de Pierre Assouline

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La République des livres
François Sureau entre en Seine

François Sureau entre en Seine

Il y a des livres qui en font trop- et on peut passer la semaine à chercher l’adjectif qui qualifierait au plus juste leur auteur. On se retient de lui dire, sur le ton de Joseph II s’adressant à Mozart à l’issue de la création de L’Enlèvement au sérail : « Trop de mots, mon cher Sureau, et trop de noms ! ». Mais je ne suis pas plus empereur que commanditaire. Juste un lecteur admiratif de la manière de cet écrivain singulier, au talent protéiforme, capable de nous donner à lire de magnifiques romans tels que L’Obéissance (2007), Inigo (2010), Le Chemin des morts (2013) notamment, lesquels se distinguaient, entre autres qualités, par… leur économie, leur concision, leur sécheresse ! On dira à juste titre que chaque livre d’un même auteur appelle sa propre forme, son expression particulière.

L’Or du temps (848 pages, 27,50 euros, Gallimard), paru à la veille du confinement, exigeait-il pareille abondance, un tel débordement, ce flot ininterrompu de choses vues, entendues, vécues ? En tout cas, ce n’est pas André Breton, sous l’aile duquel François Sureau place son récit, qui le lui a demandé (« Je cherche l’or du temps » avait-t-il fait graver sur sa tombe). Ni son projet qui l’a exigé. Ayant pris acte qu’une grande partie de sa vie (1957) s’était déroulée sur les bords de Seine, il s’empara de la coulée grise et verte afin de lui faire cracher ses secrets, réels, imaginaires ou fantasmés. Autant d’étapes, autant de récits. De la source sur le plateau de Langres à Rouen en passant par Châtillon, Troyes, Méry, Bray, Samois, Evry, Ivry…

A chaque arrêt, des livres, des tableaux, des poèmes, des films, des personnages ressurgissent. Tout un magasin de madeleines ! Le plus étrange est qu’il se doit donné pour guide un artiste mystique du nom d’Agram Bagramko. Il y revient sans cesse, c’est son héros récurrent, tant et si bien que, familier ou ignorant de l’histoire du mouvement surréaliste, on est fondé à se demander s’il ne s’agit pas d’une invention et d’un jeu entre lui et lui-même, intime conversation avec son double imaginaire- mais c’est bien sûr ! à force de « il aurait pu y être… », « il a failli le rencontrer… ».

Cela nous vaut de longs portraits aux développements imprévisibles du général Mangin en prototype du colonial qui avait érigé le patriotisme en absolu, ou des rapprochements bienvenus entre le Ceux de 14 de Maurice Genevoix et la série Band of Brothers. La dérision est coruscante (ah, « le veston de haine » de Paul Morand…) et l’autodérision n’est jamais loin chez ce colonel de réserve de la Légion étrangère (cent jours par an pendant une quinzaine d’années) qui synonymise les médailles comme « le fer-blanc de l’honneur »- quel autre écrivain de sa génération peut-il bien évoquer le scaferlati, tabac de troupe autrement dit gris ou gros-cul ? Ou encore se pencher sur « la malédiction de la faillite » qui guette tout commerce sis sous les arcades des jardins du Palais-Royal (l’ancien auditeur du Conseil d’Etat a dû passer ses déjeuners à étudier le phénomène). Ou se souvenir que le Paris littéraire de l’entre-deux-guerres avait surnommé l’abbé Mugnier « Saint Vincent de Poule » en raison de sa proximité avec les pêcheresses.

Il fait peu de cas de l’actualité, ce dont on ne le blâmera pas ; à peine fait-il écho à un combat personnel qui lui est cher, tout à sa défense passionnée des libertés face à la puissance écrasante et laminante des institutions, de quoi le défaire un peu de son image sabre&goupillon encore que son anticléricalisme perce ça et là dans sa détestation de « ceux qui prétendent parler à la place de Dieu », donc à l’occasion d’ une remarque en marge d’une réflexion sur les antidreyfusards :

« …. Ceux-là pensaient que l’absence de preuve sérieuse de la traitrise ne pesait pas lourd face aux intérêts de la défense nationale, tout comme aujourd’hui l’on soutient que les garanties judiciaires devraient s’effacer devant les impératifs de la lutte contre le terrorisme, ou même, plus largement, devant le souci de sécurité que manifestent les contemporains.

Il n’y a que lui (et peut-être Barozzi l’arpenteur, deux fous de Paris) pour remarquer au fronton d’un bâtiment parisien situé à l’angle du boulevard de Port-Royal et de la rue du Faubourg Saint-Jacques l’inscription gravée dans la pierre du porche : « Liberté, égalité, fraternité, maison et école d’accouchement ». A ranger parmi quelques menus mystères : le marquis de la Chesnaye de la Règle du jeu orthographié à maintes reprises « Cheyniest » allez savoir pourquoi. Parfois, on devine pourquoi il sollicite la réalité afin de la faire mieux coller à ce qu’il veut raconter : ainsi fait-il de La Femme rousse de Georges Sim l’un des premiers Maigret de Georges Simenon alors que le commissaire n’y est qu’ébauché ; seulement voilà, l’écrivain avait fait halte à Samois ; de même interprète-t-il ses nombreux déménagements comme « la poursuite d’un réconfort qui ne venait pas » alors que cela correspondait tout simplement à des changements de vie, de pays et de situation familiale…

De même on s’étonnera de lire chez le dernier des fumeurs de pipe (« un instrument de réglage, par rapport au monde. Ça m’aide à le tenir à distance, pour conserver mon équilibre ») des jugements péremptoires qui devraient sidérer n’importe quel lecteur de bon sens, à savoir que « Simenon n’a pas su créer de personnages » (à moi, Dieudonné Ferchaux, Maurice de Saint-Fiacre, Betty, Walter Higgins, Joris Terlinck, Lucien Gobillot, Labbé, Kachoudas, M. Hire, Norbert Monde, Charles Alavoine, Jonas Milk, Louis Cuchas, Bébé Donge, Hector Loursat et tant d’autres !), que « on oublie sans peine les personnages de Joyce et de Céline » (au secours, Bloom, Courtial des Péreires et Bardamu !) et même que « ceux de Proust me sont toujours apparus faibles, et la Recherche toute entière comme une galerie de seconds rôles, Oriane de Guermantes, Swann et Verdurin ne différant guère de la délicieuse femme de chambre de la baronne Putbus » (manifestement, la fréquentation de la Seine provoque des dégâts aux effets inattendus). Seulement voilà : il est de ces écrivains dont même les excès et les contradictions ont une capacité de séduction et d’emballement quand chez tant d’autres, elles nous exaspèrent.

C’est peu dire que François Sureau abuse de la digression : d’un des beaux-arts, il fait un sport de compétition. Tant et si bien qu’après avoir commencé un chapitre, on ne sait déjà plus pourquoi il nous a entrainés dans tel hameau paumé. Un prince de la divagation tant c’est mené d’une écriture ailée, ce dandy tendance catho fana mili à-sa-manière nous menant par d’improbables chemins de traverse comme seuls des esprits réellement indépendants en sont capables. Seulement, on le sait bien, l’abus de formules nuit gravement à la santé d’un texte (« La guerre est une porte qu’on force, en soi-même et hors de soi-même »). L’effet s’annule de lui-même dès lors qu’elles s’accumulent. Son récit est si cultivé, si implicitement référencé en l’absence de toute référence explicite, que non seulement il nous asphyxie parce ce trop plein mais que, émaillant ses histoires d’innombrables noms d’auteurs cités sans leur prénom ni leur qualité, d’une ellipse à l’autre, il doit supposer que tout le monde les connait.

C’est là que le bât blesse, dans ce à quoi cette narration profuse et précipitée aboutit : une gênante sensation d’entre-soi – et ce qu’elle exprime : une absence totale de souci du lecteur. Ainsi lorsque par exemple, évoquant Racine il rappelle ce « qu’écrit Picard » sans rien dire d’autre de Raymond Picard qui s’opposa à ce sujet à Roland Barthes au cours d’une querelle qui défraya la chronique des Lettres pendant un an… Idem pour « Angelier », « Cabanis », « Waresquiel » que tout lecteur bien né est supposé connaitre et, partant, comprendre dans l’instant la place dans le paragraphe. C’est à se demander s’il écrit pour être lu. D’autant plus regrettable que l’on ne compte plus, tant il y en a, ses pages éblouissantes de finesse dans le jugement, d’intelligence critique, de rapprochements inattendus, de sensibilité écorchée, d’élans chevaleresques, d’ouverture à l’Autre et de souci de l’étranger.

« Il faudrait aussi s’entendre sur le sens de grandeur, qui nous est gâté par une sorte de romantisme. La grandeur dont parle Sainte-Beuve ne se traduit pas par des réussites éclatantes, elle n’est pas marquée par l’orgueil et ne se propose même pas à l’admiration. C’est la grandeur véritable de celui qui a renoncé à se raconter des histoires sur lui-même et qui a mis toute sa confiance en Dieu. C’est une grandeur intérieure et largement invisible. Il n’y en a pas d’autre qui vaille »

Cette idée de la grandeur irradie secrètement toutes ses discrètes évocations de la présence tutélaire de son grand-père dit le professeur M., grand médecin, ancien combattant gazé dans les tranchées, résistant quand il fallut l’être, son modèle, son héros. Une impression trop hâtive le ferait cataloguer comme un bavard irrépressible, une main à plume que rien n’arrête, d’autant qu’il en rajoute encore dans de longues notes en bas de pages qui ont dû faire hurler les préparateurs de copie chez son éditeur. A-t-il pour autant trouvé l’or du temps qu’il aura cherché partout où l’a mené son moi innombrable sur les traces d’un voyageur imaginaire ? Son livre ne figurera pas dans mon anthologie imaginaire des pérégrins fluviaux aux côtés du Kauffmann de la Marne, du Jullien de la Loire, de l’Airoldi de l’Adour, du Magris du Danube… Qu’importe au fond puisque, de toute façon, dans L’or du temps le fleuve n’est qu’un prétexte.

N’empêche que malgré ces reproches et ces réserves, on ressort épaté de la lecture de ce livre d’un fou capable de s’offrir en nos temps trop raisonnables le luxe d’une telle folie. Epaté par ses pages sur Bernanos, Bloy, Rachi, Nadja, Port-Royal-des-champs, le monastère de la Grande Chartreuse, son unique Foucauld qui prend bien un « d » à la fin et non un « t », entre autres, épaté mais épuisé, asphyxié par la noyade. Au fond, l’adjectif que l’on cherchait pour le qualifier, c’est lui-même qui nous le fournit dans les toutes dernières lignes de son monstre :

« Mon livre est pareil à la Seine, il s’écoule et ne tarit pas ».

C’est un pastiche de l’Apollinaire d’Alcools. Mais le mot essentiel y figure. Il dit bien le meilleur et le pire de ce Sureau-là : intarissable.

(« Square du Vert-Galant et Pont-Neuf, Ile de la Cité, 1951 », photo Henri Cartier-Bresson : « François Sureau » photo Elodie Grégoire)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Littérature de langue française.

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commentaires

968 Réponses pour François Sureau entre en Seine

Jazzi dit: à

« la terreur masculine de vieillir »

Et pas de terreur féminine de vieillir, rose ?

et alii dit: à

Le devoir d’assistance et de secours est un des premiers devoirs du mariage. En effet, avec l’obligation de communauté de vie et de fidélité, il représente les fondations juridiques de tout mariage et peut alors justifier un divorce pour faute en cas de manquement. Cependant, les contours et le contenu de ce devoir sont parfois difficiles à définir. Voici alors les 3 choses que vous devez savoir pour comprendre ce que représente le devoir de secours et d’assistance.

Besoin d’un avocat en droit de la famille et des personnes ?

et alii dit: à

Comme tous les autres devoirs du mariage, le devoir de secours et d’assistance persiste au cours de la procédure de divorce. Cependant, il est susceptible de faire l’objet d’aménagements.

En effet, après l’audience de conciliation, le devoir d’assistance est en général allégé, surtout en cas de résidences séparées. Dénigrer ou manquer de loyauté envers son conjoint reste cependant, même à ce stade, potentiellement constitutif d’une faute.

De même, le devoir de secours prend alors souvent la forme d’une pension alimentaire versée au conjoint dans le besoin, indépendamment des éventuelles pensions versées aux enfants. Il peut également être en partie exécuté par l’attribution du logement de famille à titre gratuit à l’un des époux.
https://www.alexia.fr/fiche/9164/devoir-d-assistance-et-de-secours.htm

et alii dit: à

comme je ne sais pas jouer les utilités
bonne journée

Jazzi dit: à

Sur la fiche wiki de Jane Fonda, il est fait mention de son patrimoine : 200 m de dollars !

Faut bien cela pour être une bonne féministe démocrate ?

« En 1991, après deux ans de relation, elle épouse en troisièmes noces le magnat de la presse américain Ted Turner. Elle le quitte un mois plus tard après avoir découvert qu’il a une maîtresse ; elle revient finalement mais divorce en 2001 »

Ceci expliquant cela !

B dit: à

aujourd’hui, il y a des divorces assez rapides,des remariages;c’est une « autre culture »

Oui pour un autre cul
, des facilités ont vu jour . S’il n’y a pas incompatibilité c’est un peu dommage de se quitter, il faut aménager le temps comme les espaces mais pas du tout open.

et alii dit: à

les conseilleurs ne sont pas les payeurs

B dit: à

Ce n’est pas un conseil mais une vision personnelle. Après chacun vit selon sa sensibilité, son caractère, sa personnalité, ses qualités er défauts, ses exigences, ses volontés, ses souffrances et autres ressentis.

Jazzi dit: à

Pascale Ferran parle très bien de « Scènes de la vie conjugale » de Bergman, et alii ! Elle donne vraiment l’envie de voir ou revoir le film.

Jazzi dit: à

Ingmar Bergman fait partie de ces artistes, romanciers, cinéastes, qui parlent mieux des femmes que les femmes ne sauraient le faire elles-mêmes. Pour la simple raison qu’il les aime, qu’elles le fascinent. Est-il nécessaire d’être hétérosexuel pour cela ? Peut-on aimer, admirer ce que l’on ne désire pas ? Dans une moindre mesure, sans doute…
Quelles femmes créatrices parlent aussi bien des hommes ?

Paul Edel dit: à

La photo qui présente François Sureau chez lui évoque tout un romanesque et sollicite l’imagination. On devine un folklore du célibataire au bagout intarissable, érudit passionnant mais épuisant, cocasse, soudain empoissé de nostalgie .Il ne demande jamais de réplique comme un vrai fumeur de pipe. Ce bavard lève des fantômes de poilus ou de sous off en sur fond de rizière, aussi bien l’Indochine que de tortueuses histoires de captation d’héritage dans la famille du coté de ma grand-mère dans les Pyrénées orientales. Vous connaissez Gavarni ? La photo laisse deviner le célibataire frileux, casanier, avec ses pulls, lainages, foulards, chandails superposés l’hiver. Il s’attarde devant une photo d’un jeune ado maigrelet assis dans une yole entourée de reflets gras, lui,sa jeunesse dans un club d’aviron vers Asnieres. L’ appartement abrite l’histoire familiale, les grands hôpitaux, les couloirs de caserne, en même temps que la Grande Histoire française qui va du Colonel Chabert à Eylau à l’attentat du Petit Clamart aux dessins qui représentent les prisonniers de l’Oflag VI B. Un parfum à arôme se dégage du conteur aux ongles soignés qui doit garder un blazer écussonné dans la penderie au fond .L’appartement, on l’imagine à long couloirs étroits tapissés de livres jusqu’au plafond, des recoins abritent babioles Napoléon III ou guéridon Louis-Philippe. Trousseaux de mariage et piles de linge se fanent dans une armoire normande. Les parquets sont craquants, des bas de porte frottent sur des tapis usés jusqu’à la cordée, la chasse d’eau fuit Dans ces toilettes, tout un rayon inattendu sur Charlotte Corday. La cuisine carrelée dégage des odeurs anciennes de cuivre avec trois ou quatre casseroles bosselées et une huche à pain.. Un vaste évier de pierre fait très manoir. On entend des rumeurs dans la cour par un vasistas. Dans le salon, multiples fauteuils avec coussins velours couverts de poils de chat, sous-verres poussiéreux, photos jaunies d’élèves devant uhn préau. Une photo dentelée de Mermoz dédicacé à une inconnue. On trouve aussi près de la cheminée un énigmatique portrait ovale bitumeux cerclé d’or d’une jeune fille anémique ; beaucoup de courrier pas ouvert sur le maroquin du bureau acajou et une serviette de cuir usagée. Piles de journaux aux bandes non déchirées, dictionnaires langues anciennes à l’abandon , en fatras sur un canapé griffé par un invisible chat. On distingue aussi la photo au profil héroïque de Geneviève de Galard à Dien Bien Phu au-dessus d’une liseuse, et un capitaine de corvette gaulliste, en blanc, à Dakar. Collections de minéraux, scorpions desséchés, sextant à reflet de cuivre, deux ampoules piquetées de chiures de mouches. Lampes chinoises dans le salon et un foulard rose déployé sur un abat-jour. En évidence entre deux hautes fenêtres aux tentures frangées d’or terni, dans un mince cadre d’ébène, une lettre autographe avec la signature griffée de Napoleon. Sur le dessus de cheminée ,des sulfures,une brosse à habits, une boite à cigares ouverte emplie des vieux stylo Edacoto, trombones, sachets de Bedelix, sucre enveloppé, rallonge pour cafetière électrique. Oui, cette photo inspire.

Patrice Charoulet dit: à

« L’amour est dans le près »

Deux fautes d’orthographe ? Non.

Dans ma médiathèque, je peux lire la presse nationale , des hebdos et des mensuels. Ce samedi, je prends « Philosophie Magazine », avec ce gros titre : « L’amour est dans le près ».
Ayant enseigné le français en collège et en lycée, j’ai notamment corrigé des …dictées. Je me dis : « Tiens ! Ils ont fait deux erreurs : un « s » de trop et un accent grave au lieu d’un accent aigu. Bizarre !
J’ouvre et je lis. Eh bien non, pas de fautes d’orthographe ! « Le près » = le proche.
C’était une blague …pour attirer le client. Heureusement, je n’ai rien déboursé.

et alii dit: à

Pascale Ferran parle très bien de « Scènes de la vie conjugale » de Bergman,
c’est pas possible!

et alii dit: à

à ceci près, J.Barozzi que Bergman montre les femmes dans ununivers où elles sont « en famille » avec des parents et des amis et leur « interaction » comme le dit justement la « critique » , ce qui pourrait être un miroir « INSTRUCTIF » pour les prêches et cours erdéliens

et alii dit: à

on ne va pas appeler la RDL LA REPUBLIQUE DES BP(bons points)ce ne serait pas très gracieux pour « notre hôte »

Brinqueballe dit: à

pour les prêches et cours erdéliens

Etaliier votre vulgascience!

hot pepper dit: à

Une chose m’étonne dans une note en bas de page de L’or du temps faisant mention d’ une Mony Vibescu.
Ne serait-ce pas une des héroïnes du roman pornographique de Guillaume Apollinaire.
Encore une histoire de jeux de mot que je découvre à l’instant : vit baise cul.
Jazzi nous confirmera la configuration.

hot pepper dit: à

Je parle des 11000 vergespour les non lecteurs d’Apollinaire!

hot pepper dit: à

Ce livre de François Sureau est passionnant.
Achetez-le et lisez-le!

hot pepper dit: à

Il n’y a que les grands écrivains catholiques qui puissent vous faire oh, pinez du chef!

B dit: à

Charoulet, qu’avez vous retenu de cet article loin des yeux loin du coeur ?

Je me demande pourquoi Edel en veut à Sureau.

B dit: à

Jazzi, auriez vous vu l’emission qui lui a été consacré. La photo de famille est une preuve de son amour des femmes, à chaque femme aimée un enfant minimum. Tous se connaissent et se sont en capacité de se rencontrer.

Marie Sasseur dit: à

@On devine un folklore du célibataire au bagout intarissable, érudit passionnant mais épuisant, cocasse, soudain empoissé de nostalgie.

Une masterclasse, dans le cadre d’une remise à niveau.

LE 25/07/2020

François Sureau : « A la question pourquoi écrivez-vous ? La réponse est probablement parce que quelque chose ne va pas »

Ecouter, 59 min.
( les surréalistes, les mystiques, et…Simenon)

https://www.franceculture.fr/emissions/les-masterclasses/francois-sureau-a-la-question-pourquoi-ecrivez-vous-la-reponse-est-probablement-parce-que-quelque

Paul Edel dit: à

B. je n’en « veux » pas du tout à Sureau pour qui j’ai de l’estime.. une simple photo me fait penser à certains appartements ou demeures provinciales, bourrées de souvenirs familiaux souvent touchants. il y a un peu d’humour dans ce que j’imagine, vous voyez ce que je veux dire?..

Marie Sasseur dit: à

Simenon, selon F. Sureau, est une sorte de croissant au beurre. Ne fait pas de bien du tout. Ni par le style littéraire ( il n’en a guère), ni par ses idées et sa vision du monde ( ce en quoi, je plussoie, inutile de recauser du chat!) . Et pourtant, l’homme est ainsi fait qu’il ne peut se passer de croissant au beurre.

hot pepper dit: à

Le catholique est transgressif, dans la terreur du bouleversement du sexe par le péché de chair.
Plutôt Pierre Jean Jouve que le surréalisme ( Breton et Nadja) comme l’écrit Sureau page 336 de son ouvrage :
 » Souvenons-nous du surréalisme, de ses boîtes, de ses vignettes, de ses clameurs. 3 Parents, racontez vos rêves à vos enfants. » des milliers de débutants, des années 1940 jusqu’aux années 1980, se sont pris de passion pour le bric-à-brac des grands ancêtres empaillés, de la rue, et de ses réclames, des muses à gants noirs et de la grande incertitude de tout. La vraie vie est absente, mais du temps qu’elle était là elle oubliait souvent les objets au marché aux puces, où nous allions comme à l’île de Pâques. A la fin, cependant, l’insolite fatigue, et ses Joconde à moustaches, ses machines merveilleuses, sa docilité au fond aux réquisitions publicitaires du commerce. Bagramko a quitté assez vite cette conciergerie de carton-pâte : i y eut en partage la guerre, et cet exil dont on finit par oublier même le point de départ. »

Clopine dit: à

Au fait, Paul Edel, je ne vous ai pas remercié pour le petit signe que vous m’avez envoyé, sur ce blog, l’autre jour… Bon, évidemment, ce message est un peu intéressé : je cherche des critiques pour le texte que je suis en train d’écrire, et comment ne pas penser à vous ? Mais d’un autre côté, j’ai honte au même moment, parce que je vous donne l’occasion d’être désagréable à mon égard, or sans doute ne le voulez-vous pas. Mais bref, sait-on jamais, je tente ma chance ! (et si c’est oui, ma reconnaissance sera à la mesure de votre magnanimité, sachez-le !)

Marie Sasseur dit: à

F. Sureau s’est un peu étendu dans cette masterclasse sur des villes dites alchimiques.
Il a dû citer Laon pour sa topographie, puis Bourges la ville de Jacques Cœur ( il faudrait ici saluer ce roman historique, le grand Cœur, écrit par J- C. Rufin ), et Pondichery .
La liste est à allonger.
Barcelone dans plusieurs récits du très regretté Carlos Ruiz Zafon
Jerusalem d’ A. Moore, traduit par le considérable Claro, de la maison du même nom.
Etc.

et alii dit: à

sureau:
Ma vocation d’écrivain est née, non pas par la lecture des œuvres, mais de l’impression produite sur moi par la vie des écrivains.

et alii dit: à

j’ignore bien le nombre de mariages de I.Bergman mais j’aime son oeuvre;il n’est pas catholique, mais protestant je crois il faut vérifier

l’ombelle des talus dit: à

Paul Edel dit: à
.. une simple photo me fait penser à certains appartements ou demeures provinciales, bourrées de souvenirs familiaux souvent touchants. il y a un peu d’humour dans ce que j’imagine, vous voyez ce que je veux dire?..

Pas bien, non. Il m’est difficile de l’imaginer, avec tout son bagage, à la dérive sur une jonque chinoise. Paul Edel, vous ne dites rien de la hauteur de plafond que cette photographie suggère ; on ne peut que l’espérer conséquente
https://www.youtube.com/watch?v=A8uu6Io9DSA

Jazzi dit: à

« l n’est pas catholique, mais protestant »

Fils d’un austère pasteur, et alii, pire qu’un juif orthodoxe !

Marie Sasseur dit: à

Poivre fort, F. Sureau preferera un fine Charles de Foucauld à Breton. ( Le must restant bien sûr Blaise Pascal. Peu connu, chez les lettreux, comme scientifique incontournable dans la vie quotidienne.. Et c’est dommage !)

Même si a l’origine, une même volonté de déchirer le voile des apparences leur est en somme commune, aux surréalistes et aux mystiques. Sauf que les surréalistes, organisés en mouvement, en sont restés un peu au kitsch..
Il l’explique très bien dans cette masterclasse , J ‘ai pas perdu mon temps sur la route en rentrant de la plage avec tout mon barda.

Jazzi dit: à

« ma reconnaissance sera à la mesure de votre magnanimité, sachez-le ! »

Marie Sasseur est déjà sur le coup, et Paul ne doit pas avoir un très grand lit, Clopine !

Le bric à brac sur la photo-portrait de Sureau, en intérieur, m’évoque une sympathique boutique d’antiquaire de marine, Paul. On est dans le décoratif…

renato dit: à

Bergman. Père pasteur luthérien. Gadda, cité de mémoire : « Tu n’empêchera pas ton voisin de table d’allumer sa cigarette, tu n’est quand même pas si luthérien. »

et alii dit: à

puisque Barozzi connaît si bien les juifs , il sera assez intelligent pour ne plus s’adresser à moi;

Marie Sasseur dit: à

#Marie Sasseur est déjà sur le coup, et Paul ne doit pas avoir un très grand lit, Clopine !
Tss tss, Paul, sa plage pourrie ses mouettes mazoutées , sa maison de vacances pleines de souvenirs des autres… très peu pour moi. Mais Paul en Italie, ça, j’en redemande ! Paul Edel est quand même celui qui m’aura fait découvrir des trucs, qu’il ne soupçonne même pas…

Bref, doit pas avoir le bon fournisseur de shit, Barozzi.

F. Sureau a ce sujet m’en a appris une bien bonne…

Jazzi dit: à

« Jazzi, auriez vous vu l’emission qui lui a été consacré. »

Oui, B, ainsi que le film. J’en avais parlé ici…

Jazzi dit: à

« le bon fournisseur de shit, Barozzi. »

Faites gaffe, Marie Sasseur, ça va entrer en mémoire dans mon moteur de recherche !

Vous aurais-je offensé, et alii ?

Marie Sasseur dit: à

bouh
sa maison de vacances pleine de souvenirs des autres… 

Et encore ici chez F. Sureau. Paul se livre a une perquise en règle, et c’est pas très inspiré !

Jazzi dit: à

Vous devez être superbement bronzée, Marie Sasseur !
En nu intégral ?

Marie Sasseur dit: à

#Faites gaffe, Marie Sasseur, ça va entrer en mémoire dans mon moteur de recherche !

C’est pourtant vous qui avez largement contribué à cette renommée.
Passou retouche le tableau
Mais voilà ! Le volle de la réalité est bien mince!

et alii dit: à

barozzi, n’insistez plus avec moi; je vous ai dit de ne plus vous adresser à moi; et si vous cherchez l’or, BERGMAN en a eu ;

Jazzi dit: à

« En 2016, François Sureau est le premier rédacteur des statuts d’En Marche, le parti politique fondé par Emmanuel Macron. »

CQFD

rose dit: à

Mony Vibescu.
Ne serait-ce pas une des héroïnes du roman pornographique de Guillaume Apollinaire.
Encore une histoire de jeux de mot que je découvre à l’instant : vit baise cul.

Morny non ?
Et Cuculine.

Vit baise cul.

Aujoird’huo ds les Mots fléchés

À la définition de fesse-matthieu ai proposé, on a écrit CUL (pour les fesses de Matthieu).
La vraie réponse était RAT.

hot pepper dit: à

Merci Marie Sasseur!

hot pepper dit: à

Cuculine d’Ancône, rose!

Sureau étant un fana d’Apollinaire, il connait ses classiques!

Marie Sasseur dit: à

CQFD

Cette rédaction de statuts, c’était un acte nécessitant les services d’un avocat, ou Barozzi tient à montrer autre chose ?

Vu les tribunes de Me Sureau sur la perte de liberté en macronie, je pense que depuis 2016, ce parti de rien a du changé d’avocat ?

Marie Sasseur dit: à

Aie, les partis de rien pour arriver nulle part, ont dû changeR d’avocat.

Un rebelle à l’obéissance aveugle, comme Me Sureau, ne succombera évidemment pas à une éthique de conviction.

Tout son récit prouve l’allégeance à une éthique de responsabilité. On est grand, ou on ne l’est pas..

Marie Sasseur dit: à

Barozzi, vous vous foutez de ma gueule ?

J’aimerais autant vous dite que vous tombez sur un os.

C’est pas le premier billet que Passou consacre à F. Sureau.

Marie Sasseur dit: à

Je ne poste plus ici sauf rares exceptions, exceptionnelles !, que sur un clavier trop petit.

Donc Barozzi, j’aurais aimé vous dire, que vous ne valez pas cette promotion honteuse que Passou a cru bon de faire.

Jazzi dit: à

Aie, un mauvais coup de soleil sur les fesses, Sasseur !

Marie Sasseur dit: à

Barozzi, vous avez la cervelle cuite par le shit.

et alii dit: à

Parce que quand on a lu « la bible » on connait
Dans la Bible hébraïque, la Sorcière d’Endor, ou pythonisse d’Endor (village canaanite situé probablement sur le Mont Moréh), telle que mentionnée dans le premier livre de Samuel, chapitre 28:3–25, est une femme nécromancienne « qui possède un talisman », avec lequel elle appelle le prophète Samuel récemment décédé, à la demande de Saül, roi d’Israël. Elle a été comparée à un médium.

l’ombelle des talus dit: à

Bonne soirée à tutti. M’en va préparer une paella des familles en chantonnant Sari Mares (j’ai mis la main sur trois minuscules capsules de safran siglées Ducros – just mad about saffron)

rose dit: à

Tomber sur un os.
Mots fléchés :
TIBIA
FÉMUR

rose dit: à

Engagement politique Modifier
En 2016, François Sureau est le premier rédacteur des statuts d’En Marche, le parti politique fondé par Emmanuel Macron[18]

Quelle horreur.

Candidat à un fauteuil de l’Académie Française.

Quelle horreur.

rose dit: à

Bonne paëlla

Miam

Marie Sasseur dit: à

J’ai finalement trouvé de la poutargue.
Tranchee, sous vide, et relativement chère.
Je vais préparer une salade de patates. J’ai idée que cela devrait bien se marier.

Je ne sais plus qui a évoqué une section d’assaut, mais pour le dr Lecter, sur le moment il m’est venu en tete une autre sexion.
Paris c’est Alcatraz.

https://youtu.be/NLAbYWKwrfk

Bonsoir, je continue le voyage du plateau de Langres, -les sources miraculeuses-, à Draveil, je n’ai pas encore accosté.

et alii dit: à

rose
à rome tibia était une flute : l’aulos 5 lettres aussi ;il faut un peu troubler Drillon;

rose dit: à

Merci et alii
AULOS

et alii dit: à

tibia aulos flute:
La légende affirme qu’elle aurait été inventée par la déesse Athéna afin d’imiter les cris des oiseaux-serpents aux ailes d’or qu’elle avait entendu.

« Leur chant fascinait, immobilisait et permettait de tuer à l’instant de la terreur paralysante. (La haine de la musique, Pascal Quignard, folio) »

L’auteur de « La haine de la musique », nous rappelle qu’il interroge les liens qu’entretient la musique avec la souffrance sonore et nous met sur la piste des origines martiales de l’instrument.

La première flûte est, peut-être, la sarbacane propulsant le projectile sur une proie ou un ennemi. Le son produit précédant alors un cri de mort, ultime manifestation de la vie. Elle incarne là, le dernier souffle, le râle d’agonie.

et alii dit: à

Notons aussi que le verbe latin « pipare » signifiait pépier, siffler. Vraisemblablement issu du cri des oiseaux, il donne « pipa » ou « pippa » qui était un petit chalumeau. Il devient pipe en français puis pipeau. Il est amusant de noter que le mot « pipa » en latin a été adopté par certains parlers germaniques, qui en firent « pfeipfe », pfeife en allemand. Le joueur de pipeau ou de flûte s’appela pfeipfer. Emprunté par le français, il se transforme en fifre, qui est une petite flûte.

Jazzi dit: à

Et pour la turlutte, et alii ?

Bloom dit: à

Après Adèle Haenel, Alice Coffin.

Enterrement de 1ère classe pour l’ancien adjoint à la culture de la VdP, Baroz. Normal, »coffin » signifie « cercueil » en anglais.

@et alii,
Lectures en vrac, why not, mais des réserves pour la philo qui exige du construit, du charpenté et de l’argumenté, l’exact opposé du discours paratactique qui domine ici.

En rapport avec le billet, pertinence absolue de Pierre Michon: « Un livre, on peut le mettre à la poubelle s’il vous barbe dès qu’ont est à la page 32, sans risque. »

et alii dit: à

AULOS
ce n’est plus 1os ;le L EST ENTRE 2 EAUX
ça va faire des vagues dans la tête à Drillon, ça?

Marie Sasseur dit: à

« Un livre, on peut le mettre à la poubelle s’il vous barbe dès qu’ont est à la page 32, sans risque. »

Eh bien le bouffi pourrait aller vider ses poubelles avec moins d’ostentation.
Je ne lis pas Michon, Passou a suffisamment insisté , en le louant, pour que je me détourne de ces va – nu- pieds qui voudraient donner a leurs vies plus que minuscules, l’importance qu’elle n’a pas.

Au fait, F. Sureau est lecteur de Joyce ce qui est pardonnable, vu ce qu’il a lu de bien plus essentiel..

Marie Sasseur dit: à

ils ont plusieurs vies minuscules…ça devient laborieux.

et alii dit: à

@ Bloom, vous avez raison:c’est pour ça que je vous propose le coffin de TITUS CARMELavec pour argument philo celui de Derrida dans « la vérité en peinture »

et alii dit: à

Derrida sur Carmel présentation toile:
La « performance sans présence », autre nom de l’oeuvre performative, c’est cet acte qui produit l’oeuvre en disant : « Ça suffit! », au bord du secret
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0706141017.html

Marie Sasseur dit: à

Pour rire. Le test de la page 32.
Comment Giono a fait entrer Machiavel en Pleiade… ( on trouve sur la toile, les échanges epistolaires entre Giono et son éditeur )
Et comment F. Sureau cherche querelle sur les apports de la Renaissance, par rapport au Moyen-Âge, vis à vis de l’obscurantisme religieux. Il faudrait disposer de la préface que Giono donna pour la pleiade Machiavel, pour juger.
En attendant, une chose est sûre , c’est « Monsieur Machiavel », qui intéresse avant tout Giono. ( voir contribution de JL Fournel, dans le cahier de l’Herne Giono, mars 2020)

et alii dit: à

et une lecture ancienne « l »homme à la cervelle d’or »
de Daudet
bonsoir

hot pepper dit: à

hot pepper dit: à

Une chose m’étonne dans une note en bas de page de L’or du temps faisant mention d’ une Mony Vibescu.
Ne serait-ce pas une des héroïnes du roman pornographique de Guillaume Apollinaire.
Encore une histoire de jeux de mot que je découvre à l’instant : vit baise cul.

page 159,
La famille Ghyka,
Notre auteur insiste sur le terme  » hospodar » :  » qui évoque l’un des livres les plus réjouissants d’Apollinaire, ces Onze mille verges où Bagramko voyait  » le plus sûr antidote à la funèbre architecture de Sade « , qui lui fournit le motif de sa première brouille avec breton. »

rose dit: à

Et alii
Et pfister un lien avec pfeipfer ou une autre étymologie ?

et alii dit: à

rose, je ne sais pas et je ne cherche plus maintenant; bonne nuit

rose dit: à

Pas grave
Bonne nuit et alii

D. dit: à

Une pluie rafraichissante tombe en abondance sur
Paris et je danse nu sous la pluie en tournoyant et chantant.

D. dit: à

Je viens de rentrer.
Une dernière vodka et au dodo.

christiane dit: à

Réponse à D :

Dans la nef du collège des Bernardins, rue de Poissy à Paris, ils étaient là, les 160 dessins de la suite de Grünewald de Gérard Titus-Carmel,peintre, dessinateur, graveur et poète. C’était en juin 2009.
A partir de ce chef-d’œuvre, l’artiste s’était livré à un travail de déconstruction de la dramaturgie de l’œuvre de Mathias Grünewald, inspiré par la contemplation de la Crucifixion du retable d’Issenheim, XVIème siècle. Terrible, terrifiant dans sa violence, conservé au musée d’Unterlinden à Colmar.
Chaque esquisse de Gérard titus-Carmel (fusain, crayon, craies, pastel, encre, aquarelle, papiers collés, acrylique) est un regard de Gérard Titus-Carmel posé sur les personnages du retable d’Issenheim (Marie-Madeleine, Marie, Jean, Jean-Baptiste… dessins.de plus en plus abstraits. Le Christ lui-même, ce grand corps supplicié en attente. Tous du même format. Détails corporels : mains, pieds, torse du Christ ou les plis de la robe de Marie-Madeleine.
Un lent travail qui a duré deux ans (1994 / 1996)…
Dessins couvrant les murs de pierre blanche de la grande nef autour du panneau central immense, une grande toile, aux dimensions identiques à celles du panneau central du retable de Grünewald (acrylique sur toile- 250 x 330 cm).

http://www.voir-ou-revoir.com/article-college-des-bernardins-gerard-titus-carmel-101309214.html

Quel dialogue entre ce peintre contemporain et celui du XVIe siècle ? une quête spirituelle ? Un palimpseste traversant le temps ?
Je suis restée longtemps dans la nef, méditant sur le long cheminement de l’artiste, un « chemin de croix »… retrouvant le silence qui suivait dans mon église le chemin de croix du Vendredi Saint. Trois jours d’obscurité et de silence avant le feu allumé pour la veillée pascale et les cierges qui y puisaient flamme et lumière.

La véracité de l’histoire ? Qu’est-ce que les évangiles racontent de Jésus ?
Renonçant à partir « d’en haut », des hauteurs d’une génération céleste, dans le sillage de la crucifixion, je vis une sorte de « déconstruction » de l’idée du Verbe incarné, m’efforçant de reconstituer l’identité de Jésus à partir des récits évangéliques. Quand on passe des récits de Pâques à ceux de la passion, une autre idée de Dieu apparaît. Il se rend présent dans un homme. La résurrection de Jésus semble ouvrir une porte dans l’épaisseur des temps. Aucune recherche archéologique ne peut remonter à l’origine du mot Dieu (à l’origine il se disait au pluriel). Des idées philosophiques ne cessent de modifier l’image de Dieu dans l’esprit des croyants comme des incroyants.
« Trouver » Dieu ? Peut-être en se sentant bousculée par une présence, interpellée par une voix ? Relier L’homme qui venait de Dieu à… Dieu qui vient à l’homme. Ce qui prédomine c’est la dimension de don, d’amour et de gratuité, qui caractérise aussi bien sa mort que toute son existence. C’est pour cela que j’avais écrit : « Ce qui m’intéresse en Dieu n’est pas dans les Livres. Une certaine idée d’absol et de vrai amour. Son inconnaissance. Je lui laisse une chance… »

PS : la pluie rafraîchissante m’a réveillée.

rose dit: à

Ma mère m’a blanchit.
Elle m’a dit  » toi raciste ? Ce serait plutôt le contraire. D’ailleurs ça ne plaisait pas à papa ».
J’aurais eu des enfants café au lait. Avec un italien cappuccino, avec un anglais thé earl grey, un russé thé à la russe. Etc.

Un grand nègre paumé a fait flamber notre patrimoine. L’a pas réfléchi.
Il y a de ça plus d’un an, un autre type paumé a dévalisé toutes les voitures sur le parking sncf de la gare de saint auban de château-arnoux. Pour brouiller les traces il a mis le feu à la gare. Comme sa voiture était garée sur le parking avec ttes les affaires volées dedans, il s’est fait gauler la main dans le sac.
Je propose TUC payé.
Travail d’intérêt collectif, payé pour encourager l’autonomie qui ira vers une prise de conscience.

rose dit: à

Ma mère m’ a blanchie.

rose dit: à

Renato

Pfffiii stères. (encore 12 à ranger.)

rose dit: à

Un com génial de qqu’un d’inspiré sur le monde.fr. Ma came à moi.
Celdric Meslier26/07/2020 – 04H15

Doit-on parler d’ensauvagement ou d’incivilité ? je suis perplexe…
La semaine dernière le recteur de la cathédrale affirmait qu’il croyait en l’innocence du pyromane en qui il avait tout confiance après sa garde à vue. Une chose m’étonne : dans leur prières les croyants s’adressent au créateur de l’univers qui dans sa grande bonté leurs répondent personnellement : il semblerait que la communication ne fonctionne pas très bien même pour les plus en vue. Pour ma part J’entends déjà les voix de ceux qui nous
expliquerons demain que les premières victimes de se crime sont les membres de la communauté africaine que certains ne manqueront pas de stigmatiser injustement. Charité chrétienne bien ordonnée. Vu le contexte actuel on ne peut que se réjouir que l’auteur des faits ne soit pas musulman ; cela aurait jeté de l’huile sur le feu.

rose dit: à

Samedi j’ai mangé avec un pote un bo-bun dégueukasse à Marseille.
Il portait une croix bien voyante au bout d’un long cordon.
Il m’a dit
 » j’emmerde les juifs et les arabes. »

Moi, je suis, aux dires de la vox populi, la salope qui a piqué le mari de la choriste. Le pote cardiologue qui m’a dit ça, rentré de son plein gré dans un ehpad après son veuvage, j’ai pas eu le temps de lui expliquer la réalité des faits, mais comment faire ? qu’il avait clamsé.
J’ai de lui une toile avec un repenti.

Encore un qui est pour la paix entre les peuples. Cui à la croix.
Ah, les hommes ! Des pointures.

rose dit: à

Dégueulasse

Clopine
Un bo-bun **** à Paris. Au Le bambou, Paris 13 ème.
Et d’après mon amie d’enfance la crêpe vietnamienne aussi.

rose dit: à

Clopine

Au bout de dix ans -de baise ****- une autre salope a piqué le compagnon de la jardinière. Très assortie à lui, une commerçante.
Aucun regret même si la pilule a été difficile à avaler.Glourps.

rose dit: à

Pendant dix ans, il a été mon proxénète agricole.
Un jour, j’vous raconterai nos quatre Noël. Pas cap.encore. Je l’ai cru, y a peu, ménon, ménon.
La jardinière en macédoine. Petits bouts, petits bouts. Pendant qu’il avait mis les bouts.

rose dit: à

Il y a ce que les gens inventent (pour se rassurer, pour correpondre à leurs délires), y a la doxa.
Puis, y a les faits.
Je ne suis pas une salope.
N’ai piqué le mari de personne.
Et ne suis pas non plus une maîtresse attitrée.

Une macédoine plutôt avec une bonne part nègre ensauvagée, voui.

rose dit: à

Mise en valeur par Pierre Ropert, lettre à Lou de Guillaume (pas de r, c’est Mony et Culculine au postérieur rond comme une pastèque)
Si tu savais comme j’ai envie de faire l’amour, c’est inimaginable. C’est à chaque instant la tentation de saint Antoine, tes totos chéris, ton cul splendide, tes poils, ton trou de balle, l’intérieur si animé, si doux et si serré de ta petite sœur, je passe mon temps à penser à ça, à ta bouche, à tes narines. C’est un véritable supplice. C’est extraordinaire, ce que je peux te désirer. […] Mon Lou je me souviens de notre 69 épatant à Grasse. Quand on se reverra on recommencera.

Pierre Ropert

rose dit: à

7h17
Morte de rire.
Elle lui bouffe un bout de l’oreille Culculine au hospodar héréditaire lorsqu’ils baisent à Paris la première fois.

rose dit: à

Culcumine d’Ancône, vilaine négresse ensauvagée, va te rhabiller.

Marie Sasseur dit: à

Test de la page 32.
En attendant, une chose est sûre , c’est « Monsieur Machiavel », qui intéresse avant tout Giono. ( voir contribution de JL Fournel, dans le cahier de l’Herne Giono, mars 2020)

Et c’est Girart du Roussillon, comte de Vienne, qui intéresse F. Sureau.
Girart bâtisseur d’abbayes, qui ressort de l’ Histoire, dans le  » trou noir du Xeme siècle  » soit plusieurs siècles après qu’il ait vécu, dans une chanson de geste, moins connue que celle de Roland.

Tres interessant :

De l’historique Girard de Vienne, au légendaire Girart de Roussillon. À propos d’une thèse récente [article]
Henri David Joseph Calmette
Annales du Midi  Année 1950  62-11  pp. 

https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1950_num_62_11_5800

B dit: à

et alii, vous qui avez la chance d’être doté d’une mémoire d’universitaire, sur un tout autre sujet, vous souvenez vous de ce jeune homme souffrant d’un pneumothorax ( à l’expertise legiste) et dont on avait retrouvé le corps violentê ( toujours par le legiste) au fond d’un marécage? Oeuvre d’un malade dangereux comme il en vit des tas, il n’était pas européen.

rose dit: à

Culculine d’Ancône, un club libertin à elle toute seule.

rose dit: à

La langue d’oui ce doit être la langue d’oïl.
Lien Persée passionnant et même plus jouissif.

rose dit: à

La langue d’oui ce doit être la langue d’oïl.
Lien Persée de Marie Sasseur passionnant et même plus jouissif.

B dit: à

Et c’est Girart du Roussillon, comte de Vienne, qui intéresse F. Sureau.

François Sureau, j’écrirai ton nom. Quel enthousiasme ! Autant pour l’écrivain que pour l’homme de loi en ce qui me concerne.

Marie Sasseur dit: à

Eh bien, les cannibales érotomanes , qui sévissent sur ce fil de commentaires, comme des clébard-e-s en chaleur, n’ont qu’à lui demander son whatsapp.

Me Sureau est assez open sur les nouveaux moyens de com’.
Comme il le raconte dans cette masterclasse.

et alii dit: à

je n,’ai pas remarqué qu’il y eût une mémoire d’universitaire;mais je songeais justement à vous parler de ma mémoire;donc j’amorce
la mémoire m’intéresse et j’ai donc observé la mienne, puis l’ai « travaillée »en découvrant plus récemment en venant sur la RDL où je la sollicite bien plus que la souris de l’ordi qu’elle me donnait une « jouissance »particumlière:lorsqu’il y a convergence entre ce qu’elle me souffle et ce qu’écrit un-e- erdélienne, sans que l’on se soit donné le mot,par exemple dans une « langue étrangère », où j’apprends directement le mot ou l’expression dans cettelangue-ainsi sur ce fil HCE de JOYCE BLOOM ou « coffin » « titus CARMEL BLOOM
Derrida-je me sens « plus humaine »,comme disait la critique de Bergman; cette rencontre entre la sensibilité de l’autre et le plus intime de la mienne est pour moi un présent exceptionnelle, unissant une mémoire du vécu intime et une mémoire de « lecture »;
voilà pourquoi, contrairement à ce qu’on a essayé de faire croire sur ma pratique, j’attends avant d’aller sur wiki ou un autre lien que ma mémoire entre en jeu;et « choisir » ce que j’en « sélectionnerai »;
bien sur, je ne travaille pas tout le temps , mais ce phénomène va très vite, et je ne le commande pas; et je remercie les erdélien-nes qui le mettent en branle!et P.Assouline qui m’a donné l’occasion de cette expérience précieuse;

et alii dit: à

B,j’ai répondu un peu longuement sur « la mémoire » avec des remerciements;j’espère que ça passera

et alii dit: à

J ‘ajouterai que « travailler sur sa mémoire » est un travail aussi (‘associations d’idées etc)
mais je ne vous ai pas raconté comment dans cet hopital près de Paris, j’avais été dans une chambre à côté d’une vieille dame démente , comme les infirmières le disaient à haute voix et que la veille au soir où elle décéda, j’avais prié le médecin avec lequel je m’entendais bien de ne pas me laisser à côté de la moribonde;ça n’a pas manqué;ils ne m’ont pas assez crue:elle est morte dans la nuit où on est venu retirer le lit; en s’étonnant;on a prévenu la famille le lendemain;

et alii dit: à

bonne journée

et alii dit: à

cette vieille dame avait travaillé dans les cuisines d’une école:c’est sa fille qui me l’avait dit;sa fille et des amis de la famille se retrouvaient régulièrement à son chevet , en parlant d’un petit fils dont ils avaient mis la photo sur la table de nuit, et et aussi de l’opération d’un genou d’un ami qui en était ravi

et alii dit: à

il va, ou il devrait aller sans dire que je veillais sur cette dame démente, et appelais le cas échéant l’infirmière;unjour , elle était allée dans la douche et arrosait tout-et elle même- il fallait l’empêcher de continuer cette piscine sans qu’elle y glisse, ce que je ne pouvais pas faire ; d’autres « risques de catastrophes »

et alii dit: à

j’appelais aussi si elle s’enfermait seule dans les toilettes; ça arriva;les infirmières avaient très bien compris que je n’appelais pas inconsidérément et pour moi; elles venaient aussitôt repéré l’appel

et alii dit: à

verge d’or!!!
Petit déjeuner chez Tiffany,
Fait intéressant : il s’agit vraisemblablement du même document qu’un milliardaire russe avait acquis en mai 2013, pour la somme de 306.000 $ — dactylographié sur papier jaune verge d’or. Sauf que les enchères avaient alors débuté à 10.000 $, et rapidement dépassé les espérances.
https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/breakfast-at-tiffany-s-connie-gustafson-hante-toujours-holly-golightly/101911?origin=newsletter

et alii dit: à

c’est ralant; en lisant une histoire de jardin, je pense bouton d’or et je crois qu’on dit en anglais buttercup

rose dit: à

Tête d’or.

Meunier tu dors

Famille Tudor

et alii dit: à

patriarche qui vécut au IVème siècle à Constantinople qui était assez connu pour ses vérités qu’il annonçait à tous les disciples. Petit à petit, l’expression parler comme Saint-Jean Bouche d’Or a connu un dérapage pour perdre son sens premier et signifier de nos jours le fait de révéler les choses qui doivent être tues.

Marie Sasseur dit: à

@c’est ralant; en lisant une histoire de jardin, je pense bouton d’or et je crois qu’on dit en anglais buttercup.

Un troll(e), Dr Lecter?

en montagne, une renoncule est aussi connue comme la rose de beurre.

Ce qui est râlant…

C’est cette expression, trommelfeuer, souvent lue sur la rdl , et les lecteurs de F. Sureau savent maintenant à qui l’attribuer.
Celui qui l’utilisait ici, saint cyrien de la promo du capitaine d’Anjou, aurait eu plus d’une raison, je pense en premier à son épouse, d’apporter un commentaire éclairé sur le général Mangin.

Comme le net est reducteur , comme il est regrettable que le voile des apparences se déchire parfois, quand ce n’est plus la peine…

rose dit: à

Saint Jean Bouche d’or Jean Chrysostome.

rose dit: à

Les cannibales éroytomanes.
Tout de suite les grands mots.
Elle lui croqua l’oreille danss le feu de l’amour.
Cela saigna beaucoup.

Pensé à Vincent. Lui aussi. Et au fétiche dans un Tintin chez les Picaros je crois me souvenir.

et alii dit: à

rose n’oubliez ni cador, ni médor

et alii dit: à

et goldfinger?

rose dit: à

Non. Ce doit être L’oreille cassée.

rose dit: à

Les ors de la République.
Le crabe aux pinces d’or.
On fait une recension.

Marie Sasseur dit: à

#Tout de suite les grands mots.

Et encore, je retiens la bête.

Il est à souhaiter, que cette histoire d’une ancienne prof, devenue un danger public, au-delà de son petit cercle familial horrifique,
se termine avec un classement gir1. Ce qui ne saurait tarder, car elle est éligible.

Marie Sasseur dit: à

Shame on me, lire: capitaine Danjou.

Mimi Pinson dit: à

J’adore le bouquin de F. Sureau!

et alii dit: à

les Lambert sont partout;le terrain où est sis le parc de la tête d’or à Lyon appartenait à une famille Lambert et il y a là une « ferme Lambert »;
le parc doit son nom à un trésor jamais retrouvé avec un Christ à la tête d’or

une main ... dit: à

Un livre formidable que cet  » L’or du temps »!

christiane dit: à

D,
un ajout à mon commentaire de cette nuit :
« Je suis extrêmement attaché à la religion catholique, dit-il. Elle nous donne comme maître quelqu’un qui a échoué sur la Terre, qui n’a pas voulu exercer le pouvoir, qui s’est trouvé environné de filles perdues, de soldats paumés, de percepteurs, et qui a choisi pour lui succéder un imbécile qui ne brillait pas par le courage, saint Pierre. Il n’y a rien au monde de plus encourageant.» François Sureau. (Entretien avec Franck Johannès. Publié le 31 mai 2020 sur Le Monde.)

et alii dit: à

je viens de lire des textes poétiques sur « la nature » et j’ai soudain pensé à un arbre le « Ginkgo biloba » qu’ on appelle aussi « l’arbre aux mille écus »; c’est la plus ancienne famille d’arbres ,qui est arrivé de Chine;En chinois moderne, 銀 se prononce yín et signifie « argent », tandis que 杏 se prononce xìng et signifie « abricot ». Le composé 銀杏 se prononce alors yínxìng : « abricot d’argent ».
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcTzfdHbPARHskfmNBWCgU3iRl8ZBGWSnEuxSA&usqp=CAU

et alii dit: à

ce que je lisais:
, he finds himself — and finds his self, his sovereignty of soul — among the trees. Lawrence writes:

2e292385-dc1c-4cfe-b95e-845f6f98c2ec.pngOne must possess oneself, and be alone in possession of oneself.in
An illustrated love letter to gardening, D.H. Lawrence on trees, solitude and how we root ourselves when relationships collapse, and a staggering poem
in
Brain Pickings by Maria Popova <newsletter@brainpickings.or

[…]

et alii dit: à

un poème de Goethe sur le gingko biloba ,immortel, et symbole de TOKYO aujourd’hui:
La feuille de cet arbre
Qu’à mon jardin confia l ‘Orient
Laisse entrevoir son sens secret
Au sage qui sait s’en saisir.

Serait-ce là un être unique
Qui de lui-même s’est déchiré ?
Ou bien deux qui se sont choisis
Et qui ne veulent être qu’un ?

Répondant à cette question
J’ai percé le sens de l’énigme
Ne sens-tu pas d’après mon chant
Que je suis un et pourtant deux ?

et alii dit: à

lorsque tombent les feuilles au pied du gingko, le tapis d’or invite au rêve mieux et plus que tous les tapis rouges

et alii dit: à

je cherche une histoire de ROUSSEAU des confessions, CELLE DU RUBAN VOLE où il charge une innocente de son larcin;je croyais que le ruban était « vieil or » (en pléiade) alors que je trouve en « argent vieux »: est ce une confusion de ma part et de quoi? DE SCENE? DE COULEUR? ARGENT ET OR? CE N ‘EST PAS PAREIL QUAND MÊME . JE NE PEUX PAS VERIFIER ICI EXCUSES

Marie Sasseur dit: à

@ « C’est là que le bât blesse, dans ce à quoi cette narration profuse et précipitée aboutit : une gênante sensation d’entre-soi – et ce qu’elle exprime : une absence totale de souci du lecteur.  »

Mais le lecteur , s’il accepte de se laisser mener en bateau, pour le plaisir de quelques beaux portraits, peut tout aussi bien manifester son enthousiasme, lorsque la croisière s’amuse fait escale justement là où le lecteur est plutôt content de reconnaître la région traversée.

En découvrant ce que les parisiens doivent à De Gaulle et son lac d’Orient, pour éviter les crues de la Seine, je tombe sur un passage amusant.

 » le bulletin d’information du service des barrages-reservoirs, Entre-nous ( sic…) débordait de confiance  »

Entre nous, je vais rectifier une petite erreur, p. 91.

Le barrage dit de Zola, se trouve en contrebas de celui de Bimont, pas très loin d’un vestige d’une ancienne retenue romaine , et j’ai failli me perdre dans une petite gorge, l’autre jour.
Magnifique barrage en maçonnerie, une prouesse technique à ce titre.
Alors je ne sais pas si la gorgone Zola ( sic) fraye dans ces eaux, mais une chose est sûre,
Zola père n’a pas pu participer à la construction de barrage de Bimont, puisque ce dernier a été construit dans l’immédiate après-guerre.

rose dit: à

Alors pourquoi l’avoir nommé Zola ce barrage ?

Marie Sasseur dit: à

Le barrage Zola n’est pas celui de Bimont.

CQFD.

rose dit: à

Ainsi nous aurions Edward aux mains d’argent s’il y avait eu confusion entre or et argent.

et alii dit: à

les mains d’argent, rose, c’est:
Manitas de Plata (littéralement « petites mains d’argent », correspondant à l’expression en français « doigts de fée »),
j’avais aussi pensé à lui

rose dit: à

Et alii
Je ne le savais pas pour Manitas de Plata.
Et je n’ai pas vu Edward aux mains d’argent.
C’est dit.

et alii dit: à

Glenn Gould – Bach The Goldberg Variations Full Vinyl 1982
https://www.youtube.com/watch?v=QHHtwrqsrLE
on (wiki )dit que de traces des riches cadeaux faits par Keyserling à Bach, selon Forkel (une coupe en or remplie de cent louis d’or).
(je croisque BACH est un ruisseau ,pas un fleuve)
si renato ne dit rien , Drillon va m’étriller

et alii dit: à

CloseAnagramme de BachPublié dans : Actualités – Brèves28 novembre, 2013

A l’heure où les jeux sont les moindres mots, saviez-vous que « Jean-Sébastien Bach, compositeur à la cour de Sa Majesté le Roi de Pologne et Prince-Electeur de Saxe, maître de chapelle de Son Altesse le Prince d’Anhalt-Cöthen et cantor de l’école de Saint Thomas de Leipzig » est l’anagramme de « J’ai porté au soleil mon nez et ma pipe de tabac, aimé l’art de l’ascète et la joie de l’ange, cherché le tempo exact de l’orchestre, chanté le ruisseau badin, et de choral en passion, les secondes de ce destin trop long. » ?

Extrait de J. Perry-Salkow & S. Tesson, Anagrammes à la folie, Ed. des Equateurs, 2013.

Marie Sasseur dit: à

Passou, je pense que sur Simenon, autre histoire belge, vous avez lâché l’affaire trop vite.
Je ne saurais pinailler pour savoir si  » la femme rousse » resté longtemps non publié, comme l’indique F. Sureau, est le premier Maigret, ou du moins sa préfiguration comme il l’indique.

Il n’est pas outrageant de penser, qu’à part Maigret, tous les personnages de Simenon sont des seconds rôles.

Les pages 127 à 139 doivent être une torture pour le biographe que vous êtes. Astreint au silence. Mais convenez, que le lecteur Sureau a des fulgurances.

Vous avez des atouts maîtres que F. Sureau ne connaît pas…
Juste indiquer alors que « le monstrueux bunker d’Epallinges qui s’en va aujourd’hui par plaques » n’a jamais été monstrueux d’un point de vue architectural, et compte-tenu de la date de rédaction de son récit, Me Sureau aurait pu indiquer que le lieu est aujourd’hui devenu  » la colline des reves »…

Passou, vous écrivez : »Parfois, on devine pourquoi il sollicite la réalité afin de la faire mieux coller à ce qu’il veut raconter : ainsi fait-il de La Femme rousse de Georges Sim l’un des premiers Maigret de Georges Simenon alors que le commissaire n’y est qu’ébauché ; seulement voilà, l’écrivain avait fait halte à Samois »

Parfois, on devine pourquoi il sollicite la réalité afin de la faire mieux coller à ce qu’il veut raconter.

Ce qu’il veut raconter :

Que Maigret est un ancien enfant de chœur contrarié
Que Maigret ferait un bon chrétien .

Me Sureau est avocat, et face à Simenon,  » comprendre et ne pas juger », revient pour l’avocat à confondre la faute et le péché.

Alors que le problème est ailleurs. Chez Simenon, la Justice est absente.
Le seul bouquin où elle apparaît, c’est dans  » lettre à mon juge » et encore. Incarnée par un homme pris dans les affres psychologiques du  » et si c’était moi ».

Voyez Passou, chaque écrivain tombe un jour sur un agent forestier, lecteur aux ciseaux, meilleur lecteur de Celine…😁

rose dit: à

Et alii

JjR les Confessions

La seule mademoiselle Pontal perdit un petit ruban couleur de rose et argent déjà vieux.

et alii dit: à

merci rose, c’est ce que j’ai trouvé sur la toile, non sans avoir relu de nombreuses pages avec délectation:ce Rousseau, c’est quand même une date dans l’autobiographie!pourquoi j’ai  » mémorisé » vieil or alors que j’avais fait un travail personnel sur ce « détail » ? Peut-être parce que dans les couleurs, il y a plus souvent « vieil or » vieil argent? (ce qui resterait à vérifier !)
bonsoir rose

et alii dit: à

PLUS SOUVENT QUE

et alii dit: à

Légende de Gabriel Péri

C’est au cimetière d’Ivry
Qu’au fond de la fosse commune
Dans l’anonyme nuit sans lune
Repose Gabriel Péri

Pourtant le martyre dans sa tombe
Trouble encore ses assassins
Miracle se peut aux lieux saints
Où les larmes du peuple tombent

Dans le cimetière d’Ivry
Ils croyaient sous d’autres victimes
Le crime conjurant le crime
Etouffer Gabriel Péri

Le bourreau se sent malhabile
Devant une trace de sang
Pour en écarter les passants
Ils ont mis des gardes-mobiles

Dans le cimetière d’Ivry
La douleur viendra les mains vides
Ainsi nos maîtres en décident
Par peur de Gabriel Péri

L’ombre est toujours accusatrice
Où dorment des morts fabuleux
Ici des hortensias bleus
Inexplicablement fleurissent

Dans le cimetière d’Ivry
Dont on a beau fermer les portes
Quelqu’un chaque nuit les apporte
Et fleurit Gabriel Péri

Un peu de ciel sur le silence
Le soleil est beau quand il pleut
Le souvenir a les yeux bleus
A qui mourut par violence

Dans le cimetière d’Ivry
Les bouquets lourds de nos malheurs
Ont les plus légères couleurs
Pour plaire à Gabriel Péri

Ah dans leurs pétales renaissent
Le pays clair où il est né
Et la mer Méditerranée
Et le Toulon de sa jeunesse

Dans le cimetière d’Ivry
Les bouquets disent cet amour
Engendré dans le petit jour
Où périt Gabriel Péri

Redoutez les morts exemplaires
Tyrants qui massacrez en vain
Elles sont un terrible vin
Pour un peuple et pour sa colère

Dans le cimetière d’Ivry
Quoi qu’on fasse et quoi qu’on efface
Le vent qui passe aux gens qui passent
Dit un nom Gabriel Péri

Vous souvient-il ô fusilleurs
Comme il chantait dans le matin
Allez c’est un feu mal éteint
Il couve ici mais brûle ailleurs

Dans le cimetière d’Ivry
Il chante encore il chante encore
Il y aura d’autres aurores
Et d’autres Gabriel Péri

La lumière aujourd’hui comme hier
C’est qui la porte que l’on tue
Et les porteurs se subtituent
Mais rien n’altère la lumière

Dans le cimetière d’Ivry
Sous la terre d’indifférence
Il bat encore pour la France
Le coeur de Gabriel Péri

Louis Aragon
in La Diane Française, 1944

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