de Pierre Assouline

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La République des livres
Totalement Woody sans en perdre Allen

Totalement Woody sans en perdre Allen

Allez savoir pourquoi ! on a toujours interrogé Woddy Allen sur ses rapports avec le cinéma, les enfants, les femmes, les enfants de ses femmes, le base-ball, les ailes de poulet mais jamais sur les relations qu’il entretenait avec la littérature. Or, bien qu’il ait toujours démenti sa réputation d’intello largement due à ses lunettes à monture épaisse, on se doute bien que l’imaginaire d’un tel artiste s’est aussi nourri de livres. Surtout lorsqu’on sait son aversion pour la réalité. Aussi en 2000 lui demandais-je un entretien à ce sujet à paraitre dans le magazine Lire.

Sa maison de production m’accorda royalement une heure lors de son passage à Paris. Passons sur ses tentatives avortées de critique littéraire :

« J’ai pris un cours de lecture rapide et lu Guerre et paix en vingt minutes : ça parle de la Russie ».

Une heure, c’est peu lorsqu’il s’agit de noircir une quinzaine de feuillets. Il me fallait trouver le moyen de vaincre sa réserve, sa timidité, son goût du retrait et d’aller directement à l’os sans passer par le gras des convenances. En chemin pour son QG parisien préféré du côté du faubourg Saint-Honoré (une suite à l’hôtel Bristol), en astiquant mon magnétophone, je me rendis compte que la cassette à l’intérieur contenait un long entretien que m’avait accordé Philip Roth à New York l’année d’avant. Or une ou deux de mes questions concernaient Woody Allen… Au vrai, j’aurais rêvé de les faire dialoguer tant ils ont de points en commun : la judéité, New York, un succès plus européen qu’américain etc ; mais justement, dans ces cas-là, ça marche rarement, les passerelles qui paraissent les plus évidentes car naturelles sautent aussitôt.

Dès que nous fûmes en présence, une assistante nous fit remarquer que nous étions habillés exactement pareils : même marques et mêmes modèles, jusqu’aux chaussettes et aux chaussures, mais pas tout à fait les mêmes couleurs. Ayant en mémoire l’une de ses réflexions métaphysiques (« J’ignore tout de l’au-delà mais j’emmènerais quand même un slip de rechange »), je craignais qu’il voulut vérifier plus avant notre incroyable concordance mais il s’en garda. La glace des présentations était rompue. Mais il fallait se dépêcher d’autant que la foule des confrères piétinait dans le couloir. Nous nous assîmes côté à côte. Je me lançai :

« Vous aimez Philip Roth ? – Bien sûr ! J’ai lu la plupart de ses livres. Pourquoi ? – Parce que lui ne vous aime pas – Ah… ».

Et j’enclenchai le magnétophone à l’endroit précis où l’écrivain m’avait parlé du cinéaste :

« Woody Allen n’existe que par la naïveté européenne. A ce stade-là ça en est touchant. Ses films sont vides, puérils… Pas le moindre embryon de pensée ni d’invention. Sa vision du milieu intellectuel est un cliché risible. Lui-même n’est pas un intellectuel mais un consommateur culturel pour la Fnac… Ne sait rien de la société qu’il évoque… Ne comprend rien à la manière dont vivent les gens car il ne les dépeints jamais… De la caricature ».

A mesure que se déroulait cette crucifixion sur canapé, Woody Allen, accablé, enfonçait sa tête dans ses épaules, triturant nerveusement un élastique ramassé sur la table jusqu’à le faire éclater à la fin. Il le prit dans le nez, ce qui le fit à peine sursauter tant il se trouvait encore dans cette torture il est vrai légèrement perverse. Il refusa de juger celui qui le jugeait, réitéra son admiration inconditionnelle pour le génie du romancier. L’entretien était lancé.

Woody Allen confia s’être mis à la lecture à son corps défendant vers l’âge de dix-sept ans, en un temps où il ne lisait que les satires tordantes de Max Schulman et les polars Mickey Spillane (on le comprend : En quatrième vitesse, grand souvenir entre autres enquêtes de Mike Hammer !) dans le seul but de séduire des femmes. Une activité doublement compulsive. C’est là qu’il s’imprégna à jamais de l’univers et de la grâce de Tchékhov, le maitre auquel il ne cessera de payer sa dette. On évoqua ce que son Intérieurs ainsi que Hannah et ses soeurs devaient aux Trois sœurs, et son September à Oncle Vania, le comique kafkaïen de ses films, la dimension borgésienne de Zelig, puis en vrac au sein de son panthéon littéraire les poèmes d’Emily Dickinson et de T.S. Eliot, le Flaubert de L’éducation sentimentale, le James Joyce d’Ulysse, Tourgueniev énormément, et naturellement Saul Bellow. Malgré cela, tous ses scénarios étant originaux, aucun de ses films n’a trouvé sa genèse dans un livre, ce qui ne l’empêche pas de devoir sa conception du récit à la littérature.

Vingt ans après cette rencontre, comment ne pas se précipiter sur son autobiographie Soit dit en passant (Apropos of Nothing,  traduit de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville et Antoine Cazé, 540 pages, 24,50 euros, Stock), un passionnant récit au ton si vif, rapide, familier, dont la partie enfance&adolescence ressemble furieusement à un film de Scorcese, sans que cet élan ne se démente au long des 540 pages ! Ses femmes, ses films, sa musique, sa vie, quoi ! Sans oublier, et pour cause, « l’affaire » à laquelle il consacre un grand nombre de pages : l’accusation de « comportements inappropriés » avec la fille de sa compagne (Dylan, 9 ans) lancée par sa compagne Mia Farrow après qu’il eut rompu avec elle, et médiatiquement relayée et amplifiée par le journaliste Ronan Farrow, le fils de celle-ci. Le dossier est accablant pour elle, aisément vérifiable et d’autant plus convaincant que deux enquêtes l’ont déjà blanchi, qu’il rapporte les faits de manière dépassionnée – et que l’humour et l’autodérision n’en sont jamais absents, même là. Mais on s’en doute, il en faudra davantage pour désarmer ses irréductibles détracteurs qui veulent à tout prix le faire passer pour un violeur d’enfants. La critique de Libération est si systématiquement à charge qu’elle va jusqu’à reprocher à l’auteur du livre d’y être « égocentrique », ce qui est assez comique s’agissant d’une autobiographie !

Woody Allen y confie vouloir s’établir écrivain s’il ne pouvait plus être en mesure de filmer – et on imagine à quel genre d’empêchement il fait allusion, lui qui n’a pas pu sortir son dernier film dans son pays et a vu son autobiographie Apropos of nothing honteusement déprogrammée par Hachette USA à la suite d’une campagne de pressions et d’intimidations, avant d’être récupérée in extremis par une petite maison d’édition Arcade Publishing. 

Être Tennessee Williams ou rien ! Voilà le programme le cas échéant pour sa fin de parcours ici-bas. La fiction, il n’en a que pour elle. Car quel que soit le moyen par lequel il s’exprime, la réalité demeure son pire ennemi. Mais s’il réussit à citer deux grands héros de romans dans la toute première phrase (Holden Caulfied et David Copperfield), c’est pour solde de toute compte vis à vis de la littérature, avec sa fascination pour Hemingway lorsqu’il eut le coup de foudre pour sa petite-fille Mariel.

Ernest Hemingway était mon héros depuis que j’avais commencé à lire de la vraie littérature. Je peux ouvrir une page de n’importe lequel de ses livres et la poésie de sa prose me terrasse. Le jour où il s’est suicidé, je ne sais plus qui a appelé qui, mais Louise et moi nous sommes téléphoné pour partager notre chagrin. C’était au tout début de notre liaison. Ensuite, autour d’un verre, nous nous sommes mis à nous raconter de belles histoires de suicide. Elle préférait l’idée de se tirer une balle dans la tempe, moi d’enfoncer ma tête dans le lave-linge en choisissant un cycle complet (…) Le mythe Hemingway était si fascinant… »

Rien d’autre ou presque à propos de la littérature et des écrivains. J’allais oublier, mais pas lui, page 249 : l’éloge d’un certain Philip Roth…

(« Woody Allen au Festival de Cannes » photo Merlin ; « Philip Roth à New York le 15 septembre 2010″, photo Eric Thayer ; Tennessee Williams à Key West, 1981″, photo Nathan Benn ; »Hemingway dans un petit village de pêcheurs à Cuba » photo Alfred Eisenstaedt)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, documents, vie littéraire.

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commentaires

1 552 Réponses pour Totalement Woody sans en perdre Allen

Pablo75 dit: à

Tiens, « x », encore un pseudo du collègue de travail de Martine la Chiasse…

bouguereau dit: à

D;, vous êtes un imbécile : c’est d’autant plus extraordinaire

hof..bonne clopine elle a vu l’loup au détour d’un chmin creux et elle fait sa barbara à papa..

Jazzi dit: à

Comment expliquer la double symbolique des gants de Marie Sasseur : mitaine de dentelle noire et gros gant au tricot de laine verte ? La maman et la putain ? Une femme qui fume ne saurait être tout à fait mauvaise !

Clopine dit: à

et Alii, nous avons reçu un courrier des autorités expliquant ce qu’il fallait faire, en cas d’attaque, pour bénéficier des indemnités. (en gros : laisser tout en l’état et attendre 72 heures. Ce qui, en réalité, est un vrai problème. Perso je ne me vois pas attendre 72 heures !!!, pour laisser un charnier en l’état, le temps que le fonctionnaire assermenté passe. Bref : je fonde mon espoir sur les études éthologiques, qui nous assurent qu’entre deux gibiers, le loup préfère le sauvage. Bref, entre le sanglier, surabondant, et nos moutons, le loup va choisir le sanglier.

Mais si jamais il s’attaque à Kilucru, là, évidemment…

Quenotte est là, et le loup est loin. En forêt d’Eawy, probablement, d’après toutes les conversations, ici.

bouguereau dit: à

ceux qui doivent avoir les boules c’est les curés

les harédim sont à la ramasse

Pablo75 dit: à

X
Merci de confirmer ce que je pensais de vos critiques
Ed dit:

x n’est que l’un des pseudos du Monsieur Pseudos Multiples du blog.

À zapper…

bouguereau dit: à

Bref, entre le sanglier, surabondant, et nos moutons, le loup va choisir le sanglier

les loups c’est que des hanculés qui préfère la facilité..tu tbaisses pour ramasser du bois mort et cracboum..y se dit si qu’c’est une sanglière bonne clopine

Clopinec dit: à

Jazzi, juste la parade d’une femme frustrée. Correctrice, et non écrivaine. Petite main, quoi. Etonne-toi que cette petite main soit donc ainsi gantée à l’extrême… Sans comprendre que cette extrême « distinction » ne soit que le signe de l’impuissance, et de la haine à n’avoir pu être ce qu’elle prétendait être… Faulkner aurait évidemment utilisé ce trait (les mitaines soi-disant originales et dentelées, en noir) pour qualifier une de ses héroïnes sudistes, bouffies dans la haine.

bouguereau dit: à

Faulkner aurait évidemment utilisé ce trait

qu’est ce qu’il en peut ce pauve gars..franchment

x dit: à

Vous avez bien raison, Ed, n’écoutez jamais les gens qui ne vous disent pas que vos « analyses » sont magistrales, qui ne louent pas leur finesse sans exemple, qui ne s’extasient pas que vous ayez lu des « classiques ».

S’ils ont le culot de penser que la littérature ne doit pas forcément servir à quelque chose, que l’édification morale de nos contemporains employés dans le tertiaire n’est peut-être pas son plus bel aboutissement (et apparemment la seule raison de continuer à la lire), c’est certainement qu’ils vous en veulent.

Je dirais même plus : s’ils osent prétendre qu’il ne suffit pas de résumer l’histoire et distribuer quelques compliments ou reproches en fonction de son « ressenti » pour avoir dit quelque chose d’une œuvre, ce ne sont que des envieux. Des ratés qu’obsède, que dis-je ?, que torture littéralement l’éclat insoutenable de vos talents et l’incomparable beauté de votre personne.

L’absence d’enthousiasme et de compliments dithyrambiques est une preuve infaillible d’abject ressentiment.
Et cela, c’est bien une vérité universellement reconnue.

christiane dit: à

Mimi Pinson dit: « Je ne me souviens plus s’il y a eu un billet de Passou consacré à cet écrivain. »

« Oui. »

Je ne l’ai pas trouvé sur le Net, juste un billet « http://larepubliquedeslivres.com/gabo-et-mario-vont-en-bateau/comment-page-1/#comments » du 7 juillet 2017, qui n’est pas vraiment consacré à Mario Vargas Llosa puisque Passou y parle aussi de Gabriel Garcia Marquez. Il s’agit d’une conversation entre les deux écrivains animée par l’essayiste colombien Carlos Granes.

Marie Sasseur dit: à

Petitix, détrompez vous le tombereau de « chiasse », qui va se déverser sur l’ordurier delinquant pablo75 et sur des littéraires comme vous, littérateur enculeur de mouche,
vient de ceux qui savent à la fois écrire pour se faire COMPRENDRE et PENSER.
Et surtout qui ont reçu une education plus bien vaste que vous n’avez les moyens de l’imaginer avec vos deux leçons de grammaire.

Je n’ai d’ailleurs aucune raison d’y mettre la forme, surtout sur un écran grand comme une carte de crédit et surtout je ne commente pas ici pour le plaisir de quelques vieux cons all inclusif, de profs de franssais, qui zonent sur la rdl.

Le fond, plus que la forme, lol :

« En fait, tout commence avec une association nommée UPP « Université Populaire de Paris », titre doublement usurpé , créée à la fin des années 70, et qui organise des cycles de conférences(…)
Cette curieuse association s’est dotée d’une « chaire Rudolf Steiner » le fondateur autrichien de l’« anthroposophie », dont le programme mystique de spiritualisation de l’Univers est littéralement recopié et d’une « chaire Teilhard de Chardin ». On y découvre également un intérêt pour l’accompagnement du mourant, trace de la mainmise du mouvement New Age sur les soins palliatifs, et des liens plus ou moins organiques avec Patrice Van Eersel, chantre de la « Source noire » et de la vie après la mort, et rédacteur en chef de la revue Nouvelles clés.

L’association loue des amphithéâtres en Sorbonne, et organise en 1987 une visite payante à l’Unesco, qui abrite aujourd’hui encore les manifestations de l’UIP, laquelle ne néglige rien pour faire apparaître, sur la couverture des brochures annonçant les colloques qu’elle organise récemment en compagnie de l’étrange « Club de Budapest », présidé par Ervin Lazslo, les noms des plus hauts responsables de l’Organisation internationale. Le choix préférentiel des locaux prestigieux de la République comme le Sénat ou des institutions internationales continuera à caractériser la stratégie de l’organisation lorsque celle-ci aura changé de nom et de faciès.

La composante à peu près exclusivement mystique des programmes de l’UPP désigne le caractère du mouvement avec une clarté qui en écarte naturellement tout intellectuel sérieux, mais voici que Jean Staune, conscient du « manque de discernement » d’une telle présentation, entreprend de la rénover en tant que directeur du programme de sa nouvelle mouture, l’UEP ‘« Université Européenne de Paris », qui sous sa conduite réaliste (vers 1989) comprend qu’il faut aujourd’hui, modernisation oblige, « rationaliser la quête du sens », devenir « crédible », et pour cela recruter des scientifiques. Quelque temps après, une branche de l’UEP se spécialise dans les secteurs liés à l’environnement et devient « Environnement sans frontière » (ESF), que l’on retrouve au sein des activités du « Salon Marjolaine », où se côtoient les étalages de produits naturels et les stands d’ésotérisme. L’UIP est créée en 1995 – pour des raisons que l’on comprend mal, car rien apparemment ne la distingue de l’association antérieure – afin de rassembler tous ceux (« adhérents, personnalités scientifiques, décideurs du public et du privé ») qui adhèrent au projet, suffisamment flou pour être fédérateur, de la « nouvelle vision du monde » que Staune entend combiner avec la « rationalité scientifique ». L’Oréal et Auchan ainsi que Nature et Découvertesseront parmi les partenaires financiers du « Nouveau Paradigme ». Y figureront aussi Synthélabo, France-Télécom et Air-France. EDF, un moment circonvenu, supprimera son mécénat à la suite d’une intervention explicative de ses personnels. »

Voilà ce que Pablo la blatte qui a la chiasse vend à des personnes vulnérables. Des theories de derives sectaires.

Le lien:https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/philosophie-sciences-sectes-religion-210/page/5/

Il y en a d’autres, cherchez !

D. dit: à

Admettons que ce soit une cigogne folle.
Devinez qui elle a rencontré ?

D. dit: à

Votre loup est probablement un pauvre chien perdu. Les loups vont là où il y a des moutons. Et il n’y a pas de moutons en Normandie du Nord, mais des vaches.

D. dit: à

La France est une auberge espagnole. Pauvre France. Quelle tristesse…

D. dit: à

Clopinec dit: à

Miroir, mon beau miroir…

Pablo75 dit: à

juste la parade d’une femme frustrée.
Clopine dit:

Et cela d’autant plus qu’elle a pris sa retraite avant 2011, donc elle doit avoir au moins 75 ans, ce qui se sent très bien dans sa façon de radoter et ses essais ratés de parler comme les jeunes pétasses de son bled paumé.

Sans parler de ses obsessions sexuelles de puritaine par la force des choses qui lui font jalouser toute personne qui jouit – comme elle ne peut pas le dire directement, elle feint de s’attaquer uniquement aux pédophiles, mais elle n’arrive pas à dissimuler sa haine de la jouissance des autres en général. C’est ça qui est derrière tous ses commentaires. La joie des autres la rend dingue. Tout ce que racontent de positif les commentateurs de ce blog excite sa jalousie féroce.

Bref, une âme de blatte dans un corps qui n’a jamais réussi à faire bander un seul mec.

Marie Sasseur dit: à

J’espère maintenant les choses sont claires à propos de l’alcoolique pablo la chiasse et ses « activités » paranormales.
Et qu’on n’aura pas à y revenir dans 6 mois.
C’est compréhensible même pour des agrégés de l’akademie de paris, je présume.

___________________

Moi, ce soir, j’ai une pensée pour un Saint Cyrien de la promo du capitaine Danjou, qui a levé le camp d’ici et d’ailleurs, il y a 2 ans.

Je quitte, c’est l’heure.
Bisous, lol.

Pablo75 dit: à

Tiens, tiens, « x » et « D. » à la rescousse de Martine la Chiasse au même moment…

B dit: à

féroce.

Bref, une âme de blatte dans un corps qui n’a jamais réussi à faire bander un seul mec.

Cela reste à démontrer et bien que je ne cultive aucune sympathie particulière pour Sasseur, vous paraissez vous même aujourd’hui rudement agressif. C’est fatigant de haïr, pensez y, Pablo, vous ferez des économies d’énergie. Et vos déclarations sont stupides, grotesques et bien qu’encore il soit indispensable en étant femme de pouvoir ressembler à un objet d’excitation.

Pablo75 dit: à

Je quitte, c’est l’heure.
Marie Sasseur dit

Ça y est, Martine n’a pas plus résister plus de temps sobre. Elle est partie chercher sa bouteille d’eau de vie. Si elle revient plus tard elle sera complétement torchée, comme d’habitude…

hamlet dit: à

Pablo : La joie des autres la rend dingue
 »

vous voulez dire la joie des participants au « salon Marjolaine » ?

Pablo c’est vous qui tenez ce stand sur l’ésotérisme de la marjolaine ? vous êtes une espèce de double de Michel Onfray, mais en beaucoup plus idiot. cela dit nous sommes tous jaloux de ne pas partager la joie des participants au salon Marjolaine, moi le premier, rien que le nom ça donne envie de s’inscrire, c’est quand le prochain ?

D dit: à

Non Pablo, je ne suis pas à sa rescousse.
Je constate que ‘Clopinec’ lui ressemble par bien des aspects. C’est tout.

hamlet dit: à

B dit: C’est fatigant de haïr, pensez y, Pablo, vous ferez des économies d’énergie.
 »

surtout que le salon Marjolaine est sponsorisé par EDF et l’Oréal, s’ils apprennent que celui qui tient le stand dépense de l’énergie pour rier ils vont arrêter de sponsoriser le salon Marjolaine, et là je raconte même pas pas la crise dans le secteur de l’ésotérisme, par chance l’astrologie ne sera pas touchée.

D. dit: à

Par exemple elle est capable d’insulter.

Pablo75 dit: à

Cela dit, si j’avais la gueule et l’âge de Martine la Chiasse, et j’habitais un bled aussi paumé que le sien, j’avoue que je picolerais aussi (même si mon estomac ne supporte pas l’alcool – mais il doit avoir de l’eau de vie en capsules, comme il en existe de l’huile de foie de morue en gélules).

D. dit: à

Bouguereau, penses-tu que l’attaque du convoi de Marine Le Pen puisse rester sans conséquences sachant qu’elle est leader du plus grand parti de FRANCE ?

Pablo75 dit: à

Qu’est-ce qu’il y a encore de plus pathétique que les posts de Martine la Chiasse torchée? Ceux de son soumis, le Pétomane Ultracrépidarien, voulant être drôle pour la venger.

(Il est naïf ce Pétomane, il croit qu’en faisant cela sa Gladiatrice va l’appeler pour une séance gratuite de cirque SM. Il n’a pas compris le crétin qu’elle n’a plus la force de manier un fouet ou de lui donner des coups de pied dans le cul s’il se met devant elle à quatre pattes en lui présentant son derrière nu – je donnerais de l’argent pour assister à la scène, même de loin !!!).

B dit: à

D, ne commencez pas, déjà que différentes chaines ne trouvent pas mieux en présence d’une décomposition de l’opposition d’annoncer la couleur en laissant la place presque exclusivement à ce parti et à ses couteaux suisses parlant. Marionnettes de propagande à tous les étages.

B dit: à

Les autres n’ont ils plus rien à avancer, ont ils cessé de penser, ne sont ils plus utiles aux argumentaires ? 2022 serait un remake du tour où pour éviter le FN nous avons voté Chirac?

Jazzi dit: à

« l’attaque du convoi de Marine Le Pen »

C’est un coup des Indiens, D. !
Mais dans quel film de western ?

bouguereau dit: à

hemingway il a un petit air de clarke gabeul sur le tard qui aurait un peu la chiasse..pas de quoi se coller un coup dfusil

D dit: à

Bérénice, vous évoquez le gaz-moutarde lancé par les gardes du corps ? N’oubliez pas que nous étions à Dijon.

Jazzi dit: à

« mon chou on fait spaghetti ce soir »

Un peu de retenue, et alii, vous n’êtes pas seuls…

bouguereau dit: à

je suis pas au jus dédé..fog me dit que c’est un coup des tchétchénes..je dois rester impartial et penser aux annonceurs

hamlet dit: à

Pablo : « Il est naïf ce Pétomane, il croit qu’en faisant cela sa Gladiatrice va l’appeler pour une séance gratuite de cirque SM. »

Pablo une fois de plus vous tirez des conclusions sans avoir rien compris.
j’étais sérieux, ça m’intéresse ce salon de la marjolaine, parce que je pense organiser un salon de la Farigoulette à Vauvenargues !

voilà ! je me renseigne c’est tout.

Jazzi dit: à

« hemingway il a un petit air de clarke gabeul »

Mais il a un regard un peu désespéré, le boug. Tennessee, en revanche, il a plutôt une bonne bouille. Il aurait encore été à la fête dans les backrooms de Paris !

bouguereau dit: à

L’absence d’enthousiasme et de compliments dithyrambiques est une preuve infaillible d’abject ressentiment.
Et cela, c’est bien une vérité universellement reconnue.

« c’est une preuve de grande médiocrité que de louer toujours modérément »..c’est dun gars pas trop mal

bouguereau dit: à

Mais il a un regard un peu désespéré

..les plus beaux baroz..sa chiasse il sassoit dsus..ha c’est pas comme pédro..comme montaigne en havait horreur et a raison.. »chier en courant »

renato dit: à

Voilà et alii :

Chou rouge au vinaigre balsamique e au fenouil
chou rouge 400 g
graines de fenouil 3 g
oignon 60 g
huile d’olive extra vierge 50 g
cassonade 20 g
vinaigre balsamique 50 g
Sel au goût.

Trancher finement le chou à l’aide d’une mandoline
Trancher l’oignon dans le sens de la longueur afin d’obtenir des quartiers fins, versez-les dans la poile avec l’huile d’olive extra vierge
Ajouter la cassonade et laisser dorer avec les graines de fenouil légèrement hachées
Ajouter le chou rouge, le sel et après 10 minutes le vinaigre balsamique ; mélanger jusqu’à ce que le chou soit cuit mais croquant.

Jazzi dit: à

@Pablo75, si l’on a peu près identifié Martine, mais qui donc est Olivier ?

Sur la photo de star à double gants, Martine-Marie, à l’air d’une méchante sorcière. Les fines lèvres rouge sang soulignant le double écran carré-noir masquant ses yeux.
En revanche, en studio, je la trouve assez rigolote, l’oeil rieur, la peau boursouflée de celle qui ne refuse jamais une occasion de lever le coude, voire un bon coup par dessus. Une bonne nature. Mais je lui trouve aussi un côté timide, presque effacé, toujours reléguée derrière l’un des deux mecs avec lesquels elle est cornaquée.
Ses seuls amis avec lesquels elle ne parle que de problèmes de corrections…
Ne peut-on lui accorder des circonstances atténuantes ?

Jazzi dit: à

« huile d’olive extra vierge 50 g
cassonade 20 g
vinaigre balsamique 50 g »

Vous voulez dire « cl », renato ?

renato dit: à

1 cl. = 10 g., Jacques.

hamlet dit: à

c’est pas l’extrait d’une lettre de Sand à Chopin : « je te trancherai finement le chou à l’aide d’une mandoline, ensuite l’oignon dans le sens de la longueur afin d’obtenir des quartiers fins, je les verserai la poile avec l’huile d’olive extra vierge, j’ajouterai de la cassonade et je te laisserai dorer avec les graines de fenouil légèrement hachées, j’ajouterai le chou rouge, le sel et après 10 minutes le vinaigre balsamique je mélangerai jusqu’à ce que le chou soit cuit mais croquant. »

Jazzi dit: à

Donc 5 cl pour l’huile et le vinaigre (nous écrivons sous les yeux de prestigieux correcteurs, renato !)

et alii dit: à

merci renato;le rouge est mon préféré ;
ce soir, je me couche tôt, je suis « crevée » (bloomsday?)fêtez le bien!

x dit: à

MS confond autoritarisme, assaisonné de vulgarité, et autorité.
Elle tente d’impressionner, mais oublie que le respect (même partiel, pour les compétences et non la personne) ne s’impose pas : il se gagne.
Elle oublie aussi que les « vastes éducations » laissent généralement quelques traces qui ne dépendent pas de la taille de l’écran : précautions de méthode (avant de condamner quelqu’un au pilori médiatique), capacités de raisonnement, qualité des déductions.
Que le galimatias, s’il relève parfois de la grammaire, ne se limite pas à un plan superficiel, sans importance (« cosmetic »), mais est l’indice d’une confusion de pensée.

« c’est une preuve de grande médiocrité que de louer toujours modérément »
Pas mal, bouguereau, pas mal, surtout si l’on tient compte du « toujours » : enthousiasme ou modération, mais à bon escient…

Ce qui me rappelle :

You think this cruel? take it for a rule,
No creature smarts so little as a fool.
[…]
Who shames a scribbler? break one cobweb through,
He spins the slight, self-pleasing thread anew;
Destroy his fib or sophistry, in vain,
The creature’s at his dirty work again;
Thron’d in the centre of his thin designs;
Proud of a vast extent of flimsy lines!
[…]
« Should such a man […]
DAMN WITH FAINT PRAISE, assent with civil leer,
And without sneering, teach the rest to sneer;
Willing to wound, and yet afraid to strike,
Just hint a fault, and hesitate dislike;
Alike reserv’d to blame, or to commend,
A tim’rous foe, and a suspicious friend;

Who but must laugh, if such a man there be?
Who would not weep, if Atticus were he?

[…]

A knave’s a knave, to me, in ev’ry state:
Alike my scorn, if he succeed or fail,

Alexander Pope, Epistle to Dr. Arbuthnot

(Neque sermonibus vulgi dederis te, […] Quid de te alii loquantur, ipsi videant, sed loquentur tamen.
(Cicero, De Re Publica VI.23)
[… you will not any longer attend to the vulgar mob’s gossip […] Let what others say about you be their concern; whatever it is, they will say it anyway. »]

x dit: à

Les coupes gênent la bonne compréhension du texte de Pope : « such a man » ne fait pas du tout référence au « scribbler » évoqué plus haut.
Il s’agit de
« […] one whose fires
True genius kindles, and fair fame inspires,
Blest with each talent and each art to please,
And born to write, converse, and live with ease: »

Pablo75 dit: à

si l’on a peu près identifié Martine, mais qui donc est Olivier ?
Jazzi dit:

Regarde qui est sorti la défendre cet après-midi, alors que c’est une ordure indéfendable pour tout le monde, puisqu’elle a insulté tout le monde ici ou presque. Ou presque, justement. Puisque deux de ceux qui l’ont défendue aujourd’hui ne sont jamais attaqués par elle. Étrange, non?

renato dit: à

L’angoisse du regard des correcteurs, Jacques, n’est rien si on la compare à celle d’équilibrer la saveur du vinaigre balsamique avec la cassonade : parce que confrontés à la difficulté de donner les caractéristiques d’une saveur on dit 50–50, mais dans les faits si le vinaigre est trop sucré on met moins de cassonade, s’il est trop peu sucré on en mettra plus.

Petit Rappel dit: à

« le plaisir des sens conserve » (Sand)
Oui, on commence par se faire la main sur Sandeau, Michel de Bourges, puis Musset, puis Chopin,on tombe au niveau Pierre Leroux, on finit dans les bras du garde-chasse, Marceau. La Baronne n’était pas que Dudevant…

Marie Sasseur dit: à

#Elle tente d’impressionner, mais oublie que le respect (même partiel, pour les compétences et non la personne) ne s’impose pas : il se gagne.

Hilarant, l’enculeur de mouche du haut de sa chaire de petit prof?
En macronie, avec leur seuil, ce cuistre, appointé par avancement lié au respect dû à l’âge du fonctionnaire, me fait de facto directement passer chez les riches, mais avant l’âge…

« Que le galimatias, s’il relève parfois de la grammaire, ne se limite pas à un plan superficiel, sans importance (« cosmetic »), mais est l’indice d’une confusion de pensée »

Vieux cretin, de l’ e- haine, j’attends vos commentaires sur ce lien concernant la pénétration des sectes dans des secteurs économiques majeurs, que j’ai donné in extenso, et dont il y a ici un membre éminent. Certes a moindre niveau, il opère au niveau artisanal.

Pour la vaste éducation, il en reste effectivement les traces que ceux qui ont bouffer des maths et de la physique peuvent comprendre. Mais pas seulement, je préfère ne pas créer un tollé ici. Et economiser mon mépris.

Pas lu tout votre message.

Il s’appelait comment déjà celui que vous avez taillé ici de manière ignoble ?

Comprends pas ce  » milieu » de l’akademie de Paris, plein de haines recuites et tenaces.

Ici dans le sud, on est plus relax.

Je n’ai pas fini de dîner, mais il me plaisait, petitix, de ne pas vous laisser dans l’illusion d’une hallucination.

Bisous.

et alii dit: à

merci renato!
toute la nuit dernière, j’ai rêvé en anglais;je parlais encore en me réveillant;et quel plaisir! je suppose que c’est surdéterminé par tout un peu, bloomsday, (mon petit fils américain s’appelle léo ) ily avait le billet , avec D.Copperfield, un livre important dans mes souvenirs bien que je ne sois pas un « enfant posthume », mais ilest vrai que j’ai très tôt trouvé la langue anglaise dans mon « identité » qui n’était pas si « imaginaire » que ça et n’ai jamais voulu la « renier » -alors que je me souviens qu’autour de moi, lorsque j’étais jeune il y avait une haine des américains que je ne comprenais pas, et cette « amie » orpheline de père qui était partie vivre en ANGETERRE où elle se maria avec un peintre , et se considérait comme ma soeur aînée -elle était de MARSEILLE, pupille de la
nation -assez hystérique, ce qui avait causé des scènes d’assiettes cassées – donc je me demande dans quelle langue je vais rêver cette nuit parce que ce n’est ni décidable, ni maîtrisable , et c’est comme un cadeau secret entre moi et moi ;
bonsoir

Jazzi dit: à

« je me demande dans quelle langue je vais rêver cette nuit parce que ce n’est ni décidable, ni maîtrisable »

Quelle richesse que le bilinguisme !
ça doit être pareil pour la bisexualité ?

Pablo75 dit: à

« je me demande dans quelle langue je vais rêver cette nuit parce que ce n’est ni décidable, ni maîtrisable »
Quelle richesse que le bilinguisme !
Jazzi dit:

Ne lisant pas Et alli, je n’avais pas vu cela. Je ne crois pas un mot de ce qu’elle dit sur ce thème. Moi je ne me pose jamais la question de dans quelle langue je vais rêver. Je ne me la suis jamais posée, en fait. Dans les rêves on communique sans savoir dans quelle langue on le fait. Par contre j’ai parfois rêvé que je me perds dans une très grande ville inconnue dont je ne parle pas la langue, une langue dont je ne connais aucun mot et une ville dans laquelle personne parle les langues que je comprends. Et je me reproche fortement à moi-même d’être sorti sans une carte de la ville (je me trouve extrêmement con de pas l’avoir fait). Et aussi d’avoir mémorisé mal le chemin de retour à l’hôtel, qui me paraissait pourtant facile à mémoriser…

et alii dit: à

figurez vous jazzi que je suppose que la langue de nos rêves est maîtrisable , comme les rêves eux mêmes plus ou moins(voyez Robert Desoille (1890-1966) est un psychothérapeute français connu particulièrement pour être l’inventeur de la méthode du rêve éveillé dirigé.) mais ça ne m’a jamais intéressée, à la différence de mes rêves qui parfois m’émerveillent , même quand ils sont sans autre personnage que moi occupée à les rêver;donc l’intervention de cette autre langue qu’est l »anglais/compte tenu de son importance dans mon histoire me saisit toujours, et je peux même dater mon premier rêve tout en anglais, dans la « nature », en Grèce, où j’avais retrouvé ma famille, en descendant d’avion ;ce n’est pas le fait du bilinguisme ,ce sont les histoires de vie dont il dépend;le père de mes enfants a un prénom anglais , et quel!

de nota dit: à

L’absence d’enthousiasme et de compliments dithyrambiques est une preuve infaillible d’abject ressentiment.

Condorcet parlant de Danton soulignait son imperméabilité complète au ressentiment:  » Danton a cette qualité si précieuse que n’ont jamais les hommes ordinaires: il ne hait ou ne craint ni les lumières ni les talents ni la vertu »

et alii dit: à

page wiki:
Robert Desoille est ingénieur IDN, (Institut Industriel du Nord), devenu l’actuelle École centrale de Lille. Diplômé en 1911, il fait carrière à EDF jusqu’en 1953.

Pendant sa jeunesse, il s’était intéressé à l’hypnose et à la transmission de pensée. Après l’obtention de son diplôme, il entreprend des études de psychologie, qu’il sera contraint d’abandonner en raison de la guerre de 1914-18, à laquelle il participe comme officier d’artillerie.

Âgé de 29 ans à la fin des combats, il se trouve trop âgé pour reprendre ses études en Sorbonne. Il décide alors d’exercer son métier d’ingénieur en entrant dans l’industrie du Gaz et de l’Électricité. Mais il ne cesse jamais de s’intéresser à la psychologie, qui apparaît dans sa vie comme une vocation parallèle1. Dès la fin des années 1920, et pendant les années 1930, il publie des articles sur différents sujets de psychologie, et ses deux premiers ouvrages de psychologie datent de 1938 et 1945.

Dès son départ en retraite en 1953, il se consacre plus complètement à cette discipline, en lisant, en écrivant, et en faisant des recherches personnelles en psychologie, particulièrement sur le rêve éveillé dirigé.
La découverte du rêve-éveillé en psychothérapie par Robert Desoille
Jacques Natanson
Dans Topique 2001/3 (no 76), pages 125 à 132
https://www.cairn.info/revue-topique-2001-3-page-125.htm

D. dit: à

Moi je rêve en Atlante. Normal, j’en suis un.

D. dit: à

Vraiment pas intéressant, et alii.
Vous perdez votre temps.

et alii dit: à

En 1923, il fut attiré par la publication d’un opuscule intitulé Méthode de développement des fonctions supra-normales par un polytechnicien, le lieutenant-colonel Eugène Caslant. Dans cet ouvrage, l’auteur relatait des expériences de montées et descentes dans l’imaginaire, à des fins plus ou moins ésotériques. Desoille rencontra Caslant, séduit par sa virtuosité dans le maniement des images. Mais sa formation scientifique l’éloignait d’emblée de l’ésotérisme de Caslant. Par contre, il pressentit l’intérêt de la méthode pour l’étude de l’activité subconsciente.

12Assez vite, Desoille fut encouragé dans cette voie de l’utilisation des images à des fins thérapeutiques. Dès 1923, il entra en contact avec le psychanalyste Charles Baudouin de Genève, qui lui ouvrit les colonnes de sa revue Action et pensée, où il publia sous forme d’articles ce qui allait constituer l’essentiel de la méthode du rêve éveillé en psychothérapie. Charles Baudouin préfaça en 1938 le premier live de Desoille, Exploration de l’affectivité subconsciente par la méthode du rêve éveillé.

13Nous savons par Juliette Favez-Boutonnier que Desoille avait aussi rencontré René Laforgue et Françoise Dolto. Elle-même Juliette Boutonnier fit pendant la guerre avec Desoille des expériences de rêve éveillé, qu’elle évoque dans sa thèse sur l’angoisse. Elle écrit par exemple : « Comme le dit Robert Desoille, le sujet au cours du rêve éveillé parle le langage de l’inconscient… Le rêve éveillé se déroule alors comme une œuvre dramatique, où les gestes et l’attitude de chaque personnage, ainsi que la
lien donné

Jazzi dit: à

« Moi je rêve en Atlante. Normal, j’en suis un. »

Tu soutiens un balcon, D. ?
Dans quelle rue peut-on te voir ?

et alii dit: à

Vous perdez votre temps.
avec vous surement!
ici, ce n’est pas moi qui au ouvert le chapitre ésotérique; (je ne suis pas friande de ces exercices)par contre cela peut intéresser les gens qui font de la traduction professionnellement et d’autres genres de recherches;
vous perdez vous votre temps à vous adresser à moi ,et le mien aussi donc stop
bonne nuit

l’ombelle des talus dit: à

@https://twitter.com/Edetmoi/status/1272747189199155201
Continuons donc de faire des gorges chaudes du prolétariat selon Sand, tout en flattant les fantasmes d’une Europe blanche façon Putin et d’une France millénaire selon Zemmour de La Télé ; et la moutarde de Dijon dans tout ça ? Rabelais la reconnaîtrait-il dans la pain de mie de son chien-chaud ?

et alii dit: à

qui ai ouvert

et alii dit: à

ça ne manque pas les atlantes à PARIS

D. dit: à

renato, beaucoup trop habillé pour Jazzi.

x dit: à

Un (excellent) roman pour Pablo, Épépé de Karinthy (Ferenc) :

http://www.encres-vagabondes.com/memoire/karinthy.htm

Bises à MS, notre deuxième extra-lucide ; ce blog est une pépinière de talents.

Merci des citations ad hoc, bouguereau et de nota, en espérant que vous n’avez pas loupé l’ironie, ce serait ballot.

et alii dit: à

cher jazzi,
il est si évident que je ne suis pas « comme vos amie–s erdélien-ne-s que vous ne devriez pas vous acharner à me plaquer dessus les interprétations qui pourraient leur être appropriées ;c’est du temps perdu et vous créez un contentieux qui vous sera reproché ; j’espère que vous avez un peu écouté le lien (qui me semblait à propos pour ce billet) sur Lucien Israel où des psychanalystes qui l’ont connu revenaient notamment sur le colloque « la psychanalyse est-elle une histoire juive  » et où –je m-en souviens L.Israel
proposa aussitôt pour titre « faut-il circoncire le noeud borroméen « (puisque c’est un thème qui vous préoccupe) pour vous convaincre de mon ennui aux échanges que certain-e-s de ce blog considèrent comme la « crème » (expression erdélienne) des conversations et de l’esprit « libre »;
je fais un constat là où « vous » partagez des « jugements » sur des gens qui racontent leurs rencontres et leurs discussions pour publier, fonder , réunir, sans accorder aux autres le moindre droit de savoir , mais au contraire en leur interdisant avec dédain en vous prétendant supérieurs ;chacun ses jeux ,chacun sa mémoire

et alii dit: à

D bilinguisme?
MAIS RENATO sait bien plus de deux langues!

et alii dit: à

mais pour les femmes, on dit cariatides!

Jazzi dit: à

Y a t-il des hétérosexuels ici qui se sont retrouvés en rêve plongés dans des relations homosexuelles ?

de nota dit: à

Bonjour X, j’ai trouvé cette citation de Condorcet dans le portrait de Danton que dresse Mona Ozouf dans le dictionnaire de la révolution française.
Ironie, ire honnie.
Cordialement.

Janssen J-J dit: à

Une « situation » tellement fréquente et générale d’après les psychanalystes que guère n’est besoin de la poser. En revanche, des témoignages relatifs à la question inverse seraient mille fois plus intéressants, vu qu’ils sont bien moins documentés.
On sent que le questionneur a envie de nous raconter son récent rêve érotique avec la cariatide « etalii ». Do it, dear !

Bjr à tous.tes et à Sophie (de Plombières-les-Dijon).

Jazzi dit: à

Chez les Atlantes on admire surtout la beauté des musculatures en action, chez les Cariatides, plutôt la virtuosité du rendu des drapés !

et alii dit: à

sur en attendant Nadeau, ce matin:
Être juif est toute une aventure. Être juif polonais, c’est l’être au carré, voire au cube. Quiconque a hérité de cette histoire, à la fois trop simple par son horreur et trop complexe pour qu’on l’épuise en quelques lignes, sait ce qu’il en est. Le livre d’Agata Tuszyńska le rappelle avec justesse et souvent avec émotion.

Jazzi dit: à

Les blacks blocs et quelques gilets jaunes sont déconfits !
Va falloir que j’aille voir l’étendue des dégâts sur l’Esplanade des Invalides (7e arr.)…

Jazzi dit: à

déconfinés pas déconfits, quoique !

et alii dit: à

Lispector sur en attendant Nadeau
Une de ses revendications les plus fréquentes est de ne pas comprendre, pour la raison que comprendre limite, ou alors comprendre juste un peu, juste assez pour comprendre qu’on ne comprend pas, que l’on est gravement en décalage avec le monde, que l’on n’arrive pas à régler son pas sur lui. Et se méfier de la raison, de la logique qui sait tout : « Deux et deux font quatre, et c’est là le contraire d’une solution, c’est une impasse, un pur problème entortillé sur lui-même. »

et alii dit: à

Et d’abord, Clarice Lispector est-elle brésilienne ? Pas du tout, elle est née de parents juifs, en Ukraine, est arrivée avec eux au Brésil tout bébé, pour tomber par la suite amoureuse du pays et de la langue portugaise. A-t-elle vécu dans une opulence bourgeoise ? Elle a, bien au contraire, connu la misère tout enfant, comme immigrée, puis, après s’être séparée de son mari diplomate, une gêne financière fréquente. Laquelle ne fut pas pour autant responsable de sa mort. On a pu dire, à une époque, qu’elle avait manqué d’argent pour se soigner alors que son cancer ovarien n’était pas guérissable.

Au fond, qui était-elle ? Chaya Pinkhasovna Lispector avait été conçue pendant la guerre civile en Ukraine et était née d’une mère atteinte de syphilis pour avoir été violée, pense-t-on, par un groupe de soldats russes. Elle aurait voulu que sa naissance accomplît le miracle de sauver sa mère. Ce ne fut pas le cas. Elle en porta la faute sa vie durant. Il ne lui restait plus qu’à écrire, « au moyen de mots qui en cachent d’autres ; les vrais ne pouvant être révélés ».
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/06/06/inaccessible-bleu-lispector/

et alii dit: à

Dans Récit italien d’un inconnu du vingtième siècle, Carlo Emilio Gadda loue le « génie magasinier » qui « mange et remange la vie pour qu’en jaillissent des poèmes inouïs ». Giovanni Orelli, qui dit être né « quand le grand Dreyer autopsiait l’irrésistible visage de Renée Falconetti pour sa Jeanne d’Arc », en 1928 donc, avait le talent d’un pince-sans-rire ayant élu sa demeure à Lugano (« l’Athènes de la Suisse italienne »). L’enseignement de l’italien le conduisit à l’écriture où, de la même façon que Benedetto Croce vécut, affirmait-il, marié avec l’érudition et en concubinage avec la philosophie, Orelli se partagea, jusqu’à sa mort, en 2016, entre le mariage avec les romans, les récits, les poèmes, et le concubinage avec la critique.
Giovanni Orelli, Les myrtilles du Moléson. Trad. de l’italien (Suisse) par Renato Weber. La Baconnière, 131 p., 20 €
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/05/26/orelli-tessinois-langues/

et alii dit: à

de l’âge:
C’est à 86 ans que Giovanni Orelli a publié Les myrtilles du Moléson, recueil de nouvelles écrites dans une langue qui mêle l’italien, le dialecte, le latin.

Marie Sasseur dit: à

« Roger Borniche, flic de l’après-guerre qui s’était reconverti dans l’écriture de polars dont certains ont inspiré le cinéma, est décédé mardi à Cannes à l’âge de 101 ans, a-t-on appris auprès de sa femme Michèle.

Roger Borniche s’était illustré comme policier dans les années 50 quand il avait traqué des figures du banditisme comme Pierrot le fou, Jo Attia, Emile Buisson ou René la Canne. »

https://www.nicematin.com/vie-locale/mort-a-cannes-de-roger-borniche-101-ans-ex-grand-flic-devenu-romancier-a-succes-527017

et alii dit: à

En 1977, la journaliste new-yorkaise Vivian Gornick publie un livre d’entretiens avec des ex-communistes américains. Critiqué tant par la droite conservatrice que par la nouvelle gauche (New Left) et bien sûr la gauche communiste, The Romance of American Communism a fini par devenir un classique, mais il est rare qu’un classique ait pu concentrer autant de haine ! La maison d’édition indépendante Verso, créée autour de la New Left Review, le réédite aujourd’hui, avec une nouvelle préface de l’auteure. C’est peu de dire qu’on ne voit plus rien comme avant. Il y a bien sûr l’« effet Sanders », mais pas seulement : on essaiera de comprendre pourquoi – en regrettant que seuls deux livres de Vivian Gornick soient traduits en français.
Vivian Gornick, The Romance of American Communism. Verso, 288 p., 17,97 €
Lors d’une rencontre féministe à Boston dans les années 1970, Vivian Gornick, alors journaliste à l’hebdomadaire new-yorkais The Village Voice, s’oppose à une oratrice selon laquelle les hommes seraient par nature des oppresseurs. Comment, intervient Gornick, peut-on employer le mot « nature » qui a été utilisé pour faire de nous des femmes ? Si nous avons découvert que c’est la culture et non la nature qui était à l’œuvre, pour quelles raisons ne pas l’admettre aussi pour les hommes ? Bien que déjà connue comme activiste féministe, Vivian Gornick sent immédiatement l’hostilité l’entourer. C’est alors que l’oratrice se tourne vers elle et, d’un ton cinglant, lui lance : « Tu es une intellectuelle et une révisionniste ! » Cette phrase eut sur le champ l’effet d’une madeleine : combien de fois ne l’avait-elle pas entendue lorsqu’elle était au parti communiste ! Soudain, elle éprouva paradoxalement ce qu’elle n’avait pas éprouvé depuis qu’elle l’avait quitté, vingt ans auparavant, soit de la compassion pour ceux qui en avaient été membres. Elle décide alors de partir à leur rencontre.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/06/17/socialism-corner-gornick/

Clopine dit: à

Pour répondre à ta question onirique, Jazzi, oui, cela m’est arrivé (une situation homosexuelle en rêve)… Mais c’était tout sauf plaisant, car je devais repousser des avances et ne savais trop comment faire (alors que repousser des avances hétéro, je sais et ne prend pas de gants, m’en fichant de blesser, tandis que là…), et c’était la « conséquence » de faits qui étaient arrivés dans la réalité, (autour d’un café femmes des années 80, lieu militant de la cause féministe)comme lorsqu’en rêve on « évoque » des circonstances vécues. .

bouguereau dit: à

baroz et bonne clopine communiant dans leur lutte conte le gode ceinture..

charouletp@gmail.com dit: à

Y A-T-IL UNE ERREUR QU’ILS N’ONT PAS COMMISE?
COVID-19 – L’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance.

Livre-choc du Pr Christian Perronne, Albin Michel, juin 2020 

bouguereau dit: à

et nuitamment lafrenchézado dpédro y doit rpousser les avances par derrière de bite en ciment..

Pablo75 dit: à

« Atlantes » entre guillemets…

bouguereau dit: à

Clarice Lispector est-elle brésilienne ? Pas du tout, elle est née de parents juifs

les cons ça rêve daccouplement fécon

bouguereau dit: à

Un des derniers atlantes apparus dans le paysage parisien

c’est pas du nanan..mais pédro c’est l’ciment..en zinc ça lui fait rien

bouguereau dit: à

Clarice Lispector est-elle brésilienne ? Pas du tout, elle est née de parents juifs

ça mérite d’être bissé ce genre de crétinrie majuscul..

Jazzi dit: à

Non, je ne les oublie pas, Pablo75. Ils sont dans le livre dont j’ai rédigé la préface signée par un certain Jacques Chirac…
Ces Atlantes, qui ne supportent rien, inspirés par les esclaves de Michel Ange, se trouvent au sommet du… commissariat du 12e !

Patrice Charoulet dit: à

Y A-T-IL UNE ERREUR QU’ILS N’ONT PAS COMMISE?
COVID-19 – L’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance.

Livre-choc du Pr Christian Perronne, Albin Michel, juin 2020 

bouguereau dit: à

j’ai trouvé cette citation de Condorcet dans le portrait de Danton que dresse Mona Ozouf

ce n’est quun bien maigre aspect de la personnalité superouf de danton..les misfits l’ont copié..ozouf en dça
https://www.youtube.com/watch?v=lgSLz5FeXUg

bouguereau dit: à

Ces Atlantes, qui ne supportent rien

trop bien..les grosse feignasse ça fait plus afrenchézado qui dirait l’pédro

B dit: à

Sympa l’interpellation de la dangereuse infirmière par tout un bataillon de bons hommes. Pauvres soignants .

B dit: à

Deux doigts aux forces de l’ordre.

B dit: à

En illustration de faire mordre la poussière, indispensable.

et alii dit: à

Non, je ne les oublie pas, Pablo75. Ils sont dans le livre dont j’ai rédigé la préface signée par un certain Jacques Chirac…
vous avez eu de la chance qu’il ne demande à sefaire porter l’auteur du livre;c’était son « genre » qui m’a été confirmé par une de ses « dames »

et alii dit: à

oui, renato, j’ai mis le lien c’est bien Clarice, hélène cixous a aussi travaillé à la faire connaître
Hélène Cixous
L’heure de Clarice Lispector
précédé de Vivre l’Orange
« Ceci est méditation sur la dernière heure. L’heure merveilleuse et impensable, l’heure vers laquelle nous allons comme vers la vérité. Ma vérité, notre vérité, cette étrangère, cette étrangeté dont le visage nous est promis à voir, à la fin. Et entretemps, toujours cette urgence : faire résonner dans notre siècle l’écho de cette Voix venue des origines. Clarice Lispector, on a peine mais aussi joie, à croire qu’elle ait pu exister, tout près de nous, hier, si loin en avant de nous. Après la compréhension, pas à pas, elle s’avance en tremblant dans l’incompréhensible épaisseur frémissante du monde, l’oreille finissime, tendue pour recueillir jusqu’au bruit des étoiles, jusqu’au minime frôlement des atomes, jusqu’au silence entre deux battements de cœur. » H. C.
https://www.desfemmes.fr/litterature/lheure-de-clarice-lispector/

et alii dit: à

@RENATO
Clarice Lispector par Hélène Cixous
dimanche 17 mai 2020, 15h00-17h30
l’événement a été reporté (je ne suis pas àPARIS)
Hélène Cixous aime penser que Clarice Lispector « est ce qu’aurait été Kafka, s’il avait été femme; ou Rilke, si Rilke avait été « une brésilienne juive née en Ukraine ». Rimbaud, « si Rimbaud avait été mère, s’il avait atteint la cinquantaine ». Heidegger, « si Heidegger avait pu cesser d’être allemand » » (Benjamin Moser)

Cette écrivaine, figure du féminisme, est fascinée par la philosophie de cet « être de terre « , « qui la rend universelle, alors qu’elle n’est pas philosophe « , et par la poésie de son écriture. Une écriture de l’intime, une écriture qui explore avec brio la fine frontière qui sépare parfois les passions humaines du fantastique

et alii dit: à

« Je suis une personne très occupée. Je prends en charge le monde. » Clarice Lispector

Souvent, ses récits mettent en scène des femmes qui, à l’occasion d’une rencontre à première vue anecdotique – un mendiant dans la rue (La Belle et la bête , du recueil éponyme), un aveugle aperçu depuis la fenêtre d’un bus (Amour , dans Liens de famille ) -, émergent brutalement de la torpeur existentielle un peu triste dans laquelle elles s’étaient confortablement coulées. Ces femmes alors, prises de vertige, se redécouvrent un monde et se redéfinissent elles-mêmes par rapport aux êtres qui les entourent, à leur environnement, au temps…

Une prose très incarnée pour décrire l’étrangeté d’être au monde

En janvier 1986, l’émission Une Vie, une œuvre consacrait une diffusion à l’écrivain, intitulée « Clarice Lispector, la passion des corps ». Au micro de l’écrivain Hubert Juin, producteur de l’émission, Julia Kristeva évoquait la singularité de la perception de l’auteur brésilienne, sa « saisie du monde « . Dans cette archive également, la voix d’Hélène Cixous, qui a connu Clarice Lispector par le biais de certains de ses étudiants brésiliens, et en a été éblouie, au point de faire de cet éblouissement la matière de l’un de ses ouvrages, Vivre l’orange (réédité en 1989 dans L’Heure de Clarice Lispector ).
https://www.franceculture.fr/litterature/clarice-lispector-saisir-l-etrangete-d-etre-au-monde

et alii dit: à

POUR Jazzi
Figure majeure de la sphère littéraire brésilienne du 20è siècle, Clarice Lispector est née en 1920 et morte en 1977. Grande romancière et nouvelliste, elle était également une journaliste de renom. C’est son ouvrage Le Bâtisseur de ruines (1961) qui a fini de la rendre célèbre : sorte de roman de réapprentissage, il raconte les déambulations d’un ingénieur, Martin, après qu’il a commis un crime.

Jazzi dit: à

« Jacques, un brin d’histoire pour mon link relatif aux télamons »

Merci, renato.

Un brin d’histoire sur le livre Les Cariatides de Paris (1992), dont j’ai assuré l’édition. Un joli petit livre, sous forme d’inventaire complet, que je vous recommande et dont j’ai un exemplaire dans ma bibliothèque personnelle.
https://images2.medimops.eu/product/73afb6/M02903118655-source.jpg

J’avais une vingtaine d’années et vivait avec mon ami A. lorsque j’ai rencontré, dans des circonstances dramatiques, l’une de ses amies intimes, Jacqueline Nebout. Elle venait de perdre son fils unique, qui avait mon âge, foudroyé par un lymphosarcome. Elle était alors secrétaire générale du parti Radical valoisien. En 1977, elle apporta son soutien à Jacques Chirac à l’occasion de l’élection du premier Maire de Paris, jusqu’alors géré par un préfet.
Celui-ci, une fois élu, la nomma adjoint à l’Environnement et aux Espaces verts.
C’est elle qui me fit engager à la mairie de Paris pour rédiger les textes des affiches historiques qu’elle désirait placarder dans tous les principaux jardins et cimetières de la Ville à l’intention du public.
Tâche passionnante et lucrative, qui m’occupa durant près de vingt ans et m’assura de pouvoir payer mon loyer en me laissait toute liberté dans mon travail de journaliste culturel indépendant.
Jacqueline Nebout fut une parfaite mère nourricière de substitution pour moi.
Architecte de formation, elle s’était passionnée pour les Cariatides de Paris. Je lui ai proposé d’en faire un beau livre, bilingue, français et anglais. Chez mon éditeur d’alors, Hervas, illustré par une de mes amies photographe, Magali Chanteux, qui avait illustré précédemment mes ouvrages : « Bagatelle » ou « Le Bestiaire de Paris ». Sa fille Béryl se chargeant de la relecture et du rewriting des textes.
Et en tant que maitre d’oeuvre de l’ouvrage, j’ai rédigé le texte de la préface, qu’elle fit signer par Jacques Chirac, dont elle était la maîtresse occasionnelle.
Je peux bien le dire désormais, ils sont morts tout les deux…

DHH, dit: à

Esprit d’escalier :*
Lisez ou ne lisez pas ce post tardif et hors sujet que j’ai voulu ecrire pour moi,pour eclairer ma propre lecture du « Jeu de l’amour et du hasard » et m’ expliquer a moi- même pourquoi je n’ai pas aimé la mise en scene telé de dimanche soir, malgré sa joliesse, l’ élégance du decor , le choix heureux des costumes, la grâce des intermèdes musicaux
Cette mise en scène m’a déçue car je trouve qu’elle trahit l’esprit de la pièce .
Le faux Dorante est d’une vulgarité criante qui saute aux yeux de tout le monde, y compris de Lisette , qui ici ne se laisse courtiser que par ambition sociale, et qui comprend que ce personnage ne peut intéresser sa maîtresse .
Cette interprétation du personnage du faux Dorante tue la subtilité de la piece .Silvia n’a pas besoin comme elle l’envisageait de prendre le temps d’observer dans diverses situations, celui que croit-elle on lui destine ; elle le rejette d’emblée et avec répugnance
Le Bourguignon de la piece ne saurait etre le guignol respirant la bêtise et la vulgarité que cette mise en scène nous presente ; il doit plutôt être quelqu’un qui imite , mais avec une certaine maladresse, le comportement et le langage qui lui paraissent convenir au personnage qu’il joue , mais qui ne lui sont pas naturels parce qu’appris. De sorte que ,dans le rôle qui lui est dévolu, il doit pouvoir faire illusion, mais pas aux yeux de ceux qui d’instinct repèrent ces maladresses , qui, comme Silvia , doivent à leur éducation la pratique ordinaire et spontanée de codes dont la méconnaissance chez les autres leur saute aux yeux de manière choquante . Son rejet de celui qu’elle prend pour son promis doit tenir à des détails, auxquels elle n’est sensible que par l’effet de son éducation, par sa familiarité avec les rituels comportementaux et langagiers de son monde, ces éléments d habitus, dont la presence ou l’absence vous assigne à une classe ou vous en exclut, et ce indépendamment de vos qualités ou défauts personnels .
Mais a contrario Silvia se refuse à voir, que les élégances de comportement qu’elle aimerait trouver chez son prétendant sont présentes chez son valet Elle s’obstine à occulter à ses propres yeux , ce que Lisette voit clairement, son attirance pour cet homme qui en fait lui plaît, parce que, sans qu’elle le sache, il est de son monde, mais cette ignorance lui interdit de voir clair en elle .
Bref la peinture d’un monde qui fonctionne selon un schema bourdieusien : même à l’aveugle sous leurs déguisements et dans l’ignorance réciproque de leur statut social véritable les deux aristocrates ont été attirés l’un par l’autre , par un tropisme quasi biologique, ce même tropisme qui ne pouvait que les tenir à distance , quels soient leurs mérites, de ceux qu’on leur avait presentés comme de même essence qu’eux, mais dont ils pouvaient déceler l’incomplétude sociale sous le masque de la leçon de bonnes manières bien apprise .
Mais, par son autre volet le même schema leur intimait aussi de se refuser à convenir de la séduction ancillaire qu’ils subissent ; pour Silvia ce sera en se mentant à elle-même ; pour Dorante, en finissant par s’y soumettre, mais en le vivant comme une défaite de la raison et de la bienséance devant la violence d’un amour.
Et c’est tout cela , qui fait sens dans la piece , et que saccage le parti pris de cette mise en scène qui ridiculise le faux Dorante.
Mais loin de dénoncer le schema social auquel il se refere , comme l’aurait fait par exemple un Beaumarchais , Marivaux semble se faire le chantre de sa respectabilité et de la morale de classe sur laquelle il repose .
Car le happy end, qui clot la piece n’est pas dans ce triomphe de l’amour , qui fait que Dorante est prêt à braver un père, à se déclasser pour épouser une femme dont il est tombé follement amoureux ; il est dans sa satisfaction de découvrir-ouf quel soulagement !- que celle qu’il prenait pour une servante , et qu’il va épouser au prix d’une démarche douloureusement vecue comme transgressive , est une jeune fille de son monde ;de même que Silvia s’est autorisée plus haut dans la pièce à reconnaitre son attirance pour ce valet, des qu’elle a su qu’il ne l’était pas .
Ainsi pour Marivaux tout est bien qui finit bien , puisque tout est rentré dans l’ordre ,cet ordre qui veut que l’on reste entre soi . Parce qu’il convient dans la vraie vie que les princes épousent des princesses et pas des bergères, comme dans les contes de fées

renato dit: à

Les Atlantes qui ne supportent rien, tentative d’effet Warhol qui a manqué son effet.

Jazzi dit: à

Merci et alii pour Clarice Lispector, que je n’ai jamais lue et qui me parait intéressante à découvrir !

D. dit: à

Et Bernadette ? Tu crois que ça lui serait agréable de lire ça ?!

et alii dit: à

avec une présentation de l’écriture de CIXOUS comme  » sic)juifemme »
En 59 vers toute l’horreur du monde est versée par The Ghost dans l’oreille de Hamlet fils (…) Ce 59 serait-il le nombre secret de la littérature ? Ce 59 a des charmes de mot de passe apocalyptique. De Homère à Joyce à Mandelstam peut-être, de Dante à Beckett, se seraient-ils transmis le mot, les poètes ? Cette récurrence est-elle crypte ou, merveilleuse, coïncidence ? ».
Quelles affinités établissez-vous entre Hélène Cixous et Clarisse Lispector ? Quelles pourraient être les contours de l’écriture féminine ?

Dans la galaxie des éveillés, des frères et sœurs en écriture d’Hélène Cixous, figurent Joyce, Proust, Stendhal, Montaigne, Shakespeare mais aussi Tsvétaïeva, Genet, Bachmann, Clarice Lispector… Fabuleuse écrivain, Clarice Lispector partage avec Cixous cette foi dans l’écriture comme puissance magique, comme champ capable de transfigurer la mort en vie. Pour l’une et l’autre, le mot a la capacité de défaire l’irréversible. Leur langue se tient au plus près du corps, du corps féminin, des souffles de l’inconscient, dans un largage des amarres d’une rationalité étroite. Le discursif se tient au plus près du non discursif, des pulsions, de la jouissance, de la dépense. La fixité mensongère du sens au service du pouvoir, de la norme se dérobe. Les textes de Lispector, de Cixous impliquent une traversée d’états psychiques : la transformation qui a frappé l’auteur frappe le lecteur qui abandonne le confort qu’il éprouve face à des textes balisés, reconnaissables. Ici, nous sommes jetés en pleine mer, sans parapet, aspirés par des questionnements abyssaux. Toutes deux soulèvent le voile de Maya, descendent à mains nues, à l’aide de leurs pensées nues, dans le maelstrom de ce qui est à la lisière du dicible et de l’indicible, du pensable et de
https://lintervalle.blog/2017/06/23/helene-cixous-lecriture-comme-schibboleth-par-veronique-bergen/

et alii dit: à

Jacques Chirac, dont elle était la maîtresse occasionnelle.
Je peux bien le dire désormais, ils sont morts tout les deux…
vous voyez bien que je pouvais le dire, moi aussi!

D. dit: à

Je viens juste de comprendre le jeu de mot « perdre allen ». Parce que j’ai mangé du maquereau au petit déjeuner.

et alii dit: à

« juifemme » écrivant en français, en tant qu’exclus de l’ordre des discours majoritaires, expérimentent ce que Deleuze et Guattari appellent une langue mineure, déterritorialisée, nomade, faisant filer la langue majoritaire sur des lignes de fuite. L’éblouissante invention syntaxique, sémantique, linguistique d’HC témoigne de ce surgissement d’un autre français, d’une outre-langue dans la langue, d’une écoute des ramifications imaginaires, politiques. Les révolutions alchimiques que produit HC ouvrent de nouveaux espaces mentaux. Libérée de sa gangue normative, du bien dire, de l’orthodoxie qui stérilise les affects et les concepts, la nomination crée un monde. Dans un geste poétique résolument politique, HC nous offre une cosmologie, des langues-univers à l’écart des mondes institués.
lien communiqué

renato dit: à

et alii, c’est Thu-huong Ha qui a dit que Clarice Lispector est l’écrivain juif le plus important depuis l’époque de Franz Kafka.

Hélène Cixous dit qu’il a dans la littérature brésilienne un style Avant Clarice et un style Après Clarice.

Cela bien à part, elle était une très belle femme.

hamlet dit: à

disons que nous sommes passés dans les années 80-90 d’une critique « engagée » à une critique « branchée » appelée aussi critique « branchouille ».

o^le rôle heu du critiqueuu c’est de porposer heu… une penséeheu… et d’organiser heu… différemment heu… une ordannancement heu… proposée heu… par l’industrie heu… culturellheuuuu, en possédant heu… une sensibilité heu… que tout le mondeuuu n’a pas heu….

la critique « branchouille » est une critique « casse burneuu… »

https://www.youtube.com/watch?v=HnMk67XzEPs

Jazzi dit: à

Bernadette la première a tout dit sur les infidélités de son Jacquot, D. !

Un jour que Jacqueline Nebout me faisait visiter les salons intimes de l’hôtel de Ville nous avons vu surgir Bernadette. Echange poli mais froid entre les deux dames et moi qui les regardais sans en perdre une miette…

Soleil vert dit: à

Question aux experts de la RDL.
Le style de cet extrait d’un texte de René Reouven, auteur de polars et pastiches holmésiens, évoque t-il pour vous celui d’un ou d’autres auteurs ?

« Le jour finissant nous voyait pénétrer dans des hameaux aveugles brusquement animés d’abois furieux en écho à la résonance déjà nocturne de nos pas. De ces maisons basses sans fenêtres ni vitres, seuls prenaient vie alors les trous pratiqués au mur du midi, quadrilatères de lumière chiche, soumise à l’humeur vacillante d’une chandelle ou d’un lumignon à l’huile de noix. Nous heurtions aux huis pour obtenir, moyennant quelque monnaie de billion, des repas frugaux : soupe au pain, fèves, miches de méteil ou de seigle, que, parfois, il fallait casser. Les œufs, comme la chèvre salée, y étaient l’exception et l’apothéose, le tout arrosé d’eau pure, plus rarement de vin claret. Nous dormions dans les granges, dont, au demeurant, je préférais encore la saine odeur de foin et de crottin aux intérieurs enfumés des chaumières. Nuits écrasées de fatigue, animées par le hurlement des loups qui hantaient les hauteurs … »

et alii dit: à

merci renato, je ne connais pas du tout cette écrivain-e (dont vous pouvez parler ?)

Soleil vert dit: à

d’autres auteurs ?-> d’autres écrivains ?

bouguereau dit: à

moi qui les regardais sans en perdre une miette…

sapré baroz..toujours sous les tabes des riches

bouguereau dit: à

Parce que j’ai mangé du maquereau au petit déjeuner

perdre c’est pas mauvaise…sale hantisémite de dédé

Jazzi dit: à

Et aussi de Laura Smet !

bouguereau dit: à

« si Heidegger avait pu cesser d’être allemand »

effet varol qu’il dirait rénateau..sapré rénateau

hamlet dit: à

renato je n’y crois que vous avez pu dire Zoyd Wheeler était un emmerdeur. alors que toute l’œuvre de Pynchon est un hommage à tous les Zoyd Wheeler. comment peut-on faire un contre sens aussi énorme ?

renato si vous n’aimez pas les Zoyd Wheeler alors vous n’aimez pas Pynchon, du coup il ne faut pas le lire.

bouguereau dit: à

molo baroz..trop de miette fait le cabot trop gras

et alii dit: à

jazzi,l’attachée de presse de Bernadette suivait le séminaire de Derrida;je l’ai su lejour où une plasticienne italienne ,dont le défunt mari était collectionneur, et dont le fils à la mort du pèrépoux
s’était emparé de tous les tableaux!, m’avait invitée à « gouter » avec ladite attachée de presse;il me semble qu’elles passaient leur temps à rabattre leurs jupes sur leurs jambes et à cacher leurs cuisses(sic) j’ai refusé de rester dîner

christiane dit: à

Merci , Soleil vert, d’avoir donné accès à cet auteur sur votre blog.
« La nouvelle Le Grand Sacrilège s’appuie sur un fait divers légendaire qui se déroula au XVIII e siècle dans la région du Velay et aux alentours. Comme dans Un fils de Prométhée ou Frankenstein dévoilé René Reouven choisit de traiter l’événement en amont, dans sa préparation ou sa naissance. Benoît, jeune homme des Lumières passionné de sciences médicales, décide de se laisser mourir d’un cancer, persuadé que la malignité des cellules dissimule un Intelligent Design. La prose de l’auteur ravit. En voici un exemple tout en atmosphère : « Le jour finissant nous voyait pénétrer dans des hameaux aveugles brusquement animés d’abois furieux en écho à la résonance déjà nocturne de nos pas. De ces maisons basses sans fenêtres ni vitres, seuls prenaient vie alors les trous pratiqués au mur du midi, quadrilatères de lumière chiche, soumise à l’humeur vacillante d’une chandelle ou d’un lumignon à l’huile de noix. Nous heurtions aux huis pour obtenir, moyennant quelque monnaie de billion, des repas frugaux : soupe au pain, fèves, miches de méteil ou de seigle, que, parfois, il fallait casser. Les œufs, comme la chèvre salée, y étaient l’exception et l’apothéose, le tout arrosé d’eau pure, plus rarement de vin claret. Nous dormions dans les granges, dont, au demeurant, je préférais encore la saine odeur de foin et de crottin aux intérieurs enfumés des chaumières. Nuits écrasées de fatigue, animées par le hurlement des loups qui hantaient les hauteurs … »

« Comment résister à pareille écriture ? »
Exact !

renato dit: à

et alii, Clarice en 45 par de Chirico

https://pin.it/1oWBnsB

En 1944 elle travaillait comme infirmiere à l’hôpital militaire de Naples.

bouguereau dit: à

Mocky / Kaganski : l’anthologie :

« me traite de catho alors que je suis juif! »..sapré mocky..

bouguereau dit: à

Merci , Soleil vert

toutafé cricri..

hamlet dit: à

et alii, vous savez, beaucoup ici pensent qu’avoir été communiste et nazi c’est la même chose.

renato dit: à

Toujours rigide l’hamlet, on comprend donc pourquoi il ne peut pas comprendre qu’on apprécie un auteur tout en nourissant une saine antipatie pour l’un de ses personnages ; mais bon, on connaît les rigidités ideologiques des intellectuels européens moyens.

hamlet dit: à

renato, quand vous l’avez dit reconnaissez qu’il ne s’agissait pas d’une « saine antipathie », mais plutôt d’une antipathie malsaine…. sans doute une évolution due au fait de vous l’avoir fait remarquer.

hamlet dit: à

renato : « on connaît les rigidités ideologiques des intellectuels européens moyens. »

entre vous, greubou et Pablo la modestie c’est trop votre point fort.

hamlet dit: à

d’un point de vue statistique l’intellectualisme européen peut être représenté par une courbe de Gauss respectant la loi des 80/20.

renato dit: à

hamlet, la modestie ce n’est peut-être pas trop mon point fort. Feindre la modestie c’est par contre votre point fort.

hamlet dit: à

il est où le Pablo qu’on se mette sur la tronche !
ça ronronne trop sur ce blog,

greubou tu veux pas le remplacer Pablo ?

renato dit: à

Par ailleurs, n’étant pas fasciste, communiste, catholique ou n’importe quoi d’autre dans ces eaux-la, hamlet, être ou ne pas être modeste c’est une démangeaison que je laisse volontier à ceux pour qui cela fait problème.

hamlet dit: à

greubou, toi tu l’as connue cette transition de la critique engagée à la critique branchouille soporifique ?

c’est des types comme toi qui ont fait du monde de la culture un monde de la somnolence ?

hamlet dit: à

3j à force de vouloir faire comme votre grand maitre JMB on finit pas plus rien comprendre à ce que vous écrivez.

alors qu’avant vos commentaires se voulaient moins branchouilles, et vous-même étiez moins « poseur ».

vous voulez revenir dans le monde de la simplicité ?

et alii dit: à

renato, je n’aurais jamais reconnu CHIRICO ,mais ça ne m’étonne pas plus que ça qu’il ait fait un portrait de Clarice ; merci!

et alii dit: à

et alii, vous savez, beaucoup ici pensent qu’avoir été communiste et nazi c’est la même chose.
mais non, Hamlet, personne ne le croit, ça ; on agite des chiffons rouges , c’est tout

Janssen J-J dit: à

@ hamelé : « JMB ? » jean-marc berlière ?
Le précédent message était un rebond sur celui de notre marie sasseur qu’elle aura très bien pigé… Pas à vous. Vous imaginez-vous qu’on est tous là à lire vos échanges à la con avec 75 ? Chacun son cluster, mon p’tit mec ! J’t’en foutrais, moi, des poseurs dextérimentés !… Allez, zou.

Marie Sasseur dit: à

la maison Poulaga a ses têtes d’affiche , auxquelles il est bien de faire référence. C’est hélas insuffisant pour faire oublier ceux qui la desservent.

Pablo75 dit: à

il est où le Pablo qu’on se mette sur la tronche !
ça ronronne trop sur ce blog,
hamlet dit:

Le Pétomane Ultracrépidarien avoue maintenant ouvertement qu’il est maso et qu’il aime qu’on s’acharne sur lui. Eh bien, moi en tant que sadique, je ne le ferai pas.

Ça me rappelle la phrase de je ne sais plus quel humoriste: « J’ai arrêté le masochisme. Je prenais trop de plaisir. »

Marie Sasseur dit: à

Enfin, demain 18 juin, vous ferez ce que vous voudrez, mais moi, je vais faire comme aujourd’hui: mon devoir.
Sur ce, je n’ai personne a saluer, ici.

Sauf Passou. Qui a j’espère changé de tailleur …😁

« La misogynie à répétition est son moteur »

« Je me sens mal à l’aise. Tout ce que je porte est loué. Le smoking, les chaussures, les sous-vêtements. »

Marie Sasseur dit: à

Le style chic mou:

« En 2005, dans Scoop, sa dernière apparition à l’écran, on l’a vu hésiter entre une veste écossaise acceptable qui avait juste la mauvaise idée de lui tomber sur les genoux et un tergal marronnasse recouvrant une chemise à motif papiers peints 70’s généreusement entrouverte sur l’immortel maillot de corps blanc. »

https://www.telerama.fr/cinema/27533-woody_allen_au_vrai_chic_new_yorkais.php

Pablo75 dit: à

la modestie c’est trop votre point fort.
hamlet dit:

Et c’est Maurice Desborels qui dit cela…

Pablo75 dit: à

Hasard. Ou peut-être que le journaliste Miquel Echarri lit ce blog.

« El ‘caso Woody Allen’: verdades, mentiras e incertidumbres de un escándalo que comenzó hace 50 años.

17 JUN 2020

Pruebas contradictorias y dos figuras enfrentadas, que no se han dado tregua durante tres décadas, definen el caso de los supuestos abusos del director neoyorquino, lleno de falsedades, mentiras asumidas y muchísimas sombras. Las repasamos. »

https://elpais.com/elpais/2020/06/15/icon/1592208849_600533.html

D. dit: à

Eh bien, moi en tant que sadique, je ne le ferai pas.

Je veux bien essayer, Pablo.

D. dit: à

Bon tu la veux ta fessée déculottée, omelette ? Avec larmes et érection massive totalement incontrôlable ?

Pablo75 dit: à

Lu très rapidement, plus qu’en diagonal, j’ai l’impression que l’article (trop long et détaillé pour ceux qui ne s’intéressent pas à ces thèmes) peut se résumer dans la fameuse phrase de Marcel Pagnol: « On ne réalise vraiment qu’une femme contient de la dynamite que le jour où on la laisse tomber. »

D. dit: à

Normalement c’est modéré un commentaire comme ça. C’est quand même fou de tolérance ce blog.

Pablo75 dit: à

Dans les commentaires à l’article, on rappelle, avec raison, que pour tout démocrate toute personne est innocente tant qu’on a pas prouvé le contraire.

Autrement dit, ceux qui accusent Woody Allen sans preuves sont des fascistes (ou des communistes – aux choix).

Pablo75 dit: à

Normalement c’est modéré un commentaire comme ça.
D. dit:

Quel commentaire?

Jazzi dit: à

« ceux qui accusent Woody Allen sans preuves sont des fascistes (ou des communistes – aux choix) »

Voire des antisémites, Pablo75 ?

D. dit: à

Non rien, Pablo. Ne fais pas attention.

D. dit: à

Ta remarque avec la dynamite est juste un peu osée.

D. dit: à

Par ailleurs la dynamite non périmée peut tomber de très haut sans poser le moindre problème. La dynamite est de la nitroglycérine stabilisée dans de la terre d’infusoires. Par contre trop vieille elle peut suinter et présente alors un danger.
Je ne crois pas que Pagnol savait tout ça.

Jazzi dit: à

Ou

« Ta remarque un peu osée avec la dynamite est juste. » ?

D. dit: à

Il serait bon de revenir à Woddy Alien.

bouguereau dit: à

Voire des antisémites, Pablo75 ?

des catholiques fachiss qui pratiquent la fausse modestie..dans ces eaux là

bouguereau dit: à

toi tu rfoules trop du goulot dédé..moi je peux y revnir..mais c’est si jveux..na

Jazzi dit: à

Oui, D., tu sais ce qu’en dit Paul Edel sur son blog ?

« Paul Edel
juin 17, 2020 à 9:24
Qand je veux me distraire, je me dirige à pas légers vers la RDL tenue par Pierre Assouline et je lis les dialogues entre Pablo 75 et Hamlet, semaine après semaine. On a l’impression de lire les répliques saugrenues des merveilleuses marionnettes d’Eugène Labiche. Une folle poursuite non pas pour un chapeau de paille d’Italie mais sur le thème : je détiens la vraie culture et toi, tu es un crétin.
Hilarant.
ça ferait un triomphe au café-théâtre. Avec un intermède beckettien offert par Marie Sasseur dans le genre « catastrophe et autres dramaticules ». »

bouguereau dit: à

Bon tu la veux ta fessée déculottée, omelette ? Avec larmes et érection massive totalement incontrôlable ?

c’est trop criant de vérité dédé pour que tu n’aies pas taché les tapis..saint maclou tout neuf quelle dirait bonne..bonne..et pis merde

Chaloux dit: à

Quand j’habitais le VIe, il m’est arrivé de temps en temps de croiser Assouline, notamment dans un des bus qui descendent le boulevard Raspail. Il me semblait déjà extrêmement suspect,- visage ingrat, mais tiré à quatre épingles comme un mannequin de vitrine, se précipitant sur le fauteuil qui se trouvait juste derrière le chauffeur, sans doute pour éviter de s’agglomérer au groupe formé par les autres voyageurs. Et je me disais : »quelle drôle d’idée de vouloir ressembler à un mannequin de vitrine. Et dans quel but? ».

bouguereau dit: à

Oui, D., tu sais ce qu’en dit Paul Edel sur son blog ?

daccord dédé..mais tu lui dis d’acheter des tapis saint maclou tout neuf..et une cam 4k..et sois a la hauteur de lincontrolabe..sinon bonne..bonne..et pis merde

bouguereau dit: à

..la peur de rssembler a un larbin mon larbin..sans effet varol..t’en veau un paquet de claque

Chaloux dit: à

Jazzi dit: à
Oui, D., tu sais ce qu’en dit Paul Edel sur son blog ?

Pedel s’est tellement fait bourrer le phion ici qu’il peut bien faire sa rigolarde dans l’infime (à sa mesure littéraire) forteresse où il se claquemure honteusement, comme une vieille phiotte qui a trop pris.

Chaloux dit: à

Boumol, le nanus artificiel de jardin, et ses remarques débiles. Le seul à comprendre sa langue, il est débilophone…

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: à

« On ne réalise vraiment qu’une femme contient de la dynamite que le jour où on la laisse tomber. »

lafrenchézado quand qui tombe ça fait plouf quelle dirait la chiasse

bouguereau dit: à

il est débilophone…

mon larbin a lu les achille talon que juis ai rfilé pour retende son ressort..enfin un peu baroz..soi pas si méchant

closer dit: à

Merci DHH pour votre remarquable analyse du « Jeu de l’amour et du hasard ». Comme je l’ai déjà dit je n’ai pas regardé la version de dimanche dernier, ayant été trop emballé quelques jours auparavant par celle de 1976 disponible dans la collection de dvd édité par la Comédie Française. Sur le faux Dorante, Jean-Paul Roussillon nous montre aussi un personnage que la vraie Silvia ne peut que rejeter d’emblée, non pas tant par son manque d’éducation (il a tout de même bien étudié son rôle de « maître ») que par sa personnalité arrogante et autoritaire. Lisette est émouvante de sincérité et de vulnérabilité. Je ne vais pas passer en revue tous les acteurs; ils sont parfaits.

Vous insister, ce qui est normal, sur les rapports de classes et le côté « bourdivin » de la pièce. JP Roussillon était, je crois, de gauche (à cette époque, on pouvait encore l’être sans être totalement inculte et crétinisé) et cet aspect ne lui a évidemment pas échappé. Il me semble qu’il a orienté le final de la pièce en fonction de son analyse politique. Silvia est triomphante et heureuse, Lisette pleure…Malgré elle, si sincère fut-elle dans son amour pour le faux Dorante, il y avait en elle l’espoir de sortir de sa condition de servante et de se hisser dans le monde des maîtres. Cet espoir est brisé. Je ne sais pas si cette tristesse profonde de Lisette est vraiment dans Marivaux, en tout cas à ce point.

Essayer de voir cette version DHH, vous ne le regretterai pas.

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