de Pierre Assouline

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La République des livres
 Le fascisme a-t-il sa place au musée ?

 Le fascisme a-t-il sa place au musée ?

En principe, le projet de reléguer le fascisme au musée devrait être bien accueilli : ce serait la preuve qu’il est bel et bien figé, désuet et suffisamment daté pour être empaillé ; mais cela témoignerait également qu’il vaut d’être sauvegardé, conservé, montré et mis en valeur. L’ambiguïté à l’œuvre dans certaines entreprises de muséification est encore plus vive dès lors qu’il s’agit d’inscrire un tel musée du fascisme dans le pays qui l’a vu naitre et prospérer.

Que faire de cette histoire-là si on la sort des livres et des films pour l’exposer et de quelle manière ? En Italie, c’est un serpent de mer qui réactive les polémiques à intervalles réguliers. A Predappio déjà, cette commune d’Emilie-Romagne où Mussolini a vu le jour en 1883. Le gouvernement ayant rendu sa dépouille aux siens qui l’y ont inhumé dans la crypte familiale en 1957, les pèlerinages de curieux et de néo-fascistes n’ont jamais cessé jusqu’à accueillir près de 100 000 visiteurs par an. Las de ce défilé, le maire (Parti démocrate/centre-gauche) Giorgio Frassineti a constitué un comité d’historiens afin d’installer un Musée du fascisme dans la « Casa del fascio e dell’ospitalità », le siège régional du parti dans les années trente. L’édile espère voir ainsi « la raison triompher de la nostalgie ».

Une manne espérée pour le tourisme local, lequel n’avait pas attendu cette perspective pédagogique pour se pourvoir en commerces d’objets et reliques du culte mussolinien. En 2015, soutenu par les différents gouvernements qui se sont depuis succédé, le conseil municipal a approuvé le projet non sans en avoir finalement édulcoré la présentation : il s’agit désormais d’un centre de documentation et de recherche sur le totalitarisme axé notamment sur l’Etat et la société en Italie à l’époque fasciste… On l’attend toujours.

On dira que Predappio est la régionale de l’étape. Mais Rome ? Ces derniers mois, un projet de Musée du fascisme y a été réactivé, ce qui a eu pour effet attendu d’enflammer le débat national sur l’intitulé même : musée du fascisme ou musée sur le fascisme ? A croire que l’épouvantail est agité à desseinalors que les Italiens éprouvent encore une réelle curiosité pour le moment fasciste de leur pays, comme en témoigne le succès de M (en français aux éditions des Arènes), la passionnante trilogie romanesque du Duce par l’écrivain Antonio Scurati (1969). Trois conseillers municipaux affiliés au Mouvement Cinq étoiles (M5S) ont en effet formulé une proposition dans ce sens en raison de « la nécessité de contrer le négationnisme et l’ignorance des Italiens sur la première moitié du XXème siècle de leur pays ».

Gemma Guerrini, la plus engagée du trio, a même loué la dimension « cathartique » d’un tel projet qui serait implanté dans un site archéologique industriel de la ville. Virginia Raggi, la maire de Rome, est également membre du M5S, mais elle est fermement hostile au projet. En le bloquant, elle a répété : « Aucun malentendu possible à ce sujet : Rome est une ville antifasciste ! » balayant le dossier malgré ses ambitions culturelle, historique et pédagogique. Elle a reçu le soutien de la communauté juive de Rome qui a obtenu l’accord et l’aide de la Ville pour la construction d’un Musée de la Shoah…en 2005 !- et il n’existe toujours pas.

Il y a cinq ans à Munich, un musée a ouvert sous le nom de « Centre de documentation sur l’histoire du national-socialisme » ; photos, films, documents y sont exposés mais tout ce qui relève de l’esthétique (affiches, étendards etc) en a été délibérément banni pour éviter toute « séduction ». N’empêche qu’aux Pays-Bas, les musées les plus cambriolés sont les Musées de la Guerre qui exposent des uniformes, des armes et des décorations nazies. Celui de Hertogenbosch dans le sud du pays, critiqué pour sa dernière exposition jugée trop « à la gloire du nazisme » n’y a pas échappé ; il est vrai qu’elle était consacrée au « Design du IIIème Reich ». Loin des querelles sur l’oubli et la mémoire, la commémoration et la célébration, il y a aussi la réalité d’un marché qui prospère, reflet d’un air du temps.

(« Scène de la vie touristique ordinaire à Predappio » photo Tiziana Fabi)

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commentaires

1 369 Réponses pour  Le fascisme a-t-il sa place au musée ?

Soleil vert dit: à

« Lobsang Rampa, faux lama, vrai employé du British Muséum…Tibet de pacotille , et comme tel très bien vendu. »

Le thé au beurre de Yacht, le corps astral … bien avant la série Kung fu

A quand une intégrale chez Bouquins ah ah ah

Petit Rappel dit: à

J’oubliais le Fils de Louis XVI avec la rencontre d’anthologie dans un lieu louche des fortifs de Bloy et du fils Naundorff! Bloy, Naunfdorfiste farouche a sans doute revé cette scène entre deux cuites, encore que la loi d’exil des prétendants devait jouer à l’epoque et rende cette mise en scène possible sinon certaine. son Altesse Aldebert , Naundorff fils,s’entourait par ailleurs de personnages étranges. Magiciens, occulistes, etc. Alors pourquoi pas Bloy?
On revient ainsi à l’Homme Providence, fut-il ici une caricature, un substitut au « Le Roi est mort,vive le Roi » du parti monarchiste, avec ici un théologien de Brasserie non dénué de fulgurances stylistiques.
MC

Soleil vert dit: à

de yack

of course ah ah ah

Marie Sasseur dit: à

« En janvier 1935, le ministre des Affaires étrangères français, Pierre Laval, soucieux d’opérer un rapprochement avec l’Italie, réussit à ranger provisoirement la Péninsule aux côtés de la France et signe les accords de Rome. Des droits sont reconnus à l’Italie, notamment en Abyssinie, en échange d’une mainmise plus grande de la France sur la Tunisie. Mussolini est ravi : « L’Italie n’a plus rien à réclamer et se range parmi les nations satisfaites. » Hitler, au contraire, est furieux de voir Mussolini, celui qu’il admire depuis toujours, se détourner de lui et pactiser avec une démocratie.
Alors que débutent les discussions franco-italiennes visant à développer des coopérations militaires, un événement sensationnel se produit : le 16 mars 1935, Hitler rétablit la conscription et réarme au grand jour. Mussolini, qui craint réellement l’Allemagne, invite les Anglais et les Français en Italie afin de préparer une réponse à ce coup de force qui viole à la fois le traité de Versailles et celui de Locarno. Les 11 et 12 avril à Stresa, Ramsay Mac Donald, Laval et Mussolini se mettent d’accord pour contenir une Allemagne qui affiche ouvertement de nouveaux appétits. À cet effet, il est convenu que les frontières issues des traités ne pourront être remises en cause, tout comme l’indépendance de l’Autriche. Pour éviter toute discussion qui fâche, les dirigeants anglais et français se gardent d’aborder le sujet éthiopien, alors qu’ils savent parfaitement qu’une action se prépare. De son côté, Mussolini peut se croire autorisé à agir… »

https://www.cairn.info/mussolini–9782262043728-page-67.htm

Bloom dit: à

Le Nain providentiel, petit cadavre à la renverse.

Jibé dit: à

Janssen J-J dit: à
A l’actif de Mme Pécresse : avoir réussi à démanteler le système universitaire français

exactly!
je vous dit ps le dent que j’ai contre elle, ses sbires et ses séides, ses patrons et larrons

lmd dit: à

Il y a une distinction entre fachiste et fasciste. Pour moi les fascistes ce sont les Italiens mussoliniens. Je ne connais pas trop les artistes fascistes italiens hormis ceux qui avaient déjà formé leur identité dans le mouvement futuriste. Mais les constructions de certains architectes travaillant (sincèrement) pour le fascisme gardent une réelle qualité (Terragni, Guerrini, Lapadula) et ont eu une influence durable. Bref, que mettrait-on dans ce musée* qui n’y soit pas déjà ? Mais je me trompe peut-être ?.
* car les musées sont pour les œuvres et pas pour les idées.

Jibé dit: à

pas la
scusi JJJ

renato dit: à

En vrac.

Si on cherche la connerie il n’y a que l’embarrât du choix qui domine le panorama — tous pays confondus.

***

Peur des différences bien à part, le traditionalisme, pour son origine ancienne — réaction au rationalisme grec classique — et moderne — pensée contrerévolutionnaire catholique, refus de la critique. Se donnant bonne conscience en tant qu’anticapitaliste, le fasciste primaire qui rejette le monde moderne, rejeté en réalité l’Âge de la Raison vue comme le début de la dépravation. Lu quelque part : « Le fasciste primaire est impatient de mourir ; dans son impatience, cependant, il réussit plus fréquemment à faire mourir les autres ».

***

Selon la définition officielle (Oxford Languages) : « Doctrine et pratique politiques fondées sur l’affirmation violente et aveugle de motifs nationalistes et impérialistes, sur leur capacité présumée à surmonter et harmoniser les conflits économiques, politiques et sociaux, et sur l’imposition du principe hiérarchique à tous les niveaux de la vie nationale. »

***

Le fascisme italien était l’expression politique d’après-guerre — WWI — des mouvements de masse anti-intellectuels, dont l’émergence avait commencé vers la fin du XIXe siècle. Ces mouvements ont rejeté à la fois le libéralisme rationaliste et le marxisme scientifique, fondant leur foi sur l’action — qui est peut-être devenue une rhétorique de l’activisme — plutôt que sur la pensée.
Edward R. Tannenbaum, L’expérience fasciste, Milan 2002

Jibé dit: à

« Bloom dit: à
la traduction est une trahison

C’est l’inverse. »
Excellent!!!

En outre, j’ai entendu l’émission en question, rien moins que le traducteur de Jim Harisson, quand même, i.e Brice Matthieussent, lequel s’est efforcé de dire le contraire, justement, dans la suite de sa discussion avec Adèle van Reeth.
L’a bien remis à sa place les traducteurs « racisés » supposés nécessaires aux auteurs racisés…

Alexia Neuhoff dit: à

Comme j’ai l’impression que, parmi les commentateurs de ce blog, certains sont plus intéressés et experts que je ne le suis en matière de politique (politicienne), voudraient-ils répondre à cette question : partant du constat qu’une frange de la population de ce pays ne respecte ni lois ni usages du vivre-ensemble, que propose concrètement Mme Le Pen pour résoudre cette problématique ? Ses discours, diatribes, harangues, je crois les connaître. Au-delà des mots, que propose-t-elle de mettre en actes, en pratique, pour remédier à ces dérives qu’elle ne cesse de dénoncer ? Merci par avance à ceux qui voudront bien éclairer ma lanterne.

Brinqueballe dit: à

« les vices congénitaux des Italiens »

Et les vices du con zénithal, où se trouvent-ils? 😉

Bloom dit: à

fondant leur foi sur l’action — qui est peut-être devenue une rhétorique de l’activisme — plutôt que sur la pensée.

Il n’aura effectivement échappé à personne que la « pensée » fasciste est d’une copieuse indigence.
On en a la démonstration tous les jours avec la Walkyrie amoureuse des putschistes.

Janssen J-J dit: à

… (fascisme italien) – et l’on a encore oublié l’indigente source majeure de son inspiration, bloom : Sorel, pas julien, mais l’autre, Georges !… Beaucoup lu et mal assimilé par nos faisceaux italiens des années 20, uniquement fascinés par son éloge de la force… Vous pouvez (re)lire tout ça ici, MC notamment, défoik, je crois savoir que vous aimez que l’on vous recommande de bons conseils de lecture politique du 20e siècle commençant, – Bàv.
https://cras31.info/IMG/pdf/sorel_reflexions_violence.pdf

Bloom dit: à

Brice Matthieussent

Excellent traducteur, en effet, Jibé.
Et nous en avons un bon nombre, dont pas mal de mes anciens profs, émérites depuis longtemps, & qui tiennent le coup et se font plaisir.
Quand je suis revenu d’Australie, j’ai eu une classe de seconde exceptionnelle (que j’ai suivie jusqu’au bac S) avec laquelle nous avons traduit collectivement, sans préparation aucune, le monologue de John of Gaunt, dans le Richard II de WS. Ils & elles s’en souviennent encore. Rarement éprouvé un tel bonheur d’enseignement…
La vision anglo-centrée de Shakespeare ne leur a pas échappé…Tout le Brexit y est déjà…

This royal throne of kings, this scepter’d isle,
This earth of majesty, this seat of Mars,
This other Eden, demi-paradise,
This fortress built by Nature for herself
Against infection and the hand of war,
This happy breed of men, this little world,
This precious stone set in the silver sea,
Which serves it in the office of a wall,
Or as a moat defensive to a house,
Against the envy of less happier lands,
This blessed plot, this earth, this realm, this England,
(…)

Jazzi dit: à

« Créez ton club »

J’aime par dessus tout la marche en solitaire, Brinqueballe.
Et l’errance sans but, sans plan, ni itinéraire prédéterminé.
Je serais le moins bon client de mes propres guides sur Paris…

D. dit: à

J’ai une question à poser qui me trotte dans la tête. Je ne sais pas si quelqu’un sera en mesure d’y repondre : comment peut-on expliquer qu’une conséquente fraction des personnes plus ou moins récemment issues de l’immigration ne respecte ni loi ni usage du vivre ensemble ?

christiane dit: à

M.Court,
ainsi vous lisez « le Monde des Livres ». Numérique ou papier ?

« MC dit: « Dans le Monde des Livres, bon article de l’excellent Florian Georgesco sur l’état des études Napoléoniennes […] »

Après un essai décevant de la version numérique, je suis revenue au journal papier. C’est une tradition d’imprimerie, de mise en page, un beau métier, des porteurs de journaux jusqu’aux kiosques puis aux clients qui achetant le journal, échangent quelques mots avec hommes, ces femmes qui installent chaque jour leur journaux et nous attendent du matin au soir, été comme hiver.
Et puis, il y a le bruit et la matière du papier. L’encre d’imprimerie qui tache un peu les doigts. (Je me souviens de Gabin en contre-emploi repassant les pages d’un journal. Je me souviens aussi, dans les cafés viennois de ces baguettes de bois permettant de tenir aisément un journal et d’en tourner les pages sans qu’elles s’échappent et tombent à terre.

Donc, l’article pleine page de Florent Georgesco vous a plu.
N’étant pas trop branchée « Napoléon », je l’ai lu et apprécié pour certaines citations concernant le rapport à l’Histoire. La première, de Patrice Gueniffey : « Au fond, dans le public, la perception de l’histoire reste souvent traditionnelle. Les gens aiment bien qu’on leur raconte ce qu’ils savent déjà. »
Et plus loin, du même : « il n’y a jamais de fin à un dossier historique », c’est parce que « l’histoire est une affaire d’interprétation ».
Et Florent Georgesco ajoute : « il est possible de reprendre sans cesse un même évènement, à condition d’en renouveler l’approche. »
Y aurait-il, comme pour les enfants qui redemandent toujours le même conte une fascination pour la redite des évènements, des portraits ? Un écartèlement entre le goût de l’Histoire qui dit qui nous étions (quand on nous apprenait les idoles figées du passé : rois, empereurs, batailles, victoires… permettant de traverser des siècles), d’où nous venions en nous cernant de la linéarité chronologique des dates illustrées par des images ?
C’était un conditionnement de l’enfance docile plus attentive à obtenir une bonne note au contrôle qu’à interroger les évènements et les hommes.
Maintenant, la montée d’un seuil d’exigence pour penser autrement. Le passé devient une question.
Évaluer le passé n’est pas une mince affaire… Exercer un esprit critique en la matière, également.
Faut-il se détourner de ce que l’on a appris pour devenir autre ? On quitte alors l’Histoire pour entrer dans la philosophie.
La « modification » chère à Michel Butor pointe son nez !
Nos maîtres présentaient l’Histoire comme le réel, l’inventaient-ils ?
Et encore, étant née après la guerre, je n’ai pas eu à chanter « Maréchal, nous voilà… »

Donc, Napoléon ?
L’article d’Antoine Flandrin, à droite de la double page (« Le metteur en scène de sa propre légende » à propos du livre de Jacques-Olivier Boudon « Napoléon, le dernier Romain »), n’est pas inintéressant, se terminant par ces lignes : « Paradoxalement, Napoléon, tout à ses conquêtes – jusqu’à ce que, l’Empire s’effondrant, il soit trop tard pour réaliser ce rêve -, ne verra jamais Rome. […] Napoléon a réussi son pari : accéder, comme l’Empire romain, à l’immortalité. »

J’aime bien partager des articles et des livres avec vous.
A propos, vous avez vu, Dussert l’a fait la suite féminine d' »Une forêt cachée » (2013) avec ces 138 femmes de Lettres, oubliées (2018).
Vous ne m’en n’aviez rien dit mais je l’ai trouvé avec un retard de trois ans et je suis bien contente !

Jazzi dit: à

« le monologue de John of Gaunt »

Fastoch à traduire, Bloom !
Même moi, j’y arrive…

Jazzi dit: à

« des personnes plus ou moins récemment issues de l’immigration ne respecte ni loi ni usage du vivre ensemble ? »

J’ai vu une dame très chic, non racisée, ne pas ramasser la crotte de son petit chien dans une rue du XVIe, D !

MC dit: à

Sorel a été lu par tout le monde, JJJ. Meme par les syndicalistes français de la grande époque, ceux qui cognaient d’abord et réfléchissaient après…Quant à en faire le maitre à penser de Mussolini, il y a un abime, ou je me trompe. Evola, qui aurait bien voulu l’etre à un moment, a du y renoncer.
MC

renato dit: à

N’y a pas d’ lion bien à part, selon Ben.

Bloom dit: à

« des personnes plus ou moins récemment issues de l’immigration ne respecte ni loi ni usage du vivre ensemble ? »

Chez moi, au marché, ce sont les vieux bien blancs qui resquillent et ne respectent pas les gestes barrières. Délinquants séniles souchiens.

Janssen J-J dit: à

@ la rencontre d’anthologie dans un lieu louche des fortifs de Bloy et du fils Naundorff

Si vous y comprenez quelque chose, etalii et SMS, alors là, fortiches du web, êtes… Merci de bv me prévenir ou laisser votre message sur le répondeur.
Sinon, laissez tomber, car nulle n’est tenue à la liberté de blâmer, pour les éloges flatteurs, comme disait Jacques Lacan.

Janssen J-J dit: à

N’ai jamais parlé de « maitre à penser » chez Mussolini… Je n’évoquais que les méthodes d’inspiration de mise chez les faisceaux de la fin du 19e et de leur rassemblement pas Mussol en 14…, puis du fascio de Milan, etc…
Mais, hélas, le robot rdl a tout effacé…
Quant à la (non) influence de Julius Evola sur icelui, je vous laisse à vos sources d’autorité.
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

@Si vous y comprenez quelque chose, 

Bah, c’est toujours la même rengaine, qui a bouffé le cerveau de l’autre.

Marie Sasseur dit: à

Une  » fascination  »

Marre.

Bloom dit: à

[…] les Italiens différenciaient les victimes de guerre d’un côté, et de l’autre celles qui étaient victimes de mesures raciales. Proportionnellement à la population, l’Italie et le Danemark apparaissaient moins coupables de crimes vis-à-vs des Juifs que les autres pays; mais cette manière de disposer des statistiques a permis, longtemps, de perpétuer un tabou: l’absence de racisme en Italie, alors qu’à la fin de la guerre, Mussolini et la république de Salo furent aussi criminels que d’autres régimes. De ce point de vue, le témoignage de Primo Levi a autant contribué à lever le tabou qu’en URSS les écrits de Soljenitsyne sur les camps soviétiques. »
– Marc Ferro, Les Tabous de l’Histoire, 2002, p. 42

Bloom dit: à

Fastoch à traduire, Bloom !
Même moi, j’y arrive…

Vas-y, sans tricher, en respectant les allitérations, bien sûr.
15mns –> 18h48

Bloom dit: à

Pas de dico, pas de copier-coller

Jazzi dit: à

This royal throne of kings, this scepter’d isle,
This earth of majesty, this seat of Mars,
This other Eden, demi-paradise,
This fortress built by Nature for herself
Against infection and the hand of war,
This happy breed of men, this little world,
This precious stone set in the silver sea,
Which serves it in the office of a wall,
Or as a moat defensive to a house,
Against the envy of less happier lands,
This blessed plot, this earth, this realm, this England,

Ce trône royal des rois, ce sceptre d’île,
Cet coeur de majesté, ce siège de Mars,
Cet autre Eden, demi-paradis,
Cette forteresse construite par la nature pour elle-même
Contre l’infection (invasion ?) et la main de la guerre,
Cette race heureuse d’hommes, ce petit monde,
Cette pierre précieuse sise dans la mer d’argent,
Qui le sert dans le guichet d’un mur,
Ou comme un fossé défensif à une maison,
Contre l’envie de terres moins heureuses,
Cette patrie bénie, cette terre, ce royaume, cette Angleterre

(j’ai dû regarder deux, trois mots dans le dictionnaire)

Jazzi dit: à

Ce coeur de majesté

Jibé dit: à

« le monologue de John of Gaunt, dans le Richard II de WS »
Thanks, Bloom, pour ce souvenir et pour cet extrait!

Jazzi dit: à

Effectivement, c’est une superbe défense contre l’Europe et en faveur du Brexit !

Jibé dit: à

Jazzi, selon moi:
-pas ce sceptre d’île mais « cette île garnie de sceptres »
-et « infection »: je dirais « contagion »
-pas « guichet ds un mur » mais « qui fait office de muraille »
telles sont mes propositions

Marie Sasseur dit: à

@l’absence de racisme en Italie, alors qu’à la fin de la guerre, Mussolini et la république de Salo furent aussi criminels que d’autres régimes.

Déjà que je ne trouvais pas à M. Ferro, un talent autre que l’ego-histoire, là, il fait fort quand même.

Marie Sasseur dit: à

Enfin bref.
Et sur le pourquoi de cette adhésion au fascisme ( marque déposée), entre les deux WW ?
Rien? Personne ?

Jazzi dit: à

On attend la note du professeur Bloom, Jibé…

Jazzi dit: à

La muséification vaut déification.
Pour Mussolini ou le fascisme, ce n’est pas vraiment approprié.

et alii dit: à

En 2003, Silvio Berlusconi affirmait que « Mussolini n’a jamais tué personne » et s’inscrivait alors dans un processus de banalisation et de réhabilitation du fascisme à l’œuvre depuis les années 1990 en Italie. Nombreux ont été les penseurs du totalitarisme à nier ou à atténuer la dimension totalitaire du fascisme. Hannah Arendt le percevait davantage comme une dictature nationaliste, alors que Jacques Maritain y voyait plutôt un semi-totalitarisme. L’historien Renzo de Felice lui-même parlait, dans ses premiers travaux, d’un totalitarisme de façade. Ce fut Emilio Gentile qui aborda le premier l’Italie comme un véritable laboratoire des régimes oppressifs.
https://www.nonfiction.fr/article-9423-le-fascisme-un-totalitarisme-singulier.htm
bonsoir

Marie Sasseur dit: à

« En 2003, Silvio Berlusconi affirmait que « Mussolini n’a jamais tué personne » »

La encore, on saluera la pertinence des sources.
Marre.
Bonsour, aussi.

Bloom dit: à

Pas mal Baroz, pas mal.

Je reviens avec un petit corrigé, promis.

Janssen J-J dit: à

@ Marre.
ah, vous aussite ?… Vous ne vous marrez pas trop ? Mais pourquoi venir vous faire tant de mâles ? Bàv,
(nb – par hasard, connaitriez-vous une ou des théoriciennes du fascisme, vous, en tant que féministe ouverte à toutes les pistes ?…
Juste histoire de changer les langes du sujet merdeux et de votre dépit à l’égard de Marc Ferro et d’Hannah Arendt (dernière promo ENA) ?
nb’ / je n’avais pas encore eu accès au concept de « semi-totalitarisme ». Mon éducation aux sciences pot me semblerait totalement à revoir. Il est vrai qu’on n’enseignant pas les bons auteurs, Jacques Maritain par exemple, lucides sur l’aventure mussolinienne puis la franquiste.

Marie Sasseur dit: à

@ Marre.
ah, vous aussite ?

Oui, marre de se tartir des  » commentaires » de béotiens.

« vous, en tant que féministe ouverte à toutes les pistes ?… »

Tu dois confondre avec ta soeur.

vedo dit: à

DeepL:
Ce trône royal des rois, cette île sceptre,
Cette terre de majesté, ce siège de Mars,
Cet autre Eden, ce demi-paradis,
Cette forteresse construite par la nature pour elle-même
contre l’infection et la main de la guerre,
Cette heureuse race d’hommes, ce petit monde,
Cette pierre précieuse enchâssée dans la mer d’argent,
Qui lui sert d’office de mur,
ou comme un fossé défensif à une maison,
contre l’envie de terres moins heureuses,
Cette parcelle bénie, cette terre, ce royaume, cette Angleterre,

Bloom dit: à

Juste quelques remarques, Baroz:
1/ Ce trône royal des rois, ce sceptre d’île,
–> Essayer d’éviter la répétition (l’anglais joue sur les 2 registres, français / saxon) + 1 contresens, c’est l’ile qui porte le sceptre & nom l’inverse

2/ Ce coeur de majesté, ce siège de Mars,
–> Attn – earth (pas heart’) = terre, lecture trop rapide…

3. Qui le sert dans le guichet d’un mur,
–> In the office of = qui fait office de

A part ça, c’est vraiment très bien. Keep it up!

Trad collective:

Ce noble trône royal, cette île au sceptre
Cette terre majestueuse, ce siège de Mars,
Cet autre Eden, ce demi-paradis,
Cette forteresse construite par la Nature pour elle-même,
Contre la contagion et la main de la guerre,
Cette heureuse race d’hommes, ce petit univers,
Cette pierre précieuse sertie dans une mer d’argent,
Qui lui fait office de rempart,
Ou de douve défendant une maison,
Contre l’envie de pays moins heureux
Cette parcelle bénie, cette terre, ce royaume, cette Angleterre,
(…)

Janssen J-J dit: à

Non elle n’est pas très branchée la dessus, j’avais pensé que vous, en revanche… Apparemment, non plus… Mais les béotiens il en faut… Quelles sont vos plages désertiques dont vous aimeriez être instruite par les autres érudits de l’rdl, hormis Passoul ? Ils pourraient vous aider, non ? je pense notamment à jzmn ou MC, mais il y en a d’autres… Inutile de compter sur les vieilles, nous sommes OK, hein… ma fille Marie ! Il faut toujours garder le kontakthof.
https://www.youtube.com/watch?v=4ZbfsLW707I

renato dit: à

J’ai mentionné plus haut une réflexion sur le concept de musée conduite par le Conseil international des musées (ICOM) ; une réflexion en vertu de laquelle la muséification ne vaut pas la déification. Par ailleurs, si on connait le fonctionnement d’un musée la question de la déification est plutôt discutable, mais les vieux préjugés sont tellement incrustés dans les mentalités que je peux comprendre que l’on y fasse encore référence.
Avec un travail muséographique bien conduit il est possible de finalement donner une image du fascisme plus compréhensible dans ses aberrations, ambiguïtés, contradictions.

vedo dit: à

« Trad collective »>DeepL>Jazzi.

Bloom dit: à

-et « infection »: je dirais « contagion »
-pas « guichet ds un mur » mais « qui fait office de muraille »
telles sont mes propositions

And right you are, Jibé!

vedo dit: à

Bien d’accord pour « contagion ». Cependant « Terre de majesté » peut être préféré à « terre majestueuse » (à cause du génitif qui fait pendant à celui de Mars et parce que c’est une expression avec des références).

Jazzi dit: à

Quand on voit le buste en marbre de Mussolini et qu’on imagine les objets dérivés et le public potentiel, on peut craindre le pire, renato.

vedo dit: à

Si je peux en rajouter, je suis bien d’accord avec vous, Bloom, que ce qui importe avant tout dans une traduction, c’est de bien connaître sa propre langue, et la traduction enrichit le traducteur par sa réflexion sur sa propre langue. Surtout vrai dans le cas de la poésie ou du théâtre en vers. Cependant, comment traduire Racine en anglais?

Marie Sasseur dit: à

Octobre 1922 : les fascistes marchent sur Rome

LE PRÉCÉDENT DE GABRIELE D’ANNUNZIO

L’idée d’une telle entreprise est antérieure à l’essor du mouvement fasciste. Au début de 1920, les légionnaires de Gabriele D’Annunzio, avec l’appui des nationalistes, des syndicalistes révolutionnaires et des fascistes, agitent, depuis Fiume, la menace d’une action contre la capitale* [2]. La liquidation du mouvement par le gouvernement Giolitti, en décembre 1921, a mis un terme au projet, mais celui-ci a laissé des traces. Et d’abord chez Mussolini qui, après avoir soutenu dans son journal le principe de la marche sur Rome, s’est vite employé à tourner celle-ci en dérision, dès lors que sa réalisation pouvait servir son principal rival.

https://www.lhistoire.fr/octobre-1922-les-fascistes-marchent-sur-rome

Jazzi dit: à

« Cette pierre précieuse sertie dans une mer d’argent »

Ce joyau sur une mer d’argent

vedo dit: à

Dans tous les cas, grand merci pour ce texte de Richard II. Extraordinaire de souffle et dans la perspective de l’histoire de l’Angleterre pour les trois siècles qui suivent. (A garder en mémoire).

Bloom dit: à

comment traduire Racine en anglais?

C’est tellement corseté qu’effectivement la question se pose… Je vais aller y voir.

Il serait préférable de l’adapter, je pense (à la façon de Fitzgerald pour le Rubayat d’Omar Khayyam?).
Inutile d’essayer l’alexandrin,quasi-impossible en anglais, quant à en faire un pentamètre iambique…
Un Anglais dirait : pourquoi traduire Racine? !!!

Bloom dit: à

Ce joyau sur une mer d’argent

Why not, mais on perd un peu trop de l’original, à mon sens…set in, c’est plus que « on », c’est « monté sur »…

Bloom dit: à

Cette terre EN majesté?

renato dit: à

Le musée de Predappio est un truc anecdotique, Jacques, dans mon post je parle d’un vrai travail muséographique, mais je peux comprendre que ce sait un débat sans issus car comme dit Perceval de Galles dans Kaamelott de Alexandre Astier et Alain Kappauf : « C’est très technique ».

MC dit: à

JJJ. Imaginez-vous dans un bar louche en un lieu crapuleux , ce qu’étaient les fortifs de l’époque rasées pour devenir lés Boulevard des Maréchaux,face à quelqu’un qui vous dit; oui c’est bien moi le fils de Naundorff, le petit fils de Louis XVI. C’est la situation dépeinte par Bloy dans son livre « Le Fils de Louis XVI ». Il croyait au faux Dauphins. Pour s’amuser un peu sur le sujet, d’ Almeras, Henri: « Faux-dauphinomanie et romans evasionistes » circa 1930. Et l’utile dictionnaire d’Hamman et Muraise, Louis-dixseptiemistes mais honnêtes : Louis XVII et les 101 prétendants.
Bien à vous. MC

closer dit: à

« Ce noble trône des rois, cette île au sceptre,
Cette terre de majesté, cette demeure de Mars,
Cet autre Eden, semi-paradis,
Cette forteresse construite par la nature pour elle-même
Contre les miasmes et la main de la guerre,
Cette race heureuse d’hommes, ce petit monde,
Cette pierre précieuse dans la mer d’argent,
Qui lui sert de muraille,
ou de douves qui défendent une maison,
contre la convoitise de pays moins heureux,
Ce lieu béni, cette terre, ce royaume, cette Angleterre. »

Janssen J-J dit: à

Merci MC, eh ben voilà…, un petit effort de pédagogie qui clarifie tout pour les herdéliens non initiés, tels ma soeur émoi-j.. Forcément, n’ayant perso connu que l’exégèse des lieux communs et des commodités, et seulement l’histoire des 101 dalmatiens, je ne pouvais pas nécessairement deviner qui était le fils de Naundorf, d’autant qu’étant totalement démuni du célèbre dictionnaire de Me Muraise dans son Hamman du 17e… Maintenant, anéfé, j’imagine mieux le bar louche des flots bleus… Indéniablement, un effet colorectal abusif du diable & d’la petite fumée, voire d’un festin nu…
Bàv aLea, pour cet éclairant PR.

___
je vous le rafais en letton approximatif, ce sera sans doute plus clair :

Paldies MC, nu, šeit tas ir…, neliels pedagoģijas pūles, kas izskaidro visu, kas neiesvētīti herdelians, piemēram, mana māsa emoi-j.. Protams, zinādams tikai par vispārzināmo un ērtību eksegēzi un tikai stāstu par 101 dalmācietiņu, es ne vienmēr varēju uzminēt, kas bija Naundorfa dēls, īpaši tāpēc, ka man bija pilnīgi liegta slavenā Me Muraisa vārdnīca viņa 17. gadsimta Hammanā… Tagad, anéfé, es labāk iedomājos zilo viļņu ēnaino bāru… Nenoliedzami, ļaunprātīga velna un maz dūmu, pat kailas svētku kolorektālā efekts…
Bàv aLea, par šo pamācošo PR.

vedo dit: à

Dans chacune des traductions précédentes de Richard II, il y a au moins un vers que je préfère aux autres. (Globalement, je préfère celle de Bloom-« contagion, envie, parcelle » me semblent indispensables et « univers » me plaît plus). Il me semble qu’il n’y a pas de traduction qui soit la meilleure pour tous. Les mots suscitent des références un peu différentes pour différentes personnes(et qu’est-ce qu’un mot si ce n’est une suite de références qui ne sont pas les mêmes pour chacun suivant son histoire). N’est-ce pas une richesse de la traduction?

Marie Sasseur dit: à

@je vous le rafais en letton

Ah, t’en peux plus non plus .

Temps de se barrer, après tout un abonnement à l’Express, ou à l’Histoire, devrait faire l’affaire. Sans commentaire.

D. dit: à

Comme objet derivé, tu pensais à un gode à tête de Mussolini, Jazzi ?!

et alii dit: à

« C’est comme dans une famille, voyez-vous. On a le droit de se haïr entre soi et on ne s’en fait pas faute. Qu’un étranger s’en mêle et cela devient une autre histoire ». —- Georges Simenon, « Maigret à l’école » (1954)
cité dans le tweet

renato dit: à

« Qu’un étranger s’en mêle et cela devient une autre histoire. »

C’est un grand classique, et al.

Bloom dit: à

N’est-ce pas une richesse de la traduction?

Bien sûr, vedo. Et je dirais que pour la scène et les yeux, en ce qui concerne Billy Shakespeare, il doit y avoir des réécritures différentes.
Il faut que l’acteur se sente bien à dire ses paroles.
Car quand le texte est porté par la scène, c’est vraiment à ce moment-là qu’on atteint au sublime (Je songe à Gérard Desarthe dans le Hamlet de Chéreau, servi par la traduction de Yves Bonnefoy).
Pour l’anglais, L. Olivier & Al Pacino/Richard III, Brannagh/Henry V, Derek Jacobi/Hamlet, Roger Alam/Falstaff (Henry IV), Francesca Annis/Lady Macbeth, Elizabeth Taylor, Jane Lapotaire/ Cléopatre, to name but a few…

Bloom dit: à

Yahvé Yahvé, pourquoi les as-tu encore abandonnés ?

Les fous de Dieu sont plus fous que ‘de Dieu’.
Exactement le même phénomène que pendant le Haj.
Qui a visité Safed en Galilée n’est pas surpris. Revoir le Kadosh d’Amos Gitai.

Jean Langoncet dit: à

(perspective naïve : tout ce qui n’est pas autorisé est interdit / tout ce qui n’est pas interdit est autorisé)

Jean Langoncet dit: à

(il n’est pas interdit de penser qu’un tribunal juif orthodoxe serait compétent pour juger l’assassin de Mme Halimi, puisque telle était la confession de la victime)

vedo dit: à

Merci pour les références que vous donnez, Bloom. Pas trop le temps, hélas. Nous avons certes des points de vue différents sur certains sujets, mais quand ce que vous écrivez se rapporte à votre profession, qui rime avec passion, je m’enrichis toujours en vous lisant.

Jean Langoncet dit: à

(quitte à remettre en cause une décision rendue au nom du peuple français, parfaitement fondée en droit comme en fait)

et alii dit: à

E.DE. FONTENAY
pour Drillon:
rappel:
Depuis deux décennies, les animaux de compagnie sont utilisés comme des alliés thérapeutiques pour restaurer la communication chez les enfants autistes ou les malades d’Alzheimer.

Dans le delphinarium d’Eilat, station balnéaire la plus méridionale d’Israël, ils sont huit. Huit dauphins vivant au plus près de la nature, dans un vaste parc marin aux eaux bleu azur ouvert sur la haute mer. Ces cétacés n’en sont pas moins suivis de très près. Car, depuis vingt ans, ils sont au cœur d’un ambitieux programme de thérapie destiné aux humains qui souffrent d’autisme ou de stress post-traumatique, autrement dit de troubles de la communication.

vedo dit: à

« Et je dirais que pour la scène et les yeux, en ce qui concerne Billy Shakespeare, il doit y avoir des réécritures différentes. »
Très intéressant. S’applique à bien d’autres que WS. Dans une genre différent aussi à Emily Dickinson et ses rimes à l’oeil.

et alii dit: à

CELA VAUT POUR NOTRE TEMPS DE COVID
:Il semble que le seul fait d’être en contact avec un animal ou même de simplement observer un poisson rouge dans son aquarium ait un effet apaisant et réconfortant. Cela se répercuterait à la fois sur la santé physique et mentale. Plusieurs études font état des divers bénéfices rattachés à la présence d’un animal domestique. On a entre autres noté des effets positifs sur le système cardiovasculaire, une réduction du stress, de la pression artérielle et du rythme cardiaque et une amélioration de l’humeur. Ainsi, beaucoup de personnes souffrant de dépression, juste à l’idée d’imaginer qu’elles vont voir leur animal préféré, s’en trouvent revigorées. Les résultats d’une étude sur l’impact sociologique d’un animal de compagnie en contexte familial démontrent que l’animal rapproche les membres de la famille. Une autre étude montre que la présence d’un animal peut être un stimulant efficace pour garder la forme physique, réduire l’anxiété et les états dépressifs, et améliorer ses capacités de concentration.

et alii dit: à

cela peut intéresser Rose qui nous parla d’un fameux cheval:
En 2008, une revue systématique a montré que la zoothérapie peut contribuer à la création d’environnements de guérison optimaux41. Elle favoriserait entre autres une certaine harmonie du corps et de l’esprit, permettrait d’oublier pendant un temps la difficulté de la situation et réduirait la perception de la douleur.

En 2009, une autre étude a montré qu’après la visite d’un animal, les participants se sentaient généralement plus calmes, relaxés et optimistes. Les auteurs concluent que la zoothérapie pourrait diminuer la nervosité, l’anxiété, et améliorer l’humeur des patients hospitalisés. Des résultats positifs similaires ont été observés dans une étude portant sur des femmes atteintes de cancer recevant des traitements de radiothérapie.

Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de démence ou de maladie d’Alzheimer
En 2008, deux revues systématiques indiquent que la zoothérapie pourrait contribuer à réduire l’agitation de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cependant, ces bénéfices cesseraient dès que l’on interrompt les visites de l’animal.

l’ombelle des talus dit: à

@ une culture de chevrières
Mais enfin quelle belle idée : dressons des listes de « il n’est pas interdit de » , sans craindre un effet monumental

et alii dit: à

juste une question: est-il permis de signaler le décès de F.Fédier comme traducteur?

rose dit: à

D. dit: à
J’ai une question à poser qui me trotte dans la tête. Je ne sais pas si quelqu’un sera en mesure d’y repondre : comment peut-on expliquer qu’une conséquente fraction des personnes plus ou moins récemment issues de l’immigration ne respecte ni loi ni usage du vivre ensemble ?

C’est une question très intelligente.
DHH nous a à plusieurs reprises parlé de cette incroyable énergie déployée, au travers de l’école de la République, pour apprendre, progresser, s’intégrer au pays, aux valeurs, aux idéaux de la république française.
Or, ces jours derniers, avons évoqué l’écroulement voulu de cette école républicaine et de l’université à la suite, prônant les valeurs capital, réussite, chacun pour soi.
Or, du Maghreb et de l’Afrique sub saharienne proviennent des gens qui ont de drôles d’histoires.
Ils ne se sont pas intégrés et ne respectent rien à cause de l’illetrisme des parents.
Ceux-ci, analphabètes, sont d’une immense passivité : leurs gosses ont la rage.
La haine a tourné Mathieu Kassowitz qui depuis a changé son fusil d’épaule, tel Stanley Kubrick, qui est mort et Quentin Tarantino qui a émigré à Tel Aviv.
Pourvuxqu’il ne soit pas devenu juif orthodoxe avec cette chanteuse de mes deux.

rose dit: à

Intégration ne veut pas dire assimilation.
Le regard qui est à changer est le regard de l’occident qui a pour politique « to spread out ».
La politique qui est à changer est un équilibrage des richesses sur le plan mondial et une lutte forcenée contre l’illetrisme.

Ceci est une idée.
Pas canditate 2022.

renato dit: à

Cocasse l’app anticovid écrite en grand partie en anglais.

rose dit: à

« Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de démence ou de maladie d’Alzheimer
En 2008, deux revues systématiques indiquent que la zoothérapie pourrait contribuer à réduire l’agitation de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cependant, ces bénéfices cesseraient dès que l’on interrompt les visites de l’animal. »

Et alii

Il s’appelle Peyo. C’est un pur sang arabe et il est doté d’empathie.
Particulièrement avec les gens qui souffrent ou qui sont repliés sur eux-mêmes.Cela permet de rattraper les gens qui glissent ou de les sortir d’un bunker.
Ma mère, qui est joyeuse et d’humeur égale, a pleuré hier soir, ne zachant plus si mon père érait décédé ou encore vivant.
Je l’ai rattrapée, en lui donnant la réponse, et en l’emmenant dans les Cévennes sur les traces de cette sauvageonne trentenaire qui court pieds-nus dans les bois. Papier de Florence Aubenas lu partiellement, pas abonnée las.
Ensuite, nous avons conversé sur défauts et qualités : elle m’a dit alors que gela s’accentuait avec l’âge. Les défauts deviennent pires et les qualités substantielles meilleures.
Entretemps s’est passé l’adoucissement du caractère. Encore est-il bien de l’avoir mis en oeuvre subséquemment lors de son déroulé de vie.

La difficulté qui se pose dans rattraper quelqu’un qui glisse est de ne pas le suivre dans la mort.
En montagne, il s’agit de planter le piolet.
Dans la vie, c’est plus délicat. Envisageable.

rose dit: à

Jacques Drillon

Pour ma part, ai pris au jugé 7kg sur le ventre.
7 kg d’angoisse plombante.
On dirait enceinte de sept mois si ce n’est aucun bébé en perspective (tant d’emmerdements en moins).
Cela va s’adoucir, puis s’apaiser.
Profitons-en pour affuter nos forces vives, en aurons besoin.

rose dit: à

« Profession qui rime avec passion. »

J’en connais un comme ça, gentil et beau, l’a même pas su qu’il avait une femme à la maison.
Et un autre, antérieurement, le savait pas non plus. L’était imprimeur je crois.
Un jour, rentré chez lui, a trouvé son appartement vide et sa femme envolée.
Et un troisième l’a choisi sa liberté, ma passion c ma profession, à la tendresse d’une femme adorable dans son lit.

Faut-il être demeuré pour n’avoir pas compris qu’une femme a besoin que l’on s’occupe d’elle.
Besoin faisant nécessité.

Faut-il encore que les mères ou grand-mère à défaut les aient salement formatés et qu’eux se soient laissés faire.
Comment se peut’il qu’un métier l’emporte sur une femme de chair et de nos ?

rose dit: à

Bloom

Qui a visité Safed en Galilée n’est pas surpris. Revoir le Kadosh d’Amos Gitai.

Quelle aubaine que les femmes ne soient oas mortes écrasées.

Une fois de plus, la foule : un mouvement de foule.

rose dit: à

« À partir du 1er mai, les villages de la région furent attaqués par la Haganah. Le soir du 9 mai, Safed était bombardée au mortier. L’artillerie de l’Armée de libération arabe apporta son soutien à la ville, mais celle-ci ne put résister aux assauts, et la ville tomba le lendemain. La totalité des habitants Arabes dut prendre la fuite et le 11 mai, les troupes du Palmach sécurisèrent la zone[9]. »

Mahmoud Abbas est né à Safed.

rose dit: à

Bonne fête du travail, folks.

rose dit: à

… » réaliser ce rêve -, ne verra jamais Rome. […] Napoléon a réussi son pari : accéder, comme l’Empire romain, à l’immortalité. »

Christiane

Napoléon comme Alexandre, César etc.l’excès de conquête ne leur a oas réussi.

Drôle/curieuse au sens de questionnante, votre comparaison entre répétition de l’Histoire, on aime entendre ce que l’on sait déjà et la redondance du conte de fées.
Dans un cas, il y a évolution permanente au gré des découvertes, comme en sciences avec le boson de Higgs (célibataire, ma profession, ma passion), dans l’autre, il y a redondance ; comme tourner autour d’un sujet cebtral en en perçant tous les secrets, découvrant les nuances et infinies possibilités, enseignement illimité.
Quelle richesse !

renato dit: à

«… on aime entendre ce que l’on sait déjà… »

Le confort des formes connues.

renato dit: à

Puisque une garce est une femme désagréable et méchante, comment appelle-t-on un homme désagréable et méchant ?

renato dit: à

« Le jeune Polyphème, qui se plaignait auprès de son père de ce que ses camarades se moquaient de son œil unique. Le père soupirait : « Tu me casses le bonbon ! » »

Un village italien porte le nom de Trepalle (que l’on peut traduire ça Troiscouilles), certains indélicats appellent ses habitants Phénomènes. Cela bien à part, en 1948, Guareschi visita Trepalle et rencontra le curé Don Alessandro Parenti. L’écrivain, frappé par la rencontre, consacra à Trébilie, alias de Trepalle, le premier récit de Gente così. L’énergie que ce curé de montagne mettait dans la résolution des choses matérielles et la charité et la sensibilité mystique de son travail pastoral fascinèrent Guareschi, qui s’inspire de cette figure pour son Don Camillo.

Bloom dit: à

Les traductions du commerce sont fondamentales à l’ouverture de la focale, à la nécessaire confrontation avec la sensibilités des autres. Bien davantage que les voyages, devenus synonymes d’imbécilité touristique. On « fait » un pays alors que c’est ce pays qui devrait nous « faire ».
Toutes disciplines confondues, les vrais artistes,absorbent par capillarité la sève de leurs cultures et la redonnent sous forme d’offrande.
Le Roy Ladurie et Furet évoquent le rabotage qu’implique le terme « hexagonal ». Dès l’âge de 15 ans, j’ai perçu au plus profond de moi-même que la confrontation avec l’Autre, sa langue, sa nourriture, l’odeur de ses campagnes, l’angle de son soleil, la violence de ses pluies, permettaient une extension de mon être-au-monde. La traduction n’est rien d’autre que le partage de ces singularités-là.
Bien à vous, vedo.

christiane dit: à

Ce que je cherche à dire, vous l’approchez, Rose et Renato le dit magnifiquement. Ce billet de Passou l’inspire et les réactions de DHH, Closer et autres montrent que l’on peut interroger l’Histoire férocement quand on entre dans le roman des illusions perdues et que l’on quitte celui rassurant de l’école. Évidemment, M.C est sur une autre planète…

Jibé dit: à

« une extension de mon être-au-monde. La traduction n’est rien d’autre que le partage de ces singularités-là. »
bien dit, Bloom
Aller vers d’autres langues et d’autres paysages, migrer vers d’autres cultures, ce n’est pas forcément tout comprendre ni tout prendre ou adopter, ni adapter, c’est être nourri, comme vous dites, « par capillarité » (qu’on soit ou non un « vrai artiste »), c’est s’offrir une « extension » de soi, s’aiguiser les sens et l’esprit. S’étonner d’être soi face à ce que sont les autres. Ce pourquoi cette époque covid m’est si pénible, c’est devoir rester « hexagonal » dans mes mouvements. Etre coincé.
Heureusement: la lecture, et continuer d’apprendre.
Heureusement: la marche.
Mais quand même, le temps est toujours compté. Ca serre un peu la gorge.

Bloom dit: à

Baroz, comme à la fête foraine, payer pour se faire peur est un vieux truc.
Le pont de corde de Carrick-a-Rede, sur la somptueuse côte nord de l’Irlande du Nord, est beaucoup plus court, mais présente la particularité d’être battu par les vents et les flots.
Perso, je suis fan de Guinness mais pas des « records », sauf en athlétisme. Cela dit, pas de Guinness, ni de Bushmills (distillerie juste à côté) avant la traversée.
https://en.wikipedia.org/wiki/Carrick-a-Rede_Rope_Bridge

Bloom dit: à

Yes, Jibé, on se rabougrit, avant que de se recroqueviller, et de disparaitre. Ou de renaitre…Body-bag ou chrysalide? L’avenir nous le dira.
Je fonce en forêt avec mon biclo orange.
Bonne journée!

rose dit: à

Ce que je ne comprends concernant les garces, c’est que l’on devrait être bien débarrassé lorsque la garce a plié bagages.
Or, semble traîner un vieux regret.
Inexplicable.

rose dit: à

Renato

Un goujat.

Soleil vert dit: à

et alii dit: à
juste une question: est-il permis de signaler le décès de François Fédier comme traducteur?

Le traducteur de Heidegger
Cela mériterait sans doute qq développements

Jibé dit: à

« on peut interroger l’Histoire férocement quand on entre dans le roman des illusions perdues et que l’on quitte celui rassurant de l’école »

vous dites vrai, Christiane, mais l’important est de continuer à interroger. C’est quand l’Histoire se fige dans un discours stéréotypé, idéologique, celui des « illusions perdues » par exemple, que la liberté de penser est en danger. L’école rassure, parce qu’elle apprend (elle est censée le faire) à interroger, vous avez payé de votre personne pour enseigner l’art et la manière de le faire.
La déscolarisation observée actuellement et la remise en cause des savoirs par des gosses qui adorent tout négocier, à commencer par l’autorité de celui qui transmet ce savoir augure mal de la suite… le retour des idéologies et autres déités est une conséquence et un symptôme.

(grosse engueulade chez Finkie, en ce moment, sur le racisme, l’assimilation, l’identitarisme, …que de ressentiments!)

Jean Langoncet dit: à

@closer

« le fait de considérer qu’un criminel ayant perdu l’esprit pour cause de cannabis » ce qui constituerait le « cœur de la polémique » est mensonger. On attends les suites juridiques et judiciaires avec intérêt.

Marie Sasseur dit: à

La museifaction du fascisme est certainement une idée prématurée. Il n’est pas mort.

@ « On dira que Predappio est la régionale de l’étape. »

Predappio, pour vous situer, c’est un peu votre Montretout.

Sa régionale :
« Après avoir obtenu son diplôme de médecine, Alessandra Mussolini s’oriente rapidement vers la politique. La journaliste Myriam Amara indique qu’elle n’a « jamais caché la dévotion qu’elle porte à son grand-père », « au point qu’elle s’est mariée un 28 octobre, anniversaire de la Marche (des Chemises noires fascistes) sur Rome », et qu’« elle a passé sa nuit de noces à Predappio, ville natale du Duce, dans le lit de celui-ci »[4]. Elle déclare notamment que, si elle devait avoir un fils, elle l’appellerait « Benito, comme papi »[5], et indique qu’elle porte plainte contre ceux qui publient des messages « offensants » à l’égard de son grand-père sur les réseaux sociaux[6].

Elle est élue députée de Naples-Caserte en 1992, sous l’étiquette Mouvement social italien – Droite nationale (MSI). L’année suivante, elle est candidate à la mairie de Naples, mais est battue au second tour des municipales par le candidat de la gauche Antonio Bassolino. Elle est ensuite réélue députée, en 1994, 1996 et 2001, dans la 1re circonscription de la Campanie. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alessandra_Mussolini

Jean Langoncet dit: à

Ce type fait un procès politique au point qu’on peut se demandé s’il n’a pas préféré être débouté de ses demande plutôt que de faire condamner un assassin dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne bénéficiait pas d’appuis particuliers. C’est peut-être aussi tout simplement un mauvais avocat dans cette affaire.

Jean Langoncet dit: à

attends > attend

Janssen J-J dit: à

@ /Quelle aubaine que les femmes ne soient pas mortes écrasées/
(morale matérielle) : à quelque chose, malheur est bon
(morale spirituelle) : Yahve vient d’envoyer un message clair à Néta-Miaou et aux ultra-O

@ /Masculin de garce ?/ = garçon… et garce = garçon efféminé ou garçon manqué, limite pute (Genre SMS).

@ MC, sur une autre planète /…, tel Mr Sammler ?

@ aux erdéliens en général /… le sens de la vie est beaucoup moins compliqué que ce qu’on nous en dit ou de ce que l’on s’en effraie. Le rétrécissement des possibilités de mouvance du corps n’est en somme qu’une illusion d’optique, Covid ou pas. Et quand la conscience de soi s’atténue, la délivrance du besoin de « traduire » les autres permet d’être enfin en osmose avec l’altérité cosmologique, dans la non conscience de l’inexistence de l’univers… Mais, à la rdl, nous sommes encore trop formatés par le cartésianisme, pour le bien comprendre.

@ Ne comprends pourquoi ce trou dans ma raquette n’avait jamais été comblé : avant son décès, n’avais jamais entendu parler de (ni chanter) cette cantatrice, Christa Ludwig.

@ le 1er mai, il faut marcher avec les autres. Pas se débiner en bécanorange dans la forêt. L’expansion de soi exige parfois d’autres solidarités socio-historiques que la simple extension de soi. C’est aussi une journée de l’amour universel de tous les esclaves du travail de la terre.

(1.5.21_9.49 – merci pour No TAV)

Jean Langoncet dit: à

demande > demandes

Tout est prétexte chez lui à reprendre en boucle les thèmes obsessionnels de l’extrême droite. Un propagandiste.

Marie Sasseur dit: à

@Puisque une garce est une femme désagréable et méchante, comment appelle-t-on un homme désagréable et méchant ?

triple jelly.

Marie Sasseur dit: à

@Puisque une garce est une femme désagréable et méchante

Surtout pour des vieux cons , all inclusive, qui tirent la langue.

Brinqueballe dit: à

Pas se débiner en bécanorange dans la forêt.

Ca, c’est vrai, Mère Denis!
Car les pneus crantés cela fait de gros dommages à la terre des chemin, cela accentue les ornières tout autant que les pneus de motocyclettes.
Marchons, marchons mais sans obligation ni lecture de pseudo-philosophes qui « sépensent » en argumentations vaines et englobantes. Être loup par exemple, c’est la dernière trouvaille.

racontpatavi dit: à

Être loup par exemple, c’est la dernière trouvaille.

Pas plus sympathique qu’être en buste de Mussolini!

racontpatavi dit: à

Une garce peut avoir des côtés bien plus sympathiques qu’une sucrée!

racontpatavi dit: à

La garce vous enjôle mais la sucrée vous rend (dia)bête!

et alii dit: à

@Drillon
le canapé relève du culinarium dr J.DRILLON;
j’ai vérifié qu’on dit finger food!
mais c’est « la chasse au snark »
would you have this « boojum » ?
Bonne journée

Jibé dit: à

Brinqueballe dit
« Être loup par exemple, c’est la dernière trouvaille. »

B.Morizot? c’est quand même une vieille bande pour vieux magnéto, être loup… j’ai lu le bouquin, c’est pauvret.

Jibé dit: à

JJJ
Marine LPen aussi, marche. Ou cause. Elle célèbre Jeanne d’Arc comme papa avant elle.
Récupération, comme dit Jazzi.
Gommage du 1er mai des travailleurs-travailleuses.

D. dit: à

A Paris,les ventes d’appartement de très haut de gamme (supérieur à 2,5 M€) ont progressé de 74 % en un an. Les transactions étant fortement internationalisées.
Celles des immeubles de plus de 1 M€ ont tout de même progressé de 5 %.

Brinqueballe dit: à

B.Morizot? c’est quand même une vieille bande pour vieux magnéto, être loup… j’ai lu le bouquin, c’est pauvret

Hélas, oui!

Jazzi dit: à

« A Paris,les ventes d’appartement de très haut de gamme (supérieur à 2,5 M€) ont progressé de 74 % en un an. »

Tu as vendu le tien, D. ?

MC dit: à

Christiane
Je ne suis pas sur une autre planete.J’avais ces jours-ci un Colloque zoumesque sur cette question que j’avais proposée : Un siècle vu au miroir d’un autre. D’ou surcroit de travail à reprendre, completer, et fournir un point de vue de Sirius aux différentes contributions.
Pour répondre, je prends les suppléments littéraires en version papier. Pas seulement Le Monde, donc.
J’ai dit « l’excellent Florian Georgesco » non parce qu’il traite de l’Empereur, de Lentz et de Guenifrey, mais parce qu’il met en valeur dans ses articles des chercheurs moins connus -c;est le cas ici- et que souvent deux fois sur trois , mes recensions tombent d’accord avec les siennes s’agissant de la qualité très réelle des ouvrages de ces chercheurs là. C’était donc une manière de rendre hommage à un journaliste qui fait mieux que bien son travail.
Pour l’Histoire, il est inévitable que celle-ci ait ses variations, reste qu’il demeure chez les grands quelque chose. Ce qu exprimait à la mort de Louis XIV un de ses panygéristes vaut pour presque tous:
« Le Soleil a des taches, mais il est toujours le Soleil! »
Et de fait, cet aspect-là survit à la Legende Noire amplifiée par le Dix-Neuvième via l’utilisation de la Révocation et de Port-Royal. On peut pointer tel ou tel aspect,on ne peut pas faire comme s’il n’avait pas existé. On ne peut pas, meme le récent Phillip Mansell, lui nier une certaine idée de la France.
Auguste, leur modèle à tous,était-il un saint? Non, selon Corneille, bien informé.
« Songe aux fleuves de sang ou ton bras s’est baigné… » lit-on sans exagératio dans Cinna.
Il demeure pourtant, grace à ce Colbert que l’on matraite dans une controverse anachronique et basse de plafond, politique et mesquine, qui vise à diviser et non à incorporer, le souvenir d’une grande époque et d’un mécénat éclairé. Que cette vue ne vaille que pour un peu plus de vingt ans est un autre problème, ces années là sont ancrées dans l’imaginaire collectif.
Je crois q’il y a en chaque grand personnage une sorte d’invariant. Nul ne peut faire que Du Guesclin ait été lache, que Jeanne d’ Arc ne soit pas Jeanne d’Arc, que De Gaulle n’ait pas été DE Gaulle.Tous sont attaquables ou dans leurs travers ou dans ce que nous analysons aujourd’hui comme leurs echecs. Mais l’Histoire se fait sur le moment, par les décisions prises, bonnes ou mauvaises. Et vous savez la difficulté en France de prendre une décision sans avoir tout le monde sur l dos!
Des variations sont donc inévitables, et en ce sens il y a nouveauté, parfois progrés quand l’argumentaire est de qualité. ce qui, par les temps qui courent, tres Sasseuriens, est beaucoup demander.La recherche étrangère -j ‘ai parlé de Mansell, mais Francis Assaf et son boulevertsant Quand Les Rois meurent, sur l’agonie u Roi, explotant une foule de Documents inédoits, et bien d’autres,- nous donne des leçons d’humilité. Je parle de gens qui argumentent serieusement et n’avancent rien qu’on ne puisse prouver.
Alors oui, de ce point de vue la, celui de l’invariant, Guenifrey a raison les gens aiment qu’on leur rappele ce qu’ils savent déjà dans la mesure ou ces qualités ne sont pas niables, l’interet commence lorsqu’on les explique autrement. L’Histoire des mentalités, l’anthropologie à la Michel de Certeau dont Denis Crouzet me semble l’heritier laic, ont fourni pour les Guerres de Religion des analyses profondément nouvelles, tentant de comprendre les personnages de l’interieur. L’opposé du récit chronologique, linéaire d’un Cloulas, pour qui l’Histoire est une continuité explicable par l’enchainement des faits et la seule tradition historique.
Voila. J’espère que j n’ai pas été trop abscons. Vous m’excuserez de ce leger retard du à es taches professionnelles.A ce propos, je vous charge de consoler Madame Sasseur qui sera probablemnt fort marrie que « Courtaud » comme elle a la bienséance de m’appeler, continue ses ravages malgré son inculture.il est vrai que tout le monde n’est pas aussi sévère sur mon compte, allez savoir pourquoi!
Bien à vous.
MC

Brinqueballe dit: à

je la garde roulée.

Ah ces fumeurs de Peyo!

D. dit: à

Jazzi, je prévois d’upgrader. En effet de vendre le mien pour prendre du plus haut de gamme.
C’est un peu coupable parce que participant à la luxification galopante, j’en conviens.

Janssen J-J dit: à

@ MC, j’apprécie quand vous vous mettez à vous expliquer à Ch., en espérant que l’AG vous écoutera également. C’est mon k. Les incises toujours un brin pisse-froid, envers ma soeur sont toujours plaisantes : un hommage en somme de la culture aristocratique sur la bêtise prolétarienne. Mieux vaut ça que rien. Elle vous agace depuis longtemps, vous ne la ratez pas…, mais bon, nous savons bien, à sa décharge, qu’elle joue un jeu bien utile à cette chaine… Pour ma part, j’essaie de ne pas la prendre pour la détestable « chèvre-émissaire » de cette chaine (comme je viens de le lire sous la plume de Berthier, à propos de l’insupportable tante de Brulard). Ainsi, le contact est toujours maintenu avec des hauts et des bas. Elle voudrait tout balancer, mais ne le peut pas… Respectons en chacun de nous autres, nos différents degrés d’addiction…
Je suis en accord avec votre remarque : « les gens aiment qu’on leur rappelle ce qu’ils savent déjà dans la mesure ou ces qualités ne sont pas niables, l’intérêt commence lorsqu’on les explique autrement ». Cela dit, elle ne me servira point à consolider à votre endroit la thèse de l’un des panygéristes (sic) de Louis XIV. Car, même s’il avait taches sur MC, il n’en resterait pas moins MC de son vivant… Nous avons cette chance de pouvoir les lui faire remarquer, bien avant sa mort.
Bien à vous MC/PR
Bonsoir etalii.

Janssen J-J dit: à

@ Récupération, comme dit Jazzi.
(il a tort, tout le monde a bien le droit à sa Jeanne)
@ Gommage du 1er mai des travailleurs-travailleuses.
(avez raison…, – pour ma part, j’ai toujours eu un faible pour le slogan d’Arlette)
@ Merci pour les brins de muguet… Suis toujours sensible aux clins d’oeil indirects et sous-jacents. Comprends bien qu’il y a du potentiel l’amour chez celles qui ne savent pas aimer.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

Merci closer pour votre lien sur CL, je vais l’écouter attentivement. Nous ne vous aimons pas trop, mais je vous reconnais ce chic de ne pas m’enfoncer dans mes aveux d’ignorances. C’est élégant, à 100 lieues en tout cas du mépris dont faisaient montre les deux tarés qui sévirent longtemps icite, 75 et 57. Je veux parler des plages de recoupements (musicales) possibles entre nous. Place à Christa Ludwig, maintenant. Adelante !

closer dit: à

C’est curieux ce « nous ne vous aimons pas trop »…Est-ce un « nous » de majesté ou seriez-vous plusieurs ?

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, cher ami, m’avez-vous fait demander ?
Pour bien « peu de chose », en somme.
Je dois vous redire que je suis peu sensible aux effets de manche, mais me trouve bien aise que vous soyez apprécié à votre juste mesure, et cela n’est pas de nature à consoler quiconque , pour peu qu’il sache lire…
Laissons-là je vous prie, et toutes affaires cessantes, ces circonlocutions verbeuses.
Je suis moi-même en période d’activité intense, à ceci près , que ceux à qui je présente mon travail ne tolèrent aucune connerie qui relèverait de la croyance ou de suppositions. Je ne me demande pas pourquoi.
Si je n’ai pas de vos nouvelles d’ici là, permettez-moi de vous souhaiter une bonne fête, au 9 du mois de mai, j’imagine que avez aussi a préparer ces festivités.

A bientôt Courtaud.

Signé : Sasseur.

christiane dit: à

M.Court écrit : « Christiane
Je ne suis pas sur une autre planète.J’avais ces jours-ci un Colloque zoumesque sur cette question que j’avais proposée : « Un siècle vu au miroir d’un autre […] »

Longue et passionnante réponse, M.Court.
Une « autre planète » ? C’est que parfois vous portez un regard distancié sur les commentaires des uns et des autres surtout quand ils maltraitent l’Histoire par des « controverses anachroniques et basses de plafond, politiques et mesquines, qui visent à diviser et non à incorporer ». Comme si vous viviez une expérience singulière, comme s’il vous était difficile, jamais assuré, d’être réellement présent au milieu des commentateurs d’ici. Attaché à une Histoire qui semble perdue : le monde d’hier, où certaines vertus étaient encore cultivées.
Je vous imagine dans vos recherches, écrivant des articles, intervenant et dialoguant dans des conférences avec des intellectuels passionnés d’Histoire.
Dans votre tête c’est comme une « autre planète » pleine de méditations solitaires où il n’y a aucune confusion des époques mais de multiples rapprochements qui éclairent évènements et hommes – parfois avec une amère ironie.
Une longue méditation, une certaine inquiétude aussi, très pascalienne.
Vous êtes loin de l’exhibition de ce siècle et de son incontinence verbale devenant obligation. Vous ne racontez jamais votre histoire, peu enclin aux grands déballages. Vous êtes plutôt dans la retenue, la patience, avec une courtoisie très anglaise, une certaine noblesse (plutôt que celle d’un « vieux grincheux » que vous reprochent certaines…)
Je comprends les qualités que vous reconnaissez à Florian Georgesco. Ses recherches ouvertes aux autres – souvent méconnus – rejoignent les vôtres par leur précision sobre, empreintes d’une réflexion paisible ainsi que de votre vision de l’Histoire (loin d’une humanité en fièvre éprise de modernité et de règlements de compte). Le monde que vous aimez ? pluriel, durable, tenant à distance la barbarie sous vos airs faussement conservateurs. Comme vous l’écrivez : « il est inévitable que celle-ci [l’Histoire] ait ses variations, reste qu’il demeure chez les grands quelque chose. Ce qu exprimait à la mort de Louis XIV un de ses panégyristes vaut pour presque tous:
«Le Soleil a des taches, mais il est toujours le Soleil!».
Bonne journée et heureuse d’apprendre que vous aussi aimez la presse papier !

D. dit: à

« du potentiel l’amour » ?

Ça me fait penser à la blague du maçon portugais qui vient pour refaire le mur au couvent. « Bonjour ma soeur, j’viens pour r’faire l’amour ».

D. dit: à

Il est venu avec son ciment deja tout préparé dans un seau.
« Dépêche-toi de me faire entrer ma soeur, plous t’attends plous c’est doure ».

D. dit: à

Défilés du 1er-Mai : « Je souhaite que le 1er mai 2022, je puisse revenir vous voir comme président de la République ! », lance Jean-Luc Mélenchon à Lille.

La mélenche vit de plus en plus dans un univers onirique peuplé de fées et de génies habitant les lampes à huile. Son discours s’en ressent.

D. dit: à

Je précise Jazzi qu’à ma mort mes neuveux qui ne roulent pas sur l’or se partageront ce beau patrimoine parisien que j’aurai fait fructifier. C’est donc un devoir pour moi de le faire.

D. dit: à

Évidemment le fisc leur piquera 40 % au passage. Plus l’IFI avant.
Alors au final faut pas trop avoir de scrupules je trouve. Tout bien réfléchi.

Jazzi dit: à

Pourquoi attendre ta mort et qu’importe tes neuf voeux, D. !
Tu as entendu parler du mécénat : une petite rente annuelle à mon nom peut-être (s’il le faut, je couche…)?

Jazzi dit: à

Quelle tartine, MC !
Des colloques clownesques, késako ?

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, cher ami,
Votre message, loin de me consoler, est un vrai cafard.
Comment d’ invariants en variations, arrivez-vous à jongler aussi facilement avec l’histoire ? Pour en faire un patchwork informe ?
Mais le cafard est ailleurs Courtaud; il est du côté de Magny les Hameaux où j’ai commencé ma carrière à côté de Port Royal des Champs.
Courtaud , dans une autre vie, on aurait échangé des services, je vous aurais donné des rudiments de raisonnement scientifique, concernant la démonstration par la preuve, ou l’expérimentation et les conclusions par un faisceau d’indices concordants , et en retour, vous m’auriez narré sans effort , sans que je m’en lasse, Jean et Blaise, à Port Royal.

A bientôt Courtaud.

Sasseur.

vanina dit: à

Un livre rare et précieux Autoritratto di una generazione, Aldo Grandi. ed. Abramo, Catanzaro 1990.
Préfacé par Enzo Santarelli. Des conversations avec des contemporains, des adversaires, des adhérants.

Pour la littérature, rien ne vaut la lecture en italien du Partigiano Johnny. Beppe Fenoglio .

Un muguet et du bonheur à toutes les femmes du blog.

christiane dit: à

J’ai essayé, Jibé, même avec les jeunes élèves du cycle III, en les faisant multiplier leurs sources, explorer l’histoire de leur généalogie.
Mais, dans l’école de mon enfance, nos ancêtres étaient gaulois et avaient les cheveux blonds. Les livres d’Histoire ne présentaient aucun document mais des images d’Épinal, de cours résumés à apprendre par coeur ! Tout est devenu différent et intéressant à partir du collège et encore plus intéressant quand il a fallu l’enseigner à des populations scolaires multiculturelles.

Et vous, comment abordez-vous l’Histoire avec vos étudiants.
Je trouve très intéressante la réponse de M.Court.

christiane dit: à

Merci, Vanina, pour le muguet mais pourquoi seulement aux femmes ?
Le livre que je lis vous intéresserait sûrement : « Cachées par la forêt ». d’Éric Dussert (La table ronde).

renato dit: à

Il y a aussi L’Agnese va a morire de Renata Viganò, vanina.

Janssen J-J dit: à

@ nous ne vous aimons pas trop

->fallait lire : « nous ne NOUS aimons pas trop »… Ma vue baisse (oups), mais le choeur y était, et peut-être que c’est même pas vrai.
Closer ? un drôle de citoi-hein, yin-yin…
Y’a d’lamoure et du muguet, aujourd’hui, il commence à se dire des choses sur cette chaine, même jzmn serait prêt à coucher avec un hétéro à nîmes pour capter une parcelle de son héritage, qui dirait. Même là, y’a du work in prograisse.
Et personne ne raconte sa vie privée, faudrait pas croire du contraire… Que de la vie publique. (*Il est vrai que le musée Mussolili fait pas trop recette)… Bàv,

racontpatavi dit: à

Oh merci M.Court!

closer dit: à

Cette histoire de musée du fascisme, je me demande si ce n’est pas une excuse pour glander un peu…Vous avez remarqué la brièveté inhabituelle du billet ? A mon avis, Passou travaille jour et nuit sur quelque chose d’hyper lourd…

MC dit: à

« Dans l’Ecole de nos ancetres les Gaulois etaient blonds ».
Mais leur arrivée est une conquete de l’Hitoriographie républicaine sous la restauration et les Orleans, dans les bagages des frères Thierry, moins Augustin qu’Amédée. C’etait un progres par rapport à l’Histoire de Mézeray qui commençait à l’ancetre mythique des Rois de France, Pharamond. La Monarchie disparue, on a pu passer aux Gaulois. Il semble que le passage ait lieu sous le Consulat avec l’Histoire de France d’ Anquetil. (Pas le coureur, l’Historien,JJJ!). Ce n’est pas que les anciens les ignoraient, mais ils les jugeaient non pertinents par rapport à la vulgate monarchique. Ce qui ne les empechaient pas de lire César ou Ammien Marcelin.
Quoi qu’il en soit, l’Abrege Methodique d’Histoire de France d’ Augustine Gombaut réalisé pour les jeunes eleves de l’institut parisien Levy-Alvares dont l’exemplaire ici présent est datable d’après 1855, ce qui ne signifie pas que c’est sa date de parution vu la durée dudit Institut propose 33 pages sur la Gaule d’avant Cesar, 3 sur Cesar, et 8 sur la période Gallo-Romaine.On y trouve une chronologie assez sure, l’uniforme du Gaulois tel qu’observé par César et Ammien Marcellin,Une vision grandiose et peu fondée de l’expansionisme gaulois avant la civilisation Gallo-Romaine: (« voici donc les Gaulois aux portes de l’Asie ») Et le systeme completement abandonné mais si romantique de l’opposition des Gall et des Kymris (en gros gaulois du nord-est, gaulois-gaulois).
Je terminerai en citant le couplet final:
 » Tout ce qu’il y avait dans la société de nobles vertus, de qualites brillantes, de germes feconds, viendra se reunir sur cette belle terre des Gaules. Les Phocéens y ont apporté les arts de la Grece, les Gaulois y laisseront les traditions de leur courage et de leur esprit, les Germains, les caractères de leurs lois (?!) les romains, la science militaire. C’est de la fusion de tous ces elements que naitra la nationalité française. » Un peuple élu, en quelque sorte§
Bien à vous.
MC
PS. le pensionnat de Levi-Alvares recele un pedagogue qui ira loin, mais en déraillant, le nommé Hippolyte Denizard-Rivail plus connu sous le nom de sa réincarnation spirite, le Druide Allan Kardec. Son recueil de dictees avec Lévi-Alvares révèle un gout précoce de la druidophilie…

christiane dit: à

« Nos ancêtres les Gaulois avaient des cheveux blonds », M.Court, c’est le souvenir plein d’humour d’un ami comédien qui a grandi à Douala et devait réciter cette leçon avec les camarades de sa classe, tous moins blonds les uns que les autres. Nul doute qu’ils ne se reconnaissaient guère dans ces ancêtres-là !
Mais merci – puisqu’on me le souffle – pour cette mémoire.

renato dit: à

Genet says that a writer assumes the terrible burden of responsibility for the characters he creates. They are his creations and he is responsible for them. Journalists on the other hand have no responsibility whatever for the characters they create.

rose dit: à

Pour vous D.

Celui même qui veut écrire son rêve se doit d’être infiniment éveillé.

Paul Valéry, poète

renato dit: à

rose, il vaut mieux écrire ses rêves tout de suite au réveil, car au premier café on ajoute immanquablement des détails que la logique impose.

Janssen J-J dit: à

Les 14 volumes de Louis-Pierre Anquetil ? oui, bien sûr… Je ne connaissais que ça…
Histoire de France depuis les Gaulois jusqu’à la fin de la monarchie (publiés en 1805). En revanchen, j’ignorais qu’il fût défroqué, et eut une descendance prestigieuse… Un coureur cycliste, prénommé Jacques ?… Jamais entendu causer. Merci pour cette nouvelle (surface de) réparation, MC., décidément… je vais tâcher d’aller aux nouvelles. Bàv,

Jazzi dit: à

« Cette histoire de musée du fascisme, je me demande si ce n’est pas une excuse pour glander un peu… »

D’autant plus que le billet reprend en traduction un article mis en lien, closer.
On note une identique brièveté dans les derniers billets de Jacques Drillon, plus court que les textes d’autopromotion.
Une probable conséquence, si j’en juge par rapport à ma propre production, des effets émollients du covid ?

renato dit: à

Le concept d’ironie vous est évidemment étranger, Jacques !

Jazzi dit: à

Vous de même, renato.

MC dit: à

JJJ Je suis étonné que vous l’ayez en 14 volumes. D’ordinaire on trouve l’édition en 5 grands volumes, en general avec la continuation de Mr de Norvins. On trouve, c’est vrai , l’Esprit de la Ligue en format in 12. Pour son temps, bonne compilation des memorialistes.
Anquetil lui-meme nous a laissé ses sources: Mézeray, le Père Daniel, Velly et Garnier, tous quatre responsables de trois Histoires de France. Mézeray est de loin le plus lu. Augustin Thierry quoique républicain, avait une grande estime pour le travail du Pere Daniel. les deux autres se continuent vers la fin de la Monarchie et ne se voient pas si souvent.
Bien à vous.
MC

renato dit: à

C’est une question de forme, le votre c’était du sarcasme, si vous vouliez être ironique il aurait fallu éviter de mettre en jeu la mauvaise foi.

Bloom dit: à

le 1er mai, il faut marcher avec les autres. Pas se débiner en bécanorange dans la forêt. L’expansion de soi exige parfois d’autres solidarités socio-historiques que la simple extension de soi. C’est aussi une journée de l’amour universel de tous les esclaves du travail de la terre.

Zêtes un petit malin, 3xJ.
Ne venez pas me faire la leçon, ok?
(+ Question les pneus crantés, jamais de sortie quand le terrain est mou).
Sentences bien pauvres, auxquelles je préfère ce que m’écrit ce matin de Delhi mon ami Rana C., ancien chef d’escadrille de l’armée de l’air indienne:
(…) we must act collectively to take remedial actions and ensure that humanity never has to suffer through such times again. However, I see petty nationalisms and even pettier politics played out on a global scale (..)
Vrai, tout le monde ne peut avoir posé son hélicoptère sur le plus haut champ de bataille du monde, le glacier de Siachen, dans le Karakoam, à +/- 4500m d’altitude…

Bonne émission sur l’Inde ce matin sur France Q, avec mon ancien collègue franco-québécois, l’économiste Nicolas Gravel, directeur du CSH de New Delhi, dont la parole est hélas bridée par l’obligation de réserve. L’intérêt de disposer de chercheurs de haute volée sur place sans qu’ils puissent véritablement s’exprimer lors de crises mettant en cause le gouvernement du pays d’accueil se pose…Limites de ce type de « coopération »…

vedo dit: à

Bloom, je fais un copier/coller de votre profession de foi à la Heidegger, et je la garde avec les textes que j’aime relire.

hot pepper dit: à

totobullisme
try again.

racontpatavi dit: à

Un cran au dessus c’est encore mou.
Oh merci, helle Ico!

Bloom dit: à

Hey, t’la racontpatavi, vous jouez de l’Hélicon?

Janssen J-J dit: à

oula, vous êtes vache susceptib’ itout, bloom… l’histoire des clous crantés n’est pas de mon fait. Ed’1 –
L’histoire de l’hélicoptère dépêché pour récupérer mon ami alpiniste, le procureur Davenas Laurent… J’étais aux premières loges en 96, quelle rigolade ! Mais non, voyons donc, la chiraquie ne s’est jamais immiscée dans les affaires de justice comme la mitterrandie, même pour aider la bonne Mme Xavière un brn en difficulté…, allons, allons ! Ede’2 –
Je confirme la possession (rare je le sais, des 14 volumes d’Anquetil)… serais prêt à les vendre, mais au prix fort, tout en « upgradant », suis pas pressé… Inutile de vouloir coucher, c non !… Sachez que jamais je ne serai la victime d’un escroc genre 75 couleur puce ! Ede 3 –
Le petit futé ne fait de leçon à personne, pas son genre.
Cher.es erdélien.nes : bonne bourre du 1er mai, comme vous pourrez, hein ! Chantons !
https://www.youtube.com/watch?v=kEZhCB8KdWw

christiane dit: à

M.Court,
j’ai trouvé ce dossier destiné aux enseignants sur internet à propos du « mythe des Gaulois et de Vercingétorix » :
https://www.alesia.com/wp-content/uploads/2020/02/DPE-MYTHE-GAULOIS.pdf
Les analyses de photos de monuments et d’images sont passionnantes.
En lien avec le billet, la page 12 (« Une œuvre à la loupe ») vaut son pesant d’or !
On y voit une affiche d’Eric Castel qui « utilise le mythe gaulois au service du fascisme. Le siège d’Alésia, personnifié par un Gaulois fier et valeureux, est comparé à la débâcle de 1940. Les Français doivent désormais prendre exemple sur leurs ancêtres qui ont su rester dignes suite à la défaite et accepter les bienfaits de la civilisation romaine qui s’implantait en Gaule.
Suite à l’armistice du 22 juin 1940 qui divise la France, le régime de Vichy crée les Chantiers de la Jeunesse. Cette structure, conçue comme un substitut du service national obligatoire, perdure jusqu’en 1944. Les valeurs de la Révolution Nationale, l’idéologie officielle du régime de Vichy, et la vénération du maréchal Pétain sont parties intégrantes du discours inculqué aux jeunes Français »
Sept détails sont passés à la loupe.
Ce dialogue ouvre à nos passés d’élèves, d’enseignants, de lecteurs, de promeneurs.

Jibé dit: à

« Et vous, comment abordez-vous l’Histoire avec vos étudiants.
Je trouve très intéressante la réponse de M.Court. »
Exact, la réponse de MC est une preuve de son sérieux, j’aime bien qu’il ait pris le temps de la formuler.

Pour ma part, je ne démontre rien, je fais état de faits, un exposé de telle ou telle situation. Prenons la bande de Gaza, c’est où, c’est quoi, quelle région bio-climatique, quelles populations, quels enjeux religieux, géopolitiques? D’où vient le conflit avec lequel on la confond et quelle en a été l’évolution? Quelles questions serait-il heureux de se poser?
Et là, je laisse venir. Israël devient vite « le » sujet. Puis l’islam. je recadre. Je pointe le nombre de préjugés et on voit ensemble d’où ils viennent, pourquoi l’Histoire est à ce point instrumentalisée sur un territoire ainsi saturé de symboles.
Alors que, les Palestiniens se sont fait lâcher par le monde arabe, sont divisés entre Frères musulmans, Hamas, Hezbollah et Fatah…le tout entrelardé de pratiques mafieuses, exploitant des gens très jeunes et très pauvres, peu ou pas instruits, 50 % d’illettrés, 70% peut-être chez les femmes…
Bref alors que les symboles ont la vie dure d’une coquille vide.
Tout ce qui m’importe, c’est qu’ils quittent la salle ou l’amphi, ou l’écran…, en sachant que le point de vue sur l’Histoire doit être interrogé, que nulle question n’est idiote, que rien n’est « vrai » sans pour autant tomber dans le relatif. L’esprit critique, c’est qu’il y a toujours un oui mais et une argumentation à proposer derrière.
J’aime les surprendre dans leurs convictions qd ils en ont et dans leur ignorance quand elle est leur lot. Complexifier puis clarifier dans une mise en forme qui leur permette de mieux maîtriser un sujet multifactoriel.
Voilà, je fais de mon mieux. Rien n’est jamais acquis.

Jibé dit: à

Le précédent laïus, trop long, s’adresse à Christiane dont les cours, en amont, ont préparé les enfants, qu’elle n’en doute pas, à se poser des questions. Une des vertus majeures en terme de connaissance.

christiane dit: à

closer dit: « Cette histoire de musée du fascisme, je me demande si ce n’est pas une excuse pour glander un peu…Vous avez remarqué la brièveté inhabituelle du billet ? A mon avis, Passou travaille jour et nuit sur quelque chose d’hyper lourd… »

Closer, c’est un article paru dans le numéro 482 de la revue L’Histoire dont Pierre Assouline est membre au comité scientifique :
https://www.lhistoire.fr/carte-blanche/le-fascisme-t-il-sa-place-au-mus%C3%A9e%C2%A0

Bloom dit: à

Ci-dessous un article du Guardian, qui vaut surtout pour la vidéo de ce brahmane indien préposé aux rites funéraires à Ghazipur, U.P., dans le grand Delhi.
Le monde entier devrait regarder ce document et méditer ces paroles qui mettent en cause un gouvernement défaillant et des comportements individuels complaisants.
Om Bhur Om Bhuvah Om Swaha…

D. dit: à

tout le monde ne peut avoir posé son hélicoptère sur le plus haut champ de bataille du monde, le glacier de Siachen, dans le Karakoam, à +/- 4500m d’altitude

_

…c’est surtout que très peu d’hélicoptère sont capables de voler à cette altitude où la densité de l’air est très faible. Il s’agissait sans doute d’une Alouette III (Sud Aviation SA 316) ?

Marie Sasseur dit: à

Les fleurs ne sont pas chères today.
Depuis quand un quidam, prof d’anglais, peut se dire traducteur ?

D. dit: à

Sa puissante turbine de 870 ch thermique était l’Artouste III B de Turboméca, lui donnant une réserve de puissance thermique permettantt de garder la puissance mécanique jusqu’à 5 000 m en standard.

Marie Sasseur dit: à

En tout cas, cela semble excessivement laborieux, limite enculage de mouche.

D. dit: à

C’est dans un appareil de ce type que le Général De Gaulle avait disparu.

Jazzi dit: à

« C’est dans un appareil de ce type que le Général De Gaulle avait disparu. »

Et on l’avait retrouvé, D. ?

christiane dit: à

Eh bien, Jibé, je vous reconnais bien là. Néanmoins comme tous les profs d’histoire, vous êtes assis sur un volcan… Le sérieux des étudiants vous protège des réactions éruptives des collégiens de banlieue…
Le lien que je viens de mettre pour M.Court (Les Gaulois et Vercingétorix) m’a beaucoup intéressée.
On peut faire dire tant de choses à une affiche… DHH avait évoqué un jour l’affiche rouge (chantée par le grand Leo Ferré) :
https://www.youtube.com/watch?v=Tj5XwjOuq7s

racontpatavi dit: à

Complexifier puis clarifier dans une mise en forme qui leur permette de mieux maîtriser un sujet multifactoriel.

Maréchaaal nous voilà! 😉

Marie Sasseur dit: à

La pluie aidant, a rester confiné, j’ai vu un film , sur les les traducteurs, et de fait c’est le titre ( » Les traducteurs » R. Roinsard, 2020) – qui au au-delà de la gnose, et  » du » livre, est une belle aventure d’équipe.
Et comme les boursouflé-e-s ( vaut mieux leur indiquer que les vieilles connes sont aussi concernées) ici , manquent de tout autant les mettre au karaoké.

https://youtu.be/YUaxVQPohlU

Janssen J-J dit: à

quoiqu’assis sur un volcan, jibé continue à exercer son office avec sa conviction. C’est assez rare qu’on ait pareils témoignages, icite, o doit les encourager. Par ailleurs, il rend hommage à votre travail préparatoire…. Il en est des milliers de votre sorte, dans la chaine de transmission des acquis… Ne noircissons pas le tableau avec ce que vous sembler ne plus maitrisez plus, Ch… Finkie et Onfroy ne sont pas la fin apocalyptique de l’histoire des enseignements… Il y encore pas mal de Bégaudeaux qui vont différemment relever la tête après l’épreuve de la pandémie. Je le pense. Je garde ce brin d’espoir. Tous les jours, des milliers de petits miracles au centre d’un océan de malheurs humains… comme l’histoire du colibri face aux incendies, que nous rappelait la charmante CT, naguère. Bàv

Janssen J-J dit: à

Je n’arrive jamais à savoir si je fais partie des boursouflés qui s’racontpaleurvi, je pense que non, et pourtant, j’aimerais bien faire partie de cette aimable corporation qui rehausse le niveau général… C’est un éloge, anéfé, vu d’où provient la boufissure… Bien à elle, RPTV

Jazzi dit: à

C’est pas très bon, MS. Voilà ce que j’en disais ici :

30 janvier 2020 à 11 h 31 min
Quand trop de fiction tue la fiction.
C’est à mon avis le cas pour le film « Les Traducteurs » de Régis Roinsard.
Le film m’a emmerdé au-delà du possible, tout m’a paru faux.
J’ai eu l’impression que le réalisateur expliquait une partie de jeu d’échecs, décrivant chacun de ses coups à venir ou advenus, afin de nous convaincre de sa suprême intelligence.
Fastidieux !
Une énigme à la Agatha Christie, transposée dans le Paris germanopratin d’aujourd’hui, mais avec des méthodes empruntées à la fabrication des bestsellers mondiaux à l’américaine.
Too much for me.
Lambert Wilson, que l’on annonce sous les traits du général de Gaulle dans un prochain film, incarne un éditeur hautement improbable.
Et les traducteurs, en esclaves modernes, sont ridiculisés à l’extrême.
Mais la morale sera sauve, au profit de la seule, vrai, intemporelle littérature, incarnée par Proust himself.
Il nous est donné à voir dans ce film inoubliable comment un seul volume de La Recherche peut vous sauver la vie.
Quelle imagination de la part des scénaristes !

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, dommage que vous n’ayez pas la télé, il y a Cassandre ce soir sur Fr3. Ce n’est pas du théâtre, je précise .

Marie Sasseur dit: à

Excellent film Barozzi, c’est ok.

Janssen J-J dit: à

Et on l’avait retrouvé, D. ?

Oui, ma vieile, è Baden-Baderne, que l’dirait bon clopin al jmb

Jazzi dit: à

1er mai très politique.
Avec une CGT et des Gilets jaunes qui lancent leurs derniers feux, un Mélenchon plus bouffon que jamais, promettant du travail pour tous et de rétablir les libertés, et une Marine le Pen invoquant Jeanne d’Arc et se moulant dans le rôle de grande séductrice de la jeunesse de France.
Heureusement que nos vaillants prof d’histoire sont là pour rétablir les faits !

Jazzi dit: à

Ils vont s’amuser, ce soir chez Canteloup !

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