Traducteurs, vos papiers !
Traducteur est un métier à part entière et non une fleur au chapeau, n’en déplaise à Proust, Gide, Giono, qui en ont tâté une ou deux fois. Cela étonne à une époque où tout Français exerce deux métiers (le sien et épidémiologiste). L’empathie est la qualité première pour exercer celui-ci. Il s’agit bien de se mettre « à la place de » l’auteur, s’identifier à lui, pour se faire en quelque sorte le co-auteur de son livre, seul moyen de « sentir » le texte avant d’écouter la voix qui s’en dégage ; car, on finirait par l’oublier, lorsque nous lisons en français un livre traduit d’une langue étrangère, tous les mots sont du traducteur et non de l’auteur. Ils ont été recherchés, soupesés, mûris, choisis par lui. Seule la distance critique est nécessaire à ceux qui s’estiment capables de tout traduire ; ceux qui s’y refusent arguent de la nécessité d’entretenir un lien intime, personnel, charnel avec l’univers sinon la personnalité de l’écrivain concerné pour y parvenir. Innombrables sont les exemples, le plus récent et des plus lumineux étant l’entretien accordé à la Nouvelle revue française de mars par Marie Olivier, traductrice de la poète Louise Glück, prix Nobel de littérature 2020. Mais l’air du temps est beaucoup plus inquiétant que son discours apaisé s’adressant à l’intelligence, à la culture et à la sensibilité des lecteurs (lire ici la réaction de Claro).
L’air du temps, c’est l’affaire Amanda Gorman, du nom de cette poète afro-américaine de 22 ans qui a eu l’honneur de lire son poème, The Hill We Climb [« la colline que nous gravissons »] le jour de l’investiture du président élu Joe Biden, évènement qui a suffi à la lancer mondialement alors que son œuvre est encore à venir. Vendue un peu partout dans le monde, elle devait être publiée chez Meulenhoff à Amsterdam mais Marieke Lucas Rijneveld, la traductrice choisie par l’éditeur étant blanche de peau (et dire qu’on en est là…), a finalement jeté l’éponge (lire sa réaction ici) à la suite d’un article abondamment repris dénonçant ce « scandale ». Peu après, on apprenait à Barcelone que le traducteur du poème en catalan était récusé par les Américains au motif qu’il est un mâle blanc mais son éditeur, contrairement à son confrère néerlandais, ne s’est pas aplati, il a résisté. En France, Fayard a commandé la traduction à Lous and the Yakuza, jeune belgo-congolaise connue comme auteure-compositrice-interprète-rappeuse-mannequin. Un choix tendance qui est un déni du métier de traducteur.
L’air du temps ? Avant de choisir l’éditeur français à qui il céderait les droits du prochain livre de l’écrivain afro-américain Ta-Nehisi Coates, son agent a demandé à ses interlocuteurs dans plusieurs maisons parisiennes quelle était la proportion d’employés noirs dans leur entreprise, le pourcentage étant manifestement un critère dans sa décision.
L’air du temps, c’est Hervé Le Tellier confiant avoir reçu un étonnant appel téléphonique d’un sensitivity reader que l’éditeur new yorkais de L’Anomalie avait missionné pour le passer au crible : ce lecteur très avisé a donc interrogé le lauréat du Goncourt 2020 sur ce qui y était susceptible de heurter les susceptibilités des Noirs, des gays, des femmes -et celle des familles sur la question de l’inceste. Il craignait le reproche d’appropriation culturelle. « J’ai tenu bon et ça s’est finalement bien passé. Le grand nombre de personnages m’a sauvé, soupire le lauréat du Goncourt 2020, non sans s’étonner : « Bizarrement, le chapitre sur les religions n’a posé aucun problème… ».
L’air du temps, c’est un critique littéraire russe orthodoxe reprochant à André Markowicz le caractère « douteux » de ses traductions de Dostoïevski au motif qu’il n’est pas lui-même orthodoxe, insinuant du même coup qu’un juif français, quand bien même aurait-il passé son enfance à Léningrad chez sa grand-mère russe, ne pouvait rendre compte de « l’âme russe ».
Personne n’a le droit de me dire ce que j’ai le droit de traduire ou pas. Chacun, en revanche, a le droit de juger si je suis capable de le faire » répond Markowicz.
Pour traduire l’œuvre d’un poète, il est préférable d’être soi-même un poète -encore que cela se discute, c’est même un serpent de mer des débats au sein de la profession. On n’en est plus là. Bientôt, seul un traducteur juif victime de la Shoah fut-ce par ses ascendants aura le droit de s’approprier Si c’est un homme de Primo Levi ; nulle autre qu’une traductrice noire ne sera fondée à restituer en français l’œuvre de Toni Morrisson ; nul autre qu’un gay pourra traduire l’œuvre d’Edmund White, et catholique pour rendre les romans de Graham Greene dans notre langue… Il faudrait être d’une insigne faiblesse de caractère et d’un coupable esprit de soumission pour accepter de subir plus avant cette terreur intellectuelle fondée sur un chantage moral.
En essentialisant une poète comme noire, et en récusant par principe toute traductrice qui ne le serait pas, ces antiracistes de pacotille manifestent le racisme le plus crasse. « Poète vos papiers ! » chantait Léo Ferré mais l’écho renvoie : « Traducteurs, vos papiers ! ». Fayard publiera fin mai-début juin la version française d’une édition érudite de Mein Kampf très attendue. Son traducteur s’appelle Olivier Mannoni. Il a été choisi pour son expérience, sa compétence, sa rigueur, son talent de traducteur. Etonnant, non ?
(« Amanda Gorman et Marieke Lucas Rijneveld » photos D.R.)
1 508 Réponses pour Traducteurs, vos papiers !
Il me semble que « la vieillesse est un naufrage » est une citation de Chateaubriand, ce qui ne retire rien au style du Général.
Claudio Bahia a raison, c’est très beau Berdaiev. On y trouve quelque chose qui fait songer aux premiers textes de JL Marion, ceux notamment sur l’ icône et la distance, Bien à vous. MC.
Florilège Claudel (puisé dans son « Journal », t.2, collection de la Pléiade, Gallimard)
Dans la nécropole académique, je brigue la dignité de cadavre. (1934)
*
Dans une réunion d’hommes de lettres il est prudent de ne pas s’en aller le premier. (1936)
*
La bêtise poussée à un certain point confine à l’obscénité. (1936)
*
Le diable ne prend même plus la peine de se cacher. (1936)
*
L’analphabétisme augmente à pas de géant. (1937)
*
Les Surréalistes sont des imbéciles qui essaient de se faire passer pour des fous. (1937)
*
L’immonde Allemagne. Une armée de bêtes féroces commandée par des brutes sanguinaires.
(1939)
*
Notre ineffable Maréchal expédie à son maître Hitler des chargements entiers de Juifs empilés dans des wagons plombés. (1942)
*
L’arrière-saison a 100 000 nuances, tandis que la jeunesse n’a que le vert. (Bussy-Rabutin)
*
Il n’est rien ? Non ! Il est rien. (1942)
*
Le but de l’éducation est d’élever. (1944)
*
..ardent Pétaigneux… (1944)
*
Autour du général de Gaulle, Thorez, Tillon, tous ces communistes à gueules de marchands de vin, de maquereaux et d’assassins. (1945)
*
Tous les hommes se haïssent naturellement l’un l’autre. (Pascal)
*
Un loustic appelle le « Passage du Malin » de Mauriac le « Massage du Câlin » (1948)
*
Une bande sur l’immonde livre d’André Gide où il raconte ses exploits pédérastiques porte la mention PRIX NOBEL 1947.
*
André Gide, auteur des « Pourritures terrestres. (1950)
*
Mirabeau définit la délation « la plus importante des vertus nouvelles ». (1952)
*
Le suicide, quel manque de savoir-vivre ! (1954)
*
Lu « le Temps retrouvé » de Proust. Effroyablement ennuyeux, à peine soutenable. (1955)
*
…toute cette Russie congelée dans l’esclavage. (1955)
@ Le texte qui précède est l’incipit d’un manuscrit inédit titré : « ANUS DEI »
© Jacques Barozzi
Je crois que le pitch de votre nouveau roman, l’anus du monde, a provoqué un silence assourdissant au sein de l’herdélie. Portant, il a l’air bien alléchant, et on se demande un brin : « dans quelle posture exacte vous disposez-vous, tout nu sur le divan de votre analyste canalien, quand vous consultez à propos de jeanne d’arc ? » – Pas obligé de répondre à cette légitime curiosité, hein ?!, nul n’est… de toute façon. Bàv, la classe 🙂
@ bloom
Pour de Gaulle attribuer à la vieillesse l’indéfendable posture de de Petain en 1940,c’etait aussi un moyen de se dédouaner de la confiance qu’il avait longtemps faite a ce personnage ,parrain de son fils, dont de plus lucides que lui dénonçaient depuis longtemps une médiocrité occultée dans le public par une victoire dont il s’est attribué de manière discutable la paternité .
Et on ne pouvait pas non plus ignorer ce que le personnage avait revelé de lui même au moment de mutineries de 17 et ce que signifiait le fait de briguer et d’obtenir une ambassade auprès de Franco
J’aimerais en avoir le cœur net sur cette histoire de naufrage… Chateau-brillant ? Brillant-Savareau ? De Gaulle sur Pétain, ou de la sienne à Yvonne ?
SMS : un avis éclairé… puisé au darkweb, peut-être ? vous qui avez si la vieillesse en horreur ? Merci.
ah non pas d’accord DHH, pétain fut plutôt « cool » en 17 face aux Craonne…, rien à voir avec le Nivelle, etc. Non non, fut pas le plus pire de tous, le prétendu « héros de Verdun ». C’est bien pourquoi il a tant déçu la France, deux décennies plus tard… enfin, je crois…
« a provoqué un silence assourdissant au sein de l’herdélie »
C’était le but, JJJ !
Je n’ai jamais été m’allonger sur un divan et n’en éprouve pas le besoin…
Le suicide, quel manque de savoir-vivre ! (1954)
ah oui je l’avais notée celle là quand j’avions 20 ans… Elle m’avait bien fait rire et je la ressortais souvent. Aujourd’hui, bien apâlie, je la trouve totalement conne et sinistre… Et puis, tout cet alignement de citations de clo-claud…, franchement, monsieur Patrice, comment peut-on aller puiser dans un bêtisier aussi puéril ? – Voilà ce que je me demande souvent à votre sujet, moi qui aime pourtant-tant les listes…, – d’émargements avec les signatures des gens. Bàv,
@ l’ère Delly…
Vous souvenez-vous de cette romancière jadis et naguère si populaire ?
avec un brin de sociologie besogneuse en guise de viatique…
https://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_1984_num_61_1_1634
«… un silence assourdissant… » ? ce n’est pas la première fois que ce fantasme passe par ici, donc rien à dire.
La bêtise poussée à un certain point confine à l’obscénité. (1936)
Cherchez donc les véritables « obscènes » du blog!
@le crabe aux pinces d’or
« O pédérastes incompréhensibles, ce n’est pas moi qui lancerai des injures à votre grande dégradation; ce n’est pas moi qui viendrai jeter le mépris sur votre anus infundibuliforme. (…) »
En guise de viatique plutôt :
RDL = rossinante de lecture.
John B, l’on peut citer qui on veut, quand on veut, à torts et à travers si nécessaire.
Cela dit, la boutade heideggerienne de 67 est un millésime chic-élégant-côtelette.
RDL = rossinante de liens.
Ce hot pepper semble un membre du club des aigris.
M Charoulet :Le diable ne prend même plus la peine de se cacher. (1936)
Exact : Le Mal se répand, le Bien se révèle
Enfin c’est ma vision du livre phare de Conrad
la recherche dites-vous
https://www.youtube.com/watch?v=M-1cG6P4J6o
JJJ
« La RDL, c’est un refuge qui nous est donné par le blog de passoul, cette grâce républicaine qui nous est offerte, sans aucune obligation d’achat, de pouvoir nous réunir un brin autour de livres et succès-d’années. N’est-ce pas une aventure extraordinaire et inouie, quelque part ? »
cette « grâce républicaine », moui, c’est un peu lyrique mais peu importe, car au fond je suis bien d’accord: une aventure assez incroyable, d’être tous là, divers et variés, et de s’entrecroiser, ou pas, de pouvoir le faire en tout cas…
Vos ‘tites confidences sur votre enfance me touchent, on a vraiment des points communs, les histoires comme refuges, ah oui alors. Et ça n’a jamais cessé.
Et moi non plus, by the way, je n’aimerais pas rencontrer les intervenautes d’ici, je les apprécie tels que je les imagine… à quoi bon vous voir, ou Christiane, ou rose, ou Bloom, et les autres? Il y a ici une qualité d’implication spécifique et qui me plaît telle qu’elle est
@ SV, mais vous faites de moins en moins dans la SF, sensu stricto, on dirait… Syndrome de votre glissement en rdl ?… Toujours bin passionnant… en tout cas… Conrad, et pourquoi pas dans les ténèbres ?
Bàv,
D’ailleurs, JJJ,
vous comme Christiane, il m’arrive de me dire que je vous ai sûrement « rencontrés » d’une certaine façon, et parfois d’autres ici (indépendamment de mes préférences, car forcément, j’en ai, je ne peux pas être neutre)
on peut aussi Chercher des poux dans la tête de quelqu’un »
Les poux qui se cachent dans les cheveux sont, de par leur petite taille, difficiles à trouver. Cette expression est une analogie entre le travail laborieux qui consiste à chercher des poux et chercher des problèmes inexistants ou sans importance.
Soleil Vert
le Mal se répand, le Bien se révèle (chez Conrad), je retiens la formule, elle est très juste, je pense.
chercher midi à quatorze heure rue du cherche midi
êtes sympa, jibé… Je sais bin que parfois j’ai le lyrisme un brin lourd, mais pas envie de m’corriger vu mon âge, by the way, on s’refait pu ; du moinss, c’est pas trop là que j’dois m’auto-contrôler la graisse républicaine.
Des combats pluriels avec eux, avec moi, avec elles… ici et là. Partout. Bàv !
https://www.youtube.com/watch?v=VzWabjHVWVE
Certes, Einstein nous a appris que le temps est très relatif[1], mais de là à vouloir chercher une heure particulière à un emplacement qui n’est pas le sien, c’est quand même un peu stupide.
Sous sa forme actuelle, cette expression date du XVIIe siècle, mais on a utilisé auparavant « chercher midi à onze heures » et « chercher midi si loin ».
Si l’utilisation de midi est compréhensible par sa position très repérable en milieu de journée, il n’y a pas d’explication satisfaisante pour justifier le quatorze, ou le onze auparavant.
Le sens de l’expression qui montre la bêtise de vouloir chercher une chose à un endroit où elle ne peut pas être (à rapprocher du « va voir là-bas si j’y suis ! ») a évolué de manière compréhensible vers celui d’aujourd’hui.
Et pourtant, en parlant de poux, l’épouillage est un acte social fondamental chez les grands singes dont nous sommes les parents proches. Quand un père singe épouille un petit, c’est qu’il participe aux soins et qu’il le reconnaît pour sien (et qu’il ne va donc pas le trucider); certaine espèces ne le font jamais, laissent ça aux femelles (cf les textes de Pascal Picq, Frans de Waal)
Pour dire que chercher des poux, c’est parfois positif…
ils ont trouve:cherchaient-ils?
Le Concours Lépine est un concours français d’inventions créé en 1901 par Louis Lépine (1846-1933), alors préfet de police de l’ancien département de la Seine[1].
La manifestation porte en 1901 le nom d’« exposition des jouets et articles de Paris », elle est rebaptisée « concours Lépine » dès 1902[1].
Plusieurs inventions célèbres y ont été primées, on peut notamment citer l’aspirateur Birum en 1907, le moulin à légume manuel en 1931 à l’origine du succès de l’entreprise Moulinex[2], le stylo à bille, le moteur à deux temps, le fer à repasser à vapeur, l’hélice à pas variable et les lentilles de contact[3].
Merci JJJ, pour ici et là
Le terme «empathie» vient du philosophe allemand Robert Vischer qui, en 1873, désigne par Einfühlung («ressenti de l’intérieur») l’empathie esthétique comme mode de relation émotionnelle entre un individu et une œuvre d’art.
Chapitre 1. Empathie et imagination dans le jugement moral
C’est dire que le développement récent de la psychologie de l’empathie offre l’occasion d’aborder une question qui est tout sauf secondaire pour la philosophie morale, et qu’elle offre une reformulation d’une question qui la travaille depuis longtemps. Déterminer le rôle de l’empathie dans le jugement moral, c’est bien toucher le cœur de notre conception de la moralité et des facultés que celle-ci doit mettre en œuvre pour fonctionner de manière adéquate.
3Le concept d’empathie intéresse la philosophie morale au moins pour trois raisons.
4D’abord, parce que l’empathie est couramment présentée comme une vertu en soi. Faire preuve d’empathie est considéré comme une « bonne » chose, et il n’est pas inintéressant de se demander précisément pourquoi.
https://books.openedition.org/editionscnrs/17310?lang=fr
La pensée coq-à-l’âne c’est le nouveau jeu de la RDL, et alii ?
C’est un peu éprouvant à la longue…
Il faudrait aussi voir l’ Herder : « oratio sensitiva perfecta ».
L’idée est alors que c’est seulement la capacité d’empathie qui peut nous faire reconnaître les besoins particuliers d’autrui : sans cette capacité, notre prise sur la situation sera sans doute plus grossière et risque de recourir à des catégories ou des scénarios tout faits. Un exemple de cette conception morale est en effet celle de Martha Nussbaum, lorsqu’elle décrit par exemple l’évolution de Maggie Verver, l’héroïne du roman de Henry James La Coupe d’or. Mûrir moralement pour Maggie, selon la lecture que donne Nussbaum, c’est réussir à reconnaître qu’une morale des règles universelles ne suffit pas. Il lui faut apprendre à reconnaître l’existence d’obligations conflictuelles dans la vie morale, mais aussi que, pour faire face à ces exigences particulières, il lui faut développer une attention aiguë aux situations dans leur particularité. Réussir à être loyale envers son père, par exemple, souligne Nussbaum en analysant une des dernières scènes du roman, c’est précisément être attentive non pas à cette personne comme répondant à la catégorie de « père », mais à cet individu singulier, avec ses exigences particulières et ses besoins.
MËME LIEN;
qui vous dit que vous avez compris ce qui peut être entendu par commenter ce que P.Assouline a proposé de lire sur cette page?
par exemple:
Seule la distance critique est nécessaire à ceux qui s’estiment capables de tout traduire ;
vous croyez vous tous capables de TOUT traduire ?
Ce qui est ici en question, c’est donc la capacité à refuser de mettre en œuvre l’empathie alors que la situation semble l’imposer de manière limpide. On peut prendre un exemple de cette formulation dans l’argument que l’écrivain John Coetzee place dans la bouche d’un de ses personnages fétiches, Elizabeth Costello. Celle-ci, au cours d’une conférence, s’interroge précisément sur la capacité de se mettre à la place d’autrui, et son lien avec la moralité. Elle prend l’exemple des camps de concentration en soulignant que la faillite morale des gens qui habitaient à proximité, c’est de ne pas avoir posé la question : « Que serait-ce si c’était moi qui brûlais ? » Autrement dit, dans ce cas particulier, notre capacité d’empathie ne fait pas de doute : nous sommes effectivement capables de savoir tout ce qu’il y a à savoir sur la situation si nous nous demandons : « que serait-ce si c’était moi ? ». Notre capacité d’empathie est largement suffisante. On peut donc tout à fait comprendre, et c’est plutôt celui qui met la capacité d’empathie en doute qui devient suspect moralement.
40Or, justement, on peut se demander si la capacité d’empathie fonctionne aussi bien dans des cas plus compliqués. On peut effectivement se représenter quel effet cela fait de brûler, quel effet cela fait de vivre dans des conditions de souffrance évidente. Mais peut-on se représenter des situations plus subtiles ? On peut se mettre à la place du corps souffrant, mais à la place de l’être en bonne santé dans une situation complexe ?
Pourtant, à la fin du texte, Costello elle-même est confrontée à une situation d’incompréhension totale. Elle a le sentiment que notre manière de traiter les animaux de boucherie est un meurtre à grande échelle, une situation moralement parlant insupportable, et elle ne comprend pas comment les autres peuvent accepter la situation. « C’est comme si je venais en visite chez des amis et que je leur faisais un compliment sur le lampadaire dans leur living, et qu’ils me disent : “Oui, joli, n’est-ce pas ? C’est fait avec de la peau de juive polonaise, nous trouvons que c’est ce qui se fait de mieux, les peaux de jeunes vierges juives polonaises”24. » Ce qui est particulièrement intéressant, c’est qu’on est confronté à une situation d’échec de l’empathie, qui est aussi une situation d’échec de l’évaluation morale. Échec de l’évaluation morale, parce que l’incompréhension est si grande que Costello ne peut pas dire tout simplement : les autres se trompent. Elle se trouve en réalité elle-même plongée dans un état de confusion pénible, voisin de la folie.
@ Pour dire que chercher des poux, c’est parfois positif…
mais Jibé ! vous avez pas voie au chapitre, en matière d’éducation des petits des autres gds singes, vu que, comme nos cousins directs, vous en avez pas eu, hein, ni des petits, ni
des poux, j’espère !…
Seule etalii est en droit de nous causer des cogs, des ânes et des poux, car elle a tout connu… quelle femme ! Si encore elle prévenait qu’elle voulait jouer…, on serait moins éprouvés, hein, jzmn, mais non, le dit pas… Tchin, tonique !
Joan Mitchell :
Je pense comme vous, Jibé. Rester dans le virtuel de voix connues, de corps inconnus, place nos échanges dans la liberté, la légèreté.
C’est un peu comme des vies parallèles. Le quotidien intime et familial, nos amis proches et dans l’autre vie, des voix qui se croisent ici, amitiés ou querelles … cent visages.
Et puis il y a les rêves du sommeil sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir qui seraient comme un écho de ces vies.
Les blogs sont plus reposants que les réseaux auxquels je n’appartiens pas mais dont j’entends souvent parler. Là, guère de protection de l’intimité.
Après, il faut choisir. La RDL est une bonne maison. Le taulier a de la classe, de la probité et de l’humour. Sa vie culturelle trépidante lui permet d’oublier ce petit peuple des commentateurs qui vit dans les racines du blog, sous la terre, comme des petites taupes vaillantes et aveugles.
Bonne soirée à vous. J’ai beaucoup lu et très très lentement les écrits de Bonhoeffer qui parlent de prison, d’amour, d’amitié, de Dieu parti on ne sait où. Des poèmes, des lettres. Tout ça bien émouvant quand on sait comment il est mort, à 39 ans, assassiné par les nazis. Écrits inachevés d’autant plus émouvants.
Le silence va bien au soir. Je pense aux astronautes dans le froid du ciel immense regardant la petite boule bleue de la terre où ils ont laissé les leurs…
>JJJ : j’ai tout de même du mal à me passer de la branche homérique de la littérature 🙂
Je passe énormément de temps sur le HTML du blog. Quand on joint à son propre bla bla des textes issus d’un scan par exemple, on a beau unifier l’ensemble avec la même police de caractère sur Word, on se retrouve avec un calligramme sur le blog. A moins de faire appel à des pros …
Lire l’entretien de Benjamin Fondane avec Léon Chestov (né Lev Isaakovich Schwarzmann).
dans ‘Rencontres avec Léon Chestov » Plasma, 1982.
Heureusement pour lui, Chestov mourut en 1938 et n’eut pas à connaitre le sort des Juifs étrangers & français A la différence de Benjamin Fondane, grand poète trop peu connu et dont je recommande vraiment la lecture des œuvres.
DHH, la rocambolesque geste du vol du cercueil de Pétain, brillamment mise en ondes par l’ami Alexandre.
https://www.franceculture.fr/emissions/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/marechal-les-voila-ou-limprobable-permission-du-marechal-petain-12-la-seule-tombe-tournee-vers-le
Son pessimisme kierkegaardien aurit été amplement conforté par la Tourmente.
Jazzi,
Dans ce conte des mille et une nuits, le père viole son enfant et le livre à d’autres violeurs. Honte à lui et pitié pour l’enfant qui n’aurait pas dû y éveillé a la sensualité, ainsi et si jeune. Il me semble que cette blessure à dû le hanter toute sa vie.
Remplacer y par être
et alii, oui l’empathie existe chez la plupart des mammifères, elle s’explique d’une façon endocrinologique par des hormones sécrétées par l’hypothalamus comme l’ocytocine, la vasopressine et d’autres dont j’oublie le nom.
à partir de là chaque individu est plus ou moins sujet à l’empathie justement en fonction de la quantité de ces hormones sécrétées par son organisme.
à partir de là on pourrait très bien imaginer (d’ailleurs je l’avais proposé au comité national d’éthique) de faire, comme on le fait avec l’épandage d’engrais sur les champs de maïs et autres, de prendre des hélicoptères et d’épandre ces hormones sur les villes, ainsi nous augmenterions le niveau moyen d’empathie des individus, et ainsi nous pourrions assister à des situations tout à fait inattendu du genre des personnes qui invite des sdf à dormir chez eux et autres trucs du même genre.
le comité d’éthique ne m’a jamais répondu, j’imagine qu’ils ont conservé cette proposition dans leurs dossiers « en attente ».
ajouter « es » à la fin d' »inattendu »
alors évidemment tout le monde connait les fameux « neurones miroirs ».
pour les ignares qui ignorent (ce qui n’est pas rare chez l’ignare dans la mesure où le mot…) je rappelle ici que les neurones miroirs sont des neurones tellement narcissiques qu’ils passent leur temps à se mirer dans leur miroir pendant leurs potes neurones font tout le boulot à leur place.
La vieille taupe sait de quoi elle cause.
Quant à revenir sans arrêt au trouducul dumeme, ça ne passe toujours pas.
Billet « ce lecteur très avisé a donc interrogé le lauréat du Goncourt 2020 sur ce qui y était susceptible de heurter les susceptibilités des Noirs, des gays, des femmes -et celle des familles sur la question de l’inceste. Il craignait le reproche d’appropriation culturelle »
Moi je l’aurais bien interrogé sur la traduction de crème anglaise…( very private joke)
https://m.facebook.com/306256613099535/photos/a.330405400684656/1306415249750328/?type=3
« Dans ce conte des mille et une nuits »
C’est une lecture possible, mais très réductrice, Christiane…
un philosophe avait imaginé l’existence de ces neurones miroirs quelques siècles avant leur découverte, ce philosophe c’est David Hume, c’est ce qu’il appelait la « sympathie », il ne s’agissait pas pour Hume d’une émotion, mais du résultat de l’interaction avec le comportement des autres liée à l’attention (l’écoute) qu’on lui porte.
Hume et Spinoza sont à ma connaissance les deux seuls philosophes qui n’ont pas été démentis par les découvertes scientifiques.
Contrairement à Aristote qui écrit que la fécondation des juments est due au vent, et suivant la direction du vent la jument va faire un mâle ou une femelle.
Ces théories fumeuses d’Aristote sont toujours enseignées en philo, pr contre Hume est très peu étudié, c’est un choix.
Depuis que Passou lui fait de la pub, le giton de ses vieilles taupes, ce névrosé du cul, ne cesse d’élargir le cercle de ses amis, comme on dit pudiquement.
Et pourquoi ne pas traduire crème anglaise par english cream, Marie Sasseur ?
C’est ce que l’on appelle un faux problème.
https://m.facebook.com/306256613099535/photos/a.330405400684656/1306415249750328/?type=3
Le giton posera la question a ses enculés.
N’ai-je pas passé l’âge de jouer les gitons, MS ?
Jalouse !
Je regrette que ce roman Goncourt de Le Tellier n’ait pas été lu, ici.
Certains ont suggéré de rebaptiser la republique des livres.
Je pense que c’est malheureusement une excellente idée !
« Crème anglaise (French for « English cream ») is a light pouring custard used as a dessert cream or sauce. It is a mix of sugar, egg yolks, and hot milk often flavoured with vanilla. Its name may derive from the prevalence of sweet custards in English desserts. »
https://en.wikipedia.org/wiki/Crème_anglaise
Un prétexte pour Hervé le Tellier de placer un mot d’esprit sur Ascot versus Chantilly. Il ne vous en faut pas beaucoup pour vous épater, MS !
Passou, vous avez supprimé il y a quelques temps un de mes messages réponse à votre ami Barozzi.
Je le maintiens, naturellement.
Jazzi dit: à
Le texte qui précède est l’incipit d’un manuscrit inédit titré : « ANUS DEI »
© Jacques Barozzi
Cela fait nombre de fois que vous publiez ce texte ; j’y ai toujours volontairement échappé et ce soir ai eu le courage de le lire.
Est-il fruit de votre imagination ou de la réalité ?
2 Dans le champ anglo-saxon, les auteurs rappellent ainsi que le mot empathy a été introduit en 1909 par Edward B. Titchener, comme une traduction du terme allemand Einfühlung initialement employé dans le domaine de l’esthétique (Titchener E.B., 1909, Elementary Psychology of the Thought Processes). L’histoire du mot est donc beaucoup plus récente que celle, par exemple, du terme « sympathie ».
« Devant les appareils de mesures des scientifiques du Fermilab, aux États-Unis, le muon, minuscule élément subatomique, cousin de l’électron, a désobéi aux lois du “modèle standard”, la bible théorique qui régit notre compréhension du monde.
Avec son comportement étrange, le muon est une star dans le monde de la physique. Un poids lourd, au sens littéral comme au figuré. Le muon pèse 200 fois plus lourd qu’un électron, plus proche particule semblable. Et surtout, sous le feu des projecteurs, ici le champ magnétique du laboratoire Fermilab, l’élément adopte un comportement totalement différent de ce qui est prévu par le modèle standard, sorte de grande théorie qui régit l’infiniment petit. »
D ?
« Bientôt, seul un traducteur juif victime de la Shoah fut-ce par ses ascendants aura le droit de s’approprier Si c’est un homme de Primo Levi. »
Humour cynique insupportable, si c’en est.
Pour le reste, en France, quelqu’un a-t-il trouvé a redire à la traduction de Martine Schruoffeneger ?
Closer, il faut aller chercher la réponse du côté du pion.
Les pions ont un spin égal à 0. Comme leur nom l’indique, les pions π+, π− et π0 ont une charge électrique respectivement égale à 1, −1 et 0. Or le muon a une charge électrique de -1 et un spin de 1/2. Ça devrait vous mettre la puce à l’oreille, Closer.
« une traduction du terme allemand Einfühlung initialement employé dans le domaine de l’esthétique »
Peut importe l’origine princeps de ce concept mais il fut développé par Husserl et par sa secrétaire d’un temps, Edith Stein.
Edith Stein, disciple de Husserl, a quant à elle insisté sur l’apport d’autrui à ma propre personne : « …par l’empathie, je peux vivre des valeurs et découvrir des strates correspondantes de ma personne, qui n’ont pas eu l’occasion d’être dévoilées par ce que j’ai vécu de manière originaire. » Cela peut être compris comme une remarque de psychologie sociale : on n’est pas « le même » seul, ni selon la personne avec laquelle on est en relation. On peut aussi y voir un premier passage à l’Éthique : phénomène psychologique, l’empathie permet un échange de culture et de valeurs qui élève chacun des protagonistes de la relation empathique.
Enfin, de même que le sujet individuel se réfère à son propre point de vue, à sa perspective sur le monde, le monde de la culture est lui aussi orienté. Mais là encore, il peut exister « une sorte d’expérience de ce qui est étranger, une sorte d’empathie dans l’humanité culturelle étrangère… » De sorte qu’au paragraphe 55 de ses Méditations, Husserl estime qu’« après ces éclaircissements, aucune énigme ne subsiste plus quant à la manière dont je peux constituer en moi un autre je… » [et] que le problème de l’empathie ne doit son vrai sens, ainsi que sa vraie méthode de résolution, qu’à la phénoménologie constitutive. »
Voir un exposé assez bien fait de ce concept :https://temporel.fr/De-l-Einfuhlung-a-l-empathie-par
« Bientôt, seul un traducteur juif victime de la Shoah fut-ce par ses ascendants aura le droit de s’approprier Si c’est un homme de Primo Levi. »
Et vous ne tolereriez pas un chimiste ?
En revanche on se souvient au loins d’un, qui se revendique juif, français, qui a tenté une recup’ idéologique de P. Levi.
Sans parler de M. Anissiomov chanteuse, de métier…
la rime « papier » que j’aime entre toutes
« Je sens mon cœur qui s’affoiblit
Et plus je ne puis papier. (1)
Fremin, sieds (2) toi près de mon lit,
Que l’on ne me vienne épier ;
Prends encre tôt, plume et papier ;
Ce que nomme écris vitement, (3)
Puis fais le partout copier ;
Et veci (4) le commencement :
VILLON
BONSOIR
https://lyricstranslate.com
Anissimov. La même qui a défiguré R. Gary.
Jazzi dit: « Dans ce conte des mille et une nuits »
C’est une lecture possible, mais très réductrice, Christiane… »
Je ne crois pas, Jazzi. Les contes, les mythes, les fictions sont habités d’êtres criminels, cruels et menaçants, qui poursuivent les enfants et veulent les dévorer. Les enfants racontent cela dans leurs dessins, dans leurs rêves. Ogres, loups, vampires, monstres divers.
Mille et une nuit… un peu plus de trois ans…
La nuit où ce crime se passe, entouré d’autres crimes.
Le père devient l’ennemi terrifiant qui abuse de son pouvoir et perd par ce crime le droit d’être père.
L’enfant me semble perdu dans sa soumission. Peut-être, instinctivement le choix de la survie.
Je ne peux aller plus loin que la fiction, le mythe en ce qui concerne cette histoire qui t’obsède tant que cela doit être la quatrième fois que la lis, ici.
Tu insistes sur la découverte tabou d’un plaisir défendu. Le désir existe dans l’enfance mais l’adulte ne doit ni l’encourager, ni en profiter.
Je doute que tu aies reproduit dans ta vie cette sauvagerie envers un enfant. J’en suis même certaine. « Un homme ça s’empêche » et tu fais partie de ceux-là qui s’empêchent. Tu n’es pas un prédateur. Alors pour quelles raisons y revenir si souvent ?
Enfin, rose, il est évident que c’est un texte purement imaginaire, sous-tendu cependant par un fantasme bien réel !
Pas trop quand même défiguré.
VOUS JOUEZ? AH BON! bonsoir
Christiane, dans ce « conte », l’ogre ce serait plutôt l’enfant…
Si la pedopornographie devient un fantasme sur ce blog, autant annoncer la couleur Passou. On ne sera pas nombreux à refuser d’être complices de ce criminel.
Bonne nuit !
dit à Christiane, « dans ce « conte », l’ogre ce serait plutôt l’enfant… »
Les enfants abusés se sentent toujours coupables et non victimes. Je ne crois pas du tout que tu aies pu être un enfant-ogre. Il y a trop de tendresse envers ta mère, les tiens, tes paysages, ta ville dans tes souvenirs d’enfance. Mais il est possible qu’un enfant interrogatif, un petit bonhomme hante ton imaginaire et t’incite à des métamorphoses. Comme un miroir déformant.
Il manque : Jazzi dit à
SV, je vous conseille Lord Jim après au coeur des ténèbres. C’est moins sombre, avec un personnage énigmatique pour lequel l’auteur ne livrera aucun jugement et ne se livre à aucune analyse concernant les causes et les effets. Pourtant, sans dévoiler quoi que ce soit du roman, et pas un lâche.
Jazzi
Je n’étais pas si sûre que ce soit imaginaire.
Pensais que c’était un viol incestueux réel.
Ai lu courageusement à cause de Anus déi qui m’a beaucoup choquée en ces lendemains de Pâques.
Peccata mundi m’a bcp obsédée ces jours derniers.
Ce texte est très laid.
D’abord, il est très décalé par rapport à notre époque.
Ensuite, il semble admettre ce que nous savons être faux et éminemment destructeur sur l’enfant.
Non un viol ne rend pas heureux. Il bousille et déstructure totalement une personnalité.
Le viol tue en laissant vivant.
Et souvent le violeur tue parce qu’il sait que le viol qu’il a commis tue moralement la personne ou l’enfant qui a subi.
Dans Malheur aux pauvres, Vergès reprend deux affaires de viol avec meurtres.
La petite de 16 ans de l’île de Ré et la petite Dickinson dans une AJ.
Il explique la pugnacité des équipes de recherche et juges d’instruction pour retrouver les violeurs et les condamner.
Je refusais jusqu’alors de lire ce texte, en craignant la violence.
Maintenant que je l’ai lu,je ne l’accepte pas.
On ne dresse pas un panygérique d’une situation atroce qui plonge l’enfant dans des limbes sinistres.
L’innocence de l’enfant a à être préservée et son éducation doit se faire sans perversion.
Je ne porte pas de jugement mais me demande pourquoi cette répétition dans la publication d3 ce texte.
Sasseur, pourquoi ne pas écrire directement à Pierre Assouline puisque en dehors des invectives vous semblez ne vouloir communiquer sur un mode acceptable qu’avec lui. Il y a une adresse mail. C’est sûr, votre présence serait moins remarquée, vous seriez en quelque sorte reléguée au silence et à l’invisibilité.
Je pense que les déviances sexuelles de Barozzi nécessitent un signalement.
Et ce blog n’est pas lu que par ceux qui postent.
Je ne cautionne pas ce texte.
Et souvent le violeur tue parce qu’il sait que le viol qu’il a commis tue moralement la personne ou l’enfant qui a subi.
Je pense que quand il est question d’enfants, le violette parce que c’est facile le rapport de force étant évident, pour ne pas qu’ils parlent. La suite, on la connait. Si le violeur n’est pas fiché au fichier ADN. Vos raisons, Rose, qu’effleurer pas la mentalité de ces psychopathes.
Le violeur, et non la violette.
Le violeur tue, n’effleurent pas. Mes excuses.
Au delà du muon issu de pion, il faut bien comprendre que Le positronium, comme l’hydrogène, existe en différentes configurations. Son état fondamental peut être un singulet de spins antiparallèles (s=0 et m=0) désigné sous le nom de parapositronium, noté p-Ps. L’autre cas est un triplet de spins parallèles (s=1 et m=-1, 0 ou 1) désigné sous le nom d’orthopositronium, noté o-Ps. Le positronium fut modélisé par une combinaison particulière d’équations de Dirac. Cette équation pour deux particules Dirac avec seulement une interaction mutuelle de Coulomb peut être exactement séparée dans le centre de la quantité de mouvement (relativiste) et l’énergie de l’état fondamentale obtenue par les calculs très précis avec la méthode des éléments finis de Janine Shertzer, publiés en 1992 et confirmés en 2019. On note que l’équation de Dirac dont le hamiltonien est composé de deux particules Dirac et un potentiel de Coulomb statique n’a pas la propriété d’invariance relativiste. Par contre si on ajoute des termes d’ordre 1/c2n (ou α2n, ou α est la constante de structure fine), avec n = 1,2…, le hamiltonien devient invariant au point de vue relativiste. Seul le terme dominant fut inclus dans les calculs de J. Shertzer. La contribution d’ordre α2 est le terme de Breit. Les scientifiques explorent rarement au-delà du terme de Breit c’est-à-dire de l’ordre α4, puisque l’ordre α3 implique le décalage de Lamb, qui exige le traitement de l’électrodynamique quantique.
Je vais signaler les commentaires pédopornographiques de Barozzi sur ce blog, si ça ne change pas.
J-JJ
Ce petit bonhomme
[…] de déconstruire professionnellement les illusions et impostures du réel, pour mieux les réenchanter parfois.
Voili, voilà… Peut point vous dire plus, Ch, j’risquerions l’indécence, hein. Bàv,
Magnifique portrait trés discret,
Tu insistes sur la découverte tabou d’un plaisir défendu. Le désir existe dans l’enfance mais l’adulte ne doit ni l’encourager, ni en profiter
Après 11ans, si l’on doit se fier à certains travaux, fin de la période de latence. Là va s’éveiller l’être désirant si l’enfant n’a pas été perverti avant. Période de maturation , et quand le désir charnel vient il n’est pas normalement dirigé en direction des adultes. C’est avec des premiers émois amoureux ce qui ne signifie pas que les adolescents baignent immédiatement dans la sexualité . Je ne me souviens pas avoir eu envie d’embrasser un garçon avant 14ans. Après chaque individu à un cheminement qui lui est propre.
Demain je me fais de la tête de veau sauce, ravigote.
L’âge pour avec. Correcteur.
Tu aimes la tête de veau, Bérénice ?
Christiane,
les écrits de Bonhoeffer me donnent un blues terrible. Je ne suis plus capable de m’infliger ça, mais je ne suis pas près de les oublier. Il faut les lire lentement, vous avez raison de le faire ainsi, on lui doit ce respect. Je vois bien en quoi ses écrits accompagnent vos réflexions personnelles, il a tellement « cherché » lui-même.
Jamais goûté, D.
ce roman Goncourt de Le Tellier n’ait pas été lu, ici
3J, SV, l’ont lu. Moi aussi ainsi que Clopine , je crois. D l’a lu égalé puisqu’il a déclaré que ce Goncourt était justement attribué , ce qui laisse supposer qu’il a fait le détour.
Oui je confirme.
« … en tirant une généralité sur ma personne… »
Le persil frisé et ce qui va avec ce n’est pas de moi et je ne pensais pas à ce texte spécifique mais à un ensemble. En tout cas il est vrai que fréquenter un lieu où la pédophilie fait son apparition n’est pas sain.
Quelle classe, renato !
Et la pauvre Marie Sasseur vieillit bien mal…
Bonne nuit à tous
A quoi bon, B… ? Elle veut être la seule à l’avoir lu… Elle veut dire, l’avoir compris, donc en faire l’apologie, ce que nous n’avons pas fait assez, à ses yeux. Que voulez-vous elle a toujours été et sera toujours comme ça… Besoin de s’illusionner sur elle-même à un point !!! – C curieux depuis le temps que vous attachiez autant d’importance à sa méthomanie. L’est pourtant bin banale. BN, l’est l’heure. Que vais-je bien pouvoir aller rêver ? Pas d’elle, j’aspère…
(il est le lendemain matin, 10.4.21_0h09)… Hein ? (faut dire qu’il y avait les Indes Galantes avec du rap !…, voilà pkoi).
add… disons plutôt ‘mythomanie’…, – on va encore m’accuser de manque de clareté ! Couché, vous dis-je ast’heure !
Dimanche 11 avril 2021, 5h36, 11°8
Descente aux Enfers. La tolérance a ses limites : la plaque d’égout pédopornographique. Minable, et dramatique confusion de l’auteur, aveuglé par son amoralité…
Déchetterie immédiate pour toute cette pourriture. A vomir. Laideur sans valeur, tristesse de voir un homme à terre, si bas.
DHH
Un des points hyper-positif pour surmonter la lourdeir de ces confinements est d’instaurer une messagerie téléphonique visuelle avec membres de la famille, amie permettant d’avoir des conversations avec une personne aimée.
Le fait de se voir change tout.
Et la conversation change tout aussi.
lourdeur
Scusi
Bien cordialement DHH
De sorte qu’au paragraphe 55 de ses Méditations, Husserl estime qu’« après ces éclaircissements, aucune énigme ne subsiste plus quant à la manière dont je peux constituer en moi un autre je… » [et] que le problème de l’empathie ne doit son vrai sens, ainsi que sa vraie méthode de résolution, qu’à la phénoménologie constitutive. »
—
La filiation avec Lévinas est patente, à la différence près que chez ce dernier, ‘l’autre je’ a barre sur le sien propre.
A l’origine de la réflexion d’Husserl, prolongée par Lévinas, se trouve le « Je et Tu » (Ich und Du) de Martin Buber, profonde méditation sur l’Autre-présent-à-soi-dans-sa-totalité. Saul Bellow était un grand lecteur de Buber, dont la pensée n’est pas appréciée à sa juste valeur. Peut-être est-ce parce qu’il était et philosophe mais également théologien, spécialiste du Hassisdisme et du Baal Shem Tov?
EN 1965, quelques mois avant sa mort, Buber écrivit une lettre au président L.B. Johnson lui demandant la libération de Martin Luther King, emprisonné après les affrontements violents qui émaillèrent la marche de Selma, où le rabbin Joshua Heshel avait défilé côte à côte avec Ralph Abernathy et le grand leader des droits civiques pour le droit, la dignité et l’égalité. O tempo o mores….
Martin Buber n’était pas qu’un penseur de salon, il pratiquait ce qu’il prêchait, comme dit l’anglais.
Domninique Bourel vient de lui consacrer un gros livre, « Martin Buber: Sentinelle de l’humanité », titre qui paraphrase celui qu’avait donné le regretté Daniel Bensaïd à son « Walter Benjamin, Sentinelle messianique ».
Hier comme aujourd’hui, la sentinelle a l’arme au pied.
Il y a combat.
Bloom
Espère le rapprochement avec votre com. ayant un sens.
(Mais ne connais pas ces philosophes).Dans son ouvrage, Vergès explique combien Jaurès était désireux d’éviter la première guerre mondiale, soucieux sur construire la paix, aventureux en désir de construire une Europe unie.
Il explique aussi comment l’assassinat de Jaurès a mis bas tout cela et combien il a été récupéré a contrario, et aujourd’hui encore.
Je note que votre com. se termine par il y a combat.
@Elle veut être la seule à l’avoir lu…
Sur ce blog ? Et a la lecture de qq commentaires qui ont jeté ce bouquin au bout de quelques pages ou se sont infligés d’aller au bout ?
c’est une évidence.
On redira que ce succès en librairie n’a fait qu’être consacré par un prix Goncourt.
On peut affirmer que ce roman, 2eme meilleure vente Goncourt a ce jour, ne l’a pas été pour cette raison, ce serait confondre les effets et les causes.
Il n’y a aucune espèce de revendication à apprécier faire partie de quelques centaines de milliers de lecteurs qui ont lu , LU, ce roman , intelligent, fin, ludique, bien écrit, bien construit, et de bon goût.
On va bien évidemment- c’est le sujet du billet- souhaiter à Le Tellier d’avoir retrouvé la traductrice, rencontrée aux Assises de la traduction à Arles, et qui a contribué a donner à ce roman toute sa légèreté.
Ma gni fique
MS, sans vouloir vous conseiller, j’estime que pour le situer dans l’oeuvre de le Tellier il est utile d’aller voir ce qu’il a écrit avant celui-ci et qui le vaut bien sinon mieux. Dans l’attribution des Goncourt on discerne souvent une part arbitraire. Celui-ci et pourquoi pas celui là, rien à en redire, est bien dans l’air du temps. Vos inquantifiables louanges à
son égard revelent votre entêtement indéfectible mais quel est le rapport avec le billet ou avec des commentaires s’ en écartant, je n’ai pas remonté le fil du temps qui nous occupe encore à présent?
Il m’arrive de penser en écoutant mentir ô disserter brillamment certaines, certains 🙁 sans rapport avec l’intellectualité en circulation sur ce blog) » le nez dans la m..de, il ou elle affirmerait que c’est de l’eau de rose. » Pardonnez moi, je suis issue d’un milieu rustique. (Sans rapport avec nos actualités. )
Black ou blanche, les deux jeunes femmes dans un style symétriquement opposé sont séduisantes et puisque les hommes ou les lesbiennes sont admises sur l’espace du blog je suis curieuse de connaître leur préférence, laquelle des eux tenteraient ils de séduire si l’occasion se présentait? Les deux, may be? Je suis tout à fait consciente que ma question s’ éloigné des graves préoccupations sui occupent l’esprit de tout un chacun neanmoins il n’est pas interdit d’alléger la teneur du propos. Sans que cela dégénère au pugilat, bien evidemment. Tenue correcte exigée.
qui pour sui.
Le Smiley est aussi une fantaisie due au correcteur.
ou pour ô.
Merci, D, pour ces explications très claires.
« intelligent, fin, ludique, bien écrit, bien construit, et de bon goût. »
Lu sur la couronne mortuaire de la tombe du Roman, suivi de la mention : « A notre regretté Roman, ses lecteurs inconsolables ».
Amusant de retrouver dans le cercle des vertueux de la RDL : la catin Marie Sasseur, le paon renato dont la queue ne lui permet plus de faire la roue et le délicat et distingué JiCé. Qui d’autre ?
B dit: à
SV, je vous conseille Lord Jim après au coeur des ténèbres.
Merci
Une fleur épanouie, rayonnante, triomphante, colorée d’un côté, de l’autre une herbe, grave, inquiète et comme secrète, la rose à la boutonnière de son smoking soulignerait-elle son désir d’afficher une certaine féminité.
Ne fais pas le malin, ton texte immonde présente évidemment un risque juridique, pour toi, c’est ton problème, pour Passou, responsable du blog c’est inadmissible.
Jazzi, renato est serieux et je le suppose immensément cultivé, il pose ici ce que bon lui semble mais je n’ai jamais ressenti chez lui la moindre velléité de vanité. Il défend ses points de vue.
Tiens ! ne sachant rien faire de mieux, l’anthologiste et pornographe bricole quelques insultes.
Jazzi
le problème est que les fantasmes sont supposés être tus. Dire ce n’est pas faire, mais quand la meute se lâche… tout lui est bon
Pasolini n’aurait aucune chance, et pas que lui.
Dis la jibe, tu sais faire la différence entre une apologie de la pedocriminalite sur internet et des écrits que ne sont lus que par ceux a qui ça plaît ?
Toi aussi, t’es pas très net.
Et plus fort, c’est que cette pourriture de jibe voudrait faire croire que les homosexuels sont des pedocriminels.
réaction de ms: nul ne t’oblige à lire; je n’ai pas lu d’ailleurs, et ton coup de gueule c’est CQFD
» jibe voudrait faire croire que les homosexuels sont des pedocriminels. »
du dé-lire.
Ah oui la jibe ?
Ton coup de gueule- de clébard en chaleur?- pour défendre des pratiques de pedocriminel, et en convoquant Pasolini pour donner le change ?
Tes étudiants sont d’accord ?
Off with her head!
Pour répondre à votre question, chère B, aucune des deux…Beaucoup trop jeunes.
Jibé dit: à
Jazzi
le problème est que les fantasmes sont supposés être tus. Dire ce n’est pas faire, mais […]
Écrire est une catharsis. Le passage à l’acte est une pulsion. Le but est de la dépasser.
Renato et Jazzi s’engrainent.
Le.matin cela a commencé avec conformisme et réactionnaire. A conrinué abec Miybridge et le persil plat.
S’est terminé en quenouille avec ce texte atroce de Jazzi, comme une flèche empoisonnée de curare.
Bloomie a bien raison de tirer la chasse. Tant qu’il ne se sera pas vu répondre sur ce blog et en substance: j’encule tes fils, encore un fantasme, bloomie .
continué
Muybridge
@ Bloom (surtout) le seul qui perd pas le Nord ! – Besoin de changer d’air un brin. – Ce dimanche 11.4.21_9.29 : messe du rugby. 45 à 21 !… Ouf, j’ai craint hier que txfl nous ait porté la poisse après son passage au stade de LR. Ben non, finally.. Bravo les p’tits gars…, surtout not’grand Raymond Rhule ! Quelle avoinée vous leur avez mis !
https://www.staderochelais.com/les-equipes/equipe-premiere/effectif
il pose ici ce que bon lui semble mais je n’ai jamais ressenti chez lui la moindre velléité de vanité. Il défend ses points de vue.
je partage votre avis ;
bonne journée
Lea a un pete au casque, doit pas connaitre les limites de ce qu’on peut poster en public, intentionnellement et de manière répétée.
« Crucifiez-le, crucifiez-le », demandèrent les grands prêtres de la RDL à Passou le Romain.
Pierre Assouline, bon dimanche, je pars vers le sud, et comme on dit chacun ses » goûts », et surtout ses égouts.
On est priés de laisser Pasolini tranquille et de ne pas sous-entendre des comparaison sans queue ni tête.
si l’affaire de certaines contributrices est d’avoir un ascendant sur la RDL parce que femmes, c’est leur question;ce n’est pas sans raison que j’ai évoqué « l’observation participante »;je ne crois pas qu’en contexte « littéraire »,cette « observation « autorise à faire aux autres des « observations »;
bonne journée
Si, si si,
Et si le dr Lecter arrêtait un peu de prendre les autres pour des cons, ça changerait d’air aussi.
« le paon renato dont la queue ne lui permet plus de faire la roue »
C’est quand même très bien trouvé!
On pourrait ajouter : un drôle de promeneur qui « manœuvre » ses liens comme la laisse trop serrée de ses chiens!
Et maintenait il se la joue martyre.
Tiens, voilà un membre du club des aigris, qui spécule sur comment je tiens mes chiens en laisse !
Ce texte a été retiré du « Goût de Jeanne d’Arc » à la demande de l’éditeur.
JORIS-KARL HUYSMANS
L’ange noir de Jeanne
Afin d’écrire la biographie de Gilles de Rais, Durtal, le personnage principal de Là-bas, de J.-K. Huysmans (1848-1907), se livre à une enquête approfondie du satanisme à son époque : occultisme, messes noires, histoires d’incubes et de succubes… Des histoires parfois effrayantes, mais rien cependant de comparable aux sordides crimes commis, peu après la mort de Jeanne, par celui que ses contemporains surnommèrent Barbe Bleue ! Âmes sensibles s’abstenir…
« Eh bien, une question se pose ; que devient, que fait Gilles, après qu’elle fut capturée, après sa mort ? – Nul ne le sait. Tout au plus signale-t-on sa présence dans les environs de Rouen, au moment où le procès s’instruit ; mais de là à conclure, comme certains de ses biographes, qu’il voulait tenter de sauver Jeanne d’Arc, il y a loin !
Toujours est-il qu’après avoir perdu ses traces nous le retrouverons enfermé, à vingt-six ans, dans le château de Tiffauges.
La vieille culotte de fer, le soudard qui étaient en lui disparaissent. En même temps que les méfaits vont commencer, l’artiste et le lettré se développent en Gilles, s’extravasent, l’incitent même, sous l’impulsion d’un mysticisme qui se retourne, aux plus savantes des cruautés, aux plus délicats des crimes. (…)
De 1432 à 1440, c’est-à-dire pendant les huit années comprises entre la retraite du Maréchal et sa mort*, les habitants de l’Anjou, du Poitou, de la Bretagne, errent en sanglotant sur les routes. Tous les enfants disparaissent ; les pâtres sont enlevés dans les champs ; les fillettes qui sortent de l’école, les garçons qui vont jouer à la pelote le long des ruelles ou s’ébattent au bord des bois, ne reviennent plus. (…)
Combien d’enfants égorgea-t-il, après les avoir déflorés ? lui-même l’ignorait, tant il avait consommé de viols et commis de meurtres ! Les textes du temps comptent de sept à huit cents victimes, mais ce nombre est insuffisant, semble inexact. (…)
Toujours est-il que Gilles avoua d’épouvantables holocaustes et que ses amis en confirmèrent les effrayants détails.
A la brune, alors que leurs sens sont phosphorés, comme meurtris par le suc puissant des venaisons, embrasés par de combustibles breuvages semés d’épices, Gilles et ses amis se retirent dans une chambre éloignée du château. C’est là que les petits garçons enfermés dans les caves sont amenés. On les déshabille, on les bâillonne ; le Maréchal les palpe et les force, puis il les taillade à coups de dague, se complaît à les démembrer, pièces à pièces. D’autres fois, il leur fend la poitrine, et il boit le souffle des poumons ; il leur ouvre aussi le ventre, le flaire, élargit de ses mains la plaie et s’assied dedans. Alors, tandis qu’il se macère dans la boue détrempée des entrailles tièdes, il se retourne un peu et regarde par-dessus son épaule, afin de contempler les suprêmes convulsions, les derniers spasmes. Lui-même l’a dit : « J’étais plus content de jouir des tortures, des larmes, de l’effroi et du sang que de tout autre plaisir. »
Puis il se lasse des joies fécales. Un passage encore inédit du procès nous apprend que : « ledit sire s’échauffait avec des petits garçons, quelquefois avec des petites filles avec lesquels il avait habitation sur le ventre, disant qu’il y prenait plus de plaisir et moins de peine qu’à le faire en leur nature. » Après quoi, il leur sciait lentement la gorge, et l’on plaçait le cadavre, les linges, les robes, dans le brasier de l’âtre bourré de bois et de feuilles sèches, et l’on jetait les cendres, partie dans les latrines, partie au vent, en haut d’une tour, partie dans les fossés et les douves.
(« Là-bas », © Garnier-Flammarion, 1978)
*En octobre 1440, Gilles de Rais fut condamné à la pendaison et au bûcher par l’officialité de Nantes pour hérésie, sodomie et meurtres d’enfants.
Pasolini n’est pas la chasse gardée du cerbère Kolmar! 🙂
renato est a priori le seul contributeur dont le français n’est pas la langue maternelle et usuelle quotidienne;je me trompe peut-être mais son rapport à la question de « traduction »en français en est différent
Pauvre aigri !
Raymond Rhule RULES OK!
Belle partie, 3J, les Gros se sont payés Curry & ses bleus. Addition Salée, et belle osmose entre les différents styles du Nord et du Sud ( car comme tout bipède bien portant, le beau jeu de rugby met en jeu les 2 hémisphères).
NB: j’étais dans les gradins du Telstra Stadium de Sydney pour le drop victorieux de Wilko en 2003. Mélange d’admiration et de dépit au regard de la 1/2 finale brillamment ratée…
@ rôz… Ahrh, j’ai tjs un pb avec ceusses qui s’engrainent.
Y’a 2 alternatives possib’, comme dirait PC :-).
Ou bien ->, Arriver ; entraîner ; envenimer (« j’ai réussi à engrainer deux filles, Clarisse et Salima, pour aller voler à ma place ce dont j’ai besoin ». (ABC)
Ou bien -> Chercher des noises, des problèmes, des embrouilles (Hey mais hey oh mais, t’es au courant qu’on comprend rien à c’que tu dis ? – Quoi, qu’est-ce quia qu’est quia quoi tu m’engraines ? — (Fatal Bazooka, Fous ta cagoule)… Je déteste qu’on m’engraine, si tu prends quoi que ça soit chez moi sans ma permission, je te retrouve et je t’arrache tes beaux yeux bleus. — (Virginie Despentes, Vernon Subutex)…
C’est plutôt laquelle des branches, dans l’histoire des 2 coqs ou des 2 poules monté.es sur leurs ergots (egos) ? Bàv,
renato a un gros avantage sur nous tous, il lit Pasolini dans l’orignal et l’intègre à une palette de savoirs, de connaissances, de sensibilités & d’expériences vécues que l’on nomme ‘culture’.
En tant que tel, il peut éclairer notre modeste lanterne avec grand profit.
Qui a cessé d’apprendre des autres n’est qu’un poisson putréfié (le pourrissement commence par la tête, comme chacun sait).
Ce qui est terrible, Jibé, ce sont ces fiches numérotées. Notes en phrases courtes, qui posent dans le livre ces moments de constat de tout ce que ces vingt trois mois d’incarcération à Tegel impose comme changement brutal après l’arrestation. (Sa sœur et son beau-frère sont également en prison pour complicité de trahison pour avoir tenté de se débarrasser du Führer.) Deux jours après l’accession de Hitler au pouvoir, il avait pris la parole à la radio pour mettre en garde contre les dérives de la figure du « chef » (Fûhrer). Le micro avait été coupé avant qu’il ne termine. Il avait choisi son destin…
Le pire restait à venir… puisque en octobre 1944 il sera transféré dans la prison souterraine de la Gestapo, puis déporté, puis exécuté avec tous les membres du réseau Canaris le 9 avril 1945 au camp de concentration de Flossenbürg.
Des citations d’évangiles, de psaumes, incomplètes, serties dans ces notes comme des bouées pour ne pas couler.
fiche, p.59. 12.
Notes II, mai 1943
« Graffiti sur le mur – le temps comme secours – comme supplice, comme ennemi.
Ennui comme expression du désespoir.
Ps 31,1
Le temps
Bienfait du temps : oubli, cicatrisation
a l’opposé : l’irrévocabilité
Séparation – du passé et du futur
« Celui-là n’est pas fort, qui ne tient pas ferme dans la détresse »
Ps 31 rit du jour qui vient
Mt 6 ne vous souciez pas…
Attendre
Ennui […]
ce qui détermine encore le présent est proche du souvenir, est bref pour… alors qu’un évènement se situant à la même distance peut être infiniment lointain.
Continuité avec le passé et l’avenir rompue
Insatisfaction ? – Tension
Impatience
Nostalgie
Ennui
Nuit – profondément solitaire
Indifférence
Besoin de s’occuper, changement, nouveauté
Hébétude fatigue, dormir – à l’opposé, organisation ferme
Se livrer à son imagination, distorsion du passé et de l’avenir
suicide, non pas en raison d’un sentiment de culpabilité mais parce que
au fond, je suis déjà mort, point final, bilan. […] »
Ces étapes consignées par Dietrich Bonhoeffer sont terribles.
p.159 dans une lettre clandestine adressée à à Eberhard Bethge, il revient sur la tentation du suicide : « […] dès le début, je me suis dit que je ne ferai ce plaisir ni aux hommes ni au diable ; ils doivent se charger eux-mêmes de cette affaire, s’ils le veulent ; et j’espère pouvoir toujours en rester là. »
Résistance et soumission – Lettres et notes de captivité – Dietrich Bonhoeffer – est traduit intégralement de l’allemand et annoté par Bernard Lauret et Henry Mottu. Edité par labor et Fides en 2006 (Genève). Une première traduction, en 1973, maintenant épuisée, avait été offerte par Lore Jeanneret.
« Vivre devant Dieu et avec Dieu sans Dieu »… maintenant, je comprends…
« Methinks the bitch doth bark too loud, my lord »
« Pourquoi la vérité engendre-t-elle la haine ? Pourquoi les hommes regardent-ils comme un ennemi celui qui la prêche en votre nom, alors qu’on aime le bonheur qui n’est pas autre chose que la joie née de la vérité ? Pour cette simple raison que la vérité est tellement aimée que, quoi qu’ils aiment, ils veulent que ce soit la vérité ; et, ne voulant pas être trompés, ils ne veulent pas non plus être convaincus d’erreur. Ainsi ils détestent la vérité par amour de ce qu’ils prennent pour la vérité. Et, comme ils n’acceptent pas d’être trompés, tout en voulant tromper eux-mêmes, ils l’aiment quand elle s’annonce, ils la détestent quand elle les dénonce. Et voici leur châtiment : ils ne veulent pas être découverts par elle, elle ne les en découvre pas moins et ne se découvre pas à eux. C’est ainsi, ainsi, oui, ainsi qu’est fait le cœur de l’homme ! Aveugle et lâche, déshonnête et laid, il veut demeurer caché, mais il ne consent pas que rien lui demeure caché. Il en est puni : il ne se dérobe pas à la vérité, tandis que la vérité se dérobe à lui. Cependant, si misérable qu’il soit, il préfère goûter la joie dans la vérité que dans l’erreur. Il sera donc heureux, lorsque, libre de toute inquiétude, il jouira de l’unique Vérité, principe de tout ce qui est vrai » (Les Confessions, X, 23).
« Souvent les gens ne veulent pas voir ou entendre la vérité parce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions soient détruites. »
Friedrich Nietzsche
Comme si Bloom était le seul à penser que chacun d’entre nous n’était pas capable de lire » dans l’orignal et l’intègre à une palette de savoirs, de connaissances, de sensibilités & d’expériences vécues que l’on nomme ‘culture’. »
L’autre se noie la plupart du temps dans des détails insignifiants et flagornant et est le cerbère de nos propos aussi…souvent.
REPUBLIQUE DES LIVRES
Les hommes de vertu, les femmes de bien, les enfants innocents attendent tes excuses pour ton post criminel pédopornophile, cette saloperie épouvantable infligée à des lecteurs qui ne te crucifieront pas, certes, mais soit en sûr t’accableront de leurs crachats sans réserve !
Tu es la honte de ce blog de prestige, admiré dans le monde entier.
non, je ne suis pas toujours capable de bien lire dans l’original ;et j’aime les éditions bilingues, et suis le sous-titre au cinéma;j’aime à mon âge encore apprendre, et hier une dame qui a passé 80ans me racontait que sa mère à elle aimait apprendre, âgée ! ouf!
Voyons donc, Jacques, vous avez le droit d’écrire ici ce que bon vous semble et moi je ne pourrais mettre en ligne des documents historiques au prétexte que ce sont des nus féminins et que cela, apparemment, vous dérange ? Augustin a bon dos lorsqu’un hypocrite le cite !
Il y a un rassemblement d’aigris ce matin, ici ?
@ jzmn, Me souvenais plus que M. Tournier eut fait allusion à J-K Huysmans dans son roman Gil et Jaune 😉 … pour évoquer Gilles de Ré …
Va êt’difficile à justifier « Là-bas », ast’heure pour SMS !… Z’allez voir la bonne foi de la vertu outragée se radiner, la g. enfarinée…
Merci, jzmn, de nous avoir fait part de la censure du petit Mercure, et à la RDL d’avoir laissé traîné tout ça… Vous avez ma solidarité, je serai toujours solidaire en pareil cas…
Et non, y’a pas d’apologie de ces horreurs, icite. En tout cas, si c’est ce qu’on veut démontrer sur un plan stricto juridique, m’est avis qu’il va falloir se lever de bonne heure, et Passoul a bien raison d’être quiet.
Pour moi, la bonne remarque ou celle qui m’intéresse le plus, c’est celle de rôz : « Écrire est une catharsis. Le passage à l’acte est une pulsion. Le but est de la dépasser »… Mais je m’interroge : dépasser quoi au juste, la catharsis ou la pulsion…? Si c’est la pulsion, tout l’enjeu de la crimino clinique est précisément de savoir comment réfréner une pulsion itérative chez un sujet ayant déjà passé à l’acte…, une fois alpagué, s’il y a de l’espoir et à quel prix de s’en remettre ? Que faut-il défendre, jusqu’où et comment ? la société et ses enfants et/ou le sujet pervers qui en fait partie, ayant été incapable de résister à sa pulsion criminelle. L’éliminer ? Comment ? Jusqu’à quand ? S’en laver les mains ?
Quant au reste, la prétendue apologie de jzmn qui n’en est même pas au stade de la catharsis, (je me souviens au passage des bouquins de Fr. Augiéras que l’on a déjà oublié ? – nobel littérature s’il en est)… pour le coup, c’est même pas de la littérature cathartique… Il parait que c’est la 4e fois qu’il publie icite son anus déi…, c curieux, car j’ai dû passer trois fois à côté… Comme quoi, hein ! Enfin qu’elle soit publiée ici ou ailleurs, vu qu’elle l’est dans la plus parfaite transparence de son auteur, eh bé, faut quand même pas déconner !… On sait parfaitement à quoi s’en tenir avec jzmn qui n’a jamais fait mystère de cacher son identité réelle… Il peut dégoûter la plupart des erdéliens -et je reconnais qu’il n’est pas toujours de la 1ère délicatesse, mais qui peut se vanter d’être toujours délicat, icite, -soeur MS ?-, m’enfin, de là à vouloir le lyncher !… Faut quand même pas déconner, les fifilles… Et nous entonner le chant des partisanes avec la mégère mal embouchée… surtout quand on connait son amour perpétuel pour Huysmans, Houellebecq ou Carrère !… Eh non, ma vieille SMS, suis pas le complice ni même pas l’avocat d’@ jzmn… Viens pas me la chanter, ou botter en touche, d’avance t’es en rin crédib’… même auprès de Passoul qu’a déjà dû te virer un brin, ce qu’il n’a jamais fait avec jzmn, et à juste titre…
Raison garder ! Du calme ! Hein ! L’hystérie collective, ça suffit.
On va pas aller se faire engrainer par SMS, certainement pas moi, en tout cas…, je sais trop bien comment elle fonctionne à l’auto du-pub-licité sur cette chaîne et aill’heurs depuis des plombes… Hein ! Bàv,
Mais je ne vous interdit rien, renato, je m’amuse seulement de votre tropisme autour du mont de Vénus, de préférence non rasé.
Il y a un rassemblement d’aigris ce matin, ici ?
La verite est que ceux ici qui tentent de faire diversion sur les posts intentionnels et répétés mettant en scène des atteintes sexuelles sur enfants, ont tous à leur niveau, un degre de compromission plus ou moins tu, avec leur auteur ,hors de ce blog.
Et de force d’habitude pour un ou deux, pour qui ce blog est le seul lien de » socialisation »
Forcément, on a tous vu un jour, dans les faits divers, des réactions effarées, » on savait pas ».
« et moi je ne pourrais mettre en ligne des documents historiques au prétexte que ce sont des nus féminins »
On veut la photo de toto cul nu!
L’obsédé de la fiche (et le l’affiche aussi!)
Merci, JJJ.
Il semblerait que Gilles de Rais fut le seul à avoir eu des velléités de tentative de libération de Jeanne, emprisonnée à Rouen. Vu le sort qui lui fut réservé, il se retira sur ses terres et laissa libre cours à ses pulsions sanguinaires…
» des documents historiques »
Et là encore, il faut qu’il se la pète!
( Jamais il nous a montré les chattes de Colette.)
Sasseur !!!!!!!! moi je veux bien parler du livre de le Tellier avec vous, mais avant il faut que vous me promettiez que vous ne vous énerverez pas et que vous acceptez d’avoir une conversation littéraire courtoise, pas comme avec Carrère.
promis ?
Non
On peut aussi se demander si « Là-bas » de J-K Huysmans pourrait être publié aujourd’hui ?
Âmes sensibles s’abstenir. Remarques. Huysmans ici démarque de très près du mauvais Michelet. Abstraction totale est faite du contexte politique et notamment de la correspondance entre Jean de Malestroit, trésorier et le Duc de Bretagne visant avant l’arrestation au partage de l’immense domaine du Maréchal. Salomon Reinach a émis de forts doutes sur la réalité de ces crimes qui ne sont connus que par un procès d’Inquisition. Sans aller jusque là notons que la carrière de l’ Alchimiste François Prélati ne s’est pas trouvée entravée, et que la fille unique du Maréchal a pu epouser ultérieurement Pregent de Coativy, Amiral de France. Tout ce qu’on peut noter de sur chez Rais avant,c’est sa fidélité au souvenir johannique, matérialisée par le financement de la pièce votive à grand spectacle, le Mystère du Siège d’ Orleans. Et l’ hypothèse d’une élimination politique sous un prétexte alchimico-criminel n’ est pas à rejeter d’emblée vu les énormes terres du Marechal sur la frontière du Duché.
« Mais je ne vous interdit rien… »
Il y a des observations qui valent interdiction, mais ça doit être difficile à comprendre pour un hypocrite narcissique.
Du mauvais Michelet: amplification au delà du possible des victimes. Détails couleur locale et malheureusement faux histoire d’une « procuration dechiree un soir d’ orgie » avec Bricqueville et Sille, et qui est en fait parvenue jusqu’à nous ,etcetc
Jazzi dit: « Souvent les gens ne veulent pas voir ou entendre la vérité parce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions soient détruites. »
»
tout à fait Jazzi, aussi il faut que tu puisses admettre 2 vérités :
la première c’est sur Jeanne d’Arc, comme quoi elle n’a pas sauvé la France mais elle complètement plombée.
la seconde vérité que tu dois admettre c’est que dans l’histoire de Jésus la seule personne à l’avoir trahi ce n’est pas Judas, mais c’est Pierre !!!
Pierre est un traitre qui a trahi la parole du Christ, c’est à cause de Pierre, de sa vanité, de son opportunisme et de son désir de pouvoir, c’est à cause de Pierre que l’église chrétienne est devenue jusqu’à aujourd’hui un truc à la con prête à se mettre du côté des puissants et contre les plus faibles !!!
voilà Jazzi, tu admets ces 2 vérités ?
« des atteintes sexuelles sur enfants »
Mais non, MS.
Sur un enfant et cet enfant, c’est moi !
j’ai oublié la plus grosse tare de Pierre : sa lâcheté. parce que Pierre n’a jamais été autre chose qu’un lâche.
Bloom, évocation bienvenue de M. Buber ; dans le même rôle de sentinelle on pourrait mentionner Abraham Joshua Heschel (encore moins connu du grand public français me semble-t-il).
Jazzi j’avais une autre vérité à te proposer, mais elle m’est sortie de la tête, ça va me revenir, il me semble que ça concerne Flaubert, ou Proust, ou je sais plus qui.
comme Petit Rappel qui n’admettra jamais le fait que Merlin l’Enchanteur était tout sauf breton.
mais ça c’est un autre problème.
En faisant du héros de « Soumission », un professeur spécialiste de Joris-Karl Huysmans, Michel Houellebecq rend hommage à l’oeuvre de cet écrivain de la fin du XIXe siècle, qui a exploré les bas-fonds d’une société décadente, le satanisme, avant de se convertir au catholicisme. « Je pense qu’il aurait pu être un ami pour moi », confesse Michel Houellebecq au sujet de Huysmans, écrivain pessimiste, peu lu aujourd’hui, mais qui fut en son temps qualifié, lui aussi, de provocateur et de scandaleux. « Je m’imagine très bien en étudiant lui consacrant sa vie », ajoute l’écrivain dans une interview accordée au journaliste de France Culture Sylvain Bourmeau.
Né en 1848, Huysmans a d’abord été le défenseur de la cause naturaliste, aux côtés de Zola et de Maupassant, avant de s’en détourner pour s’orienter vers une quête plus personnelle qui le conduira aux portes de la vie monastique, via les sciences occultes. À rebours, son roman le plus connu, paru en 1884, marque ainsi une rupture franche dans son parcours littéraire torturé. François, le héros de Soumission, qui enseigne l’oeuvre de Huysmans à la Sorbonne, a d’ailleurs un faible pour ce roman où l’auteur décrit l’isolement volontaire, qui finit par dégénérer en névrose, du duc Jean des Floresses des Esseintes, un aristocrate blasé, misanthrope, aux goûts et tendances délibérément hors norme.
https://www.lepoint.fr/culture/soumission-au-dela-du-scandale-l-hommage-de-houellebecq-a-huysmans-06-01-2015-1894366_3.php
« tu admets ces 2 vérités ? »
Seulement si elles sont validées par M. Court, puck !
Jazzi dit: à
« tu admets ces 2 vérités ? »
Seulement si elles sont validées par M. Court, puck !
»
surement pas ! car tu sais très bien que comme toi il se nourrit d’illusions et de fables.
comme le coup de nous faire croire que Saint Bernard lisait le Cantique des Cantiques aux types avant qu’ils partent en croisade.
Jazzi trouve-moi quelqu’un d’autre stp !
’influence décisive de Huysmans sur notre littérature. Deux exemples, au hasard : c’est lui qui invente l’expression « humour noir », qui n’avait cours que dans le monde anglo-saxon. Il s’en sert dans une supercherie littéraire, une fausse biographie écrite par un certain André Meunier, qui est en fait Huysmans lui-même : « Cet écrivain est un inexplicable amalgame d’un Parisien raffiné et d’un peintre de la Hollande. C’est de cette fusion, à laquelle on peut ajouter une pincée d’humour noir et de comique rêche anglais, qu’est faite la marque des œuvres qui nous occupent. » Cela n’échappe pas à André Breton qui reprendra l’expression pour son Anthologie de l’humour noir où il regroupe les écrivains qui annoncent la révolution surréaliste. De Huysmans, Breton retient deux textes, un extrait d’En ménage et un d’En Rade, deux romans qui peignent avec une cruauté sarcastique et un effroi grinçant le quotidien aléatoire de jeunes couples qui tirent le diable par la queue. Et Breton de parler à propos de Huysmans d’un « rire spasmodique alors que les circonstances de l’intrigue le justifient le moins. »
Jazzi je pourrais te suggérer quelques noms qui me semblent assez fiables en matière de vérité, mais je ne voudrais pas trop blesser les autres.
« Jazzi trouve-moi quelqu’un d’autre stp ! »
Marie Sasseur ou renato, puck ?
« influence décisive de Huysmans sur notre littérature. Deux exemples, au hasard : c’est lui qui invente l’expression « humour noir »
»
exact ! je crois même qu’il avait pris comme exemple Mme Bovary pour illustrer son propos.
@jazzi
cette lecture du texte cité par Huysmans montre que même le Pasolini de « journées de Salo n’avait rien vu
lais moi et cela va vous etonner ce que j’ai retenu aussi de ce texte c’est un mot :le mot « nature » dans un sens qui a complètement disparu et qui designe le sexe feminin
Le mot m’avait étonnée lorsque je l’ai decouvert en ce sens pour la première fois dans les écrits de Marco Polo ,où parlant des éléphants il precisait de la position respective des mammelles et de la « nature » sur le ventre des éléphantes
j’ai bien conscience qu’on va me reprocher de regarder le doigt au lieu de la lune ,et que ce j’ai ecrit est scandaleusement dérisoire à propos d’un texte qui doit donner matière à réflexion sur censure ,autocensure, littérature voyeuse, interrogation sur ecrits litteraires et risque apologie de la pédophilie, mais là je n’ai pas d’idéee
et au moins en parlant semantique au mieu de stupre je suis originale ,
Jazzi : Sasseur ou renato ?
misère, j’ai envie de me fâcher avec personne aujourd’hui.
trouve-moi un autre nom stp.
présentation de HESChEL LE SEUL LIVRE QUE J ‘EN AI LU
« La langue hébraïque ne possède point de mot pour dire chose, et les Juifs disent bon pour beau. Manquent-ils de sens esthétique, ne savent-ils point compter ? Ou, plus simplement, leur domaine est-il autre ?’
La civilisation, répond Abraham Heschel, n’est pas simplement une technique dédiée à la puissance de l’homme ; elle ne se mesure pas à l’entassement des objets, ni à l’accumulation des connaissances. C’est un certain art de maîtriser le temps, d’introduire le sacré dans nos travaux et dans nos jours. Tel est l’art de vivre qu’ont édifié les Juifs et que le Sabbat continue à nous enseigner.
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Les_B%C3%A2tisseurs_du_temps-2114-1-1-0-1.html
« en parlant semantique au mieu de stupre je suis originale »
bonjour le lapsus.
et après on va encore dire que c’est le clavier…
J’ajoute que ce » texte » qui a sa place dans une bibli de pedocriminel n’est certainement n’est pas le seul qui a été donné ici, pour ses « amis »
@ DHH
https://static.blog4ever.com/2014/01/761931/nature_se_devoilant_devant_science_sm01.jpg
« trouve-moi un autre nom stp. »
Christiane, elle est plus consensuelle, puck !
Christiane
« Ces étapes consignées par Dietrich Bonhoeffer sont terribles. »
oui, comme des petits cailloux noirs sur la route…et son renoncement au suicide, pour laisser les hommes faire leur sale boulot, « après tout », sonne aussi juste qu’elle serre la gorge. L’absence d’autocompassion, un vrai courage, merci de ces extraits
La Nature se dévoilant
Cette statue est commandée en 1889 pour orner la nouvelle faculté de Médecine de Bordeaux. Une jeune femme, l’allégorie de la Nature, soulève d’un geste lent les voiles dont elle est enveloppée. Après avoir achevé la première version en marbre blanc pour le décor du bâtiment, Barrias en conçoit une seconde, polychrome, destinée à l’escalier d’honneur du Conservatoire des Arts et Métiers à Paris. Il exploite pour cela le marbre et l’onyx de carrières redécouvertes en Algérie.
Taillées avec soin de manière à exacerber les capacités décoratives des matériaux, les différentes pièces jouent sur les veines de l’onyx rubané pour le voile, le jaspé du marbre rouge pour la robe, la préciosité du lapis-lazuli pour les yeux et de la malachite pour le scarabée, du corail pour la bouche et les lèvres.
@Bloom
vous citez un livre que je ne connaissais pas sur Benjamin ,de Daniel Bensaid
Son auteur est-il Jean Daniel qui l’aurait ecroit sous son vrai nom ? ou une autre personne?
je ne veux pas m’immiscer dans cette discussion, mais je crois que Daniel Bensaïd est bien Daniel Bensaïd, en tout cas c’était son vrai nom et physiquement il ne ressemblait pas du tout à Jean Daniel.
maintenant, en matière de vérité, tout reste possible.
Puck, je m’insurge !
J’ai toujours vu Simon/Pierre comme le capitaine Haddock des évangiles, ce qui me le rend sympathique. Avoir la frousse malgré ses vantardises, c’est tout simplement humain. « Malgré » ou « à cause de » ses vantardises : ce sont peut-être les plus froussards qui éprouvent le plus le besoin de se vanter, pour donner le change.
Toute ressemblance avec ceux qui nous expliquent à longueur de commentaire qu’ils auraient été résistants, évidemment, et héroïques, naturellement, ne serait pas du tout fortuite.
Ah! nos Tartarins rétrospectifs qui pourchassent le Mal sous toutes ses formes (de préférence à l’abri derrière leur écran d’ordinateur et une fois qu’il est bien clairement identifié) mais qui semblent surtout jouir de leur propre indignation vertueuse et/ou montrer une inquiétante propension à la dénonciation…
Vous auriez préféré un héros Marvel à la place de Kephas ?
christiane, je ne me souviens plus si vous aviez vu le film de Terrence Malick, A Hidden Life/Une vie cachée, sur la vie de Franz Jägerstätter, ou le film plus ancien d’Axel Corti sur le même ?
JJJ
merci de cette intervention, je suis d’accord avec vous, solidaire parce que, hein, ça suffit les outragés qui ne font pas mieux que les autres et qui donnent des leçons.
Solidaire je le suis aussi par principe, j’ai horreur des hurlements avec les loups
J’ai finalement lu ce putain de texte incriminé, je déteste.
Mais, aux vertueux qui ont peur de l’ombre (la leur?) je dis qu’il ne faut pas manquer d’air pour accuser autrui du pire.
Immisçons-nous, immisçons-nous :
@et/ou montrer une inquiétante propension à la dénonciation…
Vaillant petitix, on peut dire que le courage de l’anonymat est son dada.
Laisser s’exprimer une apologie de la pedocriminalité sous couvert de littérature, ce qui ne date pas d’hier, d’ailleurs ,concernant récidiviste, serait faite preuve de courage ?
On voit bien bien d’où petitix parle.
x désolé de pas être d’accord avec vous, mais Pierre n’a pas été seulement un collabo qui a trahi la parole du Christ juste par manque de courage politique.
là on nage en plein anachronisme.
je veux dire Pierre il avait juste un truc à faire et il ne l’a pas fait, sauf que ce seul truc qu’il avait à faire c’était juste l’essentiel.
et là, je suis désolé de revenir sur lui, mais il faudrait revenir aux prises de bec entre Paul et Pierre : Paul n’aurait pas du s’engueuler avec lui, il aurait dû juste le flinguer et hop ! on serait partis sur de bonnes bases.
Je ne relèverai pas les deformations que vous infligez à ce que je peux dire de St Bernard, Puck et de quelques autres, dont ce Merlin breton -celtique serait plus exact- que je n’ai jamais cité. Ces provocations gratuites font partie de votre personnage et de la vision que vous avez de moi.Mais dois-je vous rappeler, entre autres, mes incursions dans Ginzburg, mon peu de gout pour les représentations officielles de l’au Delà, et ma fréquentation assidue de droles de paroissiens dont Victor Hugo?
L’anticléricalisme demande à etre manié avec talent, et je ne vois vraiment pas, sauf à etre nostalgique de la Double Monarchie Anglaise, en quoi Jeanne a plombé l Histoire de France. Elle a contribué à rétablir une Monarchie? Mais c’était le seul regime imaginable de son temps!
Après l’Histoire selon Puck, l’evangile selon St Puck. Je suis au regret de dire qu’il ne tient pas debout. Tout au plus y sent-on une haine symbolique pour un personnage du Nouveau Testament, et il n’est pas difficile de deviner pourquoi vu ce que le personnage a fini par représenter. Toute reference scripturaire etant gommée (Le Pierre de l’Evangile ou celui des deux Epitres?) on ne peut pas vous suivre sur ce terrain, ou vous n’avez de référence que votre seule subjectivité.
Je veux bien qu on me voie me nourrissant de fables. Mais les fables font penser, on le sait depuis les Grecs. Vous devriez vous en souvenir, à moins que vous ne jetiez Platon en dehors de la Philosophie, que vous réduisez trop souvent à des petits trucs de Sophistes.
Bon Après Midi.
MC
Souvenir.
Publié par Domus le mois d’octobre 1979, une femme montrant son sexe non rasé fut censurée au Japon — bande noire sur la partie incriminée de la photo —, ce qui me valut une avalanche de lettres de lecteurs Japonais — des lectrices aussi —, pour avoir un tirage de la photo sans bande noire.
Certes, si on présente « la chose » comme ça, ça passe mieux :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/04/pino-pascali-grande-bacino-di-donna.html
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