de Pierre Assouline

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La République des livres
François Sureau entre en Seine

François Sureau entre en Seine

Il y a des livres qui en font trop- et on peut passer la semaine à chercher l’adjectif qui qualifierait au plus juste leur auteur. On se retient de lui dire, sur le ton de Joseph II s’adressant à Mozart à l’issue de la création de L’Enlèvement au sérail : « Trop de mots, mon cher Sureau, et trop de noms ! ». Mais je ne suis pas plus empereur que commanditaire. Juste un lecteur admiratif de la manière de cet écrivain singulier, au talent protéiforme, capable de nous donner à lire de magnifiques romans tels que L’Obéissance (2007), Inigo (2010), Le Chemin des morts (2013) notamment, lesquels se distinguaient, entre autres qualités, par… leur économie, leur concision, leur sécheresse ! On dira à juste titre que chaque livre d’un même auteur appelle sa propre forme, son expression particulière.

L’Or du temps (848 pages, 27,50 euros, Gallimard), paru à la veille du confinement, exigeait-il pareille abondance, un tel débordement, ce flot ininterrompu de choses vues, entendues, vécues ? En tout cas, ce n’est pas André Breton, sous l’aile duquel François Sureau place son récit, qui le lui a demandé (« Je cherche l’or du temps » avait-t-il fait graver sur sa tombe). Ni son projet qui l’a exigé. Ayant pris acte qu’une grande partie de sa vie (1957) s’était déroulée sur les bords de Seine, il s’empara de la coulée grise et verte afin de lui faire cracher ses secrets, réels, imaginaires ou fantasmés. Autant d’étapes, autant de récits. De la source sur le plateau de Langres à Rouen en passant par Châtillon, Troyes, Méry, Bray, Samois, Evry, Ivry…

A chaque arrêt, des livres, des tableaux, des poèmes, des films, des personnages ressurgissent. Tout un magasin de madeleines ! Le plus étrange est qu’il se doit donné pour guide un artiste mystique du nom d’Agram Bagramko. Il y revient sans cesse, c’est son héros récurrent, tant et si bien que, familier ou ignorant de l’histoire du mouvement surréaliste, on est fondé à se demander s’il ne s’agit pas d’une invention et d’un jeu entre lui et lui-même, intime conversation avec son double imaginaire- mais c’est bien sûr ! à force de « il aurait pu y être… », « il a failli le rencontrer… ».

Cela nous vaut de longs portraits aux développements imprévisibles du général Mangin en prototype du colonial qui avait érigé le patriotisme en absolu, ou des rapprochements bienvenus entre le Ceux de 14 de Maurice Genevoix et la série Band of Brothers. La dérision est coruscante (ah, « le veston de haine » de Paul Morand…) et l’autodérision n’est jamais loin chez ce colonel de réserve de la Légion étrangère (cent jours par an pendant une quinzaine d’années) qui synonymise les médailles comme « le fer-blanc de l’honneur »- quel autre écrivain de sa génération peut-il bien évoquer le scaferlati, tabac de troupe autrement dit gris ou gros-cul ? Ou encore se pencher sur « la malédiction de la faillite » qui guette tout commerce sis sous les arcades des jardins du Palais-Royal (l’ancien auditeur du Conseil d’Etat a dû passer ses déjeuners à étudier le phénomène). Ou se souvenir que le Paris littéraire de l’entre-deux-guerres avait surnommé l’abbé Mugnier « Saint Vincent de Poule » en raison de sa proximité avec les pêcheresses.

Il fait peu de cas de l’actualité, ce dont on ne le blâmera pas ; à peine fait-il écho à un combat personnel qui lui est cher, tout à sa défense passionnée des libertés face à la puissance écrasante et laminante des institutions, de quoi le défaire un peu de son image sabre&goupillon encore que son anticléricalisme perce ça et là dans sa détestation de « ceux qui prétendent parler à la place de Dieu », donc à l’occasion d’ une remarque en marge d’une réflexion sur les antidreyfusards :

« …. Ceux-là pensaient que l’absence de preuve sérieuse de la traitrise ne pesait pas lourd face aux intérêts de la défense nationale, tout comme aujourd’hui l’on soutient que les garanties judiciaires devraient s’effacer devant les impératifs de la lutte contre le terrorisme, ou même, plus largement, devant le souci de sécurité que manifestent les contemporains.

Il n’y a que lui (et peut-être Barozzi l’arpenteur, deux fous de Paris) pour remarquer au fronton d’un bâtiment parisien situé à l’angle du boulevard de Port-Royal et de la rue du Faubourg Saint-Jacques l’inscription gravée dans la pierre du porche : « Liberté, égalité, fraternité, maison et école d’accouchement ». A ranger parmi quelques menus mystères : le marquis de la Chesnaye de la Règle du jeu orthographié à maintes reprises « Cheyniest » allez savoir pourquoi. Parfois, on devine pourquoi il sollicite la réalité afin de la faire mieux coller à ce qu’il veut raconter : ainsi fait-il de La Femme rousse de Georges Sim l’un des premiers Maigret de Georges Simenon alors que le commissaire n’y est qu’ébauché ; seulement voilà, l’écrivain avait fait halte à Samois ; de même interprète-t-il ses nombreux déménagements comme « la poursuite d’un réconfort qui ne venait pas » alors que cela correspondait tout simplement à des changements de vie, de pays et de situation familiale…

De même on s’étonnera de lire chez le dernier des fumeurs de pipe (« un instrument de réglage, par rapport au monde. Ça m’aide à le tenir à distance, pour conserver mon équilibre ») des jugements péremptoires qui devraient sidérer n’importe quel lecteur de bon sens, à savoir que « Simenon n’a pas su créer de personnages » (à moi, Dieudonné Ferchaux, Maurice de Saint-Fiacre, Betty, Walter Higgins, Joris Terlinck, Lucien Gobillot, Labbé, Kachoudas, M. Hire, Norbert Monde, Charles Alavoine, Jonas Milk, Louis Cuchas, Bébé Donge, Hector Loursat et tant d’autres !), que « on oublie sans peine les personnages de Joyce et de Céline » (au secours, Bloom, Courtial des Péreires et Bardamu !) et même que « ceux de Proust me sont toujours apparus faibles, et la Recherche toute entière comme une galerie de seconds rôles, Oriane de Guermantes, Swann et Verdurin ne différant guère de la délicieuse femme de chambre de la baronne Putbus » (manifestement, la fréquentation de la Seine provoque des dégâts aux effets inattendus). Seulement voilà : il est de ces écrivains dont même les excès et les contradictions ont une capacité de séduction et d’emballement quand chez tant d’autres, elles nous exaspèrent.

C’est peu dire que François Sureau abuse de la digression : d’un des beaux-arts, il fait un sport de compétition. Tant et si bien qu’après avoir commencé un chapitre, on ne sait déjà plus pourquoi il nous a entrainés dans tel hameau paumé. Un prince de la divagation tant c’est mené d’une écriture ailée, ce dandy tendance catho fana mili à-sa-manière nous menant par d’improbables chemins de traverse comme seuls des esprits réellement indépendants en sont capables. Seulement, on le sait bien, l’abus de formules nuit gravement à la santé d’un texte (« La guerre est une porte qu’on force, en soi-même et hors de soi-même »). L’effet s’annule de lui-même dès lors qu’elles s’accumulent. Son récit est si cultivé, si implicitement référencé en l’absence de toute référence explicite, que non seulement il nous asphyxie parce ce trop plein mais que, émaillant ses histoires d’innombrables noms d’auteurs cités sans leur prénom ni leur qualité, d’une ellipse à l’autre, il doit supposer que tout le monde les connait.

C’est là que le bât blesse, dans ce à quoi cette narration profuse et précipitée aboutit : une gênante sensation d’entre-soi – et ce qu’elle exprime : une absence totale de souci du lecteur. Ainsi lorsque par exemple, évoquant Racine il rappelle ce « qu’écrit Picard » sans rien dire d’autre de Raymond Picard qui s’opposa à ce sujet à Roland Barthes au cours d’une querelle qui défraya la chronique des Lettres pendant un an… Idem pour « Angelier », « Cabanis », « Waresquiel » que tout lecteur bien né est supposé connaitre et, partant, comprendre dans l’instant la place dans le paragraphe. C’est à se demander s’il écrit pour être lu. D’autant plus regrettable que l’on ne compte plus, tant il y en a, ses pages éblouissantes de finesse dans le jugement, d’intelligence critique, de rapprochements inattendus, de sensibilité écorchée, d’élans chevaleresques, d’ouverture à l’Autre et de souci de l’étranger.

« Il faudrait aussi s’entendre sur le sens de grandeur, qui nous est gâté par une sorte de romantisme. La grandeur dont parle Sainte-Beuve ne se traduit pas par des réussites éclatantes, elle n’est pas marquée par l’orgueil et ne se propose même pas à l’admiration. C’est la grandeur véritable de celui qui a renoncé à se raconter des histoires sur lui-même et qui a mis toute sa confiance en Dieu. C’est une grandeur intérieure et largement invisible. Il n’y en a pas d’autre qui vaille »

Cette idée de la grandeur irradie secrètement toutes ses discrètes évocations de la présence tutélaire de son grand-père dit le professeur M., grand médecin, ancien combattant gazé dans les tranchées, résistant quand il fallut l’être, son modèle, son héros. Une impression trop hâtive le ferait cataloguer comme un bavard irrépressible, une main à plume que rien n’arrête, d’autant qu’il en rajoute encore dans de longues notes en bas de pages qui ont dû faire hurler les préparateurs de copie chez son éditeur. A-t-il pour autant trouvé l’or du temps qu’il aura cherché partout où l’a mené son moi innombrable sur les traces d’un voyageur imaginaire ? Son livre ne figurera pas dans mon anthologie imaginaire des pérégrins fluviaux aux côtés du Kauffmann de la Marne, du Jullien de la Loire, de l’Airoldi de l’Adour, du Magris du Danube… Qu’importe au fond puisque, de toute façon, dans L’or du temps le fleuve n’est qu’un prétexte.

N’empêche que malgré ces reproches et ces réserves, on ressort épaté de la lecture de ce livre d’un fou capable de s’offrir en nos temps trop raisonnables le luxe d’une telle folie. Epaté par ses pages sur Bernanos, Bloy, Rachi, Nadja, Port-Royal-des-champs, le monastère de la Grande Chartreuse, son unique Foucauld qui prend bien un « d » à la fin et non un « t », entre autres, épaté mais épuisé, asphyxié par la noyade. Au fond, l’adjectif que l’on cherchait pour le qualifier, c’est lui-même qui nous le fournit dans les toutes dernières lignes de son monstre :

« Mon livre est pareil à la Seine, il s’écoule et ne tarit pas ».

C’est un pastiche de l’Apollinaire d’Alcools. Mais le mot essentiel y figure. Il dit bien le meilleur et le pire de ce Sureau-là : intarissable.

(« Square du Vert-Galant et Pont-Neuf, Ile de la Cité, 1951 », photo Henri Cartier-Bresson : « François Sureau » photo Elodie Grégoire)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Littérature de langue française.

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commentaires

968 Réponses pour François Sureau entre en Seine

et alii dit: à

sur la toile:
Les mentalistes, ces hypersensibles qui lisent dans vos pensées
sur Mme figaro

et alii dit: à

un article pour mentalistes sur toile apprentis:
n’oubliez pas qu’il y a maintenant des chaires d’altérité:
Entre le même et l’autre, l’altérité comme passeur
Ellen Corin
Dans L’information psychiatrique

Janssen J-J dit: à

@ la vieille dame indigne et @ l’imbécile heureux bandé comme un serf (sic) en la voyant…

« Ah ! se disait la centenaire qu’on pût encore me désirer, ce serait extraordinaire et pour tout dire inespéré… », etc.

et alii dit: à

il est écrit dans cet article:
Tout échange avec l’autre suppose que l’on puisse tenir ensemble les deux extrémités d’un même fil : considérer à la fois l’autre comme assez semblable pour que l’échange soit possible, mais aussi comme différent, comme inscrit dans un monde dont les coordonnées nous échappent au moins en partie. »
mais on a été prévenu que rien n’échappe aux erdélien-nes, mais pas que c’est un leurre quand un journaliste leur dit qu’ils sont hypersensibles!
vrai ou pas!
mais les articles se décryptent aussi

et alii dit: à

le comble bien sûr c’est que des dames âgées soient agressés par des aidants-soignants ! c’est comme le coup des chirurgiens!

et alii dit: à

agressées;
beaucoup d’articles de presse sur « la gérontophilie »
dans une société âgiste

et alii dit: à

sur la toile et signé notamment Lambert!
Le Collège des soignants de la Société Française
de Gériatrie et Gérontologie (SFGG)

renato dit: à

La poutargue.

Spaghetti alla chitarra au Saint Pierre et poutargue de mulet

Ingrédients pour 4 personnes :

Ingrédients pour le bouillon :
7 tomates cerises
un brin de persil
l’arête et la tête d’un Saint Pierre
poivre noir au goût
Sel au goût
700 ml d’eau

Procédure :
Versez l’eau dans une casserole et ajoutez l’arête et la tête du Saint Pierre. Saler et poivrer au goût, ajouter le persil, couvrir avec le couvercle, mettre le feu et cuire à feu moyen pendant 25/30’ ; filtrer et mettre de côté.

Ingrédients pour les pâtes :

320 g de spaghettis à la guitare
12 tomates cerises
10 g de bottargue de mulet
un poireau
filets de poisson Saint Pierre
huile d’olive extra vierge au goût
poivre noir au goût
Sel au goût.

Procédure :

Mettez une poêle antiadhésive sur le feu, versez l’huile et ajoutez le poireau préalablement coupé en fines tranches;
faire dorer le poireau, ajouter les tomates tranchées et cuire 5 minutes à feu vif ;
coupez les filets de poisson en cubes d’environ un cm, puis ajoutez-les aux tomates et aux poireaux et faites cuire à feu moyen pendant 10′ ;
faites cuire les pâtes dans abondante eau salée, égouttez-les, versez-les dans la casserole et remuez en ajoutant un chouia de bouillon poisson;
servez vos spaghetti avec de la poutargue de mulet râpé.

Puisque je n’aime vraiment pas la poutargue, je complète le plat avec une cuillere d’œufs de lump — dit aussi le caviar des pauvres —.

et alii dit: à

Puisque je n’aime vraiment pas la poutargue,
et vous avez raison, renato, ça ne se discute pas!
mais on peut vous dire merci!

et alii dit: à

il y a une bibliographie dans le lien « abus en maison de retraite »

et alii dit: à

famille?
APR7S LE PERE? /. Dans « Asiles de fous » (2005), Régis Jauffret écrivait que « toutes les familles sont des asiles de fous ». Celle-ci est aussi un excellent atelier d’écriture.
LE FILS SUR L’obs le fumoir
à l’hosto normal où l’on m’avait hospitalisée , j’appelais le fumoir le sas des ambulanciers où patients et médecins venaient fumer; »je m’étais fait une quasi copine folle de chats de concours et qui me faisait son « tour de chant »(son métier malogré son père qui avait eu un cabaret);je lui ai fait porter avant de partir par mon fils un briquet spécial pour sa main déformée ;
un jour, elle a fait venir en consultation son psychiatre pour protester contre la manière dont les femmes soignantes « géraient » sa personnalité;(c’était un « caractère)et elle a eu gain de cause

et alii dit: à

dans cet hopital dans la région parisienne avec un service de geriatrie où on m’avait hospitalisée (j’ai été mal soignée , puisque mon médecin est venu à bout des questions respiratoires que j’avais) les infirmières se piquaient beaucoup de « psy » ;l’une d’elle m’avait interdit de faire des jeux de mots)

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…vendredi 24 juillet 2020 à 11 h 41 min.

…tout semble parfait, et en ordre, ?!…

…je suis critique envers moi-même aussi,!…

…confidences,…la vue d’un de mes dessin que j’ai offert ( vers 1965 – 66 ) à un cousin de mon père, me manquait;…
…j’avais pris une diapositive – photo de ce dessin, avec un pocket kodak en 1965-66,…

…or avec l’espace-temps, et tout les évènements, depuis,…

…je réalise, que dans ce dessin, tout y est représenter,…philosophies et abstractions faites par les formes et couleurs dans leurs placements à interpréter,…par la configuration générale.

…si ce n’est, que la photo sur papier,…est inverser, donc, besoin d’un miroir, pour entrer dans la genèse de cette création spontanée du milieu des années soixante,!…

…en plus, il faut savoir l’interpréter judicieusement,!…c’est pas des hiéroglyphes,…mais plutôt du style décoratif – crétois,!…avant la lettre,!…
…sans enseignements,!…envoyez,!…

et alii dit: à

un livre a été écrit par un écrivain de polar sur cet hosto de la région parisienne : qui avait une bonne bibliothèque et de chouettes bibliothécaires qui assuraient une « animation » d’expos de photos dans le hall: j’y ai beaucoup lu; il y avait aussi la presse, les mags et je faisais de la bibliographie pour un médecin qui s’était amouraché d’ Onfray; il était peut-être plus dévoué (il animait en « musique » ) que médicalement compétent et s’était spécialisé en soins palliatifs

D. dit: à

l’une d’elle m’avait interdit de faire des jeux de mots)

du genre « prière de cesser vos jeux de mots laids pour les gens bêtes ».

renato dit: à

… un doigt d’honneur, Janssen J-J ?!

Un doigt d’honneur c’est comme ça fait : 🖕
Mon signe disait « Namasté » : 🙏

BàV, rmm

et alii dit: à

jeux de mots: tous genres !
je ne suis pas particulièrement adepte de cette pratique mais parfois elle s’impose; il y a des auteurs qui s’excusent des plus irrépressibles qui leur ont échappé ; mais on n’en finirait plus dans cette « culture de l’excuse »
mon amie kiné me raconte comment un ancien prof pédophile reconverti en kiné exerçant à l’hosto (dans le sud) a été dénoncé par une de ses victimes ;il parait que le « thérapeute  » qui a été condamné a repris sa pratique dans une autre ville

D. dit: à

Très bon les pâtes à la Botarga. J’en ai mangé en Sardaigne. Mais ici en France assez onéreux.

D. dit: à

Il y a la pensée et il y a l’aura.
Sans être « mentaliste’, un certain nombre de personnes voient l’aura, et j’en fais partie. Pour moi ça n’a rien à voir avec la vision, je ne vous strictement rien en tant qu’image, je perçois la nature de l’aura.
Je sais par exemple si une personne en a déjà tué une autre sans l’avoir avoué et regretté.
Il m’arrive d’en croiser à Paris. Je sais également détecter à coup sûr une personne qui va commettre un délit, sans connaître cependant lequel, car son aura, rayonne alors une énergie très particulière.

rose dit: à

événements troubles comme des mycoses vaginales, des saignements anaux mais n’ont généralement pas jugé bon de les signaler.

Hyper rassurant.
Il manquait ce panel là.

Jazzi dit: à

« Moi, je vais preparer mon petit attirail de plage pour demain. Au parasol portable, j’y ai ajouté un dossier multi-position. »

Vous vous êtes installée dans quel camping, Marie Sasseur ?
Participerez vous au concours de t-shirt mouillé ?

rose dit: à

Briquet pour main déformée ; un ? Dupont ? Qui s’allume avec une mèche et du liquide qu’on flanque dedans ?

un jour, elle a fait venir en consultation son psychiatre pour protester contre la manière dont les femmes soignantes « géraient » sa personnalité;(c’était un « caractère)et elle a eu gain de cause.

Bravo !

Il suffit que le médecin concerné accepte de se déplacer.
Cui d’ma mère, généraliste -adorable, pas osé demander.

Jazzi dit: à

Comment peut-on passer de la pédophilie à la gérontophilie ?
Un sacré grand écart comme dirait Passou !
Va-t-il falloir éviter de placer Gabriel Matzneff en Ehpad ?

rose dit: à

Leurs parcours, et leurs relations entre « elles » dans un univers de travail très hiérarchisé quasi « militairement.

Et alii C’est ce que dit ma mère

Elle dit « c’est l’armée ». Puis elle rajoute « mais c normal pck on est nombreux et puis sinon veut que ça marche, faut des règles. » Ou kekchoz approchant.

Jazzi dit: à

rose, votre mère, qui semble être très bien soignée là où elle se trouve, me parait passablement capricieuse. Et vous, un peu trop possessive à son égard. Comme si elle était votre propriété exclusive.
La seule personne qui vous appartienne en propre, c’est vous…

et alii dit: à

rose, tous les briquets à 3sous ne sont pas à mollette(qui se coincent)je crois que ce sont des briquets électriques :mais renseignez vous au bureau de tabac plutôt qu’à Pessoa

D. dit: à

Non Jazzi, nous appartenons tous à Dieu qui a permis que nous vivions.
Toute vie n’a qu’une seule et ultime origine : Dieu.

Jazzi dit: à

« Toute vie n’a qu’une seule et ultime origine : Dieu. »

Et que fais-tu du libre arbitre, D. ?

D. dit: à

Essaye de comprendre, Jazzi.
Dieu donne la possibilité de se reproduire. Ou non. L’homme en fait ce qu’il entend vouloir en faire ensuite.

Jazzi dit: à

« Définition de libre arbitre

Etymologie : du latin liber, libre, et de arbiter, arbitre, juge, maître, qui dispose à son gré de, arbitre suprême.

Le libre arbitre est :
l’entière liberté de faire ou ne pas faire, de choisir ou ne pas choisir selon sa volonté,
par extension, l’absence de contraintes.

En philosophie, on appelle libre arbitre, la capacité dont dispose la volonté d’effectuer un choix par elle-même, en toute liberté, c’est-à-dire la capacité à se décider pour une chose plutôt que pour une autre, par exemple entre le bien et le mal, sans influence ou stimulus ou extérieur, sans autre cause que la volonté même.

La notion de libre arbitre s’oppose au déterminisme ou au fatalisme pour lesquels la volonté serait déterminée par des « forces » que ne maîtrise pas l’être humain.

Le libre arbitre est une question largement débattue chez les théologiens et chez les philosophes. Augustin d’Hippone (saint Augustin, 354-430), philosophe et théologien chrétien romain, fut l’un des premiers à étudier ce concept. Pour lui, la volonté libre est un don de Dieu. Elle est une faculté, dont l’homme peut abuser, mais qui lui permet d’accéder à la dignité de la vie morale. Le libre arbitre, critiqué comme négation du rôle de la grâce de Dieu dans l’oeuvre du salut, a été, par opposition à la prédestination, au centre des débats de la Réforme.

Les sociologues ont, quant à eux, identifié de nombreuses contraintes ou coercitions qui vont à l’encontre du libre arbitre et « conditionnent » l’être humain : la loi, la société, les contraintes physiques, le mimétisme de groupe, etc. »

D. dit: à

Bien évidement nous sommes libres devant Dieu. Le péché originel vient de cette liberté dont l’homme a abusé.

Jazzi dit: à

« Essaye de comprendre »

C’est ce que l’on demande toujours aux autres, sans jamais se l’appliquer à soi, D. !

et alii dit: à

il est stupide de se mettre « à la place de Dieu » et d’invoquer son nom en vain
rose, votre maman a le droit de mettre les vêtements qui lui plaisent chaque jour, (à condition qu’ils soient propres) mais elle ne doit pas demander à être aidée à en changer 3fois par jour:les aidants n’ont pas le temps ;
je n’eai jamai_s tant entendu « c’est mon droit » et ce n’est pas à moi (à vous )de faire ça que dans une structure thérapeutique où c’est le médecin la source de toute autorité , même s’il y a des « directeurs » responsables du nettoyage, de l’ordre ;
le médecin décide de l’alimentation(même s’il ne va pas aux cuisines) vérifier le salé, le sucré pour les gens qui ont des régimes; les infirmières le savent et sont relais de l’information,mais ne décident pas;de même que ce sont les médecins qui commandent,reçoivent du labo, et présentent au patient les analyses ; c’est la hiérarchie ;

DHH dit: à

commentaire hors sujet mais inspiré par ce qu’on sait de François Sureau :
François Sureau est un écrivain connu et un grand avocat ;Françoise Chandernagor membre de l’académie goncourt est unre romanciere de grande notorieté ; moins connu mais de stature respectable Michel Schneider a à son actif essais et romans dont on a parlé l’ecriture ;Alain Minc , Jacques Attali Eric Orsenna sont aujourd’hui des figures de la vie intellectuelle française ,du moins celle médiatisée
Et tous ces gens et bien d’aiutres de leur trempe aient passé trois ans de leur vie a ne rien apprendre dans une ecole destinéee a recruter des cadre de l’adlministration et dont le concoirs d’entrée leur a demande un appreciable investissement en temps et en travail et où une fois admis ils se detachaient de manière evidente de leurs condisciples par leurs talents
Il faut que cette institution ait realisé un prodige de communication ,veritable chef-d’œuvre de mythification mystifiante, pour que l’entrée dans cette ecole ait pu à un moment de leur vie representer l’’ambition de jeunes gens aussi doués qui n’avaient rien à y apprendre et rien à faire dans les filieres professionnelles sur lesquelles elle débouchaient. Et que le simple label qu’elle conférait ait pu a lui seul exercer un tel tropisme sur ces destinées est vraiment inoui

et alii dit: à

c’est le médecin qui propose une intervention chirurgicale;mais le malade est libre de demander un autre avis et de refuser

Jazzi dit: à

Certes, et alii, mais il serait stupide de mettre le médecin « à la place de Dieu » !

Jazzi dit: à

Après Sartre, Beauvoir, l’Ena…
Jusqu’où va aller votre détestation de tout ce que vous avez adoré ?

Jazzi dit: à

La question s’adressait bien évidemment à DHH.

Brinqueballe dit: à

DHH dit: à

commentaire hors sujet mais inspiré par ce qu’on sait de François Sureau :

Au secours, DHH se met à parler à la manière de etalii!
( Elle n’atteindra jamais les prosopopées de rototo, tant mieux pour nous!)

et alii dit: à

rose, les gens n’ont pas le droit d’amener de la nourriture dans leurs armoires et les personnes âgées ne craignent rien temps que de manquer, ramènent du pain dans leur chambre, et ne supportent pas qu’on leur en prenne un morceau sur leur table quand elles ont fini le repas; c’est un trait de « caractère » lié à leur âge, qui ne doit pas être appelé caprice, les aidants le savent et en discutent même avec la famille

Brinqueballe dit: à

Ce blog est devenu la salle commune d’un EHPAD, au secours, la senescence revient!

et alii dit: à

ce n’est pas mettre le médecin à la place de Dieu que de lui reconnaître des compétences acquises dans sa formation ; il y a aussi un « ordre des médecins »

et alii dit: à

L’inscription au Tableau de l’Ordre est obligatoire pour exercer légalement la médecine en France.
Déposer une demande d’inscription et constituer le dossier
Conformément à l’article R.4112-1 du code de la santé publique, vous devez demander votre inscription auprès du conseil départemental de l’Ordre des médecins du lieu où vous envisagez d’exercer (en cas de changement de résidence professionnelle déposez une nouvelle demande d’inscription).

Brinqueballe dit: à

et alii dit: à

rose, les gens n’ont pas le droit d’amener de la nourriture dans leurs armoires

Ils la mange cette sacrée armoire!
( Voyez Pierre Bourgeade!)

Arrêtez d’évoquer « scenescity » etalii, vous êtes contemporaines des vieux à propos desquels vous nous assénez vos lieux communs.

et alii dit: à

En effet, un médecin ne peut être inscrit de manière concomitante au Tableau de l’Ordre en France et dans un Etat tiers. Cette inscription dans un Etat tiers peut justifier un refus d’inscription (article L.4112-1 du code de la santé publique).
En votre qualité de médecin ayant bénéficié d’une autorisation d’exercice, vous devez outre les pièces susvisées produire l’arrêté d’autorisation d’exercice publié au Journal Officiel accompagné de la lettre de notification du Ministère de la Santé.

Instruction de la demande
https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/carriere/sinscrire-tableau-lordre

et alii dit: à

ce que certains appellent lieux communs n’est qu’observations partagées et publiées, et enseignées

Brinqueballe dit: à

et alii dit: à

L’inscription au Tableau de l’Ordre est obligatoire pour exercer légalement la médecine en France.

Nous sommes des lectrices et lecteurs d’un blog littéraire, arrêtez vos conneries la vieille!

Brinqueballe dit: à

Un canard à l’oseille, la vieille ayant connu un psy!

et alii dit: à

il est certain que des hypokhagneux font des stages dans des structures thérapeutiques pour s’instruire

Brinqueballe dit: à

Bon, si Jazzi nous parlait de son bermuda des familles parmi les tombes des cimetières de Paris? 😉
Cela nous changerait des Ehpad et de l’odeur de carotte râpée moisie dissipée ici par l’étaliivioque.

et alii dit: à

ANDRÉ BRETON
Médecin malgré lui
Gilbert Guiraud
Préface du Docteur Xavier Riaud
Collection : Médecine à travers les siècles
EUROPE France

Gilbert Guiraud, auteur de « André Breton, médecin malgré lui », invité dans l’émission « Matières à penser » avec René Frydman. Elle sera diffusée vendredi 24 janvier 2020 de 22h15 à 23h00 sur France Culture.

et alii dit: à

or du temps?
Henri Béhar, est professeur émérite de littérature française à l’université Paris III-Sorbonne Nouvelle et le fondateur du Centre de recherches sur le surréalisme (Paris III – CNRS) ainsi que de la revue Mélusine. Il a consacré à André Breton une biographie, intitulée André Breton : le grand indésirable et parue chez Fayard en 2015, et a dirigé le Dictionnaire André Breton (Classiques Garnier, 2012).

et alii dit: à

LES BERMUDES? C’EST PEUTËTRE GeOMeTRIQUE MAIS C’EST LOIN DE LA Seine
qu’on lui taille un short disait le lapin blanc

Marie Sasseur dit: à

Ce que deachach en pleine enarchie, c’est que Me Sureau, du barreau de Paris, est catho, d’obédience strictement allergique au piège de l’encens.

D. dit: à

Bon tu as compris, jazzi ?
Sinon implore avec confiance le secours de l’Esprit saint, et il te fera comprendre.
Je ne plaisante pas.

Marie Sasseur dit: à

Ce que deachach en pleine enarchie ne sait pas.
Mais que ne sait elle pas, cette doyenne de « sa famille » un peu âcre.

D. dit: à

alla bottarga. Avec deux t.

Jazzi dit: à

Brinqueballe, il ne faut pas tout mettre sur le dos de et alii, c’est rose qui a ouvert ici la voie royale aux Ehpad !

Jazzi dit: à

« Bon tu as compris, jazzi ? »

Oui, j’ai surtout compris que tu ne voulais rien comprendre, D. !
Devrais-je prier pour la paix de ton âme ?

Jazzi dit: à

« ANDRÉ BRETON
Médecin malgré lui »

Et pas Louis Aragon, et alii !
Ils étaient pareillement internes au Val de Grâce…

D. dit: à

Pour éviter la casse du turbocompresseur sur une voiture, laissez systèmatiquement tourner le moteur au ralenti (point mort) 1 minute avant de couper le contact, particulièrement après être « monté dans les tours » : autoroute, montée d’une pente.

Donc désactivez le stop/start sur autoroute ou route de montagne. Ne l’utilisez qu’en régime urbain non pentu.

Respectez les intervalles de vidange preconisés et Utilisez toujours une huile de qualité.

Pourquoi ?

Parce que le turbocompresseur s’use et/ou se casse s’il n’est pas correctement lubrifié.
Lorsqu’il vient de fonctionner à haut régime et si l’on coupe le contact, la pompe à huile n’est plus fonctionnelle. Le turbo se retrouve brutalement non lubrifié.
Normalement une voiture moderne devrait prendre en compte ce problème et assurer automatiquement la lubrification du turbo pendant 1 minute après que le moteur ait été coupé. Et évidemment en aucun cas une casse de turbo ne devrait provoquer un emballement du moteur et son incendie. Une baisse de régime tout au plus.

Brinqueballe dit: à

Jazzi dit: à

Brinqueballe, il ne faut pas tout mettre sur le dos de et alii, c’est rose qui a ouvert ici la voie royale aux Ehpad !

Oui, mais etalii est une aide-soignante propagandiste de première force!
Rose régresse, c’est un fait.

Brinqueballe dit: à

Oui, mais etalii est une aide-soignante propagandiste de première force!

Psy! Ai-je oublié…

Brinqueballe dit: à

et alii dit: à

or du temps?
Henri Béhar, est

Il est surtout l’éditeur chez Gallimard en 1964 (donc avant le décès de A. Breton à St. Cirq Lapopie et rapatrié en douce à Paris)de Roger Vitrac, Dès-Lyre

 » Le rivage où s’allongent les femmes parmi les moires du désir est plus petit que le bout du sein de la lumière. » extrait de La lumière noire poèmes surréalistes 1925 (page 108 de l’édition originale)

rose dit: à

Rose négresse, c’est un fait.

et alii dit: à

c’est rose qui a ouvert ici la voie royale aux Ehpad
les infos avaient leur rôle ;mais on ne parle pas des lieux où la vie suit son cours sans trop troubler les gens qui ne pensent qu’à jouir

et alii dit: à

et RABELAIS, Jazzi, c’est lui qui a donné l’idée

Brinqueballe dit: à

rose dit: à

Rose négresse, c’est un fait.

Japonaise made in Taïwan 😉 plutôt avec Samotokaderaté (sic)

( Japonesse,tout bien pesé, ça fait plus couleur locale.)

Brinqueballe dit: à

des lieux où la vie suit son cours sans trop troubler les gens qui ne pensent qu’à jouir

C’est ce que nous dit la vieille après avoir disserté de long en large et de travers sur la gérontophilie en Ehpad sur ce blog ici même!

Brinqueballe dit: à

Jazzi, parle-nous plutôt de tes dragues piétonnières dans le grand paris!
Les beaux arbres, les belles flèches des monuments, les gazons fraîchement tondus…
( Girard est démissionnaire, voir l’article de Yves Michaud sur son fb.)

Jazzi dit: à

Et alii, un extrait de mon « Promenades dans le Grand Paris ».
Sur l’un des ancêtres des Ehpad, l’hospice des Petits-Ménages d’Issy-les-Moulineaux :

« Traversons la rue Ernest-Renan et prenons, en face, le passage piétonnier qui nous mène directement sur l’esplanade Corentin-Celton. Cet employé de la maison de retraite des Petits-Ménages, né en 1901 et fusillé par les allemands au Mont-Valérien en 1943, a donné son nom au complexe hospitalier et au quartier qui occupe désormais ce site, entièrement réaménagé au cours des années 1990. Prenons la passerelle, à droite, et descendons dans les jardins. Après avoir longé l’ancien bâtiment ocre central, nous débouchons dans la galerie qui sépare la chapelle de la cour d’honneur. Nous pouvons admirer là un beau spécimen d’architecture Napoléon III, où le style néo-roman de la chapelle est égayé par des galeries visiblement d’inspiration italienne. L’hospice des Petits-Ménages avait été élevé, en 1863, pour accueillir les couples âgés aux ressources modestes. Désormais, deux bâtiments latéraux, plus fonctionnels, à l’est, de part et d’autre de jardins, et des immeubles de logements, à l’ouest, en vis-à-vis de la cour d’honneur, conservent tout son charme à cet ensemble hospitalier, tout en l’inscrivant au cœur même de la cité. »
http://2.bp.blogspot.com/-ShJEa0XS6F8/Ub2MbwySJ8I/AAAAAAAADAc/bJKW2tlHbXQ/s1600/IMG_8808.jpg

et alii dit: à

pour changer de « propagande » un entretien pour info
T. L. : Il existe un « Groupement des écrivains médecins » et même une « Union mondiale des écrivains-médecins ». Avez-vous songé à y adhérer ?

22M. W. : Non. Je connais leur existence, mais il ne m’est jamais venu à l’esprit d’y adhérer.

23Mais j’ai participé à un groupe d’écrivains et à des groupes de médecins centrés sur la narration ! Pendant deux ans, au cours des années Quatre-vingt-dix, avec Daniel Zimmermann et Claude Pujade-Renaud et quatre autres écrivains, j’ai fait partie d’un groupe informel, nous avons même écrit un livre collectif, L’Affaire Grimaudi. J’étais le « jeune » de la bande, ça m’a beaucoup aidé, et j’étais loin de penser que quelques années après, je publierais un best-seller et deviendrais un écrivain connu. J’ai aussi fait partie pendant quinze ans de plusieurs groupes Balint (groupes de parole de médecins) qui ont eux aussi nourri l’écriture de La Maladie de Sachs et d’autres livres.

24T. L. : Vous avez évoqué votre collaboration à l a revue Prescrire entre 1983 et 1988. Vous avez également adhéré, dans les années Quatre-vingt, au Syndicat de la médecine générale (SMG). Autre expérience marquante, votre intérêt pour la revue Pratiques (Les Cahiers de la médecine utopique) : vous y publiez, en 1978, votre premier texte intitulé « Complainte d’un futur assassin » (tout un symbole !). Ce syndicat et ces revues critiques appelaient à une remise en cause profonde de la formation, de la hiérarchie et des pratiques médicales, et prolongeaient, d’une certaine manière, l’esprit de Mai-68. Comment le jeune étudiant en médecine et l’écrivain en devenir que vous étiez ont-ils été influencés par ce courant critique ?

25M. W. : De manière profonde et radicale. Je m’y suis reconnu (et j’ai reconnu les valeurs que mon père m’avait transmises), à savoir : l’abdication de tout pouvoir, le respect de l’autre, le partage du savoir, la confrontation constructive des expériences, la lutte contre le mandarinat, contre l’humiliation et la culpabilisation des soignants, la lutte contre les castes, etc. Pratiques et le SMG m’ont montré qu’on pouvait penser autrement que ce que les Facultés nous imposaient (et que je n’étais pas seul) ; Prescrire m’a appris à mettre en cause les dogmes ou les idées fausses induites par l’industrie pharmaceutique qui, en France, font obstacle à toute pensée scientifique en médecine. Pratiques est la première revue où on m’a publié, et ça aussi ça a beaucoup compté, c’est d’ailleurs par Pratiques que j’ai connu Prescrire et que j’y ai travaillé comme rédacteur très actif pendant six ans. Je peux dire que les deux grandes expériences qui m’ont formé en tant que « médecin écrivant » sont mon année aux États-Unis (qui m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses, en particulier sur la manière de travailler une bibliographie, et m’a permis de maîtriser la langue anglaise), et mon passage à Prescrire, qui m’a formé à la fois en tant que « writer » tout-terrain et en tant que médecin critique de l’information qu’on lui délivre. Mes livres
in Être « écrivain et médecin »
Entretien avec Martin Winckler
Dans Sociétés & Représentations
https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2009-2-page-48.htm
« 

et alii dit: à

« le seul racisme autorisé aujourd’hui, c’est la gérontophobie. Dès qu’on est un peu vieux, il faut qu’on dégage »A.F
oui c’est un racisme !

et alii dit: à

explication:
L’âgisme est, selon l’OMS, “le fait d’avoir des préjugés ou un comportement discriminatoire envers des personnes ou des groupes en raison de leur âge”. Il fabrique des stéréotypes : il “découle du principe que tous les membres d’un groupe donné (par exemple les personnes âgées) sont identiques. À l’instar du racisme et du sexisme, l’âgisme a une finalité sociale et économique: légitimer et maintenir les inégalités entre les groupes”.

Jazzi dit: à

L’hospice des Petits-Ménages a remplacé l’hôpital des Petites-Maisons, situé jadis dans le 7e arr.

« Le square Boucicaut, la rue Velpeau et une partie des magasins du Bon Marché sont situés à l’emplacement d’un ancien hôpital pour lépreux, la maladrerie Saint-Germain. Cette léproserie fut remplacée en 1557 par l’hôpital des Petites-Maisons, devenu en 1801 l’hospice des Petits-Ménages destiné aux vieillards indigents »

et alii dit: à

bibliographie à quoibon?
Une anecdote pour illustrer l’agressivité des professionnels à mon égard et leur obscurantisme (soigneusement entretenu par l’industrie) : quand j’ai publié mon livre sur la contraception (et affirmé, dans les journaux, que les médecins français étaient incompétents sur le sujet), j’ai reçu via le Conseil de l’Ordre plusieurs plaintes de confrères (souvent gynécologues, mais pas toujours) m’accusant de dire des contrevérités dangereuses sur la pilule, le DIU, l’implant. Et en me demandant de quel droit, moi qui ne suis pas gynécologue, je pouvais parler de ça !! Je leur ai répondu en leur envoyant la bibliographie scientifique (le plus souvent anglo-saxonne, mais pas toujours) sur laquelle je m’appuyais et en leur proposant de m’envoyer la leur, pour qu’on discute. Et je n’ai plus jamais entendu parler d’eux. J’ai ainsi fait l’objet d’une douzaine de plaintes et aucune n’a franchi le stade de l’échange de courrier !!!!
LIEN DONNE

Jazzi dit: à

Aujourd’hui, il faut avoir des moyens pour accéder à un Ehpad. Jadis, c’était gratuit.

lmd dit: à

Je pense qu’et alli devrait prendre l’habitude de mettre des guillemets à ses citations. Par exemple lorsqu’elle écrit  –…Une anecdote pour illustrer l’agressivité des professionnels à mon égard…– on se demande vraiment de quoi elle va parler ?

Mais, j’ai pas mal feuilleté le livre de Sureau, il n’y a pratiquement pas de phrase sans un nom propre, de personne, de lieu, d’ouvrage, ou sans une citation. Cela laisse peu d’espace pour la nage, la dérive paisible et heureuse. http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/L-or-du-temps

et alii dit: à

Il est désolant à mes yeux que ce blog ne détermine pas ses principes de commentaires ; je n’irai pas jusqu’à dire son « idéologie » ;c’est ce que je me suis appliquée à comprendre à partir de « revendications » telles qu’une agressivité continue, à la recherche de « failles » de l’autre comme me disait un jour une infirmière se plaignant de ses collègues qui voulaient la « recadrer », et revendications par delà les « thèmes » abordés par le billet et les tweets ,ou non; revendications de « références » d’une certaine « précision » comme « le mal » (video du billet) la religion ( le lien de t;NATHAN que j’ai envoyé sur Wismann était explicite, sur leS religions comme sur les Langues », et donc la « bibliographie » dont j’ai tenté ce jour de montrer qu’elle importe pour « discuter »; c’est un peu trop ici le règne de la calomnie, la jalousie, et des manoeuvres d’emprise et de contrôle avec des servilités inouïes:qui se présentent comme de « l’amitié » (ou de la loyauté familiale -écho au mot traîtrise du billet et au développement en psychologie de ce terme de loyauté -et conflit de loyauté)
puisque la conversation a tourné autour de l’âgisme, je ne peux m’empêcher de penser à CLOPINE qui s’était sentie concernée -peut-être trop tard?-au point de souligner son âge aujourd’hui ,alors que telle de ses amies avait esquissé une comparaison avec le mien ;
j’ai donc rappelé intentionnellement Jauffret père et fils pour mettre en perspective les discours « à la première personne »;

vedo dit: à

Jazzi, cette fois vous m’avez fait éclater de rire–et pour cela je suis toujours partant– avec votre voilier de FS au Luxembourg. Une petite ligne bien tournée comme ça le matin, cela fait du bien. En effet, ce voilier sur la photos du billet (avec en plus le tableau) m’intriguait. Et puis vous avez revivifié le souvenir de mes enfants courant le long du bassin, avec une baguette, en surveillant attentivement le leur.

vedo dit: à

MS, « sa famille »… Attention, il ne faudrait pas rajouter d’autres relants à la simple méchanceté.

vedo dit: à

relents

et alii dit: à

merci lmd de souligner que parfois il faut citer, et comme le rappelle le billet expliciter; j’avais dit donner un exemple comme le fait M.Court;je crois que chacun gagne à déterminer ses « mots clefs » sur la toile et que ce n’est jamais une perte de temps;
je suppose que « conflit de loyauté » renvoie à de nombreux articles

et alii dit: à

vedo: simple méchanceté.
je crois qu’il faut se méfier de ces mots « simple et simplicité » , et pas seulement parce que la « méchanceté n’est jamais simple (à comprendre, déterminer ,)
j’aime beaucoup le mot de allen W « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué « 

vedp dit: à

et alii, le mot de WA? Je croyais que c’était un dicton alsacien… (Qu’est-ce que j’ai pu l’entendre, bien avant les films de WA).

Marie Sasseur dit: à

#MS, « sa famille »… Attention, il ne faudrait pas rajouter d’autres relants à la simple méchanceté.

Vedo qu ivoirien,
Votre aïeule sur ce blog , qui ne peut pas blairer les cathos, ne s’est elle pas déclarée votre doyenne de toute votre  » famille » de la rdl.
Pauvre connard.

Marie Sasseur dit: à

Parce que  » la doyenne », comme vipère, elle se pose là, son dernier post pue plus que la méchanceté.

Marie Sasseur dit: à

Vedo, vini,retourni con fini dans son mississipi. 😁

Bloom dit: à

2 « p » à Mississippi, « Ol’ Man River »

rose dit: à

Jazzi dit: à
Aujourd’hui, il faut avoir des moyens pour accéder à un Ehpad. Jadis, c’était gratuit.

3000 euros/mois.
Un résident entré de son plein gré.

Bloom dit: à

le livre de Sureau, il n’y a pratiquement pas de phrase sans un nom propre, de personne, de lieu, d’ouvrage, ou sans une citation.

Tropisme de l’érudit pour qui la Seine est la Somme.

Marie Sasseur dit: à

@2 « p » à Mississippi, « Ol’ Man River »
Yes mais Vedo rien, a l’air d’y vivre, comme un autre que l’on a lu contraint, enfermé dans une piaule au Texas…

Ne pas dire du mal de l’érudition de F Sureau, comme des blasés trop nourris.

Moi, l’un de la confrérie des buveurs de Chartreuse, en élixir, dans un flacon en bois, peut me raconter tout ce qu’il veut, me faire prendre tous les bateaux, j’embarque, lol.

et alii dit: à

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentais plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J’étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands et de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages
Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais
RIMBAUD

et alii dit: à

J’ai suivi, des mois pleins, pareilles aux vacheries
Hystériques, la houle à l’assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! Q 11

J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux des panthères à peaux
D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulement d’eau au milieu des bonacees,
Et les lointains vers les gouffres cataractant

Bloom dit: à

The Negro Speaks of Rivers

I’ve known rivers:
I’ve known rivers ancient as the world and older than the
flow of human blood in human veins.

My soul has grown deep like the rivers.

I bathed in the Euphrates when dawns were young.
I built my hut near the Congo and it lulled me to sleep.
I looked upon the Nile and raised the pyramids above it.
I heard the singing of the Mississippi when Abe Lincoln
went down to New Orleans, and I’ve seen its muddy
bosom turn all golden in the sunset.

I’ve known rivers:
Ancient, dusky rivers.

My soul has grown deep like the rivers.

– Langston Hughes – 1902-1967

vedo dit: à

Bizarre. Je réponds à une demande de Mimi Pinson qui semble avoir été abusée par le titre du livre et le billet. Puis je mets un extrait de FS en ligne et personne ne commente le texte. On préfère injurier, signe d’impuissance. Je croyais que quand même, ici, la référence c’est le texte. Et ce texte, ce n’est pas moi qui l’ai écrit. Au regard du titre–et du billet–si on lit bien c’est une absurdité. Et si ce texte était mis en couverture? ou cité dans le billet? Je prends maintenant cet ouvrage de manière humoristique, un gros–et brillant–canular.
Et pourtant… Dès que j’ai vu le nom de Jean-François Deniau, j’ai lu plus attentivement et j’ai été ému. Pour paraphraser FS, la malveillance ne saurait faire bon ménage avec une présence de J-F Deniau.

Jazzi dit: à

« il n’y a pratiquement pas de phrase sans un nom propre, de personne, de lieu, d’ouvrage, ou sans une citation. »

C’est une concierge littéraire, ce Sureau, Imd !

Jazzi dit: à

« 3000 euros/mois.
Un résident entré de son plein gré. »

Et si on ne les a pas, comme moi, on fini où ?
A l’hospice…
C’est vous, ses enfants, qui payez ?

et alii dit: à

P.Assouline a du sous estimé le sérieuxde ses lecteurs en choisissant la « mauvaise querelle » et non celle des pois sauteurs:
Il s’agit d’une controverse qui opposa en 1934 André Breton, le chef de file du mouvement surréaliste et l’un des ses adeptes du moment, Roger Caillois (futur membre créateur du collège de sociologie, avec Georges Bataille et Michel Leiris).

Les deux hommes devisent à la terrasse d’un café. Caillois qui s’intéresse aux insectes, montre à Breton une boîte contenant des pois sauteurs du Mexique (petites graines qui remuent mystérieusement). Là les deux hommes vont s’affronter sur la conduite à adopter en face du merveilleux.

Tenant d’une ligne « scientifique », Caillois préconise une autopsie des haricots. Breton, qui déclare préférer jouir du mystère plutôt que de le dissiper en en recherchant la cause, s’oppose résolument à cette dissection. Caillois finit par reprocher à Breton d’opter « décidément » pour le « parti de l’intuition, de la poésie, de l’art, – et de leurs privilèges ». Cette opposition de points de vue conduit à une rupture irrémédiable entre les deux hommes.

Jazzi dit: à

« Tropisme de l’érudit pour qui la Seine est la Somme. »

C’est beau comme une définition de mots croisés, Bloom !
(une minuscule à Somme éviterait le S.S. un brin fâcheux !)

et alii dit: à

si la querelle des pois sauteurs ne passe pas, je me fais mystique de blog

et alii dit: à

rose, là vous pouvez gémir:

Des documents rares, réunis par Christophe Champion, de la librairie Faustroll (Paris), jettent la lumière sur Jane Lawton, une relation, vraisemblablement amoureuse, de l’auteur du Petit Prince et de Terre des Hommes, Antoine de Saint-Exupéry. Un ensemble de sept documents démontre l’affection de l’écrivain pour celle qu’il surnommait « Plume d’ange ». Après la disparition de Saint-Exupéry, Jane Lawton signera même un synopsis pour une adaptation du Petit Prince, envoyé à Walt Disney.

Jazzi dit: à

« on ne parle pas des lieux où la vie suit son cours sans trop troubler les gens qui ne pensent qu’à jouir »

Pas d’éros sans thanatos, et alii !

et alii dit: à

j’en ai marre que les « lambert » parlent de ma peau: »
Comme nous l’expliquait déjà en 2014 Gregory Lambert, responsable de la cellule Méthode et Recherche à l’Entente interdépartementale de démoustication du littoral méditerranéen, dans un précédent article de Sciences et Avenir : « La plupart des moustiques disposent d’un double mécanisme de détection, un à longue portée, et l’autre pour le « combat rapproché ». Ce qui attire le moustique en priorité, c’est le CO2 (dioxyde de carbone). Il est capable de détecter les molécules de CO2 à des distances très importantes (50 mètres environ, ndlr). » Ainsi, les personnes qui ont un dégagement de CO2 plus important (lié à la respiration et/ou la transpiration) que les autres attirent davantage les moustiques. De plus, les femmes enceintes, qui émettent 21% de CO2 de plus, se feraient piquer plus fréquemment, selon une étude publiée dans le British Medical Journal en 2000.

Jazzi dit: à

« rose, là vous pouvez gémir »

Nous ne sommes pas dans un film porno, et alii !

Jazzi dit: à

« Je prends maintenant cet ouvrage de manière humoristique, un gros–et brillant–canular. Et pourtant… Dès que j’ai vu le nom de Jean-François Deniau, j’ai lu plus attentivement et j’ai été ému. »

Chataubriand ou Stendhal, le Sureau, vedo ?

vedo dit: à

Jazzi, ce sont des livres. Je ne pourrais pas les « feuilleter » en Kindle.

vedo dit: à

Mimi Pinson, en pensant à vous, j’irai voir le confluent de l’Yonne et de la Seine. Votre remarque fait réfléchir. On pourrait écrire une nouvelle sur un confluent. Quelque chose de mystérieux et de tragique.

Marie Sasseur dit: à

# Je prends maintenant cet ouvrage de manière humoristique, un gros–et brillant–canular.

Certainement pas moi. Il y a de la virtù, kz dedans.

Si Agram Bagramko est un canular, comme Aliboron, célèbre peintre parisien ( mais pas que)qui a pu abuser des gogos , comme les clouders ( néologisme, vient de cloud, mot-clé , et kindke), c’est une réussite majeure !

Marie Sasseur dit: à

Vedo, il doit habiter a Ici les Moulineux.
Cretin , boursouflé il est bien de la  » famille »

Marie Sasseur dit: à

@C’est vous, ses enfants, qui payez ?

Non, pour bénéficier d’un classement Gir, c’est nous, en grande partie.
Les contribuables solidaires de rien.

B dit: à

Le livre comme objet de papier pèse 1Kg . C’est du lourd!

Marie Sasseur dit: à

Bon week-end Passou.
Merci pour ce billet. Enfin, avec, les réserves emises.

Vous y avez déjà goûté ?
Serieux, c’est divin.

« Au moment où le souvenir des fêtes s’efface, avant que le bruit des choses et de la politique nous envahisse à nouveau, je voudrais saluer ma fée verte, qui n’est pas l’absomphe de Rimbaud mais l’élixir du silence, cette chartreuse devenue légendaire. Une légende qui est d’ailleurs d’intensité variable. Il y a trente ou quarante ans, tout le monde connaissait la chartreuse et personne ne connaissait les chartreux. Étienne Gilson avait écrit que les Méditations de Guigues étaient le plus beau texte du Moyen Âge, un livre aussi décisif que les Pensées de Marc Aurèle ou celles de Pascal. Le P. Ravier avait fait connaître Augustin Guillerand. C’était beaucoup, et c’était peu.  »

https://www.la-croix.com/Debats/Chroniques/La-chartreuse-verte-Francois-Sureau-2017-01-10-1200816021

B dit: à

Jazzi: Et si on ne les a pas, comme moi, on fini où ?

L’hôpital public détient des structures moins luxueuses et aux tarifs plus accessibles. Les structures privées selon le degré de confort offrent une diversité de tarifs allant du simple au double. C’est en somme une histoire de moyens financiers mais vous pourrez si vous n’êtes pas atteint de dégénérescence cérébrale ou de handicaps rendant la vie au domicile impossible finir chez vous avec quelques aides ménagères, infirmières qui assureront l’intendance et surveilleront le vieil arbre.

B dit: à

L’excellent bilan intermédiaire de Pierre-Yves Rougeyron sur la pandémie.

Cela faisait longtemps que votre ami n3 figurait plus dans vos commentaires? Comment à t il rebondi après le parlement européen? Les vacances?

vedo dit: à

L’évangile de ce dimanche est la deuxième citation au début du livre de François Sureau. Elle ne contient que la dernière phrase de cette lecture, mais la référence, Matthieu, 13, 44-52, est la lecture complète de ce jour.

Bonnes vacances.

B dit: à

L’article du journal La croix me porte à penser aux espions et aussi bizarre que cela puisse paraitre à un éventuel changement d’affectation du camarade Chaloux. Et là dessus se greffent un fatras de souvenirs dont je ne ferai pas part car non litteraires .

Clopine dit: à

J’ai eu tort : j’ai voulu voir ce que c’était qu’un vendredi soir boulevard Saint-Michel ou au Quartier Latin… Eh bien j’ai trouvé cela assez triste, et assez nul. Des jeunes gens obsédés par l’apparence. Une foule même pas hétéroclite… Un soir d’été bouffé par les kebabs et une sorte de vernis touristique frelaté…

J’ai regagné « mon » boulevard de Charonne et, dépitée, j’allais rentrer chez moi quand, remontant la rue de Bagnolet, j’ai remarqué toutes les terrasses pleines, et bizarrement, les êtres qui se mélangeaient là avaient l’air beaucoup moins « en représentation » que dans le quartier que je venais de quitter. Et puis, il y avait ce café-bistrot qui ne paie pas de mine « les deux marches », avec ses autocollants libertaires dans les toilettes et un menu peuple rigolard. Trois blacks mélangeaient allégrèment des rythmes africains et des chansons populaires. Reprises à l’unisson, sans chichis, par les consommateurs… Franchement, ce Paris qu’une fille comme moi n’a qu’entraperçu, et encore, au cinéma hein, d’Arletty et son atmosphère à Carax et ses déliquescents enfants perdus, eh bien, j’ai eu l’impression qu’il était venu se réfugier là : à deux pas de mon propre refuge, dont j’ai tant besoin en ce moment. Comme quoi, entre naufragés, on peut toujours partager une chanson, et un coup à boire !

Jazzi dit: à

Merci, B.

Jazzi dit: à

Clopine, tu ne pouvais pas rêver meilleur cocon à Paris !

D. dit: à

B, PYR n’est pas mon ami mais je serais très honoré qu’il le soit car il est d’un courage patriotique exceptionnel.

D. dit: à

Ça change du kebab bien pensant.
Moins risqué.

rose dit: à

Si vous n’êtes pas atteint de dégénérescence cérébrale ou de handicaps rendant la vie au domicile impossible finir chez vous avec quelques aides ménagères, infirmières qui assureront l’intendance et surveilleront le vieil arbre.

Et des auxiliaires de vie.
Matez vers les sénégalaises. Françaîses comme vous et moi. Des grandes négresses superbes.

rose dit: à

@C’est vous, ses enfants, qui payez ?

Non. Les biens de ma mère sont gérés par Sinécure. Je ferai son portrait plus tard. Le classement en GIR même si faux -surévalué pour assurer l’enfermement- implique que cela coûte plus cher, puisqu’il faut payer l’enfermement.

Je biche. Lorsque les biens de ma mère seront taris, longue vie à elle -mais lorsqu’elle voit T. elle me dit « je veux mourir avant, je ne veux pas finir comme ça, d.ieu l ‘entende, alors nous les enfants paieront le complément de sa pension de réversion de mon père càd chacun plus de 300 euros par mois.

rose dit: à

Pardon du retard.
Crèche chez ma tatie.
Christiane pour hier « bonne fête à vous ! »

Bloom dit: à

« on oublie sans peine les personnages de Joyce et de Céline »

Sureau a peut-être lu Céline, mais Joyce, c’est moins sûr (o).
Pour contrebalancer le plomb de l’ignorance, bref passage en revue des joyciennes créatures:

Eveline
Gabriel & Greta Conroy
Lilly
Les soeurs Morkan, Kate et Julia
Michael Furey
Stephen Dedalus
Father Arnall
M.Deasy
The Citizen
Gerty MacDowell
“Blazes” Boylan
Molly Bloom
Finnegan
HCE = Humphrey Chimpden Earwicker /Here Comes Everybody / Haveth Children Everywhere
Anna Livia Plurabelle
+
Dublin

et alii dit: à

c’est peut-être « la république des livres » mais ce n’est pas stricto sensu un « blog de littérature »:
on parle de livres d’historiens, de « philosophes et penseurs » d’artistes : somme toute, n’est-ce pas bloom, HCE

Bloom dit: à

(une minuscule à Somme éviterait le S.S. un brin fâcheux !)

Faut-il débaptiser ou minusculiser Simone Signoret, Baroz?

Bloom dit: à

Quid de Susan Sontag?

Janssen J-J dit: à

(J. ext., 25/7/2020, 9.26)
Aujourd’hui, anniversaire des 25 ans de l’attentat de la station du métro St Michel, 8 morts et près de 200 blessés. Dans les parages immédiats, j’eus la chance d’en réchapper, mais il s’en fallut de peu que j’y passe (passâs ?), ce 25 juillet 1995, année de mes 40 ans, exactement celle du mitan de ma vie (dont la fin est en principe programmée pour l’année 2035). Après quoi, j’ai bien plus intensément apprécié le plaisir de vivre que ce n’était le cas auparavant. Professionnellement je me suis réorienté sur la « gestion de lutte anti-terroriste », en montrant pourquoi et comment les savoir-faire policiers de la France d’alors étaient plus solides que ceux de bien d’autres nations européennes. Hélas, au détriment de la gestion du MO dans la rue, un art de qualité certes reconnu à notre pays depuis l’époque des grands bouleversements de 1968, mais qui ne sut pas s’adapter aussi rapidement face aux nouveaux défis ultérieurs de la rue protestataire. On paie aujourd’hui douloureusement les conséquences des limites, erreurs, et extrêmes insuffisances d’anticipation socio-politique en ces domaines particulièrement sensibles.

Bàv,

Janssen J-J dit: à

et Suzanne Sarandon ?

et alii dit: à

tiens tiens ,je découvre une nouvelle brigade:

Feu d’artifice

À propos de l’interview télévisée de M. Macron le 14 juillet 2020
[Brigade d’Intervention Linguistique]
et qui tient le brigadier?

Bloom dit: à

Ou Sissy Spacek?

Bloom dit: à

et Serge Simon, macarel!

et alii dit: à

LE BRIGADIER DE LA SEINE (billet)
Bâton utilisé par le régisseur pour frapper les trois coups annonçant le début du spectacle, sa partie haute est enveloppée de velours rouge et maintenue par des clous de tapissier. Un véritable objet théâtre !

et alii dit: à

je n’avais pas cherché encore sur wikioù j’apprends
« Les dictionnaires de marine donnent à brigade le sens d’« instrument en usage au xive siècle, qui dénotait un instrument dont la forme ne nous est pas connue. Nous pensons qu’il avait quelque analogie avec la gaffe, et que c’était un croc d’une espèce particulière, emmanché à une hampe » (Auguste Jal, Glossaire nautique). Un texte de 1594, cité par Jal, atteste de cet usage. Le même auteur note qu’aucun dictionnaire général depuis le xvie siècle ne propose cette acception.

Bonnefoux et Willaumez donnent brigade comme synonyme (peu usité) de gaffe. Brigade militaire et brigade marine sont peut-être en fait d’origine différente. Dans la marine, brigadier était à l’origine le « titre du premier des matelots d’une embarcation ; il est posté sur l’avant pour défendre les abordages avec la brigade, d’où il tire son nom » (Willaumez, Dictionnaire de la marine). Le Trésor de la langue française atteste de cet usage. Par ailleurs, brigadier désigne le bâton avec lequel le régisseur d’un théâtre frappe les trois coups. Cet usage renvoie de toute évidence à la marine, à qui le vocabulaire du théâtre a beaucoup emprunté2.

Bloom dit: à

Très utile, J.J.S.S. (on ‘avait publié celui-là!),
mercy!

et alii dit: à

j’ai déjà dit ma curiosité pour les « redoublements », alors les voici à « la porte » du billetmais pour faire droit à UlySSes Joyce Bloom:
’11. tattarrattat
This variation of rat-a-tat belongs to the wonderful set of onomatopoeiac words, such as boom, kaboom, buzz, whoosh, and beeeeeeep. The use in Ulysses is self-explanatory: “I knew his tattarrattat at the door.” That says so much more than knock knock, doesn’t it? A tattarrattatter is a knocker with style, and tattarrattat would also work well as a description of drumming.
in
https://www.mentalfloss.com/article/66853/14-underused-words-coined-james-joyce

Clopine dit: à

Wouah, le répliques du jour ! On va résumer : les vieilles femmes ne sont plus vieilles grâce à la chirurgie esthétique et toutes ces « crèmes, pommades, onguents » (!!!), Deneuve était éblouissante à 50 ans, et les hommes doivent se précipiter sur le viagra et les femmes de trente ans de moins qu’eux…

Bon, on ne va pas épiloguer, m’enfin, juste dire à ces messieurs qu’ils ne parlent visiblement que des femmes appartenant à la même classe sociale qu’eux. Parce que chirurgie, pommades et soins capillaires nécessitent un tel tas de pognon qu’environ 95 % des femmes âgées de ce pays ne pourront jamais y accéder. Donc non seulement l’injonction émise avec un tel aplomb et une telle naïveté ce matin (« les femmes doivent combattre avec une absolue nécessité les signes de leur âge, et il leur faut paraître plus jeunes, ben tiens) relève d’un insupportable préjugé de classe, mais encore elle dévoile la profondeur de la domination masculine (car il s’agit bien entendu de permettre aux vieux mâles de continuer à bander) d’une telle manière qu’il ne reste qu’une seule chose à faire : à défaut de pouvoir leur ôter leur insupportable fatuité, au moins, en fermant la radio, coupons-leur le sifflet, ahaha.

Patrice Charoulet dit: à

FINKIELKRAUT -BRUCKNER- REDEKER

Sur France Culture, le samedi 25 juillet, de 9 à 10 h, je viens d’entendre une conversation à trois sur le thème de la vieillesse.
Si vous l’avez ratée, je vous recommande vivement de l’écouter en replay. Elle le mérite.
Pascal Bruckner a publié « Une brève éternité -Philosophie de la longévité ».
Et Robert Redeker a publié « Bienheureuse vieillesse ».

Jazzi dit: à

Don’t forget Marie SaSSeur !

et alii dit: à

je n’ai jamais rien pris de ces pommades, clopine, mais je sais que les femmes noires ,qui ne sont pas des plus riches , usent et abusent de soins capillaires ,en salons et à domicile;elles me l’ont dit; moi, je sèche pas mes cheveux après shampooing

Jazzi dit: à

« une conversation à trois sur le thème de la vieillesse »

Répliques dans un club échangiste ?

Brinqueballe dit: à

et alii dit: à

je n’avais pas cherché encore sur wikioù j’apprends

Etalii que l’on nommera désormais Sid Wikious! 😉

Brinqueballe dit: à

elle dévoile la profondeur de la domination masculine (car il s’agit bien entendu de permettre aux vieux mâles de continuer à bander

Bon, sérieusement, on la met où la pommade, Clopine, que l’on nommera Charlotte! 😉 😉 😉

et alii dit: à

brighelli conclut un article:
Ces octogénaires sont intenables, et quand ils survivent aux virus à la mode, ils prouvent aux bambins de mon âge qu’ils ont encore des choses à apprendre — beaucoup de choses.

Jean-Paul Brighelli

Brinqueballe dit: à

elle dévoile la profondeur de la domination masculine. clopine.

C’est sûr que si après avoir pommadé le Clopin on lui parle ainsi, ça doit lui ramollir la conviction!

Clopine dit: à

Cette émission a été un tel florilège de lieux communs, et de préjugés, que je crois qu’on a atteint là un des sommets du finkelkrautisme. Vous remarquerez que j’aurais pu écrire « finkelcroûtisme », et que je me suis abstenue. (ah, le couplet sur les « amuseurs » qui seraient atteints de gérontophobie » ! Entendre ça tomber de la bouche d’un Finkie qui, en son temps, a « participé » à mai 68, ce qui fait d’ailleurs qu’il a cru toute sa vie être de gauche, wouarf wouarf wouarf, ça vaut son jus de viagra !)

rose dit: à

Clopine

Avez-vous lu mes deux critiques de votre nouvelle ?

Brinqueballe dit: à

ça vaut son jus de viagra !)

Avec ce jus de la vigne plus très jeune, clopine veut nous faire avaler la pilule!

Brinqueballe dit: à

Clopine n’aime plus sucrer l’ onfrayse, c’est son droit mais qu’elle nous casse pas les pattes avec sa domina!
( In nomine…)

et alii dit: à

les hommes aussi sont clients de la chirurgie esthétique ,à commencer par les implants capillaires

Brinqueballe dit: à

Paris vaut bien une fesse !

Vous devriez initier l’anticuretonne Clopine à tout ça mon bon Jazzi! 😉

Brinqueballe dit: à

à tout ça

Bien que tout ça, fesse, il faudra quand même que notre clopine n’oublie pas la pommade!

Clopine dit: à

Non, Rose, j’ai dû zapper… Pourriez-vous me les adresser à clopinetrouillefou@gmail.com ?

Mais par contre, j’ai lu vos réactions sur « celle qui pique le mari de l’autre ». Je suis désolée, mais je n’y adhère pas : d’abord parce que c’est faux, ensuite parce qu’en écrivant mon récit, il ne s’agit pas pour moi d’un tribunal, encore moins d’un échafaud. Je crois que nous sommes hélas victimes de nos déterminismes, et la femme en question, tout autant que vous ou moi. Bon, ce n’est pas pour autant que je la porte dans mon coeur, hein, soyons claires ! M’enfin je souhaite pas l’insulter En fait, je ne veux insulter personne.Juste raconter, décrire, et tenter d’analyser. Si je me laissais aller à la détestation et aux passions tristes, l’écriture ne m’aiderait pas. Enfin, bref…

Jazzi dit: à

Quand Clopine passe, Brinque en perd ses balles !

Clopine dit: à

Eh oui, Et Alii, je crois que le pathétique n’est pas genré. Homme ou femme, nous sommes tous des Gustav Von Aschenbach, recroquevillé(e)s dans nos fauteuils d’osier, sur une plage, à Venise.

et alii dit: à

inutile de faire des jeux de mots ; quand on a déjà perdu la fesse, il vaut mieux faire face

et alii dit: à

je crois, Clopine ,que le pathétique commence assez jeune en matière de chirurgie esthétique ; c’est tout un conditionnement

B dit: à

rose, j’ai travaillé un peu en HAD ainsi qu’il y a longtemps en centre de soins autogéré et en secteur libéral, Je connais ainsi les ressources humaines employees dans ce secteur d’activite. Je n’ai pas observé un emploi massif d’africaines. Je n’aime pas du tout votre façon de les désigner .

B dit: à

Mes excuses pour la grammaire hier soir, vraisemblablement la fatigue.

Jazzi dit: à

« et alii dit: à
dans cet hopital dans la région parisienne avec un service de geriatrie où on m’avait hospitalisée (…) les infirmières se piquaient beaucoup de « psy » ; l’une d’elle m’avait interdit de faire des jeux de mots) »

« et alii dit: à
inutile de faire des jeux de mots ; quand on a déjà perdu la fesse, il vaut mieux faire face »

Ne pas faire aux autres ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse, et alii !

renato dit: à

« nous sommes tous des Gustav Von Aschenbach, recroquevillé(e)s dans nos fauteuils d’osier, sur une plage, à Venise. »

« … nous sommes tous » ?! Pourqui jetter sur les autres ses fantasmes et ses malheurs ?

Clopine dit: à

ouh là là, Renato, c’était une réflexion générale, vous savez, et qui ne visait pas à insinuer que tout le monde vit la même m… que moi. Je pourrais dire aussi que nous sommes tous, hommes ET femmes, des Don Quichotte et des Sancho Pança. Je ne disais pas que vous êtes un vieillard tentant aux portes de la mort de rester un être désirant, et en appelant aux stratagèmes du maquillage (mais c’est une image qui illustre bien, à mon sens, le pathétique des propos finkelkrautiens de ce matin) et si vous avez besoin d’être rassuré, sachez que je pense que la violence qui m’a été infligée à 65 ans est tout-à-fait exceptionnelle. Mais peut-être me trompé-je, hein, n’est-ce pas ! En tout cas, je m’en vais vous visualiser non comme un Gustav, mais, je ne sais pas moi, comme Depardieu dans les Valseuses : cela va-t-il mieux, ainsi , ahaha ?

Clopine dit: à

Je rejoins B. pour l’emploi, qu’on peut qualifier au minimum de « désuet » et relevant de l’époque du colonialisme, et au pire de « raciste » et relevant du préjugé, du mot « négresse », dans le contexte où il est employé (pour désigner deux de nos contemporaines travaillant auprès des personnes âgées). Le mot « black » est tout de même moins stigmatisant, à mon sens.

renato dit: à

Ni Gustav Von Aschenbach ni Don Quichotte ou Sancho Pança et surtout pas Depardieu. « Nous sommes tous » c’est une viellie formule très usée et plutôt triste. Mais pourquoi personne ne veut être l’oncle de Tristram ?

et alii dit: à

Ne pas faire aux autres ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse, et alii !
je n’interdis rien à personne -mais je ne prescris pas non plus;
je dis ça m’emmerde et pas que les fixettes ni ceux qui veulent gérer la parole des autres

et alii dit: à

Le mot « black » est tout de même moins stigmatisant, à mon sens.
je crois aussi que négresse ne passe plus du tout, plateau ou pas;je crois bien que « black » s’est imposé

et alii dit: à

sachez que je pense que la violence qui m’a été infligée à 65 ans est tout-à-fait exceptionnelle
là, je ne saurais dire;je crois qu’il faudrait un dossier sérieux de témoignages , suivi de stats comparées; ça ne vous aiderait pas non plus, Clopine, ces comparaisons sont « ridicules »

et alii dit: à

Clopine, j’ai connu une femme qui m’ a raconté , très fière d’elle ,avoir mis un homme à la porte de chez elle et avoir déversé toutes les affaires du sire sur le pas de porte de celui-ci;elle n’était pas jeunette

et alii dit: à

cette femme que j’ai rencontrée avait travaillé dans une mairie de la région parisienne,(culturel) et je suppose qu’elle avait été conseillée;il n’ya que des cas particuliers,comme cette femme qui avait un fils qui avait perdu une main amputée en « bricolant », mais ne vivait pas avec elle

rose dit: à

Je viens de poser la question à Mara des bois.
Elle préfère black à négresse.
Elle trouve cela colonialiste négresse. Moi j’aime bien.
En tout cas, tendance : elle et Blaise, burkinabé croisé hier au marchand de tissus veulent aller vivre en Afrique lorsqu’ils seront vieux. Cela se profile. Ma mère dit « ça prouve que le pays
leur manque. Moi je trouve que cela prouve leurs aspirations vers leur terre natale.
Je pose la question à ma mère. Est ce que tu trouves que je suis raciste. Elle me répond pas du tout et au contraire.

Les blacks sénégalaises s’occupent bien des résidents pck elles sont très affectueuses.
(C’est mieux les négresses).

Jazzi dit: à

On dit un Black pour désigner un Noir mais plus rarement un White pour désigner un Blanc. Dans le film « Tout simplement Noir », le héros revendique l’appellation Noir plutôt que Black et moi je dis homo plutôt que gay : chacun revendique à sa porte…

rose dit: à

C une violence banale plaquer sa femme au moment de la ménopause.
C’est lier à la terreur masculine de vieillir.
Black c plus dur sur le plan sonore que nègre. Un jour les gens seront fiers de ce qu’ils sont. Y aura plus à revendiquer telle appellation controlée.

rose dit: à

On sera libres et heureux.
Tolérants et décontractés.
Le foot ne sera pas la seule manière de sortir de la misère.
On n’est pas fait pour vivre seul quand on vieillit.
Et les vieux seront respectés plein pot. Ils auront une place entière dans la société. Droit de s’exprimer et de vivre leurs choix.

et alii dit: à

rose, il y a le temps pendant lequel on vit en couple;autrefois , les gens en France, qui se mariaient,se mariaient assez jeunes et « pour la vie », avec un devoir d’assistance;
aujourd’hui, il y a des divorces assez rapides,des remariages;c’est une « autre culture »

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