de Pierre Assouline

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La République des livres
Traducteurs, vos papiers !

Traducteurs, vos papiers !

Traducteur est un métier à part entière et non une fleur au chapeau, n’en déplaise à Proust, Gide, Giono, qui en ont tâté une ou deux fois. Cela étonne à une époque où tout Français exerce deux métiers (le sien et épidémiologiste). L’empathie est la qualité première pour exercer celui-ci. Il s’agit bien de se mettre « à la place de » l’auteur, s’identifier à lui, pour se faire en quelque sorte le co-auteur de son livre, seul moyen de « sentir » le texte avant d’écouter la voix qui s’en dégage ; car, on finirait par l’oublier, lorsque nous lisons en français un livre traduit d’une langue étrangère, tous les mots sont du traducteur et non de l’auteur. Ils ont été recherchés, soupesés, mûris, choisis par lui. Seule la distance critique est nécessaire à ceux qui s’estiment capables de tout traduire ; ceux qui s’y refusent arguent de la nécessité d’entretenir un lien intime, personnel, charnel avec l’univers sinon la personnalité de l’écrivain concerné pour y parvenir. Innombrables sont les exemples, le plus récent et des plus lumineux étant l’entretien accordé à la Nouvelle revue française de mars par Marie Olivier, traductrice de la poète Louise Glück, prix Nobel de littérature 2020. Mais l’air du temps est beaucoup plus inquiétant que son discours apaisé s’adressant à l’intelligence, à la culture et à la sensibilité des lecteurs (lire ici la réaction de Claro).

L’air du temps, c’est l’affaire Amanda Gorman, du nom de cette poète afro-américaine de 22 ans qui a eu l’honneur de lire son poème, The Hill We Climb [« la colline que nous gravissons »] le jour de l’investiture du président élu Joe Biden, évènement qui a suffi à la lancer mondialement alors que son œuvre est encore à venir. Vendue un peu partout dans le monde, elle devait être publiée chez Meulenhoff à Amsterdam mais Marieke Lucas Rijneveld, la traductrice choisie par l’éditeur étant blanche de peau (et dire qu’on en est là…), a finalement jeté l’éponge (lire sa réaction ici) à la suite d’un article abondamment repris dénonçant ce « scandale ». Peu après, on apprenait à Barcelone que le traducteur du poème en catalan était récusé par les Américains au motif qu’il est un mâle blanc mais son éditeur, contrairement à son confrère néerlandais, ne s’est pas aplati, il a résisté. En France, Fayard a commandé la traduction à Lous and the Yakuza, jeune belgo-congolaise connue comme auteure-compositrice-interprète-rappeuse-mannequin. Un choix tendance qui est un déni du métier de traducteur.

L’air du temps ? Avant de choisir l’éditeur français à qui il céderait les droits du prochain livre de l’écrivain afro-américain Ta-Nehisi Coates, son agent a demandé à ses interlocuteurs dans plusieurs maisons parisiennes quelle était la proportion d’employés noirs dans leur entreprise, le pourcentage étant manifestement un critère dans sa décision.

L’air du temps, c’est Hervé Le Tellier confiant avoir reçu un étonnant appel téléphonique d’un sensitivity reader que l’éditeur new yorkais de L’Anomalie avait missionné pour le passer au crible : ce lecteur très avisé a donc interrogé le lauréat du Goncourt 2020 sur ce qui y était susceptible de heurter les susceptibilités des Noirs, des gays, des femmes -et celle des familles sur la question de l’inceste. Il craignait le reproche d’appropriation culturelle. « J’ai tenu bon et ça s’est finalement bien passé. Le grand nombre de personnages m’a sauvé, soupire le lauréat du Goncourt 2020, non sans s’étonner : « Bizarrement, le chapitre sur les religions n’a posé aucun problème… ».

L’air du temps, c’est un critique littéraire russe orthodoxe reprochant à André Markowicz le caractère « douteux » de ses traductions de Dostoïevski au motif qu’il n’est pas lui-même orthodoxe, insinuant du même coup qu’un juif français, quand bien même aurait-il passé son enfance à Léningrad chez sa grand-mère russe, ne pouvait rendre compte de « l’âme russe ».

Personne n’a le droit de me dire ce que j’ai le droit de traduire ou pas. Chacun, en revanche, a le droit de juger si je suis capable de le faire » répond Markowicz.

Pour traduire l’œuvre d’un poète, il est préférable d’être soi-même un poète -encore que cela se discute, c’est même un serpent de mer des débats au sein de la profession. On n’en est plus là. Bientôt, seul un traducteur juif victime de la Shoah fut-ce par ses ascendants aura le droit de s’approprier Si c’est un homme de Primo Levi ; nulle autre qu’une traductrice noire ne sera fondée à restituer en français l’œuvre de Toni Morrisson ; nul autre qu’un gay pourra traduire l’œuvre d’Edmund White, et catholique pour rendre les romans de Graham Greene dans notre langue… Il faudrait être d’une insigne faiblesse de caractère et d’un coupable esprit de soumission pour accepter de subir plus avant cette terreur intellectuelle fondée sur un chantage moral.

En essentialisant une poète comme noire, et en récusant par principe toute traductrice qui ne le serait pas, ces antiracistes de pacotille manifestent le racisme le plus crasse. « Poète vos papiers ! » chantait Léo Ferré mais l’écho renvoie : « Traducteurs, vos papiers ! ». Fayard publiera fin mai-début juin la version française d’une édition érudite de Mein Kampf très attendue. Son traducteur s’appelle Olivier Mannoni. Il a été choisi pour son expérience, sa compétence, sa rigueur, son talent de traducteur. Etonnant, non ?

(« Amanda Gorman et Marieke Lucas Rijneveld » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 508 Réponses pour Traducteurs, vos papiers !

hot pepper dit: à

Le pornocrate exhibitionniste toto fait la roue de son blog.
Bon appétit messieurs!

Marie Sasseur dit: à

« Ah! nos Tartarins rétrospectifs qui pourchassent le Mal sous toutes ses formes (de préférence à l’abri derrière leur écran d’ordinateur et une fois qu’il est bien clairement identifié) mais qui semblent surtout jouir de leur propre indignation vertueuse et/ou montrer une inquiétante propension à la dénonciation… »

J’ajoute à ce commentaire de planqué de l’akademie, que contrairement à tous ceux qui laissent s’exprimer ici une apologie de la pedocriminalite, et traitent de délateurs ceux s’y opposent, on se croirait revenu à des temps où il était de bon ton de signer des pétitions pour avoir le droit de violer des gosses,
j’ajoute donc, que contrairement à tous ses complices qui se gobergent et « s’amusent » ici, non seulement je ne considère pas les posteurs comme un petit peuple de taupes ( sic), trop l’habitude de communications par le net, et de réunions assez nombreuses), mais j’ai une responsabilité sociale dans ma vie active, qui va au-delà de ma personne, d’une part, et qui m’autorise à ne pas laisser imposer des pratiques condamnables.

D’autre part , j’ajoute a titre plus personnel, comme sensitivity reader, que ces salopards de pedocriminels, je sais les reconnaître depuis toute petite.

renato dit: à

Tiens, l’aigri réagit au ¼ de tour. Pauvre petit monsieur, ici le seul pornocrate exhibitionniste s’appelle Jazzi.

christiane dit: à

x dit : « christiane, je ne me souviens plus si vous aviez vu le film de Terrence Malick, A Hidden Life/Une vie cachée, sur la vie de Franz Jägerstätter, ou le film plus ancien d’Axel Corti sur le même ? »
Non, x, ni l’un ni l’autre. J’ai regardé de quoi il s’agit dans ce film dont tous les critiques font éloge. Un inconnu dont l’action courageuse et restée invisible de resistance à Hitler pèsera d’une façon mystérieuse dans ce monde travaillé par le mal et la souffrance.
J’essaierai de le voir.
Ce que vous dites de Pierre est juste. Ce que vous dites du comportement des donneurs de leçons, aussi, surtout quand ils sont à la limite eux-mêmes de l’obsessionnel dans les domaines qu’ils dénoncent.
Je crois que Jazzi a choisi un chemin difficile au niveau de la parole personnelle. Ce qui est abject le hante. Je le crois propre et sincère. Il expulse par des mots son combat contre des ombres terrifiantes.
JJJ est franc et impétueux. Je l’estime pour ce combat contre la sottise et la méchanceté.

renato dit: à

Ici, x, le seul Tartarin c’est vous, car vous causez sans remonter le fil, ce qui pourrait vous ouvrir des perspectives, si cela est possible.

puck dit: à

MC, vous balancez des affirmations de façon à interdire pas possibilité d’en discuter :
– pour Jeanne d’Arc : « c’était le seul régime imaginable de son temps » : en êtes-vous bien sûr ? le système monarchique parlementaire anglais était-il bien le même qu’en France ?
– et pour ce qui s’est passé à Antioche : même si je le dis de façon maladroite cela ne mériterait-il pas d’être mieux analysé et mieux compris ? quand je lis l’épître aux Galates et les actes des apotres, cette attitude d’un Pierre bâtisseur de l’église du Christ voulant rester fidèle à la Torah et qu’ensuite on voit les chrétiens dirent pendant 2000 ans « les juifs ont cricifié le Christ » où est l’erreur ? parce que forcément il y a quelque chose qui cloche quelque part, soit les chrétiens n’ont jamais su lire les textes soit il y a une couille ailleurs et il faut bien chercher.

soulever ce genre de question cela relève-t-il comme vous le dites de « sophisme » (j’imagine que ce mot est à prendre comme l’insulte suprême ?) ?

MC je vous aime bien et j’ai le plus grand respect pour votre érudition et sur le fait que vous veniez la partager sur ce blog.

Jazzi dit: à

Un très beau film, x. Voilà ce que j’en disais au moment de sa sortie.

12 décembre 2019 à 14 h 24 min
Je ne connaissais pas du tout l’histoire de Franz Jägerstätter, ce paysan autrichien qui refusait de saluer ses voisins en tendant le bras et en braillant : « Heil Hitler ! ».
De quoi mettre mal à l’aise tous les gens de sa communauté et d’ailleurs !
Condamné à mort, il sera béatifié par le pape Benoit XVI.
Faut dire que le clergé autrichien et allemand n’a pas spécialement brillé à cette époque !
Avec ce film, Terrence Malick, a plus de soixante-quinze ans et après 45 longs métrages au compteur, de panthéiste se révèle monothéiste.
De fait, ce biopic historique, tourné dans le village et la maison de Franz Jägerstätter, où le héros apparait comme un antéhitler à la manière du diable antéchrist, m’a fait penser à la passion du Christ, bien sûr, mais aussi à celle de Jeanne d’Arc, dans la lecture de laquelle je suis actuellement plongé jusqu’au cou !
On reprochera à Malick le côté chromo de ses images, mais n’étant pas un spécialiste de son cinéma, je suis entré pleinement dans cette histoire et n’ai pas trouvé le temps trop long, malgré les près de 3 heures de projection.
Le film, où sont insérés des documents de l’époque dont les grands oeuvres propagandistes de Leni Riefenstahl, nous conte aussi l’amour qui unissait ce couple de fermiers d’un village perché au-dessus des nuages dans les Alpes autrichiennes.
August Diehl et Valerie Pachner sont parfaits et Bruno Ganz, dans son dernier rôle d’éternel nazi idéal, est particulièrement émouvant…
https://www.bing.com/videos/search?q=une+vie+cachée+bande+annonce&docid=607988312016243717&mid=C1693B01B806A1404673C1693B01B806A1404673&view=detail&FORM=VIRE

Jazzi dit: à

« ici le seul pornocrate exhibitionniste s’appelle Jazzi. »

De plus en plus classe, renato !

Marie Sasseur dit: à

( Renato, mi dispiace, mais j’imagine que vous ne pratiquez pas la marche nordique. Vous avez bien raison, c’est truc qui cree des automatismes de bourrin, comme celui qui vous cherche sous plusieurs pseudos)

renato dit: à

J’ai eu occasion d’observer la votre de classe, Jazzi, et ce n’est vraiment pas joli : ce qui est amusant c’est que vous accusez l’autre de vos particularités : vanité, narcissisme, vulgarité, mais ainsi va le monde !

Jazzi dit: à

Et vice versa, renato.

renato dit: à

J’ai compris que pour les hypocrites le truc est de jouer sur les pseudos multiples pour se donner l’impression de ne pas être seuls dans l’ignominie ; mais bon, nous sommes ici dans un espace de jeu qui rappelle un fleuve d’eau sale.

Jazzi dit: à

PatricK

renato dit: à

Voyons Jazzi !
Vanité ? peut-être parce que flegmatique et plutôt paresseux, j’ai préféré perdre mon temps en vivant des moments éphémères qu’avancer dans une carrière déjà bien entamée. Alors, comme vanité j’ai vu mieux.
Narcissique ? peut-être, il faudrait voir sous quel angle et dans quelle acception.
Vulgarité ? démonstration requise.
Bon, maintenant j’ai mieux à faire.

puck dit: à

Jazzi !!!!!!!!!! tu fais bien de préciser que tu étais plongé dans Jeanne d’Arc !

parce qu’il faut y être vachement plongé pour réussir à comparer ce type, non violent, qui préfère rester avec les siens plutôt qu’eller se battre, avec notre Xena la guerrière qui quitte sa campagne pour aller se mettre sur la gueule avec les anglais.

c’est une comparaison assez hallucinante.

Bloom dit: à

dans le même rôle de sentinelle on pourrait mentionner Abraham Joshua Heschel (encore moins connu du grand public français me semble-t-il).

J’en ai parlé, x, en relation avec les marches pour les droits civiques. Mais il est toujours bon d’insister.
C’était un temps où Juifs et Noirs partageaient un destin commun aux US…ce temps est révolu. Dans ‘Troubling the Waters, Black-Jewish Relations in the American Century’, CL Greenberg, y voit le résultat de l’échec de la gauche libérale américaine…L’époque des Freedom Rides est bien loin, la tyrannie identitaire, le règne du plus petit dénominateur commun, l’imperium du narcissisme des petites différences sont devenus la norme…les idiots utiles ont sévi…Le différentialisme version KKK et Jim Crow a triomphé…

En France, on n’en est pas loin, mais pas encore tout à fait. Tant qu’il existera des livres comme le ‘Racée’ de Rachel Khan, véritable bain d’intelligence, de courage & d’humour, on peut rester optimiste.
https://www.editions-observatoire.com/content/Rac%C3%A9e

x dit: à

renato, je ne sais pas de quoi, de quel commentaire, vous parlez exactement.

Que la Rdl ne soit pas un « safe space » on le savait depuis un certain temps, non ?
Mais que celle, MS, qui y a largement contribué (affaire Lavande, vous vous souvenez ?) vienne le déplorer, c’est gonflé. Comme tout le personnage.
Elle n’était pourtant pas la seule à être visée et mon propos ne concernait pas que le dernier incident en date.
Savoir si ce dernier* mérite une alliance tactique avec la cafonaccia, à chacun d’en décider pour son propre compte.

Il n’y a pas que les sensibilités à être blessées sur la RdL (où l’on a la rancune tenace et la férocité territoriale toujours en éveil), le sens de la nuance l’est constamment. Amalgames, pensée binaire, diabolisation de l’interlocuteur devenu adversaire pour s’éviter toute remise en cause personnelle, n’en jetez plus…

* Accessoirement, et il me semble que cela se vérifie dans la plupart des cas, que l’indignation soit fondée ou non : la dénonciation à cor et à cris fait une énorme publicité à ce qui l’indigne, et qui serait passé inaperçu d’une bonne partie des lecteurs qui se contentent de survoler. Le nombre des commentaires et l’enfouissement qui en résulte sont la forme la plus efficace de censure…
(Le blogue n’est pas diffusé dans les écoles primaires avec lecture in extenso obligatoire que je sache ?)

x dit: à

Oops, Bloom ; c’était plus haut ou à une autre occasion ?

Bloom dit: à

Plus haut, x.

renato dit: à

’origine bagarre inutile > ’origine D’UNE bagarre inutile

Janssen J-J dit: à

J’en profite pour signaler que Paul Edel vient juste de mettre en ligne sur son blog un nouveau billet sur un roman d’André Rollin.
Bàv,

JiCé..... dit: à

Excuse toi, salopard, pour tes récits ignobles !

JiCé..... dit: à

Fils de pute !

JiCé..... dit: à

Charogne !

JiCé..... dit: à

Crapule criminelle !

Jazzi dit: à

renato, vous êtes parfait, et en plus bien élevé, pas comme JiCé !

JiCé..... dit: à

Passou,
vous devez sanctionner ce pédopornophile !
A bas l’immondice cannois !

JiCé..... dit: à

Tu me dégoutes, salope !

Jazzi dit: à

Tout ça parce que j’ai enculé tes fils, JiCé !
Mais ils étaient majeurs et consentants…

Jazzi dit: à

J’ai peut-être eu tort de refuser quand tu t’es présenté à quatre pattes…

Claudio Bahia dit: à

et alii dit: à
La Nature se dévoilant

(…) Après avoir achevé la première version en marbre blanc pour le décor du bâtiment, Barrias en conçoit une seconde, polychrome, destinée à l’escalier d’honneur du Conservatoire des Arts et Métiers à Paris (…)
C’est tellement bien décrit ! j’aimerais, voir, admirer, toucher peut-être, mais, si loin, si loin…
merci et alli

closer dit: à

Il me semble que l’Assemblée connue sous le nom de Concile de Jérusalem a réglé la question et que tout le monde est tombé d’accord, non ?

« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas vous imposer d’autres charges que celles-ci qui sont indispensables : vous abstenir des viandes immolées aux idoles, du sang, des chairs étouffées et des unions illégitimes. Vous ferez bien de vous en garder. Adieu. »

Quant à Jeanne d’Arc, je suis d’accord avec Court. Au 15ième siècle, le temps où on aurait pu rêvé d’un royaume franco-anglais dans lequel les deux côtés de la Manche aurait cohabité harmonieusement (avec une prédominance démographique et linguistique française, of course) était passé. Jeanne a permis la restauration de l’Etat avec le sacre de Reims, ce qui n’est pas mal.

Il y avait peut-être eu un créneau pour cela (le royaume franco-anglais) sous les Plantagenêt avec Henri II, né en France, marié avec une française, la belle Aliénor…Mais Philippe Auguste… l’histoire ne repasse pas les plats.

renato dit: à

Pourquoi Pierre ? je me souviens d’un camarade de classe — c’était la dernière ou l’avant-dernière année de l’école élémentaire, je crois — ; enfin, nous étions au catéchisme et ce camarade demanda : « Pierre l’a trahis, etc., pourquoi lui ? ». Eh bien, la réponse avait de quoi étonner : « Parce qu’il était un homme quelconque avec les défauts qui vont avec ». Sur le coup je me suis fait l’idée que nonobstant son arbre généalogique l’homme était un peu con, plus tard j’ai compris : être un homme quelconque était la qualité requise.

Si vous avez une connaissance qui peut vous traduire ça, Pierre vous apparaîtra sous une nouvelle lumière :

https://www.doppiozero.com/materiali/in-un-mare-di-vilta

et alii dit: à

RENATO tranquillisez vous;je me demande si aujourd’hui, « narcissique » a un sens bien arrêté pour les personnes qui l’emploient-(en insulte surtout) à toute occasion –
l’un des premiers ouvrages qui tenta d’élucider ce concept-psy!- est « André Green
Narcissisme de vie, narcissisme de mort  »
présentation:Le regain d’intérêt pour le narcissisme dans la théorie psychanalytique justifie la publication de ce recueil d’articles, qui comporte aussi des textes inédits, tous centrés sur cette question, l’une des plus énigmatiques de la psychanalyse. Freud, après avoir introduit le narcissisme en 1914, devait se désintéresser de ce concept qu’il avait brillamment développé quand il eut procédé aux remaniements théoriques amorcés autour de 1920 qui donnèrent naissance notamment à la dernière théorie des pulsions (opposition des pulsions de vie et des pulsions de mort), à la deuxième topique de l’appareil psychique (Ça-Moi-Surmoi), à sa nouvelle conception de l’angoisse, etc.
Après une période d’oubli, ce concept en déshérence fut remis en honneur en France depuis déjà un certain nombre d’années, tandis que l’Amérique sembla redécouvrir récemment son existence. André Green, qui n’a cessé de s’intéresser à ce problème depuis 1963, est cependant un des rares auteurs – sinon le seul – à avoir tenté d’articuler la théorie du narcissisme avec celle de la dernière théorie des pulsions. Alors que le narcissisme n’est généralement envisagé que sous ses aspects positifs, par lesquels on le rattache aux pulsions sexuelles de vie, il montre la nécessité de postuler l’existence d’un narcissisme de mort, qu’il appelle le narcissisme négatif. À la différence du premier, qui vise l’accomplissement de l’unité du Moi, le second tend au contraire à son abolition dans l’aspiration au zéro.
Cette théorie du narcissisme est complétée par l’exposition d’un certain nombre de  » formes narcissiques  » qui sont autant de configurations observées dans la pratique. Enfin, un travail sur le Moi souligne la duplicité qui sous-tend sa structure dans la contradiction entre se savoir mortel et se croire immortel. Tout porte à conclure à Narcisse Janus. »
et le « succès de ce terme » en français fut renforcé par:
La Culture du Narcissisme : la vie américaine à un âge de déclin des espérances est un livre écrit par l’historien américain Christopher Lasch (1932–1994). Sa première parution date de 1979. L’ouvrage explore les racines et les ramifications d’une normalisation de la pathologie narcissique dans la culture américaine du xxe siècle en se basant sur des analyses à la fois psychologiques, culturelles, artistiques et historiques.

La première traduction française du livre date de 1981, dans une collection dirigée par Emmanuel Todd et Georges Liébert sous le titre Le Complexe de Narcisse1. La préface à l’édition française de 2006 est signée du philosophe français Jean-Claude Michéa2.

puck dit: à

Jazzi, tu peux stp m’expliquer cette phrase :

« le héros apparait comme un antéhitler à la manière du diable antéchrist, m’a fait penser à la passion du Christ, bien sûr, mais aussi à celle de Jeanne d’Arc »

quel rapport entre ce type notre pucelle d’Orléans ?

et alii dit: à

un bout de biographie de C.Lasch sur france cult:
« Christopher Lasch est le reflet des tensions qui ont traversé le XXe siècle aux États-Unis, principalement depuis 1945. Fils de militants radicaux et partisans d’un « socialisme authentiquement démocratique », il étudie la théologie à Harvard et se lance dans un inventaire du « rationalisme optimiste » de ses parents. C’est à partir des années 1970 qu’il commence l’écriture de ses ouvrages majeurs. Après une enquête de grande ampleur sur la famille, il débute un cycle de trois essais sur la personnalité narcissique, emblématique du capitalisme contemporain : La culture du narcissisme (1979), Le seul et vrai paradis (1991) et La révolte des élites (1994).
sauf erreur de mémoire, je crois que ce topo sur « le narcissisme » a été écrit avec sa fille

renato dit: à

et al., lecteur de The Heresy of Self-Love: A Study of Subversive Individualism —Paul Zweig—, je suis plutôt en clair relativement à ma situation, il faut dire aussi que 73 ans d’âge sa aide.

puck dit: à

« Jeanne a permis la restauration de l’Etat avec le sacre de Reims, ce qui n’est pas mal. »

ah bon ? on parle bien de la même grosse mascarade de sacre de Reims de Charles VII auquel personne n’a voulu assister ?

qu’importe il faut choisir entre ce roi et l’autre pucelle ! on ne peut pas défendre les deux, c’est juste pas possible, il faut faire un choix parce qu’entre les 2 y’a forcément un couillon. et si le couillon c’est pas Jeanne c’est forcément l’autre.

Janssen J-J dit: à

@ J’ai peut-être eu tort de refuser quand tu t’es présenté à quatre pattes…

Anéfé… Apparemment, ce salopard vous l’a jamais pardonné, vu les cris du goret qu’il émet aujourd’hui…, abrité derrière sa soeur et ses 3 fistons, dont il nous dressa jadis des portraits éloquents à pkrl)… – Tous ces gens qui viennent de s’apercevoir qu’ils furent violés dans leurs enfances… C’est à la mode, et bon moi aussi, j’ai été, tant qu’à faire !… Et venez me dire le contraire, hein ? Vous allerez pas me faire taire pour autant. Ras le bol de ce terrorisme soft destiné à tout vouloir museler, y compris les moindres fantasmes littéraires les plus anodins. Mais jusqu’où va-t-on aller ?
____
Faut dire que je peux très bien vous comprendre, jzmn, le tableau devait pas être bien ragoutant avec ce porc de Jicé, l’anus béant de merde et la mantule pourrave, comme son âme damnée !

(NB / je précise à Jicé et MSM que je ne fais là qu’entrer dans vos fantasmes projectifs. Ne venez pas les mélangez avec le réel, comme vous savez si bien faire, vertueurs & vertueuses de la fachosphère infiltrés chez passoul pour y engrainer la terreur !… Pauvres taches anonymes !… Délatez, délatez, en restera bin tjs qq chose quand vindra vot’4e reich attendu…
Bàv, en attendant, hein !…

puck dit: à

ou alors si on faite l’apologie, l’éloge, voire la béatification de Jeanne d’Arc (chose assez récente il me semble) il faut reconnaitre que ce sacre de Reims a consacré un sacré con.

et du con si l’on considère que ce roi était con on ne peut que regretter que ce ne fut pas l’autre Henri qui soit roi et sacrée, ce qui aurait changé l’histoire de France, après on peut dire en mieux ou en moins bien (pour ç’aurait été en mieux parce que j’aime bien les Beatles), mais on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre et se défiler en permanence devant nos responsabilité face à notre histoire !

JiCé..... dit: à

« Tout ça parce que j’ai enculé tes fils, JiCé ! »

Je ne risque pas d’enculer les tiens, vieil impuissant stérile ! Fais attention, désormais ! Fais attention… je ne plaisante pas.

JiCé..... dit: à

MESSAGE PERSONNEL

Cher Pierre Assouline,
La liberté d’expression est un droit démocratique, cependant, si l’immonde cannois continue à promouvoir la pédopornographie criminelle, il y aura de ma part recours aux tribunaux.

On ne harcelle pas les familles insulaires en vain.

puck dit: à

et si ça se trouve, et là je ne veux bien sûr pas faire de politique fiction, si ça n’avait pas été ce Charlot qui fut roi, mais l’autre, peut-être que 5 siècles plus tard la France aurait eu des groupes de pop rock moins branquignoles que Téléphone ou Indochine !

et alii dit: à

Bloom, jeune, j’ai entendu dire d’une femme (ma voisine et quasi « copine » (nous étions adultes) qu’elle était « racée »; je trouvais qu’elle était assz belle femme, on pourrait dire « typée » mais au juste?
ELLE était française de père chrétien portugais et de mère juive hongroise ; elle aurait pu « faire gitane » par son style , elle était grande , portait les cheveux très courts, avait beaucoup d’allant et d’amants; elle n’était pas ou plus heureuse depuis qu’elle était veuve de son dernier mari mort d’une tumeur au cerveau, elle avait eu des accidents de voiture (d’où broches au cerveau) un problème d’yeux , et souffrait de « déprim » dont ses amours d’occasion – hommes politiques connus!-ne la consolaient pas; sa mère, violoniste, était morte pendant la guerre passée en France où elles avaient été cachées ensemble, la famille de son père refusait de la recevoir en la laissant devant la porte dehors, elle et son fils (qui jouait avec e mien) et elle en souffrait beaucoup; son père lui avait dit qu’il aurait dû la laisser mourir avec sa mère, mais elle s’occupa des vieux jours de ce père;

JiCé..... dit: à

Ta gueule, connasse de Gigi la Visqueuse !

Ferme ton clapet mal rincé…tu causes sur un blog de prestige à des gens qui te sont supérieur.

Janssen J-J dit: à

@ des gens qui te sont supérieur. (sans en avoir l’S)…. Et surtout qui jouent aux parfaits imbéciles, en proférant ; « je ne plaisante pas », « on ne harcelle (2 ailes) pas les familles insulaires en vin (en vinasse) ». « il y aura de ma part recours aux tribunaux ».
Oulà, ça devient sérieux… ON A TLèS TLèS PEUR DU TARTARIN-TATIN-TARIN, TLèS.
ON EST COMME TERRORISMéS… Wouarfl !

et alii dit: à

je dis quasi copine mais nous ne nous sommes jamais appelées par nos prénoms; toujours Madame * , et Madame *, même quand je lui portais à dîner ou que le la descendais au marché dans ma voiture (une 2cv vert pomme ,très stylée!) j’ai su qu’on nous prêtait des
relations « particulières », mais on s’en moquait!

racontpatavi dit: à

tu causes sur un blog de prestige à des gens qui te sont supérieur.
même quand je lui portais à dîner ou que le la descendais au marché dans ma voiture (une 2cv vert pomme ,très stylée!) j’ai su qu’on nous prêtait des
relations « particulières », mais on s’en moquait!

Janssen J-J dit: à

@ Je ne risque pas d’enculer les tiens, vieil impuissant stérile !

Oulà Passoul, le Jicé, l’a propagée, la pédopornagoraphobie criminelle…
Et la RDL fait rin ???? Le vire pas dans les autres îles, je sais pas moi, Elbe, Aix, Ste Hélène ? z’en peuvent pu à Porc Gros-Querolle, des êtres > de race porcine, la honte !…

Alexia Neuhoff dit: à

Allons, allons, Janssen, vous vous émouvez un brin à l’excès ! C’est plutôt croquignolesque à l’heure où l’on anniversaire Baudelaire (assez peu en vérité, tiens tiens !) de voir ressurgir des Pinard de fond de cuve et les mêmes blâmes : pudeur bafouée, peintures lascives, outrage à la morale, aux bonnes mœurs, obscénité, etc. bref, des mêmes rengaines de second Empire (des sens ?).

JiCé..... dit: à

Alexia,
Ne jamais tenter le lâcher prise, quand on tient un voyou, un criminel de cette dimension. Ce texte immonde banalise un crime pédophile…

Ne pas pardonner les crapules, violeurs d’enfantelets !

Alexia Neuhoff dit: à

et alii dit:
« elle avait eu des accidents de voiture (d’où broches au cerveau) » …

C’est certes moins décoratif qu’au revers d’une veste de tailleur mais plus efficace pour décourager les voleurs à la tire.

puck dit: à

D. tu vois que ça sert de te la péter avec tes histoires de spin des muons !

Pas besoin de tes muons, ici tout le monde connait le spin baudelairien ne sert de courir…

puck dit: à

JiCé calme-toi nom d’une pipe ! tout le monde sait que le blogapassou c’est un repère de vieux voyous.

puck dit: à

Bloom, jeune, j’ai entendu dire d’une femme (ma voisine et quasi « copine » (nous étions adultes) qu’elle était « racée »; je trouvais qu’elle était assz belle femme, on pourrait dire « typée » mais au juste?
ELLE était française de père chrétien portugais et de mère juive hongroise
 »

non on dit pas « typée » mais bien « racée », d’autant que ce croisement est bien connu pour produire de belles races qui remportent tous les concours.

et alii dit: à

c’est une femme qui avait travaillé dans la déco et avec des antiquaires; elle avait été sportive ,baskett, et avait connu,et connaissait encore des artistes célèbres dont GEN PAUL,dont elle me parla;

puck dit: à

oupss c’est une femme ? désolé je pensais que vous parliez des épagneuls.

puck dit: à

comme Jazzi qui voit un lien entre le héros du film de Malick et Jeanne d’Arc parce qu’il était plongé dans ses livres.

on se dit heureusement qu’il écrivait pas un livre sur Buster Keaton.

renato dit: à

Souvenir d’un bon moment avec Charles Baudelaire, une micro-histoire — chronologie baudelairienne, par Raymond P. Poggenburg éditions José Corti.

et alii dit: à

comme je regarde un peu la toile sur Gen Paul, je découvre:
Le Vigan s’investit à plein dans ce rôle. On raconte qu’il se fit arracher quelques dents pour que ses joues soient plus creusées. Si sa prestation est intense, se rapprochant par l’expressivité de la Jeanne d’Arc de Falconetti, le rôle le marquera durablement. Jean Tulard écrira après la mort de l’acteur : « Il ne s’est jamais remis d’avoir incarné Jésus dans le film Golgotha de Duvivier ».

et alii dit: à

Céline sur le Vigan:
Céline, lui, a une piètre idée de l’homme mais lui reconnaît du génie comme acteur : « Donnez lui un cheval et une armure et il vous fait Jeanne d’Arc mieux qu’elle! »

et alii dit: à

délation?
Le traducteur allemand de l’ignoble pamphlet « Bagatelles pour un massacre » et agent du Service de Renseignement Arthur Pfannstiel avec qui Céline et Le Vigan allaient allègrement au bordel, confie à l’écrivain que l’acteur l’aurait dénoncé comme défaitiste aux Allemands!

Marie Sasseur dit: à

Petitix, tout à fait. Mais on ne se souvient plus de la même chose.
Moi par exemple je me souviens parfaitement du mari de Lavande , et de la muse en garde le jour où elle a cri bon de donner son identité.

Et pour une pointure comme vous, enculeur de mouche de première, une vieille instit comme les autres, un troll comme on en voit trop, jamais sur le sujet du billet, on a lu vos commentaires,
faire parler les absents, ça peut dédouane de parler en votre nom.

Pour le reste des scénarios de pedocriminel, ou ayant des  » fantasmes », où le bourreau, pervers narcissique, toujours l’air bon enfant », -tu m’étonnes, a 70 balais il tente- , essaie de se faire passer pour une victime, on a a plein les tiroirs.

Alors vos excuses à deux balles, vous irez les présenter à d’autres. Ca fait un moment que j’attendais que votre « ami » donne la pleine mesure de ses agissements.

C’est fait.

Marie Sasseur dit: à

de la mise en garde le jour où elle a cru bon de donner son identité.

Ce que c’est de poster, inconfortable.

JiCé..... dit: à

« JiCé calme-toi nom d’une pipe ! tout le monde sait que le blogapassou c’est un repère de vieux voyous. »

Mon ami, on insulte pas une famille honorable comme la mienne, collabos, mafieux, rebelles incompétents, sans risque : je m’attends au pire !

Je ne mettrai plus les pieds dans ce cloaque, cluster de turpitudes criminelles encourageant la pédocriminalité !

et alii dit: à

UN PAPIER!
Herr Offizier, je suis un citoyen étranger», a-t-il déclaré. C’était sa dernière chance. « J’ai ceci. »

Lichtenstern, 37 ans, a produit une feuille de papier intitulée «République du Paraguay», publiée à Berne, en Suisse, par le consulat du pays d’Amérique latine. De tels documents avaient paru en Hollande en 1943, introduits clandestinement dans le pays par des organisations de résistance de la Suisse neutre. Ils coûtent une fortune à obtenir. Lichtenstern n’était jamais allé en Amérique latine, ne parlait pas espagnol et ne savait probablement pas où se trouvait le Paraguay.

Passeport familial Lichtenstern
Passeport familial Lichtenstern AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DE HEIDI FISHMAN

De manière inattendue, l’Allemand a pris le document et a disparu. Il est apparu à nouveau: «Où est le« Paraguayen »?» il cria. Bientôt, Lichtenstern fut retiré du transport et retrouva sa famille, tenant un petit papier à la main: «Ausgeschieden 3911 412-XXIV / 7 Lichtenstern Heinz 1907-4-
https://www.tabletmag.com/sections/news/articles/the-forger-from-berne-jakub-kumoch

et alii dit: à

même lien:
Mais les notes et documents personnels de Rokicki ont survécu et n’ont laissé aucun doute – l’écriture sur des milliers de faux documents paraguayens était la sienne. En tout, il semble avoir falsifié des documents pour entre 4 000 et 5 000 Juifs, faisant de lui l’un des plus grands sauveteurs individuels de l’Holocauste. Nous n’avons découvert son rôle dans les falsifications qu’à la fin de 2017, grâce à la lettre de Fishman. Début 2018, j’ai annoncé lors d’une conférence de presse à Paris ce que la police suisse n’avait spéculé que dans les années 1940: Konstanty Rokicki était le «faussaire bernois».

En fait, Rokicki n’était que la pointe de l’iceberg, une plume unique servant un énorme et incroyable plan polonais et juif pour sauver les Juifs de l’Holocauste. Rokicki a fait ce qu’il pouvait, remplissant les documents un par un et tirant parti de ses pouvoirs consulaires, tandis que d’autres faisaient ce qu’ils pouvaient. Et plus nous

et alii dit: à

Des passeports ont également été forgés pour Lelio Valobra et Enrico Luzzato, sauveteurs juifs de l’Holocauste d’Italie, ainsi que pour Fanny Schwab et d’autres dirigeants de l’Œuvre de secours aux enfants française. Frumka Płotnicka et les frères Kożuch ont décidé de ne pas se sauver avec leurs papiers, mais sont morts dans le soulèvement de courte durée dans le ghetto de Będzin. Yitzchak Zuckermann, Cywia Lubetkin et Tosia Altmann, combattants de l’Organisation juive de combat en Pologne, n’ont probablement jamais appris l’existence de leurs documents.

Au départ, les diplomates polonais impliqués dans le projet pensaient que les Juifs porteurs de passeports étrangers seraient épargnés et internés au lieu d’être assassinés. Mais quand, en 1944, il était clair que les nazis n’honoraient pas toujours les documents, Ładoś soutint alors Vaad Hatzalah dans ses tentatives de soudoyer Heinrich Himmler et d’obtenir la libération des 300 000 juifs encore vivants dans le Reich. Nous avons trouvé plusieurs câbles
même lien

christiane dit: à

Merci, Jazzi, pour l’histoire de Franz Jägerstätter.
Reste la façon d’en faire un film avec le talent de Terrence Malick. J’espère voir cela un jour sur une des chaînes cinéma…

christiane dit: à

C’est un dimanche qui s’étire dans le calme d’échanges policés. Eau dormante…

x dit: à

Bloom, en effet : flagrant délit d’inattention de ma part.

MS : J’ai surtout horreur des meutes et de ceux qui ne doutent jamais de leur capacité de juger, en toute finesse bien entendu.

Janssen J-J dit: à

mais dites moi alexia, vous vous dévergonder : émouvez un brin à l’excès ! Pinard de fond de cuve ! rengaines de second Empire (des sens ?)!
Vous allez faire fuir l’enfençon, des fois qu’il mettrait sa menace à exé-con-cussion, et qu’il aille se consoler avec SMS en l’acculant (?) par derrière… le se’ait dommage avec tous les traumatiss’ qu’ils ont eus et commis en tant que pédagogues (péda quoi ?) : « décidément, elle et moi, on ne mettra plus les pieds dans ce cloaque, cluster de turpitudes criminelles encourageant la pédocriminalité ! » (-> librement adapté de Bodo-de-l’Air, le slip de Paris) 🙂
—-
@ Ch., 11 avril 21 : un dimanche bin ennuyant, se passe rin du tout sur la chaîne à passoul… Faudrait un nouveau post à traverser, non ?

puck dit: à

JiCé ne pars pas !!! JC ne m’abandonne pas avec ces fous !
entre les pédocriminels, les paranos, les obsédés des épîtres de Saint Paul, les obsédés de Flaubert, ceux qui jurent sur l’honneur que Merlin était breton, les Pétomanes, les Ordures Morales Staliniennes et les autres je vais devenir quoi moi sans toi ?

puck dit: à

« Eau dormante… »

fo s’méphié de lôkidor qui dirè dirfilou une coup de champalamin.

Janssen J-J dit: à

Découverte d’un nouvel écrivain extraordinaire d’origine non homo ni pédo : benoit D. – Ah bon, tu le connaissais pas ? – Moi, si…, un peu, mais depuis ses vaches, comme MC, j’avais laissé tomber cette bouse… On nous dit maintenant qu’il s’occuperait des opérettes de Pierre Boulez. Ce s’rait pas n° 57, par hasard ?…
NB -> A-t-on de meilleures nouvelles de Ferdine et La Vigue, au fait ?

MC dit: à

Assez comique ce D là malgré une production inégale.Je pense que Requiem et la Cité ont des chances de rester. Pas lu le dernier opus. Me revient que ces Vaches sont interdites de Reimpression par leur auteur dans leur version primitive.

Marie Sasseur dit: à

Petitix elle choisit ses meutes, ah bah oui, son langage structure, la sienne est celle du corporatisme des vieux chameaux de cour d’école, donneuses de leçons.

Je viens commenter sur le blog de Pierre Assouline, pas pour bavasser avec des des vieux incultes boursouflés de suffisance, dont le miserable quotidien sur ce blog, ne présente plus aucun intérêt.
Passou, pour lequel je n’ai pas spécialement de familiarité au point de l’interpeller  » le taulier », comme se l’est encore permis pas plus tard qu’hier, une vieille folle, a la grossièreté inégalée.

Alors non, je ne me laisserai pas interpellée en permanence sur ce blog a tort et travers, et fortiori par un vieux dégueulasse, pervers sexuel.

Ou alors ce ne doit pas être en vain. Comme on vient de le voir

Et je n’ai eu besoin de personne ici pour montrer ce qu’il y avait à comprendre.

Marie Sasseur dit: à

En outre petitix se pique de traduction en anglais , comme bloom non ?
On va dire que deepl est plus sûr que ce genre de grandes gueules.

et alii dit: à

JE CROIS QUE Claro dit « le proprio »
j’aimais bien « notre hôte » de Clopine

christiane dit: à

Puck dit : « d’où parlons-nous de Dieu et le disons ?» en voilà une question qu’elle est bonne.
vous avez lu ce petit livre (en nb de pages) «la Maison des Autres» d’un type qui s’appelle Silvio d’Arzo (ce devait pas être son vrai nom ?)
ça se passe dans un petit village pauvre de Lombardie, une vieille femme au bout du rouleau qui veut mettre fin à ses jours pour mettre un terme à ses souffrances. Dans ce village il y a un jeune qui vient d’arriver, et il va se retrouver face à ce dilemme : aider cette vieille femme ou obéir à son dogme. et là il se pose pas la question de savoir d’où lui parle, mais d’où Dieu parle et qu’est-ce qu’il veut ? de quel droit un Dieu n’a rien fait pour rendre plus vivable la vie de cette femme viendrait encore lui pourrir la vie jusqu’à sa dernière heure ? est-ce bien ce Dieu que veulent les hommes ? si vous ne l’avez jamais lu il faut absolument le lire c’est un petit chef d’œuvre. »

Voilà, Puck, c’est fait. vrai que c’est une merveille d’écriture et de suspense, ce récit Casa d’altri (Maison des autres).
Silvio D’Arzo ? c’est un pseudo. Il s’appelait Ezio Comparoni (le nom de sa mère, le père était inconnu).
1920/1952. Il est mort jeune… Garçon pauvre, intelligent, il sauta des classes, eut sa licence. Fit la guerre. Déserta. Puis enseignant. Petit salaire. Il aimait lire : Stevenson, Kipling, Hemingway, Maupassant. Publia quelques recueils. de récits et poèmes.
Et ce livre inouï, tourmenté Casa d’altri.
Je l’ai lu cet après midi. 54 pages. (Verdier poche). Traduit de l’italien par Bernard Simeone et Philippe Renard. Magnifique traduction. Simeone, ça ne m’étonne pas. Poésie plus que prose. Il semble qu’il y ait eu plusieurs versions du récit publiées après la mort de Silvio D’Arzo. Je ne connais que celle-là. Quelle beauté âpre… Ce récit est paru d’abord dans les cahiers d’une revue, « Botteghe oscure ».
Il y a même eu un film avec Michel Simon et Sylvie (que je vois tout à fait dans ces rôles)
Lui est vieux, « un visage de Falstaff », pas jeune, soixante ans sonnés. Le jeune c’est celui qui arrive en soutane noire, le nouveau curé de Braino. Il lui pose une question idiote. Le vieux prêtre répond : « Ce qu’ils font ici ? Eh bien, ils vivent, voilà. Ils vivent et c’est tout, il me semble. Et après, il meurent. Oui. ici, il n’arrive rien de rien. Sauf qu’il neige et qu’il pleut. Il neige, il pleut et rien d’autre. Et à Braino non plus, vous verrez. »
Le jeune curé n’a pas dû être ravi de cette réponse… Enfin, le vieux avait rempli deux verres de gnole.
Et le vieux se raconte à lui-même : « Ce fut un soir. A la fin octobre »…
Elle, oui, pauvre, vieille, s’usant à laver linge et boyaux dans l’eau glacé.
Elle, qui tournicote autour du vieux curé avec une question qu’elle veut et ne veut pas lui poser, tant elle se méfie de l’église et des curés. Il y a beaucoup de silence entre ces deux-là.
Et puis les montagnes et les ravines qui deviennent le soir, « d’une couleur vieille rouille, puis violettes », les bêtes, les sonnailles des clarines, les habitants peu nombreux qui traversent furtivement « la petite place empierrée, les rues caillouteuses ». Les saisons, les morts que « les femmes cousent dans les suaires ». Les châtaignes. La terre est dure. Le village perché, inaccessible en voiture, même à cheval quand les pluies détrempent le chemin. La nuit tombe vite. La lune brille l’hiver comme si on l’avait plongée dans l’étang.
Elle, Zelinda, elle vit à l’écart dans sa petite maison avec sa chèvre. Et tous les jours de cette trop longue vie, elle enchaine marches avec sa brouette, lessives, solitude.
Comment il réagit à sa question, tout à la fin du récit ? « Aucun mot. Aucun. Et puis des mots et encore des mots, des recommandations, des conseils ». Pas un seul mot venu vraiment de lui.
Avant de lui fermer la porte au nez elle dit : « Voilà. Je savais que vous feriez comme ça. Je l’ai toujours su. Alors pourquoi vous avez voulu le savoir ? et maintenant voilà, vous restez là comme ça. »

Et il marmonne sur le chemin du retour : « Mais dites-moi, que pouvais-je faire d’autre ? »
Il la guette de loin pendant trois mois.
« Elle était encore là. Il sait qu’ils ne parleront plus jamais ».
Il dit : « je n’éprouvais même pas de douleur, ni de remords, de mélancolie ou quoi que ce soit de ce genre. Je sentais seulement en moi un grand vide comme si désormais plus rien n’avait pu m’arriver. Rien jusqu’à la fin des siècles. »

Alors, Puck, Dieu dans tout ça ? Il n’est pas là. Il n’y a que cet homme triste de ne pas avoir su dire à la vieille Zelinda une parole d’amour.
« Tout ça est plutôt monotone, non ? » (dernière phrase du récit.

christiane dit: à

JJJ,
« @ Ch., 11 avril 21 : un dimanche bin ennuyant, se passe rin du tout sur la chaîne à passoul… Faudrait un nouveau post à traverser, non ? »

J’ai lu et c’était magnifique. Que Passou prenne son temps. Mon « Taulier » sait toujours m’émerveiller. C’est le boss !

christiane dit: à

x dit : « Mais que celle, MS, qui y a largement contribué (affaire Lavande, vous vous souvenez ?) vienne le déplorer, c’est gonflé. Comme tout le personnage. »

Oui, je me souviens du commentaire de MS vulgaire, atroce de méchanceté.
Lavande a décidé ce jour-là qu’elle ne reviendrait pas sur ce blog tant que l’horrible MS y sévirait. Elle a tenu parole. Elle me manque beaucoup. J’aimais sa passion théâtre, ses lectures, sa générosité, sa distinction naturelle.

Bloom dit: à

Alors qu’il balance à longueur de blog ses détritus fascistoido-beaufo-racistes, Campa Leroidec s’offusque subito des provocs pondéreuses de ce queutard patenté d’Annibal-on-est-mal (G. Manset)…
C’est l’hôpital qui se fiche de l’APHP!

Franchement, ne pas savoir que Terry Gilliam est le seul ricain des Python est la preuve qu’il n’est qu’un abime d’inconnaissance et de vulgarité crasse.

renato dit: à

Je ne sais pas s’il est traduit : Casa d’altri de Silvio D’Arzo était pour Montale le récit parfait.

Jazzi dit: à

« Pourquoi donc ce soutient tardif, d’après vous ? »

Aucune idée, Brinqueballe. Me suis pas posé la question.
Scemama fait un travail sérieux, constant sur les expos en France, pour un public semble t-il très confidentiel. Il est le dernier tenant d’une des Républiques de la Culture. Ici, il parle d’un livre et montre que les faiseurs d’opinion fonctionnent le plus souvent en circuit fermé…

Janssen J-J dit: à

@ Ch…, J’ai quand poursuivi DIADORIM, ce vieux roman brésilien monstrueux et inoui (de 1954)…J’en suis à la page 705 sur 918… Bientôt, j’en remercierai Claudio B. – Mais ce soir, je pense à son pays, et à la gestion catastrophique de l’épidémie… Et j’enrage…
Bonne soirée, notre « taulier » est amical, et passoul le sait, il aime cette familiarité, depuis le temps…, n’en déplaise à la terroriste vertueuse qui nous fait encore ses minauderies… -> Le boss, non, le proprio, non, notre hôte, encore moinss… La taulier, c’est bien… Yaka dire : « notre bon taulier »… Hein, Ch. ? Bàv, Bàlui,

{NB : parait que demain, j’ai le droit de me faire vacciner, ça tombe bien, je préfère l’astra-zénical, et y’en a ! Surtout, ne vous découvrez-vous pas d’un fil]…

MC dit: à

Il serait peut être temps de rappeler quelques vérités bien senties: x est dans l’ argument, la nuance et possède avec d’autres ici que je ne nommerai pas une souplesse d’esprit qui vous fait cruellement défaut, MS.Elle est dans l’ argument , la nuance, vous êtes dans l’ invective et la rigidité. «  Tout étant sur le blog » il y a certes une probabilité statistique pour que vous vous soyez montré polie envers d’autres gens que ´Pierre Assouline, mais nous n’y comptons pas trop. Votre fascination pour les grandeurs d’établissement de ce monde-ci va de pair avec une pauvreté culturelle dont vous nous avez donné malgré vous de bien réjouissants exemples, Je serais vous, je ne me frotterais pas trop aux gens qui sont l’ âme de ce blog ils vous valent bien et de loin. L Opération le Tellier ayant pitoyablement échoué avec son côté « Mais en comprend-t – on bien comme moi la finesse? Et pensiez vous Monsieur y mettre tant d’esprit? »vous trouverez autre chose dans le domaine de compétence qui est le votre, c’est à dire l’insulte gratuite. Votre raison d’être dans cette Arche n ´est pas d’y remplacer l’ âne, animal plus respectable que vous elle est de cracher sur tout ce qui pense un peu, ce en quoi vous réussissez fort bien, mais ce pour quoi vous n’ êtes ici ni crainte,ni jalousée, simplement méprisée.

poussière dit: à

drôle d’habitude de venir se frotter à ceux qu’on déteste plusieurs fois par jour, le champ des possibles permet pourtant tellement plus !

puck dit: à

MC chapeau ! finesse d’esprit mêlée à l’humour, du grand art comme d’hab !

puck dit: à

Je ne sais pas s’il est traduit : Casa d’altri de Silvio D’Arzo était pour Montale le récit parfait.
 »

ben oui qu’il est traduit puisque j’en conseillais la lecture à Christiane, chez Verdier je crois.

Marie Sasseur dit: à

Eh bien entre le courtaud, la tête toujours plus près du trottoir, un analphabète que j’ai mouché plusieurs reprises mais telle une chienlit il croaaa, petitix toujours dans les devoirs maison genre quizz, la vieille cinglée qui aura fait battre des montagnes, toujours plus obscène dans ses tentatives d’intrusion et que toutes ses proies ou presque ont fui, sauf une, hélas,
Je dis stop.Ce fan club c’est de la merde.

Terry Gilliam est anglo americain.

Jazzi dit: à

Et Christiane vient d’en faire un superbe compte-rendu.

B dit: à

Poussière, le confinement impose des limites qui restreignent le choix des lieux où la société se joue. Et quand on aime chercher des noises, le blog est tout indiqué, aucun risque, ça doit défouler, agir comme le trop plein d’un lavabo. A ce propos, le confinement, il nous reste à souhaiter que nous ne connaissions pas le même sort que les chinois qui paraît-il émettent des doutes quand à l’efficacité de leur vaccin. Il ne manquerait plus que ça pour détériorer un peu plus les rapports dits sociaux.

christiane dit: à

Merci, Jazzi.

puck dit: à

« Alors, Puck, Dieu dans tout ça ? Il n’est pas là. Il n’y a que cet homme triste de ne pas avoir su dire à la vieille Zelinda une parole d’amour. »

content si ça vous a plu. cette phrase c’est un bon résumé : Dieu n’est pas là parce que ce curé n’a su (ou plutôt pu ?) dire….

Cette phrase on peut (ou il faut) la prendre dans l’autre sens : le fait qu’il n’ait pas pu dire ces paroles fait que Dieu n’est pas là.

l’absence de Dieu est la conséquence de l’impuissance de cet homme et non pas la cause ou l’origine de cette impuissance.

ce n’est pas Dieu qui aurait pu l’aider à trouver ces paroles, c’est le fait de les trouver qui aurait fait apparaitre Dieu, parce que Dieu est toujours là, Dieu ou quel que soit le nom qu’on lui donne, d’où cette « sécularité » du christianisme, d’une religion où Dieu n’est jamais un préalable.

B dit: à

Dieu n’existe pas sans les hommes, c’est à eux de le faire exister.

B dit: à

Personne n’a pensé à répondre à la question posée ce matin, laquelle de ces deux jeunes femmes aurait la préférence d’un don Juan, d’un Casanova, d’un dragueur de supermarché?

puck dit: à

désolé de revenir à Paul, mais exactement ce qu’il dit dans ses lettres. Dans le judaïsme il y a des lois, des tonnes de règles et de lois auxquelles il faut se soumettre. Dans ce christianisme originel il n’y a rien, l’homme est totalement libre, la parole du Christ faut pas sortir de St Cyr pour la comprendre, sauf qu’on le voit chez ce curé il est pris entre 2 feux, d’un côté un dogme, mais vient de l’église a dû pondre ses propres lois pour exercer son pouvoir, et de l’autre cette parole du Christ qui lui dit le contraire, sauf que cette parole n’est pas un ordre, elle n’es pas un loi, cette parole du Christ n’est qu’un horizon, un « objectif », sauf que ce curé il est libre de choisir, et la parole du Christ est fondée elle-même sur cette liberté, sur ce libre arbitre, à partir de là ce n’est plus Dieu qui a les cartes en main, mais ce sont les hommes, c’est ce curé qui a les cartes en main et il est libre d’en faire ce qu’il veut, ou ce qu’il peut, sauf qu’il ne peut pas, et comme il ne peut pas, comme vous le dites Christiane : Dieu n’est pas là !

puck dit: à

et quand on a compris ça on a compris la violence de Paul vis à vis de Pierre dans l’affaire d’Antioche, et voilà ! Pierre il lui ressort la Torah et du coup l’autre il pète un boulon parce que ce n’est pas dans son programme et c’est juste la preuve que Pierre n’a absolument rien compris, et c’est pour ça qu’il nous pète un câble.

rose dit: à

Elle a tenu parole. Elle me manque beaucoup. J’aimais sa passion théâtre, ses lectures, sa générosité, sa distinction naturelle.

Sa couture, ses créations, le grand manteau jaune moutarde, son enthousiasme, sa rigueur morale. Son dévouement envers ses élèves à la veille d’un examen, le concert avec son mari à l’issue de secours de l’arrière d’une salle et les musicos le hissant sur un coin de la scène.
Lavande.
L’a du nous oublier.
Et sa terrasse fleurie avec les climatiseurs.
Et sa fille qui, revenant de Bali, avait trouvé du taf dans une compagnie aérienne, polyglotte qu’elle est.

rose dit: à

B
Vous avez eu une réponse « trop jeunes »

B dit: à

Puck, pour ne pas alourdir le poids de ma dette envers la culture et bien qu’Einstein ait pensé, même lui! que Dieu n’avait pas lancé des dés au hasard, je m’en tiens au petit énoncé ci dessus. Nombre de scientifiques et pas des moindres avaient la foi, ça laisse songeur et comme nous sommes assez loin de résoudre l’énigme, le mystère et je pense que c’est une bonne recette qui hélas n’obtient pas une adhésion majoritaire. Sans coter que les textes quand ils sont étudiés et connus peuvent être détournés afin d’en faire ce que l’on sait.

rose dit: à

mais ce pour quoi vous n’ êtes ici ni crainte,ni jalousée, simplement méprisée.

Non.
Et l’avoir traitée de catin ce matin c’était parfaitement injuste.

puck dit: à

B, J. Taubes disait un truc marrant : la théologie ça devient pertinent quand ce ne sont pas les religieux qui la font.

christiane dit: à

Puck, vu la tonalité du récit, je crois plutôt que ce vieux curé ne s’attendait pas à cette question, qu’il était démuni et qu’il a parlé en disant n’importe quoi. Il ne paraît pas être un curé très actif, épris de dogme. Il est fatigué, dépressif et s’ennuie dans ce village à moitié désert. Il est aussi démuni que vous ou moi si cette question nous était adressée. Que répondre à une vieille dame solitaire qui veut écourter sa vie de misère ? Si ce n’est lui manifester de l’affection mais il l’a connait peu. il est plus intrigué par la lettre qu’elle lui avait écrite puis reprise. Que contenait cette lettre ? Est ma lettre dit-il. Elle est à moi. Je la veux. Il est d’abord prostré et silencieux. On ne sait pas ce qu’il lui dit quand il ne peut plus arrêter de parler tant il est angoissé.
Mais merci mille fois pour ce conseil de lecture. C’est une belle surprise.
Mais Dieu est absent de ce livre. Juste une religion poussiéreuses et inutile, un rite pour les enterrements.

christiane dit: à

C’est ma lettre dit-il

puck dit: à

B. sinon je pense que ces histoires d’énigme et de mystère c’est tout du flan, la trinité, l’incarnation, la résurrection, la rédemption, même la parousie, le père le fils et le saint esprit etc etc etc… c’est tout de l’enfumage, un enfumage de grand envergure.

si on fait lire les Evangiles à gamin de 6 ans il comprend tout, c’est hyper simple, ensuite il y a des esprits plus ou moins tordus qui, pour se la péter, ont voulu compliquer des trucs qui a au départ sont simples.

dans l’histoire qu’a lu Christiane le problème est simple, et ce curé la sainte trinité il n’en a rien à cirer pour prendre sa décision.

christiane dit: à

Puck, vous inventez ce livre que vous semblez avoir oublié
Vous le prenez pour un curé jeune luttant entre son dogme et son coeur. C’est un vieux curé déprimé et fatigué qui est juste intrigué par le comportement de cette vieille femme sans ressentir la moindre compassion pour elle. Et qui semble tellement loin de la religion et des gens. Voir comment il accueille le jeune curé !

christiane dit: à

Puck, vous dites : « Dans l’histoire qu’a lu Christiane le problème est simple, et ce curé la sainte trinité il n’en a rien à cirer pour prendre sa décision. »
Mais il ne prend aucune décision. S’en va dans insister.

christiane dit: à

sans insister

B dit: à

Compter. Les religions polytheistes présentent cet avantage sur les autres de posséder une divinité guerrière à laquelle, par choix, sont déposées des offrandes, auprès desquelles des voeux sont formulés. Le christianisme , l’Islam, le Bouddhisme enseignent amour de l’autre. Nous ne possedons que cela pour vaincre les forces du mal. Au point où nous en sommes un peu partout on peut voir que le mal engendre le mal, qu’au mal est opposé le mal à toutes les échelles le plus souvent. Nous n’en sommes pas à rendre l’autre joue.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Kali

puck dit: à

Christiane, oui désolé, c’est effectivement le vieux, mais ça ne change rien : le problème est le même : Dieu n’est pas là parce qu’il est incapable de le faire exister. Donc ce n’est pas Dieu qui dont l’aider, mais bien lui qui doit faire un effort pour aider Dieu.

Janssen J-J dit: à

Lavande est partie, la Sassoeur est restée…
C’est toujours comme ça, la vie… Hélasss !…
@ MC, une tentative méritoire… Le mépris… bien sûr !… mais elle s’en nourrit. Est pas prête à dégager, est trop à l’aise dans la bauge de la pédophilie victimaire, faisant semblant de s’y boucher les naseaux à moitié. S’y vautre, comme justicière, justiciab’, jusqu’auboutiste et just’aucorps. C’est clair… Telle une péripatéticienne gualtémaltèque moyenne, voire de bas étage (A-M C.) – Ses liens musicaux pour amadouer le chaland, après de telles turpitudes… Grotex,Jean… !
Bàv,
(NB : tu l’aimes pas c’te gonze ? – Non, pas vraiment !… mais t’es bin obigé d’la supporter – ben voui, vu qu’a veut pas s’dégager voie 12 !)… Hein ? chacun son kalvèr !

puck dit: à

Christiane j’ai lu ce bouquin il y a plus de vingt ans, juste après j’avais lu un autre petit chef d’oeuvre, ça s’appelle « la peau du loup », l’auteur Hans Lebert (c’est le neveu du compositeur Alban Berg), je ne sais pas si vous l’avez lu, si ce n’est pas le cas il faut absolument le lire ! c’est un bouquin génial !

Marie Sasseur dit: à

Dis le keuf, tu sais que Passou t’as rhabillé pour le restant de tes jours. Ah tu le sais pas….

Janssen J-J dit: à

@ rôz, on ne peut pas toujours tolérer sa garcitude, quand même !… (pour motif de solidarité féminine anti-misogyne…?,), et surtout, au vu de ce que vous essuyez vous-même de sa part ! Pas jusque-là…, quand même !
(car je n’ai jamais vu le pendant chez MC à votre égard) – Désolé ! BN à tous.tes,

Marie Sasseur dit: à

Zut , il t’a rhabillé et ma foi, pour un petit fonctionnaire bien empesé, c’était assez drôle.

Tu oubies de préciser, mais tu oublies tellement de choses, que tu as pourri ici la prof de physique comme personne ne l’a fait.

renato dit: à

La vie dont parle D’Arzo dans Casa d’altri apparaît comme une condamnation à laquelle on ne peut s’échapper et que l’on doit accepter. Les souffrances et l’apathie de l’existence, commune au prêtre, à Zerlinda et à tout le village, peut-être même aux bêtes, sont très probablement le reflet de la condition d’Ezio Comparoni — l’Ignoto del XX secolo — : ses tribulations intérieures, la dureté d’être au monde, à accepter l’ambition littéraire et la difficulté d’obtenir des fruits à la hauteur de ses aspirations.

Janssen J-J dit: à

Meu non, c toi qu’il a !… voy’hons donq, ma cocue dépitée…, tu nous en fais une fixette de rage depuis 15 plombes… sur mes magnifiques manches de ch’mise…! Faut dire que ton chemisier échancré lui a toujours paru des plus suspects, avec des aréoles sensitives sous les poils de tes aisselles en chalheure… S’en serait voulu de t’avoir déshabillée, ma fille. En avait déjà plein le nez. Espère que tu t’es lavée depuis…
(tutoyage pour le mépris)…
Sinon…, pas de rencart avec le Tellier au resto clandestino, ce soir ? -> Les keufs seront tolérants, leur ai donné mes instructions !… Bàv,

christiane dit: à

Renato,
Bien vu !

B dit: à

Rose, comme si c’etait rédhibitoire, pour vous mais je ne pense pas que leur jeunesse soit un handicap. Voyez ce débat autour de la pedophilie, elles sont majeures et les vieux mâles sont pour certains en recherche d’excitants pour lesquels la jeunesse des corps et des esprits ne sont pas étrangers. Une de mes connaissances pourtant pas très riche ni célèbre compte tenu du milieu où j’evolue me confiait il y a très longtemps de cela préférer les jeunesses aux femmes, les femmes trop chargées d’expériences heureuses et malheureuses, d’exigences ou d’attentes en plus d’être plus ou moins en bonne forme physique ne l’attiraient pas.

closer dit: à

Je vous ai répondu, B.

christiane dit: à

Puck,
Ce n’est pas grave. Vous m’avez fait découvrir ce livre si beau. Mil mercis.

B dit: à

Puck, je pensais à l’enigme de la creation de l’univers.

christiane dit: à

Oui, Rose, Lavande c’était tout cela. Je ne crois pas qu’elle nous ait oubliés.

Marie Sasseur dit: à

Les keufs, today sur la strada, comme dieu, étaient absents , sauf ceux planques dans la boite grise, ptdr.

Raconte leur plutôt sous le pseudo que tu voudras, puck, d, ou triple jelly, et cie, comment tu es un petit fonctionnaire du ministère de l’intérieur a la retraite, plutôt pâlot et assez quelconque dans la réalité, mais se croyant surpuissant devant ton écran. Et mauvais lecteur, pour ça Passou s’est bien fait avoir.

poussière dit: à

B je n’ai pas l’impression que le confinement ait eu un quelconque impact visible en rdl, que ce soit le nombre de posts ou leur fréquence. Le numérique permet aussi heureusement d’autres échanges. Bonsoir à vous, la météo nous annonce encore un retour du froid, j’espère que ma peau d’ours pas encore tué me sera utile. Gardez le moral c’est une des choses les plus importantes dans nos petites vies.

Marie Sasseur dit: à

Grrr, pas pâlot, mais falot.

Booonne nuuuuit, lol.

Janssen J-J dit: à

Pourquoi raconterais-je tout ça ? Tu nous le fais si bien depuis des plombes, toi qui me connais mieux que toi-même sous mes pseudo de puck, d., triple jelly, et cie (etalii ?)… Doivent pas mal se marrer, mes pseudos, hein les gars, justin brin, quoi ?
Je m’M bcp en petit fonctionnaire du MI, retraité palôt, surpuissant devant son écran, et surtout mauvais lecteur… ou bin alors, ce qui revient au même, en grande fonctionnaire de l’EN, très active et rayonnante en petrolpompomg, impuissante devant son écran, mais très bonne lectrice de Telliers… Chacun.e sa merdre en miroir-ma belle miroire, comme aurait dit quelqu’un…
Bàv, ma sucrine en mijaurée salace et musikale. Voulez-vous encore jouer à la prof de physique (spécialité : éducation sexuelle de base), jusqu’à lundi matin ?!

B dit: à

Et mauvais lecteur, pour ça Passou s’est bien fait avoir.

Que d’encre inspirée par la jalousie et le mauvais esprit. Je crois pourtant que vous prêchez le faux pour connaître le vrai. Enfin, si ça vous soulage, c’est au moins cela.

B dit: à

Je viens seulement de voir Le gout de Jeanne d’Arc. Pour une pub, c’en est une!

Jazzi dit: à

C’est vrai que ce n’était pas gentil de traiter les catins de Marie Sasseur, rose. Elles ne méritent pas ça !
En revanche, qu’elle me traite de pédocriminel ça ne semble pas vous poser pas de problème ?

x dit: à

Dans mon édition de poche Einaudi, Casa d’altri est suivi d’autres nouvelles dont Due vecchi (Deux vieux), celle dont je me souvenais le mieux, très différente par le cadre, les circonstances.
Je n’ai pas eu le temps de tout relire, mais ce qui me frappe en piochant un peu ici ou là dans ces récits pour me les remémorer, c’est le pouvoir d’évocation de cette écriture « maigre », parcimonieuse, qui dit peu et fait apparaître tout un monde. D’Arzio mentionne Tchekhov (dans l’introduction à un roman qui aurait dû s’appeler Nostro lunedì, Notre lundi), ce n’est sans doute pas un hasard.
Casa d’altri commence autour d’un mort, et cela donne le la du récit, à la fin la mort est encore là (qui aura cousu le suaire de celle dont c’était la besogne ?).
Mais la question adressée au prêtre par la vieille Zelinda, qui dit mener une vie de chèvre, en fait surgir une autre : comment parler vraiment en première personne, s’engager dans sa parole. Cette question-là n’est pas réservée aux seuls ecclésiastiques et écrivains, il me semble qu’elle nous concerne tous, taiseux ou bavards. La pudeur en est sans doute une condition (j’avais oublié qu’elle demandait au prêtre de ne pas la regarder pendant qu’elle parlait, c’est pourtant essentiel). Le risque est immense, c’est sans doute pour cela qu’on l’évite généralement — qu’arrive-t-il si l’on se livre tout entier dans sa parole et qu’elle n’est pas reçue, pas honorée par un engagement semblable de l’interlocuteur ?

christiane dit: à

x
Ce que vous signalez est important. Oui, cette pudeur de l’interlocuteur qu’elle veut retourné, cette difficulté a dire les choses qui la tourmentent.
Oui aussi pour l’écriture maigre.
Chez Verdier, la nouvelle ajoutée est très brève : « Un moment comme ça ». Un instit remplace le curé mais la nouvelle est pâle après « Maison des autres ». Je n’ai pu m’y attacher.
Renato écrit aussi quelque chose d’important : la vie comme une condamnation et les difficultés dans la vie de l’auteur dans ces années troublées. Une allégorie de sa propre vie? La vieille Zelinda me fait penser à la vie de la mère de Silvio D’Arzo qui l’élevait seule et difficilement.
D’autres nouvelles traduites en français ?

christiane dit: à

J’ai appris beaucoup sur Silvio D’Arzo dans la belle prefacet d’Attilio. Bertolucci.

JiCé..... dit: à

Lundi 12 avril 2021, 5h24, 10°6

Adieu, bises aux ami(e)s, bras d’honneur aux con(ne)s.

rose dit: à

Jazzi

Vous avez quelque chose à dire en publiant et republiant et republiant et republiant ce texte.
J’espère que vous arriverez à le dire et à le comprendre, pour vous.

Ai lu, ci-dessus que l’enfant est vous.
Pas envie de me lancer dans des hypothèses.

Peux dire que lorsque j’écris -moi, quelle horreur- mes fantasmes d’assassinat, c’est pour y échapper et comme me l’écrit et alii décrocher de l’obsession H24 et Sinécure puisque cela ne me fait pas du bien.

Vous avez quelque çhose à exprimer et j’espère que vous y arriverez.

rose dit: à

Jazzi
Le fait de faire l’éloge de la relation sexuelle avec un enfant est pédocriminel.
Or, là, je condamne, sans appel.

C comme si vous me traitiez d’assassin alors que je couche sur papier la violence qui m’habite dans les tourments que je subis et que je ne suis pas, stricto sensu un assassin.

rose dit: à

Casa d’altri

Christiane, x, et alii

C le plus passionnant pour moi ici, les lectures croisées avec // des points de vue. Casa d’altri.
Notre richesse alors est à son comble, c somptueux.
Nous sommes dehors puisque be l’avons pas lu, mais jouissons du paysage.

rose dit: à

ne l’avons pas lu

—-
Le mot qui convenait pour YR était vipère. N’empêche son talent, ou est part de. Ne sais.

rose dit: à

Une de mes connaissances pourtant pas très riche ni célèbre compte tenu du milieu où j’evolue me confiait il y a très longtemps de cela préférer les jeunesses aux femmes, les femmes trop chargées d’expériences heureuses et malheureuses, d’exigences ou d’attentes en plus d’être plus ou moins en bonne forme physique ne l’attiraient pas.

B.
K’a pas vécu.
Peut lire Éloge des femmes mûres.
Sait rien des casseroles. Triste pour lui.
À chacun ses tribulations.
Faut voir Marc Lzvoine, toujours ka larme à l’oeil. Mon père a fini sa vie comme ça, s’apitoyant sur lui-même.
Faut voir le résultat : lamentable.

rose dit: à

N’a pas vécu.
Veut mettre sa trace sur une piste inexplorée. Ne connaît rien à l’Amazone où l’expérience prévaut à la survie de l’espèce.

rose dit: à

sans doute pour cela qu’on l’évite généralement — qu’arrive-t-il si l’on se livre tout entier dans sa parole et qu’elle n’est pas reçue, pas honorée par un engagement semblable de l’interlocuteur ?

X

On s’est livré.
C tellement ça de gagné !

Jazzi dit: à

Actualité du 12 avril 2021 – 7 h 48 :

« Le ramadan débutera mardi en France, confirme la Mosquée de Paris »

« Ramadan: «Les musulmans doivent apprendre à vivre avec l’autre», exhorte le grand imam de Bordeaux
Alors que le ramadan débute ce mardi, Tareq Oubrou prend position pour un islam de France indépendant de l’étranger et appelle à une réflexion sur la pratique des musulmans dans l’Hexagone. »

« Haïti : sept religieux catholiques, dont deux Français, enlevés contre rançon
Cinq prêtres et deux religieuses catholiques ont été enlevés dans la matinée à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince. L’une des sœurs et l’un des prêtres sont Français. »

Jazzi dit: à

« Faits divers :
Le patriarche incestueux faisait des enfants pour leur imposer ses pulsions
Gilbert Cardoso, 60 ans, comparaît à partir de ce lundi devant la cour d’assises de l’Hérault pour des abus sexuels sur six mineurs dont sa belle-fille et des enfants qu’il a eus avec elle. L’ accusé a fait régner la terreur dans sa famille pendant près d’un quart de siècle. »

Jazzi dit: à

« Joey Starr, prof de français dans «Le Remplaçant» sur TF1 : «Les mots m’ont sauvé»
Ce lundi soir sur la Une, le rappeur et comédien est le héros d’une fiction amenée à devenir une série et dont il a eu l’idée. Façon de transmettre, comme il le fait sur scène, son goût du verbe. »
(source : Le Parisien)

Jazzi dit: à

Frères et soeurs erdéliennes, n’avez-vous pas encore compris que le Dieu Passou a créé la RDL pour ses commentateurs, qu’il a abandonnés à leur propre sort.
C’est ainsi que le commentarium est devenu la nouvelle Bible, écrite au jour le jour par une horde d’auteurs plus ou moins anonymes et variés. Offrant aux lecteurs un Livre sacré, avec ses histoires, ses mythes, ses tabous, ses personnages et ses grands patriarches, ses lois et ses connaissances, leur permettant de se diriger à travers l’univers chaotique dans lequel nous sommes tous condamnés à évoluer !

Marie Sasseur dit: à

Mon dieu pourquoi les avez-vous abandonnés…😝

Jazzi dit: à

Parce que trop compliqués à gérer !

rose dit: à

Parce que trop de fantasmes dans la tête. 🤪
L’en avait marre.🤬

rose dit: à

d’auteurs plus ou moins anonymes et variés. Offrant aux lecteurs un Livre sacré, avec ses histoires, ses mythes, ses tabous, ses personnages et ses grands patriarches, ses lois et ses connaissances, leur […]

Ses fantasmes.
Son Ehpad dirigé par soeur Rose, la badine sévère.
Avec Peyo, empathique.

Jazzi dit: à

Et et alii et ses liens en folie, rose !

Le créateur a été très vite dépassé par ses Créatures, qui elles-mêmes…
Voyez le cas du multi pseudo : le chaos à la puissance x !
Pour y mettre un peu d’ordre, il faudrait rédiger collectivement un « Commentarium mode d’emploi » ?
Ce que Passou avait tenté avec ses Brèves de comptoirs…

Jazzi dit: à

La jeune Jeanne d’Arc a dû céder la place au vieux Picasso : La pucelle et le satyre !

Bloom dit: à

Les Windsor et moi.
Saison 1
Philippe signifie ‘qui aime les chevaux’. Comme il se doit, feu le Prince qu’on sort adorait le polo, sport né il y a deux millénaires en Asie centrale et devenu un des passe-temps favoris des colons anglais en Inde, sur les maidan poussiéreux de Delhi et Bombay. En Angleterre, c’est le sport de la haute, à l’égal de la chasse à courre, cruaté en moins.
Si Charles,le fils mal aimé, partage cette passion, il reste que c’est la Princesse Anne, sa sœur, qui est LA grande cavalière (je n’ai pas dit ‘coureuse’).
A 15 ans, j’ai eu l’occasion de la voir monter un fier étalon lors d’un meeting hippique à Maidstone, dans le Kent. Mauvaises langues, les jeunes Français républicains que nous étions, ironisions sur le fait qu’il était parfois difficile de distinguer la monture de sa cavalière, selon le profil choisi…Cruelle jeunesse.

Saison 2
Mes aïeux ont parcouru une partie de l’Europe à pied, en traineau, en charrette, etc en direction l’ouest pour échapper aux Cent noirs et autres antisémites russes & roumains (expression pléonastique). L’un d’entre eux, tout juste arrivé à Paris a décidé de pousser un peu plus vers l’ouest et, comme d’autres aujourd’hui, a franchi la Manche clandestinement pour venir grossir les rangs des Juifs de l’Est End londonien, population pauvre et pouilleuse qui a inventé le ‘fish and chips’ et permis à Albert Londres de réaliser une des meilleures enquêtes (Le Juif errant est arrivé).
A force de travail et de talent, ces gens se sont extraits des ruelles sombres où sévissait Jack L’éventreur pour aller se poser en proche banlieue de la Grande Ville. Ils ont délaissé les métiers traditionnellement réservés aux immigrants de fraiche date et on commencé leur ascension sociale. Mes lointains cousins sont dentistes sur Baker Street, cadres chez Liberty’s et fréquentent les grands collèges d’Oxford, type All Souls.
L’année de mes 18 ans, ma gentille famille ‘upper-middle class’ m’invita aux Proms du Royal Albert Hall, ces concerts promenades de la fin de l’été qui mettent la musique classique à la portée de toutes les bourses et oreilles dans ce haut lieu de l’Establishement anglais (‘Rattle your jewelry’, y avait lancé Lennon à la famille royale lors de leur mythique concert)
Était-ce pour m’en mettre plein la vue, I dunno, mais toujours est-il qu’ils avaient choisi le jour où une tête couronnée assistait à l’événement: évidemment, il s’agissait du Prince consort, de sortie pour l’occasion (ahahaha).
Je me suis fait royalement chillé pendant 3 heures, mais en suis ressorti avec une conscience très claire de ce qu’était un système de classe fondé sur la déférence à l’égard des « supérieurs naturels ».
« I knew my place », aurait dit John Cleese…

et alii dit: à

jazzi, s’il vous plait , oubliez moi;j’ai soutenu votre idée de vous plonger, et écrire sur Jeanne d’arc très sincèrement parce que je pense que c’est une excellente idée aujourd’hui; tout le monde ici sait que je ne suis pas de vos inconditionnels à qui on peut monter la tête en votre faveur ; mais d’autres considérations l’emportent sur la « camaraderie », nos penchants liés à notre vie et je continuerai de soutenir votre goût de JEANNE

christiane dit: à

Rose dit : « Christiane, x, et alii
C le plus passionnant pour moi ici, les lectures croisées avec // des points de vue. Casa d’altri.
Notre richesse alors est à son comble, c somptueux.
Nous sommes dehors puisque be l’avons pas lu, mais jouissons du paysage. »

N’oubliez pas Puck, Rose, c’est lui qui a conseillé ce livre, « Maison des autres » de Silvio D’Arzo.
C’était dans une discussion sur Dieu. Il voulait nous ramener à une vision plus terre à terre de la religion qui, selon lui, avait abandonné « la vieille » à sa solitude souffrante.
Sauf, qu’ayant lu le livre je n’en avais pas la même vision. Lui l’avait lu il y a de nombreuses années et avait gardé l’image d’un prêtre jeune luttant entre devoir d’observance des préceptes de l’Eglise et émotion.
Je trouvais en ces pages, un vieux (c’est lui qui se dit vieux) prêtre fatigué, désabusé. Il se dit « prêtre de kermesse et rien d’autre », ayant « peur de ne plus pouvoir être utile à grand chose. Bon pour la retraite. »
Je n’ai pas trouvé de combat autre que celui vague d’ignorer la vieille (c’est lui qui l’appelle ainsi) ou de savoir, par curiosité ce qu’elle cache et ne veut dire. Il pense : »Bon, bon. Dorénavant, laissons en paix la vieille taupe. Chassons ça de notre esprit et n’y pensons plus. »
Ils se guettent de loin, se taisent, s’ignorent…
Elle a un rapport à la religion fait de crainte : est-ce que ça compte comme péché ? Est-ce que l’église le permet ? Elle se signe devant la croix mais connaît bien les curés et sait qu’elle ne peut rien en attendre d’autre que le « devoir ». « Vous devez faire comme ça »…
Lui, lâchement ne cesse de passer son chemin sans trop se préoccuper d’elle.
Le mot qui revient le plus souvent dans sa bouche est « triste ». Il trouve tout triste : les hommes, les bêtes, le paysage, les cailloux, l’herbe, la vie. Il parle de Zelinda comme d’une bête (sa tanière) puis comme du tronc noueux d’un vieil olivier. « La créature la plus absurde du monde ». Il pense à la Mélide qui coud les suaires des morts.
C’est beau et douloureux, impossible à lâcher. Chef-d’oeuvre.

Jazzi dit: à

Merci, et alii. Mais c’est difficile de vous oublier !

Sympa, l’histoire de ta famille errante, Bloom. Tu as prolongé le parcours jusqu’aux confins de l’Asie !

Jazzi dit: à

« N’oubliez pas Puck, Rose, c’est lui qui a conseillé ce livre, « Maison des autres » de Silvio D’Arzo. »

Et Renato, qui a cautionné le titre avec la citation définitive de Montale…

DHH dit: à

Une question aux specialiste de la litterature anglaise
Est’ce que le monde issu de cette émigration est orientale dont vous êtes issu a alimenté en Grande Bretagne comme aux aux Etats unis une litterature particuliere
je ne connais connaît que Zangwill.Y en a -t-il d’autres?
et même en france je ne sais pas si cette veine a ete feconde.Pour l’instant je pense à Roger Ikor mais je ne vois rien d’autre
Je vous remercie au passage de m’avoir orientée vers la these de Rachel Ertl dans laquelle je m’immerge doucement .Mais je m’etonne qu’elle n’ait fait aucune place aux polars juifs américains de Kemmelman , que j’aime beaucoup et qui sont une intelligente ironique et même un peu cruelle peinture de la middelclass juive vivant dans les annéees 60 autour de la route 128 ,zone qui etait alors a l’électronique ce que la Silicon valley est aujourd’hui a l’informatique

Jazzi dit: à

Souvent, en descendant dans les pages du Commentrium, je me demande dans quel cercle de l’Enfer je suis parvenu.
D’autrefois fois, j’ai le sentiment très net que je suis au Purgatoire.
Et, plus rarement encore, que j’ai atteint le Paradis !

Longs périples, où il m’est arrivé de croiser des Ulysse en plein périples, quelques Don Quichotte bataillant contre des moulins à vents, des Misanthropes, des Avares, de nombreux Tartuffe, d’inénarrables coquettes et d’érudites femmes savantes.
Des figures de tragédie, d’opéra bouffe et de comédie, de farce et de théâtre de boulevard, de stand up aussi.
Des philosophes, des prophètes, quelques poètes et des bataillons de romanciers auto proclamés.
Des savants et des imbéciles entremêlés, d’hargneux et de timides, d’orgueilleux et de modestes, plus ou moins réunis, mais jamais de coeurs simples, que des êtres passablement compliqués !

DHH dit: à

Ma question s’adressait a Bloom évidemment que j’ai oublié de mentionner en tête de mon post

mc dit: à

Ah Zangwill et son Roi des Schnorrers! ça vaut tous les remontants du monde! Bloom n’ avez-vous pas l’impression que les biographies sérieuses ne sont pas faites pour les petits apprentis SS, lesquels, le plus souvent, se contentent d’une vulgate? En ce sens je ne crois pas qu’une biographie critique de Morand les intéresse beaucoup….Bien à vous. MC

puck dit: à

Jazzi, bien vu ! on a même un Stephane Bern.

qu’importe ! les lecteurs sont toujours bien plus intéressants que les livres qu’ils lisent, en tout cas leurs livres ne permet que révéler ce qu’ils sont.

et plus, parmi ces caractères que tu as listés, on additionne ces qualités ou ces défauts, et plus il se rapproche de quelque chose de l’ordre d’une humanité.

les gens parfaits ne présentent aucun intérêt à mes yeux, d’autant que les qualités dissimulent toujours des failles, des défauts ou des imperfections, et c’est ce qu’il faut essayer trouver, l’humanité ne révèle que dans ses failles et ses imperfections.

puck dit: à

« D’autres nouvelles traduites en français ? »

« à l’enseigne du bon coursier » toujours chez Verdier lu à la suite de « la maison des autres », pensant avoir découvert un filon, déception : c’est juste un livre comme les autres.

et alii dit: à

je ne suis ni une « bien vertueuse » -nous qui fumons répondons aux interpellations qu’il faut bien des vices – et je ne crois pas que « la perfection soit de ce monde -mais je ne suis pas pressé d’aller dans l’autre: chaque chose en son temps;
je ne crois pas non plus qu’on puisse rien conclure des seuls livres que nous lisons à part certaine « curiosité »,désir de certain savoir;quant à la complexité, je ne crois pas qu’il y ait des « gens
« simples » sinon on aurait résolu tous les problèmes
et même le covid depuis longtemps;
je viens de recevoir des patisseries orientales;je pense à vous

et alii dit: à

pressée

puck dit: à

« qu’arrive-t-il si l’on se livre tout entier dans sa parole et qu’elle n’est pas reçue, pas honorée par un engagement semblable de l’interlocuteur ? »

il faudrait écrire un truc sur le rapport entre les chrétiens et le Christ à partir des neurones miroir : le Christ a attiré à lui toute l’attention, les neurones miroirs des chrétiens réagissent aux seules souffrances du Christ sur la croix, du coup il ne leur reste presque plus de neurones miroirs disponibles pour s’intéresser aux autres.

puck dit: à

je suis certain que ce vieux curé dans « maison des autres », si on lui avait raconté le calvaire du Christ il aurait été touché, son chemin de croix, sa passion, ses souffrances endurées, il se serait effondré en larmes, alors que cette vieille n’est pour lui rien d’autre qu’une vieille chèvre.

vanina dit: à

C’est Paul Edel qui a, le premier parlé de « Casa d’altri » sur ce blog.Souci de vérité, donc. Christiane en a donné un excellent examen, où la « Stimmung » de ce magnifique récit est rendu dans son dénuement et sa complexité. Merci .

Autre petit souci de vérité, Renato n’est pas le seul italien qui fréquente le blog, je suis italienne,vis en Italie, n’ayant jamais vécu en France.

Le débat sur la pédophilie m’a reporté en mémoire un roman de Miche Tournier « Le Roi des Aulnes ». Un roman difficile, admirablement écrit, où une bouillonnante matière historique surplombe les mythes de l’Allemagne nazie, la tragédie personnelle de ce héros négatif,et le leit-motif de la poésie de Goethe.La fascination des adultes pour ce qui n’est pas encore formé et déformé par la vie, ses conséquences, souvent tragiques.

Vaccin, très malade le premier jour du vaccin anglais.
Un peu malade les jours suivants.

rose dit: à

Loupé, Puck renato et paul edel.
Mes excuses.
Ai eu le stimmung par christiane.

et alii dit: à

miroir?
En ce qui nous concerne, il est important de noter que le Dr Ramachandran est le créateur du principe de la thérapie miroir à destination des problématiques des douleurs fantômes. Son postulat de base reposait sur le fait que la disparition d’un membre pouvait entraîner des modifications notables, des « mal-adaptations » cérébrales, source de la douleur neurologique. Le schéma corporel est perturbé et le lien entre cerveau/membre est rompu. Le but serait donc de proposer au cerveau du patient une image normale et saine du corps afin de recréer des mouvements sur le membre disparu. Les résultats sont probants et offrent des perspectives de développement intéressants.
IL EST PASSIONNANT et sa perspicacité pour aider ses patients remarquable (je l’ai lu en bibliothèque)

christiane dit: à

Vanina,
Merci. Je n’en ai pas la mémoire. Qu’en disait Paul ? Cela devait être passionnant car son regard sur les livres et les auteurs est toujours une belle découverte.
Ce livre m’a étonnée. Le récit mais surtout ce balancement des pensées de ce vieux curé qui sent toute la tristesse de ce monde mais n’a plus la force de soulever le poids des choses immobiles. Son coeur est épuisé et il est tellement lucide. J’aime cette écriture si près d’un souffle. Il ne ment pas tout en étant dans une fiction palpitante. Presque un thriller. Vous dites dénuement et complexité. C’est fort, presque inconcevable et pourtant c’est exactement cela.
Autre chose, Michel Tournier et « Le roi des Aulnes ». Quelle flèche dans le débat orageux qui a sévi ici. Je crois que ce que les lecteurs de ce texte de Jazzi ont le moins supporté c’est la jouissance de l’enfant, inattendue, taboue. Peut-être expliquant le mystère des mots de Jazzi : »c’est un enfant ogre ». Oui, Tournier aurait compris lui que les lecteurs ont jugé severement pour ses moeurs…
Vous êtes étonnante, Vanina. Italienne ? Quelle chance que de s’épanouir dans cette culture !

Pat V dit: à

Autre petit souci de vérité, Renato n’est pas le seul italien qui fréquente le blog, je suis italienne,vis en Italie, n’ayant jamais vécu en France.

Vous avez raison d’insister vanina et de répondre à des crétineries sans fin et du plus haut comique sur « l’ œil italien » exclusif de ce blog. Un de mes oncles vient d’être enterré fin de semaine dernière à Pedemonte, j’y était avec le cœur.

christiane dit: à

Puck dit: « je suis certain que ce vieux curé dans « maison des autres », si on lui avait raconté le calvaire du Christ il aurait été touché, son chemin de croix, sa passion, ses souffrances endurées, il se serait effondré en larmes, alors que cette vieille n’est pour lui rien d’autre qu’une vieille chèvre. »

Puck, j’ai repris la lecture de la correspondance de Dietrich Bonhoeffer (Résistance et soumission). Il écrit dans une lettre à Eberhard Bethge : « L’être humain se trouve renvoyé à lui-même. Il est arrivé à bout de tout mais pas de lui-même ! Il peut s’assurer contre tout, sauf contre l’autre. En définitive, tout dépend de l’être humain. notre relation à Dieu n’est pas une relation religieuse, c’est une vie nouvelle dans « l’être là pour les autres » dans la participation à l’être de Jésus. Ce ne sont pas les tâches infinies et inaccessibles, mais les êtres humains qui sont placés de proche en proche et que l’on peut rejoindre à chaque fois qu’ils sont le transcendant. Dieu sous forme humaine. » (P.451 -3/8/1944)

puck dit: à

« notre relation à Dieu n’est pas une relation religieuse, c’est une vie nouvelle dans « l’être là pour les autres » dans la participation à l’être de Jésus. »

Christiane,tout à fait ! et vous voyez : cet extrait c’est strictement exactement un copié collé de ce qu’écrit Paul (dommage si je l’ai dit de façon maladroite).

mais c’était juste un horizon de départ, d’où que le Christ n’est pas une religion, d’où cette sécularité du christianisme, sauf que cela n’a jamais existé dans les faits.

puck dit: à

Jazzi arrête de jouer les martyres stp ! ça devient gonflant à la longue !

moi on m’a même accusé d’être communiste ! pire encore une Grosse Ordure Morale Stalinienne ! et pire encore de ne pas aimer Flaubert ! et pire encore de détester Camus !

et alors ? est-ce que je pleure ? non ! alors un peu de dignité que diable Jazzi ! comporte-toi comme un homme !

on a bien des antisémites et on n’en fait pas tout un foin ! en plus ce serait génial d’avoir parmi nous des voleurs, des violeurs et des criminels, et même des communistes.

non à la place on veut un blogapassou aseptisé, avec des gens moraux et biens sous tous rapports.

mon Dieu quelle tristesse.

puck dit: à

pas vrai closer ?

Jibé dit: à

Le roi des Aulnes est un maître livre, cet homme centaure amoureux des oiseaux, cet enfant moribond, l’un et l’autre, l’un est l’autre

Jazzi dit: à

« d’où que le Christ n’est pas une religion, d’où cette sécularité du christianisme, sauf que cela n’a jamais existé dans les faits. »

Une tentative, avortée, hélas, et meurtrière, avec le communisme, puck !
Je me souviens que sergio aimait bien Don Camillo et Peppone, les deux faces d’un même idéal…

Jibé dit: à

C’est un poème magnifique de Goethe, et avant, une merveilleuse histoire nordique, qui porte l’angoisse radicale des forêts enchantées et des humains minuscules, de leur défaite devant les forces vivantes des grands arbres
Des pays où, si on se penche au bord des chemins d’herbe, on entend rire des elfes

Jazzi dit: à

« Jazzi arrête de jouer les martyres stp ! ça devient gonflant à la longue ! »

Quand, où, comment ça, puck ?

Jibé dit: à

Vous avez osé parler de crucifixion, hier, « crucifiez-le! » aviez-vous écrit pour parodier la montée au créneau de la meute
c’est ça, Jazzi, qui « le gonfle »

Restons zen, nez en moins.

Bloom dit: à

Mais je m’etonne qu’elle n’ait fait aucune place aux polars juifs américains de Kemmelman

Peut-être les a-t-elle traités dans sa thèse, dont l’ouvrage de chez Payot ne représente qu’une partie, DHH? Ou alors le polar n’était pas considéré à l’époque comme genre assez noble, ‘trop codifiée’?

Je vais essayer de répondre à votre question sur la GB, au débotté, à partir du peu que je sais.

En fait, il n’y a pas à ma connaissance de littérature britannique qui traiterait de la condition juive en GB. A part peut-être les ouvrages de Howard Jakobson, ancien collègue de mon ami Andrew à Sydney, qu’il tenait pour un fat.

Les Juifs sont très peu nombreux en GB; ils font partie de la upper middle clas, au pire, et sont perçus comme des riches qui vivent en eux et votent Tory. Ce qui n’est pas toujours vrai, si je me fie à ma connaissance personnelle de la communauté juive du sud du Pays de Galles, qui comptait… 12 personnes au début des années 80…
J’ai un quasi homonyme (nom & prénom) qui est une des grandes figures du parti conservateur, maintenant indépendant, qui manque cruellement d’humour et correspond tout à fait au stéréotype énoncé plus haut.

Les grands auteurs d’origine juive ne traitent pas directement de l’expérience juive, mais possèdent indéniablement une vision du monde assez abrasive, qu’il s’agissent d’ Harold Pinter, bien sûr, d’Arnold Wesker, de Tom Stoppard, pour le théâtre, de Muriel Spark, Ruth Prawer Jabwala, E. Litvinoff, Stephen Fry, Neil Gaiman et Naomi Alderman pour le roman, et de Siegfried Sassoon et Isaac Rosenberg, deux grands poètes de guerre, dont le second fut tué en 1918.
William Sutcliffe, marié à l’excellente Maggie O’Farrel(dont je recommande l’époustouflant « Hamnet », roman sur la maladie et la mort du fils du Barde), a écrit un roman sur une colonie israélienne (The Wall), ce qui est aussi le cas de Colum McCann, Irlandais établi à NYC, dont pas de quoi s’émouvoir.

Dans le camp ouvertement « progressiste », on peut citer le mari de Virginia Woolf, Leonard, qui exerça une grande influence sur sa vision politique du monde, et bien sûr la triade des très grand historiens qui n’ont jamais fait mystère du lien entre leur statut de « minoritaires » et leur engagement à gauche: feu Eric Hobsbawm (né en Hongrie), Theodore Zeldin (spécialiste de la France du 19e et de « l’histoire des mentalités ») et Simon Schama.

Zangwill est une exception. Le temps du ghetto fut court, et la volonté de mettre rapidement ce moment difficile derrière soi et de se fondre dans une société passablement antisémite, expliquent probablement cette absence de littérature juive britannique comparable à celle qui fleurit aux USA, où l’appartenance à une minorité et à une vague d’immigration particulière est un ingrédient essentiel de l’identité individuelle et collective.

Jazzi dit: à

Oui, mais je n’en suis pas mort, Jibé.

Ciao Vanina !
Je vous croyais italophile ou italophone et je vous découvre Italienne.
Et qui plus est, Italienne de l’intérieur, contrairement à renato.
Votre français est impeccable. Francophone ou Française aussi ?
Dans quelle région d’Italie, si ce n’est pas indiscret ?

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