de Pierre Assouline

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Remonter la Loire

Remonter la Loire

Un jour, à l’aube de leur cinquantième anniversaire, trois amis de toujours décident avec l’accord de leurs femmes et de leurs enfants de remonter la Loire en barque. Juste eux trois comme avant. Pourquoi ? Pour rien, justement, c’est cela qui est beau, la gratuité du geste. Pour le pur plaisir d’être ensemble et de s’en souvenir plus tard. On dirait une promesse de pochards dans la perspective de leur jubilé. Mais ils pourraient presque répondre, tel George Mallory à qui l’on demandait pourquoi il s’attaquait à l’Everest : « Parce qu’il est là ». La Loire aussi est là. Sauf qu’on ne leur posera pas la question et qu’ils n’ont pas à se justifier. Leur désir de Loire ressemble à l’un de ces vœux absurdes noués dans le secret de l’enfance, penchés au parapet sur le pont de Nevers : « Un jour… »

Longtemps après, il est là, le jour et il s’impose avec tant de naturel qu’aucun des trois ne songe à esquiver- surtout pas Michel Jullien, l’écrivain du trio, l’alpiniste qui a fait une croix sur les hauts sommets après les avoir longtemps tutoyés, et qui rapporte leur équipée dans l’un des plus beaux livres de la rentrée avortée de février-mars Intervalles de Loire (125 pages, 14 euros, Verdier). La Loire… Rien moins que le plus long fleuve de France avec ses 1 006 kms. Les mille kms, on les voit bien, à défaut on les imagine ; mais les six derniers kms, quel mystère, quel énigme, ils ne peuvent être que surnuméraires, il y aurait déjà là matière à roman, d’autant que la source se trouve en Ardèche au pied du Mont Gerbier-de-Jonc, pure petite madeleine des cours de géographie.

D’abord trouver l’engin. Après quelques aléas du côté du boncoin.com, puis de la fabrication très personnelle d’une carène en plastique qui n’aurait pu résister aux réalités pierreuses du fleuve, ils jetèrent leur dévolu sur une chose plus raisonnable dégottée dans les petites annonces fluviales. Une chaloupe de pêcheur en aluminium, une centaine de kgs portés non sans grâce, trois bancs, une quille, une remorque, un matricule fluvial en bonne et due forme, un point d’attache à Saint-Nazaire.

Une expédition, ça se prépare même si la Loire n’est pas l’Orénoque. Avec l’aide de Google Earth, ils collectent 582 images, vision panoramique qui leur permet de balayer le lit depuis la commune d’Andrézieux, tout près de Saint-Etienne, jusqu’à l’embouchure du côté de Saint-Nazaire. Indispensable pour se jouer des dangers, cul de grève et épis de berges. Une fois classées, scotchées, plastifiées, elles constituent le livre du fleuve, la mémoire de ses îles et méandres, un GPS de papier aux allures de grimoire, son photomaton rebaptisé    « le Navigator », assez encombrant au final mais c’est ainsi. Question de principe : à bord, pas de moteur, pas d’Internet et, plus surprenant dans ce concert d’interdits, pas d’autre musique que le couinement des avirons et le gargouillis qui s’en suit. Encore que, à la réflexion…

« « Ramer « en silence » au son des partitas eût été sans doute agréable, feutré, une heure, deux heures, pas plus, les mêmes choses seraient revenues et nous étions loin d’imaginer combien l’occupation de chaque instant détournerait d’une source harmonique, en fausse cadence. Bach ou n’importe quoi en Loire aurait viré « musique d’appartement », rengaines d’ascenseur »

Pas de technologie mais des statistiques, tout de même. 34 kms par jour en moyenne, parfois plutôt 65 kms parfois plutôt 12Kms, une vitesse de 4,5 kms/ heure, 10 départements croisés, cinq ponts par jour… On n’ira pas vérifier. En revanche, là où un ancien pratiquant de l’aviron (ce qu’ils ne sont pas et ne cherchent pas à être) demeure dubitatif, c’est dans les 35 coups de rame revendiqués à la minute. D’autant plus difficile à croire lorsqu’on tient mal ses avirons puisqu’ils portent des mitaines ( !) et souffrent d’ampoules à la paume et aux doigts. Qu’importe !

Des accostages à l’estime pour se ravitailler avant de s’en remettre à la coulée liquide. Le fleuve est moins tranquille qu’il n’y paraît. Barré d’obstacles, il exige parfois d’être contourné par voie de terre, la lourde barque montée sur roulettes, ce qui ne pas de soi car avec leurs effets, son poids avoisine les deux cents kgs. Souvent, le problème est invisible, banc sablonneux dissimulé sous la renoncule des rivières.

« A quel moment change un paysage ? »

Voilà une belle question que peu de livres posent et qui paraît essentielle à la poursuite de la vraie vie. Avec un certain bon sens, on dira que le modelé et la charge forestière sont déterminants ; mais pour notre trio, ce qui compte, ce n’est pas tant sa physionomie que les sons qu’il renvoie, la diversité de ses bruits, la nature de ses échos, au fond sa musique intérieure. Cela peut être imperceptible. En revanche, ils devinent toujours quand un paysage est à l’arrêt : lorsque la vue d’une centrale nucléaire y jette un froid jusqu’à y arrêter le temps.

« C’est critiquable ou pédant, chaque grande ville croisée aux avirons me fait penser au premier mouvement de la troisième symphonie de Górecki, lente venue, chorus, égale redescente »

Sous la plume de Michel Jullien (1962), une chaussure a ses humeurs. Dans l’esprit, c’est plus proche des canotages de Maupassant sur la Seine, dont les nouvelles évoquent la douce nostalgie d’un paradis perdu, que de la course d’aviron Oxford-Cambridge sur la Tamise, qui suinte plutôt la rivalité, l’orgueil, la performance et la revanche. Parfois, la force du courant aidant, la barque va seule, sans effort musculaire, où ça lui chante, à son rythme lent, quêtant la probabilité d’un estuaire, ce que Julien Gracq appelle « la vitesse lisse ».

Trois hommes, trois bancs. Ils s’y tiennent à tour de rôle, changent de place toutes les trois heures. Sur celui de l’avant, on tient le Navigator ; sur celui de l’arrière, on barre tandis que « le décor vous sourit à reculons » ; sur celui du milieu, on souque. Chaque poste exige sa propre vigilance. Une fausse pelle et la barque tangue dangereusement ; un coup de barre mal ajusté et on risque un violent accostage imprévu ; quant aux repérages, on ne se méfie jamais assez des ponts : il en tombe des encombrants, des caddies, des vélos dont le fleuve témoigne quand il se fait cimetière dans les moments d’assèchement. A la fin de la journée, les rameurs sont pris de vertige.

« Une hallucination sans conséquence brouille le visage de mes deux camarades. Ils ont tous deux des affluents dans les paupières, des rigoles aux joues et des bras d’eau sur les tempes, même faciès, une ressouvenance alternée, l’un serait Jules Renard, l’autre Ramuz. Les avirons trempent, ressortent, ils ne font que ça – des palindromes-, grandes tiges métronomes, je regarde mes pieds comme des splendeurs, les frondaisons, ma lassitude revient au décor, se fixe aux arbres, sur celui-ci, un peu plieur au virage, penché vers l’eau ».

Dans ces moments magiques où l’on se sent hors du monde et hors du temps, alors qu’on est juste dans une barque avec deux potes sur la Loire, Michel Jullien dit qu’on en oublie d’aller, et tout est dit ;  mais il rend à César ce qui lui appartient et à Mallarmé ce morceau chû non d’un improbable désastre mais de ses Divagations :

« J’avais beaucoup ramé, d’un grand geste net assoupi, les yeux au dedans fixés sur l’entier oubli d’aller, comme le rite de l’heure coulait alentour »

Les pieds nickelés du fleuve parlent tout seuls ou se parlent l’un à l’autre mais toujours par-dessus la tête du rameur car qui rame ne parle pas. Parfois, ils font silence, longuement. Quand on se connaît depuis l’enfance, c’est aussi une manière de se parler sans dire un mot. Ce qui passe dans ces moments de grâce est un oxymètre de l’amitié comme il en est pour mesurer le pouls. Autant d’instants suspendus au-dessus de l’eau au cœur d’une absence de ténèbres. On penserait volontiers à la Traversée de la France à la nage de Pierre Patrolin, dont la découverte nous avait enchanté en 2012, si Michel Jullien ne jugeait son projet trop copieux et sa lecture finalement assez ennuyeuse.

Il n’est pas de plus fluide manière de se déconfiner avant l’heure que de se laisser emporter par le courant de cette écriture. Guère d’anecdotes mais une mystique du chemin de halage. Ne vous attendez pas y trouver narrés de hauts faits mais une sensation du monde. Au creux de ces Intervalles de Loire, on a souvent l’impression qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois (lire ici les premières pages ou encore écouter l’auteur en lire des passages). Pas de la prose poétique qui se regarde écrire mais une quête sensuelle du rythme idéal. Peu de jargon de l’aviron sportif, juste la technique nécessaire pour désigner les choses par leurs noms : la dame de nage, la bague, les tolets… Mais pas plus de bâbord que de tribord. Tout un halo poétique que n’aurait pas renié le Jacques Perret de Rôle de plaisance. Souplesse de la pensée, fermeté de l’écriture.

Michel Jullien renvoie en passant à des livres vers lesquels on se retient de se précipiter séance tenante : la Compagnie du fleuve de Thierry Guidet,  Faits divers, une nouvelle d’André Dhôtel, le Verlaine de la Bonne chanson et le Journal de Jules Renard un peu partout. Le livre de bord est un inventaire des coches d’eau et gabarres, de la lutte incessante à coups de cailloux contre le coassement des grenouilles, « orgasme phonatoire » qui gâche leurs nuits sur la rive. Le relevé des bourgs et patelins salués en passant est à lui seul, par le son qu’il dégage, un subtil précipité de France : en vrac, au gré de la mémoire, Bonny-sur-Loire, Sermoise, Saint-Éloi, Dampierre-en-Burly, Trentemoult,  Cinq-Mars-la-Pile, Bouchemaine, Mauves, Veauche, Chalonnes, Montjean, Craintilleux, Cordemais, Suilly-la-Tour, Mindin, enfin Saint-Brévin. Une vraie gourmandise des mots qui ne tourne jamais à l’orgie lexicale. Tout dans la mesure, l’harmonie, la précision. Comme si la quête infinie du mot juste était le sésame pour accéder enfin à la légèreté.

Sur les îlots où gîter et préparer sa couche, il fait nuit lorsqu’on ne distingue plus la couleur du vin au fond de la timbale. De tous les objets embarqués, et bien soupesés auparavant, quelques uns lui auront été parfaitement inutiles. Notamment le seul livre, destiné à être lu mais jamais lu, et pour cause. Trop à faire pendant la journée, trop de fatigue le soir, l’envie de parler enfin avec ses amis, de boire du vin et…. Au moins, cet exemplaire du Kaputt de Malaparte aura-t-il servi à quelque chose : faire prendre les feux, par paquet de dix pages en commençant par la fin, bien sûr, sait-on jamais. Un autre avait emmené ses encres, ses couleurs, son papier à dessin, en vain lui aussi. Il a préféré trempé sa ligne à la tombée du soir, mais « moins pour compléter notre dîner que pour éprouver l’inaction paysagère, station debout ».

Ce livre est une pépite littéraire victime collatérale du Covid-19. Il se savoure et se déguste en donnant du temps au temps, en le suspendant pour être en osmose avec les trois rameurs. Sûr qu’Intervalles de Loire demeurera longtemps dans un rayon de ma bibliothèque au panthéon des grandes épopées fluviales, Danube de Claudio Magris, Adour. Histoire fleuve de Serge Airoldi, Remonter la Marne de Jean-Paul Kauffmann, inséparable de La Grande Rivière Marne – dérives et inventaires,  du photographe Gérard Rondeau.

A qui se destine ce genre de livre qui ne relève d’aucun genre ? Si c’est à tout le monde, c’est à personne. Ou n’importe qui. La réponse, je l’ai trouvée finalement dans un autre livre tout récemment disparu aussitôt que paru. Dans La fin de Bartleby (147 pages, 16 euros, fario), Thierry Bouchard prend prétexte de la destinée comique et tragique du fameux personnage d’Herman Melville pour s’interroger non plus sur le rendu du fameux « I would prefer not to » (mais il le fait utilement sur les diverses traductions du titre Bartleby the Scrivener : le scribe, l’écrivain, le copiste, le commis aux écritures, le greffier, le copiste de pièces juridiques…) que sur ce que l’écriture exige de renoncement au monde. En filigrane, c’est une véritable réflexion sur le devenir d’un certain type de littérature, de passion pour ce qu’elle représentait jusqu’à présent et qui est peut-être en train de disparaître comme l’écrivain B. de son si fin récit. Tout tourne autour d’une expression qui revient à de nombreuses reprises :

« La communauté des lecteurs pénétrants ».

Surtout pas une élite, ou un microcosme qui se donnerait pour tel. J’y vois ceux qui sont prêts à s’offrir le luxe suprême de prendre le temps d’entrer dans un livre toutes affaires cessantes, de s’envelopper de son écriture, de goûter, de savourer, de comprendre, d’insister, de creuser et creuser sans fin sans rien attendre d’autre en retour que l’empreinte, légère mais durable, d’un supplément d’âme. Ils ne sont peut-être pas plus de deux mille en langue française, estimation basse. Sans employer la même expression, Philip Roth m’avait dit lors d’une conversation à l’époque de Pastorale américaine qu’il s’adressait à des lecteurs non pas profonds mais « attentifs et concentrés », capables de lire deux à trois heures par nuit trois nuits par semaine au moins et de tout mettre de côté pour lire un livre, de rentrer chez eux pour ça, de ne pas faire dix autres choses pendant qu’ils lisent au motif que la lecture sérieuse est une activité secrète et solitaire ; il ajoutait qu’ils étaient moins de cent mille dans tous les Etats-Unis. Quel que soit son nombre et sa qualité réels ou supposés, cette communauté de lecteurs pénétrants, c’est pour elle qu’Intervalles de Loire a été écrit- et pour tous ceux qui voudront s’y joindre.

(Photos Maxence Verrier et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 228 Réponses pour Remonter la Loire

christiane dit: à

Marc Court dit: « Il y a un Turner de cette série là, une aquarelle, également, qui représente vu de la Loire le belvédère des Folies Siffait […] »
La peinture de Turner me trouble, ses aquarelles aussi, si différentes des aquarelles habituelles de son temps. Il y en a beaucoup dans ses carnets de croquis mais il travaillait surtout en atelier. Il peignait pour son plaisir, indifférent à l’avis des amateurs d’aquarelles. Je crois qu’il jouait suavement avec ses aquarelles à grands coup de pinceau sur du papier humide, n’hésitant pas à frotter, laver le papier. Il devait être rapide, fougueux. Déposant avec légèreté sur le papier des couches fines et transparentes pour préserver sa blancheur. Puis les couleurs intenses se superposant offrant des combinaisons insolites, des effets optiques. Un déchaînement de couleurs, une saturation. De l’abstraction. Un coloriste prodigieux.
Poudroiements, brumes et irisations. Effets atmosphériques.
Je crois qu’il admirait un peintre du XVIIe s. Claude Gellée dit Le Lorrain et un autre, vénitien, Canaletto. Une expo au Grand Palais en 2010 m’a donné cette impression. Lumières vaporeuses du Lorrain, lumières de Canaletto..
Je regardais « Tempête de neige » 1842. Une neige faite avec un tourbillon d’autres couleurs. Et au contraire « Venise avec la Salute » 1844 d’une blancheur donnant une impression d’inachevé. Tout y est fondu. Une de mes aquarelles préférées : « Lever de soleil sur l’eau » ou… sur le sable mouillé. (1830 ?). Comme une salissure d’eau noirâtre qui gagne les trois quarts de la feuille à partir de la ligne d’horizon naissant d’une bande sombre au loin… la mer ? et un ciel à peine rougeoyant dans le haut de la feuille. Reflets de la lumière sur l’eau et ciel changeant.
Je n’ai pu voir l’expo à Jacquemart-André à cause du confinement. (Collaboration de la Tate Britain de Londres)

hamlet dit: à

christiane dit: Hamlet,
ce n’est pas une accusation, juste une impression. Votre affirmation sur l’utilité et la créativité des jeux vidéos suppose que je les trouve aliénants, ce que je n’ai pas dit.
 »

christiane, désolé si je vous ai donné l’impression de vouloir « imposer » mon point de vue.

il ne s’agissait que de « mon » point de vue.

et si vous en avez un différent je l’accepte et le respecte.

respecter l’altérité c’est aussi admettre que d’autres puissent avoir un point de vue différent du sien propre.

non ? ou alors il me re expliquer autrement ce que vous appelez « respect de l’altérité ».

hamlet dit: à

chrsitiane, quant à ces « autres exemples » auxquels vous pensez, il faudrait me dire de quoi il s’agit précisément, un peu ras le bonnet de toutes ces accusations approximatives qui fleurissent sur ce blog.

Janssen J-J dit: à

@ H. – Au premier jet, on pense que Ch. a raison… quand elle vous dit, sous forme de questions qui relativisent ce qu’on prendrait prima facie pour des insinuations confinant aux préjugés (mais elle reconnait être hermétique, parfois, et elle sait battre sa coulpe car elle garde un fond de bienveillance inné, même si elle a été bien amochée par la vie comme tout le monde, et a besoin de sa cuirasse) : Elle VOUS/NOUS dit ceci :

[(dixit, Ch.) vous pensez en permanence dans un monde de réfutation comme si vous aviez peur de la différence ou comme si vous vouliez être différent. L’autre se sent si souvent autre, étranger, en conversant avec vous. Ne trouvez-vous de la perfection que dans votre propre pensée ? rassurante? L’altérité est-elle si effrayante pour vous ?)]

Et on a envie de garder pour soi l’argument. Mais en le reprenant différemment, comme vous nous aviez habitué à le faire, H.

[(moi je, dixit) vous pensez en permanence dans un monde de conflits intersubjectifs, comme si vous aviez peur de vous affronter pacifiquement à la différence et à l’altérité sans pouvoir la maîtriser entièrement, un peu comme si cela allait vous éloigner de ce que vous essayez de comprendre de vous-même pour vous rapprocher des autres… Non pas parce que vous voudriez être différent de sorte à sauvegarder le principe d’une identité peu assurée d’elle-même, mais plutôt comme si vous déniez par avance qu’on vous reproche une telle faiblesse, alors que c’est tout ce qu’il y a de plus honorable en chacun. « L’autre » ne se sent jamais en égalité avec vous quand il désire échanger, en pariant sur l’apriori de l’égalité argumentative. Votre réaction n’est en rien liée à une attitude d’orgueil visant à ne pas vouloir céder une once de terrain sur celui de l’autre, mais bien plutôt, ne crois, à vous rassurer sur vos certitudes en les forçant avec un brin de mauvaise conscience… Et ce n’est là nullement une affaire d’effroi face à l’altérité, car vous êtes un combattant pas facilement déstabilisé qui va toujours au charbon malgré la pluie des quolibets (témoin votre argumentaire pathétique sur la défense de la musique atonale ou sérielle contre un maître es provocations, enfoiré de première)… Heureusement qu’il subsiste en chacun d’entre nous toujours un peu d’amour propre. Je vous le dis avec d’autant plus d’assurance, -au risque de votre démenti, mais peu me chaut-, que j’éprouve personnellement les mêmes affres en moi-même. La différence, c’est que je baisse plus facilement les armes dans le monde virtuel, car le goût de la polémique ordurière me lasse rapidement en général. Je ne m’estime pas longtemps en l’entretenant contre vents et marées… Le sentiment de l’autodérision a toujours et été et sera toujours obsidional (enmoije). Voyez.

Vous souhaite une bonne soirée à tous les deux, en attendant le déconfinage qui n’ira pas régler grand chose à la rdl, m’est avis.

Jazzi dit: à

« Il faut en finir avec l’impunité. »

Voilà qu’Emmanuel Todd se prend pour Robespierre, misère de misère !

Il était mignon avec son masque made in France Macron à l’école…

Janssen J-J dit: à

Bon alors pour moi, le plus beau et définitif paysage de neige restera « La pîe » de Claude Monet. Une fois que cette toile s’est incruste ne vous, impossible de l’extraire de votre mémoire, allez savoir pourquoi.
https://www.youtube.com/watch?v=jiHvg4rgDUY
Désolé pour le bruitage ridicule, alors que tout n’était que silence…

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Tu as regardé « La musique comme paradis » de Jacques Drillon (Buchet-Chastel, 80 pages, 10€)?

C’est un livre pour toi, pour des interprètes qui ont la chance de pratiquer la musique comme toi. Pour nous, les simples mélomanes, le Paradis est interdit.

« Il ne vient à l’idée de personne d’établir une différence entre la musique qu’on écoute et celle qu’on joue. Il est pourtant frappant de constater qu’elle est seule parmi tous les arts à permettre ces deux pratiques bien différentes. Seule aussi à échapper au réel : elle n’exprime rien, n’est pas un langage, et avec elle deux fois deux ne font pas quatre. Le musicien, lui, est seul à pénétrer dans cet autre monde où les lois universelles n’ont pas cours. »

« Partisan d’une musique qui vit par elle-même, libérée des indications, titres, intentions qui l’enfermeraient dans l’enclos stérile de la reproduction musicale, l’auteur l’envisage comme une œuvre vivante, un temple, un mirage dont chaque interprétation serait une révélation, un instant d’absolu, insaisissable. »
(Estelle Murai, Classica)

buchetchastel.fr/la-musique-comme-paradis-jacques-drillon-9782283031940

« La musique comme paradis » de Jacques Drillon – Sélection Prix France Musique des Muses 2019

Présentation du livre et entretien.

« […] Comme tout ce qui est sous nos yeux quotidiennement, la musique n’est plus regardée. On ne voit plus sa singularité. Et pourtant, elle est, entre tous les arts, la seule à pouvoir être « reçue » (écoutée) et « pratiquée » (l’interprète crée lui-même, chez lui, pour lui, une œuvre déjà créée par le compositeur), la seule qui ne contienne aucun autre message qu’elle-même, elle est le seul élément du monde à n’être pas divisé en « apparence » et « réalité », la seule activité qui mobilise en même temps la totalité des facultés intellectuelles, physiques et affectives. Elle est absolument dégagée des lois du monde réel, comme si elle était un « autre réel » à elle toute seule, une « plénitude sans contenu » (Cioran). Elle est un paradis, auquel trop peu d’êtres humains, de moins en moins d’êtres humains, ont accès. Hélas. »

https://www.francemusique.fr/musique-classique/la-musique-comme-au-paradis-de-jacques-drillon-selection-prix-france-musique-des-muses-2019-69597

et alii dit: à

BONSOIR.JE voulais dire bonsoir à Hamlet qui me recommandait un lien que je n’ai pu mettre(problème ordi;or je suis assez fatiguée(santé) et je comprends
bien que l’hostilité dont je suis la cible n’est pas discutable; vous avez tous besoin d’une cible ,pas moi; je trouve les billets très riches pour moi de souvenirs ,je saute parfois sur une idée qui m’éloigne de vos discussions et ce soir par exemple quand j’ai vu le nom de ouaknine que j’ai déjà entendu, j’ai eu envie d’écouter son entretien sur l’abstraction (en peinture d’abord) mais maintenant, je sais que vous refuserez d’
ouvrir le lien (un coup, le site n’est pas connu, un autre c’est de tonalité que je dirai « sémitique » comme c’est votre langue quand elle n’est pas ordurière comme souvent:ce qui ne m’intéresse pas donc je n’ai pas besoin que vous feignez de m’indiquer un blog, je sais les trouver seule; vous voulez être entre vous; O.K.! écrire en charabia ,désigner des femmes attrayantes , vous substituer à P.Assouline, mais je n’ai aucun désir de compagnie avec vous, ni de vous critiquer, ni de vous encenser, rien; j’en ai assez vu de votre clan; donc bonne suite, bonnes recettes , et belles aventures

Pablo75 dit: à

Christine Lagarde sera la prochaine présidente de la République française, et également la première femme à le devenir.
D. dit:

En 2017 ça devait être Marine Le Pen. On connaît la suite…

Jazzi dit: à

« Elle est un paradis, auquel trop peu d’êtres humains, de moins en moins d’êtres humains, ont accès. Hélas. »

Dans la bouche de Drillon, le hélas me semble de trop !

Jazzi dit: à

Pauvre Christine Lagarde, pour elle c’est définitivement râpé !

D. dit: à

04 MAI 2020 – N° 953INTERNATIONAL
Quand le virus arrache tous les masques

L’Union européenne est-elle une illusion appartenant au passé, pour paraphraser un célèbre essai de François Furet ? Dans une tribune au Figarovox, Pierre-Henri d’Argenson, spécialiste de questions internationales, énumère « trois choses absolument frappantes » qui doivent l’inciter à se remettre en cause :

 1. « Chacun est rentré chez soi. Finis les citoyens du monde, urbains, consuméristes et nomades. (…) Le touriste, l’étudiant, l’homme d’affaires sont redevenus (…) ce qu’ils ont toujours été : des étrangers ». Au pays de la mondialisation heureuse, ce mot pointait au lexique de l’extrémisme. Si on promeut toutes les orientations sexuelles, des différences d’un autre type étaient bannies. Et voilà qu’elles surgissent ici sous une lumière crue.

2. Chacun pour soi, ce que Pierre-Henri d’Argenson appelle « la quasi-absence de solidarité internationale. (…) Le virus n’a [pas] été traité comme un ennemi commun de l’humanité. » Cette crise « oblige les élites européennes à admettre (…) que la nation reste la brique fondamentale de la société mondiale ». À dire vrai, rien n’oblige les élites européennes à quoi que ce soit puisqu’elles ne sont soumises à aucun vote populaire.

3. « La nouvelle guerre froide est structurée par l’axe Chine-États-Unis. » C’est le retour, observe-t-il, à « la grande politique des alliances, tombée en désuétude avec (…) l’illusion d’un grand marché global post-national ».

Tout ce qui constitue l’UE peut se résumer à un marché unique facilitant l’accès à 27 économies différentes. L’ennui, note Pierre-Henri d’Argenson, c’est que « l’idée de « doux commerce » répandue par les courants libéraux depuis le XIXe siècle a vécu. » Il faut revoir le projet des pères fondateurs car l’Europe, loin d’être à la marge, devient le terrain de jeu d’un match qui la dépasse, entre Pékin-Washington. « Si l’UE poursuit sa trajectoire, écrit-il, (…) l’Européen de 2030 (plutôt celui du Sud, dont le Français) travaillera à bas coût pour un groupe chinois, sera surveillé par des technologies chinoises et des logiciels américains, consommera encore plus de sous-culture américaine, n’aura plus qu’un accès payant à la santé, et aura perdu sa liberté ». Sans sortir du cadre, Pierre-Henri d’Argenson préconise trois choses :

1. « Recentrer l’Europe sur son marché intérieur ». Mais comment faire quand la Commission européenne, par le biais d’accords de libre-échange, va dans le sens inverse ? En principe, celle-ci tire son pouvoir des compétences que les États-membres lui assignent.

2. Sa seconde action concerne « la maîtrise des frontières physiques ». La crise montre ici qu’elle est réalisable.

3. Troisième axe : « ressouder le bloc de l’Ouest sur une base plus équilibrée avec les États-Unis, mais non tournée contre la Russie. » Mais vu l’attitude des ex-pays communistes, quelle position commune peut-on escompter ? Il dépend de Washington de « passer d’une logique de protectorat à une stratégie d’alliance ». Face à la montée en puissance de la Chine, les États-Unis vont-ils mieux traiter leurs « alliés » européens ? Qui se soucie de lever l’ambiguïté de nos relations transatlantiques ? Les media focalisent sur Donald Trump mais le vrai sujet, ce serait « une révolution de la pensée stratégique américaine, dont le renoncement (…) au privilège d’extraterritorialité de son droit ».

La crise malmène nos illusions, qu’il s’agisse du rêve européen ou de « l’ami » américain. Avec l’UE, rien n’est possible mais sans l’UE, tout est impossible. Comme sous la guerre froide, le Vieux continent se retrouve au centre des enjeux. D’où l’urgence d’une réponse géopolitique. Plus aucun discours ne peut masquer la réalité mise à nu par cette crise. Pierre-Henri d’Argenson prévient que « le niveau de tolérance pour l’immobilisme risque (…), après le déconfinement, de dangereusement se réduire ».

Louis Daufresne – LSDJ

http://www.laselectiondujour.com/lsdj/

hamlet dit: à

3j merci !

sauf que le « vous pensez en permanence dans un monde de réfutation ».

je ne vois pas le lien avec mon commentaire sur les jeux vidéos.

en plus je n’ai même pas pris la « défense » des jeux vidéos, j’ai juste essayé de dire la façon dont cela fonctionnait selon moi. En plus cette histoire du cerveau / corps à l’origine de l’émotion, l’idée on la trouve déjà chez Spinoza.

ou quand bien est-ce que j’ai parlé de passou en osmose avec les rameurs ?

3j est-ce ma façon de l’exprimer qui cloche ?

dans tous les cas merci pour votre aide 3j, reste du boulot pour trouver les énergies positives noosphériques, avec toutes ces maladresses qui nous mettent les bâtons dans les roues c’est pas gagné 3j.

hamlet dit: à

et alii, parle du jour de déconfinement, ça tombe le jour d’une fête juive. du coup il raconte cet épisode qu’on trouve dans le Talmud où,suite à une embrouille politique avec les romains le rabbi Rabbi Chimone bar Yo’haï et son fils reste confinés dans une grotte pendant 12 ans à étudier les textes sacrés.

quand ils sortent de la grotte ils voient les gens vaquer à leurs occupations quotidiennes, vu le décalage ils pètent un plomb et critiques ces gens qui préfèrent passer leu temps à travailler plutôt qu’étudier la Torah.

et là Dieu intervient, ils leur remontent les bretelles et les renvoient au confinement un an de plus pour qu’ils se demandent pourquoi le confinement de 1 ans les rendus aussi idiots.

hamlet dit: à

pourquoi le premiers confinement de 12 ans les rendus aussi idiots.

plus les autres fautes : désolé

et alii dit: à

merci hamlet! courage ,tenez bon, travaillez sans trop vous soucier des contributeurs;ouaknin s’est bonifié! il est sur akadem sur les lettres, le discernement!et il a une sérieuse formation en philo ,lui,il a de l’humour;ce n’est pas un vrai parisien, vous le savez!
bonsoir!

Ed dit: à

« Mais cet intervalle n’est pas rien. »

Je sais bien. La preuve, c’est le seul qui m’a plu. Vivement que je le termine, encore 70 pages.
Programme de lecture : j’enchaîne avec Lucia Berlin pour mon book club virtuel.
Programme de blogging : Nana de Zola. Un indice : j’ai prévu une petite analyse du personnage éponyme comme figure mythique.

Oui, je sais. Vous savez tout cela, mais moi ca m’a passionné.

Ed dit: à

@Clopine

Troublant. Je connaissais ce jeu vidéo de nom. Je me demande s’il n’y pas eu de personnage qui marchait sur les toits pour s’y réfugier AVANT le Hussard, voire APRÈS car peut-être les créateurs de ce jeu vidéo se sont-ils inspirés d’un autre livre.

renato dit: à

Je me souviens de l’aquarelle Folies Siffait, Marc Court. Perdu l’expo Turner on the Loire à la Tate, mais ai acheté le catalogue par Ian Warrell.

Chaloux dit: à

@Pablo. Non, j’ai son Schubert (2ex dont celui couplé avec le Liszt), Donc le Liszt, Un autre Schubert, album de famille collectif, Cadence, et Le livre des regrets.
Mais je viens de le commander à l’instant.

Je lirai tout ça à partir de jeudi quand j’aurais plus de temps.

A propos de ma recherche, la femme dont je cherchais le nom il y a quelques jours ne s’appelait pas « Constance Colombe » comme je le croyais, mais Constance Coline. Son livre de souvenirs s’intitule Le matin vu du soir. J’en ai commandé un exemplaire parait-il comme neuf sur un site d’occasions bien connu. Elle n’est pas mentionnée dans la biographie de Cortot Fayard.

Pablo, tu me rappelles le temps où je faisais des heures et des heures de déchiffrage -j’ai aussi un piano électrique- souvent jusqu’à quatre heures du matin. J’avais par exemple décidé de déchiffrer toutes les mazurkas dont les partitions sont disponibles sur IMSLP. Il y avait beaucoup de déchet. Je reçu mes cartes SDHC, je vais pouvoir faire mon petit enregistrement de question schubertienne.

OZYMANDIAS dit: à

Tel jour, comme un malade heureux du bref répit
Qui retrouve soudain goût à l’air, au soleil
Et s’étourdit d’espace et de bruits assoupis
C’est miracle que tant de vie en lui s’éveille.

Comme un qui ressuscite et ne l’aura pas cru
Mais en qui refrémit la lumière naissante
Je porte au fond de moi toute une sourde crue
Un matin fou de cris, une douceur perçante.

Tel autre jour, les mots à la gorge me serrent
Et me servent de peu… Comment dire cela
Mes chers amis, comment dire cette misère ?
Ah, plus je ne devrais évoquer ce mal-là.

Au plus profond de soi c’est une déchirure
Par où vous envahit la nuit en plein midi
Trois fois rien fait sauter l’invisible serrure
Et la démence entrer d’un obscur incendie.

Jazzi dit: à

Rendons à Mohammed Dib ce qui lui appartient, OZY !

Chaloux dit: à

J’ai oublié le traité de la ponctuation française!

OZYMANDIAS dit: à

@ Jazzi

Absolument. Bravo Jazzi.
J’ai fait exprès de ne pas mentionner le nom du grand poète algérien Mohammed Dib, histoire de voir s’il y aurait quelqu’un sur ce blog qui ferait des recherches sur la Toile pour trouver le merveilleux auteur de ce poème.
Merci Jazzi et bonne nuit à vous.

Ed dit: à

Comment ai-je pu oublier cette anecdote ? Depuis qq jours, une connaissance à moi habitant en région parisienne filme depuis sa fenêtre un voisin qui fait son jogging sur les toits d’une longue barre d’immeubles modernes. Giono revisité.

PS : la connaissance en question est originaire d’Avignon. La boucle est bouclée !

JiCé..... dit: à

Mercredi 6 mai 2020, 6h07
« Pablo, je vous souhaite de tout coeur de retrouver aussi cette paix intérieure, cette sagesse et ces élans de bonté et d’amour qui permettront de construire ensemble cette nouvelle conscience collective en vue de construire un monde de paix et d’amour. »

UHUHUHU !…sacré hamlet ! Quel farceur !….

Bonne journée, les reclus…

rose dit: à

« Ed dit: à
Comment ai-je pu oublier cette anecdote ? Depuis qq jours, une connaissance à moi habitant en région parisienne filme depuis sa fenêtre un voisin qui fait son jogging sur les toits d’une longue barre d’immeubles modernes. Giono revisité.

PS : la connaissance en question est originaire d’Avignon. La boucle est bouclée ! »

Hier, j’ai vu des voisins de ma mère avec qui nous avons échangé quelques nouvelles. Le mari marche sur son grand balcon. Il m’a annoncé, fier comme d’Artaban « je fais 5 km ».
J’ai cru comprendre tous les jours. 👍

rose dit: à

 » les forces de l’ordre font signe à une conductrice de se ranger pour vérifier son attestation rapporte La Dépêche du Midi.

Mais celle-ci refuse d’obtempérer et prend la fuite avec deux autres personnes à son bord. Suivie par les gendarmes, elle perd le contrôle de son véhicule et l’encastre dans un mur. Les trois occupants de la voiture prennent alors la fuite à pied. Cette mère et ses deux enfants seront retrouvés quelques minutes plus tard dans un jardin, en train de préparer un barbecue.

Sauf que le jardin était celui de parfaits inconnus. »

Je me réveille à 5h45 en gloussant comme une belette.

Bisous et bonne journée ❤

rose dit: à

Shakti06/05/2020 – 03H38

« C’est la déconfinade.

Entre l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, la France.., qui déconfinent certes chacune à leur rythme, il n’y a, sur la stratégie adoptée, aucune harmonie, aucune cohérence, aucune entente. »

Et je continue à rire. 😅

Faut dire que hier j’ai vu ma mère. Ça faisait depuis le 9 mars. 🥴

Ed dit: à

rose,

euhh…Il fait tout l’immeuble, le balcon ?

rose dit: à

Je vais vous raconter le processus mis en place par l’Ehpad.
Suis arrivée avec 30 mn d’avance. Ai approché à 2 mètres des visiteurs avant moi.

Me suis fait engueuler deux fois puisque je suis arrivée avec 30 mn d’avance et ai approché à 2 mètres des visiteurs avant moi.
Ai répliqué que j’étais à 2 mètres et que je venais de faire 150 bornes et que j’arrivais quand je pouvais.

C’était doublement faux. Je ne pensais qu’à le rapprocher subrepticement et j’avais mangé un sandwich saucisson sec et coca et pris le temps d’arroser une première fois toutes les plantes de la belle terrasse de la mère. Un tiers a crevé. Un autre tiers avait déjà crevé. Heureusement qu’elle avait beaucoup de plantes. Il en reste pas mal.

rose dit: à

Ed
Non. Il fait son appartement, mais il a un double balcon.
J’ai pas bien compris mais il est prof.de rechno.il sait compter.

rose dit: à

techno

Clopine,

Merci.
Ne connais rien aux jeux videos.

rose dit: à

Je n’ai pas demander combien de fois il tournait sur son grand balcon. Mais je le crois.

rose dit: à

demandé
Pardon

rose dit: à

Voici le processus mis en place oar l’EHPAD de luxe où ma mère est archi-confinée, EHPAD transformé en bunker depuis le covid-19. L’animatrice rit. Elle est bien la seule.
Elle le dit bunker, j’ai peur. Elle, elle rit.

B dit: à

Rose, du confinement chinois, souscrit parvenu de nombreuses vidéos genre marathonien s’entraînent comme un hamster en tournant dans son cube. Les chinois ont pour certains le sens de l’humour , je plains ceux qui dans l’esprit ne sont pas soumis. Il y a eu des tas de scènes assez révélatrices du besoin de bouger quand on est enfermé dans un petit espace, du besoin de partage également. De quoi paraitre comme l’homme au balcon un peu fou .

B dit: à

Nous est , pas souscrit.

rose dit: à

À l’entrée secondaire de derrière le château (ma mère est dnns la résidence neuve elle, qui jouxte le château, le château est pour les aides sociales, ne cherchez pas, c’est comme ça) à la porte du portail, ils ont dressé en long une tente blanche en plastique de réception dans les jardins du château.
J’acncais les gants et le masque. Deux tables séparant du résident avec deux chaises un grand plastique avecxdes carreaux (des séparations blanches quadrillées pour faire les carreaux).
Ma mère de l’autre côté.

Comle l’autre résidente n’était pas prête, je suis passée avant avec l’accord de l’autre famille.
J’ai eu plus d’un quart d’heure. On ne m’a pas pris les papiers obligatoires du protocole de visite que j’avais photocopiés et signés.

Par contre, la psychologue clinicienne a pris les trois colis que j’avais emmenés.
Un de friandises salées et sucrées pour ma mère et ses copains, avec écrit bonne fête dessus, un d’affaires de toilette, lait savon de Marseille a -t’elle réclamé, dentifrice, brosse à dents, mouchoirs en papier, et j’ai glissé au dernier moment un rouge à lèvres 😍, ma maman est soignée et coquette) et un troisième de vêtements : deux pantalons deux jolis hauts,deux foulards trois paires de socquettes blanches.

Marie Sasseur dit: à

Toute cette histoire d’ehpad n’a rien à voir avec la lettre de Houellebecq.

JiCé..... dit: à

Avant de vous quitter définitivement, un aveu ! De tous les Turner, c’est Ike que je préfère parce qu’il battait Tina qui n’était pas assez obéissante. Féministe addict à la coke, Ike ne manquait pas de jugement et pour cela s’appuyait sur des textes sacrés. Il mérite notre respect.

Bon ramdam !

Marie Sasseur dit: à

Il y a de graandes bouches du Rhooone sur ce blog…

Frontières fluides.

« C’est tout naturellement que j’ai dérivé vers l’aval de ma vie, porté par ce berceau de joncs, salué par les bléries et les sarcelles d’été ou d’hiver jusqu’à l’embouchure où je me tiens, quelque soixante kilomètres-années plus tard. J’ai le sentiment que la fluidité est mon élément. Je m’y réfléchis, je la réfléchis, sachant qu’on ne peut capturer le glissement de l’eau que par l’entremise du poème.

L’eau ne s’approche que par le poème. C’est une sauvage, une sylvestre qui passe son temps à refléter la verticalité, sans jamais se laisser mesurer dans la hauteur. L’eau n’a pas de haut. Comme le poème, elle va vers le bas, l’aval, descend jusqu’à une baie, une bouche où elle se volatilise en sonorités. La hauteur, elle la reflète dans une illusion de profondeur. Le ciel, elle l’accueille jusque dans le glissement de ses nuages. Eux vont de conserve avec elle, marchant à la vapeur d’eau et au vent. Ce pourquoi l’eau se prête au poème, c’est qu’elle avance devant elle avec une nécessité dramatique. Un commencement, une fin, une source, une embouchure. L’eau est l’aristotélicienne de la poésie. Un fleuve est un vers. Ou encore une phrase mesurée dans la distance.

Cependant, la métrique de l’eau comporte en elle l’élasticité. Jamais on ne sent nulle part l’interruption d’une césure, jamais des pieds qui ne boitent. Rares les rivières qui claudiquent, qui riment mal, qui ne vont pas jusqu’au bout. Le Rhône seul m’exaspère — je le dis d’autant plus ouvertement en pays de Loire — puisqu’il ne trace pas son trait jusqu’à la fin.  »
Jacques Darras

Bonne journée

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mercredi 6 mai 2020 à 7 h 57 min.

…quoi encore,!…des petits riens cumulatifs ?

…c’est à dire, des rappels dans l’histoire, pouvoirs et confiances,!…et ses détours de ruses collectives !…
…pour du capitalisme – privé,!…

…l’exemple des francs et leurs A.D.N.( de façade ), et de ses hiérarchies,…Clovis qui invite ses barons francs à festoyez dans son palais,…pour les y occire ( tuer ),…tous,!

…alors, comment voulez-vous,!…faire l’Europe,…avec un taux de mœurs aussi élevé d’individualisme de type primaire Cro-Magnon.

…Oui, c’est du domaine – privé, et C° Trust.

…Non, c’est de la racaille aux pouvoirs,!…

…vous êtes francs,!…mais allez au diable, à s’en courir,…
…qu’elle confiance, faire des orphelins à jamais, de leurs origines exploitées.

…si vous dites aujourd’hui, que vous êtes français, et de surplus riches,!…
…vous ne pouvez être, que des salauds et de la pire espèce de racaille,…sur terre,!…
…merci l’histoire,!…a vos gardes,!…
…envoyez,!…
…perfide Albion, et ses français de souche,!…
…ou en est l’Europe – Unis, ou des blancs des États – Unis,…mêmes familles,!…
…le bordel mondial,!…of course,!…
…etc,!…

B dit: à

L’eau s’approche aussi par le piano. Enfin c’est mon ressenti, le mieux est de s’y baigner, les pieds ou tout entier. Les rivières , il est vrai, ne s’y prêtent pas toujours. Combien de noyades avons nous dans nos mémoires d’enfance quand encore elles étaient pratiquées pour le bain et la nage.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Je viens de voir que « Le matin vu du soir » de Constance Coline est dans la Réserve Centrale des Bibliothèques municipales parisiennes. Dès qu’elles seront ouvertes je le commanderai. C’est bizarre: j’ai lu pas mal de livres sur cette époque (dont des Correspondances et quelques Journaux intimes, entre lesquels ceux de Catherine Pozzi, Jean Hugo – Le Regard de la mémoire -, J.Green ou les 8 vols. du Journal de Cocteau) et ce nom de Constance Coline ne me dit absolument rien.

Pablo75 dit: à

Chevillard ce matin:

« Une généreuse tombola, ‘Stars solidaires’, a été organisée pour soutenir les hôpitaux. Mais charité bien ordonnée commence par soi-même et, je suis désolé, je n’achèterai pas de billet, le risque de gagner un roman dédicacé de Frédéric Beigbeder est beaucoup trop élevé. »

Patrice Charoulet dit: à

HOULLEBECQ

Sur son excellent blog,Philippe Bilger fait l’éloge des réflexions que vient de nous livrer Houllebecq.
Après cet éloge, sur ce même blog, je scribouulle ces pauvretés :

Grand merci d’avoir offert à l’infirme informatique que je suis un lien me permettant de lire les réflexions d’un auteur français contemporain très connu, Houellebecq. Jamais je n’aurais pu y accéder sans votre entremise.
Très enthousiaste de nature, ayant cent admirations littéraires ou philosophiques au bas mot, comme ma page Facebook l’indique, j’ai beaucoup de compréhension pour tous les enthousiastes. Votre texte de ce jour montre que vous admirez fort cet écrivain. « Voyant », dites-vous, comme vous y allez ! La louange est forte.
Dans les cent écrivains français que j’admire, cet auteur, surfait et c’est peu dire, dont vous parlez ne figure pas. Quant à ses idées sur notre situation, elle ne m’emballent pas. L’on meurt seul ? Belle découverte. L’âge importe ? Autre belle découverte.
Il a aligné des banalités. La seule grâce qu’il nous a faite, cette fois, est de ne nous infliger ni sa tronche, ni sa voix.

Ed dit: à

C’est important de rester coquette. Je dis ça mais je ne le suis pas, confinement ou non.

Ed dit: à

Quelle perte de temps. Je me ferai belle quand les hommes seront moins dégueulasses 🙂

bouguereau dit: à

Il a aligné des banalités. La seule grâce qu’il nous a faite, cette fois, est de ne nous infliger ni sa tronche, ni sa voix

toutafé charoulet..et grace au masque sa plume..il peut sla carrer..aprove by bouguereau

bouguereau dit: à

Depuis qq jours, une connaissance à moi

une connaissance à mon cul ça frait..comment dire.. plus postmoderne dédède

bouguereau dit: à

c’est Ike que je préfère parce qu’il battait Tina

t’aurais pus mettre en rythme sacrénom..et là..aprove by rozy!

bouguereau dit: à

Au plus profond de soi c’est une déchirure
Par où vous envahit la nuit en plein midi
Trois fois rien fait sauter l’invisible serrure
Et la démence entrer d’un obscur incendie

..lramadam ça mm’met lfeu au derche quelle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Je reçu mes cartes SDHC

tu lui rgardes au cul à ton ‘piano electrique’ si y’a pas un truc midi..spdif..ou quelquechose..au lieu de siffler mon gnac la nuit..pitécantrop de larbin

Pablo75 dit: à

Roland Jaccard sur Bernard Steele, éditeur de Céline:

« Il avait l’allure d’un intellectuel plutôt austère, attentif et indulgent. Surpris surtout par le cours qu’avait pris son existence après la parution du « Voyage au bout de la nuit ». « Si je considère cette période avec le recul des années, me dit-il, il me semble avoir assisté à un drame. La littérature française avait alors atteint son apogée avec Proust notamment et un renouveau s’imposait. Céline, avec son Bardamu et son Fernand, avait été choisi par l’Esprit du Temps, le Zeitgeist comme aurait dit Hegel, pour devenir l’un de ses démolisseurs. Il a admirablement rempli son rôle : après son passage, la place était nette,les Nouvelles Vagues pouvaient enfin déferler. Elles ne risquaient plus de trouver d’obstacles. »

Je voulus en savoir plus sur Céline. Bernard Steele, avec une moue de répulsion, me fit comprendre à quel point l’homme lui déplaisait. « J’étais perplexe face à l’indulgence des intellectuels et des artistes français face à l’antisémitisme et à la lourdeur des blagues contre les youpins. Céline, incontestablement, l’était, antisémite. J’étais juif, encore jeune, étranger aux mœurs parisiennes, mal à l’aise dans un milieu que j’avais sans doute idéalisé. Ce fut d’ailleurs la cause de ma rupture avec Robert Denoël qui décida de collaborer à : « L’Assaut », le journal d’Alfred Fabre-Luce. Je conservai cependant une certaine sympathie pour ce Belge jovial que j’ai revu peu avant qu’il ne soit assassiné. En revanche, les pamphlets antisémites de Céline m’avaient écoeuré. Il ne m’a jamais inspiré de sympathie, car il se jouait continuellement la comédie. Je dirais aujourd’hui qu’il était paranoïaque et que, comme tous les paranoïaques que j’ai connus, il cherchait à faire peur en hurlant, en calomniant, en prétendant que je lui volais ses droits d’auteur parce que j’étais juif…oui, ce qui me reste de lui, c’est cette capacité de compenser sa propre peur par le besoin de faire peur.» »

Proustien sans partage, j’avais alors peu lu Céline – seule sa thèse de médecine sur Semmelweiss m’avait emballé – et je comprenais parfaitement ce que ressentait Bernard Steele. Il n’était pas homme à juger qui que ce soit, mais les réserves qu’il exprimait trouvaient en moi un singulier écho. D’une voix lasse, presque brisée – il était déjà affaibli par la maladie qui allait l’emporter -, Il conclut : « Chacun est victime de son destin. Céline le fut, tout comme moi. Que le destin ait fait que nos destins se croisent et que je sois, financièrement au moins, à l’origine d’une œuvre tout à la fois géniale et abjecte, demeure un de ces mystères insondables qui restera toujours sans réponse.»

https://leblogderolandjaccard.com/2020/05/05/louis-ferdinand-celine-juge-par-son-editeur/

bouguereau dit: à

j’ai comme une tendance à ne pas trop prêter attention à l’écriture d’un commentaire sur un blog, via internet. Ce que nous faisons ici est tellement dérisoire, éphémère, incertain et vide de sens

pendant qumon larbin égorge le jour bonne clopine a du chercher au cul dson bousin si y’avait pas moyen d’y vider son lisier..charmante..charmante bonne clopine

bouguereau dit: à

lafrenchézado dpédro cite comme cricri..lui haussi il veut s’monter goret à la glandé

bouguereau dit: à

le plus con c’est quand même keupu..lafrenchézado dpédro il arrive à lui sucer qulquefois la roue mais en gros il est dominé

rose dit: à

Et ma maman omment va-t’elle ? Elle était contente de me voir puis toute triste de me voir partir sans elle.

Le soir, on a réussi à nous faire un Skype. Je lui ai fait visiter mon jardin.

Janssen J-J dit: à

Bonjour Jean-Marcel : moi aussi, j’vas m’monter goret à la glandé…
——-
@ MC, vous souvenez-vous de ce passage des Essais ? Sapience Malivole en avait dit beaucoup de bien à l’époque… D’apèrs vous, en est-il une meilleure traduction en FM ?

Le titre De l’exercitation (Livre II, Chapitre 6), n’est pas clair. Il faut le prendre dans le sens de « pratique », « expérience », « entraînement », en particulier pour le passage de la vie à la mort : « On peut bien, par l’expérience et l’habitude, se fortifier contre les douleurs, la honte, la misère, et autres semblables accidents. Mais s’agissant de la mort, nous n’avons droit qu’à un seul essai. Et nous sommes tous des apprentis lorsque nous la rencontrons ».
S’appuyant sur sa propre expérience, après une chute de cheval où il avait frôlé la mort, Montaigne en déduit quelques conclusions, dont : « Bien des choses semblent plus grandes dans notre imagination qu’elles ne le sont en réalité ». Puisqu’il a parlé de cet accident, il élargit le sujet pour justifier son introspection : « Il y a plusieurs années que je suis moi-même le seul de mes pensées, que je n’examine et n’étudie que moi. Et si je m’intéresse à autre chose, c’est pour l’appliquer aussitôt à moi-même, le faire en quelque sorte entrer en moi. »
Cet Essai est une illustration de « Je suis moi-même la matière de mon livre » et de la fameuse formule : « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition ».
(traduction en français moderne : Guy de Pernon).
Bien cordialement,
J J-J (6.5.2020 @ 9.45)

bouguereau dit: à

Attention toutefois à ne pas écrire en même temps que vous faites cuire du riz (conseil de Marguerite Duras).

havec le pti personnel on ignore tout des cuiseur à riz

bouguereau dit: à

rien de cqui est humain ne m’est estranger fait un peu moins gestalt jj..

Clopine dit: à

J’ai entièrement réécrit le chapitre 2 (et pratiquement terminé le 3, le dernier ISSUES) des Vies de Jim. Et j’en suis bien plus contente, vraiment, vraiment, comme un sentiment de plénitude à avoir réussi ce que je voulais…

Donc je vais mettre en ligne , mais pas via scribay (je n’accède plus à ma page, du coup je ne sais pas le nombre de lectures, pour vies de Jim à la dernière connexion il y a trois jours j’en étais à 90 lecteurs, bref c’est chiant parce qu’en plus c’est le brouillon que ces lecteurs listent, bah tant pis !)

Bref si jamais ça intéresse quelqu’un ici, je pense à Jazzi qui me fait toujours l’honneur d’être curieux de ce que j’écris, qu’il le dise, j’envoie le lien par mail.

sinon je tenterai un autre site, mais bon…

bouguereau dit: à

bonne clopine sdmande si elle va épande son purin ailleurs..si elle frait pas mieux dmette à lamande d’aute contrée comme son voisin dcul terreux

rose dit: à

Ed

C’était le mien de rouge à lèvres, rouge et neuf…
Je n’en mets plus. Avec la moustache, c’est pas terrible. J’ai plutôt intérêt à ne pas attirer l’oeil sur la bouche.

bouguereau dit: à

je pense à Jazzi qui me fait toujours l’honneur d’être curieux de ce que j’écris, qu’il le dise

elle te croit plus faux cul quelle baroz..elle te flatte quoi

bouguereau dit: à

Avec la moustache, c’est pas terrible

dis donc rozy..pas de ça entre nous

hamlet dit: à

Pablo : « Elle (la musique) est un paradis, auquel trop peu d’êtres humains, de moins en moins d’êtres humains, ont accès. »

pendant le confinement : une grande quantité de nouvelles vidéos faites pas de jeunes musiciens amateurs.

même si la France est loin de la Finlande (pays qui compte le plus grand nombre d’écoles de musique par habitant) les choses semblent changer avec la nouvelle génération.

150 conservatoires, 160 mille élèves, 10 mille enseignants – le nombre de chorales explose : près de 3 millions de choristes pour plus de 10 mille chorales.

les demandes de concerts augmentent tellement qu’on se demande s’il n’y aura pas bientôt plus de musiciens que d’auditeurs.

autre phénomène nouveau : l’ouverture – d’un l’enseignement refermé sur lui-même assurant la protection patrimoniale des répertoires anciens, on assiste aujourd’hui à des mélanges, mixité dans les formes, le temps et la géographie.

raison de plus d’encourager l’ouverture aux musiques contemporaines (Glass, Boulez, Berio etc…), en déplaçant les frontières on amènera encore plus de jeunes à la musique.

d’où l’importance d’accepter et respecter l’altérité.

exemple la coopération entre Bruce Brubaker et Max Cooper autour de Philip Glass.

https://www.youtube.com/watch?v=4XbIwvksJPw

D. dit: à

J’ai entièrement réécrit le chapitre 2.

Et en effet c’est pas plus mal.

D. dit: à

Cela-dit à quoi ça sert d’écrire ça ? Posez-vous quand-même la question.

Patrice Charoulet dit: à

BONNE NOUVELLE !

BONNE NOUVELLE

Les Académiciens Goncourt, par visioconférence, viennent de délibérer, afin d’annoncer le 5 mai les finalistes des Goncourt de printemps. Il y plusieurs catégories.
Parmi les 5 finalistes du Goncourt de la biographie …
le fils de Philippe Bilger, agrégé de Lettres classiques, pour son livre « Chamfort* ou la subversion de la morale », éd. du Cerf.

* Je précise , pour les lecteurs peu lettrés, qu’il ne s’agit pas du chanteur de variétés Alain Chamfort, mais de l’écrivain français du XVIIIe siècle, auteur de maximes, comme La Bruyère, La Rochefoucauld, Vauvenargues, Rivarol, Joubert et Cioran. C’est un auteur délicieux et plein d’esprit, dont la lecture est à recommander. Cent fois supérieur à …Houellebecq !

Phil dit: à

Intéressant témoignage, Pablo75. Dommage que Steele ne s’exprime pas sur la fin de son partenaire éditeur. Paix en blog comme dans les ménages, cru voir les gorges conseillées par dear Sasseur plus profondes que chaudes. tintin, c’est un mirage culinaire.

Ed dit: à

Ben rose faut penser à l’épilation définitive. Beaucoup de femmes ont un duvet c’est très fréquent.

Mimi Pinson dit: à

O.K.! écrire en charabia ,désigner des femmes attrayantes , vous substituer à P.Assouline, mais je n’ai aucun désir de compagnie avec vous, ni de vous critiquer, ni de vous encenser, rien; j’en ai assez vu de votre clan; donc bonne suite, bonnes recettes , et belles aventures » El Alii.
Fouette cocher! 😉

Il est 10h39 ce 06/05/2020.
Repère, beaucoup de courrier en retard.

christiane dit: à

Hamlet,
il ne faut pas trop de mots. Les choses sont dites justes… ou erronées. Il faut faire avec. Chacun a sa perception de l’autre qui peut être fugitive, contradictoire, évolutive.
Les « pourquoi » et les « parce que » sont comme de l’ivraie. Ça envahit tout et les mots deviennent de la bouillie.
Vous êtes.
Je suis.
Parfois on se comprend, plutôt bien.
Parfois pas du tout, et c’est bien aussi.
Chacun alors chemine avec sa vie, ses préoccupations, ses joies.
Tans qu’il restera des livres de Musil et de Wittgenstein, de la poésie, la musique de Schubert, des Turner et des Rothko, tout n’est pas perdu.
A la prochaine.
Il fait soleil bleu sur Paris.

B dit: à

ne s’exprime pas sur la fin de son partenaire éditeur. Paix en blog

Euh comment a t il fini ? Un couteau entre les dents avec une faucille et un marteau abandonnés dans une partie de son corps?

B dit: à

Rose, ça se fait pas de refiler un rouge à lèvres sauf s’il est tout neuf.

christiane dit: à

Pablo75: « Roland Jaccard sur Bernard Steele, éditeur de Céline:
«Chacun est victime de son destin. Céline le fut, tout comme moi. Que le destin ait fait que nos destins se croisent et que je sois, financièrement au moins, à l’origine d’une œuvre
tout à la fois géniale et abjecte, demeure un de ces mystères insondables qui restera toujours sans réponse.»
Après ce déjeuner en compagnie de Bernard Steele, je n’ai jamais pu lire Céline de manière
Après ce déjeuner en compagnie de Bernard Steele, je n’ai jamais pu lire Céline de manière innocente. »

La première fois que j’ai lu « Le Voyage… », je ne connaissais pas ses autres écrits, son antisémitisme. Ce livre m’avait bouleversée par son contenu et par son écriture. Quelque chose de cru du langage parlé se mêlait à une langue classique pour dire la douleur des petits, l’égoïsme, la lâcheté.
Les pages les plus terribles sont celles de l’enfant battue et lui et les voisins qui entendent et ne disent rien. Elles me collent à la mémoire comme la fin de « La Chute » de Camus.

et alii dit: à

à propos des stations de métroparisien ;rien ne sert de ramer :a ligne 11 du métro de Paris,

Selon l’étymologie populaire hébraïque donné par la Bible, Nehar haYarden veut dire la « Rivière de la Peine, du Jugement ». L’hydronyme Yarden signifie littéralement « descendeur », rappelant que le Jourdain coule vers la mer Morte1.
bonne journée

B dit: à

Bonne journée.

hamlet dit: à

christiane dit: il ne faut pas trop de mots. Les choses sont dites justes…
 »

christiane, il faudrait peut-être aussi éviter les « il faut que », ou le réserver pour dire « il faut de tout pour faire un monde ».

sinon je pourrais aussi vous dire la même chose : trop de mots christiane, mais cela dérange peut-être d’autres, moi pas.

hamlet dit: à

« Chacun est victime de son destin. Céline le fut, tout comme moi. »

maintenant prudence… juste une question :

cette phrase ne pose problème à personne ?

et alii dit: à

Céline, qui passe le métro sous le crible de sa plume acérée, évoquant une « caisse en fer » qui « avale tous et tout » (Voyage au bout de la nuit). Une citation que l’on comprend mieux à la lumière de la correspondance particulière que l’auteur du Voyage avait l’habitude d’établir entre le métro et son propre style, qu’il qualifiait volontiers de « métro émotif », pour mieux rendre compte d’une écriture totale, qui absorbe et embarque « toute la Surface » sur son passage. Et l’écrivain d’ajouter, comme pour enfoncer le clou : « la révélation de mon génie, je la dois à la station Pigalle »

Marie Sasseur dit: à

Des années plus tard, en 1882[2], l’auteur dédia Le Temps des cerises à une infirmière rencontrée lors de la Semaine sanglante : À la vaillante citoyenne Louise, l’ambulancière de la rue Fontaine-au-Roi, le dimanche 28 mai 1871.
Wiki

Janssen J-J dit: à

@ Mimi // Fouette cocher ! (gestalt thérapie)
Le lendemain, l’était toujours là…, avait fait son sur-place, la garce de carne avait pas voulu avancer d’un aliinea… l’était trop bien sur la R de l’haridelle 😉

et alii dit: à

B, marteau avec ou sans maître

x dit: à

eXcellente nouvelle !
L’incomparable, l’inénarrable M. Charoulet nous propose une activité ludique pour cette période de confinement.
Vous l’avez compris : il s’agit de traquer l’homonymie et l’homophonie des noms propres et, accessoirement, de courir sus aux vilains, ignares et analphabètes® qui ne connaissent que la variétoche et n’ont pour tout repère que quelques animateurs de télévision.
Délicieuse activité de défoulement pour les membres des chattering classes que la fibre démocratique ne chatouille pas trop.
Il lui manquait une appellation (même les jeux ne sauraient rester anonymes), ce sera : le jeu du mépris.

Ouvert à tous.
Il suffit de proposer une distinction® à respecter afin de prévenir un quiproquo regrettable en n’oubliant surtout pas de répéter la formule qui en fait tout le sel.

Par exemple, vous mentionnez dans la conversation Les Mots et les choses de Foucault. Vous enchaînez :
« Je précise, pour les lecteurs peu lettrés, qu’il ne s’agit pas » de l’animateur Jean-Pierre Foucault, mais du philosophe Michel Foucault (normalien et agrégé).

À vous de jouer, mais attention, ce n’est pas si simple ! Il faut respecter une contrainte : l’un des deux porteurs du même nom ou d’un nom très proche DOIT être connu du populo.
(Préciser à propos de Bousquet que vous parlez de Joë et non du haut fonctionnaire qui trouvait l’occupant très correct ne vous rapportera aucun point de condescendance.)
Et, par ailleurs, encore faut-il que vous connaissiez vous mêmes les noms des « célébrités » (chanteurs, sportifs, vedettes du petit écran et de la radio, stars de la téléréalité) susceptibles de provoquer de tels malentendus. Ce qui n’est pas à la portée de tous.

B dit: à

Hamlet, victime, comme s’il n’existait d’autres destinées ou comme si n’étaient retenus de celle-ci les moments où l’individu est ou se sent victime. La passivité, nous serions les jouets de quelque chose d’inscrit, d’écrit, de préétabli. C’ était écrit, une croyance.

B dit: à

x, rien n’interdit l’éclectisme. J’adore Chamfort.

et alii dit: à

RENÉ CHAR
Le Marteau sans maître suivi de Moulin premier

et alii dit: à

inutile de me dire « arrête ton char » ,
je ne joue pas « el » alii, mais et

et alii dit: à

il y a beaucoup de moulins « en » Loire

Marie Sasseur dit: à

#C’est un auteur délicieux et plein d’esprit, dont la lecture est à recommander. Cent fois supérieur à …Houellebecq !

(Petitix, je relève le défi)

Charoulet, peut-être que grâce à vous on va réécouter Alain, le chanteur, pas le philosophe.

https://youtu.be/XXuXoU0hEuk

hamlet dit: à

B. d’accord, dans quelle mesure un écrivain serait capable de comprendre ce qu’il écrit au moment où il écrit au point d’en assumer l’entière responsabilité ? ou bien ne s’agit-il que de hasard et destin ?

christiane dit: à

hamlet dit: « christiane dit: il ne faut pas trop de mots. Les choses sont dites justes…»
christiane, il faudrait peut-être aussi éviter les «il faut que», ou le réserver pour dire «il faut de tout pour faire un monde».
sinon je pourrais aussi vous dire la même chose : trop de mots christiane, mais cela dérange peut-être d’autres, moi pas. »

Vous êtes habile, hamlet, mélangeant volontairement les registres de langue.
Je n’évoque pas les soliloques, nombreux, ici, qui ont la longueur qui convient à leur auteur et qu’ils appartient aux autres de lire ou de ne pas lire.
ni les « Il faut que » que j’emploie rarement.
Je parle des échanges avec vous que vous rendez volontairement interminables avec ces noria de « pourquoi » et de « parce que » jusqu’à exaspérer celui ou celle avec qui vous dialoguez.
Une guerre d’usure…
Vous pourriez pratiquer le Taï-chi, ce face à face, où la défense consiste à être fluide comme l’eau à glisser entre les attaques de l’adversaire.

et alii dit: à

au musée de la marine de Loire une exposition intitulée « La Loire et ses moulins ».
Cette exposition aura pour sujet les moulins, autrefois très répandus dans le bassin ligérien : sur les bords du fleuve et de ses affluents pour les moulins à eau, dans les régions venteuses pour les moulins à vent.

L’eau fut pendant longtemps – avec le vent – la source d’énergie la plus accessible. Les moulins à eau furent les premières « machines », essentielles pour produire la farine indispensable au pain quotidien.
Si les moulins à farine étaient les plus nombreux, d’autres servaient à produire le tan (poudre d’écorce de chêne utile au tannage), à fouler les draps, à scier le bois, à fabriquer le papier…

Les moulins à eau fixes (les moulins terriers) étaient construits sur les berges des rivières. Mais sur les cours d’eau indociles, comme la Loire, les crues dévastatrices et les grandes variations du niveau de l’eau les rendaient impossibles. D’autres solutions techniques ont alors

Marie Sasseur dit: à

Parmi la sélection Goncourt du printemps ol y en a un qui ne m’emballe pas vraiment, c’est Lenine a Chamouni.

De mémoire, ( enfin des histoires de guides..) l’illustre y était passé pour vendre des emprunts russes.

hamlet dit: à

B. cela vous aurait choqué si à la place cette personne avait dit :

« il a assumé sa responsabilité d’écrivain tout comme moi j’assume ma responsabilité d’éditeur » ?

christiane dit: à

Et Alii,
« D’autres solutions techniques ont alors… »

Hâte de connaître la suite.

rose dit: à

et alii dit: à
« au musée de la marine de Loire une exposition intitulée « La Loire et ses moulins ».
Cette exposition aura pour sujet les moulins, autrefois très répandus dans le bassin ligérien »

En haute Provence, nous avons aussi des moulins à vent pour la farine (cf. Les Lettres de mon moulin) mais aussi à pierre (une grosse meule) pour faire de l’huile d’olive. C’est le fruit d’olives pressées. 🙃

et alii dit: à

le veto toujours en avance sur nos désirs dans ses recherches a fait un topo sur le moulins
La première mention écrite d’un moulin à eau en Gaule date du IVè siècle quand Ausone (poète latin de Bordeaux, 309-394) en décrit un exemplaire servant au sciage des pierres sur un affluent de la Moselle. Pendant des siècles, on les comptera sur les doigts des deux mains et ce n’est qu’à partir du Xè siècle que l’usage du moulin se répandra dans toute l’Europe quand la disparition progressive de la main d’œuvre gratuite que constituait l’esclavage imposera de trouver des substituts mécaniques. Au XIIè siècle, l’invention de l’arbre à cames provoquera le
https://vousvoyezletopo.home.blog/2010/03/21/des-moulins-premiere-partie/

Janssen J-J dit: à

@ Chichix,

Le fils de philippe bilgert et de gilbert danielle vient de flanquer une rouste à Chamfort, le grand lettré de la Chamson française du 18e sièque. Et EN MEME TEMPS, à Dieppe, Houellebecq charroyait Patrice vers Manou Manou Réva.

(Alain de Chamfort souffla à Patrice cet hymne à la bru de Bilgert : « On marie les femmes avant qu’elles soient rien et qu’elles puissent rien être. Un mari n’est qu’une espèce de manœuvre qui tracasse le corps de sa femme, ébauche son esprit et dégrossit son âme ».

Et vlan, passez-moi les ponts Jaku, en remontant la Loire, dwouarf !

rose dit: à

Je n’en connais pas à eau jazzi dans mon environnement proche.
À poivre, j’ai blanc et noir. Me manquent vert
et rose.😒

hamlet dit: à

Christiane, désolé, ce que vous prenez pour des affirmations dans ce que j’écris ne sont que des incertitudes, des questions que je me pose.

c’est vrai que je ne comprends pas pourquoi Pablo dit ne pas supporter Jankélevitch et quand il lit des trucs du genre :

« Seule aussi à échapper au réel : elle n’exprime rien, n’est pas un langage, et avec elle deux fois deux ne font pas quatre. Le musicien, lui, est seul à pénétrer dans cet autre monde où les lois universelles n’ont pas cours. »

qui est un copié collé de ce que dit Janké dans la musique et ineffable il dit à Chaloux qu’il devrait le lire ?

c’est juste un interrogation.

B dit: à

assumer la responsabilité signifie assumer les conséquences, les accepter. Il vous faut un autre interlocuteur que moi pour en débattre, je n’en sais pas assez pour répondre. Giono impliqué , par exemple . Il défendait ce même type d’idées bien avant avènement d’Hitler mais comment ces gens, cultivés, sensibles ont ils occultés les déportations, la coercition, toute la pourriture, mystère ? Ne pas s’engager peut aussi paraitre criminel, juste sauver sa peau sans rien faire pour en sauver d’autres.

https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1998_num_54_1_2329

rose dit: à

> D.
À midi je mange lapin sauté au vin blanc et spaghettis.
Me restent les côtes du lapin. Je vais mourir de faim. Mais de la sauce. Il n’y a pas de smiley qui se lèche les babines, non 🤨.
Ce soir, je mangerai jambon cru et melon canari du Maroc.

Janssen J-J dit: à

IL FAUT jamais se fier aux titres à ChamoniX.
IL NE FAUT PAS SE DECONFINER le 11 mai
IL FAUT faire preuve de
IL FAUT DIRE que Nicolas Hulot n’avait pas pu tout nous dire.
Je sais pu trop quel tour de vélo choisir à l’automne. Vont se bousculer les pédales, d’après.
IL FAUT QUE les Maghrébins nous montrent la voie de la vraie démocratie écologique.
Alain MINC, sacré meilleur penseur que Michel ONFRAY pour nous sortir du pétrin de la crise mondiale.
On n’a pas encore bénéficié de l’opinion de Jack ATHALIE. Lui faut encore un peu de temps pour réfléchir à une nouvelle solution.
Et Paul Edel, quid ?

rose dit: à

Et toi, D. ?

rose dit: à

 » mais comment ces gens, cultivés, sensibles ont ils occultés les déportations, la coercition, toute la pourriture, mystère ? »

>B
Et comment on occulte le type qui dort dans sa voiture ?

rose dit: à

Ai lu la lettre de Michel Houellebecq.
Peut-être sera-ce le trauma qui restera de cette pandémie, l’indécence dans laquelle nous aurons laissé mourir nos vieux.

hamlet dit: à

christiane, comme quand j’entends un éditeur dire :

« Chacun est victime de son destin. Céline le fut, tout comme moi. Que le destin ait fait que nos destins se croisent (…) »

je me dis que si même un éditeur ne pose pas la question de la responsabilité je ne vois pas alors qui peut le faire ?

est-ce une mauvaise question ? mal posée ? sans pertinence ? j’en sais rien.

c’est un blog de critique littéraire, c’est bien le lieu où un petit amateur de livres qui se pose des questions (même idiotes) peut les poser, non ?

Chaloux dit: à

bouguereau dit:
tu lui rgardes au cul à ton ‘piano electrique

Merci de tes conseils, vieille phace de phion, mais je vais enregistrer sur un piano acoustique.

christiane dit: à

hamlet dit: « Christiane, désolé, ce que vous prenez pour des affirmations dans ce que j’écris ne sont que des incertitudes, des questions que je me pose. »

Ne soyez pas désolé, cher hamlet. Voici un autre portrait de vous.
Vous apparaissez, puis disparaissez, comme une ombre voyageuse, plus exactement un voyageur perdu dans son ombre. Vos pensées sont claires et obscures, passant dans votre tête à la vitesse d’un oiseau migrateur, le temps d’un clignotement de quelques points de suspension… Juste quelques pas dans l’inachevé de la vie avant de vous échapper.
Avec Pablo, votre non-dialogue, c’est le mouvement des marées.
Pendant que les heures ondulent, je ramasse des coquillages sur les grèves de Saint-Malo car dans le songe se tient la patience.
Voilà, je paraphrase un peu lourdement votre solitude de grand lecteur…

christiane dit: à

renato montre un panier de bulbes de jacinthe et de crocus peint par Van Gogh.
Merci, Renato. Je ne connaissais pas cette étude terreuse qui est peinte dans les mêmes tons que « les mangeurs de pomme de terre ». Pauvres jacinthes privées des verts tendres du printemps…

hamlet dit: à

christiane, Devos aussi parce que quand Jankélévitch dit « la musique n’exprime rien », il essaie de dire ce qu’est ce « rien », comme le dit Raymond Devos ce « rien » ce n’est pas rien et encore moins un moins que rien.

hamlet dit: à

Jazzi, sauf qu’avec le covid, quand nous ferons les compte et les comparaisons par pays, ce ne sera plus vraiment un « tournant démographique », mais plutôt un « dérapage démographique ».

Jazzi dit: à

Madame Bovary de Chabrol avec Isabelle Huppert sur France2

rose dit: à

Remember la canicule 2003, rose

Jazzi
La question est qu’est ce qui a changé depuis ?

christiane dit: à

et alii,
merci pour ce lien où les moulins offrent une mémoire toponymique, le travail des meuniers et deux livres aimés, un de Daudet et l’autre d’Hergé.
Les ailes qui enroulent le vent ou la roue qui tourne dans l’eau donnent aux enfants de jolis jeux de mains quand il chantent :

Meunier tu dors, ton moulin,
ton moulin va trop vite
Meunier tu dors,
ton moulin, ton moulin va trop fort

Ton moulin, ton moulin va trop vite
Ton moulin, ton moulin va trop fort
Ton moulin, ton moulin va trop vite
Ton moulin, ton moulin va trop fort

hamlet dit: à

dérapage ou géronticide organisé et prémédité ?

ou le moyen le plus radical de régler le problème des retraites ?

Jazzi dit: à

Pas grand chose ou en pire, comme dirait Houellebecq, rose !

Jazzi dit: à

« ou le moyen le plus radical de régler le problème des retraites ? »

Et celui de l’euthanasie, hamlet !

rose dit: à

spaghettis.
Me restent les côtes du lapin. Je vais mourir de faim. Mais

> rose
J’avions mouru de faim quant au lapin.
Y avait rien à becter. Comme ceux qui ont les côtes en long.
Mais la sauce sur les spaggettis, c’était bon.

rose dit: à

« hamlet dit: à
dérapage ou géronticide organisé et prémédité ?

ou le moyen le plus radical de régler le problème des retraites ? »

Ouiap bien vu. De grosses économies.

christiane dit: à

Jazzi dit: Madame Bovary de Chabrol avec Isabelle Huppert sur France2

Oui, Jazzi.
Excellent « Colonel Chabert », d’Yves Angelo, hier, avec Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Fanny Ardant, André Dussollier, Daniel Prévost… tous excellents.

renato dit: à

Le panier de bulbes de jacinthe et de crocus était une tradition hollandaise, arrivé en France van Gogh a peint cette petite chose probablement par nostalgie.

Pablo75 dit: à

je me dis que si même un éditeur ne pose pas la question de la responsabilité je ne vois pas alors qui peut le faire ?
hamlet dit:

Ta phrase est incomplète, elle devrait dire : si même un éditeur juif ne pose pas la question de la responsabilité d’un écrivain antisémite qu’il a édité je ne vois pas alors qui peut le faire ?

Tu sais que les neurologues ont découvert que notre cerveau prend les décisions que nous allons prendre quelques millièmes de seconde avant nous?

Je te laisse te poser les questions abyssales sur notre responsabilité qu’un tel fait laisse entrevoir…

rose dit: à

Renato

Ils ne sont pas ouverts. C’est encore l’hiver.
Ce matin, je pensais à vous pour les pigments en voyant un iris fané qui faisait des taches violette comme l’encre.
Pourrait-on teindre avec ce « jus » ?

B dit: à

je me dis que si même un éditeur ne pose pas la question de la responsabilité je ne vois pas alors qui peut le faire ?

Ils étaient contemporains d’un courant de pensée qui n’était pas considéré comme tout à fait criminel . Le voyage a été publié pour la première fois en trente deux. De plus il y est question de 14/18, et si l’éditeur connaissait l’antisémitisme de Céline, l’antisémitisme n’avait pas encore donné lieu à ce qui a suivi

rose dit: à

Pablo 75

Dslée mais je crois que les neurologues se posent bcp de questions et n’ont pas bcp de réponses.

JiCé..... dit: à

Le problème avec les Juifs c’est qu’ils pensent le monde comme une entité divisée, divinisée, en deux : eux et les autres… Alors qu’ils ne sont que membre d’une secte monothéiste qui a souffert…comme les autres !

rose dit: à

La Loire à vélo, 900 bornes.

L’État va nous offrir 50 euros pour faire réparer nos vélos.

rose dit: à

« d’une secte monothéiste qui a souffert…comme les autres. »
JiCé
Nous on a souffert beaucoup.
Notre prophète a été crucifié.

B dit: à

Comme les autres – il faudrait compter les morts et faire un tableau pour comparer. L’intolérance jusqu’au crime et jusqu’aux guerres existe depuis toujours, les lettrés peuvent s’en apercevoir.

de nota dit: à

Tribune d’ Abdennour Bidar publiée par Libé

« Interdiction de visiter les malades à l’hôpital, interdiction de visiter les personnes âgées en Ehpad, interdiction au conjoint d’assister à l’accouchement dans certaines maternités, interdiction de se rassembler à plus de quinze personnes pour les enterrements, et tout cela ajouté à l’interdiction de sortir de chez soi pour un motif autre que celui de subvenir à ses besoins vitaux. Sommes-nous donc devenus fous ? Comment avons-nous pu tomber si bas ? Comment en est-on arrivé à bafouer à ce point de radicalité les droits et devoirs les plus sacrés, autant que les droits humains les plus fondamentaux et les plus élémentaires de la démocratie ? Il ne s’agit même pas, en posant ces questions, d’accuser le politique ou tel gouvernement. C’est à nos sociétés post-modernes que ces interrogations sont adressées : qu’est-ce qui a dégénéré à ce point, dans nos cultures, nos institutions, nos mentalités, pour que, dans la situation imposée par le coronavirus, nous nous retrouvions ainsi à apporter les pires réponses possibles ?

Au fin fond de la caverne de Platon

Comme le disait Shakespeare, «il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark». Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond du tout dans le système général de la civilisation humaine moderne, et qui doit nous inquiéter bien plus que tout le reste, pour que nous nous trompions de la sorte sur le fondamental : le sacré, la dignité humaine, la liberté. J’admets que l’erreur soit humaine et que le «sens du juste» soit relatif. Mais quand on commence à faire des erreurs, non que dis-je, des fautes systématiques sur ce qui touche à ce fondamental, quel doute reste-t-il ? N’a-t-on pas atteint collectivement un degré d’égarement absolument effarant ? Le fin fond de la caverne de Platon. Ou l’enfer, non pas au sens religieux du terme mais au sens d’un tel état d’inhumanité, de barbarie, de bêtise, qu’il nous condamne à aller vers le pire à cause de la gravité de nos propres errements.

Les beaux esprits me disent «qu’auriez-vous fait d’autre ?» N’était-il pas indispensable de prendre toutes ces mesures certes inhumaines et liberticides ? N’est-on pas aujourd’hui dans ce type de situation historique extrême que les hommes ont toujours redouté parce qu’on n’y a plus le choix qu’entre un mal et un autre mal ?

J’entends tout cela. Mais avons-nous bien mesuré la signification des choix que nous avons faits ? L’interdiction de rendre visite aux malades : de l’aveu même de médecins, cet isolement absolu imposé aux souffrants, dans cet univers si froid et entièrement machinique de l’hôpital, sans aucun soutien ni réconfort ni présence des proches, a fait dans bien des situations des dégâts terribles qui se sont ajoutés à l’agression du virus.

L’interdiction de rendre visite aux personnes âgées : là encore, combien de témoignages font état d’une situation d’isolement fatal, pour des personnes extrêmement vulnérables qui, privées de tout lien physique avec leur famille, se sont tout simplement laissées mourir. L’interdiction de rassembler l’ensemble de la famille et des amis pour les enterrements : voilà donc que non seulement on ne peut plus vivre ensemble pendant le confinement mais qu’on ne peut plus le faire décemment dans l’accompagnement du défunt. Et, pour poursuivre sur le funèbre, le cimetière de la démocratie, paix à son âme, avec l’interdiction de circuler librement – et ce spectre, dans un futur proche, d’un traçage des citoyens.

Protéger «la vie nue»

Oui il fallait protéger la «vie nue» dont parle Giorgio Agamben. Oui il y a d’admirables héros du quotidien qui ont pris soin de cette vie nue, et l’ont sauvée parfois. Mais comme il nous en a averti, et Michel Foucault avec lui, on ne peut pas, sous peine de renier notre humanité, choisir la préservation de cette vie nue «toute seule», de cette vie biologique au détriment de ce qui en fait une existence humaine en lui donnant son sens, son prix, sa grandeur : partager ses moments décisifs, naissance, maladie, vieillissement, mort ; respecter tout ce que j’ai appelé le sacré, la dignité, la liberté. C’est cet équilibre dans les valeurs que nous avons manifestement perdu, dont nous avons été manifestement incapables. Nous avons voulu sauver la vie mais nous l’avons, à l’inverse, coupée de tous les liens qui la nourrissent, vidée de toutes les significations qui la font grandir. Cesser d’exister pour rester en vie ? Cette contradiction est accablante.

Aurons-nous la lucidité, l’humilité, la sagesse de l’admettre ? De reconnaître que nous ne sommes plus à l’échelle mondiale qu’une civilisation de bas niveau éthique, humain, spirituel ? On pourra continuer à le nier, à se raconter des histoires, à faire de beaux discours. Cependant le verdict est là : cette épreuve de vérité qui nous est infligée, nous n’avons pas su en relever le défi à hauteur d’homme. Nous n’avons pas su, en effet, faire exister l’harmonie entre la vie et le sacré, le vital et l’humain, la sécurité et la liberté. Nous avons maximisé le vital et méprisé le sacré, alors que l’être humain est pleinement humain quand en lui le corps et l’esprit sont considérés à égalité de droits. Nous avons maximisé la sécurité en écrasant la liberté, alors que l’être humain est pleinement humain quand sa société politique lui garantit autant l’une que l’autre.

Une absurde prison

Par conséquent, je veux bien croire que chacun a fait de son mieux, et que tout a été fait «pour le bien commun». Mais j’observe alors que, quand les hommes sont égarés comme nous le sommes, les meilleures intentions se retournent contre eux. En l’occurrence, avec toute notre intelligence, notre science, nos technologies, etc. nous avons réagi à la crise de façon tellement déshumanisée et déshumanisante, tellement irrationnelle derrière les apparences de la plus grande rationalité, que cela signe sans appel la fausseté parfaite de notre vision du monde, de notre mode de pensée, du sens que nous avons, ou prétendons avoir, de notre humanité même.

Nous avons pourtant tous lu 1984 de George Orwell ou le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley… déjà ces auteurs que nous admirons – de façon visiblement aveugle – décrivaient exactement ce monde de l’avenir dont les maîtres et les masses pensent qu’ils en font chaque jour un peu plus un paradis, alors qu’il devient lentement mais sûrement une absurde prison. Je ressens la même chose actuellement en entendant les uns et les autres répercuter en boucle, appliqué à notre situation, tout le vocabulaire «idéal» : protection, sécurité, santé publique, responsabilité, solidarité, intérêt général. Mais comment retrouver dorénavant la moindre confiance en toute cette rhétorique, et, au-delà des mots, une confiance en nous-mêmes, en ce que nous sommes, en ce qui fonde notre existence personnelle et collective, en notre trajet de civilisation, alors que nous avons failli à ce point ? Comment nous relever désormais de cette faillite… que d’aucuns ne manqueront pas demain de célébrer, pour le vendre à leur profit, comme «une grande victoire de l’humanité unie» contre le mal d’un maudit virus ?

et alii dit: à

aucun « dialogue » n’est souhaité sur le blog de leveto(toponymie ET MOTS);c’est lui qui fait le travail de recherches dans des livres érudits avec une connaissance linguistique remarquable ; il propose une participation à ses fidèles par les « devinettes » et intervient sur LSP en personne;
de même, je me souviens encore avoir vu MA Ouaknine ,au temps où il n’y avait pas encore Akadem! et qu’il avait déjà un séminaire suivi , chez P.Legendre ! ils font le travail et ne considèrent pas les personnes qui sont là pour « apprendre » et « partager » des interprétations comme des domestiques serviteurs à manipuler ;question d’éthique! quelle différence avec ce qui se pratique sur la RDL du fait de certains contributeurs-et non de P.Assouline- et de leurs « fixettes »!

Marie Sasseur dit: à

#quelle différence avec ce qui se pratique sur la RDL du fait de certains contributeurs-et non de P.Assouline- et de leurs « fixettes »!

Quel faux-cul.

Ici comme ailleurs, l’entree est libre et la sortie aussi !

renato dit: à

L’une de mes amies, rose, peignait en frottant les pétales des fleurs, les feuilles, les herbes sur du papier aquarelle grain fin. Ça lui prennait un temps fou mais les résultats etaient suggestifs. Quant au « jus » d’iris fanés, vous pouvez essayer en le recueillant avec le coussinet du pouce et le transférant après sur une feuille de papier.

et alii dit: à

tu parles d’une liberté quand c’est tout juste celle de se faire insulter,calomnier, commander à tort et à travers !
avec des flatteries éhontées;
ce n’est pas que je revendique une liberté sans contraintes; mais traiter le billet en tenant compte des orientations proposées par P.Assouline , c’est déjà respecter des contraintes

Marie Sasseur dit: à

Pour le rouge carmin, c’est plus compliqué, Renato.

Marie Sasseur dit: à

#traiter le billet en tenant compte des orientations proposées par P.Assouline , c’est déjà respecter des contraintes.

J’ai été emballée par ce billet et j’ai bien pu l’exprimer.
Je vais gagner des kilos de patates !

et alii dit: à

par ailleurs ceux et celles qui se posent en videurs -comme de certaines « boîtes » parce qu’ils -elles-viennent ici se faire servir-ce queme disait un jeune animateur diplomé de philo a propos de l’EPHAD qui l’employait et où il a donné sa démission parce qu’il était sadiquement humilié par des ….. femmes SONT MAL VENUES A PARLER DE LIBERTE

et alii dit: à

D’une manière générale, enthousiasmée ou pas par le billet, c’est à suivre ses orientations que je m’attache;ici, j’ai commencé par des citations de Duras, évoqué Jacob ,les moulins ,Verne et Mettray …

Marie Sasseur dit: à

Dites Et Al, quand vous aurez pu visiter des ehpad, comme j’ai pu le faire, vous la ramenez moins fort avec vos exemples INSIGNIFIANTS. Vous ne valez pas mieux que la petite bande de cette ehpad virtuel, pour la plupart des vieux cons ( all inclusif) ah !

et alii dit: à

JE RAPPELLE QUE Duras aimait le nom de Nevers(1 paragraphe du billet) parce qu’elle y entendait l’anglais never
bonne journée

renato dit: à

Pour le rouge carmin on peut employer le Campari, Marie, sa couleur est produit par la cochenille — il n’est pas végétal, mais peu importe.

et alii dit: à

celle qui s’en tape devrait prendre un baton et se frapper plus fort jusqu’à ce que le sang gicle et qu’elle soit bleue

Marie Sasseur dit: à

Et pourtant c’est avec la cochenille que le rouge du drapeau francais, par ex, mais ce n’est pas le seul, est resté le même.

et alii dit: à

renato, avez vous lu qu’on a retrouvé un bleu ancien des scriptoria médiévaux je crois (il faut que je cherche un lien pour la précision)

Marie Sasseur dit: à

Ouh la, Et Al, quelle cruauté. Il vous faut vous calmer, vous aussi, Vous avez droit a une heure, profitez-en !

rose dit: à

Renato

Merci.
Mais comment fixe-t’on la couleur ensuite ?

Marie Sasseur dit: à

Et Al est encore plus timbré que ses cruautés ne le laissent penser. Brrr

(Familier) Se désintéresser ou être totalement indifférent de la chose ou personne en question.

renato dit: à

Pour une finition transparente comme l’eau et non jaunissant, rose, vous pouvez employer un fixateur à base de résine cétonique en solution alcoolique.

hamlet dit: à

Pablo « Tu sais que les neurologues ont découvert que notre cerveau prend les décisions que nous allons prendre quelques millièmes de seconde avant nous? »

j’imagine que les écrivains prennent plus de temps pour écrire leur livre.

au moins le temps de les penser ? je veux dire plus de quelques millisecondes ?

à moins qu’ils commencent par les écrire et ils les pensent après ?

comme Obelix quand il cogne sur les romains ?

lmd dit: à

Les bateaux qui vont sur la Loire sont les gabares.

rose dit: à

Le long de la Loire sont les côteaux.

rose dit: à

Renato
Metci.
Pas de vernis transparent ?

rose dit: à

Obélix
Cela ne transite pas par le cerveau chez lui.

renato dit: à

Il doit s’agir du bleu égyptien, et alii.

rose dit: à

Merci renato

hamlet dit: à

B. je crois qu’on ne peut vraiment pas mettre Giono et Céline sur le même plan.

pour Giono : les autres se sont servis de lui, sans qu’il s’en rende compte, parce que c’était un brave type, il n’a même pas dû comprendre ce qu’on lui reprochait à la fin de la guerre.

B dit: à

Rose, les côteaux, il faut boire pour se désaltérer et non se désaltérer pour boire.

hamlet dit: à

rose dit: Obélix
Cela ne transite pas par le cerveau chez lui.
 »

chez Pablo non plus.

hamlet dit: à

«il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark»

je crois bien que je vais devoir changer de pseudos.

et alii dit: à

renato, je crois que c’est autre chose plus récent;l’article que je lis est de 2010 et moi, j’ai lu ça au plus il y a deux mois et même plutôt un ; ce n’est pas grave!

rose dit: à

Et alii

« passage. Et l’écrivain d’ajouter, comme pour enfoncer le clou : « la révélation de mon génie, je la dois à la station Pigalle » ».
En quoi, il le doit à la station Pigalle ?

B dit: à

Hamlet, avez vous ouvert le lien et lu? Peut être comme les communistes n’ont pas su les crimes de Staline. Passé une ligne, quand il n’est pas possible de ne pas avoir eu vent de ce qui se passait et pas uniquement pour les juifs, les intellectuels aussi ont été pourchassés en Allemagne, réduit au silence, enfermés, il a dû minimiser un maximum l’étendue des dégâts.

et alii dit: à

«il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark»
bon, vous avez compris mon allusion canine; mais c’est vous qui décidez

rose dit: à

« sans qu’il s’en rende compte, parce que c’était un brave type, il n’a même pas dû comprendre ce qu’on lui reprochait à la fin de la guerre. »

Hamlet

Il y a des acharnements qui se passent.

hamlet dit: à

« comme «une grande victoire de l’humanité unie» contre le mal d’un maudit virus »

on peut dire qu’à 20 mn de la fin du match le virus mène 3 à 0 contre l’équipe de l’humanité unie.

renato dit: à

Étant donné la nature du matériel, rose, vous pouvez employer un fixateur pour le fusain, environs 4€.

rose dit: à

>B
Oui.
Faudrait ne pas boire sans soif.

hamlet dit: à

« l’humanité unie » ? où est-ce qu’il est allé pêcher cette expression notre philosophe ?

faudrait qu’il nous donne un seul exemple de cette humanité unie depuis 3000 ans.

rose dit: à

Ah.
Renato
Je ne suis pas une artiste. C’est juste la première fois que je vois cela cette tache violette issue d’un iris qui se fane.

rose dit: à

Le fossé qui se creuse entre les musiciens et les autres paraît infranchissable.

hamlet dit: à

« l’humanité unie » il doit vivre dans un paradis ? genre paradis fiscal.

JC dit: à

environs 4€.

Encore du matériel de Prisunic!

hamlet dit: à

B. oui j’ai lu, mais je ne crois pas que Giono soit concerné par ces histoires, Giono était un peu niais, mais il n’aurait pas fait de mal à une mouche.

Céline c’est d’un autre calibre.

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