de Pierre Assouline

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La République des livres
Une certaine idée de la France d’avant

Une certaine idée de la France d’avant

Tous les historiens ne sont pas aussi des écrivains, il s’en faut. Certains ont la plume si lourde, si peu inspirée, que cette absence manifeste de talent dans l’art du récit peut dégrader sinon déprécier les fruits d’une recherche parfois remarquable. Il faut croire que les contre-exemples sont rares puisqu’on en revient toujours à Michelet. Récemment, lorsqu’une partie de l’œuvre du médiéviste Georges Duby est entrée dans la collection de la Pléiade, on remarqua que les historiens n’y étaient qu’une poignée : Hérodote, Thucydide, Froissart et, bien entendu, Michelet. Une telle consécration dans le panthéon de la littérature ne va pas sans risque. Comme si elle était exclusive et que les qualités de plume ne pouvaient s’exercer, en même temps et dans les mêmes livres, qu’aux dépens de la rigueur du chercheur, de l’exigence de son érudition, et que l’impression sur papier bible et sous reliure en peau de mouton allait figer à jamais une œuvre en mouvement.

Patrick Boucheron, qui est aussi un écrivain dans son travail d’historien (voir notamment son Léonard et Machiavel et son discours inaugural au Collège de France), avait loué cette nouvelle Pléiade dans un article de la revue L’Histoire intitulé fort à propos « Georges Duby est encore un collègue ». Au fond, estimait-il, c’est moins de ses prédécesseurs historiens dans cette même collection qu’il faudrait le rapprocher que de Lévi-Strauss et Foucault « qui eurent en commun l’ambition de faire advenir un nouvel âge des sciences humaines en développant leur art de la pensée par un certain usage de la langue française ». Difficile de ne pas conserver ces lignes à l’esprit en lisant trois livres d’historiens parus il y a peu et qui partagent, outre leur formation, un même souci de la forme, « ce fond qui remonte à la surface » comme disait Hugo.

Jean-Noël Jeanneney (1942) a choisi la forme traditionnelle des Mémoires, c’est d’ailleurs précisé sur la couverture même sous le titre Le Rocher de Süsten (425 pages, 25 euros, Seuil). Ce premier tome, qui couvre ses quarante premières années et s’interrompt donc en 1982, se distingue de la plupart des souvenirs après coup en ce qu’il se fonde sur les innombrables carnets dans lesquels il tint son Journal. Il nous fait pénétrer dans l’intimité d’une famille de la grande bourgeoisie plutôt agnostique, même pas baptisé du côté Jeanneney, protestant mais surtout pour la morale de vie du côté Monod. Religion : Républicain. De grands serviteurs de l’Etat, dynastie initiée par la haute figure du grand-père qui oeuvra au gouvernement tout près de Clemenceau pendant la guerre et fut le dernier président du Sénat de la IIIème République, poursuivie par le père, ministre du général De Gaulle et premier ambassadeur en Algérie indépendante, enfin par le fils, doté d’une intense, irrépressible, inaltérable curiosité pour les choses de la politique.

Historien de la politique, de la culture et des médias, dramaturge et documentariste, il a aussi été acteur de « l’histoire du présent » à la tête d’institutions (Bnf, Radio France, RFI), de missions officielles (Bicentenaire de la Révolution)  ou de ministères (sous Mitterand), autant d’expériences qui transparaissent dans le journal extime qu’il dévoile tous les samedis matins à 10h sur France Culture en se mettant, de concert avec un invité, en concordance avec les temps. A travers son générique se profile déjà une manière d’autoportrait : apologie du regard éloigné qui doit autant à Montesquieu qu’à Lévi-Strauss, goût des époques passées comme de pays éloignés ainsi que Racine y invitait, toutes choses dont on peut être comblé sans en être rassasié eut dit le Général… Souci du mot juste, curiosité de l’étymologie, goût du retour à la source latine. Une écriture classique dans la plus noble acception du terme, nourrie de la fréquentation des meilleurs auteurs (on ne s’étonne pas qu’il ait consacré l’une de ses récentes émissions du samedi matin à Giraudoux).

Une courtoisie d’un autre âge mâtinée d’un humour dépourvu de malveillance (contrairement à la dérision, ce poison), d’une espièglerie de bon ton et d’un sens aigu de la litote ou plutôt de l’understatement tant il y a de secrète jouissance dans cette retenue si anglaise. Ainsi du grand professeur, qu’il admire et qui le déçoit lors d’un entretien : « J’aurais aimé que la vie me permit de rencontrer Raymond Aron à une autre hauteur ». Il en faut beaucoup pour l’encolérer. Malgré le nombre d’allers et retours dans la chronologie qu’offre le volume, ce sera peut-être pour le prochain à l’épreuve du pouvoir et de quelques récentes fameuses polémiques autour de la nature d’un fascisme français qui l’opposèrent, avec d’autres issus de la rémondie (ainsi nomme-t-il la bande des anciens élèves ou de ceux qui avaient été sous l’influence de René Rémond à SciencePo ou Nanterre, Pierre Milza, Serge Bertsein, Philippe Levillain, Jean-Pierre Azéma, Antoine Prost, Jean-Pierre Rioux, Jean François Sirinelli…) à l’historien israélien Zeev Sternhell qui ne les avaient pas ménagés.

« L’histoire est-elle une science ? Son exercice laisse trop de place à l’imagination, dans les interstices des sources, pour qu’on revendique ce terme pour elle. Mais je vérifiai, au long de ces années de travail, qu’elle devait être une discipline. Avec, de surcroit, chemin faisant, le plaisir de constater que la quête d’une forme adaptée, d’un style efficace apportait un bonheur intime »

Il était autorisé par son père alors ambassadeur à assister à ses réunions de travail dans un coin au fond de la salle en raison de son « habitude des secrets d’Etat ». Ses portraits sont épatants (Malraux, Jean Guitton, Henri Fesquet, Edgar Faure, Bertrand de Jouvenel sans oublier De Gaulle et Mitterrand) et d’autant plus implacables que les flèches y sont décochées sans violence apparente, mais ce n’est pas qu’un livre de rencontres même si elles l’ont fait. Tout le long court en filigrane une méditation sur la part de contingence dans le destin des hommes qu’il évoque les Wendel, maitre des forges, l’argent caché, la synarchie, les mythes politiques, l’influence des milieux d’affaires dans la vie publique. Mais rien n’est plus touchant que ses souvenirs d’un intense bonheur pendant les cinq années rue d’Ulm en raison de la « miraculeuse liberté » dont y jouissaient les élèves-fonctionnaires de l’Ecole Normale – des étudiants rémunérés en somme. Le mémorialiste alors rend les armes quitte à passer pour un personnage de Jules Romains, celui des Hommes de bonne volonté , autant Jallez que Jerphanion, l’écrivain que l’homme politique.

Jules Jeanneney, son grand-père, avait été opéré de la prostate par Gaston Nora, le père de Pierre Nora (1931). Cela crée des liens, lesquels furent mis à l’épreuve durant la guerre quand les Jeanneney accueillirent les Nora réfugiés à Grenoble. D’aucuns gloseront sur la ténacité de l’entre-soi et des réseaux des élites héréditaires où d’autres verront des affinités électives issues de fortes et durables amitiés entre familles- et plus encore quand la vie fait que certains des descendants deviennent collègues. Ainsi ne s’étonne-t-on pas de retrouver le nom des Jeanneney dans Jeunesse (232 pages, 18 euros, Gallimard) que l’historien, éditeur (depuis plus d’un demi-siècle chez Gallimard) et académicien Pierre Nora a voulu comme des antimémoires.

Comme son titre l’indique bien, il s’agit de sa première époque qui court jusqu’en 1965. Plus volontiers porté à l’introspection et à l’exploration des dilemmes, culpabilités et cas de conscience, c’est un fidèle autoportrait dans la forme déjà puisqu’il relève d’un genre hybride entremêlant les « lieux de mémoire » et l’« ego-histoire ». L’auteur y fait fi des limites chronologiques et des exigences de la continuité. L’Occupation y occupe une place essentielle. C’est peu de dire que Pierre Nora est né à l’âge de 12 ans en 1943 quand le maire d’un village du Vercors a accepté à ses risques et périls de le cacher dans sa propre maison avec sa mère et ses frères et soeur.

Déjudaïsé et profondément assimilé, Nora n’en est pas moins demeuré profondément juif. Par son vécu de la persécution, par le sentiment de l’héritage et « par une évidente proximité existentielle ». Autant dire une certaine inquiétude, plus proche de l’intranquillité que de l’angoisse. Le judaïsme lui apparait avant tout comme une histoire, plein d’autres choses (civilisation, culture, religion etc) sans jamais cesser d’être une histoire. Ce qui ne dissipe pas pour autant toute ambiguité ainsi que l’illustre bien l’amitié nouée entre Gaston Nora et Xavier Vallat, que l’auteur rapporte éclairée par les débats qu’elle avait suscités au sein de la famille.

Les deux hommes s’étaient liés dans l’horreur des tranchées de la grande guerre, et plus encore après que le premier soit allé chercher le second à l’agonie dans le no man’s land entre les deux lignes de feu, pour le ramener au péril de sa vie, le soigner et le sauver. Une vingtaine d’années après, le même Xavier Vallat avait glissé de nationaliste chrétien à antisémite d’Etat, ce qui n’avait pas échappé au gouvernement de Vichy qui lui avait confié le poste de Commissaire général aux questions (et non aux « affaires ») juives en 1941 et 1942. Entre temps, en 1936, il avait interpellé Léon Blum à la Chambre dans une harangue qui a marqué, préférant pour  gouverner la France n’importe quel paysan enraciné que ce « talmudiste subtil ». Ce fut une première alerte à la suite de laquelle Gaston Nora lui aurait dit : « Si j’avais su, je t’aurais laissé où tu étais ». N’empêche qu’il assura ensuite que, durant l’Occupation, à plusieurs reprises Vallat le prévint de rafles qui le visaient ainsi que sa famille et l’adjura de foutre le camp au plus vite après la nomination de son successeur Darquier de Pellepoix. Lorsqu’il fut traduit en justice en 1947, il sollicita le témoignage en défense de son ami Nora, lequel ne se fit pas prier pour payer sa dette à son endroit. Une réaction caractéristique d’un « patriote français typique des derniers représentants du franco-judaïsme », ce qui est bien vu même si on a connu un Joseph Kessel, juif très éloigné de ce microcosme là, témoigner dans la même circonstance au procès de son ami de jeunesse le journaliste Georges Suarez, lequel n’en fut pas moins fusillé pour sa collaboration avec l’ennemi. De la loyauté en amitié lorsqu’elle transcende tout clivage politique.

Au fond, il ne définit jamais aussi bien son identité qu’en la situant entre mémoire et histoire, la judaïté et la France, ni tout à fait l’un ni tout à fait l’autre mais toujours entre les deux pour finir historien de la mémoire, non sans rendre au passage un hommage appuyé et mérité à son collègue américain Yosef Yerushalmi, auteur notamment du maitre-livre Zakhor, qui l’a aidé à se dépêtrer dans la zone grise de sa double conscience. Cette position inconfortable a été le drame après avoir été les grands heures de ce qu’on a appelé le franco-judaïsme dont les Nora (qui signifie « redoutable » en hébreu), anagramme d’Aron, vieille famille israélite enracinée en Moselle depuis le XVIIème siècle sinon avant dans le domaine du roi Stanislas en Alsace, furent l’illustration. Il n’y reste que des noms sur des tombes. Le phalanstère des Nora est ailleurs. Il porte le nom de La Cour des Hayes, leur propriété familiale des Yvelines en bordure de la forêt  acquise par Gaston Nora en 1938 et sans cesse augmentée afin que chacun y ait sa maison et que le noyau n’explose, comme souvent à la disparition du patriarche.

De tous les portraits colligés dans Jeunesse, celui de son frère Simon Nora est certainement des plus poignants. Non que la destinée de l’homme fut pathétique mais elle trouble, ce qui le rend plus attachant encore : ancien résistant, énarque, brillant haut fonctionnaire promis aux plus hautes destinées, cet homme de caractère au charme certain (« un seigneur » !) a certes eu un parcours qui suscita l’admiration mais s’arrangea pour être mal vu de tous les présidents successifs de la Vème république. Trop indépendant, trop fidèle à ses convictions, trop exigeant, trop courageux, trop… Et si la somme de ces qualités n’était pas tout simplement constitutive d’un certain orgueil, son jeune frère n’aurait-il pas enfin trouvé la clé de ses échecs successifs ? Pierre Nora admet l’hypothèse et se fait vite une raison quant à l’effet de ces échecs : qu’importe que le grand commis de l’Etat ait été promis aux plus hautes fonctions (gouverneur de la Banque de France, ministre des Finances, premier ministre…) pour n’en exercer aucune ; qui se souviendrait de lui ? alors que son empreinte humaine sur ceux qui l’ont connu est toujours aussi prégnante des années après sa mort. Les siens lui vouent un culte – que demander de plus ? Au fond, il aura illustré la devise d’Emmanuel Levinas destinée non à ceux qui veulent réussir dans la vie mais à ceux qui veulent réussir leur vie : « Recevoir, célébrer, transmettre ». Un antidote à la Rolex de Séguela.

Pierre Nora se refuse à y voir des échecs alors qu’il n’hésite pas à reconnaitre sa propre dilection pour l’échec : trois fois recalé à l’entrée à Normale sup, une spirale qui laisse des traces comme si l’inconscient avait dressé tous les obstacles face à la volonté de fer de l’étudiant. La faute au doute qui le ronge, un mal qu’il nomme « l’inconfiance » là où d’autres parleraient de manque de confiance ou de défaut d’assurance. Mais à la réflexion, une fois l’agrégation d’histoire en poche, un choix par défaut car dans les années 60 c’était l’agrégation montante, il ne regrette rien car à la sortie la prestigieuse école lui aurait offert, selon lui, une vie moins riche, moins féconde, moins intéressante. Peut-être ne se serait-il pas retrouvé prof au lycée Lamoricière à Oran de 1958 à 1960 et n’en aurait-il pas ramené au retour son premier livre sur Les Français d’Algérie, une analyse au scalpel du porte-à-faux historique dans lequel se trouvaient les pieds-noirs, lesquels dans leur ensemble ne lui pardonnèrent pas sa distance critique, la froideur de ses jugements et, pour tout dire, sa stigmatisation de leurs comportements durant les « événements ». Ce n’était pas un livre de circonstance car il fut l’embyron de tout ce qui suivrait. Ce fut son seul engagement politique, à croire que cela le vaccina puisque par la suite, il voulut être l’homme-sans-opinion, le spectateur dégagé tout en engageant les autres au Débat et dans les Lieux de mémoire, enseignant longtemps dans deux institutions (SciencesPo et l’Ecole des hautes études) tout en y étant marginal, l’homme-d’à-coté en quelque sorte, par… inconfiance.

Michel Winock (1937) aurait également pu intituler son livre « Jeunesse » car le ressort en est identique, mais il a préféré le placer sous le signe de Verlaine. Jours anciens (188 pages, 18 euros, Gallimard) possède un charme égal à celui qui se dégage des livres de ses deux amis et collègues, même s’il est d’une autre facture. Lui n’est pas issu d’un milieu privilégié, tout au contraire, ce qui change beaucoup de choses. Une famille modeste, nombreuse et heureuse issue d’un village du Pas-de-Calais du côté de Saint-Omer dans un paysage anéanti par la guerre, une enfance catholique de fils de prolétaires à Arcueil rythmée par la messe du dimanche, les vacances en colonies avec levées aux couleurs et les parties de foot, un imaginaire balisé par le triptyque Création/Incarnation/Amour, des souvenirs d’école qui semblent remonter au XIXème siècle dans lesquels on ressent l’imprégnation péguyste (un univers d’encre, de papier, de dictées, de plumes sergent-major, de leçons de morale et d’instituteurs en blouse grise, de Larousse illustré en prix de fin d’année), la lecture passionnée et hebdomadaire du journal de Tintin, l’abonnement aux Jeunesses musicales de France, l’omniprésence du spectre de la tuberculose dans la vie quotidienne… Une France vouée à deux Eglises rivales (catholicisme et communisme) émaillent ce récit dont un détail donne l’esprit : il n’y est pas question du « train-train » des rituels religieux mais de leur « tran-tran », expression qui en est la forme surannée. C’était un temps où on se mariait tôt et jeune, où Paris était une ville noire, immeubles et monuments disparaissant sous la crasse (Malraux ministre fera ravaler les façades en 1963), où on lisait le Désert de l’amour de Mauriac et Vie et aventures de Salavin de Georges Duhamel…

De longue date travaillé par sa fibre littéraire (son récit familial Jeanne et les siens et sa biographie de Flaubert en témoignent), il ne cesse jamais d’être historien ; on le surprend ainsi à historiciser le nom de baptême d’une rue, d’un lycée, d’une bibliothèque et développer là où d’autres se contenteraient d’évoquer le lycée Lakanal ou la rue Danton sans s’attarder. Déformation professionnelle, on ne se refait pas.

Jeune adulte, on le voit se passionner pour l’avènement de Pierre Mendès France dans les idéaux duquel il se reconnait, se nourrir des articles de l’Express, découvrir le théâtre à travers les expériences de Jean Vilar au TNP, s’interroger sur le caractère scientifique ou non de l’Histoire et ne pas s’autoriser à imaginer un jour entrer à Normale sup, même pas l’agrégation, tout juste le Capes de Lettres : « Le frein social est ici évident ». Ce qui n’empêchera pas la volonté de le desserrer et de finir professeur d’histoire contemporaine à SciencesPo, éditeur au Seuil où il co-anima la riche collection « L’Univers historique ».

Même si les pages où Michel Winock évoque son apprentissage de la complexité et le virage fondamental des années 1956-1957 dans son engagement à gauche, celles où il exprime peut-être le plus profondément sa vérité sont celles qu’il consacre à son éducation religieuse. Il a rompu avec le catholicisme vers l’âge de 20 ans pour engager sa foi dans des chemins plus en harmonie avec sa prise de conscience politique à la faveur de la guerre d’Algérie mais…

« … Je reste marqué par cette éducation religieuse, que je le veuille ou non. Une part de mon paysage secret est composée de vitraux et de rosaces d’églises romanes et gothiques, de cloitres et de chorales, d’abbés fraternels et de prêtres-ouvriers… La cornette de la sœur Valentine bat de l’aile dans mes songes et la pluie rouge tombée sur mon brassard de communiant le 7 juin 1947 reste indélébile. »

C’était un temps où le collectif primait encore sur le particulier, un temps où l’individualisme n’était pas l’alpha et l’oméga des comportements, un temps où les gens avaient foi dans le Progrès. Depuis, les repères ont changé mais assiste-t-on pour autant à un bouleversement de paradigmes tel qu’il faille parler, comme le fait Michel Winock, d’« une autre civilisation » à la faveur du bouleversement technologique ?

Dès le lycée, le meilleur ami de jeunesse de Jean-Noël Jeanneney s’appelait Philippe Levillain, celui de Pierre Nora s’appelait Pierre Vidal-Naquet et celui de Michel Winock était Jean-Pierre Azéma. Tous les six sont devenus historiens. Ces trois livres ruissellent de gratitudes pour les maitres, ceux qui les ont formés, éclairés, engagés, influencés, illuminés parfois ; mais ils sont faits d’un alliage si rare d’intelligence, de sensibilité et d’honnêteté qu’ils dispensent de se poser la question ritournelle qu’aucun de ces auteurs ne se pose (C’était mieux avant ?). Il s’en dégage une certaine idée de la France d’avant qui rend non pas nostalgique mais mélancolique. Les trois donnent le rare sentiment, doux, réconfortant et triste à la fois, d’avoir été écrits par certains des derniers témoins d’une époque intellectuelle dont nombre d’enjeux doivent paraitre obsolètes à bien des esprits d’aujourd’hui, par des humanistes issus d’un monde révolu lequel, par ses idéaux, ses valeurs, ses principes, ses cas de conscience, doit faire l’effet d’une Atlantide engloutie.

(Photos Henri Cartier-Bresson)

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commentaires

1 350 Réponses pour Une certaine idée de la France d’avant

rose dit: à

L’aînée, l’après-midi.
L’ophtalmo a prescrit qq,gouttes d’un antibiotique pour l’oeil gauche qui se réveille collé et de nouvelles paires de lunettes.
Avons traversé le marché, magnifique, du jeudi matin, à Saint Barnabé, les fruits, légumes, ooissons, fromages etc.
Ai présenté ma nouvelle Twingo à ma mère, qui l’a aimée, et m’a demandé d’aller se balader avec moi, dedans.

rose dit: à

poissons.
L’est repartie en ambulance.
Suis repartie chez moi, AHP.
Ma mère dans son Ehpad, St Loup.
La curatrice prend soin des biens de ma mère : elle ne me rembourse pas la paire de lunettes première pour ma mère que je paie de mes propres deniers, 118 euros -ma mère est astigmate, les loupes lui donnent mal au crâne- sans lunettrs, elle ne peut rien faire, mais elle paie l’ambulance St Loup, Saint Barnabé, aller-retour, et 30 mn d’attente, visite chez le docteur.

rose dit: à

Elles ont une conception très particulière des biens de ma mère H24 et la curatrice.
C hyper-intéressant, je me passionne pour cette étude.
Passionne.
H24 encaisse -a priori, je n’ai pas vu les chiffres, 3500 euros par mois pour le gîte et le couvert, le milieu sécurisé, les soins.
Elle me dit « on prendra des loupes à 30 euros » (pour ne pas trop dépenser l’argent de ma mère).
La curatrice, elle, supprime le conseil de ma mère, et lui dit -ça a bardé au tribunal le 14 octobre 2020- « vous êtes une pompe à fric », elle n’a pas de miroir.
Elle supprime sa notaire, pck elle a fait les études de droit, mais n’a pas d’Étude, pour économiser les frais de notaire, et elle se présente en l’étude de maître K.(K) qui a la plume lors du changement de testament de mon père le 7 novembre 2018, deux mois et demi avant sa mort.
Elle se fait payer 300 km de frais de déplacement plus sa matinée de travail alors qu’elle sait, de source sûre, que je ne serai pas là, je fais l’inventaire des biens de mon père, et la notaire de ma mère ne sera pas là non plus.
Elle dit  » ma cliente (ma mère), ne peut pas se déplacer » et elle vient et se fait payer.

La curatrice et H24 ont la même conception que la fratrie « aboule ton fric, la vieille ».

Ma maman, protégée toute sa vie par un mari follement aimé et incapable de se défendre. Dépassée par les évènements, nourrissant tous ces crabes. Avec de bons yeux, pourtant.
La misère.

Marie Sasseur dit: à

« Se préparer dur, Livrer une bataille homérique, Rendre une nation fière »
Ou
« Demain dans la bataille, pense à moi. »

La douche écossaise. 23-27

rose dit: à

À Saint Barnabé, Marseille, c’est la première fois que ma mère met le pied dehors -DEHORS- de son EHPAD, dans lequel elle a été enfermée contre son gré le 23 février 2020, par sa curatrice, une jeune femme formidable qui nourrit ses trois gniards en bas-âge sur le dos de ma mère, et le dos de ses autres vieux, placés comme ceux de sa mère à elle, avec qui elle est fusionnelle, dans le même Ehpad qui est un panier de crabes.
Sur les treize mois, une sortie pour aller chez le docteur.
En un an, càd 53 semaines, vingt semaines, XX, de confinement, EHPAD fermé aux visotes des familles.
Les dernières six semaines, de fin janvier à début mars, ma mère enfermée dans sa chambre de 13,4 m², plein nord, à l’étage des patients qui sont touchés par des troubles apparentés à la maladie d’Alzheimer, celle qui hurlait hier soir, dans le couloir, comme une démente, ma mère qui se lève et qui va, posément, fermer sa porte, me disant « elle est fadade », ou bien qui souffrent de la maladie d’Alzheimer, bien intimement liée au décrocjage du grand âge, durant lequzl tu décides que les zmmerdements c’est fini et que cela (ceci, cela et patin couffin) tu ne veux plus le savoir et d’ailleurs, tu ne le sais pas.
Cette maladie quo fait que, lorsque tu en es atteint disparaissent le diabète, le cholestérol, la maladie du foie gras et toutes les maladies collatérales.

Maladie que ma mère n’a pas, puisque ce qui l’atteint, elle, est la sénescence qui est la continuité en ligne directe de la vie.

Dslée, j’ai été qq peu longue.
Pas parlé de Mara, que l’on engueule pck elle me parle trop, et pck elle fait des beignets au sucre poir les résidents et que ma maman, c’est sa maman (c un peu exagéré, non ? Elle est noire comme l’ébène et a une chevelure de lionne).
Ni d’Heléna, en bac Pro et en stage à l’Ehpad que j’ai cuisinée ds le couloir de l’Ophtalmo.

Bonne journée.
Chui ds les cartons, ce jour.
En veux-tu ?
En voilà.

christiane dit: à

renato dit: « Puis il y a La Douleur du chardonneret d’Anna Maria Ortese »

Merci, Renato mais je suis loin d’avoir terminé « Le chardonneret », roman qui me déçoit progressivement car on y évoque de moins en moins la peinture hollandaise du siècle d’Or et ce tableau de C. Fabritius.

Marie Sasseur dit: à

Bataille, encore.

« Dans ‘Comme si c’était moi’,Philippe Torreton parle d’une bagarre homérique dans un bar en Roumanie pendant le tournage de ce grand film sur le malheur de ceux que la guerre avait rendu inapte à la vie civile. » Bloom

Ce commentaire est éclairant sur la véritable nature de ce film, Captain Conan, de Tavernier.
Une réflexion sur comment reciviliser des guerriers valeureux qui de livrent à la démobilisation, ou lorsque que la fin est proche, a des actes réprimés par la justice en temps de paix.
C’est ce que j’avais ressenti aussi en voyant ce film. Extraordinaire Conan-Torreton bien sûr, mais exemplarite de Norbert- Le Bihan, aussi. Deux talents de la Comedie Française.

Plutôt que de renvoyer dos à dos les lecteurs de Vercel et les spectateurs de Tavernier, comme le fait un fat, bouffi de suffisance et de méchanceté, il faut saluer Tavernier d’avoir ressorti, 60 ans après son prix Goncourt, ce vieux roman inconnu.

https://h-france.net/fffh/maybe-missed/the-dangers-of-valor-roger-vercels-and-bertrand-taverniers-capitaine-conan/

renato dit: à

Elle ne peut quand même pas parler que de ce tableau, christiane.

DHH dit: à

@Rose
Pour une autofiction qui serait en meme temps un brulot sur le fonctionnement des ‘Ehpad vous avez deja tout ecrit avec tous ces post livres ici depuis des mois
ils sont eclatants de verité et de sincerité ces cris de rage poussés au jour le jour ;qui sont comme le journal d’une fille qui se bat y compris avec les siens pour donner un peu de bonheur à une mere ehpadée
vous avez les textes ;il ne vous reste plus qu’a trouver la structure l

rose dit: à

DHH
Pour l’instant, je survis.
Merci de votre soutien constant que vous me manifestez en privé aussi.
Tout est lu à ma mère qui est soulagée que l’on parle d’elle.

Une mère ehpadée, néologisme magnifique.
Pas de compagnon ipodé pour me soutenir.

Les compagnons de blog, ici, oui 💪🥰👌😃

christiane dit: à

Rose,
Vous avez choisi la voie de l’écriture, comme remède à toute cette angoisse et
cette tristessee, car pour vous, écrire, c’est agir, quand bien même les événements sembleraient vous condamner à la passivité, au découragement.
Confier votre colère à cet espace commentaire, crier votre rage, vous moquer, par le biais des mots, semble vous aider à surmonter cette épreuve interminable et même vous rendre plus résistante… capable même dans ce chaos d’accueillir l’inattendu. Vous avez tant de force intérieure de ressources insoupçonnées dont l’humour qui vous permettent de rebondir.
Le printemps est là. Puisse-t-il vous donner de la joie malgré tout. Bonjour à votre maman qui a dû apprécier cette virée chez l’ophtalmo ! Sortir, enfin…

rose dit: à

On peut être obsédée par un tableau.
Je suis bien obsédée par ma mère !
Let the people be the way they are.

And
Din’t bargain
Don’t complain
Din’t kneel.

Élisanerh II, 2.

Charles et Camilla à Athènes pour envisager de comment rendre les frises du Parthénon aux grecs et garder la reproduction sous copyright au musée idoine. 🌻🍀🌹🌿❤😊👌

rose dit: à

Don’t bargain
Don’t complain
Don’t kneel.

Élisabeth II, 2.

Un petit tour chez l’ophtalmo. rose ?

Charles et Camilla

rose dit: à

Merci Christiane ❤

christiane dit: à

Renato dit: « Elle ne peut quand même pas parler que de ce tableau, christiane. »

Vous me faites sourire ! Cela me conviendrait bien. Mais ça ne serait plus un roman, je sais…

Marie Sasseur dit: à

Je ne sais pas de quelle admiration se nourrit le fat bouffi de suffisance, à l’égard de Vercel, mais la  » confidentialité  » de certaines bibliothèques dont il se réclame, en dit long, sur ses « arguments ».

« For Vercel continued wrestling with these issues in his life and in his art (he is best known as a novelist of the sea, that time-honored literary crucible of manhood); and there is much to be learned from the personal trajectory those struggles apparently shaped. In 1940, Vercel published in L’Ouest-Éclair a vicious diatribe against the influence of Jews in French literature; and by 1943, he was contributing to the Milice newspaper Combats.[10] That affiliation would result in removal from his academic post in Dinan at war’s end. »

Bloom dit: à

le lecteur est invité à jouer : l’intelligence est toujours récréative…

C’est lui qui joue, Baroz, comme le font Sterne, Queneau, Rushdie, etc…
Cette récréation (re-création) de l’esprit, ce désengourdissement des fonctions cognitives est le fruit d’une vision du monde singulière. Perec s’inscrit dans une vieille tradition qu’il renouvelle à sa façon. La liste des professions, son éclectisme improbable, renvoie aux Marx Brothers et en littérature, au Mangeclous d’Albert Cohen. Cette coïncidence du quotidien et du merveilleux est une des caractéristiques de « l’humour juif »…La vie est bien trop tragique pour qu’on la dépeigne avec les grosses brosses de l’esprit de sérieux.
Là où beaucoup ouvrent le robinet à eau tiède, Perec fait jaillir les grandes eaux en pluie légère.

Marie Sasseur dit: à

La vie est trop courte pour la perdre.

rose dit: à

Affaire Ikea
« Lors de la première semaine d’audience, cet homme au cœur du système de surveillance a incriminé ses co-prévenus, dont l’ancien PDG. Tous ont nié leur implication, et se sont défaussés sur lui. »

Tous sont responsables, en tout cas de cautionner.
Je suis cette affaire de près.
Ma mère est mise sous écoute ds l’Ehpad et a été espionnée au tribunal.
Cela s’appelle m’a dit sa notaire « violation des conversations ».
Très grave.

J’ai trois preuves.

DHH dit: à

@et alii
C’est gentil a vous de m’dresser un message personnel: mais il fallait aussi m’envoyer le code pour le décrypter

Bloom dit: à

Pérec était génial en son genre!

Oui, Jibé, un génie aux blessures profondes, discrètes, mais « fécondes » (voir ‘La Disparition’).

Si je puis me permettre, si sa volonté fut de se réinventer un peu breton, il est né George Peretz (« surgissement »! en hébreu). Et donc, c’est Perec, sans accent…No harm done (
j’en connais qui ajoutèrent un accent pour « faire français » à une époque où les disparitions étaient fréquentes…)

Bloom dit: à

Wiki sur Roger Vercel, qui s’appelait Cretin (comme le flanker du XV de France).

(…)Vercel sera mobilisé d’août 1939 à juillet 1940, date à laquelle il reprendra sa chaire de Première au collège de Dinan. Un article violemment antisémite, publié par Vercel le 16 octobre 1940 et exhumé des archives du journal L’Ouest-Éclair (futur Ouest-France) en 2011, jette un voile sombre sur cette période de la vie de l’écrivain. Après la guerre, il est mis à la retraite d’office, par arrêté du ministre de l’Éducation nationale en date du 19 septembre 1945, sur avis du Conseil académique d’enquête de l’Académie de Rennes du 1er mai 1945, pour avoir « publié plusieurs articles où il soutient la politique du maréchal Pétain et de l’amiral Darlan, articles de nature à détruire l’esprit de résistance ».

Jibé dit: à

Merci Bloom, j’ai mis l’accent par réflexe, mais je ne m’étais jamais posé la question, donc j’apprends quelque chose qui n’est pas rien (accent salvateur, de facto, à de bien sales périodes, comme les conversion de consonnes: « chez moi », il y a des « Shalom » devenus des « Chalon » …)
Bonne journée

Jibé dit: à

conversionS
scusi

Bloom dit: à

Après « Les Cénobites tranquilles », les cyber-Cisterciens de Citeaux. Privés de leur débouchés habituels (restos, touristes), ils ont réussi à vendre une tonne de reblochon sur le Net avec l’aide de la plateforme Divine Box.
Les voies du commerces sont clairement pénétrables pour le moine qui parle à l’oreille des vaches.

“We tried explaining to our 75 cows that they needed to produce less milk but they don’t seem to have understood,” said brother Jean-Claude, in charge of marketing at the monastery, which was founded in 1098.

https://www.theguardian.com/food/2021/mar/26/french-monks-locked-down-tonnes-cheese-pray-buyers-online

Jibé dit: à

Christiane
« Le Chardonneret » n’est que le fil rouge du roman, il sert de sauf-conduit au jeune Théo, il permet de connaître les arcanes du marché (souvent noir) des oeuvres, mais il n’est pas le propos du roman.
Bonne journée

Jibé dit: à

Bloom
 » they don’t seem to have understood,” said brother Jean-Claude »
That’s the catch…

Marie Sasseur dit: à

Gosh, reblochon est une AOC !!!

christiane dit: à

Jibé dit à Christiane :
«Le Chardonneret» n’est que le fil rouge du roman, il sert de sauf-conduit au jeune Théo, il permet de connaître les arcanes du marché (souvent noir) des oeuvres, mais il n’est pas le propos du roman.
Bonne journée »
Oui, c’est comme dans le film. Dès que je ne vois plus le tableau, dès que le fil du roman m’entraîne loin de lui, j’attends son retour. Il y a si peu de choses écrites sur ce tableau qui est tant énigmatique. Sa beauté mêlant deux styles, sa signification profonde même si je sais qu’à l’époque il était fréquent de tenir ainsi un oiseau prisonnier. Sans cage mais avec une chaîne l’empêchant de voler. Cela est bouleversant…

et alii dit: à

une des rares paroles de mon père:
plus la cage est dorée plus elle est cage
voyez
4’33
Titre de John Cage

et alii dit: à

4′33″ est un morceau composé par John Cage, souvent décrit comme « quatre minutes trente-trois secondes de silence »1,2 mais qui est en fait constitué de sons de l’environnement que les auditeurs entendent ou créent lorsque le morceau est interprété3.

Le morceau a été écrit en principe pour le piano et est structuré de trois mouvements principaux. Sur la partition, chaque mouvement est présenté au moyen de chiffres romains (I, II & III) et est annoté TACET (« il se tait » en latin), qui est le terme utilisé dans la musique occidentale pour indiquer à un instrumentiste qu’il doit rester silencieux pendant toute la durée du mouvement.3
WIKI

christiane dit: à

Bloom est intéressant mais ne dialogue qu’avec des hommes, hors DHH…

et alii dit: à

PReCISION DE WIKI:
Une autre théorie, provenant du philosophe et spécialiste de John Cage, Daniel Charles : « 4′33″ à son tour est un happening, puisque le pianiste s’y présente en tant qu’acteur et non en tant que producteur de sons11 »12. Il indique que 4’33 » pourrait être un ready-made à la Marcel Duchamp du fait que John Cage se trouvait en France lors de l’année de composition de l’œuvre et que sur les claviers de machines à écrire en AZERTY le 4 correspond au signe « ‘ » et le 3 au signe «  » ».

Ce morceau (qui en réalité est plus une expérimentation13) se veut être une remise en question de la notion même de la musique. Cage considérait que « le silence est une vraie note ». « « Silence » désignera désormais l’ensemble des sons non voulus par le compositeur »14, et il a eu l’ambition de dépasser ce qui est réalisable sur un morceau de papier en laissant la part totale à l’aléatoire14 (les éventuels bruits extérieurs dénués d’intention musicale mais pouvant être perçus comme du son en activité). Il est une invitation à l’écoute de cette activité qui ne s’arrête jamais.

Tudor vient confirmer ces propos en disant à propos de l’œuvre qu’elle « est l’une des expériences d’écoute les plus intenses qu’on peut avoir. Vous écoutez vraiment. Vous faites tout entendre de ce qu’il y a, les bruits d’audience jouent un rôle. Il est cathartiques – quatre minutes et trente-trois secondes de méditation, en fait15. »

Kostelanetz16 à la suite de Cage dégage trois corollaires : « que la distinction entre son et silence n’est pas réelle17 » ; « qu’il est impossible d’entendre deux fois exactement le même morceau16 » ; « que les critères esthétiques au nom desquels nous jugeons les œuvres « intentionnelles » ne sont peut-être pas appropriés à celles-ci, en ce qu’ils contreviennent à leur richesse et limitent arbitrairement l’étendue de nos perceptions17 ».

christiane dit: à

Et Alii dit : « une des rares paroles de mon père:
plus la cage est dorée plus elle est cage. »

La chaîne dans le tableau est presque invisible. L’oiseau a dû s’y habituer après bien des tentatives de s’envoler. Est-ce pour cela que son regard est dur, têtu, un peu triste ?

et alii dit: à

chalon?
COMME le FAULKNER ABSALON ? (mais pas saloon!)
chalon sur somme -il inclusif

et alii dit: à

Absalon, Absalon ! (en anglais Absalom, Absalom!) est un roman de William Faulkner publié en 1936.
c’est français de voui voui

renato dit: à

Cage exécuta la pièce dans les bois ou en voiture avec des amis, ce qui autorise des exécutions excentriques au cours desquelles on écoute quatre minutes trente-trois seconds durant les sons de l’environnement. La conscience de cette activité silencieuse abolit les frontières entre le son et les phénomènes non musicaux, et constitue la musique : la « musique » est ce qui advient quand nous écoutons intentionnellement.

et alii dit: à

La Bataille du rail (1946) de René Clément, consacré aux résistants pendant la Deuxième Guerre mondiale : le film est tourné et se déroule à Chalon-sur-Saône.
Trois Huit (2001) de Philippe Le Guay : le film est tourné essentiellement à l’usine de bouteilles Saint-Gobain.
Neuilly sa mère (2009) de Gabriel Julien-Laferrière

renato dit: à

Il m’est arrivé de le réaliser comme ça :

« Après avoir déposé mes courses au frais, je me rendis au Pollux où je dînai d’une truite au bleu accompagnée de Johannesberg. À la fin du repas, un kirsch me servit d’excuse pour occuper la table, et je terminai ma soirée en exécutant, montre en main, 4’ 33” (4’ 33”— fois sept puisque je suis assis à la table 7 — 30’ 31”) : machine à café, assiettes, bouteilles, bouchons, couverts, verres, porte ; musique folklorique discrète — deux accordéons et une contrebasse — ; langues mêlées (anglais, allemand et alémanique, français, anglais, italien — accent lombard et romain, quelques r roulés). Avons-nous finalement abordé dans Babel ? »
Zermatt 6 novembre 2004

et alii dit: à

rose:Très grave.

J’ai trois preuves.
oui, très grave ; et si vous pouvez agir (procès) n’attendez pas trop
courage

et alii dit: à

roseLa curatrice et H24 ont la même conception que la fratrie « aboule ton fric, la vieille ».
méfions-nous de l’idéologie de « famille »

Jazzi dit: à

« Qu’ai-je à faire de votre empathie si je ne me plains de rien (…) et que ce soit parce que je vous conteste toute autorité, et que je n’ai aucune dette à votre égard que vous me détestez ! ça doit être dur de détester quelqu’un parce qu’on n’a cessé de vouloir le tromper, voilà je ne suis pas dupe de votre imposture, cause profonde de vos calomnies ! selon une méthode rodée par d’autres dont vous l’avez apprise en politique !
Bon week end et bonnes fêtes de pâque(s) ; et soignez vous bien »

C’est aussi beau qu’une lettre de la religieuse portugaise, et alii !
Je ne me sens pas digne d’être le destinataire d’une telle lettre et le réceptacle d’une aussi folle passion…

Janssen J-J dit: à

@ 991 p.! Vais mettre du temps à l’ingérer, mais depuis 30 ans que j’attendais ça !… (Mission Duclert).
https://www.vie-publique.fr/rapport/279186-rapport-duclert-la-france-le-rwanda-et-le-genocide-des-tutsi-1990-1994
Apparemment, et prima facie après avoir entendu le camarade sur la chaine nationale, ce matin…
. la thèse du « génocide » est justifiée, il a été programmé, et n’a en rien relevé de luttes ethnicistes locales
. Pris note des versions nuancées sur l’attitude néo-coloniale entêtée de Mitterrand, de la faiblesse de Védrine et du courage relatif de Joxe…
– Entendu que nos diplomates français n’avaient vraiment pas brillé, mais l’ont-ils jamais ? Qu’en revanche, certains chefs d’EM sur place avaient eu le courage d’alerter sur les risques du carnage.
– Espère qu’on pourra icite en débattre (?) plus sereinement, aussi légitimement qu’on pourrait le faire à l’AN, dans une sorte de repentance collective de n’avoir pas compris en 94 de ce qui se rejouait de la Shoah sur le continent noir. Le « nouvel Obs » n’expliquait pas grand chose… Était incapable de démolir l’Mitt’rand. Nous non plus.
– pense à l’inlassable entreprise de mémoire de Jean Hatzfeld, et à quelques autres, tels Scholastique Mukasonga, voire le jeune Gaël Faye. Espère qu’ils vont se sentir moins seuls, maintenant.
Ce rapport, autorisé sur archives disponibles, est une vraie bénédiction, ce matin. Je ne voulais pas mourir sans avoir compris quelque chose de ce qui s’était produit là-bas, de notre impuissance et notre apparente indifférence sur le « génocide au village »…

@ du coup, ma réponse à MC et txfl sortis de leurs gonds hier au soir, me semble devenir un brin dérisoire. Juste pour dire ceci à leur furonculose : mes commérages ont du bon ! pour des gens qui n’entendent pas se justifier, la rdl est donc servie… Dites merci aux concierges, elles ont toujours été très utiles aux historiens (voy. Kalifa plutôt que Corbin ou Darnton).

@ une autre : je pense souvent à toi dans la bataille, Javier Marias.

@ une autre encore : la plus belle épopée littéraire en gésine sur une sympathqiue ehpadée. Oui, DHH a raison sur la structure du récit, rôz. Mais vous aussi, avez raison de n’y point penser encore. Vous engrangez du matériau, or c’est ce qu’il coûte à écrire et vous délivre chaque jour qui importe… Un projet est possible sur lequel chacun.e erdélien.ne se projette. Emma Tocrite est au courant de tout… C le plus incroyab’. Ainsi a-t-on l’impression de n’offenser personne. Rassurez-la, nous sommes tous les jours avec elle, avec vous.

@ BJ à tous.tes,

Jazzi dit: à

« C’est lui qui joue, Baroz, comme le font Sterne, Queneau, Rushdie, etc… »

Mais le lecteur aussi jubile, Bloom, quand il résout les problèmes de mots croisés composés habilement par l’auteur. Cela, comme pour les écrivains que tu as cité, va bien au-delà du simple humour juif, et nous transporte du côté des jeux de l’esprit…

Janssen J-J dit: à

Je note ceci à propos de la composition de la commission des historiens :
________________
M. Christian Vigouroux, président de section au Conseil d’état, ancien professeur associé de droit public aux Universités de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, a annoncé à la Commission, travaillant en présentiel, qu’il la quittait le 28 février 2021 en raison des risques sanitaires, de ses charges extérieures et d’un désaccord sur l’organisation de la phase finale de rédaction du rapport et d’élaboration de ses conclusions
___________

Voilà un élément de la cuisine interne qui m’intéresse beaucoup, en tant que concierge de la RDL. Comme je connais les deux protagonistes, je vais essayer d’en avoir le coeur net. J’invite néanmoins Passoul à nous en dire plus, quand il aura chroniqué l’affaire de son côté… Mais Allah n’est pas obligé, bien sûr, comme aurait dit le bon Khourouma…

Jazzi dit: à

Universel, l’esprit !

et alii dit: à

pour les écrivains que tu as cité S ! bien compris?

Janssen J-J dit: à

Si quelqu’un va se faire bénir un rameau d’olivier demain, peut-il m’en envoyer un brin pour que je puisse l’apposer derrière son crucifix. De nos jours dans nos ehpad, plus personne ne s’en soucie, mais elle, si, elle n’a pas oublié cette protection à renouveler chaque an. Incroyab’ !

et alii dit: à

13ème séance : Ce que l’Universel a de particulier
Zagdanski séminaire
La Gestion Génocidaire du Globe
Réflexion sur l’extermination en cours

Janssen J-J dit: à

Un rameau de buis non pyralé fera tout aussi bien l’affaire, hein !

Jazzi dit: à

« en tant que concierge de la RDL. »

Heureux de passer la main d’une fonction que l’on m’a longtemps attribuée, JJJ !

Vigouroux, comme l’ancien maire socialiste de Marseille ?

Pour l’histoire de la sympathique ehpadée, il nous manque encore la fin ! Patience… Pour le ton, plus que la structure, je conseillerai le style de scénario de comédie à l’italienne comme dans « L’argent de la vieille »…

Jazzi dit: à

Vous citant, et alii, j’ai corrigé vos erreurs et imperfections.
Signe évident que, contrairement à vous, je ne vous déteste point…

Jibé dit: à

Christiane
« Sans cage mais avec une chaîne l’empêchant de voler. Cela est bouleversant… »
je suis également très sensible à cette caractéristique du tableau, un oiseau enchaîné ou encagé, horrible et émouvant.
A propos du roman, je me souviens avoir beaucoup aimé la jaquette du livre, cette feuille blanche qui se déchire et laisse entrevoir l’oiseau

et alii dit: à

s’habituer?
ON NE S’HABITUE à rien que Derrida-voir animal ! – écrivit au tableau

Janssen J-J dit: à

Une survivante ivoirienne vient de m’envoyer ceci, mais je crois qu’elle s’est trompée de destinataire.
C’était pour etalii, en réalité, donc je forwarde son message
(NB / … y’a du blé à s’faire, qui dirait jmb… 40% du magot, ça vaut le coup de lui répondre favorablement, plutôt que de se rétracter devant l’hameçon, comme un.e petit-blanc.he raciste moyen.ne, hein !)
_______
Très cher
S’il vous plaît votre attention
Demande de partenariat hautement
De Mlle ANITA BAMBA
S’il vous plaît, aidez-moi, pour le bénéfice de nous deux
Je tiens à m’excuser pour mon intrusion dans votre vie privée,
permettez-moi de vous informer de mon désir d’entrer en relation
d’affaires avec vous. après avoir parcouru votre profil, j’ai prié
dessus en raison de sa nature estimative, en tant que personne de
confiance et digne de confiance avec qui je peux faire affaire, je ne
dois pas hésiter à me confier à vous pour cette transaction simple et
sincère. de mon transfert d’héritage de (DIX MILLIONS, CINQ CENT MILLE
EURO (10.500.000 €) sur votre compte
Je suis Mme ANITA BAMBA, fille unique de feu le Dr JOSEPH BAMBA, mon
père était directeur général de la société d’exportation de cacao et
négociant en or en Côte d’Ivoire, mon père a été empoisonné à mort par
ses associés lors d’une de leurs sorties en voyage d’affaires. Ma vie
est en danger ceux qui ont tué mon père est à ma recherche. Je n’ai
pas de sécurité pour ma vie pour l’instant je suis en détresse et
caché.
Ma mère est décédée quand j’étais bébé, avant la mort de mon père dans
un hôpital privé, il m’a secrètement dit qu’il avait la somme de (DIX
MILLIONS, CINQ CENT MILLE EURO (10.500.000 €). compte dans une banque
qu’il a utilisé mon nom comme son seul enfant pour le prochain parent
en déposant ce fonds (DIX MILLIONS, CINQ CENT MILLE EURO (10.500.000
€). Il m’a également fait savoir que c’est à cause de son richesse
qu’il a été empoisonné par ses associés que je devrais chercher un
partenaire étranger dans un pays de mon choix où je vais transférer
cet argent et l’utiliser à des fins d’investissement pour continuer la
vie pendant que j’ai terminé mes études,
Cher, je sollicite honorablement votre aide des manières suivantes
(1) Pour fournir un compte bancaire sur lequel cet argent serait transféré,
(2) Servir de gardien de ce fonds depuis que je n’ai que 22 ans.
(3) Prendre des dispositions pour que je vienne dans votre pays pour
poursuivre mes études et obtenir un permis de séjour dans votre pays.
pays En outre.
Cher, je suis prêt à vous offrir 40% de la somme totale en
compensation de vos efforts après un transfert réussi de ce fonds sur
votre compte désigné à l’étranger,
La preuve de ceci (DIX MILLIONS, CINQ CENT MILLE EURO (10.500.000 €).
Est intacte. Je suis allé à la banque pour confirmation que le
directeur de la banque et la direction m’ont dit de venir postuler
quand je suis prêt
S’il vous plaît, si vous pouvez vraiment m’aider, envoyez-moi
1 VOTRE NOM COMPLET ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
2 VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
3 VOTRE PAYS ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
4 VOTRE PHOTO OU CARTE D’IDENTITÉ ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
5 VOTRE ÂGE ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
6 VOTRE PROFESSION ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
Dès que j’aurai reçu votre réponse favorable, je me rendrai à la
Banque pour votre présentation et vous adresserai les coordonnées de
la Banque
dans mon prochain courrier pour que vous puissiez contacter
officiellement la banque pour le processus de transfert
En attente de vos nouvelles pour plus de détails sur moi-même.
Que Dieu te bénisse.
Sincèrement
Mlle Anita Bamba

Jibé dit: à

JJJ
« pense à l’inlassable entreprise de mémoire de Jean Hatzfeld, et à quelques autres, tels Scholastique Mukasonga, voire le jeune Gaël Faye. Espère qu’ils vont se sentir moins seuls, maintenant. »
Moi aussi, je pense à eux tous, à ce rapport enfin! A cette quasi-indifférence quand même nous n’avons pas aidé… où commence le crime? Au moins ne le prolongeons pas, ne le réitérons pas, mais je ne suis pas sûr qu’il se trouvera du monde pour en débattre calmement.
BàV

Janssen J-J dit: à

@Heureux de passer la main d’une fonction que l’on m’a longtemps attribuée, JJJ !

Ai toujours été solidaire avec vous, et voilà comment vous me remerciez, jzmn ! Non non, divisons-nous le job en deux, plutôt… Ça allègera nos faîx respectifs. Merci.

et alii dit: à

s’imaginer aimé est une folie très partagée;i n’y a guère une femme -tatouée du front aux orteils et quise vit comme Mar’ie Darrieusecq m’ a assailie d’entrée en disant que je m’intéressais surement aux tatouages (augmentés à chaque paie!)
encore une à laquelle je ne m’habitue pas du tout; j’ai compris que le chien énorme qu’elle avait tatoué sur sa poitrine était son garde du corps quand elle s’est effondrée en larmes lorsqu’il est mort ; je n’ai pas osé lui suggérer d’en prendre un autre ; ni d’effacer son tatouage

Janssen J-J dit: à

Merci Jibé de votre réaction… Non, c comme pour l’Algérie-mission Stora, personne ne sera capable d’en débattre calmement, surtout icite… Je n’entretiens aucune illusion, mais votre réaction est vraiment sympatoche… C’est déjà ça de gagné. Bàv,

D. dit: à

Ce qui terrible, c’est d’invoquer Dieu lorsqu’on commet un péché d’une telle gravité. Ces personnes, si elles ne se repentent pas de leur vivant, seront réellement vouées aux flammes des Enfers pour l’éternité.

et alii dit: à

melman sur philomag:
Mais qu’est-ce qui fonde cette place privilégiée accordée au Père ? La réponse va vous étonner : c’est l’amour. Un amour si puissant que je suis même capable de lui sacrifier le plaisir sexuel ! On trouve en effet dans la psychanalyse une version laïque du rapport traditionnel à l’instance une et supérieure, et une invitation à laïciser l’amour.

Lacan dans un calembour célèbre décompose le Nom-du-Père en « le non-dupe erre ». Faut-il entendre que le non-dupe, l’incrédule, l’incroyant, l’athée, se condamne à l’errance ?

Non, c’est le contraire ! La duperie dont il s’agit ici n’a rien à voir avec la croyance religieuse. Non-dupe n’est pas synonyme d’athée. Voilà ce que veut dire Lacan : nous avons tendance spontanément à penser que notre existence se déroule dans un monde fictif. Nous jouons un rôle,… »

christiane dit: à

Jibé dit : » à propos du roman, je me souviens avoir beaucoup aimé la jaquette du livre, cette feuille blanche qui se déchire et laisse entrevoir le tableau. »

Oui, Jibé, moi aussi. Elle rappelle les premiers gestes de l’enfant quand il sort à peine le tableau de son sac. Le problème, c’est qu’il ne le regarde jamais, même au musée où il regarde plutôt la fillette. Il devine qu’il a une valeur mais toutes ces années, avant ce vol, il ne le regarde pas. Son vieil ami essaie de lui expliquer la beauté et la rareté du tableau mais il reste loin de l’œuvre. Sa mère avait tenté de lui parler de ce tableau mais il ne l’écoutait pas.
Je pensais que la romancière provoquerait une rencontre entre le tableau et l’enfant… Il n’en est rien.

C.P. dit: à

Jules Supervielle, PROPHETIE (« Gravitations ») :

Un jour la Terre ne sera
Qu’un aveugle espace qui tourne
Confondant la nuit et le jour.
Sous le ciel immense des Andes
Elle n’aura plus de montagnes.
Même pas un petit ravin.

De toutes les maisons du monde
Ne durera plus qu’un balcon
Et de l’humaine mappemonde
Une tristesse sans plafond.

De feu l’océan Atlantique
Un petit goût salé dans l’air,
Un poisson volant et magique
Qui ne saura rien de la mer.

D’un coupé de mil-neuf-cent-cinq
(Les quatre roues et nul chemin !)
Trois jeunes filles de l’époque
Restées à l’état de vapeur
Regarderont par la portière
Pensant que Paris n’est pas loin
Et ne sentiront que l’odeur
Du ciel qui vous prend à la gorge.

A la place de la forêt
Un chant d’oiseau s’élèvera
Que nul ne pourra situer,
Ni préférer, ni même entendre,
Sauf Dieu qui, lui, l’écoutera
Disant : « C’est un chardonneret. »

renato dit: à

Merci P.C. de proposer une sortie de la longue parenthèse paludéenne..

Janssen J-J dit: à

@ CT, A moins que vous ne soyez aux aguets de JY Tadié ce jour, le spécialiste de Proust, (pour les proustonomics), j’espère que vous aurez pu vous rendre à Nantes pour marcher contre Lubrizol. L’honneur de la RDL écolo en dépend.
Bàv,

renato dit: à

Oups ! C. P., pardon.

et alii dit: à

ah oui, pour les collectionneurs, sortent des critiques sur »Serge » de REZA . j’en ai lu un extrait ; dommage;je songe à un cousin qui se fut cru obligé de me l’offrir;il a toujours pris PEREC pour le nom d’une sportive française;j’ai dû rompre parce que moi, je ne m’habitue pas aux gens qui se trompent toujours de rôle

Clopine dit: à

JJJ, ce n’est pas à Nantes mais à Rouen, et le rendez-vous est à 14 heures cours Clémenceau…

Et je ne sais pas si j’irai. Il me faudra du courage, car aujourd’hui, l’absence des hirondelles me poigne. Chaque année, je guettais leur retour, je me plantais debout, dans l’allée pierrée, pour avoir le plaisir de contempler leurs acrobaties aériennes, à jamais inégalées. Elles viraient sur l’aile, bouclaient leurs virages serrés, filaient sous le toit de la grange, pour regagner leurs nids. Chaque année, c’était la même polémique entre Clopin et moi. J’insistais pour qu’on laisse les grands battants de la porte de la grange ouverts, pour aider les oiseaux à y pénétrer. Chaque année, Clopin préférait n’ouvrir les portes qu’au dernier moment, histoire de préserver la remorque, la voiture, qui y étaient garées, de la fin des intempéries hivernales. Mon mépris pour ces tas de ferraille et de plastique remontait d’un cran… Et les hirondelles finissaient toujours par revenir. S’il vous plaît, vous qui avez la chance d’habiter à la campagne, guettez pour moi le retour des hirondelles. Je ne pourrai y assister, ni cette année, ni les années suivantes : que votre regard les porte, à ma place.

DHH dit: à

@Bloom
je partage avec vous une admiration inconditionnelle pour Perec(de son vrai nom Peretz mais il a toujours précisé qu’il n’avait au aucun lien de parenté avec le grand écrivain yddisch)
la Vie mode d’emploi a ete un choc pour moi :d’aucun livre lu à l’age adulte je n’ai souvenir que sa lecture m’ait rendue aussi accro.
Je l’ai acheté un samedi matin et je l’ai lâché ,lu de bout en bout, d’une seule traite le dimanche soir
j’ai beaucoup lu de ce qu’il a écrit, tout peut-etre pas ,mais pas seulement ses livres porteurs de messages ,les choses, la vie… ,les recits d’ellis islande,W … . Et j’ai un faible pour certaines pépites extraordinaires, son palindrome de 5000 mots son exercice de combinatoire qui fabrique 84 recettes toute vraisemblables, la saynete dont les repliques consistent uniquement en lettres prononcées dans le sens alphabétique , enfin cet article sur la sensibilité des sopranos aux jets de tomate, pastiche d’article scientifique avec une bibliographie hilarante
Ce virtuose des ressources offertes par les formes langagière a reussi ce chef d’oeuvre lipogrammatique qu’est la Disparition
un souvenir à ce sujet
j’avais conseillé à un collègue comme lecture de vacances la Vie mode d’emploi et la Disparition
a son retour il m’a dit tout le bien qu’il pensait de la vie mode d’emploi mais qu’il avait trouvé la Disparition sans interet.
Je ne l’avais pas prevenu et il n’avait pas vu le lipogramme .Quelle reussite de l’auteur!

MC dit: à

N’importe quoi, Sasseur. Un simple examen de la naissance et de la carrière de Vercel vous eut explique pourquoi le roman est présent par ici dans tant de bibliothèques , dont celles qui n’ont rien à voir avec le régime de Vichy. Un examen de la date de parution -avant guerre- renverserait votre syllogisme façon  » il a collaboré donc ça ne vaut rien ». Mais,on vous l’ a encore dit récemment, vous avez plus de venin que d’intelligence, et une connaissance des textes plus qu’ approximative. ça se vérifie encore aujourd’hui.

C.P. dit: à

Clopine, je ne sais si vous avez connu les anciennes étables des vaches à la campagne. Les gros nids maçonnés d’hirondelles peu farouches y étaient présentes, sans doute à cause de la chaleur ambiante.

C.P. dit: à

« présents », pardon ! On « tirait » les vaches à la main…

Janssen J-J dit: à

Mais bien sûr et il y en a encore chez moi, collées dans l’ancienne étable sur les poutres, au dessus des vaches, à l’arrière de la longère… Les hirondelles n’y sont jamais revenues, car il n’y a plus de vaches depuis longtemps (oui, chaleur, bouses, insectes et boues de proximité les expliquaient)… Leurs nids sont néanmoins restés collés sur la poutre faîtière (au moins cinq). Hélas, les travaux à venir vont balayer tous les communs de la ferme, mais je vous promet d’en garder les nids comme des reliques de leur travail éphémère… En souvenir d’un monde disparu et donc aussi de vous !… Dommage que vos nids aient généré de telles pommes de discorde en Normandie… Il est vrai que quand les moineaux de l’autre grange se mettent à déféquer en rafales sur la bagnole électrique neuve où on la range, ça finit par agacer un brin les nerfs. Mais on va pas les exterminer pour autant, les piafs… Le chat se charge de quelques un d’entre eux… On retrouve des plumes le matin, et ce ne sont pas celles de nos trois gallinacées, dieu merci. Bàv, 🙂

Jazzi dit: à

« James Baldwin, écrivain américain noir et homosexuel qui a vécu les 20 dernières années de sa vie en exil en France à cause du racisme dans son pays qu’il n’a jamais cessé de dénoncer, s’est-il jamais plaint d’avoir été traduit par des blancs et des blanches ? »

Ni par un traducteur hétérosexuel ?

Paul Edel dit: à

… en quelques lignes pudiques Clopine résume tout un drame..impressionnant..courage Clopine..

Janssen J-J dit: à

@ OK pardon pour la bévue Nantes/Rouen. Mais par pitié, n’écrivez pas « cours Clémenceau » (sic)
L’accent aigu sur son nom faisait enrager le Tigre !
Si si, allez marcher avec eux et un bon masque, cela vous fera le plus grand bien, vous verrez, vous avez besoin de voir du monde !… Et Rouen est quand même une chouette ville. Mes amis J et CF viennent d’aménager au centre ville, après avoir élevé leur marmaille désormais émancipée depuis trente ans au Mont St Aignan. Bàv,

christiane dit: à

Magique et triste, C.P, ce chardonneret.

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr Courtaud, vous avez les admirations que vous pouvez. Ce que moi je vérifie ici , c’est que vous êtes un fumiste.

D. dit: à

Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque son nom pour le mal.

Tu ne commettras pas de vol.

…répondez-lui ça, JJJ. Et ajoutez une image des Enfers.

Marie Sasseur dit: à

Dites Courtaud, calmos sur le chouchen, espèce de vieux menteur.

Je n’ai absolument pas écrit que ce roman de Vercel, capitaine Conan ne valait rien, j’ai même mis un mien pour ceux qui s’intéressent à l’adaptation de ce roman par Tavernier.
Film, que j’ai vu, évidemment.

En revanche, vieux persifleur vous avez commencé par dézinguer Tavernier, pour avoir adapté ce roman.

De la a conclure que vous vouez un culte à un antisémite, il n’y avait qu’un pas.
Hors de ma vue !

vanina dit: à

@renato

Strade Maestre Ritratti di scrittori italiani

Goffredo Fofi. Donzelli Editore Roma 1996

Libre, indépendant, courageux. Hombre vertical, très bon critique littéraire. Ortese et son amour pour les innocents.

DHH dit: à

@et alii
vous m’adressez une nouvelle fois ce message qui renvoie a un article sur les mesanges
donnez moi aussi comme je vous l’avais souhaité demandé la clé de decryptage pour que je comprenne en quoi je suis concernée et ce que que vous avez voulu me faire comprendre . Merci

Marie Sasseur dit: à

@ »en quelques lignes pudiques Clopine résume tout un drame..impressionnant.. »

Paul , habitué aux mouettes mazoutées, s’en fout des hirondelles dans l’écurie.
Nous aussi,notez. On voulait juste des nouvelles de Clopin, savoir s’il avait renouvelé son abonnement au club echangiste.
On est friand de ces histoires à la campagne, ca me rappelle une lecture récente, ce roman de Mauvignier, histoires de la nuit, où le fermier qui a des « besoins », va en ville, lol.

Pour les bons à enfermer , on pense a vous !

https://youtu.be/T7SRwfBOhlc

Marie Sasseur dit: à

Encore

Marie Sasseur dit: à

Seulement 2 membres de cette commission sur le Rwanda ont été soupçonnés de conflits d’interet. Dont M.Vigouroux.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, le résultat est la , clair et limpide.
800 000 exécutions en 3 mois.

Qu’on ne nous refasse surtout pas le coup de mutualiser les saloperies orchestrées par quelques uns dont la tête de l’État, au nom de la France.

rose dit: à

Clopine

Parfois, vous étiez assise sur une chaise ou un fauteuil et vous guettiez le ciel.
Vous étiez toujours prem’s à les voir.
J’vous l’dis quand j’les vois.

x dit: à

« Le marché du dimanche sur la petite place près du couvent de la Nativité que l’on appelle place du Tuyau ou simplement le Tuyau.
[…] On entend des chants d’oiseaux mêlés qui rappellent le printemps. Quand le soleil brille et que le ciel est sans nuages, les chants s’entendent mieux et l’odeur de foin est plus forte, […]
Dans un coin de la place s’allonge une rangée de chariots. Il n’y a sur eux ni foin, ni choux, ni haricots, mais des chardonnerets, des tarins, des alouettes, des merles et des grives, des mésanges, des bouvreuils. tout cela sautille dans de mauvaises cages improvisées et gazouille, regardant avec envie les moineaux en liberté.
Les chardonnerets sont à cinq copeks, les serins plus cher ; […] Il y a des oiseaux qui valent cher. Sur un bâton souillé est perché un vieux merle à la queue déplumée. Il est sérieux, important et immobile comme un vieux général. Il a depuis longtemps accepté sa captivité et regarde le ciel bleu avec indifférence. En raison sans doute de cela, on le tient pour un oiseau judicieux que l’on ne peut pas vendre moins de quarante copeks. […] Aux blancs-becs […] on vend des femelles pour des mâles, des jeunes oiseaux pour des vieux… ; ils se connaissent peu en oiseaux; mais on ne trompe pas un amateur. L’amateur voit de loin un oiseau et le comprend.
— […] Il chante à présent, c’est vrai ; mais qu’est-ce que cela prouve ? Moi aussi, en compagnie, je chante ! Non, mon petit, chante seul, si tu peux !… chante sans compagnie !… Donne-moi ce silencieux là-bas qui se tient en place et se tait ; donne-moi celui qui est tranquille ! Il se tait ; c’est donc qu’il a quelque chose dans le ventre… »
(Tchekhov, À Moscou place du Tuyau, 1883)

rose dit: à

DHH, Bloom, Jazzi

W ou le souvenir d’enfance m’a abalobée.
La structure, la douleur, la pudeur.
Cette manière de raconter un truc impensable mais vécu.

Ne pas voir le lipogramme et pourtant quelle difficulté à l’appliquer !

rose dit: à

;j’ai dû rompre parce que moi, je ne m’habitue pas aux gens qui se trompent toujours de rôle.
Et alii
Rompre pour marie-josé, n’est ce point sévère ?

Janssen J-J dit: à

@ …répondez-lui ça, JJJ. Et ajoutez une image des Enfers.

-> A qui dois-je m’adresser, D. ?…
à Dantal- Iguierri- dit « petit MC-PR² », ou qui d’autre ?…
Bàv,

JiCé..... dit: à

Dans le fond, la campagne rend les bergères connes…

Suivez mon regard ! Torve comme il se doit chez ceux qui ont l’œil, et le bon….

Joyeuse baise à l’ami Clopin ! J’admire ta patience, l’ami !

DHH dit: à

Je suis passée par la et j’ai lu le post que vous m’avez adressé sur la page precedente ;voici ma réponse
Pour avoir passé trente ans dans l’administration j’ai vu défiler pas mal d’enarques et ce que j’ai pu constater c’est leur diversité culturelle sociale(’eh oui) ! intellectuelle ,
Bien eloignés de l’dée reçue qui court sur le personnage de l’enarque , archétype mythifié qui serait le moule unique des produits de cette école ,ils se distribuent comme le reste de la population vous avez des gens intelligents et des imbéciles ,des égoïstes et des dévoués ,des travailleurs et des flemmards, des gens cultivés et des incultes, des profiteurs et des désintéressés
Mises a part quelques figure médiatisées qui font exception et sont peut-être à l’origine de l’idee reçue qui court sur eux, les énarques ordinaires forment des bataillons d’honnêtes cadres de l’administration, au sein de laquelle chacun , avec ses capacités , ses points forts et ses points faibles son style ,sa personnalité ,son sens plus ou moins aigu de l’ethique fait en general un travail obscur et utile avec serieux et souci du service public
Aussi est-il absurde de présumer a priori des competences ou de l’incompétences d’un quidam au seul vu de sa qualité d’énarque ; et, pire encore, en face d’ un constat d’incompétence chez une personne d’y voir la conséquence évidente d’un supposé formatage par cette école, raccourci habituel d’une pensée antiélitiste d’inspiration populiste ce que je soulignais plus haut a propos d’un post au contenu contestable

Marie Sasseur dit: à

Dans le fond, la campagne rend les bergères connes…

Encore plus ceux qui confondent une candidate de l’amour est dans le pré, venant d »ine petite ville de province, et cocue devant comme derrière, avec une fille de la terre…

et alii dit: à

Rompre pour marie-josé, n’est ce point sévère ?
mais qui vous dit quand j’ai rompu, pour quoi et pour qui? vous surinterprétez, et si vous faites ainsi dans les péripéties que vous traversez avec votre mère, le personnel de l’EHPAD n’aura pas à chercher loin pour vous traiter de folle,et vous faire subir encore plus de désagréments;

Janssen J-J dit: à

Corniard, l’a jamais mis les pieds icite ton colpain, risque point de t’baiser avec joyeuseté…-
Dans le fond des flots bleus, les îles rendent bin dérisoires les p’tites roulettes sous les pieds-bots, surtout si les oreilles sont bin dégagées du bas du plafond… Roulées jeunesses !

et alii dit: à

DHH,c’est un éclairage sur les « pages aviaires » qui vous avaient assez intéressée pour mettre quelques lignes

Janssen J-J dit: à

L’en rate jamais hune, la garce ! (après la brossareluire, le pommeau d’la douch-frouade !).
C com-ça depuis la naissance de dieu qu’a laissé faire la Shoah (ta gueule, t’étais pas là quand on avait besoin hein !) – Pesha, bientôt en Israelle, ça craint (ils vont encore reculer d’une heure cette nuit). – Petit rappel aux antisémites, du genre BC-MC-BG, des foik… :
—–
« Pessa’h (hébreu פֶּסַח, Pessa’h, latin : Pascha « Pâque ») est l’une des trois fêtes de pèlerinage du judaïsme prescrites par la Bible hébraïque, au cours de laquelle on célèbre l’Exode hors d’Égypte et le début de la saison de la moisson de l’orge qui inaugure le cycle agricole annuel. Elle commence le 14 nissan à la tombée de la nuit (qui correspond, selon les années, à la fin du mois de mars ou au mois d’avril dans le calendrier grégorien) et dure sept jours (huit en diaspora selon le judaïsme orthodoxe) dont seuls les premiers et les derniers sont totalement fériés. Elle inaugure en outre la période de l’omer au terme de laquelle est célébrée la fête de Chavouot. Particulièrement riche en rites et coutumes, la fête se distinguait originellement par l’offrande pascale que les Juifs ne peuvent réaliser depuis la destruction du Temple (les Samaritains continuent à l’offrir sur le mont Garizim). L’obligation de manger des matzot (aliments azymes) et de bannir le hametz (aliments à base de pâte levée et/ou fermentée) tout au long de la fête demeure en application.
Cette fête puise ses origines dans le rite agricole des azymes et le rite nomade du sang de l’agneau répandu sur les piquets de la tente pour écarter les épidémies ».
———-
Bon appétit – (de rien !)

et alii dit: à

DHH je ne suis pas « le » puits de sciences de ce blog , et je me garderais bien de proposer une interprétation personnelle;
O.K. pour signaler une « information » en écho soit au billet , soit à un commentaire, et non sans réserve , ni plus, ni moins

et alii dit: à

pessah est aussi le prénom d’un poète
Paul Celan, à l’origine Paul Pessach Antschel (en allemand) ou Ancel (en roumain), né le 23 novembre 1920 à Cernăuți (à l’époque en Roumanie) et mort le 20 avril 1970 à Paris, est un poète et traducteur roumain de langue allemande, naturalisé français en 1955. Son nom d’écrivain est l’anagramme de son patronyme roumain1. Auteur d’une œuvre absolument novatrice, il est souvent considéré comme le plus grand poète de langue allemande de l’après-guerre2.

Soleil vert dit: à

>Rose : La curatrice et H24 ont la même conception que la fratrie « aboule ton fric, la vieille ».

Me rappelle le cas de ma tante Madeleine sous tutelle en EPHAD pendant seulement trois ans; Il a fallu vendre la maison de village au profit du conseil général et la résidence principale au profit de l’état

puck dit: à

et alii dit: DHH je ne suis pas « le » puits de sciences de ce blog
 »

désolé, mais c’est évident, dans la mesure où cette place est déjà prise ! je veux dire par mézigue, et, bien que puits s’écrive avec un « s » on ne peut pas être deux à la partager ! je veux dire il n’y a qu’un puits !! c’est une des absurdité de notre langue !!!

Dieu que j’en ai marre de tous ces points d’exclamation, c’est votre faute.

et alii dit: à

pour ceux et celles qui s’étonneraient qu’un enfant soit prénommé du nom d’une fête dans lejudaïsme, qu’ils pensent aux enfants nommés Noël comme noel noel
Noël-Noël, nom de scène de Lucien Édouard Noël, né à Paris le 9 août 1897 et mort à Nice le 4 octobre 1989, est un acteur français.

puck dit: à

« James Baldwin, écrivain américain noir et homosexue »

c’est le frère d’Alec ?

et alii dit: à

pas du tout ,puck, il y a le puy de DOME?le puy de sancy, ettous les gens qui s’appellent Dupuy;
chouette, on va s’engueuler, de traiter de tous les noms d’oiseaux :à vos cages!!!

et alii dit: à

se traiter

DHH dit: à

Et alii a expliqué ce qu’est le hametz toute aliment a artir de cereales levées qu’il ‘il est interdit de manger pendant pâques ou d’en tirer profit
et ce n’est pas si simple a appliquer et cela qboiutit a des situations comiques *
Quid du maïs qu’evidemment la Bible ne prévoyait pas des au nombre cereales levéees interdites?
quant a ceux qui font commerce de ces produits(boulangers patissiers etc.) ils ne produits ne doivent pas conserver leurs stocks et ceux -ci doivent faire l’objet d’une vente-dématérialisée- en bonne et due forme a des non juifs, assortie d’un engagement de rachat ultérieur.
Et cette perle de l’esprit talmudique tant s’agissant de la question que de la réponse:
est ce que pendant pâques je peux donner du pain a mon chien?
la reponse est NON si le pain que vous lui donnez entre dans sa ration alimentaire ordinaire car dans ce cas vous en tirez un profit, puisque cela vous évite de supporter le coùt du produit de substitution que vous auriez eu a acheter a la place
Dans les autres cas c’est oui
un monde où les cheveux ne se coupent pas en quatre mais en mille

Marie Sasseur dit: à

L’alcool de patate aussi, c’est nier.

Marie Sasseur dit: à

Niet

Marie Sasseur dit: à

Et la bière n’en parlons pas.

et alii dit: à

Archaeologists have discovered a 3,200-year-old mural of a spider god at an ancient temple complex in northern Peru’s Virú province, around 300 miles north of Lima.

The painting, in shades of ochre, yellow, gray, and white, was found on the side of an adobe structure made from mud bricks, reports the Guardian. The zoomorphic design is believed to represent a spider wielding a knife.

Local avocado and sugarcane farmers discovered the historic artwork in November while using heavy machinery to plow new fields, which inadvertently destroyed about 60 percent of the site. Because it is located near a river, the temple was likely dedicated to water deities.

et alii dit: à

rose:
« Agatha Christie révèle le pire sur la famille.
Et le pire, c’est qu’elle a raison »
— Sonia Feertchak

Sur les 66 romans à énigme d’Agatha Christie, plus de 50 mettent en scène des crimes familiaux. Mais le meurtre est un écran de fumée ; le vrai sujet de l’œuvre de Christie, c’est la banalité du mal au cœur de la famille, et le silence qui l’entoure. Ressentiment, manipulation, jalousie, humiliation, inceste… La vérité est tue de peur qu’elle ne tue. Au sein des familles, certains ont tous les droits, d’autres n’ont que celui de (se) laisser faire et de se taire.

Sonia Feertchak propose une lecture totalement neuve de l’œuvre d’Agatha Christie, qui met au jour le tabou de la malveillance familiale et le rapport des familles à la vérité.

À lire Agatha Christie comme elle n’a jamais été lue, il sera dit sur la famille ce qui n’a jamais été dit.

MC dit: à

On est antisémite maintenant parce qu’on ne se pame pas devant l’Ecole de New York? Outre que l’argument est plus que faible,on a droit, ce me semble, de préférer Bashevis Singer à messieurs Bellow, Roth, and co. Et de placer très haut à la littérature de SF, à coté de laquelle vous passez gaillardement. Posez-vous la question: Et si une école en cachait une autre?

et alii dit: à

couper les cheveux, c’est bien savoir les vendre c’est mieux:
Une mèche de cheveux de Napoléon mise en vente à prix d’or
La fièvre acheteuse pour l’Empereur, dont on célèbre le Bicentenaire de la mort, profitera-t-elle à cette relique ? Elle est vendue, le 11 avril, à Cherbourg, quelques semaines avant la date historique du 5 mai, jour de son dernier soupir à Sainte-Hélène.

et alii dit: à

cheveux+++
Le propriétaire initial du médaillon, est celui qui a écrit les mémoires de Napoléon. Il en a ensuite fait cadeau à un ami. L’objet a été conservé et transmis dans une même famille, pendant deux siècles, d’une génération à une autre. Dans un précédent article de septembre 2020, France 3 Normandie soulignait déjà la vente d’une autre mèche de cheveux de Napoléon 1er. Selon Paris-Normandie, elle aurait finalement été adjugée pour 7.400 euros.

Marie Sasseur dit: à

@On est antisémite maintenant parce qu’on ne se pame pas devant l’Ecole de New York? 

Non, Courtaud, parce que vous vouez un culte aveugle a Vercel. Ça commence comme ça.

Je refuse desormais de lire et encore plus de répondre aux persiflages grossiers et parfaitement débiles du claude vorilhon du blogapassou, car cet inculte ignare, ce bouffi d’auto suffisance, ne sait pas ce que science veut dire.
Hors de mon soleil !

renato dit: à

Merci vanina. Si tout va bien je le recevrai lundi.

gisèle dit: à

@ DHH , merci de votre réponse, je suis passée,par là et c’est une chance; votre analyse est un modèle, au sens scientifique du terme,vous démontez l’archétype mythifié » sans le dévorer; un blog n’est pas fait pour jeter des brassées de fleurs ou de jugements,plutôt pour comprendre ce qui échappe.L’image que j’en ai est faite de pièces et de morceaux, image changeante selon les temps. Ne jetons pas les « élites » avec l’eau du bain. Votre post est précieux par la manière dont vous conduisez le portrait, je me l’archive,si je peux me permettre…. (27/3/16h)

et alii dit: à

ATTENDU QUE j’ai dit d’entrée de » jeu »! (tu parles d’un jeu » que
il y a des sites sur la toile où on peut vendre le hamets, pratique contestée
je suppose que tous ceux et celles qui prétendent commenter doivent être capables de chercher et trouver ces sites ! qu’ils et elles sont censés avoir appris depuis le temps qu’ils croient que ça va leur tomber tout cuit dans le BEC COMME LES FLUTES A BEC. https://www.youtube.com/watch?v=-dx4Ge35tPw

Marie Sasseur dit: à

@raccourci habituel d’une pensée antiélitiste d’inspiration populiste ce que je soulignais plus haut a propos d’un post au contenu contestable

J’avais pas lu ça, didon, gisele. Heureusement que tu tapines ici, en long et en large…

Ce vieux chameau n’a pas non plus idee de combien d’énarques j’ai croisés, et croise encore dans ma vie, certains même pas francais.

Mais cette vieille buse oublie ses remarques acerbes sur l’enarchie. Alzheimer, quand tu les tiens!

puck dit: à

« le vrai sujet de l’œuvre de Christie, c’est la banalité du mal au cœur de la famille, et le silence qui l’entoure. »

non, là je peux pas laisser dire ça, c’est juste pas possible. le sujet chez cette femme c’est l’amusement, elle joue et ça la fait marrer d’épingler la société dans laquelle elle a grandi en la prenant par un bout inattendu de la lorgnette.

quand une bourge téléphone à sa copine, lui dit qu’elle vient de trouver son mari assassiné et que l’autre à l’autre bout du fil lui répond « c’est génial je vais passer prendre le thé ensemble et vous allez me raconter tout ça » c’est du double bind : d’un côté le meurtre et de l’autre les usages de la bonne société, et on ne peut jamais séparer les deux chez elle, tout est mise en miroir de l’horreur et des bonnes convenances, et ça c’est le genre de truc qui a dû la faire se bidonner en l’écrivant !

Christie c’est pas Christine (Angot) ou Camille Laurens !!! c’est une écrivaine ! alors vos histoires de famille pouet pouet cacahouète !

sérieux faut interdire aux femmes de parler de littérature à la longue ça devient exaspérant !

Janssen J-J dit: à

William Christie ? C’est pas çui qui jouait de la viole de jambe en Vendée, par hasard ?

Bloom dit: à

Universel, l’esprit !

Voilà qui convient tout à fait à un peuple diasporique, Baroz.
Isaac Bashevis Singer et Albert Memmi ont peu en commun sinon leur talent à rendre compte, de façon fort idiosyncratique, de l’universel humain. Mais si tu en fais des habitants d’une dystopie nazie, ils seront assassinés pour ce qu’ils sont.
Faulkner rend aussi compte de cela, faussement localiste et pleinement universel, mais lui risque de s’en sortir…quoique, vu sa compassion avec les Noirs du Sud…
Saul Bellow dans un de ses premiers roman, Dangling Man (L’Homme suspendu?), illustre très bien ce paradoxe.

NB: ce que l’on appelle le variant britannique s’appelle ‘the Kent variant’ en GB. Je suis sûr qu’il porte le nom d’un bled autre que celui dans lequel habite le résident du Kent y fait référence: à Canterbury,c’est ‘the Whitstable variant’, à Whitstable, le ‘Maidstone bug’, etc…C’est pas moi, m’sieur!
Ce serait du Monty Pyhton s’il n’y avait la mort au bout de cette saloperie…

JiCé..... dit: à

Quel bonheur de lire cet enfant de JJJ !

Les joies simples de la lecture de Pif le chien, le chien stalinien… Merci Passou !

et alii dit: à

en lisant le mot assassinés dans le commentaire de BLOOM,je ne peux m’empêcher de penser au titre de Vidal Naquet « les assassins de la mémoire »;il justifie qu’on le rappelle

et alii dit: à

qu’il me soit permis de signaler le numéro de critique pour ceux qui ne seraient pas encore pathologiquement enkystés dans leur écriture marionnettiste :
Critique, n° 763 : Critique, n° 763 : « Yerushalmi, historien de la mémoire et de l’oubli »

et alii dit: à

L’oubli : arme, trace ou droit dans le monde hispanique et nord méditerranéen
I. L’oubli et ses sens
Devoir de mémoire et droit à l’oubli vs. devoir d’oubli et droit de mémoire
Sylvie Anne GOLDBERG
https://journals.openedition.org/e-spania/37712

Bloom dit: à

l’Ecole de New York?

MC, quelqu’un qui apprécie Singer ne peut être foncièrement mauvais…!
Juste pour préciser qu’il n’existe pas d’Ecole de New York. Saul Bellow, né à Montréal, est avant tout romancier de Chicago, et Philip Roth est romancier de Newark, dans le New Jersey (où vivait Norman Mailer), c’est à dire un minable banlieusard, comme moi.
Bernard Malamud et Joseph Heller étaient new yorkais, comme l’est Paul Auster, mais pas plus que Don DeLillo ou Hubert Selby Jr., pour ne citer qu’eux.
Donc, pas d’école de New York, hormis la Harlem Renaissance des années 1920, 1930, avec des poètes comme Langston Hughes, Countee Cullen, Claude McKay et des penseurs comme WEB Du Bois…
En revanche, il existe bel et bien un roman juif américain, titre de l’étude magistrale de Rachel Ertel, issue de sa thèse d’état, ‘Le Roman juif américain, une écriture minoritaire.’

NB: Salman Rushdie, né à Bombay & qui a fait ses études à Rugby, se considère comme un auteur new yorkais. Il se moquait gentiment de son pote Auster qui vit à Brooklyn alors que lui réside à Manhattan. A chacun son snobisme.

Bloom dit: à

Oui, et alii, et au grand roman de Elie Wiesel, ‘Le Testament d’un poète juif assassiné’, dont la lecture m’a changé irrémédiablement, tout comme celle des livres de Aharon Appelfeld…

et alii dit: à

c’est étrange de badigeonner sur PESSAH SANS RAPPELER LA SYMBOLIQUE DU RITUEL?QUAND IL Y EN A QUI DEMANDENT LES 3CODES3 DE L4OBSERVATION DE 3LA NATURE
Les Prof. Israël Finkelstein du Département d’archéologie de l’Université de Tel-Aviv et Ron Margolin, du Département de philosophie juive jettent la lumière sur les origines et la signification symbolique de l’histoire de Pessah.
moses 0Depuis des siècles, les familles juives se réunissent le soir de Pessah pour célébrer le Séder et lire la Hagada, récit de la sortie d’Egypte, du passage des Juifs de l’esclavage à la liberté, de leur marche à travers le désert et de leur arrivée en Terre promise. La Torah commande de célébrer annuellement la Pâque: « prends garde au mois de la germination, pour célébrer la Pâque […]; car c’est dans le mois de la germination que l’Eternel, ton Dieu, t’a fait sortir d’Egypte, la nuit. […] » (Deutéronome 16: 1-4). Mais l’Exode au centre de la Hagada de Pessach est-il une réalité historique ?
https://www.ami-universite-telaviv.com/index.php/2013-05-26-08-41-51/le-point-de-vue-des-experts-de-l-uta/574-la-veritable-histoire-de-la-sortie-d-egypte-d-apres-les-chercheurs-de-l-universite-de-tel-aviv

renato dit: à

Vu les cons qui nous expliquent le monde depuis les plateaux télé, nos puck et et alii, même si un brin ennuyeux et repetitifs, font figure de grands intellectuels, en outre leur présence est gratuite, donc ça va

et alii dit: à

ET a propos d’observation-je n’ai pas écrit d’observance- j’ai donc évoqué « la nature », les oiseaux entre eux, leurs chants, leurs prédateurs :ce que faisaient aussi les grecs! je me souviens d’avoir observé a&vec mon fils et son père qui filmait (quand le fils était petit)des insectes ; mon fils photographie encore des insectes -et d’autres animaux -qu’il observe patiemment; )
il n’y a guère , j’ai regardé une vidéo sur des coucous venant mettre leur oeuf dans un nid d’un autre oiseau ;ah comme ils surveillent , observent épient;
belle photo de renato de « l’oiseau brindille »! ça c’est vu!

.C.P. dit: à

et alii, je passe rarement mais j’ai retrouvé votre question :

Frederick Wiseman supporte mal les Récollets (petite chambre, café-cantine fermé). Ma fille Chloé cherche pour lui un lieu de vie et de travail en Provence.
Travail : un projet de documentaire sur Sofia Tolstoï.

et alii dit: à

la « musique répétitive », renato, c’est de notre temps; mais on dit que dans l’enseignement, c’est ce qui reste quand on a tout perdu ;j’ai eu une amie psychologue rencontrée quand elle travaillait dans une librairie;elle avait épousé un pasteur défroqué, un de ses fils était psychotique grave, et tous les autres enfants musiciens professionnels, (le psychotique jouait dans une fanfare locale)
je ne sais plus comment ,mais c’était une maladie psy,elle perdit la mémoire (quand son mari la trompa?;même faire cuire un oeuf, elle ne sut plus;puis ça revint avec la sollicitude des siens; jardina , retrouva une vie « normale » ; MAIS CETTE PERTE DE LA MEMOIRE FUT UNE EPREUVE TERRIBLE pour tous

DHH dit: à

@ et alii
merci ;je ne me souvenais pas d’avoir parlé des oiseaux sur le blog et je ne voyais pas le lien avec cet article

C.P. dit: à

et alii, je passe rarement mais j’ai retrouvé votre question :

Frederick Wiseman supporte mal Les Récollets (petite chambre et café-cantine fermé). Ma fille Chloé cherche pour lui un lieu de vie et de travail en Provence.
Travail : un projet de documentaire sur Sofia Tolstoï.

D. dit: à

renato, vous auriez pu me mentionner dans lrs grands intellectuels. Je ne vous en tiendrai pas rigueur.

puck dit: à

@ »font figure de grands intellectuels »

merci de l’avoir remarqué !

Bloomy!!!!!!!!!!! vous voyez renato lui il a pas dit que je suis insignifiant ! il a de suite vu que je suis un grand intellectuel.

merci renato.

na !

puck dit: à

D. dit: renato, vous auriez pu me mentionner dans lrs grands intellectuels.
 »

n’importe quoi.

vous n’imaginez même pas une seconde ce que ça représente d’être un grand intellectuel.

allez donc recopier des recettes chez marmiton et laissez donc les grands intellectuels oeuvrer pour la grandeur de notre culture !

Janssen J-J dit: à

@ Quel bonheur de lire cet enfant de JJJ !

Serviteur touchapt’i, escouzié la mitaine .-.=.-._.¨¨(<>).-.-_-.^^o^^ô^^o

Mercijissé : Pif le chien stalinien fut un grand intellectuel organique en Russie soviétique, on l’oublie trop souvent. Mais pas vous, vous veillez a groin, comme tous les anarchontes de la droite extrêmement dure et désopilante ! … Allez…, une 7e et dernier pastaga ? Pouvez pas m’refuser ça, hein ! Bàv,

et alii dit: à

C.P?A PART S’ADRESSER AUX ECOLES AMERICAINES, et peut-être aux organisateurs des festivals qui connaissent tout le monde depuis longtemps dans la région,je ne vois vraiment pas ;mais eux connaissent, c’est certain;

Jean Langoncet dit: à

@les querelles byzantines et les cheveux coupés en mille

On s’occupe du reste.
Bisous

et alii dit: à

peut-être aussi mettre des petits papiers dans des librairies comme vents du sud qui connait son monde et accueillit quelqu’un pour le théâtre en son ancien espace ? JE PEUX peut-être faire demander à d’anciens aixois lors de nos prochains contacts ;mais sans promesse

et alii dit: à

il semble même que « vents du sud « soit fermé! excuses

Janssen J-J dit: à

« j’ai peut-être pas fait de hautes études de charcuterie, mais je sais encore comment me farcir un p’tit boudin »…, que j’y ai dit, au comb’ de la fureur.

C.P. dit: à

et alii, je crois que nous avons trouvé, pas très loin d’Avignon, dans la fabrique de miel de Raphaël Thierry, lui-même plasticien.

Janssen J-J dit: à

@ CP, n’allez surtout pas vous fier à cette scélérate ! Est pas fiab’ du tout, à la 1st occasion, elle vous crachera à la figure… L’est bipole, rapido… Moi j’dis ça, j’ai rin dit…, comme la konsierge des bo-cartiers du 16e…, (pastaga) – Hein, déjà ?

Janssen J-J dit: à

Bon, avez bin fait de vous passer de ses sévices, les trous in her racket sont trop graves ! tchine,
(pour l’instant sava, c au 24e que je peux pu te suiv’, comme disait margodudu… J’essaye de revivre l’enfer du consul Firmin, mais g du mal avec Yvonne, et pu une goutte de mescal, merdr’alhors !)… Tu fais comment, toi ?

rose dit: à

« il n’y a guère , j’ai regardé une vidéo sur des coucous venant mettre leur oeuf dans un nid d’un autre oiseau ;ah comme ils surveillent , observent épient »

Ce n’est pas tout.
Avant de pindre, ces horribles volatiles jettent par-dessus bord la couvée des propriétaires du nid.

rose dit: à

Avant de pondre

rose dit: à

du passage des Juifs de l’esclavage à la liberté, de leur marche à travers le désert et de leur arrivée en Terre promise.

Et alii
Je kiffe grave ce passage : je suis juive.

rose dit: à

Bloom
Et Jim Harrison est du Michigan, du bord sud des grands lacs.

Janssen J-J dit: à

oui mais leurs oeufs ressemblent à ceux qu’ils ont éjecté… (et même s’il est plus gros) les parents bernés ne mettent à le couver pendant que les coucous vont jouer de la mandoline ailleurs… La nature fait bin les choses avec les parasites sociaux. Il en faut, pour que nous autres, on on aye une morale animaliste, hein !

rose dit: à

,elle perdit la mémoire (quand son mari la trompa ?

Et alii
Quel rustre !

Soleil vert dit: à

Toujours dans Moby-Dick et sa postérité littéraire.
C’est Deleuze qui catégorise chez Melville les monomaniaques – ceux qui choisissent – (Achab), les hypocondres – ceux qui ne choisissent pas -(Bartlebly) et une troisieme catégorie, les observateurs -Ismaël et l’avoué de Bartleby –

rose dit: à

personnel de l’EHPAD n’aura pas à chercher loin pour vous traiter de folle,

Hé Et alii, comme on est soi-même, on voit les autres.
Depuis que j’ai dit à H24 que j’admirais son courage lorsqu’elle s’est fait vacciner en même temps que les résidents, la relation a changé à 180 degrés. Je ne suis pas du genre à faire du sur place, moi.

Soleil vert dit: à

Et quand j’aurais reçu la traduction d’Au cœur des ténèbres par Odette Lamolle, je montrerai comment Jules Verne (20000 lieues …) et Robert Silverberg (Les profondeurs de la terre) ont retourné deux mythes littéraires pour en faire l’un un hymne au progrès et à la liberté et l’autre une Rédemption

rose dit: à

Soleil vert.

Les biens de votre tante Madeleine : ds l’Ehpad de ma mère, et la curztrice est dans ce topos à fond, la politique est de faire placer les résidents sous tutelle de manière à les priver totalement de la parole.
J’ai assisté de mes yeux au placement sous tutelle d’un monsieur assez jeune (entre quarante et cinquante ans) épaulé par la psychologue clinicienne qui s’est fait remettre vertement en place par la personne du tribunal qui lui a dit de ne pas s’en mêler.
Depuis, apparemment, il est dcd.
Sa mère était entrée ds l’Ehpad (comme j’ai eu l’intention de le faire au début et renoncé vivement ensuite) pour être aux côtés de son fils, situation dramatique.

christiane dit: à

Jibé et Renato,
vous aviez raison, ce roman de Donna Tartt « Le chardonneret » est superbe. Et la traduction d’Edith Soonckindt est fluide.
Ce que j’attendais de la rencontre de Theo avec ce tableau de Carel Fabritius a bien lieu dans le dernier chapitre et elle est lucide dans ce monde qui s’est disloqué pour lui en un instant dans cette salle 32 du Metropolitan museum.
Le tableau emprunté au Mauristhuis de La Haye pour une exposition temporaire, l’accompagnera après l’explosion, de longues années sans qu’il le regarde… Le tableau, caché, livrera à Théo Decker devenu antiquaire, près de son ami Hobie, son message dans un final sublime. La beauté, au pouvoir mystérieux…
Je n’avais pas entendu parler du livre paru en 2014, ni de Donna Tartt, ni du film (si lent) de John Crowley (dont j’avais aimé « Brooklyn »)… Je ne connaissais que le tableau peint par Fabritius au XVIIe siècle.
Quelques longueurs et beaucoup (trop ?) de personnages qui conduisent Théo de tragédie en tragédie dans le livre, m’avaient un peu lassée, hier.
Une anomalie : l’absence de ce qui se passe dans le monde dans le même temps (guerre mondiale – déportations…)
Le livre est plus profond que le film.
page 590 :
« Ainsi que l’avait dit ma mère il y a toutes ces années, elle qui adorait le tableau pour l’avoir juste vu dans un livre […] la signification est sans importance. […] C’est là, dans l’atmosphère inondée de lumière, les coups de pinceau, qu’il nous permet de voir pour ce qu’il est – des éclats de pigment travaillés à la main […] Eclair de luminosité sur une chaîne à peine présente. La solitude qui sépare toute créature vivante de toutes les autres. Le chagrin inséparable de la joie. […] et si ce chardonneret n’avait jamais été capturé ou n’était jamais né en captivité, exhibé dans une maison où le peintre Fabritius a pu le voir ? Il se peut qu’il n’ait jamais compris pourquoi il était forcé de vivre un tel supplice : dérouté par le bruit, irrité par la fumée, les chiens qui aboient, les odeurs de cuisine, taquiné par les poivrots et les enfants, empêché de voler par la plus courte des chaînes. […] Pas craintif, pas même désespéré, mais inébranlable et tenant sa place. Refusant de se retirer du monde.[…]
Personne ne pourra jamais au grand jamais me persuader que la vie est un cadeau génial et généreux. Parce que la vérité, c’est que la vie est une catastrophe.
[…] mais cela a-t-il du sens de savoir que l’histoire se termine mal pour tout le monde, même les plus heureux d’entre nous, et qu’au bout du compte nous perdons tout ce qui nous tint à cœur – et en même temps de savoir aussi, en dépit de tout cela, et même si les dés sont cruellement pipés, qu’il est possible de jouer avec une sorte de joie ? »

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
Si quelqu’un va se faire bénir un rameau d’olivier demain, peut-il m’en envoyer un brin pour que je puisse l’apposer derrière son crucifix. De nos jours dans nos ehpad, plus personne ne s’en soucie, mais elle, si

J’peux essayer.
Plis que protection, c’est de bénédiction qu’il s’agit.

rose dit: à

Je ne retrouve pas Perec comme une athlète de haut niveau martiniquaise.
Et zut.

Je suis sûre que et alii a écrit j’ai rompu puisque l’autre commettait la même erreur sempiternellement, et je ne trouve pas le motif suffisant.

puck dit: à

« C’est Deleuze qui catégorise chez Melville les monomaniaques – ceux qui choisissent – (Achab), les hypocondres – ceux qui ne choisissent pas -(Bartlebly) et une troisieme catégorie, les observateurs -Ismaël et l’avoué de Bartleby »

merci pour cette information, 1/ceux qui choisissent, 2/ ceux qui ne choisissent pas et 3/ ceux qui observent : Deleuze était un fin lecteur !

sauf que dans ceux qui observent on en trouve des qui choissient et des qui choisissent pas.

et même parmi ceux qui ne choisissent pas il n’est pas rare d’y trouver quelques observateurs, et même aussi parmi ceux qui choisissent.

au final si on veut fixer des catégories précises on a :
– ceux qui choisissent et observent
– ceux qui choisissent sans observer
– ceux qui ne choisissent pas mais qui ont quanr même choisi d’observer
– ceux qui ne choisissent pas et n’observent pas.

après les choses se compliquent quand on a à faire à ceux qui changent de catégorie la deuxième quinzaine du mois avec le stationnement.

par exemple on trouve des gens qui observe mais qu’au printemps, quand les arbres sont en fleurs.

ou même des femmes qui ne chosissent pas en général, mais qui se mettent à choisir quand on les met dans un magasin de fringues ou de chaussures.

en fait maintenant que je sais que Melville a une vision du monde aussi simpliste il chute un peu dans mon estime.

Soleil vert dit: à

>Rose : L’appareil judiciaire, parfois la barbarie à visage humain
>Moby Dick : il semblerait que Jules Verne n’ait pas eu connaissance de Moby Dick (Quarto – H. Scepi- pages 837-840). Un détail me semble indiquer le contraire.
Il faut que j’écrive à Jaworski !!!!

et alii dit: à

Quel rustre !
évitez de juger, rose, vous ne savez rien de cette famille ! je crois qu’ils s’en sont remis tous, sauf sa vieille mère à elle dans la maison de laquelle ils étaient venus vivre ,et qu’il, l’expasteur devenu prof de lettres et bien branché en psy, accabla de grossièreté (j’en fus témoin) et qui est morte.
La famille était devenue malheureuse à force de « sacrifices » , sauf le fils mpédecin qui devait épouser une assistante sociale, méchante avec sa future belle-mère!
bonsoir

renato dit: à

Le malentendu sous-jacent à la musique répétitive, dont la forme consiste à adopter un niveau statique d’objectivité en se consacrant exclusivement à la structure rythmique, est de renoncer au développement, ce qui revient à renoncer à la dimension temporelle inhérente à la musique. En bref, l’archaïsme comme refuge.

puck dit: à

« Si quelqu’un va se faire bénir un rameau d’olivier demain »

le meixu serait qu’il aille se faire vacciner, le problème c’est qu’en France on a vachement moins de vaccins que d’oliviers.

limite on se ferait vacciner à l’huile d’olive on parlerait plus du covid.

Jibé dit: à

J’arrive ce soir et je vous lis, je me souviens avoir misé aussi sur ce genre de fin, qui aurait lié le fils à sa mère, qui aurait assuré au tableau une fonction spécifique:
« Je pensais que la romancière provoquerait une rencontre entre le tableau et l’enfant… Il n’en est rien. »
Le chardonneret enchaîné est une métaphore de la vie de ce garçon devenant homme, c’est tout (si je me souviens bien).
Bonne soirée

MC dit: à

« Votre admiration aveugle pour Vercel ». Non . Conan me suffit. Et je suis le premier à reconnaître que son Dû Guesclin ne vaut pas grand chose, non plus que sa Hourie et même Remorques. Le problème c’est que vous ne savez pas lire. Bloom merci de cette salubre mise au point . Bien à vous. Singerienement. MC

Jibé dit: à

PS: à Christiane,
tout de même, c’est un bon roman. Je suis content que vous y ayez trouvé de quoi passer un bon moment.

puck dit: à

la production d’huile d’olive en France mériterait qu’on en écrive un livre !

en effet durant ces dernières années tous les producteurs d’huile d’olive qu’on trouve dans le Vaucluse sont des experts comptables, des acteurs de cinéma, des joueurs de foot et des éditeurs à la retraite.

et ça celui qui l’aurait dit à un paysan du Vaucluse au début du 20è siècle serait passé pour un dingo, pour le coup ç’aurait pu être un truc de science fiction du genre : tu sais Antoine, toi tu produis de l’huile d’olive depuis 6 générations ? hé ben dans cent ans tous les producteurs d’huile d’olive seront des experts comptables à la retraite….

Marie Sasseur dit: à

Bonsoir Courtaud, non on ne reviendra pas sur votre grossièreté, a propos de ce film de Tavernier; des procès d’intention d’ignare satisfait de lui-même. Ça va bien pour amuser deux ou trois dindes, comme vous.

Jibé dit: à

PS 2, à Christiane
je suis resté sur ma faim, moi, malgré ce dernier chapitre qui me paraissait comme un repentir final pour justifier le choix du tableau dont tant de rebondissements nous avaient éloignés; quelque chose est mal fichu dans la construction. Par contre, votre excellent choix de citation montre ce qu’il y a de « profond », en effet, dans le roman.

Bon, cette fois j’y vais, j’ai couvre-feu et je suis déjà très en retard.

et alii dit: à

rose : à les priver totalement de la parole. un peu d' »histoire »
c’est la visée de la famille, du moins l’erdélienne!
Jacques Donzelot Éditeur : EDITIONS DE MINUIT
La police des familles

christiane dit: à

Jibé, ça c’est ce que je pensais hier, arrivées à la page 200 : « je pensais que la romancière provoquerait une rencontre entre le tableau et l’enfant… Il n’en est rien.»
Ce soir, c’est différent.

rose dit: à

Soleil Vert

Le conseil général, je comprends pkoi.
Mais l’État, je ne saisis pas.

Où derrière ces histoires, à travers votre témoignage, apparaît le rôle sordide du pognon.

et alii dit: à

Jacques Donzelot, La police des familles, Minuit, 1977
1Isaac Joseph, Philippe Fritsch, Disciplines à domicile, Recherches, n? 28, 1977.

2Il y a près de trente ans étaient publiés, à quelques mois d’intervalle, deux ouvrages consacrées à l’histoire de l’institution familiale dans ses rapports avec la nouvelle organisation économique et sociale de la France du milieu du XIXe siècle. Ces deux recherches avaient en commun un même projet : refuser le modèle naturaliste de la famille, tel qu’il était vécu à la fin des Trente Glorieuses, mettre au jour la généalogie des relations entre la famille et le pouvoir politique, montrer les étapes de la formation de ce que l’on nomme, de nos jours, la protection sanitaire, sociale et judiciaire.
https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2006-5-page-33.htm

renato dit: à

Le gouvernement italien a finalement donné son feu vert au retrait des grands navires de Venise.

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