architecture, accès facilités par des rampes, qu’en termes d’emplois partagés par des handicapés.

Sur Chirac, fait de vie si laid, lié au pouvoir, qu’il est necessaire de laisser passer le temps du deuil.

Sieste ô combien plus roborative que la nuit dans le lit.

Bon dimanche

Jazzi dit: à

Sisteron

et alii dit: à

collapsologie:cochet
. La dinde trouve cela formidable, évidemment : elle pense que demain sera toujours comme aujourd’hui (c’est l’induction). Et, le 24 décembre, elle meurt, assassinée. Elle n’avait pas prévu le coup. Voilà, nous sommes tous des dindons parce que nous ne pouvons ni ne voulons imaginer notre propre fin.
https://www.lepoint.fr/societe/il-faudra-s-entraider-ou-s-entretuer-interview-apocalyptique-avec-yves-cochet-27-09-2019-2338175_23.php?M_BT=8578862840#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20190928

Delaporte dit: à

Je suis très étonné de voir le peuple de France, en si grand nombre, venir aux Invalides rendre hommage à « Super-menteur ». Demain, à midi, je regarderai la céréminie religieuse à Saint-Sulpice. J’aime les messes, et il faut être miséricordieux : pour Chirac, le salut n’est pas gagné d’avance. Les premiers seront les derniers. Aujourd’hui, à la messe, lecture de l’évangile qui raconte le pauvre Lazare, à qui le riche ne donnait rien. Ils arrivent au Paradis : Lazare est comblé de bienfaits, alors que le riche crève de soif. Soif ! soif ! soif !

Delaporte dit: à

C’est dans l’évangile de Luc, et j’aime beaucoup cette parabole. En règle générale, j’aime beaucoup Luc – contrairement à Emmanuel Carrère qui lui a pourtant consacré un livre, Le Royaume. Lisez cette parabole, et pensez à Super-menteur, mais pas seulement :

« Il y avait un homme riche,
vêtu de pourpre et de lin fin,
qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare,
qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier
de ce qui tombait de la table du riche ;
mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut,
et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham.
Le riche mourut aussi,
et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ;
levant les yeux, il vit Abraham de loin
et Lazare tout près de lui.
Alors il cria :
‘Père Abraham, prends pitié de moi
et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau
pour me rafraîchir la langue,
car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham,
rappelle-toi :
tu as reçu le bonheur pendant ta vie,
et Lazare, le malheur pendant la sienne.
Maintenant, lui, il trouve ici la consolation,
et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme
a été établi entre vous et nous,
pour que ceux qui voudraient passer vers vous
ne le puissent pas,
et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.’
Le riche répliqua :
‘Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare
dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères :
qu’il leur porte son témoignage,
de peur qu’eux aussi ne viennent
dans ce lieu de torture !’
Abraham lui dit :
‘Ils ont Moïse et les Prophètes :
qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il,
mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver,
ils se convertiront.’
Abraham répondit :
‘S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes,
quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts :
ils ne seront pas convaincus.’ »

Delaporte dit: à

L’enterrement de Super-menteur, demain à midi à Saint-Sulpice va être un grand moment d’hypocrisie. Super-menteur a mené une vie de mensonge, à la fois dans sa vie privée et dans sa vie publique. Sa seule authenticité, les Arts premiers, il la camouflait. Il a trompé sa femme jusqu’à la crode, et trompé les Français jusqu’à l’os. Ce fut un ched d’Etat paresseux, enfermé dans son palais, qui s’est laissé guidé par le courant, sans jamais essayé de faire quoi que ce soit d’utile. Un opportuniste ! Je crois que c’est le mot qui caractérise le mieux Super-menteur. Demain, on va l’enterrer à Saint-Sulpice. Quand on lui serrait la main, il fallait recompter ses doigts après, pour être sûr que le nombre était toujours là. Car Super-menteur était aussi un voleur, d’ailleurs condamné à deux ans de prison (avec susrsis). J’imagine que demain, on ne rappelera pas tout cela. Mgr Aupetit, un peu de dignité !!!

Delaporte dit: à

L’homélie de demain, que va faire Mgr Aupetit, serait l’occasion de faire une bonne leçon de morale politique. De leur remopnter les bretelles, à tous. Je vais écouter ce que dira l’archevêque avec attention. J’espère que je ne serai pas trop déçu. Il aurait fallu inviter Dutronc pour les paroles et la bande-son.

Clopine dit: à

Excusez-moi de continuer à vous importuner avec ça, mais la liste des 112 communes où la commercialisation des produits agricoles et fermiers, et le miel ben tiens, est interdite jusqu’à nouvel ordre comprend (à part Neufchâtel et Gournay !) quasiment TOUTES les communes de mon pauvre pays de Bray.

Et là ce n’est plus un potager privé qui trinque, mais… Mes amis F et F, par exemple, près d’Haussez, qui ont un élevage d’ânesses Grand Noir du Berry leur fournissant un lait 100 % bio, destiné à des alicaments de haute tenue, ne pourront jamais tenir plus d’une semaine. Les Moinet, bio depuis 40 ans et dont le beurre est si fin, si bien essuyé, qu’on vient de partout pour le goûter, et tous les autres, tous les autres… Ce n’est pas qu’au coeur que nous sommes touchés, si l’interdit se confirme après lundi. C’est aux jambes, aux bras, aux mains !

regardez la liste des 112 communes, c’est totalement édifiant. D’Argueil à Vieux Manoir, du Héron à Saint Saire, le pays de Bray, terre d’élevage s’il en est, de production de lait et de tous produits agricoles, est noir de suie !!!

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/lubrizol-quelles-sont-112-communes-collecte-du-lait-oeufs-du-miel-est-consignee-1729475.html

Lavande dit: à

Vous ne nous importunez pas du tout Clopine, au contraire c’est un sujet qui préoccupe beaucoup toute personne normalement constituée.

Lavande dit: à

Lisez le très bel article de Albert Bensoussan (colonne de droite) sur « Un enfant du silence ».

Candide dit: à

Clopine : il faut faire une action de groupe sur le fondement de la mise en danger. Et réclamer
Un préjudice d angoisse
Un préjudice moral
Un pretium doloris
Une privation de jouissances potagère
Une privation de jouissances légumière
Sans parler de l arrêté de catastrophe technologique…

et alii dit: à

clopine,candide a raison
une introduction
Actions de groupe possibles depuis la loi du 18 Novembre 2016

et alii dit: à

idem
Cette action doit être introduite par l’une des quinze associations de consommateurs agréées au niveau national.

Le dispositif permettant sa mise en oeuvre est entré en vigueur le 1er octobre 2014. Sur ce dispositif, voir l’article de l’INC ” Actions de groupe : entrée en vigueur du dispositif le 1er octobre 2014. L’action de groupe ouvre une voie de recours aux consommateurs en réponse aux

Bloom dit: à

un sondage Ifop publié dans le Journal du dimanche ce 28 septembre.

Les sondages sont à la politique ce que Michel Onfray est à la philosophie – un épiphénomène, une écume, une surface quantitative sans profondeur qualitative. Les sondeurs se sont tellement gourés qu’on ne peut admirer leur manque de vergogne à persévérer dans le non-être.

Candife dit: à

Sérieusement, on indemnise bien les victimes de la sécheresse ( bâtiment) au titre de la loi sur les Catastrophes Naturelles. Pourquoi ne pas étendre les dommages de catastrophe naturelle aux risques technologiques tels ceux résultant du sinistre de Rouen

et alii dit: à

si la manif demain a bien lieu, il y aura surement les associations et Clopine pourra prendre des contacts:
Plusieurs habitants de Rouen appellent à manifester mardi 1er octobre à 18 heures devant le palais de Justice de Rouen. Ils prévoient ensuite de manifester jusqu’à la préfecture. Leurs revendications : « La transparence complète » après l’incendie de l’usine Lubrizol survenu dans la nuit de jeudi à vendredi. Malgré les propos rassurants de la préfecture, des zones d’ombres persistent en effet. Ces habitants souhaitent notamment obtenir la liste exacte des produits qui ont brûlés ainsi que les résultats d’analyses des fumées, de l’air, des résidus et de l’eau.

et alii dit: à

idem
Les consommateurs obtiennent une voie de recours collective en réparation des préjudices économiques, qui sera prise en charge et organisée par les associations de consommateurs agréées. Celles-ci organiseront et prépareront l’introduction en justice, soulageant ainsi les consommateurs des avances de frais et de l’énergie nécessaires à une telle action.

et alii dit: à

là je lis
Pour l’obtenir, nous appelons à un

Rassemblement de l’ensemble de la population

Mardi 2 octobre 2019 à 18h

devant le Palais de Justice de Rouen

pour partir en manifestation jusqu’à la Préfecture de Rouen qui devra satisfaire nos exigences.

Premiers signataires : CGT – Solidaires–- FSU–ATTAC – France Nature Environnement– Youth for climat Rouen – Stop EPR- Alternatiba – ANV COP 21 Rouen – Greenpeace – Association Henri PEZERAT
https://solidaires.org/Suite-a-l-incendie-qui-s-est-declare-dans-l-usine-Lubrizol-de-Rouen

et alii dit: à

maintenant, je crois que Clopine peut se débrouiller avec les gens qu’elle connait SUR PLACE.
COURAGE elle réussira avec son caractère déterminé au succès de ses entreprises

et alii dit: à

le billet donc , un livre sur la curiosité!
et une critique dans le mag:
. Jean-Pierre Martin écrit de très belles pages sur ces expériences extrêmes de déprise de soi par lesquelles, en allant au bout de la curiosité de l’autre, on éprouve aussi la « distance infranchissable » (de classe ou de culture) qui nous en sépare.

Dès lors, la curiosité se souvient de son sens premier, issu du la racine latine cura, « soin » : être curieux, c’est « avoir cure », « se soucier de ». La curiosité est au fond « une attention affectueuse », pour le proche comme pour le lointain. Jean-Pierre Martin nous fait reconnaître « sa chaleur et son inquiétude ».
https://www.philomag.com/les-livres/lessai-du-mois/la-curiosite-une-raison-de-vivre-40592?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=be5d5fc0b9-pmfr20190915nl28_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-be5d5fc0b9-217926025&ct=t(pmfr20190915nl28_COPY_01)

rose dit: à

Clopine
Mercu de nous informer ; nous nous soucions comme vous de la situation.

rose dit: à

Merci

D. dit: à

Mercu c’était très bien même sans l.

Jazzi dit: à

« Mes amis F et F, par exemple, près d’Haussez, qui ont un élevage d’ânesses Grand Noir du Berry leur fournissant un lait 100 % bio, destiné à des alicaments de haute tenue, ne pourront jamais tenir plus d’une semaine. Les Moinet, bio depuis 40 ans et dont le beurre est si fin, si bien essuyé, qu’on vient de partout pour le goûter, et tous les autres, tous les autres… »

C’est ça que Clopin doit filmer, Clopine, pour le film documentaire « La pluie sur Rouen 2019 » !

Jean Langoncet dit: à

(Lagoncet (du Loch Ness) c’était moi)

rose dit: à

c’est toujours vous ; vous ne changez pas. Au fin fond du lough ; berk et reberk.

Jean Langoncet dit: à

La carte de Tendre ? Chacun son lac d’Indifférence

rose dit: à

Le lac d’indifférence : la différence, c’est lorsque l’on écrit « je suis une ordure » et que l’on continue à l’être.
Si un jour je dois témoigner contre vous, je témoignerai contre vous.
vous devriez savoir que l’on finit toujours par récolter ce que l’on a semé.

Jean Langoncet dit: à

@vous devriez savoir que l’on finit toujours par récolter ce que l’on a semé.

C’est tout ce que je puis espérer et de ce que je comprends de votre dernier message, vos petites mains n’y seront pour rien

et alii dit: à

clopine ne pourra plus écrire : »il s’ensuit »
L’académie française précise qu’il ne faut pas écrire s’en suivre mais s’ensuivre :
bonne journée

Pablo75 dit: à

Tu passes à la caisse automatique. Une transaction est engagée. Tu l’annules, mais le bouquin de cette précédente transaction reste sur ta liste et tu le payes, ça ne m’arrivera pas deux fois.
Chaloux dit: 29 septembre 2019 à 6 h 03 min

Mais Gibert ne t’a pas remboursé?

Chaloux dit: à

@Pablo. Sur le moment j’ai trouvé ça un peu cher,- Quelques petits livres parmi lesquels Hécate et ses chiens, le Villon de Schwob chez Allia, mais j’étais légèrement grippé (un gros rhume tenace avec fièvre etc.) et pressé de rentrer. Je ne m’en suis aperçu que le lendemain en relisant le ticket.

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 30 septembre 2019 à 8 h 43 min

C’est bon à savoir… (tu aurais pu te faire rembourser quand même, parce que le livre que tu as payé à tort ils l’ont tjs en stock).

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 30 septembre 2019 à 8 h 43 min

En réalité tu as été puni par le Dieu des Livres chez Gibert pour n’être pas passé avant chez Boulinier, ce que tout amateur de livres se doit de faire étant donné la proximité (6 numéros de rue, 80 mètres?) entre ces deux Temples du Livre.

Bérénice dit: à

Chaloux, nous savons ainsi que vous êtes de retour Dans vos quartiers parisiens. Je vous plains , soignez vous.

Ed dit: à

Merci Bérénice.

Ravie de lire des extraits en francais (j’ai lu Eugène Onéguine en allemand).

Jazzi dit: à

Qui a donc volé l’horloge de la RDL ?

rose dit: à

Cépamoi.

rose dit: à

À 10h38.

et alii dit: à

CE MATIN? SUR SLATE UN ARTICLE SUR UNE 2TUDE SUR LES enfants harceleurs
« Dans un travail de recherche réalisé en Italie et en Espagne, des scientifiques ont demandé aux enfants de se mettre à la place du harceleur le temps de quelques exercices. Les enfants ont catégorisé leurs camarades: victime, harceleur, ou marginal. Dans la plupart des cas, celles et ceux qui étaient identifiés comme des harceleurs montraient un manques d’empathie dans leurs réponses au questionnaire de mise en situation de harcèlement scolaire: «Je me sentirais bien car j’aurais l’attention des autres», «Je ne me sens pas coupable parce que je n’y pense pas».

Dans le cas du cyberharcèlement, l’enfant est encore plus à distance et ressent un faux sentiment de célébrité exlique la professeure Espelage. L’environnement scolaire reste déterminant, plus la relation entre professeurs est bonne et communicative, moins il y a de harcèlement scolaire. Elle recommande également les programmes de mentorat entre élèves de différents âges.
http://www.slate.fr/story/182259/enfant-harceleur-harcelement-scolaire?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20190930&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D

et alii dit: à

renato dit: à
oui mais on peut avoir la traduction;merci!

Ed dit: à

Passou, c’est quoi ce bordel ?

rose dit: à

Quelle tristesse Bérénice cette lettre ! Ce qui est derrière l’est.

Bérénice dit: à

ED, je vous conseillerais l’autre jour, la traduction d’André Marcovicz ( j’espère que je n’accroche pas don nom) qui je crois à mis une vingtaine d’années Pour satisfaire son désir de perfection. PA en avait vanté le travail à l’époque , vous deviez etre encore en classe ou tout juste sortie des études, bref, ça fait un bail.

Bérénice dit: à

Conseillais, excusez mais meme avec une grande attention les erreurs se glissent dans ces notules.

et alii dit: à

ungerer, c’était pour Bloom
le dernier ogre est mort : Tomi Ungerer a expiré le 9 février dernier, à 87 ans, à Cork, en Irlande, où il vivait depuis quarante ans. L’Alsacien connaissait les chemins qui menaient aux anciennes forêts d’aulnes et de chênes, celles où prospèrent les fougères de l’indicible, celles où les frères Grimm cueillaient autrefois, comme des champignons, leurs contes atroces et merveilleux. Fils d’un horloger (père adoré qu’il perdit à trois ans), le père des Trois Brigands et de Jean de la Lune avait aussi grandi à l’ombre des gargouilles gothiques de la cathédrale de Strasbourg, pris en étau entre l’occupation nazie puis la sévérité d’une République française intraitable avec l’usage de l’alsacien, quand c’était le français qui était proscrit quelques années plus tôt. Fondatrice conjonction de l’arbitraire et du transfrontalier, des interdits et de l’entre-deux. Son proviseur relèvera chez l’élève insoumis une « originalité voulue perverse et subversive ».
https://www.nouveau-magazine-litteraire.com/tomi-ungerer-une-fin-dogre

Bérénice dit: à

Rose, amour impossible. Le mieux consiste à en être débarrassé mais,alors c’est l’ennui ou alors le sexe pour le sexe, il faut encore aimer.

Jazzi dit: à

30 septembre 2019 à 10 h 34 min
« Ne croyez surtout pas que je hurle » de Frank Beauvais.
Comment faire un film sans tourner le moindre plan ?
A défaut de se servir d’une caméra, le « cinéaste » utilise ses propres mots, illustrés par les images des autres.
Sur un texte lyrique dit en voix off, à la manière de « L’homme qui dort » de Georges Perec, Frank Beauvais, plaque près de 400 extraits de films puisés dans son anthologie cinématographique idéale.
Ici, le cinéaste dit « je » et énonce essentiellement pour les spectateurs son journal de l’année 2016.
Période de sa vie amoureuse qui l’avait ramené dans son village originel d’Alsace.
Six mois plus tard, à 45 ans, il s’y retrouve seul, sans son compagnon ni réelle perspective de travail.
Perdu en pleine campagne, au proche voisinage de sa mère, lui parvient l’écho lointain de l’actualité mondiale, notamment les attentats du 14 juillet à Nice et de novembre à Paris, qui virent l’instauration de l’état d’urgence en France.
Se sentant impuissant, il trompe sa rage et son ennui en visionnant quatre à cinq films par jour, téléchargés illégalement sur son ordinateur.
De quoi nourrir son futur film et préparer son retour dans la capitale.
Original et prenant.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585284&cfilm=271345.html

rose dit: à

11h42
Bérénice

Amour impossible, pfff, pfff, pffff.
Il s’est fait estourbir, Le Pouchkine, par l’amant de sa femme.

Et encore faudrait-il aimer.

Bel automne à vous, sumac et coquillages, Saint Guilhem le désert et huîtres sur l’étang de Tau.

Bérénice dit: à

Son nom (ED). Rose, malheureusement je ne suis pas programmée pour la seconde solution et, je me répands encore) ma vie m’a conduit à ne plus aimer d’amour. Les hommes n’acceptent que tres rarement les liens d’amitié sauf quand l’age aidant ils n’ont plus que ce choix ou également quand une meme passion les réunit, musique, peinture, itterature… Là , hommes et femmes peuvent cheminer sans qu’il soit question de sentiment amoureux et de ce qui ne manque pas de suivre. Ils s’associent pour oeuvrer ou créer, découvrir, discourir.

Bérénice dit: à

Rose, certes, ses écrits ne sont pas post mortem pour autant.

rose dit: à

11h55

Apocalypse now, the final cut.

À partir ďu négatif original, une troisième version aboutie selon Francis Ford Coppola.
1979, première version, puis la redux, puis final cut.
Des hommes, (les rares femmes ou call girls, ou mère éplorée ou protégeant le chiot blanc ou porteuse de grenade), des soldats/ des guerriers.
Attrapent la grosse tête et parallèlement deviennent dingues.
Un, appelé le coursier par Brando, regarde lucidement le déroulé de cette folie furieuse.
L’autre, capitaine Kurz, qui a définitivement pété tous les câbles, se réfugie dans la poésie en dehors des actes de sa cruauté intrinsèque.
Une épopée, homérique, pleine de bruit et de fureur.
Au-delà d’une violente critique sur la guerre du Vietnam, un réquisitoire impitoyable contre la violence guerrière, et la séquence de surf, surréaliste, témoigne d’un avant qui sera l’après : la glisse.

rose dit: à

Bérénice,
Dieu merci, il reste leurs écrits post mortem !
Laissez-vous surprendre : il n’y a pas d’âge pour l’amour.

Il ferait mieux de vous rendre l’argent, plutôt que vous vous mettre à genoux.

Bérénice

Achetez des palourdes, faites vous des spaghettis à la vongole.

Bérénice dit: à

Pour ED :

« Fruit époustouflant de vingt années de labeur, la traduction de référence d’André Markowicz publiée en 2005 respecte, selon l’avis des experts, la structure pouchkinienne dans ses rythmes et ses rimes mais aussi dans ses sonorités et ses accentuations, restituant ces jeux d’échos et d’enjambements qui permettent de fondre le lyrisme et la parodie dans l’unité de la strophe. Ignorant le russe, je ne suis pas apte à juger de sa fidélité à l’original mais j’en ai néanmoins ressenti toute la qualité, lisant ces vers expressifs d’une grande fluidité et variété d’intonations, de rythmes et de couleurs avec beaucoup de plaisir. Des vers dansants et vibrants, à la fois graves et légers alliant harmonieusement la moquerie à la bienveillance et la joie à la tristesse.  »

http://l-or-des-livres-blog-de-critique-litteraire.over-blog.com/2015/12/eugene-oneguine-de-alexandre-pouchkine.html

Bérénice dit: à

Rose, Eugne Oneguine est peut être prémonitoire mais je voulais juste exprimer l’ idée que le poème en question a été écrit de son vivant. Le personnage aime sans espoir de réciprocité.

Ed dit: à

« Le personnage aime sans espoir de réciprocité »

Ben si. De ouf, même.

Bérénice dit: à

Rose, oui , il est aussi possible de lire cendrillon en pensant que vraisemblablement un prince viendra ou encore de croire au père Noël. Les hommes sont ce que vous en savez d’expérience. Sûrement est ce que la vôtre vous permet l’optimisme.

Bérénice dit: à

ED, la lettre d’Oneguine à Tatiana ne laisse filtrer qu’un mince espoir:


Et là, sanglotant à vos pieds,
Laisser aller aveux, rancoeur,
Enfin….ce qui peut s’exprimer,
Tout en armant de feinte froideur
Paroles, regards, élans du coeur.
Savoir vous parler calmement,
Pouvoir vous regarder gaiement.
Et c’est ainsi:contre moi même
Je n’ai plus la force de lutter
A vos désirs je me soumets,
J’irai où mon destin me mène.

renato dit: à

et alii, j’y travail dans les bribes de temps que la journée m’offre ; ce soir je la mettrai en ligne, je crois.

Ed dit: à

Ahh. Gros quiproquo. Je pensais à l’amour d’Onéguine pour la Tatiana mariée, à la toute fin du roman.

Janssen J-J dit: à

Un peu de vent frais avec Eugène Onéguine, merci !… Mais bon sang.. REMORD, REMORD, ça prend toujours une S, surtout à la chute du texte… !
« faire de son héros avant tout un romantique hanté par la culpabilité et le remord ». Voyhons donc.
Comme un goût d’inachevé qui gâche un brin.
Bonne journée funéraire.
NB/ besoin d’explication de la RDL sur la nouvelle modalité des renvois sans les heures de postage. Comprends pas l’intérêt…

Clopine dit: à

SUITE DU REPORTAGE EN BRAY :

Eh bien, nous allons tous y être. Les apiculteurs, bien sûr, tous les protagonistes de notre documentaire « demain, l’abeille : la dette humaine » seront là. Donatien (qui venait de se reconvertir… dans les ruches citadines… de Rouen….) bien sûr, Christophe, Sandrine, Marc, Jérôme, Patrick et tous les autres. Il y aura aussi les copains de l’A.R.B.R.E., Guy, Eric, Véronique, Jean-Michel, etc., etc., tous ceux qu’on voit dans notre film « des racines et des haies » : ceux qui se battent depuis 40 ans pour le RESPECT de l’environnement, pour qu’on arrête l’arrachage des haies et le comblement des mares, pour qu’on abandonne la mortifère agriculture industrielle. Car l’industrie, c’est Lubrizol, eh oui.

J’espère bien que tous les autres, tout le vieux Bray, ses élus (agriculteurs actifs ou retraités pour la plupart), ses jeunes aussi, comme Romuald le jeune berger que l’on voit dans notre film « la Bergère et l’Orchidée », et ceux des associations comme I. Cart, ou « plantes et fruits brayons », tous ceux-là vont bouger aussi….

Trois jours que Danone ne passe plus collecter le lait. Les tanks sont pleins, on jette la traite.

Cette dernière phrase est totalement scandaleuse, et pourtant elle est vraie. Hélas.

Alors, voilà. On veut une position claire de la Chambre d’Agriculture. On veut des analyses village par village, puisque, suivant les reliefs, la force du vent etc., ils ont été plus ou moins affectés. On veut que ces analyses soient menées contradictoirement, par au moins un laboratoire indépendant.

Et moi je veux qu’on arrête de dire que tout va bien puisqu’on a lavé la suie à l’eau claire dans les écoles de Rouen.

Parce qu’on ne va pas laver à l’eau claire chaque brin d’herbe du Pays de Bray.

Et c’est pour ça qu’on va tous y être. Vent debout.

MARDI 1er OCTOBRE 18 H 00 DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE DE ROUEN

et alii dit: à

ma vie m’a conduit à
m’a conduitE

Ed dit: à

Merci JJJ. C’est corrigé.

Jazzi dit: à

« Trois jours que Danone ne passe plus collecter le lait. Les tanks sont pleins, on jette la traite. »

A filmer !

Ed dit: à

Bravo pour votre ténacité Clopine. L’État francais a pour habitude d’étouffer les scandales sanitaires et la mort de Chirac le jour de la catastrophe est une aubaine.

Clopine dit: à

Jazzi, à pleurer, aussi.

Jazzi dit: à

On pleurera après, Clopine !

Bérénice dit: à

ED, à la fin du roman, si mes souvenirs sont exacts, c’est cuit. Elle est mariée et pas décidée à changer de trajectoire. Les jeux sont faits, mais je peux me tromper. Il me faudrait le relire. Je me souvenais d’une épousée froide et pleine de dédain pour celui qui fut responsable de la mot du jeune homme et qui de plus laissa sa chance à un autre. Je melange peut être, ma mémoire n’est pas sans faille.

3J, oui, j’éprouve toujours une hésitation à ce genre d’accord, ce doit être cause par mon androgyne

Bérénice dit: à

Mort pour mot
Androgynie.

Bérénice dit: à

Pour et alli la faute d’accord et non 3J. Je me vis grammaticalement plus au masculin. Je n’evoquerai pas mon desert sexuel, mon affectivité bi.

et alii dit: à

Bérénice, je me doutais que c’était la raison;et qu’attendez-vous comme « identification de genre » par les autres?
IL parait qu’une tempête(ouragan)arrive sur la Bretagne :il ne manquait que ça;croisons les doigts

Bérénice dit: à

Alli, pour la tempête , j’ai observe par hasard hier soir son evolution aux environs des Açores. Pour le genre, qu’importe, je ne baise pas.

renato dit: à

Il s’agit d’un monstre de catégorie 5, et alii, qui se dirige vers la Grande Bretagne — il y aura des conséquences jusqu’en Italie —.

Ed dit: à

« Je me souvenais d’une épousée froide et pleine de dédain »

C’est juste…mais le masque tombe lorsque Onéguine surprend Tatiana en train de lire sa missive, seule, et obtient une entrevue en tête-à-tête. C’est justement pour cela que son personnage est intéressant. Si elle n’en avait sincèrement rien à foutre, cela n’aurait pas grand intérêt. Or elle l’aime toujours, mais une fois n’est pas coutume en littérature – et surtout chez les personnages féminins – la raison l’emporte.

Bérénice dit: à

ED, je ne me souviens plus si elle reste loyale et fidèle, ce n’est pas le problème ou le noeud de l’affaire. Il a laissé passer cette chance , ignorant l’amour de cette femme . Ce qui m’avait retournée plus que ce destin amoureux malheureux , une consequence, c’est le duel, la mort de ce jeune garçon idéaliste autant qu’inexpérimenté provoqué et dû à la légèreté d’Oneguine. Il portera jusqu’à se mort cette erreur( elle ne figure pas dans le texte) Et ma reaction , arrivée à ce moment du poème roman ou roman poème fut de crier intérieurement , mais POURQUOI à t il fait ça , j’étais révoltée, furieuse, désespérée.

et alii dit: à

en lisant les nouvelles, il m’a semblé que le mondedevenait de plus en plus brutal et violent ;
c’est inquiétant

Bérénice dit: à

Renato, il est prévu qu’il rétrogradé en force 2 à 3. Les cotes seront forcement éclaboussé , secouées.

Bérénice dit: à

Éclaboussées.

Ed dit: à

« ce n’est pas le problème ou le noeud de l’affaire. »

À partir du moment où le roman s’achève sur sa décision, si.

Pour ce pauvre Lensky, j’étais également révoltée pendant ma lecture.

Bérénice dit: à

Si vous voulez, ED. Mais ce qui suit le duel causé par l’inconsequence et l’indifference egoiste d’Oneguine n’est que résultat de ce tragique événement. S’il avait respectê son ami et l’inclinaison amoureuse de ce dernier, il n’y aurait pas eu lieu à duel. Pas d’errance, pas de depart. C’est Oneguine qui dévie le cours du fleuve et en paie les consequences avec Tatiana qui se voit contrainte d’épouser ,par dépit ou comme il se faisait livraison ,un vieux general.

Bérénice dit: à

Par raison , et non livraison.

Ed dit: à

Oui ben hein. La Tatiana, elle ne perd pas au change ! (Parce qu’entre nous, un Onéguine ne risque pas de rendre une femme heureuse).

Lavande dit: à

« J’espère qu’un désaxé va l’abattre » : le président des Amis du Palais de Tokyo s’en prend à Greta Thunberg sur Facebook
Bernard Chenebault, qui dirige l’association de mécènes depuis 2013, a été invité par l’institution à démissionner.

Bérénice dit: à

Il aura fallu Greta pour qu’enfin Chenebault sorte de l’anonymat et pourtant il méritait mieux que de perdre son poste

Bérénice dit: à

ED, il faut trouver des arrangements, des moyens de s’entendre. A travers la littérature il est beaucoup frequent que dans la réalité que les couples s’accomodent des infidélités notamment ou tout simplement qu’ils s’aiment. La réalité pour la plupart draine des problèmes matériels , ceux ci finissent par anéantir les sentiments. Dans les milieux qui en sont épargnés, ma foi, on fait un peu ce qu’on veut selon son habileté à dissimuler, à ruser, à mentir,à jouer de son planning et rendez vous professionnels. Du moins c’est ce que j’imagine.

renato dit: à

S’Il lui a fallu un désir de mort pour qu’sorte de l’anonymat, il aurait mieux fait d’y rester.

renato dit: à

Oups ! qu’sorte > qu’IL sorte

Janssen J-J dit: à

J’ai donc fait silence à 15 heures, sur injonction de la circulaire de notre secrétaire d’Etat à la recherche (du temps suspendu au burlingue). Mais ne me suis pas recueilli pour autant, faut pas croire, vu que j’en étais de ma lecture au moment où Bob de St-Loup estime stupéfiantes les observations et hésitations du narrateur par rapport à son aplomb quand il raconte l’histoire militaire de son pays. Et puis, un peu plus loin, quand le même narateur essaie de comprendre comment son ami St-Loup a pu à ce point s’amouracher de cette Rachel (Zézette), au point d’être totalement aveugle sur ce que perçoit le premier venu…. une pute. Evidememnt, il peut toujours fantasmer de son côté sur l’inaccessible Oriane de Guermantes, au cou de cygne, car elle est d’un autre monde, hein !. Boudiou… Sinon, toujours de fabuleux passages, de ci de là, par exemple, sur les méandres des « amoindrissements du sommeil »… (II, 444). Il nous en apprendrait encore aux neurologues et aux cliniciens du sommeil d’aujourd’hui, ce bougre de Marcel !

Delaporte dit: à

C’est très gênant de ne plus avoir l’heure des commentaires. C’est une conception nouvelle du blog, plus anarchique. L’heure est abolie, comme bientôt le travail. Quand les gens ne travailleront, l’heure exacte aura un rôle moindre dans nos vies. Je ne m’en plaindrais pas. Rimbaud : « Oui, l’heure présente est au moins très sévère. » Méditions là-dessus, jusqu’à ce que Passou répare son horloge.

Ed dit: à

Schröder absent de la cérémonie d’enterrement de son comparse pour cause…d’oubli de la part de l’Élysée.

H-I-L-F-E

Delaporte dit: à

J’ai regardé la messe pour Chirac. Rien de spécial à noter, sinon l’homélie ambiguë, gênée aux entournures de Mgr Aupetit. La famille avait choisi une belle lecture de Matthieu. Ce coup-ci, pas de Marion Cotillard pour nous lire saint Paul et son épître sur l’amour. Je le regrette. J’ai regardé ceux qui sont allés communier. VGE par exemple va toujours communier. Sarko, non. Macron, non. Pourquoi ? Un véritable homme d’Etat devrait communier, ça rassurerait le populo. Edouard Philippe non plus n’a pas communié. Quelle bande d’hypocrites !

Janssen J-J dit: à

Plus que génant, un vrai acte de guerre contre les erdéliens… Il n’y a plus de commentarium possible : comment va-t-il nous justifier les nouvelles vertus de la conversation intervenaute ? Si on peut plus décompter le temps qui reste avant la cata finale, s’est peut-être dit, passoul, qu’il était temps de la précipiter asap.
(NB/ un essai total déprimant d’Y. Cochet sur la collapsologie, sans doute déjà signalé par etalii… So what ?)

Delaporte dit: à

« Schröder absent de la cérémonie d’enterrement de son comparse pour cause…d’oubli de la part de l’Élysée. »

Il n’y avait pas d’Allemands. Ni d’Israéliens. On se souvient de l’engueulade à Jérusalemn : « Do you want me to go back to the plane ? » Excellent. C’est ce genre d’épisode qui a fait de Chirac l’idole des foules, avant de devenir Super-menteur.

Janssen J-J dit: à

« Un véritable homme d’Etat devrait communier, ça rassurerait le populo »

Tout à fait d’accord avec vous, etalii, à je sais plus quelle heure, désolé…

Raoul dit: à

Qu’est-ce qui ce passe, je ne vois plus l’heure ni la date auxquelles sont postés les commentaires …
C’est mon nordi qui déconne ou quoi ?

Anthime Natalis dit: à

VGE par exemple va toujours communier.

Une chose est chure, un jour cha lui est rechté en travers…

Delaporte dit: à

Chirac plaisait beaucoup aux femmes, il avait paraît-il beaucoup d’électrices. Catherine nay a raconté, dans un de ses livres, la vie sexuelle des Chirac et des Sarkozy dans leur jeunesse pansexuelle. C’était de grops consommateurs. On n’a pas rappelé l’une des devises favorites de Chirac, quand il avait bu un coup de trop (et ça lui arrivait souvent) : « A nos femmes, à nos chevaux, et à ceux qui les montent ! »

Delaporte dit: à

Elle est pas mal, cette église de Saint-Sulpice. Elle accueille davantage de fidèles que Notre-Dame, et en même temps elle a l’air plus intime. C’est une église chaleureuse, alors que Notre-Dame était plus froide. En sortant, il y a le joli bar de la Mairie, qui vous tend les bras. On peut y manger, le midi, en sifflant quelque verre de vin rouge. Nous sommes au coeur de Saint-germain-des-Prés. Beaucoup d’étudiants, et même un jour j’y ai vu passé Modiano, craintif, toujours à avoir peur d’être arrêté par la gestapo. Un jour, on lui expliquera que l’Occup, c’est fini. les Allemands sont partis depuis longtemps, et les juifs ne risquent plus rien !

Delaporte dit: à

Dans les films de Bergman, il y a souvent des horloges sans aiguilles. Ce site de Passou m’y fait penser. C’est peut-être un hommage ?

Ed dit: à

@Delaporte alias le vicelard de la RDL

Sa devise (subie !), c’était surtout « 5 min douche comprise ». Même moi qui était petite sous la présidence Chirac, je m’en souvient.

Delaporte dit: à

Delaporte alias le vicelard de la RDL
« Sa devise (subie !), c’était surtout « 5 min douche comprise ». Même moi qui était petite sous la présidence Chirac, je m’en souvient. »

Cela vous a marquée, ma chère Ed. Chirac a été important dans votre vie, j’imagine. Vous faites partie de ces meufs qui étaient hystériques en pensant à lui, et qui votaient pour ce super-queutard. Vous rêviez qu’il vous fît un fist-fucking, et plus si affinité, même cinq minutes, douche comprise. Vous êtes comme des millions de petites bonnes femmes, Ed !

Delaporte dit: à

17 h 20
Je propose que chaque internaute ajoute l’heure !

Janssen J-J dit: à

17.28 ce qui est incompréhensi’, c’est le rajout en rouge de : à / Quand on clique on retombesur son propre mesage. C’est-i que le robot veut faire des stats sur ceusses qui se parlent et se répondent à zeux-mêmes, MS ?

rose dit: à

17h34
Bérénice
Faites qq.chose par pitié.
les consequences avec Tatiana qui se voit contrainte d’épouser, par dépit ou comme il se faisait livraison

Ai cherché ce que signifiait il se faisait livraison !

Jazzi dit: à

Le 30 septembre 2019 à 17 h 40

Jazzi remet les compteurs à l’heure !

D. dit: à

Ce soir je bouffe du poulet froid-mayonnaise avec des carottes râpées.

rose dit: à

mais POURQUOI à t il fait ça , j’étais révoltée, furieuse, désespérée.

Bérénice au milieu de l’après-midi.
Parce qu’il a le sang froid.
C’est sa tragédie. Pourquoi la porter ?

Bérénice dit: à

Rose, 17h56 par raison ,si on admet qu’un mariage puisse relever de la raison . Mon clavier est de plus en plus ingérable.

Ed dit: à

Je m’en souvienS. Problème de « S » aujourd’hui dites donc !

Ed dit: à

@clopine
Vu sur Twitter (qu’est-ce qu’on en trouve des bonnes con.neries sur ce truc !) :
Une photo de l’incendie avec la fumée noire, affublée du commentaire : « Du coup c’est quoi le nom du nouveau pape ? »

Bérénice dit: à

Pierre Assouline, nous vous demandons une explication. Pourquoi cette absence de repère temporel , nous savons encore où nous sommes .

Bérénice dit: à

La nef des fous, mais enfin même les fous ont besoin ou exigent ou attendent l’heure, celle qu’ils traversent, celle qui les occupe, l’heure à venir et celle qui leur fut fatale. Forcement les choses les événements parviennent à un point précis et heuré. Imaginez une tour de contrôle privée de ce repère , aucun traffic ne peut s’effectuer sans heure y compris celui des inepties.

Bérénice dit: à

Agatha Christie a écrit l’heure zero , ce cas de figure diffère: nous sommes sans heure!

Delaporte dit: à

18 h 32

« Ce soir je bouffe du poulet froid-mayonnaise avec des carottes râpées. »

Moi, un steack avec du taboulé. Une petite pause pour les patates. Mais j’en ai gros sur la patate.

Delaporte dit: à

Sur les images, j’ai trouvé que Bill Clinton avait vieilli. Au fond, il ne s’est jamais remis du scandale Monika Lewinski. Sa femme le fait chanter, depuis. D’où un coup de vieux époustouflant !

Marie Sasseur dit: à

Funeral blues

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.

Delaporte dit: à

Une photo de l’incendie avec la fumée noire, affublée du commentaire : « Du coup c’est quoi le nom du nouveau pape ? »

18 h 38
Ma chère Ed, le pape, c’est de la fumée blanche. Et puis, sachez que François est un pape écolo ! Cette fumée blanche ne pollue pas : elle illumine le monde !

Delaporte dit: à

6 h 41

Il paraît qu’il faut dire, quand on a de l’éducation, par exemple 6 h 41, et non 18 h 41. Il faut laisser ça aux annonces d’aéroports. Une rectification qui s’adresse à Passou, pour quand le système sera réparé.

Sarah dit: à

il est 18 h 45 😉

Marie Sasseur dit: à

« pour quand le système sera réparé. »
C’est un coup des chinois.
Depuis que j’ai lu la clé usb, je comprends que Passou se bat contre un blockchain.

closer dit: à

30/9/2019 19h14

Et la demande de Passou, où en est-elle? Il pourrait nous tenir au courant!

« La ley de concesión de la nacionalidad española a los sefardíes de 2015, cuyo objetivo expreso era reparar la injusticia cometida con los judíos expulsados por los Reyes Católicos hace cinco siglos, arrancó al ralentí. Frente a las expectativas, que pronosticaban hasta medio millón de peticionarios, se presentaron menos de 2.500 en el primer año de vigencia de la norma, entre críticas a sus engorrosos trámites. Poco a poco, sin embargo, el procedimiento tomó velocidad de crucero y el pasado 31 de agosto sumaba 60.226 solicitudes. El último mes se ha convertido ya en un sprint contra reloj y Pedro Garrido, director general de los Registros y el Notariado, estima que en septiembre se han presentado 50.000. En total, más de 100.000 judíos procedentes de más de 60 países habrán pedido ser españoles cuando en la medianoche del lunes se cierre al fin la ventanilla » El Pais

Bérénice dit: à

Un hommage , la traduction, une des traductions

Auden, « Funeral Blues », connu aussi sous le titre de son premier vers « Stop all the clocks ».31 mai 2012

Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,

Pourvu qu’il n’aboie point, jetez un os au chien
Etouffez les pianos et qu’un tambour voilé

Au sortir du cercueil, accompagne le deuil.

Que les avions décrivent des cercles en gémissant
Et tracent dans le ciel ces trois mots : il est mort

Nouez un crêpe au cou des oiseaux blancs
Ajoutez des gants noirs aux tenues des agents

Cétait mon nord, mon sud, l’orient et l’occident

Mon travail en semaine, mon repos du dimanche
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant

Je pensais que jamais l’amour ne finirait

; j’avais tort

Etoiles, disparaissez, qu’il n’en reste plus une
Démontez le soleil et remballez la lune

Asséchez l’océan, balayez les forêts
Car rien de bon ne peut advenir désormais.

Passou dit: à

Closer, Ca fait cinq siècles que j’attends, alors je peux attendre un peu plus… Même si je trouve qu’ils exagèrent. Trois ans, tout de même…

Les autres : j’ai relayé votre plainte relative à la disparition de l’heure suite au récent bug

Janssen J-J dit: à

à passoul : merci d’avoir (je cite) relayé votre plainte relative à la disparition de l’heure suite au récent bug. Mais à qui, au juste ?

D. dit: à

Edouard Philippe : « Les odeurs que nous ressentons sont très dérangeantes mais pas nocives. »

Notre premier ministre fait mieux que sentir : il ressent.

Jean-Marie dit: à

A TOUTE HEURE

La confondante coïncidence en ce 25/26 septembre dernier
de l’incendie de Rouen et de la mort de J. Chirac avait fait oublié à une population accablée l’une des plus belles prestations de ce dernier, lorsque se précipitant à AZDF-Toulouse il avait pu déclarer avant même d’arriver ou que l’enquête ne débute : « c’est un accident » (chose retenue pour Notre-Dame par ses successeurs).
Pour réparer le décalage des consciences, le staff de Lubrizol vient de porter plainte pour « incendie involontaire »

Marie Sasseur dit: à

 « A nos femmes, à nos chevaux, et à ceux qui les montent ! »

Vive la Corrèze libre.

Mort de Jacques Chirac : « En Corrèze, il connaissait la moindre ferme, le moindre bistrot », raconte son ami Denis Tillinac
France info

rose dit: à

C’est l’heure.
À table !
20h26

Ed dit: à

@jazzi
Vous ne devinerez jamais. Ce soir 19h, heure de la séance de Tu mérites un amour. Annonce micro : 10 min de retard. 20 min plus tard : problème technique non identifié, la séance est annulé.

Fick dich ins Knie, Deutsche Technologie.

Ed dit: à

Annulée

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