de Pierre Assouline

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La République des livres
On n’a pas lu le même livre

On n’a pas lu le même livre

Qui a bien pu inventer cette formule désolée à la lecture d’un article, ou après avoir lu ici même ou entendu au « Masque et la plume », un commentaire portant au nues, criant au prodige ou rivalisant d’érudition pour arrimer aux œuvres les plus prestigieuses un roman qui nous est tombé des yeux avant de nous tomber des mains ? Alors, oui, accablé, consterné, résigné, on rend les armes à bout d’arguments : « Manifestement, on n’a pas lu le même livre… ». Façon de parler, bien sûr : le livre est bien le même mais pas le regard. Le plus souvent le fossé parait impossible à combler de l’encensement à l’éreintement. On veut bien faire la part de la subjectivité dans le jugement, croire que tous les goûts sont dans la nature à commencer par le mauvais. Mais l’incompréhension parait irréductible lorsque se manifeste une opposition du tout au tout, du chef d’œuvre à la nullité. A croire qu’on ne parle pas la même langue.

La fameuse formule a encore de beaux jours devant elle en cette rentrée littéraire, surtout lorsque votre interlocuteur renonce à expliciter son jugement d’un air satisfait par une autre formule celle-là sans appel : « C’est plus compliqué que cela… il y a un dispositif… ». Pourtant, à bien y réfléchir, non, ce n’est pas si compliqué à constater : une langue pauvre, des situations invraisemblables, des personnages qui parlent tous d’une même voix, un récit qui se perd en digressions inutiles et surtout, l’insondable ennui qui s’en dégage, de cet ennui que vous ne pardonnerez jamais à l’écrivain car il vous a volé des jours de votre vie, ceux que vous avez perdus à le lire.

La critique artistique n’a rien d’une science exacte ; si elle repose bien sur un certain nombre de critères, ceux-ci ne sont pas toujours objectifs. S’agissant de livres, on pourra toujours évoquer la qualité de la langue, l’imagination de l’auteur, l’originalité de l’histoire, le nouage de l’intrigue, la richesse des dialogues, l’expression d’une sensibilité, la puissance du suspens etc Tout cela se discute, question d’honnêteté, de bonne foi, mais certainement pas de gentillesse ou de méchanceté, comme on l’entend parfois à propos de tel ou tel réputé à la dent dure, un critique ne jugeant pas en fonction de l’effet qu’il produira mais d’un absolu de la littérature.

Certains écrivains, ceux qui ont « la carte » délivrée par les tenants de la pensée unique, sont surévalués. Signeraient-ils une copie de l’annuaire des téléphones qu’ils seraient encensés pour leur geste postmoderne. Un exemple parmi d’autres pêché dans la rentrée étrangère, d’autant plus édifiant que son cas est mondial : le norvégien Karl Ove Knausgaard (Oslo, 1968). De quoi nous entretient-il dans son cycle de romans autobiographiques intitulé Mon combat (dans l’édition allemande : Mein Kampf…), six volumes en tout parus en France chez Denoël depuis 2012, le dernier ces jours-ci ? De lui, de sa vie, de son petit monde, toutes choses qui ne présentent aucun intérêt car Knausgaard est tout sauf un artiste. Il se contente de raconter platement un réel on ne peut plus banal en s’imaginant qu’il énonce une vérité littéraire parce qu’il dit ce qu’il pense. « Il dit tout, absolument tout » se pâme la critique un peu partout. Ce qui est vrai mais à quoi bon lorsqu’on n’a rien à dire ?

Quand on songe aux milliers de pages qu’il a noircies afin d’y mettre en scène le vide absolu de son existence, on demeure perplexe. Il y a perdu sa famille et ses amis, tous également écoeurés par son déballage sans nécessité, et gagné argent et notoriété. Mais le pire est ailleurs : dans la cécité littéraire et l’abaissement du sens critique de ses innombrables lecteurs qui en ont fait « le Proust norvégien » ou « l’auteur du roman du siècle » etc A ceux qui n’auraient pas patience ni le goût d’aller vérifier sur pièces, on ne saurait trop recommander au moins la lecture des entretiens accordés par Knausgaard. Je ne sais plus quel auteur confiait : « J’adore donner des interviews : ça me permet de savoir ce que je pense ». Dans le cas présent, l’exercice doit lui être douloureux car le fait est qu’il ne pense rien.

Cela dit, il y a de quoi rester optimiste. Car si la saga egolâtrique du plus vain des norvégiens à plume est un succès mondial, la France est l’un des rares pays où elle laisse les lecteurs indifférents. De quoi nous rassurer sur notre esprit critique en particulier et notre équilibre mental en général. Ou alors c’est qu’on n’a vraiment pas lu le même livre.

(« Jack Nicholson bavardant accueillant un nouveau pensionnaire » photo extraite du film de Milos Forman Vol au-dessus d’un nid de coucous, D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, vie littéraire.

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commentaires

1 601 Réponses pour On n’a pas lu le même livre

Phil dit: à

dear Baroz, soleil vert, avez-vous bien lu Yourcenar ou restez-vous bloqués à Mishima ? Sa mère, sa gouvernante font la moitié de son labyrinthe du monde. Les personnages du Denier du rêve, ses traductions de Virginia W..vous laisseriez-vous abuser par le portrait d’un empereur sensible ?

et alii dit: à

DERRIDA à bloom et de l’incinération
Aporie de l’incinération : en escamotant le cadavre, elle favorise l’intériorisation du mort, elle infinitise le deuil

Bloom dit: à

le portrait d’un empereur sensible ?

et d’un al-chimiste, Zénon Ligre…

Jazzi dit: à

Certes Adrien et Antinous, Phil, mais aussi Zenon couvrent de leur mâle ombre les pâles figures féminines de l’oeuvre de Yourcenar qui, à notre époque, aurait probablement changé de genre !

Phil dit: à

baroz, savez bien que les « mâles ombres » chez Yourcenar sont toujours vacillantes. Imagine même son père échoué sur une île ne point dédaigner un vendredi.

Jazzi dit: à

Jacques Derrida (de son vrai nom Jackie Derrida)

Like me, Bloom !
My name is B. Jacky B., mais ne le dis pas à et alii, elle va encore nous en faire une crise !

Jazzi dit: à

« mort dans une douze-cylindres en V »

Dans sa longue énumération des morts en voiture Jacques Drillon a oublié Henri IV, victime d’un accident dans la rue de la Ferronnerie !

Jazzi dit: à

Derrida il avait pris ses desiderata pour la réalité ?

Phil dit: à

la laideur des livres anglais (Drillon)
right.
laideur des Birkenstock, beauté du son d’un douze cylindres. Nimier, sa femme, conduisait pieds nus.

et alii dit: à

UN HOMMAGE DE Derrida
Jacques Derrida / Un témoin de toujours

la pensée et dans l’existence, et la puissance de retrait, la pudeur exemplaire, une discrétion unique en ce temps, et qui l’a toujours tenu loin, aussi loin que possible, et délibérément, par principe éthique et politique, de toutes les rumeurs et de toutes les images, de toutes les tentations et de tous les appétits de la culture, de tout ce qui presse et précipite vers l’immédiateté des médias, de la presse, de la photographie et des écrans. On se demande si, après avoir parfois abusé de sa réserve et son invisibilité, la surenchère de certains ne les jettera pas demain, juste assez tard, le remords aidant, sur des fétiches négociables, confirmant ainsi la même dénégation ou la même méconnaissance.
http://remue.net/cont/blanchot_derrida.html

et alii dit: à

à propos du tutoiement, Derrida Blanchot
je n’ose pas dire dans « ton nom », me souvenant encore de ce que Maurice Blanchot lui-même a pensé et publiquement déclaré de telle exception absolue, de ce privilège insigne que l’amitié confère, à savoir celui d’un tutoiement qu’il dit avoir été la chance unique de son amitié de toujours avec Emmanuel Levinas.

et alii dit: à

 » Or, pour le judaïsme, la dignité d’un homme ne doit en aucune façon dépendre de son utilité. La dignité de l’homme est foncière, intrinsèque.  »
nulle raison donc pour ceux qui fricotent avec la judéité d’un-e autre de la / le nommer sur ce blog pour « s’exprimer »

Jazzi dit: à

« laideur des Birkenstock »

C’est à cause des durillons de Drillon, Phil !

et alii dit: à

HOMMAGE DE Derrida:
à l’épreuve des cendres, quelques lignes de l’Ecriture du désastre, cet immense livre hanté par l’innommable incinération que fut l’Holocauste et dont on sait que l’événement, comme un autre nom du désastre absolu, devint aussitôt le centre de la plus insistante gravité de son oeuvre. Comme il le sera indirectement partout, l’Holocauste fut rappelé à l’ouverture du livre. Qui désigne la « brûlure de l’Holocauste, l’anéantissement du midi », et « l’oubli immobile (mémoire de l’immémorable) qui constitue le désastre, même si ce désastre, dit-il encore nous le connaissons peut-être sous d’autres noms… » (p.15)

Soleil vert dit: à

Phil dit: à
dear Baroz, soleil vert, avez-vous bien lu Yourcenar ou restez-vous bloqués à Mishima ?

Et aussi par l’œuvre au noir, les nouvelles orientales

Jazzi dit: à

Sans oublier ses traductions de Constantin Cavafy !
Et rien pour Sapho.
Yourcenar est plus un homo qu’une lesbienne…

Janssen J-J dit: à

@ Il m’a dit qu’il me donnerait son maillot plus tard. Je lui ai répondu que je préférerais sa sœur.

J’espère que c’est pas une fake, jdrillon ! Vous confirmeriez ?… ma soeur, d’avoir ainsi fait l’objet de cette surenchère ?…. et que frère Zizouzizi allait en être puni et expulsé d’Espagne pour atteinte à l’honneur de la fierté madrilène humiliée par les récentes raclées de son club ?

@ – merci pour Betty. Tous les deux, jais, tout comme erri de luca d’ailleurs, on n’a jamais aimé le foot, avons toujours préféré le tennis bien qu’on n’y ait jamais vraiment joué, car on était tissu du prolétariat rural, et il n’y avait pas de court dans nos parages. Mais avec les transmissions de la télé, il y eut les Billie Jean King et Chris Evert, etc. Bon, j’y vais …
Bàv,

Janssen J-J dit: à

https://www.marieclaire.fr/,joueuses-tennis-celebres,822669.asp
Petit hommage à ces grandes dames…
J’ignore si Marguerite Y. jouait au tennis, comme on le faisait dans les jardins des Fizzi Contini. Ne me rappelle plus trop s’il n’y en aurait pas une trace dans « Quoi, l’éternité! »? Je laisse le soin aux spécialistes de cette grande écrivaine. Et je renvoie bien volontiers Hélène Cixous à ses lieux communs.
Au fait, je ne vous ai pas raconté le portrait glaçant de Gisèle H. à l’indéfectible Castor à la cause, comparativement à la générosité humaine de Jean-Sol.
Bàv, ce vendredi, il va se passer qelque chose de beau pour tous les erdéliens aujourd’hui, sachez le capturer sous la chape de plomb qui s’alourdit pour tout le monde. De l’amour toujours, peut-être… à 70 ans, comme dans « l’Impossible » de Luca.

renato dit: à

« Personne ne sait / pourquoi les boulangers italiens ne savent pas qu’il est nécessaire de saler le pain. »

Voyons ça.

Seulement le pain toscan est rigoureusement sans sel, d’où Cacciaguida qui prophétise l’exile de Dante qui expose son angoisse d’avoir à manger du pain salé dans Paradis, chant XVII, : Tu proverai sì come sa di sale / lo pane altrui, e come è duro calle / lo scendere e « l salir per l’altrui scale. Inutile de se perdre ici dans les origines historiques du pain insipide toscan — guerre florentine pisane, etc.—. Incidemment, je me demande comment font certains “intellectuels” européens peuvent parler d’art sans connaître l’histoire des lieux et des gens qui l’ont produite, mais peu importe.

Donc, pain toscan bien à part, il y a le protocole pour la réduction du sel dans les aliments en conséquence duquel, des d’accord spécifique ont été signés entre le ministère et les associations de boulangers, en tenant en compte qu’en Italie, il existe un très grand nombre de types différents de pains, notamment en ce qui concerne la production artisanale et qu’il existe des différences importantes dans la production du même type de pain d’un four à l’autre — le pain consommé en Italie représente 90% de la production artisanale, 10% de la production industrielle —.

Pour le pain ce protocole ne change pas grand-chose aux habitudes alimentaires, du moins aux miennes. Ça devient plus difficile à assumer lorsqu’on aime le lard blanc ou la pancetta — il est vrai qu’on peut toujours ajouter une pincée de sel…

Janssen J-J dit: à

Je viens de relire plusieurs fois la dernière phrase de cet intéressant compte rendu du nouveau livre de Retchman, un psychiatre qui discute Freud, Elias, Milgram et l’école d’Arendt.
https://laviedesidees.fr/L-indifference-des-bourreaux.html
. C’est un sujet qui me préoccupe au plus haut point depuis des plombes. Je demande à la RDL de m’expliquer cette affaire de « migration » vs « d’exil de soi-même », à propos des candidats à la violence djihadiste… Cela m’aiderait à ne pas commettre de contresens, uniquement si la chute leur parait claire. Merci par avance.
(NB/ je ne connais pas le bouquin de Tassin – sinon j’écrirai à l’auteure, via le site de la vie des idées).

renato dit: à

des d’accord spécifique > des accords spécifiques

renato dit: à

Finzi-Contini, Janssen J-J.

renato dit: à

comment font certains > comment certains

Chaloux dit: à

Ma réponse s’est perdue. Yourcenar n’est pas lesbienne mais bisexuelle, son oeuvre regorge de femmes. Les hommes semblent avoir compté pour elle bien plus intensément que les femmes. Sapho traduite dans la « Couronne et la lyre ».

Je propose que soient empalés sans sommation ceux qui nous polluent de « qu’il », signe de reconnaissance de générations d’ignares.

et alii dit: à

renato, je crois que Judas renverse la salière dans la Cène, ce qui porte malheur

Bloom dit: à

La laideur des livres anglais, avec leurs titres en relief, dorés, aux caractères énormes ou tarabiscotés, aux illustrations criardes et repoussantes (Jacques Drillon).

Ben voyons, ‘les livres anglais, etc.’… Finesse du jugement, nuance du propos, …Commencer peut-être par ne pas acheter que de la littérature de gare. En effect, il est de magnifiques couvertures, celles des Oxford Classics, ou des Penguin (Modern) Classics, bien sûr. Picador, Vintage, de même que Fabre & Fabre produisent aussi de bien beaux objets.
Les éditeurs anglais font bosser les illustrateurs, et créent de l’emploi.
Et puis l’important, c’est la qualité de ce qu’il y a dedans, qui n’est que très rarement au rdv de ce côté-ci du Channel. Hélas, alas, alack..!

Phil dit: à

la comparaison doit porter sur les livres de poche, dear Bloom. Folio en France jaunit dès la fabrication, pas le cas à l’époque des vrais poches couvertures Pierre Faucheux, les anglais jaunissent de l’intérieur sauf malheureusement les tons criards, seuls les poches allemands tiennent la route comme leurs voitures mais plus chers.
exception des Oxford collection et séries Vintage,

et alii dit: à

noel au balcon, Pâques au tison

et alii dit: à

et la fine pellicule transparente sur la couverture des poches qui se décollait?

Jazzi dit: à

« Je demande à la RDL de m’expliquer cette affaire de « migration » vs « d’exil de soi-même », à propos des candidats à la violence djihadiste… »

Ce n’est pas ce qui est dit, me semble-t-il, JJJ.
Là, il ne parle pas des candidats à la violence djihadistes mais de ceux qui ne veulent pas le devenir, et céder à cette forme de violence, ainsi que des premières victimes, à savoir les musulmans eux-mêmes. Pour eux le prix à payer pour leur refus, c’est « la migration ». Non pas l’exil de soi-même mais du monde…

Jibé dit: à

Je suis d’accord avec Jazzi, Yourcenar est plus homme que femme, elle se projette dans des personnages masculins avec plus d’aisance et d’évidence (l’un va avec l’autre) que ds des personnages féminins. Justement ce matin, chez G Ermer, France culture, il me semble que Cixous le remarquait aussi (pas sûr d’avoir bien entendu, je craquais du pain grillé).
Qu’elle soit bi, dans ses pratiques, ne change rien à l’affaire. Attention d’ailleurs, ce n’est pas une question d’écriture féminine ou masculine, c’est l’univers fantasmatique, l’imaginaire de Yourcenanr qui m’incite à la penser homme.

Jazzi dit: à

Peux-tu nous citer des noms de personnages féminins marquants dans l’oeuvre de Yourcenar, Chaloux. Elles me semblent occuper plutôt des rôles secondaires…

Jibé dit: à

« la couverture des poches qui se décollait »
oui, et qui restait collé par effet électrostatique…

Janssen J-J dit: à

C’est chantourné dans le texte… Mais lumineux dans votre explication qui me convient et rassure total… Ouf !… Merci Jzmn, vous êtes comme était mon grand frère.
(NB/ ce soir je sors voir Adieu les cons, d’Alb D., très controversé, parait-il. Pouvez vous attendre un brin pour nous en parler à la rdl, si possib’ ? merci à nouveau)…
Sinon, je peux vous raconter le nouveau petit bijou d’ERL, « Impossible »… Je lui ai mis 4,5 étoiles sur 5. Mais je peux attendre aussi.
Bàv,

Jibé dit: à

oups
en remontant le fil, je vois que j’ai répété sans le savoir une info de fil sur Yourcenar chez Erner: ce qui prouve que j’avais bien entendu, malgré le pain grillé. Et j’étais d’accord, pour l’avoir déjà pensé moi-même.

Marie Sasseur dit: à

Yourcenar a de la culture grecque ancienne, a peu près la même  » lecture » fantasmatique que Quignard.
Pas un compliment.

et alii dit: à

, elle se projette dans des personnages masculins avec plus d’aisance et d’évidence
comme beaucoup de femmes? (celles qui ont souvent des rapports d’affrontement avec les autres femmes)

Chaloux dit: à

Jazzi, n’as-tu jamais remarqué que beaucoup de grands films tiennent presque uniquement par leurs seconds rôles? Crétin un jour, crétin toujours.

Pas le temps mais tu parles évidemment dun écrivain que tu ne connais pas.

Marie Sasseur dit: à

Il faut voir ces salades que Yourcenar raconte sur Zenon. De la mythologie revisitée.

Heureusement qu’une immortelle en cache une autre. La grande Jacqueline.

Jazzi dit: à

A quoi rêvait…

MARGUERITE YOURCENAR

Tous contes faits

Hormis quelques rares rêves d’enfance dont elle se souvenait encore, Marguerite Yourcenar nous dit avoir retranscrit « fidèlement », dans son recueil Les Songes et les Sorts (1938), des rêves qu’elle fit entre sa vingt-huitième et sa trente-troisième année. Des archétypes de rêves, qu’elle classe en plusieurs catégories : les rêves de souvenir, où domine la figure de son père mort ; les rêves d’ambition et d’orgueil ; les rêves de terreur et de fantasmagories, qu’elle qualifie de plus primitifs ; des rêves de recherche, où il s’agit de retrouver une femme disparue transformée en fantôme (sa mère est morte en lui donnant naissance) ; des rêves de mort, pleins de jardins ; des rêves d’églises et de cathédrales ; des rêves d’étang ( ceux-là mêmes qui remontent à l’enfance) et enfin des rêves d’amour. Autant de rêves qui expriment les diverses facettes d’un grand rêve à épisodes, qu’elle nous donne à lire comme des Mémoires de sa vie rêvée. Ci-dessous, un de ses rêves érotiques récurrents…

« Je suis dans une chambre, au chevet d’un lit, avec l’homme que j’aime. Je suis couchée dans ce lit, gagnée par ce tremblement de bête hypnotisée qui s’empare de la femme en présence de l’amour. Nous venons d’assister à la représentation d’un cirque forain dont la musique bruyante continue à ronfler sous nos fenêtres ouvertes. Nous sommes sortis avant la fin, laissant deux clowns s’empoigner par leur longue tignasse blonde. Il pleuvait : mes vêtements trempés traînent sur le parquet, et mes souliers humides sont là, encore chauds d’avoir été portés. Tout à coup, la musique enrouée s’arrête, remplacée par le piétinement innombrable d’une foule qui s’écoule là-bas hors des portes de toile peinte ; les milliers de pas étouffés, comme feutrés de pantoufles, résonnent sourdement dans la rue qui n’est plus qu’une grande flaque luisante. Puis, l’obscurité se rabat comme un volet, les réverbères en bas s’éteignent, et je n’ai plus sous les yeux qu’un carré de ciel noir. Mais une petite lampe électrique brûle à la tête du lit. Mon compagnon étend le bras comme pour écarter ou désigner quelque chose, et ce geste déplace et fait vaciller la lumière de la lampe, comme s’il s’agissait de la flamme d’une chandelle. Alors, je m’aperçois que mon ami n’est pas, au sens précis du mot, vêtu, mais seulement enveloppé d’innombrables bandelettes, comme une sorte de momie d’Apollon. Ces minces toiles étroitement serrées comme celles des morts égyptiens ou comme les bandes molletières des coureurs cyclistes et des soldats sont partout recouvertes de signes noirs et serrés comme les caractères d’un grimoire, et cette profusion de lettres indéchiffrables me fait penser aux spirales de papier de journal qu’on enroulait autour de nos jambes d’enfants pour nous garantir du froid. A mesure que mon compagnon se déshabille, ou plutôt déroule patiemment ces bandes interminables qui s’entrecroisent en tous sens autour de son corps, le plancher mal éclairé se recouvre d’un tas pareil aux pansements qui traînent au chevet des blessés. Mais il se lasse enfin de ce lent dévidement compliqué, et il se contente désormais de se frotter vigoureusement les bras, la poitrine, les cuisses, enlevant d’un seul revers de main l’épaisse pâte molle qui s’écrase comme le papier malade des vieilles affiches, ou comme des bouts de journaux devenus tout humides à force d’avoir collé aux tiges des bouquets de fleurs. Ce simple frottement suffit à enlever à ce corps dense et dur toute trace d’humanité en même temps que de vêtements, lui restitue sa force et sa nudité de dieu. Il s’allonge sur moi avec l’indifférence d’un homme fatigué qui s’étend sur un lit ; je serre entre mes bras, entre mes genoux, ce corps plus aimé que Dieu, plus important que ma propre vie, et l’ineffable excès de mon bonheur me réveille, ce qui est sans doute, en rêve, la seule façon de s’évanouir. »
(« L’Amour et les Bandelettes » In « Les Songes et les Sorts », Editions Bernard Grasset, 1938)

En vue d’une future réédition, Marguerite Yourcenar avait retranscrit d’autres songes et rédigé quelques notes explicatives complémentaires sur les rêves en général et les siens en particulier. Hélas, la mort ne lui a pas laissé le temps de mener à bien son projet. Dans ses brouillons, elle avait recopié deux citations de Novalis : « Le sommeil est la digestion des impressions des sens. Les rêves sont des excréments. » Et aussi : « Un conte est incohérent comme un rêve. » Ses rêves nous apparaissent très écrits, comme des contes justement. Cela dit, « excréments » nocturnes, ou diurnes, les rêves comme les contes sont tout autant révélateurs de l’inconscient de leurs auteurs. A défaut d’analyse sur leur sens, les « comme », « comme », « comme », innombrables, qui ponctuent l’extrait que nous venons de lire, ne sont-ils pas déjà une tentative d’explication de la part de Marguerite Yourcenar des images qui constituent son univers onirique ? Le plus surprenant est que, lesbienne assumée, elle se rêve parfaitement hétérosexuelle ! Dès lors que les rêves obéissent à des phénomènes de transposition ou d’inversion, comme dans la création romanesque, il ne devrait pas être étonnant qu’il arrive que tout un chacun ait des rêves érotiques à contre nature de ses penchants habituels. D’autant plus que Marguerite Yourcenar n’a pas hésité à prêter deux de ses rêves récurrents aux personnages principaux masculins des Mémoire d’Hadrien et de L’Oeuvre au Noir. Les voies de la création sont impénétrables !

bouguereau dit: à

(pas sûr d’avoir bien entendu, je craquais du pain grillé)

tu panses trop

bouguereau dit: à

« Samuel Paty est devenu le visage de la République », a dit Emmanuel Macron. Et même le « Monde » fait de cette phrase son titre de une. S’agissant d’un homme qui a été décapité, disons que la métaphore est malheureuse.

j.drillon@orange.fr
(Tous les vendredis à 7h 30)

« À ce moment, survinrent les meurtriers ; c’étaient le centurion Herennius et le tribun militaire Popilius que Cicéron avait autrefois défendu dans une accusation de parricide. […] Le tribun, prenant quelques hommes avec lui, se précipita […] Cicéron l’entendit arriver et ordonna à ses serviteurs de déposer là sa litière. Lui-même portant, d’un geste qui lui était familier, la main gauche à son menton, regarda fixement ses meurtriers. Il était couvert de poussière, avait les cheveux en désordre et le visage contracté par l’angoisse. […] Il tendit le cou à l’assassin hors de la litière. […] Suivant l’ordre d’Antoine, on lui coupa la tête et les mains, ces mains avec lesquelles il avait écrit les Philippiques

Janssen J-J dit: à

@ Pascal Engel (pitch 4e)… il affirme le primat de la raison théorique, dont les normes ont le pouvoir de nous guider et sont le meilleur garant de la démocratie.

Vous qui l’avez lu, Pat V., se confronte-t-il aux thèses de Descola dans ‘Par delà la nature et la culture’… Car c’est d’une discussion serrée de cet ouvrage (ou de ceux de Latour) que l’on doit partir désormais, si nous ne voulons pas régresser dans le processus cumulatif de la philo occidentale.

bouguereau dit: à

Personne ne sait
Pourquoi les boulangers italiens ne savent pas qu’il est nécessaire de saler le pain.

excepté rénateau tout le monde sait que le prochouto..les olives..les fromages italiens sont..pour cause de conservation dans un pays assez chaud trés salé..on a plusieurs fois trouvé l’empalcmemnt des latrine des légions partout en europe et en conséquence connu le régime et les ennuis de santé du soldat..la constipation était endémique..ou va sloger la niak msieu drihihon

Janssen J-J dit: à

@ Jzmn, vous m’aviez fait la même réponse sur MY au sujet de ses rêves quand je m’interrogeais il y a quelque temps avec MC sur ceux de Swedenborg. Vous recyclez pas mal, tous comptes faits, ce qui n’est pas pour me déplaire. Et je vous reconnais avoir pas mal engrangé de grain à moudre par rapport aux prétendus spécialistes des reines Margots…
Les personnages féminins de son œuvre que je connais fort bien sont en effet secondaires, au sens primaire et métaphorique du terme.
Tout le reste n’est que baratinage fumeux du rengorgé des bronches.
Bàv,

Chaloux dit: à

On garde un pal pour Gigi la vicieuse, cela va sans dire.

Jazzi, tu ne maitrises vraiment pas le sujet.

Pat V dit: à

Vous qui l’avez lu, Pat V.

J’ attends de le recevoir 3J.

Descola Philippe, qui a sa maison près de chez moi et qui a passé le confinement ici en province?
Je vais essayer de lui poser la question! 😉

Jibé dit: à

« Samuel Paty est devenu le visage de la République »:

c’est un plagiat de Malraux en tout cas, dans son éloge à Jean Moulin (« tu étais alors le visage de la France », si je me souviens bien)
Je crois que le psdt Mac aime bien piquer de ci de là dans le livre des citations politiques. Gambetta sert souvent, saperlipopette!

bouguereau dit: à

Pas le temps mais tu parles évidemment dun écrivain que tu ne connais pas

dailleurs mon guouin de larbin féminise bien ses hinsultes pour subsumer

bouguereau dit: à

c’est un plagiat de Malraux

entriçi..mhédor!..hurkurkurkurkurk

bouguereau dit: à

les anglais jaunissent de l’intérieur

my god..hun peu comme jean marron

bouguereau dit: à

Les éditeurs anglais font bosser les illustrateurs

ha? mais donne donc du liens en yard de saucisse kabloom..des himages j’en suis friand..et dire que les français y étaient kador sur le créneau..mais tout fouts le camps qu’il dit dirfilou

renato dit: à

« … le prochouto..les olives..les fromages italiens… », etc.

T’es en retard d’1 ou 2 train, bouguereau.

Jibé dit: à

« et alii dit:
, « elle se projette dans des personnages masculins avec plus d’aisance et d’évidence »
comme beaucoup de femmes? (celles qui ont souvent des rapports d’affrontement avec les autres femmes) »
je crois que oui, beaucoup de femmes ont pour ressource de se fantasmer hommes, le bon vieux cliché macho par exemple, dès lors qu’elles sont rivales dans la sphère sociale et politique (ds la sphère amoureuse, je ne crois pas). Parfois, certaines femmes ont un mépris des femmes qui me laisse pantois, alors qu’elles-mêmes revendiquent pour elles-mêmes un pouvoir. La guerre des postes universitaires en offre maints exemples. Mais aussi le mépris de certaines femmes pour des représentantes politiques. Je me souviens combien Ségolène Royal était dégommée par des commentatrices, en privé, parce que « godiche », « mémère ». Lourd fardeau de l’intériorisation du machisme comme arme de promotion féminine. Le contresens total, fréquent au possible.

renato dit: à

D’une manière ou d’une autre, bouguereau, ceux qui ont participé, même indirectement, à l’assassinat de César sont morts, sais-tu comment s’est donné la mort la femme de Brutus ?

et alii dit: à

je connais des femmes qui s’imaginent qu’une autre veut leur prendre « leur » homme et en répandent la rumeur tandis qu’elles s’emploient à se trouver d’autres hommes, et y réussissent ;
il ‘est pas rare qu’elles découvrent que leur fille est vite devenue homosexuelle, après un mariage arrangé par la mère

Jazzi dit: à

« Adieu Les Cons »

Non, ce n’est pas ma réponse à Chaloux !
Juste pour indiquer à JJJ que je vais aller voir le film de Dupontel…

Alexia Neuhoff dit: à

Les livres (de poche) anglais sont esthétiquement inégalables. Les chaussures Birkenstock sont des modèles d’élégance. Après examen par des spécialistes, Marguerite Yourcenar était un homme, qui plus est homosexuel. Et Derrida une femme, possiblement lesbienne : son prénom était Jackie. Les assassins islamistes sont doux comme des moutons, volontiers taquins parfois. Les femmes musulmanes sont les plus libres, les plus indépendantes, les plus respectées, les plus affranchies, les plus libérées de la planète. Le pain italien est merveilleusement dosé en sel et en tout, ce qui en fait le meilleur du monde. Reste bouguereau, droit dans ses Berlotti-Finzi.

Alexia Neuhoff dit: à

Même le garde du corps qui a décapité Justinien II, on peut affirmer qu’à cette heure il est mort. Mais enfin, je n’en jurerais pas.

Clopine dit: à

Jibé, le plus insupportable à mon sens, ce sont ces femmes serviles qui servent la soupe aux machos en excusant leurs comportements de merde. Mais évidemment, sans même le savoir, j’ai fait de même, en quelque sorte…

renato dit: à

@Alexia Neuhoff,
Se tenir au fait ce n’est pas si difficile !
Je n’ai pas dit que le pain italien est merveilleusement dosé en sel et en tout, ce qui en fait le meilleur du monde, ai seulement donné des donnés suite à une information approximative (voir : « Personne ne sait / pourquoi les boulangers italiens ne savent pas qu’il est nécessaire de saler le pain. »)

Janssen J-J dit: à

… et l’élégance pittoresque d’Alexia qui vous enlève toussa d’un tour de magie désopoilant. Bàv, AlexiaNe. Quelle lectrice formidable faites vous, à l’rdl !

, hurk.

Clopine dit: à

Entendu ce matin sur le campus de Mont Saint Aignan, tombé de la bouche d’une JJE (jeune et jolie étudiante) : « tu comprends, moi, la littérature, c’est pas mon truc. La première fois que j’ai entendu parler de Macbeth, j’ai cru qu’il s’agissait d’un nouveau hamburger. »

(wouarf tout de même ; je sens que je vais bien m’amuser, moi, à la fac.)

et alii dit: à

clopine, insupportable peut-être aujourd’hui, mais cela ne veut pas dire que vous devez être accusée pour cette ancienne histoire d’un autre temps; vos aspirations et vos besoins ont changé, peut-être du fait de cette expérience;courage pour reconnaître celle que vous êtes devenue
à bientôt

renato dit: à

Peaufinons ce « D’une manière ou d’une autre ».
D’une manière ou d’une autre — assassinés ou suicides —…
Portia Catonis, femme de Brutus, a été, selon la légende, celle qui s’est donnée la mort le plus excentriquement.

et alii dit: à

m’insupporte.
ça on a compris, mais vous avez un nouvel environnement qui doit vous solliciter; évitez ce qui vous fait sortir de vos gonds, voyez mieux ce qui vous inspirerait le renouveau de vous même et sur quoi vous pouvez faire fond,pour vous; il doit y avoir une diversité difficile à démêler, vous arriverez à dévouvrir ce qui vous convient le mieux;
pensées

Jibé dit: à

« ces femmes serviles qui servent la soupe aux machos en excusant leurs comportements de merde. »
Clopine, ma mère a montré cette attitude toute mon enfance, elle voulait tellement être aimée et être parfaite… et puis un jour elle a fichu le camp, on était contents somme tout, sauf mon père évidemment (et pourtant il lui restait une maitresse au chaud). Histoire vieille comme le monde qui m’a guérit du machisme. J’ai sûrement plein de défauts mais pas ça, qui a flingué mon jeune âge. Donc forcément, un goût de rance.

Jibé dit: à

….qui m’a guéri
scusi
D’autre part, Clopine, l’important est que vous soyez partie, même avec des cicatrices et que vous passiez à autre chose et à quelqu’un ou quelqu’une d’autre!

renato dit: à

“m’insupporte”

Il vaut mieux réfléchir à son histoire qu’à celle des autres.

Jibé dit: à

« il ‘est pas rare qu’elles découvrent que leur fille est vite devenue homosexuelle, après un mariage arrangé par la mère »
et alii, je ne sais pas quel est le lien de cause à effet, mais la manipulation familiale est un des pires lots avec lequel nous ayons à faire, chacun (enfin ceux qui n’ont pas eu de bol avec papa maman)

B dit: à

La servilité volontaire, entre époux, c’est pire quand elle n’est conditionnée par aucune nécessité.

Alexia Neuhoff dit: à

Clopine a trouvé des coachs en développement personnel. La chaaaance !

et alii dit: à

j’incline à croire que les « mères » veulent (s’occuper) des petits enfants sans trop accepter que leur fille et leur gendre vivent aussi pour eux , et non pour calmer leurs parents!

Chaloux dit: à

Il faut aussi avoir une pensée, hélas, pour ceux qui croient aimer la littérature et qu’elle n’aime pas, qu’elle n’aimera jamais.

et alii dit: à

Michel de Montaigne (1533-1592) Essais . Livre troisième
(12) – On ne se marie pas pour soi, quoi qu’on die; on se marie autant ou plus pour sa postérité, pour sa famille. (chap. V)
Montaigne me semble un excellent précepteur en « bonnes questions »

B dit: à

Cette nuit ai été réveillée dans l’angoisse que le réveil ne fonctionne pas par différents bruits et sons, un camion de livraison à environ 3h30, une corde de guitare pincée après 5heures et l’ idée fixe de devoir me réveiller à tout prix pour être prête à 6h30. Au total, 3heures de sommeil entre 0h30 et 3h30 puis des stations entre éveil, stade 2 et ruminations.
Hier soir, après un long visionnage du film, en regardant l’heure, j’ai enfin compris que le film n’était pas la suite de la série un brin fantastique proposée en première partie. Entre torches humaines spontanées et corruption de fonctionnaire sur fond de migrations, excisions, il était nécessaire d’interposer la page de pub qui a dû m’échapper.

Chaloux dit: à

Si Clopinard s’en allait tous les samedis soir se faire s… dans son etable à plaisir, il fallait vraiment être une conne pour ne pas se poser de question.
Pas une excuse pour insulter J. Drillon tous les vendredis. Telle croit se sauver qui se saborde.

et alii dit: à

Boris Cyrulnik (1937-….) Les nourritures affectives
(5) – La plupart des mariés se choisissent pour des motifs psychosociaux,… (p.37)

B dit: à

Il est rare qu’un mariage sorte de leur « monde » les épousés, cela ressemble à une évidence.

B dit: à

Les célibataires sont des sans monde, dans l’entre deux, des étrangers à jamais au monde d’un autre, du monde d’avant et de celui d’après. Ils vivent au présent pour ne pas sombrer dans la peur de finir seuls, c’est tellement triste de vieillir sans personne qui compte, pour qui compter, sur qui compter.

et alii dit: à

une femme(chef dans son institution) m’a récemment raconté que comme elle vivait avec son troisième homme, elle aurait voulu un fils avec lui;(celle qui a découvert sa fille homosexuelle) ça ne s’est pas fait, et cet homme là aussi est parti; je l’ai trouvée cette femme plus que possessive, de fait méchante, et appris que d’autres femmes ne la supportaient pas; elle m’avait dit qu’elle avait fait une tranche avec une psy (avant qu’on ne lui diagnostique une fibromyalgie, puis un cancer au sein) quoi qu’il en soit, j’ai cessé de lui parler , (ce qu’elle a compris sans plus insister);je lui avaus demandé d’après ce qu’elle me racontait, si elle s’entendait mieux avec les hommes ou les femmes;les hommes m’a-t-elle dit-ce dont je me doutais –

B dit: à

Christian Bourgeois offre une édition complète du Seigneur des anneaux avec titre doré en relief, le papier ne jaunit que peu.

Chaloux dit: à

Avant, le vendredi c’était le jour du poisson, maintenant c’est le jour de la poissonnière.

Hurkhurkhurk!

Marc dit: à

Clopine est dinguement amoureuse de Jacques Drillon. Chaque vendredi, elle vient sur la Rdl pour le harceler méchamment, une manière comme une autre de le draguer.
Son âme de midinette balzacienne et son esprit de soubrette chère à Octave Mirbeau, brûlent comme deux cierges sur l’autel de l’Appollon Drillon !
Contrairement aux voies impénétrables du Seigneur Drillon, les voies de Clopine sont pénétrables à souhait.
Mon Dieu !!! Qu’est-ce que j’me marre quand je visite la Rdl…
Hihihihihihihihihihi😂😁😀😂😃😂😂😁😂

Bloom dit: à

Dear Phil, j’ai devant moi quelques exemplaires de la collection Livre de Poche canal historique, coloré sur tranche – rouge pour Zola, jaune pour François-René etc…Les couvertures fanées de la Recherche sont la merveille des merveilles. O tempo…

Janssen J-J dit: à

@ avoir une pensée pour ceux qui croient aimer la littérature et qu’elle n’aime pas,

Quelqu’un pourrait-il nous débroussailler pareil charabia ? (la littérature n’aimerait pas ceux (?) qui croivent l’aimer ????)…

Autrement dit : et moi, machin1, qui incargne à moi tout seul la vraie littérature, et dont/donc… il me revient de faire le ménage !…
T’en penses quoi, Ducogne ? Viendrais-tu de découvrir comme etalii que la fille de ta copigne était hétéro alors que tu pensais qu’elle était homo !!!????
Serait-elle « tombée » enceinte par hasard ?
Bouuuuh,

renato dit: à

« Ce n’est pas la faute aux x*.
— Non, c’est la faute aux x*. »

Voyons plutôt. En Italie avant les vacances d’été + ou – 200 cas/jour. Vacances, la place, movida et ainsi de suite, en nous voilà à 19.000 cas aujourd’hui. Donc oui, c’est la faute aux x*.

D’ailleurs, il ne faut pas compter sur les lits en réanimation car même s’il y en avait en excès ce serait irresponsable de se dire : « il y a les lits je peux tomber malade ». il faut prendre soin de soi et des autres et faire tous ce qui est possible pour ne pas tomber malade.

Nos pères — pour certains les grands-pères — ont eu la guerre comme destin et beaucoup sont parti au front envers et contre leur volonté. Donc, un minimum de conscience et de décence.

Évidemment ceci ne plaira pas aux cons, mais peu importe, vu le niveaux en kulture générale, je peut me passer de leur approbation.

* Espagnols, Français, Italiens, etc.

Marie Sasseur dit: à

#je peut me passer de leur approbation.

Pas sûr que ce francais écrit à la va comme je te pousse, sans aucun effort ni respect, ça peuve impressionner.
Ça en dit beaucoup plus long sur l’illettrisme qui fait des ravages. Sur ce blog, aussi.

Marie Sasseur dit: à

@@La grande Jacqueline.
ah ouais…
Oui, Madame de Romilly, d’un autre niveau que la margot, en culture grecque ancienne. Yourcenar tout juste bonne pour un niveau de lecture collège. Et encore, une classe d’attardés. Ou pour un instit’, comme monsieur Pivot.

Bloom dit: à

Une femme bisexuelle n’est-elle pas de facto aussi lesbienne? Pourrait-on alors la qualifier de « lesbi »? Quand elle laisse B (prononcer à l’anglaise), n’est-ce pas pour s’intéresser à A? Toutes ces questions resteront sans doute sans réponse. Se les poser, l’est-ce bien utile?
Je sors…

Marie Sasseur dit: à

Bof, Yourcenar peut sans problème intégrer une bibli lgbtquia, etc.

Marie Sasseur dit: à

Et Al a déjà dû mettre ce lien, je pense.

« Elle est bien partie, en me tenant la main, de sa modeste maison, de son asile caché à tous les yeux, au bout d’un petit chemin sans issue; de son jardin plein d’odeurs et de vent ; de sa terrasse où, sous son plus beau profil, toute en roche claire et accidentée, Sainte Victoire se dresse comme un défi. Elle a bien quitté ses livres, son sécateur ; largué les problèmes mesquins et les vaines batailles pour s’avancer vers Château Noir, où rôde le Cézanne qu’elle fréquente intimement, dont elle analyse les toiles aussi finement qu’un critique d’Art, et qui scrutait les flancs de Sainte Victoire pour en fixer chaque nuance métamorphosant les formes. Jusque là, bien qu’envoûtée, je la suis pas à pas…

Mais voilà qu’elle s’enhardit à entreprendre une balade, dit-elle – une marche, disons, vers la lointaine Montagne, éclatante de beauté. Dans cette ascension qui débute gentiment sur les terres rouges parfumées, par où est-elle passée pour que surgisse inopinément de son discours amoureux, simple, sans emphase, une idée qui me fait accéder à un tout autre plan ? Je me retourne : voyons, où m’a-t-elle semée ? Comment en est-elle arrivée à pénétrer, seule, dans cette exaltante contemplation, cette fertile méditation ? »

http://www.or-et-hconseil.com/points-de-vue/olympe-et-victoire-ou-sur-deux-amours-de-jacqueline-de-romilly/

Clopine dit: à

Ne vous est-il jamais venu à l’idée, Marc Court, que ce soit l’inverse qui se soit produit ? Je veux dire, que Jacques Drillon m’ait contactée, m’ait envoyé des mails, et en ait d’ailleurs profité pour s’adresser à moi avec la plus grossière attitude qui soit, et avec des propos que j’ai estimés débordant carrément vers les insultes, sur fond d’anti-féminisme primaire, allant jusqu’à m’assimiler aux « tricoteuses sous l’échafaud » et autres joyeusetés ? Et ce, jusqu’à ce que je lui signifie le plus clairement possible que je n’avais aucune envie d’une communication privée entre lui et moi ? Alors, oui, il est devenu pour moi le type même de l’intellectuel arrogant et misogyne… Bref, encore une fois, la solidarité masculine est un solide paravent, vissé au sol par les préjugés… Et vos hypothèses absurdes ne révèlent que votre fixette à mon égard. Voilà tout.

Marie Sasseur dit: à

Pour une fois que J. Drillon faisait un bon mot. Sur le visage de la France décapitée. C’est trop injuste ce dgiyad, ce #metoo, d’une cocue par un tout un club échangiste.

bouguereau dit: à

ta gueule keupu

bouguereau dit: à

Il faut aussi avoir une pensée, hélas, pour ceux qui croient aimer la littérature et qu’elle n’aime pas, qu’elle n’aimera jamais

mon larbin en hallégorie dla litterature a lapropos de fouetter l’huile de fois de morue le ventredi..

et alii dit: à

. Ce qui est visé, c’est la libéralité du savoir et celle des esprits qui le produisent ou qui se l’approprient, c’est la constitution d’un espace critique où les seules autorités sont la raison et l’expérience, où l’enfant, en devenant élève, est considéré pour lui-même et non comme « fils ou fille de… » ou « originaire de… » ou « appartenant à… » : c’est là le véritable travail d’émancipation qu’il importe de remettre au centre de l’école en restaurant sa mission principale, qui est d’instruire. Il faut préserver l’activité scolaire du tourbillon social, la soustraire aux interventions indiscrètes, donner à l’école la sérénité et le calme contemplatif sans lesquels aucune instruction n’est possible, sans lesquels personne ne peut se saisir de sa propre puissance. Il s’agit aussi d’offrir à chaque élève le luxe d’une double vie : l’école à l’abri des parents et de l’environnement quotidie
https://www.philomag.com/articles/catherine-kintzler-le-terrorisme-islamiste-considere-que-lecole-est-sa-disposition-etn

Marc dit: à

Clopine,
Laissez tomber ce goujat de Drillon, il ne vous mérite pas le cochon.
Moi, par contre, je suis doux comme un agneau, fort comme un taureau, chaud comme un bouc et pas chèvre du tout. Toujours disponible, jamais insensible.
Vous et moi, ma douce brebis, on filera le parfait amour et on formera le couple le plus glamour de la ferme Rdl. Hihihihihihihihihihi🐐🐃🐐🐃🐐🐃🐏🐑🐂🐐
(Euh… Clopine, moi c’est Marc, juste Marc. Ni court ni long).

bouguereau dit: à

Juste pour indiquer à JJJ que je vais aller voir le film de Dupontel…

..pas mal

et alii dit: à

, chaud comme un bouc
un bouc hémi-cerf?

Jazzi dit: à

« les hommes m’a-t-elle dit-ce dont je me doutais – »

Est-ce pareil pour vous, et alii ?

bouguereau dit: à

Jibé, le plus insupportable à mon sens, ce sont ces femmes serviles qui servent la soupe aux machos en excusant leurs comportements de merde. Mais évidemment, sans même le savoir, j’ai fait de même, en quelque sorte…

cette aisance a ête bonne chez bonne clopine..

bouguereau dit: à

halors baroz..dupontel?

Janssen J-J dit: à

@ l’est-ce bien utile?

Excellent Alice ! vous faites des progrès, Couffin !
Je sors… aussi voir le Dupontel à 21 heures… ça passe aussi dans ma contrée. Merci de n’avoir pas trop dévoilé.

bouguereau dit: à

(Euh… Clopine, moi c’est Marc, juste Marc. Ni court ni long)

..cette aisance a ête keupu..et con etc.

bouguereau dit: à

à 21 heures

fais pas ton malin..

Janssen J-J dit: à

ben voui, Marc Court n’aurait pas écrit quelque chose d’aussi vulgaire et tapageur que Marc ! Allons, CT…, vous êtes restée aveug’ ou quoi ? Bon, je sors, c’est rôz qu’avait des nouveaux pb d’ouïe, ce matin.
Bàv,

et alii dit: à

Ce (gros) détail qu’il ne faut pas oublier pour le couvre-feu de ce week-end

Le passage à l’heure d’hiver arrive à grands pas. Ce week-end, dans la nuit du samedi au dimanche à 3 heures du matin il faudra reculer sa montre d’une heure. Ainsi, nous “gagnerons” une heure de sommeil en plus. Mais côté couvre-feu, qu’est-ce que ça change ?

Nicolas dit: à

« L’intégralité des nouvelles de Philip K. Dick vient de reparaître », le commentarium de l’ancienne est intéressant mais pas ouf. J’y songeais. Will take a look, thank you.

Marie Sasseur dit: à

Mais côté couvre-feu, qu’est-ce que ça change ?
Dimanche ?
Rien. Si on reste couché.

Marie Sasseur dit: à

@vous êtes restée aveug’ ou quoi ? 

Compte-tenu de là où elle en est, la question est cruelle.

et alii dit: à

. Arrivé au bas de l’enveloppe, Vincent pressa ses derniers mots, se terminant par une énigmatique interrogation: «C’est peut-être une sorte de quarantaine que je subis. Qu’est ce que je sais? »

Van Gogh avait effectivement été mis en quarantaine par ses voisins. Après s’être coupé la plus grande partie de son oreille, il était considéré, injustement, comme dangereux pour les autres – et la police lui a ordonné d’être envoyé à l’hôpital. Il a été contraint de quitter sa maison bien-aimée, la Maison jaune. Comme Vincent s’est plaint à Théo: «Me voici, enfermé pendant de longues journées sous clé et avec les gardiens de la cellule d’isolement. Il a insisté sur le fait qu’il n’était «pas comme un fou mais… le frère que vous connaissez».
https://www.theartnewspaper.com/blog/van-gogh-complains-about-quarantine?utm_source=The+Art+Newspaper+Newsletters&utm_campaign=487563d150-EMAIL_CAMPAIGN_2020_10_22_08_39&utm_medium=email&utm_term=0_c459f924d0-487563d150-43644573

Chaloux dit: à

Je trouve conciliant et délicat, de la part de M. Drillon, d’avoir réservé à des courriers privés les noms d’oiseaux dont il entendait parer notre camarade clopinarde, et qui sans doute lui allaient comme un gant, -M. Drillon ayant le mérite de ne pas nous gonfler avec ses problèmes conjugaux s’il en a, ce dont ne peut pas se vanter tout le monde.

Quant à détricoter le charabia, cela reviendrait, je suppose, à descendre au niveau de compréhension de la Gigi Sixty Nine, alias Pamela Sunshine dans « Vite 17! », ce dont je n’ai ni le temps ni le cœur. Comme je le dis parfois, comprenne qui pourra, comprenne pas qui pourra pas.

Bonne soirée,

et alii dit: à

MONSIEUR Barozzi,
je ne doute pas que P.Sollers et son épouse J.Kristeva, versés en christianisme, encycliques et papautés, ainsi qu’en psychanalyse, sauront considérer vos démarches et votre personne avec le regard que vous cherchez et vous prie de mettre un terme à votre fixette sur moi

Marc dit: à

Ah bon ! Elle a un niveau de compréhension notre Gigi la vieille baveuse !!!
Et moi qui croyais qu’elle avait plutôt un caniveau de compression au derrière pour pouvoir évacuer ses étrons de vieille mule sénile. La pauvre bête.

Soleil vert dit: à

>et alii :Dick

« « Le réel, c’est ce qui continue d’exister lorsqu’on cesse d’y croire. » S’il s’est essayé au réalisme, dans un style proche de Tolstoï ou de Maupassant, c’est dans la science-fiction que s’est épanoui son rapport au monde, un monde conçu en point d’interrogation. »

Voilà Gérard Klein dit que l’ ambition secrète de l’auteur américain c’était d’être un écrivain de littérature générale genre Burroughs. Mais voilà sitôt assis devant sa machine à écrire, il tapait des histoires SF à la vitesse de 80, 100 mots minute sans réfléchir à la construction de son roman. N’empêche qu’on lui doit d’avoir inséré un pied de biche entre le réel et la réalité. En ce sens il est aussi important que Kafka à mon humble avis.

Au libraire du Divan auquel j’ai acheté le Quarto j’ai dit reprenez votre notule de vente. Ecrivez : « dans ces deux volumes vous trouverez le script du prochain SSpielberg ». Ca n’est pas de moi, mais ça devrait faire partir vos bouquins comme des petits pains.

Dick romancier est meilleur à mon avis que Dick novelliste. Spielberg ne dit pas grand bien du texte à la base de Minority Report. Mais Dick a ouvert des brèches énormes. Le web au fond c’est un truc de Dick : voyez Trump on n-y raconte n’importe quoi.

Soleil vert dit: à

SSpielberg -> Spielberg tonnerre de Brest

Marie Sasseur dit: à

« L’inventeur des panneaux de signalisation routière : l’arrière grand-père de François Sureau. »

Eh bien, je vais faire plus fort que la brayonne.
Car c’est à ce genre de vol en piqué qu’on reconnait un vrai enculeur de mouche. Si diable gît sans les détails, dieu voit le tableau.
J’invite tous les lecteurs de  » l’or du temps » à se reporter à la page 754.

Soleil vert dit: à

> MS : Yourcenar truc de collégien.
tss tss relisez la postface de L’œuvre au noir, c’est un travail d’universitaire.

Amicalement

SV

Marie Sasseur dit: à

tss tss relisez la postface de L’œuvre au noir, c’est un travail d’universitaire

Heu soleil vert, justement je l’ai relu en classe de 4ème… enfin , je surveillais des devoirs !!

et alii dit: à

Cixous

Marie Sasseur dit: à

Le texte , soleil vert, pas autre chose.

l’ombelle des talus dit: à

@ @ les faux-cul [tiens, le correcteur propose spontanément faux-cils] sont à la manœuvre

Bonne soirée aux fossiles et aux marteaux.

Bloom dit: à

Michel Onfray: Là on est dans une urgence, alors on bricole. On se dit bon, Covid-19, c’est qu’il y en a eu 18 précédemment. On va voir comment ceux-là fonctionnaient.

L FERRARI: Non, c’était juste l’année 2019.

MO: C’était 2019, c’était l’année? Mais enfin, de toute façon il y en a eu d’autres. Je crois que le STRAS fait partie des Covid, si je comprends bien. Vous vous dites ça a existé, ça a été soigné…

Dormez en paix, braves gens, le fil-au-zof à couper le beurre et son esprit tranchant veille sur vous.

Jazzi dit: à

« halors baroz..dupontel ? »

J’ai bien aimé, le boug…

Nicolas dit: à

Le texte , soleil vert, pas autre chose.

Faut lire pour de vrai

Relol

A demain

rose dit: à

« erdéliens;
celui que j’ai lu commence par une image;où il y a peut-être une femme aux cheveux mi-longs, mais elle est tronquée, comme le tableau au dessus des personnages »

Et alii
Pas sûre. Un cou trapu, des épaules carrées. Un jeune homme ?

Galopante la crémation pck les cimetières sont pleins. C la raison.

rose dit: à

Alexia N.
Ce n’est pas une histoire d’équation à résoudre au CP de deux ou trois inconnues. Comme le double ou triple bind/blind.
C une histoire d’avoir envie d’apprendre. Le déclic.
Et je crois bien que de jeunes mathématiciens ont découvert des choses très difficiles sur lesquelles butaient des vétérans.

Janssen J-J dit: à

@ moi, pas trop, le boug, mais je m’en doutais un brin… Adieu les cons…, on allait pas s’imaginer un mirack populaire, hein…

@ Marc aux amandes (machin 3 – ou myosotis amer), pourquoi revenir au charbon d’icite ? La librairie arabe n’a pas fait des mules ?…
Vous signale que Machin1 a déjà changé mon pseudo, faudrait peut-être vous mettre à jour. Est pu le même depuis le départ de machin2… C’est-i que voulez remplacer l’Ibère ?… Rendors toi…, faquin de mozarabe !

rose dit: à

Le Caprice des dieux polythéiste. Et on appelle ce plastoque un fromage.
Pourvu qye Samuel Paty ne soit pas mort pour semblable connerie.

« À la fin du confinement en Italie, le fouteballeur Materazzi a révélé ce qu’il avait dit à Zidane en 2006, et qui lui avait valu certain coup de boule. On a failli attendre. « Il m’a dit qu’il me donnerait son maillot plus tard. Je lui ai répondu que je préférerais sa sœur. » Les fouteballeurs sont gens d’honneur, avec ce que cela comporte de codes, de métaphores et de métaphores codées. »
Jusqu’à ce soir, ai cru qu’il avait injurié sa mère. Merci Jacques Drillon.

Janssen J-J dit: à

Excusez moi, mais franchement, vous trouvez pas qu’elle a la même tronche que Stauss-Kahn, la Cixous sur la chaine de Fr. Inter.
Bon, je rentre.

(NB, pour une fois…, je fais mon annelise de jazmn, sur le fil précédent. Ceux qu’on pas vus le film dupontel, allez pas y voir…)

D. dit: à

Il apparaît de plus en plus évident que Clopine, en froid avec Onfray à effectué son transfert sur Drelin-Drilon.

B dit: à

Le texte, extraits:

« Son pouls, dont il avait si assidûment étudié les battements, ignorait tout des ordres émanant de sa faculté pensante, mais s’agitait sous l’effet des craintes ou de douleurs auxquelles son intellect ne s’abaissait pas. L’engin du sexe obéissait à sa masturbation, mais ce geste délibérément accompli le jetait pour un moment dans un état que son vouloir ne contrôlait plus. De même, une ou deux fois dans sa vie, avait jailli scandaleusement et malgré soi la source des larmes. Plus alchimistes qu’il ne l’avait jamais été lui-même, ses boyaux opéraient la transmutation de cadavres de bêtes ou de plantes en matière vivante, séparant sans son aide l’inutile de l’utile. Ignis inferioris naturae : ces spirales de boue brune savamment lovées, fumant encore des cuissons qu’elles avaient subies dans leur moule, ce pot d’argile plein d’un fluide ammoniaqué et nitré étaient la preuve visible et puante du travail parachevé dans des officines où nous n’intervenons pas. Il semblait à Zénon que le dégoût des raffinés et le rire sale des ignares étaient moins dus à ce que ces objets offusquent nos sens, qu’à notre horreur devant l’inéluctable et secrète routine du corps.

L’Œuvre au noir de Marguerite Yourcenar
Elle dit sur un ton d’admonition tendre :

– Comme vous parlez haut dans l’église !

– Dieu n’entend guère, répondit amèrement Zénon.

L’Œuvre au noir de Marguerite Yourcenar
Il énumérait les qualités de la substance vue en rêve : la légèreté, l’impalpabilité, l’incohérence, la liberté totale à l’égard du temps, la mobilité des formes de la personne qui fait que chacun y est plusieurs et que plusieurs se réduisent en un, le sentiment quasi platonicien de la réminiscence, le sens presque insupportable d’une nécessité. Ces catégories fantomales ressemblaient fort à ce que les hermétistes prétendaient savoir de l’existence d’outre-tombe, comme si le monde de la mort eût continuė pour l’âme le monde de la nuit.

0 0

L’Œuvre au noir de Marguerite Yourcenar
Frère, il y a dans presque toutes les choses terrestres je ne sais quelle lie ou quel déboire qui vous en dégoûtent, et les rares objets qui par hasard ont la perfection en partage sont mortellement tristes.

0 0
Marguerite Yourcenar
Il est étrange que pour nos chrétiens les prétendus désordres de la chair constituent le mal par excellence. Personne ne punit avec rage et dégoût la brutalité, la sauvagerie, la barbarie, l’injustice.

B dit: à

D, il faudrait savoir pourquoi JD n’a pu retenir ces mails, ce qui les a suscité. Ne me viendrait pas d’écrire à quelqu’un que je n’approcherai pas et qui me déplaît des lettres pour lui exprimer mes sentiments à son égard. Je classe, et résume en quelques mots rarement définitifs puisque nombreux sont les êtres évolutifs. Après, on enregistre des dégénerescents, des stagnants comme des eaux croupies, des quantités négligeables, nous ne savons pas nous même dans quelle catégorie nous sommes rangés par un autre qui nous toise et pèse dans une balance toute personnelle cependant nous fournissons des preuves irréfutables de ce que nous ne sommes pas et par conséquent de ce que nous pensons figurer dans l’esprit d’autrui sans mesurer toujours tout ce qui manque ou tout en ayant conscience de cette distance infranchissable qui ferait de nous une personne recevable, acceptable, digne d’interet.

rose dit: à

L’Œuvre au noir de Marguerite Yourcenar
« Elle dit sur un ton d’admonition tendre :

– Comme vous parlez haut dans l’église !

– Dieu n’entend guère, répondit amèrement Zénon. »

Comme cela fait du bien, panse, de lore cela.
Songe que lui n’aime guère le brouhaha.

rose dit: à

de lire cela, Dieu n’entend guère

rose dit: à

le top du top. Le pantalon en tissu peau de pêche qui a la couleur peau de pêche. Tu l’as eu.
Le prof qui t’as donné envie d’apprendre et tu as appris. Marie Claude Hubert à Aix en Provence. Cette hyper compétence teintée doublement d’humanité et d’humilité.

rose dit: à

Le prof qui t’a donné.
Une tête.
Le fou rire avec ma tatie en débitant des bêtises et la viande l’oignon et l’ail en petits dés. Manquait persil et menthe. Vilaines.

JiCé..... dit: à

Samedi 24 octobre 2020, 5h47, 17°

Cette pauvre conne cocue imagine sculpter sa profonde laideur dans un matériau qu’elle prend pour du marbre antique !

Dérisoire ! Ce n’est que du sable bon à jeter

Chaloux dit: à

relisez la postface de L’œuvre au noir, c’est un travail d’universitaire.

Pour le crétin qui a écrit ça, une excellente purge dont il a bien besoin, la préface de Philippe Berthier à son édition du Grand Meaulnes dans la Pléiade.

7H55. 241020.

renato dit: à

« Quelqu’un a t il une idée sur la méthode chinoise… »

Eux vivent en dictature B. ! Vous faite ici ce qu’ils ont fait là et les cons de tout acabit crient au non respect des libertés, et ainsi de suite. Puis les gens meurent, mais peu importe : « Ce sont toujous less autres qui meurent ». On compte beaucop sur la conscience civique des citoyens, mais parmi les failles que cette pandemie a révélé, l’absence de ce trait specifique des gens civilisés est le plus criant.

Cela dit, personne ne croit aux chiffres — enfin, personne parmi les gens sensés.

renato dit: à

personne ne croit aux chiffres CHINOISES, pardon

Marie Sasseur dit: à

On ne va pas chinoiser sur le genre.

Chaloux dit: à

Michel Onfray, que j’écoute à l’instant : »Boucheron et Stora ne sont pas des historiens, ce sont des idéologues ».

Question :nommez au moins un critique littéraire (de préférence « journaliste et écrivain ») tombé dans le cul-de-basse-fosse de l’idéologie.

Hurkhurkhurk!

B dit: à

relisez la postface de L’œuvre au noir, c’est un travail d’universitaire.

Soleil vert, en plus d3 commettre un délit vous commettez un délit crétin. Tout délit n’est-il pas oeuvre de crétinisme, d’ailleurs?
J’aime assez Yourcenar dont je n’ai pas tout lu et pas l’oeuvre au noir, les extraits donnent en tout cas envie d’y consacrer du temps. Je crois qu’il n’est pas utile de tenter de mettre en competition une helléniste sensible et renommée avec la romancière éprise d’histoire et amoureuse de la langue qu’elle fut.

B dit: à

Chaloux, ce n’est pas une question. Vous formulez une demande. Mais puisque vous êtes doté d’un logiciel performant vous pourriez fournir sans faire de recherches. Comme vous savez, je suis ignorante néanmoins le fait d’éclairer, de se passionner en adorateur, analyste critique d’une période n’est il pas exempt d’idéologie défendue ou combattue?

Bloom dit: à

JiCé….. dit: à
Samedi 24 octobre 2020, 5h47, 17°

Pas d’insultes à l’encontre des fonctionnaires de la République? A chacun ses petites lâchetés…
A toutes fins utiles, je rappelle l’existence de la plateforme PHAROS, qui traite, entre autres, les signalements en rapport avec:

– l’expression du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie (Loi n° 90-615 du 13 juillet 1990)

– l’incitation à la haine raciale, ethnique et religieuse (Loi du 29 juillet 1881- art 29)

sur Internet.

Insultes, propos diffamatoires & harcèlement se traitent par d’autres biais.

B dit: à

Il suffit d’approcher les cornes de l’escargot pou qu’il se rétracte, animal sensitif, dans sa coquille. Nobody here? For a conversation with me? I’m crying alone in my kitchen, cooking eggs, without sausages.

Alexia Neuhoff dit: à

Hier soir, j’ai visionné le documentaire « Le chapeau de Vermeer – Le Monde dans un tableau » initialement diffusé dim 18/10 à 17h40 sur Arte. Epoustouflant. A partir d’une peinture de 50cm x 46 cm, du détail du chapeau d’un officier en face d’une jeune fille souriant, c’est le XVIIème siècle qui se révèle, la naissance du commerce transatlantique, de la mondialisation et du capitalisme, en passant par le massacre des castors d’Amérique et une affaire de tulipes qui gangrène la jeune Bourse d’Amsterdam. Ce matin, revenue de mon émerveillement, je me demande s’il n’y aurait pas dans cette « lecture » du tableau de… l’idéologie ?

Jazzi dit: à

Le gai savoir de Marguerite :

« Les subcultures ont du bon à une époque où la culture officielle s’ossifie ou périclite, et où le mot « marginal » s’emploie péjorativement comme si nous étions tous d’accord sur la valeur du texte en pleine page. Il est naturel que, dans un monde menacé de factice uniformité, les membres de subcultures ethniques, religieuses, sociales ou sexuelles s’unissent ou se réunissent, chose d’autant plus importante pour les gais, que l’exercice de leur sexualité est à ce prix. Il l’est aussi que des individus brimés par l’employeur, le milieu ou la famille, dès qu’on les soupçonne de former entre eux des couples cherchent la facilité du plaisir anonyme ou commercialisé. Le risque est de laisser croire qu’un certain comportement sexuel se confond toujours avec ce qu’on appelle la débauche, mot d’ailleurs ambigu, puisqu’il sert surtout à désigner des actes un peu en deçà de ce que nous nous permettons à nous-mêmes. »
(Marguerite Yourcenar : Essais et mémoires, Bibliothèque de la Pléiade,
p. 620-621)

Jazzi dit: à

« J’ai lu hier pour la première fois le roman d’Huysmans À rebours et je l’ai lu à Ravenne.
Hyperbole de ma mémoire…
Nulle ville où s’accuse d’avantage l’hiatus entre le dedans et le dehors, entre la vie publique et la secrète vie solitaire. Sur la place, le soleil chauffe les chaises de fer à la porte d’un café ; des enfants sales, des femmes débordantes de maternité braillent dans les rues tristes. Mais ici, dans ces pures ténèbres que l’habitude rend bientôt transparentes, des feux luisent çà et là, limpides comme ceux d’une âme où se forment lentement les cristallisations du malheur. Les piliers tournent avec la terre. Les voûtes tournent avec le ciel. Les apôtres valsent comme des derviches aux sons aigus d’une valse lente. Des mains divines pendent au hasard, vagues comme celles qui frôlent les visages dans les séances spirites, dérisoires comme les mains dessinées sur les murailles pour nous montrer le chemin que nous avons toujours tort de suivre. »
(Marguerite Yourcenar : Essais et mémoires, Bibliothèque de la Pléiade,
p. 483-484)

Jazzi dit: à

Mais qui a écrit :

« Autrefois, les livres étaient écrits par les hommes de lettres et lus par le public. Aujourd’hui, ils sont écrits par le public et personne ne les lit.

Rien de ce qui arrive réellement n’a la moindre importance.

L’ambition est le dernier refuge du raté.

S’aimer soi-même, c’est se lancer dans une belle histoire d’amour qui durera toute la vie. » ?

Soleil vert dit: à

Dire que le travail préparatoire de L’œuvre au noir est de niveau universitaire ne veut pas dire que je le compare aux travaux de Jacqueline de Romilly.
Qui a dit cela ?
Par ailleurs Les mémoires d’Hadrien, autre ouvrage, figurait en 2016 (?) au programme d’agrégation de lettres modernes

Lisez le livre et sa postface

Janssen J-J dit: à

@ JJJ, Sinon, je peux vous raconter le nouveau petit bijou d’EDL, « Impossible »…

Bon, alors, voilà… je te le raconte par deux ou trois mots peu orthodoxes pour info, comme tu le sens, mais ne te prends pas pour un passoul, c’est juste pour laisser ta trace, et inciter Ch. à le lire, car elle encore passée à côté ! c
(Impossible, Gallimard, 2020, trad. Danièle Valin)
Donc, on a deux conceptions de la vérité qui s’affrontent dans un colloque singulier instauré dans le bureau du procureur (… dans la veine du Jeu de l’oie) : le jeune magistrat essaie d’obtenir les aveux du vieux militant révolutionnaire italien de jadis, après lui avoir collé sur le dos le meurtre en montagne d’un repenti collabo de la police. Face à la logique de défense et de réfutation du vieux militant en détention préventive, le roman met en place une mécanique analogue à celle que l’on trouvait chez Tanguy Viel (in Article 353 du code pénal). L’habile accusateur plein de parti pris, justifié par un haut sens de la justice, essaie en effet petit à petit de comprendre le parcours du militant, serein défenseur d’une vérité historique toujours compatible avec ses engagements et idéaux de jeunesse, durant la lutte armée des ‘années de plomb’… Se dégage de cette confrontation un hymne à l’amitié et à la fraternité communiste dans l’engagement, sous cette période agitée que le juge n’a pas connue. Et en parallèle à l’avancée de l’intrigue de « instruction judiciaire », se déploie un hymne à l’amour par le biais les lettres envoyées par le militant à son amoureuse. Ces textes intercalés sont d’une grande pudeur, de calme, de modestie et d’une parfaite sérénité. Elle donnent à voir ce qu’est un vrai homme aimant la liberté de sa femme. On a là un émouvant lot de qualités humaines d’une belle texture, pareil à l’abysse du ravin où l’ex compagnon de lutte disparut depuis la crête d’un sommet des Dolomites.
Pour en avoir le coeur net…, il aurait fallu au juge descendre au fond du puits, plutôt que de rester sur sa margelle au nom de la bonne distance nécessaire à tout exercice de la Justice. Qui ne sera jamais la Vérité. Car pour la trouver, il faudra au moins toujours aller la chercher au fond, afin de s’apercevoir que celle qu’on voulait attraper ne s’y trouvera jamais.

A nouveau…, Ch., un petit-grand Erri de Luca, du poids d’un papillon !

B dit: à

AN, l’analyse prouve que nous nous trouvons dans une continuité, le commerce et les accords ayant toujours précédés les alliances politiques ou est concomitant. En tout cas, il semble les souder ou les défaire. C’est en replay?

B dit: à

Soleil vert,cela ne vous concernait pas, c’est MS qui posait sur une même ligne de départ les deux femmes pour faire triompher sa championne du moment. Le reste est ironique.

Soleil vert dit: à

La conception des Mémoires d’Hadrien vu par d’Ormesson :

À vingt ans, vous portez déjà en vous le livre qui sera plus tard les Mémoires d’Hadrien. Tous les manuscrits de cette époque seront abandonnés et détruits. Vous reprenez vos travaux une dizaine d’années plus tard. Entre 1934 et 1937, après de longues recherches qui vont du Recueil des inscriptions grecques et latines de l’Égypte à l’Histoire romaine de Dion Cassius, des travaux d’Henri-Charles Puech ou de Marcel Durry à ceux de Jérôme Carcopino dont vous occupez aujourd’hui le fauteuil et des Papyrus d’Oxyrhynchus à cette fameuse Historia Augusta aussi pleine de canulars que d’informations précieuses et dont Sir Ronald Syme vient de nous révéler que, contrairement aux opinions admises dont vous vous faites vous-même l’écho, elle est bien l’œuvre d’un seul auteur, votre immense projet est à plusieurs reprises caressé et abandonné. Vers 1941, à New York, vous découvrez par hasard, chez un marchand de couleurs, avec la mélancolie qui s’attache aux rêves impossibles et aux tâches auxquelles on renonce, quatre gravures de Piranèse ; l’une d’entre elles, en un de ces intersignes chers à André Breton, représente une vue de la Villa Hadriana. À la veille de Noël 1948, vous recevez enfin, de Suisse, une malle pleine de papiers de famille et de lettres vieilles de dix ans. Vous vous asseyez auprès du feu. Vous vous livrez à ce que vous appelez « une espèce d’horrible inventaire après décès ». Vous défaites des liasses de lettres. Vous les parcourez avant de les détruire. Vous brûlez, vous brûlez. Les noms mêmes ne vous disent plus rien. Il y avait des Paul, des Marie, des François. Ils avaient tous disparu, et même de votre souvenir. Soudain, vous dépliez quatre ou cinq feuilles dactylographiées sur un papier jauni. Vous lisez : « Mon cher Marc… » Marc… De quel parent, de quel ami, de quel amant peut-être, pouvait-il bien s’agir ? Vous ne vous rappelez pas ce nom- là. Il vous faut quelques instants pour vous souvenir enfin. Marc n’était pas votre amant. Vous ne l’aviez jamais vu. Il était mort depuis dix-huit siècles. Marc était un empereur romain, successeur d’Antonin, adopté par Hadrien. Marc était Marc Aurèle. C’était le début de la longue lettre qui allait devenir, en dix ans, les Mémoires d’Hadrien.

Nicolas dit: à

Dick romancier est meilleur à mon avis que Dick novelliste.

Pas pareil, pour Dick, une idée = une nouvelle, Mathesson fait pareil, il y en des dizaines et des remarquables. La nouvelle c’est pour s’entraîner après vient le roman, une tranche de vie. Il prend Woolf comme exemple.

Jazzi dit: à

Alexis, encore un personnage masculin prédominant dans l’oeuvre de Marguerite Yourcenar, en attendant que Chaloux nous indiquent des personnages féminins qui ne font pas que de la figuration !

“Il m’a toujours semblé que la musique ne devrait être que du silence.”
(Alexis ou le Traité du Vain combat, 1929)

Jean Langoncet dit: à

Pauvre Vermeer, si tu savais à quelles extrapolations oiseuses tu sers de prétexte.

et alii dit: à

fin de Books
. Ce qui peut sembler moins normal, c’est qu’un magazine de qualité dont le seul objectif est de promouvoir le bon usage de l’esprit critique ne puisse trouver de repreneur suffisamment convaincu de l’intérêt de cet objectif pour investir dans la recherche d’une solution. La société française est-elle à ce point en déclin ?

et alii dit: à

, la société Books va être mise en liquidation. La Booksletter et les Books du jour cessent de paraître. Notre cadeau de départ est un ultime numéro du magazine, mis en vente jeudi prochain et servi à ceux d’entre vous qui sont abonnés. Le dossier est consacré à un sujet d’actualité : la bêtise. En voici l’image de couverture, en primeur.

La bêtise n’est pas un sujet anodin. Est-elle aujourd’hui en progrès ? La question reste ouverte. Mais c’est plus visiblement que jamais un moteur de l’histoire. Un moteur essentiel, comme l’a illustré l’élection de Donald Trump, comme l’illustre aussi, en France même, l’assassinat et la décapitation d’un professeur du secondaire. Son crime était d’avoir enseigné à ses jeunes élèves l’art de l’esprit critique.
j’étais abonnée

et alii dit: à

fin de Books (j’avais un abonnement)
, la société Books va être mise en liquidation. La Booksletter et les Books du jour cessent de paraître. Notre cadeau de départ est un ultime numéro du magazine, mis en vente jeudi prochain et servi à ceux d’entre vous qui sont abonnés. Le dossier est consacré à un sujet d’actualité : la bêtise. En voici l’image de couverture, en primeur.

La bêtise n’est pas un sujet anodin. Est-elle aujourd’hui en progrès ? La question reste ouverte. Mais c’est plus visiblement que jamais un moteur de l’histoire. Un moteur essentiel, comme l’a illustré l’élection de Donald Trump, comme l’illustre aussi, en France même, l’assassinat et la décapitation d’un professeur du secondaire. Son crime était d’avoir enseigné à ses jeunes élèves l’art de l’esprit critique.

B dit: à

Jean, cependant il semble que la fenetre du tableau ait été reprise pour servir à l’atelier dans la jeune fille à la perle. L’apprentie la nettoie pour redonner la lumière qui fait défaut au peintre, dans le film.
On peut déplorer la voix du documentaire qui peut rappeler celle du père Fouras. Pour le reste, je n’ai pas d’avis personnel, je n’ai ni regardé ni écouté plus de trente secondes.

bouguereau dit: à

Ce matin, revenue de mon émerveillement, je me demande s’il n’y aurait pas dans cette « lecture » du tableau de… l’idéologie ?

alesquia a révé dun poil de cul du cadrochento qui smettrait à table..

bouguereau dit: à

L’ambition est le dernier refuge du raté

c’est haprés mandeville baroz..c’est à dire que de vice elle est vraiment dvenu qualité..larsouille comme bodler joue souvent sur l’ancien et le nouveau régime..havec bonheur et cruauté

bouguereau dit: à

Les subcultures ont du bon à une époque où la culture officielle s’ossifie ou périclite, et où le mot « marginal » s’emploie péjorativement

par exempe baroz..communautarisme dans lancien régime..hach margueriiitte

Clopine dit: à

Alexia Neuhoff, si vous avez aimé le documentaire, procurez-vous donc l’admirable livre qui en est à l’origine, avec le même titre, de Timothy Brook (petite biblio Payot, 9,65 euros).

Il me semble qu’il s’agit là d’une nouvelle manière d’écrire l’histoire de l’art : en l’élargissant à tous les domaines, en quelque sorte. Lecture féconde, et rafraîchissante… Bien à vous.

Jazzi dit: à

C’est de Oscar Wilde, le boug.

Chaloux dit: à

Jazzi, tu es toi aussi un crétin de première classe. Qui « domine » dans un roman? Dès le premier, une grande partie du récit est consacré au personnage de Monique. Tu racontes n’importe quoi, je me demande pourquoi on te laisse publier tes découpages.

Soleil vert continue à raconter n’importe quoi. Sais-t-il ce qu’est un travail universitaire, en a-t-il jamais entrepris le moindre? Une bande d’amateurs sans épaisseur, des nains, tombés dans cul-de-basse-fosse de la RDL, de conserve avec le nanus horribilis, bousemolle!

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: à

Ce matin, revenue de mon émerveillement, je me demande s’il n’y aurait pas dans cette « lecture » du tableau de… l’idéologie ?

même rasée de frais hont en est jamais sauve alesquia..et si onfray il les aimerait poilues mais y saurait pas comment ldire..un malentendu hen somme

renato dit: à

Après avoir ecouté les délires du dément de Figueres on ne prête plus aucune attention aux conneries proférées rélativement à l’œuvre de Veermeer par les uns et les autres.

Jazzi dit: à

Allez voir « Adieu les cons » d’Albert Dupontel.
Une belle brochette de branquignols parmi lesquels Virginie Efira ne manquera pas de vous tirer les larmes des yeux.
Normal que JJJ n’ait pas aimé, les flics et les fonctionnaires du ministère de l’intérieur y sont brocardés à souhait !

bouguereau dit: à

C’est de Oscar Wilde, le boug

les citations c’est la traçabilité rétrospective des ipodés qu’il dirait dirphilou avec une certaine vérité..le kick c’est pas la liste baroz..mais 1..avec apropos..simple mais couture

bouguereau dit: à

les flics et les fonctionnaires du ministère de l’intérieur y sont brocardés à souhait

..décidément c’est sa marque de fabrique à ‘albert’..jme dmande s’il en a pas été traumatisé a la matraque lacan..

renato dit: à

C’est la malédiction de notre présent, une connerie sans pareille devient une « Lecture féconde, et rafraîchissante ».

Jazzi dit: à

Mieux vaut être un crétin de première classe qu’un génie de seconde, Chaloux !

bouguereau dit: à

dis donc baroz..pas touche à mon larbin..dans l’ancien régime on prétait pas ses affaires

renato dit: à

Vermeer, narurellement ! Jamais accepter les suggestions pour gzgner du temps !

bouguereau dit: à

Lecture féconde, et rafraîchissante… Bien à vous

bonne clopine cherche cotch desespérément et plus si hentente alesquia..tu reçois?

Jazzi dit: à

Je crois que Dupontel a trop lu Charlie Hebdo, le boug !
Mais il a un style, un univers bien à lui. Le thème récurrent à tous ses films, c’est son 7e long métrage, tourne autour du mystère de la naissance. Ici, il s’agit de retrouver un enfant abandonné sous X, trente ans plus tôt…

Soleil vert dit: à

Nicolas dit: à
Pas pareil, pour Dick, une idée = une nouvelle, Matheson fait pareil,

Matheson est un grand novelliste, ce qui implique idée + construction de la nouvelle. cf Bradbury, Silverberg, le Varley de « Persistance de la vision » …

Son fils Richard Christian MATHESON a poursuivi dans cette voie

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