de Pierre Assouline

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Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

C’est tout un art d’écrire une chronique mais, rassurez-vous, cela ne fait pas pour autant de tout chroniqueur un artiste. Rares sont les virtuoses y compris parmi les écrivains. Beaucoup s’y sont essayé, parfois avec succès au XXème siècle avec des fortunes diverse –et même avant : Proust qui assura brièvement une « chronique de salon » sous le pseudonyme shakespearien d’Horatio dans les pages mondaines du Figaro ; Colette, assidue aux procès, qui tint une « chronique d’allure judiciaire » dans les journaux ; Cingria dans la Nrf des années 30 ; Vialatte, qui retombait sur ses pieds à l’issue de chacune de ses chroniques dans La Montagne, qu’elles traitassent de l’âge du premier homme ou des mœurs de la chèvre, par « Et c’est ainsi qu’Allah est grand » ; Duras qui se fit chroniqueuse de l’actualité parallèle à l’actualité politique, celle des traces laissées par le passage du temps, chaque mercredi de l’été 1980 dans Libération ; Bernard Frank dans le Nouvel Observateur, un cas car quel qu’ait été le sujet de sa chronique, on était à peu près sûr d’y croiser les Juifs, le maréchal Pétain, le signalement d’une bonne bouteille et l’adresse d’un restaurant ; et tant d’autres, Morand, Aymé, Calet, Perret, Nimier, Audiberti, Blondin… Bref, on mesure à cet inventaire à quel point l’art de la chronique est patiné. Ce qui a manqué à nombre d’entre eux ? La régularité. Une idée, un thème, un sujet, une inspiration, un déclic, cela ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval. Comme disait Jacques Perret, orfèvre en la matière :

« Être ou ne pas être est une question intéressante aussi, et même pressante quand il s’agit d’en avoir ou pas ».

Car l’air de rien, ça engage et donc ça oblige d’avoir rencart avec ses lecteurs chaque semaine au même endroit sous le réverbère. La fidélité doit être réciproque. C’est comme une conversation dans laquelle ils s’inviteraient avec le rare sentiment d’être personnellement accueillis. La chronique est le plus intime des genres journalistiques, et le plus libre quoique strictement encadré par des colonnes qui froncent les sourcils au moindre signe surnuméraire. Forme brève, elle tient de la critique d’humeur et manie volontiers l’ironie. Le chroniqueur nous raconte des histoires en s’autorisant toutes les digressions au motif que le hors sujet n’existe pas pour lui. Heureux homme que cet écrivain s’il passe à la postérité littéraire aussi par ces vignettes sur la vie comme elle va. Tout dépend de sa manière de faire l’actualité à sa main, ce que Lautréamont a ramassé en une formule lorsqu’il a défini la chronique comme « la rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection ».

Eric Holder, écrivain parmi les plus attachants disparu en 2019 à l’âge de 58 ans, connait ce bonheur à titre hélas posthume avec la publication ces jours-ci de L’Anachroniqueur (282 pages, 22 euros, Le Dilettante). A la relecture, le recueil de ses haïkus briards puis médocains parus dans Le Matricule des anges de 1996 à 2012, demeure un modèle du genre. Il tenait la chronique pour une carte blanche à la dimension d’une carte de visite. Les siennes avaient ceci de japonaises qu’elles ne manquaient pas d’évoquer la saison avant de célébrer l’évanescence des choses et les sensations par elles suscitées. Magie du titre, foin de la formule qui frappe, air de ne pas y toucher, tendresse pour ses personnages, sens de l’épure, goût de la fantaisie, discrétion en toutes choses. Quelle douceur et quelle fluidité dans cette prose qui s’écoule comme l’eau dans un ruisseau de montagne ! On dirait qu’il écrit à hauteur d’homme dans un français à l’usage des musiciens. Ni futile ni éphémère, la chronique rêvée, selon lui, avait quelque chose d’un caillou posé dans la page :

« Un petit galet, plutôt, et longuement poli, comme celui qu’on pose au milieu du quotidien régional étalé sur la table, dehors ».

Pour observer les petits riens de la vie, une certaine qualité de temps est nécessaire conjuguée au goût des autres avec ce qu’il faut de légèreté poétique. La fragilité d’Eric Holder demeurait inentamée, de même que le souci de son prochain. Quand l’époque se gobergeait dans les facilités assassines de la dérision, il n’avait d’autre arme qu’un sens aigu, permanent, naturel de la délicatesse. Tout dans son attitude, son savoir-vivre, sa diction, sa voix était de cette tessiture-là. C’est dire à quel point, outre l’écrivain, un chroniqueur de cette pâte humaine nous manque.

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

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commentaires

1 417 Réponses pour Rencontre de l’actuel et de l’inactuel sur une table de dissection

Janssen J-J dit: à

@ Ennio / Bon documentaire
il a bonne presse aussi dans les télérama du jour… On attend le verdict de jzmn. Pense aller le voir s’il passe par icite, mais pas sûr…

renato dit: à

D’un Ennio à l’autre :

« La langue s’enrichit aussi d’apports vulgaires, mais il est vrai aussi que la langue se gâte quand la vulgarité n’est pas franche, j’ai envie de dire plébéienne, mais suffisante et clinquante… Aujourd’hui, il y a très peu de choses qui sont plébéiennes, dans le sens d’une contribution élevée ‘d’en bas’, dans le domaine de la satire politique. La plaisanterie, l’injure, le ricanement ou la plaisanterie, les contaminations linguistiques risquent alors, pour paraphraser le philosophe Arthur Schopenhauer, de n’être plus que des ‘calomnies abrégées’.
Ennio Flaiano, Contributions vulgaires

J J-J dit: à

@ Quant à votre humour…,Passons

Non, je ne passe pas… Je trouve le mien bien plus humoristique que le vôtre… Et ne suis pas la seule à partager mon avis… Passons.
Ca doit pas rigoler tous les jours, par chez vous. Les fumistes bretons nous disent que le tuyau de votre chaudière serait bien encalminé… Mais peut-on les croire ?
Déridons Derridadada…, comme dirait txfldg ! (meuh)

Janssen J-J dit: à

j’aimerais tant citer d’autres extraits d’Ennio Flaiano citant Schopenhauer… mais j’ai pas trop le temps de faire des recherches intelligentes sur la toile pour rebondir sur la vulgarité des contributions générales, hélas…
(***Ennio F est le premier fils de KF, le peintre japonais disparu trop tôt)

et alii dit: à

BONSOIR/
« Je n’attends plus rien de secrets aussi mal gardés
maintenant c’est une pyramide que je construirai
avec le reste  » QUENEAU

renato dit: à

Flaiano est aussi l’auteur d’une ébauche de scénario pour un film qu’il aurait aimé « faire ». Scénario qui fut littéralement massacré par Ferreri, Deneuve et Mastroianni…

MC dit: à

Soit, ne passons pas, et inclinons-nous devant cet humour dont la qualité est en quelque sorte autoproclamée,ce qui est le plus sur moyen de déjouer toute contestation. Rions à ce sabir pénible et imité des paysans de Molière, mais qui n’en a ni le charme, ni la verdeur. Soyons attentifs à un homme qui vous entretient de la vie de ses gallinacés, c’est certainement une pointure. Regrettons qu’il n’ait pas pour ce faire les accents d’un La Fontaine, ou d’un Malherbe, mais nul n’est parfait. Au fait, il fut un temps où la mivilude n’existait pas…Bien à vous. MC

Bolibongo dit: à

(et alii)
mimi; c’était donc vous qu’alla retrouver adèle H

Elle est mortadelle nous a écrit Gaston Chaissac! 🙂

D. dit: à

C’est cela, essayez de noyer le poisson, JJJ. Seulement vous êtes un blasphémateur.

D dit: à

Les athées et les blasphémateurs, c’est l’Enfer qui les attend. Les flammes éternelles. Cette canicule et cette sécheresse en est l’avertissement sensible ici-bas.

Amanda Lire dit: à

essayez de noyer le poisson

Facile!
Le ruisseau est à sec ce soir.

B dit: à

(dernier jour de la promo)…

Ah mer de, j’ai loupé l’occasion.

B dit: à

36 à l’ombre, D, nous allons rôtir pendant encore 10 jours. La météo ne répond plus de rien. Un four.

D. dit: à

Quant à renato… Ouch. Va faire chaud chaud chaud 🔥 🔥 🔥 🔥 🔥 🔥.
Avec tout ce qu’il a osé dire sur l’épouse du Christ, sa Sainte Eglise.

Jazzi dit: à

Désolé de vous avoir fait rater votre tarot, JJJ !
Mais très honoré, et un peu honteux, de vous avoir embarqué dans cette histoire passionnelle, limite sordide.
Merci pour votre lecture attentive et vos corrections.
J’ai vu avec grand plaisir « les Larmes amère de Peter von Kant » dont nous aurons l’occasion de reparler ici même…

Jazzi dit: à

amèreS

renato dit: à

«… un vieux guerrier endurci n’accepta-t-il de se convertir que s’il était sûr de finir dans l’enfer vivant décrit par G. : cela paressait mieux la place d’un homme… »
William Gaddis, Les Reconnaissances

Janssen J-J dit: à

@ jzmn… mais l’histoire de verlaine & rimbaud, elle est aussi sordide et belle que celle de von kant & aldeslam… ah !… l’amour entre hommes mûrs et ados ambidextres, c’est souvent plus compliqué, kitsch et tordu… qu’entre femmes et jeunes filles des années 70, film « osé » que je viens de voir… avec plaisir (seulement) mais pas autant emballant que ça, tous comptes faits. Lourd de clins d’œil appuyés. FO s’est fait plaisir avec Fassbind, son idole…, certes, mais on n’est pas obligé d’adhérer.— A reparler.

Jazzi dit: à

JJJ, Verlaine battant sa femme enceinte et sur le point d’accoucher ou lançant son bébé contre le mur de la chambre, c’est désormais digne, depuis metoo et la cancel culture, de faire débaptiser les places, rues, jardins, écoles à son nom !

Janssen J-J dit: à

merci Marc de vous incliner devant mon humour, de rire de mon sabir moliéresque, d’être attentif à ma pointure, et à la santé de mes gallinacés également chantés en leurs temps par les imparfaits La Fontaine et Malherbe (« deux coqs vivaient en paix, une poule survint et voici la guerre allumée »). ah ah ah… J’ignorais qu’il existât des sectes avant l’apparition de la Mivilude. Apparemment, vos anciens combats contre le GUD et St Nicolas du C. ne suffirent point à en venir à bout.
Amicalement, BNàv.

Janssen J-J dit: à

allons allons, replaçons tout cela dans son contexte prémitou… Les bébés insupportables, ils sont aussi dans les romans modernes de mme Slimani, vous savez, cette chanson douce… Le syndrome du secoué ne date pas d’aujourd’hui. Aujourd’hui, le peuple est devenu trop sensible avec l’art de l’ examen gynécologique des femmes enceintes par les sages-femme ministrables.
Et puis, personne n’était là pour observer la scène de près, au demeurant fort minimisée par Mathilde elle-même, dans ses mémoires posthumes… Bàv,

J J-J dit: à

@ Madeleine B. ! … eh bien, anna shygulla, ex maria von brown, n’a pas vieilli d’un poil dans le rôle de la muttie de ce film, comme dans celui de Petra. Et notre Isabelle Adj- imite à la perfection arielle Domballe dans ses meilleures prestations de sunset blvd !… Elles nous « sauvent » le film de son relatif naufrage : décidément, Ozon reste un cinéaste des femmes, pas des hommes… Voilà ce qu’on peut déjà en dire. Bàv,

rose dit: à

Jazzi
Violemment

Double m

Très bel article !

rose dit: à

Charles CROS
1842 – 1888
Le hareng saur
A Guy.

Il était un grand mur blanc – nu, nu, nu,
Contre le mur une échelle – haute, haute, haute,
Et, par terre, un hareng saur – sec, sec, sec.

Il vient, tenant dans ses mains – sales, sales, sales,
Un marteau lourd, un grand clou – pointu, pointu, pointu,
Un peloton de ficelle – gros, gros, gros.

Alors il monte à l’échelle – haute, haute, haute,
Et plante le clou pointu – toc, toc, toc,
Tout en haut du grand mur blanc – nu, nu, nu.

Il laisse aller le marteau – qui tombe, qui tombe, qui tombe,
Attache au clou la ficelle – longue, longue, longue,
Et, au bout, le hareng saur – sec, sec, sec.

Il redescend de l’échelle – haute, haute, haute,
L’emporte avec le marteau – lourd, lourd, lourd,
Et puis, il s’en va ailleurs – loin, loin, loin.

Et, depuis, le hareng saur – sec, sec, sec,
Au bout de cette ficelle – longue, longue, longue,
Très lentement se balance – toujours, toujours, toujours.

J’ai composé cette histoire – simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens – graves, graves, graves,
Et amuser les enfants – petits, petits, petits !

rose dit: à

Vous me copierez deux cents fois le verbe:
Je n’écoute pas. Je bats la campagne.
Je bats la campagne, tu bats la campagne,
Il bat la campagne à coups de bâton.
La campagne ? Pourquoi la battre ?
Elle ne m’a jamais rien fait.
C’est ma seule amie, la campagne,
Je baye aux corneilles, je cours la campagne.
Il ne faut jamais battre la campagne:
On pourrait casser un nid et ses œufs.
On pourrait briser un iris, une herbe,
On pourrait fêler le cristal de l’eau.
Je n’écouterai pas la leçon.
Je ne battrai pas la campagne.

Claude Roy

JC..... dit: à

JEUDI 7 JUILLET 2022, 5h27, 25°, temps calme

LECTURE

Terminé en trois jours, l’étonnant « LA LANGUE GENIALE, LE GREC » de la non moins géniale Andrea Marcolongo.

Ce n’est pas un livre au sujet limité : le grec ancien comme constitutif de la Grèce antique, qui ne fut qu’un Etat par le langage partagé.

Non, pour moi ce fut d’abord un livre sur une vie, un caractère, une force, une richesse, une volonté immense : celle de la belle Andrea, passionnée par la contemplation intérieure, profonde, de ce trait d’union qu’est le langage.

Même impression fantastique d’écouter une personnalité hors norme, ^comparable à Carlo Rovelli, dans un domaine autre.

Bref, 197 pages d’un soliloque personnel magnifique, très bien traduit par Béatrice Robert-Boissier, passionnant, que vous soyez fin linguiste ou ignorant, ou presque, de ce puissant langage : le grec ancien.

A ne pas rater….

JC..... dit: à

ASSEMBLEE NATIONALE de la F.RANCE

Le Premier Ministre BORNE, chahutée par les députés du bataillon des NUPES, pauvres couillons heureux d’être au service de ce tordu fasciste, amoureux de la gauche gauche, la baudruche gonflée par le divin guignol JL de la Mélenche…

rose dit: à

Mon rêve familier

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? – Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.

Paul Verlaine

rose dit: à

Ma Bohème

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)

rose dit: à

Cette beauté, ces deux poètes inouïs !

rose dit: à

Andréa Marcolongo a choisi de vivre à Pariggi.

Accent italien à améliorer +++. Sous la couette.

Pour ma part, retard +++ sur tous les livres en cours. Sauf les trois lumières, qui m’éclairent, peu que peu.

Marie Sasseur dit: à

Pot de départ.

Ce n’est pas sans émotion que l’on assiste à la fin d’une aventure, et celle-ci qui a duré 14 ans; elle mérite bien un salut sur un blog de livres.
Ultrabright a fêté sa 500ème entouré d’écrivains et pour certains, la notoriété médiatique parisienne les a rendus insupportables, enivrés de phrases creuses pour célébrer un culte.

 » c’est vachement marrant, on passe son temps à répondre à des questions cons ».
Ce fût hélas aussi un peu trop souvent, le pitch psychodramatique de cette Grande Librairie.
Le chant d’envoi était un peu à l’image de cette fin de règne médiatique , ronronnant et fade, sourire commercial de circonstance…

« Nous nous reverrons un jour ou l’autre
Si vous y tenez autant que moi
Prenons rendez-vous, un jour n’importe où
Je promets qui j’y serais sans faute… »

*********

Changement de libraire à la rentrée. Changement d’ambiance. Salut François, et bonjour Augustin.

https://youtu.be/OgmAy9e8fpA

Patrice Charoulet dit: à

Florilège Jules Renard (2)

Je suis le Loti cantonal.

A quoi bon voyager ? Il y a de la nature, de la vie et de l’histoire partout.

Le métier des Lettres est tout de même le seul où l’on puisse, sans ridicule, ne pas gagner d’argent.

Si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le !

Que de gens dont il faut dire, après un quart d’heure de paroles : « Encore un qui sait tout ! », et qu’il faut fuir.

La prétention court les rues.

Je ne tiens pas plus à l’immortalité du nom qu’à celle de l’âme.

Je vois la vie en rosse.

Le singe : un homme qui n’a pas réussi.

Si tu crains la solitude , n’essaie pas d’être juste.

On ne me demande de mes nouvelles que pour avoir le droit de me raconter tous ses malheurs.

Libre-penseur. Penseur suffirait.

Willy * ont beaucoup de talent.

*Ecrivain ( 1859- 1931) qui signait des livres écrits par d’autres, par exemple par Colette.

Sûr de vivre quatre-vingts ans, je* me ménage.

*Jules Reanrd est mort à 46 ans.

Très peu d’hommes gagnent à être connus.

Nietzsche. Ce que j’en pense ? C’est qu’il y a bien des lettres inutiles dans son nom.

J’ai beau avoir mon âge et être maire : quand je vois un gendarme, je ne suis pas tranquille.

J’aurai connu longtemps le plaisir de m’éteindre.

Je n’aime que les discussions politiques ou religieuses. Les bavardages littéraires m’assomment.

On finit toujours par mépriser ceux qui sont trop souvent de notre avis.

Orthographe réformiste : « Une cais d’eu ».

Gagnez votre vie, mais ne la gagnez pas trop.

Je n’aime qu’à relire.

Alexia Neuhoff dit: à

Il faudrait inventer un prix « je m’accroche au pouvoir comme une moule au rocher ». Premier récipiendaire : Boris Johnson, Royaume-Uni.

Patrice Charoulet dit: à

Assemblée

Je ne souhaite pas voir en France à l’Assemblée nationale le silence et la soumission qui règnent dans les assemblées politiques de Corée du Nord, de Chine ou de Russie.
Je ne suis pas un perdreau de l’année. Je me souviens donc des cris, des insultes, des claquements de pupitre que l’on a pu voir à l’Assemblée natuonale, que la droite ou la gauche dirigent notre pays ,
il y a plusieurs décennies.
Cela dit, je n’ai pu voir et écouter le discours de la Première ministre hier à parit de 15h et pendant
une heure et demie sans malaise. Selon qu’on est plutôt favorable au gouvernement ou plutôt dans l’opposition, on a réagi différemment, dans son fauteuil de téléspectateur. Nul ne peut donc se dire objectif et impartial. Quels que soient les propos de Mme Borne, j’avoue avoir été incommodé par le comportement de certains députés. J’observe au demeurant que les porte-parole de chaque groupe parlementaire ont pu s’exprimer ensuite à la tribune. Pour ma part, j’estime qu’au Parlement français, on devrait écouter chaque orateur, sans faire de raffut, même si l’on ne partage pas ses opinions.
On écoute celui qui a la parole, puis on parle en étant écouté.
Tout cela ne peut se concevoir que dans un pays prrofondément civilisé. Ce que j’ai vu et entendu hier me prouve qu’en matière de civilisation , des progrès sont encore à espérer.

Jazzi dit: à

ex aequo avec Anne Hidalgo à la mairie de Paris, Alexia !

Jazzi dit: à

rose, « Les Amants terribles » n’est pas un article.
Un roman illustré, un film documentaire, un scénario (à vendre)…

Janssen J-J dit: à

TOURISMOPHOBIE, une nouvelle passion triste…,

https://theconversation.com/la-tourismophobie-une-tendance-qui-vient-de-loin-185812?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%206%20juillet%202022%20 %202341423330&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%206%20juillet%202022%20-%202341423330+CID_a7d5b2eda590abb6234697b197ae8eb5&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=La%20%20tourismophobie%20%20une%20tendance%20qui%20vient%20de%20loin

au sujet du jeune esclave énigmatique à mousse-tache dans le film d’Oson… Croyez-vous que ce genre de personnage existe dans la réalité ?…, pmp, je n’en ai jamais rencontré. Impensable.

vous avez choisi d’écrire les deux plus beaux poèmes des deux poètes. Magnifique !

Donc, Busnel serait remplacé par Trappenard… ? ebé, on n’aura pas gagné au change, hein !

Jazzi dit: à

Mention pour celui-ci aussi, JJJ

___________________

Le dormeur du val

C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Alexia Neuhoff dit: à

Allons, allons, Jazzi, votre haine pour A.H. vous égare. Un jour, possiblement, vous en viendrez à la regretter. Vous répandrez ici quelques larmes amères fassbindériennes.

Janssen J-J dit: à

(rajout) Mona, à 10 minutes de l’itw… océanique… Elle était agacée, désarçonnée, mais elle le fit bien rire… Quel éclat !…

Jazzi dit: à

et celui là

____________

La chanson d’automne.

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Bloom dit: à

Merci du conseil, 3J, tout plein de balades comme celles-ci dans un rayon de 50km de Paris: que demander de mieux?
Et lorsqu’on en a l’envie, direction l’aéroport & les lointains.

Janssen J-J dit: à

@ Non, pour moi ce fut d’abord un livre sur une vie, un caractère, une force, une richesse, une volonté immense : celle de la belle Andrea, passionnée par la contemplation intérieure, profonde, de ce trait d’union qu’est le langage.
___
Quand il fait des efforts d’amabilité et de vérité, c’est là qu’il devient le plus intéressant. Hélas, cela lui arrive encore trop rarement… C’est dommage qu’il ne puisse s’empêcher de se gâter le talent aussitôt après. Dès fois qu’il dérogerait à l’image atrabilaire qu’il entend donner de lui matin.
Je suis convaincu de ce que chacun icite, même parmi les plus consensuellement détestables, a du potentiel mélioratif… Et pmp & rptv, je ne désespère jamais de le capturer, même si parfois je m’enrage de mal sur-réagir.
Les erdélien.nes sont une tribu intéressante et singulière… Quitte à se fourvoyer, valent d’être « compris » et « interprétés » avec bienveillance, chacun.e à sa manière, par la biais d’une sociologie virtuelle intuitive fondée sur un individualisme méthodologique et pragmatique à revisiter. Il ne restera plus alors qu’à la théoriser, au vu du matériau historique empirique dont nous disposons.
Bàv (7.7.22_9.44)

Amanda Lire dit: à

Les touristes :

l’académicien Jean Mistler (1897-1988) qui écrit :

« Le tourisme est l’industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux, dans des endroits qui seraient mieux sans eux. »

Voyez le résultat :

https://scontent.fcdg3-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/292308191_1378999229172457_5614396235249085182_n.jpg?_nc_cat=107&ccb=1-7&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=f6wlAsirSKgAX82UiSM&_nc_ht=scontent.fcdg3-1.fna&oh=00_AT-qa6k4j6zs3zW0OTj-Er28Soms9G0DcfFBpQ4jODB3Rw&oe=62CB5954

B dit: à

Donc, Busnel serait remplacé par Trappenard… ? ebé, on n’aura pas gagné au change, hein !

Sa collection de livres ou bibliothèque est impressionnante, pas besoin de papier peint. Au moins on peut être sûrs qu’il a lu plus que le nuancier venilia. Un parcours bien rempli , non?

http://www.culturepub.fr/videos/venilia-papier-peint-l-intellectuel/

JC..... dit: à

Verlaine ?
…et Rimbaud ?

Deux enclumés de poésie à la con.
Deux nuls, bons à chier.
Deux malades.

Janssen J-J dit: à

@ AL, petit rappel de relativisation du papier… Les touristes sortis de leur grangeon ne sont pas toujours aussi cou.illons que Jissé en a l’air lui-même sur son île grecque de Mingher… Ils visitent les dégâts des incendies de forêt provoqués par le réchauffement climatique et méditent collectivement à la manière d’en faire reculer les effets…
———
cf. le pitch sur Jean-Didier Urbain : « L’idiot du voyage » (2002)… c’est le touriste. Il est, on le sait, un mauvais voyageur. C’est du moins la réputation que lui prête aujourd’hui le sens commun, en vertu d’une longue tradition de mépris. Pourtant, le touriste n’est pas si idiot. Il faut lui reconnaître, outre ses utilités évidentes (économiques, politiques et culturelles), une réelle intelligence du voyage, un univers que fonde, avec ses confins et ses déserts, ses enfers et ses paradis, une « géographie personnelle ». Seulement voilà : hanté par le mythe du voyageur, le touriste n’échappe pas au mépris. Méprisant ses semblables, il se méprise lui-même. Pris au piège d’un tel paradoxe, les usages et les discours de cet explorateur s’en ressentent, faisant de lui un personnage complexe et complexé : le héros ambigu de ce livre.

Janssen J-J dit: à

@ jissé. Ce matin, Edwy P. a l’air content, donc, nous le sommes avec lui et son journal. Les gens sont toujours contents quand la justice leur donne raison… Mais à quoi sert le ministre-avocat macronien EDM, dans l’appareil d’Etat ? 😉
https://www.mediapart.fr/journal/france/060722/perquisition-mediapart-la-justice-condamne-l-etat?utm_source=SC&utm_medium=email&utm_campaign=Mailing_20220706_revelation&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-1034-%5BSC%5D&M_BT=4321954351666

Jazzi dit: à

Les larmes sucrées du léZard de Paris !

et alii dit: à

table:
une image d’une table « des plus garnies » à laquelle Montaigne ne peut céder à la tentation au prix parfois de confort digestif.

et alii dit: à

Montaigne-voyageur : la question de la représentation du « moi » dans le Journal de voyage et dans Les Essais
par Tianmeng Zuo!
parce journal, Mntaigne a chroniqué l’art du voyage!
http://www.theses.fr/2016PA040093

Jazzi dit: à

« au sujet du jeune esclave énigmatique à mousse-tache dans le film d’Oson… Croyez-vous que ce genre de personnage existe dans la réalité ? »

Oui, notamment chez les femmes.
Mais les masos ne supportent pas de ne plus être martyrisés. Quand soudainement Peter von Kant devient humain avec son assistant, celui-ci lui crache à la gueule et démissionne !

et alii dit: à

sollers raconte MONTAIGNE VOYAGEUR/
le dernier numéro du Nouvel Observateur. Le titre : Montaigne Président [1].

En 1984, Sollers avait déjà écrit un texte — Montaigne, le mutant — repris dans Théorie des exceptions (1986, Folio 28).
« Montaigne : le premier qui signe vraiment en son nom. Et qui le sait. Et qui l’affirme ».
« « C’est une absolue perfection, et comme divine, de savoir jouir loyalement de son être. » Voilà.
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article443

Janssen J-J dit: à

@ jzmn… « celui-ci lui crache à la gueule et démissionne »
OK, l’explication se tient… J’ai été vraiment agacé par un possible parallèle « psy » de bas étage : il regarde jouir les deux amants retrouvés et, médusé, laisse dégouliner la bouteille de champ…. Le même dégoulinage inversé du crachat final à la gueule de Peter… Ce genre de lourdeurs (bulles, sperme et salive), quoi. J’aurais cru à plus de finesse chez Ozon. Quant au masochisme féminin plus répandu à cette aune, non, je n’en reprends pas le poncif à mon compte… voire je m’en insurge, même si je n’ai pas oublié les larmes amères de Petra…
Bàv, merci pour l’occasion de cette petite discussion… Votre CR est honnête, jzmn, le titre notamment, vraiment très bon. Vous avez l’ard du Lèz pour ça !… Bàv,

Jazzi dit: à

« Quant au masochisme féminin plus répandu à cette aune, non, je n’en reprends pas le poncif à mon compte… »

J’ai le souvenir de récits de Clopine, cuisinant et servant le diner sous les quolibets de Clopin et de ses copains, JJJ…

Jazzi dit: à

« Ce genre de lourdeurs (bulles, sperme et salive), quoi. J’aurais cru à plus de finesse chez Ozon. »

Ces lourdeurs sont propres à l’univers de Fassbinder, JJJ.
Ozon les reprend fidèlement dans sa parodie, où elles participent d’un effet comique qui m’a bien fait jubiler !

Jazzi dit: à

rose, Ali Abbasi a présenté en complétion lors du dernier Festival de Cannes « Holy Spider » (Les Nuits de Mashhad).
Un thriller, tourné en Iran, sur les pas d’une journaliste enquêtant sur les meurtres de prostituées de Téhéran par un serial killer.
Le film va bientôt sortir en salle et j’ai pu voir la bande-annonce.
Autre film, autre genre, mais particulièrement inquiétant !
L’actrice principale a obtenu le Prix d’interprétation féminine…

et alii dit: à

la lettre de philomag est arrivée
(j’ai déjà reçu le dernier numéro)mau menu de la lettre Arendt!
« « Hannah Arendt publie la Condition de l’homme moderne en 1958, qui suit de sept ans la parution des Origines du totalitarisme. Après avoir analysé la tentative de destruction de l’humanité de l’homme par les totalitarismes du XXe siècle, elle s’interroge sur les conditions d’expression de cette humanité. C’est dans ce cadre qu’elle examine les diverses ordonnances de la hiérarchie des activités humaines – le travail, l’œuvre, l’action – dans l’histoire de l’Occident. Le travail est lié à la vie et à la nécessité de subsister, l’œuvre permet l’édification d’un monde durable pour les êtres humains. Quant à l’action, conditionnée par la pluralité humaine, elle donne un sens concret à l’idée de liberté.

L’un des intérêts de la démarche intellectuelle d’Arendt est de mieux comprendre l’évolution de la société, en particulier la façon dont le travail a pris le pas sur les autres activités à l’époque moderne. Dès le prologue, elle évoque le problème posé par l’automatisation : on s’est servi du progrès technique et scientifique pour tenter de libérer l’humanité du fardeau du travail, alors que, dans le même temps, la modernité s’accompagne de la glorification du travail et parvient en fait à transformer la société »
https://www.philomag.com/articles/aurore-mrejen-arendt-permet-de-mieux-comprendre-comment-le-travail-pris-le-pas-sur-les

Janssen J-J dit: à

@ jzmn. N’insultez pas mme CT… Vous êtes un peu court, là… jeune homme ! votre humour volage a repris le dessus, apparemment. Vous jubiliez ?… et bé !..

@ étale. Suis très heureux d’apprendre que vous avez bien reçu votre nouveau Modes & Travaux…

@ RB. Adieu Boris, on vous regrettera pas, non plus que tous les guignols de votre espèce. Cette époque est révolue… Place aux gars sérieux : Poutine, Macron et Xijingping !

Bàv,

et alii dit: à

je n’ai pas évoqué, à propos de « table » les récits de/sur TABLET-tes comme
Les tablettes de buis d’Apronenia Avitia – Quignard
ou le site TABLET
NI aucun retour sur l’expression (plutôt de caractère philosophique  » TABLE RASE »
(Tabula rasa (littéralement : table rase) est un concept philosophique épistémologique selon lequel l’esprit humain naîtrait vierge et serait marqué, formé, « impressionné » (au sens d’« impression sensible ») par la seule expérience. La principale caractéristique de l’esprit serait sa passivité face à l’expérience sensible. Il s’agit donc d’un concept opposé à l’innéisme des idées, et à l’activité de l’esprit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tabula_rasa_(philosophie)

Janssen J-J dit: à

@ rptv (boris & natacha) : à l’instant, vient de me ressurgir à la mémoire cette jolie chanson, que j’appris aux enfants du Bois Plage en Ré, quand j’y étais mono de colo de vacances à 18 ans.
https://www.youtube.com/watch?v=ot1oNGFW97k
La connaissiez-vous ?

Patrice Charoulet dit: à

@Amanda Lire

Admirable citation de Jean Mistler.

J’aurais écrire cela avant lui.

et alii dit: à

Dissection est un groupe de black et death metal mélodique suédois, originaire de Strömstad. Il est formé en 1989 et séparé en 2006, peu de temps avant le suicide de son leader Jon Nödtveidt, le 16 août de la même année.
merde aux fantasmes récurrents

Bloom dit: à

Le/a successeur/e de BJ, avant une nouvelle élction générale se trouve dans cette liste:
Truss, Javid, Sunak, Zahawi, Mordaunt,Tugendhat, Hunt,Wallace,Gove.

et alii dit: à

« Pour enseigner, explique Étienne Klein, j’utilise le ressort du paradoxe. Les paradoxes provoquent l’étonnement. Ils forcent à réfléchir. Et la physique est un réservoir infini de paradoxes, ses résultats nous conduisent à nous méfier de la spontanéité de nos jugements. Je trouve ça excitant. » Voilà qui nous ramène à l’« érotisme des problèmes », pour reprendre une formule d’Albert Einstein directement inspirée par le discours de Socrate dans le Banquet de Platon : le rapport le plus vibrant que nous pouvons entretenir avec la connaissance est celui du désir.
etienne Klein

Phil dit: à

l’univers de Fassbinder

Ozon imite Fassbinder qui imite Sierck, imitation of life. La chute de Johnson mérite un disque de Leander.

Bloom dit: à

Ding Dong The Dickehead’s Gone

Damien dit: à

Il y a une polémique sur l’article de Match consacré au cardinal Sarah. Je viens de le lire, mon avis est que c’est très bien. J’ai bien aimé le portrait de ce haut prélat — futur pape ? — ainsi que ses propos rapportés d’une plume élégante par Philippe Labro. On dit que c’est Bolloré qui a voulu qu’on parle de ce cardinal éminent. Et pourquoi pas ? C’est un excellent sujet. On parle bien des hommes politiques, des chanteurs, des prostituées, dans Match, etc. Pour une fois, on évoque une personnalité digne d’éloges, c’est rare comme tout. Donc, bravo Bolloré. C’était une bonne suggestion du principal actionnaire de Match, désormais. Pourquoi n’aurait-il pas son mot à dire, face à une rédaction de journalistes tellement conformistes ? Il est de bon ton actuellement de tomber sur l’homme d’affaires breton. Je rappelle que sa famille a protégé des écrivains. Bolloré s’intéresse aux lettres, eh oui ! Ceci devrait nous donner à penser, alors que l’édition française est soumise à un quarteron d’éditeurs qui dictent la morale et ce qu’il faut penser. Bolloré va faire en sorte de diversifier la proposition, et c’est un bien.

Bloom dit: à

Faut monter au créneau, Macron/Colonna, et fissa.

Lauréate du prix Pulitzer 2022, Sanna Irshad Mattoo a été empêchée de prendre un vol pour Paris le samedi 2 juillet. La jeune femme de 28 ans, originaire du Cachemire, était invitée aux Rencontres photographiques d’Arles, qui se déroulent du 4 juillet au 25 septembre. Son travail y est exposé dans le cadre de la bourse Serendipity Arles 2020, soutenue par l’Institut français en Inde.

La photographe de Reuters a été stoppée à l’aéroport de Delhi, alors qu’elle possédait un visa valide pour la France. « Un tampon sur mon passeport mentionne que mon ticket a été annulé et les officiers de l’immigration ne m’en ont pas dit davantage, on m’a simplement fait savoir que je ne pouvais pas voyager », raconte-t-elle de retour à Srinagar.
(…)

Faut monter au créneau, Macron/Colonna, et fissa.
Convoquer l’ambassadeur indien et lui rappeler avec force les droits et les devoirs d’une démocratie (la plus grande démocratie du ponde..? foutaises).

J J-J dit: à

2666, oups…

Janssen J-J dit: à

@ The Dickehead
peut-on le traduire par « tête de noeud » ?

Janssen J-J dit: à

@ Fassbinder qui imite Sierck,
Douglas SIRK, putôt, non ?

MC dit: à

Vous êtes sur que c’est ´Pierre Sabbagh? Souvenir d’une grande Araminte des Fausses Confidences, retransmis du Français. Au revoir Micheline…

J J-J dit: à

@ phil
https://www.youtube.com/watch?v=XjZDoIT6QV4
un peu de rangaines nazes,… pour bien achever la soirée…
@ non pas très sûr pour p. sabbagh, m’enfin… des souvenirs communs, pour sûr, ça réconforte.
Bàv,

Jean Langoncet dit: à

@Trop spécialisé pour moi

Encore un petit effort de bachotage, d’ordre général

J J-J dit: à

@ JL, ai du mal à être sur tous les « sujets » (LTI)…, avant on disait, sur toutes les « problématiques »… et ce, malgré que j’en aie (c français, ça ?). Tchinz, bàv et à Fat D…
https://www.youtube.com/watch?v=MDj7VfU3368

Phil dit: à

Dear jjj, Leander donne sa mesure dans La Habanera, dernier film de Sierck qui perdra son fils unique en Ukraine coupable d’avoir mal joué. Histoire fassbinderienne qu’Ozon devrait oser filmer.

D. dit: à

Phil, aimez-vous les pizzas ?

D. dit: à

J’aurais écrire cela avant lui.

Mais pour cela il aurait y penser avant lui.

et alii dit: à

bonne soirée:
Rénovation des tables d’harmonie
La table d’harmonie est l’élément le plus important après les marteaux pour la sonorité d’un piano, fabriqué en épica massif, les variations d’épaisseurs le bombage , les chevalets sont des variables qui agissent sur les qualités acoustiques

https://www.tubefr.com/piano-table-basse.html

rose dit: à

de nos jugements. Je trouve ça excitant. » Voilà qui nous ramène à l’« érotisme des problèmes », pour reprendre une formule d’Albert Einstein directement inspirée par le discours de Socrate dans le Banquet de Platon : le rapport le plus vibrant que nous pouvons entretenir avec la connaissance est celui du désir.
etienne Klein

: le rapport le plus vibrant que nous pouvons entretenir avec la connaissance est celui du désir.
etienne Klein

C’est beau !

closer dit: à

Fini d’écouter en replay La Grande Librairie…

J’ai relevé l’énormité proférée par Leila Slimani à propose de la Ferme Africaine de Karen Blixen, dans lequel se manifesterait du racisme. Elle n’a évidemment pas lu ce livre magnifique au-delà de la quatrième de couverture. Karen Blixen côtoie quotidiennement des Kikuyus, des Masaïs, des Somalis, des Indiens (j’en oublie sans doute) et témoigne toujours d’un respect absolu pour leurs coutumes, leurs moeurs, leurs façon de voir les choses dans le travail et les relations inter-ethniques. Evidemment, elle est la patronne…mais elle ne se comporterait certainement pas avec plus de respect avec des employés européens.

Autre observation: le plaidoyer passionné de Marie-Hélène Lafont en faveur de « C’est la guerre » de Louis Calaferte déclenche chez l’auditeur une envie irrésistible de réveiller son libraire en pleine nuit pour acheter ce livre…Quelqu’un en pense-t-il quelque chose ici ?

closer dit: à

Pasolini n’a pas eu besoin d’Ennio Morricone pour la musique d' »Accatone » (repris actuellement à Paris). Il s’offre rien moins que « La Passion selon St Mathieu » en version orchestrale!
Son premier film (1961)…et un coup de maître, avec des défauts bien sûr, notamment quelques longueurs un peu complaisantes. La beauté des images en noir et blanc et sa façon de filmer les visages nous frappent d’emblée. Néo-réalisme italien certes, mais aussi épaisseur quasi métaphysique des personnages et des situations. La religion n’est jamais bien loin mais jamais trop présente non plus.

Janssen J-J dit: à

@ cl. – pas vu la finale de LGL… Marie-Hélène Lafon (sans T) a en général un jugement sûr… Ai lu pas mal Calaferte jadis, mais pas… « c’est la guerre ». Désolé, ne puis donc rien en dire… Attendez un peu pour vous ruer demain matin… (Re)lisez(lisons) d’abord Septentrion…, l’opus majeur de Cal (de mon point de vue). BS,

Janssen J-J dit: à

@ Mais pour cela il aurait y penser avant lui.
jade rr votre humour primesautier, le soir, D. Ca roule trop bien sur les gravillons enflammés de l’enfer du nord !

Jazzi dit: à

KAREN BLIXEN

Impressions Kenyanes

En janvier 1914, une jeune Danoise de vingt-huit ans, Karen Dinesen, débarqua à Mombasa au Kenya. Elle y épousa aussitôt son fiancé, le baron suédois Bror von Blixen-Finecke, et le suivit dans la région des « montagnes bleues » du Ngong, sur les hauteurs de Nairobi, où le couple prit la direction d’une ferme ne comptant pas moins de six cents employés Noirs. L’aventure durera seize années. Plus tard, malade (son mari lui transmettra la syphilis), divorcée et ruinée Karen Blixen, de retour au Danemark, écrira : « J’avais une ferme en Afrique… ». Le début d’un chef-d’œuvre, publié pour la première fois en 1937, et popularisé au cinéma un demi-siècle plus tard par Sydney Pollack, sous le titre Out of Africa, avec Meryl Streep et Robert Redford dans les principaux rôles. Dans La Ferme africaine, Karen Blixen nous décrit dans le détail, avec intelligence et sensibilité, le Kenya d’alors, sous domination britannique. Un récit autobiographique narrant la vie des colons Blancs et des différentes ethnies constitutives de la population indigène, leurs us et coutumes respectives, leur confrontation et cohabitation… Mais l’auteur, indéniablement, nous offre ses plus belles pages avec ses descriptions de la nature environnante, chantant la singularité de la nuit africaine, la luxuriance de la forêt vierge, la violence de son climat où les grandes périodes de sécheresse alternent avec celles de la saison des pluies, ou encore la beauté du peuple massai et les joies du… safari !

« A l’est de ma ferme se trouvait la forêt de la réserve du Ngong qui, à cette époque, était presque entièrement une forêt vierge. Je fus donc triste lorsque l’ont abattit les vieux arbres pour y planter des eucalyptus et des grevilleas à la place. Cette forêt vierge africaine est une région pleine de mystères. A cheval, on croit pénétrer dans une ancienne tapisserie verte dont certains endroits sont passés ou assombris par l’âge, mais qui a conservé une infinie richesse de nuances de verts. On ne voit aucunement le ciel, mais les rayons du soleil qui traversent les feuillages se posent et jouent de maintes façons en ces lieux. La mousse grise qui pend des arbres comme une longue barbe et les plantes volubiles qui enserrent les troncs et les branches donnent à la forêt un cachet lourd de sens et de secrets. J’y allait à cheval avec Farah*, le dimanche, quand il n’y avait rien d’autre à faire à la ferme, et nous escaladions les coteaux et franchissions les petits ruisseaux tortueux.
Dans la forêt, l’air était frais comme de l’eau qui court et chargé de parfums d’herbes et de feuilles. Au début de la saison des pluies, quand les plantes volubiles fleurissaient, on passait d’une sphère de senteurs à une autre. Il y poussait une sorte de daphné aux petites fleurs collantes, rouge vif et blanches, dont le parfum, proche du lilas et du muguet, était si fort qu’il donnait presque le tournis. Ici et là, des troncs évidés étaient suspendus aux branches par une lanière de cuir, les indigènes les accrochaient pour y attirer les abeilles, et récolter du miel. Un jour, alors que nous nous engagions dans une allée, nous avons vu un léopard trônant au milieu du chemin, telle une figure de tapisserie.
Un peuple animé et bavard vivait bien au-dessus du sol : les petits singes gris. Là où un groupe de singe avait traversé le chemin, l’air restait longtemps chargé d’une odeur de moisi, une odeur sèche qui rappelait celle des souris. Si l’on entendait soudain un tumulte au-dessus de nos têtes, c’était une colonie entière qui filait vaquer à ses occupations. Si l’on restait assez longtemps sans bouger au même endroit, on apercevait un singe perché dans un arbre, puis on découvrait que toute la forêt grouillait de singes, installés dans les branches, comme des fruits noirs ou gris clair, selon la manière où les rayons du soleil tombaient à travers les feuilles, avec leurs longues queues qui pendaient toujours derrière eux. Ils poussaient un bruit particulier, comme un gros baiser sonore suivi d’un petit toussotement discret. Si l’on imitait se bruit, on voyait les singes tourner la tête de droite à gauche avec une mine maniérée et étonnée, mais si l’on faisait un mouvement brusque, ils s’égaillaient tous en un instant, et l’on pouvait suivre leur trajet par le bruissement décroissant qu’ils faisaient en traversant les feuillages, jusqu’à ce qu’ils disparaissent comme un banc de poissons dans la mer.
C’est aussi dans la forêt de Ngong que, par une journée très chaude, j’ai aperçu un gros sanglier sur un sentier étroit – un animal que l’on croise rarement. Il a déboulé rapidement devant moi, suivi de sa femelle et de deux petits marcassins ; la famille passa à vive allure, semblable à quatre silhouettes découpées dans du papier noir qui se détachaient sur la verdure baignée de lumière. C’était une apparition sublime et étrange, comme si on distinguait dans un étang le reflet de quelque chose qui se serait passé il y a un millier d’années. »
(« La Ferme africaine », traduit par Alain Gnaedig, Quarto Gallimard, Editions Gallimard, 2006)

* Le fidèle factotum, Somali et musulman, que Karen Blixen avait engagé à Aden, et qui restera à son service durant toute la durée de son long séjour africain.

x dit: à

Closer : dans C’est la guerre, je me souviens des adieux des paysans à leurs chevaux réquisitionnés — M-H L en a-t-elle parlé ?
(En attendant Paul Edel qui connaît bien Calaferte.)

Jazzi dit: à

Vu « Ennio », vous en reparlerai demain…

x dit: à

Il a été question de maths — ne manquent que quelques citations d’Audiberti.
Il évoque la relation à la discipline scolaire dans le roman Monorail, sous deux angles (si j’ose dire) : les désarrois de l’élève Damase S. face à un problème de géométrie qui le plonge dans la perplexité, mais aussi ceux de son enseignant ; cela se passe avant 1914.

« Le prof de maths était un excellent homme, un savant, qui comprenait mal. […] Que Damase […] fût si parfaitement incapable du petit élan de bonne volonté qu’il aurait fallu pour rejoindre la connaissance des sciences […] le professeur en avait de la peine, et pour lui-même et pour celui qui, par la résistance, se prive de la joie […] que procurent l’algèbre et la géométrie. […]
Cette joie l’avait nourri. Elle l’avait transporté. L’élégante rigueur de telle ou telle démonstration, ouvrant, vraiment, ouvrant et débridant, d’un seul coup, toutes les ampoules du cerveau ».

« La craie dans une main, le chiffon dans l’autre, après avoir blanchi d’équations le tableau long de bien six mètres, les derniers x s’écrasant au bord dans des alignements infléchis par le manque d’espace, il éprouvait, fulgurante, la peur de ne pas avoir été suivi, de s’être laissé aller tout seul au vertige de déduire. »
« Puis […] il effaçait, en haussant sa brièveté bedonnante, les longues lignes de raie. Une blanche poussière tombait sur ses souliers, la poussière de la jouissance cérébrale. »
« La leçon se poursuivit. [Le prof de maths] s’efforçait de parler lentement. Il n’était pas possible, non, il n’était pas possible que quelqu’un au monde pût ne pas saisir ce qu’il disait, disposât d’une telle puissance négative. […] Comme d’habitude le plaisir le reprenait, le plaisir de la vérité servie par l’exactitude. […] il ajoutait à son exposé des « n’est-ce pas ? vous comprenez bien, n’est-ce pas ? je ne vais pas trop vite ? dites-moi si je vais trop vite… » qui laissaient intacte la forme habituelle et convenue dudit exposé. »

x dit: à

« Damase, la nuit dans le cœur, contemple avec fixité la page cinquante-huit de la géométrie […] “On donne un trapèze convexe ABCD […]” »
« Damase a beau lire, relire. Rien ne se passe, sauf qu’il se sent plus impuissant. Jamais il ne comprendra. Jamais. Il sait pourtant, qu’il s’agit d’un problème facile. Il lit encore une fois. Rien. L’éclair, le rire, le bonheur de comprendre, de dominer, d’asservir ne sont pas pour l’enfant Damase. L’enfant Damase, décidément, n’est pas intelligent. Il faut bien que, dans l’amertume, dans l’angoisse, il en convienne. »
« Damase les imaginait, quelque part, […] ces maîtres, ces auteurs [du livre de géométrie pour la classe de quatrième], paisibles habitants d’un monde élucidé. Ils fignolent des problèmes qui, pour eux, n’en sont pas — qui n’en sont, d’ailleurs, pour personne, hormis pour le pitoyable Damase […]
On le donne, le trapèze convexe, mais, sitôt donné, on le reprend. Il fond, bijou d’écume. Il n’y a pas de trapèze convexe, et seulement ces mots qui le désignent. […] univers absolu de surfaces modulables impénétrables. […] Eux-mêmes des objets, les mots lui cachaient les objets. Elles-mêmes pensées, les phrases lui cachaient la pensée. […]
On-do-nne-un-tra-pè-ze-con-ve-xe.
Ondo-nuntra-pèzecon-vexe. »

D. dit: à

Un racisme larvé s’est peu a peu insinué dans les publicité televisées françaises : les hommes blonds y sont devenus quasiment absents. Il reste quelques rares femmes blondes mais on sent bien que la blondeur dérange au plus haut point.
Je voudrais savoir qui ici parmi les commentateurs et commentatrices est véritablement blond et connaître tout naturellement leur avis à ce sujet.

x dit: à

Avant de repartir, merci à renato d’avoir mentionné sur ce blogue (il y a quelque temps déjà) Il censimento dei radical chic de Giacomo Papi, ce qui m’a permis de le découvrir ; on y est presque, en effet.

—–

« La società, o compagnia degli altri, è un vizio che ci si può togliere, ma si resta soli. Non si torna in compagnia quando si vuole. O sempre, o mai. »

(Ennio FLAIANO, Diario degli errori)

x dit: à

« les longues lignes de Craie »
Honi soit qui mal y pense ( les autres auront rectifié d’eux-mêmes).

renato dit: à

Il primo lo ammazzarono a bastonate perché aveva citato Spinoza durante un talk show. In effetti da parte del professor Giovanni Prospero era stata un’imprudenza aggravata dal fatto che si era presentato in studio indossando un golfino di cachemire color aragosta. La citazione gli era scappata di getto nella foga del dibattito, per tentare di alzarne il livello. Si rese conto all’istante di avere commesso un errore: il pubblico ammutolì e il sorriso del conduttore, di solito così cordiale, si irrigidì in una smorfia: “Nel mio programma,” disse, “non permetto a nessuno di usare parole difficili. Le pose intellettuali sono vietate.” Dopo una pausa ostentata, il conduttore aggiunse: “Questo è uno show per famiglie e chi di giorno si spacca la schiena ha il diritto di rilassarsi e di non sentirsi inferiore”. Il pubblico esplose in un applauso…, ecc.

Giacomo Papi, il censimento dei radical chic

rose dit: à

Lorsqu’il laisse les femmes où elles sont, et heureuses, il sait être talentueux.
Il y a un seul point sur lequel je ne suis pas d’accord, les élèves ne sont pas tenus de se taire, et un pas compris, l’historien cité, sinon c’est bonnard.
httpss://www.causeur.fr/pap-ndiaye-ecrit-aux-enseignants-236893

Je retourne aux fourneaux.

rose dit: à

Elle a pris 99 occurrences et les a décortiquées, AM.
Tu les mets sous la couette avec 50° celcius ?
Bah, à poil sous la douche, avant. Après.

rose dit: à

Je retourne aux fourneaux, à suivre.

rose dit: à

Hier, ai envoyé un petit lien/mail courtois à Gaby. Ai dit que j’avais pensé qu’€elle avait eu 11 à l’écrit et 16 à l’oral et demandé si la réalité se rapprochait de cela.

Elle ne doit plus ouvrir son ordi. Des parents n’ont pas jugé utile de me communiquer ses notes.
Je me plains à sa mère, non à ma mère, qui me répond « elle doit avoir de mauvaises notes, c’est pour ça ». Je rétorque que je pense le contraire  » je crois qu’elle a eu de très bonnes notes et qu’elle ne me les communique pas pour
– ne pas avoir à me remercier

– éviter que je ne sois fière de moi (trop tard, je le suis déjà, j’ai vécu l’enfer six mois durant).

Brefle, les notes de Gaby, à l’oral du bac, je ne les sais pas. À l’écrit non plus.

rose dit: à

Je suis la moins que rien.

rose dit: à

Mon meilleur ami, Cédric P. m’a dit hier soir comme mon avocate que ma mère je devrai la laisser tomber. Arrêter de lui téléphoner, arrêter d’aller la voir.
Ils veulent me tuer. Sont complètement déjantés.

rose dit: à

Hier, ai parlé à la femme du docteur de l’Ehpad si je pouvais emmener ma mère à Jérusalem fin septembre, elle m’a répondu  » on n’est pas des devins ».
Bordel, merde. Fais iech. Arabes et juifs qui êtes frères et profondément humains, calmez vous trois mois que j’emmène ma maman à Jérusalem. Fin septembre.

rose dit: à

Vous ne savez pas ce que je suis en train de faire ? Ben, je suis en train de sortir ma mère de l’Ehpad.
Tranquillou, discretelou, on sort. J’la ramène et demain, on ressort.

rose dit: à

L’ambiance a changé à 300%>
La dirlo est partie avec son très gros chèque.
Avec moi sont sympathiques, voire adorables :
Le médecin
Son épouse cadre de santé
Les deux ne sont pas des devins
Les secrétaires
La psychologue
L’infirmier
Les aide-soignantes

Voilà, j’ai tracé mon chemin à la machette mais depuis janvier 2022, toutes mes visites sont dehors.
Dehors.
On rentre le soir pour qu’elle dorme quelque part mais les journées sont dehors.

rose dit: à

Je l’aime bien idoine, c’est pour cela que je le mets.

rose dit: à

Hier, programme.
Départ vers 10h30 de l’Ehpad.
En route vers la Bonne mère. Réservation au restau. puis visite, dedans dehors.
Dedans, au plafond de la basilique, y a plein de bateaux pendus, des maquettes. J’avais jamais vu. Ce sont tous les bateaux qui n’ont pas coulé lors de tempêtes mémorables ou, à genoux sur le gaillard d’avant (l’autre, une petite frappe, fils de son père) le capitaine, dernier à quitter le navire s’il y avait eu naufrage, agenouillé invoqué la Bonne Mère.
Après, maquette et hop au plafond, à Marseille.

Restau. Ne prenez pas le couscous le jeudi. La présentation est magnifique, viandes et légumes super, mais savent pas faire la graine.
Pas top, c’est la graine qui fait la réussite du couscous.
On essaiera le Kahena, au Vieux Port.
On descend, trouve une place à l’ombre, ouvre grandes les fenêtres un petit air frais. Sieste sous un grand pin.
On enlève les mocassins.
Ma mère flanque ses jambes en l’air sur le truc avant.On dort. Bien. Je commence les rêves, un type nous réveille, de la compagnie des eaux pour se garer à l’ombre derrière nous. L’a pas su que la sieste, c’est sacré.
On ne se rendort pas et les rêves macache.
Puis départ en ville. Je trouve une place de cocue, ce que je suis.
Hop garée au pied de la petite église antique dédiée à un saint.
À pieds villa Méditerranée.
Et là, le miracle à pleurer de joie de bonheur de félicité et de plénitude assumée.
Organisation au top, nous sommes programmées à 15h33 dans 15 mn.
Je ne sais pas encore que je vais avoir peur.

rose dit: à

Idoine et moi sommes copains.
Mais moi, je ne suis ni italienne, ni blonde, ni jeune et lorsque je parle, pas la peine de faire des yeux de merlan frit c’est pas comme si je faisais l’amour direct. On en est loin.

rose dit: à

Loin.

rose dit: à

Je ne le savais pas ai je dit à ma mère, c’est la première fois que je les vois (les bateaux pendus l’un sous l’autre à des filins pendus au plafond de la basilique).
Ma mère étonnée et qui le sait depuis longtemps et n’a rien dit puis qui renchérie « ben oui mais on ne marche pas les yeux au plafond ».

Moi si, mais juin ai jamais dit.

rose dit: à

Jui ai jamais dit. En juillet sommes.

rose dit: à

qui renchérit.

Je l’aime.
C’est ainsi.

P.S : s’occuper d’un vieux que tu aimes, c’est autre chose que s’occuper d’,un vieux que tu n’aimes pas.
Et puis, ma mère n’est pas vieille. Je la regardais pendant la sieste elle est d’,une beauté incommensurable.
P.S lorsqu’elle part dans agnou agnou*, je ne l’a laisse pas faire.

*Comme gabrielle, qui a eu ses notes mardi.

rose dit: à

Je ne la laisse pas faire. Hop, je la ramène sur un terrain solide.

rose dit: à

15h33 : on serpente sur l’eau. On embarque, passerelle, puis ds un ascenseur, on descend à moins 34 mètres.
On monte, pas plus de six dans les chariots des mines, rotatifs. On n’a pas d’outils, nos yeux, nos oreilles, des casques petits ou gros.
Et nous on a pris gros.
Nous ne sommes que quatre.
Émerveillés.
On glisse sur un rail central et parfois souvent on tourne sur nous mêmes.
La conception est géniale.
L’idée est géniale, décision date de 2018. Deux ans et demi pour la réaliser. Le travail est génial.
Nous sommes dans/au coeur/ à l’intérieur de la grotte Cosquer reconstituée au sous sol de la villa Méditerranée à côté du Mucem, au bout du Vieux Port, face à la Méditerranée et à Carthage.

J’ai peur mais je me domine. Je pense à mes chakras et à mon centre vital. Je cesse de regarder comment et par où m’échapper en sauvant ma mère et en l’emportant avec moi. Je cherche les trappes et comment sortir.

Cela dure 35 minutes. Ensuite, je demanderai en rendant les casques si on est sous l’eau, le jeune gars m’a dit non l’eau est autour pas sur nos têtes. Ah, vous avez pu gérer ? m’a -t’il demandé ? Oui mais j’ai eu très peur. Faut qu’ils le sachent pour les claustrophobes.

La grotte est reconstituée à l’identique.
Heureusement pas le boyau de 150 mètres d’accès.

rose dit: à

Ensuite, on a un petit film de dix minutes.
Enfin, on monte au troisième étage : reconstitution des animaux peints dans la grotte. Une barquasse. Ma mère trois fois me contredit « non ce n’est pas une barquasse », une hominienne sapienca, enceinte et sexy, tout â fait irréaliste, des bijoux, des bijoux des bijoux en coquillage. Des bijoux.
Le pied.
Courez.
Précipitez-vous.
Allez-y.
C’est extraordinaire.

rose dit: à

La.conception géniale, l’idée géniale. La réalisation géniale.
L’organisation géniale. La visite géniale (j’ai eu peur).

Cosquer.
Villa Méditerranée.
Marseille.

rose dit: à

Un petit film sur le travail de copiste avec une jeune fille à qui poser des questions.
En ai posé trois.
S’il y avait un trou ds la falaise au dessus de l’anse de la triperie ,calanque de Morgiou, cela ferait appel d’air et la grotte se remplirait d’eau.
Pas possible de faire visiter les.gens sur place.

rose dit: à

Comment est venue l’idee de faire cette reconstitution ici dans ce lieu ?
La villa était vide.
Il y a eu moult projets (dont un supermarché) et celle-ci s’est imposée : grotte Cosquer.

Sais plus la troisième.

rose dit: à

la troisième question.

rose dit: à

Germinal : mon Zola.

Une chose m’a laissée proprement stupéfaite : j’avais imaginée l’entrée du boyau de 150 mètres ronde et évidente.
Pas du tout.
Elle est ovale couchée, très basse sur le sol marin et très étroite.
Fallait oser.
C’est de l’ordre de l’exploit.

Henri avait son fil d’Ariane et il y est allé à de multiples reprises. Le boyau était très dangereux à cause des mini algues qui sont collées à ces parois.

Je vais y retourner.
Putain de bonheur !

rose dit: à

J’avais imaginé.

rose dit: à

à ses parois.

Henri Cosquer bravo !
Vous pourriez faire des conférences.

rose dit: à

Le pitoyable Damase : agnou agnou ?

Je t’en donnerai, moi, des trapèzes concupiscents.

rose dit: à

Noirs. L’aventure durera seize années. Plus tard, malade (son mari lui transmettra la syphilis), divorcée et ruinée Karen Blixen, de retour au Danemark, écrira : « J’avais une ferme en Afrique

Merci chéri.

Ruinée, c’est pas les.bijoux, rivière de diams et autres affinités.

rose dit: à

J’ai une sale nouvelle à vous annoncer : assumez, courageusement.
À cause de ce sale bordel de putain de réchauffement climatique, trois voitures par famille au lieu de tous monter dans la bagnole à papa qui conduit, la grotte sera remplie d’eau.
Déjà, y a eu des montées d’eau, et déjà les petits chevaux ont été abimés. L’eau salée, si encore elle était douce ! Mais non, salée !!!, corrode les peintures pariétales.

rose dit: à

Merci chéri pour la syphilis à force de ne pas résister aux blondes peroxydées.

JC..... dit: à

VENDREDI 8 JUILLET 2022, 7h04, 25°, temps paisible, petite brise, soleil éclatant

Revenons aux fondamentaux …!

B dit: à

Rose, j’ai lu qu’en Italie, le Po asséché permet à la mer de remonter jusqu’à 20 km dans les terres.

rose dit: à

De Mantoue au delta 161 km.
De Ferrare au delta 63 km.
Fiume Pô se jette dans la mer Adriatique.

B dit: à

Regardé à mon tour en replay la GL jusqu’à Leila Slimani . Je me suis dit que je devrais relire Portnoy qui m’avait bien fait rire aussi pour savoir si j’y découvrirais la même noirceur que D Lafferière y a lu en une seconde lecture.

rose dit: à

B.
Le parcours de fiume Pô sur wiki. Lien 2 fois pas copié. 20 km cela doit faire tout le delta asséché.

renato dit: à

«… le Pô asséché permet à la mer de remonter jusqu’à 20 km dans les terres. »

Voir dans Timée « l’année parfaite » (c’est-à-dire le temps pris par l’axe de la Terre pour faire une révolution complète suite à la précession des équinoxes : environ 25 772 ans solaires*) et en tirer les conséquences. Imaginer une toupie

http://www.labella.altervista.org/images/perturbations_1.png

Selon Macrobe 15 000.

rose dit: à

B.
En photo, un poisson mort parce que pas d’eau.
Effrayant.

rose dit: à

Aujourd’hui, anniversaire de JP D-R : il a 82 ans.

Jazzi dit: à

« qui ici parmi les commentateurs et commentatrices est véritablement blond »

Moi, blond vénitien aux yeux verts, désormais platine… argenté !

Jazzi dit: à

Votre meilleur ami et votre avocate pensent comme moi, rose…
Vous aussi vous êtes envahie par la mère !

Jazzi dit: à

« Pourquoi délaisse-t-on les romans quand on vieillit ? Parce qu’on ne croit plus en la fiction ? »

Autant lire les romans du réel !

closer dit: à

D, 1/ il n’y a pratiquement plus de blonds en France, il vous suffit de regarder dans le métro…
2/ Pour éviter les ennuis, il vaut mieux pour les publicitaires mettre en valeur le maximum de représentants de la « diversité ».
C’est aussi simple que cela.

closer dit: à

traduction Deepl de la citation de Renato (Giacomo Papi):

« Le premier a été matraqué à mort parce qu’il avait cité Spinoza lors d’un talk-show. En fait, le professeur Giovanni Prospero avait commis une imprudence, aggravée par le fait qu’il s’était présenté au studio vêtu d’un pull en cachemire couleur homard. La citation avait jailli de lui dans le feu du débat, dans le but de relever le niveau. Il réalise instantanément qu’il a fait une erreur : le public se tait et le sourire habituellement amical de l’animateur se transforme en une grimace : « Dans mon émission, dit-il, je ne permets à personne d’utiliser des mots difficiles. Les postures intellectuelles sont interdites. » Après une pause ostentatoire, l’animateur ajoute : « C’est une émission familiale et ceux qui se cassent le dos pendant la journée ont le droit de se détendre et de ne pas se sentir inférieurs. » Le public a éclaté en applaudissements…, etc.vale non) « 

et alii dit: à

On raconte que tout jeune, il se passionne déjà pour les coquillages, les insectes, les œufs d’oiseaux. Bien que n’étant pas un écolier particulièrement doué, il se montrait curieux des sciences naturelles et de la poésie. Il a fait des études de médecine à l’université d’Édimbourg et des études en théologie à Cambridge. Dans les deux cas, Darwin abandonne car il a l’impression de perdre son temps. On peut donc dire que le naturaliste Charles Darwin a une formation d’amateur et d’autodidacte. Son œuvre témoigne tout de même d’une véritable maîtrise de l’univers biologique tel qu’il est connu à son époque.

En décembre 1831, Darwin va s’embarquer pour une expédition autour du monde à bord du bateau  » Beagle  » en tant qu’accompagnateur du capitaine Fitzroy. Une excursion autour du monde est certainement une affaire hautement captivante à cette époque. Il faut cependant se rappeler que le danger est toujours présent. Plus le voyage avance et plus Darwin se sent préoccupé par ses observations zoologiques, botaniques et géologiques. Il semble qu’il ait eu sa première  » rencontre  » avec l’évolution dans la région de Montevideo en Uruguay, en novembre 1832. Il trouve alors des fossiles de grands tatous, un animal disparu qui serait l’ancêtre des petits tatous qu’on rencontre fréquemment à l’époque dans cette région de l’Amérique du Sud.

En 1835, l’exploration des îles Galápagos (un archipel situé dans l’océan Pacifique) est peut-être le moment scientifique le plus intense du périple de Darwin. Enfin, il est de retour en Angleterre en octobre 1836. Ce voyage a joué un rôle déterminant dans le développement de la théorie de l’évolution. C’est durant cette longue aventure que les idées de Charles Darwin se sont éloignées de certains préjugés communs à cette époque et l’ont amené à inventer sa célèbre théorie.

De 1838 à 1859, Darwin va peaufiner les divers aspects de sa théorie dans le secret de sa demeure dans la banlieue de Londres. Durant cette période, il va minutieusement collectionner une montagne d’informations se rapportant à la diversité des espèces vivantes. La théorie de Darwin est moins l’invention glorieuse d’un génie inspiré que le fruit d’un labeur quotidien et méthodique d’observation et de comparaison.
in https://sites.cvm.qc.ca/encephi/CONTENU/PHILOSO/Darwin.htm

et alii dit: à

géométrie : suite
La Filiation — un « effet » au terme duquel la sélection naturelle sélectionne l’homme civilisé, donc la civilisation, qui ensuite s’oppose à la sélection et à l’élimination du moins apte. La morale serait ainsi une propriété émergente de la sélection naturelle : « Contrairement à nombre de ses lecteurs, Darwin n’a jamais oublié un instant que la sélection naturelle ne se borne pas à sélectionner des variations organiques avantageuses », écrit Patrick Tort, « Elle sélectionne aussi des instincts », et notamment « une ‘sympathie’ altruiste et solidaire dont les deux principaux effets sont la protection des faibles et la reconnaissance indéfiniment extensible de l’autre comme semblable » (64)

3Cet effet réversif, Patrick Tort décide d’en donner une représentation visuelle et métaphorique sous la forme d’une bande de Moebius, comme celle qui orne la couverture de son ouvrage. Cette bande a ceci de particulier qu’elle ne possède qu’un seul côté tout en déployant un « retournement » (96). Ainsi s’illustre la continuité de la nature et de la culture, par delà le renversement qui s’opère, comme ce que matérialise cette figure géométrique.

Damien dit: à

« Pourquoi délaisse-t-on les romans quand on vieillit ? Parce qu’on ne croit plus en la fiction ? »

Ce n’est pas du tout mon cas. Plus je prends de l’âge, et plus je lis des romans.

Janssen J-J dit: à

(@ rptv, 8.7.22_10.28) comme une barquasse ivre glissant sur les plafonds d’une Bonne mère envahissante… 31 occurrences !… strictement comme dans le poème rimbaldien ! Record battu à l’rdl, va nous entrer dans le guinness, après les oreilles du chevreau pakistanais. Les réseaux sociaux, ces merveilleuses bestioles, merci, mais où vont-elles chercher toussa ? Elle nous apprend aussi le comment des points de chainette avant de se faire piquer aux bons endroits. A délaissé les aiguilles à tricoter des faiseuses d’ange, cette revue était devenue bien trop dangereuse, on parle de l’interdire en Amérique. Vais aller écouter au festival de S., le17 juillet prochain, cette jeune Lucile Boulanger à la viole de jambe, la connaissez-vous ?… une splendide découverte matinale sur france-mumuse !
https://www.youtube.com/watch?v=knUsROhzKwY
Belle journée, mon Emma…, et à vous tous.tes idoines !

Amanda Lire dit: à

Vais aller écouter au festival de S.,

J’ai une copine qui chante à S. et elle n’est pas enceinte! 🙂

Janssen J-J dit: à

oups !…voulé-j dire : « les aiguilles à fricoter des taiseuses d’ange »… mais ma fourche a langué… J’ai zu tort, Patrick, pour ce lapsus calame miteux. Je vous les présente idoinément. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ J’ai une copine qui chante à S. et elle n’est pas enceinte!

ah bon ?… et comment s’appelle-t-elle, amanda ? et comment la reconnaitrais-je dans la chorale si elle n’est pas grosse ? mdmd, bàv.

Amanda Lire dit: à

et comment la reconnaitrais-je dans la chorale

Elle est petite et a une bouille sympathique ( a déjà réalisé un enregistrement discographique à S.) à fait déjà jadis un mémoire sur Julien Gracq et habite une ville de bord de mer au nord de La Rochelle! 🙂

Amanda Lire dit: à

Mais en ce qui me concerne, j’attends la visite de TOUR de France! 🙂

Janssen J-J dit: à

mercijalexhian -> vais tâcher de la repérer, al’hors !

et alii dit: à

la fourche, laissez là au métro !
prenez
La fourchette à tricoter en hêtre ( est facile d’utilisation)
jamais de néant avec!

et alii dit: à

laffourche est vraiment gothic:on l’a vue!
réplique à la fois moderne et rurale des Epoux Arnolfini, de Van Eyck. Peint en 1930, aux prémices d’une crise qui allait précipiter les campagnes américaines dans une misère contée par Steinbeck, American Gothic est l’oeuvre de Grant Wood, artiste méconnu de ce côté de l’Atlantique. Le titre vient du style dit gothique américain du bâtiment en arrière-plan. Nous sommes à Eldon, dans l’Iowa. Grant Wood a pris pour modèle sa soeur — qui lui en voudra pour le résultat, on la comprend — et son dentiste. Celui-ci arbore une fourche, symbole d’hostilité ou de tradition.
https://www.telerama.fr/sortir/american-gothic-l-histoire-meconnue-du-tableau-le-plus-detourne-au-monde,149473.php

MC dit: à

Cosquer, oui, le Mucem, non, avec son moucharabieh métallique d’un très bel effet à l’extérieur, mais qui assombrit dangereusement l’intérieur. De là une débauche d’éclairage électrique rendue nécessaire pour y voir quelque chose. Et le Riciotti repart pour un tour pseudo-museal, je ne sais plus où…..l’auteur du Musée du vieux Marseille connaissait mieux son métier…. MC

et alii dit: à

j’ai connu personnellement la secrétaire d’OLOF PALME avant l’assassinat de celui-ci (et travaillé avec elle;c’était une femme charmante! et studieuse

MC dit: à

PS. Quand la Trouillefou n’aura pas d’autre argument que la connaissance d’un patronyme d’ Anatole France pour m’attribuer des activités de Troll, celles-ci relèveront de la diffamation, voire de l’obsession. En attendant qu’elle en ait d’autres, ce qui m’a foî risque d’être long, votre serviteur n’ayant une fois pour toutes rien écrit sous le pseudonyme de Lucien Bergeret ici ou ailleurs,Soyons indulgents envers les malades, surtout celles qui mélangent tout….

Janssen J-J dit: à

@ Gothique charpentier, un excellent roman de William Gaddis, je le recommande souvent à celzéceux qui vieillissent en vieillissant. –
@ A la ourchette à ricoter, aij, bibi, toujours préféré fricoter avec le tricotin.
https://www.youtube.com/watch?v=CEr7_Lwb3T4
@ rptv -< En ai d'ailleurs confectionné des centaines de mètres de cordons, à partir de vieilles laines récupérées. Ma famille a pu ainsi agrémenter la cuisine d'un joli tapis rond multicolore, qui fut placé sous la table. Nous pouvions ainsi nous ex-hausser au niveau du confort des petits bourgeois du village plus argentés qui s'en procuraient directement auprès des marchands de tapis, souvent de passage en nos contrées.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ le Riciotti
doit-on comprendre l’Eric Ciotti, l’ami Ricoré ? – Excellent…

@ Non, MC, personne ne pense que que vous ayiez jamais été trollé sous le pseudo de bergeret. C’était pour vous faire enrager et vous faire marcher…, je pense. CT ne fut jamais aussi perverse, elle ne fut jamais que la victime d’une machination de la jalousie proustienne, comme nous toussent. La Marie Masseur du darkweb, en revanche, voui, est beaucoup moins innocente, devriez plutôt chercher de ce côté-là ! – M’enfin ce que j’en dis, hein… Vaut mieux pas s’emmêler, juste faire retomber la sauce, de toute façon, la bécha n’est jamais très bonne pour la santé, que l’disait D.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ c’était une femme charmante! et studieuse
mais elle n’avait pas encore la palme ipode …

Janssen J-J dit: à

PA vient de me dire qu’il prépare un nouveau billet. Il était temps… mais encore un peu de patience ! (***faudrait pas dépasser la taille du commentarium de l’hommage à Grillon)…

lmd dit: à

MC, mon avis diverge du votre concernant le Mucem (mais j’ai déjà remarqué de pareilles divergences). Le fameux moucharabieh n’est pas métallique mais en béton et c’est un bel élément à tout point de vue , constructif et plastique et sensible. Depuis l’intérieur, ce moucharabieh permet de conserver la perception de la mer toute proche, des baigneurs qui plongent depuis le quai. Cette proximité et cette perméabilité visuelle sont une des grandes réussites de cette construction. J’espère que vous l’avez vue et je serais étonné que vous n’y ayez pas été sensible.
Concernant la question de l’éclairage je pense que vous faites une erreur d’appréciation, Les grands volumes du Mucem sont destinés à des expositions temporaires dont les éclairages doivent être conçus et réglés au cas par cas et il n’est pas question de disposer automatiquement d’un éclairage naturel.

renato dit: à

Selon le nazi-fasciste Lavrov, la rhétorique Occidentale ne favorise pas le dialogue.

Pourquoi cette racaille ne pratique pas la pensée ? c’est sa clique qui a agressé l’Ukraine, ce n’est donc pas avec les occidentaux qu’il doit dialoguer.

Jazzi dit: à

Quand le léZard, aux yeux fertiles, appréhende le cinéma par les oreilles !

Janssen J-J dit: à

Hier, Rachida Dati nous expliqué qu’elle était issue d’une famille pauvre et illettrée. Ce qui n’empêche personne d’accéder à la mairie du 7e arrondissement, si on est un peu futée. Elle a dit que la chaine de France Inter n’était pas peuplée d’un ramassis de gauchistes, que cette chaine publique était idéologiquement très équilibrée… Hein ! Qu’elle est drôle cette Rachilda !… Enfin moij, je pense comme elle qu’il faut point la privatiser après avoir supprimé la redevance. Je le dis au nom de mes principes de confraternité charoulesque, et non point au nom de ceux du « groupe LR » un brin naufragé.

Janssen J-J dit: à

mais pourquoi ont ils mis jean castex sur cette affiche ?

Janssen J-J dit: à

@ jzmn… Mieux qu’un Léonard Bernstein en Amérique ou un Michel Legrand en France, il s’est imposé comme le plus grand compositeur de musique de films.

Je PROTESTE énergiquement avec cette appréciation totalement gratuite et indigne d’un bon critique de cinémas : certainement pas mieux qu’un Bernstein (le nombre de compositions n’a jamais fait la qualité)… mais infiniment supérieur au très médiocrissime Legrand-chwabadabada… (sans comparaison possible, même !). Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Pourquoi cette racaille ne pratique pas la pensée ?
—-
A-t-on déjà vu faire une chose de même ???

Jazzi dit: à

Sur Ennio Morricone, on attend l’avis de renato, le grand spécialiste en la matière, JJJ !

Jazzi dit: à

« mais pourquoi ont ils mis jean castex sur cette affiche ? »

Il y a un peu de ça, JJJ.
Moi je voyais un mélange de Pierre Cardin et de Robert Hossein.
Ne ressemblant à pas grand chose, Ennio Morricone ressemble à tout le monde…

renato dit: à

« Il a décidé du destin de la musique », dit Bruce Springsteen à propos de Morricone. Heureusement il circonscrit son propos : « J’ai vu Le Bon, la Brute et le Truand. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il y avait autre chose que je n’avais pas encore entendu. C’était la musique la plus créative que j’aie jamais entendue au cinéma. Et c’est la seule fois où j’ai quitté le cinéma pour acheter la bande originale ».

Jazzi dit: à

Oui, mais vous, que pensez-vous de la musique de Morricone, renato ?

renato dit: à

Rien. Je ne pense rien, même s’il fut pendant quelques années responsable des cours d’été de la Chigiana pour la musique de film, ce qui lui donna de l’autorité.

Cela dit, je n’apprécie point l’arrière-plan conceptuel du romantisme, donc le descriptivisme musical, c’est-à-dire l’utilisation de formes musicales dans le but de raconter ou de représenter des événements de natures diverses, qu’ils soient mondains ou littéraires, religieux, philosophiques.

renato dit: à

Incidemment, j’ai écrit : « Heureusement il circonscrit son propos », qui est en soi une appréciation.

closer dit: à

Vieillesse et lecture de fiction…

Ce n’est pas évident JB ce lien que tu fais, après d’autres, entre vieillissement et détournement de la fiction. D’un côté il y a une sorte de dessèchement de la sensibilité qui fait que l’on a plus de mal à s’identifier à des personnages et à être ému de leur sort; sans compter l’impression de déjà vu, inévitable après lecture de dizaines ou de
centaines de romans.

Mais de l’autre, le « vieux » est rarement admiratif de l’évolution des moeurs et de la société auquel il assiste. D’où un besoin de se réfugier dans la lecture d’oeuvres évocatrices d’un passé enjolivé, mythifié, celui du « c’était mieux avant ». Seule la fiction permet ce voyage dans le temps.

Chacun penche d’un côté ou de l’autre. La même personne peut passer de l’un à l’autre et retour en fonction des circonstances…

closer dit: à

« à laquelle il assiste »…pardon

et alii dit: à

Pourtant, les origines et les fonctions des mashrabiya sont beaucoup plus prosaïques, comme leur nom égyptien l’indique. Le mot « mashrabiya » vient d’une racine arabe signifiant le « lieu de boisson », qui a été adapté pour accueillir la première fonction de l’écran : « l’endroit pour refroidir l’eau potable ».

Comme c’était effectivement le cas. L’ombre et le treillis ouvert d’un mashrabiya fournissaient un courant d’air constant qui, à mesure que les surfaces en sueur des pots en argile poreuse s’évaporaient, refroidissait l’eau à l’intérieur. C’était une fonction si importante que parfois une petite plate-forme grillagée assez grande pour accueillir deux ou trois pots d’eau était construite à partir du tamis principal pour capter de l’air supplémentaire et refroidir plus d’eau. Dès lors, le moucharabieh est devenu un élément architectural éminemment fonctionnel qui, pendant des siècles, a servi à la fois de fenêtre, de rideau, de climatiseur et de réfrigérateur. Astucieusement conçu, il atténue non seulement la forte lumière du soleil du désert, mais refroidit également les maisons, l’eau et les habitants des terres allant de l’Inde à l’Espagne où, à certaines périodes de l’année, les gens se cachent du soleil tandis que d’autres cherchent à s’abriter de la pluie  »
https://archive.aramcoworld.com/issue/197404/the.magic.of.the.mashrabiyas.htm

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