de Pierre Assouline

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La République des livres
Les vérités de Salman Rushdie

Les vérités de Salman Rushdie

On sait que Salman Rushdie a le goût du risque mais l’on ignore toutes les formes que celui-ci peut prendre. Il en est une, insoupçonnable de l’extérieur, dont certains écrivains ont déjà fait les frais. Il les connait mais cela ne l’a pas découragé pour autant. Il s’agit de la publication d’un recueil de textes divers et variés comme tout auteur de renom en a dans le tiroir. L’exercice tourne souvent à l’impitoyable épreuve en ce qu’il renvoie à l’auteur une image pas toujours flatteuse de lui-même. Des années après, certains textes défient la relecture, qu’ils lui et nous paraissent datés, fautifs, incomplets. « C’est sans danger » dirait le dentiste nazi en appuyant sa roulette sur le nerf dans la bouche du héros de Marathon man, mais ne le croyez pas. Encore que, avec Langages de vérité (Languages of Truth, traduit de l’anglais par Gérard Meudal, 388 pages, 25 euros, Actes sud), Salman Rushdie s’en tire plus que bien. Il est vrai que depuis des années, il est permis de le préférer dans sa veine autobiographique (Joseph Anton) que dans une veine romanesque où aucun de ses opus, hormis peut-être Le Dernier soupir du Maure et certainement Quichotte, n’a égalé la fresque des Enfants de minuit et le génie comique des Versets sataniques. Il n’en mérite pas moins le Nobel de littérature. Non le martyre d’une cause en lui à son corps défendant, mais l’écrivain.

Ces micro-essais, dont la parution s’échelonne entre 2003 et 2020, est fait de conférences, d’articles, de préfaces (dont on ne nous précise pas toujours la date de parution, ce qui est regrettable). Il y est question de ses rencontres, de choses vues, d’anecdotes, de films, d’émissions, d’évènements politiques, de l’air du temps. Mais naturellement, on s’en doute, un thème traverse l’ensemble, il en est même le fil rouge : la littérature, son unique passion, le prisme absolu de sa vision et de sensation du monde. Des classiques, des classiques modernes, des contemporains vite oubliés. Des livres et des écrivains, indissociables dans son monde intérieur, précision toujours indispensable tant il y en a encore qui n’en ont que pour le texte, le texte seul comme s’il s’était écrit tout seul. Deux piliers à son jugement : Cervantès et Shakespeare. Il est de pires béquilles.

Le grand mérite du livre est de nous faire entrer dans son laboratoire d’alchimiste du verbe, son atelier d’artisan de la langue. Au-delà des influences revendiquées, on y perçoit d’autres plus secrètes, souvent enfouies malgré son goût de l’exercice d’admiration. Rushdie, qui est avant tout un conteur avec ce que cela suppose de dette au merveilleux, aux mythes, au fantastique, au surréel, à la fantaisie, en revient toujours au Mahabharata et au Ramayana dont l’actualité ne s’est jamais démentie au cours des siècles. Tout américain qu’il soit devenu, et tout imprégné de langue anglaise qu’il soit car c’est tout de même sa langue d’écrivain, il n’en demeure pas moins l’enfant d’une ville natale, Bombay, où il a vécu jusqu’à 13 ans mais dont l’imaginaire le nourrit encore, qu’il se refuse à appeler Mumbai comme voudraient l’imposer les nationalistes du Shiv Sena, de même qu’il récuse tout emploi du terme « islamophobie » et la fabrication qu’il recouvre.

Là où Rushdie voir souvent le plus juste, c’est encore dans ses observations de bon sens à portée universelle. Ainsi lorsqu’il déplore la perte de puissance des grands mythes en Occident. Qui peut encore se référer à la Tunique de Nessus, ou à la mort d’Orphée dont la tête continuait de chanter après sa décapitation, en étant certain d’être compris ? Dans le même esprit me reviennent les regrets d’un lettré d’un autre temps que les livres de Jean Giraudoux ne soient plus lus par personne ou presque au motif que son français était si précis et si raffiné qu’il relevait d’une langue qui n’est plus guère pratiquée de nos jours. Que l’autofiction lui apparaisse n’être qu’une mode passagère, on n’en disconviendra pas, surtout dans sa forme la plus primaire, banale qui est hélas la plus courante (bien loin des Essais de Montaigne et des Confessions de Rousseau). Mais il va plus loin et se demande si le phénomène, qui se traduit par un succès croissant de la non-fiction aux dépens de la fiction, ne va pas entrainer une déperdition de la dimension fictionnelle au sein même du roman. Autant dire une disparition progressive de l’imagination au profit du vécu. Il en veut pour preuve la fortune des livres d’Elena Ferrante et surtout de ceux de l’ineffable norvégien Karl Ove Knausgaard dont le regard est aussi vide que l’œuvre. Rushdie se rangerait plutôt aux côtés d’un Garcia Marquez lorsque celui-ci se réjouissait de ce qu’au Mexique le surréalisme coule à flot dans les rues et de ce que le réalité latinoaméricaine soit naturellement rabelaisienne. Tenant d’un réalisme magique qui n’a rien à envier à celui du boom latino-américain tant l’Inde est une terre fertile en la matière, il peut bien regretter que nous ne vivions plus dans une époque magique, rien n’y fait : ni ses exils successifs motivés par la nécessité de se protéger des tueurs à la solde de l’ayatollah, ni ses déracinements gouvernés par la curiosité.

Et puis il y a de belles pages sur la solidarité entre artistes et pas seulement entre écrivains comme Salman Rushdie vient encore de l’illustrer ces jours-ci en se rendant au chevet de son ami Hanif Kureishi soudainement paralysé de tous les membres à la suite d’une mauvaise chute. Il raconte les tribulations du dramaturge Harold Pinter auprès des-gens-importants pour lui apporter leur soutien lorsque sa tête commença à être mise à prix. Sans être pour autant un écrivain pour écrivains à la Faulkner, il est de ceux qui passent beaucoup de temps à aller à la rencontre d’autres romanciers, à les écouter dans des colloques, à discuter avec eux en marge des réunions, pour ne rien dire des innombrables conversations privées qui lui ont permis de nouer des amitiés. Invité partout, il est du genre à aller partout, comme s’il n’en finissait pas de se rattraper du confinement auquel les spadassins de l’ayatollah l’avaient condamné.

Dieu n’est que « le nom d’une idéologie antique ». Voir Les Versets sataniques dont il rappelle au passage que, contrairement à une idée reçue, il ne s’agit pas d’un roman sur la religion mais sur l’immigration et sur l’émigration, fil d’Ariane de l’ensemble de son œuvre en ce qu’il conduit à une remise en question radicale du Moi. Rien ne doit échapper à l’esprit critique de l’écrivain, rien ne doit se soustraire à la liberté de penser du romancier, nul n’est intouchable. Pas plus l’Islam que les autres. Sur ce point, non seulement il n’a pas varié, et le récent attentat qui l’a handicapé n’y changera rien, mais la situation a empiré :

« Nous vivons une époque de censure dans laquelle bien des gens, particulièrement des jeunes, en sont venus à estimer qu’il faut limiter la liberté d’expression. L’idée selon laquelle heurter les sentiments d’autrui, offenser leur sensibilité, c’est aller trop loin est aujourd’hui largement répandue, et lorsque j’entends de braves gens tenir de tels propos, je me dis que la vision religieuse du monde est en train de renaitre dans le monde laïque, que le vieux dispositif religieux de blasphème, d’inquisition, d’anathémisation, et tout le reste, pourrait bien être en train de faire son retour. »

Dans ce recueil fourre-tout pour le plus grand plaisir du lecteur, l’auteur ouvre des pistes intéressantes sur le tragique abandon par l’Inde de l’héritage de quelques uns de ses pères fondateurs (Tagore), sur l’acte de traduire transcendé comme volonté de « transporter de l’autre côté ». Ses réflexions de cinéphile sur l’adaptation des livres à l’écran (une trahison nécessaire) sont l’occasion de jouissifs règlement de comptes avec ce qu’il tient pour des œuvres ridicules (La Route des Indes de David Lean avec un Alec Guiness à hurler de rire grimé en vieux sage hindou basané) ; des œuvres mensongères tel le pourtant remarquable (de mon point de vue) Les Vestiges du jour au motif que James Ivory aurait édulcoré le nazisme forcené du châtelain imaginé dans son livre par Kazuo Ichiguro en le présentant dans le scénario comme un vieux fou irresponsable ; des impostures tel le film Slumdog Millionaire de Danny Boyle, bourré d’invraisemblances et relevant d’un « tourisme de bidonvilles » comme il eut autrefois « un tourisme d’empire » avec force maharadjahs ; ainsi un esprit colonial peut-il glisser dans une attitude postcoloniale. Mais quand c’est réussi, il est le premier à saluer la prouesse. A ses yeux, Cormac McCarthy a été gâté par le traitement cinématographique de No Country for Old Men de même que Günter Grass pour Le Tambour en raison de la fidélité absolue de l’adaptateur. Rushdie ignore la langue de bois ; sa parole est libérée ce qui fait le prix de ses prises de position. Il faut oser dire, écrire, démontrer et envoyer à la figure d’innombrables lecteurs, que les films qu’en a tiré Peter Jackson sont bien supérieurs aux livres de Tolkien :

« Jackson filme mieux que Tolkien n’écrit. Le langage cinématographique de Jackson, radical, lyrique, tout à tour intimiste et épique, vaut beaucoup mieux que la prose de Tolkien qui balance entre le bavardage, l’espièglerie, l’emphase et un insupportable classicisme factice fait d’archaïsmes et ne parvient à une certaine humanité et à un anglais normal que dans les passages où il évoque les Hobbits, ce petit peuple qui nous représente dans la saga bien mieux que ses grands hommes pompeusement héroïques (ou ses escrocs pleurnichards).

Plusieurs de ses textes parmi les plus intéressants sont des interventions au Pen Club américain dont il fut le président pendant quelques années. Mais j’avoue une préférence pour sa préface à la réunion dans un livre d’entretiens de la fameuse Paris Review. Une mine que cette revue dont Christian Bourgois avait colligé les entretiens en édition française. On y retrouve son goût pour les écrivains- et pas seulement pour leurs livres car il n’a jamais cessé depuis son plus jeune âge d’être un lecteur compulsif ; il faut être aussi autosatisfait qu’un Naipaul pour répondre : « Quels auteurs je lis ? Mais je ne suis pas un lecteur, je suis un écrivain ». Peu de revues littéraires savent comme la Paris Review (voir ici sa propre interview dans ses colonnes) pousser les romanciers et les poètes à se livrer. Rushdie, qui a longtemps été convaincu que l’anglais était « l’or des langues » en raison de sa flexibilité et de sa liberté syntaxique, doit à ces entretiens d’apprendre que David Grossman dit exactement la même chose de l’hébreu et d’autres venus d’ailleurs en disent autant. Après tout, en conclue-t-il, « il y a peut-être plusieurs variétés d’or ». Rarement lu une réflexion empreinte d’une aussi grande sagesse sous la plume d’un écrivain vivant depuis si longtemps condamné à mort.

(Photos Linda Nylind, Stéphane Lavoué)

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commentaires

872 Réponses pour Les vérités de Salman Rushdie

D. dit: à

Ce président et ses ministres ont fait tant de mal au peuple français depuis 2017 que je serais favorable, une fois leur mandat terminé (terminé quelqu’en soit le motif), à leur jugement devant un tribunal compétent. Je ne leur souhaite pas de peines très libgyedlongues, mais un minimum de 10 années ferme incompressibles. Il y a eu cependant quelques ministres convenables.

Marie Sasseur dit: à

Oui, tout ça, imposture, cacographe.

Sauf que.
Ce n’est pas inutilement que René aura débité dans un verbiage complètement abscons, ce qui peut s’apprehender, comme dit Boileau, une fois qu’on a compris.

De même que pour expliquer/comprendre une forme en plan il faut recourir à une dimension supérieure, il fallait mobiliser d’autres savoirs-faire pour espérer donner un sens à l' »installation » de la pissotiere et de la fiancée dans un grand verre de Duchamp.

Et quels !

Élie During, « « Mondes virtuels et quatrième dimension : Duchamp, artiste de science-fiction » », paru dans Alliage, n°60 – Juin 2007, III. Prospectives aux marges de la science-fiction, « Mondes virtuels et quatrième dimension : Duchamp, artiste de science-fiction », mis en ligne le 01 août 2012, URL : http://revel.unice.fr/alliage/index.html?id=3499.

renato dit: à

« Voulez-vous un sac? »

J’ai toujours un sac Monoprix dans la poche arrière de mon pantalon ; Joyce, plus original que je le suis, conservais dans la même poche la première coulotte qu’il a enlevé à Nora Barnacle et malheureusement je n’ai plus le temps pour ajouter un si beau détail à ma bio. Bref, trouvez-vous un sac aisément transportable — pensez : papier = arbres — plastique = pétrole, parfois maïs, mais c’est rare.

Bolibongo dit: à

Duchamp, ça mange pas de pain.

Marie Sasseur dit: à

« la première coulotte( sic) »

Là encore il faut mobiliser ( carrément gaspiller !) des trésors de toute l’intelligence humaine pour y voir un sac

renato dit: à

Fait amusant. Duchamp n’a jamais contesté une interprétation de son travail, car comme il a plusieurs fois dit : « C’est le spectateur qui fait l’œuvre ».

pourmapar dit: à

Lorsque ses frères n’ont pas voulu qu’il présente au USA son œuvre au salon, c’est là que le drame de la rupture a commencé.
Il allait jouer la postérité contre vents et marées.
C’est à partir de ce moment que son œuvre a commencée.

renato dit: à

Culotte

Marie Sasseur dit: à

Voui, voui, René, commence par essayer de comprendre ce qui est dit de la 4ème dimension dans le lien ci-avant.
Et ce que Duchamp a essayé de vouloir faire croire de son  » impression  » de la géométrie…

D. dit: à

Vous n’avez qu’à venir avec votre propre sac en papier, Monsieur Charoulet. C’est tout.

renato dit: à

Culottes de Nora Barnacle. Des soi-disant informés racontent que Giacometti aussi cachait des culottes dans la poche arrière de son pantalon, mais contrairement à Joyce, il s’agissait des culottes des diverses femmes qu’il fréquentait. Le fait n’est pas documenté.

pourmapar dit: à

L’ art était pour lui comme une partie d’échecs.
Anticiper le coup d’après, avoir un coup d’avance.
Pour la postérité.

Marie Sasseur dit: à

Et va nous vendre du Duchamp pour un exercice du Dr Rorsach, il y a en qui ont plus qu’une pissotiere à  » formaliser « .

Janssen J-J dit: à

@ AN / « Les toiles abstraites mettent en évidence une méthode : ne pas avoir de sujet, ne pas calculer, mais développer, faire naître »
Et moi qui croyais-je que GR était trépassé depuis longtemps. Et bien non !… pas encore ! Ouf, il peint’enkhor à 90 ans… Bàv,

Marie Sasseur dit: à

« Des soi-disant informés racontent que Giacometti aussi cachait des culottes dans la poche arrière de son pantalon, mais contrairement à Joyce, il s’agissait des culottes des diverses femmes qu’il fréquentait.  »

C’est marrant, je viens de me débarrasser d’un livre , aussitôt commencé, aussitôt bazardé. (P. Grainville, le trio des ardents, Seuil 01/23)
L’une de ces femmes était certainement Isabel Rawsthorne.

pourmapar dit: à

Mais c’est de notoriété publique que Giacometti fréquentait les putes ( et portraiturait sa femme Annette)et même qu’il s’est entiché d’ une et que ça faillit mal finir vu que son maquereau réclamait au sculpteur de l’ argent liquide.
Il fit même une virée à l’atelier alors que la garçonne posait enfin pour Giacometti.
La police et les marchands d’art calmèrent le belligérant de la rue.

Marie Sasseur dit: à

Isabel Rawsthorne n’était pas une pute, quel vocabulaire.

pourmapar dit: à

Giacometti paya, c’est sûr!

renato dit: à

Tout le monde savait que Giacometti fréquentait des prostitués, mais je n’ai trouvé nulle part l’anecdote des culottes dans la poche arrière de son pantalon.

Bolibongo dit: à

Pourmapar, Giacometti essuya les plâtre, ( pas ceux que l’on croit) cela ne fait aucun doute en plus de la perte de la belle voiture qu’il paya à sa poule que le maquereau défonça à coups de marteau.
Cela est écrit dans un livre et je l’ai lu.
Il doit s’appeler Annette, mais je n’en suis plus très sûr.

Jazzi dit: à

« Mais au fait, le Perec, combien avait-il de souvenirs ? »

Pareil, JJJ.
J’ai ouvert son livre et sur chacun de ses « je me souviens », j’ai rajouté les miens, au fur et à la mesure de mon inspiration mémorielle et le plus souvent forts différents des siens (une question d’époque et de géographie)…

Jazzi dit: à

« un grand grangeon c’est une grange. »

On en apprends tous les jours sur la RDL !

J J-J dit: à

@ venir avec votre propre sac en papier,

on en trouve encore dans les avions de la Yeti Airlines… et on peut les garder gratuitement pour le reste du voyage !…
(une cie désormais interdite d’atterrissage en France !)

Jazzi dit: à

« venir avec votre propre sac en papier »

Moi, j’ai adopté le bon vieux filet de grand-mère.
C’est plus écolo !

Janssen J-J dit: à

Jouons à la jazzomanie :

1 – Je me souviens de Marie-Josée PEREC encouragée par se mère.

2 Je me souviens des serviettes à débarbouiller en coton avec des rayures verticales.

3 Je me souviens du cinéma Le Florida, et de la mère G. qui avait foutu une baffe aux branleurs qui l’avaient traitée de putain, à St S., je savais pas ce qu’était une respectueuse. A l’entracte, elle vendait des chocolats glacés dans son panier en osier, ouvrant son généreux corset échancré en se penchant vers ceux qui avaient de quoi s’en payer un…

4 Je me souviens, dans la salle d’attente du dentiste, de Sophia Loren se promenant dans Paris-Match, et de ses aventures avec Carlo Ponti.

5 Je me souviens qu’à ma demande d’autographe, la chanteuse Dalida, invitée par la coopérative de S. à chanter sur podium, m’en donna un qui était déjà signé. Je l’ai gardé religieusement longtemps, mais un jour à l’école, qqu’un me le faucha…

6 Je me souviens n’être jamais allé à Cannes au Palais des Festivals, mais d’avoir assidument suivi le festival de 1982 dont j’ai gardé un tas de coupures de presse. Et pris un petit avion Seneca à partir de Mandelieu la Napoule et d’avoir survolé la baie durant une heure…

7 Je me souviens de la fin des anciens francs.

8 Je me souviens de Mouna Aguigui qui se croyait toujours à Hyde Park avec son petit vélo. Il était comme une figure de l’anarchisme, et un jour il se déplaça à la fac de Bordeaux. Je l’ai revu par hasard, qq mois avant sa mort, au café Le Départ, place St Michel, je m’en souviens fort bien. Il sentait mauvais.

9 Je me souviens d’une vieille en chemise de nuit qui avait perdu la tête, et se promenait dans le village en hurlant des insanités genre « gilles de la tourette », et qu’un vieux apeuré avait pris pour la bigourne…

10 Je me souviens que mon cousin S. nous demandait toujours si on connaissait Simon Cussonet ? On y répondait !, « T’aurais l’heure, puis… baisse le capot, on voit l’moteur ! »


Je sais pas si on va arriver à 480. Pour l’instant, c’est 22 heures Simon…, donc, at’coucher !… hein… Mon dessin n’est pas fini… mais j’ai qd même encore progressé un brin avec Sylvie, aujourd’hui. Bàv,

D. dit: à

Je ne comprends pas, renato, comment se fait-il que vous ayez eu accès aux culottes de Giacometti ?

Rosanette dit: à

@M charoulet
ce n’est pas par économie que les commerçants font payer les sacs mais par souci d’ecologie car c’est leur maniere de jouer un rôle dissuasif du gaspillage correspondant

D. dit: à

Ainsi qu’à ses pantalons ?

Rosanette dit: à

M charoulet
avec les agrègès que vous citez votre argumentaire va a l’encontre de ce que vous voulez prouver
vous citez des gens qui sont tous hors normes et qui l’ont prouvé par l’eclat de leur carriere ultérieure
ces gens la ne pouvaient que réussir en distançant tous les autres
Mais is l’agregé moyen celui dont le succes n’etonne personne,mais dont l’echec n’aurait etonné personne , c’est un personnage d’intelligence ordinaire qui a eu d’une part la chance de pouvoir se consacrer une année à la preparation du concours et d’autre part la chance de réussir ce jour là des épreuves qu’il aurait pu rater
Et à l’agregation comme dans tous les concours il n’y a pas de différence significative de niveau entre le dernier tiers des reçus et le premier tiers des collés,donc pas de difference entre ceux d’entre eux qui peuvent se prévaloir du titre et les autres
Donc ne fantasmez plus sur le label que vous semblez conférer à ce concours

renato dit: à

Une question. Comment est-il possible qu’un homme doué d’une intelligence standard puisse demander le divorce parce que lorsqu’il s’est marié il était tellement ivre qu’il n’était pas conscient de ses actes ?

D. dit: à

Rosanette a complètement raison. Je l’aime bien, moi, Rosanette.

Jazzi dit: à

Fort Boyard est insubmersible, JJJ !

Jazzi dit: à

« Je l’aime bien, moi, Rosanette. »

Et elle sait de quoi elle parle, contrairement au professeur certifié Charoulet, D. !

renato dit: à

Le canard qui regarde l’écrivain c’est de la pure complaisance stylistique ? peu importe. La porte des étoile a été créé par un milliardaire & scientifique, une espèce de cassandre ignorée suite à la dislocation de la voûte céleste et d’une pandémie ophtalmologique qui touche l’humanité et qui résulte d’un défaut de réalité plutôt que d’une pathologie, c’est-à-dire l’instabilité cosmique de la Terre qui touche à sa fin : les personnes infectées voient des points noirs qui sont en réalité des signes de la désintégration du monde et, en raison d’une vision réduite et d’un syndrome de contagion, sont à l’origine de graves troubles sociaux, de catastrophes qui provoquent une situation planétaire hors de contrôle.

Jazzi dit: à

Bon début, JJJ.
Mais il faut faire plus dense et plus concis et donner à la phrase un ton musical…

renato dit: à

La sainte Russie, expression qui n’est qu’une authentique fadaise.
Bonne nuit.

MC dit: à

Soyez béni de vous souvenir de Mouna Aguigui ( ,et de son Journal le Boudin Géant), JJJ. Il remplissait la place Auguste Comte, mine de rien. Pour ne rien dire? Ce n’est pas sur. Il reprenait la tradition de Ferdinand Lop…. Bien à vous. MC

et alii dit: à

@P.Charoulet:
rs, ces livres de merde, que sont-ils ? Ou plutôt : comment les repérer ? À quand le Dictionnaire des ouvrages respectables que l’on doit avoir lus ? Horreur : ça existe déjà. Mais ce type de publication ne relève-t-elle justement pas de la catégorie « livre de merde » ?
in: »Moi je lis de la merde, et je vous emmerde »

Marie Sasseur dit: à

Question qui fait la réponse :
« Le canard qui regarde l’écrivain c’est de la pure complaisance stylistique ? peu importe »

Ce monologue qui suit une  » pensée pour lui-même  » concerne cette situation, la statue de l’écrivain danois de contes bien connu, Andersen, dans Central Park, NY :

https://www.centralpark.com/things-to-do/attractions/hans-christian-andersen/

Et c’est important,-pour tous les enfants devenus grands-: ce n’est pas du tout un canard .
Il s’agit d’un petit cygne.

rose dit: à

Parfois, la justice en France, et ses huissiers de justice me font hurler de rire de bon matin.
https://www.ladepeche.fr/2023/01/16/tarn-il-conteste-un-pv-pour-exces-de-vitesse-un-huissier-debarque-chez-lui-le-jour-du-reveillon-10929016.php

Enfin, l’heureux retraité tarnais a eu un sujet de conversation le soir du réveillon, ce qui n’a pas été le cas de tout le monde, couchée avec les poules.

P.S : tellement confiance en la justice en France, que ce type, si ça se trouve, va faire huit jours en cabane.

rose dit: à

Et c’est important,-pour tous les enfants devenus grands-: ce n’est pas du tout un canard .
Il s’agit d’un petit cygne.

Clairement : et ce n’est pas compliqué. Mais avant de grandir, il était un vilainpetit canard.

Deux notas, ou trois :
Ça a duré longtemps ; sa mère qui l’avait tant couvé commençait à saturer.
Ce qui est beau chez les cygnes, lorsqu’ils nagent c’est qu’ils glissent sur l’eau. Avec leur long cou blanc, cela leur donne un air très majestueux.
Tellement populaires les cygnes que le col de cygne est devenu classique, les pâtisseries, les pliages de serviettes.

Janssen J-J dit: à

(JE, 17.1.23_9.21)
# ô joie ce matin de tomber sur les commentaires de Rznette et alii à propos des grandioses sottises de charoulet, à qui je voulais expliquer ce qu’il devait emporter en tant que clandestin à calais s’il voulait essayer de passer la frontière, planqué au fond d’un semi remorque, sans se faire repérer. Anéfé, au lieu d’un « sac » de Philomag, munissez-vous de préservatifs de bonne qualité, car ce sont les accessoires indispensables pour faire pipi et caca sans éveiller le soupçon des chiens renifleurs, quand vous êtes planqué au fond d’un semi durant plusieurs jours ou heures pour tenter de rejoindre l’Angleterre. Voilà quelque chose d’utile que ne vous auront jamais appris vos désagrégés de la philo, mais que vous auraient enseigné les keufs de la PAF si vous aviez voulu les aider à déjouer les conséquences de vos principes légalistes peu dissuasifs. (cf. Olivier Norek, Entre deux mondes, 2017)

# @ jzmn, merci pour vos encouragements, je n’ai hélas pas vos talents de concision poétique…, donc je vais mettre fin à votre jeu, du moins sur cette chaine. Désolé, les bonnes choses ne durent qu’un temps…

# @ Cette nuit, avancé dans la biographie de la famille paternelle et maternelle d’Anette Wieviorka, juifs azkhénazes polonais émigrés à Paris dans les années 20. Qui m’apprend, p. 80, que Staline aurait inventé, dans les années 30 (?), un « Etat juif dans l’extrême Orient soviétique : le Birobidjan »… => Sommeil des plus agités et pour tout dire, quasi insomnie, à cette révélation… -> Si donc, qq connaisseur.s de l’rdl pouvait m’en apprendre plus à ce sujet, j’en serais vraiment ravi. Merci d’avance, lcé.

Bàv et BJ à tous.tes,

renato dit: à

3J, cherchez : oblast autonome juif.

renato dit: à

Dans une couvée de canetons, un canard à plumes grises particulièrement grand et maladroit se distingue. Bien que sa mère, malgré ses différences, l’aime toujours beaucoup et tente de le faire accepter, le bébé est mis à l’écart par ses camarades ; le traitement sévère qu’il reçoit l’amène bientôt à prendre la décision de s’enfuir.
Le caneton erre sans but et sans aucune aide jusqu’à ce que l’hiver arrive, risquant de mourir de froid. Ayant miraculeusement survécu, le protagoniste arrive à un étang où il voit nager un groupe de beaux cygnes. Attiré par leur beauté, il s’en approche et est extrêmement surpris de voir que ces élégantes créatures l’accueillent et l’acceptent ; en regardant son propre reflet dans l’eau, il se rend compte qu’il est devenu lui-même un magnifique cygne blanc.
Andersen le lien entre la morale de ce conte et sa jeunesse, au cours de laquelle il s’est souvent retrouvé marginalisé et rejeté comme étant différent en raison des premières manifestations de son homosexualité.

renato dit: à

Andersen le lien > Andersen FAISAIT le lien

rose dit: à

Quatre notas ;
Et la danse des canards
Et le lac des cygnes.
Et Black Swann. Avec Benjamin Millepied.
Pas de s, c’est une métaphore.

rose dit: à

Ouaip, les mères cigognes font pareil. Le petit jeté du haut du nid à Mulhouse.

Janssen J-J dit: à

OK, je comprends mieux maintenant pourquoi notre ami jzmn se prend pour un cygne et pourquoi moij on me traite de paon. C’est injuste, hein !
nb (rm) / j’aurais mieux fait d’aller chercher l’info par moi même plutôt que de la quérir ici… Mais qui est jamais allé visiter cette contrée, sur cette chaine ? Rozanette ? Etalii ? Bloom ?… A pas l’air bin hospitalière, entre nous…

Janssen J-J dit: à

Pendant longtemps, cette sémiologue avait écrit « le champ du signe »… Elle ne savait pas ce qu’elle ignorait. Il est des bévues très formatrices.

Jazzi dit: à

« en regardant son propre reflet dans l’eau, il se rend compte qu’il est devenu lui-même un magnifique cygne blanc »

Et c’est ainsi que le vilain canard noir est devenu narcisse !

Jazzi dit: à

« pourquoi moij on me traite de paon »

Moi j’ai régulièrement droit ici au surnom de « grand prostitué du blog », JJJ !

Janssen J-J dit: à

@ je le sais bien jzmn, mais venant d’où l’on sait, personne n’accorde grand crédit à ma soeur, la pute du geôlier. Le fait pas partie de l’herdélie générale, et ne vois-j d’ailleurs personne pour la défendre, surtout pas le tôlier. Et c’est là tout son drame existentiel… Elle s’en venge, en invectivant à tout va la cantonade.

@ merci, maestro… Je suis devenu un peu plus sachant ce matin que cette nuit… C’est toujours ça de gagné quand on bénéficie d’une aide bienveillante, malgré les chamailleries,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oblast_autonome_juif

et alii dit: à

ah, bon?
JE ne ferai pas un « repas d’âne » comme dit une aÏEULE DE MA CONNAISSANCE/
3http://asinusaureus.canalblog.com/albums/anes_erudits/photos/39234406-goya___ainsi_etait_son_grand_pere__caprice_39__.html

Janssen J-J dit: à

@ rz / Le petit jeté du haut du nid à Mulhouse.

Voulez-vous dire que la cigogne aurait détecté parmi sa couvée, le futur déviant sexuel à éliminer ?

Jazzi dit: à

Dommage d’arrêter le jeu, JJJ.
C’était un excellent exercice, ludique, pour faire travailler votre mémoire et nous, on en apprenait beaucoup sur votre inconscient !

Janssen J-J dit: à

@ Sans S
J’ai eu l’occasion d’y dormir une nuit, c’est pas très loin de chez moi, dans ma contrée… Si vous passez par là au printemps, n’hésitez pas, c’est magnifique et enchanteur ! Et je pourrais même aller vous y rencontrer…
https://www.chateaumouillepied.com/

Jazzi dit: à

« le futur déviant sexuel à éliminer ? »

Ou le mauvais musulman ?

J J-J dit: à

@ ah bon ? nous, on en apprenait beaucoup sur votre inconscient !… Et moi qui croyaisj que j’en avais point… étant totalement dénué de surmoi, comme on me le signifia un jour !…
Et qu’avez-vous donc appris, cher jzmn, sur ces 10 premiers souvenirs « à la pérèque » (wation) ?
(NB/ n’ayant jamais été analysant, j’aimerais bien tirer ma langue au cygne… D’autant plus, si la consulte est gratuite et en direct…, que tout le monde puisse en profiter un brin) ! hein, hein !

et alii dit: à

y a une dizaine d’années environ, un excellent spot publicitaire anglais pour une marque de bière était diffusé à la télévision. La première partie met en scène un conte de fées bien connu : une fille marche le long d’un fleuve, elle aperçoit un crapaud, le prend doucement dans son giron, l’embrasse, et, bien sûr, le vilain crapaud se change comme par miracle en un beau jeune homme. Mais l’histoire n’est pas finie : le jeune homme lance un regard de convoitise à la jeune fille, il l’attire vers lui, l’embrasse, et la jeune fille se transforme en une bouteille de bière qu’il brandit triomphalement…
La jeune fille fantasme que le crapaud soit en réalité un jeune homme. Le jeune homme fantasme que la jeune fille soit en réalité une bouteille de bière : l’amour et l’affection de la femme (indiqués par le baiser) peuvent transformer un crapaud en bel homme, alors que l’homme réduit la femme à ce que la psychanalyse appelle un « objet partiel », ce qui en toi suscite mon désir. (Bien entendu, l’argument féministe évident consisterait à affirmer que l’expérience de l’amour que font les femmes dans leur vie quotidienne est plutôt la transformation inverse : on embrasse un beau jeune homme et quand on s’est trop approché de lui, c’est-à-dire quand il est trop tard, on s’aperçoit qu’en réalité c’est un crapaud…)
http://www.litt-and-co.org/citations_SH/r-z_SH/zizek_democratie.htm

Jazzi dit: à

« De temps en temps, il est bon d’arrêter notre quête du bonheur et d’être tout simplement heureux. »
GUILLAUME APOLLINAIRE

Hélas, devant le lycée Guillaume Apollinaire de Thiais, un adolescent de 16 ans a été poignardé à mort par un garçon de son âge !

renato dit: à

Normalement, ce sont les frères et les sœurs qui jettent du nid le puîné en retard de croissance, sauf le coucou qui jette du nid tout le monde…

Jazzi dit: à

« je m’en souviens fort bien. Il sentait mauvais. »

On apprend que vous avez la mémoire olfactive, JJJ.
Plus ça sent fort, mieux vous vous souvenez !

Jazzi dit: à

« sauf le coucou qui jette du nid tout le monde… »

Et en plus, il fait son nid dans celui des autres, renato.
Salle bête !

Janssen J-J dit: à

Chez les pédés, ça marche pas du tout comme vous dites, etalii, révisez vos classiques… Et chez les lesbiennes non plus. Et voilà qui cygne une incontestable supériorité d’un genre sur l’autre ! Il vous faudrait décrypter de nouveaux contes de fée, hein ! faire marcher votre imagination plutôt que de nous infliger tous ces copiers-collés…
Bàv, y’apadkoi !

et alii dit: à

NON MERCI gardez vous vos tronches « comme aurait pu dire
puck

Janssen J-J dit: à

@ Salle bête… (sic) Vous avez tout faux tous les deux, à propos du coucou et de la coucoute, vous restez victime d’un ragot animalier qui a la peau dure.
Pas mal trouvé jzmn, le coup de la mémoire olfactive, je vais y réfléchir… Merci pour la séance en tous cas.. Peut-être vais-je vous offrir 11 à 20 ce soir, si je me sens ludique comme hierj…

et alii dit: à

un autre anders pour rester zen:
Günther Anders a traité du statut de philosophe, de la Shoah, de la menace nucléaire et de l’impact des médias de masse sur notre rapport au monde, jusqu’à vouloir être considéré comme un « semeur de panique » : selon lui, « la tâche morale la plus importante aujourd’hui consiste à faire comprendre aux hommes qu’ils doivent s’inquiéter et qu’ils doivent ouvertement proclamer leur peur légitime »N 1.

Janssen J-J dit: à

@ Contrairement à ce que je pensais, le film fait un tabac et approche le million d’entrées !

Vous ne sentez jamais venir la France profonde, jzmn, c’est ce que je vous reprocherais amicalement… Mais vous avez une plus grande qualité encore : le sens de l’autocritique, une vertu très mal considérée, icite.

Marie Sasseur dit: à

« Maintenant il se sentait heureux de toutes ses souffrances et de tous ses chagrins ; maintenant pour la première fois il goûtait tout son bonheur en voyant la magnificence qui l’entourait, et les grands cygnes nageaient autour de lui et le caressaient de leur bec.

De petits enfants vinrent au jardin et jetèrent du pain et du grain dans l’eau, et le plus petit d’entre eux s’écria : « En voilà un nouveau ! » et les autres enfants poussèrent des cris de joie : « Oui, oui ! c’est vrai ; il y en a encore un nouveau. » Et ils dansaient sur les bords, puis battaient des mains ; et ils coururent à leur père et à leur mère, et revinrent encore jeter du pain et du gâteau, et ils dirent tous : « Le nouveau est le plus beau ! Qu’il est jeune ! qu’il est superbe ! » »

Et voilà.

Jazzi dit: à

« Vous ne sentez jamais venir la France profonde »

En l’occurence, la France profondément métissée, JJJ.
Dans le même registre sur l’histoire de France racontée par des Français issus de l’immigration, j’ai vu hier un film qui m’a profondément perturbé.
Au point que je ne sais pas si je vais en faire un compte-rendu.
Il s’agit de « Les Rascals » de Jimmy Laporal-Tresor.
L’histoire d’une bande de jeunes de banlieue, arabes et noirs, en guerre contre des nazillons.
Inspirée de faits réels et situé dans les années 1980 à Paris.
Scénario maladroit, répliques récitées des acteurs, dichotomie des situations, avec, d’un côté, les pauvres victimes, et de l’autre les horribles fachos, soutenus par la fac de Droit d’Assas et même de la police.
Film violent, sur des problèmes bien réels, que l’on aurait voulu plus…, enfin moins…
Le genre de film, comme pour les « Tirailleurs », sur lequel si on émet des réserves on passe directement pour un infâme mec de droite, plus ou moins extrême…
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=285270.html

renato dit: à

Je me souviens d’un conflit avec une connaissance « critique littéraire » à propos de La Maison Golden. Lui tient ce roman pour une œuvre pas ratée vs moi, fidèle au fait qu’il n’y a pas des œuvres ratées et d’autres pas. Simplement avec La Maison Golden SR aurait voulu écrire un véritable roman américain dans la structure et le style et dans le contexte spécifique de l’intrigue ¬— ambitieuse intention ! —. En réalité, Rushdie divague pour nous offrir sa vision de l’Amérique — d’Obama à l’avènement du clown (Trump) —, et une pseudo saga familiale. La Maison Golden serait donc un travail d’approche du roman américain superposé à l’interprétation de l’auteur du roman américain. Raté, pas raté ? peu importe, son véritable roman américain sera Quichotte.

Marie Sasseur dit: à

Pour le lac des cygnes de Tchaikovski :

« Tchaïkovski a pourtant écrit une musique sublime sur un sujet qui le touche très personnellement. L’argument est l’histoire d’un Prince qui tombe amoureux d’Odette, laquelle est sous le coup d’un sortilège. Le jour, elle est un cygne blanc, la nuit elle redevient femme. Alors que le Prince veut l’épouser, le sorcier substitue sa fille Odile (un cygne noir) à Odette lors des noces. Une tempête engloutit les héros qui se noient dans le lac. Cette histoire résonne fortement avec l’homosexualité de Tchaïkovski. De nombreux chorégraphes s’en sont inspirés. De Neumeier à Noureev jusqu’à Matthew Bourne qui a imaginé un Swan Lake par des danseurs en tutu. »
Radio classique.

A voir, ce film magnifique et sensible, Billy Elliot, actuellement encore sur Netflix je crois .

« L’histoire de Billy Elliot, jeune garçon anglais passionné par la danse, a ému toute une génération. Un film qui donne de l’espoir et brise les stéréotypes genrés. Derrière cette production à succès se cache l’histoire d’un Britannique devenu danseur à la Royal Ballet. »

https://www.marieclaire.fr/billy-elliot-histoire-vraie,1380203.asp

Jazzi dit: à

« et ils coururent à leur père et à leur mère, et revinrent encore jeter du pain et du gâteau »

Désormais strictement interdit à Paris, sous peine d’une amende de 165 euros.
C’est nuisible à l’écosystème selon les socialo-écolos…

Marie Sasseur dit: à

Le prostitué du blogapassou, toujours voir pas plus loin que le bout de sa truffe.

renato dit: à

In La Maison Golden, à propos des noms abrégés [Riya Z. (pour Zachariassen — Ivy Manuel ou Riya Zachariassen) et D. (pour Dionysos Golden)] : « L’alphabet est l’endroit où tous nos secrets commencent. »

J J-J dit: à

et elle persiste et cygne !… (dans ses 1O femmes à Sion !)

lmd dit: à

JJ-J @ lmd, vous n’êtes pas sans ignorer (sic),
je ne comprends pas bien pourquoi vous évoquez ma connaissance de Gerhart Richter ? Je confirme que plusieurs fois j’ai vu certaines de ses œuvres, notamment à Cologne et à Marseille (et j’en connais au moins une accrochée à Marseille).

J’ai été inattentif et je n’avais pas bien saisi l’instant où la conversation est passée de Rushdie à Duchamp. Mais j’ai retrouvé « … une suspension considérable de l’incrédulité…» de Rushdie a conduit à la suspension du jugement esthétique de Duchamp. Renato a fait un bel et utile effort pour préciser cette idée . Peu d’artistes ont eu autant d’influence que Duchamp sur les artistes des générations suivantes. Cela suffit à sa défense lorsqu’il est connement attaqué par les impuissants qui en viennent toujours à la merde en boite.

pourmapar dit: à

Cela suffit à sa défense

Hélas René le défend très mal marcel…

pourmapar dit: à

Déjà, énoncer le truisme duchampien : c’est le spectateur qui fait l’ œuvre » dépose un contre-sens ou du moins un sens plus qu’incomplet.
Vous n’êtes pas d’accord,lmd?

renato dit: à

Inspirés par la bêtise mussolinienne, les fascistes italiens italianisaient les prénoms : donc Marcel devenait Marcello, Antoine devenait Antonio et ainsi de suite. Ils ignoraient évidemment le concept d’identité.

et alii dit: à

je me demande si l’on peut appliquer le terme de spectateur à toutes les oeuvres de tout art;je ne le ferais pas personnellement;

D. dit: à

La sainte Russie, expression qui n’est qu’une authentique fadaise

Ô que non.

et alii dit: à

il n’en reste pas moins que c’est le spectateur de tel coucher de soleil (pour prendre un « mauvais « exemple », certes,qui peut le « constituer en « objet d’art »

lmd dit: à

pourmapar (puisque vous vous adressez à moi) vous dites que renato .«..dépose un contre-sens ou du moins un sens plus qu’incomplet».
Il vous suffit donc de corriger ou compléter.
En ce qui me concerne, la formule tout à fait charnière – non rétinien– qui condense l’essentiel , me suffit.

Janssen J-J dit: à

@ Cela suffit à sa défense lorsqu’il est connement attaqué par les impuissantes qui en viennent toujours à la merde en boite

et la riposte immédiate à cette juste remarque est cygnée de l’oie blanche qui s’est trop sentie vexée.
https://vase-cute.fr/products/vase-creatif-forme-bec-cygne-ceramique?variant=40422286786605

@ jzmn, ben voui… la « france profonde métissée »… Pourquoi ce pléonasme ? est-il besoin de préciser de telles évidences ?… ou faites vous semblant de ne pas comprendre la profondeur du champ des partisans, GJ ?

renato dit: à

Le terme « spectateur » est étroitement lié au fait de « voir », et al., et sous-entend un rapport détaché aux l’œuvres. Quelques-uns proposent (opposent) « utilisateur » car, ils prétextent, l’usage est participation. Il faut toutefois distinguer le monde de l’œuvre des mondes du jeu, parce que l’observation du monde de l’œuvre n’est pas aseptique car en entrant en relation avec ces mondes, nous jouons avec eux — les mondes du jeu naissent précisément de la relation entre le spectateur et le monde de l’œuvre.

Janssen J-J dit: à

@ lmd, je vous sais un excellent connaisseur de la peinture mondiale, voilà pourquoi GR, sur un rebond…, mais vous n’aimez pas trop disserter sur le jugement esthétique ou perdre trop de temps avec marcel Duchamp, un incontournable, dites-vous pourtant… Ce qui peut fort bien se comprendre. Bàv

Janssen J-J dit: à

(MESSAGE) En raison des perturbations prévues dans les transports en commun, la nocturne du jeudi 19 janvier au musée du quai Branly – Jacques Chirac est annulée. Le musée fermera ses portes à 19h.
____
Hélas, pmp… j’envisageais justement de me rendre à votre vernissage pour cette soirée.

et alii dit: à

Le terme « spectateur » est étroitement lié au fait de « voir »,
ma remarque avait pour cause que cela ne me semble pas « secondaire », mais n’est pas non plus suffisamment précis, à mes yeux;
merci !

renato dit: à

Pour ne dire qu’une évidence, Merda d’artista dénonce le mécanisme pervers d’un art devenu un marché de signatures prestigieuses. Selon PM, si la signature qualifie l’œuvre, certifie son originalité et garantit sa valeur, alors tout objet signé, même une boîte d’excréments, peut devenir un chef-d’œuvre.

renato dit: à

Opera aperta d’Umberto Eco et La mort de l’auteur de Roland Barthes suggèrent que les aspects incomplets (volontairement ou non) ou nécessairement indéterminés d’une œuvre stimulent la nécessaire d’interprétation active du spectateur, qui s’élève au rang de co-créateur. Pour Barthes, la mort de l’auteur est préparatoire à la naissance du lecteur, « le lieu où se produit l’unité du texte ».

pourmapar dit: à

Hélas, pmp… j’envisageais justement de me rendre à votre vernissage pour cette soirée.

Oui, dommage!
( J’espère rencontrer à nouveau, dès que ce sera possible Philippe Descola, chercheur aux problématiques passionnantes.)
Pour relancer le débat, il est certain que Manzoni n’a que peu à voir avec la complexité esthétique de l’ œuvre de marcel Duchamp. Actuellement, le chercheur et pataphysicien Marc Décimo, mène les meilleurs et les plus contemporaines exégèses sur Marcel Duchamp.
Son, Marcel Duchamp mis à nu – A propos du processus créatif paru en octobre 2004 au les presses du réel est un modèle d’ explication.
Tout récemment il a fait paraître : Étant donné marcel Duchamp Palimpseste d’une œuvre aux mêmes éditions Les presses du réel en fin 2022.

D. dit: à

Je ne comprends pas. Pourquoi faudrait-il vernir pourmapart ?

MC dit: à

« La France métissée des profondeurs »…. « Tant il est fatal à la France de succomber à la France » ( Rene de Ceriziers)

D. dit: à

De plus assister à une telle opération ?

pourmapar dit: à

D, il s’agit des conférence du musée du Quai branly et effectivement il ne s’agit pas de vernissage au sens traditionnel du mot.
Je m’interrogeais aussi à ce propos.

pourmapar dit: à

des conférences.

pourmapar dit: à

Serai-je assez vernis comme cela, D?

D. dit: à

Je suis rassuré.
Est-ce qu’il y a des petit fours déjà prévus ? La commande peut-elle être annulée ?

Alexia Neuhoff dit: à

Puisque (par je ne sais quel miracle) il a été ici question de cygnes, ces volatiles n’ont à mes yeux aucune qualité ; ce sont de sales bestioles, agressives. Les derniers que j’ai pu observer, dans le lac de Luzerne, sifflaient après les chiens que leurs maîtres promenaient sur le quai. Ils passaient le reste du temps cul par-dessus tête à fouiller la vase.

D. dit: à

On voit que vous n’avez jamais vu un vol de cygnes. Magnifique et impressionant.

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit: « […]les aspects incomplets (volontairement ou non) ou nécessairement indéterminés d’une œuvre stimulent la nécessaire d’interprétation active du spectateur, qui s’élève au rang de co-créateur. »

Où l’on sent que le propos date. La participation active du consommateur consiste aujourd’hui, le plus souvent, à faire des selfies devant lesdites oeuvres, parfois au bout de perches… pour le bonheur de les poster sur instagram.

renato dit: à

Untel, parlant avec un aveugle, dit quelque chose à propos de la couleur de la neige, sur quoi l’aveugle lui demanda une description du blanc. « C’est la couleur du cygne », lui dit Untel. « Comment est-il fait le cygne ? ». Untel positionna un bras en forme de col de cygne et invita l’aveugle à suivre de sa main la forme. L’aveugle s’exécuta et fini qu’il eut s’exclama : « Maintenant je connais le blanc ! »

Marie Sasseur dit: à

@ …]les aspects incomplets (volontairement ou non) ou nécessairement indéterminés d’une œuvre stimulent la nécessaire d’interprétation active du spectateur, qui s’élève au rang de co-créateur. »

Du vide à combler, mais avec des directives

C’est exactement le reproche qui est fait à tout un genre litteraire, dont Ferrante est la caricature la plus criante. Après ce fumiste de Duchamp, bien sûr.

Janssen J-J dit: à

@ chère Alexia… des cygnes sur le lac de Luzerne… ils avaient pourtant de quoi « déjeuner sur l’herbe » (toile pompière), le cul par terre plutôt que dans la vase, Line… 🙂
@ des conf-vernissage, ça existe aussi, et sans petits fours… @ D et mpm
@ paralaxe //// un conseil pour ne pas peiner les aveugles à qui vous rendriez visite… En marchant dans leur appartement, trainez vos mains aux murs, comme si vous étiez moins doués qu’eux pour naviguer… Ils apprécieront grandement ce geste de confraternité en imaginant que vous n’y voyez pas clair et vous décriront rapidement la couleur de leurs murs… Bàv, B.

Janssen J-J dit: à

n° 11 – Je me souviens avoir vu un envol de cygnes avec mon père, à sa dernière sortie dans le marais de St Agnant, peu avant son hospitalisation et sa mort heureuse. Ce taiseux avoua sur le moment qu’il allait bientôt partir avec eux, en V. (février 2001)

D. dit: à

Moi si il y a pas de petits fours, je viens pas.

D. dit: à

Et je pense que la plupart ici feraient pareil, à raison.

D. dit: à

Le vol des Tu-160 en formation est magnifique également.

Janssen J-J dit: à

on reconnaît bien là le genre de pique assiette qui ne se déplace en ville que par incapacité à se cuisiner autre chose que des endives merguez chaque soir tout en faisant accroire qu’il se passionne pour la grosse culture. J’en ai tellement connuj des komsa… de ces crève-la-fin qui ne lâchent pas d’un mètre le buffet garni… et vous empêchent d’accéder aux miettes en faisant mine de discuter des mondanités du jour.

vadeboncoeur dit: à

3j et D, ne vous bouffez pas le nez, vous êtes sympa d’ habitude.

renato dit: à

Je ne vais plus aux vernissages depuis longtemps déjà. D’une part parce que les gens ne semblent pas comprendre que je ne vends que des peintres morts depuis longtemps ; de l’autre pour ne plus voir ces gent qui se lancent à l’abordage des petits fours. Lors de ma dernière expo* j’ai persuadé mon agent qu’un plat de service « garni » de petites tranches de noix de coco accompagnés de jus de pommes aurait fait l’affaire. Ce fut un succès : on a vu les profiteurs tourner sur leurs talons à quelques mètres de la table.

* https://sites.google.com/site/renatomaestriarchivio/1998

Janssen J-J dit: à

moi non pluj j’y vais pluj, RM, donc je sais pas ce qu’y fait exactement D. Je lui en veux pas, j’ai d’ailleurs toujours pensé que le parasitisme avait une fonction sociétale utile et nécessaire.
On est tjs sympas, c notre habitude…, VDBC, comme diraient BLBG, RPTC, ou HDB… – Ainsi donc, vous seriez marchand de tableaux ? Anéfé, c’est sans doute un très beau métier, mais je ne le connais pas très bien, vu que j’en achète jamais. Je préfère donner mes toiles à qui les aime, et recevoir un contre don en nature, de mon vivant. Bien à vous,
(nb / je ne sais pas trop quoi penser de la vie de Nathalie Rheims).

renato dit: à

Marchant c’est beaucoup dire, 3J, comme Rembrandt j’arrondissais mes fins de mois. Maintenant je ne fais que conseiller. Avant-hier, par exemple, j’ai dû me battre avec un ancien client afin de le convaincre de ne pas acheter une vue du lac de Lecco par Filippo Carcano car il est manifestement faux.

et alii dit: à

Votre commerce (vendeur conseiller) en art renato a ravivé des souvenirs de ma « jeunesse » où j’ai croisé de nombreux marchants d’art , et même avec eux des « repas » tres ennuyeux pour moi

Alexia Neuhoff dit: à

« marchants d’art » ?

et alii dit: à

excusez, marchands:je n’en finissais plus de repasser par ces souvenirs, en différents lieux de France; ouf d’en avoir fini avec tous ces gens!

renato dit: à

Vous ne fréquentiez pas les bons et al.

duralex said laisse dit: à

Courtier, revendeur,commissionnaire, tout au plus?

Marchandard, alors.

Où se situait la boutique?

une main dit: à

Marchandard?

Courtier, revendeur,commissionnaire?

et alii dit: à

renato, je sais que vous avez toujours raison:donc bonne soirée, bonne suite pour vous (pour tous aussi )avec ou sans vos fréquentations que je ne chercherai jamais à connaître :rassurez-vous!

Jazzi dit: à

Ces scènes de ménage continues entre et alii et renato, que faut-il en penser ?

Jacques dit: à

Renato le bonimenteur de foire qui veut se faire passer pour un marchand d’art.
Et moi j’me marre !

Jacques dit: à

Jazzi et Renato, les deux macaronis que l’Italie n’a jamais regretté, pour le plus grand malheur de la France.

closer dit: à

L’Islande, encore l’Islande! Lieu de tournage du « Grand Marin », film tiré du beau roman de Catherine Poulain, superbe échantillon de littérature populaire, que tout le monde peut lire et aimer.

De belles images dans un honnête petit film qui n’atteint évidemment pas la puissance du roman. On retrouve Lili avec plaisir; le capitaine est un personnage très impressionnant; le maillon faible est Jude, « Le Grand Marin » dans le roman, celui qui devient l’amant de Lili. Dommage, l’acteur est bien terne malgré sa carrure et sa barbe.

Après avoir vu le travail sur le chalutier, vous n’aurez plus le même regard sur l’étal de votre poissonnier…

D. dit: à

Vous exagérez toujours, Jacques.

closer dit: à

Monsieur Charoulet, connaissez vous le peintre anglo-dieppois Walter Sickert? C’est à peine une plaisanterie; il a fait de nombreux séjours à Dieppe dans le cercle artistique autour de Jacques Emile Blanche. Il y a même vécu 7 ans et avec une compagne qui n’était autre que la doyenne des marchandes de poissons de Dieppe! Cela ne s’invente pas. Il est vrai qu’il y a de belles poissonnières, comme de belles crémières et de belles boulangères…

En ce moment au Petit Palais; vaut la visite.

et alii dit: à

je ne doute pas un instant que renato puisse apporter et trouver sur la RDL Matière au plaisir et aux échanges les plus féconds dont je ne saurais de ce fait être partie prenante, (oserais-je ajouter même comme spectatrice sur un blog qui dénigre les tiers comme « voyeurs »! )

renato dit: à

Ce Jacques, en bon alcoolique il doit avoir glissé sur son vomi.

renato dit: à

… et par-dessus le marché il ne comprend pas ce qu’il lit.

D. dit: à

Closer, je pense que Monsieur Charoulet est couché, à 22h.

D. dit: à

Il est très très raisonnable.

Janssen J-J dit: à

et je vas faire comme lui, mais pas avec lui, hein… quelle horreur ! BN à tutti…

D. dit: à

Oui en effet, quelle horreur pour Monsieur Charoulet. Brrrr…

MC dit: à

La Dinde N attaque les cygnes. Malgre Ovide. « Nam ad vada Meandri concinit albus olor «  malgré Mellin, «  il n’est point tant de barques à Venise…/ De cygnes blancs le long de la Tamise ».Malgré Ronsard . Il faut laisser Maisons et … et jardins/ Vaisselle et vaisseaux que l’artisan burine/ Et chanter son obsèque au la façon du cygne, / Qui chante son trépas sur les bords Meandrins » Apollinaire, ou St Saens. Ceci au nom d’un réalisme digne de l’Union Soviétique des grands jours, et qui fait frémir…. On songe à ceux pour qui le Rossignol n’est après tout pas grand chose, et qui passent à côté de Rostand ( «  Il faut un Rossignol toujours dans la forêt. C’est stupide et inculte, mais qu’y faire? MC

D. dit: à

Brrrr…

rose dit: à

Ben oui. Y a le champ du cygne.
Mais il préfère l’eau.
Les bassins des châteaux, les paons sur les allées gravillonnees.

rose dit: à

Emma et moi avons vu Avatar hier.
Ne sais pas de quel bois elle est faite, mais elle ne cille pas, ne pleure pas, ne tremble pas.
En sortant, elle m’a dit « c’est un film formidable ».
Voilà, de mon côté, je serai plus nuancée.

rose dit: à

James Cameron, me suis résignée à découvrir, son cul c’est du poulet : au moins trois fois, début, milieu, fin du film, a répété « un père protège sa famille » ; et femme et enfants en choeur « on se serre les coudes ».
Pas mon père, pas les avortons.

rose dit: à

Pas d’homosexualité en éclosion chez le petit cigogneau. Un problème d’estomac et de digestion. La mère l’a, schbloung, balancé en bas du nid.
Sur le pavé, là, l’a mouru.

Alexia Neuhoff dit: à

Cher Marc, je vois que vous êtes nuitamment venu me voler dans les plumes. Je ne vous voyais pas en transformiste de music-hall endosser fanfreluches et falbalas romantiques. Pour ma part, je suis du côté de Vallès et de son mot d’ordre : « décapiter les aigles, plumer les cygnes » !

Marie Sasseur dit: à

Et peler la peau du poulet !

Janssen J-J dit: à

a/ quoiqu’il en soit, ses fiches animalières des poètes et musiciens ont l’air bien à jour. Il est vrai que celle de jules vallès s’était échappée de la pile, comme des bambins parisiens désireus d’exploser le monde, comme par hasard…
b/ j’adore de lire le matin, le mot de franfreluches… je désopile immédiatement à imaginer la tête de cher Marc,
c/ est trop forte pour les effets 3D, emma. S’en fout un peu de la protection paternelle sur la famille.
d/ sans charoulet, j’ai bien dormi… et lui aussi, D. Mais je pense que vous lui avez manqué : il avait un peu froid dans son veuvage, brrr…
e/ son i.pade l’avait bien conservée, ma soeur Andrée aux petites soeurs des pauvres. C’est une bienheureuse, maintenant.
f/ n° 12 – Je me souviens de Léon Frapié. D’avoir osé demander : « mais quand on est institutrice, maîtresse, est-ce qu’on sait tout ? » Elle éclata de rire, et je ne sus jamais la réponse. Malheureux et perdu, fus-je souvent à la maternelle.
g/ bien à vous (18.1.23_10.02)

Jazzi dit: à

« Pas d’homosexualité en éclosion chez le petit cigogneau »

Ni parmi les membres des Na’vi dans la famille Avatar : il ne ferait pas bon y vivre pour moi !

Marie Sasseur dit: à

Rushdie
« son véritable roman américain sera Quichotte. »

Une idée télévisuelle alors.

Pas sûr qu’il y ait un road trip adossé à cette  » créativité « , un fatras, qui doit, comme on l’a vu, à plusieurs innovateurs.

Jazzi dit: à

Secret d’écriture selon Céline

« le 28 [septembre 1943.]

mon cher Brasillach

Croyez-moi je vous prie très touché par votre magnifique article dont les termes surpassent mon bien faible mérite de mille coudées ! sans feinte modestie ! je vous prie de me croire. A vous je vais tout dire – et vous me comprendrez tout de suite. Il me semblait avant le Voyage, observant (par comparaison) le trafic de la rue, si incohérent – ces voitures, ces gens qui se butent, culbutent, se battent pour avancer, tout ce zigzag, cette incohérence des démarches absurdes et si gaspilleuses, si imbéciles, qu’il devrait y avoir tel le métro un chemin plus net, plus clair, plus intime pour se rendre en un point sans tout ce gaspillage, sans toute cette fastidieuse incohérence – dans la façon aussi de raconter mes histoires.
Je vous énonce ainsi la difficulté simplement : passer dans l’intimité même du langage, à l’intérieur de l’émotion et du langage, à l’aveugle pour ainsi dire comme le métro sans se préoccuper des fastidieux incidents de l’extérieur. Une fois lancé de la sorte, arriver au bout d’émotion en émotion – au plus près toujours, au plus court, au plus juste, par le rythme et une sorte de musique intime une fois choisi, à l’économie, en évitant tout ce qui retombe dans l’objectif – le descriptif – et toujours dans la transposition. Le rythme me donne mes rails – et je n’en sors jamais. Je ne sors jamais de l’émotion non plus – (deux mots illisibles) chantants – sinon je ne l’admets pas dans mon récit – dans mon métro – Ainsi je vais mon petit trafic – Ce n’est pas bien sorcier.
Et je vous remercie encore.
Bien amicalement »
L.F. Céline

et alii dit: à

juste bonjour;
il ne me semble pas avoir lu le nom de CLaire MArin parmi les agrégé-e-s recensées par MR CHaroulet :
docteure en philosophie de l’université Paris-Sorbonne avec un sujet de thèse portant sur l’« activité obscure » dans la philosophie de Félix Ravaisson, et membre du Centre international d’études de la philosophie française contemporaine à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm.

Elle enseigne pendant plusieurs années la philosophie au lycée Eugène-Ionesco à Issy-les-Moulineaux. En 2018, elle est professeure agrégée de philosophie en classe préparatoire au lycée Alfred-Kastler de Cergy-Pontoise2.
bonne journée

et alii dit: à

a propos de C.Marin, elle avait eu « le prix de savoirs »:
Le prix des Savoirs est un prix littéraire français qui récompense une œuvre littéraire en langue française privilégiant la thèse, l’analyse, la réflexion autour de tous les savoirs. Ce prix a été fondé par la critique et romancière Laurence Biava et décerné pour la première fois en 2012 sous le nom initial de prix littéraire du Savoir et de la Recherche1.

Janssen J-J dit: à

@ avant de lire Claire Marin, mangez de la spiruline, etalii.
Je vous explique ce que c’est : « l’aliment communément nommé spiruline est un produit à base de cyanobactéries du genre Arthrospira, des bactéries photosynthétiques microscopiques bleues, généralement séchées et broyées. Ce n’est donc ni une plante, ni une algue, ni même un représentant du genre Spirulina au sens actuel. Traditionnellement, cet aliment est consommé en galettes, notamment par les Kanem du Tchad dès le ixe siècle, mais les Aztèques en faisaient aussi une sorte de fromage. La spiruline a été redécouverte au xxe siècle en tant que complément alimentaire, et sa commercialisation développée dans les années 1970 par les pays industrialisés, avec la mise en culture de souches de ces mêmes cyanobactéries ».
C’est très bon pour la goute, les vulvites et la prévention de bien d’autres ennuis de santé comme l’arthrose cervicale et les troubles cognitifs. Je sais qu’elle me fait beaucoup de bien… Bàv,

renato dit: à

Quichotte.
Mlle Salma R. lui apparaît comme sa sauveuse et son stalker, signifiant symboliquement le key-shot nécessaire pour ouvrir le portail de Sonoma. Nous ne savons pas ce qu’il adviendra d’eux deux une fois qu’ils auront ouvert la porte, car le roman se termine par la mort naturelle concomitante de l’auteur, qui n’est pas Rushdie, mais le narrateur désigné par lui pour écrire l’histoire de Quichotte (Ismail Smile) : un agent commercial de plus de soixante-dix ans qui a vu de la télévision à profusion — au point de tomber amoureux d’une diva, comme lui, originaire d’Inde, Mlle Salma R., et pour la conquérir, il entreprend un voyage du Texas à New York à travers les sept vallées de la purification tout en lui écrivant des lettres d’amour qu’il signe du nom du personnage littéraire auquel il pense ressembler le plus — un rêveur dans qui il se reconnaît —. En voyant la photo qu’il lui envoie, Mlle Salma R. trouvera en lui un sosie de l’acteur italien Frank Langella, qui a joué Dracula : très grand, osseux et maigre, visage allongé et décharné, enfin un double de Don Quichotte.

Janssen J-J dit: à

Il défend avec toute la passion requise ce roman de Salman Rushdie. C’est pas la rossinante ma soeur qui s’y coltinerait ainsi ! Pour l’instant, c’est le meilleur animateur du post idoine… Désolé de le signifier ainsi… mais faut bin reconnaître ce qui est, hein.

Marie Sasseur dit: à

@ »sa sauveuse et son stalker, signifiant symboliquement le key-shot nécessaire pour ouvrir le portail de Sonoma »

C’est pas un truc chamanique au moins ?

Marie Sasseur dit: à

Ce truc de porte, c’est un code ésotérique.

rose dit: à

Bof.
Salma R.
C’est surtout qu’il quitte Bollywood pour tomber amoureux de Bollywood.
Mais pourquoi faire ?

Jacques dit: à

Frank Langella est américain pas italien. Ce renato, quelle andouille !

J J-J dit: à

GP n° 15 -> Je me souviens de « Mali-Malo dans son berceau, bandait déjà comme un taureau… » – Première rencontre avec ce verbe, à 12 ans, dont je ne comprenais pas le sens et que le petit vacancier qui chantait ça à tue-tête, ne voulait nous expliquer.

Marie Sasseur dit: à

Et Sonoma est en Californie.

Très duchampien ce bouquin. A la fin t’es pas plus avancé qu’au début.

J J-J dit: à

GP n° 16 -> Je me souviens de « Travadja la mouquère »… Rangaine importée à l’école primaire par l’une des 2 jumelles R. Françoise la chantait pendant que Cosette, plus timide, se taisait. Celle-ci était ma préférée. J’étais fasciné par son prénom. Je ne peux pas lire les Misérables aujourd’hui sans penser à elle.
Après vérification, je m’aperçois elles en avaient altéré les paroles : … R la M…, trempe ton c… dans la soupière, Tu m’diras si c’est chaud ? Si c’est chaud, c’est des fayots ! ; Tu m’diras si c’est froid ? Si c’est froid, c’est des p’tits pois ».

J J-J dit: à

@ A la fin t’es pas plus avancée qu’au début
-> c’est à cause que t’es trop célib’ à terre !

et alii dit: à

Dieu et Satan me garde-nt de ne pas prendre mes distances avec les contributeurs-conseils (autoproclamés) de la RDL;
a fortiori quand ils accumulent les « j »,en commentaires ou dans leurs pseudos

Janssen J-J dit: à

Dans Alain Souchon (1993), on trouve ceci en 4e de couv, mais personne ne l’a noté.
( On nous Claudia Schieffer
( On nous Paul-Loup Sulitzer
( Oh le mal qu’on peut nous faire
((( Et qui ravagea la moukère
Bàv…

Janssen J-J dit: à

dieuj & le diablej vous donnent desj conseils de spirulinej en vous laissant libre de ne pas les suivrej, de même qu’ils restent libresj de ne pas lire vos liensj le plus souventj tàf ineptesj… Bàvj !

Patrice Charoulet dit: à

Habitant en centre ville, dans une rue piétonne sans trottoirs, la nuit étant tombée,un homme que je connais très bien a voulu descendre sa poubelle devant chez lui à 18h30. Etait-ce vivre dangereusement ? Pouvait-il imaginer un seul instant la suite ?
Une voiture a fait une marche arrière et l’a écrasé. Il a plusieurs côtes cassées et il est en réa à l’hôpital.

Jazzi dit: à

Dans quel état est la poubelle, Charoulet ?

et alii dit: à

vivre dangereusement ? Pouvait-il imaginer un seul instant la suite ?
il y a longtemps que je crois que vivre est dangereux, poubelles ou pas,trottoirs ou pas
(Connu dans l’Antiquité, le trottoir disparaît pendant le Moyen Âge, au profit d’un aménagement des voiries avec ruisseau central pour l’écoulement des eaux et des revers de façade. Le mot trottoir apparaît au xviie siècle mais à propos des pistes surélevées longeant certains ponts et quais. Il est réinventé au xviiie siècle en Angleterre où des nouvelles règles d’urbanisme prônent l’élargissement des rues trop souvent étroites, et un espace pour les piétions dans les rues commerçantes. Il arrive en France avant la Révolution. Les trottoirs dignes de cette appellation apparaissent vers 1780-1781 à Paris, notamment rue de l’Odéon (dénommée à l’époque rue du Théâtre-Français)2,3. L’abbé Arthur Dillon, chanoine de Notre-Dame de Paris, en vante les mérites, dans Utilité, possibilité, facilité de construire des trottoirs dans les rues de Paris, publié en 1803 : « Les trottoirs sont les chemins des habitants des villes pour toutes les communications sociales et les besoins du commerce », explique-t-il3,4.

et alii dit: à

j’ai un jour vu le peintre ADAMI envoyer Valser,d’un coup de pied, une poubelle sur le trottoir où nous marchions ,alors que j’allais le photographier, en sortant d’une expo,en fin de journée

MC dit: à

J’aime les Aigles et les Cygnes, Alexia!
Alors pour vous répondre à la question qui vous tarabuste:
« Y songez-vous, Madame? Un mariage entre nous?! »
Ce serait un « Qui a peur de Virginia Woolf? » permanent, et je tiens trop à la tranquillité.
Bone aprés midi.
PS Je viendrai vous voler dans les plumes chaque fois que ce sera nécessaire, non mais! Au fait, le Vallés de la Rue n’emargeait-il pas aux fonds secrets du régime aquilion en question?! MC

MC dit: à

aquilin

Jazzi dit: à

Le léZard vous dit tout sur le musée du Moyen Âge, qui a fait peau neuve et rouvert ses portes à Paris !

renato dit: à

Oui, Frank Langella est américain.

renato dit: à

Dans Les Enfants de minuit, l’intention de SR est de raconter la vie d’un homme, Saleem, qui a découvert que tous les enfants nés sur le coup de minuit du 15 août 1947 ¬— c’est-à-dire au moment précis où l’Inde a officiellement proclamé son indépendance de l’Empire britannique — ont des pouvoirs spéciaux ; sont tous des enfants extraordinaires. En fait SR raconte l’histoire de l’Inde de 15 août 1947 et les années qui suivent, alors que le pays est traversé par des vagues d’impulsions qui viennent de l’extérieur ou naissent dans le pays. Les Enfants de minuit voudraient représenter l’espoir de l’avenir, mais d’un avenir qui se disperse puis, misérablement, se transforme en bribes exilés et isolés. Je ne vais pas raconter le roman, mais ceux qui non pas envie de se taper une lecture qui n’est pas des plus faciles : bizarre, parfois apparemment grossière et tordue, pleine de flux et de reflux, d’anticipations, d’hésitations et d’incursions impromptues de personnages qui n’ont rien à voir avec l’histoire principale. Peuvent louer le film homonyme de Deepa Mehta, le lien entre le cinéma de Bollywood, avec sa production illimitée et pas toujours de qualité, et le cinéma d’Hollywood, presque aussi illimité et pas toujours de qualité.

renato dit: à

Oups !
Deepa Mehta, le lien entre >
Deepa Mehta, réalisatrice qui fait le lien entre

renato dit: à

de 15 > de LE 15

D. dit: à

Il aurait été plus prudent de descendre sa poubelle à 18h 31, pendant la marche avant.

Jean Langoncet dit: à

@descendre sa poubelle

Ce que c’est que les gens bien élevés

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