de Pierre Assouline

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La République des livres
 Le fascisme a-t-il sa place au musée ?

 Le fascisme a-t-il sa place au musée ?

En principe, le projet de reléguer le fascisme au musée devrait être bien accueilli : ce serait la preuve qu’il est bel et bien figé, désuet et suffisamment daté pour être empaillé ; mais cela témoignerait également qu’il vaut d’être sauvegardé, conservé, montré et mis en valeur. L’ambiguïté à l’œuvre dans certaines entreprises de muséification est encore plus vive dès lors qu’il s’agit d’inscrire un tel musée du fascisme dans le pays qui l’a vu naitre et prospérer.

Que faire de cette histoire-là si on la sort des livres et des films pour l’exposer et de quelle manière ? En Italie, c’est un serpent de mer qui réactive les polémiques à intervalles réguliers. A Predappio déjà, cette commune d’Emilie-Romagne où Mussolini a vu le jour en 1883. Le gouvernement ayant rendu sa dépouille aux siens qui l’y ont inhumé dans la crypte familiale en 1957, les pèlerinages de curieux et de néo-fascistes n’ont jamais cessé jusqu’à accueillir près de 100 000 visiteurs par an. Las de ce défilé, le maire (Parti démocrate/centre-gauche) Giorgio Frassineti a constitué un comité d’historiens afin d’installer un Musée du fascisme dans la « Casa del fascio e dell’ospitalità », le siège régional du parti dans les années trente. L’édile espère voir ainsi « la raison triompher de la nostalgie ».

Une manne espérée pour le tourisme local, lequel n’avait pas attendu cette perspective pédagogique pour se pourvoir en commerces d’objets et reliques du culte mussolinien. En 2015, soutenu par les différents gouvernements qui se sont depuis succédé, le conseil municipal a approuvé le projet non sans en avoir finalement édulcoré la présentation : il s’agit désormais d’un centre de documentation et de recherche sur le totalitarisme axé notamment sur l’Etat et la société en Italie à l’époque fasciste… On l’attend toujours.

On dira que Predappio est la régionale de l’étape. Mais Rome ? Ces derniers mois, un projet de Musée du fascisme y a été réactivé, ce qui a eu pour effet attendu d’enflammer le débat national sur l’intitulé même : musée du fascisme ou musée sur le fascisme ? A croire que l’épouvantail est agité à desseinalors que les Italiens éprouvent encore une réelle curiosité pour le moment fasciste de leur pays, comme en témoigne le succès de M (en français aux éditions des Arènes), la passionnante trilogie romanesque du Duce par l’écrivain Antonio Scurati (1969). Trois conseillers municipaux affiliés au Mouvement Cinq étoiles (M5S) ont en effet formulé une proposition dans ce sens en raison de « la nécessité de contrer le négationnisme et l’ignorance des Italiens sur la première moitié du XXème siècle de leur pays ».

Gemma Guerrini, la plus engagée du trio, a même loué la dimension « cathartique » d’un tel projet qui serait implanté dans un site archéologique industriel de la ville. Virginia Raggi, la maire de Rome, est également membre du M5S, mais elle est fermement hostile au projet. En le bloquant, elle a répété : « Aucun malentendu possible à ce sujet : Rome est une ville antifasciste ! » balayant le dossier malgré ses ambitions culturelle, historique et pédagogique. Elle a reçu le soutien de la communauté juive de Rome qui a obtenu l’accord et l’aide de la Ville pour la construction d’un Musée de la Shoah…en 2005 !- et il n’existe toujours pas.

Il y a cinq ans à Munich, un musée a ouvert sous le nom de « Centre de documentation sur l’histoire du national-socialisme » ; photos, films, documents y sont exposés mais tout ce qui relève de l’esthétique (affiches, étendards etc) en a été délibérément banni pour éviter toute « séduction ». N’empêche qu’aux Pays-Bas, les musées les plus cambriolés sont les Musées de la Guerre qui exposent des uniformes, des armes et des décorations nazies. Celui de Hertogenbosch dans le sud du pays, critiqué pour sa dernière exposition jugée trop « à la gloire du nazisme » n’y a pas échappé ; il est vrai qu’elle était consacrée au « Design du IIIème Reich ». Loin des querelles sur l’oubli et la mémoire, la commémoration et la célébration, il y a aussi la réalité d’un marché qui prospère, reflet d’un air du temps.

(« Scène de la vie touristique ordinaire à Predappio » photo Tiziana Fabi)

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commentaires

1 369 Réponses pour  Le fascisme a-t-il sa place au musée ?

Chantal L dit: à

Vos illustrations sont toujours parfaites… Pierre !
Ad hoc !
Et bien malin sera celui qui trouvera la réponse à votre question…
Bonne journée à tous !

closer dit: à

Le Conseil international des musées (ICOM) a élaboré une définition plus précise qui fait référence dans la communauté internationale :

« Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation. »

Il n’y a que la « délectation » qui ne colle pas… Elle devrait être optionnelle.

Paul Edel dit: à

A ceux qui intéressent au fascisme italien je recommande le pavé de près de 900 pages de la biographie de « Mussolini » de Pierre Milza qui se lit d’une traite, cet historien français a réussi une biographie très documentée et d’un style clair.

DHH dit: à

@passou
Pardon, mais j’ai repéré une coquille
une coquille à corriger dans la phrase: » les différents gouvernements qui se sont depuis succédés »,
pas d’S à succédé
Mais s’ils s’étaient précédéS …..
Etant une habituée des fautes de frappe j’ai conscience de l’aspect paille et poutre de ma remarque , mais ce billet merite bien cette correction

Jazzi dit: à

Et pour un musée du franquisme, Madrid ou Barcelone ?

Marie Sasseur dit: à

L’Italie a rouvert ses restos, mais pas ses frontières. Faudra patienter un peu, pour aller faire les touristes.

Jazzi dit: à

Bloom, voir dans le billet voisin, « Ma dette à Marc Ferro » PAR JEAN-PIERRE BERTIN-MAGHIT :

« Je me souviendrai des rires que nous avions lorsque tu racontais les turpitudes du monde universitaire. »

Jazzi dit: à

« M (en français aux éditions des Arènes), la passionnante trilogie romanesque du Duce par l’écrivain Antonio Scurati »

Le roman est-il formellement adéquat pour traiter l’histoire contemporaine ?

MC dit: à

La tres interessante exposition sur l’ Homme nouveau des annees 1933-1945 a eu lieu je crois à Montréal….Je crois plus à ces structures la , éphémères, qu’ a la pertinence d’une structure museale. Dans cette optique , des expositions ( urbanisme , peinture, reviviscence du mythe romain dans cette période, paraissent souhaitables. Elles ont peut-être déjà eu lieu pour certaines d’entre elles, Renato? Bien à vous

MC dit: à

PS. l’ Homme Nouveau: jamais distribuée en France autrement que par catalogue , d’ailleurs fort intéressant. MC

Phil dit: à

Difficile d’évaluer le nombre de nostalgiques fascistes en Italie mais heureusement le cinéma actuel nous renseigne. Les deux protagonistes du film à succès « Call be by your name », bien propres sur eux et de qualité « academics » comme disent nos amis américains, quémandent un verre d’eau au cours d’une promenade à vélo dans la campagne toscane, une sévère fermière habillée de noir le leur servira dans sa cuisine sous le portrait du Duce.

et alii dit: à

bien sur ,il ne faut pas minimiser l’intérêt éducatif et culturel des expositions qui sont prêtées et « tournent et que les gens sont parfois un peu « paresseux » à organiser leurs circuits de visite, mais se laissent surprendre par un « imprévu » avec plaisir :mais une bonne idée à l’origine ne doit pas être découragée par les critiques
bonne journée

Janssen J-J dit: à

Le fascisme a-t-il sa place au musée ?

Comme le dit l’ironique Chantal Laubie…, avec cette incise sur la mairesse (.. et a reçu le soutien de la communauté juive de Rome qui a obtenu l’accord et l’aide de la Ville pour la construction d’un Musée de la Shoah… en 2005 ! – et il n’existe toujours pas…), pas bien « fute-fute » celui qui n’aura pas compris la réponse oubliée par l’auteur de la question. Signé : « le malin ».-

renato dit: à

closer, l’Italie a accepté la définition du Conseil international des musées, mais dans le cadre de la nouvelle organisation des musées d’État il y a été ajouté : « promouvoir leurs connaissances des témoignages matériels et immatériels de l’humanité auprès du public et de la communauté scientifique ».
Cela dit nous attendons encore un accord au sein de l’ICOM pour une nouvelle définition du musée.

Pour ce qui est d’un musée du fascisme il pourrait être un équivalent l’édition critique de Mein Kampf, par L’Institut für Zeitgeschichte.

Jazzi dit: à

MC a raison. Une exposition sur la France de la Collaboration, oui, un musée, non !

Chantal L dit: à

Madrid, pour le musée du franquisme… Monsieur Jazzy !
Evidemment !
(et Barcelone fera ce qu’elle voudra)

Chantal Lé…

MC dit: à

Dans le genre nostalgico–mussolînien un chapitre d’ Isorni contant je ne sais plus où sa rencontre avec Madame Mere .,. Peut être dans. Hommes de Dieu Hommes du Diable’. vers le milieu des années 1960. On est pas loin de l’hagiographie. Impubliable aujourd’hui. Si le cœur vous en dit , Phil ….

renato dit: à

Pas si difficile Phil.

Fascistes et communistes : en Italie, il y a 1 million d’extrémistes, mais combien valent-ils en nombre de votes ? Les populistes bien à part, aux dernières élections.

Fascistes
Casa Pound 313.637
Italia agli Italiani 126.543

Communistes
Partito Comunista 106.813
Sinistra rivoluzionaria, 29.364
Potere al Popolo, 373.879

Alexia Neuhoff dit: à

Un souvenir personnel pour illustrer l’étrange fascination que peuvent exercer certains personnages malgré le travail des historiens pour attester du déshonneur de leur conduite. Enfant, je passais l’été dans un village où mes parents avaient acheté une maison. Je m’y ennuyais ferme. J’allais souvent à la rencontre d’une vieille dame qui lisait beaucoup et dont j’aimais la conversation. Un jour, elle ouvrit une armoire où elle serrait livres et papiers et mes yeux tombèrent sur une image qui était punaisée à l’intérieur d’un battant de la porte, qu’elle referma prestement en se rendant compte que je l’avais vue. Il s’agissait de la gravure d’un militaire en uniforme qui, à cet âge, ne m’évoquait rien. Ayant sans doute intuitivement compris que ma découverte l’avait contrariée, je ne lui posai pas de question à son sujet. Plus tard, même si la perception que j’en avais eue avait été brève, je sus l’identifier : il s’agissait du portrait de Pétain.

christiane dit: à

Pierre Maury ? « Lire, lire encore, lire toujours » ?
entretien avec Pierre Maury, critique littéraire pour le journal le « Soir », éditeur (La bibliothèque Malgache) et blogueur littéraire (Le journal d’un lecteur).
Pierre Maury se livre dans cet entretien sur son parcours, sa passion pour la lecture, son activité de critique littéraire, dévoile son rythme de lecture et la place de la lecture numérique pour lui.
https://blognetgalleyfrance.com/2018/08/29/coup-de-projo-sur-nos-lecteurs-43-pierre-maury-critique-litteraire/

renato dit: à

La dernière expo que j’ai visitée, Marc Court, fut Post Zang Tumb Tuuum. Art Life Politics. Italia 1918-1943 à la Fondazione Prada, sous la direction de Germano Celant.

Par ailleurs beaucoup de rencontres et de travaux universitaires.

Vous connaissez les traveaux de Renzo De Felice ?

D. dit: à

Jazzi dit: à

« D. dit: à
Bon y’en a assez de Roth, une semaine c’est trop. J’adresse immédiatement une demande pour que l’on change de billet dans les plus brefs délais. »

Quelle efficacité, D. !

Tu as vu ça, Jazzi ?!

D. dit: à

Cette définition des musées me va, mais placer l’acquisition en premier dans la liste me dérange. Un musée expose et conserve en premier lieu.

D. dit: à

900 pages qui se lit d’une traite…

Une traite de baleine alors ?

D. dit: à

Demain : journée internationale des carottes râpées.

D. dit: à

Covid-19 : la vaccination élargie aux personnes obèses de 18 à 49 ans à partir de samedi.

Bloom dit: à

Je vais aller y voir, Baroz.

Sur l’Italie fasciste, je conseille la lecture des discours d’Ezra Pound à la radio romaine, en direction des pays anglosaxon, où il dénonce ces « ordures » (filth) de Juifs responsables de l’usure », ‘usury’, prononcé de façon emphatique « usurrry » / « jewsurrry »….
Il finira la guerre dans une cage en plein soleil à côté de Pise où il commencera à griffonner ses ‘Pisan Cantos’, poèmes à clé de très haute tenue littéraire.

Pourquoi considère-je que Pound n’est pas une crapule de la même farine que Céline?

Parce qu’en 1967, quand il reçut chez lui à Rapallo un poète juif américain gay costaud et barbu armé d’un harmonium indien et de disques de Dylan et des Beatles, venu lui exprimer son admiration de camarade poète, il sut, au bout de quelques rencontres, reconnaitre ses torts: « (..) the worst mistake I made was that stupid suburban prejudice of anti-Semitism. All along, that spoiled everything ».(Allen Ginsberg, Beat Poet, Barry Miles, p. 398).
(La visite de Ginsberg à Céline sera pour une autre fois).
Autre chose: c’est à Pound que l’on doit l’installation de Joyce à Paris, car le coût de la vie y était le plus modique de toutes les capitales européennes – d’où le regroupement de talents impécunieux mais bien réels qui s’opéra au début du siècle le long des bords de Seine. Rien que pour cela, il a ma reconnaissance éternelle.

Les discours de Pound sur Radio Roma sont disponibles sur le Net en version écrite, certains extraits sonores existent aussi. A vos cassettes! aurait-dit l’Averty qui en valait bien plus que deux…

Passou dit: à

Corrigé ! merci DHH

Bloom dit: à

MC a raison. Une exposition sur la France de la Collaboration, oui, un musée, non !

Pour un musée de la France dans la Seconde guerre mondiale, avec une/salle(s) consacrée à la Collaboration et au collaborationnisme.

Pour la GG il existe l’historial de Péronne, le musée de Melun, alors que les enjeux mémoriels sont un peu moindres.

MC dit: à

Ah Alexia Neuhoff, vous me rappelez cette dame mûrissante , fort bien élevée , qui considérait que l’ Histoire de France avait deux martyrs: Vercingetorix et le Maréchal Pétain, dont une photo en couleur figurait sur le téléviseur, a côté d’un torque gaulois. Jules Moch raconte dans ses entretiens ce libraire toulousain qui, ayant en vitrine deux statuettes de Pétain et de Laval plaça respectivement les écriteaux  » Épuisé » et  » Vendu ».., Bien à vous. MC

et alii dit: à

en quoi une telle »institution » aurait-elle une « dimension cathartique »?je ne vois pas

D. dit: à

Le gouvernement fait de la pêche aux gros.

B dit: à

MC a raison. Une exposition sur la France de la Collaboration, oui, un musée, non

Vous n’avez qu’à écouter EZ pour une version revitalisée. J’espère que nous n’aurons pas trop souvent à entendre cette olive déssechée pendant la future campagne, je boycotte.

bref dit: à

on sait déjà qu’il ne passera pas, c’est un bon début, il me semble

Jean Langoncet dit: à

(B, seriez-vous sous influence islamique, je veux dire une islamo-gauchiste ?)

Jean Langoncet dit: à

(n’est-ce pas dans ce camp que se trouvent vrais les collabos d’aujourd’hui ?)

B dit: à

D’ailleurs sans Vichy nous n’aurions pas de ministère de la Culture pour gérer l’offre et la demande. Ce qui serait intéressant plus que le passé de 60ans consisterait àinterroger les discours et méthodes contemporains pour y déceler des fonctionnements, des propagandes, des réactions et enchainements, des décisions politiques ou des mouvements de masse, des groupes, s’apparentant au fascisme d’antan habillés des nouveaux logos, utilisant les nouvelles techniques et se justifiant par de nouveaux impératifs. De quoi devrions nous nous méfier,en gros et dans le détail. De quoi souffrons nous déja.

B dit: à

Non, JL, je ne sais pas ce que c’est, en plus. Je me disais ce matin que je n’irai plus voter et je pensais en même temps que c’était irresponsable.

B dit: à

Un souvenir personnel pour illustrer l’étrange fascination que peuvent exercer certains personnages malgré le travail des historiens pour attester du déshonneur de leur conduite

Encore de vos souvenirs, ils sont si bien écrits. Moi j’en redemande . Les pro fascistes peuvent être comme leurs frères les nazis des gens très éduqués, c’est ce que je retiens de cet extrait autobiographique. Nous le savions, c’en est une preuve supplémentaire.

B dit: à

Ici, par exemple, dans cette collectées pauvres et peuplés de populations venus d’ailleurs, des gens par ailleurs très sympathiques et également cultivés n’auront aucune honte à témoigner d’une sympathie voire d’une adhesion à certaines idées qui traînent à l’extrême droite.

B dit: à

Ville très pauvre peuplée de populations venues.. Sont ils fascistes?

Jean Langoncet dit: à

(… ou très cultivés mais sans éducation ?)

B dit: à

« Je risque donc à mon tour de tomber dans le travers que je redoute, celui d’un manque de rigueur trop souvent compensé par la polémique pour certains, l’approximation – qui passe par des jeux incessants sur les définitions – pour d’autres, plus nombreux. Je suis évidemment conscient de ce que mon approche a de réductionniste, voire même d’obscurantiste, alors que tant de rencontres ont été organisée et d’ouvrages écrits sur le fascisme, y compris sur son essence et donc son adaptabilité aux époques postérieures à la fin de la Seconde Guerre mondiale.  »

https://www.google.com/search?q=alors+que+tant+de+rencontres+ont+%C3%A9t%C3%A9+organis%C3%A9es+et+d%E2%80%99ouvrages+%C3%A9crits+sur+le+fascisme%2C+y+compris+sur+son+essence+et+donc+son+adaptabilit%C3%A9+aux+%C3%A9poques+post%C3%A9rieures+%C3%A0+la+fin+de+la+Seconde+Guerre+mondiale.+C%E2%80%99e&client=ms-android-asus-tpin&sourceid=chrome-mobile&ie=UTF-8

Jean Langoncet dit: à

(l’éveil de l’esprit critique, le « savoir être à soi » de Montaigne sont des valeurs accessibles à tous)

B dit: à

Jean, il y a toujours une éducation porteuse, enrichissante ou moins, ou pas du tout mais celle construit l’individu au départ. Ceux auxquels je pense ont reçu une éducation non laxiste dans un milieu privilégié.

B dit: à

 » Vichy, régime à beaucoup d’égards plus brutal et sanguinaire que le fascisme italien, est un pur produit de l’histoire nationale ; son essence se trouve dans cette droite révolutionnaire qui réussit à légitimer chez les meilleurs esprits l’idée qu’il fallait inventer une autre forme de communauté nationale autour du Chef et des chevaleries d’experts. La guerre froide et l’enrôlement des intellectuels dans les deux camps effaceront chez les uns le souvenir des ces textes, voire blanchiront d’authentiques collaborateurs en penseurs libéraux. »

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-histoire/Ni-droite-ni-gauche

Soleil vert dit: à

quoique quoique du « Complot contre l’Amérique » à ce nouveau billet sur la fascisme on peut trouver une transition

Soleil vert dit: à

Réponse à la question sur le fascisme : non

Soleil vert dit: à

B dit: à
D’ailleurs sans Vichy nous n’aurions pas de ministère de la Culture pour gérer l’offre et la demande.

Quand j’entends parler de Vichy je sors mon revolver

renato dit: à

« D’ailleurs sans Vichy nous n’aurions pas de ministère de la Culture pour gérer l’offre et la demande. »

Pas ça S.V.P., les ministères de la culture n’est pas ce qu’il y a de mieux pour la création.

L’Italie, après la triste expérience fasciste du MinCulPop (ministère de la culture populaire), a réussi à vivre sans de 45 à 74 période au heureux où il les compétences relative aux antiquités, beaux-arts et académies revenaient au ministère de l’instruction publique, et les archives de l’État, de la présidence du Conseil des ministres, la discothèque d’État, l’édition et la diffusion de la culture bibliothèques revenaient, et du ministère de l’Intérieur.

Ce fut un moment heureux où le personnel politique administrait le patrimoine sans mettre le nez dans les affaires de création : l’État comme mécène est une aberration qui vient de la monarchie et c’est contraire au principe de libre concurrence.

Clopine dit: à

Hélas, les fascismes modernes sont bel et bien hors des musées, et prolifèrent à qui mieux mieux… L’urgence est sans doute là, avant tout questionnement sur la place historique à laisser aux fascismes anciens…

renato dit: à

Pardon de la culture SANS bibliothèques

B dit: à

SV, le billet veut nous conduire vers une réflexion sur les enjeux politiques et historiques qui sous tendent l’érection d’une muséographie consacrée au fascisme. Leur but ne serait évidemment pas de glorifier ce courant mais de mieux le percevoir, pour éviter l’ornière où certains sont engagés et enragés en réaction au pire que ça, cet état des choses s’il devait perdurer pourrait conduire les sociétés à répondre de la même façon que par le passé aux situations et événements actuelles, bien que la peine de mort soit abolie dans de nombreux pays et que nombre d’organismes surveille les institutions démocratiques .

B dit: à

Actuels, surveillent.

Marie Sasseur dit: à

une chance ! A cette jeune personne qui envisageait un séjour en Italie, et plus particulièrement pour aller au musée, histoire de fêter le deconfinement romantique avec son amoureux, a eu l’idée de me demander si ce serait possible. Tout est toujours possible, pour un voyage à Rome tous les deux sans personne.

Je me garderai bien de lui gâcher son bonheur, avec cette mauvaise idée d’aller à Predappio ( c’est où ?).

Alors pour les touristes en bras de chemise noire, que Passou invite au voyage, il a tout simplement oublié de vous guider.

« L’analyse de l’aspect purement économique de la dévotion populaire à Predappio pourrait faire l’objet d’un article spécifique, d’autant plus que l’acquisition de souvenirs et gadgets fait partie, pour de nombreux visiteurs, du cérémonial autant que la visite à la tombe de Mussolini. Et la ville, tout au moins en partie a rapidement su répondre à cette demande de souvenirs. Sans atteindre l’ampleur du marché alimenté en différentes parties de la Planète par la mémoire de Elvis Presley ou d’autres stars du show business [Segré, 2014], ni même sans devenir ce « Auschwitz-land » décrit par Tim Cole à propos du Shoah business et de la marchandisation de la mémoire de l’une des tragédies majeures du xx esiècle [Cole, 2000], Predappio est un lieu où la mémoire d’un personnage, d’une époque, d’un peuple, se reproduit et se vend sous plusieurs formes.

Le fleuriste situé en face du cimetière, les restaurants locaux, les épiceries et petits marchés, les bars [2], même les stations d’essence ou le tabac dans la rue principale voient leur chiffre d’affaires augmenter sensiblement pendant les périodes d’affluence de visiteurs. Des boutiques spécialisées vendent pratiquement tout ce qui peut être lié au fascisme, à son fondateur et, plus généralement, à la période de la Seconde Guerre mondiale. à l’intérieur de ces bazars commémoratifs, l’image du Duce et les symboles du fascisme (faisceaux, aigles, croix celtiques) apparaissent – avec une logique identique à celle qui reproduit et commercialise le mythe des étoiles du rock and roll, ou même de « Che » Guevara – sur tout objet susceptible de devenir un gadget : tee-shirts et sweat-shirts, tasses et verres, briquets, porte-clés, calendriers, aimants, montres, boucles, même bavoirs pour bébés tout comme une inquiétante poupée représentant Mussolini qui, si l’on appuie sur un bouton, lève le bras droit…  »

Entrainez- vous!

La tombe de Benito Mussolini à PredappioLe culte d’un anti-hérosMichelangelo GiampaoliDans Ethnologie française 2016/2 (Vol. 46), pages 347 à 358

https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2016-2-page-347.htm

Jean Langoncet dit: à

(« de l’éternel déni au nécessaire défi » ; et pour aller jusqu’au bout : poil au quiqui)

Bloom dit: à

Retour sur la pandémie en Inde: mon fils aîné me faisait remarquer que la pollution urbaine était un facteur aggravant. CQFD. L’espérance de vie est amputée de 10 ans, notamment à Delhi, Mumbai & Kolkata, un peu moins à Chennai ou Bangalore.
Vous petits Français privilégiés n’aviez jamais porté de masque avant le Covid. A Delhi, nous portions déjà tous le masque à l’extérieur, entre Diwali et la mousson. Nous avions tous des purificateurs d’air dans nos apparts, 1 par pièce et quand on oubliait de le brancher, on se réveillait avec un mal de crâne insupportable.
Dehors, le taux maximal de particules fines français était multiplié par 10 à Delhi. Le masque était blanc le matin, gris le midi et noir le soir. C’est pour cela que les magasins de Khan Market (où Mme Macron est allée faire son shopping) vendaient en priorité des masques trendy noirs…Malins, les Pendjabis…
Les poumons des Indiens sont déjà très fragilisés, d’où la flambée et le fait que de même les plus jeunes soient touchés.
J’avais eu l’impression d’un gigantesque suicide collectif, notamment le 8 décembre 2017, où l’air était jaune souffre…
Pollution et fascismes sont toxiques. Quand ils se mêlent, comme dans certains coins du Maharashtra (Pune, la Mecque ces Brahmanes, par ex.), c’est no future…

D. dit: à

La prise de la Pastille a abouti a Vichy.

Bloom dit: à

la Mecque Des Brahmanes

B dit: à

Quand j’y ai séjourné, il y a 40ans, on respirait encore sans ustensiles. Même à Delhi. Au train où vont les choses, encore deux ou trois décennies et certaines regions du monde comme l’Inde seront en partie intraitables. Et quand ce ne sera pas la pollution, ce sera le désert, des températures extrêmes et chaudes. Le durcissement des positions politiques avec les extremismes suit le cours des bouleversements liés au climat ( et aux pollutions.) Une poignée de décideurs liés au Capital pour quelques milliards d’hommes, de femmes, d’enfants qui survivent, plus tard ils mourront . Est ce que ca tombe bien? Nous sommes trop nombreux et nous consommons trop. C’est du catastrophisme, j’en conviens mais depuis le temps qu’on parle sans trop agir efficacement, cela risque d’arriver vite. A hauteur d’une vie, les paysages sont durablement modifiés avec toutes les conséquences que l’on connaît sur le vivant.

B dit: à

D, qu’en dites vous, Auriez vous lu cette analyse? Bastille direction Vichy. En métro, c’est plus rapide.

Soleil vert dit: à

tout ceci est très juste

D. dit: à

Vichy c’est la Mecque ?!

Soleil vert dit: à

Méridien de sang et ses arbustes chargés de cadavres de nourrissons …

Encore une fois je parlerai de romans qui ne tiennent que par l’écriture .. ou le style

B dit: à

Che » Guevara – sur tout objet susceptible de devenir un gadget : tee-shirts et sweat-shirts, tasses et verres, briquets, porte-clés, calendriers, aimants, montres, boucles, même bavoirs pour bébés tout comme une inquiétante poupée représentant Mussolini qui, si l’on appuie sur un bouton, lève le bras droit…

Sur les culottes, rien? Je suis entrain de me demander quelle effigie me plairait sur les miennes, savoir que le visage d’un homme est posé délicatement soyeux ou satiné ou simplement cotonné sur elles renforcerait peut-être ma libido finissante, une espèce de réanimation fantasmatique pour une érotomane, je vois que ça, qu’en pensez vous Sasseuralexia?

Janssen J-J dit: à

@ DHH et jzmn, une petite mise au point maladroite sur le billet précédent, à partir de vos observations. Bàv,

racontpatavi dit: à

la discothèque d’État
le Bounga, bounga!

racontpatavi dit: à

Oh merci libido finissante!

B dit: à

Vous n’êtes plus lourd, je lis votre légèreté déçue.

Janssen J-J dit: à

On nous signale : « pas de nouveau billet de lecture chez TTLT, grande lectrice », depuis des mois. Que fait la police littéraire ? Ma pelouse est splendide en ce moment, mais après le gel, nous souffrons de manque d’eaux, comme beaucoup d’agriculteurs de par le monde. Les préfets nous restreignent, et nous disent de récupérer et conserver les eaux pluviales. Certes, mais il ne pleut plus, alors on plussoie pas… Je sais pas si Paris manque d’eau. A vous, Cognac j’ai.

B dit: à

Vichy c’est la Mecque ?!

C’est une métaphore?

racontpatavi dit: à

Pludo.
Et les melons des Charentes, alors?

Bloom dit: à

Quand j’y ai séjourné, il y a 40ans

Yep.
Quand j’ai passé deux années à Dacca de 83 à 85, il y avait 2 millions d’ha, pas de voitures (sauf la 4L du directeur de l’AF), des bus, plein de vélo-pousse, mon mode de transport N°2 après ma petite Honda 70cc. Pas de téléphone non plus.Le rêve d’Alphonse Allais, la ville à la campagne: légumes gouteux, poissons de rivière fins (le hilsha, ou le rui, délicieux).
30 ans plus tard, quand nous avons débarqué avec armes & bagages, la ville comptait 18 millions d’âmes, que des voitures et des bus, quelques vélo-pousse dans certains quartiers périphériques, la rivière Buriganga était noire comme de l’asphalte, et il fallait passer 3h dans les embouteillages pour parcourir 4 kms A/R.
La bouffe, devenue immangeable,toxique,les mangues muries en 48 heures à coup de produits chimiques…
« Saving grace », sacs plastiques interdits depuis le milieu des années 2000 pour favoriser la production locale de jute; pas le cas en Inde, ou des forêts entières de plastique prospèrent…
A quelques lieux près (le Laos) l’Asie est devenue méconnaissable en quelques décennies (en Chine un collègue rentré en France pendant deux mois n’a pas reconnu son quartier à son retour…plus fort qu’Haussmann).
Le même effet certainement qu’en GB avec la Revolution industrielle.

Janssen J-J dit: à

Sasseuralexia?
Vraiment ? Ne nous dites pâques…
La même ou les deux de Rochefort ?… Dites nous B, est-ce que le retour de la libido vous provoque des bouffées délirantes d’éroto-nanisme à fixation parasitaire sur le statuaire fasciste à l’Arno Brecker ? Espèrons que non… avons encore besoin de vous… Tout cela ne serait somme tout qu’un mauvais moment à passer… Hein ! Bàv,

Janssen J-J dit: à

Les Marsol de St Germain de Marancennes risquent de ne pas s’en remettre et les parisiens de devoir se contenter des Carpentras… Je raconte pas ma vie, fais seulement un A/R paris-province.
@ racontmoitavi s/ les routes de france, ma soeur puinée… Je sais que les deux séances de coaching ont été dures aujourd’hui, et ils t’ont f… un de ces chahuts avec les masques… Courage, tu vas sans doute trouver qq chose d’intéressant sur le musée du fascisme. (chez Orhan Pamuk, tu pourrais prendre des idées sur son musée de l’innocence, l’a jamais été pillé, lui… ce serait un // super classe pour botter en touch’ et te reposer un brin sans perdre la fasse avec un dernier SMS)? Bàt,

et alii dit: à

« Traduire la littérature humoristique française au Japon : le cas des œuvres de Cami »
À partir des années 1920, le Japon est pris d’une frénésie de traductions d’oeuvres des grands auteurs humoristiques occidentaux : Mark Twain, P.G. Wodehouse, Stephen Leacock, Jerome K. Jerome, etc. chez les anglophones, les frères Fischer, Alphonse Allais, Georges Courteline, Tristan Bernard, Cami, etc. chez les francophones. Durant les mêmes années, de nombreuses anthologies de l’humour paraissent tandis que le mot-valise, ero-guro-nansensu, vient affirmer l’importance du nonsense (nansensu) à côté…

christiane dit: à

Vous lisant, Bloom, je me dis que ce temps où la communication des informations est rapide n’a jamais été autant celui du fatalisme, de l’indifférence, du repliement sur les petites cellules familiales, sur soi. La misère est là, partout, en Inde, en Afrique mais aussi ici en Europe. Commerces et salles de spectacles en berne, chômage…
Des petites joies comme des respirations. La vie se réduit comme une peau de chagrin.
Ce billet de Passou donne l’impression que certains tentent de poser un emplâtre sur une jambe de bois… Le fascisme a laissé comme l’évoque Bérénice le souvenir de l’élimination des plus fragiles avec un aveuglément des populations qui suivaient ces guides maléfiques autorisant les plus bas instincts, la cruauté, le crime, la lâcheté, les dénonciations, les enfermements, les tortures…
Je regarde parfois ces images d’archives : foules compactes et hystériques, saluts raides aux dictateurs et le miracle des Justes, des Résistants, de la vie qui a continué à surgir et qui se continue à travers nos enfants et leurs enfants avec des belles valeurs humanistes.
Mais la haine et la folie meurtrière sont là tapies dans des êtres tellement anodins (du moins le croit-on jusqu’à ce que l’on apprenne stupéfaits, un meurtre sordide, un attentat, un piège qui se referme pour tuer…)
Alors il nous vient ce besoin de méditer, de lire, de lire encore, de lire toujours… Peut-être que les mots sont le dernier rempart contre la barbarie…

et alii dit: à

En parallèle avec le Musée de la CommunicationLien externe de Berne, l’association des caricaturistes suisses GezeichnetLien externe a eu l’idée de réunir sur un compte Instagram une partie de l’énorme production humoristique que suscite la période si particulière que nous vivons.

«Pendant la crise, il est important de ne pas perdre son sens de l’humour», souligne Nico Gurtner, responsable du marketing et de la communication du Musée. «Ces dessins apportent une petite distraction aux personnes isolées dans leur télétravail».

Les collections s’enrichissent tous les jours. Jusqu’à quand? On ne le sait pas encore. Ce qui est sûr, c’est qu’elles ne resteront pas uniquement sur le web. Le Musée de la communication a déjà programmé pour décembre une exposition rétrospective sur l’année en cours, Gezeichnet 2020Lien externe. On pourra y revoir beaucoup de ces dessins. À ce moment, on l’espère, le confinement ne sera plus qu’un souvenir, qui fera sourire.
https://www.swissinfo.ch/fre/mieux-vaut-en-rire_humour-suisse-en-temps-de-confinement/45734650

et alii dit: à

je ne sais pas si atrée rime avec portrait

DHH dit: à

@JJJ
bien lu votre mise au point sous le fil pecedent;votre meprise m’avait etonnée
Sous le même fil quelques souvenirs sur l’installation de la Miterrandie au pouvoir

D. dit: à

Je vous confirme l’avoir lu dans les astres :
la pandémie se termine et pour toujours.
Tout va maintenant décroître, et partout.
Mais il faut pour l’instant continuer à respecter toutes les règles imposées et accepter d’être vacciné.

D. dit: à

Vous avez quelque chose contre Mitterrand, JJJ ?

Claudio Bahia dit: à

jean Langoncet dit: à
« (n’est-ce pas dans ce camp que se trouvent vrais les collabos d’aujourd’hui ?) »

oulà, la question mérite réflexion, en effet; la preuve? personne n’y a répondu…

Janssen J-J dit: à

@ contre Fred.eric, Mazarine ou Gilbert Mitterrand ?… C’est qu’il y en a plusieurs, des perdreaux, dans c’te famille, D., soyez plus précis.
Je vous annonce que mon vaccin n° 1 est programmé pour le 4 mai à 10h30 et le n°2 pour le 14 juin. J’espère ne rien attraper entre temps à la manif du 1er… Les copains de la CGT sont pas toujours au top quand ils postillonent dans l’altavoz ! Par chez nous, ils n’ont que du Pfister, j’aurais préféré de l’alkaseltzer, mais il parait que ça fait moins d’effet pour le stress. Et vous D., quel âge aviez-vous déjà quand Mitrand a « volé le pouvoir » ?
Bon, je dois y aller, à la couche, sans savoir trop quoi penser de ce musée et pourquoi la RDL nous parle de ca ? En principe, j’aurais tendance à m’aligner sur SV -> c’est non !
Faites en de bien bonnes… A plusse.

Jean Langoncet dit: à

@Claudio Bahia dit: à
jean Langoncet dit: à
« (n’est-ce pas dans ce camp que se trouvent vrais les collabos d’aujourd’hui ?) »

oulà, la question mérite réflexion, en effet; la preuve? personne n’y a répondu…

C’est pourtant un argument qu’on entend régulièrement soutenu dans les médias les plus grand public.

Janssen J-J dit: à

Ne jouons pas sur les mots car l’heure est grave (23.30) – Cui qui dit : « quoi qu’il en coûte » ne dit jamais : « quoi qu’il m’en coûte ».
_________________

Jean Langoncet dit: à

@Bloom dit:
Pourquoi considère-je que Pound n’est pas une crapule de la même farine que Céline?

on attendait un agité du bocal, on en tient une poignée

Claudio Bahia dit: à

Bloom dit: à
« Quand j’y ai séjourné, il y a 40ans »

j’aime lire vos souvenirs de l’Inde, et j’ai un petit coup de blues dans l’estomac à chaque fois.
J’ai travaillé pour de courtes périodes au nord de Bombay, la première fois durant 2 mois en oct-nov 1977, puis deux mois en mars- avril 1978, pour une entreprise pharmaceutique (j’ai fais toute ma vie de le pharmaceutical engineering). J’étais logé dans un joli hotel ,pas loin de l’aéroport et chaque jours je devais faire 10-15 km en taxi en direction vers le nord pour me rendre à l’entreprise. il n’y avait pas de pollution comme aujourd’hui, pratiquement aucune voiture privée, que des petits taxis de couleur noir et jaune. Un jour, en mars ou avril 1978, je ne sais plus, on m’a invité à aller au Divali festival, il faisait une chaleur très forte déjà, mais jamais en Inde je n’ai rencontré de personnes qui « sentaient mauvais », un peu comme au Brésil, (deux pays « arriérés ») alors que j’avais déjà eu l’occasion de visiter l’Europe et les USA, et j’étais frappé par l’odeur des gens dans les transports publics.
Mes souvenirs de l’Inde sont d’émerveillement, mais j’ai vu des femmes travailler dans des carrières dans des conditions terribles, la pauvreté (mais pas la misère), et on avais insisté un jour de congé de me faire visiter un bordel de jeunes filles; il faut avoir le coeur bien rodé. Mais pourtant un peuple formidable, qui voulait apprendre. Je ne sais pas comment c’est aujourd’hui
Mais à nouveau je me suis égaré,…pardon

Jean Langoncet dit: à

(une poignée : juste de quoi s’en aller à la pêche à la truité, overseas)

Jean Langoncet dit: à

(à la truite > Bob Dylan’s 115th dream)

rose dit: à

Un système qui s’écroule.

« La situation est inédite » partage Annabelle Vêques, la présidente de la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (Fnadepa). Alors que les taux d’occupation étaient toujours très élevés et les listes d’attente prises d’assaut, beaucoup d’Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ne croulent désormais plus sous les demandes. Une évolution qui suscite des inquiétudes. »

À LIRE AUSSI :Vaccinées mais toujours pas libérées : la colère monte dans les familles de personnes âgées en Ehpad.(lien déjà mis)

rose dit: à

La campagne financière qui est faite, investissez dans les Ehpad, est là pour tenter, ce sera en vain, une réelle déshérence de ce mode de fonctionnement.

https://www.lefigaro.fr/economie/baisse-du-taux-d-occupation-dans-les-ehpad-les-professionnels-inquiets-20210429

Il en restera une poignée : destinée à accueillir curateurs, directeurs d’Ehpad finissant eux-mêmes leurs jours ds des structures qu’ils ont dirigées et plébiscitées et familles maltraitantes avec leurs anciens.

rose dit: à

I was running on the Mayflower


As I sang that melody

rose dit: à

oulà, la question mérite réflexion, en effet; la preuve? personne n’y a répondu…

Claudio Bahia

Depuis mercredi, nous sommes vendredi trente, la question que je me pose est, je l’ai formulée ainsi à ma mère hier en fin de journée :
Si un père répète à son fils en boucle « tu es un abruti », celui-ci le devient-il ?
Pour arriver à ma question :
à force de traiter quelqu’un de personne dangereuse, cette personne devient’elle dangereuse ?
Mercredi, deux personnes nouvelles embauchées dans l’Ehpad : une animatrice, l’ancienne, formidable ne revient pas (mon analyse perso.le degré de maltraitance -morale- était tel qu’elle était devenue jaune), la secrétaire en chef non plus, une petite jeune fille a été embauchée : les deux m’ont traitée comme une criminelle dangereuse qui allait faire évader sa mère.
Celle-ci, qui me répète qu’elle va s’enfuir mais qu’elle ne sait pas où aller.

rose dit: à

Mes souvenirs de l’Inde il y a quarante ans ne sont pas les votres.

rose dit: à

DHH

Votre souvenir politique de cet homme est-il lié à la guerre d’Algérie ?

Pour ma part, ai voté deux fois pour lui.
La première en 1980, j’ai appris son élection à Katmandou. La seconde sept ans après.

J’ai contribué ainsi, mon grand-père doit avoir honte de moi, par mes votes, à l’écroulement de la gauche, du socialisme et au recul drastique d’une chance de l’établissement de l’égalité. Le chef d’État donnant le modèle par son comportement au peuple qui l’a élu.
Quelle débandade.
Que de mensonges.
Quel ego démesuré sous le règne Mitterand.

Petit Rappel dit: à

Il existait un Secretariat des Beaux Arts sous la Troisieme République et il dure jusqu’à Andre Cornu sous la IVeme. On doit à Cornu deux choses, le début du remeublèrent de Versailles où il nomme G van der Kemp, et l’ interdiction de toute construction sur les cotes du Cap Frehel. Quand on veut préserver les sites, on peut….L’ intitulé Ministère de la Culture n’ apparaît qu’ avec Malraux. Sur les dérives, on peut toujours lire l’ État Culturel de Marc Fumaroli. Renato non , mais je retiens la suggestion. Auriez-vous un titre à recommander? Bien à vous. MC

rose dit: à

B

Des pro fascistes ou des proto-fascistes ?

En tout cas, peu éduqués, cultivés, animés oar la peur.

Y aura pas d’Ehpad pour eux et pas de chefs de goulag. Max 5 par département et c encore trop.

Z’auront qu’à s’adapter : plus d’éducation, moins d’érudition, et cessation toutes affaires cessantes de leur visonnage de cassettes porno. Leurs auxiliaires de vie -masculin, féminin-les trouveraient dégueulasses et s’occuperaient d’eux avec réticence.

rose dit: à

Les proto-fascistes sont une nouvelle espèce.

Cf. in wiki
« Une proto-langue ou langue reconstruite, est une reconstruction probable d’une langue à l’origine d’un groupe de langues, d’une branche ou d’une famille fondée sur les racines communes à chaque langue. Cette reconstruction est réalisée à l’aide de méthodes de linguistique comparative. »

Des gens déçus de tout, accros à un mode de vie obsolète dont l’urbanité est part essentielle.

rose dit: à

J’emmènerai mon chat visiter le musée du chat, à Bruxelles.
La chance que nous aurons.
Puis, nous retournerons vivre dans notre campagne.

rose dit: à

Entrainez-vous.

Sûrement pas.

« mais tout ce qui a été fait ne peut pas être effacé. »
Et il s’agit de payer l’addition.
Qui sera lourde ou légère.

rose dit: à

Oi, je ne renie pas mes convictions profondes, ni mon vote enthousiaste par corresoondance de 1981, j’avais 24 ans.
Par contre se faire enculer, sans vaseline, par qqu’un en qui tu crois, plus jamais ça. Fut-il chef d’État.
L’arnaque personnifiée.
C’est pire que les illusions perdues.
M’a dit ma mère qu’elle voudrait bien le lire.
M’a dit aussi qu’où elle était, elle était traitée de manière infantile et n’avait plus qu’à obéir, et se la boucler.

rose dit: à

Oi
🦤

rose dit: à

Le loriot.
Un oiseau, un poids plume.
Pourtant se méfie des chats.

rose dit: à

L’influence est réciproque.
Il est vrai que lorsque c’est derrière, c’est facile de démentir, mais sur l’oreillet, on la sait l’influence, on l’admet, on la revendique.

La renier, c’est manquer d’honnêteté, et de classe comme ds sa rupture avec Deviers-Joncourt. Quel goujat alors.

rose dit: à

Quelle chance votre libido en berne.

Les mecs lorsqu’ils ne bandent plus.

Misère conjuguée à la pauvreté.
Des milliers de km² de bidonvilles insalubres comme des verrues à la périphérie des villes.
Les gosses des campagnes qui émigrent à Bombay en passagers clandestins des trains. Lorsqu’ils courent sur les toits, le passage d’un tunnel fauche leur ivresse de liberté.
Et de vie meilleure.
N’iront pas grossir les rangs des bidonvilles.
Personne n’ira réclamer leur corps déchiqueté par les vautours.
L’Inde des maharadjas.

rose dit: à

Pour les arrivés à Bombay, seront cireurs de chaussures ou enfants des rues.
Mendiants.

rose dit: à

B.

Notre machine à nous fonctionne encore très bien. Tardivement.
Profitez de votre période de latence.
Jachère chez les paysans.

rose dit: à

Pauvre piano.
Ces mecs extravertis, aujourd’hui transgenres.

Les femmes à la cuisine et au lit.

Fascinant.

rose dit: à

d’un médecin marron qu’il devait tenir à sa merci
Comme vous j’etais pleine d’espoir et d’enthousiasme en mai81.Comme vous peut-être, , j’étais dans la foule qui se pressait Rue Soufflot quand Mitterrand a fait son numéro d’homme « puissant et solitaire » déposant des roses sur des tombeaux au Panthéon.
DHH

Médecin marron qui a craché le morceau très vite fait sur le cancer de la prostate.

Une rose, unique, de mémoire.
Et nos espoirs qui étaient pendus là, à ce traitre de la cause commune.
Salopard.
Bafouer autant d’honnêtes gens.

Jean Langoncet dit: à

(accumuler les divisons comme d’autres les commentaires n’y changera rien)

Jean Langoncet dit: à

(divisIons)

rose dit: à

DHH

Le grand gâchis, vu de la base, c’est le même.
Le démantèlement de l’Éducation Nationale.

La chefesse qui se plaint de la médiocrité de ses équipes !!!
Mais une équipe est le reflet de son chef.
L’a pas compris cela ?

Les équipes formidables sont le fruit de chefs formidables.
C’est cela l’autorité.

rose dit: à

Jean Langoncet dit: à
(cette foi en un homme providentiel, c’est quelque chose … de si peu républicain ; la déception ne peut que s’ensuivre)

C comme l’amour.
Voui.
Trop aimer emmène toujours à ne plus aimer.
En turlant.

Jean Langoncet dit: à

(il parait que les illustrations de Pierre sont toujours parfaites… shut the fuck up folks)

renato dit: à

Avez-vous aussi observé que l’homme providentiel est toujours un homme ridicule ?

rose dit: à

« une batteuse terrifiante, une succube, toute nue elle aussi – »

Une garce.

Photo de tombe à laquelle il manque une info. Terminale.
Marcel Dupont né le 2 février 1950 etc.

Féministe => Immortel

Ou Bienheureux (au choix).

Marie Sasseur dit: à

M. L’homme providentiel, en french.

Comme je vais pas aller dans ce bled pourri d’Émilie Romagne, je vais aller à la librairie.

« Mitterrand et ses ombres

Paru le  21 avril 2021

Un polar politique à la première personne pour raconter « Mitterrand avant Mitterrand », dans les souterrains de la IVe République où se nouaient les combines et les intrigues…

Mitterrand, ministre en vue dans les années 50 – guerre froide et décolonisation… -, survit à trois affaires qui auraient dû signer sa perte : l’affaire des Fuites, 1954, l’affaire du bazooka, 1957, l’affaire de l’Observatoire, 1959, où il échappe à un attentat rocambolesque… Patrick Rotman et Jeanne Puchol reconstituent avec verve les coulisses occultées dans les livres d’Histoire. »

https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-mitterrand-et-ses-ombres/album-mitterrand-et-ses-ombres

rose dit: à

Le second homme providentiel est plus juste.
Au premier, enlevant nez rouge et parodie, reste, je ne sais ce qu’il reste.

renato dit: à

« Le second homme providentiel est plus juste »

C’est tout dans le même spectacle. Incidemment, il fallait oser car la police mussolinienne ne rigolait pas.

DHH dit: à

@rose
nous avons eu le même itineraire, de l’espoir enthousiaste à l’ecoeurement en passant par la deception
en 1981 le nombre de fonctionnaires virés a ete si significatif qu’on a invente une dénomination euphémique pour les designer qui évite le traditionnel « chez lui  » designant le statut des gens en panne ;ils étaient « en accident de carrière »
Vous avez raison le équipes sont à l’image de leur chef et j’ai l’immodestie de penser que mon équipe était formidable

closer dit: à

On se doute bien que je n’ai pas voté Mitterrand en 1981…Le programme commun de la gauche était un programme de fous furieux sur le plan économique et il est arrivé ce qui devait arriver. Mais je rejoins DHH sur la caractéristique principale du début du règne: la ruée sur les places, les sinécures de préférence, les voitures de fonction (le fameux gang des R25)…J’avais un collègue, jeune comme moi à l’époque, pas plus intelligent ni plus bête que la moyenne mais qui était un militant très actif du PS et qui s’est trouvé propulsé du jour au lendemain directeur de je ne sais quel établissement public en province…Et combien comme lui. Entre parenthèse, il nous avait avoué à demi mot avoir participé au trucage de l’élection en comptant les bulletins…Il s’était rendu compte que l’autre « compteur » partageait ses convictions. Je ne dis pas que globalement l’élection a été truquée; c’est juste pour illustrer la mentalité de ces gens-là.

Pat V dit: à

Les années Mussolini?
Les années Mitterrand?

La fin des noms d’époque ?

Cet exemple illustre un problème central de l’historiographie à l’heure du transnational et de la mondialisation. La volonté de comprendre l’histoire globalement se heurte à la difficulté de trouver des qualificatifs suffisamment larges pour ne pas apparaître étriqués, tout en proposant néanmoins des clés de lecture signifiantes.

Eric Hobsbawm, l’un des derniers intellectuels globaux à tenter de proposer de nouvelles périodisations qualifiées, s’en est pris violemment à tous les représentants du post-modernisme, y voyant des liquidateurs de l’effort des Lumières pour penser l’histoire et le monde. Dominique Kalifa note que l’on a même proposé un « après » pour le post-modernisme, tandis que cette confusion des temps, vus au passé avant même d’avoir eu lieu, traduit la perte des autorités de référence.

On peut toutefois rappeler que la même incertitude régnait lors du passage dans le nouveau siècle. L’exposition de 1900 entendait faire le « bilan du siècle » précédent et annoncer, pour le suivant, l’ambition de poursuivre et d’amplifier la course du progrès lancée au XIXe siècle. Mais, quand on consultait des témoins venus de différents horizons, une grande incertitude régnait : entre ceux qui annonçaient des temps difficiles et des guerres totales, ceux qui constataient déjà les « dégâts du progrès », ceux qui découvraient les crimes et les horreurs de la domination coloniale, etc.

Il est logique qu’avec l’extension des horizons géographiques et historiographiques et la multiplicité des intervenants dans l’espace public, l’incertitude n’ait fait que croître depuis un siècle. C’est pourquoi la paresse d’esprit pousse à recourir aux analogies en puisant dans le répertoire maintenant très vaste des chrononymes plus anciens, d’où la vogue du « néo » à côté de celle du « post ». Ces comparaisons indirectes risquent d’être encore plus trompeuses que les expressions initiales elles-mêmes et de redoubler les dangers des chrononymes initiaux par des schématisations supplémentaires.

Or l’une des missions des historiens et historiennes est d’ébranler ces fausses certitudes et ces impensés des expressions figées. À l’exclusion de quelques moments paroxystiques (guerres, révolutions, cataclysmes, épidémies), rares sont les groupes et les peuples qui partagent la même histoire. Sauf à renoncer à toute approche rationnelle, l’historien doit affronter la tâche de proposer les clés les moins mauvaises pour aider ceux et celles qui ne font pas d’histoire, ou parfois la font, mais sans savoir quelle histoire ils ou elles font.
Dominique Kalifa (dir.), Les Noms d’époque. De « Restauration » à « années de plomb », Paris, Gallimard, 2020, 351 p.

par Christophe Charle, le 30 avril 2020

« https://laviedesidees.fr/Le-petit-nom-des-grandes-epoques.html

Jibé dit: à

Je ne pense pas qu’être muséifié signifie être relégué au rayon des empaillés, contrairement à ce que dit passou. Beaucoup de musées parlent de choses vivantes, d’êtres vivants, allez voir au quai Branly par exemple.
Well, ceci dit le fascisme n’est pas mort, il se porte très bien, merci pour lui. Autoritarisme, populisme, mise à disposition du pouvoir de toute la machine médiatique, emprise totale sur les populations, c’est le lot de nombreux Etats.
Alors muséee du fascisme en Italie? Faire du beurre touristique avec ça? Entre nostalgiques et néo-fafs, la « cause » se porte assez bien pour qu’on ne lui serve pas de lieux dédiés. Dont elle fera un espace soit de pèlerinage, soit de ressentiment -bref une occasion de gueuler son identité célébrée ou bafouée.

Bloom dit: à

La Miterrandie n’était pas reluisante mais la Chiraquie était pire. C’est ce pantin de Chirac et cette droite la plus conne du monde qui ont affaiblit durablement le pays.
Juppé le petit malin qui fout la France entière dans le rue pendant 3 semaines, idée fantastique de la dissolution de l’assemblée: une collection de bouffons rarement égalée.
Sans parler des Michel Noir et compagnie, l’honneur de la France.
Les héritiers sont une bande de bras cassés qui se retrouve chez Macron, toujours aussi médiocres, dans un gouvernement où la droite est au pouvoir, d’où la cata, comme d’hab.
On ne change pas une équipe qui perd, pas vrai,monsieur Fillon?
Culture du ressentiment, qui remonte jusqu’à 1789…

Janssen J-J dit: à

@ imaginons un instant que ces deux-là se soient présentés tous nus devant le public.
https://www.youtube.com/watch?v=qo9wwAeq-5k
Est-ce que la qualité de notre écoute de Schumann aujourd’hui en aurait été altérée (à la différence de ce qu’elle aurait été dans les années septante) ?

@ … « l’immodestie de penser »… Quel merveilleux euphémisme.

@ … le ridicule de l’homme providentiel. En a-t-on jamais désiré ET rencontré un ?… – Deux, c’est quand même mieux ? De quoi, les frères De Villiers, par exemple ? Ben voui.

@ Hélas, je n’ai jamais vécu aux Indes, ni ne suis allé au pèlerinage de Katmandou au nord, dans une ashram. Pourtant, on m’avait recommandé Lanza del Vasto et soulé avec le 3e oeil de Lobsang Rampa.

@ Les Indes, la mousson… Cette voie de Marguerite. Dans le Koromandel. Folle ? – Oui, la folle…

@ Alexandra David-Neel qui débarque la première à Lhassa, déguisée en homme, avec son petit sherpa, souffre-douleur esclave sexuel, puis fils adoptif, parait-il. Quelle saga !

@ Alexia, avez-vous un lien parental avec Eric ou les chocolats ? Pardon de m’intruser dans votre vie pratique (aucune réponse n’est d’ailleurs exigée).

@ J’aime la diversité des internautes. Voilà ce que je retiens du commentarium chaque matin, à l’heure où blanchit la campagne. Et j’en partirai un jour.

Bàv,

(@ Sylvain, 66 – > ce 30.4.21_10.02)

renato dit: à

«… imaginons un instant que ces deux-là se soient présentés tous nus devant le public. »

Lorsque Clara Schumann substitua son mari, empêché par la maladie, à la direction d’orchestre, les musiciens refusèrent de jouer car vue de dos on pouvait imaginer l’anatomie sous-jacente à l’extraordinaire couche de vêtement qui couvraient le corps féminin au XIXe siècle. Ce problème produit par des imaginations maladives fut résolu en cachant la partie basse du corps avec une espèce de paravent.

renato dit: à

Genet says that a writer assumes the terrible burden of responsibility for the characters he creates. They are his creations and he is responsible for them. Journalists on the other hand have no responsibility whatever for the characters they create.

Janssen J-J dit: à

@ « l’historien doit affronter la tâche de proposer les clés les moins mauvaises pour aider ceux et celles qui ne font pas d’histoire, ou parfois la font, mais sans savoir quelle histoire ils ou elles font ».

Faut pas en faire toute une histoire non plus, des GJ… Mais de quel historien nous parlez-vous au juste, Christophe ?… Aider « celzéceux » qui ne font pas d’histoire… Voy(hons… Comme s’il n’y avait pas là comme un tic de langage politiquement correct et révélateur chez le ci-devant citoyen historien du moment qui entendrait AIDER les autres à comprendre le sens de l’histoire qu’ils font sans la comprendre ?
Un retour de « l’interventionnisme sociologique » de l’école de Touraine, peut-être ?… Christophe Charle, un nouveau Pierre Nora ou un vieux ringard de la Miterrandie ?… (revenons en à Boucheron, est plus à la mode).

@ closer / « On se doute bien que je n’ai pas voté Mitterrand en 1981 » (sit-il de lui-même)

Non, person, je ne m’en doutions point… Pourquoi n’auriez-vous pas retourné la veste de cuir dans le sens du poil, comme tous les autres ? -> J’avions un copain de promos au RPR, désireux de faire ses preuves en Chiraquie…. Il est devenu fou après avoir obtenu un poste à magouilles plus large que ses épaules pouvaient en supporter. Son veston avait fini par craquer…

@ Bloom, voilà un internaute erdélien courageux. Peut-être parce qu’il a mieux su garder ses distances historico-géographiques avec la françafrique francophone, et su échapper au ressentiment lié à la « médiocrité » mitrandocratie. On nous vend du Dumas qui sauva la Chiraquie de ses comptes de campagne au conseil constit… Et on foule aux pieds l’action désasteuse de Djak Lang (on sait) :-). Il y a des Martel qui viennent nous faire l’apologie de l’action de tous ces vieux dinosaures, en dépit de leur folklorisation… Oui, je sais, la « culture d’Etat », quelle horreur, ça compte pour du beurre. L’exeption culturelle, toussa, toutes ces conneries… Remplacées par le ‘néo-must’ aujourd’hui, en la matière : l’action bénéfique des mécènes milliardaires et des footballeurs de la super ligue… Ewidemment, le souffre pas la comparaison… Çà fait + rêver les foules et – moins mal que la Mitterrandie. C’est déjà ça…
Bàv, les turlupin.es !

Jazzi dit: à

« La Miterrandie n’était pas reluisante mais la Chiraquie était pire. »

Deux « t » deux « r », à Mitterrand, Bloom !
Honneur de Chirac contre l’entrée de la France en guerre contre l’Irak, à l’ONU, et en Israël, lorsqu’il a menacé de reprendre l’avion au cour d’une visite officielle…

MC dit: à

Lobsang Rampa, faux lama, vrai employé du British Muséum…Tibet de pacotille , et comme tel tres bien vendu. Jetterai un coup d’œil au Khalifa. Je suppose que c’est un collectif. Justes réflexions sur l’élaboration après coup des noms des périodes. Il faudrait voir le rôle de la Littérature là dedans en un temps où l’ Historien peut être une bonne plume. Le Siecle de Louis XIV c’est Voltaire plus que les machines a gloire ( Peter France) a l’œuvre au temps du Monarque. Leur rôle pédagogique, réel, les enjeux liant nécessairement sentiment politique et érudition. lorsque ces repères sont contestés. La relative portée de cette contestation. Félix Gaiffe dans l’ Envers du Grand Siecle n’ a pas ébranlé le mythe Louis Quatorzien. Merci Pat V.

Janssen J-J dit: à

en cachant la partie basse du corps avec une espèce de paravent

… en revanche, et par réaction, les cantatrices rivalisèrent d’ingéniosités pour mettre en valeur l’opulence de ce qui leur restait à montrer de la face du haut…
Oui, je pense qu’on n’a pas assez insisté sur tous ces aspects techniques dans l’évolution séculaire de la représentation du bel canto. Merci RM pour cet intéressant point d’histoire qui débride l’imagination sociologique toujours un brin inhibée par le drillonisme du vendredi.

Jazzi dit: à

« @ Bloom, voilà un internaute erdélien courageux. Peut-être parce qu’il a mieux su garder ses distances historico-géographiques avec la françafrique francophone »

Parce qu’un génocide en Afrique n’a aucune importance probablement !

et alii dit: à

n’étant pas compétente, je préfère rester en retrait mais l’évocation de l’inde où le philosophe SLOTERDIJK a vécu dans un ASHRAM m’a rappelé la querelle qu’un de ses livres a suscitée où l’on parla de « l’horreur fasciste » ; dans un enretien,il dit: » C’est ce que j’appelle la société de l’arène. Le cirque romain l’a emporté sur le stade qui hébergeait l’athlétisme à la grecque. Et l’arène romaine, c’est le lieu de naissance du fascisme d’amusement.

LE POINT : Pour vous, le véritable danger fasciste de l’avenir réside aux Etats-Unis. »
http://1libertaire.free.fr/sloterdijk04.html
bonne journée

Janssen J-J dit: à

@ MC,
de quoi ?… vous n’êtes pas encore allé voir Khalifa (sic)?

Dominique KALIFA, if possible… Respect à sa mémoire, isn’t it ?… Vous me surprenez, ce matin, PR/MC. Bàv,

Bloom dit: à

Les Indes, aux Indes..

Rien à voir avec une une quelconque nostalgie coloniale, 3J, je suppose qu’il s’agit d’une façon de dire qu’il existe « plusieurs Indes »…N’est-ce pas?

et alii dit: à

la querelle présentée succintement:
On entendit parler de Sloterdijk (prononcez Sloterdêk) en France en 1999, lorsque « l’affaire Sloterdijk » défraya la chronique après une intervention du philosophe dans un colloque intitulé « Au-delà de l’être. La philosophie après Heidegger ». Professeur à l’Université de Karlsruhe, son intervention intitulée Règles pour le parc humain : réponse à la lettre sur l’humanisme évoque l’humanisme européen. Elle provoqua des réactions fortes, notamment de la part de Jürgen Habermas, et des accusations de fascisme et d’eugénisme.
https://www.espacestemps.net/articles/sloterdijk-en-politique/

D. dit: à

Mais une équipe est le reflet de son chef.
L’a pas compris cela ?

Les équipes formidables sont le fruit de chefs formidables.

…rien de plus faux.
La clé est dans la qualité de recrutement des un et des autres et de l’adéquation des personnalité de chacun.
A tout niveau de l’organisation la compétence inclut notamment le savoir pur, le savoir être, l’expérience (reconnue et verifiée, non pas annoncée ou listée dans un cv).

Bloom dit: à

Honneur de Chirac

Vrai, Baroz, et le discours du Vel d’Hiv. Je concède. Mais politiquement, c’est la honte.
L’Irak, c’est Villepin plus que Chirac.
J’ai accueilli son N°2, Secrétaire d’Etat dans « mon » AF à Sydney à l’occasion de la Coupe du monde de rugby. Verbatim: « de Villepin, y fait tout, et moi, je fais le reste, eh! Allez, les filles (à l’attention du personnel) c’est le ministre qui régale! » (le buffet était bien sûr à nos frais)!
Pffft…
Ce monsieur a la haute main sur la grand ville de Marseille.

D. dit: à

Le meilleur des chefs ne parviendra à rien avec des defaillants réguliers.
Il deviendra lui-même défaillant.

Clopine dit: à

Hors sujet : passionnante émission dans les chemins de la philosophie sur la traduction (sur France Cul), ses pièges, ses joies et ses peines. J’ai pensé à notre hôte, et à ses nombreux articles sur le sujet… La contradiction pourrait se résumer à cette phrase énoncée dès le début : la traduction est une trahison, mais il faut cependant tout traduire, même si l’on ne traduit jamais rien ». Z’avez deux heures…

Bloom dit: à

la traduction est une trahison

C’est l’inverse.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn / Parce qu’un génocide en Afrique n’a aucune importance probablement !

Qu’est-ce que vous pouvez être lâche & fourbe, quand vous vous mettez à défendre la=es grandes avancées de la Chiraquie, mon pauvre jzmn !
On n’est hélas pas sortis des ronces de la mauvaise foi dans les deux camps…, sur ce blog prétendument progressiste.
Quant à faire de mauvais procès d’intention sur le génocide rwandais à Bloom, adressez-vous plutôt à moi… Je ne vous ai pas beaucoup entendu sur le sujet, en 1994. Ni remarqué que vous ayez correctement décortiqué le rapport de 1100 pages de la mission Duclert…. Mais bof, vous n’avez apparemment pas commencé à lire le rapport Stora… et avoué qu’il vous fallait plutôt des résumés. Il y en a au Figaro ou aux Valeurs Actuelles… – Ces journaux font aussi de bonnes fiches de cinéma. Pourquoi vous embêtez vous à en produire icite ?
Parfois, je vénère contre vous, jzmn… Avez pas toujours des interventions très châles-heureuses… Je n’aime pas vos positionnements politiques flatulents, même si vous avez le droit, bin sûr, comme dirait jmb. Masi voyez, je préfère ceux de Patrice C.
Ma position dogmatique est la suivante : quand on défend « des valeurs de libertés publiques », on ne défend pas « des valeurs d’ordre et de propriété privée »… la sécurité/sûreté ne sera jamais la première des libertés. 1989 l’a dit : la sûreté garantie par l’Etat, c’est « la résistance à l’oppression »… Mais, avec le nabot Léon, on l’a bin oublié… La ligne de démarcation reste et restera intangible à mes yeux. Voilà ce que je pense…, de manière tout à fait bornée, j’en conviens. La Macronie droitière est condamnée par l’histoire ! et qu’on ne vienne pas me causer des trivialités d’anne hidalgo. Hein ! ce n’est qu’un petit pb de bobos parigots… – et ça ne représente rien.

Bloom dit: à

mauvais procès d’intention sur le génocide rwandais à Bloom

D’autant plus que notre amie P., mère des grand potes de nos enfants, a échappé au carnage. Glaçant témoignage de première main, non-coupée-à -la-Léopold.
Les séjours prolongés à l’étranger, ça sert aussi à se forger des amitiés universelles.

Janssen J-J dit: à

1989
il fallait lire 1789, mais on avait eu un autre bicentenaire, pas mal intéressant, du reste, avec Jessie Norman enrubannée de bleu blanc rouge. C’était encore l’époque où les libertés avaint un sens… Dans quelques jours, le 5 mai, on aura un autre bicentenaire sur les bras. On attend de voir comment l’herdélie va y adhérer derrière Macron.
(NB / désolé pour les internautes de l’étranger)

Jazzi dit: à

Bloom, nous sommes entrés en pré campagne pour les élections présidentielles de 2022.
ça doit gamberger sec à l’Elysée.
Ce procès contre Mitterrand et la mitterrandie, avec l’expulsion symbolique de Brigades rouges en Italie (7 sur 200), s’inscrit dans une stratégie consistant à casser définitivement la gauche, déjà bien balbutiante.
Pour la droite traditionnelle, on ne voit monter aucun leader fédérateur, au grand désespoir de Patrice Charoulet.
Macron doit-il craindre Edouard Philippe ?
Pendant ce temps Marine Le Pen prospère et engrange…
Le prochain homme providentiel sera-t-il une femme ?

renato dit: à

Marc Court, pour les travaux de Renzo De Felice, en trad fr., Les interprétations du fascisme, Éditions des Syrtes ; Clefs pour comprendre le fascisme, Seghers.

Jazzi dit: à

Faut-il répondre à vos insultes, JJJ ?
Non.

renato dit: à

La vraie vie est différente des mathématiques. Dans la vie, les choses ne coulent pas en choisissant le chemin le plus court.
Haruki Murakami

Bloom dit: à

Perso, j’en ai assez d’entendre et de lire cette formule creuse et imbécile, « traduction, trahison »… traducteur, trahisseur?, translator, ‘transtexter’..

Surtout dans la bouche et sous la plume de ceux qui n’ont jamais traduit.

La traduction est avant tout un formidable outil pédagogique qui permet de mesurer l’écart entre les langues. Tout étudiant/enseignant sait qu’en plus, on y apprend aussi à mieux maitriser sa propre langue.
En tant qu’enseignant de traduction et traducteur, je m’insurge contre ce poncif à la mords-moi le nœud, qui ignore le plaisir absolu qui consiste à jouer et jongler plus ou moins adroitement entre deux façons de découper la réalité extra-linguistique.

Faut-il le rappeler, la traduction est avant tout un plaisir, celui du mot juste; c’est un moment de véritable révélation, au sens du révélateur qu’on utilise pour développer les clichés argentiques.

Bloom dit: à

Je n’ai aucun intérêt pour les cirques médiatiques et la politique politicienne, Baroz.
Une seule certitude, je ferai barrage à l’extrême-droite, dussé-je encore une fois voter à regret.
Mais je demande des comptes.
Et je boxe (grande session hier soir..!)

D. dit: à

renato dit: à

La vraie vie est différente des mathématiques. Dans la vie, les choses ne coulent pas en choisissant le chemin le plus court.
Haruki Murakami

Sous un orage il est très difficile de prevoir où va exactement tomber la foudre. Il existe un très grand nombre de paramètres physiques connus (hauteur, forme de la surface de contact, resistivité de l’air, des objets, du sol…) sensés le déterminer mais au final il reste une incertitude qui fera que telle maison pourtant plus basse qu’une autre se prendra la foudre plutôt que celle d’à côté, plus haute avec une antenne pointue sur le toit…

Janssen J-J dit: à

@ Faut-il répondre à vos insultes, JJJ ? Non.

Et vous faites bien, jzmn, car précisément, ce n’en sont pas. Juste le plaisir de vous énerver (vénèrer ?) un brin en retour. Bàv,

Jazzi dit: à

« Une seule certitude, je ferai barrage à l’extrême-droite »

Idem.
En attendant, je marche dans Paris (grande session tous les jours…)

Jazzi dit: à

« ce que vous pouvez être lâche & fourbe »
ça ne m’énerve pas, ça me navre, JJJ…

Janssen J-J dit: à

@ jzmn / Parce qu’un génocide en Afrique n’a aucune importance probablement !

Voilà en revanche une belle insulte, pour ne pas fire une véritable putasserie insinuaten !… Et quand on insulte bloom, je riposte, cela ne me navre pas de le faire, car je me sens personnellement blessé !

-> Drôle de fonctionnement, hein & incompréhensible, sans doute ?
Bàv, et bonne marche !

closer dit: à

Tu veux une femme providentielle à l’Elysée, JzzB ?

J’ai un nom à te proposer. Elle a réussi partout où elle est passé et maintenant en Ile de France, c’est l’apothéose, un bilan exceptionnel ! Ses initiales sont VP…

et alii dit: à

une bio annoncée dans Books
Surtout que l’auteur du livre, Marcel Woźniak, 37 ans, est le spécialiste en chef de ce grand promoteur du jazz, ami de Gombrowicz, qui interviewa Picasso, skia avec Jean-Paul II et inventa le premier super-héros polonais – un homme aux yeux blancs qui lutte contre le crime organisé pour défendre les plus faibles (ce roman est devenu culte en Pologne dès sa sortie en 1955). « Woźniak vit pour Tyrmand depuis l’université », lit-on dans l’édition polonaise de Vogue.

Pour le quotidien Gazeta Wyborc­za, le « médium » Woźniak est même capable de converser avec l’esprit de l’écrivain, « parvenant à ramener son monde à la vie ». Le biographe chronique ses années d’étudiant à Paris, son passage par les geôles communistes et nazies, le service du travail obligatoire en Allemagne – où il se retrouva volontairement sous une fausse identité –, son exil aux États-Unis… Une vie de James Bond beatnik qui fit de Tyrmand, comme l’écrit Izabella Adamczewska dans Gazeta Wyborcza, « un paon dans la grisaille polonaise des années 1950 ».
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwLtkVWFjKdFZQqhSQXDLFvNlbb

Jazzi dit: à

Pécresse, je la préfèrerais à Paris, closer.

Jazzi dit: à

« car je me sens personnellement blessé ! »

Tu peux, JJJ.

Jazzi dit: à

Dès que les 10 km seront tombés, j’irai faire un tour à Rambouillet.

D. dit: à

Ah ça change de Boulogne !

D. dit: à

Pécresseu Maireu deu Paris là jeu dis oui (alexandrin)

et alii dit: à

Sloterdijk propose d’interpréter le fascisme comme bestialité (à la fois inhibition/désinhibition), à laquelle Heidegger fait effectivement allusion dans la Lettre sur l’humanisme. Est-ce encore pour en exonérer Heidegger ? Cela pose selon Sloterdijk le problème de « l’éducation de l’éducateur » (p. 30), allusion tout aussi bâclée au marxisme que celles que fait Heidegger dans la Lettre sur l’humanisme.
https://www.exergue.com/h/2018-07/tt/sloterdijk-regles.html

et alii dit: à

Fontana:
sur Libé:
La mobilisation des artistes par le fascisme est un sujet qu’il semble toujours aussi difficile d’aborder dans une exposition. Sans le taire complètement, le parcours se garde bien d’évoquer ce sujet, toujours sensible en Italie. Heureusement, le beau catalogue, qui fait appel à des auteurs de sensibilité différente, l’aborde sans détour. Fontana est «un ardent partisan du fascisme dès les premiers jours», rappelle Anthony White. Il n’y a aucune raison de douter de la sincérité de cet engagement, que l’artiste regretta, fort légèrement, après la guerre. En 1920, quatre ans avant la prise du pouvoir par Mussolini, il a peint un portrait de lui-même portant chemise noire et écusson fasciste. Répondant aux commandes de l’Etat, il est de toutes les manifestations artistiques officielles, concevant des monuments à la gloire du régime. Il a sculpté nombre de Victoires fascistes (pudiquement rebaptisées par les historiens de l’art «Victoires»). A l’entrée de la Triennale de Milan de 1936, une citation du Duce exaltant un empire bâti sur le sang et la force des armes se trouve inscrite sur le socle. La galerie Millione, à laquelle il est lié, édite des textes présentant le fascisme comme la forme la plus élevée de l’art abstrait.
https://www.liberation.fr/arts/2014/06/27/le-fascisme-est-il-soluble-dans-l-art-plastique_1052309/

et alii dit: à

), l’artiste propose, je cite, une « histoire par les images de Sarajevo
à Nuremberg »
4
qui « ne peut pas ne pas être, en grande partie, une réflexion sur le fascisme et sur
la culture des masses petites-bourgeoises »
5
.
Le cycle est divisé en cinq sections. La première, qui s’intitule « Le sang est le vin des peuples
forts » (citation d’un discours interventionniste écrit en 1913 par l’écrivain et poète Giovanni
Papini), explore à travers 17 toiles les racines idéologiques du fascisme. « La pupille du régime »,
titre de la seconde section reprenant une expression attribuée à Benito Mussolini, montre en 27
toiles l’endoctrinement et la militarisation des italiens dès le plus jeune âge. La troisième section,
« Les attributs du pouvoir » se concentre en 18 toiles sur l’esthétique du pouvoir, tandis que la
quatrième, « La sueur et la gloire », reprenant les mots d’une lettre laissée par un soldat inconnu
mort sur le front de la Marmarique
6
, raconte en 18 toiles également les conséquences macabres de
la guerre.
https://hicsa.univ-paris1.fr/documents/file/5_%20Emilia%20Hery,%20Peindre_histoire%20en%201975.pdf

rose dit: à

À Rambouillet, St Arnoux en Yvelines, le moulin d’Aragon et Elsa Triolet

Janssen J-J dit: à

oui, Saint-Arnoult en Y., c’est sur la route de… Il y a aussi Clairefontaine dans les parages, on s’y entraine aussi, à la course littéraire… Madame Arnoux, c’était dans Flaubert je crois, pas vrai, Fred ?
Bà/rôz

Janssen J-J dit: à

A l’actif de Mme Pécresse : avoir réussi à démanteler le système universitaire français, avoir mis en compète les diverses académies régionales, afin que les univ. les plus riches et les plus dotées, puissent écraser les plus pauvres et rivaliser, à terme, avec les universités privées, genre Pasqua ou Marine le Pen… ou… empêcher la fuite des cerveaux ? Un résultat IDF élégant, assurément digne d’être salué, reconduit et intensifié France entière. Ne vous gênez surtout pas d’aller saluer dans la foulée monsieur Larcher, sénateur vétérinaire, un gérard épanoui.

closer dit: à

Paris c’est trop facile pour elle JB ! Personne ne peut faire moins bien que la maire actuelle. Hier, j’ai marché de l’Opéra à la rive gauche en passant par la rue Royale, c’est à se flinguer ! Après tout, Paris est la capitale du pays, voire de l’Europe. Il ne me choquerait pas du tout qu’un gouvernement réduise les compétences de la Ville, prenne en mains son aménagement urbanistique et en refasse la plus belle ville du monde où tous les moyens de transport cohabiteraient de façon fluide dans un environnement harmonieux… On peut rêver.

VP est à la hauteur pour Matignon au minimum.

Janssen J-J dit: à

@ Tu peux, JJJ.

Cessez de me tutoyer, SVP, je n’aime qu’à moitié vos familiarités quand elles veulent singer la vulgarité de ma soeur. Vous valez quand même mieux que cela, en général ! Bàv

MC dit: à

Dans le Monde des Livres, bon article de. L’ excellent Florian Georgesco sur l’état des études Napoléoniennes et félicitations à Jerome Millon de rééditer l’ Âme de Napoléon, cette géniale Folie theologico-historique de Leon Bloy’. Les lecteurs de La Chevalière de la Mort ou de Celle qui pleurait savent qu’il est à son meilleur dans ces délires là.

renato dit: à

Selon Croce le fascisme était une maladie morale, une parenthèse entre l’État monarchique libéral et l’État démocratique républicain, vus comme l’un successeur de l’autre.

Selon d’autres libéraux, le fascisme ne fut qu’un socialisme totalitaire et nationaliste adapté à la classe moyenne.

Moi je reste sur l’interprétation du mouvement Giustizia e Libertà, c’est-à-dire que le fascisme n’est qu’un produit logique et inévitable des anciens maux de l’Italie, qui a fait ressortir les vices congénitaux des Italiens.

« Après tout, qui est Casanova ? », s’est demandé Fellini lors d’une conversation avec Gian Luigi Rondi : « un fils de la Contre-Réforme, celui qui désespérément, instinctivement, avec une santé animale, tente d’échapper à une psychologie collective qui est le fruit d’une certaine culture catholicisante ». Avec Tassone, il est encore plus explicite : « C’est vraiment un Italien, « l’Italien » : l’approximation, l’indifférencié, les lieux communs, le conventionnel, la façade, la personne, l’attitude ». Et encore, en augmentant la dose : « Un fasciste. Une sorte d’anticipation de ce type d’autosatisfaction rude et élémentaire qui se configure dans le fascisme, c’est-à-dire, cette existence collective et non individuelle, cette ivresse dans l’action pompeuse et scénographique, cette pensée selon un système forcé de slogans génériques, sans signification ». Avec Casanova, Fellini propose à nouveau sa lecture du fascisme comme une  » adolescence prolongée  » de la nation, déjà explorée dans le précédent Amarcord :  » L’adolescence dans ce qu’elle a de pire, c’est-à-dire l’arrogance, l’idéalisme fanatique et hypocrite « .
Gabriele Gimmelli, in Doppiozero, 28 Javier 2021

closer dit: à

3J, c’est tout de même bizarre que la réforme de Pécresse soit à peu près la seule que Hollande n’ait pas démolie dès son arrivée, ni plus tard…

C’est à peu près la seule chose qu’il savait faire: défaire ce qu’avait fait Sarkozy, mais là il a calé. Il faut croire qu’elle avait du bon (la réforme).

Phil dit: à

Le buste en marbre de Mussolini

malgré sa statuaire fascistoïde, le stade mussolinien de Rome fera toujours bac à sable comparé à celui de Berlin pourtant désaryanisé où continue de souffler un air féroce. où sont passés les exégètes à notules fasciss du prestigieux blog à Passou ? autrefois Aragon descendait dans l’arène pour vanter le design nazi, aujourd’hui ne reste plus que les plâtres pour la comédie française.

Brinqueballe dit: à

Jazzi dit: à

Dès que les 10 km seront tombés, j’irai faire un tour à Rambouillet.

Les 30 km sont d’ores et déjà autorisés. Avec carte d’affiliation de club et un justificatif du lieu de départ d’origine…
Créez ton club, Jazzi!

Brinqueballe dit: à

Le club des visiteurs de cimetière.
Cela doit même déjà exister?

Janssen J-J dit: à

@ closer… Est entrée dans les moeurs, la réforme Pécresse, pour sûr, et personne ne pourrait plus revenir là-dessus, et ce n’est même pas la peine d’essayer… Mais ne prouve pas qu’elle « avait du bon »…
L’histoire (même socialissss) ne repasse pas les plats… Quant à Hollande (comparé à Mitrand !) -qui défaisait prétendument ce qu’avait fait Sarko sous le règne duquel on ne connut aucun attentat terroriste intérieur, tellement les terro avaient peur de lui-…, je crois que vous plaisantez sur les « matières sécuritaires », excusez moi du peu, closer. Mais bon, parait-il que c’est de bonne guerre. Vous avez raison, je vais certainement point me mettre à guerroyer avec vous…, alors que vous êtes si utile à l’équilibrage de cette chaine théoriquement profilée centre-gauche… cela deviendrait vite une querelle de théologiens à propos du sexe… de ou des macrons, des macarons ou des macareux, hein !… Bàv,


supra, je voulais parler de l’autre Le Pen, la nièce… Entre nous, je vois pas trop les différences dans cette famille et j’ai du mal à m’en passionner. Il le faudra peut-être bien un jour, quand nous aurons basculé dans le Freixit ! Mais comme tous les bons brits à 51% nous ne l’avions pas su ni voulu, hein ?

racontpatavi dit: à

les vices congénitaux des Italiens

C’est pas peu dire de la connerie de certains!
Le Bunga, bunga par exemple?
Lol! 😉 😉 😉

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